IHP news 571 : Echouer au « défi des extraterrestres »

( 8 mai 2020 )

Le bulletin hebdomadaire International Health Policies (IHP) est une initiative de l'unité Politique de santé de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers, en Belgique.

Chers collègues,

En tant que fière citoyen européen, je voudrais, au moins après deux tasses de café fort le matin, revenir brièvement sur l'événement de lancement des promesses de dons de lundi, organisé avec

compétence par Ursula von der Leyen "depuis les rivages de son ordinateur portable" 😊. Certains ont comparé la "manifestation d'annonce de la réponse mondiale au coronavirus" à une "Eurovision pour le multilatéralisme", avec des promesses et des pays (et Ursula montrant ses compétences linguistiques), l'Arabie saoudite, hôte du G20, a été assez intelligente pour ne pas laisser son "voyou en chef" faire la joyeuse annonce, plusieurs dirigeants de droite se sont vantés de leurs

"scientifiques de classe mondiale", ... en bref, c'était le meilleur de l'humanité 😊.

C'était une belle démonstration de solidarité, mais malheureusement, les États-Unis, la Russie, le Brésil et l'Inde n'y ont pas participé. Il se trouve qu'ils étaient tous dirigés par des leaders d'extrême droite, des populistes ou des autoritaires. Quant à la Chine, malgré son discours sur la "communauté de destin commune", le pays s'est joint "sur une corde raide", comme d'habitude - une participation minimale pour un impact maximal. Ainsi, le mantra du SG Guterres de l'ONU au début de l'événement, "Dans un monde interconnecté, aucun d'entre nous n'est en sécurité tant que nous ne sommes pas tous en sécurité", est clairement interprété quelque peu différemment dans certains coins (qui se trouvent être le lieu de résidence de plus de la moitié de la population mondiale).

Mais tout espoir n'est pas perdu. Soyons réalistes, si Dieu/Allah/la simulation informatique dans laquelle nous sommes/les extraterrestres (selon votre vision spirituelle) voulaient changer notre système économique mondial pour le mieux, ils auraient sûrement lancé une méchante pandémie. Rien d'autre ne semblait pouvoir éloigner notre stupide espèce de la destruction auto-infligée, pas d'Accord de Paris, pas d'Atout, de Brexit ....

Entrez dans le Covid-19.

Il est vrai qu'il est tout sauf clair pour le moment où les ravages actuels de la santé et de l'économie

mondiales prendront fin (si jamais ils se terminent ☹). Elke van Hoof, entre autres, a qualifié la pandémie COVID-19 de "plus grande expérience psychologique au monde" sur le site du WEF, et là-dessus, elle n'a pas tort. Et la santé mentale n'est qu'un aspect du cataclysme mondial actuel de COVID19, bien qu'il soit important. Néanmoins, si nous essayons de voir les choses du bon côté, comme le soutiennent Alex Evans et les co-auteurs du projet de psychologie collective dans un nouvel essai, "Covid-19 peut, comme d'autres crises déterminantes de notre époque telles que le changement climatique et l'extinction massive, être compris comme un seuil initiatique qui marque une transition potentielle vers l'âge adulte de notre espèce. "" Une autre citation de leur grand essai, sur Covid-19 comme un "mythe de l'apocalypse" (ils discutent aussi des mythes de la

restauration et de l'émergence)" : "...En réalité, cependant, l'apocalypse signifie quelque chose de bien plus subtil et intéressant que la fin du monde. Elle renvoie plutôt à l'idée d'un dévoilement des choses telles qu'elles sont réellement, d'une révélation. C'est une idée qui a une grande pertinence pour notre crise actuelle, car l'un des effets les plus puissants de Covid-19 est sa capacité à dresser un miroir de notre société". Je pense qu'ils le clouent.

Alors peut-être que Dieu/Allah/ le concepteur de la simulation/ les extraterrestres ont voulu donner une dernière chance aux êtres humains, en brandissant un miroir ( et/ou un "défi") à notre société

😊 ? Et si nous nous plantons à nouveau, ils laisseront probablement notre univers tranquille jusqu'à la fin des temps, et se concentreront sur celui qui est parallèle (apparemment complètement

opposé), vraisemblablement habité lui aussi par une espèce qui est complètement notre opposé (où

Jeff Bezos est le postier minable dans "After Life" (Netflix), etc. 😊).

Dans ce "miroir"/défis, il faut bien sûr se demander pourquoi tous ces grands noms de la santé mondiale sont si lents à changer. Beaucoup d'entre eux se sont montrés remarquablement heureux des 7,4 milliards d'euros promis en début de semaine, et ce dans un monde où les milliardaires ne considèrent cela que comme des miettes, et où maintenant même la plupart des "citoyens du monde" (81 %) souhaitent vivement que les milliardaires s'impliquent. Comme dans : c'est leur tour maintenant. Il semble que la puissance sanitaire mondiale (et la diplomatie) ne parvienne toujours pas à relever le "défi des étrangers". Il ne s'agit pas de relier les points qui sont là pour que tout le monde puisse les voir.

Cependant, si même eux, en tant que leaders mondiaux de la santé, refusent obstinément de plaider en faveur d'une fiscalité équitable/progressive lors d'événements de grande envergure comme celui-ci (je suppose que c'est parce qu'ils sont trop proches du Global Capital, et non parce que les événements de type Euroski sont censés être "heureux") et continuent à se livrer à des discussions joyeuses sur les "partenariats", ils ne pourront pas s'en sortir, (souvent détournés des budgets de l'APD ou du changement climatique), des tweets "Je ne pourrais pas être plus d'accord" sans fin (les pires sont ceux où ils commencent à se remercier les uns les autres pour la solidarité dont ils font preuve), ... ils négligent gravement un ingrédient - à mon avis - indispensable au multilatéralisme, l'agenda des SDG, et bien d'autres BPM à plus long terme. Comme mentionné précédemment, si les responsables de la santé mondiale ne disent pas l'évidence maintenant (ou, pour les plus agiles, ajustent encore leur discours en fonction de l'occasion et du public cible), les politiciens feront l'impasse. À l'heure actuelle, les étrangers sont probablement aussi "perplexes" que moi face à la lâcheté de certains responsables de la santé mondiale sur cette question. Si les leaders de la santé mondiale sont loin derrière les "citoyens du monde" sur la question de l'équité fiscale, un élément réalisable de la "reconstruction en mieux", il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. Et je dis cela en respectant beaucoup tous ces dirigeants pour leur travail et leur engagement.

Un sens profond de la justice fiscale sera absolument crucial dans les années à venir pour éviter de graves réactions politiques. Si nous n'y parvenons pas à ce moment crucial, l'humanité récoltera à la place Laurie Garrett - alias "Cassandra" - le monde de la "rage collective", pays après pays. Avec les

États-Unis en tête, je suppose que ce pays semble être l'avant-garde dystopique de nos jours 😊.

Pour ceux qui préfèrent l'histoire, une étude a été publiée cette semaine sur le lien entre la grippe espagnole et la montée du parti nazi en Allemagne.

(PS : si nous voulons éviter le jugement de Houellebecq sur le monde de l'après-Corona, "le même mais pire", nous ferions mieux de nous ressaisir trop vite. Il y a en effet un risque très réel de #construire en arrière plutôt qu'en mieux.

Sur une note plus joyeuse, cette semaine, la Journée de l'hygiène des mains a été célébrée. Dans le nouveau monde de la couronne, je pense que nous méritons tous un jour férié ce jour-là. L'OMS pourrait organiser des cours en ligne pour cette journée afin de la réussir. Un rituel mondial pour les temps nouveaux. Les extraterrestres ne comprendront peut-être pas tout à fait, mais ils apprécieront sûrement.

Bonne lecture.

Kristof Decoster

Articles de fond

Solidarité, solidarité, solidarité" : L'accélérateur ACT, les 8 milliards de dollars et le Fonds mondial

Par Adèle Sulcas

Le 4 mai, certains des principaux acteurs de la santé mondiale et des pouvoirs politiques ont uni leurs forces et se sont engagés à verser près de 8 milliards de dollars (7,5 milliards d'euros), en quelques heures, pour accélérer le développement, la production et l'accès équitable aux vaccins, diagnostics et thérapeutiques COVID-19.

La conférence d'annonce de la réponse mondiale aux coronavirus a eu lieu le 24 avril dernier, après le lancement de l'accélérateur ACT (Access to COVID-19 Tools), que les 8 milliards de dollars financeront. L'accélérateur définit l'accord de principe pour collaborer au développement, à la production et à l'accès équitable à tout ce qui est nécessaire pour prévenir, détecter et traiter COVID-19 et les futurs coronavirus (ou autres pandémies) à venir. L'accord a été signé par 25 pays et lancé sous la direction de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, Melinda Gates et le directeur exécutif de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus (l'auteur du cri de ralliement "solidarité"), en tête de l'événement.

Dix jours plus tard, le président de la Commission européenne, M. von der Leyen, a convoqué et animé la conférence des donateurs - un expert en développement de l'UE cité dans Devex l'a qualifiée d'"Eurovision pour le multilatéralisme" - et plus de 4 milliards d'euros ont été promis par les pays de l'UE, ainsi que par le Japon, la Norvège, le Canada et d'autres pays. (Les États-Unis, sans surprise, n'y ont pas participé, pas plus que la Russie ; la Chine l'a fait à un faible niveau).

Pourquoi est-ce important ? Pour certains, cela peut ressembler à un énième talk-shop d'une organisation internationale dont les actions concrètes sont difficiles à discerner - et il est vrai que les détails de la manière dont les fonds seront distribués restent à annoncer. Mais il s'agit, pour

reprendre un terme beaucoup trop utilisé ces derniers temps, d'un événement sans précédent dans le monde de la santé mondiale.

Trois choses ressortent ici. Premièrement, la rapidité avec laquelle cela s'est produit. Quiconque connaît le secteur de la santé mondiale est familier des conférences d'annonces de contributions multilatérales - elles ne sont pas un phénomène nouveau (les médias internationaux semblent cependant plutôt essoufflés à ce sujet, n'ayant jamais accordé suffisamment d'attention à la reconstitution des ressources d'organisations comme le Fonds mondial et Gavi). Mais normalement (dans l'ancien "normal", c'est-à-dire), un événement de cette ampleur prend des mois, voire des années, à se mettre en place, avec de longues discussions bilatérales entre les donateurs et ceux qui collectent les fonds, pour élaborer une stratégie et se bousculer en vue d'un accord tacite sur ce qui sera finalement promis lors d'une conférence ultérieure, très médiatisée et très attendue. Aujourd'hui, galvanisés par la rapidité dévastatrice avec laquelle ce coronavirus affecte tout le monde, partout, les donateurs réagissent avec une rapidité proportionnelle à la trajectoire du virus.

La deuxième caractéristique marquante est l'empressement avec lequel de nombreuses puissances politiques et économiques parmi les plus importantes du monde adoptent une approche collaborative et globale de tous les aspects de la pandémie, tout en soutenant fermement l'OMS, qui est à la tête de cet effort - comme il se doit. Des décennies de sous-financement, de sous-estimation et de sapement par plusieurs des membres les plus éminents de l'OMS ont jeté les bases mêmes d'une préparation inadéquate à la pandémie mondiale et ont abouti à acculer l'OMS dans une position de "damné si vous faites et damné si vous ne faites pas".

La troisième caractéristique remarquable - certainement non exprimée dans les médias populaires - est le rôle du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans cet effort. Concrètement, le Fonds mondial codirigera, avec l'Unicef, le Consortium de diagnostic (l'un des trois mis en place dans le cadre de cette initiative), qui négociera les prix et fournira des tests de diagnostic moléculaire pour COVID-19, au nom des pays et des partenaires. (Par ailleurs, le Fonds mondial a déjà consacré l'équivalent d'un milliard de dollars à la réponse au COVID-19, en combinant des "flexibilités" pour reprogrammer les économies/les fonds non dépensés dans les subventions existantes du Fonds mondial, d'une valeur de 500 millions de dollars, et un nouveau financement de 500 millions de dollars supplémentaires par le biais du mécanisme de réponse au COVID-19, auquel les pays de mise en œuvre peuvent faire appel).

Sur le plan idéologique, le monde semble enfin comprendre que le Fonds mondial est un type d'instrument d'aide mondiale très différent - et très efficace - qui est capable de déployer des fonds là où ils sont le plus nécessaires, avec une efficacité plus grande (sinon parfaite) et beaucoup moins de gaspillage que toute autre ressource de ce type.

Bien que le Fonds ait eu du mal ces dernières années à confirmer qu'il ne change pas son mandat pour lutter contre les pandémies de VIH/SIDA, de tuberculose et de paludisme, la pandémie COVID-19 illustre le concept selon lequel tout est lié. Le financement par les donateurs des programmes de lutte contre les différentes maladies peut avoir un impact mais n'est pas optimal, et la concurrence acharnée que se livrent les pays pour obtenir les rares fournitures médicales, avec pour conséquence que les plus pauvres ne peuvent pas les obtenir, ne sert pas le bien mondial. Cette contagion actuelle a fait prendre conscience au monde entier que les systèmes de santé, même dans les pays les plus riches, ont besoin d'être renforcés - et c'est peut-être ce qu'il faut pour commencer à faire disparaître les frontières qui ont sous-tendu les inégalités mondiales pendant bien trop longtemps.

Le 4 mai, le Dr Tedros de l'OMS a déclaré : "La mesure ultime du succès ne sera pas la rapidité avec laquelle nous pourrons mettre au point des outils, mais la manière dont nous pourrons les distribuer de manière équitable". Le fait que ce soit l'un des principaux objectifs de l'accélérateur ACT est un signe, comme l'a dit The Economist, "que les adultes se mettent à table".

Adèle Sulcas écrit sur la santé mondiale et les systèmes alimentaires, et a travaillé

auparavant au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi

qu'à l'Organisation mondiale de la santé. Elle est l'ancienne rédactrice en chef du Global

Fund Observer.

Le JEE 2019 à mi-parcours au Nigeria : il faut renforcer encore la préparation aux épidémies

Adie Vanessa Offiong (Journaliste, membre de la communauté de pratique WANEL et correspondant IHP au Nigeria)

(PS : vous trouverez la version complète de ce co-éditorial sur l'IHP, en faisant un peu plus le lien avec Covid19)

La troisième semaine de novembre 2019, des experts en sécurité sanitaire de 29 ministères, départements et agences nigérians se sont réunis. Leur tâche consistait à utiliser un outil de 49 indicateurs de l'Organisation mondiale de la santé pour accéder à la capacité du Nigeria à détecter, prévenir ou répondre à une épidémie - en fait, si le pays était prêt à en gérer une.

L'état de préparation a été évalué dans 19 domaines techniques et le résultat a été validé par une équipe de mission de l'OMS, de Public Health England, de Resolve, des CDC américains, de l'AfeNET, de ProHealth et de l'université du Maryland. Le Nigeria avait déjà fait l'objet de la même évaluation, appelée "Joint External Evaluation", en 2017, avec un score de 39 % à l'époque. Une révision de l'évaluation a lieu tous les cinq ans. Mais le pays a subi la même évaluation deux ans plus tard, une évaluation à mi-parcours pour savoir dans quelle mesure il était préparé à une épidémie.

Le "Ready Score" est une mesure de la capacité d'un pays à trouver, arrêter et prévenir les menaces pour la santé. Il s'agit du score moyen de 19 domaines de préparation. Il existe cinq niveaux de préparation. Pour être considéré comme "prêt", un pays doit obtenir un score de 80 % ou plus.

Le score à mi-parcours du JEE était de 46 % - sept points de plus que le score précédent en 2017. Ce score signifie que "le pays a du travail à faire pour se préparer à la prochaine épidémie", selon la légende du site preventepidemics.org (PreventEpidemics.org fournit des informations sur la préparation aux épidémies au niveau national). "Ils se sont engagés à améliorer la préparation, mais

une épidémie aujourd'hui pourrait causer des décès et traverser les frontières". Le score précédent de 39 %, et tout score inférieur (0-39 %) signalait que le pays n'était pas prêt pour la prochaine épidémie.

Des progrès ont été réalisés depuis 2017, mais il reste encore beaucoup à faire.

Imaginez un feu de circulation pour indiquer le résultat du Nigeria en 2017 : à l'époque, le pays n'avait pas de vert dans aucun des 19 domaines techniques considérés. Il a obtenu le meilleur score dans le domaine du "développement de la main-d'œuvre", suivi par la surveillance en temps réel.

- Système de laboratoires nationaux 40%

- Surveillance en temps réel 55%

- Développement de la main-d'œuvre 60%

- Préparation 20%

- Opérations d'intervention d'urgence 45%

- Communication sur les risques 48%

- Législation, politique et financement nationaux 20%

(PS : les 7 facteurs clés de la note de préparation énumérés ici sont les 7 domaines techniques sur lesquels l'équipe Resolve to Save Lives se concentre, sélectionnés parmi les 19 domaines évalués par le JEE. Ces 7 domaines sont les domaines techniques fondamentaux pour la préparation aux épidémies qui contribuent au renforcement du système de santé. Les 12 autres domaines s'appuient sur les systèmes solides que forment les 7 domaines clés).

Chacune de ces sept domaines a été très faible jusqu'en 2014, lorsque la maladie du virus Ebola a ravagé l'Afrique de l'Ouest et a pénétré au Nigeria.

Le cadre et les structures de commandement déjà en place pour la polio - une maladie que le pays combat depuis des décennies - ont été déployés pour lutter contre le virus Ebola. C'est un point fort que le JEE a mis en évidence.

Quant aux résultats de l'examen à mi-parcours (2019), comme mentionné ailleurs, "Selon le rapport à mi-parcours, actuellement, la vaccination est le point fort du Nigeria - en partie grâce au centre des opérations d'urgence du pays et aux solides systèmes de laboratoire qui peuvent diagnostiquer rapidement les maladies infectieuses. Mais les lacunes du Nigeria concernent notamment les systèmes de surveillance qui peuvent repérer les rapports sanitaires inhabituels des cliniques locales, et les détectives de maladies formés qui sont prêts à être déployés rapidement lorsqu'une nouvelle menace sanitaire est signalée. D'autres lacunes reflètent la nécessité de renforcer la biosécurité et la sûreté biologique, la législation nationale, la politique et le financement, la préparation, la liaison entre les autorités de santé publique et de sécurité, le système national de laboratoires, les opérations d'intervention d'urgence et la surveillance en temps réel".

Il existe donc encore de nombreuses lacunes - des domaines auxquels le Nigeria devrait donner la priorité afin d'être mieux préparé à trouver, arrêter et prévenir les épidémies.

Faits marquants de la semaine

Journée internationale des sages-femmes (5 mai)

Tweet Diwan_Vinod :

"Les infirmières, sages-femmes et autres membres du personnel doivent être rémunérés en fonction de leurs compétences. Payer plus. Dans certains pays, les médecins gagnent de 20 à 100 fois plus que les infirmières. Cela devrait cesser".

Dans le même ordre d'idée, un autre tweet que j'ai rencontré : "Si le travail de quelqu'un nécessite une "semaine d'appréciation", cela signifie qu'il n'est pas assez payé".

Et comme c'est "l'année de l'infirmière et de la sage-femme", quelques lectures sur la situation difficile des infirmières en période de covidification (en s'appuyant sur les périodes néolibérales précédentes) :

FT - Les modèles économiques des maisons de repos vacillent pendant la

pandémie

https://www.ft.com/content/69aa80ea-5cce-44c2-9a8d-4b6bc8980025

Le personnel surchargé des opérateurs américains à but lucratif est "décimé" par la propagation du virus.

" ... Pourtant, pour certains qui ont étudié les maisons de retraite américaines, la gravité de la crise n'était pas prédestinée. Selon eux, c'est plutôt une industrie largement orientée vers le profit qui, depuis des années, fait pression sur ses travailleurs pour qu'ils améliorent ses performances financières. Au moment où le coronavirus est arrivé, disent-ils, l'industrie était mal équipée pour y faire face. "Les maisons de retraite sont le maillon faible de notre système de santé, et nous l'avons permis", a déclaré Charlene Harrington, professeur à l'école d'infirmières de l'université de Californie, à San Francisco. "C'est juste un désastre en devenir."

Malheureusement, cela sonne aussi comme une cloche dans d'autres pays. Voir aussi :

Agendas Covid-19 - 05 mai 2020 : Néolibéralisme, soins aux personnes âgées et

COVID : Défaillance du marché 1/2

https://covid19healthdiaries.com/diary?did=183

Par Owain Williams. Deuxième de sa série de blogs sur le néolibéralisme et le covid-19, celui-ci se concentre sur les "soins aux personnes âgées". Il est percutant, certains disent même qu'il est "provocateur".

PS : via le Guardian : "Au moins 90 000 travailleurs de la santé dans le monde - et peut-être deux fois plus - auraient été infectés par le Covid-19, et plus de 260 infirmières sont décédées, a déclaré le Conseil international des infirmières (CII). ”

La population mondiale appelle les milliardaires à contribuer en temps de pandémie de Covid-19

https://glocalities.com/latest/reports/billionairescontributing

Il y a quelques semaines : "Dans les résultats publiés aujourd'hui par l'agence de recherche Glocalities et l'organisation de défense internationale Global Citizen, une enquête mondiale révèle que 81 % de la population mondiale appelle les milliardaires à contribuer et à aider à combler le déficit de financement des objectifs de développement durable (SDG) - y compris les soins de santé pour tous. Menée au début de l'année dans 25 pays auprès de 26 786 personnes, les résultats de l'enquête sont plus urgents que jamais, maintenant que le monde est en pleine pandémie de COVID-19...".

