Il était une fois...les contes de fées.

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JANVIER 2014 - N° 805 3’:HIKPKG=\UZ\UY:?a@s@a@p@a"; M 05067 - 805 - F: 5,70 E - RD NOS RENDEZ-VOUS INÉDITS : PRÉHISTOIRE, À TABLE, LES COUACS DE L’HISTOIRE, L’ORIGINE D’UNE EXPRESSION… LES DESSOUS DE… La révolte des Canuts ALL 7,20 €/BEL 6,50 €/CAN 9,99 $CAN/DOM/S 6,70 €/ESP 6,70 €/GR 6,70€/ITA 6,70 €/PORT-CONT 6,70 €/LUX 6,70 €/MAR 60 DH/MAY 8,10 €/CH 11 FS/TOM/A 1570 XPF/TOM/S 880 XPF/TUN 6,80 TND Ce qu’ils racontent de leur époque Il était une fois… LES CONTES DE FÉES

description

Du Petit Chaperon rouge à la Belle au bois dormant, plongez dans l'univers merveilleux des contes de fées, riches d'enseignement sur les peurs, les désirs et les espoirs des sociétés de leur temps.

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NOS RENDEZ-VOUS INÉDITS : PRÉHISTOIRE, À TABLE, LES COUACS DE L’HISTOIRE, L’ORIGINE D’UNE EXPRESSION…

LES DESSOUS DE… La révolte des Canuts

ALL

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Ce qu’ils racontent de leur époque

Il était une fois…Il était une fois…Il était une fois…LES CONTES DE FÉES

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contributeurs

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sylvie joyeMaître de conférences à l’uni­versité de Reims, elle a publié en 2012 La Femme ravie. Le mariage par rapt dans les sociétés occidentales du haut Moyen Âge (Turnhout).

jean-Paul PicaperCet ex­professeur de science politique à l’université de Berlin­Ouest et correspondant du Figaro a livré en 2005 Le Crime d’aimer : les enfants du STO (Éd. des Syrtes).

Laurent vissièreMembre du comité éditorial d’Historia, il a cosigné, avec Alain Marchandise et Jonathan Dumont, 1513. L’année terrible. Le siège de Lyon (Faton, 2013).

jean-Marc MoriceauProfesseur à l’université de Caen, spécialiste de l’histoire des campagnes. On lui doit Sur les pas du loup. Tour de France historique et culturel du Moyen Âge à nos jours (Montbel, 2013).

6 actuaLitésLa marche des rebelles au fisc

10 Les hauts Lieux de La PréhistoireLa grotte Chauvet

13 Pas si bête !L’ours du président Theodore Roosevelt

15 À tabLeLes treize desserts provençaux

16 L’art de L’histoireSir Lawrence Alma-Tadema : le culte de la beauté

19 Les couacs de L’histoireUne saignée mortelle

20 L’inédit du MoisLe premier vol habité

21 un iLLustre inconnuConfucius

24 un Mot, une exPressionAvoir un œil de lynx

25 L’air du teMPsLes F…

26 ce jour-LÀ5 janvier 1757 : l’attentat de Damiens

31 dossierLes contes de féesBerceuses préférées des bambins effrayés par le noir,

ces courts récits empreints de merveilleux se donnent

avant tout à lire comme une transcription des craintes

et des espoirs de leur époque.

60 Les dessous de…La deuxième révolte des CanutsTrois ans après un premier soulèvement, en 1831, les

ouvriers lyonnais de la filière de la soie prennent les

armes et transforment leur ville en camp retranché.

66 sPéciaL viLLeStrasbourg, une tradition d’excellenceCar il n’est pas un, mais trois âges d’or dans l’histoire de

la capitale alsacienne, à la croisée des cultures germa­

nique et française. Un legs patrimonial exceptionnel.

76 À L’affiche

84 Livres

91 Mots croisés

92 PortraitEliot Ness, l’incorruptible en chefImmortalisé au cinéma par Brian De Palma, ce modeste

agent du fisc entre dans la légende en faisant tomber

l’ennemi de l’Amérique prohibitionniste : Al Capone.

