I N S I A E ALGÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique · arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie...

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Photos : Samir Sid Photo : DR Photo : NewPress VEND. 12 - SAM. 13 OCTOBRE 2012 - 25-26 DOU EL KIDA1433 - N° 6689 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE BONJOUR DU «SOIR» Une nouvelle étape dans la maladie chronique de notre diplomatie : voilà que nous sommes vilipendés par les Maliens qui ne comprennent pas notre entêtement à vouloir «négocier» avec des groupes qui terrorisent les populations alors que, sur notre propre sol, nous les combattons ! Et cette curieuse manière d’être conciliants avec les autonomistes là-bas, ne vous rappelle-t-elle rien ? Dès que Ferhat Mehenni et son MAK se mettent à aborder le même sujet ici, ils sont voués aux gémonies ! Après avoir perdu notre aura dans le monde arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie de tout son poids financier et stratégique, nous perdons notre place en Afrique et, demain, quand le peuple malien sera débarrassé des hordes sauvages par les forces occidentales, que lui dirions-nous ? Peut-être qu’à ce moment-là, on lui expliquera qu’on voulait élargir la «réconciliation nationale» aux terroristes exerçant sur le territoire malien pour en faire de gentils repentis effectuant du commerce… informel entre les deux pays ! [email protected] «A l'école, en algèbre, j'étais du genre Einstein. Mais plutôt Franck qu'Albert...» (Philippe Geluck) Que dirons-nous au peuple malien ? Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 RÉPONDANT À UNE SOLLICIT A TION DE CE TTE INSTITUTION L’Algérie «place» cinq milliards de dollars chez le FMI HABIT A T Les logements AADL plus chers HABIT A T Les logements AADL plus chers Les logements AADL plus chers AL GÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique sur le Mali FRONTIÈRES AL GÉRO-TUNISIENNES Un GGF tué par des contrebandiers Selon des sources sécuritaires fiables, un des deux gardes-frontières de la Gendarmerie nationale blessés dans la nuit du 10 au 11 octobre est décédé dans la nuit de ce jeudi au niveau de l’hôpital d’El-Kala. Il a été grièvement atteint au cours d’un échange de tirs avec des contrebandiers armés jusqu’aux dents, au lieudit El-Rihane, sur la bande frontalière relevant de la commune de Bougous. Par ailleurs, l’autre élément souffre de blessures légères et ses jours ne sont pas en danger, ont ajouté les mêmes sources. «L’endroit de cet incident est une zone de troc de marchandises de toutes sortes entre les contrebandiers algériens et tunisiens. C’est un secret de Polichinelle que de dire que la zone en question est connue des trafiquants de tous acabits qui écument la bande frontalière de la wilaya. Une sorte de no man’s land», précisent nos sources. La contrebande qui touche les carburants et le rond à béton bat son plein sans que les autorités sécuritaires prennent des mesures coercitives pour circonscrire un phénomène qui prend sans cesse de l’ampleur et gangrène l’économie nationale. Signalons que les services de sécurité ont ouvert, hier matin, une enquête pour connaître les circonstances exactes de ce drame. Daoud Allam PAGE 5 PAGE 3 PAGE 5

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VEND. 12 - SAM. 13 OCTOBRE 2012 - 25-26 DOU EL KIDA 1433 - N° 6689 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Une nouvelle étape dans la maladiechronique de notre diplomatie : voilà que noussommes vilipendés par les Maliens qui necomprennent pas notre entêtement à vouloir«négocier» avec des groupes qui terrorisent lespopulations alors que, sur notre propre sol,nous les combattons ! Et cette curieuse manièred’être conciliants avec les autonomistes là-bas,ne vous rappelle-t-elle rien ? Dès que FerhatMehenni et son MAK se mettent à aborder lemême sujet ici, ils sont voués aux gémonies !

Après avoir perdu notre aura dans le mondearabe où le petit Qatar écrase notre diplomatiede tout son poids financier et stratégique, nousperdons notre place en Afrique et, demain,quand le peuple malien sera débarrassé deshordes sauvages par les forces occidentales,que lui dirions-nous ? Peut-être qu’à cemoment-là, on lui expliquera qu’on voulaitélargir la «réconciliation nationale» auxterroristes exerçant sur le territoire malien pouren faire de gentils repentis effectuant ducommerce… informel entre les deux pays !

[email protected]

«A l'école, en algèbre, j'étais du genreEinstein. Mais plutôt Franck qu'Albert...»

(Philippe Geluck)

Que dirons-nousau peuple malien ?

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RÉPONDANT À UNESOLLICITATION DE CETTE

INSTITUTION

L’Algérie «place»cinq milliards de

dollars chez le FMI

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Les logementsAADL plus chers

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Les logementsAADL plus chersLes logements

AADL plus chersALGÉRIE-FRANCE

Rixe diplomatiquesur le Mali

FRONTIÈRES ALGÉRO-TUNISIENNESUn GGF tué par des contrebandiers

Selon des sources sécuritaires fiables, undes deux gardes-frontières de laGendarmerie nationale blessés dans la nuitdu 10 au 11 octobre est décédé dans la nuitde ce jeudi au niveau de l’hôpital d’El-Kala. Ila été grièvement atteint au cours d’unéchange de tirs avec des contrebandiersarmés jusqu’aux dents, au lieudit El-Rihane,sur la bande frontalière relevant de lacommune de Bougous. Par ailleurs, l’autreélément souffre de blessures légères et sesjours ne sont pas en danger, ont ajouté lesmêmes sources. «L’endroit de cet incidentest une zone de troc de marchandises de

toutes sortes entre les contrebandiersalgériens et tunisiens. C’est un secret dePolichinelle que de dire que la zone en

question est connue des trafiquants de tousacabits qui écument la bande frontalière dela wilaya. Une sorte de no man’s land»,précisent nos sources. La contrebande quitouche les carburants et le rond à béton batson plein sans que les autorités sécuritairesprennent des mesures coercitives pourcirconscrire un phénomène qui prend sanscesse de l’ampleur et gangrène l’économienationale. Signalons que les services desécurité ont ouvert, hier matin, une enquêtepour connaître les circonstances exactes dece drame.

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Le nouveau gouvernement Sellal subira unremaniement significatif en décembre pro-chain, soit juste après les élections locales

et avant le renouvellement, partiel, de la compo-sante du Conseil de la nation. C’est ce qu’affir-me une source très bien informée qui préciseque le changement, dans l’urgence, du 4 sep-tembre dernier n’a été opéré par Bouteflikaque pour «détendre» une atmosphère pesanteet dont le pouvoir redoutait les consé-quences sur le front social.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinionRésultats du dernier

sondage

Êtes-vous pour la reprise de la formule AADLdécidée récemment par le gouvernement ?

OUI : 79,46%NON : 15,15 %S. OPINION : 5,39%

Croyez-vous en une victoire facile des Vertsdemain face à leurs homologues libyens ?

Le colonel Amiroucheau consulat d’Algérie

à Bruxelles«Algérie-Plurielle» du Dr Abib

Moumen, en collaboration avec la«Maison-Algérie» de Belgique,

organise, aujourd’hui,une conférence-débatanimée par l’ex-secrétaire particulierdu colonel Ami-

rouche, M. DjoudiAttoumi. C’est le siège

du consulat d’Algé-rie à Bruxelles qui

accueille l’évé-nement.

Colère de la DEPd’Alger

Au moins une dizaine de projetsrelevant du secteur de la jeunes-se et des sports de la capitale ontété récupérés par la Direction deséquipements publics de la wilayad’Alger, a-t-on appris de sourcesûre. A l’origine de cette décision, unaccablant rapport transmis auxhautes autorités du pays faisantétat du «manque de profession-nalisme des personnes en chargedu suivi» et de «négligence»dans la gestion des réalisationsdes structures sportives enga-gées dans la capitale, à l’imagedu stade de Baraki, de la piscineolympique de Aïn-Naâdja et de

Ouled Fayet.

Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPPP

FLN contre FLNà Sidi M’hamed

Au niveau de la commune de Sidi-M’hamed, dansla capitale, le FLN aura comme adversaires des plusfarouches une liste issue de ses propres rangs. Etpour cause, la direction nationale du parti ayant

opté pour le groupe piloté par le maire sortant,Mokhtar Bourouina, l’autre liste en course a, aux

ultimes instants des délais impartis au dépôt des can-didatures, pu trouver la parade en se faisant parrainerpar un de ces nombreux partis nés il y a à peine six

mois.

Le gouvernement Sellalprochainement remanié

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Le Soird’Algérie Actualité

ALGÉRIE-FRANCE

Rixe diplomatique sur le Mali

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Et c’est à une source diplo-matique algérienne anonyme à quiil a échu de commenter la déclara-tion de François Hollande qui, lorsde sa prestation médiatique dejeudi, s’est déclaré résolumentcontre le dialogue réclamé notam-ment par l’Algérie comme préa-lable à une éventuelle interventionmilitaire au Nord-Mali.

La source diplomatique, citéeaussi bien par TSA que par laRadio nationale, a dénoncé lesmotivations d’une France par tropportée sur la solution militaire à lacrise malienne. Selon la sourcediplomatique, la France veut proté-ger ses intérêts économiques etautres dans la région et est moti-vée, par ailleurs, par des impératifsde politique intérieure ainsi que parle repositionnement sur la scèneinternationale. Mais ce qui sembleavoir le plus soulevé une si viveréplique algérienne, c’est l’image

d’une Algérie bienveillante àl’égard du terrorisme que dessources diplomatiques françaisestout aussi anonymes ont travaillé àfaçonner.

«La position de l’Algérie n’a riend’ambiguë et nous n’avons jamaisexclu le recours à la force contreles groupes terroristes d’Aqmi etde leurs affiliés du Mujao», a sou-tenu la source diplomatique algé-rienne. Il apparaît clairement quel’Algérie ne considère pas commeorganisation terroriste Ansar Dine,un mouvement islamiste armétouareg prônant l’instauration de laCharia. Ansare Dine, dont unedélégation aurait séjourné récem-ment à Alger pour rencontrer desresponsables militaires maliensvenus, eux, de Bamako, ne seraitpas réfractaire à l’idée de négocierune sortie de crise avec Bamako.

Ceci alors que, de son côté, laFrance ne distingue pas entre l’en-semble des organisations armées

qui contrôlent le Nord-Mali, à l’ex-ception, évidemment, du MNLA quiest un mouvement d’essencelaïque. La France ferait tout pourmaintenir en marge d’un éventuelprocessus de dialogue AnsareDine. François Hollande, justifiantle choix entêté de la France depousser à une intervention militairedans le Nord-Mali, a nettementsouligné, jeudi, qu’il mettait tout cebeau monde dans le même sac.«Discuter ? Mais avec qui ? Avec

des terroristes qui sont installésdans le Nord-Mali ? Qui imposentla Charia, qui coupent les mains etqui détruisent les monumentsjusque-là considérés comme unpatrimoine de l’humanité.» Par untel propos, François Hollandeentendait assurément aussiindexer, par ricochet, l’Algériecomme désirant dialoguer avecles terroristes. Ce que le porte-parole du ministère des Affairesétrangères, Amar Belani, a démen-

ti catégoriquement jeudi. «Contrai-rement à ce qui se dit, l’Algérien’est pas exclusivement pour letout politique et nous avons tou-jours affirmé qu’il est légitime derecourir à tous les moyens, y com-pris la force, pour éradiquer lesgroupes terroristes et leurs affiliésdu crime transnational organisédans le Sahel», a-t-il déclaré àl’APS, ajoutant que «nous esti-mons toutefois que l’usage de laforce doit être conduit avec dis-cernement voulu pour éviterl’amalgame et la confusion entreles populations du Nord-Mali quiont des revendications légitimes etles groupes terroristes».

L’Algérie, qui rappelle avoiraussi ses intérêts dans la régiondu Sahel, refuse, en fait, de sous-crire à un schéma sécuritaire éla-boré ailleurs et qui travaille desintérêts qui ne sont pas forcémentles siens. Ces piques et mises aupoint entre Paris et Alger intervien-nent à la veille de la visite duministre de l’Intérieur français,Manuel Valls, à Alger. Ce derniervient en précurseur de la visite deFrançois Hollande programméepour avant la fin de l’année.

S. A. I.

La vague de froid souffle à nouveau sur les relationsalgéro-françaises. La déclaration sur la Mali, jeudi, du pré-sident français François Hollande n’a pas laissé insensibleAlger. La réaction, qui a manqué de revêtir le cachet d’uneaffirmation officiellement assumée, a été prompte et assezvirulente.

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DR.

Abdelaziz Bouteflika et François Hollande.

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MAÎTRE KHALED BOURAYOU AU SOIR D’ALGÉRIE :

«La justice donne raison à ceux qui la méprisent»

Le Soir d’Algérie : La cour d’Algervient de rendre une décision dans l’af-faire opposant les quotidiens le Soird’Algérie et le Quotidien d’Oran à laBanque d’Algérie. Peut-on connaîtrevotre commentaire ?Khaled Bourayou : Je ne commente

pas la décision du juge. Je commente plutôtla procédure qui a prévalu dans cette affaireet qui a conduit à la condamnation desdirecteurs des deux journaux. Il s’agit d’uneplainte déposée par le gouverneur de laBanque d’Algérie, Laksaci Mohamed, enjuillet 2004. Une plainte faisant suite à lapublication dans les colonnes de ces deuxjournaux d’un encart publicitaire portantcommuniqué des actionnaires de la banqueBCIA.

Concrètement, où se situe la problé-matique dans cette affaire ?Ce qu’il faut retenir de cette affaire, dont

la procédure a duré huit années et demie,est que M. Laksaci n’a pas daigné se pré-senter à la justice, lui qui est le plaignant. Auniveau de l’instruction, il se faisait représen-ter par un directeur central et au niveau dela cour par une autre personne qui a produitune procuration émanant de l’Inspectiongénérale. Malgré le refus de M. Laksaci devenir s’exprimer devant la justice, cette der-nière lui donne raison.