Pour en savoir plus, consultez Reuters : La plupart des gens veulent que les milliardaires

s'investissent dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités

"En moyenne, les milliardaires sont davantage soutenus par la philanthropie, 46% des personnes interrogées étant favorables aux dons philanthropiques volontaires, mais 35% ont déclaré qu'ils devraient payer un impôt sur la fortune pour financer les objectifs de développement durable...".

PS : "Global Citizen a pour mission de travailler avec ces personnes fortunées pour aider à combler le fossé de 350 milliards de dollars nécessaire chaque année pour atteindre les objectifs mondiaux de développement durable".

A venir : l'Assemblée mondiale de la santé virtuelle (18 mai-19 mai)

Documentation de l'AMS : https://apps.who.int/gb/e/e_wha73.html

PS : L'Assemblée mondiale de la santé "virtuelle" se déroulera sur une plateforme de vidéoconférence qui sera accessible au public par webcast.

Reuters - La réunion ministérielle de l'OMS s'ouvrira le 18 mai

Reuters ;

"La réunion annuelle des ministres de la santé aura lieu virtuellement à partir du 18 mai, avec pour thème central la pandémie COVID-19, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'ordre du jour raccourci comprendra des points essentiels pour la "continuité de la gouvernance"

tels que l'élection de son exécutif et un discours du directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le porte-parole Tarik Jasarevic lors d'une réunion d'information de l'ONU à Genève...".

Vous trouverez l'ordre du jour provisoire (abrégé) ici : OMS.

G2H2 - Un guide de la société civile pour la 73e Assemblée mondiale de la santé

#WHA73

http://g2h2.org/posts/wha73events/

Cela vaut plus que la peine de vérifier. Entre autres, avec des réunions de la société civile prévues le vendredi 15 mai et le mardi 26 mai (15-17 h CEST). "Une Assemblée mondiale de la santé en temps de double crise : #Covid19 et l'effondrement du multilatéralisme tel que nous l'avons connu. ”

Évaluation jusqu'à présent par T Schwarz de la prochaine AMS : "Nous risquons de voir une Assemblée mondiale de la santé dominée et déformée par la polarité (nouvelle guerre froide ?) entre les États-Unis et la Chine, avec la question de Taïwan et l'origine du virus Covid-19 comme champs de bataille par procuration, et peu d'espace et d'engagement pour traiter les questions brûlantes de la manière de surmonter la pandémie...".

PS : Les États-Unis ont demandé à l'Organisation mondiale de la santé d'inviter Taiwan à sa réunion annuelle, malgré la pression de la Chine.

PS : dernier projet de résolution (4 mai) - via HPW - #Projet de résolution de l'UE sur l'accès aux #COVID19 #médicaments, #technologies & futurs #vaccins

TWN - OMS : Le projet de l'UE pour l'AMS sur la "Réponse COVID-19" manque de

clarté

https://twn.my/title2/health.info/2020/hi200501.htm

"Le projet de résolution de l'Union européenne sur la "Réponse COVID-19" pour la prochaine Soixante-treizième Assemblée mondiale de la santé (AMS) manque de clarté sur la voie à suivre en ce qui concerne les pénuries d'accès aux produits médicaux, selon des groupes de la société civile actifs dans le domaine de la santé. Le projet n'est pas non plus clair sur l'accès aux nouveaux produits, actuellement en cours de développement...".

PCSM - L'Union européenne soutient l'enquête internationale sur les origines de

l'épidémie de coronavirus

https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3082989/european-union-backs-international-inquiry-origins-coronavirus

"L'Union européenne a demandé une enquête mondiale sur les origines et la propagation de Covid-19 dans un geste que son chef de la politique étrangère a décrit comme "se tenir à l'écart du champ de bataille entre la Chine et les États-Unis". L'UE a déclaré que le bloc et ses 27 États

membres coparraineraient un projet de résolution demandant une "étude indépendante" sur le nouveau coronavirus qui cause la maladie lorsque l'Assemblée mondiale de la santé se réunira pour une réunion virtuelle le 18 mai...".

Voir aussi Bloomberg - L'UE soutient une enquête indépendante sur les origines du coronavirus

Et une mise à jour (jeudi), via le Guardian - L'UE va proposer un processus pour que l'OMS puisse tirer les leçons de l'épidémie de Covid-19

"L'Union européenne doit présenter des propositions pour un mécanisme permettant de tirer les leçons de la pandémie de coronavirus lors de la prochaine réunion de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais elle ne répondra pas aux appels des États-Unis et de l'Australie en faveur d'une enquête internationale complète. Bruxelles tente de mettre le cap sur les États-Unis et la Chine dans le jeu des reproches entre les superpuissances..."

La santé de la planète

Guardian - Selon une étude, les mesures de relance écologiques peuvent réparer

l'économie et le climat mondiaux

https://www.theguardian.com/environment/2020/may/05/green-stimulus-can-repair-global-

economy-and-climate-study-says

"Les plans de relance de l'économie verte pour la crise du coronavirus vont réparer l'économie mondiale et mettre le monde sur la bonne voie pour lutter contre la dégradation du climat, mais le temps presse pour mettre en œuvre les changements nécessaires, selon une nouvelle analyse. Les projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre tout en stimulant la croissance économique offrent un rendement plus élevé des dépenses publiques, à court et à long terme, que les dépenses de relance classiques, selon l'étude de l'université d'Oxford...".

Voir aussi Carbon Brief - Leading economists : La reprise du coronavirus vert est également bénéfique pour l'économie

Analyse recommandée. La recherche s'appuie sur des enquêtes menées auprès de plus de 200 économistes et responsables économiques parmi les plus éminents du monde.

Guardian - Un milliard de personnes vivront dans une chaleur insupportable d'ici

50 ans - étude

https://www.theguardian.com/environment/2020/may/05/one-billion-people-will-live-in-

insufferable-heat-within-50-years-study

"Le coût humain de la crise climatique frappera plus durement, plus largement et plus tôt que prévu, selon une étude qui montre qu'un milliard de personnes seront soit déplacées, soit forcées d'endurer une chaleur insupportable pour chaque augmentation supplémentaire de 1°C de la température

mondiale. Dans le pire des scénarios d'accélération des émissions, les régions qui abritent actuellement un tiers de la population mondiale seront aussi chaudes que les parties les plus chaudes du Sahara d'ici 50 ans, prévient le document. Même dans les perspectives les plus optimistes, 1,2 milliard de personnes se retrouveront en dehors de la confortable "niche climatique" dans laquelle les humains ont prospéré pendant au moins 6 000 ans. Les auteurs de l'étude ont déclaré qu'ils ont été "terrassés" et "époustouflés" par les résultats parce qu'ils ne s'attendaient pas à ce que notre espèce soit aussi vulnérable. ... ... Au lieu de considérer le changement climatique comme un problème de physique ou d'économie, le document, publié dans les Actes de l'Académie nationale des sciences, examine comment il affecte l'habitat humain. ”

Guardian - Le monde ne peut pas revenir à la normale après la conférence de

Copenhague, selon les maires

https://www.theguardian.com/environment/2020/may/07/world-cannot-return-to-business-as-usual-after-covid-19-say-mayors

"Les maires de nombreuses grandes villes du monde ont averti qu'il ne peut y avoir de retour au "business as usual" à la suite de la crise du coronavirus si l'humanité veut échapper à un effondrement climatique catastrophique. Les dirigeants de villes représentant plus de 750 millions de personnes ont publié une "déclaration de principes", qui les engage à mettre une plus grande égalité et une meilleure résistance au climat au cœur de leurs plans de relance...".

Coronavirus : événement et initiative de réponse mondiale (4 mai, virtuel)

https://global-response.europa.eu/index_en

Selon le site web du sommet, "l'Union européenne et ses partenaires [étaient] les hôtes d'une conférence internationale d'annonces de contributions qui débutera le lundi 4 mai 2020 et dont l'objectif est de réunir 7,5 milliards d'euros de financement initial pour lancer la coopération mondiale". Parmi les autres pays hôtes figurent la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège et l'Arabie saoudite. Et les partenaires officiels sont l'OMS, la BMGF, la CEPI, Gavi, le Fonds mondial, Unitaid, Wellcome et la Banque mondiale. En outre, il est entendu que la fenêtre de collecte de fonds qui s'ouvre le 4 mai culminera par un événement le 23 mai. ”

HPW - Les pays s'engagent à verser 7,36 milliards d'euros pour la réponse

mondiale au COVID-19

https://www.healthpolicy-watch.org/countries-pledge-7-36-billion-euro-towards-global-covid-19-

response/

"Les pays du monde entier ont engagé 7,36 milliards d'euros pour la réponse mondiale à la pandémie de coronavirus lundi lors d'une manifestation d'engagement organisée par la Commission européenne. “

"Les États-Unis, le plus grand donateur mondial en matière de santé et le pays qui compte le plus grand nombre de cas de COVID-19 et de décès, étaient remarquablement absents de cette démonstration de multilatéralisme. Les dirigeants de la plupart des autres pays les plus industrialisés du G20 ont pris des engagements, y compris la Chine, qui a envoyé son ambassadeur permanent auprès de l'Union européenne pour annoncer un engagement de plus de 20 millions de dollars dans la lutte mondiale contre les coronavirus. ... ... Mais le financement engagé lors de la première annonce de contribution, qui visait à réunir 7,5 milliards d'euros, n'est que le premier "acompte" pour accélérer le développement de nouveaux outils, a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. "Pour atteindre tout le monde partout, nous avons probablement besoin de cinq fois ce montant, et nous appelons les partenaires à se joindre à cet effort... pour maintenir notre élan", a-t-il ajouté. ”

"De nombreux dirigeants de pays ont explicitement augmenté le financement de l'Organisation mondiale de la santé, qui est confrontée à un manque important après que le président américain Donald Trump a annoncé une suspension temporaire du financement en attendant une enquête sur la gestion de la crise du coronavirus par l'agence. ... ... Une majorité des fonds annoncés lors de l'annonce des contributions financeront divers efforts visant à accélérer le développement de diagnostics, de thérapies et de vaccins COVID-19. Pour l'instant, il n'existe pas de médicaments ou de vaccins approuvés pour le virus. ... ... "C'est maintenant une infection endémique chez l'homme", a déclaré Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust, un des principaux bailleurs de fonds de la recherche en santé mondiale. "Nous aurons besoin des trois : des diagnostics, des thérapies et un vaccin."

"... Une grande partie des engagements des pays ont été dirigés vers la Coalition pour la préparation aux épidémies et l'innovation (CEPI), basée à Oslo, qui soutient neuf initiatives de développement de vaccins COVID-19. Dans le but de garantir l'accès à tous les outils COVID-19, de nombreux pays ont également annoncé des engagements initiaux en faveur de Gavi, l'Alliance pour les Vaccins, le partenariat public-privé qui soutient les programmes nationaux de fourniture de vaccins des pays à faible revenu. Le Royaume-Uni accueillera la sixième reconstitution des stocks de Gavi le 4 juin. “

• Pour plus d'informations sur cette manifestation et cette initiative d'engagement dans le

cadre de la réponse mondiale au coronavirus, voir également le site de la CE

Extrait : "...L'initiative de réponse mondiale au coronavirus est composée de trois partenariats pour le dépistage, le traitement et la prévention, étayés par le renforcement des systèmes de santé..."

"Sur la base de discussions avec des partenaires des secteurs public et privé ainsi qu'avec des organisations à but non lucratif, la Commission européenne propose un cadre de collaboration pour la réponse globale ACT-accelerator. Ce cadre est conçu comme une structure de coordination destinée à orienter et à superviser les progrès réalisés au niveau mondial pour accélérer les travaux de développement de vaccins, de thérapies et de diagnostics avec un accès universel, ainsi que pour renforcer les systèmes de santé comme l'exige la réalisation de ces trois priorités. ”

"Ce cadre de collaboration est conçu pour être limité dans le temps (2 ans, renouvelable) et s'appuyer sur les organisations existantes sans créer de nouvelles structures. Selon la Commission européenne, il rassemblerait des partenaires tels que l'OMS, la Fondation Bill et Melinda Gates, le Wellcome Trust et certains des pays initiateurs ainsi que de nombreux acteurs reconnus de la santé mondiale comme la CEPI, Gavi, l'Alliance pour les vaccins, le Fonds mondial ou UNITAID. ”

"Le cœur du cadre serait constitué de trois partenariats basés sur les trois priorités de la réponse mondiale au coronavirus. Ils rassemblent l'industrie, la recherche, les fondations, les organismes de réglementation et les organisations internationales, avec une approche "chaîne de valeur complète" : de la recherche à la fabrication et au déploiement. ”

• Un peu plus couvert dans le Guardian :

"L'UE est l'hôte de discussions sur la coopération, mais l'Inde, la Russie et les États-Unis ne s'en

occupent pas".

PS : un sommet parallèle/séparé du "mouvement des non-alignés" a également eu lieu (le matin) - avec entre autres Modi (Inde) & Rouhani (Iran).

"La valeur précise des promesses de dons des différents pays annoncées au cours de cette manifestation de deux heures était difficile à calculer, car certains dirigeants se sont inspirés de promesses antérieures ou ont affecté leur contribution nationale à des organismes spécifiques comme la Croix-Rouge, l'OMS ou Gavi. M. Von der Leyen a déclaré que le sommet avait révélé un "élan fantastique" et qu'il était possible de renverser la vapeur contre le virus. ... ... Sur les 7,5 milliards d'euros initialement demandés, 4 milliards sont destinés à la mise au point d'un vaccin, 2 milliards aux traitements et 1,5 milliard à la fabrication de tests, selon la Commission européenne.

"...les dirigeants mondiaux veulent travailler avec les organismes de santé mondiaux existants tels que Gavi autant que possible. ... ... L'idée directrice du sommet, poussée par la Fondation Gates, est qu'une alliance est nécessaire non seulement pour coordonner la recherche d'un vaccin, mais aussi pour les thérapies et les tests. ”

• Et Devex - Les donateurs donnent un coup de pouce de 7,4 milliards d'euros à la recherche

sur le vaccin COVID-19

"Un expert en développement de l'UE a comparé l'événement à une "Eurovision pour le multilatéralisme", avec des engagements répétés en faveur de l'équité en matière de vaccins et de médicaments et des affirmations de soutien à l'Organisation mondiale de la santé. Mais les militants ont averti qu'il sera crucial de rendre des comptes sur l'argent et de suivre ce qu'il finance".

"L'une des plus grandes promesses de dons de la journée est venue de la Norvège, qui a annoncé un milliard de dollars pour Gavi, l'Alliance pour les vaccins. Gavi jouera un rôle essentiel dans la distribution de tout futur vaccin contre les coronavirus aux pays à faible revenu. … …”

"Un ajout de dernière minute a vu l'ambassadeur de Chine auprès de l'Union européenne participer à l'événement, où il a déclaré que le pays est un "membre responsable de la communauté internationale". "Dans la lutte contre le virus, la confiance et la solidarité sont bien plus précieuses que l'or", a déclaré le Chinois Zhang Ming, en réitérant la promesse du pays de verser 30 millions de dollars (24 millions de livres sterling) à l'Organisation mondiale de la santé en tant que financement d'urgence. "Les jeux de panique et de blâme ne sont pas du tout utiles. Nous sommes convaincus qu'ensemble, nous pouvons relever le défi et l'emporter". ... Mais plusieurs autres acteurs majeurs étaient absents - notamment l'Inde, la Russie, le Brésil et, peut-être surtout, les États-Unis,

ce qui a suscité des inquiétudes quant au fait que le "nationalisme vaccinal" pourrait entraver la coopération. “

PS : le gouvernement américain a fait remarquer que ses propres efforts de R&D étaient subventionnés par @HHSGov (2,6 milliards), mais il est clair que le gouvernement fait cavalier seul.

Voir aussi le NYT.

"...les détails de la distribution de l'argent collecté lundi restent à régler. La Commission européenne, l'organe exécutif de l'Union européenne qui a lancé l'initiative, a déclaré que l'argent serait dépensé au cours des deux prochaines années pour soutenir des initiatives prometteuses dans le monde entier...".

Plaidoyer (&op-ed) en amont de l'événement de lancement

• Campagne d'accès de MSF - Des mesures urgentes sont nécessaires pour définir comment

les outils médicaux COVID-19 peuvent réellement être des "biens publics mondiaux".

Afin de garantir que les fonds publics et philanthropiques promis pour soutenir la "Réponse mondiale au coronavirus" le 4 mai 2020 et au-delà fassent réellement avancer l'appel à des "biens publics mondiaux" accessibles à tous, la campagne d'accès de MSF soulève (3) des questions importantes sur la manière dont les engagements pris seront utilisés et sur les termes et conditions qui y sont attachés. ”

• B Pécoul (PDG de DNDi) - (Euractiv) Le Dr Bernard Pécoul propose cinq idées que les

dirigeants devraient prendre en considération cette semaine

• European Alliance for Responsible R&D and Affordable Medicines - Des actions concrètes

sont nécessaires pour que les engagements pris au niveau mondial se traduisent par un

accès pour tous

• Un leader européen dans un article d'opinion indépendant - En tant que dirigeants de l'UE,

nous voulons unir le monde contre le coronavirus et mettre fin à la crise mondiale "Les politiciens ont déclaré leur soutien à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ont soutenu le récent lancement de l'"Accélérateur d'accès aux outils Covid-19 (ACT)". "La "plate-forme de coopération mondiale" vise à accélérer la recherche, le développement, l'accès et la distribution d'un vaccin Covid-19 et d'autres traitements, ont écrit les dirigeants, ajoutant qu'elle a "jeté les bases d'une véritable alliance internationale pour lutter contre Covid-19". ... ... L'argent promis lors de la conférence en ligne de lundi comblera un "déficit" de financement mondial estimé par le Global Preparedness Monitoring Board (GPMB) - un organe indépendant de contrôle et de responsabilité qui assure la préparation aux crises sanitaires mondiales - et d'autres. ”

Analyse avant (et après) l'événement de lancement

FT - Le coût de la vaccination contre le Covid-19 s'élève à plus de 20 milliards de dollars

https://www.ft.com/content/bd28d79f-8a0a-44c6-ac74-1abb17344c5b

"Le coût de la vaccination des populations du monde entier contre le coronavirus devrait dépasser 20 milliards de dollars, ce qui dépasse largement l'objectif initial de 8 milliards de dollars fixé pour une réunion de donateurs organisée par l'UE lundi, selon les organisations mondiales de santé. ”

“ "Nous appelons cela un acompte sur un ensemble beaucoup plus important de demandes à venir", a déclaré à FT le responsable de la politique mondiale et du plaidoyer pour la Fondation Bill & Melinda Gates. "Le G20 semble prendre suffisamment au sérieux l'ampleur de la cause - il est maintenant important de mieux comprendre la nature du financement requis". ... ... Les dirigeants européens ont reconnu dimanche que les 8 premiers milliards de dollars ne couvriraient que les "besoins initiaux" et ont déclaré que la fabrication et la distribution de médicaments contre la pandémie mondiale "nécessiteraient des ressources bien supérieures à l'objectif". ”

Guardian - Le sommet mondial espère récolter 8,2 milliards de dollars pour le vaccin contre les coronavirus

https://www.theguardian.com/world/2020/may/03/global-summit-hopes-to-raise-82bn-for-

coronavirus-vaccine

Avec plus d'informations sur la gouvernance prévue : "... Les dirigeants espèrent suivre le modèle de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi), qui a négocié pendant 20 ans avec les entreprises qui développent des vaccins, en abaissant le prix en garantissant des marchés à long terme et des volumes importants. Gavi a contribué à financer la vaccination de 20 millions d'enfants dans le monde. ... ... Un conseil mondial de lutte contre la pandémie, fonctionnant de manière indépendante, mais en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé, bénéficiera du soutien du groupe de pays du G20. Des sous-groupes distincts seront mis en place pour coordonner les travaux sur les vaccins, les traitements et les diagnostics. Sir Andrew Whitty, l'ancien directeur général de GlaxoSmithKline, a accepté d'être un envoyé spécial du groupe...".

Priti Patnaik - Que signifie réellement pour la santé mondiale l'engagement pris par l'UE le 4 mai de lutter contre le COVID-19 ?

https://genevahealthfiles.wordpress.com/2020/05/02/what-does-the-eus-pledging-event-to-fight-

covid-19-actually-mean-for-global-health/

Analyse incontournable du journaliste d'investigation Patnaik. "L'Organisation mondiale de la santé est affaiblie alors même que des appels fervents sont lancés en faveur de son renforcement, afin de protéger le multilatéralisme dans le domaine de la santé mondiale. L'engagement pris par l'UE, le lundi 4 mai, pourrait être le signe d'un changement de pouvoir au détriment de l'OMS, selon les observateurs. ”

Quelques extraits :

"... L'OMS a opté pour de grands "partenariats multipartites", en dehors de son espace multilatéral sacré, à un moment critique comme celui-ci, qui est difficile à comprendre pleinement. Une source a déclaré que "l'OMS est trop faible" et que, par conséquent, d'autres fixent l'ordre du jour. …”

"... Des documents vus par ce journaliste, partagés par une source crédible, révèlent que l'OMS ne figure pas comme "acteur principal" dans l'ordre des choses en ce qui concerne cette "collaboration".

