Inégalités cantonales de santé en France

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Nord-Pas-de-Calais Picardie Haute- Normandie Basse- Normandie Bretagne Pays de la Loire Centre Ile-de -France Champagne- Ardenne Lorraine Alsace Bourgogne Franche- Comté Poitou- Charentes Limousin Auvergne Rhône-Alpes Aquitaine Midi-Pyrénées Languedoc- Roussillon Provence-Alpes- Côte d'Azur Corse Guadeloupe Martinique Guyane Réunion Inégalités cantonales de santé en France Collection «Les études du réseau des ORS» Mai 2004 ORS de Bourgogne, Centre, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Picardie Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé 62 boulevard Garibaldi 75015 PARIS Tél 01 56 58 52 40 N R F O S Minsitère de la santé et de la protection sociale

Transcript of Inégalités cantonales de santé en France

  • Nord-Pas-de-Calais

    PicardieHaute-Normandie

    Basse-Normandie

    Bretagne

    Pays de la Loire Centre

    Ile-de-France Champagne-

    Ardenne

    Lorraine

    Alsace

    Bourgogne Franche-Comt

    Poitou-Charentes

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    Midi-Pyrnes

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    Provence-Alpes-Cte d'Azur

    Corse

    GuadeloupeMartinique

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    ORS de Bourgogne,Centre, Ile-de-France,

    Nord-Pas-de-Calais, Picardie

    Fdration nationale des observatoiresrgionaux de la sant

    62 boulevard Garibaldi 75015 PARISTl 01 56 58 52 40

    N RFF OOO SS

    Minsitre de la santet de la protection sociale

  • Sommaire

    Introduction 1

    1 - Mthode 3Choix des indicateursChoix du traitement statistique

    2 Rsultats de lanalyse statistique 9

    3 Typologie cantonale 17Classe 1 17Classe 2 27Classe 3 33Classe 4 39Classe 5 45Classe 6 51Classe 7 57Classe 8 63Typologie globale 71

    4 - Limites et perspectives 75

    Annexes 79Mthode 79Tableaux des valeurs extrmes des indicateurs 85Liste dtaille des indicateurs 86Cartes cantonales des indicateurs 93

    - socio-dmographie 95- offre de soins 113- mortalit 123

    Bibliographie et glossaire 137Etude test en 1999-2000

    Cette tude a t finance par la Direction gnrale de la Santdu ministre de la Sant, de la Famille et des personnes handicapes

    Elle a t ralise par un groupe de travail inter-ORS compos de :

    ORS Bourgogne Bernadette Lmery, directriceORS Centre Dr Muriel Boin, directrice, et Cline Leclerc, directrice adjointeORS Ile-de-France Philippe Ppin, charg dtudesORS Nord-Pas-de-Calais Olivier Lacoste, directeurORS Picardie Alain Trugeon, directeur, et Matthieu Lunel, charg dtudesFnors Danile Fontaine, dlgue gnrale, et Charline Boulay, charge dtudes

    avec la collaboration de tous les ORS de France mtropolitaine

  • Les confrences rgionales de sant de 1998 et 1999 avaient pour thme commun lesingalits de sant. Dans ce cadre, huit ORS, particulirement sollicits pour participeraux confrences rgionales (Bourgogne, Centre, Champagne-Ardenne, Limousin,Basse-Normandie, Haute-Normandie, Picardie, Poitou-Charentes), se sont regroupsautour de la Fnors pour lancer une rflexion, avec pour objectif dexaminer ensemble lesmthodes les plus appropries, tant en termes de zones gographiques dtude quen ter-mes de choix dindicateurs ou de mthodes danalyse statistique, permettant de mettreen vidence, au sein dune rgion, des zones dingalits en matire de sant.Ds le dpart, les ORS ont soulign quil sagissait dune dmarche exploratoire sur lafaisabilit dune telle approche, dont les rsultats pourraient conduire une tude iden-tique tendue tout le territoire franais.

    Les ORS du groupe de travail ainsi constitu ont tabli une dmarche commune quilsont teste sur leurs rgions. Ceci a permis, dune part, danalyser sparment les inga-lits infra-rgionales dans chaque rgion, mais avec une mthode strictement identique,et, dautre part, de mener une analyse globale sur lensemble des huit rgions.

    Lchelon cantonal a t trs vite privilgi comme rfrence pour cette analyse. Ensuite,le groupe de travail inter-ORS a retenu, pour cette premire partie dtude, quatre grandsthmes qui taient les plus pertinents pour rendre compte des liens entre ltat de santet ses dterminants : la prcarit, loffre de soins, les pathologies et les personnes ges.

    Enfin, la mthode gnrale choisie consistait baser ltude statistique sur des indica-teurs existants dans les quatre domaines retenus. Ltude a t mene en 1999-2000, avecle soutien financier de la Direction gnrale de la Sant (DGS) en 2000.Cette tude a permis de mettre en vidence lexistence de zones homognes en matirede sant (selon les indicateurs des thmatiques retenues), au-del des limites rgionaleset dpartementales, ainsi que les liens entre ltat de sant de la population et les facteurssociaux. Le rapport des rsultats densemble est disponible par tlchargement sur le siteinternet de la Fnors (www.fnors.org).

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    Introduction

  • Dcision dextension sur toute la France

    Ds 2001, la Fnors a propos la Direction gnrale de la Sant (DGS) un projet dex-tension de ltude test toute la France. Ce projet a t accept et a fait lobjet duneconvention signe fin 2002.

    Compte tenu des rsultats trs satisfaisants de ltude test dans les huit rgions, lamthode propose est reprise lidentique.Ainsi, lchelon cantonal est maintenu, de mme que le traitement statistique bas surune analyse en composantes principales et une classification hirarchique, permettantdobtenir une typologie des cantons. La pertinence du choix des indicateurs dans ltude de faisabilit permet de conserver ladmarche selon plusieurs thmes : socio-dmographie, offre de soins, mortalit. Lesindicateurs sont donc trs largement les mmes.

    Lobjectif final est de raliser une typologie de lensemble des cantons franais sur labase des mmes indicateurs que ceux retenus en 2000 pour ltude des 8 rgions.Cette typologie consiste en un certain nombre de classes regroupant des cantons au pro-fil socio-sanitaire similaire.

    La dmarche ainsi mise en uvre pourra faire lobjet danalyses affines au sein desrgions, pour lesquelles les ORS pourront solliciter des partenariats et des financementslocaux. En effet, les ORS et leurs partenaires rgionaux ou locaux ont une connaissancetrs fine des particularismes de leur territoire, au-del de la sant, en termes gogra-phiques, conomiques, culturels, comportementaux, ce qui peut enrichir les analyses desdisparits de sant au sein de leur rgion.

    Enfin, dbut 2004, les indicateurs cantonaux qui ont servi cette tude ont t transmispar la Fnors la Direction de la recherche, des tudes, de l'valuation et des statistiques(Drees) du ministre de la sant, de la famille et des personnes handicapes, pour les tra-vaux qu'elle mne dans le cadre de l'Observatoire national de la dmographie des pro-fessions de sant (ONDPS).De mme, les ORS ont adress aux prsidents des comits rgionaux de l'ONDPS lesindicateurs de leur rgion pour les travaux rgionaux mens dans ce mme cadre.

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  • 3

    1

    Mthode

    Organisation inter-ORS

    Cette tude sur les ingalits cantonales en France a t mene en deux tapes.Tout dabord, un groupe de travail a t constitu, regroupant, autour de la Fnors, cinqORS : Bourgogne, Centre, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Picardie. Cest ce groupequi a ralis le travail de recueil des donnes, de calcul des indicateurs, danalysestatistique et de cartographie.

    Ensuite, lensemble du rseau des ORS a valid le contenu de ltude et la enrichi decommentaires sur la situation spcifique observe dans les rgions.

    Le premier trimestre 2003 t consacr au recueil des donnes par les ORS du groupe etla Fnors, puis au calcul des indicateurs, qui ont t ensuite valids selon des procduresdfinies en commun. Des prcisions techniques ont t fixes au cours de plusieursrunions du groupe inter-ORS, dont les principales portent sur les points suivants :- le choix de lanne de rfrence pour la dfinition des cantons ; en effet celle-ci varie

    dans le temps, or les donnes utilises pour les indicateurs portaient sur des annesdiffrentes ; il a t dcid de retenir les cantons 2002 selon le code gographiqueofficiel diffus par lInsee ;

    - le choix prcis des indicateurs : dfinition, source, anne, mthode de calcul (cfannexe) ;

    - la dfinition de la mthode danalyse : analyses en composante principales (choix desvariables) et typologie (nombre de classes).

    Le deuxime trimestre a t consacr llaboration de lanalyse statistique. Les ORSdu groupe ont trait les indicateurs de chaque thme particulier (socio-dmographie,offre de soins, mortalit) en portant des regards croiss et en partageant leursconnaissances sur des rgions aux profils diffrents. Ensuite, une analyse globale at faite par le groupe inter-ORS dans son ensemble.

  • Choix de lchelon gographique

    Plusieurs types de zonage existent en de du dpartement. Le choix de l'chelongographique de "rfrence" s'est tabli selon les critres suivants : dterminer l'chellela plus fine possible et celle permettant de rendre compte au mieux de l'tat de sant dela population.

    Les zones d'emploi, cres par l'Insee pour le ministre du travail, ont l'avantage d'treun dcoupage officiel et reconnu (tabli depuis 1983). Cependant, la constitution de cezonage n'a t ralise que dans une perspective d'analyse de l'activit locale du marchdu travail, permettant ainsi d'tablir les politiques de l'emploi. Ces limites ne sont doncpas compatibles avec la ralit socio-sanitaire de certaines zones.

    Le dcoupage en aires urbaines et en espaces dominante rurale (ples ruraux, zonesrurales sous faible influence urbaine, priphries des ples ruraux, et rural isol) donneune approche du territoire qui rvle au mieux ses composantes sociales, culturelles,environnementales... Mais ce maillage implique de disposer des donnes par communes,celles-ci tant les seules entits gographiques respectes dans ce zonage.

    Les pays et bassins de vie ont t galement envisags comme dcoupage pourcette tude. Ils font en effet partie de ce que lInsee rpertorie comme zonages deprojets poru les premeirs et zonages dtudes pour les seconds (comme les airesdinfluence des ples de services de proximit, les bassins dhabitat, les bassins deformation). Mais les pays ne dcrivent pas la totalit des territoires, ne sont pas dfinisdans toutes les rgions, et, l o existent, ils ne sont parfois pas encore arrtsdfinitivement. Quant aux bassins de vie, ils ont t construits pour soutenir la loiconcernant lespace rural largi.

    Enfin, l'analyse au niveau de la commune n'a pu tre retenue pour des raisons defaiblesse d'effectifs (difficults des tests statistiques), de confidentialit des donnes etde disponibilit de l'information.