Cela veut dire que les deux publica-

tions ont été condamnées sans basejuridique...Cela fait plus de vingt années que je

défends les journalistes et les journaux, et àchaque fois, nous constatons, malheureuse-ment, que la partie civile, lorsqu’il s’agitnotamment d’un haut cadre de l’Etat, ne seprésente jamais devant la justice.

Or, le journaliste ou son directeur ont tou-jours fait preuve d’une assiduité qui attestede leur respect des institutions.

A vous entendre, on a comme l’im-pression que la justice de notre paysse comporte différemment envers lesjusticiables.Il s’agit d’une justice de puissants. Une

justice de la nomenclature. Est-il normalqu’un plaignant se fasse représenter pard’autres personnes autre que son avocat ?Ce système de représentation ne repose suraucun fondement juridique. La représenta-tion judiciaire relève de la compétence del’avocat. Cette situation me rappelle unefable de La Fontaine. Selon que vous serezpuissant ou misérable, les jugements decour vous rendront blanc ou noir.

Selon vous, il y a donc non-respecttotal de la loi ?Je suis atterré que la justice donne raison

à ceux qui la méprisent. Cette situationrisque de pousser les journalistes et les jour-naux à ne plus se présenter devant la justi-ce. Il y a manifestement un déséquilibre fla-grant et particulier dans les infractions depresse qui impliquent la présence de la par-tie civile qui doit s’expliquer sur le pourquoide la plainte et dans quoi elle est diffamée.

Considérez-vous que la présence dela partie civile dans ce genre de pro-cès aurait apporté un changementimportant à l’affaire ? Dans une autre affaire où deux cadres

ont assisté à l’audience sur insistance de ladéfense, le Soir d’Algérie a eu gain decause. Pourquoi ? Les deux cadres en ques-

tion étaient incapables de justifier les soi-disant allégations diffamatoires pour les-quelles ils ont déposé plainte. C’est pourcela qu’il est impératif que la partie civile soitprésente au procès surtout lorsque ladéfense le demande. Or, son absence estassimilée à un désistement volontaire de sapart. D’autre part, il faut élargir la représen-tation au prévenu.

Dans ce cas, quelle est réellement laperception des magistrats des délitsde presse ?Globalement, les magistrats ont une per-

ception négative du rôle des journalistes quidoivent dire la vérité dans leurs écrits. Or, ilsn’ignorent pas que le journaliste n’est ni unsaint ni un prophète. Le juge a peur du délitde presse et le journaliste est assimilé à unopposant quand il faut faire taire la plume.

Pourtant, une avancée considérable aété constatée concernant le délit depresse. Ne pensez-vous pas qu’il y aquelque part un double discours surla question ?Il y a moins de poursuites provenant des

hauts cadres et des fonctionnaires à l’en-contre des journalistes. Cela est dû à laprise de conscience au niveau du pouvoirque les journalistes ont raison de dénoncerla corruption et que la situation actuelle leurdonne raison. Si l’on avait pris en considéra-tion les écrits des journalistes sur ce fléaunational et leurs dénonciations, on ne seraitpas à cette situation où la corruption se trou-ve dans toutes les sphères de l’Etat.

Ne pensez-vous pas que cette situa-tion est similaire à celle de la dépéna-lisation de l’acte de gestion ? Les différentes tentatives de dépénalisa-

tion de l’acte de gestion ont buté sur lavolonté du pouvoir de maintenir la répres-sion contre les cadres. Mieux encore, onsent qu’à travers les procès, il y a manifes-tement une régulation judiciaire de l’écono-mie selon laquelle, sous la couverture del’assainissement, on absout certains placésdans les hautes sphères de l’Etat, parcequ’ils sont intouchables, et on donne ensacrifice les petits poissons.

Pourtant, la réforme de la justice a faittraiter de toutes ces questions.Il n’y a pas de volonté réelle d’introduire

des réformes dans la justice qui sont indis-sociables de la réforme des institutions quidoivent marquer des barrières omnipotentesà l’Exécutif.

A ce propos, peut-on connaître votrecommentaire sur la dernière sortiemédiatique du nouveau ministre de laJustice ?Nous attendons de voir le contenu de

cette dépénalisation de l’acte de gestion.Mais ce qui est grave est qu’on efface tout eton recommence avec une facilité déconcer-tante. On oublie que des cadres sont mortset que d’autres se sont suicidés en criantleur innocence. Cela implique des responsa-bilités. Est-ce que nous ne sommes pasdevant un acte de mauvaise gestion poli-tique ? A. B.

Avocat au barreau d’Alger, Me KhaledBourayou est connu pour être un spé-cialiste de la question du délit de pres-se. Dans cet entretien, il refuse de com-menter la décision de justice, mais s’in-surge contre la politique de deux poidsdeux mesures qui caractérise la procé-dure judiciaire. C’est le cas de l’affairequi oppose deux journaux, le Soir d’Al-gérie et le Quotidien d’Oran, à laBanque d’Algérie.

Entretien réalisépar Abder Bettache

Me Khaled Bourayou.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE4

LISTES POUR LES ÉLECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE

Le FLN présent partout, net reculdes autres partis

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ledoyen des partis politiques est leseul à être présent dans toutes lescirconscriptions électorales, pouravoir présenté 1 541 listes APC et48 listes APW. Ceci quoique lechargé à la communication auniveau du FLN, Kassa Aïssa, aitpris le soin de préciser qu’il faudraattendre les décisions de l’admi-nistration locale pour être définiti-vement fixé sur le nombre exactdes listes retenues.

Le suit en seconde positionson allié gouvernemental, le RNDdont nous n’avons, cependant,pas pu avoir de renseignementsquant à l’étendue de la participa-tion du parti d’Ahmed Ouyahia, leporte-parole du RND, MiloudChorfi demeurait, hier, injoignable,tout comme furent le cas d'ailleurspour ce qui est du FFS et de biend’autres partis en lice.

Vient en troisième positionl’Alliance de l’Algérie verte compo-sée du trio MSP-Nahda-Islah. Letriumvirat islamiste qui a reconduitla même stratégie des listes com-munes que lors des dernièresélections législatives, dans prèsde 712 communes et 47 wilayas.Seule la wilaya de Saïda manqueà l’appel, selon le secrétaire géné-

ral du mouvement Islah, pour quile triumvirat s’est présenté en tantque tel dans la quasi-majorité descirconscriptions électorales alorsque celles où chacun des troispartis se sont présentés en solose comptent sur les doigts.

Hamlaoui Akkouchi ne man-quera pas de dénoncer l’attitudede certaines administrationslocales, citant en exemple la Dragde Annaba qui a, selon lui, refuséla candidature des listes des mou-vements Islah et Nahda au motifque le MSP a déjà présenté sapropre liste, faisant ainsi fi de laréglementation en la matière, don-nant liberté au trio de se présentersoit en bloc ou séparément dansn’importe quelle circonscription.

Pour le FNA, les secoussesqu’il n’a de cesse d’enregistrer,notamment ces derniers mois, ontinflué, on ne peut plus lourdementsur la présence du parti à cesélections, lui qui a été propulsétroisième au podium des toutesdernières élections locales de2007. Le parti n’a pu présenterque près de 600 listes dont 43pour les APW, le FNA ayant faitl’impasse à la toute dernière minu-te au niveau de cinq wilayas dontTizi-Ouzou, Oum El Bouaghi,

Tissemsilt pour, principalement,comme le reconnaîtra Touati,«mésentente entre les militantssur les composantes des listes etl’ordre des candidats». Le mêmerepli est constaté du côté du RCDqui, lui aussi, a tout l’air de pâtirdes conséquences de son opposi-tion frontale d’avec le pouvoir,depuis, notamment le début del’année 2011. Et les électionslocales du 29 novembre prochainont l’allure de véritable test pour lanouvelle équipe dirigeante du parti

après le départ de Saïd Sadi,début mars dernier. Une toutenouvelle direction qui a, selonRabah Boucetta, secrétaire natio-nal à l’organique, privilégié danssa stratégie participationniste, lescirconscriptions où le parti, dira-t-il, «a le collectif militant suffisanten terme de nombre et de maturi-té, pour protéger les voix que lesélecteurs lui auront octroyées».

Autrement dit, le RCD se méfieencore et toujours du spectre dela fraude qu’i l s’agira «de

défendre là où il nous sera pos-sible», poursuit notre interlocuteurqui fera part de près de 200 listesprésentées par le parti dont unedizaine concernant les APW, là oùle parti nourrit de très forts espoirsde sortir vainqueur. Boucettaregrettera aussi le retrait délibéréde listes pour certaines circons-criptions pour, dira-t-il «épargneraux candidats du parti le poidsdes terribles pressions qu’ils ontcommencé à subir».

M. K.

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Sid

Le dépôt des listes des candidatures pour les électionslocales du 29 novembre prochain, dont la date limite estintervenue mercredi dernier à minuit, révèle le net reculde la présence des partis politiques, hormis, bien enten-du, le FLN et à un degré moindre le RND.

TUNISIE

Retour «significatif» des touristes algériensSe voulant rassurant quant à la

bonne santé du secteur touristiquedans son pays, le ministre tunisien duTourisme, en visite à Alger, a déclaré,ce jeudi, que son pays continuera àaccueillir les flux touristiques dans lesmeilleures conditions.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pointd’impact négatif de la situation politiquesur le secteur touristique, a tenu à décla-rer Elyas Fakhfakh. Soulignant l’impor-tance de l’activité touristique dans sonpays, le ministre a clairement expliquéque «la Tunisie continuera d’être un paysouvert sur le monde et qui accueillera lesflux touristiques dans les meilleuresconditions», soulignant le fait que la révo-lution voulue par le peuple tunisien «avaitpour but de recouvrer la dignité». ElyasFakhfakh a également écarté la possibili-té que les groupes salafistes menacent la

sécurité des touristes. Le responsable aassuré, par ailleurs, que des efforts sontconsentis pour arriver à redorer le blasondu tourisme tunisien qui attirait des mil-lions de touristes, ajoutant que le secteura enregistré une hausse de 35% aucours de l’année en cours par rapport àl’année 2011, qui a vu une baisse desentrées des touristes suite à la révolu-tion.

S’agissant du déplacement de tou-ristes algériens vers la Tunisie, leministre a évoqué un retour significatifdes touristes au cours des derniers mois.A cet effet, il a insisté sur la volonté deson secteur d’améliorer les conditionsd’accueil de ces visiteurs, notamment auniveau des frontières et de l’héberge-ment. Soulignant qu’une coordinationparfaite au niveau des frontières estassurée par les deux parties, algérienne

et tunisienne. Les options ciblées, selonle responsable tunisien, concernentnotamment le tourisme balnéaire, trèsprisé par les Algériens, le bien-être, leculturel et le tourisme écologique.

Le ministre tunisien a expliqué aussique l’accord signé mercredi dernier dansle cadre de la commission mixte touche,notamment, aux programmes de forma-tion qui seront lancés dans les pro-chaines semaines et aux projets d’inves-tissement touristiques dans les deuxpays dont les premiers seront lancés aucours du premier trimestre 2013. Le pro-gramme actuel, qui sera étendu à 2015,s'articule autour de quatre principauxaxes relatifs à la formation et la promo-tion touristique, l'investissement, la régle-mentation et la législation.

F.-Z. B.

ILS DEMANDENTLA RÉGLEMENTATION

DES STAGESLes psychologues gèlent

l’encadrementdes étudiants

Le Syndicat national des psychologues(Snapsy) a décidé de geler l’encadrement des étu-diants stagiaires en psychologie à partir du 4novembre prochain. Motif ? Le syndicat demandela structuration des stages des étudiants en psy-chologie dans le cadre d’une convention entre leministère de la Santé et celui de l’Enseignementsupérieur.

Fin de l’ultimatum lancé par le Snapsy auxautorités concernant sa revendication relative àl’application du décret n°88/90 du 3 mai 1988 por-tant organisation des stages en milieu profession-nel pour les étudiants des cycles de formation gra-duée.

Le syndicat, qui a levé le gel sur les activitésd’encadrement des étudiants stagiaires en psycho-logie en janvier dernier, en accordant un délai deneuf mois aux autorités pour mettre fin «à l’anar-chie dans l’encadrement des stages des étudiantsdans les centres de santé publique», revient à lacharge.

Les stages pratiques de fin d’études des étu-diants en psychologie risquent ainsi d’être pertur-bés une nouvelle fois.

Le Syndicat national des psychologues, qui aréuni son bureau national jeudi, a décidé de gelerles encadrements des stagiaires à partir du 4novembre prochain. Il demande la signature d’uneconvention entre les deux ministères de tutelle,Santé et Enseignement supérieur, pour définir lesmodalités d’application de cette activité, laquelle,dénonce le syndicat, ne se conforme à «aucuneréglementation».

S. A.

JUSTICE

Le procès de l’assassinat d’Ali Tounsiavant la fin de l’année

Le procès de l’affaire de l’assas-sinat de feu Ali Tounsi, l’ex-direc-teur général de la Sûreté nationale(DGSN), aura lieu avant la fin del’année en cours, soit durant la pro-chaine session criminelle de la courd’Alger, dont l’ouverture est atten-due dimanche prochain.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Selon des sources judiciaires, le procèsse tiendra en séance spéciale et soushaute surveillance policière. L'arrêt de lachambre d'accusation de ladite juridictiona confirmé les chefs de poursuite visés

par l'ordonnance du juge d'instruction oùle présumé coupable dans cette affaire,le colonel Oultache, devra être jugé pour«assassinat et tentative d'assassinat».

Cette décision de renvoi de cetteaffaire devant le tribunal criminel faitsuite au rejet par la chambre d'accusa-tion de la Cour suprême du recours intro-duit par la défense du colonel ChouaïbOultache, d'un côté, et celui de la familled’Ali Tounsi, de l'autre. Le juge près laCour suprême a ainsi refusé d'annulerles procédures d'enquête entamées parle juge d'instruction du tribunal de Bab-El-Oued.

Des sources concordantes ont affirméque ce rejet de la Cour suprême estmotivé par le fait que la demande desavocats était sans fondement, notam-ment en ce qui concerne la convocationde l'ancien ministre de l'Intérieur YazidZerhouni, en tant que témoin.

