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Information sur les HAPs tiré Rapport d’évaluation Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) (Liste des substances d’intérêt prioritaire) Loi canadienne sur la protection de l’environnement Gouvernement du Canada  Environnement Canada Santé Canada 1994 Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) rejetés dans l’environnement canadien proviennent de sources naturelles et des acti vités humaines. Une source principale de rejets de HAP dans l’eau et le sol comprend les produits traités à la créosote, les déversements de produits pétroliers, les usines métallurgiques et les cokeries. Les HAP sont relativement non volatils et peu solubles dans l’eau. Dans l’air, le sol et l’eau, les HAP sont surtout adsorbés sur des matières particulaires sur lesquelles ils sont transportés et peuvent être lentement dégradés. Puisque la dégradation est très lente dans les sédiments, ces derniers représentent les  principaux points d’accumulation des HAP. Près d’anciennes usines de gazéification du pét role (Nouvelle-Écosse, Ontario) des populations d’organismes aquatiques ont subi des effets nocifs à cause de la contamination par les HAP. En outre, la  présence de HAP dans les sédiments du port de Hamilton (usine d’acier) en Ontario, a été liée au décès en laboratoire d’invertébrés aquatiques sensibles. En laboratoire et dans les cours d’eau, des effets cancérigènes comme des tumeurs du foie chez les organismes aquatiques ont été associés à l’exposition aux HAP. Les effets potentiels sur la santé humaine sont basés sur les résultats des essais biologiques de cancérogénicité au cours desquels des HAP ont été administrés à des animaux de laboratoire par inhalation et appli cation sur la peau. Cinq HAP pris en considération dans l’évaluation des effets sur la santé humaine : le benzo[a]pyrène, le  benzo[b]fluoranthène, le benzo[j]fluora nthène, le benzo[k]fluoranthène et l’indéno[1,2,3-cd]pyrène ont été classés comme des substances «probablement cancérogènes pour l’être humain». À cause de la cancérogénicité des HAP, la priorité est de réduire l’exposition. Par conséquent, on a conclu que les HAP pénètrent dans l’environnement en quantité ou en concentration ou dans des conditions qui peuvent avoir des effets nocifs sur l’environnement. On juge que les HAP suivants : le benzo[a]pyrène, le SVP-Société pour Vaincre la Pollution - [email protected] C.P. 65 Succ. Place d’Armes, Montréal, Qc H2Y 3 E 9 514-844-5477 www.svpollution.o rg FB et Twitter : svpollution 1

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Information sur les HAPs

tiré Rapport d’évaluation Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) (Liste des substances

d’intérêt prioritaire) Loi canadienne sur la protection de l’environnement Gouvernement du Canada Environnement Canada Santé Canada 1994

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) rejetés dans l’environnement canadien proviennentde sources naturelles et des activités humaines. Une source principale de rejets de HAP dans l’eau et lesol comprend les produits traités à la créosote, les déversements de produits pétroliers, les usinesmétallurgiques et les cokeries.

Les HAP sont relativement non volatils et peu solubles dans l’eau. Dans l’air, le sol et l’eau, les HAPsont surtout adsorbés sur des matières particulaires sur lesquelles ils sont transportés et peuvent êtrelentement dégradés. Puisque la dégradation est très lente dans les sédiments, ces derniers représentent les principaux points d’accumulation des HAP.

Près d’anciennes usines de gazéification du pétrole (Nouvelle-Écosse, Ontario) des populationsd’organismes aquatiques ont subi des effets nocifs à cause de la contamination par les HAP. En outre, la présence de HAP dans les sédiments du port de Hamilton (usine d’acier) en Ontario, a été liée au décèsen laboratoire d’invertébrés aquatiques sensibles.

En laboratoire et dans les cours d’eau, des effets cancérigènes comme des tumeurs du foie chez lesorganismes aquatiques ont été associés à l’exposition aux HAP.Les effets potentiels sur la santé humaine sont basés sur les résultats des essais biologiques decancérogénicité au cours desquels des HAP ont été administrés à des animaux de laboratoire par inhalation et application sur la peau.Cinq HAP pris en considération dans l’évaluation des effets sur la santé humaine : le benzo[a]pyrène, le benzo[b]fluoranthène, le benzo[j]fluoranthène, le benzo[k]fluoranthène et l’indéno[1,2,3-cd]pyrène ontété classés comme des substances «probablement cancérogènes pour l’être humain».

