Immark SA : précurseur du recyclage des équipements électriques … · Les smartphones aussi...

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Journal d'entreprise de la maison Haldimann SA, novembre 2014 Haldimann SA Murten / Morat www.haldimannag.ch L'entreprise Immark SA de Regensdorf a toujours été pionnière, que ce soit en étant la première entreprise à éliminer correctement le HCFC d'appareils frigo- rifiques ou à prendre en main la prépa- ration de déchets électroniques, la devise d'agir de façon anticipée était et est sa force motrice. Un grand atelier gris dans la zone indus- trielle de Regensdorf avec le nom d'entre- prise « Immark SA » accroché en haut de la façade. A côté, des bureaux modestement petits. Sur le site, de grands containers co- lorés, des chariots élévateurs en action, des camions qui arrivent et qui partent. Placé de façon presque insignifiante parmi les nombreux bâtiments industriels et arti- sanaux, il s'agit en fait d’une entreprise pionnière sur le marché dans le secteur du recyclage et du traitement des déchets élec- troniques en Suisse et en Europe. Quelque 100 collaboratrices et collaborateurs sont aujourd'hui occupés dans l'atelier de Re- gensdorf et sur le site de Liestal. Spécialisation dès le début Fondée en 1986, la société s'est tout d'abord spécialisée dans la réception et l’élimination appropriée de réfrigérateurs. « Nous étions les premiers en Suisse et en Europe à récu- pérer l'agent frigorigène HCFC contenu dans les appareils frigorifiques », explique Sabine Krattiger, directrice de Immark SA, au sujet du premier acte pionner de l'entreprise. A l'époque, ce domaine d'activités n'était pas une évidence ; il n'existait ni de système de fi- nancement pour la reprise et l'élimination des appareils usagés, ni de dispositions lé- gales pour un recyclage de telles substances dommageables. La mise sur pied de cette prestation répondait toutefois au besoin de la clientèle pour une élimination sûre et res- pectueuse de l'environnement. Immark SA : précurseur du recyclage des équipements électriques et électroniques Vue de l'atelier, avec l'installation de fractionnement en arrière-plan. Les plaques conductrices contiennent de précieuses matières premières secondaires. Toujours avec clairvoyance La société, dont les débuts datent d'il y a 28 ans avec des appareils frigorifiques, a entre- temps continué de se spécialiser et englobe aujourd'hui principalement l'ensemble du domaine des appareils électroniques, le eRe- cycling. Naturellement, l'entreprise a regardé dès le début au-delà des frontières nationales pour ce domaine aussi. En Europe, il était déjà question depuis longtemps de systèmes et de mesures incitatives nécessaires pour les dé- chets d'appareils électroniques, mais la Suisse a tout simplement été plus rapide, tant pour les conditions-cadres légales que pour le sys- tème de financement. Et Immark SA était à nouveau pionnière, cette fois pour la prépa- ration d'appareils électroniques. Des substances polluantes aux matières recyclables Au fil du temps, l'activité de Immark SA a progressivement glissé des substances pol- luantes aux matières recyclables : elle est passée d'appareils de qualité moindre, que les ferrailleurs ne voulaient pas auparavant, à des matières premières dites secondaires, soit des matières recyclables comme le cui- vre, l'aluminium, l'étain, le zinc, les métaux précieux, etc. qui peuvent être récupérées lors du recyclage d'appareils électroniques. Parmi toutes les fractions traitées, le fer continue d'occuper la première place chez Immark SA et est livré aux deux fonderies de Suisse à Gerlafingen et Emmenbrücke. Dans des fonderies de cuivre en Europe, le cuivre est récupéré et des métaux précieux,

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Journal d'entreprise de la maison Haldimann SA, novembre 2014

Haldimann SA Murten / Moratwww.haldimannag.ch

L'entreprise Immark SA de Regensdorfa toujours été pionnière, que ce soit enétant la première entreprise à éliminercorrectement le HCFC d'appareils frigo-rifiques ou à prendre en main la prépa-ration de déchets électroniques, ladevise d'agir de façon anticipée était etest sa force motrice.

Un grand atelier gris dans la zone indus-trielle de Regensdorf avec le nom d'entre-prise « Immark SA » accroché en haut de lafaçade. A côté, des bureaux modestementpetits. Sur le site, de grands containers co-lorés, des chariots élévateurs en action, descamions qui arrivent et qui partent.Placé de façon presque insignifiante parmiles nombreux bâtiments industriels et arti-sanaux, il s'agit en fait d’une entreprisepionnière sur le marché dans le secteur durecyclage et du traitement des déchets élec-troniques en Suisse et en Europe. Quelque100 collaboratrices et collaborateurs sontaujourd'hui occupés dans l'atelier de Re-gensdorf et sur le site de Liestal.