Cette demande avait été faite parl'avocat d’Oultache qui avait supposé laprésence d'une «troisième personne» aumoment de l'assassinat d’Ali Tounsi. Lachambre d'accusation de la Cour suprê-me a pris cette décision, en séance plé-nière, en se basant sur la loi.

A. B.

1 541 listes APC et 48 listes APW présentées par le parti de Belkhadem.

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Le Soird’Algérie ActualitéLEURS PRIX DE CESSION SE SITUENT ENTRE 350 ET 400 MILLIONS DE CENTIMES

Les logements AADL plus chers

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Le projet est bel et bien relancé.50 000 logements AADL serontlancés dans un premier temps surun total de 150 000. Les souscrip-teurs ayant déposé des dossiersen 2001 et qui sont toujours enattente seront les premiers servismais ils devront payer plus que les140 millions de centimes exigés àl’époque pour l’acquisition d’un F3.

Le ministre de l’Habitat affirmaitjeudi que les négociations avec leministère des Finances au sujet dela révision des prix avaient étéfinalisées mais Abdelmadjid Teb-boune n’a pas souhaité révéler lesnouveaux prix. Il s’est tout justecontenté de donner quelquesindices. Le ministre de l’Habitat arappelé qu’à l’époque du lance-ment du premier programme, lelogement social était de 130 mil-lions de centimes alors qu’actuel-lement le coût est de 275 millionsde centimes et qu’il était logiquequ’au regard de la qualité deslogements AADL que leurs prixsoient supérieurs à ceux réalisésdans le cadre du social.

Selon certaines indiscrétions, leprix varierait entre 350 et 400 mil-lions de centimes. Mais avant d’in-viter les citoyens à déposer leursdossiers, le ministère de l’Habitat

s’attelle à dégager des assiettesfoncières en mesure d’accueillirles programmes à venir.

Les walis, notamment ceux desgrandes villes, ont été instruits afinde recenser le foncier disponibleou susceptible d’être mobilisé. Unefois cet écueil dépassé, les appelsd’offres seront lancés pour lasélection des entreprises en mesu-re de réaliser des quartiers inté-grés car Tebboune est catégo-rique : pas question de construireici et là des tours mais de réaliserdes quartiers avec toutes les com-modités. Le but affiché : donner à

la classe moyenne la possibilitéd’avoir un meilleur cadre de vie.

La réalisation sera confiée àdes entreprises nationales ouétrangères en fonction des capaci-tés de réalisation.

Auparavant, l’agence chargéede lancer le programme devraassainir les listes pour en suppri-mer tous les demandeurs ayantentre-temps bénéficié d’une autreformule. Pas question, cependant,de récupérer ceux qui ont été inté-grés dans la formule location-vente-Cnep.

Le ministre de l’Habitat dit vou-loir regarder vers l’avenir et nonpas refaire l’histoire même s’ilavoue avoir été contre la récupéra-tion de la Cnep des demandeursde logements dans le cadre del’AADL.

N. I.

Une bonne et une moins bonne nouvelle : le programmeAADL va être effectivement relancé mais les prix serontrévisés à la hausse. Pas de précisions pour l’heure sur lemontant que les futurs acquéreurs devront payer mais unechose est sûre : il sera supérieur à 275 millions de cen-times et varierait entre 350 et 400 millions de centimes.

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Le prix varierait entre 350 et 400 millions de centimes.

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RÉPONDANT À UNE SOLLICITATION DE CETTE INSTITUTION

L’Algérie «place» cinq milliards de dollars chez le FMI

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Selon le communiqué commun duministère des Finances et de laBanque d’Algérie (BA), répercutépar l’APS, ce placement s’effec-tuera à travers le mécanisme desDroits de tirage spéciaux (DTS),monnaie de dénomination dont lavaleur est déterminée sur la based’un panier de devises, à savoir ledollar, l’euro, le yen et la livre ster-ling : «La participation algériennes’effectuera sous forme d’unaccord d’achat de titres libellés enDroits de tirage spéciaux (DTS).»

Un tel mécanisme, souligne lemême communiqué, «élargit lacomposition par devises desréserves de change et atténue lesrisques de change sous-jacents».Ainsi, ajoute-t-on, «les titresdevant être achetés par l’Algériesont porteurs d’intérêt au tauxDTS», ce qui les met à l’abri desfluctuations des taux d’intérêt.

Le taux d’intérêt du DTS étantfixé sur la base de la moyennepondérée des taux d’intérêt accor-dés à court terme sur les obliga-tions émises sur les marchésmonétaires des pays dont la mon-naie entre dans la composition duDTS

«Cette caractéristique contri-bue à la stabilité du taux d’intérêtdu DTS et lui confère un rende-ment équivalent, voire supérieur àcelui d’un titre souverain de pre-mier rang».

L’institution de Bretton Woodsavait annoncé, en janvier, «être àla recherche de 500 milliards dedollars nécessaires pour accroître

ses ressources destinées auxprêts». Et de solliciter le soutien del’Algérie. «La demande a été faitepar le FMI à l'Algérie en tant quepays doté d’excédents financierspour qu’il puisse accorder desprêts aux pays qui en ont besoin»,avait indiqué le ministre desFinances, Karim Djoudi, en margede la réunion en avril du FMI et de

la Banque mondiale à Washington. M. Djoudi a précisé que l’Algé-

rie fera connaître sa réponse avantl’assemblée annuelle du FMI et dela Banque mondiale en octobre àTokyo : «Nous avons besoin desavoir si le FMI envisage de réali-ser cette opération de renforce-ment de ses capacités financièresà partir de demandes de prêts ou

de dépôts rémunérés, ainsi que lerendement qu’il compte proposer.»

Les pays membres du FMI sou-haitant souscrire à cet empruntayant la possibilité peuvent le fairesoit sous forme d’accord de prêtbilatéral ou d’accord d’achat detitres, l’Algérie a donc opté pour laseconde option.

L. H.

TEBBOUNE MISE SUR L’ACCÉLÉRATION DE LA CADENCE

Le programme quinquennal réalisé à seulement 56%Pas de triomphalisme. Le ministre de l’Habi-

tat reconnaît qu’à deux années de la fin duquinquennat, le programme de réalisation delogements n’a été atteint qu’à hauteur de 56%.

Tebboune reconnaît le retard mais resteoptimiste. Si la cadence de réalisation est aug-mentée, le taux sera revu à la hauteur de 75%d’ici la fin 2013. Le reste du programme seraachevé au cours de l’année 2014.

Actuellement, le ministre évoque un quotade 101 000 logements achevés avec 38 000 enmesure d’être habités immédiatement, 36 000avec les travaux de VRD en cours et 26 000logements où les VRD n’ont pas été encore lan-

cés. En réunissant, jeudi, les entrepreneurs, leministre de l’Habitat a lancé un message clair :son département souhaite compter sur lescapacités de réalisation des entreprises localesmais le recours aux entreprises étrangères estinévitable au regard de la capacité de réalisa-tion nationale qui est de 80 000 logements paran alors que les besoins sont de 200 000 loge-ments par année. Dans un message qui se veutrassurant, le ministre de l’Habitat a tenu à direaux entrepreneurs que tous les problèmesqu’ils rencontrent sur le terrain trouveront dessolutions. D’ailleurs, Tebboune compte chan-ger l’organigramme du ministère de l’Habitat en

instituant une direction du contentieux en lieu etplace du service existant actuellement. Cettedirection aura pour mission de trancher lescontentieux qui sont souvent à l’origine duralentissement de la cadence.

Le ministre de l’Habitat promet même unerévision de plusieurs textes. Certains sontd’ores et déjà en chantier et il se dit ouvert àtoute proposition dans ce sens. Tebboune affir-me que le Premier ministre se dit prêt à réviserl’arsenal juridique pour aller vers plus de prag-matisme à chaque fois qu’il est prouvé qu’untexte n’est pas efficace.

N. I.

La décision est tombée jeudi, comme prévu, à la veillede l’assemblée générale du Fonds monétaire international(FMI), qui a débuté hier à Tokyo : «L’Algérie a décidé departiciper à hauteur de cinq milliards de dollars à l’em-prunt lancé par l’institution.»

ÉQUIPEMENTS D’EXPLOITATION DE L’AUTOROUTE EST-OUEST

Les offres des soumissionnairesen cours de finalisation

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - En visite d’inspection cejeudi, à Alger, Amar Ghoul a réfutétout retard accusé dans le traite-ment des offres d’appels lancéspour la réalisation des infrastruc-tures d’exploitation de l’autorouteEst-Ouest, précisant au passageque l’enveloppe financière allouéeà l’ensemble de ces projets estprévue dans la loi de finances pourl’année 2012, sans toutefois révé-ler le montant.

Il soulignera à ce propos quel’Agence de gestion des auto-routes est sur le point de finaliserl’évaluation des offres des soumis-sionnaires. Sur le même chapitre,le ministre fera savoir qu’une sta-

tion-service à Bordj Bou-Arréridjviendra très bientôt s’ajouter àcelles de Sétif, Aïn Defla et Reliza-ne, dans le cadre des 42 stationsprévues tout au long des 1 216 kmde l’autoroute Est-Ouest qui serontréalisées par Naftal. Par ailleurs,Amar Ghoul a annoncé la réalisa-tion de 11 projets d’autoroutes etde voies rapides, dont certainssont en cours.

Il citera, entre autres, l’autorou-te Nord-Sud et celle des Hauts-Plateaux dont les travaux de réali-sation seront entamés à partir dejanvier 2013. Des relais sont éga-lement prévus pour rendre acces-sibles les ports à partir de l’auto-route Est-Ouest, afin d’apporter à

chaque région sa part de dévelop-pement économique.

Le tronçon Bouchaoui-OuledFayet ouvert à la circulation Au cours de sa visite dans la

capitale, le ministre des Travauxpublics a inauguré le tronçon de2,5 km reliant Bouchaoui à OuledFayet, en attendant le lancementdu projet de dédoublement de laroute nationale reliant Douaouda(Tipasa) à Tessala El Merdja(Alger) sur 19 km, ainsi que ledédoublement et la modernisationdes axes routiers de la zone s’éta-lant de Sidi Fredj à Palm Beachsur 15 km. Deux projets qui sontencore au stade de l’étude.

Du côté de l’est de la capitale,Amar Ghoul a également mis enservice la tranche de la liaison dedédoublement du chemin dewilaya 121 entre les deux com-munes de Rouiba et Aïn Taya,ceci, avant de lancer les travaux

de l’évitement de la localité de Har-raga. Selon le ministre, ces projetsconstituent une bouffée d’oxygènepour la région est de la capitale quiconnaît depuis des années desembouteillages dépassant parfoisl’entendement.

Un taxiway pour l’aéroport d’Alger

Le projet de réalisation d’unprolongement du taxiway de l’aé-roport d’Alger Houari-Boumediène,confié à l’entreprise ETRHB Had-dad pour un montant de 80 mil-liards de centimes a fait aussi l’ob-jet d’une visite d’inspection duministre.

Ce projet dont le taux d’avance-ment est à 35 % permettra ainsiune meilleure gestion des décol-lages et atterrissages des avionsen matière de temps ainsi qu’unemeilleure circulation sur la pistesecondaire en matière d’espace.

M. M.

Selon le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul,l’Agence de gestion des autoroutes (AGA), est sur le pointde finaliser l’évaluation des offres des soumissionnairespostulants pour la réalisation des postes de péage, desaires de repos et des centres d’entretien de l’autorouteEst-Ouest.

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Le Soird’Algérie Document Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 6

Caractérisée par la vas-salité aux grandes puis-sances, par le prosélytismewahhabite, par les investis-sements financiers massifsen Europe et aux Etats-Unisainsi que par les média-tions régionales, la poli-tique étrangère du Qatarcompte aussi sur l’influen-ce médiatique d’Al Jazeera,le fer de lance contre sescibles. Al Jazeera n’est pasun outil de communication,mais un instrument de pro-pagande orienté par la CIAet le Mossad et dirigé parun émir sorti de DocteurFolamour de StanleyKubrick ou de 1984 deGeorge Orwell.

Le Qatar se faufile entre lesgrands et se crée une place de«conciliateur modéré» qui l’autoriseà s’asseoir à la même table que lesEtats-Unis, Israël, l'Iran, l’OLP, leHamas palestinien et le Hezbollahlibanais. Enfin plus maintenant, car ila grillé ses cartes en Libye et enSyrie, se rendant également suspectchez Mahmoud Abbas, HassanNasrallah et Ahmadinejad. En toutcas, la politique étrangère qatarie quimonte les marches quatre par quatrecontraste fort avec la diplomatiealgérienne d’un pas en avant deuxpas en arrière.

Le jour de l’aïd, en août 2012, leprésident Bouteflika disait refuserl’ingérence dans les affaires desautres peuples, entendant par-là

celles du peuple syrien, mais il ne vapas à Téhéran au sommet des Non-Alignés pour clamer ce point de vueni pour parler de la Palestine ou duMali. Le Qatar a fait le plein de révo-lutions durant les «printempsarabes». Il a même fait sa premièreguerre à l’étranger, sur le frontlibyen, en fournissant 8 avions àl’OTAN et 5 000 hommes auxrebelles du CNT ! Pour l’Occident, lafréquentation du Qatar fait moins fla-grant qu’une Arabie Saoudite qui n’amême pas le Smig en matière dedroits de l’homme et où les femmesne peuvent pas conduire un véhicu-le. Pourtant, le Qatar n’est pas moinsune dictature. Polygame, chef d’unsystème ne tolérant pas la mixité,son émir est devenu fréquentablebien que cheikh Abdellah BenKhaled Al-Thani — qui accueillait lesterroristes d’Al-Qaïda dans sa fermequelques années plus tôt — soit tou-jours ministre de l’Intérieur. Pourtant,ce même Hamad qui a activementparticipé au renversement deKadhafi n’a pas été invité par l’an-cien président français à la célébra-tion de la chute de Tripoli.

