CentreoORSTOJ.\i1 de Petit Bassam

Sciences HunlQinos

ABIDJAN

ATLAS DE COT~ D9IVOIRE

Plcmchc LES VILLES, LE SECTEUR TERTIAIRE,

C oJllill8nt [ù re

AoN o COTTEN - Jcmvicr 1969

A T LAS TI E C 0 T E TI PI VOl R E

Planche LE SECTEUR TERTIAIRE

La planche de la répc,rti tion et de l! iLlportance du secteur

tertiaire en cthe d Qlvoireprésente de tlGnière synthétique les

activités économiques de services localisées dans les nggl01Jérations

ülportant es. Nous analysons successiveLlent l Qiuplant nt ion des

fonctions &dLtinistratives (carte A)p lQiLportance du sectour ter~

tic'ire privé ct en pay·ticulier du COLL,erce (carte B) p le niveau

de IVéquipenent urbrùn (carte C). Tous ces phénOElèn(Js.sont révéla­

teurs du fait urbain. La carte D propose une synthèse des activités

tertiQires en Côte d vlvoire ct une clc~ssification hi'::roTchique des

villes en co dODaine. Notre propos étwrl dQétudiar l'encadreDont

intérieur du lJt1YSp nous n'Qvons pns IJris en COLlptc ABIDJAN qui se

situa en dehors de cotte.: classification puisqu'ellE possède los

scrvicos et fonctions d'une capitale.

Cette planchune peut être dissociée des c,utros planch8s do

1 9Atlas qUl traitent du phénonène urbain planches Déj~logro.phie~

Espo.ces urbaj.ns? Organisation urbaine et Zones d vinfluence. Des

planches particulières présentent par ailleurs les principales

activités de la ville dVAbidjun.

Pour 10 répér[~e des loco.lités citéGS on peut sc reportur

à 12 c2rto adr.JinistrativG ut à 12 c[-œtc de lu population pOT points ..

x

x x

2

LES ASPECTS GENERAUX DU DEVELOFPmmr;T URBAIN EJ'i! COTE D'IVOIRE

Le taux d Qurbmlisation dE; le Côte cl Qlvoire est relO,tivollEmt

élevé pour un pays africain, En 1~689 les villes de 4.000 et plus

de 4.000 h. regroupent un ivoirien sur quatro o La pOIlUlation totale

ost évaluée à 4.378.000 habitants 9 10, population urbL"üne à

1 0 173.000.

Il ost nécosso'ire do nrécisor la signification OXé:lcte de

ces chiffres

1 ~ Afin d Qétablir une base COLililune pour IGS différentes COTtes de

population de lÇAtlo's9 nous avons rutellu les üstiuations de

population de la carto d8 10, popLÜQtior- par points (1965). Elles

ont 8té actualisées un 1968 sur 18 baso dos taux de croissance

propablcs on rùilieu urbain et Gn uiliou rural propoS8spo'r

M.Roussel dans les diff8rentGs régions de Côtu d'Ivoire (p6riodu

1965 - 1970).

!--~-------------~-~--~-------------------~--~-----_.------~-~-~!

Taux do croissance par TIépal"touonts(avo'nt 10, réforD8 do 1969)!1 1 1 l '1 '1jMiliouj Est iCentro ;Centro-O. j Nord ! Ouest Sud ;Abidjan;!------T------T~------T---------rr-------!-------T--~---T--~----!

!Rural! 1 9 44! 0 936! 2,38 ! 0 9 4 ! 1 906 ! 3 9 02 ! !, 1 l ' 1 l , 1iUrbain; 6 905 i 7,05; 5 9 79 . 5 991 . 7 9 09 ; 8,27 i 8 9 66 ;---~-~-----~~~-~~~----~----~~-~~~~--~~---~-~~--~~----~~-~-----

2 0 Pour ces estimations chiffr68s~ nous avons pris en coupte COJ~C

c.ggloüérQtion urbaine tous les contI-CS du plus de 4 0 000 habitc:mts,

à lÇoxcoption do T~ub2 et Tou16plouo Ln buse de 4.000 h. ost une

hypothèse de tr-<:wQil confirüéupGr une conruJ.issnl1ce de 10. Côte

d 9Ivoire qui porr..:;et cl ç o.ffiruor que cc souil correspond [~pproxi­

LGt i veLle nt au po.SSQgc (Lu bourg ruro.,l à la pet i te ville 0 L88 agglo­

ElérQtions de Goins de 4.000 ho passent progrossiveLient dons la

cGtégorio dGS villes nu fur -et à LiGSUrO qu 'cllos Qtteignent

CG chiffru o

3

LQ C8to d~Ivoire 2 Qinsi en 1968 un tQUX d~urbQnisQtion de

26 ~5%, supérieur [LU taux ElOyen de Lwins de 20% généralcrlcnt CldrJis

pour los PQYs en voio de développeuent.

Copcmelant l 9 2nalyse de fonctions propres [lU milieu urbsin

définit do Danière plus rigoureuse le singu.larité de lQ ville

par rc'pport QUX villQges et contre la relativité du souil do

population. Ce seuil est un critère; utile Dc'is non déterl~1inant

pour faire entrer une LlggloLiération c1mls la cléLssu cles villes.

L ~étude du secteur tertiaire a perr:is de préciser 12 plu­

pQrt cles activités de typo urbain. Le recensODent des sorvices~

lOestiLQtion dü leur densité et de leur nivuQu éLpportont des

indications sur 12 notion de ville en C8te dOIvoire. COest élinsi

quo sur la carte de synthèse du scctc:ur tertiaire nous relevons

l ~ absenco dc plusieurs agglouérot ions de plus dc 4.000 h. cOLlptéos

déll'1s la carto de population qui ne possèdent pLlS les services

l'et enus COUWj critères significatifs du scct eur t ert io.irc. Pecr

contre ~ dix centres de Lloins d(; 4.000 h. figurent sur cette.;

CLly·te en raison de lQ ]Jrésencc: d °un équipOLlent éldLlinistratif.

x

x x

M2lgré les réscrves que nous venons de signaler 9 nous

pouvons présenter les grands traits du dévcloPPcLiEmt urbain sous

doux aspuct s :

la répartition des villes cOest à dire leur distribution par

taille et lc:ur dispersion dans lOespnce.

- la fOrLlntion et loévolution récente dos nggloLlération.c;.

4

LA REPARTITIOK DES VILLES.

Lo.. clistrj bution par taille dos villes ost un [~spect de la

forGe de l Qurbc:misation un Côtl~ cl 'Ivoire Llêue si l Q on considère

quo 10 critère chiffré n'a qu'une valeur relQtive

Abidjan regroupe 439~ dl:s ci tmlins v Abidjan et Bouaké on

rasscLlblont près cle leo Elüitié (47 %) ·.:;t 53 9~ du ln population urbe::-i­

ne vit dans des E:-gc;lonérations petites ct LloyenneS Q Le capitc,lo n Q20

pas interdit l'essor dQunc iLportanto ville secondairo et n'a pns

stoppé la croissance de petits centrüs. Il existe sur la o8te et

à lQintérieur du pays un véritable SGLis de villes. Le fait vaut

cl Qûtre relevé car il est le Y-ésultat cl 'un processus ri~cent.

LQaspect de ce réscQu rappelle.; celui du Ghana dODine pelr ln celpi­

tale~ Accra ct une grande ville au c0ntre du }JCLYS 9 KOUl~è[,ssi

(respcctivcL,Gnt 400 0 000 et 220.000 h. cn 1960L

On peut distinguer C~2,r.s 12 distribution pelr taille cles villes

UE curtain noobrc dc groupeuents: deux vil18s 9 D20108. et LU::.m 9 dépas­

sent 30.000 11.., dix-sept villes 9 10.000 ho~ 35 cer.tres sont coupris

entre 4 et 10.000 ho Le réseau urbain cOLprcnd clonc un nOLbre

iLportant de villes "Lloyonnes" et ce groupe cmguent u rO-pi c1eLlcmt [LVG

ln croi ssance urbaine. De très nOL'breux petite centres nppc~rélisser;.t

et leur noubre cro ît au fur et à Li8 Sl.lrC: de l'entré G dm;.s la cé~t6go­

rie des vil18s de nouvelles ngglouérationso La distribution des

contres à des dntus successiv8s LlOntrc délns quel sens va cette

évolution

!------~-------------~--~-------------------~-------------------1

CENTRES

4 à 10.000 h.