"... Dans un document intitulé : Schematic concept for ACT-Accelerator - COVID-19 Global Response Framework - des détails apparaissent sur la gouvernance, notamment "Une surveillance légère, sous la forme d'un Global Stewardship, réunissant un mélange d'organisations gouvernementales et non gouvernementales.... Le Global Stewardship fait rapport au G20 + UA + APEC + OMS + GBM..."

Le cadre prévoit trois partenariats sur les vaccins, la thérapeutique, les diagnostics - l'OMS n'est un acteur principal pour aucun d'entre eux. "…”

Les 7,4 milliards d'euros destinés au développement des produits et vaccins Covid-19 doivent être assortis de quelques conditions

Ellen 't Hoen ; https://medicineslawandpolicy.org/2020/05/the-e-7-4-billion-for-covid-19-product-and-vaccine-development-needs-a-few-strings-attached/

Le point de vue d'Ellen 't Hoen sur la cérémonie d'engagement : "Parmi les absents, il faut noter le gouvernement des États-Unis et les organisations de la société civile, ces dernières n'étant pas choisies. …”

"... les 7,4 milliards d'euros doivent être dépensés sous conditions. L'une de ces conditions devrait être l'obligation de partager la propriété intellectuelle, les connaissances, le savoir-faire et les technologies dont le développement est soutenu par ces fonds par le biais du mécanisme de mise en commun Covid-19 de l'OMS. L'Assemblée mondiale de la santé, le rassemblement annuel des ministres de la santé et l'organe directeur de l'OMS se réuniront le 18 mai et devraient discuter de la mise en place du mécanisme de mise en commun..."

Plus de nouvelles clés sur Covid-19 (avec un accent sur les messages de l'OMS et les initiatives/rapports de l'ONU, la bataille Etats-Unis/Chine/OMS et quelques mises à jour sur l'Afrique)

La semaine a commencé ainsi, vendredi dernier : L'OMS prolonge l'urgence COVID-19

En d'autres termes, c'est toujours un PHEIC. Ça, c'était une surprise.

Pour la déclaration, voir l'OMS.

Au total, le comité d'urgence a formulé plus de 20 recommandations à l'intention de l'OMS. Voir

les actualités de l'ONU - Des experts de la santé mondiale conseillent à l'OMS d'identifier la source

animale du virus COVID-19

"Au total, le Comité a formulé plus de 20 recommandations à l'intention de l'OMS, couvrant des domaines tels que l'intensification du soutien aux pays vulnérables et le renforcement de la chaîne d'approvisionnement alimentaire mondiale. Des orientations sur la reprise des voyages internationaux ont également été suggérées..."

Cidrap News - OMS : COVID-19 pourrait déstabiliser davantage Haïti et d'autres

nations fragiles

https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/05/who-covid-19-could-further-destabilize-haiti-other-fragile-nations

Mise à jour en date d'hier (6 mai) : "Les différentes parties du monde se trouvant à des stades différents de la pandémie, avec des variations même à l'intérieur des pays, les responsables de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont aujourd'hui exhorté les nations à faire preuve d'une prudence accrue en assouplissant leurs mesures de distanciation, et ils ont fait part de leurs inquiétudes quant à la propagation du COVID-19 dans des pays comme Haïti qui sont déjà en lutte avec des problèmes humanitaires. Le total mondial a atteint aujourd'hui 3 742 665 cas, et au moins 261 517 personnes sont mortes de leurs infections, selon le tableau de bord en ligne de Johns Hopkins".

"Lors d'un point de presse aujourd'hui, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que si les cas sont en baisse en Europe occidentale, ils sont plus nombreux chaque jour en Europe orientale, en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Méditerranée orientale et dans les Amériques. "Cependant, même au sein des régions et des pays, nous constatons des tendances divergentes. Chaque pays et chaque région a besoin d'une approche adaptée", a-t-il déclaré...".

M. Ryan a également souligné que les pays qui connaissent déjà des crises humanitaires sont préoccupants, comme l'Afghanistan, le Soudan, la Syrie, le Yémen et Haïti.

Voir aussi UN News - Moyenne de 80 000 nouveaux cas COVID-19 par jour en avril : Agence des Nations unies pour la santé

Et : "Alors que de plus en plus de pays envisagent d'assouplir les restrictions mises en œuvre pour freiner la propagation du nouveau coronavirus, l'OMS a rappelé une nouvelle fois aux autorités la nécessité de rester vigilantes. "Le risque de retour au lockdown reste très réel si les pays ne gèrent pas la transition avec une extrême prudence et selon une approche progressive", a averti M. Tedros.

Vérifiez également le tracker du CE, régulièrement mis à jour, qui affirme, entre autres, que "le nombre de morts dans le monde pour le Covid-19 est enfin en train de diminuer". (voir les visualisations)

WEF - COVID-19 révèle les lacunes des systèmes de santé : Briefing de l'OMS

https://www.weforum.org/agenda/2020/05/covid-19-reveals-gaps-in-public-health-system-who-briefing

"L'Organisation mondiale de la santé a tenu un point de presse le 6 mai pour informer le public sur la pandémie de coronavirus COVID-19. Selon les responsables, les lacunes importantes en matière d'investissement dans la santé publique nuisent à la santé et au bien-être dans le monde entier. Les lacunes en matière de santé publique mettent en danger la sécurité et le développement économique dans le monde et devront être comblées à long terme".

"Alors que les pays s'arment contre les futures crises sanitaires, ils ne devraient pas ignorer les investissements de base dans leurs systèmes de santé. La crise du coronavirus a révélé l'importance des systèmes de santé nationaux et infranationaux, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d'une réunion d'information mercredi à Genève. Ensemble, ces systèmes constituent "le fondement de la sécurité sanitaire mondiale".

Guardian - L'OMS déclare n'avoir aucune preuve pour étayer la théorie

"spéculative" du laboratoire Covid-19

https://www.theguardian.com/world/2020/may/05/who-says-it-has-no-evidence-to-support-

speculative-covid-19-lab-theory-pushed-by-us

"L'Organisation mondiale de la santé affirme que le gouvernement des États-Unis n'a fourni aucune preuve à l'appui de l'affirmation "spéculative" des responsables de l'administration Trump selon laquelle le Covid-19 provient d'un laboratoire de Wuhan, la Chine ayant rejeté cette théorie comme étant "insensée"...".

"...Ryan a déclaré qu'il était important pour l'OMS d'apprendre des données des scientifiques chinois et d'échanger des connaissances pour "trouver les réponses ensemble", mais il a mis en garde contre une politisation de la question. "Si l'on projette de mener une enquête agressive sur les actes répréhensibles, cela sera beaucoup plus difficile à gérer. C'est une question politique", a-t-il déclaré..."

Science News - La pression monte sur la Chine pour une enquête indépendante

sur les origines de la pandémie

https://www.sciencemag.org/news/2020/05/pressure-grows-china-independent-investigation-

pandemic-s-origins

"La Chine est confrontée à une pression croissante des gouvernements nationaux et des organisations internationales pour qu'elle ouvre ses portes à une enquête internationale indépendante sur les origines du nouveau coronavirus à l'origine de l'actuelle pandémie de COVID-19, ainsi que sur la réponse rapide de la nation à l'épidémie. Jusqu'à présent, cependant, le gouvernement chinois n'a donné aucun signe public de son intérêt à coopérer. Son silence, et les signes indiquant que la Chine étouffe les recherches sur les origines menées par ses propres scientifiques, ont alimenté les théories selon lesquelles le virus s'est accidentellement échappé d'un

laboratoire de ce pays. ... " ... Pourtant, les politiciens et les scientifiques demandent de plus en plus à la Chine de rendre plus transparentes les enquêtes qu'elle mène sur la question - et de permettre un contrôle indépendant. Après sa réunion de vendredi, par exemple, "le Comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un groupe d'experts scientifiques indépendants conseillant l'agence, a recommandé une enquête comprenant des "missions sur le terrain" en Chine, et peut-être la participation de l'Organisation mondiale de la santé animale et de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Son objectif serait "d'identifier la source zoonotique du virus et la voie d'introduction dans la population humaine, y compris le rôle possible des hôtes intermédiaires", a déclaré le groupe d'experts...".

Voir aussi le Guardian (6 mai) - Le monde doit vaincre la pandémie avant d'enquêter sur la source - Chine Envoyé de l'ONU

"La Chine n'invitera pas les experts internationaux à enquêter sur la source de Covid-19 avant d'avoir remporté la "victoire finale" contre le virus, a déclaré l'ambassadeur de Pékin auprès des Nations unies à Genève. La priorité de la Chine est d'abord de vaincre la pandémie - et de contrer la politicisation "absurde et ridicule" du coronavirus, a déclaré Chen Xu aux journalistes lors d'un briefing en ligne. L'Organisation mondiale de la santé dit qu'elle attend une invitation de la Chine pour participer à ses enquêtes sur les origines animales du virus, signalé pour la première fois dans la ville de Wuhan en décembre. À la question de savoir quand l'OMS peut s'attendre à recevoir une invitation, M. Chen a répondu La priorité absolue, pour l'instant, est de se concentrer sur la lutte contre la pandémie jusqu'à ce que nous remportions la victoire finale. Nous avons besoin d'une bonne concentration et d'une bonne affectation de nos ressources...".

HPW - L'Organisation mondiale de la santé annonce qu'elle va enquêter sur

l'origine animale du SRAS-CoV-2, le virus qui se cache derrière le COVID-19

https://www.healthpolicy-watch.org/who-says-it-will-investigate-animal-source-of-covid-19-virus/

"Dans une déclaration modérée touchant à une question politiquement câblée, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l'agence allait intensifier ses enquêtes sur la source animale originelle du virus CoV-2 du SRAS qui provoque le COVID-19. Son commentaire fait suite à une recommandation du Comité d'urgence de l'OMS qui s'est réuni le jeudi 30 avril pour examiner le statut de la pandémie de COVID-19 en tant qu'"urgence de santé publique de portée internationale". "Nous acceptons l'avis du comité selon lequel l'OMS s'efforce d'identifier la source animale du virus par le biais de missions scientifiques et de collaboration internationales, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)", a déclaré le Dr Tedros, lors de la conférence de presse de l'OMS de vendredi...".

CNN - Le coronavirus s'est rapidement répandu dans le monde à partir de la fin de

l'année dernière, selon une nouvelle analyse génétique

https://edition.cnn.com/2020/05/05/health/genetics-coronavirus-spread-study/index.html

(6 mai) "Une nouvelle analyse génétique du virus qui provoque le Covid-19, prélevée sur plus de 7 600 patients dans le monde, montre qu'il circule chez l'homme depuis la fin de l'année dernière et qu'il a dû se propager extrêmement rapidement après la première infection. ... Des chercheurs britanniques ont examiné les mutations du virus et ont trouvé des preuves de sa propagation rapide,

mais aucune preuve que le virus se transmet plus facilement ou qu'il est plus susceptible de provoquer une maladie grave. ... ... Balloux et ses collègues ont extrait des séquences virales d'une gigantesque base de données mondiale que les scientifiques du monde entier utilisent pour partager leurs données. Ils ont examiné des échantillons prélevés à différents moments et en différents lieux, et ont déclaré qu'ils indiquent que le virus a commencé à infecter des personnes à la fin de l'année dernière".

"Ils ont également trouvé des preuves génétiques qui confirment les soupçons selon lesquels le virus infectait des personnes en Europe, aux États-Unis et ailleurs, des semaines, voire des mois avant que les premiers cas officiels ne soient signalés en janvier et février. Il sera impossible de trouver le "premier" patient dans aucun pays, a déclaré M. Balloux..."

HPW - L'OMS signe un protocole d'accord avec la Banque européenne

d'investissement

Protocole d'accord avec la Banque européenne d'investissement ;

"Lors de la conférence de presse de vendredi, le directeur général de l'OMS a également signé un protocole d'accord avec la Banque européenne d'investissement - qui vise à injecter des fonds dans la réponse au COVID-19 dans au moins 10 pays africains, ainsi que dans d'autres pays dont les systèmes de santé sont plus faibles. Les engagements de la BEI comprennent la libération d'au moins 1,4 milliard d'euros pour faire face à l'impact sanitaire, social et économique du COVID-19 en Afrique. Toutefois, Werner Hoyer, président de la Banque européenne d'investissement, a déclaré aux journalistes que la plupart des fonds seraient fournis sous forme de prêts. Le financement soutiendra également la poursuite d'autres services de santé essentiels tels que l'élimination du paludisme et la résistance aux antimicrobiens. “

"Le partenariat vise également d'autres menaces pour la santé. L'accord établit un Fonds de l'Union européenne contre le paludisme, un partenariat public-privé qui consacrera 274 millions de dollars pour remédier aux défaillances du marché qui ont empêché la mise au point de traitements plus efficaces contre le paludisme. Et dans le cadre du partenariat visant à lutter contre la résistance aux antimicrobiens, l'OMS et la BEI travailleront sur de nouveaux financements pour soutenir la mise au point de nouveaux antibiotiques, l'objectif étant de réunir près de 1,1 milliard de dollars pour des solutions à moyen terme. ”

Reuters - L'OMS demande aux pays d'enquêter sur les premiers cas de COVID-19

Reuters ;

"L'Organisation mondiale de la santé a déclaré mardi qu'un rapport selon lequel COVID-19 est apparu en décembre en France, plus tôt que prévu, n'était "pas surprenant", et a exhorté les pays à enquêter sur tout autre cas suspect précoce...".

Reuters - Selon M. Ryan, de l'OMS, le monde est en train de "se battre pour notre

vie", mais il y a de l'espoir

https://uk.reuters.com/article/uk-health-coronavirus-who-ryan-interview/whos-ryan-says-world-is-

in-fight-of-our-lives-but-there-is-hope-idUKKBN22F0P0

"Certaines parties du monde commencent à sortir de la pandémie de COVID-19 et à reprendre prudemment une sorte de vie normale, mais le nouveau coronavirus posera des risques importants jusqu'à ce que des vaccins soient mis au point, a déclaré dimanche le principal expert des situations d'urgence de l'OMS. Mike Ryan, directeur exécutif du programme d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré que si de nombreux pays sont encore dans l'œil du cyclone, d'autres commencent à montrer qu'il est possible de contenir la maladie dans une certaine mesure. "En ce sens, il y a de l'espoir", a déclaré M. Ryan à Reuters lors d'une interview en ligne depuis Genève...".

WEF - Pourquoi la recherche des contacts "cuir de chaussures" ne peut pas être

ignorée : Briefing COVID-19 de l'OMS

https://www.weforum.org/agenda/2020/05/04-may-who-briefing-low-tech-tracing-still-key

"L'Organisation mondiale de la santé a tenu un point de presse le 4 mai pour informer le public sur la pandémie de coronavirus COVID-19. Les nouvelles technologies peuvent compléter, et non remplacer, les efforts de recherche des contacts "en cuir de chaussure"".

"Si les outils de haute technologie ont amélioré les efforts modernes de recherche des contacts, ils ne remplacent toujours pas les bases de la santé publique, a déclaré Michael J. Ryan, directeur général du Programme d'urgence sanitaire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)...".

Indépendance - Le monde doit se préparer à une deuxième et une troisième vague

de coronavirus, met en garde l'OMS

https://www.independent.co.uk/news/health/coronavirus-come-back-second-wave-who-europe-

hans-kluge-a9493286.html

"Les pays du monde entier doivent se préparer à une "deuxième ou troisième vague" du coronavirus jusqu'à ce qu'un vaccin soit disponible, a averti l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Europe reste "très en prise" avec la pandémie, malgré des signes positifs qui montrent qu'elle est en train de passer le cap, a déclaré le Dr Hans Kluge, responsable de l'OMS en Europe. "Le Covid-19 ne disparaîtra pas de sitôt", a-t-il ajouté...".

Orientations (provisoires) de l'OMS - Soins de santé de proximité, y compris les

activités de sensibilisation et les campagnes, dans le contexte de la pandémie de

COVID-19

https://www.who.int/publications-detail/community-based-health-care-including-outreach-and-campaigns-in-the-context-of-the-covid-19-pandemic

Cfr. Tedros : "@WHO, l'Unicef et l'Ifrc ont publié aujourd'hui des conseils sur "la manière de maintenir les soins de santé communautaires dans le contexte de #covid19".

(5 mai) "Ces orientations traitent du rôle spécifique des soins de santé communautaires (voir encadré 1) dans le contexte de la pandémie et décrivent les adaptations nécessaires pour assurer la sécurité

des personnes, maintenir la continuité des services essentiels et garantir une réponse efficace au COVID-19...".

Reuters - Le chef de l'ONU déplore le manque de leadership mondial dans la lutte

contre les coronavirus

Reuters ;

"Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déploré jeudi le manque de leadership des puissances mondiales et la division de la communauté internationale dans la lutte contre le coronavirus, en s'inquiétant de l'insuffisance du soutien aux pays pauvres. ”

Un fonctionnaire de l'ONU blâme les années d'austérité pour les pauvres qui

portent le plus gros fardeau du Covid-19

https://www.newsweek.com/covid-19-poverty-un-austerity-low-income-1501644

"Le rapporteur spécial des Nations unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme estime que des années d'austérité de la part des gouvernements ont fait que les plus pauvres de la société doivent maintenant supporter le poids du COVID-19. Olivier De Schutter, nouvellement nommé, exhorte les dirigeants mondiaux à repenser leurs politiques économiques une fois la crise passée. Il estime que les "cinq chocs" qui ont frappé l'économie mondiale vont nuire aux pays à court terme, mais pourraient conduire à repenser toute l'idée politique d'austérité.... De Schutter a également déclaré que les pays les plus pauvres et les pays en développement du monde entier sont confrontés à "cinq chocs énormes" en raison du virus...".

NYT - Profits et fierté en jeu, la course au vaccin s'intensifie

https://www.nytimes.com/2020/05/02/us/politics/vaccines-coronavirus-research.html

Très recommandée, cette analyse sur la montée (probable) du nationalisme vaccinal. "Les gouvernements, les entreprises et les laboratoires universitaires accélèrent leurs efforts au milieu de courants géopolitiques croisés, de questions sur la sécurité et des défis que représente la production de doses suffisantes pour des milliards de personnes. ”

NYT - La campagne chinoise de vaccination contre le coronavirus donne des

moyens à une industrie en difficulté

NYT ;

"À certains égards, elle est en train de gagner la course, quatre entreprises testant déjà leurs candidats vaccins sur des humains. ”

"La Chine veut battre le monde dans la course à la découverte d'un vaccin contre les coronavirus - et, par certaines mesures, elle y parvient. Soucieuse de protéger sa population et d'esquiver les critiques internationales croissantes sur la manière dont elle a géré l'épidémie, elle a réduit les formalités administratives et offert des ressources aux sociétés pharmaceutiques. Quatre sociétés chinoises ont

commencé à tester leurs candidats vaccins sur des humains, soit plus que les États-Unis et la Grande-Bretagne réunis. …. Mais les dirigeants chinois ont donné du pouvoir à une industrie des vaccins qui a longtemps été embourbée dans des problèmes de qualité et des scandales. Il y a tout juste deux ans, des parents chinois ont éclaté en furie après avoir découvert que des vaccins inefficaces avaient été administrés principalement à des bébés. … …. Il ne suffit pas de trouver un vaccin. Les entreprises chinoises doivent également gagner la confiance du public, qui pourrait être plus enclin à choisir un vaccin fabriqué à l'étranger plutôt qu'un vaccin chinois...".

Stat - Les promesses croissantes concernant les vaccins Covid-19 alimentent de

faux espoirs, selon les experts

Stat ;

"Les vaccins destinés à prévenir l'infection par Covid-19 se développent à une vitesse jamais vue auparavant. Mais les promesses croissantes selon lesquelles certains vaccins pourraient être disponibles pour une utilisation d'urgence dès l'automne alimentent des attentes tout simplement irréalistes, mettent en garde les experts. ”

"Même si les étapes de développement des vaccins pouvaient être comprimées et que les fournitures pouvaient être rapidement fabriquées et déployées, il faudrait encore plusieurs mois, voire plus, avant que la plupart des Américains puissent retrousser leurs manches. Et dans de nombreux pays du monde, l'attente pourrait être encore bien plus longue, perpétuant ainsi le risque mondial que représente le nouveau coronavirus pour plusieurs années à venir. Cette réalité est occultée par des rapports selon lesquels certains des premiers candidats vaccins - dont un de la société de biotechnologie Moderna et un autre de l'université d'Oxford - pourraient, dans les mois à venir, disposer de suffisamment de preuves pour être administrés en urgence. ... ... Michael Osterholm, directeur du Centre de recherche et de politique en matière de maladies infectieuses de l'université du Minnesota, s'inquiète du fait que les gens ne se préparent pas à l'éventualité d'une vague d'infections - dont certains experts craignent qu'elle soit plus importante que ce que nous avons vu jusqu'à présent - parce qu'ils s'attendent à ce qu'un vaccin soit disponible. ... ... Il est probable que toutes les fournitures qui seront disponibles - si l'un des vaccins s'avère être protecteur d'ici l'automne - seront destinées aux travailleurs de la santé et aux autres personnes en première ligne de l'effort de réponse. ”

"Marie-Paule Kieny, qui dirigeait auparavant le groupe de l'OMS chargé de stimuler le développement de vaccins et de médicaments contre les épidémies et les pandémies, a déclaré que lorsque l'agence mondiale de la santé a travaillé sur la planification de la pandémie dans la perspective de la pandémie de grippe H1N1 de 2009, il a été proposé que les travailleurs de la santé du monde entier aient d'abord accès au vaccin. Ce groupe, a-t-elle dit, est estimé à environ 2 % de la population mondiale, soit environ 156 millions de personnes. "... ... Osterholm a déclaré que le public - tant ici qu'à l'étranger - a besoin de communications plus claires sur les délais réalistes d'accès au vaccin Covid-19. Lorsque les vaccins commenceront à être disponibles, la demande sera énorme et l'offre sera minimale".