Un Sarkozy en précampagneélectorale avec comme slogan le ter-rorisme et les bougnouls, lui a préfé-ré la compagnie du Premier ministreanglais, David Cameron, et celle del’écrivain-soldat, Bernard Henry-Levy ! Marine Le Pen ne cessantd’insulter Sarkozy pour son amitiéavec cet émir décadent, il ne pouvaittout de même pas se le coltiner dansla ville conquise de Tripoli ! Non seu-lement Sarkozy lui vole donc lavedette en Libye, mais il amène avec

lui un Anglais et un sioniste notoire.Cheikh Hamad se rendra alors envisite officielle aux Etats-Unis en avril2011 où il sera remercié par Obamapour le rôle qu’il a joué dans les«révolutions arabes». Mais n’ou-bliant pas sa douce France, cet émirfair-play et bon parieur décide alorsde soutenir à la fois Hollande et…Sarkozy durant leurs campagnesélectorales ! Si l’un perd, l’autregagne, comme au turf. Ce n’est paspour rien que l’écurie du Cheikh pos-sède un pur-sang champion dumonde !

Amis parachutés devenus indocilesLes Maghrébins, quant à eux, ne

sont pas aussi dociles que le croyaitle faiseur de «printemps arabes», ceQatar qui croit que les «révolutions»qu’il a concoctées pour eux à coups

de «Dégages !» sont éternelles etaussi rentables qu’une poignée d’ac-tions de son fonds souverain dansun hôtel parisien ou un cheval àLongchamp. Malgré la victoire auxlégislatives du parti Ennhada, lavenue à Tunis de Cheikh Hamad àl'occasion du premier anniversairede la chute de Benali a été annuléeà cause des protestations média-tiques et citoyennes. En outre, on avu comment, le 24 mars 2012, l’équi-pe d’Al Jazeera a été huée par15 000 hommes lors d’un rassem-blement progressiste et républicain àMonastir. «Ni Qatar ni Al Jazeera, lepeuple tunisien est libre», scandait lafoule. Le Qatar a-t-il trouvé en l’É-gypte un autre os qui ne veut pas selaisser avaler ? Morsi dit vouloircréer «un équilibre stratégique régio-nal», mais qui lui a fourni l’idée trèssophistiquée de se débarrasser dumaréchal Tantaoui et de l’arméeaprès le coup monté de l’assassinatde 16 gardes-frontières au Sinaï ?Libéré de l’armée, unique rempartcontre les dérives totalitaires, il fer-mera 31 des tunnels reliant le Sinaïà Gaza quand Moubarak en fermaità peine un par an…

Le Caire adopte un mêmedouble langage que Doha. Quand leministère égyptien de l’Intérieurdisait que les éventuels candidats au«djihad» en Syrie auraient affaire àla loi antiterroriste, Morsi attaquaitDamas lors du sommet des Non-Alignés à Téhéran, montrant qu’il estd’abord un islamiste avant d’être unprésident supposé incarner lasagesse et la pondération.

Décidément, le virus de l’ingérenceest très contagieux !

Ce n’est pas ainsi que l’Égyptepourra reconquérir la place dans leconcert arabe qui lui a été subtiliséepar Ryadh et Doha. A moins que lesdeux milliards de dollars octroyéspar Hamad au Caire aient fait tour-ner des girouettes et que Morsicompte «développer» son pays uni-quement avec le vent qatari, l’aumô-ne américaine et les promesses deprêt du FMI ! On ne peut pas enter-rer la vieille haine libyenne pour lesmonarchies uniquement pour avoirsoutenu des rebelles anti-kadha-fistes. Une révolution c’est plus pro-fond qu’un simple changement derégime et cela, les peuples de Libye,d’Égypte et de Tunisie sont en trainde l’apprendre à leurs dépens touten tirant des leçons pour l’avenir.

En votant pour le parti deMahmoud Jibril, les Libyens ont crudire «non» aux islamistes mais l’ex-ministre du Plan de Kadhafi est luiaussi un vieil ami de Hamad, qui l’asorti au bon moment de son cha-peau de magicien. Nous parleronsplus en détail de Jibril, cette excrois-sance d’Al Jazeera, dans un pro-chain article. Après la prise du pou-voir par le CNT, le Qatar s’est crudans sa propre maison, irritant auplus haut point les nouvelles autori-tés, notamment le représentant de laLibye auprès de l’ONU, MohamedAbdel Rahman Shalgam, et le prési-dent du conseil américano-libyen,Fadil Al-Amine, qui a dit que sonpays avait «annulé toutes les autori-sations octroyées à Qatar pour assu-

rer la vente de son pétrole». Au pom-page illicite de pétrole, il y avait ausside l’intelligence pure et simple : legénéral qatari, Al-Attiyah, qui avaitdirigé les opérations anti-Kadhafi, acontinué de rendre visite à ses proté-gés islamistes (les katibas d’IsmaïlAl-Salabi et d’Abdelhakim Belhadj)pour renforcer leur influence.

Dans les colonnes du journalalgérien Al Khabar, ce mêmeMohamed Abdel Rahman Shalgam aaffirmé, accusateur, que l’opérationde collecte d’armes en Libye étaitune «supercherie», car «le groupechargé de cette opération soussupervision qatarie, va collecter desarmes et les redistribuer à d’autres».Même Mahmoud Jibril avait déclaréen 2011 que les pétrodollars qataris

alimentaient «les rivalités et les cir-cuits de désaccords entre lesrebelles et les divers courants quigèrent la période post-Kadhafi, et ce,en répandant la sédition entre lesfrères libyens».

Libye, Mali et 10 000 missiles perdusDurant l’offensive de l’OTAN, l’ar-

mée qatarie a participé à la désigna-tion des unités qui ont reçu les mis-siles antichars qataris, soit neuf car-gaisons. Une partie des armes four-

nies aux groupes islamistes libyensa ensuite disparu, en plus de«10 000 missiles sol-air» qui se sontvolatilisés, selon le Spiegel qui citel'amiral Giampaolo Di Paola, prési-dent du Comité militaire qui regroupeles chefs d'état-major des pays del'Otan(1). On donne des armes à desterroristes d’Al-Qaïda notoirementconnus, puis on s’étonne qu’ils dis-paraissent dans la nature.

Une dotation camouflée en pertesous le sigle des «printempsarabes» par le canal qatari afin quecela fasse bourde ! C’est la énièmeaffaire d’armes disparues depuis l’af-

faire des Stinger offerts aux talibansquand ils étaient alliés contreMoscou et que les Américains ontfait semblant de vouloir récupéreravant de faire oublier l’affaire révéléepar la presse. Apparemment, l’OTANc’est Alzheimer ! Il y en a eu des mis-siles et des armes de perdus depuisla Bosnie, la Tchétchénie, l’Irak, etmaintenant la Syrie et le Mali où Al-Qaïda et d’autres islamistes de ser-vice en reçoivent par bateaux etavions entiers ! Finis les temps oùles AIS et autres MIA se battaient àcoups de mahchoucha et de haches.Pour en découdre avec Kadhafi,autant de missiles pouvaient dispa-raître si nécessaire ! Pour déboulon-ner El-Assad, dernier raïs arabe,autant de missiles peuvent dis-

praître, ce qui montre que le terroris-me n’est pas près de s’achever auvu des arsenaux fournis par Doha etRyadh avec la bénédiction del’Oncle Sam. Le Times du 14 sep-tembre 2012 écrit qu’un bateaulibyen a amené une cargaison de400 tonnes d’armements vers laTurquie à destination de l’Arméesyrienne libre, dont des missiles anti-aériens Sam 7. Le journal anglaisprécise que le bateau libyen Libertédu commandant Omar Mousaeeb amouillé au port turc Iskenderun avecl’autorisation de déchargement desautorités portuaires. Tout le mondesait que l’ASL c’est Al-Qaïda maispeu importe pour détruire la Syrie et,si possible, dégommer le dernierbastion de la résistance arabe face àIsraël, le seul pays arabe ayant uneséparation des champs religieux etpolitique et dont l’économie est auto-suffisante dans le domaine de l’agri-culture, du textile et de la confectionet dont l’industrie pharmaceutiqueexporte vers une trentaine de pays.

Autant d’armes peuvent s’égarerpour détruire cette Syrie qui aaccueilli 500 000 Palestiniens, unmillion de Libanais durant lesannées 1980 et 1990, et 1,5 milliond’Irakiens, et qui a surtout libéré leLiban des griffes israéliennes. Unepartie des armes «perdues» se trou-ve chez les groupes terroristes qui

occupent le nord du Mali et qui serenforcent de jour en jour face à l’im-punité. Mokhtar Belmokhtar, l’un deschefs d’Aqmi, a d’ailleurs affirmé enavoir «tout naturellement» récupéréune partie. Selon une source de laDirection du renseignement militairefrançais (DRM), citée par le CanardEnchaîné, le Qatar financerait lesgroupes islamistes qui sévissent auMali. Après la publication de l’infor-mation du Canard Enchaîné en marset en juin derniers, et probablementaprès une mise en garde algériennelors de la venue du ministre de laDéfense qatari à Alger, Doha veutdétourner l’attention en annonçant,le 2 août 2012, que le Croissant-Rouge qatari (CRQ) avait signé unaccord avec son homologue malienpour acheminer ensemble une aidehumanitaire d’une valeur de 1,35million d'euros vers la région occu-pée. Il est donc nécessaire de rappe-ler que lors de l’invasion de la Libye,le Qatar a acheminé des armes auxislamistes anti-Kadhafi dans descaisses de son Croissant rouge,comme le montre une vidéo surYouTube et Dailymotion !(2)

Le Qatar ne s’est jamais souciéde la famine en Somalie, en Ethiopieou dans les autres pays du Sahel etqui se découvre des vertus humani-taires après avoir été pris en flagrantdélit de soutien de terroristes isla-mistes !

A. E. T.(A suivre)

1.http://tunisie-secret.overblog.com/article-le-jeu-trouble-du-qatar-en-libye-104632146.html2.http://www.dailymotion.com/video/xjltyw_le-croissant-rouge-fourni-des-missiles-grad_news

Par Ali El Hadj Tahar

Une partie des armes «perdues» se trouve chez lesgroupes terroristes qui occupent le nord du Mali etqui se renforcent de jour en jour face à l’impunité.

Mokhtar Belmokhtar, l’un des chefs d’Aqmi, ad’ailleurs affirmé en avoir «tout naturellement»

récupéré une partie.

Durant l’offensive de l’OTAN, l’armée qatarie aparticipé à la désignation des unités qui ont reçu les

missiles antichars qataris, soit neuf cargaisons. Une partie des armes fournies aux groupes islamisteslibyens a ensuite disparu, en plus de «10 000 missiles

sol-air» qui se sont volatilisés, selon le Spiegel quicite l'amiral Giampaolo Di Paola, président du

Comité militaire qui regroupe les chefs d'état-majordes pays de l'Otan.

Pourtant, ce même Hamad qui a activement participé au renversement de Kadhafi n’a pas été

invité par l’ancien président français à la célébrationde la chute de Tripoli. Un Sarkozy en précampagneélectorale avec comme slogan le terrorisme et lesbougnouls, lui a préféré la compagnie du Premier

ministre anglais, David Cameron, et celle de l’écrivain-soldat, Bernard Henry-Levy !

(12e partie)

QATAR

De la stratégie de l’entrisme à l’action militaire

Cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani et François Hollande.

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Le Soird’Algérie Le Soir de l’Est Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 7

EN SOUTIEN À UN COLLÈGUE PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT

Journée de protestation et démissiondes cadres des impôts de Annaba

Cette annonce est conte-nue dans un communiquédistribué lors d’un point depresse animé jeudi au siègede la cellule syndicale desimpôts de Annaba parMohamed Ayad, son secré-taire général et égalementmembre du bureau de laFédération nationale des tra-vailleurs des finances.

Les faits : le chef de l’ins-pection des impôts de SidiAmar relevant de la directiondes impôts de Annaba a faitl’objet, en fin de semaine,d’un mandat de dépôt lors de

son audition par le juge d’ins-truction du pôle judiciaire deConstantine, spécialisé dansles affaires de blanchimentd’argent.

Ce pôle jugeait une affairedans laquelle est impliquéeune Sarl implantée dans lazone industrielle de Maboudjaà Sidi Amar. Il est reprochéau chef de l’inspection d’avoirmal géré les avantages fis-caux attribués par l’Andi àcette entité industrielle. Or,Mohamed Ayad nous a affir-mé : «Sur le plan fiscal, lesavantages fiscaux ont été

régularisés dans les délais,conformément à la réglemen-tation en vigueur. D’autantque le dossier a été soumispour contrôle au niveaud’Alger par le Servicerecherche et vérification(SVR) et avant cela par l’ins-pection de Sidi Amar.» Lemême syndicaliste, tout endéclarant n’avoir aucunementà l’idée de faire entrave à lajustice, dira que l’impôt estdéclaratif et de ce fait soncontrôle s’effectue a posterioridans les quatre années quisuivent la déclaration ducontribuable.

Il ajoutera que fiscalementparlant, leur collègue de SidiAmar «n’avait rien à se repro-cher», avant de faire part decontacts avec le syndicatnational et la Fédérationnationale des finances pour

un mouvement national enfaveur de leur collègue deSidi Amar. D’autre part, ettoujours à propos de cetteaffaire, une vingtaine decadres, entre chefs d’inspec-tion et receveurs des impôtsde la wilaya de Annaba, ontdémissionné de leurs postesde responsabilité.

Dans un communiqué dis-tribué à la presse, ils estimentqu’ils «ne sont pas suffisam-ment protégés dans l’exercicede leurs fonctions pour pour-suivre leur mission». Ils pren-nent pour exemple le cas deleur collègue de Sidi Amar quia été placé sous mandat dedépôt, alors que le dossier enquestion «n’avait aucunerelation avec la Direction desimpôts de la wilaya deAnnaba», ont-ils insisté.

A. Bouacha

EL-TARF

Les militants FLN de la commune de ChebaïtaMokhtar squattent le siège de la mouhafadhaLa base militante du

FLN est désemparéeface aux choix faits parla commission de can-didatures de la mouha-fadha lors de la dési-gnation des têtes de

liste devant entrer enlice lors des électionslocales du 29novembre prochain.

La grogne a atteint un telpoint que des militants de lacommune Chebaïta Mokhtaront squatté, durant toute lajournée de jeudi dernier, lesiège de la mouhafadha,dans la commune d’El Tarf,pour revendiquer la révisionimmédiate des têtes de liste.