10 à 20.000 ho

+ de 20.000 ho

1955

16

9

1965

43

12

4

1968

36

11

8

5

Enfin si l von retient dos groupeLcmts plus restreints 9 IG }JcLrt

des petits centres apparait encore plus claireLbnt: 6 villes ont

plus do 20.000 h q 9 plus d0 12.000,15 plus de 70000 9 23 plus de

40000 habitants.

Qes agglonératior:s y-clativoLjent nor;;breuses sont très in6gale­

uont répg.rties à travers le ps.;'{s; Ins 4/5 cl ventrc 0118f3 se trouvent

en zone forestière ou au contact de 12 forêt et de le, saVé',nc.

Lus régions do savene sont ps.rticulièreucmt dépourvues. Boueck6

l~1iS à port ~ los quelques villes iL;portwltes ne sont pus rol2.yôes

par do petits ccmtrcs o Au Nord p Norc1-0ue8t~ Odiénné~ Korhogo~ Ferké

jalonnent l vaxe routier princi prrl, Boundiali ~ Tongy-éla une y-outo

fréquontée vers le Wali, IVIBengué 2. une position front21ièrc. Aux

franges Ll8ridionales du pnys LlaliY'l\:é 9 Toubn 9 SéguélCL 9 L~CLnkono

forDent un groupe .coins iL.portCll"t dG p8tits centres. ])CL118 lCL

zone intorLlédi2irG existe un véritc:JJlc no L1CLYlvS land qui s'expli­

qua par la faible c1ensi té de.: l[~ popul[~tion. Kc~tiol[L ost un rel[ü

sur 10 grand 8,XO routi8r et ferroviCLire qui se dirige vurs 12

Haute Volt2 0 Le Ford-Est est à peu près vicl8 et BounCL so trouve en

posi t ion d visolat 9 à 600 ku d vAbid j m~. En pCLYS béloulé 9 dans lé" zone

dcmso ~ seules BGOVLi ct Snkasso élppar[Üssont COL:LC des petitos'

villes.

- Le contraste est donc frappant avec ln zone foresti~ru. 13 villes

de plus de 12 0 000 h. et 27 centres secondaires sVy répartissent

inégalcLcmt 0 On pout distinguer :

• les villes de la périphéria d'Abidjan qui bénéficient de l'essor

de la capitale et sont des agglouérat ions iElportant cs (Grand­

BassaE1 9 ])abou~ A1îYQl~m ou Bingerville) 0 On y rattache les villes

du Sanwi~ Aboisso et Adinké~ reliées à Abidjew par de borilles

routes.

o au Nord-Est 9 Agbovillu ~ Adzopé 9 et au d olà de la Couoé lus

contres qui jo.lorment la route frontalière clQAbengourou à

Bondoukou.

6

• les villes de la Boucle du Cacao.

• nu Centre les villes de ln route qui se succèdent sur li axu

AbidjQY1 - Bounké~ Dé:11on e (ToUIJodi 9 YCU:lOussokro, Bouaflé)

• les villes du Contre-Ouest qui dessinent nutour de Divo 9 Go.gnao.~

Daloa un ~nillage régUlier.

• au delà du Snssnndra, les villes des régions guéré ct dan quisont douinées par MGn.

• sur ln côte les ports de Sassondra et de T::::boue

Cette carte de répartition des villes on Côte dVIvairc est

le résultQt dVunc évolution qui Q acquis ses caractèros origi­

naux au cours des quinze dornièros armées en sVapPuYQnt sur 'ilL

réseau de postes adLlinistratifs coloniaux Elis en place drms lG

prerüère Inoi tié du XXèue siècle.

x

3 LA FORn~TION ET LA CROISSANCE DBS VILLES IVOIRIENNES.

Lo phénonène urbEün ost récent on Côte, d vIvoire et il 0. cu un

rythne de croissffilce accéléré depuis une vingtéline dU années ..

OVest un Ehénooène d 9 0rigine colonio.le. Les eopires souda-

Er,is crécteurs de villes n vopt ét e:ndu qu 9 indirectement leur influen­

ce sur lê.;s pc,ys foruo.nt o.ujourcl vhui 12- Côte d uIvoire. Au XIXO siècle

et Llêco plus tôt 18s peup18s du Nord Gvo.ient créé en SClvnnc quolquos

cités-Llr~rchD.ndos qui sorvQient d Vétapes ClUX narchands ualinké sur les

principales pistE::s cCT[cvanièros (Bouna, Bondoukou 9 Mankono 9 Odienné) ..

Lo. plus iLportont c 9 Kong 9 étcti t à, la têto c1 Vun royaill.lO dioulél. Lors

de la pénétration coloninl0 9 cos cités étaient en décadence ouavaiont été d8truitcs ct il De resto de trQC8 ue C8 p2SS8 que dCLns

l'organisCLtioL socia-politique de quelquos QSgloL18r8tions o Sur ln

côtc 9 les points d V8Cho.nge avoc le Lloncle occic1cmtal à lVépoque

précolonüüe furont r8res et ne connurent jr:u::ais lVactivité des rCLdl::s

foraines de lVancienne Gola. Coast ou des rivos

7

du Bénins 12 colo-

niSO,tion en créant des ports 9 Gn instélllélnt des postes tlili tGirus pour

assurer 18. conquête de liintérieur du pO,ys 9 cn construisGnt une voie

ferrée jo'lonnée de stations (J, déclo'nché le processus de créc'ction des

villes de type Doderne o

Dens les preLlières décennies du ](Xc sièclc 9 lCè croisscmeG

D. été lente. Nous retenons COŒ!lC GggloLlération 9 pour cGttc pESriodc 9

tous les postes adninistratifs de quelque iuportcmce UêLW si leur

chiffre de population est fGiblc o Il est possible de présenter

quelques repères historiques o

En 1893 Grand-Bassé'J~l est désigné caLlLle cnpi tc:,le de ln nouvelle

colonie de CôtG dVIvoire; Bingerville 1& reDplGcc dès 19040 Gr2nd

BaSSélfJ 9 où est situé le wharf 9 conserv,; sa fonet ion portuaire. En

1898 , Abid jD.n est ehoisicOIJLie point de départ du chouin de fer de

pénétration vers lOintérieur et est d vc,barcl une st2-tion ferrovio.ir8 0

Les chiffres connus pour 1910 sont les suiV811t s: Abidj2n 723 h. 9

BingclY"ville 860, Gréll1c1 BassO,u 1 0 120 et Grand-Lahou 6.680. En 1920

ln Côte dOIvoire est encore très fO,ibleLont urbo.niséc puisque ln

populéltion de citéldiüs représente: seulecent 2% de 10.. population totale;

Abidjan et Grand-Bo..ssaD ont tout justecLtteint 5.000 h. JusquOen

1940, 10, progressioTl est lente. On relève dans tout le territoire unc

quinzaine de centros entre 2 et 10.000 hnbit2nts o

En 1948 9 c.près 12 g'uerre on const!J.te que 18s villes ont cor~nu

un brusque c.ccrOiSSGLent. Elles rO,sscLblent 9% dE: 1!J. POIJulc,tion

tot81co Abidjem atteint 49.000 ho 9 Bouaks 24.000 [J[ÜS S.UCUYIG o'utr(;

E,gglo[iérat ion n' s.tt oint 10.000 h. 11 centras cOLpt ont plus de.:: 4. OOOh.

Agbovil18 9 Bondoukou 9 Dabou 9 Daloa 9 Grand-LGhou? Grs.ncl-Basso'u 9 Fcrké

KE:~tiolag r\"ankono ut OdiEJYlné •. Ce sont des postes o'dLinistrGtifs 9 des

stations de cheLlin de fer ou des villes historiques. 6 cl vcmtre elles

sont en SGVffile .. A cette date lVnrüJD,ture urbninc;9 bÜ]ll qu V enbryollY.èO,ire 9fortmit un réseau relativeLlent squilibré à lOintôrieur du PLlYS. Elle

étai t le résultat c1 °une volonté adrünist ro.tive et poli tiq ue cl Q cmCél­

drebent bien plus quo le roflet dVnctivités éconoLiqu8S.