Spécialisation dès le début

Fondée en 1986, la société s'est tout d'abordspécialisée dans la réception et l’éliminationappropriée de réfrigérateurs. « Nous étionsles premiers en Suisse et en Europe à récu-pérer l'agent frigorigène HCFC contenu dansles appareils frigorifiques », explique SabineKrattiger, directrice de Immark SA, au sujetdu premier acte pionner de l'entreprise.A l'époque, ce domaine d'activités n'était pasune évidence ; il n'existait ni de système de fi-nancement pour la reprise et l'éliminationdes appareils usagés, ni de dispositions lé-gales pour un recyclage de telles substancesdommageables. La mise sur pied de cetteprestation répondait toutefois au besoin dela clientèle pour une élimination sûre et res-pectueuse de l'environnement.

Immark SA : précurseur du recyclage des équipements électriques et électroniques

Vue de l'atelier, avec l'installation de fractionnement en arrière-plan.

Les plaques conductrices contiennent de précieusesmatières premières secondaires.

Toujours avec clairvoyance

La société, dont les débuts datent d'il y a 28ans avec des appareils frigorifiques, a entre-temps continué de se spécialiser et englobeaujourd'hui principalement l'ensemble dudomaine des appareils électroniques, le eRe-cycling.Naturellement, l'entreprise a regardé dès ledébut au-delà des frontières nationales pource domaine aussi. En Europe, il était déjàquestion depuis longtemps de systèmes et demesures incitatives nécessaires pour les dé-chets d'appareils électroniques, mais la Suissea tout simplement été plus rapide, tant pourles conditions-cadres légales que pour le sys-tème de financement. Et Immark SA était ànouveau pionnière, cette fois pour la prépa-ration d'appareils électroniques.

Des substances polluantesaux matières recyclables

Au fil du temps, l'activité de Immark SA aprogressivement glissé des substances pol-luantes aux matières recyclables : elle est

passée d'appareils de qualité moindre, queles ferrailleurs ne voulaient pas auparavant,à des matières premières dites secondaires,soit des matières recyclables comme le cui-vre, l'aluminium, l'étain, le zinc, les métauxprécieux, etc. qui peuvent être récupéréeslors du recyclage d'appareils électroniques. Parmi toutes les fractions traitées, le fercontinue d'occuper la première place chezImmark SA et est livré aux deux fonderiesde Suisse à Gerlafingen et Emmenbrücke.Dans des fonderies de cuivre en Europe, lecuivre est récupéré et des métaux précieux,

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C'est sous la forme de telles « pépites » que le fertraité va dans les fonderies.

Avant-propos

Chères lectrices, chers lecteurs,

Au moyen de notre journal d'entreprise, nousvoulons aussi vous donner une image de nospartenaires commerciaux, de ce que ces der-niers font, de la raison pour laquelle nous ai-mons collaborer avec eux et à quoi ressemblecette collaboration. Cette fois, nous vous don-nons un aperçu du monde du eRecycling deImmark SA à Regensdorf, dans le canton deZurich.Depuis des années, nous livrons des appareilsélectroniques usagés, que nous collectons ànotre centre d’élimination de Löwenberg ( EZL )et que nous démontons en partie, à cette en-treprise pionnière tant en Suisse qu'en Europedans le domaine du recyclage des déchets élec-troniques.Bien entendu, vous savez depuis longtempsdéjà que l’EZL est un point de collecte pourpresque tous les types de déchets et de ma-tières recyclables. Par contre, ce que vous étiezsans doute moins nombreux à savoir jusqu'ici,c'est que des équipes de spécialistes desgroupes régionaux de l'Oberland bernois et deBerne de REDOG, la Société suisse pour chiensde recherche et de sauvetage, forment et en-traînent leurs chiens de catastrophe chez nousà l'EZL depuis des années.Le compte rendu sur le travail de tels animauxnous donne un petit aperçu du monde de ceschiens dont le flair permet régulièrement desauver des vies en Suisse comme à l'étranger, etde leur organisation exceptionnelle.S'il va de soi que, de nos jours, il y ait des ins-tallations sanitaires lors de manifestations pu-bliques, il ne va par contre pas de soi que cesinstallations soient en bon état pour les utilisa-teurs tout au long de la manifestation. Nos col-laborateurs se sont investis quotidiennementen marge du grand show aérien AIR14 qui aeu lieu fin août / début septembre à Payerne,tout en étant, en fait, au cœur de l'action.Cela nous a d'autant plus réjouis que nousavons reçu à plusieurs reprises des échos posi-tifs en ce qui concerne la propreté de nos ins-tallations. Et sur ce, chères lectrices et chers lecteurs, jevous souhaite beaucoup de plaisir lors de la lec-ture de la dernière édition de notre journald’entreprise.