«La commission de candi-datures a parachuté des per-sonnes qui n’ont aucun lienorganique ni de sympathieavec le parti. Certaines per-sonnes têtes de liste sont, faitgravissime, des adhérentsd’autres formations politiquesayant pignon sur rue, dispo-sant même de cartes de mili-tant datant de l ’année encours. Le FLN est devenu unparti de la chkara, un procédéusité à fond la caisse au coursde ces derniers jours. C’estune véritable mascarade.Nous pouvons cette fois-cidire, et sans l ’ombre d’undoute, que les chances duparti de faire mieux que pré-cédemment sont hypothé-quées, plutôt dire adieu à noschances. Le président n’ypeut rien pour redresser lasituation», ont martelé, avecrage, les membres de lakasma de Chebaïta Mokhtar.

Nos interlocuteurs, lesmines défaites et les yeux

hagards, affirment, avec rageet appoint, que dans la wilayad’El Tarf, les jeux sont déjàfaits et les dés sont pipés. Leparti qui en tirerait les divi-dendes est incontestablementle RND.

Et pour cause, la basemécontente du FLN va bascu-ler dans l’escarcelle de la for-mation d’Ahmed Ouyahia.Quoi qu’il en soit, le FLN est

entré dans une zone de turbu-lences qui pourrait être mor-telle pour l’avenir du partidans la wilaya.

Les petits calculs d’épicieret d’intérêt de ces dirigeantsle mèneraient droit dans lemur. «La base du parti n’estpas dupe des coulisses et destraîtrises», ont conclu les pro-testataires.

Daoud Allam

La cellule syndicale des travailleurs desimpôts de la wilaya de Annaba annonce l’orga-nisation, dimanche 14 octobre courant, d’unejournée de «protestation en signe de solidaritéavec Righi Abdelhamid, chef de l’inspection deSidi Amar, suite à son arrestation arbitraire».

CEM AOUED-ZIDANE DE SKIKDA

Quatre jeunes armés d’épéesinvestissent les lieux

Quatre jeunes, âgés de 17 et 18 ans, ontprovoqué, jeudi, aux environs de 13h30, unepanique sans pareille au CEM Aoued-Zidane,situé dans la cité des Allées-du- 20-Août-1955à Skikda.Ils ont investi les l ieux, armésd’épées, à la recherche d’une enseignante demathématiques, à qui ils reprochent leur échecscolaire. Durant l’année scolaire précédente,ils étaient élèves au sein du même CEM. Alorsqu’ils étaient à la recherche de l’enseignante

au sein des différentes classes, un climat deterreur s’est installé, traduit par des cris, desévanouissements et même la menace de nepas rejoindre les classes si des mesures sécu-ritaires idoines ne seront pas prises dans lesdélais requis. Les cours ont été interrompusdans l’après-midi pour éviter les dégâts. Lesassaillants sont toujours activement recher-chés.

Zaïd Zoheir

DIRECTION DE LA JEUNESSEET DES SPORTS

Trois jours de formationen «médiation efficace»Durant trois jours, du 8 au 10 du mois en cours, 70 cadres

de la direction de la jeunesse et des sports ont bénéficiéd’une formation dans l’art de la médiation efficace, sous lahoulette d’un expert national dans le développement humain,en l’occurrence Attrous Zoheir et ce, au niveau de la salle dela maison de jeunes Betchine, sise dans la commune d’ElTarf. Ladite formation, qui a bénéficié aux cadres du secteurentre psychologues, sociologues et des animateurs des éta-blissements de la jeunesse, a abordé plusieurs thématiquesayant trait entre autres à la communication, la médiation effi-cace, les manières de développer leurs capacités intrinsèquesde communication, la connaissance de la psychologie de l’in-dividu, etc. Il est à noter que cette formation relève de l’initiati-ve de l’Office des établissements de la jeunesse (Odej).

Dans le même sillage, signalons que 03 cadres de la DJSde la wilaya poursuivent depuis le 30 septembre et ce, jus-qu’au 19 octobre, une formation de formateurs initiée par leministère de tutelle en collaboration avec l’ambassade desEtats-Unis, dans le cadre d’un protocole d’accord entre lesdeux pays.

D. A.

SÉTIF

Des étudiants faussairesLes éléments de la police judiciaire de la Sûreté de

wilaya de Sétif ont mis fin, la semaine dernière, aux activi-tés d’une bande de malfaiteurs spécialisée dans le trafic defaux billets de 1 000 DA, qu'ils écoulaient au marché debétail de la ville.

C'est à la suite d'informations parvenues, le 9 octobre2012, à la Sûreté de wilaya, sur la présence, dans la ville,de deux faussaires qui écoulaient de fausses coupures de1 000 DA, qu'une opération de recherches de grandeenvergure a été déclenchée par les éléments de la policequi ont bouclé toutes les issues du souk hebdomadaire debétail.

L’opération a permis l'arrestation des faussaires auniveau du même souk en possession de 200 billets de1 000 DA.

Les individus arrêtés ont été présentés devant le procu-reur de la République, ce jeudi, qui les a placés en déten-tion préventive pour constitution de bande de malfaiteurs,trafic et faux et usage de faux. Aux dernières nouvelles, lesenquêteurs sont parvenus à remonter la filière et arrêter lereste de la bande, composée d’étudiants qui s’adonnaientà la fabrication de la fausse monnaie.

Une revue touristique pour la villeSétif, Sultane d’une contrée généreuse est le titre du

dernier ouvrage édité en trois langues (arabe, français etanglais), par la cellule de la communication de la wilaya deSétif.

D’une conception attrayante, cette publication de 400pages traite du développement socioéconomique de larégion de l’antique Sitifis. Elle sert également de guidepuisqu’une bonne partie est consacrée au tourisme, à laculture et à l’histoire de la région.

Ce guide, qui braque les projecteurs sur la wilaya deSétif, en donne un aperçu historique, présente le relief et latopographie, et met en valeur la richesse et la variété de lafaune et de la flore, les ressources hydriques, les diffé-rentes activités économiques et industrielles, les sites natu-rels et archéologiques, l’artisanat, les circuits touristiques,l’investissement touristique et l’hôtellerie.

Plusieurs rubriques sont proposées aux lecteurs ainsiqu'une série d'adresses utiles, notamment pour les inves-tisseurs étrangers.

I. S.

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Le patriote militant Rabah BOUAZIZ nous aquittés le 11 octobre 2009. Toute sa vie il est restéfidèle à son idéal révolutionnaire pour une Algériedémocratique, moderne, fraternelle, «Etat dedroit», au service de tout ses enfants, femmes ethommes, sans discrimination. Une Algérie débar-rassée de l’intolérance, de l’arbitraire, des privi-lèges indus, des corrompus et des usurpateursqu’il a dénoncés jusqu’à son dernier souffle.

Très tôt, dans son village, Tizi-Rached, il s’en-gage dans le mouvement nationaliste, dans le mou-vement scout (SMA), en compagnie de son illustreaîné Laïmeche Ali. Puis il adhère au PPA-MTLD.En 1954, il s’engage dans le FLN, au sein de l’émi-gration chez les mineurs de Loraine. Arrêté etexpulsé, après un séjour à la prison de Sarkadji, il monte au maquis en wilaya IV,comme Commissaire Politique. En février 1957, sur ordre de Abane Ramdane, il rejointParis avec la mission d’organiser et diriger l’action armée en France : «Le secondFront». Il est alors membre du Comité Fédéral, responsable de l’Organisation Spéciale(OS) et du Renseignement, poste qu’il occupera de 1957 jusqu’à l’IndépendanceNationale. Son adjoint était le valeureux étudiant «Madjid», (Nacer Aït Mokhtar, paixà son âme), devenu professeur de médecine dans l’Algérie indépendante. La premièreaction qu’il a dirigée dans ce cadre a été le très médiatisé attentat contre le traître «col-labo» Ali Chekal, vice-président de l’Assemblée Algérienne. Attentat exécuté le 29 mai1957, par Mohammed Benseddouk, (Ahmed AMRANI était son chef et MohandAïssaoui son coéquipier). Plus tard, grâce aux héroïques commandos de fidayines etfidayates, chauffeurs, artificiers, l’OS a exécuté dans la nuit du 24 au 25 août 1958 lesretentissantes actions de sabotage économique à travers tout le territoire métropolitain,comme l’incendie des raffineries de pétrole de Mourepiane. Malgré la répression féroce,ces actions se sont poursuivies durant plusieurs mois, notamment par l’attentat, le 15septembre 1958, contre Jacques Soustelle, Ministre de l’Information de De Gaulle,ancien Gouverneur Général de l’Algérie en guerre. On ne peut pas évoquer la mémoirede Rabah Bouaziz, sans souligner combien il était attaché à la promotion des femmes, àleur nécessaire et légitime participation dans tous les domaines de la vie de la nation.Dans l’Algérie indépendante, Rabah Bouaziz, resté fidèle à l’esprit de la Charte de laSoummam, a servi la patrie successivement comme député de l’Assemblée Constituanteen 1962-1964, comme Wali d’Alger, 1964-1965 puis comme cadre de l’Industrie 1966-1972. Son désaccord avec les tenants du pouvoir l’ont conduit à effectuer des études deDroit puis à exercer en tant qu’avocat au barreau d’Alger, ce qui l’a amené à défendrede nombreux militants des droits de l’Homme. En ce jour anniversaire, nous deman-dons aux patriotes qui se reconnaissent dans ces valeurs, à celles et ceux qui l’ont connuet ont partagé ses combats, de lui accorder une pieuse pensée et de jamais abandonnerle projet d’une Algérie forte débarrassée à jamais de ses forces du mal.

Dahbia sa sœur, son épouse Salima et ses enfants, Arezki, Yamina, Mourad,Mahmoud

PENSÉE

Rabah Bouaziz dit «Saïd»

Page 8: I N S I A E ALGÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique · arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie ... organisation terroriste Ansar Dine, ... Manuel Valls, à Alger.

Deux détenus du centre de rééducationde Mostaganem, inscrits au centre del’UFC (Université de la formation continue)de Mostaganem, ont soutenu leur thèse defin d’études pour l’obtention du DEUA(Diplôme d’études universitaires appro-fondies) mercredi dernier.

Cela a eu lieu dans une ambiance pleine d’émo-tion, animée par les familles et les proches desdétenus-étudiants. La thèse a été soutenue avecsuccès et sanctionnée par une note de 16/20 enprésence d’un magistrat représentant l’appareiljudiciaire, d’un représentant du centre de rééduca-tion, et des universitaires du centre de l’UFC deMostaganem.

Les étudiants, l’un encore en détention alorsque l’autre a purgé sa peine il y a près de 2 mois,ont présenté leur mémoire réalisée en commun. Unmémoire présenté sous le titre de «Les politiqueséconomiques et les facteurs conditionnant la crois-sance économique en Algérie».

Le centre UFC de Mostaganem contribue à l’in-sertion des jeunes condamnés à purger leurs sanc-tions pénales au niveau de ce centre de détention,en y détachant le personnel enseignant nécessairequi assure la formation et l’encadrement des étu-diants détenus au sein-même de cette prison.

A signaler que onze détenus se sont inscrits autitre de la première année d’études universitaires2012/2013 tandis que 9 et 7 autres détenus suiventleurs études dans le même cadre en 2e et 3e

années respectivement. A. B.

Le Soird’Algérie Le Soir de l’Ouest Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 7

ORAN

La chasse à l’informel au marché de La Bastilleet à la ville nouvelle débute cette semaine

Il s’agit du marché des Aurès, plusconnu sous le nom du marché de LaBastille, et bien évidemment l’incon-tournable grand marché de la Villenouvelle (Médina Jadida). D’ailleurs,à ce sujet, lors de la rencontre régio-nale qui a regroupé le ministre del’Intérieur et des Collectivités localesavec les walis de l’Ouest, à Oran la

semaine dernière, le wali d’Oranavait, lors de son intervention, faitremarquer que l’opération d’éradica-tion des commerces informels se pas-sait bien et était presque terminée etque deux endroits avaient toute l’at-tention de ses services afin de procé-der à la même opération mais avecbeaucoup de précautions et de tact.

Car il s’agit de deux endroits connus,très fréquentés et surtout constituantle «cachet» oranais depuis desannées : La Bastille et Medina Jadida.

Le ministre de l’Intérieur avait,d’ailleurs, commenté cette précisiondu wali d’Oran, en insistant afin que lawilaya d’Oran prenne bien en chargela préservation et la réhabilitation dumarché de La Bastille car il s’agit d’unendroit typiquement oranais et qui faitpartie intégrante de l’histoire de laville.

Ceci étant, depuis la mi-sep-tembre, un total de 561 étalages et 17

baraques ont été démantelés dans lecadre de la lutte contre le commerceinformel. Plus de 100 agents et unedizaine d’engins ont été mobilisés auniveau des secteurs urbains d’Es-Sedikkia, El Badr, El Mokrani et SidiEl Bachir, pour mener cette opération.

Autre mesure qui devra être appli-quée dans les jours à venir, l’interdic-tion du squat des trottoirs par lescommerçants possédant des locaux.Toutefois, cette mesure a déjà étémenée par les services de la wilaya,et cela n’a finalement servi qu’untemps puisque les trottoirs sont tou-

jours squattés. Une mesure qui vaêtre réactivée dans l’espoir que cettefois-ci ce sera la bonne et que ladirective sera respectée et appliquéedans le long terme.

Pour ce qui est de la prochaineétape qui consiste à vider le marchéde La Bastille et celui de la Ville nou-velle du commerce informel, elledébutera, nous dit-on, dès cettesemaine et devra mobiliser unnombre plus important de la forcepublique vu le nombre de commer-çants exerçant dans l’informel.

Amel Bentolba

Dans certaines communes où le tribalisme batencore son plein, il est inconcevable d’accepter uncandidat tête de liste qui ne représente pas la gran-de tribu. Cela se passe comme cela plutôt dans lesgrands partis.

Au moment où, semblait-il, tout aller sur la bonnevoie mais dans la discrétion la plus totale, des dis-putes et altercations ont éclaté entre certaines tribusà cause des noms qui pilotent ou qui composent leslistes municipales, surtout du FLN.