8

Depuis vingt 8.r~s le rythue de 12, croissO,ncG u.rbo'ine s 9 est

o'ccéléré et les types de croissance des villes ont été fort différents

selon los région. Farui les félctc:urs c1ét urJ.;iJ:mnts de co chemgeLlont

on peut noter :

l"ouvertur-e du por-t on cau profonde d l Abic1jem (,li 1951 qui stiuulo

nJY'_ sculeLcYlt l ç essor do 12. CD,pi telle uais aussi le dévoloppeLiunt

1G8 iLVGstissCL(;nts sffcctués GE Côte ;lilvJire pour la uiso on

v=_leur de 10. zone forestière sous lr.. fJrL8 C i UYlC infrastructure

reutière qui El roLpu li isoleu:mt do nOLbreuses régi ons et entruiné

IVessor des cultures de plemto..tions.

Le, croissance des villes El. été le résultat de ces trclYlsforLCc­

tians éconoLiquGs. La part de 10. population urbaine ost pnsséo à

12 9 7% en 1954 9 15,4% en 1958 9 enfin plus dE:: 26% cm 1968. AbidjC'.J:1

ost devenu une capitnlo 9 dOL; innnt 11 (ms eLble du petys : 125.000 h.

cm 1954 9 350.000 h. en 1965 9 450.000 h. en 1968). Bou[',ké cOL;pte 41 0 000

habitants on 1954, 800000 ho en 1965 et aujourdVhui plus de 100.000h.

Au cours de cette période les petites villes ont pris égalewGLt

une place:: deplus en plus iuports.n.te o Tous cos centres nouvecLUX sont

situés dans la zona foresti~re et leur position accentue le d6sc5qui­

libre entre la 1320sse Côt c et la Nord du pc~ys.

x

LE SECTEUR TERTIAIRE DAJ\lS LES VILLES DE COTE D v IVOIRE

Le rccensODont du secteur tortinire perLet de pr6ciscr les

principales fonctions des villes et de nuo..ncer les irrégu.lari tés

régionél18s du dôveloPPOElent urbo'in. en Côte ct vIvoiro 9 2fin de uicux

cOLlprondre lcphénoE~ènc ct vurbcmiso.tion gênor-ale dont nous venons

de dresser le tableau.

9

Le secteur tertiaire regroupe l v ons (?[.lblc cles Gctivi tés de

service. Dans los pays industrio.lis6s y il est lc~ sUPIJOrt obligatoire

et envahissEmt des activités Llélllufacturièrc.~s du socteur secol'l(Jairo ..

Son étude a r:jêne aLlené à distinguer un tertiaire Il supériour n corres­

pondant aux services spécialisés los plus rares localisés dmw des

centres privilégiés o Dcms un lXJ.-yS co;..;.1.iO la Côte cl vlvoire f l[~ geu.,LiO

des sorviccs 9 plus restreinto f est relativoLi8nt diversifiéo cLGns le

capitale où sont concontréos dos activités hautooont spéciGliséeso

La liste un est beoucoup plus liL;itée clans los villes de l Qintérieur o

Nous avors établi cette list 0 en d ért [vo.:eal1t le niveau de rareté dest:...-J <..:->

services préscnts .. Deux c.ctivités (lu E'3Ccteur tertüüre sont dODlinaY~-

t 8S: l vac1uir:istrat ion, lu COLLleY-Ce 9 ['cuxilü~,i re inclispensable de

lVéconoDie de plantation o

Pour chaque agglonération 9 nous avons fait le bil8.J.i des servi­

ces existants en tenant conpte de leur degré dViuportEiJlce. On peut

dist inguer: les s8y-vices cl venCadY-OLlont t ert iaire c.estinés aux cit Ll­

dins et aux hQbitants do la caLlp~::gno enviroru1Qnte qui sQétenclcnt à, un

ospace liLIité pour les services m1uinistrotifs ,à un espace ouvert

pour 18s services du socteur privé; los services_tertiaires sEécifi­

ques do la villo sQadressant dQabord (lUX citadins.

Nous avons obtenu un bilnn des servicus ac1ninistréltifs; des

services COLlL18rciaux et do l Qéquipouont int 8rne do 12. ville 0 Nous

pouvons cünsi calculer un indice de l Q iuportonce (~t clu poids cl QUE

centre urbain en Côte dQIvoiro. Il est dQautant plus significatif quo

1 9 iLp12~ntati.on des s0rvicGs du sGcteur tertiaire précède les 8.cti~

'lités de transforuat ion ct que l'inclustrüüisatioYl reste un fact eur

secondaire ële 1& croissance urbaine •

..L LA LreTHODE D VETUDE , SES RESULTATS

Pour analyser le sectour tertiaire clans les CGLtros urbains de

Côte cl vIvoirc 9 nous avons c.dopté une Léthoc1c déjà utilisée pour 1 Vétu­

de des villos des PélYS inclustrio.lisés Llo.is une cléuélrche de ce type c.

été égaleLlent tentée au Ghc:mo. pour la déterLlino..tion des contres do

servicos.

'10

Nous avons défini dGS inclicéltcurs représerJ.tcmt les services

cr.:'ls.:;cteur tertüd.re. Nous avons attY'ibué à chO,cun de ces indicEèteurs

m: indice chiffré corrGspondant au nOLlbre cl QéquipoLlents dG cc:,; sorvice

présent dans la ville et au niveau attoint par ce service 1 le chiffre

ls plus élevé correspondant a l y équiperl:ent [..'jO,xiLlUr;i.

Nous avons retenu succcssivGuont 10 indicateurs pour los services

~lLinistratifs (A)1 10 pour IGS services du secteur privé (B)1 ~ pour

1. i équipow:mt urbain (C). Dans chacun dos trois groupes 7 nous avons

tJt.::~lisé les points obtenus pour chaque ville et raDoné 18 SOULle

:=ttointe par la ville la l:lieux équipée (Bouaké) à 100, lOindico

=-.ttribué aux autres villes été:mt ensui te r8pporté à 100. On Ct pu

~:::ns chaque groupe déterLliner 5 classes do villes en fonction des

:;:c:llicrs relevés dOliS la di st ributi on cles c entres. Ces class cs de'11 t 't' , , 1·,-l cs on e e r8presonte es dans les 3 cart cs dO sJ:,alyse. a cO,rt e

:::'0 synthèse 0, été obtenue en curllUlant les trois cnrtcs de basc. Nous

:.vons ainsi quatre; cert es qui prosent8nt la répartition des servicGS

",t 18 niveau atteint par chaque ville). 1es classes ayant des valOLŒs

i:,:cliciaires vo'riables solon les cartes 1 nous (:Lvons établi un graphi­

que; de correspondo:nco.

A~ 1e choix des centres.

Il no fallait exclure 0. priori aucunG o.ggloLlération suceptible

de posséder url. service tertiQire.Au contrc:::ür(.; d.e la carto de répnr­

tition de la popu12ction par points y une liste très lc:œgo Cc été rotenue s

sans tenir conpto du chiffre do 12 lJOpulationo En effet dans los

régions narginales de petits contres de 1.000 9 2.000 h. exercent

certaines fonctions tertiaires. DOautro part de llouvoaux contres

o'drünistratifs sont appelés à o'voir- uno fonction urbaine on r8ison clos

investisseDents dont ils sont lQobjot o

Nous avons donc cODpté:

los sous-préfectures ouvertes en Janvior 1968(en 61i~inant los

sous-préfectures dG Doins do 1.000h. qui ne sont encore que des

villages) 0

11

un certain nOLlbra d ~ s.gglow5rat ions qui 118 sont }Jf\,S sous-préfec­

turc;s Dais ont uno nctivi té oconoLüquC) iLportc;xltü. Cos gros bourgs

sont nOLlbreux clm"ls les r6gions de p12ntations de; l ~Est 9 [Lutour

d~Abidjan9 dans lGS régions de ban ct cle Korhogo o Il peut S~ügir

aussi cl~iLJportants Dc:trchés frontaliers. Nous [~vons ret8nu pour

cos centrüs lu chiffre du basG de 4.000 h. Nous avons donc pris

on coopte 105 ngglouéra~ions dont 95 sous-pr6fectures.