Christian Haldimann

Moins en raison de leur dangerosité qu'enraison de l'augmentation de leur volume,les matières synthétiques sont au centre durecyclage. De nouvelles installations de tripar radiographie peuvent reconnaître lesdifférentes matières synthétiques, rendantpossible un recyclage de ces matières pre-mières d'une qualité pure.Les fragments de matières plastiques conte-nant des substances nocives sont séparés etdirigés vers l'incinération. Le polypropylène( PP ), le polystyrène ( PS ) ou l'acrylonitrilebutadiène styrène ( ABS ) sont livrés à desentreprises spécialisées en Autriche et en Allemagne pour être transformés.

Innovation dans la réflexionet l'action

Typique du leader de la branche, Immark SAréfléchit constamment aux nouveaux pro-blèmes et y apportent des solutions. « Apartir de cet automne, nous mettrons enplace une installation pour traiter les car-touches de toner », explique Sabine Kratti-ger en annonçant le dernier projet de sonentreprise innovatrice. Il y aura une collecteséparée spécialement pour cela.

Le recyclage de ce produit est tout à fait ju-dicieux, de telles cartouches de toner étantcomposées d'environ 60 % de matières syn-thétiques. L'entreprise Immark a cependantmaîtrisé, par un développement en interne,la problématique que représentait le con-tenu résiduel de toner des cartouches. Lenouveau processus permet de lier les parti-cules de toner qui sont potentiellement dé-clencheuses d'explosion. Ce n’est qu’en-suite que les métaux et les matières synthé-tiques sont séparés.

comme de l'or, de l'argent ou encore dupalladium, sont extraits à partir des scories.Il existe plusieurs fonderies d'aluminium pre-neuses de déchets d'aluminium en Italie.Au cours des 10 dernières années, la quan-tité de déchets d'appareils électroniques adoublé en Suisse. « Nous observons le mar-ché et savons à quoi nous attendre », ex-plique Sabine Krattiger au sujet dudéveloppement de l'affaire, « mais nous nepouvons pas prévoir quand les appareils enfin de vie arrivent chez nous ».

Au cours des deux dernières années, le ton-nage des déchets électroniques a stagnémalgré l'augmentation des appareils ven-dus. La raison est la miniaturisation généra-lisée des appareils. Par exemple : par rapportà un vieux téléviseur à tube cathodique, unécran plat pèse environ 10 kg de moins. Lessmartphones aussi deviennent de plus enplus compacts.

Faire face aux nouveaux défis

Selon les fabricants d'appareils électro-niques, les clients veulent des appareils tou-jours plus petits et compacts, mais aussi plusperformants. Cette tendance entraîne tou-tefois des problèmes considérables lors deleur déconstruction. Les batteries lithium-ion des téléphones portables et des smart-phones représentent un vrai défi lors duprocessus de recyclage.« En tant qu'entreprise industrielle, nouspoursuivons également le développementde systèmes d'automation, et ceux-ci exi-gent des procédures et des mesures parti-culières pour des parties facilementinflammables comme ces batteries au li-thium », explique la directrice de Immark,grâce à sa longue expérience.

Du personnel formé prépare des appareils usagéspour le fractionnement mécanique.

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Les CDs, qui finissent aujourd'hui encore engrand nombre dans les ordures ménagères,sont également sur la liste des produits pou-vant être recyclés dont Immark SA veut in-troduire le recyclage. Afin de faciliter le pluspossible la tâche à la population pour rame-ner dans le cycle des matériaux les CDs, com-posés de polycarbonate, l'entreprise pionnièremet désormais à disposition des centres decollecte intéressés des récipients adaptés.

