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DANS CETTE ÉDITION Architecture LVPH : l’expérimentation sereine Actualité Portrait du nouveau Secrétaire général Interview Danielle Perruchoud, promotion du métier courtage N o 25 | MARS 2015 7 e année | 4 parutions par année

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Mars 2015

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DANS CETTE ÉDITION

ArchitectureLVPH : l’expérimentation sereine

ActualitéPortrait du nouveau Secrétaire général

InterviewDanielle Perruchoud, promotion du métier courtage

No 25 | MARS 20157e année | 4 parutions par année

No 25 | MARS 20157e année | 4 parutions par année

DANS CETTE ÉDITION

ArchitectureLVPH : l’expérimentation sereine

ActualitéPortrait du nouveau Secrétaire général

InterviewDanielle Perruchoud - le métier de courtier

sous la loupe

SOMMAIRE

DE L’IMPORTANCE DE LA FORMATIONDANS L’IMMOBILIERL’édito de Jean-Jacques Morard

ACTUALITÉAlexis Delmege, le nouveau Secrétaire généraldu SVIT Romandie

JURIDIQUELex Weber : les réponses de Berne laissent des incertitudes

APPRENDRE POUR ENTREPRENDRELes séminaires et cours de la SVIT School

L’ÉCONOMIE IMMOBILIÈRE S’ORGANISEPrésentation du SVIT Romandie

ARCHITECTURELVPH : l’expérimentation sereine

LE MÉTIER DE COURTIER SOUS LA LOUPEL’interview de Danielle Perruchoud, courtière

Brevet fédéral decourtier/tière en immeubles

La SVIT School ouvre une deuxième session le 28 août 2015. Les places sont limitées et la formation n’est proposée que tous les deux ans. Nous répondons avec plaisir à toutes vos questions au 021 331 20 90 ou par email à [email protected].

Eugène FOURNIER – « un très haut niveau de professorat »Le très haut niveau du professorat est très certainement ce qui m’a le plus enthousiasmé. Les enseignants sont des professionnels qui savent dispenser leurs cours avec pédagogie, en se mettant vraiment à la place des étudiants. C’est très appréciable lorsque le niveau de connaissance d’un groupe est différent. Personnellement, le fait d’aborder plusieurs domaines, comme le droit ou l’architecture, m’a permis d’être beaucoup plus à l’aise dans mon travail quotidien et de pouvoir facilement répondre à mes clients. Cela contribue à établir une relation de confiance ô combien essentielle dans ce métier !

Violaine TERRIER – « avoir le brevet fédéral est une valeur ajoutée indéniable sur le marché »Cette formation a été très enrichissante sur plusieurs points. Outre la qualité des cours et des supports, j’ai particulièrement apprécié les échanges entre professeurs et étudiants, rendus possibles par le petit nombre que nous étions et la dynamique d’ensemble du groupe. Cela m’a permis de développer mon réseau professionnel, très important pour mon projet d’entreprise et la connaissance du marché, notam-ment dans les cantons avoisinants. Je suis jeune, et le fait de posséder un brevet fédéral, dans un métier qui n’est pas protégé, est une valeur ajoutée indéniable sur laquelle je peux m’appuyer dans les affaires.

Raphaël GLAUSER – « un bon mélange de théorie et de pratique »La structure du cours est idéale ! C’est un savant mélange entre des aspects théoriques et des cas pratiques du métier de courtier, ce qui permet de rester connecté à la réalité du terrain. Pour ma part, j’ai pu travailler sur le marketing stratégique de ma société au sein même de la formation, tout en bénéficiant du soutien et de l’expertise des professeurs, ainsi que du suivi administratif. Les cours sont denses et très bien organisés. Une expérience enrichissante qui m’a tellement convaincu que je me suis inscrit à une autre formation auprès de la SVIT School.

Première session, premiers examens, premiers échos d’une formation pointue destinée aux courtières et courtiers en immeubles qui ont pour ambition d’être ou de rester parmi les meilleurs sur le marché et valider leur expérience par un titre fédéral.

Inscription sur www.svit-school.ch

DE L’IMPORTANCEDE LA FORMATIONDANS L’IMMOBILIER

ÉDITO

En tant qu’employeur ou acteur individuel, nous avons le devoir d’encourager la formation continue dans les métiers de l’immobilier qui représente 18 % du PIB en Suisse. A travers l’acquisition ou l’actualisation des connaissances professionnelles, la formation permet d’améliorer sa compétitivité sur le mar-ché du travail et d’accéder à des postes à responsabilité. Elle offre également une garantie de qualité pour les entrepreneurs ainsi que pour les maîtres d’ouvrage et favorise la pérennité de l’ensemble de la branche immobilière. Elle permet enfin, dans une optique extra-professionnelle, de contribuer à un épanouissement personnel.