B. Ln liste des indicateurs.

Dans lesoctour ac1uini8tr8,tif~ lu liste des services officiols

ost signific:"1tive tandis que llour 10 soctcé:ur privé 9 il CL fnllu fGire

une sélection do service~.

n,DICES SIGFIFICATIFS DES SERVICES DU SECl'EUR TERTIAIRE

A- SERVICES PUBLICS

1 AdtliYlistr-o.tion généy-o.loooooooooooooooooooooooooooooC)o 62 Sorvices des contributiol~LSoooeo6oooo0QOOOOOOoooo~oooo 43 Justice 00 0 0 0 0 000 00 0 000 00 000 0 0 0 0 000 00" 0 0 0 CI 0 0 0 0 0 0 0 0 0 D 0 24 Policc 9GondGrnoricpForcos Aruée8 p Douc,ne............. 65 Services o.clLinistratifs clo l~Agriculture....... •..••• 66 Enco.droLont Ggricole(Sté c1~Et[lt et Sociétés Dixtos).. 57 Production aniw21e~Elovage et sarvice vétérinaire •• o. 38 Trc.vaux publics 9Construction et Ur·brmisLlo •.. 0 ••••••• 0 59 E;nseign(; L'~e Ilt 0 (' Q 0 0 0 ., G G 0 0 Q 0 0 CI ., lit 0 0 0- 0 0 0 0 0 ., • a 0 Cl' 0 0 0 0 &) 0 Q 0 Q 0 15

1CJ S c rv i ces d(: Set.rLté 0 0 0 0 0 0 f> 0 0 0 0 0 0 0 0 0 d 0 '1) (1 0 0 0 Q '1) 0 0 0 0 ~ 0 Q 0 0 0 0 14

3- COI,L;ERCE ET SERVICES PRIVES.

;~.) r..:..t [Xt des po..t ant c: S 0 0 0 0 CI 0 0 " 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 <) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 62 l:j .J _'_1.2 y. ces s pESe i [ll i s cS S" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 () 0 0 ~ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ~ 0' 0 0 0 0 l.\ 103 B,=..r-~ ;.1 GS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b 0 0 ., 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1) 0 0 0 0 0 ., 0 0 0 0 (' 0 0 0 (l 74 Frofessions libéralcs~ Assurances.o ••.....•.••..... oo 65 3Grvicos x·ares G ~ 0 CI 0 0., 0 CI (' 0 0 0 00 (' 00000 CI> 0000 l) (1 0 <) 0 00000- 0 0 106 T r 0.J18 po r t SOlO 0 0 0 0 0 0 0 Q 0 0 1) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1) 0 <) 0 0 G 0 0 0 37 Postes & Télecof.JlJunicO,tionsoo .••.••• o•••. oo •.. o ... o •• o 68 Entrqlrises artisc'nales ~ industrielles •.•. Q 0 0 ••••• 00 10

C- EQUIPEMENTS URBAINS1" Edilit6 - Equipeuent en électricité., .. Q,' •• 0 •• 00 ••• 0 42 Edilité - EquipoLcmt un cau,oo .•• 0 0 ••• " •••••••••• .!.. 63 Etnt dos lotissoDonts OOl)o~ 0 000 ~ 00. ~ O~0400 00000000000 64 Rés 8 D;U i Ilt Gr-I1 G d e t c..X i s 0 0 0 0 0 :> 0 Q Q 0 0 1) 0 0 0 0 0 0 'J 0 0 &) 0 0 0 0 0 tI (' 0 15 Eq..u.ilJeL~orlt hôt81icY·ooooo~oo~ooCl~OooooQoeoooooooooooo. 46 EquipGIJOnt sportif. 0 0 CI> 0 • 0 0., ., ~ 1) (' 0 0 0 0 00 1:' 0 000 0 0 1) 000 0 0 ~ • 0 27 EquipGrJ.0r..!.t cultuy·cl., 0 0- 0 0 0 0 (1 0 0 0 0 " 0 ., 0 ., 0 ., 1) ., 0 0 0 '0 0 0 00 0 0 0 0 0 58 Eqllipcl_:8nt cul tUcl ~ 1:1 Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1 0 0000 0 0 0 e 0 000 0 0 0 0 0 0 G 5

12

x

x x

Nous étudierons dOune part les cartes A et C qui relèvent

de la mgue volonté du pouvoir du développer la fonction aduinis­

trative et dOurbaniser les centres p dOautru part le c2rte B qui

Lontre lOiLlplantation précise du secteur privé dans le pays.

LES SERVICES ADMINISTRATIFS. (corte A)

LES EQUIPELiENTS URBAINS. (carte B)

COfiluentQiro de la carte A.-~-----------------------

Les sorvices m1L,inistrGtifs dont let localisa tian est hér-i tée

Cie 1° aduinistration coloni2"10 sc sont divorsifiés et ont ét undu leur

iqJ1antation territoriale depuis 1° IndépendD.nc c. 10 nOLbre dos post es

[_dninistratifs a plus que doublé ~ en 1958 p il Y avait 49 cercles et

subdivisions 9 en 1968 9 6 préfectures et 106 sous-préfectures ouver­

tes. En juin 1969 9 une réforLe ac1Linistrative CL découpé le pays on

24 préfectures et 113 sous-préfecturc;so Nous continuerons à utiliser

128 dOYi..nées de 1968 0 Créés par 1° ac1Linistration ccmtr-ale p ces ser­

vices nOexpriLlent pas toujours les besoins lOCQUX [jais ont un effet

c:::.tc:lyseur sur les nctivi tés des aggloLér-ations. Nous avons coupta­

tilisc? per einistère tous 188 services [~dLlinistrcêtifs existants.

:Peur étcblir les indices p nous avons tenu coupto du niveau hiorar­

chiquG des services et du nOl.lbro dO équipGuont s( écoles p hôpitoux).

13

1!!!

4321

.654

321

SERVICES ADNINISTRATIFS. .

====T=======================================================================,End .. ; 1.ADr.aNISTRATION GENERALE (Ind. max. 6) i

• 1 1 •

! Cnté~ori8 ; Taille i Observat ions !,Préf. + COLlGêU1GS i + 50.000 h. ; Bounké . 1

;:Préf. (1968) ; 50.000 h. ; Anciens cer-cles et Subdivi- ijS/:Préf.1èro cat.; ; sions(-Alépé,DabakalapGrtllld-j!S/Préfectures ; + 4 .. 000 h. i Lahou)crééos depuis lqIndé.... i!2èDe et 3ème cntégorie ! 2 à 4.000 h. ! pendo.nce !! 1 - 2.000 h. ! 2 centres seulel~lent: Alépé !1 ! ! Niélkarélli1élndougou !i !i 2.TRESOR ET CONTRIBUTIONS (Ind. Dax. : 4) !jDir. dép. du Trésor + Insp. des Contributions + Rec.Municipale !iDir. ùép. du Trésor + Insp. des Contributions !; Poste conptable + Recette MunicipaleiPoste cOLlpta~le(aux sièges des anciens cercles et subdivisions)1 3. JUSTICE (Ind. Lmx. 2)

2 ! Tribunal do preDière instance1 ! Section de tribunal

îi 4. FORCES de POLICE,GBNDARAŒRIEpFORCES AJUiŒES,DOUANES (Ind.Dax. 6)

!pour COI.JI.üssarint de police 19cndarl:lerie ,peloton go.rde Qobile ,posteIde douane 1 bntaillon des forces armées ..1

321

321

5. SERVICBS ADMINISTRATIFS DE L'AGRICULTURE (Ind. wax. 6)Direction dépnrtoIJentaloSecteur agricole

! pour sous-secteur ngricolcpcentro de protection des végétaux 1__~!~contrôle des Eroduits, stntion des eaux otforêts.

!! 6. SERVICES D'ENCADREMENT AGRICOLE (Incl. Dax. 5)! Direction départementale SAT~fLACI

! Direction de zone SAT~lliCI

J pour secteur SATMACI, station MOTORAGRI, secteur CFDT1 7. SERVIC~S PRODUCTION ANIMALE (Ind. Dax. 3 )

3 ! Diroction d6parteocntale •2 ! Sect our élevage !

i 1 ! Station !:"":""-r-!..::..;;..;:;..::..=.::.:.:.--------------------------------!r 8. TRAVAUX PUBLICS,CONSTRUCTION ET URBANISME (Ind~ DaX. 5) !