98 idée reçuePhilippe le Bel n’en veut qu’aux Templiers

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Spécial ville : Strasbourg, p. 66 Une tradition d’excellence

Dossier : Contes de fées, p. 31 Ce qu’ils racontent de leur époque

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hélène harterSpécialiste de l’histoire des États-Unis, cette jeune professeur à l’université Rennes II a publié en 2010 Les Incorruptibles contre Al Capone (Larousse).

Ludovic FrobertDirecteur de recherches au CNRS, il travaille sur les idées politiques et économiques au XIXe siècle. Il a sorti en 2009 Les Canuts ou la Démocratie turbulente (Tallandier).

joëlle ChevéContributrice régulière de notre magazine, spécialiste de l’Ancien Régime, elle s’est signalée en 2012 avec Les Grandes Courtisanes, parues aux éditions First.

Édouard BraseyRomancier et essayiste, auteur de quelque 70 ouvrages depuis 1987, dont les plus récents sont Le Dernier Pape (Télémaque, 2013) et Les Pardons de Locronan (Calmann-Lévy, 2013).

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l’art de l’histoire

en 1874, Émile Zola, observateur attentif du Salon, s’étonne de la foule qui se presse autour des toiles de

Lawrence Alma-Tadema. Il écrit que « l’étrangeté archéologique stupéfie et arrête les gens au collet ». Visiblement, les œuvres de cet artiste néerlandais, alors récemment natura-lisé britannique, comptent parmi les « plus regardées du Salon ». L’écrivain, qui défend, avec toute sa verve, la révolution impres-sionniste, se penche sur les raisons du succès de cette peinture théâtrale, lyrique et bien léchée. Ignore-t-il que Lawrence Alma-Tadema appartient à l’avant-garde anglaise ?À Londres comme à Paris, une nouvelle généra-tion d’artistes remet en question l’héritage des maîtres, mais avec des résultats opposés. Les uns déstructurent la vision naturaliste, les autres surjouent l’emphase et frôlent, parfois, le kitch. Robert de La Sizeranne écrit en 1885 : « Nous avons

une notion plus claire de l’école de Phidias ou de l’art des pharaons que de la peinture anglaise – qui est à deux heures de la France – et qui est vivante. » Il y a effectivement de quoi s’in-terroger.Tandis que Monet, Renoir ou Manet brandissent le drapeau de la modernité à l’ère industrielle en inventant un nouveau langage pictural radical, les préraphaélites et leurs successeurs prennent à revers le puritanisme vic-torien en convoquant les thèmes antiques ou bibli-ques, prétextes à toutes les nudités. Ils magnifient la femme. Sensuelle et lascive, elle devient l’hé-roïne de leur résistance au goût ambiant. Elle incarne la nostalgie d’un rêve de beauté à l’heure où la société change de visage : l’industrialisation frénétique, la construction d’usines et l’arrivée du train modifient la phy-sionomie des campagnes. Le développement écono-mique sauvage intensifie l’exode rural et crée un

sous-prolétariat soumis à des cadences infernales. En réaction à la glorifica-tion du productivisme, une jeune génération d’artistes britanniques se tourne vers un lointain passé, his-torique ou légendaire.Dante Gabriel Rossetti, William H. Hunt, Jean-François Millet, fonda-teurs du mouvement des préraphaélites, puis ceux qui s’inscrivent dans leur sillage – Edward Burne-Jones, John W. Godward, Arthur Hughes ou encore John W. Waterhouse – réin-ventent le genre épique. Tous s’accordent sur la vision de John Ruskin : « Prendre les choses comme elles sont proba-blement arrivées, et non d’après les règles d’art développées par Raphaël. » Ils préfèrent le naturel des figures peintes d’après modèles vivants. Ils veu-lent choquer. Heurter la pruderie ambiante d’une époque où les corps sont instrumentalisés, soit, chez les ouvriers, pour pro-duire de la richesse, soit, chez les bourgeois et les

aristocrates, pour repro-duire le modèle social. Au final, au-delà d’une simple révolte contre le manque d’inventions de la majeure partie des artistes de la Royal Academy, ces dons Quichottes cherchent à retrouver le souffle des légendes médiévales. Au bout du compte, ils sont taxés de décadence.Au Salon de 1874, Lawrence Alma-Tadema a le vent en poupe. Il occupe une position étrange dans ce concert d’artistes prêts à en découdre. Né à Anvers en 1852, diplômé des beaux-arts, il se spécialise dans la peinture d’histoire médié-vale et les thèmes antiques. Quand il s’installe à Lon-dres, en 1870, il connaît un rapide succès, aussi bien auprès de l’avant-garde que des membres de la Royal Academy, qui l’accueillent à bras ouverts en 1879. La Première Guerre mondiale met fin à la quête idéolo-gique d’une beauté subli-mée, qui ne résiste pas à la dure réalité de la vie dans les tranchées. LÉlisabeth Couturier