La qualité de la formation suisse est reconnue bien au-delà de nos frontières grâce aux écoles polytechniques, à l’école hôtelière de Lausanne, à HEC Saint-Gall ou l’IMD qui renforcent la réputation des Suisses, caractérisée par l’amour d’un travail bien fait, la précision et la fiabilité. Mais notre pays compte égale-ment de nombreux instituts de formation qui proposent des cursus complets de formation continue. Le dernier recensement de l’Office fédéral de la statis-tique révèle que 30 % de la population des 25-64 ans ont suivi une formation continue au cours des 12 mois précédant l’enquête. C’est bien mais certaine-ment pas assez. Ce d’autant plus que 93 % de ces personnes ont obtenu de leur employeur un soutien financier et/ou la possibilité de se former pendant les heures de travail.

Présente en Suisse romande depuis 2006, la SVIT Swiss Real Estate School offre une large gamme de formations, allant du cours d'introduction à l'éco-nomie immobilière, au Brevet fédéral de gérant d'immeubles, d’expert en esti-

JEAN-JACQUES MORARDPrésident du SVIT Romandie

mations immobilières, de courtier en immeubles ou de développeur immobi-lier. Et depuis 2015, elle propose une formation qui prépare à l’obtention d’un Diplôme fédéral d’administrateur de biens immobiliers. Grâce à la qualité de ses intervenants et à des méthodes d’enseignement rigoureuses, notre école rencontre un succès grandissant. Preuve de son engagement à viser l’ex-cellence, la SVIT School a reçu cette année le label de qualité eduQua (voir article).

En comparaison avec la Suisse alémanique, la Suisse romande ne compte qu’une faible proportion de professionnels au bénéfice d’un Brevet fédéral de courtier en immeubles. C’est extrêmement regrettable car les courtiers participent grandement à l’image de notre profession et conseillent tous les Suisses déjà propriétaires et ceux qui aspirent à le devenir. Danielle Perru-choud, experte diplômée et enseignante à la SVIT School, nous livre une ana-lyse intéressante de ce métier (voir article), de sa complexité et des nombreux champs d’expertises qu’un courtier professionnel doit impérativement maî-triser pour exercer son métier durablement et avec succès. Je vous souhaite une bonne lecture !

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Alexis est un Genevois de 40 ans au regard franc et à la poignée de main ferme. Conseiller en relations publiques, marié et père de deux enfants, son parcours témoigne d’un fort sens de l’engagement. Au bénéfice d’une belle expérience du monde associatif, impliqué en politique aux niveaux communal et cantonal, il a le souhait de participer activement à la vie de son environnement proche et de la société. « Je considère le fait d’être né en Suisse comme une chance. Le moins que je puisse faire, dit-il, c’est de participer à la construction de la prospérité de notre pays, au bien-être et au partage de ses valeurs. »

Depuis le début de l'année, le SVIT Romandie s’est doté d’un nouveau Secrétaire général en la personne d’Alexis Delmege. Succédant à Marc Comina, Alexis a rejoint le comité de l’association au 1er janvier, après une période d’accompagnement réalisée par Marc. Rencontre.

Alexis Delmege,le nouveau Secrétaire généraldu SVIT Romandie

ACTUALITÉ

DIMITRI KAS

Approché par Marc pour lui succéder au poste de Secrétaire général, Alexis a tout de suite été motivé par ce nouveau défi. De nature curieuse, friand de nou-velles expériences, c’est avec sérénité et pragmatisme qu’il envisage son rôle au sein de l’association : « Je souhaite continuer d’assurer le niveau de professionna-lisme et d’exigence que j’ai trouvé en arrivant au SVIT Romandie. Les attentes sur la qualité sont élevées : c’est un excellent moteur d’investissement personnel et professionnel ! » Au fil de la discussion, les objectifs se dévoilent. « Le SVIT Romandie est une association qui grandit, dont la résonance et la notoriété croissent rapidement. L’un des objectifs est de développer sa visibilité dans les cantons du Valais, de Fribourg, de Neuchâtel et de Genève. » Le but ? Servir au mieux les intérêts des membres. « Plus l’association prendra de l’envergure, plus elle pourra peser dans les choix économiques et politiques du pays. Et cela se fera au bénéfice de nos membres bien entendu, et de l’ensemble des acteurs de l’économie immobilière. » C’est la diversité des métiers de l’économie immobilière « qui fait la richesse du SVIT, poursuit Alexis, tant il est vrai que se côtoient au sein de l’association des membres de nombreuses branches de l’immobilier ». Une diversité qui fait du SVIT une plateforme d’échange et de partage. « Le SVIT a un devoir d’informa-tion de ses membres sur les tenants et les aboutissants des votations, ainsi qu’une volonté de former au mieux les professionnels de l’immobilier, comme le fait la SVIT School avec succès. » De belles ambitions et un programme chargé, mais Alexis sait qu’il peut compter sur le soutien du comité. « J’ai été très touché par l’accueil chaleureux du comité et j’apprécie la cohésion de ce groupe. Il règne un esprit de convivialité et de bien-veillance entre les membres. Les relations humaines sont au cœur des échanges, ce qui permet d’aborder le travail avec un réel plaisir. »