;3 i Direc tion départeL1ent ale des T.P. !:2 iPour Dir.dép~de la Construction et de lqUrbanisme 1Subdivision des TP. !:...:1:...-.._ij-JE.:;.;o::...:u~r:.-....:s:;;..e:;;..c.;:..t.;:..;:.eu;;.:;r::._.d=e .:;;;.s_T=.P;:;....=.• .:L9 .::::s...:.e.::.r..:..v~i...:.c...:.c:.--=:d:..:::e~l:..;;a::-.;:C;.,;o;;.:n:;,;~s::...t::.:ru~c.;:..t.:.;l::..·o;:.:n~c=-t~Q.::.l;:;..c....;::l_qU..;:..;;;:;r:.::::b=-an=i~s,.;;;L1;..;;;e l

! 9. ENSEIGNE1\1ENT (Ind. Dax. 15) !~3 ! Lycée 1

!2 ! pour dir.dép.de lqEnseigneDent,collège avec 2è cycle !Il ! pour CEG. 1établisseccnt dO enseignement techniQue, ét[~blissc;Elent !~l_--.-!~d::-..oe.:..;n.::.s=el~·~~(!n~e1..::.'...:.en~t-e.;.J2.::.r...:.i..;.,v_é...:.. !

1 !j 10. SERVICES de SANTE (Ind. Lo.X. 12) !. Dir. dép.et hôpito.l do 1ère c12sse !

Circ. médicale, hôpitGl !Hôpital !pour centre de Sc_uté ,secteur des Gr-tlnc1es EndéLlies !EtablisseLcnt Lédic2l spéci2lisé,centre de zone dos Gdes.End6oies o !

-==========================.::::=============================:===

14

Le bilan cles services o'clLlinistratifs se présente de 10, Ljonièru

suivente 0 Bouaké atteint 66 points~ 5 contres plus de 30 points.

En dessous de ce chiffre, les écarts sont benucQup Loins grands. Nous

::lVons retenu tous CGUX qui ont plus de 5 points diindice brut, ciest

à dire 73 centres o Pour CODpi::'.rer cus chiffres avec ceux obtenus c1cns

les autres secteurs p nous c"vons rapporté ces indices à 100(66=100)

unis pour Gnnlyser ln cart Gnous O,vons conservé les indicos bruts

afin de gcrder à choque indicectGur sa vc_leur relc,tive. On CL choisi

cinq clo.sses do villes p roprésentéos sur ln cc_rt 0 A, sur- un fond

de ceTte do densitEi rurale pCŒ" sous-préfecture.

1. BOUAKE.

Secol1l1e ville du pnys p clle (IlS}JQSSO de 11 points celle qui

ln suit. Cette plcco correspond à liexistence d'une pr6fecture

où tous les services sont reprosentée Liais où lion trouve égo.le­

Llent des sorvices spGciQlisés~ dos instituts do recherche ot de;

nOfllbreux étnblisseL18nts cl i onseigneLlont et de; snnté.

2. Cinq villes se détnchent ensuite dont les valeurs indiciaires

sont étûlées de 55 à 37. Cc sont qUQtre préfectures (division

1968) et GagDoo.. Dalon 0, une plo.ce privilégiée pûr rr1,pport à

Korhogo, Men, Abengourou et GQgnoe plus groupées. Deloo. fnit

figure COIJLie Bouaké de centre- rol<:üs c1cms toutes les hiorarchies

adL:.inistrntives ,GngL02 possède une gélLL,e iuportnnto de sorvices

Si adressant cux pnrt iculier-s. Cos villes forLlont une trccLiO régu­

lière à travors 10 p2YSe

3 co Un groupe (10 16 villes (d v indice SUperleLU' à 20) dont le. popu­

lation est très vnri2ble (do Toube p 3 .. 000 hoà Agboville 17.000ho)

présentent un certain nOLbre: de ccœnctères COW"llins. Ellos possèdent

un équipenent Gduinistro.t if hESri t ô de li époque coloni2_l.e. Ce sont

dianciens chefs-lieux de cercle ou de subdivision, à l'ex0option

de YnDoussokro qui G. reçu depuis 10 m'lS un équipoLlent couplet

en services. NOLibreusos en zones forestièro~ cl2ns le Sud-Est

où IVimplnntation ad8lnistrative a été précoce~ olles sont 2ussi

régulièreuent réparties dans 10 Nord. Les régions apvnroLent

15

sous-équipées au Nord de Séguelc~ ou à l VEst dG Ferké sont des

zones vidGs. Cc:~s villes noyennes ont bénéficié de IG si tuo.tion

antérieuy-e(Toubo. par exenple Gst une survivance). Elles forEicmt

une Liaille régulière qui encadre ln Côte cllIvoire et 13 c1 g entre

elles sont le noyau des préfectures nouvelleLent crées. Ellus

ont déjà uno gOLU'JG de service; presque cOLplète.

4. Vingt-neuf centres interccdio.ir8s (indice brut égal ou supérieur

à 10) ont des aspects divers. Ils ont une aduinistration générale

bien étoffée (22 dlentrc eux sont dVanciennes subdivisions ou

cercles). Ils possèdent les servicos de l'agriculture 9 des

publics (subdivision ou secteur) sept dVentrG eux ont un C• .GoG.

et tous un établisseoent hospitalier.

Quelques groupes sc détQchent~ Bouna 9 Dabakélla 9 Grand-Lahou

et Tabou sont de viGuX postes administratifs en décadence à cause

de leur position wlrgin2cle ou de IGur déclin éC01101ciiquc. P8.r

contre de grosses bourgades ont connu une croissance rn'pide~

Bio.rJcouEm 9 rv~Bengué, Tengréla 9 Talldn. Le:, plupart de cus centrus

occupent une position L1édicme, ainsi que 11 indique le chiffre de

popu12tion (oscillnnt do 4 à 7. 000 h.). Leur dispcrsior:. à t".·~"ny.,"",

le territoiro 0st Qussi générnle.

5. Enfin 25 e,ggloLl6rC'ct ions 1 (indi ce égnl ou superlCU.r à 5) foruent

un groupe po.rticulièroLlent c2Tacte:5ristique. De taille très

vnrinblc (1 0 000 à 11.000 ho) ils sont~ à l'oxception d lAlépé 1 de

nouvelles sous-préfectures. Aussi les trouve-t-on délllS los ZOlWS

denses relo.tiver.18nt sous-équipéos ~ le pays bnoulé 91él zone

Sénoufo. L q ôquipcI,1ent élé1!.lentairc de ces sous-préfectures cocprcnd

un poste adninistrntif ~ un sous-sC';cteur de 19 a9riculturc ct m:

dispensaire.

Le semis des postes nc1uinistrrrtifs convrc 19 cnscmble du ter­

ritoire nntion8.1 9 si lion exclut les zones vides du Sud-Ouest?

de la réserve de Bounc.~ et du centre de ln zona w::ùirJc<J. Le fait

le plus original est le.. créo.tion de nouvelles sous-pr-éfoctures.

Ce sont des villGges - centres en voie d'urbo.nisation Qui r8.p­

prochent le pouvoir centr~l des o.dLinistr6s.

16

CouIilentaire de 1[, cart e ~

Les servicos (lui assurent l ~ G(luipeL,ent interne c1 Vuno ville

concornant principo.lonont los ci to.c1ins (lui cm. sont les prcüiers

utilis2cteurs ot leur o.ttraction sur 12.. région s Vexerce à un second

dcgré o Nous Q,vons pris en considération les services dVéd.ilité,

10 niveau de lotisscmGnt~ 116quipcuont culturel ct culturaL

Ces indicnteurs nous donnent des précisions sur le nivoau

dvé(luipenont de la ville et son degré dVurbanisction.

EQUIPEMENTS URBAINS

2. EAU (Ind.wax. 4)

+ 300 abonl'18 sde 200 à 300de 200 à 100

100

6. EQUIPEL.ENT SPORTIF (Ind. I;1QX o 2)pour un onir;mt eur de ln j euneSSG ut des sport s ~

un s.t adG ES uipé.

3. ETAT DES LOTISSE~mNTS (Ind. Lax. 4)Villo lotis en voie dVextensionVille lotis stabiliséeCentre en cours de 10tisscL18ntLevée de lVétat des lieux

5. EQUIPEMENT HOTELIER (Ind .. wax 0 4)Plusiours hôtels + bars] boîtes de nuit2 heHels1 hôtel1 céUllpeflwnt sans restauration

4. RESEAU INTERNE DB TAXIS (Ind. Dax. 1)

Présence dcto.xis urbains

54-3

2-1

4321

4321

1

!4321

1

'========T====================================================,. Ind. . 1. ELECTRICITE (Ind .. r,lCLx. 5) .