Avec « Désir et volupté à l’époque victo rienne », le musée Jacquemart-André célèbre, jusqu’au 20 janvier, la sensibilité et la quête esthétique, notamment avec ce peintre anglais de la seconde moitié du XIXe siècle.

sir Lawrence alma-tademaLe culte de la beauté

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« Les roses d’HéLiogabaLe », 1888. Huile sur bois (23,5 x 38,82 cm) de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912). Mexique, coll. Peréz Simón.

Le tabLeau.� Il ne s’agit pas d’une commande, mais d’une œuvre personnelle. L’artiste y travailla longuement. Claude Philippe, de la Gazette des beaux-arts, parle « d’une œuvre si impatiemment attendue » dans son compte rendu de l’exposition de 1888 à la Royal Academy, où la toile – qu’Alma-Tadema aurait encore retouchée sur place – fut présentée pour la première fois.

1 L’empereur.� Héliogabale, jeune

empereur syrien qui règne sur Rome de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus, porte la robe de soie dorée et la tiare qui l’identifient comme grand prêtre du dieu Soleil. Alma-Tadema s’est inspiré d’un portrait sculpté pour le représenter ainsi, visage ovale, cheveux retombant sur le front, la moustache et la barbe légères d’un tout jeune homme. À ses côtés, sa mère, sa femme et ses amants.

2 Les orgies.� Héliogabale, dispendieux,

capricieux et cruel, vit entouré de femmes. À la fin de son règne, il donne des fêtes nombreuses et offre des dîners raffinés suivis, parfois, d’orgies qu’il se plaît à regarder. L’artiste oppose ici la beauté de la scène à la cruauté des excès en tout genre.

3 Les fLeurs.� Alma-Tadema s’est inspiré

d’un ouvrage classique décrivant ainsi la scène : « Il [Héliogabale] utilisa le toit réversible d’une salle de banquet pour faire tomber en abondance des violettes et d’autres fleurs sur ses courtisans, de telle manière que plusieurs d’entre eux, incapables d’émerger à la surface, moururent étouffés. » Le peintre a choisi de représenter des femmes de la cour aux prises avec ce tsunami floral composé ici de pétales de rose – la rose étant aussi populaire dans l’Angleterre victorienne qu’à l’époque de la Rome antique.

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Dossier

Les contes de fées

Il était une fois… La formule agit comme un sésame sur l’esprit des petits – et des grands – qui se laissent mener vers les confins

de la fiction. Les Perrault, Grimm et consorts – ces artisans du merveilleux dont les œuvres ont bercé des générations

et des générations – ont été bien inspirés. Et tout leur talent, la finesse de leur plume, réside aussi dans leur remarquable

transposition des faits marquants de leur temps.

32Le fléau du Petit Chaperon rougeLe loup, bête noire du règne de Louis XIV… et source d’inspiration.Par J.-M. Moriceau

38Le Chat botté… en héritierAu sein des fratries, les conflits liés au droit d’aînesse ne datent pas d’hier. Déjà, dans la Bible, Ésaü et Jacob…Par Laurent Vissière

42Blanche-Neige et ses racines familialesLa jalousie des marâtres a fait bien des victimes parmi les princesses.Par J.-P. Picaper

48Riquet à la houppe, le prince charmantL’amour tout-puissant, magnifié par les courtois et les précieux.Par Sylvie Joye

53La Belle au bois dormant : en attendant…Le sommeil comme rite vers la spiritualité, de Psyché à Wagner.Par Édouard Brasey

Ce qu’ils racontent de leur époque

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La deuxième révoLte des canuts