    En dfinitive, l'chelon cantonal a t choisi pour cette analyse gographique. En effet,il permet de disposer de zones plus peuples que les communes en milieu rural. Il sagitprcisment des cantons et villes selon la dfinition de lInsee (anciennement appelspseudo-cantons) : les grandes communes ne sont ainsi pas dcoupes en plusieurscantons, mais forment une entit ville unique.

    Le canton ainsi dfini prsente en outre lavantage dune certaine homognit en termesde taille de population, mis part le cas des grandes villes. Sagissant de la ville de Paris,lanalyse a t mene au niveau de larrondissement municipal, considr comme uncanton.

    Cette tude l'chelle du canton permet donc de rvler des particularits en matire desant par l'analyse de 3 706 units gographiques distinctes appartenant aux 22 rgionsde France mtropolitaine.

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  • Enfin, il a t dcid de mener l'tude sur la France mtropolitaine uniquement. En effet,la difficult d'obtention de certaines donnes pour les dpartements/rgions d'outre-mera impliqu ce choix, d'autant plus que les donnes de mortalit ne sont pas comparables celles de mtropole, les dcs tant domicilis pour la mtropole (compts au lieu dedomicile de la personne dcde) et enregistrs pour l'outre-mer (compts sur le lieu dedcs).

    Choix des indicateurs

    Lhtrognit des disparits gographiques en matire dtat de sant et doffre desoins ne permet pas de tracer des relations simples entre les phnomnes observs. Denombreux facteurs interviennent dans lexplication de cette diversit de situations :histoire locale, environnement physique, comportements traditionnels ou nouveaux,caractristiques socio-dmographiques.

    Le choix des indicateurs a t effectu par le groupe inter-ORS partir de leursconnaissances en matire dindicateurs de sant et des donnes quils ont utilises depuisplusieurs annes dans le cadre des tableaux de bord rgionaux sur la sant, de la base dedonnes SCORE-sant et de ltude test sur les huit rgions.

    Trente-cinq indicateurs ont ainsi t slectionns rpartis en trois thmes : socio-dmographie, offre de soins et mortalit.

    Le critre principal de slection des indicateurs a t la disponibilit et la pertinence lchelle du canton. Par exemple, la mortalit infantile na pas t retenue car beaucoupde cantons nont aucun dcs survenus sur la priode tudie ou bien un trs faiblenombre, la diffrence tant donc fortement alatoire.Dautres choix mthodologiques ont t dtermins par le groupe : utiliser des taux ou des densits rapports la population des territoires (et non des

    effectifs) ; recueillir les donnes les plus rcentes possibles la date de llaboration du travail (cf

    en annexe la liste des indicateurs) ; concernant la mortalit :

    - calculer des taux comparatifs (ou autrement intituls taux standardiss selon lamthode de standardisation directe ), de faon situer les cantons les uns parrapport aux autres plutt que par rapport la moyenne nationale ; de plus, lestaux comparatifs permettent dapprcier le niveau rel de la mortalit,contrairement aux indices comparatifs de mortalit (autre modalit destandardisation sur lge) qui sont exprims par rapport la moyenne nationale(gale 100), et de confronter les niveaux de mortalit pour les diffrentescauses tudies ;

    - agrger 9 annes (1991-1999), en raison des faibles effectifs (sensibles auxfluctuations statistiques) ; ce sont les dernires annes disponibles qui permettent

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  • un compromis entre la ncessit davoir des effectifs suffisants (lorsquils sontfaibles ils sont en effet sensibles aux fluctuations statistiques) et celle dereprsenter la ralit des conditions de mortalit dune priode dtermine, ici lesannes 90.

    Les indicateurs proviennent de neuf sources principales :- Caisse nationale dallocations familiales,- Caisse centrale de la Mutualit sociale agricole,- Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salaris ,- Ministre de la Sant, de la famille et des personnes handicapes (Drees),- Drass et conseils gnraux,- Ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarit (Dares),- Insee,- Inserm (CpiDc).

    La liste ci-dessous prsente les indicateurs slectionns (cf en annexe la prsentationdtaille des indicateurs) :

    Thme Socio-dmographie :- Proportion de personnes ges de 75 ans ou plus,- Proportion de personnes ges vivant seules domicile,- Proportion de foyers non imposs,- Proportion dagriculteurs exploitants,- Proportion douvriers,- Proportion demploys,- Proportion de cadres,- Proportion de rsidences principales sans confort,- Proportion de familles monoparentales,- Proportion de familles monoparentales bnficiaires de lAPI,- Proportion de mnages dune personne,- Proportion de chmeurs de longue dure,- Proportion de jeunes peu ou pas diplms,- Proportion dallocataires du RMI,- Proportion dallocataires de lAAH.

    Thme Offre de soins :- Densit domnipraticiens libraux,- Proportion domnipraticiens libraux en secteur 2 ou avec droit dpassement,- Densit dinfirmiers libraux,- Densit de masseurs-kinsithrapeutes libraux,- Densit de chirurgiens-dentistes libraux,- Temps daccs la maternit la plus proche,- Temps daccs au service durgence le plus proche,- Taux dquipement en structures dhbergement pour personnes ges.

    Thme Mortalit :

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  • - Taux comparatifs de mortalit gnrale (deux sexes, toutes causes),- Taux comparatif de mortalit prmature (deux sexes, toutes causes, avant 65

    ans),- Taux comparatif de mortalit par cardiopathies ischmiques,- Taux comparatif de mortalit par maladies vasculaires crbrales,- Taux comparatif de mortalit par cancers,- Taux comparatif de mortalit par cancer de lintestin,- Taux comparatif de mortalit par cancer du sein chez les femmes,- Taux comparatif de mortalit par cancer du poumon,- Taux comparatif de mortalit par accident de la circulation,- Taux comparatif de mortalit par cirrhose du foie, psychose alcoolique et cancer

    des VADS,- Taux comparatif de mortalit par suicide,- Taux comparatif de mortalit par maladies respiratoires.

    Choix du traitement statistique

    Une analyse de donnes a t mene sur l'ensemble des indicateurs retenus et s'estdroule en deux temps : une analyse en composantes principales (ACP), puis uneclassification hirarchique.L'objectif de l'analyse en composantes principales est d'attnuer les variations alatoiresdes variables, et celui de la typologie de dcouvrir les similitudes ou les divergences quiexistent entre les cantons au moyen de diffrents indicateurs mdicaux, sociaux,dmographiques... Il sagit donc de regrouper les cantons en un nombre restreint declasses homognes.Ces mthodes font partie des techniques d'analyses multidimensionnelles permettant dereprsenter de faon synthtique de vastes ensembles constitus d'un grand nombred'individus et de variables quantitatives ou qualitatives.En annexe, figure le dtail des deux tapes de la mthode.

    En dfinitive, les rsultats de ce traitement statistique des indicateurs ont permis dtablirla typologie des cantons franais prsente dans le chapitre 3.

    Au cours de ce travail, des cartes ont t ralises pour chacun des indicateurs utiliss,qui ont permis dillustrer les phnomnes constats et ont aid aux commentaires de latypologie. Ces cartes figurent en annexe du prsent rapport.Les indicateurs ont t reprsents pour tous les cantons quels que soient les effectifs.Ainsi, pour les cartes de mortalit, les taux des cantons ont t reprsents y comprisdans le cas o le nombre de dcs dans les cantons tait faible. Les limites de ce choixmthodologique sont dveloppes dans le chapitre 4.

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  • 8

  • L'analyse a t ralise sur 35 indicateurs socio-dmographiques, d'offre de soins et demortalit, sur les 3 706 cantons de France mtropolitaine en 2002.

    Analyse en composantes principales

    Trois axes ont t retenus pour lanalyse, un palier s'observant trs nettement entre lesaxes 3 et 4. Par ailleurs, on constate que le taux d'inertie cumule pour ces trois premiersaxes est de 43,5 % et que la part d'information releve pour les axes suivants, estrelativement faible.

    Histogramme des 7 premires valeurs propres

    HISTOGRAMME DES 7 PREMIERES VALEURS PROPRES+---+------------+------------------------+------------------------+-------------------------------------------------------------------|N |VALEUR | POURCENTAGE | PART D'INERTIE|

    |PROPRE | D'INERTIE | CUMULEE | +--+--------------+-----------------------+------------------------+-------------------------------------------------------------------|1 | 6.1758 | 17.65 | 17.65 |**********************************************************|2 |5.0291 | 14.37 | 32.01 |**************************************************** |3 |4.0271 | 11.51 | 43.52 |***************************************** |4 |1.8450 | 5.27 | 48.79 |************************ |5 |1.6519 | 4.72 | 53.51 |********************** |6 |1.3754 | 3.93 | 57.44 |****************** |7 |1.2301 | 3.51 | 60.96 |****************

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    2 Rsultats

    de lanalysestatistique

  • Graphique 1 : Reprsentation des variables sur les axes 1 et 2

    Graphique 2 : Reprsentation des variables sur les axes 1 et 3

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  • Sur le graphique 1, le premier axe, orient horizontalement, oppose des caractristiquesgnralement associes la ruralit, celles dfinissant l'urbanisation. Les indicateursreprsentant le milieu rural sont de fortes proportions d'agriculteurs, de logements sansconfort, de foyers non imposs, de personnes ges, mais aussi l'loignement desstructures de soins. Ces variables sont galement corrles positivement avec de fortstaux de mortalit par accidents de la circulation et par suicides. A l'oppos, le caractreurbain est dfini par de fortes proportions de cadres, d'employs et de professionnelslibraux comme les omnipraticiens, les dentistes, et les masseurs kinsithrapeutes.