Stat - Le remdesivir de Gilead a connu un succès contre le coronavirus.

Maintenant, la société doit en fabriquer suffisamment pour approvisionner le

monde

Stat ;

"Gilead travaille pour répondre à ce besoin. Déjà, elle a mis en place jusqu'à 50 000 traitements, avec l'objectif d'avoir "plusieurs millions de traitements" d'ici la fin de l'année, a déclaré le PDG Daniel O'Day à la STAT mercredi. Cependant, les réalités de la fabrication de produits pharmaceutiques limitent la quantité de produits qu'une entreprise peut produire et la vitesse à laquelle elle peut les augmenter, selon les experts...".

Et un lien, via le Guardian - Remdesivir : Les États-Unis autorisent l'utilisation en urgence d'un

médicament expérimental pour les coronavirus

"La FDA dit que le médicament, qui semble aider certains à se rétablir plus rapidement, serait disponible pour les patients hospitalisés souffrant du Covid-19".

Stat News - Gilead signale des mesures pour élargir l'accès mondial au remdesivir

pour les patients atteints du Covid-19

https://www.statnews.com/pharmalot/2020/05/05/gilead-remdesivir-covid19-coronavirus/

"Au milieu des questions sur l'accès au remdesivir, son traitement pour Covid-19, Gilead Sciences (GILD) dit qu'il poursuit plusieurs étapes, y compris des accords de licence avec plusieurs entreprises non nommées, pour s'assurer que le médicament est fourni à des pays au-delà des États-Unis. Bien que les détails soient rares, le fabricant de médicaments a indiqué qu'il existe des plans pour émettre des licences volontaires avec des fabricants "de produits chimiques et pharmaceutiques de premier plan" pour produire du remdesivir pour l'Europe, l'Asie et le monde en développement jusqu'en 2022. De même, des négociations sont en cours pour délivrer des licences à plusieurs fabricants de médicaments génériques en Inde et au Pakistan afin de fournir le médicament aux pays en développement. La société est également en pourparlers avec le Pool de brevets sur les médicaments, une agence soutenue par les Nations unies qui octroie des licences aux fabricants de médicaments pour les traitements contre le VIH, la tuberculose et l'hépatite C afin d'en permettre l'accès aux pays à faible revenu. L'agence, qui a récemment élargi son mandat pour inclure les produits Covid-19, a déjà travaillé avec Gilead sur des médicaments contre le VIH. La société a également déclaré que l'UNICEF pourrait distribuer le médicament..."

Nouvelles de l'ONU - Coronavirus et droits de l'homme : Un nouveau rapport de

l'ONU appelle à un rétablissement incluant le handicap

https://news.un.org/en/story/2020/05/1063242

"La pandémie COVID-19 intensifie les inégalités dont souffrent le milliard de personnes handicapées dans le monde, a déclaré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, en lançant un rapport publié mercredi qui appelle à une reprise et à une réponse à la crise tenant compte du handicap. ”

UN News - Un haut fonctionnaire de l'ONU appelle à un revenu de base universel

pour lutter contre les inégalités croissantes

https://news.un.org/en/story/2020/05/1063312

"La pandémie COVID-19 n'est pas seulement une crise sanitaire, mais elle s'avère également être un désastre économique pour un grand nombre de personnes dans le monde. Un haut fonctionnaire des Nations unies du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) demande aux pays d'assurer aux citoyens un revenu de base universel, afin d'aider les millions de personnes qui ont perdu leur emploi, en raison des mesures prises pour endiguer le virus, combinées à des niveaux d'inégalité croissants. Kanni Wignaraja, qui dirige le bureau Asie-Pacifique du PNUD, s'est adressé à UN News et a commencé par expliquer pourquoi l'idée d'un revenu de base universel (où les gouvernements donnent une somme d'argent minimale à tous les citoyens, en fonction de leur statut professionnel ou de leur revenu) commence à faire son chemin...".

"...pour le PNUD, il est tellement essentiel de ramener, une conversation sur le revenu de base universel, et d'en faire un élément central des plans de relance budgétaire que les pays envisagent. ”

Dans un article quelque peu connexe (Guardian), Duflo & Banerjee plaident en faveur d'une nouvelle forme radicale de revenu de base universel : "D ans notre récent livre, écrit avant que le coronavirus ne frappe mais avec un titre qui est maintenant étrangement approprié - Good Economics for Hard Times - nous recommandons aux pays pauvres de mettre en place ce que nous appelons un revenu universel ultra basique (UUBI), un transfert régulier d'argent liquide qui suffit à la survie de base...".

Guardian - Des États hostiles tentent de voler la recherche sur les coronavirus,

selon une agence britannique

https://www.theguardian.com/world/2020/may/03/hostile-states-trying-to-steal-coronavirus-

research-says-uk-agency

"Les experts disent que la Russie, l'Iran et la Chine seront probablement derrière les cyber-attaques

contre les universités."

Devex - La réponse au COVID-19 entre dans sa deuxième phase : une "grande

poussée" pour la sécurité alimentaire

https://www.devex.com/news/big-push-on-food-security-as-covid-19-response-enters-second-

phase-97152

“ La première phase de la réponse mondiale au COVID-19 s'est concentrée sur le confinement rapide de la maladie. Aujourd'hui, les organisations de développement et d'aide humanitaire s'efforcent d'intégrer les effets secondaires, tels que la nutrition, dans la planification du financement et les activités d'urgence. ”

Au cas où vous vous demanderiez pourquoi, voir aussi The Guardian (7 mai) : "Les Nations unies ont averti que la pandémie de coronavirus pourrait provoquer de "multiples famines". Ces commentaires ont été formulés alors que les Nations unies lançaient un appel pour un financement supplémentaire de 4,7 milliards de dollars (3,8 milliards de livres sterling) pour leur plan d'intervention humanitaire mondial. Le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires, Mark

Lowcock, a déclaré que les pires effets de la crise se feraient sentir dans les pays les plus pauvres du monde...".

NPR - Pourquoi le gouvernement américain a cessé de financer un projet de

recherche sur les chauves-souris et les coronavirus

NPR ;

"Le gouvernement américain a soudainement mis fin au financement d'un projet de recherche d'un an en Chine qui, selon de nombreux experts, est vital pour prévenir la prochaine grande épidémie de coronavirus. Le projet était dirigé par une association américaine à but non lucratif appelée EcoHealth Alliance. Depuis plus de dix ans, le groupe envoie des équipes en Chine pour piéger les chauves-souris, prélever des échantillons de leur sang, de leur salive et de leurs excréments, puis vérifier si ces échantillons contiennent de nouveaux coronavirus susceptibles de déclencher la prochaine pandémie mondiale. L'idée est d'identifier les endroits qui doivent être surveillés, d'élaborer des stratégies pour empêcher la propagation du virus dans les populations humaines et de faire un bond en avant dans la création de vaccins et de traitements. Le projet a déjà permis d'identifier des centaines de coronavirus, dont un très similaire au virus à l'origine de l'épidémie actuelle. Mais depuis le début de ce mois, les responsables américains s'efforcent de lever les soupçons sur un collaborateur clé du projet : l'Institut de virologie de Wuhan, situé dans la ville où l'épidémie a débuté. Les services de renseignement américains cherchent à savoir si le coronavirus s'est échappé de l'Institut de Wuhan par une sorte d'accident de contamination. …”

Guardian - L'inflation s'effondre dans le monde entier en raison de la pandémie

de coronavirus

https://www.theguardian.com/business/2020/may/05/inflation-collapses-world-coronavirus-

pandemic-global-economy-business-great-depression-recession

"L'inflation dans les pays les plus riches s'est effondrée au rythme le plus rapide depuis la crise financière, l'épidémie de coronavirus plongeant le monde dans la récession la plus profonde depuis près d'un siècle. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a déclaré que la croissance annuelle du prix des biens et des services dans le groupe des 37 pays avancés a considérablement ralenti en mars alors que le Covid-19 a pratiquement paralysé les activités commerciales et sociales...".

Cidrap News - La propagation exponentielle de COVID-19 touche certaines

régions d'Afrique

https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/05/exponential-covid-19-spread-hits-parts-africa-who-issues-advisory

(5 mai) "L'activité de COVID-19 dans certaines parties de l'Afrique a connu une croissance exponentielle au cours des deux dernières semaines, faisant craindre que la région ne devienne le prochain épicentre de la pandémie dans les semaines et les mois à venir, selon une mise à jour de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)..."

Vous suivez probablement aussi de très près les tendances mondiales et les nouveaux points chauds (comme la Russie, le Brésil, ...).

HPW - "Trouver l'équilibre" pour sauver des vies et des moyens de subsistance

grâce au COVID-19 - Tracer la voie à suivre en Afrique

https://www.healthpolicy-watch.org/finding-the-balance-in-saving-lives-livelihoods-covid-19-africa/

"Un nouveau rapport publié mercredi fournit des conseils aux gouvernements africains sur la façon d'utiliser les données pour trouver une solution aux blocages du COVID-19. Certains pays africains envisagent d'adapter ou d'assouplir les restrictions de santé publique en raison des craintes que l'impact économique des ordonnances strictes de maintien à domicile ne devienne trop difficile à supporter pour les familles".

Pour le rapport, voir "Responding to Covid-19 in Africa" : Utiliser les données pour trouver un équilibre

“ Dans ce rapport, le Partnership for Evidence Based Response to COVID-19 (PERC), un consortium d'organisations mondiales de santé publique et d'entreprises du secteur privé, rassemble les résultats d'une enquête menée du 29 mars au 17 avril 2020 dans 28 villes de 20 États membres de l'Union africaine, ainsi que des mesures épidémiologiques de la transmission des maladies et des indicateurs des mouvements et des troubles de population, entre autres. Synthétisées, ces données fournissent un instantané unique en son genre des conditions de base en Afrique pendant cette pandémie en évolution rapide".

"Les organisations membres du PERC sont : Les Centres Africains pour le Contrôle et la Prévention des Maladies ; Resolve to Save Lives, une initiative de Vital Strategies ; l'Organisation Mondiale de la Santé ; l'équipe de soutien rapide de la santé publique du Royaume-Uni ; et le Forum Economique Mondial..."

Guardian - La fermeture des frontières à cause du coronavirus touche des

dizaines de milliers de personnes en Afrique

https://www.theguardian.com/world/2020/may/05/coronavirus-border-closures-strand-tens-of-

thousands-of-people-across-africa

"Migrants laissés prisonniers dans des conditions dangereuses aux frontières, dans les ports et les camps de transit".

The Globe and Mail - Un remède à base de plantes dont certains gouvernements

africains vantent les mérites pour le coronavirus, malgré les avertissements des

scientifiques

Globe and Mail ;

PS : "Dans une déclaration faite lundi, la division Afrique de l'OMS a déclaré qu'il est "essentiel" que les plantes médicinales telles que l'armoise soient testées pour leur efficacité et leurs

éventuels effets secondaires indésirables avant d'être utilisées comme traitement. "Les Africains méritent d'utiliser des médicaments testés selon les mêmes normes que celles appliquées dans le reste du monde", a-t-il déclaré. ”

Voir aussi HPW - La recherche sur les remèdes traditionnels pour le COVID-19 saluée par l'Organisation mondiale de la santé

"La recherche sur les médicaments traditionnels pour COVID-19 devrait être accueillie favorablement, à condition qu'elle soit tenue aux mêmes normes que la recherche sur d'autres candidats médicaments, a déclaré le Bureau régional de l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé dans un communiqué publié lundi. Cette déclaration de l'OMS, rédigée dans un langage diplomatique, fait suite à la large couverture médiatique dont ont fait l'objet le président de Madagascar et d'autres dirigeants africains au cours du week-end, qui ont laissé entendre que la plante médicinale artemisia annua (absinthe douce) était efficace contre le coronavirus...".

Nature (Actualité) - La Chine promeut des traitements contre les coronavirus

basés sur des médicaments traditionnels non éprouvés

https://www.nature.com/articles/d41586-020-01284-x

"Les scientifiques affirment que des données d'essais rigoureux sont nécessaires pour montrer que les remèdes sont sûrs et efficaces. ”

"Le gouvernement chinois encourage fortement les médecines traditionnelles comme traitements pour le COVID-19. Ces remèdes, qui constituent une part importante du système de santé chinois, sont même envoyés à des pays comme l'Iran et l'Italie dans le cadre de l'aide internationale. Mais les scientifiques hors de Chine affirment qu'il est dangereux de soutenir des thérapies dont l'innocuité et l'efficacité n'ont pas encore été prouvées...".

PS : "L'OMS a d'abord découragé l'utilisation de remèdes traditionnels pour traiter le COVID-19. Pendant les premiers mois de l'épidémie, ils ont été répertoriés sur le site web de l'agence comme "non efficaces contre COVID-2019 et peuvent être nocifs". Depuis, les conseils ont été mis à jour et l'avertissement supprimé. Un porte-parole de l'OMS, Tarik Jašarević, déclare que la déclaration initiale "était trop large et ne tenait pas compte du fait que de nombreuses personnes se tournent vers les médecines traditionnelles pour soulager certains des symptômes les plus légers de COVID-19". Selon Jašarević, le guide souligne qu'il n'y a aucune preuve qu'une quelconque médecine actuelle - traditionnelle ou autre - puisse prévenir ou guérir la maladie, et que l'OMS ne recommande pas l'automédication avec une quelconque substance comme prévention ou remède pour COVID-19".

Qui allez-vous appeler ? ! Comment l'Organisation mondiale de la santé a été

virale sur les médias sociaux

https://twiplomacy.com/blog/who-you-gonna-call/

Pas Ghostbusters apparemment 😊.

"Avec la propagation du coronavirus, l'Organisation mondiale de la santé est en passe de devenir l'organisation internationale la plus suivie sur les médias sociaux. L'OMS a connu une croissance

exponentielle sur ses canaux de médias sociaux alors qu'elle lutte contre la pandémie de COVID-19 et la désinformation sur le virus...".

Et quelques bribes d'informations :

• Reuters - Twitter permet aux chercheurs d'étudier les tweets de COVID-19

• Stat News - La campagne de désinformation Covid-19 de Facebook s'appuie sur des

recherches. Les auteurs s'inquiètent que Facebook ait manqué le message

• AP - La France et la Tunisie demandent au Conseil de l'ONU d'adopter la résolution COVID-19

"La France et la Tunisie ont exhorté mardi le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat dans les conflits majeurs pour faire face à la pandémie de coronavirus, après des semaines de négociations contentieuses qui ont paralysé l'organe le plus puissant de l'ONU..."

• The Telegraph - Un fonctionnaire taïwanais révèle que la Chine soupçonne une transmission "d'homme à homme" d'ici le 13 janvier

"La déclaration d'un officiel chinois est censée avoir été la première reconnaissance que le virus était susceptible de se propager entre humains."

• Stat News - Amazon prête son expertise - et son argent - à la recherche sur Covid-19

"Le géant de la vente au détail et de la technologie Amazon s'implique de plus en plus dans une série d'efforts pour soutenir la réponse au Covid-19, allant du financement d'un essai clinique testant le plasma sanguin de patients ayant récupéré le Covid-19 à la livraison à domicile de kits de test de coronavirus. ”

Financement du Covid-19, plaidoyer, nouvelles initiatives

PS : une mise à jour du plan de préparation et d'intervention de l'OMS est attendue d'ici peu, avec

les ressources nécessaires.

Devex - Les poids lourds du développement soutiennent le rôle accru des IFD

dans la réponse au COVID-19

https://www.devex.com/news/development-heavyweights-back-bigger-role-for-dfis-in-covid-19-

response-97129

"Les institutions européennes de financement du développement ont besoin de plus de ressources et de nouvelles règles pour mieux soutenir le secteur privé en Afrique à travers la crise COVID-19, selon un appel à l'action lancé lundi par 20 experts du développement. L'appel aux gouvernements européens, signé par des experts dont Paul Collier de l'université d'Oxford et Erik Solheim, ancien

directeur du programme des Nations unies pour l'environnement, affirme que : "Les IFD devraient être anticycliques à un moment où les flux financiers privés se sont brusquement arrêtés, et devraient ramener d'autres investisseurs sur les marchés africains de l'autre côté de la crise"...

CGD - Responsabilité de l'aide COVID-19 : Une meilleure visibilité est importante

pour la qualité de la réponse

J M Keller, A Glassman et al ; https://www.cgdev.org/blog/accountability-covid-19-aid-better-

visibility-matters-quality-response#disqus_thread

Les auteurs donnent un aperçu de certains trackers existants. Et discutent :

"Alors que les gouvernements des pays s'efforcent de compenser la chute des recettes, les bailleurs de fonds extérieurs devraient limiter les conditions imposées à l'aide qu'ils fournissent, en particulier lorsque le financement sert de soutien budgétaire essentiel. Mais même si les bailleurs de fonds limitent les conditions ex ante pour la réception des fonds, ils devraient établir des normes claires pour le suivi et le compte rendu de l'allocation et de l'utilisation de l'aide et s'engager à rendre ces informations accessibles au public...".

Devex - Interactif : Qui finance la réponse COVID-19 et quelles sont les priorités ?

Devex ;

Il est bon de vérifier de temps en temps. Mis à jour le 29 avril.

Cfr. un tweet de Sam Carter : "Le suivi du financement @devex #COVID19 comprend près de 16 billions de dollars. Près de 7 billions de dollars sont concentrés sur l'Amérique du Nord et l'Europe occidentale. Un peu plus d'un trillion de dollars sont concentrés sur l'Afrique + l'Asie centrale + l'ALC + le Moyen-Orient COMBINÉ".

SET - Réponses des donateurs au COVID-19 : allocations par pays

S Raga & D W Te Velde ; https://set.odi.org/wp-content/uploads/2020/05/Donor-responses-to-COVID-19-country-allocations-2.pdf

En s'appuyant sur leur système de suivi des réponses des donateurs @ODIdev.

4-pager. "Nous examinons les allocations par pays du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne en réponse à la pandémie de COVID-19. Les allocations du FMI couvrent environ 1 à 1,5 % du PIB, tandis que celles de la Banque mondiale représentent 0,1 % du PIB. - Alors que seule une petite partie du financement total est consacrée aux facilités de prêt, aux subventions et à l'allégement de la dette des économies les plus pauvres, l'ensemble des donateurs allouent davantage (en pourcentage du PIB) aux pays les plus pauvres. Le FMI alloue davantage aux pays qui dépendent le plus des exportations et des transferts de fonds et aux pays qui devraient connaître les plus fortes baisses de production. - Toutefois, les donateurs n'allouent pas plus de ressources aux pays qui dépensent moins en matière de santé ou qui sont globalement plus vulnérables".

Devex - Interactif : Une analyse du financement COVID-19 en Afrique de l'Ouest et

du Centre

https://www.devex.com/news/interactive-an-analysis-of-covid-19-funding-in-west-and-central-africa-97174

Recommandé. "...l'équipe de Devex Analytics suit et analyse les promesses liées au COVID-19 et les annonces de financement pertinentes destinées aux pays bénéficiaires de l'APD. L'analyse suivante vise à fournir une image plus claire du financement COVID-19 destiné à une région confrontée à la plus grande urgence sanitaire depuis l'épidémie d'Ebola. Les données ont été adaptées pour se concentrer sur les flux de développement : vous y trouverez les financements bilatéraux traditionnels, les efforts de mobilisation des ressources intérieures des autorités du Sud, et les dons privés pertinents de fondations locales et internationales, de philanthropes et d'entreprises...". Consultez les résultats.

Devex - Quelle est la suite de la réponse financière internationale à la crise

COVID-19 ?

C Masood ; https://www.cgdev.org/blog/what-next-international-financial-response-covid-19-crisis#disqus_thread

"Dans le prolongement des réunions récemment organisées par le FMI et la Banque mondiale, Masood Ahmed présente un programme à deux volets pour la réponse financière de COVID-19. ”

"... Je vous présente ci-dessous un programme d'action à deux volets pour l'instant. Le premier volet présente les trois actions qui garantiront une aide maximale aux pays en développement au cours des douze prochains mois. Le second vise à préparer les trois propositions de changement systémique les plus efficaces qui pourront être mises en œuvre dès qu'un consensus politique aura été atteint".

FT - Lettre : Le financement d'un vaccin nécessitera de l'ingéniosité

A Glassman, K Chalkidou, R Silverman et al ; https://www.ft.com/content/1178e4b0-8957-11ea-

9dcb-fe6871f4145a

"Revenir à la normale" signifie produire rapidement des milliards de doses d'un vaccin Covid-19 efficace et accessible à tous. Les entreprises et les partenaires devront investir des sommes importantes dans l'expansion de la capacité de production avant même que la nécessité ou l'utilisation de leurs produits ne soit confirmée. Comme les PDG l'ont clairement indiqué dans l'article d'Andrew Jack (FT.com 22 avril), ils n'ont pas l'intention d'absorber ce risque à eux seuls...".