Brevet fédéral dedéveloppeur/euse immobilier/ière

La SVIT School ouvre une deuxième session le 28 avril 2015. Les places sont limitées et la formation n’est proposée que tous les deux ans. Nous répondons avec plaisir à toutes vos questions au 021 331 20 90 ou par email à [email protected].

Inscription sur www.svit-school.ch

Benoît MEZENEN – « la compétence et la pédagogie des professeurs sont exemplaires »J’ai suivi cette formation organisée par la SVIT School dans le cadre d’une reconversion professionnelle, et je dois dire que j’ai été très satisfait de la qualité de l’enseignement. La compétence des professeurs, notamment dans tout ce qui touche à la construction, m’a permis de très rapidement comprendre les enjeux du métier ! La pédagogie est adaptée au public et les cours font une large place à la pratique, ce qui permet d’entrer directement dans le vif du sujet. J’ai particulièrement apprécié le fait d’être en mode « gestion de projet » dans de nombreux cours, ce qui a facilité le contact entre étudiants et a contribué à développer mon réseau professionnel.

Fabien REI – « une formation idéale pour devenir un gestionnaire de projet immobilier »L’organisation très professionnelle de la SVIT School, le suivi pédagogique et la réactivité de l’équipe constituent sans aucun doute la valeur ajoutée de cette formation très enrichissante. Outre les cours de qualité dispensés par des professionnels en activité, la mise à disposition des supports sur une plateforme virtuelle, au fur et à mesure de l’avancée de la formation, est une excellente idée ! Les différents cours offrent une vision globale du métier de développeur immobilier, que ce soit d’un point de vue juridique, technique ou financier. La disponibilité et l’expertise des professeurs rend possible l’approfondissement de certains points particuliers. C’est une très bonne formation pour devenir le chef d’orchestre d’un projet immobilier.

Brice QUINODOZ – « un avantage concurrentiel de premier ordre »Cette formation offre une vision large du métier de développeur due à la diversité des cours. Elle permet à ceux qui le souhaitent de pousser la réflexion sur une thématique spécifique, notamment grâce au travail de diplôme. L’investissement en temps et en recherche est certes important, mais c’est une source d’enrichissement qui, pour ma part, me sert quotidiennement dans ma vie professionnelle. Je conçois des plans de financement hypothécaire, et le fait d’être conscient des souhaits et problématiques des promoteurs me permet de proposer rapidement des solutions tenant compte de leurs attentes. Un avantage concurrentiel de premier ordre !

Première session, premiers examens, premiers échos d’une formation pointue destinée aux promotrices et promoteurs immobiliers qui ont pour ambition d’être ou de rester parmi les meil-leurs sur le marché et valider leur expérience par un titre fédéral.

Souvent mal perçue, la profession de courtier est pourtant une branche essentielle de l’économie immobilière. Ce qui lui fait du mal ? Une absence de législation qui laisse le champ libre à tout un chacun de se dire courtier, sans en avoir forcément les compétences. Point de vue.

INTERVIEW DE DANIELLE PERRUCHOUD

LE MÉTIER DE COURTIERSOUS LA LOUPE

De votre expérience, quelle image la profession de courtier a-t-elle auprès du public ? lL’image du courtier est très mauvaise pour une raison simple : la profession n’est pas protégée. Beaucoup de personnes font du courtage sans avoir de qualification ou de formation. Ce sont ces individus qui nous causent un très grand tort ! Il faut bien se rendre compte que, pour un particulier, l’achat d’un bien immobilier est souvent l’achat le plus important de sa vie. On a rarement l’occasion d’acheter un objet aussi cher que son logement. Or de nombreuses personnes, qui se disent courtières sans en avoir les compétences, sont prêtes à raconter tout et n’importe quoi à un potentiel acheteur pour lui vendre le soi-disant bien de ses rêves. Les dommages peuvent être désastreux. Nous n’avons pas ce souci dans les transac-tions immobilières avec des acquéreurs institutionnels, où les acteurs sont au fait des pratiques et des différents intervenants. C’est véritablement au niveau de la population qu’il y a quelque chose à faire pour endiguer le phénomène.