Sabine Krattiger, directrice de Immark SA

Entreprises de collecte, dedécoupage, de transport etde traitement

Immark SA dépend de la bonne interactionde l'ensemble de la chaîne de fournisseurs.Au sein de cette chaîne, Haldimann SA oc-cupe une fonction importante en tantqu'entreprise de collecte, de découpage etde transport. Sabine Krattiger apprécie par-ticulièrement ce partenaire car, pour Chris-tian Haldimann aussi, les innovationstournées vers l'avenir et une réflexion activevont de soi.Malheureusement, le terme de « recycleur »est encore trop souvent utilisé abusivement.Sabine Krattiger s'engage donc fortementauprès des deux partenaires de systèmesSENS et SWICO ( voir encadré ) pour quedes règles et directives claires existent àl'avenir pour la manipulation et la prépara-tion des matières.

Visiteuses et visi-teurs satisfaits AIR14 a été un réel succès. Les organisateursse sont réjouis de la grande affluence d'en-viron 400’000 visiteuses et visiteurs, qui ontpu profiter des avions spectaculaires et deleurs trajectoires dans le ciel.Pour nous aussi, la manifestation de deux se-maines a été un événement réjouissant. Nos775 installations de toilettes ont été large-ment utilisées et ce qui a particulièrement ré-joui nos collaborateurs sur place était le compli-ment souvent entendu quant à leur propreté.

Voici ce que nous avons accompli :- En tout, 85 collaborateurs étaient sur

pied de 6h00 à 1h30.- Chaque jour, trois grands et deux petits

véhicules de pompage étaient engagés en permanence.

- Pour le transport d'aller et de retour desinstallations de toilettes et de matériel, 100 trajets avec remorques ont été nécessaires.

SWICO est l'association des fournisseurs ICT ainsique d'autres branches apparentées en Suisse. www swico.ch

Avancer vers l'avenir par destransferts de savoir-faire

Grâce au savoir-faire acquis au cours delongues années de pratique et continûmentamélioré avec des constructeurs d'installa-tions, Immark est également capable detransmettre ses connaissances à d'autres en-treprises, et de les vendre.

L'entreprise de Regensdorf développe ainsides concepts d’élimination et des solutionsglobales pour la préparation de déchetsélectroniques.Des installations clés en main ont déjà étéétablies en Irlande, en Allemagne, en Italie,en France et en Chine, selon la conceptionImmark. « Sur le marché actuel très compé-titif, notre savoir-faire constitue une bonnepossibilité de continuer à avoir du succèsgrâce à un nouveau domaine d'activités »,explique Sabine Krattiger, qui envisagel’avenir avec confiance.

Immark SABahnstrasse 142

8105 RegensdorfTél. 058/360 75 75

[email protected]

Plus d’informations sur www.immark.ch

SENS est un organisme indépendant, neutre, à butnon lucratif et d'utilité publique, dont les activitéssont représentées par la marque SENS eRecycling. www.erecycling.ch

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Mentions légales

Éditeur Haldimann SAGrande Ferme 8Case postale 242 – CH-3280 MoratTéléphone 026 411 95 00Fax 026 411 95 01www.haldimannag.ch

Rédaction daniel soder kommunikation, Dietikonwww.ds-kommunikation.com

Mise en page Natacha Vioget, Cotterd

Impression Jordi SA, Belp

Depuis des années, des teams de spécia-listes des groupes régionaux de l'Ober-land bernois et de Berne de REDOG, laSociété suisse pour chiens de rechercheet de sauvetage, s'exercent avec leurschiens de catastrophe sur le site du Cen-tre d’élimination de Löwenberg ( EZL ) envue d’une situation réelle de séisme. Leterrain offre avant tout des conditionsidéales pour les chiens en raison de la si-tuation proche de la pratique.

Quand un séisme détruit des villes entières ouqu’une maison s’écroule soufflée par une ex-plosion, la survie des personnes enseveliespeut dépendre de l’intervention de chiens decatastrophe. Leur flair s’impose aujourd’huiencore comme l’un des outils les plus fiablespour localiser des victimes sous plusieurs mè-tres de décombres ( cité de REDOG.ch ).