Les auteurs (CGD) préconisent une garantie de marché (Advance Market Commitment) pour les

coronavirus.

Covid-19 : science et débats scientifiques

Sans aucun ordre particulier.

Reuters - Les cas de coronavirus dans le monde dépassent les 3,5 millions, alors

que les craintes sont sous-estimées

Reuters ;

Concentrez-vous ici sur les nombreuses causes (possibles) de la sous-déclaration.

Science (Actualité) - Faut-il rouvrir les écoles ? Le rôle des enfants dans la

pandémie reste un mystère

https://www.sciencemag.org/news/2020/05/should-schools-reopen-kids-role-pandemic-still-

mystery

"Les indices selon lesquels les enfants ne propagent pas efficacement le coronavirus suscitent un

débat."

SCMP - Vaccin contre les coronavirus : L'OMS va publier des lignes directrices sur

l'utilisation proposée des essais de provocation sur l'homme

SCMP ;

"L'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit de publier ce mois-ci des lignes directrices sur une approche controversée visant à exposer artificiellement des volontaires au coronavirus qui cause le Covid-19, afin d'accélérer le processus de développement d'un vaccin. Avec la pression croissante pour produire un vaccin contre cette maladie mortelle, certains scientifiques et activistes préconisent l'utilisation d'essais sur l'homme (HCT), dans lesquels de jeunes volontaires sains sont délibérément infectés par le virus pour tester l'efficacité des candidats vaccins. Les partisans affirment que ces essais accéléreront le développement d'un vaccin, mais les opposants s'inquiètent des implications éthiques et médicales de l'utilisation de telles méthodes...".

Nature (News) - Des dizaines de vaccins contre les coronavirus sont en

compétition - comment les scientifiques vont-ils choisir les meilleurs ?

La nature ;

"Les développeurs et les bailleurs de fonds préparent le terrain pour les essais d'efficacité, mais seule une poignée de vaccins est susceptible de faire l'affaire".

"Plus de 90 vaccins contre le coronavirus sont à divers stades de développement, et au moins six sont testés pour vérifier leur innocuité chez l'homme. Aujourd'hui, les développeurs, les bailleurs de fonds et les autres parties prenantes préparent le terrain pour leur plus grand défi : déterminer quels vaccins sont réellement efficaces. L'Organisation mondiale de la santé a proposé un plan d'essai adaptatif qui permet d'ajouter et d'abandonner des vaccins en permanence. L'agence doit encore déterminer quels vaccins doivent être testés en premier et comment convaincre les développeurs de médicaments d'opposer leurs produits les uns aux autres. “ "...De vastes essais sont généralement nécessaires pour déterminer la sécurité et l'efficacité. Une

autre solution consiste à administrer des vaccins qui semblent sûrs lors des premiers essais à des groupes à haut risque - tels que les travailleurs de la santé - selon les règles d'"utilisation d'urgence". …”

LA Times - Un coronavirus mutant, encore plus contagieux que l'original, a fait

son apparition, selon une étude

https://www.latimes.com/california/story/2020-05-05/mutant-coronavirus-has-emerged-more-

contagious-than-original

Mais les virologistes n'ont pas été impressionnés par cette découverte (comme le rapporte par exemple le Washington Post). Pour l'instant, il semble que le virus soit encore remarquablement stable.

Voir aussi l'Atlantique (Ed Yong) - Le problème des histoires sur les mutations dangereuses des coronavirus (analyse recommandée)

"Il n'y a pas de preuve évidente que le virus pandémique a évolué sous des formes sensiblement différentes - et il n'y en aura probablement pas avant des mois. ”

Nature - Profil d'un tueur : la biologie complexe qui alimente la pandémie de

coronavirus

https://www.nature.com/articles/d41586-020-01315-7

"Les scientifiques sont en train de reconstituer le mode de fonctionnement du SRAS-CoV-2, son origine et ce qu'il pourrait faire ensuite - mais des questions pressantes subsistent quant à la source du COVID-19".

FT longread - Des caillots de sang à « l'orteil covid » : les mystères médicaux du

coronavirus

https://www.ft.com/content/be7e66c0-1243-45dd-829f-8b192c18acff

"La grande variété des symptômes de Covid-19 observés par les médecins déconcerte la communauté scientifique".

Guardian - "Comment est-ce possible ? Les chercheurs s'attaquent au mystérieux

mécanisme de Covid-19

https://www.theguardian.com/world/2020/may/01/how-is-this-possible-researchers-grapple-with-

covid-19s-mysterious-mechanism

"Les médecins continuent d'étudier exactement comment le coronavirus affecte l'organisme et quels pourraient être ses effets à long terme."

"Le Dr David Darley, médecin respiratoire, dit que quelque chose de particulier arrive à un petit groupe de patients atteints de Covid-19 le septième jour de leurs symptômes. "Jusqu'à la fin de cette première semaine, ils sont stables", dit Darley, médecin à l'hôpital St Vincent de Sydney. "Et puis soudain, ils ont cette réponse hyper-inflammatoire. Les protéines impliquées dans cette inflammation commencent à circuler dans le corps à des niveaux élevés". Chez ces patients, les poumons commencent à se débattre. La pression artérielle diminue. D'autres organes, dont les reins, peuvent commencer à s'arrêter. Des caillots de sang se forment dans tout le corps. Le cerveau et les intestins peuvent également être touchés. Certains souffrent de changements de personnalité, ce qui suggère des lésions cérébrales..."

"... "Je pense que ce qui évolue est un ensemble très spécifique de stades de la maladie et pour une raison quelconque, tout le monde ne passe pas par tous les stades ... ... Les cliniciens comme Darley espèrent qu'un biomarqueur de la maladie - une caractéristique unique dans le sang, les fluides corporels ou les tissus - sera finalement découvert pour chaque stade ..."

Guardian - Les "réinfections" par le coronavirus étaient des faux positifs, selon le

responsable technique de l'OMS - vidéo

https://www.theguardian.com/world/video/2020/may/03/coronavirus-reinfections-were-false-

positives-says-who-technical-lead-video

"Les résultats des tests suggérant que les personnes en Corée du Sud avaient été réinfectées après s'être remises du Covid-19 étaient en fait des faux positifs causés par des cellules pulmonaires mortes, a déclaré le Dr Maria Van Kerkhove, responsable technique de l'Organisation mondiale de la santé, à l'émission Andrew Marr de la BBC".

Nature - Choix des papiers sur les coronavirus : Les portraits d'une enzyme virale

pourraient aider à la recherche de médicaments

https://www.nature.com/articles/d41586-020-00502-

w?utm_source=twt_nnctm_medium=socialtm_campaign=naturenewsf233537345=1

La Nature a une mise à jour hebdomadaire des documents de recherche. Celle-ci : (à partir du 4 mai). "Points forts de la recherche sur les coronavirus : La réponse immunitaire au SRAS-CoV-2 diffère de celle provoquée par d'autres virus respiratoires. Les jeunes enfants ne sont pas immunisés contre le COVID-19. Le CoV-2 du SRAS pourrait envahir l'organisme en détournant les défenses immunitaires de l'hôte. “

FT - Les dangers de l'obésité font du Covid-19 un reproche aux sociétés inégales

https://www.ft.com/content/0409a776-8b85-11ea-a109-483c62d17528 "L'excès de graisse corporelle semble compter plus que les maladies cardiaques ou pulmonaires, ou le tabagisme, lorsqu'il s'agit d'attraper le virus". "...Étonnamment pour un virus qui frappe les poumons, les chercheurs disent que l'excès de graisse corporelle semble compter plus que les maladies cardiaques ou pulmonaires, ou le tabagisme - peut-être parce que l'obésité déclenche une inflammation chronique, laissant les personnes qui en souffrent plus susceptibles. "…”

Outre l'obésité, le syndrome métabolique joue également un rôle.

Nature - Coronavirus dans le contexte : Scite.ai suit les citations positives et

négatives de la littérature sur le COVID-19

https://www.nature.com/articles/d41586-020-01324-

6?utm_source=twt_nnctm_medium=socialtm_campaign=naturenewsf233527873=1

"L'outil d'intelligence artificielle vise à révéler si les résultats des recherches sont soutenus ou contredits par des études ultérieures. ”

Guardian - La pollution atmosphérique rend-elle la pandémie de coronavirus

encore plus mortelle ?

https://www.theguardian.com/world/2020/may/04/is-air-pollution-making-the-coronavirus-

pandemic-even-more-deadly

"Il est bien connu que l'air pollué aggrave les facteurs de risque cardiaque et pulmonaire pour le Covid-19 - les premières recherches sont préoccupantes... ... la pollution atmosphérique peut être importante de trois façons, selon les études. Le taux de mortalité plus élevé dû à des poumons et des coeurs affaiblis par l'air pollué est le mieux compris. Les polluants enflamment également les poumons, ce qui peut augmenter la probabilité d'attraper le virus et susciter des inquiétudes quant à l'augmentation des niveaux de pollution après la levée des blocages. Enfin, les particules de pollution pourraient même contribuer à propager le virus plus loin...".

Fil de discussion Twitter de Mark Hoofnagle sur Remdesivir

https://twitter.com/MarkHoofnagle/status/1256242071209476098

Plutôt accablant pour Gilead. Le fil commence comme ça : "Le génie absolu. Il faut les saluer. Le jour où un essai négatif de leur médicament est annoncé, sur la base d'un communiqué de presse, ils ont repris le cycle des actualités, et avec quelques modifications en cours de route de leurs résultats, leur essai désormais "positif" leur vaut l'approbation de la FDA et un essai interrompu".

NYT - Ce que les partisans de l'immunité "naturelle" collective ne disent pas

https://www.nytimes.com/2020/05/01/opinion/sunday/coronavirus-herd-immunity.html

"Essayez de l'atteindre sans vaccin, et des millions de personnes mourront. "Une bonne analyse des implications de l'immunité collective.

Citation : "...Mais même en supposant que l'immunité soit de longue durée, un très grand nombre de personnes doivent être infectées pour atteindre le seuil d'immunité collective requis. Étant donné que les estimations actuelles suggèrent qu'environ 0,5 % à 1 % de toutes les infections sont mortelles, cela signifie beaucoup de décès...". En l'absence de vaccin.

Guardian - Le Royaume-Uni pourrait assouplir l'isolement de millions de

personnes si les plus de 70 ans sont protégés, selon les scientifiques

https://www.theguardian.com/society/2020/may/05/longer-lockdown-for-over-70s-would-allow-fewer-restrictions-for-rest-of-uk-scientists-suggest?CMP=Share_AndroidApp_Twitter

"La Grande-Bretagne pourrait sortir du lockdown du coronavirus en assouplissant les restrictions sur plus de la moitié de la population et en renforçant la protection des plus de 70 ans et des personnes vulnérables, ont déclaré les scientifiques. La stratégie des chercheurs de l'université d'Edimbourg, connue sous le nom de "segmentation et protection", vise à créer une marge de manœuvre pour les ministres afin de faciliter le confinement des personnes les moins exposées au virus tout en s'assurant que les personnes vulnérables n'entrent en contact qu'avec des soignants et des membres de la famille qui ne sont pas infectés".

The Telegraph - L'augmentation de la mobilité pourrait déclencher une deuxième

vague d'infections plus mortelle en Italie, selon une modélisation

https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/rise-mobility-could-trigger-

deadlier-second-wave-infections/

Le pays reste "loin du seuil d'immunité collective" et la surveillance des maladies devrait être prioritaire, met en garde un rapport de l'Imperial.

"... Les résultats confirment ce que des études similaires indiquent maintenant au Royaume-Uni, en Allemagne, à New York et dans de nombreuses autres parties du monde : que les gouvernements, partout, ont très peu de marge de manœuvre pour assouplir les mesures de confinement sans que le virus ne soit à nouveau incontrôlable...".

Economiste - La plupart des victimes du covid-19 seraient-elles mortes

rapidement sans le virus ?

Économiste ;

"Une nouvelle étude suggère que le covid-19 vole aux gens de nombreuses années de vie."

Voir aussi WSJ - Le coronavirus tue les gens en moyenne une décennie avant leur heure, selon des études

"Les personnes qui meurent du Covid-19 auraient pu s'attendre à vivre en moyenne pendant au moins une autre décennie, selon deux études qui contribuent à compléter le tableau qui se dessine du coût humain de la pandémie de coronavirus..."

Guardian - Un laboratoire américain de guerre bactériologique crée un test pour

les porteurs pré-infectieux du Covid-19

https://www.theguardian.com/world/2020/may/01/us-germ-warfare-lab-creates-test-for-pre-

infectious-covid-19-carriers

"Les scientifiques travaillant pour l'armée américaine ont conçu un nouveau test Covid-19 qui pourrait potentiellement identifier les porteurs avant qu'ils ne deviennent infectieux et ne propagent la maladie, a appris le Guardian. Dans ce qui pourrait être une avancée significative, les coordinateurs du projet espèrent que le test sanguin pourra détecter la présence du virus dès 24 heures après l'infection - avant que les gens ne présentent des symptômes et plusieurs jours avant qu'un porteur ne soit considéré comme capable de le transmettre à d'autres personnes. C'est aussi environ quatre jours avant que les tests actuels puissent détecter le virus. Le test est issu d'un projet mis en place par l'Agence des projets de recherche avancée (Darpa) de l'armée américaine visant à diagnostiquer rapidement les empoisonnements par des germes ou des armes chimiques...".

FT - Appel à la révision des règles relatives au plasma pour accélérer une

éventuelle thérapie virale

https://www.ft.com/content/7c4268da-d9d5-458e-a3fb-7c63ae3a6f83

"L'industrie met en évidence les goulets d'étranglement dans l'accès aux matériaux susceptibles de subir un traitement Covid-19".

"La réglementation sur les dons de sang devrait être révisée afin d'accélérer le dépistage et le traitement des patients atteints de coronavirus avec le plasma qu'il contient, selon une grande entreprise pharmaceutique qui développe la thérapie. Christophe Weber, directeur général de Takeda, l'entreprise pharmaceutique japonaise, a appelé à réduire les obstacles à la collecte et à l'utilisation du plasma dit de convalescence, qui est mis en commun par les patients qui se sont rétablis du virus. Citant des "problèmes culturels et éthiques" de longue date qui limitent la production accrue de thérapies expérimentales à base de plasma mélangé provenant du sang, il a déclaré : "Il faut que chaque pays l'autorise. Nous aurons besoin de flexibilité pour accélérer le processus"...".

Biotechnologie de la nature - Le sérum de convalescence fait partie des

traitements de premier choix pour les coronavirus

Nature ;

"Traiter les gens avec le sang chargé d'anticorps de ceux qui ont déjà survécu à une infection est une approche centenaire de la lutte contre les virus. Les preuves de son efficacité contre COVID-19 sont rares sur le terrain, mais il présente deux grands avantages par rapport aux nouveaux traitements : il est disponible dès maintenant et il est relativement sûr, pour autant que le sang soit soumis à un dépistage. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, des efforts importants ont été entrepris pour encourager les dons de plasma des survivants. Et les grandes entreprises pharmaceutiques unissent leurs forces pour développer des produits à base d'anticorps purifiés à partir du plasma de donneurs ou produits dans des bovins génétiquement modifiés. ”

Science (Actualité) - La course aux anticorps qui arrêtent le nouveau coronavirus

est lancée

https://www.sciencemag.org/news/2020/05/race-antibodies-stop-new-coronavirus

"Des équipes de recherche recherchent des "neuros" antiviraux dans le sang de patients ayant récupéré du COVID-19, modifient les anticorps existants ou en conçoivent de nouveaux".

Et quelques liens :

Stat - Le nouveau test basé sur le CRISPR pour Covid-19 pourrait être un diagnostic à domicile simple et bon marché, selon les scientifiques Voir aussi le NYT sur ce nouveau test potentiel basé sur le CRISPR.

The Telegraph - Les gants vous protègent plus que les masques, selon les experts

"Toucher le visage avec des mains contaminées est la façon la plus probable d'attraper un coronavirus, dit le professeur d'hygiène du travail".

Analyse Covid-19

Là encore, une multitude d'analyses sous différents angles. Et à ce jour, de nombreuses leçons ont été tirées (bien que peut-être pas encore sur les stratégies de sortie réussies), ...

Vous trouverez quelques lectures supplémentaires de Covid19 dans la section Divers. Si vous n'en

avez pas assez 😊.

Lancet Comment - Le COVID-19 a-t-il eu un effet néfaste sur la santé mondiale ?

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31089-8/fulltext

Nous avons beaucoup aimé ce commentaire de R Cash & V Patel.

"Pour la première fois dans l'histoire des épidémies de l'après-guerre, on constate un renversement des pays les plus touchés par une pandémie de maladie. Début mai 2020, plus de 90 % de tous les décès dus à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) ont été enregistrés dans les pays les plus riches du monde ; si l'on inclut la Chine, le Brésil et l'Iran dans ce groupe, ce chiffre passe à 96 %. Le reste du monde - historiquement beaucoup plus habitué à être dépeint comme le réservoir de pestes et de maladies dont les pays riches cherchent à se protéger, et qui bénéficie de conseils généreux et d'une aide modeste de la part des gouvernements et des fondations riches - voit d'un mauvais œil l'arrivée du COVID-19 dans ces régions. Malgré ce revirement, cependant, la formule habituelle d'orientation des dispensateurs continue de se jouer, les politiques jugées nécessaires pour les pays riches les plus durement touchés devenant un message unique pour tous les pays. Deux éléments centraux de cette approche sont l'utilisation de lockdowns généralisés pour imposer la distanciation physique - bien qu'il soit remarquable que quelques pays riches comme la Suède et la Corée du Sud n'aient pas adopté cette stratégie - et l'accent mis sur les soins hospitaliers tertiaires sophistiqués et les solutions technologiques. Nous nous interrogeons sur la pertinence de ces stratégies particulières pour des pays moins bien dotés en ressources, avec des structures démographiques distinctes, des besoins de santé publique très différents, des ressources de soins de santé immensément réduites, une gouvernance moins participative, des inégalités massives au sein du pays et des économies fragiles. Nous soutenons que ces stratégies risquent de subvertir deux principes fondamentaux de

la santé mondiale : que le contexte importe et que la justice sociale et l'équité sont primordiales...".

BMJ Global Health - Gouvernance de la réponse au Covid-19 : un appel à une prise

de décision plus inclusive et plus transparente

D Rajan, V Ridde, M Voss et al ; https://gh.bmj.com/content/5/5/e002655.full

"Tous les pays ne rendent pas publique leur liste de membres du groupe de travail Covid-19 - les informations disponibles varient selon les pays. Il y a actuellement une prédominance de politiciens, de virologistes et d'épidémiologistes dans la réponse au Covid-19 au niveau des pays. Les experts sur les conséquences sanitaires, sociales et sociétales des mesures de réponse au Covid-19 ne sont, pour la plupart, pas inclus dans les organes de décision du Covid-19. Il y a peu de transparence quant aux personnes que les organes décisionnels consultent comme source de conseils et d'informations. D'après les données disponibles sur les organes décisionnels du Covid-19, la représentation des femmes est particulièrement faible. En outre, la société civile n'est guère impliquée dans le processus décisionnel des gouvernements nationaux ni dans leurs efforts de réponse, sauf quelques exceptions. Nous devons être plus inclusifs et multidisciplinaires : la crise du Covid-19 n'est pas simplement un problème de santé mais un problème de société - elle touche chaque personne de la société d'une manière ou d'une autre. Les décideurs doivent s'attaquer plus systématiquement à la souffrance des exacerbations des maladies mentales, à la violence domestique, aux abus envers les enfants, aux retards de développement des enfants, aux maladies chroniques, etc.

IJHPM - COVID-19 et le pouvoir dans la santé mondiale

Amy Patterson et al ; https://www.ijhpm.com/article_3805.html

"Les politologues apportent des outils importants à l'analyse de la pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), en particulier en mettant l'accent sur le rôle crucial du pouvoir dans la politique de santé mondiale. Nous délimitons les différents types de pouvoir en jeu pendant la crise COVID-19, en montrant comment le manque de pouvoir obligatoire, institutionnel et épistémique a sapé la coopération mondiale et alimenté la pandémie, avec ses pertes importantes en vies humaines et son énorme bilan économique. La réponse à la pandémie a mis en évidence le pouvoir productif et structurel, car les cadres d'action mettant l'accent sur la sécurité puis sur la préservation des moyens de subsistance l'emportaient sur les considérations de santé publique et de droits de l'homme. Le pouvoir structurel, ancré dans les inégalités économiques entre et au sein des pays, a conditionné les réponses et façonné les vulnérabilités, la crise menaçant d'aggraver les déséquilibres de pouvoir selon de multiples axes. Les appels à la sécurité sanitaire mondiale prendront certainement une nouvelle dimension d'urgence au lendemain de la pandémie, et les formes de pouvoir décrites ici détermineront leur issue. ”

Chatham House (commentaire d'expert) - Coronavirus : Urgence de santé

publique ou pandémie - Le moment importe-t-il ?