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Les dessous de…

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La Révolution de 1830 – pré-tendument celle des liber-tés – déçoit rapidement les ouvriers de la soie lyonnais, les canuts. Ils attendent

de Louis-Philippe, nouveau « roi citoyen », une réforme économi-que d’envergure permettant de limiter les abus qu’ils subissent de la part de certains négociants dans le cadre des transactions de la Fabrique (l’industrie lyonnaise de la soie). Mais les Trois Glorieuses ont consacré une logique économi-que de déréglementation, funeste et liberticide pour les ateliers qui couvrent la colline de la Croix-Rousse et les vieux quartiers de l’ouest de la Saône. À l’écoute des premiers réformateurs sociaux, saint-simoniens puis fouriéristes – qui annoncent la naissance d’un nouveau monde industriel consa-crant le travail, un partage équita-ble des richesses, un minimum de solidarité pour les travailleurs et la disparition des oisifs para sites –, les canuts se sont insurgés en no-vembre 1831.

un LibéraLisme sauvage désorganise Le marché Dans le journal qu’ils viennent de créer, L’Écho de la fabrique, ils exigent un tarif minimum pour les tissus afin de limiter la baisse des pri. Mais, malgré les négociations engagées et la parole semble-t-il donnée par les autorités et les négociants, leur revendication sera repoussée. Si certains patrons ont accepté de discuter, une majorité s’est dérobée. Au cri de « Vivre en travaillant ou mourir en combat-tant », les ouvriers engagent alors la lutte armée le 21 novembre. À la stupéfaction générale, ils vont d’abord contrôler Lyon, humiliant les autorités, obligées à une piteuse retraite. Plus stupéfiant encore, malgré une opinion qui va les dépeindre comme les barbares des temps nouveaux, ils administrent la ville une dizaine de jours, en maintenant l’ordre et la propriété, avant de rendre les clés de la cité aux troupes du roi qu’ont fait converger vers Lyon le maréchal Soult et le prince d’Orléans.

Les lendemains de la première insurrection n’apportent que de maigres acquis aux insurgés, qui sont frappés par la répression. Et le gouvernement de Juillet entame, à partir de juin 1832, un virage plus conservateur encore. En réponse à cela, en 1833, un rapprochement s’opère entre les instances écono-miques issues de la Fabrique et les organisations politiques républi-caines, notamment la Société des droits de l’homme.

des cLasses Laborieuses sous étroite surveiLLance En février 1834, les canuts décident une grève générale pour s’opposer à une nouvelle baisse des prix. Même si la grève est brisée au bout de quelques jours, l’événement met en lumière le haut degré d’organi-sation et de solidarité atteint par leurs associations. Bousculées en 1831, avides d’une revanche sur les ouvriers, les troupes s’installent à Lyon, une ville qu’est venue trans-former une ceinture de bastilles – des ouvrages que l’on suspecte d’être bien plus dirigés contre les canuts que contre les envahisseurs étrangers. Lors des premiers mois de 1834, le pouvoir orléaniste veut briser l’opposition républicaine et ouvrière et charge son ministre de la Justice, Félix Barthe, d’une loi répressive sur les associations.

Le 5 avril, alors que doit dé-buter à Lyon le procès des meneurs de la grève de février, les associa-tions, réunies dans un « comité d’ensemble » s’allient, menacent d’une nouvelle grève générale et adoptent le mot d’ordre « Asso-ciation. Résistance. Courage ». Le 9 avril, l’exaspération est à son comble, et une provocation – proba-blement policière – met le feu aux poudres à l’entrée de la rue Saint-Jean, où s’est élevée une première barricade. Débute alors la « san-glante semaine ». Les 9 et 10 avril, la révolte paraît progresser et les combats s’étendent de la presqu’île entre Rhône et Saône aux quar-tiers ouvriers de Saint-Georges, Saint-Paul et Croix-Rousse, puis aux limites de la cité, à Saint-Just, à la Guillotière et à Vaise. Mais, en

trois ans après Les premiers troubLes, Le feu de La rébeLLion couve encore chez Les ouvriers de La soierie Lyonnaise. Les conditions de travaiL se dégradent et Les patrons restent sourds aux revendications : Le cocktaiL propice pour un nouveau souLèvement en avriL 1834 !

PAR LuDOVIC FROBERT

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PortraitA

P/S

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eliot ness l’incorruPtible en chef

Pour combattre le crime organisé, l’enquêteur n’utilise ni armes ni descentes de police, mais ses solides compétences en droit !