Justement, que faire ? lLe marché des transactions immobilières est soumis à la loi de la libre concur-rence, ce qui explique qu’il n’y ait pas d’obligation légale pour exercer ce métier, bien que cela doive être une exigence en vue de garantir la protection des clients. Ces derniers gagneraient à être mieux informés et devraient exiger de leurs cour-tiers une preuve tangible de leurs compétences à mener à bien leurs missions. En ce sens, la formation devrait être une obligation. On peut rappeler que, par le passé, plusieurs cantons imposaient aux professionnels de l’immobilier d’être au bénéfice d’une patente pour exercer ce métier.

Mais n’est-ce pas une chance pour tout un chacun de devenir courtier ?lNous ne sommes plus dans une société où l’on choisit un métier pour la vie. Il est tout à fait louable et légitime de vouloir changer d’activité professionnelle au cours de sa carrière, mais cela demande des compétences dans le nouveau domaine d’activité. Il existe des formations aux métiers de l’immobilier, notam-ment au sein de la SVIT School, qui permettent d’avoir une vision globale des dif-férentes branches du monde de l’immobilier, et d’approfondir ensuite l’une d'elles en s’inscrivant à un cours spécifique menant à un brevet fédéral ou au diplôme fédéral supérieur d’administrateur de biens immobiliers. Une bonne formation en courtage est impérative, tant pour le futur courtier que pour ses clients.

Danielle Perruchoud est titulaire du diplôme fédéral supérieur d’administrateur de biens immobiliers. Elle a créé en 2003 la société DMC Immobilier à Lausanne, active dans le domaine du conseil et du courtage immobilier.

DIMITRI KAS

De quelles compétences doit pouvoir justifier un bon courtier ? lUn bon courtier doit avoir une palette de connaissances variée dans des domaines tels que technique, marketing, juridique et financier, afin de pouvoir conseiller au mieux ses clients. Il doit par exemple aussi avoir des bases de gérance, parce que le droit du bail a une grande importance sur la manière de mettre en vente un bien immobilier qui est loué. J’aime à dire que le courtier est l’un des spécialistes des métiers de l’immobilier, à l’instar du gérant, du promoteur, de l’estimateur.

Qu’est-ce qui fait la spécificité de son métier ?lPour faire simple, je dirais que le courtier est l’intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur. Ce qui fait la particularité de son métier, c’est qu’il a deux clients à satisfaire, avec des intérêts diamétralement opposés. C’est un peu un métier de funambule, car pour qu’une transaction immobilière soit réussie, le courtier doit trouver le point d’équilibre entre les souhaits de chacun des deux clients.

Concrètement, quelles sont ses activités ?lLe métier recouvre divers aspects qui en font sa richesse. Le courtier doit tout d’abord conseiller son mandant sur la meilleure façon de mettre son bien sur le marché, afin de ne pas prétériter ses chances de trouver un acheteur. Il doit pré-parer le dossier relatif au bien, ainsi que procéder à l’activité de vente. Il doit aussi conseiller l’acquéreur sur la meilleure façon de devenir propriétaire, ce qui sup-pose un travail relatif à la mise en place du financement et des relations avec les notaires.

Quels conseils donneriez-vous pour bien commencer une activité de courtier ?l J’engage les nouveaux venus sur le marché à commencer leur activité auprès de courtiers déjà établis dans la profession. Travailler dans une entreprise avec d’autres courtiers permet d’avoir un encadrement, de bénéficier de conseils et de se constituer un réseau, trois aspects qui sont autant de ressources pour un cour-tier qui voudrait se lancer comme indépendant par la suite. La formation est bien entendu un prérequis nécessaire.

Finalement, pourquoi devenir courtier ? lPour la richesse des relations humaines ! C’est un métier d’une très grande variété qui offre une réelle liberté. Le revers de la médaille est qu’il ne faut pas compter ses heures, mais vous connaissez l’adage : quand on aime, on ne compte pas. La mobilité est aussi une notion forte du métier, car les biens ne se déplacent pas. Et puis il y a bien évidemment la satisfaction de mener à bien une mission, du recueil du mandat jusqu’à la vente du bien. Ce métier offre de belles expériences de vie !