C Clift ; Chatham House ;

"L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été critiquée pour avoir retardé ses annonces d'une urgence de santé publique et d'une pandémie pour COVID-19. Mais une action plus précoce aurait-elle pu influencer le cours des événements ?"

conclut Clift : "Lorsque le moment est venu d'évaluer les leçons à tirer de la réponse, il pourrait être approprié de considérer l'efficacité relative du PHEIC et des annonces de pandémie et leur timing optimal pour stimuler une action appropriée des gouvernements".

Washington Post - Trump veut défrayer l'Organisation mondiale de la santé. Cela

pourrait nuire aux partenariats en matière de santé en Afrique.

A Patterson et al ; https://www.washingtonpost.com/politics/2020/05/05/trump-wants-defund-world-health-organization-that-could-hurt-health-partnerships-africa/

« Voici pourquoi ces collaborations aident à atteindre les objectifs stratégiques des États-Unis. »

" ...Les analystes ont examiné la réponse tardive de l'OMS aux urgences de santé publique passées. Mais nos recherches indiquent que l'OMS contribue de manière substantielle à la santé mondiale de manière plus générale et qu'elle est un partenaire important dans les efforts de santé des États-Unis, notamment en Afrique. Le financement de cette organisation éroderait probablement des investissements américains de longue date et considérables dans le domaine de la santé dans la région...".

Politico - Les Gates ne placent pas leurs espoirs en matière de coronavirus sur les

États-Unis

https://www.politico.com/news/2020/05/01/melinda-gates-european-leaders-understand-need-

for-global-cooperation-228741

"Le couple espère que l'UE pourra intervenir pour combler le vide laissé par l'Amérique en matière

de leadership. ”

Perspectives - La mondialisation après le Covid-19 : mon plan pour une planète

recâblée

Dani Rodrik ; https://www.prospectmagazine.co.uk/magazine/dani-rodrik-globalisation-trade-

coronavirus-who-imf-world-bank

Recommandé. "Le virus confirme que le monde a besoin de règles pour vivre ensemble - mais pas des règles arbitraires que nous avons. Pour le bien de l'économie autant que pour tout autre chose, l'accent doit être mis sur la santé publique et le climat plutôt que sur l'investissement et le commerce. ”

Blog F2P - Le coronavirus et le cas des soins : Envisager un avenir juste et

féministe

A P Butt et al ; https://oxfamblogs.org/fp2p/coronavirus-and-the-case-for-care-envisioning-a-just-feminist-future/

Les auteurs plaident en faveur d'un avenir solidaire, vert et féministe, alors que nous reconstruisons mieux.

Revue de politique mondiale - Une autre victime du COVID-19 : Développement

durable

P Stewart ; https://www.worldpoliticsreview.com/articles/28732/another-victim-of-covid-19-sustainable-development

"Le coût ultime de la pandémie de coronavirus ne sera pas calculé avant un certain temps. Mais une victime semble désormais évidente : le développement durable. La pandémie a mis en évidence l'incapacité du monde à répondre aux besoins humains fondamentaux, notamment en matière de santé. Pire encore, elle menace d'effacer les récents progrès sociaux, économiques et environnementaux, en particulier parmi les populations les plus vulnérables du monde. Les Pundits décrivent souvent le coronavirus comme un "grand égalisateur", renforçant le message selon lequel "nous sommes tous dans le même bateau". En vérité, la pandémie renforce l'inégalité brutale qui sépare les communautés privilégiées et marginalisées du monde".

"Bien avant que COVID-19 ne frappe, les États membres de l'ONU étaient très en retard dans la réalisation des SDG. La pandémie va les mettre dans un trou encore plus profond pour atteindre les objectifs suivants..."

Stewart donne son évaluation (désastreuse) de la situation pour tous les SDG individuels, et termine par le SDG 17 : "En fin de compte, le plus grand défi de COVID-19 pour le développement durable est peut-être le manque de solidarité mondiale qu'il a mis en évidence. Le SDG n° 17 envisage un "partenariat mondial pour le développement durable", dans le cadre duquel les nations riches aident les nations pauvres en leur apportant une aide financière et une aide au renforcement des capacités, en leur donnant accès aux technologies de l'information, en leur permettant de conclure des accords commerciaux préférentiels, etc. Cette solidarité a fait cruellement défaut au niveau mondial, la coopération multilatérale étant sapée par des querelles géopolitiques, des politiques unilatérales et une mentalité du chacun pour soi. ”

NYT - Elle a prédit le Coronavirus. Que prévoit-elle ensuite ?

https://www.nytimes.com/2020/05/02/opinion/sunday/coronavirus-prediction-laurie-garrett.html

Sur les qualités de "Cassandra" de Laurie Garret. Ça vaut la peine de le lire. Laurie s'attend à des années de mort et de "rage collective". Et nous sommes dans cette situation depuis au moins 36 mois (son meilleur scénario).

Lancet Comment - Passeports d'immunité COVID-19 et certificats de vaccination :

défis scientifiques, équitables et juridiques

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31034-5/texte intégral

Par Alexandra Phelan. Et recommandé.

"Les passeports d'immunité ont été comparés aux certificats internationaux de vaccination. Mais ils diffèrent par la nature de l'incitation. Les certificats de vaccination incitent les individus à se faire vacciner - les passeports d'immunité incitent à l'infection. ”

Elle conclut : "Une fois, et si, un vaccin est développé, les certificats de vaccination COVID-19 pourraient être inclus dans les recommandations révisées de l'OMS pour la PHEIC COVID-19, tandis que les États membres pourraient envisager de demander des recommandations permanentes ou de réviser l'annexe 7 du RSI à plus long terme. Jusqu'à ce qu'un vaccin COVID-19 soit disponible et accessible, ce qui n'est pas garanti, la sortie de cette crise reposera sur les pratiques de santé publique établies en matière de tests, de recherche des contacts, de mise en quarantaine des contacts et d'isolement des cas. Le succès de ces pratiques dépend largement de la confiance et de la solidarité du public, ainsi que de la prise en compte - et non de l'enracinement - des inégalités et des injustices qui ont contribué à faire de cette épidémie une pandémie".

Donc, tant qu'il n'y a pas de vaccin, n'y pensez même pas. Pas sûr que les politiciens l'écouteront,

cependant...

WB blog - COVID-19 (coronavirus) et l'avenir du financement de la santé : de la

résilience à la durabilité

C Kurowski, D Evans et al ; https://blogs.worldbank.org/health/covid-19-coronavirus-and-future-

health-financing-resilience-sustainability

"...Pour le financement de la santé après la pandémie, l'objectif ne devrait pas être de revenir à la situation d'avant la crise. Les pays ont la possibilité de sortir de la crise COVID-19 avec un financement de la santé adapté à l'avenir. Pour montrer comment cela peut fonctionner, il est utile de distinguer trois phases qui se chevauchent dans la réponse au COVID-19 et leurs implications pour le financement de la santé : Réponse d'urgence, confinement et rétablissement..."

Brookings (blog) - La dichotomie irréelle dans la mortalité COVID-19 entre pays à

revenu élevé et pays en développement

P Schellekens et al ; https://www.brookings.edu/blog/future-development/2020/05/05/the-unreal-dichotomy-in-covid-19-mortality-between-high-income-and-developing-countries/

"Voici une statistique frappante : Les pays à faible revenu et à revenu moyen inférieur (PFR et PRFM) représentent près de la moitié de la population mondiale, mais ils ne représentent que 2 % du nombre total de décès attribués au COVID-19. Nous pensons que cette différence est irréelle.... “

"Dans un article récent, nous présentons une autre façon de suivre la distribution et la progression mondiales de la pandémie sur la base d'un indicateur de "gravité relative". Cet indicateur est à la fois global et spécifique à chaque pays car il compare la charge de mortalité du COVID-19 dans les différents pays aux schémas de mortalité pré-pandémique de chaque pays. Les écarts par rapport à ces schémas indiquent des points de pression, notamment sur les systèmes de santé. Et des comparaisons comme celles-ci peuvent nous aider à mieux comprendre les dimensions de la crise en nous référant aux schémas de mortalité typiques et aux causes communes de décès...".

"Pour une maladie qui s'est répandue si largement et si rapidement, il est surprenant que la répartition de la charge de mortalité déclarée penche si inégalement vers les PRH. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous pensons que c'est irréel. Ensemble, elles mettent en évidence un coupable principal : la qualité des données..." "... Nous soutenons que la dichotomie dans les statistiques de mortalité entre les pays à revenu élevé et les pays en développement est probablement très largement surreprésentée.

La Conversation - Coronavirus : la corruption dans le secteur de la santé pourrait

entraver la réponse du Nigeria

O Onwujekwe et al ; https://theconversation.com/coronavirus-corruption-in-health-care-could-get-

in-the-way-of-nigerias-response-136913?utm_source=twittertm_medium=bylinetwitterbutton

Par certains chercheurs d'une récente étude approfondie sur la corruption dans le secteur de la

santé au Nigeria.

ORF - COVID diplomatie et dynamique régionale en Asie du Sud

K Yhome et al ; https://www.orfonline.org/expert-speak/covid-diplomacy-regional-dynamics-

southern-asia-65446/

"Plusieurs gouvernements provinciaux chinois ont pris la tête de la diplomatie COVID en Asie du Sud continentale".

"Pour les provinces enclavées du sud-ouest de la Chine, notamment le Yunnan, le Xinjiang, le Tibet et le Guangxi, l'Asie du Sud continentale donne accès aux ressources naturelles et à de nouveaux marchés, mais surtout elle constitue une "porte" vers l'océan Indien et au-delà. ... La région a acquis une plus grande importance pour les gouvernements provinciaux chinois et dans le calcul stratégique de Pékin dans le cadre de l'initiative "Ceinture et route" (BRI). Certains pays d'Asie du Sud sont des maillons essentiels des projets de l'IRB. Plusieurs gouvernements provinciaux chinois ont pris la tête de la diplomatie COVID en Asie du Sud continentale. Par exemple, le gouvernement provincial du Yunnan a envoyé des fournitures d'aide médicale et des équipes médicales au Myanmar et au Laos. Le Pakistan a reçu des équipes médicales et des fournitures médicales d'urgence de la région autonome de l'Ouïgour, tandis que la région autonome du Tibet a fait don d'une aide médicale au Népal. ... ... Certains des pays d'Asie du Sud ont également reçu des équipes médicales militaires chinoises pour lutter contre la pandémie COVID-19, à savoir le Pakistan, le Myanmar et le Laos. “

"... De cette analyse des dynamiques régionales en Asie du Sud continentale, il ressort clairement que le rôle des gouvernements locaux/provinciaux dans la gouvernance régionale est susceptible de s'accroître à mesure que leurs intérêts stratégiques dépassent les frontières nationales. Cela est

clairement visible dans le contexte des provinces limitrophes de la Chine actuelle, mais les provinces limitrophes d'autres nations régionales sont susceptibles d'évoluer dans cette direction. ”

FT - Les pays pauvres recevront-ils les traitements contre les coronavirus dont ils

ont besoin ?

https://www.ft.com/content/cd522abc-8aeb-11ea-a109-483c62d17528

"La pharmacie et ses détracteurs s'accordent à dire que le gouvernement a un grand rôle à jouer pour assurer un accès équitable aux remèdes Covid-19."

Extraits :

"Alors que l'UE a lancé cette semaine des efforts pour collecter 7,5 milliards d'euros auprès des donateurs afin d'accélérer l'accès aux médicaments contre les coronavirus dans le monde, on craint toujours que des milliards de personnes parmi les plus pauvres du monde soient laissées pour compte. De nombreux efforts de la part de l'industrie et des dirigeants politiques ont porté sur le financement du développement de vaccins, de diagnostics et de médicaments pour prévenir, tester et traiter le Covid-19. On a accordé beaucoup moins d'attention à la manière d'augmenter la production et à la répartition des rares fournitures. Cela inquiète Els Torreele, directrice exécutive de la campagne d'accès de Médecins Sans Frontières, qui milite pour garantir l'accès aux traitements médicaux à ceux qui en ont besoin. "Le passé n'a pas fourni de bons exemples", dit-elle. "Nous avons le sentiment qu'il y aura une ruée, et que les pays riches se serviront d'abord eux-mêmes. À moins que nous n'ayons des engagements contraignants qui soient concrets, mesurables et applicables, comment les 90 % restants du monde auront-ils un accès abordable à ces produits ?

... On s'est déjà plaint que la capacité des pays riches à tester le coronavirus se fait au détriment de l'Afrique..."

... La grande industrie pharmaceutique s'engage. Selon Thomas Cueni, directeur de la Fédération internationale de l'industrie du médicament, le coronavirus est un moment charnière pour ses membres. Il affirme que le secteur relève le défi avec des initiatives visant à développer les outils nécessaires et à les rendre disponibles à un prix abordable grâce à une coopération sans précédent, des dons et des promesses de prix. "Tout le monde estime que c'est le moment où le secteur doit faire ce qu'il faut", dit-il. "Il détient les clés pour mettre fin au Covid-19. Il s'agit des années 1919 et 1929 combinées : la grippe espagnole avec la Grande Dépression. Je suis extrêmement heureux de voir l'industrie réagir comme la société l'espère, sans être contrainte ni forcée".

... Si le Fonds mondial et Gavi sont en mesure d'aider certaines des nations les plus pauvres à faire face au coronavirus, le plus grand écart pourrait bien concerner les pays à revenu intermédiaire où les inégalités sont importantes, comme l'Inde. Leurs gouvernements sont de plus en plus considérés par les donateurs étrangers comme suffisamment riches pour ne pas avoir besoin d'aide, et par les entreprises comme des marchés lucratifs avec une importante classe moyenne capable de payer les soins de santé en privé. ”

PS : voir aussi Seth Berkley dans le bulletin mensuel du CE :

"Dans les pays en développement, nous avons besoin d'une sorte d'accord d'accès mondial, ce qui sera difficile dans ce contexte politique. De plus, nous devons être prêts à fabriquer "à risque". Si nous pouvons obtenir une liste d'approches prioritaires, nous pourrons commencer à assurer une production adéquate. Gavi fournit déjà des vaccins à 73 pays représentant 50 % de la population mondiale. Si on nous le demande, nous pourrions également nous charger de l'approvisionnement des pays à revenu intermédiaire qui ne sont pas membres de Gavi. ”

Guardian - 10 leçons clés pour l'avenir à tirer de la lutte contre Covid-19

https://www.theguardian.com/world/2020/may/01/10-key-lessons-for-future-learned-fighting-

covid-19-coronavirus-society?CMP=Share_iOSApp_Other

Pièce recommandée. "Une image se dessine du type de société nécessaire pour résister aux futures épidémies qui, selon les scientifiques, sont inévitables". Consultez les 10 leçons apprises jusqu'à présent.

Guardian - Huit leçons importantes des pays d'Asie de l'Est sur le contrôle des

coronavirus

https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/may/04/eight-lessons-controlling-coronavirus-

east-asian-nations-pandemic-public-health

Par Devi Sridhar.

ÉTAPES - Cinq leçons tirées des précédentes épidémies de grippe mondiale pour

Covid-19

https://steps-centre.org/blog/five-lessons-from-past-global-influenza-outbreaks-for-covid-19/

Ian Scoones énumère cinq leçons.

Lancet Comment - La participation de la communauté est cruciale en cas de

pandémie

C Marson et al ; https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31054-

0/fulltext#.XrEWML8ZOO0.twitter

Les lecteurs de ce bulletin n'ont probablement pas besoin d'être très convaincants.

"...comment créer une coproduction constructive dans le contexte des réponses d'urgence à la pandémie COVID-19 où le temps est compté ? Nous résumons les étapes clés dans le panel..."

NYT - The Covid-19 Riddle : Pourquoi le virus se faufile-t-il à certains endroits et

en épargne-t-il d'autres ?

https://www.nytimes.com/2020/05/03/world/asia/coronavirus-spread-where-why.html

"Les experts essaient de comprendre pourquoi le coronavirus est si capricieux. Les réponses pourraient déterminer comment nous protéger au mieux et combien de temps nous devons le faire. ”

"... Des entretiens avec plus de deux douzaines d'experts en maladies infectieuses, de responsables de la santé, d'épidémiologistes et d'universitaires du monde entier suggèrent quatre facteurs principaux qui pourraient aider à expliquer où le virus se développe et où il ne se développe pas : la démographie, la culture, l'environnement et la rapidité des réactions des gouvernements..."

CBC - Les pays qui gèrent efficacement COVID-19 ont trouvé un équilibre entre les

secteurs public, privé et pluriel, selon un expert

CBC ;

Vue de Henry Mintzberg, professeur d'études de gestion à l'université McGill.

HHR - COVID-19 : La restriction de la liberté d'expression des professionnels de la

santé a un effet dissuasif

N Chaudhuri ; https://www.hhrjournal.org/2020/05/covid-19-restricting-health-workers-free-

speech-has-a-chilling-effect/

"Plusieurs gouvernements dans le monde ont choisi d'étouffer la liberté d'expression et de parole, en particulier celle des travailleurs de la santé, pour tenter de lutter contre la pandémie de COVID-19. Le sort tragique de Li Wenliang, le médecin chinois qui a été contraint de se rétracter sur la propagation du virus, n'a pas sonné l'alarme. Des démocraties alors bien établies comme le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Inde ont suivi l'exemple de la Chine en sapant le débat libre et ouvert...".

Scientific American - Masques et émasculation : Pourquoi certains hommes

refusent de prendre des précautions de sécurité

Scientifique américain ;

"Ils pensent que cela les fait paraître faibles, et éviter cela est évidemment plus important pour eux que de faire preuve d'un comportement responsable."

Nature - COVID-19 : les réponses en matière de santé mentale négligent les

réalités sociales

R Burgess ; https://www.nature.com/articles/d41586-020-01313-9

"Un diagnostic est rarement une solution aux problèmes causés par la pauvreté et les inégalités".

"Au début de l'épidémie de COVID-19, j'ai été surpris et soulagé que la santé mentale reçoive l'attention qu'elle mérite. L'Organisation mondiale de la santé a publié en mars des lignes directrices sur la manière de protéger votre santé mentale. Le gouvernement britannique a réagi rapidement en publiant des lignes directrices en matière de santé publique et en renforçant son soutien en ligne. En avril, The Lancet Psychiatry a lancé un appel à la recherche multidisciplinaire pour développer des réponses en matière de santé mentale pendant la pandémie (E. A. Holmes et al. Lancet Psychiatry http://doi.org/ggszmj ; 2020). Mais quand je regarde de plus près, je suis frappé par une déception bien connue. Une fois de plus, les recommandations oublient la moitié de l'équation : notre besoin d'aborder les conditions sociales et économiques qui contribuent à une mauvaise santé mentale...".

Principes de la résilience des systèmes de santé dans le contexte de la réponse au

COVID-19

https://assets.publishing.service.gov.uk/media/5ea2b33de90e070498c5538c/Principles_of_Health_

Systems_Resilience_in_the_Context_of_COVID_Research_Brief_April_2020.pdf

4-pager. "Ce dossier résume les principes clés pour promouvoir des systèmes de santé résilients face à ce défi. Il s'appuie sur les résultats de récents programmes de recherche commandés par le DFID et les NIHR. Un certain nombre de ces principes soulignent l'importance de l'anticipation des chocs et d'une préparation appropriée. Toutefois, un certain nombre d'entre eux portent également sur les moyens de réagir face à l'adversité".

CGD - L'impact économique du COVID-19 dans le monde : Projections de

croissance économique en baisse, insécurité alimentaire et autres analyses

récentes

David Evans et al ; https://www.cgdev.org/blog/economic-impact-covid-19-around-world-

projections-economic-growth-falling-further-food

"Les restrictions de voyage et les lockdowns imposés pour contenir la propagation du COVID-19 continuent à avoir un impact sur les perspectives économiques des pays à faible et moyen revenu. Malgré l'augmentation constante des infections, certains pays ont commencé à rouvrir des fermes et des usines pour lutter contre la menace de pertes économiques massives et la faim. Le financement multilatéral d'urgence, l'élargissement des filets de sécurité sociale et les mesures fiscales restent les principales priorités politiques des pays touchés. ”

Politique étrangère - Pourquoi l'immunité collective ne sauvera pas l'Inde du

COVID-19

D Sridhar & G Fernandes ; https://foreignpolicy.com/2020/05/02/herd-immunity-india-coronavirus-

pandemic/

"Plutôt que de compter sur une infection massive pour développer une résistance au coronavirus, le pays a besoin d'une approche décentralisée, à long terme et fondée sur des données.

Guardian - Le Royaume-Uni a été un leader mondial dans la préparation aux

pandémies. Qu'est-ce qui a mal tourné avec les coronavirus ?

Clare Wenham ; https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/may/01/uk-global-leader-

pandemics-coronavirus-covid-19-crisis-britain?CMP=share_btn_tw

Beaucoup, d'après ce que je peux dire.