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    Coordonnes des variables actives sur les trois axes

    Variables Axe 1 Axe 2 Axe 3

    POPAGEE 0,46 -0,23 0,67

    AGESEUL -0,11 0,51 0,02

    NONIMPO 0,80 -0,03 0,44

    AGRIC 0,62 -0,48 0,25

    OUVRIER 0,62 0,17 -0,29

    EMPLOYE -0,42 0,36 0,19

    CADRE -0,78 0,08 -0,02

    SSCONFORT 0,64 -0,04 0,08

    MONOP -0,41 0,53 0,57

    API 0,37 0,27 0,20

    MEN1P -0,36 0,31 0,62

    CLD 0,13 0,22 0,03

    NONDIP 0,36 0,34 0,22

    RMI 0,03 0,49 0,61

    AAH 0,39 0,12 0,53

    OMNI -0,22 0,20 0,62

    HONOLIB -0,52 0,15 0,10

    INF 0,06 -0,18 0,52

    KINE -0,47 0,20 0,48

    DENTISTE -0,52 0,27 0,43

    MATERNITE 0,49 -0,31 0,40

    URGENCE 0,48 -0,30 0,37

    EQUIPPA 0,02 0,12 0,08

    GENERALE 0,51 0,64 -0,19

    PREMATUR 0,41 0,75 0,14

    CANCERS 0,14 0,78 -0,31

    CARDISCHE 0,36 0,43 -0,24

    MVC 0,41 0,17 -0,05

    APPRESPI 0,34 0,41 -0,21

    KPOUM -0,11 0,65 -0,10

    KINTEST 0,14 0,27 -0,21

    KSEIN -0,05 0,29 -0,13

    ALCOOL 0,37 0,68 -0,15

    ACCIDCIRC 0,32 -0,21 0,13

  • Le deuxime axe (vertical) est dfini essentiellement par des donnes relatives lamortalit (en haut du graphique). Il distingue les cantons prsentant une forte mortalitgnrale et prmature, se dclinant en une forte mortalit par cancers, consommationexcessive d'alcool et par cancer du poumon. Par ailleurs, cet axe distingue galement lescantons en fonction de la proportion de familles monoparentales, de personnes gesvivant seules ainsi que d'allocataires du RMI, par opposition ceux caractriss par uneforte proportion d'agriculteurs et le temps d'accs aux services d'urgences et dematernit.

    Ce graphique permet d'tablir les constants suivants (description complmentaire desassociations entre variables actives en annexe: matrice des corrlations) :- toutes les causes de mortalit sont fortement corrles entre elles, l'exception des

    dcs par accidents de la circulation, indicateur totalement indpendant des autresindicateurs de mortalit,

    - le taux d'quipements pour personnes ges est indpendant de la proportion depersonnes ges dans les cantons,

    - enfin, la CSP "employ" est corrle positivement avec celle des "cadres" etngativement avec celles des "ouvriers".

    Le troisime axe (vertical sur le graphique 2) distingue les cantons prsentant une fortereprsentation de professionnels de sant (omnipraticiens, infirmiers, masseurskinsithrapeutes, dentistes), mais aussi ceux caractriss par des proportionsimportantes de personnes ges, d'allocataires de l'AAH, du RMI, et galement defamilles monoparentales et de mnages composs d'une personne seule. A l'oppos, setrouvent des cantons caractriss par une part leve d'ouvriers et par un taux demortalit par tumeurs important.

    A travers ce graphique, une distinction entre les cantons "ouvriers" et les cantons"agricoles" peut tre tablie en raison : - des causes de mortalit (corrlation positive entre, d'une part, les ouvriers et la mortalit

    par cardiopathies ischmiques, consommation excessive d'alcool ou suicide, et, d'autrepart, entre les agriculteurs et les accidents de la circulation) ;

    - par l'loignement des structures hospitalires d'urgences pour les agriculteurs.

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  • Classification ascendante hirarchique

    A lissue de lanalyse en composantes principales, une classification ascendantehirarchique a t tablie.Plusieurs paliers ont t observs au regard des indices de niveau : les plus importantspermettent une typologie en 4, 6 ou 8 classes. Les partitions en 4 ou 6 classes n'ont past retenues, celles-ci rsumant trop l'information et masquant la description desdisparits pour une analyse effectue sur un dcoupage aussi fin que le canton.

    Description des nuds d'indices les plus levs

    POIDS INDICE HISTOGRAMME DES INDICES DE NIVEAU260.00 0.12091 ***550.00 0.13388 ****406.00 0.13898 ****285.00 0.15251 ****395.00 0.17821 *****463.00 0.18343 *****357.00 0.25708 *******945.00 0.26728 *******773.00 0.30436 ********257.00 0.31619 ********829.00 0.47327 ************

    1186.00 0.51005 *************1205.00 0.72440 ******************1030.00 1.03211 *************************1490.00 1.53567 *************************************2216.00 2.28261 ********************************************************

    3706.00 3.38198 ******************************************************************************************SOMME DES INDICES DE NIVEAU = 15.23197

    Graphique 3 : Dendrogramme

    Le dendrogramme fait rapidement apparatre une dmarcation des futures classes 1, 2 et3 (1e branche gauche) concentrant essentiellement des cantons trs urbaniss (centresvilles et couronnes urbaines). Au niveau suivant de l'arbre, se dmarquent des classes 1et 2. Celles-ci prsentent des indicateurs sociaux et de mortalit trs favorables : partsimportantes de cadres, d'employs et faibles taux de mortalit. En revanche, ces deux

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  • 14

    classes se distinguent par la prsence ou non de professionnels de sant libraux. Laclasse 3 prsente galement une part importante de cadres et d'employs mais sediffrencie des deux autres classes par une part importante d'allocataires (RMI, AAH,API), une mortalit prmature leve.

    Se dmarquent, sur la partie droite du dendrogramme, les classes 4, 5, 6; 7 et 8. Celles-ci prsentent toutes un caractre rural ou un faible degr d'urbanisation, avec de fortesproportions d'agriculteurs ou d'ouvriers, l'exception de la classe 4 qui de distingue parune proportion importante d'employs.En ce qui concerne les classes 4, 5 et 6, ces trois groupes prsentent des indicateurs demortalit moyennement favorables (mortalit par accidents de la circulation importante)et une population vieillissante. La distinction entre ces deux classes est dfinie par lecaractre plus ou moins rural des cantons. En revanche, les classes 7 et 8 se dmarquentdes deux autres groupes par des indicateurs de mortalit trs dfavorables (mortalitgnrale et prmature). Elles se distinguent l'une de l'autre par l'loignement plus oumoins important d'un centre urbain.

    L'opration de consolidation aboutit la typologie en 8 classes, prsente dans le tableausuivant.

    Tableau 1 : Rsultats de la classification avant et aprs consolidation

    Nombre de cantons Nombre de cantons Nombre d'habitants % de la populationavant consolidation aprs consolidation au RP 1999 au RP 1999

    Classe 1 945 729 10 310 330 17,6

    Classe 2 260 356 9 934 711 17,0

    Classe 3 285 285 14 986 705 25,6

    Classe 4 406 471 5 336 333 9,1

    Classe 5 423 555 3 395 770 5,8

    Classe 6 357 392 1 615 005 2,8

    Classe 7 257 259 7 043 159 12,3

    Classe 8 773 659 5 898 675 10,1

    Ensemble 3 706 3 706 58 520 688 100,0

    Source : Insee, recensement de population de 1999

    Sont prsents ci-aprs, deux graphiques permettant de visualiser la position des 8classes ainsi que les variables les mieux reprsentes sur les trois premiers facteurs.

    La taille des points reprsentant les classes est proportionnelle au nombre de cantons dechaque classe.

  • Graphique 4 : Reprsentation schmatique des classes et des variables sur le plandes facteurs 1 et 2

    Graphique 5 : Reprsentation schmatique des classes et des variables sur le plandes facteurs 1 et 3

    15

    Mortalit gnrale, prmature,par cancers, mortalit lie lalcool

    Ouvriers, suicides, maladiesvasculaires crbrales, AAH

    Agriculteurs, structureshospitalires loignes,accidents de la circulation,personnes ges

    Cadres, omnipraticiens honoraires libres, mas-seurs-kinsithrapeutes, dentistes

    Familles monoparentales,mnages dune personnesemploys

    Familles monoparentales,mnages dune personne,omnipraticiens, masseurs-kin-sithrapeutes, dentisates

    Infirmiers, RMI Personnes ges, AAH

    Agriculteurs, structureshospitalires loignes,accidents de la circulation

    Ouvriers, cardiopathiesischmiques, alcool, suicide,mortalit gnrale

    Cadres

    Cancers

  • 16

  • 17

    3 Typologiecantonale

    Ce chapitre rend compte de la typologie cantonale tablie partir des 35 indicateursanalyss.Cette typologie comporte 8 classes regroupant chacune des cantons aux caractristiquesproches en matire dindicateurs socio-dmographiques, doffre de soins et de mortalit.

    Les classes sont numrotes de 1 8 : cela na pas de signification hirarchique maispermet simplement une identification des classes.

    Dans ce chapitre, sont analyses successivement les caractristiques de chacune des 8classes, puis une synthse prsente la carte d'ensemble de la France avec le dcoupageen 8 classes de cantons.

    Dans les tableaux de ce chapitre, les moyennes prsentes pour les indicateurssont dfinies comme suit :

    Moyenne des cantons de la classe =Somme des taux des cantons de la classe / Nombre de cantons de la classe

    Moyenne de tous les cantons de France =Somme des taux des cantons de France / Nombre de cantons en France

  • 18

  • Classe 1

    Cantons socialement favoriss, en sous-mortalit prmature,avec une offre de soins librale peu leve

    Principales caractristiques de la classe 1

    Cette classe compte 729 cantons (19,7 %) regroupant 10,3 millions dhabitants, soit17,6 % de la population.

    Ces cantons se caractrisent dabord par leur relative jeunesse, avec une part depopulation ge rduite (6,1%), une proportion dadultes isols et de famillesmonoparentales moins importante quailleurs. Les indicateurs de prcarit y sontgalement infrieurs la moyenne : pourcentages des bnficiaires du RMI, de lAAH,de lAPI, des jeunes non diplms. Les proportions de cadres et demploys sont linverse un peu plus leves.

    Dans cette classe, la mortalit prmature est infrieure la moyenne de l'ensemble descantons. Il en est de mme pour les pathologies associes lalcool, le suicide, lesmaladies vasculaires crbrales, les accidents de la circulation, les cardiopathiesischmiques et les maladies de lappareil respiratoire.

    Loffre de soins librale de proximit est infrieure la moyenne, la densitdomnipraticiens est l'une des plus faibles des 8 classes. La distance aux structures desoins (maternits et services d'urgence) n'est par contre pas trs grande, en tout casinfrieure la moyenne. Le taux dquipement en hbergement pour personnes ges esten outre plus rduit que dans lensemble des cantons.

    En dfinitive, il sagit de cantons prsentant un dynamisme la fois dmographique etconomique, avec des zones rsidentielles proches des agglomrations, principalementscomposes de classes moyennes qui vivent plutt en familles.

    19

  • Classe 1 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 1 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativitindpendamment de leur thme dappartenance.