C’est la guéguerre entre les tribus. Même si leslistes ont été déposées, un mécontentement règnechez certaines tribus qui tentent par tous lesmoyens de piloter la liste, ou du moins bien se posi-tionner.

Des noms qui n’honorent plus la famille révolu-tionnaire, des intrus qui tournent la veste à chaqueéchéance électorale, d’autres qui ont mené cam-pagne contre le parti, pour tel ou tel candidat auxdernières élections. Telles sont les raisons qui ontpoussé les notables des communes à se manifester.

Certains partis politiques ne se présenteront pasaux prochaines élections municipales, ni de wilaya.

IIs ont forcément quitté la scène par pénurie de pos-tulants. D’autres ont vu la confection de leur liste seterminer en queue de poisson. C’est ainsi que lespartis politiques qui étaient en quête de grossespointures pour rallier les prochaines élections ontété pour la plupart déçus car, nous dit-on, les élec-tions législatives étaient pour certains «la bonneleçon ou la mauvaise aventure» pour ne pluss’aventurer dans d’autres échéances, surtout paspour les personnes de bonne réputation et de bonnevolonté qui se sont retirées de la scène politique aulendemain des législatives.

B. Henine

ÉLECTIONS LOCALES À NAÂMA

Nuit agitée lors des dépôts des listes SIDI BEL-ABBÈS :ELLES S’ADON-

NAIENT À LA PRA-TIQUE DE LA SOR-CELLERIE DANS UN

CIMETIÈRETrois personnes sous

mandat de dépôtDans l’après-midi de mercredi der-

nier, trois femmes ont été arrêtées dansle cimetière Sidi-Abdelkader de la villede Sidi Bel-Abbès alors qu’elles s’adon-naient à la pratique de la sorcellerie auniveau d’une tombe.

Selon le communiqué de la cellulede Sûreté, les trois femmes étaient entrain d’enterrer le cœur d’un animalrempli d’herbes et de poudre utilisée ensorcellerie, le tout fermé avec un cade-nas, dans un trou creusé dans la tombelorsqu’elles furent arrêtées par la policequi avait été alertée.

Présentées devant le procureurprès la République de Sidi Bel-Abbès,les trois mises en cause ont étéécrouées pour sorcellerie et profanationde tombe.

A. M.

Neuf kilogrammes dekif saisis dans une 207

Dans la soirée de jeudi dernier, suiteà des informations parvenues à sonniveau, la Sûreté de Sidi Bel-Abbès aintercepté un véhicule léger, unePeugeot 207, transportant neuf kilo-grammes de kif traité en plaques enprovenance de la frontière algéro-maro-caine.

Quatre personnes, deux sont origi-naires de Ghazaouet et les deux autresde Maghnia, ont été arrêtées à bord dece véhicule. La quantité de kif a été sai-sie ainsi que le véhicule alors que lesquatre personnes seront incessammentprésentées devant le procureur de laRépublique de Sidi Bel-Abbès.

A. M.

Il résiliait le bail delocation après le dépôtdu dossier de projet de

l’AnsejLa Sûreté urbaine de Sidi Bel-

Abbès a, ces derniers jours, arrêté unepersonne âgée de 44 ans accuséed’avoir loué un fonds de commerce puisd’avoir résilié le bail aussitôt le dossierdéposé au niveau de l’Ansej par lesprétendants de projets au micro-crédit.

Selon le communiqué de la Sûretéurbaine, le mis en cause avait loué suc-cessivement cinq fois son fonds decommerce à des jeunes chômeurs pourl’octroi du projet auprès de l’Ansej.Aussitôt le dossier déposé, il procédaità la résiliation du bail de location etchangeait de notaire pour en conclureun autre. Le prévenu sera présentéincessamment devant le procureur dela République de Sidi Bel-Abbès.

A. M.

La wilaya de Naâma a vécu une nuit agitéelors des dépôts des listes de candidaturespour les prochaines élections.

Les narcotrafiquants ne sontpas près de baisser les bras, etce, malgré la vigilance des diffé-rents services de sécurité quisont mobilisés sur toute la bandefrontalière.

Il y a tout juste une semaine, leséléments de la Gendarmerie nationaleont intercepté un fourgon à l’entrée deZenata qui transportait plus de 143

quintaux de drogue. Avant-hier, à uneheure tardive, les éléments de la bri-gade des stupéfiants ont pu localiserl’entrée d’un camion, venant deSouani et qui se dirigeait versTlemcen.

Après une course-poursuite, cesderniers ont découvert le camionabandonné près de la localité deMaâziz, le conducteur ayant pris lafuite. La drogue, dont la quantité est

estimée à 133 kg de kif traité, était dis-simulée dans des cartons contenantde la pièce détachée.

Traqués dans le Grand-Sud, lestrafiquants se rabattent vers le Nordqui sert de transit à la drogue destinéeaux pays du Moyen-Orient et de l’Asie.Pour lutter contre ce trafic, il fautd’autres moyens, la surveillance desfrontières n’est pas possible sans l’ap-port aérien.

Les milliers de litres de carburantprennent la direction du pays voisinchaque jour et des quantités impor-tantes de drogue entrent en Algérie.D’ailleurs, au moment même où lesautorités ont engagé une opération àgrande échelle contre l’informel, leshallabas ne sont toujours pas inquié-tés dans la wilaya de Tlemcen.Comprend qui peut !

M. Zenasni

De tous les endroits où l’informel s’est installé depuis desannées et où son éradication ne sera pas une mince affai-re pour les pouvoirs publics, deux endroits, incontesta-blement les plus convoités par les commerçants de l’in-formel, demeurent les plus difficiles à éradiquer.

TLEMCEN

133 quintaux de kif saisis à Hammam Boughrara

Tout a commencé le mois dernier quand ledénommé B. M. recherché pour trafic de drogue,voulait sortir du territoire national en direction duMaroc avec un passeport appartenant à une person-ne décédée. Au cours de l'interrogatoire du mis en

cause, il s'est avéré qu'il avait un frère qui réside àAïn-Témouchent, un richissime personnage connupour sa générosité auprès des voisins et despauvres de la ville, alors qu'en réalité, lui aussi estrecherché dans plusieurs wilayas du pays depuisune dizaine d'années pour trafic de drogue.

Cet individu s'était installé dans la wilaya de Aïn-Témouchent depuis 2004, il utilisait l'identité de sondéfunt gendre B. B. résidant à Mecheria. Le barons'adonnait au commerce de la drogue, l'immobilier etles voitures de luxe, ses fils l'appelaient «Khali»

(mon oncle), les services de sécurité le recher-chaient sous son identité B. M. alors que lui circulaitavec l'identité de son gendre décédé.

Enfin, les investigations ont mené les services desécurité au baron qui a été arrété dans la wilaya deAïn-Témouchent, celui-ci a nié son identité en se fai-sant passer pour B. B. mais quand la police lui aremis ses véritables papiers, il s'évanouit devant lavérité qu'il cachait depuis plus d'une dizaine d'an-nées.

S. B.

Les services de sécurité de la wilaya deAïn-Témouchent ont réussi à mettre fin auxagissements d'un grand baron de la droguequi utilisait une fausse identité depuis prèsd'une dizaine d'années.

IL UTILISAIT L'IDENTITÉ DE SON GENDRE

Un baron de la drogue tombe à Aïn-Témouchent

MOSTAGANEM

Deux détenus soutiennent leur thèse de DEUA

MASCARAInterpellation et mandat de dépôt après les émeutes

Après les émeutes vécues par la ville de Mascara, notamment dans la nuit de mardi à mercredi,les éléments de la Police nationale ont procédé à l’interpellation de plusieurs personnes en différentsquartiers de la cité. Une vingtaine d’entre elles seront présentées devant la justice et neuf seront pla-cées sous mandat de dépôt alors que d’autres feront l’objet de citation directe, avons-nous appris.

Les échauffourées se sont poursuivies en différents lieux. L’on avait craint le pire mercredi der-nier, jour de l’enterrement du jeune A. S., 33 ans, mort lors d’une interpellation.

L’ambiance était tendue dans la ville et à la ZHON 8, par exemple, les commerçants avaient étécontraints de fermer boutique en début de soirée. Des incidents seront encore signalés le lendemain.

Côté enquête, les résultats de l’autopsie n’ont pas encore été rendus publics. Meddeber Mohamed

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Le Soird’Algérie Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 7

L’information nous a été communiquée parplusieurs sources dont l’une a des accointancesavec les services de sécurité, laquelle source afait état de l’intervention, durant la nuit de jeudi,de la Direction nationale du FLN faisant pres-sion sur le directeur de la réglementation et desaffaires générales (Drag) de Boumerdès l’obli-geant à réceptionner, jeudi vers 4 heures dumatin, une liste de noms mais sans les docu-ments exigés pour chaque candidat.

Contacté par nos soins, le tête de liste duFLN, Ahmed-Ziane Khodja, ancien membre del’APW et ancien sénateur, élu en 2004 sousl’étiquette du FLN, a reconnu la disparition dequelques dossiers, mais, d’après lui, ils ont étévite remplacés. «Effectivement, 4 ou 5 dossiersont été pris par un militant qui a été convoquépour s’expliquer sur son geste. Mais commenous disposions de dossiers supplémentaires,nous avions remplacé ceux qui ont été pris»,dira-t-il.

Dans la nuit de jeudi, les déclarations duchef de file de la liste du FLN ont été démentiespar un haut responsable régional de ce partique nous avons joint par téléphone. Sous lesceau de la confidentialité, il nous a dit ceci,«Comme le siège de la mouhafadha étaitfermé en l’absence du Mouhafedh en voyage,une réunion, conduite par Ziane Khodja s’estdéroulée au siège de la Chambre agricole de lawilaya, siège situé à l’intérieur des bâtiments dela wilaya – vous noterez la première violation de

la loi avec l’utilisation d’un bâtiment officiel pourune réunion partisane. A l’arrivée des militantset candidats des communes d’Aït Amrane,Hamadi, Khemis El Khechna, des échauffou-rées ont éclaté. Un militant contestataire a prisla quasi-totalité des dossiers et est parti avec.Je vous le confirme donc, le FLN n’a déposéauprès de la Drag qu’une liste de noms accom-pagnée de 4 ou 5 dossiers, sans plus. De plus,la personne qui a pris les dossiers a depuis dis-paru.» Par ailleurs, dans la nuit de jeudi, nossources nous ont fait savoir que les candidatsont été contactés pour refaire dans l’urgenceleurs dossiers. A noter que pour le dépôt légalde la liste APW, 56 dossiers, sont nécessaires(43 candidats et 13 suppléants). Après ces péri-péties, les observateurs et certains respon-sables locaux des partis politiques concurrentsdu FLN s’interrogent, d’ores et déjà, sur la réac-tion de la justice de Boumerdès qui, par le biaisdes commissions de contrôle, supervisera larégularité de ces élections. Cette institution est,en outre, fortement interpellée d’autant plus quesa crédibilité en matière de suivi des électionslégislatives de mai 2012 a été rudement malme-née par le Conseil constitutionnel qui a lourde-ment remis en cause les résultats qu’elle avaitpubliquement proclamés.

Deux femmes têtes de listeDans ce tumulte juridico-administratif, des

informations qui ne déplairont sûrement pas

aux féministes de ce pays nous sont tout demême parvenues. L’histoire politique de larégion, faite de drames causés par les sala-fistes et de résistance citoyenne, retiendra eneffet que pour les élections locales de 2012,deux femmes conduiront des listes électorales.

Le Rassemblement pour la culture et ladémocratie RCD marque cette histoire en pla-çant à la tête de liste APW de Boumerdèsmadame Nora Zitouni, cadre supérieur del’Education nationale. La désormais chef de filedes opposants démocrates de l’ex-Rocher noirqui nous a rendu visite au bureau pour annon-cer sa candidature, rappela qu’elle n’est pasune candidate de visée démagogique à l’endroitde l’électorat féminin mais que son parti a choi-si une militante apte à mener un combat pour labonne gouvernance locale.

Mme Zitouni précise qu’elle a intégré le RCDde Chabet El Ameur, d’où elle est originaire,dans les années 1990. Sur sa ligne de condui-te politique future, elle promet un discours faitde sérieux et de vérité. «Je suis allergique aux

fausses promesses», conclura-t-elle. Elle s’estlongtemps occupée des problèmes de la santéde ses concitoyens de la petite commune deSouk El Had.

Madame Goumettre Amel, cadre de laSanté dans la commune sus-citée, bravera lesconservatismes dans cette agglomération rura-le pour tenter d’ acquérir sous la bannière duMouvement populaire algérien, MPA, la manda-ture de l’APC qui lui permettra de s’occuperdes problèmes socio-économiques de la popu-lation.

«C’est une femme ouverte et serviable»,dira à son sujet une personnalité locale qui a unpoids dans l’opinion publique de l’aggloméra-tion. Au plan général, selon les statistiques quenous ont communiqués les services de la Drag,195 listes, dont 8 indépendantes concourrontpour acquérir le pouvoir dans les 32 communesque compte la wilaya de Boumerdès. 10 partispolitiques ont mis en compétition leurs listes auniveau de l’APW.

Abachi L.

Dans la circonscription électorale de Boumerdès, avant même la réception offi-cielle et définitive des dossiers des candidats aux élections locales du 29novembre prochain, voilà que déjà pèse une lourde suspicion sur la neutralité del’administration. Elle est, en effet, accusée d’avoir accepté, en violation de la loi,la liste des candidats du Front de libération nationale à l’APW de cette région sansles dossiers de ces candidats. Ces dossiers ont été tout bonnement volés aucours d’échauffourées créées par des militants de ce parti mécontents de leurclassement.