(Indice fondé sur la conSOE1Lle1tion des conty"os)BouakéCentres utilisant du courru'lt à usage industriel etdomestiqueCentres utilisant du courant à usa e c1omosti ue

1

7. EQUIP.l1uENT SOCIO-CULTUREL Ind.Dax. 5pour cin6nn~ centre culturel, foyer fesinin et cen-,tre dû "eunûsse ct tr~vai: hall d~infocentrc social·

21

.. EQUIPEltENT CULTURAL Inc1. Dnx o 5 !EvéchG catholiquopour iL~porté1nt lieu. clo c:..ütc protC'st8.J:J.t~hnrriste,

DUsulr.lOn.;...;...;~-----------------------

17

Dens le dow:line des oquipcLlonts urbnins 1 10 tot2.l des

indices est beaucoup [loins élevé que dans le precior sectc.mr.

BOUGké atteint seulocent 29 points. Nous avons rétpporté ég2.1oGent

cet indice à 100 uais IlJ8 inc1ices bruts El3rquent !:lieux liiLpor­

tc,nce réelle du secteur. Ce type de service El, un iLpnct coins

iLLportant que IGS services eduinistr o.tifs Ll~ÜS CO[:L e ils éU2J18nt

en grnnde partie d i eux 9 ils renforcent lieffort entrepris pour

donner à la Côte d ilvoiru un visago Lwderno o

x

On retient 50 contros urbains qui ont urL 8quipeLent urboin de

quelque i[;jportance (indice brut égal ou supérieur à 5)

1 0 Bouaké

2 0 Sept villes (indico supcrlour à 20). Cc sont lC8 préfectures et

les preui~res villes de Côte c1 i lvoire Agboville~ DiGbokro~

GO,gnoél o Daloe. dépasse legèrC:L,cnt les autres villos. Les préfectu­

res ont b0néfici8 Cl i invcstisseuents souvent spectaculo.ires à

l ioccasion des fêtes de l ilndép(-::mclance oui ont lieu chaque mmée

dnns une ville c1ifférentc o On pourr-ait dire que ces villes sont à

peu près cOLlplèteLlcnt urbonisées (s.u seEs oceidentc.l du terne).

3. Dix villes ont un indiceégo.l ou supérieur à 14.

Ali except ion de YC.LlOussokro co sont di al1ciers post es colonic"ux.

Six d ientre elles se trouvent à 112 périphérie cl QAbidjD,n ou (:[[11S

le S-E. Prrr rapport à leur taille 9 elles sont bien équipéos et

souvent dopuis plusi eurs c~nnées. On y trouve partout un ou plu=

sieurs hôtels.

4. Dix villes dOindicG égal ou supérieur à 9.Cet enscQble regroupe des villes du centru 9 du Nord et de IDOuest o

De Ll€ke taille que celles du grmpe prESc(;clent ~ elles ont Wl

cert2in ret2rd dOlls li équipcE!ent 0 L D édili té c, ESté uis en place

il y Co quelques c.nnées 9 le 10tisseLlOut 1'.:. D est p8.S tou jours Ccchové ~

li Gquipcjj(;rt hôt elier plus SOLlLQire.

18

50 Un dernier groupe de 22 eggloLlurations COl;l[jence seulottent à prcm­

drc figure urbaine. EllGS possèdent presque toujours un brancheLllmt

Gloctriquo ~ plus rarGuent un branchefî.18nt cl 0 cau. 1e plupart d 9 entre

ollos sont ((lU cours de 10tisseLlont on raison de i °action énGr­

giqu8 Llonée pc.r ln politiquL] gouvornGLlent8,lo. On y trouve

dos cc:nlJOL:ents ndninistr at ifs siLiplcs. Cet (ms eLlb18 cOLlprcmd

dGS centres qui nO 6té:icnt qUG des bourgcodes il y a 4- ou 5 8,ns ct

qui ont subi un bouloverseL,ent eOLplc;t. Deux villes sont en

décadence: Gro,nd-1ahou Que 1 1011 pro jette du d8}Jlacor de son

nncic;m site sur le cordor~ littoro.l vors lG terre fûrL18 9 BiYlgervillo

trop proche dlAbidjan.

10. carte C nous Llontro que le processus de tr-c:msfon.12tion

urbaine suit 11 ü,plantati on de 11 éldLJinistrO,t ion. Pour dGS réüsol1s

historiQues et pratiques 9 la distance joue beQucoup en ce dOLlain(,~

Les villes privilégiées sont en zone forestière et le Nord reste

sous-équipé. Mais on est frappé du nombre de petits centres

urbains en train de se constituer.

xx x

III - LES SERVICES DU SECTNJR PRI~ (Carte B)

Ils sont plus signifi c at ifs ch; 1 Q oxi ste,nce cl 9 uno véritable

fonction urbaine car ils ont été créés pour répondrG à dus besoins

éconollliQues. Certes 9 la conp2raison ost difficile entre les villes

faute d lune inforLlation hOLlOgèno l;Jais élvec les inèlicateurs choisis

portant sur le COLILorce et en pélrt iculior los COLU',orCèS spoci21isés 1

les services rares~ les transpor~s9 nous élvons pu établir uno grille

de ces sGrvicGso

En fond do cart 0 nous avons indiqué 1 9 icportW1.ce LlOyon'lG du

trafic sur los principaux axes routiers de l[!, Côtc dlIvoirc o

19

COIiiLŒRCE ET SERVICES PRIVES

'=========T====================================================,. Ind. ' 1" LE LïONTANT D:';S PATENTES (IndeLl<Jx. 6) •! ! (oontant des patentes par poste cOLptablo rap- !

porté à la population urbaine de la circons­cript ion) "

6 + 300 francs CFA pcr capita5 ,de 200 à 3004 'de 150 à 2003 Ide 100 à 1502 de 50?:L 1001 ! 50

2. COml'flERCES SPECIALISES e (Indow:l.t"'{o 10),2 'pour pharnnci o? librcliri c1 !pour nlimcntation en vivres frais,Llagasir: de ChélUS­

isuros~ Lngélsin de vêtcLl:nts et nouvonutés 9 dépôt de'produits pharInaccutiqucs 9 dépôt do journaux 9 Lélgasin!d Q8J.:wublcl:wnt o

21

11

3. BANQUES (Ind',.ElQx. 10)

pour 1 ngenccpour 1 buroau t enporairc:

4. PROFESSIONS LIBERALES ET ASSURANCES( Ind" Dax" 10 )

pour profession do 111édecin,o'vocat 9huissiorpar agence dio'ssurance

5. SERVICES RARES ( Ind. W1X. 10)! .

2 GarrUJe conplète des stations service1 pour 1 ou 2 stO,t ions-servico 9 garngc ,LC'cg2.sin de

pièces détachécs ~concessior.illQire de LlsrQU8S élUtoS ifrançsiso 9 conccssionnairc üarquGs autos alleDo'ndcs~'

Italieltrles !

6. INFRASTRUCTURE DES TRANSPORTS(ILd"max" 3)

1 pour aérodrolîlO ~gara de la Régio Abidjan-Niger' ~

gc:rc rou tièrc

i"

654321

7. SERVICE DES POSTES ET TELECQMhUNICATIOI'TS(Ind. ünx" 6)

Recette hors classe BouakéRecette 2è et 3è class8Recette 4è et 5è classeRecette 5è et 6è class8Agents et correspondants postauxRecettes - distribution

8. ENTREPRISES ARTISANALES ET INDUSTRIELLES(Ind. L1ax.. 10)

!1 ! pour 1 entreprise de + 50 ouvriers==========================~=================================~=

20

Le reCenSOJilOnt des services de type économique donne des vilLes

de Côte: d'Ivoire une physionoLlie différente do celle s des ôquipcfJonts

adrclinistrntifs ou para-aclministratifs o On a retenu 54 centres [~Y0,Y.i.t

une D.ctivitè oconouique dE~ quelque iLlportar~ceo Ces QggloLérations

se répartissent en 5 classes clont il est intéresso.nt de: cOL.po..rcr

ID. répartition avec les classes clos cartes A et C.