Son dernier paragraphe : "Au début de la pandémie, le Royaume-Uni a pris la décision importante - et potentiellement fatale - d'ignorer l'avis de l'OMS, une institution pour laquelle le Royaume-Uni est toujours un des principaux bailleurs de fonds du gouvernement, qui a recommandé une stratégie de test, d'isolement et de recherche des contacts. Cette décision précoce semble aujourd'hui être une grave erreur. Jenny Harries, médecin en chef adjoint de l'Angleterre, a déclaré que le Royaume-Uni n'avait pas besoin de suivre les conseils de l'OMS - "L'indice avec l'OMS est dans son titre - c'est une Organisation mondiale de la santé, et elle s'adresse à tous les pays du monde", a-t-elle déclaré à l'époque. Mais l'hypothèse selon laquelle les directives de l'OMS ne s'appliquaient pas à nous a mis en évidence une remarquable arrogance dans l'approche du gouvernement britannique en matière de coronavirus. Nous n'étions pas mieux préparés que le reste du monde. En fait, nous étions moins bien préparés que les pays qui se tournaient autrefois vers nous pour en tirer des leçons. En matière de préparation à une pandémie, pourquoi un gouvernement demanderait-il à nouveau l'avis du Royaume-Uni ?

IDS - Regards sur les systèmes de santé en situation de stress

Tom Barker ; https://www.ids.ac.uk/opinions/insights-from-health-systems-under-stress/

"Ce blog rassemble les contributions des membres de Health Systems Global - un réseau international de décideurs, de praticiens, de chercheurs et de défenseurs des politiques et des systèmes de santé - et met en évidence plusieurs points communs entre les expériences et les enseignements de différents pays. ”

Guardian - Alors que l'Occident se fixe sur le Covid-19, les pays vulnérables en

paient le prix

https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/may/03/while-the-west-fixates-on-covid-19-

vulnerable-countries-pay-the-price?CMP=Share_iOSApp_Other

"La réponse du monde développé à la pandémie met en péril les systèmes de santé, les économies et les moyens de subsistance déjà fragilisés".

Stat - Trois futurs possibles pour le Covid-19 : de petites épidémies récurrentes,

une vague monstrueuse ou une crise persistante

https://www.statnews.com/2020/05/01/three-potential-futures-for-covid-

19/?utm_content=bufferc5c53tm_medium=socialtm_source=twittertm_campaign=twitter_organic

Franchement, aucun des scénarios possibles ne semble très attrayant. Nous devrions probablement essayer tout ce que nous pouvons pour éviter le second (avec la vague de monstres), cependant.

", une analyse publiée jeudi par l'épidémiologiste Michael Osterholm de l'Université du Minnesota et ses collègues. Ils envisagent trois futurs possibles, représentés comme des paysages marins, leurs vagues de différentes hauteurs et largeurs s'approchant des bombardiers de plage invisibles et sans méfiance sur un rivage placide. …”

... La possibilité de crête et de creux reflète un consensus émergent selon lequel ce coronavirus a un certain caractère saisonnier mais ne sera pas éliminé par un temps chaud et humide. ... La société doit arbitrer ce que Leung appelle "un bras de fer à trois voies" parmi un trio de besoins concurrents : maintenir un faible nombre de cas et de décès, préserver les emplois et l'activité économique, et préserver le bien-être émotionnel des gens. "C'est une bataille entre ce que nous devons faire pour la santé publique et ce que nous devons faire pour l'économie et pour le bien-être social et émotionnel", a-t-il déclaré. Si le volet santé publique de la lutte à la corde s'affaiblit, alors les vagues continueront à déferler jusqu'à la fin de 2022".

Blavatnik School of Government (document de travail) - Variation in government

responses to Covid-19

A Petherik et al ; https://www.bsg.ox.ac.uk/research/publications/variation-government-responses-

covid-19

"L'épidémie de COVID-19 (coronavirus) a suscité un large éventail de réactions de la part des gouvernements du monde entier. Il existe un besoin urgent d'informations politiques actualisées, car ces réponses se multiplient et les gouvernements mettent en balance les décisions relatives à la rigueur de leurs politiques et d'autres préoccupations. Les auteurs présentent l'Oxford COVID-19 Government Response Tracker (OxCGRT), qui fournit un moyen systématique de suivre la rigueur des réponses gouvernementales au COVID-19 dans les différents pays et dans le temps. En utilisant un nouvel indice qui combine différentes mesures des réponses gouvernementales, les auteurs décrivent la variation des réponses gouvernementales, explorent si la rigueur croissante des réponses affecte le taux d'infection et identifient des corrélats de réponses plus ou moins strictes. ”

Lancet - La réponse du COVID-19 pour les personnes vulnérables dans les lieux

touchés par les conflits et les crises humanitaires

D Nott ; https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31036-9/fulltext

"... Il est maintenant urgent de renforcer la réponse au COVID-19 pour les populations les plus vulnérables dans les endroits touchés par les conflits et les crises humanitaires, où les infrastructures de réponse au COVID-19 sont limitées. Mais il existe actuellement une opportunité de s'attaquer à la propagation de la maladie et de la contenir à sa source. Des pressions politiques et humanitaires doivent être exercées sur les parties belligérantes dans des endroits comme la Syrie et le Yémen pour qu'elles mettent fin aux restrictions d'accès aux soins de santé afin de garantir l'aide humanitaire. Et je ne parle pas d'envoyer de grandes quantités d'EPI et de ventilateurs ; je parle d'intensifier l'aide à la santé publique dans le but de créer des conditions qui ne permettent pas au virus de se propager. Un soutien financier substantiel des nations les plus riches est nécessaire pour revoir les conditions actuelles..."

BMJ Global Health blog series on Africa & Covid-19 continue

BMJ blog - Réponse au COVID-19 en Ouganda : notes et réflexions

Blog - Prêt ou pas ? COVID-19 et préparation aux épidémies au Nigeria

Devex - Opinion : Les bidonvilles sont la prochaine ligne de front dans la lutte

contre le coronavirus

M M Sharif ; https://www.devex.com/news/opinion-slums-are-the-next-front-line-in-the-fight-

against-the-coronavirus-97088

Mais espérons que non. "La propagation de COVID-19 a transformé de nombreuses grandes villes du monde en des noms tragiques pour les ménages, alors que le nombre de cas et de décès signalés augmente : Wuhan, Milan, Madrid, New York, et bien d'autres encore. Mais alors que la pandémie se poursuit dans les semaines et les mois à venir, ces villes relativement riches seront rejointes par d'autres villes aux conditions bien plus difficiles. Si, comme prévu, le centre de la pandémie se déplace de l'Europe et de l'Amérique du Nord vers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine, les établissements informels du monde - tels que les favelas de Rio de Janeiro, les bidonvilles de Mumbai et les townships de Johannesburg - se retrouveront en première ligne de la crise sanitaire. Certains signes indiquent que cela pourrait déjà commencer. Les autorités sanitaires indiennes ont confirmé des cas à Dharavi, le bidonville de Mumbai rendu célèbre dans "Slumdog Millionaire" . On estime à un milliard le nombre de personnes dans le monde qui vivent dans des établissements informels ou des bidonvilles, et il est clair que les mesures préventives recommandées par l'Organisation mondiale de la santé contre la contraction du COVID-19 sont souvent presque impossibles à mettre en œuvre dans ces quartiers...".

NPR - Les migrants sont parmi les plus touchés par COVID-19 en Arabie Saoudite

et dans les pays du Golfe

https://www.npr.org/sections/coronavirus-live-updates/2020/05/05/850542938/migrants-are-among-the-worst-hit-by-covid-19-in-saudi-arabia-and-gulf-countries

"Les pays du Golfe et l'Arabie saoudite s'efforcent de contenir l'épidémie du COVID-19 parmi les populations de travailleurs migrants dont les pays dépendent pour leur travail. Même dans un contexte de confinement rigoureux, la maladie a continué à se propager dans les communautés de migrants, de nombreux travailleurs vivant dans des camps de travail exigus, où ils partagent des lits superposés dans des pièces très encombrées. En Arabie saoudite, les résidents non saoudiens représentaient 76 % des plus de 3 000 nouveaux cas de coronavirus confirmés cette semaine, selon le ministère de la santé du pays. Les chiffres officiels dans les pays du Golfe, où plus de la moitié de la population est étrangère, suggèrent également que la maladie se propage plus rapidement à travers les communautés de migrants...".

IJHPM - COVID-19 : Une fenêtre d'opportunité pour des réformes positives des

soins de santé

S Auener et al ; http://www.ijhpm.com/article_3801.html

"L'actuelle pandémie de coronavirus 2019 (COVID-19) met à l'épreuve les systèmes de santé comme jamais auparavant et tous les efforts sont désormais déployés pour maîtriser la crise du COVID-19. Nous sommes témoins d'une morbidité croissante, de systèmes de prestation de soins parfois au bord de l'effondrement et d'une recherche éhontée de rente. Cependant, outre tous les défis, il y a aussi des possibilités qui s'ouvrent. Dans cette perspective, nous nous concentrons sur les leçons tirées du COVID-19 pour accroître la durabilité des systèmes de santé. Si nous saisissons les opportunités, la crise pourrait très bien être une fenêtre politique pour des réformes positives. Nous décrivons les possibilités positives que la crise COVID-19 a ouvertes pour réduire les sources de gaspillage de nos systèmes de santé : échecs de la prestation des soins, échecs de la coordination des soins, surtraitement ou soins de faible valeur, complexité administrative, échecs de la tarification et fraude et abus. Nous soutenons que les événements actuels peuvent canaliser certaines réformes très nécessaires pour rendre nos systèmes plus durables. Comme toujours, les fenêtres politiques sont temporairement ouvertes et une action rapide est donc nécessaire, sinon l'occasion sera manquée et les intérêts en présence reviendront pour poursuivre leurs propres objectifs. Les professionnels peuvent également jouer un rôle clé à cet égard. ”

CGD (blog) - COVID-19 et l'oxygène : Choisir des options d'approvisionnement

dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire qui équilibrent les besoins

immédiats et la rentabilité à long terme

P Yadav ; https://www.cgdev.org/publication/covid-19-and-oxygen-selecting-supply-options-lmics-balance-immediate-needs-long-term

"L'oxygénothérapie médicale est un élément essentiel du traitement des patients atteints de COVID-19 sévère. En particulier dans les pays à faible et moyen revenu (PRFM), où l'approvisionnement risque d'être insuffisant face à la pandémie, le renforcement de l'accès à l'oxygène médical peut sauver des vies. Une grande partie du débat politique concernant l'équipement médical COVID-19 se concentre sur la question de savoir quelle forme d'assistance respiratoire aux patients est efficace dans les milieux à faibles ressources. Cependant, quelle que soit la forme spécifique d'assistance respiratoire utilisée, le fonctionnement à long terme et rentable de toutes les formes d'oxygénothérapie nécessite un système approprié pour fournir de l'oxygène aux hôpitaux. L'approvisionnement durable et abordable des hôpitaux en oxygène médical a longtemps été négligé dans les services de santé, en particulier dans les pays à faible revenu. Avec l'attention accrue portée à l'approvisionnement en oxygène par COVID-19, il est possible de construire une infrastructure adéquate pour fournir de l'oxygène de manière systématique. …”

TGH - La question à un billion de dollars avec COVID-19

Luke Shors et al ; https://www.thinkglobalhealth.org/article/trillion-dollar-question-covid-19

"Quelle est l'importance du climat sur la transmission des coronavirus ? "Brillant article comparatif. Recommandé !!! Il dit aussi des choses intéressantes sur les nombreuses "sources de bruit" dans les données - à comparer. "Le "bruit" dans les données qui rend difficile la détermination de l'impact de la saisonnalité et de l'impact du climat sur la transmission des coronavirus provient d'un certain nombre de variables. ”

"Le nombre de cas COVID-19 officiels en Inde est faible en pourcentage de la population : moins de 40 000 au début du mois de mai. Dans les pays africains qui envisagent de lever le verrouillage, le nombre de cas pourrait être inférieur à une centaine. Ces pays sont-ils des "bombes à retardement"

ou auront-ils des trajectoires épidémiologiques différentes de celles des pays plus froids d'Amérique du Nord ? Cette situation pose une question politique sans réponse, d'une valeur de mille milliards de dollars : quelle est l'importance du climat dans la transmission de COVID-19, et comment le climat affectera-t-il la transmission dans les différentes régions géographiques ?

Et : " Si des preuves apparaissent que le climat est important, elles doivent être rapidement intégrées dans les modèles afin d'alimenter les décisions politiques ".

Et sur le Sud en particulier : "...le langage des "bombes à retardement" a été utilisé dans les médias pour illustrer comment une action immédiate dans les pays du Sud peut éviter une catastrophe. Pourtant, on ne sait pas tout à fait pourquoi beaucoup de ces "bombes" n'ont pas déjà explosé, comme c'est le cas dans de nombreux pays de l'hémisphère nord. Il y a de nombreuses variables, un bruit considérable et potentiellement un nombre énorme de cas non signalés. Il est cependant possible que COVID-19 ne présente pas les mêmes schémas de transmission dans les régions tropicales que dans les régions tempérées. Si la transmission du COVID-19 suit le modèle de la grippe, alors le pic de l'épidémie dans les régions tropicales se produira dans des conditions "humides et pluvieuses" qui arriveront en Asie avec la saison de la mousson. Si cela est vrai, il est important de le repérer rapidement pour un certain nombre de raisons...".

... "Si COVID-19 suit les schémas de transmission de la grippe dans les pays tropicaux, la transmission atteindra un pic pendant la saison des pluies. Ce serait catastrophique, car la transmission de COVID-19 atteindrait son maximum en même temps que celle d'autres maladies à transmission vectorielle comme le paludisme et la dengue. Comme les établissements de santé sont déjà submergés par les maladies à transmission vectorielle dans ces pays pendant la saison des pluies, il n'y aurait pas de capacité de pointe des établissements de santé pour y répondre. Cela signifierait également une co-infection par COVID-19 et d'autres maladies à transmission vectorielle, ce qui augmenterait sans aucun doute la gravité des cas. Ainsi, bien qu'il soit prudent d'envisager le pire des scénarios en pensant au lien entre le climat et la transmission des maladies étant donné l'absence de preuves, l'hypothèse concernant un lien climatique pourrait être différente dans les pays tropicaux et tempérés. ”

Ressources Covid-19

Mise à jour (et maintenant interactive) des cartes de trajectoire du FT pour le

Covid-19

https://ig.ft.com/coronavirus-

chart/?areas=usareas=gbrumulative=0ogScale=1erMillion=0alues=deaths

FT a lancé une version interactive de ses cartes de suivi de trajectoire Covid, où vous pouvez désormais mettre en évidence le pays de votre choix, et choisir entre des échelles logarithmiques et linéaires et même ... un nombre par habitant.

Devex - Où sont les travailleurs de la santé ? De nouveaux efforts en matière de

données visent à répondre aux grandes questions sur les coronavirus

https://www.devex.com/news/where-are-the-health-workers-new-data-efforts-aim-to-answer-big-

coronavirus-questions-97150

Bref rapport sur les nouvelles initiatives en matière de données.

"Le PNUD et Chemonics font partie des organisations qui travaillent rapidement pour générer une meilleure compréhension des données des systèmes de santé des pays à faible et moyen revenu pendant la pandémie. "De nouvelles initiatives en matière de données offrent une image plus claire du COVID-19, notamment des facteurs qui déterminent l'état de préparation d'un pays et de la manière dont les gouvernements peuvent mieux comprendre où envoyer leurs agents de santé de première ligne. Deux tableaux de bord de données publiés par le Programme des Nations unies pour le développement la semaine dernière mettent en évidence le lien entre le niveau de développement des pays et les risques accrus associés à la préparation au coronavirus et aux pertes financières...".

OMS - Projet de paysage des vaccins candidats COVID 19

https://www.who.int/who-documents-detail/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines

Titre explicite.

Réponses de la protection sociale et de l'emploi au COVID-19 : Un examen en

temps réel des mesures nationales

https://www.ugogentilini.net/wp-content/uploads/2020/05/Country-SP-COVID-

responses_May1.pdf

Document vivant (version 7), à partir du 1er mai. Par U Gentilini (WB) et al. "Au 1er mai 2020, 159 pays au total (8 de plus depuis la semaine dernière) ont planifié, introduit ou adapté 752 mesures de protection sociale en réponse au COVID-19. Cela représente plus d'un triple du nombre de pays et une multiplication par huit des mesures depuis la première édition de ce document vivant (20 mars)...".

Dommages collatéraux Covid-19

Guardian - Des millions de personnes risquent de développer la tuberculose suite

au lockdown du Covid-19

https://www.theguardian.com/global-development/2020/may/06/millions-develop-tuberculosis-tb-

covid-19-lockdown?CMP=share_btn_tw

"Avec l'attention portée sur les coronavirus, les cas de tuberculose non diagnostiqués et non traités feront 1,4 million de morts, selon la recherche".

Voir aussi Devex - Une nouvelle étude révèle que la tuberculose peut reculer jusqu'en 2013

"Le coronavirus a perturbé les programmes de lutte contre la tuberculose dans de nombreux pays, mais une nouvelle analyse de modélisation révèle la gravité de la situation. Les cas de tuberculose pourraient augmenter jusqu'à 11 % dans le monde entre 2020 et 2025 dans le cadre d'un blocage de 3 mois, avec des retards dans la reprise des services de lutte contre la tuberculose, selon un nouveau rapport commandé par le partenariat Stop TB en collaboration avec l'Imperial College London, Avenir Health et l'Université Johns Hopkins, et soutenu par l'USAID...".

"Cela équivaut à 6,3 millions de nouveaux cas de tuberculose en cinq ans, des niveaux observés pour la dernière fois en 2013, a déclaré Nimalan Arinaminpathy, professeur associé d'épidémiologie mathématique à l'Imperial College de Londres, lors d'un briefing virtuel mardi. Les décès dus à la tuberculose pourraient également augmenter de 16 %, soit 1,3 million de personnes supplémentaires, au cours de la même période. Les estimations sont basées sur une modélisation de l'impact de la tuberculose dans trois pays à forte charge de morbidité - l'Inde, le Kenya et l'Ukraine - où des mesures de confinement ont été mises en place pour ralentir la propagation de COVID-19. Les experts ont ensuite extrapolé les résultats de ces trois pays pour fournir une estimation globale de l'impact sur la tuberculose...".

Et le lockdown COVID-19 pourrait entraîner 1,4 million de décès supplémentaires dus à la tuberculose - mais la solution n'est pas la "science des fusées".

Nouveau humanitaire (Briefing) - Oui, COVID-19. Mais qu'en est-il des autres

maladies infectieuses ?

Priti Patnaik ; https://www.thenewhumanitarian.org/analysis/2020/05/06/coronavirus-measles-cholera-ebola-polio-infectious-disease

Analyse de l'évolution des ressources due au Covid-19, et implications pour d'autres maladies.

NCD Alliance - Note d'information : Impacts du COVID-19 sur les personnes vivant

avec des MNT

https://ncdalliance.org/resources/briefing-note-impacts-of-covid-19-on-people-living-with-ncds

(27 avril) "Cette note d'information est destinée aux décideurs politiques et fournit des messages clés sur l'impact du COVID-19 sur les personnes vivant avec des MNT (PLWNCD), ainsi que des preuves à l'appui. Elle est basée sur des données récentes datant d'avril 2020, tout en reconnaissant que la base de données probantes continue de se développer rapidement. Il contient quatre messages clés : les personnes vivant avec des MNT courent un risque plus élevé de complications graves et de décès à cause du COVID-19 ; les personnes dont le système immunitaire est affaibli (par exemple par le traitement du cancer, le diabète, la BPCO, le traitement aux stéroïdes) courent un risque élevé de développer des complications à cause du COVID-19 ; les données indiquent que COVID-19 et ses traitements peuvent également avoir des effets dangereux ou durables ; et COVID-19 perturbe la fourniture des fonctions essentielles de santé publique et des services de santé nécessaires, y compris pour les personnes vivant avec des MNT. ”

Guardian - Covid-19 pourrait déclencher un "événement d'extinction des médias"

dans les pays en développement

https://www.theguardian.com/global-development/2020/may/06/coronavirus-could-trigger-media-extinction-event-in-developing-countries?CMP=twt_a-global-development_b-gdndevelopment

"Les reportages critiques sont menacés car les pertes de revenus laissent les organes d'information indépendants otages des subventions gouvernementales ou des caprices des milliardaires..."

Nouvelles de l'ONU - Coronavirus : La surcharge du système de santé menace les

femmes enceintes et les nouveau-nés

https://news.un.org/en/story/2020/05/1063422

"Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) estime que 116 millions de bébés sont nés depuis le début de la pandémie COVID-19, et a appelé jeudi les gouvernements à maintenir les services vitaux pour les femmes enceintes et les nouveau-nés qui sont de plus en plus menacés par les services de santé et les chaînes d'approvisionnement tendus. Les nouvelles mères et leurs bébés sont confrontés à des systèmes en crise, notamment des centres de santé débordés, des pénuries de fournitures et d'équipements et un manque d'accoucheuses qualifiées, y compris de sages-femmes...".

SDSR - Les retombées d'une pandémie mondiale sur la santé reproductive

J Thorne et al ; https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/26410397.2020.1763577

"Les médias sociaux sont inondés de railleries sur le baby-boom à venir neuf mois après la pandémie de COVID-19. Ce n'est pas si drôle. Ou si simple. "La propagation mondiale du coronavirus a entraîné des mesures de confinement sans précédent. Dans le monde entier, des entreprises et des écoles sont fermées ; les services hospitaliers sont réduits et réorientés pour ne fournir que des soins d'urgence ; les agences d'aide et de développement mondiales ont rapatrié leurs employés. Ce sont là des réponses appropriées à une pandémie qui évolue rapidement, mais qui présentent de graves risques pour les femmes et les adolescentes partout dans le monde...".