ÉLECTIONS LOCALES À BOUMERDÈS

Les dossiers du FLN volés et deux femmes têtes de liste

Soir du Centre

TIPASA À LA VEILLE DE L’AÏD EL ADHA

Flambée des prixsans précédent

Les marchés hebdomadaires de Cherchell,de Hadjout, de Tipasa et de Koléa deviennent,ces derniers temps, des lieux assaillis par lespères de familles et les ménagères, à larecherche des «soldes», de la friperie mais aussides prix de vêtements les plus compétitifs.Cependant, les nouvelles dispositions concer-nant l’éradication des marchés informels obli-gent très souvent les marchands ambulants àêtre sur le qui-vive, de détaler et de lever leursétals et de laisser sur leur faim, ménagères etpères de famille à la moindre alerte. C’est ainsique les revendeurs à la sauvette de vêtements,d’articles ménagers, de fruits et légumes et desardines s’exposent très souvent à être pénali-sés par les policiers en faction aux alentours desmarchés. Quoi que cette éradication des mar-chés informels a permis une meilleure circulationdes personnes et la fluidité des véhicules auniveau des principales allées des marchés, iln’en demeure pas moins que ces commerçantsde l’informel sont quelquefois regrettés par lesménagères et les pères de familles.

En effet, un quinquagénaire nous déclaretristement que «ces revendeurs à la sauvettecassent les prix, quelquefois du simple audouble. L’Etat doit prendre en considération cespratiques de prix exorbitants au niveau desmagasins, et veiller à une harmonisation avec lepouvoir d’achat des citoyens». Une ménagères’offusque, pour sa part, concernant les prix deslégumes pratiqués officiellement sur les étals,«chez les revendeurs sur les trottoirs, la pommede terre avoisine 40 dinars le kilo tandis que surles étals elle est taxée à 50 dinars et quelque-

fois plus», clame cette dame. Mais au-delà decette triste réalité, c'est l'inaccessible mouton del’Aïd qui se laisse désirer, par ses prix qui fluc-tuent du simple au double avec des minima de18 000 dinars et des maxima qui frôlent etdépassent 35 000 dinars. «C’est un mouton deDjelfa» se justifie le revendeur. Au niveau desmarchés à bestiaux de Hadjout, de Koléa, deGouraya, de Bourkika et de Damous, ainsiqu’aux abords des routes qui mènent à cesvilles, il est constaté une frénésie des prix entre-tenus par les maquignons de Aïn Defla, Chlef,Djelfa, Tiaret et Mostaganem, qu'on retrouvedans ces principaux souks et points de venteinformels. «Ce sont ces éleveurs et revendeurs,venus des régions des Hauts-Plateaux, quifixent le prix du mouton, en imposant une sortede mercuriale informelle, compte tenu de leurbonne qualité», nous déclare un vieil habitué deces marchés à bestiaux, au niveau de la péri-phérie de Bourkika. Mais le mouton s'imposecomme une obligation tant au niveau religieuxque familial. C’est ce que pensent généralementles hommes de la foi «chaque année, à l'époquedu grand pèlerinage de la Mecque, les musul-mans égorgent des moutons ou béliers, en sou-venir du sacrifice effectué par le ProphèteIbrahim El Khalil», nous affirme un vieux hadji,en expliquant, les préceptes requis par ce rituel.A ce titre, il rappela que le sacrifice du moutonest obligatoire pour ceux ayant les moyens, etdevant, pour cela, respecter un «rituel» obliga-toire et strict. S'agissant de l'Aïd el Adha, cevieux hadji ajouta : «L'Aïd el Adha, appelé aussiAïd El Kebir, symbolise, dans l'Islam, le rattache-ment à Ibrahim El Khalil et au monothéisme pur.Cette fête revêt donc une haute valeur religieuseet morale. Les sacrifices exigés lors de l'Aïd ElAdha sont des sacrifices d'animaux dont laconsommation est licite en Islam. Ce sont desovins, des caprins, bovins et camelins.Cependant, dans la pratique, on égorge surtoutdes moutons, selon une obligation traditionnelle.Ces moutons ne doivent être ni borgnes, nimalades, ni boiteux, ni maigres sans aucunegraisse. On doit éviter le choix d'une bête ayantune tare», conclut ce hadji Larbi Houari

Le temps hivernal de ce mois d’oc-tobre alterne avec d’aléatoires jour-nées caniculaires, venteuses et plu-vieuses. Les dernières semaines quipréludent aux grandes fêtes de l'Aïd ElAdha de cette année restent, cepen-dant, annonciatrices de vertigineusesflambées des prix du mouton, des vête-ments, des viandes blanches, maisaussi de légumes, à l’instar de lapomme de terre.

PROFITANT DE SON ARRÊTDes inconnus volent les câbles

des télécabines Blida-ChréaDe sources bien informées, nous avons appris que des individus ont volé, jeudi dernier,

les câbles du téléphérique reliant Blida et Chréa, d’une longueur de plusieurs centaines demètres. Les malfaiteurs ont profité de l’arrêt des télécabines, qui n’ont pas fonctionnédepuis plus de deux mois, pour commettre leur forfait, dans l’impunité la plus totale.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale aux fins d’identifier lesvoleurs. Par le passé, du matériel de fonctionnement de ces appareils, dont la réalisationa coûté en 2006 la bagatelle de douze millions d’euros, a été dérobé.

M. B.

Le patriote militant Rabah BOUAZIZ nous aquittés le 11 octobre 2009. Toute sa vie, il est restéfidèle à son idéal révolutionnaire pour une Algériedémocratique, moderne, fraternelle, «Etat dedroit», au service de tous ses enfants, femmes ethommes, sans discrimination. Une Algérie débar-rassée de l’intolérance, de l’arbitraire, des privi-lèges indus, des corrompus et des usurpateurs qu’ila dénoncés jusqu’à son dernier souffle.

Très tôt, dans son village, Tizi-Rached, il s’en-gage dans le mouvement nationaliste, dans le mou-vement scout (SMA), en compagnie de son illustreaîné Laïmeche Ali. Puis il adhère au PPA-MTLD.En 1954, il s’engage dans le FLN, au sein de l’émi-gration chez les mineurs de Lorraine. Arrêté etexpulsé, après un séjour à la prison de Serkadji, il monte au maquis en Wilaya IV,comme commissaire politique. En février 1957, sur ordre de Abane Ramdane, il rejointParis avec la mission d’organiser et diriger l’action armée en France : «Le secondFront». Il est alors membre du comité fédéral, responsable de l’Organisation spéciale(OS) et du Renseignement, poste qu’il occupera de 1957 jusqu’à l’Indépendance natio-nale. Son adjoint était le valeureux étudiant «Madjid», (Nacer Aït Mokhtar, paix à sonâme), devenu professeur de médecine dans l’Algérie indépendante. La première actionqu’il a dirigée dans ce cadre a été le très médiatisé attentat contre le traître «collabo» AliChekal, vice-président de l’Assemblée Algérienne. Attentat exécuté le 29 mai 1957, parMohammed Benseddouk, (Ahmed Amrani était son chef et Mohand Aïssaoui son coéqui-pier). Plus tard, grâce aux héroïques commandos de fidayines et fidayates, chauffeurs,artificiers, l’OS a exécuté dans la nuit du 24 au 25 août 1958 les retentissantes actions desabotage économique à travers tout le territoire métropolitain, comme l’incendie des raf-fineries de pétrole de Mourepiane. Malgré la répression féroce, ces actions se sont pour-suivies durant plusieurs mois, notamment par l’attentat, le 15 septembre 1958, contreJacques Soustelle, ministre de l’Information de De Gaulle, ancien Gouverneur général del’Algérie en guerre. On ne peut pas évoquer la mémoire de Rabah Bouaziz, sans souli-gner combien il était attaché à la promotion des femmes, à leur nécessaire et légitime par-ticipation dans tous les domaines de la vie de la nation. Dans l’Algérie indépendante,Rabah Bouaziz, resté fidèle à l’esprit de la Charte de la Soummam, a servi la patrie suc-cessivement comme député de l’Assemblée constituante en 1962-1964, comme walid’Alger, 1964-1965 puis comme cadre de l’industrie 1966-1972. Son désaccord avec lestenants du pouvoir l’ont conduit à effectuer des études de droit puis à exercer en tantqu’avocat au barreau d’Alger, ce qui l’a amené à défendre de nombreux militants desdroits de l’Homme.

En ce jour anniversaire, nous demandons aux patriotes qui se reconnaissent dans cesvaleurs, à celles et ceux qui l’ont connu et ont partagé ses combats, de lui accorder unepieuse pensée et de ne jamais abandonner le projet d’une Algérie forte, débarrassée àjamais de ses forces du mal.

Dahbia sa sœur, son épouse Salima et ses enfants, Arezki, Yamina, Mourad, Mahmoud.

PENSÉE

Rabah Bouaziz dit «Saïd»

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 8

L’AlgérieLe théâtre, comme d’ailleurs les

autres formes de représentation lit-téraire et artistique, a souventaccompagné les grandes expé-riences révolutionnaires.

La Révolution de 1889, la Communede Paris, la Révolution russe, la guerrecivile espagnole et les luttes de libérationen Afrique et en Amérique latine ont étésoutenues par des artistes et des écri-vains qui ont cherché à donner à voir levécu des patriotes et des républicainss’opposant à divers espaces répressifs etdictatoriaux. Ainsi, l’Histoire côtoie lesaventures artistiques et les investit d’uncontenu particulier et leur permet demettre en œuvre de nouvelles configura-tions esthétiques.

Brecht, Adamov, Meyerhold, Vitez,Mnouchkine ou Kateb Yacine ont parcourudes pans entiers de l’Histoire et ont tentéde montrer que les jeux artistiques,contrairement aux prétentions structura-listes, ne peuvent, en aucune manière, sedésolidariser des jeux et des enjeux idéo-logiques et politiques.

L’Histoire et l’art sont au cœur de lamêlée politique, artistique et esthétique.Kateb Yacine propose une lecture fonda-mentalement politique du combat anticolo-nial dans Le cadavre encerclé, convo-quant une manière de faire faisant cohabi-ter tragique et épique, mythe et Histoire, àl’instar de Césaire. Il se trouve, et c’estlogique, que ces deux auteurs ont profon-dément séduit l’homme providentiel, Jean-Marie Serreau, qui a fait connaître enFrance, entre autres écrivains de théâtre,Bertolt Brecht et de jeunes dramaturgesafricains qu’il a mis en scène, malgré denombreuses menaces et les dures récri-minations des milieux colonialistes quin’admettaient pas que le théâtre témoignede la tragédie des peuples africains, touten prenant position pour les victimes de lasauvagerie coloniale dont les chantrescherchent aujourd’hui à se refaire une vir-ginité et à nier ce moment sale de l’Histoi-re «occidentale».

L’Histoire, telle qu’elle est souvent écri-te, marquée par de profondes contorsionsidéologiques, souvent otage des pouvoirsen place, en Occident et dans les paysanciennement colonisés, nargue lamémoire, trop libre et trop peu perméableaux différentes manipulations. Ainsi, lesjeux de l’Histoire portent en eux leurspropres limites, traversés par une subjec-tivité certaine, cherchant à modeler leslieux de mémoire, producteurs d’un autrediscours marqué par les interstices de lapratique politique et l’imaginaire social.

En Algérie, la colonisation française,succédant aux sombres moments «otto-mans», va transformer radicalement lesréalités quotidiennes, en neutralisant touteexpression culturelle autochtone et enimposant ses propres formes, sans pourautant permettre aux Algériens d’aller àl’école, théoriquement gratuite et obliga-

toire depuis la loi Jules Ferry, un grandapôtre de la colonisation. En 1962, l’Algé-rie comptait moins de 10% de lettrés. Lacolonisation est un mal intégral. Les Turcs,comme les Français, ont ignoré les popu-lations locales qu’ils ont continuellementappauvries, socialement et culturellement,

provoquant de graves schismes et engen-drant des ruptures et des césures préjudi-ciables au fonctionnement mental desAlgériens.

Le théâtre, forme européenne réadap-tée à partir de l’héritage grec, comme lesautres formes de représentation, va inves-tir certains territoires urbains et séduirequelques personnes qui n’hésitèrent pas àlui fournir un contenu local tout en l’impri-mant des structures artistiques locales, à

tel point que nous sommes en présencede textes syncrétiques paradoxaux, juxta-posant les espaces autochtones et lesjeux théâtraux, même si, bien entendu, leprimat de l’appareil théâtral est évident.Ce n’est qu’au début du vingtième siècleque les Algériens, colonisés et méprisés,allaient découvrir cet art.

Les premiers textes joués, à partir de1908-1909, étaient marqués par une sortede repli identitaire, donnant à voir unpassé arabe présenté comme glorieux etdes personnages historiques favorable-ment dépeints.

On convoque l’Histoire pour répondreau discours colonial décrivant les Algé-riens comme incultes et sans profondeurhistorique et identitaire. Ainsi, les pre-mières pièces historiques s’inscrivaientdans ce nécessaire dialogue avec l’Autre,certes physiquement absent de l’espacedramatique, mais fortement présent, à tra-vers cette structure dialogique, installantface à face deux figures, l’une, présente,autochtone, porteuse de valeurs histo-

riques valorisantes et l’autre, absente,subissant symboliquement les attaquesacerbes des personnages arabes etmusulmans. Ces textes, en arabe littérai-re, sont certes suggestifs et peu clairs,mais proposent une autre lecture de l’His-toire et une autre conception de l’altérité.

Ce retournement est logique, comptetenu du contexte tragique de l’époque.Mais à partir de 1926, un glissement dis-cursif s’opère et une rupture singulièreavec les pratiques du passé va avoir lieu,mettant en œuvre la construction d’unautre discours qui demeure dual, installantdeux entités antagoniques, celles du colo-nisé et du colonisateur. Des auteurs, par-fois proches de partis nationalistes ouréformistes, vont tenter de porter l’Histoire

au théâtre et de décrire des situationsd’exploitation tout en insistant sur ladimension nationale, mais sans allerouvertement à la confrontation, proposantun discours voilé, travaillé par de nom-breuses contorsions lexicales et des glis-sements sémantiques singuliers, évitantles dénonciations directes et franches.Mais tout cela allait provoquer l’ire desautorités coloniales qui réagirent négative-

ment en censurant les pièces et lesauteurs.

Cette nouvelle attitude est l’expressiondes profonds changements opérés dansla société algérienne qui n’admettait plusla colonisation et qui commençait à nourrirun sentiment de rejet profond de tous lessymboles de la France et de l’Europe.