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Le 11 mars 2012, l’initiative populaire « pour en finir avec les constructions enva-hissantes de résidences secondaires » est acceptée par le peuple suisse. Au vu du nombre important de demandes de permis de construire déposées depuis le jour de la votation et du besoin urgent de réglementation qui en découlait, le Conseil fédéral a décidé de régler transitoirement la situation par l’adoption d’une ordon-nance fédérale, entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Afin de mettre un terme à deux ans d’insécurité juridique, il appartient aujourd’hui au Parlement fédéral d’élaborer et d’adopter une loi fédérale mettant en œuvre le nouvel article consti-tutionnel.

Après un premier passage au Conseil des Etats au mois de septembre 2014 durant lequel des modifications assouplissant ou, à l’inverse, renforçant certains aspects du projet de loi élaboré par le Conseil fédéral ont été approuvées, le texte légal a été débattu en ce début du mois de mars par le Conseil national.

Suite à un accord conclu la veille des débats parlementaires entre la présidente d’Helvetia Nostra, d’une part, et les chefs de groupe UDC et PLR, d’autre part, le Conseil national a décidé de durcir le projet de loi s’agissant du régime appli-cable aux nouvelles constructions dans les communes dont le seuil de résidences secondaires dépasse le quota de 20 %. Dans ce cadre, il a été décidé – au vu du risque important d’abus – de supprimer l’exception applicable aux logements mis en location sur des plateformes touristiques (Internet) ; ceux-ci n’échappe-ront ainsi pas à la limite de 20 %. De même, le Conseil national a décidé de réin-troduire dans la loi la possibilité de transformer de vieux hôtels non rentables

Le 12 mars dernier, le Conseil national et le Conseil des Etats ont validé la loi d’application de l’initiative sur les résidences secondaires. Bien que la loi apporte des réponses concrètes, il reste néanmoins quelques incertitudes.

Lex Weber : les réponses de Berne laissent des incertitudes

JURIDIQUE

CÉCILE BERGER MEYER ET ROMAINE ZÜRCHER, LENZ & STAEHELIN

en résidences secondaires, tout en restreignant cette possibilité à la moitié de la surface du bâtiment. Enfin, la notion – jugée trop vague – d’« objets dignes d’être protégés ou conservés » pouvant être librement utilisés comme résidences secon-daires a été remplacée par celle de « bâtiments protégés ou bâtiments caractéris-tiques du site ».

En revanche, la protection des logements existant avant la votation populaire a été renforcée par la Chambre du peuple, en ce sens que le texte approuvé par le Conseil national prévoit qu’ils pourront être agrandis jusqu’à 30 % supplémen-taires, et ce sans limitation de l’extension à 30 m2, contrairement à ce qui avait été préconisé par le Conseil des Etats.

Le 10 mars 2015, le Conseil des Etats a décidé de se rallier au compromis et a approuvé, dans leurs grandes lignes, les modifications décidées par le Conseil national. Les quelques divergences qui subsistaient entre les deux Chambres ont été résolues le 12 mars 2015, le Conseil national ayant accepté les changements arrêtés par le Conseil des Etats. La loi devrait ainsi probablement entrer en vigueur au début de l’année 2016.

Les points centraux du texte de la loi peuvent être succinctement présentés de la manière suivante : La construction de nouvelles résidences secondaires dans les communes comp-tant une proportion de résidences secondaires supérieure à 20 % est, en principe, interdite. Toutefois, trois catégories d’exceptions sont instaurées par la loi. Pre-mièrement, les nouveaux hôtels (« entreprises d’hébergement organisées ») pour-ront créer, à certaines conditions, des résidences secondaires hors plafond, afin de financer leur fonctionnement, étant précisé que ces résidences secondaires devront être détenues durablement par le propriétaire de l’hôtel. Deuxièmement, les vieux hôtels – de plus de 25 ans – non rentables pourront être transformés en résidences secondaires à hauteur de la moitié de leur surface utile principale. Enfin, de nouveaux logements sans restriction d’utilisation pourront être, à cer-taines conditions, créés dans les bâtiments protégés ou caractéristiques du site. S’agissant des logements existants – soit les logements créés avant le 11 mars 2012 ou au bénéfice d’une autorisation définitive à cette date (« logements créés selon l’ancien droit ») –, leur mode d’utilisation est libre. De plus, ceux-ci pour-ront être rénovés, transformés ou reconstruits dans les limites des surfaces utiles principales, et ce même si ces opérations entraînent la création d’unités de loge-ment supplémentaires. En outre, les logements existants pourront être agrandis à concurrence d'au maximum 30 % de leur surface utile principale, pour autant toutefois qu’il n’en résulte pas d’unité de logement supplémentaire. Il sied toute-fois de préciser que les cantons seront libres de restreindre ces différentes pos-sibilités, afin d’éviter les abus et évolutions indésirables.