    20

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % cadres 9,6 8,8

    % employs 27,9 27,3

    taux mortalit cancer sein 37,6 36,5

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % population ge 6,1 8,9

    % foyers non imposs 42,5 50,9

    % allocataires % allocataires RMI 1,2 2,5

    % mnages d'une personne 6,5 9,2

    % allocataires % allocataires AAH 1,5 2,4

    % familles monoparentales 10,9 14,0

    taux mortalit prmature 209,2 235,1

    % agriculteurs 3,0 6,8

    % rsidences principales sans confort 1,0 1,7

    accs maternits (en minutes) 7,1 12,7

    densit omnipraticiens libraux 76,5 94,3

    % bnficiaires % allocataires API 7,4 10,3

    % jeunes non diplms 11,0 13,0

    accs services urgences (en minutes) 6,9 11,4

    densit infirmiers libraux 69,0 91,5

    densit kinsithrapeutes libraux 40,9 52,8

    taux mortalit lie alcool 36,7 41,9

    densit chirurgiens-dentistes libraux 35,9 45,3

    taux mortalit suicide 20,5 22,3

    taux mortalit gnrale 970,0 994,6

    % personnes ges vivant seules 34,1 35,5

    % chmeurs longue dure 26,6 27,7

    taux mortalit mal. vasculaires crbrales 82,0 85,4

    taux quipement hbergement pers. ges 130,6 145,5

    taux mortalit accidents circulation 16,7 17,6

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 86,5 88,2

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 77,4 79,2

  • Carte de la classe 1

    Cantons socialement favoriss, en sous-mortalit prmature, avec une offre de soinslibrale peu leve

    21

    0 75 150 kms

    0 30 60 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, Dares,Drass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

  • Rpartition des cantons de la classe 1 dans lensemble des rgions

    Ce type de cantons se retrouve dans toutes les rgions, le plus souvent en faibleproportion. Ils sont plus frquemment prsents en Rhne-Alpes : cette rgion regroupe15,6 % des cantons de la classe 1 sont en Rhne-Alpes. A loppos, cette classe estpresque absente en Corse et Languedoc-Roussillon.

    Rpartition des cantons de la classe 1 dans lensemble des rgionsLecture : 15,6% des cantons de la classe 1 sont situs dans la rgion Rhne-Alpes

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS 2003

    22

    Pays de la Loire6,4%

    Centre8,2%

    Champagne-Ardenne

    4,9%

    Ile-de-France6,7%

    Alsace5,6%

    Franche-Comt5,6%

    Autres rgions32,5%

    Rhne-Alpes15,6%

    Bourgogne4,8%

    Lorraine4,9%

    Picardie4,5%

  • Poids de la classe 1 dans chaque rgion

    La classe 1 est prsente dans les 22 rgions de France mtropolitaine mais dans desproportions trs variables. Elle est prdominante en Alsace o elle regroupe 64,1% descantons. Ensuite, cest en Rhne-Alpes, Franche-Comt, Centre et Haute-Normandiequelle est la plus prsente : plus de 30% des cantons de ces rgions relvent de la classe1. A loppos, elle est trs peu prsente en Corse et Languedoc-Roussillon o ellereprsente moins de 5% des cantons de ces rgions.

    Poids de la classe 1 dans chaque rgion (en%)Lecture : 64,1% des cantons dAlsace relvent de la classe 1

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    En Alsace,les cantons de la classe 1 occupent pratiquement l'ensemble de la plaine alsacienne l'exception des trois grandes agglomrations de la rgion (Strasbourg, MulhouseColmar). Dote d'un rseau important de villes moyennes, il s'agit d'une zone urbaine etpriurbaine jeune, densment peuple et dmographiquement dynamique. Malgr le

    23

    3,5

    4,7

    7,1

    8,4

    9,1

    10,0

    13,5

    14,4

    16,5

    17,1

    17,3

    18,4

    19,8

    23,1

    24,5

    24,7

    24,8

    31,1

    32,4

    35,3

    36,4

    64,1

    Languedoc-Roussillon

    Corse

    Nord-Pas-de-Calais

    PACA

    Midi-Pyrnes

    Aquitaine

    Limousin

    Bretagne

    Poitou-Charentes

    Ile-de-France

    Auvergne

    Basse-Normandie

    Bourgogne

    Lorraine

    Pays de la Loire

    Champagne-Ardenne

    Picardie

    Haute-Normandie

    Centre

    Franche-Comt

    Rhne-Alpes

    Alsace

  • dveloppement rcent du secteur tertiaire et le dclin de l'industrie, la zone restefortement industrialise et les ouvriers un peu plus reprsents dans la population activequen moyenne dans la classe 1. Le chmage est faible, en partie grce l'emploifrontalier vers l'Allemagne (au Nord) et la Suisse (au Sud). Ce sont des cantons ouvrierset riches, o co-existent une mortalit prmature faible et une mortalit gnrale leve

    En Rhne-Alpes,ces cantons sont le plus souvent situs au Nord de la rgion, dans l'Ain, le Rhne, laLoire, le Nord de l'Isre et la Haute-Savoie. Ils constituent une zone favorise sur le planconomique : revenu moyen par habitant suprieur la moyenne nationale (sauf dans laLoire) et faible pourcentage de foyers non imposables.

    En Franche-Comt,cette classe1 regroupe deux types de cantons :- d'une part, des cantons rsidentiels, priurbains croissance dmographique forte,situs proximit de Besanon, Montbliard, Belfort et Dole,- dautre part, des cantons trs industriels au Nord-Est de la rgion (usines Peugeot) etdans le Haut-Jura. Il sagit dune zone o rsident de nombreux travailleurs frontaliers(Suisse) et o sont implants de petits tablissements industriels spcialiss (lunetterie,jouet, horlogerie, transformation du bois et du plastique).

    Dans la rgion Centre,la moiti des cantons relevant de la classe 1 sont situs le long de la Loire qui constitueun axe de dveloppement conomique important, aux fonctions tertiaires affirmes, seraccordant au Sud-Ouest du bassin parisien. Le solde migratoire y est largement positifen raison de lactivit conomique des ples urbains (maillage de villes moyennes) quiattirent une population plutt favorise socialement, jeune et diplme.

    En Haute-Normandie,cette classe couvre le Sud-Est de la rgion, caractrise par dimportants changes avecl'le-de-France et un fort dynamisme conomique. Cette zone se prolonge vers le Nord-Ouest, en priphrie des agglomrations de Rouen et Elbeuf, puis le long de la bassevalle de la Seine, jusqu'aux abords du Havre. Ce dernier secteur se caractrise de longuedate par un fort potentiel industriel (automobile, ptrochimie) malgr d'importantespertes d'emploi.

    En Picardie,ces cantons sont situs au Sud de la rgion (dans lOise) ainsi qu la priphrie desprincipales agglomrations picardes. Ils prsentent une densit importante et sont encroissance dmographique en raison de la proximit de lle-de-France et de lapriurbanisation. L'offre de soins librale est infrieure aux moyennes nationale etrgionale, mais ces cantons ne sont pas ncessairement les plus mal lotis dans la rgion.

    En Champagne-Ardenne,il sagit essentiellement de cantons sous linfluence des centres urbains : Reims,Chlons-en-Champagne et pernay. Cest sur ce territoire que stend le vignoble de

    24

  • Champagne. Plus au Sud, Troyes, en raison de sa spcialisation dans le domaine textile,tend son influence aux cantons limitrophes.

    Dans les Pays de la Loire,les cantons de la classe 1 regroupent 24% de la population rgionale et sont situs enpriphrie des principales agglomrations : Nantes, Angers, Le Mans, La Roche-sur-Yon, Laval. Font galement partie de ce groupe lensemble des cantons situs proximit de laxe routier Nantes-Cholet.

    En Bretagne,ces cantons sont situs en priphrie des principales agglomrations, notamment Rennes,Brest, Quimper, Lorient et Vannes. Ce sont des cantons de la couronne priurbaine, dontla population a augment et s'est densifie depuis le dbut des annes quatre-vingts. Lapart des jeunes cadres parmi la population active est plus importante qu'en moyenne dansla rgion.

    En Basse-Normandie,ces cantons sont situs la priphrie de Caen et de la plupart des villes de taillemoyenne (Lisieux, Saint-L, Cherbourg-Octeville, Flers, Argentan, lAigle, Alenon).En forte croissance dmographique, ils se caractrisent par une activit conomique,industrielle et commerciale soutenue. Avec lusine de traitement des combustiblesnuclaires de La Hague, la centrale de Flamanville et la maintenance des sous-marinsnuclaires Cherbourg-Octeville, lindustrie nuclaire est trs dveloppe dans lescantons du Nord-Cotentin.

    25

  • 26

  • Classe 2

    Cantons socialement favoriss, avec un mode de vie isol frquent, ensous-mortalit, bien dots en quipements de sant

    Principales caractristiques de la classe 2

    Bien que cette classe ne compte que 356 cantons (9,6%), elle regroupe 9,9 millionsdhabitants soit 17% de la population mtropolitaine. Il s'agit principalement de cantonsurbains limitrophes aux villes-centres.

    Ces cantons apparaissent comme socialement favoriss, et de faon plus marque que laclasse 1. En effet, la part des cadres parmi les actifs est la plus leve de toutes les classes(19,6%) et la proportion demploys est suprieure la moyenne. A linverse, lepourcentage douvriers est le plus faible de toutes les classes (17,0 %) ainsi que celui desagriculteurs sont rares (0,6 %).La proportion de foyers non imposs est la plus rduite de toutes les classes (34,1%)comme celle des jeunes non diplms, et les proportions de bnficiaires de minimasociaux sont infrieures la moyenne nationale. La part des personnes ges estgalement faible.Les proportions de personnes vivant seules et de familles clates (caractristiques delurbain) sont leves dans cette classe de cantons.

    Dans cette classe, les taux de mortalit gnrale et de mortalit prmature (avant 65ans), ainsi que les taux de mortalit pour la plupart des causes de dcs tudies sontinfrieurs la moyenne (hormis la mortalit par cancer du poumon et cancer du sein quine se distinguent pas de la moyenne).

    Du point de vue de l'offre de soins, la densit en omnipraticiens libraux ne diffre pasde la moyenne nationale, mais la proportion exerant avec des honoraires libres est laplus leve de toutes les classes (22,5 %).Situs proximit des structures hospitalires d'urgence, ces cantons sont par ailleursfortement dots en masseurs-kinsithrapeutes et chirurgiens-dentistes libraux, maispar contre moins bien desservis en infirmiers libraux.

    En dfinitive, ces cantons, favoriss sur le plan social et sanitaire, sont en gnral situsen couronne priurbaine.

    27

  • Classe 2 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 2 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativit,indpendamment de leur thme dappartenance.