1 9 indice brut atteint par Bouaké est de 55. Il est infori0ur à

l'indico 66 atteint pour IV~1GinistrD.tiono Nous o.vons établi égale­

Llent 5 clnsses de villes t1D.is on reLarquc que 12e Doitié seuloraent

des villes se r8:t;tachant c.ux 4 classes supérieures et 20 à le. dernière

class e"

1. Bouaké se détache netteLwnt et constitue encore un cas pQrticulier.

2. Daloc. et Gagnoa fort18r..t un groupe à lxœt et dépassent lCTgoDent

les villes d'inclice inférieur" On peut penser que ln distance

pnr rapport à Abidjan (plus de 250 kG) et liactivité du Contre­

Ouest justifient cette position. Ces villes possèclent en parti­

culier la gaL1r.io conplète des COLL,erces ct ser-vices rares.

3. Sept villos ont un inclico brut supér-ieur à 20 ..

Ce sont: les préfectures (1968)

les villes de Basse-Côt c qui sont cl' [',ct ifs centres de:

truite (Diubokr09Divo~Agboville)auont une fonction

portuaire: (SassandrQ) ..

4. Seize villes ont une activité éconoLlique plus fnible lA1is nécm­

Lloins Ülport éll1t s (indice égal ou supéricmr à 12) .. A l v except ion

de Ferké qui doit sa position à son activité ferroviairc~ toutes

ces villes sont en zone forestière. Elles sont localisées dGns los

zones de forte production do cnfé et do cacno p dars IPEst~ la

Boucle du CD.cn0 9 le Contre-Ouest. Elles ont une activit6 COULer­

ciéllo relativeLlent développée nais à l v exception du "sup8r-w::rché"

"ChaîneDoAvion" peu do cow:iorcessp6ciulisGs. Elles possèdent

également un ElininuL de services de dépCLnnCLge.

21

5. 28 villes font partie de la dernière clc:sse retenue .(indice supé­

rieur à 5). DGns ces petits centres? quels sont les signes dlactiè

vitES éc~noLique ? Une station-service 9 un go,rage de dépanr::.ngc

sOL1Llaire 9 une g2rc routière 9 une recette postale et un dépôt dG

produits pharoaceutiquGs.

Ces villes forElcnt le chùînon éléLcntaire de 11 ôquipeLcmt

éconooique diune.région. Leur répartition ost significative. Toutes

los villes du Nord? à llexception do Korhogo ct Furké font

partie de cetto classe. On retrouve cos u~[:os unités élGoontnires

en pays baoulé et aux confins de 18. forêt: MBahi2kro? Tiébissou?

BéouLli 9 Zuénoula 9 Vavou0. 9 dans 110uGst: Duékou6 9 Guigl0 9 Toulépleu

dans la Boucle du CLi.CaO et à proxiLli té d' Abidj an.

Dc::ms cette carte un contrnstc violent apPélraît entre le

région forost ière 9 en part iculi er la z ono de produc t ion de:; CGfé

et de cacao ot le reste du pLWS. Lél preLlière zono c. un nOlJ.br8

de centY"es bien ou LlOyeYillOLlent équipés régulièreLiont répartis élo...11.s

llespac8 9 10. seconde (le pays baoulé? liOu est 9 10 Nord) une

ville; iLlport:::mte que r'elaient de putits cent rus.

LA CARTE DE SYNTH~SE ( Carte D)

Ln carte de. synthèse des services du secteur tertinire

des villes de Côte dilvoire 0., été obtenue pm~ cddition des indices

significntifs de cos sarvices. Nous avons rapportE': à 100 11 indic e

brut 150 obtenu par ln ville la [lieux équipée? BUU2ké, ct cnlculé

sur cette be-sc: les indices des autres centres. Pour le cOLLlantaire

de cette cGrta nous utilisons liindice relntif? r6sultnt des

indi ces brut s des cnrt es d' Ql1o.1ysu. Pour une UêL8 valeur" indici­aire, le poids respoctif dos services ndLinistrntifs 8t des

services du secteur privé est vnrinblc ct est visible si lion se

rapporte 2UX cartes dic:nalyse o Nous avons porté sur· cette cnrte

les agglooérations d'indico supérieur à 5 9 c lcst à dire 65 centrcs o

Nous avons tracé en fond de cnrte deux liL,ites: la lirütc

de la zone de production de café 1 la liuite de la zone de

production de café et cacao. Elles soulignent les régions les

plus actives du po.ys et celles qui ont les plus hauts revenus ..

Le rapport entre la densité des villes ct 10 nivGau éconoDique

des différentes zones ost parfaiteDent clBir.

Nous avons distingué 5 clG,ssos en fonction du niveau des

indices et de la taille dos centres • Nous proposons

une dénoDination correspondent à ces différentes clo.ss8s do villes

en précisant pour 10, Côte c1 9 I vo ire ln signification des t8ITles

utilisés.

1 ~ ~U.AKE : CAPITALE REGIONALE

Bouaké viont en têtu dans la c12ssificntion et sert de

référence pour les outres centres .. Elle est la seule ville de

Côte d'Ivoire à drainer un vaste o.rrière-pays (le pays baoulé 1

10 Nord de la Côte d 9Ivoire et sur certains plans le mali et

la Haute Volta). Elle freine d 9autre party au niveau des services

supériGurs g 19 attraction d 9Abidjan. Elle peut ~tre considérée

COLl118 une co.pitale région<:le.

2. LES CENTRES REGIONAUX (Indice supérieur à 40)

Les indices qui cnrc.ctérisent les centres régionaux(huit

villes) sont très étalés. Daloa a un niveau supérieur à celui des

o'utr8s c8ntres .. Nous proposons de les regrouper en doux 8nseLlblos

hOLîogènes en raison de 1 9 iDportctnce et do la posi tièm géographique

des villes considérées.

- 2 ne Quatre villes ont un indice supérieur à 60. Ce sont dons

l'ordre; Dalo~,Gagnoa,Man et Korhogo. Elles cUDulent des fonctionso.dLlinistro.tives et éconoDiques et cos dernières sont plus Üipor­tc.ntes à Dsloa et Gagnoa ..

- 2 b. Quatre villes ont un indice cOLpris entre 40 et 60:

DiLbokro,Abengourou,Divo,Agboville o Ce sont des villes de la zoneforostière ln plus riche.

23

Les centres régionaux possèdent un niveau supérieur de services

- Lu guw.lG presque cOLlplète des services cLdElinistrutifs o

DiLbokro ? Divo et Agbovillo ont été prOElUes c:u rune; de Préfecture

on r,l,ü 1969.

- Les services r2re s du secteur tcrtüüre privé ~ bCl1.quc? Lugo.sins

spécialisés? services de dépo..lTI1uge. En zone forestière? le secteur

tortiélire privé prend une plGCG bien pll1S ü;porto'nto que duns le

Nord. Ces différents services sont utilisés à 10, fois pélr les

ci to..dins? les paysans des environs ot les h[~bIttcmts des centres

plus petits. Il est difficile de fixer ln zone exO,cte desservie

pCLr un centre régionc:.l. NousignoY'ons cm effet do..ns quelle lüesure

los ho.bito'nts dVune région utilisent los services du centre régio-'

nO,l le plu.s py·oche. Noubreux sont ceux qui vicmnent à Abidj2xl ou

à Bouc.k:é. On scüt nussi que les gons du Ford vont à Wéln ou DclocL.

Nous tonterons de resoudre ce lJroblèue à propos ùe 12, carte des

zones diinfluence.

