Influence des implants glénoïdiens et de la rétroversion de l’implant huméral sur la survenue...

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Page 1: Influence des implants glénoïdiens et de la rétroversion de l’implant huméral sur la survenue de l’encoche inférieure du pilier de l’omoplate après prothèse d’épaule

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262 86e réunion annuelle de la

rimitive (72 et 21 points), et les arthroses post-instabilité (73 et7 points). Dans l’arthrose post-traumatique, les résultats étaientlus modestes (66 et 33 points), les plus mauvais étant observésans la polyarthrite rhumatoïde (49 et 65 points) et les dysplasies60 et 28 points). Dix patients restaient douloureux. La prothèse deesurface a permis de compenser la médialisation liée à l’usure,e bras de levier trochitérien passant de 7 mm en préopératoire

10 mm en postopératoire. L’angle cervico-diaphysaire était de19◦ en postopératoire, alors qu’il était de 133◦ en préopératoireraduisant une tendance à la varisation de l’implant. Un cas deiseré au niveau du plot d’ancrage sans migration de l’implant até noté. Il existait des signes de glénoïdite dans 10 cas et 1 patientnécessité une totalisation de la prothèse 2 ans après sa mise en

lace.iscussion-conclusion.— La cupule de resurfacage est une optionhérapeutique efficace dans les lésions dégénératives de l’épaule’autant plus que la tête humérale est centrée et la trophicité dea coiffe des rotateurs conservée. Cependant, en cas de lésion dea glène la mise en place d’un tissu d’interposition ou d’un implantlénoïdien semble nécessaire pour diminuer les douleurs liées à lalénoïdite. Le positionnement de l’implant reste perfectible. Unecul plus important est toutefois nécessaire pour évaluer la surve-ue de complications.

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4tude scanographique 3D des rayons de courburees glènes arthrosiques. Incidences pratiquesilles Walch ∗, Grégory Moineau , Christophe Lévigne , Pascaloileau

Unité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy,9008 Lyon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le fraisage glénoïdien excessif a été reconnu commene cause de descellement radiologique. Le rayon de courbure desraises glénoïdiennes et des prothèses glénoïdiennes est identiqueuelle que soit la taille des prothèses implantées : il a été choisi àartir de la valeur moyenne chez le sujet sain indemne d’arthrose.e but de ce travail était de mesurer le rayon de courbure des glènesrthrosiques pour voir si les fraises utilisées et le rayon de courburees prothèses étaient adaptés.atériel et méthode.— Cent quarante-six arthroscanners préopéra-

oires réalisés pour une omarthrose primitive ont été analysés avecne reconstruction 3D. La méthode de mesure a été validée parne étude intra- et interobservateur. Cinq mesures ont été retenuesour caractériser les glènes arthrosiques : hauteur, largeur, rayonse courbure antéropostérieur et supéro-inférieur, rayon de courburee « la sphère la mieux adaptée ».ésultats.— Le rayon de courbure supéro-inférieur était en moyennee 46,8 mm (± 10,89) chez l’homme et 41,1 mm (± 111,6) chez laemme. (p < 0,004).e rayon de courbure antéropostérieur était en moyenne de4,52 mm (± 18,41) chez l’homme et 41,18 mm (± 16,72) cheza femme (p = 0,3). Le rayon de courbure de « la sphère laieux adaptée » était en moyenne de 40,8 (± 8,57) chez les

ommes et 32,6 (± 5,5) chez les femmes (p < 0,0001). Toutes lesesures étaient plus élevées que celles connues et publiées chez

’adulte sain. Les mesures se répartissaient selon des courbesaussiennes mais les variations observées étaient importantesendant l’utilisation de la moyenne parfois très éloignée de laéalité.iscussion.— Avec un rayon de courbure unique pour les fraises glé-

oïdiennes et des prothèses glénoïdiennes, le chirurgien est obligée fraiser de manière importante pour « adapter l’os à la prothèse »,acrifiant ainsi l’os sous chondral solide et résistant. Le fraisagexcessif et le sacrifice osseux pourraient être évités en adaptant la

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

rothèse glénoïdienne à l’os, c’est-à-dire en ayant des fraises et deslènes aux rayons de courbure variables et adaptées aux mesurese la glène arthrosique.onclusion.— L’étude scannographique en 3D des glènes arthro-iques a montré de grosses variations d’un sujet à l’autreinsi que de grosses variations par rapport aux glènes nor-ales et par rapport au sexe. Certains descellements glénoï-iens pourraient être liés au sacrifice osseux rendu nécessairear des fraises glénoïdiennes au rayon de courbure fixe etonstant.

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5nfluence des implants glénoïdiens et de laétroversion de l’implant huméral sur la survenuee l’encoche inférieure du pilier de l’omoplateprès prothèse d’épaule inversée : étudeadavériqueulien Berhouet ∗, Luc Favard

CHU Trousseau, 37170 Chambray-Lès-Tours, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La limitation des mobilités en rotation est unnconvénient fréquemment observé lors du suivi clinique des pro-hèses d’épaule inversées. Plusieurs modifications morphologiquest techniques ont été proposées afin de prévenir sa surve-ue. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’influence de laodularité des implants glénoïdiens et du positionnement en rétro-

ersion de l’implant huméral sur l’amplitude des mobilités enotation.atériels et méthodes.— Une prothèse inversée Aequalis Reversed

Tornier) a été implantée sur 40 épaules cadavériques. Sur le versantlénoïdien, 8 combinaisons différentes ont été testées : des gléno-phères de 36 mm de diamètre, centrées, excentrées, inclinées, ouentrées avec plaquette d’épaisseur 5 mm et 7 mm simulant uneIO-RSA ; des glénosphères de 42 mm de diamètre, centrées sansu avec plaquettes de latéralisation de 7 et 10 mm. Sur le versantuméral, le positionnement de l’implant huméral avec des rétro-ersions, de 0◦, 10◦, 20◦ 30◦ et 40◦, a été évalué. Les mobilitésn rotations externe et interne, à 20◦ d’abduction, ont été mesu-ées jusqu’à l’apparition des conflits postérieur et antérieur avece pilier de l’omoplate.ésultats.— Les implants glénoïdiens de grand diamètre42 mm), donnaient significativement (p < 0,05) les meilleursains d’amplitude surtout s’ils étaient associés à une latéra-isation : 46◦ en rotation interne et 66◦ en rotation externe.a glénosphère centrée de 36 mm de diamètre donnait leslus mauvais résultats. Concernant le positionnement de’implant huméral, la rotation interne diminuait et la rota-ion externe augmentait significativement (p < 0,05) avec leegré de rétroversion humérale. C’était pour un positionne-ent huméral à rétroversion anatomique, évalué à 17,5◦ enoyenne dans cette étude, que les rotations étaient les plus

quilibrées.iscussion.— Notre étude est anatomique, à fort effectif, avecn protocole expérimental précis et reproductible. La variabilitéorphologique des omoplates n’a cependant pas été analysée.

’influence de ces différents paramètres techniques a déjà été étu-iée dans la littérature, à l’exception du degré de rétroversion de’implant huméral. De plus, aucune analyse des mobilités en rota-ion n’a été rapportée.onclusion.— Les mobilités en rotation devraient être améliorées

ar l’utilisation d’implants de grand diamètre avec effet de laté-alisation du centre de rotation de l’épaule et par le respect de’anatomie humérale du patient.

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