    28

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % cadres 19,6 8,8

    % omnipraticiens honoraires libres 22,5 6,9

    densit kinsithrapeutes libraux 77,4 52,8

    densit chirurgiens-dentistes libraux 66,3 45,3

    % familles monoparentales 16,2 14,0

    % employs 29,1 27,3

    % mnages d'une personne 10,7 9,2

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % foyers non imposs 34,1 50,9

    % ouvriers 17,0 29,1

    taux mortalit gnrale 882,8 994,6

    % population ge 6,0 8,9

    taux mortalit prmature 193,2 235,1

    % jeunes non diplms 8,8 13,0

    % agriculteurs 0,6 6,8

    % rsidences principales sans confort 0,5 1,7

    % allocataires AAH 1,3 2,4

    taux mortalit accidents circulation 11,1 17,6

    taux mortalit suicide 15,1 22,3

    % allocataires API 5,6 10,3

    taux mortalit mal. vasculaires crbrales 70,1 85,4

    accs maternit (en minutes) 4,9 12,7

    taux mortalit lie alcool 31,2 41,9

    accs services urgences (en minutes) 4,9 11,4

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 67,6 79,2

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 77,9 88,2

    % allocataires RMI 1,7 2,5

    taux mortalit cancers 243,1 254,1

    taux mortalit cancer intestin 28,1 30,0

    densit infirmiers libraux 77,0 91,5

    % chmeurs longue dure 26,4 27,7

  • Carte de la classe 2

    Cantons socialement favoriss, avec un mode de vie isol frquent, en sous-mortalit,bien dots en quipements de sant

    29

    0 75 150 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, DaresDrass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

    0 30 60 kms

  • Rpartition des cantons de la classe 2 dans lensemble des rgions

    Les cantons de cette classe sont essentiellement regroups en le-de-France (45,8% descantons de la classe y sont localiss), puis en Rhne-Alpes (14,6%) et Provence-Alpes-Cte dAzur (8,1%).

    Rpartition des cantons de la classe 2 dans lensemble des rgionsLecture : 45,8% des cantons de la classe 2 sont situs en Ile-de-France

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    30

    Aquitaine4,5%

    Rhne-Alpes14,6%

    Provence-Alpes-Ctes

    d'Azur8,1%

    Autres rgions27,0%

    Ile-de-France45,8%

  • Poids de la classe 2 dans chaque rgion

    Cette classe est prdominante en rgion Ile-de-France : 57,0 % des cantons franciliensrelvent de cette classe. En revanche, elle est absente ou trs peu prsente dans lesrgions Franche-Comt, Limousin, Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Lorraine o ellereprsente moins de 2 % des cantons de ces rgions.

    Poids de la classe 2 dans chaque rgion (en %)Lecture : 57,0% des cantons dIle-de-France relvent de la classe 2

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    En le-de-France,la classe 2 est fortement reprsente, notamment dans le Sud-Ouest de la rgion. Ellecouvre quatre arrondissements de lOuest de Paris (6e, 7e, 15e et 16e), se prolonge dansles Hauts-de-Seine, puis vers le Sud-Ouest dans les Yvelines et lEssonne jusquauxconfins de la rgion, et au Nord dans les zones rsidentielles du Val-dOise (Valle deMontmorency). Elle couvre galement une partie Est de la proche couronne (Nord du

    31

    0,0

    1,0

    1,2

    1,5

    1,9

    2,0

    2,3

    3,1

    3,2

    3,2

    3,6

    3,9

    4,1

    4,5

    5,2

    5,9

    5,9

    6,3

    6,9

    15,2

    16,6

    57,0

    Franche-Comt

    Limousin

    Nord-Pas-de-Calais

    Picardie

    Lorraine

    Basse-Normandie

    Corse

    Alsace

    Auvergne

    Bretagne

    Pays de la Loire

    Haute-Normandie

    Champagne-Ardenne

    Bourgogne

    Midi-Pyrnes

    Languedoc-Roussillon

    Centre

    Poitou-Charentes

    Aquitaine

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

    Rhne-Alpes

    Ile-de-France

  • Val-de-Marne et Sud de la Seine-Saint-Denis) et se prolonge dans lEst et le Sud de laSeine-et-Marne, le long des principaux axes de communication.

    En Rhne-Alpes,les cantons de la classe 2 sont essentiellement situs l'Est de la rgion (zone alpine desdeux Savoie), notamment dans la zone frontalire, et autour des grandes villes (Lyon etGrenoble).

    En Provence-Alpes-Cte dAzur,ces cantons sont situs autour de zones fortement industrialises et tertiaires de la rgion(Etang de Berre, Aix-Marseille, Antibes, Sofia Antipolis).

    En Languedoc-Roussillon,les cantons de cette classe se retrouvent en priphrie autour de trois grandes villes,Montpellier, Nmes et Perpignan, et proximit d'Avignon. En particulier, ils dessinentune couronne correspondant aux zones rsidentielles de la priphrie Nord deMontpellier.

    En Midi-Pyrnes,ces cantons constituent le "pri-urbain toulousain". Ils continuent d'attirer des jeunes,mais se caractrisent aussi par un nombre croissant de retraits qui y vieillissent.

    En Champagne-Ardenne,ces cantons reprsentent la couronne priurbaine du systme urbain tripolaire : Reims,Chlons-en-Champagne et Troyes. Des diffrences existent entre Reims et Chlons, oles cadres sont plus nombreux en raison des fonctions conomiques et administratives,et Troyes, davantage industrielle et ouvrire

    32

  • Classe 3

    Villes-centres, avec un mode de vie isole trs frquent et de fortscontrastes sociaux, en surmortalit prmature, bien dotes enquipements de sant

    Principales caractristiques de la classe 3

    Cette classe compte 285 cantons (7,7 %), trs fortement peupls puisquils regroupentprs de 15 millions d'habitants, soit 25,6 % de la population mtropolitaine.

    Ce groupe de cantons prsente une forte prvalence de l'isolement chez les mnages demoins de 60 ans (17,3 %), chez les personnes ges (41,2 %), ainsi quune forteproportion de familles monoparentales (24,4 %). Les parts de bnficiaires du RMI(4,9 %) et de l'AAH (2,9%) y sont suprieures la moyenne et parmi les plus leves.Dans la population active, la part des employs est relativement importante (32,6 %),ainsi que celle des cadres (13,7 %) ; par contre, celles des agriculteurs (0,7 %) et desouvriers (22,3 %) y sont trs faibles.

    La mortalit prmature est plus leve dans cette classe quen moyenne en France, ainsique la mortalit par cancer du poumon.

    L'accs aux soins de premiers recours est relativement ais : densit domnipraticiens laplus leve de toutes les classes, densits de dentistes et de kinsithrapeutes suprieures la moyenne. Cette classe est compose des villes-centres, siges des serviceshospitaliers d'urgence, auxquels laccs est rapide. La part des mdecins omnipraticienspratiquant des honoraires libres est nettement plus leve que la moyenne.

    En dfinitive, cette classe regroupe les villes-centres des aires urbaines, avec une forteconcentration de la population et de lemploi, surtout tertiaire. On y observe descontrastes, avec la fois de fortes proportions de populations jeunes (tudiants en raisonde la prsence de ples universitaires) et ges (retraits), de mnages en difficultsfinancires et/ou sociales et dautres au contraire relativement aiss. Le mode de vieisol y est fortement reprsent et la mortalit prmature plus leve que la moyenne.

    Classe 3 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale

    33

  • (risque d'erreur 1%)Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 3 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativitindpendamment de leur thme dappartenance.

    Carte de la classe 3

    34

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % mnages d'une personne 17,3 9,2

    % familles monoparentales 24,4 14,0

    densit chirurgiens-dentistes libraux 98,7 45,3

    densit kinsithrapeutes libraux 98,8 52,8

    % allocataires RMI 4,9 2,5

    densit omnipraticiens libraux 142,0 94,3

    % employs 32,6 27,3

    % omnipraticiens honoraires libres 18,9 6,9

    % cadres 13,7 8,8

    % personnes ges vivant seules 41,2 35,5

    taux mortalit cancer poumon 45,9 40,4

    taux mortalit prmature 253,1 235,1

    % allocataires AAH 2,9 2,4

    densit infirmiers libraux 105,7 91,5

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % agriculteurs 0,7 6,8

    % ouvriers 22,3 29,1

    accs services urgences (en minutes) 3,4 11,4

    accs maternit (en minutes) 4,3 12,7

    % rsidences principales sans confort 0,7 1,7

    taux mortalit mal. vasculaires crbrales 75,6 85,4

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 69,8 79,2

    taux mortalit accidents circulation 14,2 17,6

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 80,3 88,2

    taux mortalit gnrale 948,3 994,6

    % foyers non imposs 47,2 50,9

    taux mortalit suicide 19,8 22,3

    taux mortalit cancer intestin 28,9 30,0

  • Villes-centres, avec un mode de vie isole trs frquent et de forts contrastes sociaux, ensurmortalit prmature, bien dotes en quipements de sant

    35

    0 75 150 kms

    0 30 60 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, DaresDrass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

  • Rpartition des cantons de la classe 3 dans lensemble des rgions

    Les cantons de la classe 3 se retrouvent dans toutes les rgions, le plus souvent en faibleproportion. Dans seulement deux rgions, celle-ci dpasse 10 % : Provence-Alpes-CtedAzur (15,4 %), Ile-de-France (14,7 %). Elles sont suivies par Rhne-Alpes ( 9,5 %),et lAquitaine (8,8 %) et Languedoc-Roussillon (8,4 %).

    Rpartition des cantons de la classe 3 dans lensemble des rgionsLecture : 15,4 % des cantons de la classe 3 sont situs en Provence-Alpes-Cte dAzur

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    36

    Aquitaine8,8%

    Ile-de-France14,7%

    Poitou-Charentes

    4,9%

    Rhne-Alpes9,5%

    Languedoc-Roussillon

    8,4%

    Midi-Pyrnes6,3%

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

    15,4%Autres rgions

    31,9%

  • Poids de la classe 3 dans chaque rgion

    Cette classe ne regroupe que 7,7 % des cantons en France. Son poids est plus lev dansles rgions Provence-Alpes-Cte dAzur (23,0 %), en le-de-France (14,7 %) et enLanguedoc-Roussillon (14,1 %). A loppos, elle est trs peu prsente en Picardie et Nord-Pas-de-Calais o ellereprsente moins de 1% des cantons.

    Poids de la classe 3 dans chaque rgion (en %)Lecture : 23,0 % des cantons de Provence-Alpes-Cte dAzur relvent de la classe 3

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    En Provence-Alpes-Cte dAzur,les cantons de cette classe sont localiss en grande majorit sur le littoral de la rgion quiconcentre les grandes communes telles que Marseille, Toulon, Cannes, Nice

    En le-de-France,ces cantons sont, quelques exceptions prs, situs dans le centre de la rgion : il sagitde la plupart des arrondissements parisiens (sauf les 6e, 7e, 15e et 16e), et des communes

    37

    0,6

    0,8

    2,1

    2,9

    4,2

    4,3

    4,7

    4,8

    4,9

    5,1

    5,2

    5,6

    6,0

    6,3

    7,7

    8,6

    8,9

    10,8

    11,6

    14,1

    14,7

    23,0

    Nord-Pas-de-Calais

    Picardie

    Champagne-Ardenne

    Haute-Normandie

    Limousin

    Bretagne

    Alsace

    Basse-Normandie

    Centre

    Lorraine

    Pays de la Loire

    Bourgogne

    Franche-Comt

    Midi-Pyrnes

    Auvergne

    Rhne-Alpes

    Poitou-Charentes

    Aquitaine

    Corse

    Languedoc-Roussillon

    Ile-de-France

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

  • proches de Paris situes principalement au Nord, en Seine-Saint-Denis, et au Sud, dansle Val-de-Marne.