REDOG : unique en son genreen Suisse

Organisation de bénévoles à vocation huma-nitaire et d’utilité publique, REDOG met sesspécialistes expérimentés à la disposition dela Confédération et des cantons pour des in-terventions de recherche en décombres et enterrain découvert, en Suisse comme à l’étran-ger, 365 jours par an. REDOG est organisé en12 groupes régionaux couvrant l'ensembledu territoire de la Suisse. 700 membres en-traînent des chiens dans plusieurs domaines :chiens de catastrophe, chiens de recherche desurface, chiens de mantrailing, chiens de re-cherche de cadavres, ainsi que la recherchetechnique qui consiste à localiser des per-sonnes disparues ou ensevelies sous des dé-combres à l'aide de moyens techniques.REDOG est une organisation de volontaires fi-nancée par des dons. Partenaire de la Chaînesuisse de sauvetage DDC CSA + AH, REDOGest par ailleurs membre de la Croix-Rougesuisse ( CRS ). En cas d'urgence, chacun peualarmer les teams spécialistes au numéro

Terrain d'exercice idéal pour les interventions réelles

Joie visible

Ce soir-là, les chiens de catastrophe qui s'en-traînent travaillent avec joie et ferveur à cher-cher et à trouver des personnes ensevelies. Atour de rôle, des conductrices de chiensjouent des figurantes ensevelies au préalablesous une montagne de vieux pneus, sous devieilles boîtes en carton et tout en haut d’unénorme tas de gros copeaux de bois pourleurs collègues et leurs chiens.La motivation des animaux est un élémentcentral de la formation et de l'entraînementdes chiens. Sans une motivation continue pardes compliments et des récompenses, cesanimaux désireux d'apprendre et de réussirne développent pas de compétences d'un telniveau.Lors des recherches, le chien travaille de ma-nière autonome. S'il trouve une personne, ill'indique en grattant et en aboyant. Il est im-portant que le chien reste à l'emplacementde sa découverte jusqu'à ce que sa conduc-trice / son conducteur soit vers lui et puisseconfirmer ce qu'il a trouvé. Ce n'est qu'aprèsque le chien peut continuer de chercher. Pour le chien, l'engagement réel est un jeupassionnant, tout comme l'entraînement.L'homme et le chien forment une équipe trèssoudée et le travail se fonde sur la confianceréciproque. La formation dure 3 à 4 ansjusqu'à ce qu'un team soit envoyé dans unengagement réel, après différents tests etexamens ainsi que des tests d'engagementréussis.Vous trouverez plus d'informations sur ceque les chiens de sauvetage sont capables defaire sur le site Internet www.redog.ch. Vous pouvez aussi vous engager personnel-lement et parrainer un chien REDOG :www.redog-pate.ch.

d'appel d'urgence de REDOG 0844 441 144pour la recherche de personnes disparues, 24 / 24 h. REDOG est régulièrement enga-gée pour rechercher des personnes disparuesen Suisse. Le dernier lieu d’engagement àl'étranger des teams de chiens de catastropheétait Fukushima, au Japon.

Exercices proches de la pratique

Un mercredi soir de début septembre, septfemmes et leurs chiens ainsi qu'Anna Geiss-bühler Philipp, présidente de la Conférencedes présidents de REDOG, se retrouvent aucentre d’élimination de Löwenberg pour s'en-traîner. L'entraînement continu des chiens etl'interaction du team homme-chien sontd'une grande importance en vue d'un enga-gement réel. Les teams s'entraînent ainsi deuxà trois fois par semaine jusqu'à trois heures. «Pour nous, le site de l'EZL constitue un terraind'exercice idéal, entre autres parce qu'il y a icides odeurs vraies, proches de la pratique », ditAnna Geissbühler Philipp, en expliquant pour-quoi les groupes régionaux de l'Oberland ber-nois et de Berne acceptent depuis plusieursannées avec plaisir l'offre de Haldimann SA des'entraîner ici. Comparés aux places militairesd'exercice qui sont relativement stériles pour leflair des chiens, les différents emplacementsd’entreposage à l'EZL offrent à chaque foisdes situations et des odeurs nouvelles et exci-tantes. Cela permet de bien former les ani-maux à être attentifs de façon à ce qu'ils ne selaissent pas distraire par des odeurs étrangèresdérangeantes lors d'un engagement réel.REDOG et ses groupes régionaux sont bien or-ganisés en ce qui concerne la mise à disposi-tion des places d'exercice. Ils ont ainsi mis enplace leur propre système avec des architecteset des entreprises de démolition. « Lorsquequelque chose est détruit quelque part, ilsnous en informent et nous pouvons aller nousexercer là-bas », explique Anna GeissbühlerPhilipp.

Que ce soit dans des montagnes de pneus usagés ou sous de vieilles boîtes en carton : les figurantes, cachées, sont trouvées rapidement et sans hésitation.

Numéro d’appel d'urgence de REDOGTél. 0844 441 144