À cause de la cancérogénicité des HAP, la priorité est de réduire l’exposition.

Par conséquent, on a conclu que les HAP pénètrent dans l’environnement en quantité ou en concentrationou dans des conditions qui peuvent avoir des effets nocifs sur l’environnement. On juge que les HAPsuivants : le benzo[a]pyrène, le

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 benzo[b]fluoranthène, le benzo[j]fluoranthène, le benzo[k]fluoranthène et l’indéno[1,2,3-cd]pyrène peuvent constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaine.

Information sur l’arsenic

tirée du Rapport d'évaluation sur L'Arsenic et ses composés (Liste des substances d'intérêt prioritaire), Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Environnement Canada- Santé Canada 1993

Une partie de l'arsenic présent dans les milieux aquatiques provient des activités humaines, notamment letraitement de l'or et des métaux de base et des déchets industriels.

Au Canada, c'est à proximité d'installations actives ou abandonnées d'extraction ou de traitement de l'or etdes métaux de base, ainsi que dans les zones touchées par l'utilisation de produits antiparasitairesarsenicaux, que l'on trouve les concentrations les plus élevées d'arsenic.Des concentrations ont été observées de 0.045 mg /L dans les eaux de surface, 100 à 5 000 mg/kg dansles sédiments et 50 à 110 mg/kg dans les sols. Ces concentrations d'arsenic sont suffisamment élevées

 pour avoir, ou risquer d'avoir, des effets nocifs chez divers organismes aquatiques et terrestres.Les personnes sont exposées à l'arsenic inorganique par l'intermédiaire de l'eau potable, du sol et de l'air ambiant, mais surtout des aliments. Les populations habitant à proximité de sources industrielles etgéologiques peuvent être plus particulièrement exposées à l'arsenic.De nombreuses études ont montré de manière répétée que l'arsenic inorganique provoquait le cancer chezles êtres humains exposés à la fois par inhalation et par ingestion. On considère donc que l'ensemble descomposés inorganiques de l'arsenic forme un groupe de substances toxiques pour lesquelles il n'existe pasde seuil (c'est-à-dire qu'on pense qu'il y a un risque pour la santé, quel que soit le degré d'exposition à cessubstances).

Dans le cas de l'arsenic inorganique, la priorité est de réduire l'exposition. À partir de cesconsidérations, le ministre de l'Environnement et le ministre de la Santé ont conclu que les concentrationsactuelles d'arsenic inorganique au Canada peuvent être dangereuses pour l'environnement et peuventconstituer un danger au Canada pour la santé humaine. L'arsenic et ses composés sont donc jugés«toxiques» au sens de l'article 11 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement.

Impacts des déversements de pétrole sur une rivière

Tiré du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentellesdes eaux Cedre-France (site web consulté le 10-08-2013 http://www.marees-

noires.com/fr/impact/pollution-en-mer/impact.php)

Une fois déversés sur l’eau, les nappes d’hydrocarbures, les gouttelettes et la « mousse au chocolat »affectent rapidement les animaux vivant en surface de l’eau comme les oiseaux, mammifères et insectesqui vivent et plongent dans l’eau pour y chercher leur nourriture, les algues, les micro-organismes vivantà la surface de l’eau.

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Ces animaux sont souillés et même englués lorsque les nappes sont importantes. Les hydrocarbures ensurface constituent pour eux un risque majeur d’ingestion et de souillure de la peau ou des plumes. Lasouillure du plumage entraîne une perte d’isolation thermique, de flottabilité et de portance. Chez lesmammifères, qui se lèchent le pelage, la souillure entraîne des risques d’ingestion d’hydrocarbures.

À cela s’ajoutent des risques d’ingestion directe, d’irritation des yeux et des narines, d’étouffement par engluement ainsi que des effets toxiques affectant l’organisme entier.

L’engluement peut être localisé à des organes et provoquer des interférences physiques avec lalocomotion, l’alimentation et/ou d’autres comportements.

Des particules d’hydrocarbures dispersées sous la surface de l’eau peuvent s’accumuler sur les branchieset muqueuses de surfaces des poissons. Un animal pourra ingérer suffisamment de pétrole pour subir uneffet toxique tout en étant incapable de se nourrir. 

-30-Sources :

Anne-Marie Saint-Cerny, SVP, 514-910-1653, [email protected] Green, SVP, 514-844-5477, [email protected] / [email protected] -

WEB : svpollution.org

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