    En Languedoc-Roussillon,cette classe va au-del des villes centres et prend en compte une large part du littoralmditerranen, en particulier hraultais. Elle est galement bien reprsente dans lesPyrnes-Orientales autour de Prades, Cret et en Cerdagne.

    En Corse,cette zone comprend essentiellement les quatre villes-centres ctires de Corse-du-Sud :Ajaccio et son golfe, Bastia, Calvi et Porto-Vecchio.

    En Basse-Normandie,ces cantons reprsentent les villes-centres de la rgion : Caen, Hrouville-Saint-Clair,Trouville, Granville, Saint-L, LAigle, Alenon. Certaines dentre elles connaissent desmutations conomiques, comme celle induite par la fermeture du site Moulinex Alenon.

    En Midi-Pyrnes,une des caractristique des cantons de cette classe est que, compte tenu de la situationsanitaire relativement favorable de la rgion, seuls deux cantons ont des taux demortalit prmature au-dessus de la moyenne nationale, contrairement la majorit descantons de cette classe l'chelle nationale.

    En Franche-Comt,ces cantons regroupent le quart de la population rgionale et 36% des emplois. Lesfamilles avec enfant prfrant s'installer en priphrie des villes, les moins de 20 ans sontpeu nombreux. Mais la classe d'ge suivante correspondant taux annes d'tudes oud'entre dans la vie active est nettement sur-reprsente (parc de petits logements, lieud'tudes et opportunits de travail).

    38

  • Classe 4

    Cantons avec une population relativement ge, bien dots enprofessionnels de sant libraux

    Principales caractristiques de la classe 4

    Cette classe est compose de 471 cantons (12,7 %) regroupant 5,3 millions d'habitants,soit 9,1% de la population totale des rgions de France mtropolitaine.

    Ces cantons se caractrisent dabord par une densit de professionnels de sant librauxsuprieure la moyenne pour les quatre professions tudies. La distance aux structureshospitalires durgence est identique la moyenne nationale.

    Les pourcentages de familles monoparentales et, dans une moindre mesure, de mnagesdune personne sont suprieurs aux moyennes des cantons de France. La part despersonnes ges (10,4 %) est lgrement suprieure la moyenne, mais elles viventmoins souvent seules (34,2 %). On compte aussi relativement plus demploys et moinsde cadres dans la population active. Certains indicateurs de prcarit (pourcentagesdallocataires RMI, AAH, API) sont galement un peu plus levs que dans l'ensembledes classes.

    En ce qui concerne la mortalit, les taux sont infrieurs la moyenne nationale pour lamortalit par cardiopathies ischmiques, pour les pathologies associes lalcool et pourles affections respiratoires. En revanche, cette classe de cantons prsente unesurmortalit par accidents de la circulation.

    En dfinitive, il sagit de ples demploi de lespace rural et de villes de petite taille, avecune population vieillissante, disposant dquipements et de services de proximit, o uneoffre de soins librale de premier recours est dveloppe.

    39

  • Classe 4 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1 %)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 4 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1 %)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativitindpendamment de leur thme dappartenance.

    40

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    densit kinsithrapeutes libraux 70,3 52,8

    densit infirmiers libraux 123,8 91,5

    % population ge 10,4 8,9

    densit omnipraticiens libraux 111,3 94,3

    % jeunes non diplms 14,9 13,0

    % allocataires RMI 3,2 2,5

    % familles monoparentales 15,8 14,0

    % foyers non imposs 54,4 50,9

    densit chirurgiens-dentistes libraux 56,4 45,3

    % allocataires AAH 2,9 2,4

    taux mortalit accidents circulation 20,3 17,6

    % employs 28,6 27,3

    % mnages d'une personne 10,0 9,2

    taux quipement hbergement pers. ges 166,2 145,5

    accs maternit (en minutes) 14,2 12,7

    % allocataires API 11,0 10,3

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % rsidences principales sans confort 1,2 1,7

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 82,9 88,2

    % cadres 7,4 8,8

    taux mortalit lie alcool 38,7 41,9

    % personnes ges vivant seules 34,2 35,5

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 75,8 79,2

    taux mortalit cancers 248,9 254,1

    % agriculteurs 5,9 6,8

  • Carte de la classe 4

    Cantons avec une population relativement ge, bien dots en professionnels de santlibraux

    41

    0 75 150 kms

    0 30 60 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, DaresDrass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

  • Rpartition des cantons de la classe 4 dans lensemble des rgions

    Cette classe est surtout prsente dans le Sud de la France : Provence-Alpes-Cte-dAzur,Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Midi-Pyrnes ou encore Rhne-Alpes.En revanche, elle est totalement absente de lAlsace et trs peu prsente en le-de-France, en Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Picardie, Champagne-Ardenne etLorraine.

    Rpartition des cantons de la classe 4 dans lensemble des rgionsLecture : 13,8 % des cantons de la classe 4 sont situs en Provence-Alpes-Cte dAzur

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSAExploitation : Fnors et ORS - 2003

    42

    Midi-Pyrnes10,6%

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

    13,8%

    Centre5,3% Aquitaine

    11,9%

    Rhne-Alpes8,7%

    Bourgogne6,4%

    Languedoc-Roussillon

    13,8%Autres rgions29,5%

  • Poids de la classe 4 dans chaque rgion

    Cette classe reprsente 12,7 % des cantons en France. Elle est trs frquente dans le Suddu pays : 38,2 % des cantons de Languedoc-Roussillon et 34,0 % de ceux de Provence-Alpes-Cte-dAzur relvent de cette classe, 25,6 % des cantons de Corse et 24,2 % descantons dAquitaine.

    Poids de la classe 4 dans chaque rgionLecture : 38,2 % des cantons du Languedoc-roussillon relvent de la classe 4

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    En Languedoc-Roussillon,les cantons de la classe 4 se situent principalement dans la plaine viticole, qui s'tend dela frontire espagnole au Rhne, sans englober les grands centres urbains et stendentjusquaux premiers contreforts montagneux.

    En Provence-Alpes-Cte dAzur,il sagit de cantons situs dans les zones les plus agricoles de la rgion et dans larrire-pays (Provence, Lubron).

    43

    0,0

    0,3

    0,6

    0,8

    1,0

    3,2

    3,4

    8,6

    8,8

    8,9

    10,2

    11,5

    13,1

    13,5

    13,9

    15,6

    16,9

    17,5

    24,2

    25,6

    34,0

    38,2

    Alsace

    Ile-de-France

    Nord-Pas-de-Calais

    Picardie

    Haute-Normandie

    Lorraine

    Champagne-Ardenne

    Franche-Comt

    Basse-Normandie

    Pays de la Loire

    Bretagne

    Auvergne

    Rhne-Alpes

    Centre

    Poitou-Charentes

    Limousin

    Bourgogne

    Midi-Pyrnes

    Aquitaine

    Corse

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

    Languedoc-Roussillon

  • En Corse,les cantons de la classe 4 constituent la banlieue loigne des trois grandes villes deCorse : Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio. Leurs fentres ctires connaissent une activittouristique saisonnire importante.

    En Aquitaine,ces cantons sont trs souvent situs sur la Cte Atlantique, en Dordogne ou le long delestuaire de la Gironde. Ils correspondent essentiellement des zones touristiques avecune activit saisonnire importante.

    En Midi-Pyrnes,la classe 4 regroupe des cantons dissmins sur lensemble de la rgion et loigns desples urbains. Vivent dans ces cantons des habitants revenus plus modestes, quitravaillent dans les ples urbains et qui ont des trajets domicile-emploi importants.

    En Bourgogne,il s'agit de ples ruraux et de quelques ples urbains?, les hpitaux et cliniques existantont permis de maintenir leurs alentours des professionnels de sant de premier recourset certaines spcialits les plus frquentes. Ces cantons constituent gnralement des"bassins de vie" relativement autonomes.

    En Limousin,il s'agit de cantons ayant bnfici autrefois de l'implantation de PME ou de PMItraditionnelles.

    En Poitou-Charentes,certains des cantons de cette classe, situs proximit du littoral charentais attirent lesretraits. Dans les autres cantons, la popultion vieillit du fait d'un solde migratoirengatif, ce qui, jusqu' prsent n'a pas empch l'offre de soins librale de se maintenir.

    En Rhne-Alpes,il s'agit des zones les plus rurales de la rgion, qui concentres les part les plusimportantes de personnes ges : 30% de plus de 65ans dans certains cantons des HautsPlateaux Ardchois, 25% dans la parie montagneuse de l'Est de la Drme.

    En Basse-Normandie,il sagit surtout de cantons ruraux loigns des centres urbains et situs presqueexclusivement dans la moiti sud de la rgion. Certains de ces cantons ont une activittouristique et balnaire importante : Granville, Avranches, Pontorson avec le Mont-Saint-Michel.

    44

  • Classe 5

    Cantons avec une proportion importante dagriculteurs et douvriers, unepopulation relativement ge, en sous-mortalit, avec une offre de soinsrduite

    Principales caractristiques de la classe 5

    Cette classe compte 555 cantons (15 % du total), peu peupls puisquils regroupent 3,3millions dhabitants, soit moins de 5,8 % de la population mtropolitaine.

    Cette classe se caractrise par une nette sous-mortalit par cancer. La mortalit gnraleet la mortalit prmature (avant 65 ans) sont galement moins leves que dans lamoyenne des cantons. A linverse, on observe dans cette classe de cantons une mortalitpar accidents de la circulation et par suicide suprieure la moyenne.

    La population active de ces cantons se caractrise par une des plus fortes proportionsdagriculteurs (12,7 %) et douvriers (32,4 %).On retrouve des signes de prcarit caractristiques du milieu rural, et notamment despourcentages de foyers non imposs et de logements sans confort plus levs que danslensemble des cantons franais. Par ailleurs, la part des personnes ges (10,2 %) estsuprieure la moyenne des cantons. Les modes de vie isole sont en revanche moinsfrquents.

    Ces cantons sont relativement loigns des services hospitaliers d'urgence (plus que lamoyenne en France). Ils sont par ailleurs nettement moins pourvus pour trois descatgories de en professionnels libraux de premiers recours tudis : kinsithrapeutes(32 contre 53 pour 100 000), dentistes (27 contre 45 pour 100 000), omnipraticiens (76contre 94 pour 100 000) et infirmiers (86 contre 92 pour 100 000).