IL RESTE DES INCERTITUDESCertaines questions restent cependant ouvertes, en particulier s’agissant du régime transitoire applicable aux constructions dont le permis a été délivré après la date de la votation populaire mais avant l’entrée en vigueur de l’ordonnance du Conseil fédéral le 1er janvier 2013.

A ce sujet, les dispositions transitoires du texte de la loi prévoient (i) que les auto-risations de construire définitives délivrées avant le 31 décembre 2012 restent valables, (ii) que les autorisations de construire délivrées dès le 1er janvier 2013 sur la base de l’ordonnance fédérale restent valables et (iii) que la loi s’appliquera à toutes les demandes d’autorisation de construire n’ayant pas fait l’objet d’une décision de première instance lors de son entrée en vigueur.

Enfin, certains points et notions du texte de la loi devront être précisés par le biais d’une ordonnance fédérale, respectivement de règlements cantonaux et commu-naux s’agissant des éléments que la loi fédérale laisse à la compétence des can-tons.

Assurer la qualité de ses prestations est un souhait constant du SVIT Suisse. Au regard de cette volonté, la direction de l’association et le conseil d’administration de la SVIT Swiss Real Estate School SA – SVIT School – ont décidé de valoriser la filière formation de l’association, en la faisant bénéficier d’une reconnaissance nationale : le label eduQua.

Ce label se compose de 6 critères qu’il convient de respecter : la pertinence de l’offre de formation en regard des besoins particuliers des clients, une informa-tion claire sur l’offre en tant que telle, un dispositif de formation favorisant le succès de l’apprentissage, une qualification avérée des formateurs, un système de management garantissant la qualité de la formation, ainsi qu’une direction assurant des prestations orientées clients.

Le label eduQua est un certificat suisse de qualité qui distingue les institutions de for-mation continue. Pour obtenir la certification, une institution doit répondre à un cer-tain nombre d’exigences bien définies. Eclairage.

La SVIT School obtientle label de qualité eduQua !

REPORTAGE

KARIN JOERGENSEN JOYE ET MARCEL HUG

Pour obtenir ce label, l’équipe de la SVIT School a collaboré avec la SQS, une instance de certification accréditée par eduQua. Après l’inscription, la SQS a procédé à un audit en vue d’identifier la formation qui serait l’objet d’étude de la certification. C’est la filière menant au brevet d’expert/e en estimations immobi-lières qui a retenu l’attention.

La SVIT School a alors fait un travail de préparation consistant à établir une documentation précise de l’offre de formation, de la gestion de la qualité et du déroulement des cours. Ce travail a été suivi d’une évaluation faite in situ par un auditeur, d’un rapport d’évaluation ainsi que d’une recommandation… laquelle s’est avérée positive.

Obtenir la certification eduQua est une véritable valeur ajoutée pour la SVIT School. Ce label confirme que l’école est un institut de formation de qualité et affermit la position de leadership du SVIT Suisse dans le domaine de la formation immobi-lière. Une belle récompense pour la SVIT School qui ne ménage pas ses efforts pour assurer la qualité de ses prestations.

www.svit-school.ch

ARCHITECTURE

LVPH : L’EXPÉRIMENTATION SEREINEC’est à Pampigny, dans les hauts de Morges, que nous rencontrons Laurent Vuilleumier, l’un des deux fondateurs du bureau d’architecture LVPH. Laurent nous accueille dans une grange qui jouit d’une superbe vue sur les Alpes françaises. Un endroit calme, pro-pice à la discussion.