30 40 50 LES CENTRES LOCAUX

On pc-u. t désigner les Ggglorüéro.t ions des clc.sses infériuros

par le terLlG de centy·c local en eldLlett2Jlt qUG toute ville joue

un rôlo 10Céll dm1.s srt région ct on distinguunt selon le nivecLU

do services ct 10, to.ille plusieurs co't~orie80

3- Les centres locaux de 1ère catégorio(ind.égQl ou supériour à 30)

Do to'ille variable (6.000 à 16 0 000 ho) ils forLient un

groupe do 17 centres inégaleuent répctrti.s à tr[';voY"s le pcyso Lo

poids des services ndr:;inistratifs y est ëlét ornin8.nt. Cu sont

tous, à IVoxception de YC:Loussokro, d~E:mcions chefs-lieux dG

cercle ou de subdivision uais le tertiairu privé à uno place

non négligeable on zono de plantation. LL si tucvtion d ~OdiL;rillé

est duc à son équipOLlent nduinistratif 9 celle de FoY-ka à son

activité de gare fGrroviairo. Ce groupe appara!t sur le grnphiquo

cohérent et aquilibro o

24

4,::, Les centres locaux de 2ème catégor-ie (Indice égal ou supérieur

à 20). Leur taille (échelonnée de 3.500 à 7.000 h) est nettement

inférieur à celle de la classe précédente. Ces petites villes

sont dans une position intermédiairo. Elles possèdent un équi­

poment administratif relativement ilLportant? u.n secteur ter­

tiaire faible. Le cas extrâme 8st celui de Touoa qui serait

suréquipé pour sun chiffre de popu12tion.

5- . Les centres locaux de 3ème c2.té,~orie(Indice égal ou supérieur------~~--;...;.....---"'~.::.--:....:.;..........;...--

à 5). Clest un groupo hétérogène d2 27 agglomérations. On a dis-

tingué 2 sous-grill pes:

5a. 16 centros oütu.n indice ég",} OLl supérieur à 10. Ils

possèdent des services qui pormettGnt le fonctionnement d lune

sO'J.s-préfectll..TO c:t une petite c..cti<rits com[}erciE~le.

5b e 10 celJ.troos (indice égal ou supérieur à 5) ont un équipement

élémentaire. Les écarts de taille de ces agglomérations sont

considérables (de 1.000 à 11.000 h.) et cet écart est diautant

plus grand que liindice est faible.

Cet ensemble regroupe cm effet des contres dont li évolu­

tion a été très différente et dont les fonctions actuelles sont

diverses. Ce sont: dianciens postes coloniaux en décadence à

causo de leur situation géographique ot dL' lour déclin économi­

que (Alépé 9 Dabakala 9 Grand....Lahou? Bouna)? de nouveaux centres 9

gros bourgs ruraux. qui s9 urbanisent lentement 9 animés p2Y le

corüfL1orce de traite (Daoukro 9 Tando.) 9 frontalier (Tengréla)? par

le passage d ~un8 route (N9Douci? NiBJ;:arams,dougou J TCl-firé) ~ des

bourgs dont 11s'ctivité est presque exclusivement agricole mais

qui ont reçu un embryon de services adrüinistro.tifs .. (Sinématicüi)"

Leur position sur le gro.phiquo correspond à leur degré d'acti­

vité économique~ les centres de régions actives ont un chiffre

de po pulat ion relativeÜlent élevé pour un équip8ment fc:ü ole

(Anyama 9 Bonoua? Daoukro) de petits centres cn position margina­

le ont un équipement plutôt gonflé. (Alépé J Dabalmla) a

x

25

Les centres 10 cnux sont cnY"[:,ct érisés PQr dos nive;:.rux inférieurs

d Q6quipement dcms los services administrntifs 9 petr l Qubsonce de

sEjrvices rOTOS dons le sectellr privé ct per un équipement urbcin

encore: ombryo:nm2iro. 10s trois catégories rotcnuos sont fondées

sur lc~ classification ind.iciaire des centres. IJo chiffrc dG popu­

IGtion JOUG ontre ln 1ère et la 2ème cotégorio mcis non pour la

troisième 9 hétéroclito comf,.le nous l ~Gvons souligné. I.e rôle dos

centres vC2-ric selon l véconomie de 12. région 9 de môme que leurs

types do r[~pport s Gve c 10 s cC'Jnpcgne s onvironnnnt es. Un centres dos

2ème c2tégorio (Bouna) peut jouer dC~l1s une région mcrginalo ln môn18

fonction qu vun contre do 1ère cc"tégoric drillS une coutre; zone; (Béoumi).

D ~autre part 9 des centres J~ même impoy-tQUCC dQns U:t1(; région de

forte dcnsi té urbc.ine peuvent [cvoir d,,)s fonctions diffE5rcmtes 1 les

c:gglorüérc.tions de lc. périphérie d 'Abidj:m p[~r exemplc;.

x

CON C 1 U S ION

D['"ns cotte cGrte 1 nous ::vons cherché à muttre on vn18Ltr los

différents nivcGux de services que l Qon pout trouvc;r dans los centres

urb[ùns de Côte d ~Ivoiro. Pour mI c0rtnin nombre d Ventre cux 9 il y

CL équilibre entre te-illc dGS villes et équipement on si:.jrvicos m[ùs

on trouve des distorsions importc.ntes c1(_~ns ln dernière clQSSC qui

correspond à des c.gglomérc,tions on voio d Qurbcmis[:;,tion.

Cc'tt e cox·t (; nous cpport e donc d2s informat ions nouvel18s l)our

ln définition diune ville. En étudiant les fonctions tertiaires?

nous avons établi une listc de 65 vil12s? un peu plus Inrge que

cc11c fondée sur le, t[üllo des villes Jl1Eis qui compte surtout des

~_gglom6r[ltions diff6rentoso Nous Gvons négligé de grOf:l bourgs

rurcv~ do plus do 4.000 h. 9 qui n~entrcient pns dffi1s les catégories

r6su.lt[Lllt Qt:S indic8s choisiso Par contr-o ~ nous avons retenu des

centres de f;::,i 'ole taille comportant un minimum d Q6quipenwnt. Dans

le. dernièrE: cc,tégorie un certcün nombre dG centres ont o,ctuel­

lement ur"e physiononüG y-ur-Ql et nous Qvons utilisé à leur sujet

26

le terme de bourg o Nous les considérons néanmoins comIne des noyaux

urbélins dont la transformation peut être rélpide. De nouvelles

élgglomérations entreront dVuilleurs progressivement dans la catégo­

rie urbaine au fur et à mesure dl; leur croissance démographique ct

de 19implantation de services nouveaux 9 IVoriGinalité dl~ l,:, Côto

dlIvoire étant? nous IVavol1s déjà souligné de multiplier l(;s postes

administratifs.

En comparant la carte de synthès8 c~ux Elutres cartes 9 on

constato que par rE'.pport à la cc;,rte Av 13 centY-es nVont pes été

retenus" Ce sont de petites sous-préfuctures qui ne peuvent encore

être déS noy-aux urbainso Peer contre (olle compte 11 contras de plus

que la carto Ev cer les fonctions administratives y compensent le

faiblesse du tertiaire privé.

Une classification suggère une hiE6yar-chia de centres urb<::èins.

Il faut dans préciser le sens dOilllé à cc cl&ssement afin d'éviter

tout malentendu. 1a répartition des centres solon un critère indi­

ciaire est? pour les activités de typo administrQtif~ le reflet

de r2.pports hiérarchique dans l Vorganisc,tion des sorvicéS o ]J1cüs

pour les services du secteur privé les rel[,tions sont _pIus complex8s o

Il n 9 y Cl pas de relation de dépendance directe entre un centre

d 9une class8 inférieure et un centre d'une classe supériouro o L'on

doit donc éviter d~imaginer une hiérarchie des centres urbains

de Côte dvIvoire qui serait formelle o Nous pouvons seulement

représenter de manière ponctuelle le poids relatif des différents

centr88 urbains mais nous pouvons constnter que let disposition

d8S différents types d'agglomération ost la bas(; d lune armature

urbsine en Côte dllvoire qui comprendrait ~

un~ ccpitalc régionale au centre du pays9 BOU2cké.

Des v~11~8 nOillbreusGs~ correspondant à tous les niveaux de lél

clccssificc.tion? si tuél;S dans la zone do production de café-cc,cao

~'0St à dire do hauts rev8nus~ et reliées à Abidjan par de

bonnt.-s routes.

27

Des centres régionaux rel&yés pel" des petites vill(')s dcms les

zones éloignées diAbidjŒn: (Man 9 Korhogo)

Des centres locaux dQns des régions déf2vorisécs où li 2griculture

comrrlercialisée est peu développée (pays malinké diOdienné~ régions

de Touba ou Boune).

La photographie actuelle de l ie,rmature urbcoino en Côte

diIvoire met en valeur le niveQu des équipGmonts (;xistants ct

pourrait être utile pour le choix diinvestissements ultérieurs o

x

- PROST M.A. 1965.

28

B l B 1 lOG R A PHI E

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