Dans les actualités connexes, consultez également : Communiqué de presse conjoint Protéger la santé et les droits sexuels et reproductifs et promouvoir la prise en compte de la dimension de genre dans la crise COVID-19

39 ministres dans un communiqué de presse commun sur la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs et la promotion de la prise en compte de la dimension de genre dans la crise #COVID19 (6 mai).

The Lancet Regional Health

https://www.thelancet.com/regional-health?dgcid=product%20homepage-carousel_feature_tlrh-

launch

The Lancet devient "régional". "The Lancet Regional Health" est une nouvelle série de revues médicales générales en libre accès publiant des recherches de haute qualité, fondées sur des preuves et axées sur six régions du monde. Notre objectif est d'améliorer les résultats en matière de santé en faisant progresser le programme de recherche, en plaidant pour un accès égal à des soins de santé de qualité pour tous et en favorisant l'avancement de la pratique clinique et des politiques de santé...".

Herpès

OMS - Des milliards de personnes dans le monde vivent avec l'herpès

https://www.who.int/news-room/detail/01-05-2020-billions-worldwide-living-with-herpes

"Environ un demi-milliard de personnes dans le monde vivent avec l'herpès génital et plusieurs milliards sont atteintes d'herpès buccal, selon de nouvelles estimations, qui soulignent la nécessité d'améliorer la sensibilisation et d'étendre les services de prévention et de traitement de l'herpès..."

L'OMS demande un vaccin sur le #HSV2.

Quelques articles et rapports de la semaine

Document - Philanthropie pour la santé mentale mondiale 2000-2015

V Lemmi ; http://eprints.lse.ac.uk/103700/1/philanthropy_for_global_mental_health_20002015.pdf

"Les troubles mentaux sont la principale cause des années vécues avec un handicap dans le monde entier. Alors que plus des trois quarts des personnes atteintes de troubles mentaux vivent dans des pays à revenu faible ou moyen (PRFM) et que des interventions efficaces et peu coûteuses sont disponibles, les engagements de ressources sont extrêmement limités. Ce document cherche à comprendre le rôle de la philanthropie dans ce domaine et à alimenter les discussions sur la manière d'augmenter les investissements...". "De nouvelles analyses d'un ensemble de données sur l'aide au développement pour la santé ont été menées pour étudier l'aide au développement philanthropique pour la santé mentale (DAMH) dans 156 pays entre 2000 et 2015".

Constatations et conclusion : "Les contributions philanthropiques ont plus que doublé en 16 ans, représentant un tiers (364,1 millions de dollars US) du total de la DAMH 2000-2015. Cependant, toutes conditions de santé confondues, les troubles mentaux ont reçu le plus faible montant d'aide philanthropique au développement pour la santé (0,5%). Trente-sept des 156 PRFM n'ont reçu aucun DAMH philanthropique entre 2000 et 2015 et seuls trois PRFM (Antigua-et-Barbuda, Grenade, Saint-Vincent-et-les-Grenadines) ont reçu plus d'un DAMH philanthropique par habitant sur toute la période. Quatre-vingt-un pour cent de ces fonds ont été versés dans des endroits non spécifiés. Conclusions. Les donateurs philanthropiques jouent potentiellement un rôle essentiel dans DAMH, et le document identifie les défis et les opportunités pour accroître leur impact dans le financement durable de la santé mentale...".

BMJ Global Health - Comprendre l'implication croissante de la Chine dans la santé

mondiale et gérer les processus de changement

L Husain & G Bloom ; https://globalizationandhealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12992-

020-00569-0

"...S'appuyant sur des analyses antérieures de la gestion du changement par la Chine dans ses réformes internes en matière de santé et sur des entretiens avec une série de parties prenantes en Chine, au Royaume-Uni et en Suisse, le document soutient que l'engagement de la Chine dans la santé mondiale se développe et se diversifie rapidement en réponse au souhait du gouvernement central de voir la Chine jouer un plus grand rôle dans la santé mondiale. Cette diversification s'inscrit dans un modèle de gestion du changement bien connu de l'expérience de la Chine en matière de réforme intérieure. Les explorations en cours par une série d'agences chinoises font partie d'un processus d'expérimentation rapide et d'apprentissage expérientiel qui informe la Chine dans sa recherche d'un (de) nouveau(x) rôle(s) mondial(aux)...".

"...Le défi pour la Chine, les autres acteurs mondiaux et les organisations multilatérales consiste à intégrer de nouvelles approches dans les dispositifs de gouvernance mondiale existants, notamment pour la gestion de la santé mondiale..."

HP&P - Contraintes des systèmes de santé et facilitateurs des programmes de

vaccination contre le papillomavirus humain en Afrique subsaharienne : une

revue systématique

E Amponsah-Acosta, J Olivier et al ; https://academic.oup.com/heapol/advance-

article/doi/10.1093/heapol/czaa017/5828371?searchresult=1

"Étant donné les investissements considérables réalisés dans les programmes nationaux de vaccination (PNI) et l'importance de ces derniers pour la santé publique, il est important de comprendre ce qui influence le rendement optimal des PNI. Il a été établi que des PNI performants nécessitent des systèmes de santé habilitants. Cependant, il n'existe pas de données systématiques sur l'impact de la performance des systèmes de santé sur les PIN, en particulier en Afrique subsaharienne. Nous avons effectué un examen systématique qualitatif pour synthétiser les données disponibles sur les contraintes des systèmes de santé et les facilitateurs des PIN en Afrique subsaharienne, en utilisant les programmes de vaccination contre le papillomavirus humain comme substitut...".

Quelques-unes des conclusions : "Des éléments indiquent que les PIN en Afrique subsaharienne ont surmonté d'importantes contraintes des systèmes de santé et ont obtenu des succès notables en matière de santé publique. Ce succès peut être attribué à un fort soutien politique en faveur des vaccins, à des structures de gouvernance claires et à une collaboration efficace avec les partenaires mondiaux. Malgré cela, d'importantes contraintes persistent dans les systèmes de santé en ce qui concerne la prestation de services, la communication sur les vaccins, l'engagement communautaire, la capacité du personnel de santé et le financement durable...".

HP&P - La responsabilité sociale peut-elle améliorer l'accès aux soins de santé

publics gratuits pour les pauvres ? Analyse de trois configurations de fonds

d'équité en matière de santé au Cambodge, 2015-17

https://academic.oup.com/heapol/advance-article-

abstract/doi/10.1093/heapol/czaa019/5828356?redirectedFrom=fulltext

Dans le contexte de la couverture sanitaire universelle, la participation communautaire a été identifiée comme un moyen de faciliter l'accès aux services de santé. La responsabilité sociale, par laquelle les citoyens tiennent les prestataires et les décideurs responsables, est une approche populaire. Cet article décrit un exemple, celui des fonds d'équité en matière de santé gérés par la communauté (CMHEF), comme une approche de l'engagement communautaire au Cambodge pour améliorer l'utilisation par les pauvres de leur droit à des soins de santé gratuits dans les établissements de santé publics. Les objectifs de cet article sont de décrire la taille de ses opérations et sa capacité à permettre aux pauvres d'avoir un accès continu aux soins de santé...".

RHS - La santé mondiale à l'ère du COVID-19 : Des systèmes de santé réactifs grâce

à un fonds pour le droit à la santé

A Friedman et al ; https://www.hhrjournal.org/2020/05/global-health-in-the-age-of-covid-19-responsive-health-systems-through-a-right-to-health-fund/

"Nous proposons la création d'un Fonds pour le renforcement des capacités en matière de droit à la santé (R2HCF) en tant qu'institution centrale d'une architecture mondiale de la santé réimaginée et développée au lendemain de la pandémie COVID-19. Un tel fonds contribuerait à garantir les systèmes de santé solides nécessaires pour éviter que les épidémies ne se transforment en pandémies mondiales dévastatrices, tout en assurant une couverture sanitaire véritablement universelle qui engloberait même les populations les plus marginalisées. La mission du R2HCF serait de promouvoir la participation de tous, l'égalité et la responsabilité pour faire progresser le droit à la santé. Le fonds concentrerait ses ressources sur les organisations de la société civile, en soutenant leurs activités de plaidoyer et en renforçant les mécanismes de responsabilité et de participation. Nous proposons un objectif annuel initial de 500 millions de dollars US pour le fonds, ajusté en fonction des évaluations des besoins. Un tel niveau de financement serait à la fois réalisable et transformateur, étant donné le financement limité du droit à la santé actuellement et le potentiel démontré des initiatives en faveur du droit à la santé pour renforcer les systèmes de santé et répondre aux besoins de santé des populations marginalisées - et permettre à ces populations d'être traitées avec dignité. Nous appelons à un processus multipartite mené par la société civile pour conceptualiser davantage, puis lancer un R2HCF, contribuant à créer un monde où, que ce soit lors d'une urgence sanitaire ou en temps ordinaire, personne n'est laissé pour compte. ”

Affaires de santé - Le cas de l'assurance maladie sociale financée par l'impôt sur le

travail pour les pays à faible et moyen revenu : Un résumé des recherches

récentes sur le financement de l'assurance maladie sociale par l'impôt sur le

travail dans les pays à faible et moyen revenu.

A Yazzbeck, W Savedoff et al ; https://www.healthaffairs.org/doi/full/10.1377/hlthaff.2019.00874

"L'intérêt croissant pour la mise en place et le développement de l'assurance maladie sociale par le biais de l'impôt sur le travail dans les pays à faible et moyen revenu va à l'encontre des preuves empiriques disponibles. Cet article s'appuie sur les recommandations existantes des principaux experts du financement de la santé et résume les recherches récentes qui plaident contre le financement des soins de santé par l'impôt sur le travail dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire faible. Nous avons trouvé très peu d'éléments justifiant la poursuite du financement des soins de santé par la fiscalité du travail dans ces pays et des preuves persistantes que de telles politiques pourraient conduire à une augmentation des inégalités et à la fragmentation du système de santé. Nous recommandons aux pays qui envisagent de telles politiques de tenir compte des données sur le financement par l'impôt sur le travail et de rechercher des approches alternatives au financement de la santé : en utilisant principalement des impôts généraux ou, selon le contexte, des impôts généraux combinés à des primes d'assurance adéquatement réglementées".

Journal of Critical Care - Capacité de soins intensifs pendant la pandémie COVID-

19 : Disponibilité mondiale des lits de soins intensifs

X Ma & D Vervoort ; Journal of Critical care ;

"L'objectif de cette étude consiste à cartographier la disponibilité mondiale des infrastructures de soins intensifs en mettant l'accent sur la répartition des lits des unités de soins intensifs. ”

Comprend une carte soignée. "... Des données étaient disponibles pour 182 pays et territoires, allant de 0 à 59,5 lits d'USI pour 100 000 habitants (Fig. 1; Annexe Tableau 1). Au niveau mondial, au moins 96 pays et territoires avaient une densité inférieure à 5,0 lits d'USI pour 100 000 habitants. Le nombre de lits d'USI disponibles allait de zéro (Nauru, Îles Salomon et Sud-Soudan) à 21,3 pour 100 000 habitants (Kazakhstan) dans les PRFM et de zéro (Liechtenstein et Palau) à 59,5 pour 100 000 habitants (Monaco) dans les PRH. En Afrique, les densités vont de 0 (Soudan du Sud) à 10,6 (Égypte) pour 100 000 habitants. À l'exception des Seychelles (6,3), de l'Afrique du Sud (8,9) et de l'Égypte (10,6), tous les pays africains avaient une densité inférieure à 5,0 lits d'USI pour 100 000 habitants".

Lancet Global Health - La qualité du système de santé à l'époque du COVID-19

https://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(20)30223-0/texte intégral

Commentaire lié à une nouvelle étude dans le Lancet GH par T Powell-Jackson et al - Infection prevention and control compliance in Tanzanian outpatient facilities : a cross-sectional study with implications for the control of COVID-19

"... L'article se distingue pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les auteurs décrivent les processus de soins, ce qui constitue un changement significatif par rapport à l'étude de qualité plus courante qui se concentre sur les intrants tels que les infrastructures et les équipements. Bien que les intrants soient certainement nécessaires à la prestation de soins de haute qualité, les processus de soins nous permettent de mieux comprendre l'impact réel de la qualité sur les résultats. Deuxièmement, ils se concentrent sur une composante de la qualité - la prévention et le contrôle des infections - qui reçoit relativement peu d'attention dans la littérature sur la qualité. Troisièmement, leurs résultats sont remarquablement cohérents d'un type d'établissement à l'autre et ne souffrent pas de l'effet Hawthorne typique : les prestataires n'améliorent pas leur comportement parce qu'ils sont observés. Le non-respect des mesures de prévention et de contrôle des infections semble être une norme, et

non une exception, dans cet échantillon d'établissements. Ces résultats seraient profondément préoccupants dans des circonstances habituelles. Dans le cadre du COVID-19, elles sont très inquiétantes..."

HP&P - Valeurs sociales et systèmes de santé dans la politique et les systèmes de

santé : un examen systématique à méthode mixte et une carte des données

probantes

E Whyle & J Olivier ; https://academic.oup.com/heapol/advance-article/doi/10.1093/heapol/czaa038/5831176?searchresult=1

"...Cette étude rend compte d'un examen systématique de la cartographie des preuves de méthodes mixtes sur les valeurs sociales au sein de la RPSS. L'étude réaffirme la centralité des valeurs sociales dans la RPSS et met en évidence d'importantes lacunes en matière de données probantes. Les recherches sur les valeurs sociales dans les pays à faibles et moyens revenus sont extrêmement rares (et sont principalement produites par des auteurs de pays à hauts revenus), en particulier dans le cadre du nombre limité d'études empiriques sur le sujet. En outre, peu de chercheurs en SPLI s'appuient sur les méthodologies des sciences sociales disponibles qui permettraient un travail empirique plus approfondi sur les valeurs sociales. Cette combinaison (surreprésentation des perspectives des pays à revenu élevé et peu de travaux empiriques) suggère que le domaine de la RPSS risque de développer des bases théoriques qui ne sont pas étayées par des preuves empiriques ni largement généralisables. Des stratégies sont proposées pour les travaux futurs sur les valeurs sociales dans le domaine de la RPSS, notamment : contrer les idées omniprésentes sur les hiérarchies de recherche qui estiment que les paradigmes positivistes et les études axées sur le matériel des systèmes sont plus rigoureux et plus pertinents pour les décideurs politiques ; utiliser les théories et les méthodologies des sciences sociales disponibles ; développer des concepts afin d'établir des cadres communs de concepts clés pour guider la recherche future, fondés sur une recherche empirique de qualité dans divers contextes ; et utiliser des preuves empiriques pour éclairer l'élaboration de cadres opérationnels qui soutiendront une recherche future rigoureuse sur les valeurs sociales dans les systèmes de santé. ”

Mondialisation et santé - La diplomatie de la santé mondiale pour la prévention et

le contrôle des maladies non transmissibles : un examen systématique

M Afshari et al ; https://globalizationandhealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12992-020-00572-5

"La prévention et le contrôle des maladies non transmissibles (MNT) constituent l'un des principaux défis des systèmes de santé dans le monde. Outre le niveau technique, elle nécessite des négociations et des solutions politiques, telles que la diplomatie mondiale de la santé (GHD), qui implique la participation d'un large éventail d'acteurs et de parties prenantes et des partenariats internationaux innovants en matière de santé. Cet examen visait à tirer des enseignements pour renforcer les liens avec un large éventail d'acteurs et de parties prenantes à partir de la littérature sur la GHD pour les MNT, et à déterminer comment les décideurs et les dirigeants politiques peuvent utiliser efficacement les partenariats internationaux en matière de santé pour battre les MNT...".

Mondialisation et santé (Débat) - Santé mondiale - émergence, tendances

hégémoniques et réductionnisme biomédical

J Holst ; https://globalizationandhealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12992-020-00573-4

"L'objectif de ce document est de présenter les définitions existantes de la santé mondiale, et d'analyser leur signification et leurs implications. Le document souligne que le terme "santé mondiale" va au-delà de la signification territoriale du terme "mondial", relie le local et le mondial, et fait référence à un concept explicitement politique. La santé mondiale considère la santé comme un bien universel fondé sur les droits ; elle prend en compte les inégalités sociales, les asymétries de pouvoir, la répartition inégale des ressources et les défis de la gouvernance. Elle représente donc la nécessaire continuité de la santé publique face à des défis mondiaux divers et omniprésents. Cependant, un nombre croissant d'acteurs internationaux se concentrent sur les partenariats public-privé et la privatisation et tendent à promouvoir le réductionnisme biomédical par le biais de solutions essentiellement technologiques. En outre, le concept prédominant de santé mondiale reflète l'hégémonie héritée du Nord. Il ne tient pas suffisamment compte de la charge mondiale de morbidité, qui se caractérise principalement par des maladies non transmissibles, et des déterminants sociaux sous-jacents de la santé. Au-delà de la résilience et de la préparation épidémiologique pour prévenir les menaces de maladies transfrontalières, la santé mondiale doit se concentrer sur les déterminants sociaux, économiques et politiques de la santé. Le réductionnisme biomédical et technocratique peut être justifié en période de crise sanitaire aiguë, mais il comporte le risque d'un accès sélectif aux soins de santé. Des politiques cohérentes de santé dans l'ensemble sont nécessaires pour garantir la Santé pour tous et réduire durablement les inégalités en matière de santé au sein des pays et entre eux. La santé mondiale doit avant tout poursuivre l'application du droit universel à la santé et contribuer à surmonter l'hégémonie mondiale".

Il y a des lectures plus intéressantes sur les conceptualisations de la "santé mondiale" dans BMJ Global Health :

Vérifiez : La santé mondiale est plus qu'une simple "santé publique quelque part ailleurs" (par A-M Turcotte-Tremblay et al)

La santé mondiale au-delà des frontières géographiques : réflexions sur l'éducation à la santé mondiale (par S Herzig van Wees et al)

S'agit-il du "où" ou du "comment" ? Commentaire sur Définir la santé mondiale comme une santé publique ailleurs

Quelques blogs et actualités de la semaine

Au-delà de la somme zéro dans la nouvelle normalité - Comment les activités de

plaidoyer, de communication et de collecte de fonds doivent-elles changer après

une pandémie ?

J Mikulski & K Bertram ; https://katribertram.wordpress.com/2020/05/04/beyond-zero-sum-in-the-new-normal-how-does-advocacy-communications-and-fundraising-need-to-change-post-pandemic/

"... Alors, comment la promotion, la communication et la collecte de fonds devraient-elles soutenir la collaboration en ce nouveau moment ? …” Les auteurs offrent quelques suggestions et sont également heureux de recevoir vos commentaires.

Quelques tweets de la semaine

Chalapati Rao

"L'étude sur la charge mondiale de morbidité est l'éléphant blanc dans la salle des sujets de santé

mondiale qui attendent d'être décolonisés. Jeu de mots voulu".

Christian Weisz

"Non seulement les États-Unis ont affaibli l'@WHO en gelant leurs contributions au milieu de la pandémie de SRAS-CoV-2. D'autres États membres riches utilisent également la crise pour des interventions géopolitiques. Il est nécessaire de lever des fonds pour les vaccins, les traitements et les diagnostics, mais qui contrôlera les ressources ? Le rôle des acteurs privés, "partenaires" de l'@OMS, va s'étendre massivement dans le cadre du nouveau régime de santé mondial. ”

"@nothilfe" exige des procédures transparentes et juridiquement contraignantes qui empêchent qu'un vaccin soit développé avec des fonds publics puis breveté afin de monopoliser les profits. ”

Katri Bertram

"C'est super de voir surtout le financement explicite *additionnel* de l'Allemagne à #UnitedAgainstCoronavirus #Covid19. J'espère que quelqu'un a une vue d'ensemble partageable des promesses de dons et du total qui indique les nouveaux fonds par rapport à ce qui a été compté deux fois dans les promesses précédentes. ”

Jason Hickel

"Dégrouper les milliardaires. Repoussez la vie. ”

Mukesh Kapila

"1/x Réflexion sur cette #GlobalResponse #UnitedAgainstCoronavirus promesses d'aujourd'hui : très bien préparées, orchestrées sans heurts par @vonderleyen De telles convocations numériques shd en effet 2/être le #newnormal - plus efficace et productif que de se déplacer avec ou sans #COVID19 ".

"3/x Impressionnant de voir tant de leaders mondiaux exprimer leur solidarité, mais l'absence des États-Unis, de l'Inde, de la Russie, du Brésil, la Chine n'étant qu'à un faible niveau (représentant ensemble plus de la moitié de la population mondiale) indique que nous ne sommes pas tous tout à fait #UnitedAgainstCoronavirus".

Robert Dölger

"Le Chancelier #Merkel a annoncé que l'Allemagne contribuera à hauteur de 525 millions d'euros à la lutte contre le coronavirus. Un autre montant de 1,3 milliard d'euros sera consacré à des projets de santé mondiaux, notamment pour soutenir l'Alliance pour les vaccins et la vaccination (GAVI) et les systèmes de santé de nombreux pays. Une attention particulière sera accordée à l'Afrique. ”

Ben Phillips

"Victoire éclatante des groupes de base, alors que le gouvernement kenyan met fin à la politique consistant à faire payer la quarantaine du Covid. Le gouvernement admet ici que les frais d'utilisation ont découragé les gens de chercher de l'aide. La prochaine étape doit être de rendre les soins de santé gratuits pour tous. ”