DIMITRI KAS

UN BUREAU FAMILIALL’aventure commence en 2003 pour Laurent Vuilleumier et Paul Humbert, deux cou-sins et architectes qui, après quelques expériences vécues séparément, décident de fonder le bureau d’architecture qui porte leurs initiales. « A l’époque nous étions jeunes et pauvres, ironise Laurent, alors nous avons tout fait nous-mêmes. Cette grange dans laquelle je vous reçois fait partie d'une demeure familiale que

LAURENT VUILLEMIER ET PAUL HUMBERT © ROLF SIEGENTHALER

nous avons entièrement rénovée pour y installer notre bureau ». Les débuts ne sont pas évidents et les deux hommes travaillent quelques années sur différents projets, dont une étude urbanistique à Fribourg, avant de décrocher en 2006 une distinction romande et de remporter en 2007 un premier concours à Köniz pour la réalisation de 54 appartements. « Cette même année, nous avons changé les statuts de la société pour nous établir en Sàrl, avec une succursale à Fribourg. Le marché fribourgeois est très dynamique, et nous avons des attaches familiales fortes dans cette région. » La succursale n’est réellement opérationnelle qu’en 2010, lorsque Paul Humbert en prend la direction. « Avoir deux entités sous un même nom nécessite une réelle confiance. Je connais Paul depuis l’enfance, mais c’est en fondant le bureau que nous avons appris à travailler ensemble. » La nouvelle succursale permet de gérer les projets locaux et de répondre à l’expansion du bureau, tant il est vrai qu’en quelques années l’effectif est passé de 2 à 25 collaborateurs. Une croissance qui ne semble pas être un sujet de préoccupation, même si « nous avons sans doute atteint une taille critique, indique Laurent. Il est évident qu’il y a un sentiment de responsabilité qui s’installe au fur et à mesure que nous nous développons, mais le leitmotiv reste le plaisir. » UNE EXPANSION MAÎTRISÉEParmi les moments forts qui jalonnent le parcours de LVPH, Laurent évoque les distinctions et les concours, notamment celui remporté en 2010 à Genève pour la réalisation d’équipements scolaires et publics (Les Cropettes). « Les concours nous ont donné une assise pour étendre nos activités et engager de nouveaux collabora-teurs. Nous sommes dans une évolution de notre pratique du métier d’architecte, car les projets que nous engageons aujourd’hui ont une envergure plus large que ceux de nos débuts. » Le chantier des Cropettes, qui se termine prochainement, a ouvert la voie à une période de « défis pour le bureau, où l’on se doit de maîtriser l’ensemble des processus et de veiller à conserver notre identité dans des projets de taille plus importante ». Question gestion de projets, Paul et Laurent ont adopté un mode de fonctionne-ment qui laisse une grande part d’autonomie aux architectes. « Nous sommes plutôt dans une philosophie de responsabilisation, témoigne Laurent. Il y a bien entendu des séances internes pour faire le point sur l’état d’avancement des réa-lisations et les objectifs, mais chaque collaborateur bénéficie d’une confortable marge de manœuvre. » Une attitude qui permet d’aborder le travail sereinement, tout comme le cadre qui « influence la manière de travailler », ajoute-t-il en jetant un regard vers la campagne environnante. « Nous sommes en train de donner de nouvelles responsabilités aux chefs de projet, qui vont aussi assumer le rôle de chefs de chantier sur les réalisations qui débutent. »

L’ARCHITECTURE PAR L’EXPÉRIMENTATIONLorsque la discussion glisse vers la vision de l’architecture promue par le bureau, c’est la notion « d’expérimentation » qui est mise en avant. « Nous avons la volonté de ne pas trop théoriser notre pratique d’architecte, mais plutôt de promouvoir une certaine liberté d’intervention, une idée peut-être un peu romantique de fraî-cheur devant une nouvelle situation. » Une posture qui permet de se concentrer sur les enjeux propres à chaque projet et d’adopter une position critique face aux nouvelles données. « Notre vision de l’architecture s’enrichit à mesure que nous pratiquons, et le fait de travailler sur des projets plus importants offre une richesse qui alimente notre vision de l’architecture. » Et de citer une phrase de Luigi Snozzi qui disait que « l’architecte doit être un intellectuel critique. » L’entretien se termine et Laurent nous emmène dans l’atelier qui sert à la confec-tion des maquettes. « Il est important pour nous de ne pas rester dans le théo-rique, mais de mettre la main à la pâte, de réaliser par nous-mêmes, de créer. C’est cette idée d’expérimentation que j’évoquais tout à l’heure. Réaliser un objet par soi-même permet d’en comprendre les enjeux et les limites : c’est essentiel dans notre pratique architecturale. »

www.lvph.ch

MAQUETTE DE LA REQUALIFICATION D’ANCIENS RURAUX À CRESSIER (FR).© LVPH ARCHITECTES

LA FAÇADE EST DU PARC DES CROPETTES (GE) : MAQUETTE ET CHANTIER. © LVPH ARCHITECTES

LA SPACIEUSE SALLE DES SPORTS DES CROPETTES.© LVPH ARCHITECTES

MAQUETTE DE LA MAISON DU DÉSERT, À LAUSANNE.© LVPH ARCHITECTES

A KÖNIZ, LE PROJET DE CONSTRUCTION DE 54 LOGEMENTS.© LVPH ARCHITECTES

LOGEMENTS ET BUREAUX DANS LA COMMUNE DE PAMPIGNY.© JÉRÔME HUMBERT

APPRENDRE POURENTREPRENDRE

SéminairesCours

SVIT SCHOOL

1er semestre 2015 Loyer initial, travaux à plus-value, taux hypothécaire :les pièges du rendement François Bohnet et Philippe Conod 21 avril 2015