    En dfinitive, il sagit de cantons ruraux o le secteur agricole reste important. Mais ledynamisme attach certaines activits (industries agroalimentaires, construction)fournit sur place des emplois ouvriers relativement nombreux. Alors que la populationge est relativement importante, la desserte en services de soins est rduite. Les dcspar mort violente y sont frquentes.

    45

  • Classe 5 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1 %)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 5 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1 %)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativitindpendamment de leur thme dappartenance.

    46

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % agriculteurs 12,7 6,8

    % foyers non imposs 56,4 50,9

    % population ge 10,2 8,9

    % ouvriers 32,4 29,1

    % rsidences principales sans confort 2,3 1,7

    taux mortalit accidents circulation 20,6 17,6

    accs maternit (en minutes) 16,2 12,7

    accs services urgences (en minutes) 14,1 11,4

    taux mortalit suicide 23,9 22,3

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    taux mortalit cancer poumon 30,1 40,4

    taux mortalit cancers 226,2 254,1

    % familles monoparentales 10,2 14,0

    % employs 24,3 27,3

    densit kinsithrapeutes libraux 32,2 52,8

    % cadres 5,6 8,8

    densit chirurgiens-dentistes libraux 27,4 45,3

    taux mortalit prmature 210,8 235,1

    taux mortalit gnrale 934,4 994,6

    % personnes ges vivant seules 32,1 35,5

    densit omnipraticiens libraux 76,2 94,3

    % allocataires RMI 1,7 2,5

    taux mortalit lie alcool 34,7 41,9

    % omnipraticiens honoraires libres 1,7 6,9

    % mnages d'une personne 7,7 9,2

    taux mortalit cancer sein 32,0 36,5

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 81,8 88,2

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 72,9 79,2

    taux mortalit cancer intestin 28,4 30,0

    % jeunes non diplms 12,2 13,0

    % chmeurs longue dure 26,8 27,7

    taux mortalit mal. vasculaires crbrales 82,9 85,4

    densit infirmiers 85,5 91,5

  • Carte de la classe 5

    Cantons avec une forte proportion importante dagriculteurs et douvriers, unepopulation relativement ge, en sous-mortalit, avec une offre de soins rduite

    47

    0 75 150 kms

    0 30 60 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, DaresDrass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

  • Rpartition des cantons de la classe 5 dans lensemble des rgions

    Cest dans lOuest et le Sud-Ouest de la France que cette classe est la plus prsente :14,1 % des cantons de la classe 5 sont situs en Pays de la Loire, 13,5 % en Midi-Pyrnes, 10,5 % en Aquitaine et 9,2 % en Poitou-Charentes. En revanche, ce type decantons est totalement absent dans les rgions dIle-de-France et dAlsace, et trs peuprsent (moins de 1 %) dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Haute-Normandie eten Corse.

    Rpartition des cantons de la classe 5 dans lensemble des rgionsLecture : 14,1 % des cantons de la classe 5 sont situs en Pays de la Loire

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    48

    Poitou-Charentes

    9,2%

    Midi-Pyrnes13,5%

    Basse-Normandie

    6,1%

    Aquitaine10,5%

    Centre7,2%

    Rhne-Alpes7,0%

    Pays de la Loire14,1%

    Franche-Comt4,9%

    Bourgogne5,8%

    Autres rgions21,8%

  • Poids de la classe 5 dans chaque rgion

    Cette classe de cantons reprsente 15 % des cantons en France. Elle est particulirementreprsente dans les rgions Pays de la Loire (40,6 % des cantons de la rgion relventde cette classe), Poitou-Charentes, Midi-Pyrnes et Aquitaine.

    Poids de la classe 5 dans chaque rgionLecture : 40,6 % des cantons des Pays de la Loire relevants de la classe 5

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Dans les Pays de la Loire,cette classe, trs importante dans la rgion, rassemble 23% de la population rgionale.Elle regroupe une grande partie des zones rurales, notamment en Mayenne, Sarthe etMaine-et-Loire.

    49

    0,0

    0,0

    0,6

    0,8

    2,3

    3,9

    4,2

    7,1

    9,4

    9,6

    12,5

    13,7

    15,4

    17,7

    18,1

    21,6

    23,1

    23,3

    25,1

    26,2

    32,3

    40,6

    Ile-de-France

    Alsace

    Nord-Pas-de-Calais

    Picardie

    Corse

    Haute-Normandie

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

    Lorraine

    Languedoc-Roussillon

    Bretagne

    Rhne-Alpes

    Champagne-Ardenne

    Auvergne

    Limousin

    Bourgogne

    Centre

    Basse-Normandie

    Franche-Comt

    Aquitaine

    Midi-Pyrnes

    Poitou-Charentes

    Pays de la Loire

  • En Poitou-Charentes,il sagit de cantons ruraux dominante industrielle. Le Nord des Deux-Svres en est unexemple avec la prsence d'un grand groupe de l'industrie automobile et la proximit duPays choletais longtemps considr comme un modle de l'intgration de l'industrie(textile notamment) en milieu rural. La valle de la Charente et le Nord-Est dudpartement de Charente (industrie agroalimentaire, travail du bois, cartonnage), ainsique le Haut-Poitou sont galement dans cette situation.

    En Midi-Pyrnes,ce sont le plus souvent de petits cantons ruraux situs principalement dans lAveyron etle Tarn.

    En Aquitaine,ces cantons sont souvent situs dans lespace rural mais proximit des zones urbaines. Peu dots en quipement, ils ne sont cependant pas trop loigns gographiquement deszones ressources.

    En Franche-Comt,il sagit de cantons ruraux trs peu peupls, dominante agricole.

    En Bourgogne,cette classe est surtout prsente en Sane-et-Loire, o elle regroupe trois fois plus decantons et dhabitants quen moyenne en France. Ce type de cantons est dcrit commeun espace "rural autonome" avec un poids relatif important de l'industrie, notamment debiens de consommation et agroalimentaire.

    En Limousin,ces cantons se situent la priphrie de Saint-junien en Haute-Vienne, de Guret encreuse et forment une grande couronne autour des deux principale agglomration deCorrze, Brive et Tulle.

    En Champagne-Ardenne,ces cantons se caractrisent par des espaces agricoles importants : les grandes cultures(crales, olagineux, protagineux) dominent dans la plaine de craie champenoise,tandis que l'levage (spcialisation laitire et viande bovine) est prsent dans les zonespriphriques des dpartements de la rgion. Des industries agro-alimentaires et textilessont implantes sur certaines de ces terres agricoles.

    En Languedoc-Roussillon,ces cantons sont situs essentiellement dans les zones rurales de moyenne montagne dela Lozre et du Nord-Ouest de l'Aude.

    50

  • Classe 6

    Cantons fortes proportions dagriculteurs et de personnes ges,socialement peu favoriss, en sous-mortalit gnrale, loigns desservices durgence et des maternits

    Principales caractristiques de la classe 6

    Cette classe est compose de 392 cantons (10,6 %). Trs faiblement peupls, ces cantonsregroupent 1,6 million dhabitants, soit 2,8% de la population du territoire mtropolitain.Le vieillissement marqu de la population (14 % de 75 ans ou plus contre moins de 9 %en moyenne) est la premire caractristique de ces cantons. On y trouve la plus forte partd'agriculteurs dans la population active (17,1 %) seule catgorie socio-professionnelleque lon trouve sur reprsente dans ces cantons.On retrouve par ailleurs d'autres indicateurs de prcarit caractristiques du rural isol (foyers fiscaux non-imposs, logements sans confort). Sy ajoute une forte part debnficiaires de lAAH (4 %), une part un peu suprieure la moyenne de bnficiairesdu RMI (3,5 %) et de jeunes non diplms (14,1 %). Le mode de vie isol est galementplus frquent puisque les pourcentages de mnages dune personne et les bnficiairesde lAPI sont suprieurs la moyenne.Sur le plan de l'offre de soins, ces cantons ont les plus longues distances parcourir pouraccder aux services hospitaliers d'urgence (presque 30 minutes). Les densits eninfirmiers et en omnipraticiens libraux y sont relativement importantes (158 et 115 pour100 000). Les dessertes en autres professionnels de sant libraux sont en revanche plusfaibles quen moyenne en France.Ces cantons sont par ailleurs caractriss par une faible mortalit gnrale, notammentpar cancers, par pathologies associes lalcool, par affections respiratoires, parcardiopathies ischmiques. Ils prsentent par contre une surmortalit par maladiesvasculaires crbrales (90 pour 100 000) et par accidents de la circulation (21 pour100 000).

    En dfinitive, il sagit des zones rurales les plus loignes des agglomrations, peuattractives, parfois situes dans des zones montagneuses ou en limite de dpartement, endclin dmographique, avec une forte population ge et une activit conomiquelimite lagriculture (notamment levage).

    51

  • Classe 6 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1 %)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 6 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1 %)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativitindpendamment de leur thme dappartenance.

    52

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    accs services urgences (en minutes) 28,3 11,4

    accs maternit (en minutes) 31,4 12,7

    % population ge 13,8 8,9

    % agriculteurs 17,1 6,8

    % foyers non imposs 63,5 50,9

    % allocataires AAH 3,9 2,4

    densit infirmiers libraux 158,5 91,5

    % rsidences principales sans confort 3,1 1,7

    densit omnipraticiens libraux 114,8 94,3

    % allocataires RMI 3,5 2,5

    taux mortalit accidents circulation 20,9 17,6

    % allocataires API 12,4 10,3

    % mnages d'une personne 10,3 9,2

    % jeunes non diplms 14,1 13,0

    taux mortalit mal. vasculaires crbrales 90,3 85,4

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    taux mortalit cancers 223,5 254,1

    taux mortalit cancer poumon 32,8 40,4

    % cadres 5,7 8,8

    % personnes ges vivant seules 31,8 35,5

    taux mortalit lie alcool 33,8 41,9

    taux mortalit cancer sein 30,6 36,5

    % employs 25,7 27,3

    % ouvriers 26,0 29,1

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 81,2 88,2

    % omnipraticiens honoraires libres 2,5 6,9

    taux mortalit gnrale 957,2 994,6

    taux mortalit cancer intestin 27,7 30,0

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 73,6 79,2

    densit chirurgiens-dentistes libraux 39,9 45,3

    taux mortalit prmature 229,4 235,1

  • Carte de la classe 6

    Cantons avec de plus fortes proportions dagriculteurs et de personnes ges,socialement peu favoriss, en sous-mortalit gnrale, loigns des services durgence etdes maternits

    53

    0 75 150 kms

    0 30 60 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, DaresDrass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

  • Rpartition des cantons de la classe 6 dans lensemble des rgions

    La rgion Midi-Pyrnes concentre 26 % des cantons de cette classe. Viennent ensuiteles rgions Languedoc-Roussillon, Aquitaine et Limousin qui regroupent chacuneenviron 10% des cantons de la classe 6.Ce type de cantons nest pas du tout prsent en le-de-France, Alsace, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais, et trs peu reprsents (moins de 1 %) en Basse-Normandie, Pays de laLoire, Champagne-Ardenne, Franche-Comt, Picardie, Haute-Normandie, Bretagne.

    Rpartition des cantons de la classe 6 dans lensemble des rgionsLecture : 25,8 % des cantons de la classe 6 sont situs en Midi-Pyrnes

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    54

    Limousin9,7%

    Languedoc-Roussillon

    11,5%

    Provence-Alpes-Ctes

    d'Azur6,4%

    Aquitaine11,2%Auvergne

    8,9%

    Poitou-Charentes

    7,9%

    Midi-Pyrnes25,8%

    Autres rgions12,8%

    Corse5,9%

  • Poids de la classe 6 dans chaque rgion

    Cette classe de cantons reprsente 10,6 % des cantons en France. Son poids est plusimportant dans les rgions Corse (53,5 % des cantons de la rgion relve de cette classe),Limousin et Midi-Pyrnes, puis Languedoc-Roussillon et Auvergne.

    Poids de la classe 6 dans chaque rgionLecture : 53,5 % des cantons de Corse relvent de la classe 6

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    En Corse,ces cantons ruraux sont faiblement peupls. Le rseau routier les rend loigns, en tempsde trajet, des deux villes principales. Leur fentre ctire, quand elle existe, prsente unfaible dveloppement touristique. Sinon, ces cantons de montagne ont une forteproportion de personnes ges et posent des problmes en termes de prise en chargesanitaire.

    55

    0,0

    0,0

    0,0

    0,0

    0,7

    0,7

    0,8

    1,0

    1,1

    1,7

    2,1

    4,5

    5,4

    7,0

    13,1

    19,0

    19,6

    22,4

    26,5

    35,3

    39,6

    53,5

    Ile-de-France

    Nord-Pas-de-Calais

    Lorraine

    Alsace

    Basse-Normandie

    Champagne-Ardenne

    Picardie

    Haute-Normandie

    Bretagne

    Franche-Comt

    Pays de la Loire

    Bourgogne

    Rhne-Alpes

    Centre

    Provence-Alpes-Ctes d'Azur

    Aquitaine

    Poitou-Charentes

    Auvergne

    Languedoc-Roussillon

    Midi-Pyrnes

    Limousin

    Corse

  • En Limousin,ces cantons ruraux regroupent prs du quart de la population rgionale. Ils sont situsaux limites des trois dpartements et loigns des centres urbains. Plus de la moiti descantons creusois relve de cette classe.

    En Midi-Pyrnes,les cantons de cette classe 6 regroupent une forte proportion dagriculteurs, de personnesges et sont loigns des services durgences, facteurs qui caractrisent cet espace ruralde la rgion. Cest dans cette classe que se trouvent les cantons de la rgion ayant lestaux de mortalit gnrale et prmature les plus levs de la rgion.

    En Languedoc-Roussillon,il sagit principalement des cantons de moyenne montagne, o la densit de populationest faible, situs sur les contreforts du Massif Central, des Cvennes et des Corbires.Dans ces cantons en dclin dmographique, lactivit conomique est limite, tourneprincipalement vers lagriculture.

    En Auvergne,ce sont majoritairement des cantons isols, situs dans les zones montagneuses, avec unepopulation en baisse depuis 1990, et o lactivit est lie lagriculture et au tourismevert.

    En Aquitaine,trs souvent situs en priphrie des dpartements, les cantons de cette classe sontlocaliss dans les zones rurales les plus loignes des agglomrations. Ils se situent dansle Nord et lEst de la Dordogne, aux confins du Lot-et-Garonne et des Landes, et dansles zones montagneuses des Pyrnes-Atlantiques

    En Provence-Alpes-Cte dAzur,ces cantons sont situs dans les dpartements alpins de la rgion les plus ruraux.

    Dans la rgion Centre,ces cantons sont localiss dans lextrme Sud de la rgion. Il sagit de cantons en dclindmographique, peu attractifs, dpourvus de ples industriels importants (conomie deproximit, petites entreprises, artisan). La quasi totalit sont situs en zones ruralesfragiles . Le secteur agricole y est dominante animale, orient vers la boucherie. Ceszones dlevage ont t confrontes aux problmes de quotas laitiers et aux rcentescrises sanitaires ( vache folle ou ESB).

    En Rhne-Alpes,la quasi totalit de ces cantons se situent en Ardche et dans la Drme, dpartements lesplus ruraux et gs de la rgion, loin de la valle du Rhne.

    En Bourgogne,ces cantons sont concentrs dans le Morvan, sur le bord est de la Nivre.

    56

  • Classe 7

    Cantons socialement dfavoriss, avec un mode de vie isole frquent,une surmortalit trs marque, notamment prmature

    Principales caractristiques de la classe 7

    Cette classe compte 259 cantons (soit 7,0 %), relativement peupls puisquils regroupent7 millions dhabitants, soit 12,0 % de la population de France mtropolitaine.

    La caractristique prdominante de cette classe est la surmortalit trs marque (la plusleve de toutes les classes), aussi bien gnrale que prmature, pour toutes lesprincipales pathologies tudies, hormis les accidents de circulation.

    Les conditions de vie prcaires sont particulirement frquentes. Les proportions debnficiaires du RMI (4,8 %) et de l'API (16,2 % des familles monoparentales) sont lesplus leves de toutes les classes. Il en est de mme de la proportion de chmeurs delongue dure (31,8%) et des jeunes non diplms (16,7 %). La population active comprend davantage demploys et douvriers quen moyenne enFrance et, linverse peu de cadres et trs peu dagriculteurs. Les personnes ges sont relativement moins nombreuses quen moyenne en France,mais elles vivent plus souvent seules.On compte par ailleurs en moyenne 19,4 % de familles monoparentales (contre 14%pour l'ensemble des cantons).

    Ces cantons sont plutt proches des services hospitaliers d'urgence. La desserte enomnipraticiens (103 pour 100 000) est un peu plus leve que la moyenne, celle eninfirmiers libraux (62 pour 100 000) au contraire est plus rduite que dans l'ensembledu pays.

    En dfinitive, il sagit de cantons priurbains dominante ouvrire mais touchs par ledclin de lindustrie, et caractriss par une fragilit la fois sociale et sanitaire marque.

    57

  • Classe 7 : Indicateurs statistiquement suprieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Classe 7 : Indicateurs statistiquement infrieurs la moyenne nationale(risque d'erreur 1%)

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Les indicateurs sont prsents dans les tableaux par ordre dcroissant de significativitindpendamment de leur thme dappartenance.

    58

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    taux mortalit lie alcool 71,0 41,9

    taux mortalit prmature 315,6 235,1

    taux mortalit cancers 316,2 254,1

    taux mortalit gnrale 1174,4 994,6

    taux mortalit cancer poumon 58,1 40,4

    % allocataires RMI 4,8 2,5

    taux mortalit mal. appareil respiratoire 103,6 79,2

    % familles monoparentales 19,4 14,0

    % personnes ges vivant seules 42,3 35,5

    taux mortalit cardiopathies ischmiques 108,0 88,2

    % allocataires API 16,2 10,3

    % jeunes non diplms 16,7 13,0

    % employs 30,5 27,3

    taux mortalit cancer intestin 35,3 30,0

    % chmeurs longue dure 31,8 27,7

    taux mortalit cancer sein 44,3 36,5

    taux mortalit mal. vasculaires crbrales 96,4 85,4

    % ouvriers 33,5 29,1

    % foyers non imposs 54,8 50,9

    % allocataires AAH 3,0 2,4

    % mnages d'une personne 10,2 9,2

    densit omnipraticiens libraux 103,0 94,3

    taux mortalit suicide 23,8 22,3

    Variables caractristiquesMoyenne descantons de la

    classe

    Moyenne detous les

    cantons deFrance

    % agriculteurs 1,3 6,8

    % population ge 7,1 8,9

    taux mortalit accidents circulation 13,1 17,6

    accs maternit (en minutes) 6,3 12,7

    accs services urgences (en minutes) 5,7 11,4

    densit infirmiers libraux 61,8 91,5

    % cadres 7,9 8,8

  • Carte de la classe 7

    Cantons socialement dfavoriss, avec un mode de vie isole frquent, une sur-mortalittrs marque, notamment prmature

    59

    0 75 150 kms

    0 30 60 kms

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    N RFF OOO SS

    Sources : Insee, Inserm CpiDc, Drees, DaresDrass, conseils gnraux, Cnaf, Ccmsa

  • Rpartition des cantons de la classe 7 dans lensemble des rgions

    Ce type de cantons est principalement prsent dans la rgion Nord-Pas-de-Calais quiregroupe en effet 40,5 % des cantons de la classe, puis, dans une moindre mesure, enlle-de-France (avec 10,8% des cantons de la classe), puis en Lorraine (9,3 %), Picardie(8,3 %) et Haute-Normandie (7,3 %).Cette classe nest pas du tout prsente dans les rgions Corse et Poitou-Charentes, et trspeu (moins de 1 %) dans sept rgions (Centre, Aquitaine, Limousin, Franche-Comt,Midi-Pyrnes, Auvergne, Languedoc-Roussillon).

    Rpartition des cantons de la classe 7 dans lensemble des rgionsLecture : 30,5 % des cantons de la classe 7 sont situs dans le Nord-Pas-de-Calais

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    60

    Picardie8,1%

    Ile-de-France10,8%

    Champagne-Ardenne

    4,6%

    Lorraine9,3%

    Haute-Normandie

    7,3%

    Bretagne5,0%

    Nord-Pas-de-Calais40,5%

    Autresrgions14,3%

  • Poids de la classe 7 dans chaque rgion

    Cette classe reprsente 7 % des cantons de France. Elle est prdominante dans le Nord-Pas-de-Calais o 61,8 % des cantons de la rgion relvent de cette classe.Elle est galement bien reprsente en Haute-Normandie o elle regroupe 18,4% descantons de la rgion, puis en Picardie (15,8 %) et en Lorraine (15,4 %).

    Poids de la classe 7 dans chaque rgionLecture : 61,8 % des cantons du Nord-Pas-de-Calais relve de la classe 7

    Sources : Insee, Inserm (CpiDc), Drees, Dares, conseils gnraux, Cnaf, CCMSA

    Exploitation : Fnors et ORS - 2003

    Dans le Nord-Pas-de-Calais,ces cantons de la classe 7 correspondent lensemble des espaces urbains, fortementpeupls de la mtropole lilloise, du bassin minier, du Cambrsis et de la rgion deMaubeuge ainsi que tous les ples urbains du Littoral Nord-Pas