Propriété par étages : que nous réserve l’avenir ? Amédéo Wermelinger 29 avril 2015

8e Journée romande de l’estimation immobilière En partenariat avec l’EPFL 19 mai 2015

8e Journée romande de la location immobilière En partenariat avec l’UNINE 16 juin 2015

SÉMINAIRES

Brevets et diplôme fédéraux

Cours menant au Diplôme fédéral d’administrateur-rice de biens immobiliersMars 2015 – Juillet 2016

Cours menant au Brevet fédéral de développeur-euse immobilier-ère Avril 2015 – Septembre 2016

Cours menant au Brevet fédéral de courtier-ère en immeublesAoût 2015 – Septembre 2016

Cours menant au Brevet fédéral de gérant-e d’immeublesSeptembre 2015 – Janvier 2017

Cours menant au Brevet fédéral d’expert-e en estimations immobilièresNovembre 2016 – Mars 2018

COURS

Le Cours d’introduction à l’économie immobilière est le point de départ d’une carrière dans l’immobilier. Il propose aux participants une formation générale complète et leur permet d’acquérir les bases fondamentales en matière de gérance, de droit, d’expertise, de courtage, de marketing et de comptabilité. Son but est d’abord de donner une vue d’ensemble de l’économie immobilière à ceux qui débutent dans le domaine, soit au terme de leur apprentissage, soit après une réorientation professionnelle.Plus de détails

Session automne 2015 – du 26 août au 30 septembre 2015(6 journées de formation)

Cours d’introductionà l’économie immobilière

COURS

SVIT ROMANDIE

Le SVIT Romandie est l’antenne romande del’Association suisse de l’économie immobilière (SVIT Suisse).

Créé en 2006, le SVIT Romandie compte aujourd’hui plus de 170 membres et couvre l’ensemble des métiers qui constituent l’« économie immobilière » (gérances, experts immobiliers, développeurs, courtiers, investisseurs, consultants, entre-prises générales, facility management, banques, agents d’affaires, architectes, ingénieurs, avocats et notaires). Il offre ainsi une plateforme unique de réseautage entre partenaires potentiels.

Missions principales du SVIT Romandie

Garantir la qualité dans les diverses pratiques professionnellesdu domaine de l’immobilier ;

Défendre les idées et les intérêts des professionnels de l’immobilier ;

Proposer une formation de qualité pour garantir la relève.

Le SVIT Romandie dans les médias

Retrouvez ici les articles consacrés aux activités du SVIT dans lapresse romande.

AGENDA

Déjeuner des membres

Déjeuner des membres

Conférence débat

www.svit-romandie.ch

jeudi 2 avril 2015

jeudi 7 mai 2015

mardi 23 juin 2015de 18 h 00 à 20 h 00. François Longchamp, présidentdu Conseil d'Etat du canton de Genève, présentera laLoi générale sur les zones de développement (LGZD)

COMITÉ

Jean-Jacques MorardPrésident

Martin DunningVice-président

Cédric BardeMembre

Marc FischerMembre

Philippe MoeschingerMembre

Cécile Berger MeyerMembre

Stéphane GiacominiMembre fondateur

Yvan SchmidtMembre

Alexis DelmegeSecrétaire général

Sophie WengerSecrétaire générale adjointe

Sébastien TroutotMembre

Karin Joergensen JoyeDirectrice SVIT School

Pour connaître les activités professionnelles et les coordonnées d’un membre du Comité, cliquez sur sa photo.

Editeur responsable | Alexis Delmege

Ont participé à ce numéro | Dimitri Kas, Jean-Jacques Morard, Alexis Delmege, Sophie Wenger, Karin Joergensen Joye, Cécile Berger Meyer, Romaine Zürcher, Marcel Hug

Design graphique | Nicolas Tschanz, www.ceramiko.ch

Relecture | Edith Grunberg

Conception application et diffusion | www.bbhgraphic.com

Adresse | SVIT Romandie, Avenue Mon-Repos 14, 1005 Lausanne

www.svit-romandie.ch