Le théâtre ne pouvait rester en dehorsde ce désir de changer les choses et demettre en scène des situations conflic-tuelles, convoquant, par à-coups, desmoments interstitiels, donnant à voir deuxformations discursives radicalement diffé-rentes, incompatibles, dont le rapproche-ment est désormais impossible. Ce jeuavec l’Histoire obéissait donc à la nécessi-té de fournir un nouveau discours débar-rassé des oripeaux de la négativité et dela conscience malheureuse.

L’Histoire est drapée d’un ensemblelexical où deux entités antagoniques nepouvaient se départager que par la violen-

ce et le rejet de l’Autre. Ainsi, quelquesauteurs algériens vont convoquer l’Histoi-re pour mettre en accusation l’occupantqui détient tous les espaces de pouvoir.Les colonisés sont condamnés à occuperdes lieux dépourvus de pouvoir et d’auto-rité. Le travail de reconquête ne peut doncse faire que par la contestation et la sub-version du discours de l’Autre, trop mar-qué par les jeux d’autorité et de pouvoirabsolu.

Même les premiers hommes de théâtrealgériens vont s’atteler à lorgner du côtéd’une mémoire constitutive d’une Histoireautre, différente à exposer au regard ducolonisateur qui n’arrête pas de fabriquerune image à sa convenance du colonisé,en se servant des savoirs d’anthropo-logues et d’ethnologues serviles, prêts àtoute entreprise de légitimation, contri-buant à la péjoration de l’Histoire despopulations autochtones.

Toute la période qui a précédé la guer-re de libération a consisté, chez certainsauteurs «indigènes», à donner à voir uneautre lecture du processus historique,démentant ainsi les jugements et les pro-pos trop peu sérieux d’un grand nombred’historiens et d’ethnologues attachés à lacolonisation.

Une relecture sérieuse des savoirs«occidentaux» et leur interprétation-inter-rogation est nécessaire pour mieux appro-cher le fonctionnement de notre société etde tous les pays anciennement colonisés.Certains auteurs algériens, certes bénéfi-ciant d’un cursus scolaire limité, ont com-pris empiriquement cette réalité en tentantune inversion des structures discursives etlexicales les investissant d’un autre conte-nu et de nouveaux réseaux sémantiques.

Le sens prend un glissement extraordi-naire en épousant les contours d’un autreschéma politique et idéologique. La suitethéâtrale de Kateb Yacine, Le cercle desreprésailles, constitué de deux tragédies(Le cadavre encerclé et Les ancêtresredoublent de férocité), une satire (Lapoudre d’intelligence) et un poème drama-tique est significative de cette métamor-phose au niveau de la structure et dusens, permettant à la fois le dévoilementdu discours colonial et la mise au jour despratiques historiques autochtones.

Le jeu avec l’Histoire se double ici de laprésence des espaces mythiques etmythologiques qui transforment radicale-ment le discours colonial, le subvertissantet le plaçant dans une posture péjorative.Ce retournement sémantique, morpholo-gique, lexical et syntaxique participe d’unevolonté de permettre au colonisé d’êtrepartie prenante d’une Histoire et d’untemps, certes marqué par les pesanteursdu passé, mais foncièrement ouvert.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que lestextes «tragiques» fonctionnent commedes tragédies optimistes où la parole ausingulier se nourrit d’une mémoire collecti-ve et d’un imaginaire populaire, prompts àfigurer un autre discours, libéré des geôlesde l’indéfini et du mythe conçu commeespace atemporel.

La guerre de libération allait être l’élé-ment révélateur de cette contre-violencedu colonisé qui ne pouvait indéfinimentadmettre la situation d’inégalité et d’injus-tice.

Par Ahmed Cheniki

L’héroïsme guerrier semble le point commun des textesécrits par Abdelhalim Raïs pour le compte de la troupedu FLN, créée dans le but de témoigner de la lutte des

populations algériennes contre le colonisateur.

Toute la période qui a précédé la guerre de libération aconsisté, chez certains auteurs «indigènes», à donner à voir

une autre lecture du processus historique, démentant ainsi lesjugements et les propos trop peu sérieux d’un grand nombre

d’historiens et d’ethnologues attachés à la colonisation.

Les tentatives d’emprisonner le théâtre et les autres formesde représentation artistiques et littéraires en les rendant

otages des décisions d’une commission siégeant au ministèredes Anciens moudjahidine ou du ministère de la Culture sontdangereuses et portent gravement préjudice à la liberté de

créer et de s’exprimer.

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Yasmina Khadra.Kateb Yacine.

THÉÂTRE ET HISTOIRE COLONIALE

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Des auteurs, écrivant le plus souventen langue française, se mettent à produi-re des textes dénonçant ouvertement lacolonisation, recourant à la mise enœuvre de formations discursives oppo-sées et présentant l’Autre comme le lieu,par excellence, du mal.

Ainsi, toute conciliation est impossible.Les personnages autochtones, soumis àla violence du colonisateur, refusent tout

accord. Deux espaces opposés, deuxtemps marquent le récit se caractérisantpar une clôture discursive. Toute parolesemble inaudible. L’Autre, le colonisateur,est foncièrement montré comme une enti-té à exclure du champ de la représenta-tion sociale et historique. Cette dichotomiecolonisé/colonisateur investit le corps dutexte et met en œuvre deux formationsdiscursives portées par les personnagesreprésentant des deux camps en présen-ce, produisant un discours manichéen oùles paroles des uns et des autres s’ex-cluent.

C’est le cas dans les textes de Kréa, deBoudia, de Bouzaher et des pièces pro-

duites et/ou jouées dans les théâtres algé-riens après l’indépendance.

L’héroïsme guerrier semble le pointcommun des textes écrits par AbdelhalimRaïs pour le compte de la troupe du FLN,créée dans le but de témoigner de la luttedes populations algériennes contre lecolonisateur.

C’est ainsi que ce théâtre, commed’ailleurs celui de Kréa, Boudia ou Bouza-

her, tente de mettre en scène des situa-tions s’inscrivant dans une posture mili-tante.

Nous sommes en présence de deuxunivers antithétiques, de deux spatialitésséparées et d’un désir à exclure la parolede l’Autre, incarnation de la colonisation.

C’est un théâtre qui avait pour ambitiond’exposer, en empruntant souvent lestechniques classiques d’écriture, les ter-ribles souffrances endurées par les popu-lations algériennes.

A l’exception peut-être des deux piècesde Kateb Yacine, Le cadavre encerclé etLes ancêtres redoublent de férocité et, àun degré moindre, Le Bourgeois sans-

culotte ou Le sceptre du parc Monceau,les textes écrits et/ou joués restent encoretravaillés par un discours propagandiste etun certain manichéisme.

L’entreprise est tout à fait subjective,partielle et partiale. D’ailleurs, dans lessciences humaines et sociales, il n’est nul-lement possible de parler d’objectivité,mais c’est vrai que l’art et la littératurepeuvent, dans certains cas, dépasser«l’Histoire historique» en exposant lescontradictions traversant une réalité poli-tique et sociale.

L’Histoire comme récit est apte àprendre en charge les lieux interstitiels duvécu. Nourri de l’imaginaire social et pui-sant son discours dans la mémoire popu-laire, le texte dramatique pourrait apporterdes informations et des situations extrê-

mement sérieuses et vraisemblables. Lestentatives d’emprisonner le théâtre et lesautres formes de représentation artis-tiques et littéraires en les rendant otages

des décisions d’une commission siégeantau ministère des Anciens moudjahidine oudu ministère de la Culture sont dange-reuses et portent gravement préjudice à laliberté de créer et de s’exprimer. Ainsi, lespièces et les films de commande de cesdernières années se caractérisent par uneindéniable pauvreté.

Si les uns célèbrent encore une foisl’héroïsme guerrier, d’autres s’escriment àprésenter des pièces ou des films mar-qués par le jeu du révisionnisme, cher-chant même, à l’instar du roman de Yas-mina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit,une assimilation impossible, discoursrepris d’ailleurs par Alexandre Arcadymontrant une Algérie mythique, dépouilléede ses blessures coloniales et des hor-reurs de la culture de l’ordinaire répressif.

L’Histoire, comme le théâtre et le cinémane peuvent s’acoquiner avec les discoursofficiels et les jeux du reniement.

A. C.

Le Soird’Algérie Contribution Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 9

en scène

Mais à partir de 1926, un glissement discursif s’opère et unerupture singulière avec les pratiques du passé va avoir lieu,mettant en œuvre la construction d’un autre discours quidemeure dual, installant deux entités antagoniques, celles

du colonisé et du colonisateur.

En Algérie, la colonisation française, succédant aux sombresmoments «ottomans», va transformer radicalement

les réalités quotidiennes, en neutralisant toute expressionculturelle autochtone et en imposant ses propres formes,

sans pour autant permettre aux Algériens d’aller à l’école,théoriquement gratuite et obligatoire depuis la loi Jules

Ferry, un grand apôtre de la colonisation.

J’ai lu, et relu, ce texte appelant à unRassemblement mondial des écrivainspour la paix. Aux premiers alinéas, j’ai euun élan d’enthousiasme éclatant : enfin,une initiative qui fait l’honneur de la littéra-ture, une littérature qui, en l’occurrence,ne se contente plus d’être engagée pourse faire engageante ! Et pour cause :exhorter à la paix mondiale ; tirer lesleçons des guerres terriblement meur-trières qui ont jalonné le XXe siècle, etdont le crime indépassable, oui, reste laShoah ; fustiger le «fondamentalisme bar-bare des Talibans», la confiscation duPrintemps arabe, la présupposée menacenucléaire iranienne, et même, admettons,cette «marche (inexorable) vers le fascis-me», marche partie de ces mêmes paysqui ont réussi à chasser leurs ignoblesdictateurs, quel intellectuel et quel écri-vain, engagés urbi et orbi, ne souscri-raient pas à un tel réquisitoire ? Oui, pourque «les valeurs de la paix soient renfor-cées partout dans le monde», et aussi,comme il est dit dans l’Appel, pour la créa-tion d’un Etat palestinien aux côtés d’unEtat israélien, l’un et l’autre dans des fron-tières sûres et inaliénables, pour tout cela,je signerais volontiers des deux mains.Sauf que…

Le reste de l’appel m’a laissé la contra-riante impression d’un double standard,en faveur d’Israël. Assuré des vertusdémocratiques qui fondent le futur Ras-semblement, je tiens à exprimer ici ma

réserve en pointant du doigt le deux poidsdeux mesures qui, à mon sens, grève lalettre (plus que l’esprit ?) dudit appel.Qu’on en juge :

- «Dans le chaos qui se profile, l’Iran sepose en maître du jeu et accélère son pro-gramme nucléaire pour réaliser ses pré-tentions hégémoniques au plan politique,militaire et religieux» ;

- «Dans ce contexte, Israël est plusdirectement menacé que jamais» ;

- «Israël pourrait se trouver (…) sur lepoint d’être menacé dans son existence» ;

- «Les pays arabes (…) appellerontaussitôt au jihad contre Israël pour avoirfrappé un pays musulman frère» ;

- «Il est urgent que la communautéinternationale intervienne pour mettresous contrôle le programme nucléaire ira-nien» ;

- «L’abandon des colonies ou leuréchange contre des terres» ;

- «L’abandon du droit au retour desréfugiés de 1948».

S’agissant de «l’échange des coloniescontre des terres», l’astuce est aussivieille que la politique israélienne du faitaccompli : échanger des terres coloni-sées, par Israël, contre des terresannexées, par le même Israël, la belleaffaire !... Quant au fameux droit des réfu-giés palestiniens, ah, la fantasmatiquepeur de la submersion démographiquequ’engendrerait à moyen terme leurretour !... Faut-il rappeler que la loi israé-

lienne dite elle-même «du retour», stipu-lant : «Tout juif a le droit d’immigrer enIsraël», fut complétée en 1952 par unarticle (loi sur la citoyenneté) qui «ouvreautomatiquement la nationalité à toutimmigrant juif» ?... Ainsi, aujourd’hui,après plus de deux mille ans d’exil, le Juifqui désire «réintégrer» le Foyer nationalnon seulement est le bienvenu mais enplus on lui garantit un effet rétroactif sym-bolique de milliers d’années ! Et pour unPalestinien réfugié depuis «seulement»quelques décennies, on lui interdirait deretrouver sa terre ancestrale ?

Ce point d’histoire trahit à lui seul undéséquilibre, dans le texte, entre deux dis-cours : celui qui semble émaner de l’inté-rieur même d’Israël (1), un Israël présentécomme perpétuelle victime et non pluscomme l’un des facteurs de tension et deconflit, et celui à prétention universalisteet objective («nous exprimons ici, dit letexte, notre détermination avec fermeté etobjectivité»).

Objectivité qui consiste en fait à mon-trer du doigt l’Iran, surtout, et certainspays «arabes musulmans» : ceux qui sesont libérés (ou sont en voie de se libérer)de leurs dictateurs, mais qui sont passésou risquent de passer sous la coupe desislamistes.

Notons bien que les pays «arabesmusulmans» comme le Qatar et l’Arabiesaoudite échappent étrangement à cettestigmatisation, alors qu’ils sont les pour-voyeurs, sinon les mentors, des mêmesislamistes ! C’est que les pétro-monar-chies ont des charmes que les révolutionsne connaissent pas !...

Ainsi, donc, seuls l’Iran et l’Islam récal-citrant, sans compter l’islamisme, mena-ceraient cette sacro-sainte paix dans lemonde ? Et Israël, victime toute désignée,ne représenterait nulle menace dans larégion, alors même que ses gouverne-ments va-t-en-guerre successifs n’ont

cessé depuis quarante-cinq ans (et avecune impunité effarante, qui les autorise àfaire fi d’au moins 60 résolutions de l’Onu!) de bombarder, de démolir, d’annexer, decoloniser, et, aujourd’hui, de brandir lespectre d’une frappe préventive ? Cettemenace, au demeurant, les auteurs del’Appel de Strasbourg semblent bien pla-cés pour la confirmer. Et, même, nousinviter à prendre date : «La décision defrapper l’Iran est sur la table», prévien-nent-ils.

C’est ce déséquilibre malencontreux,pour ne pas dire insidieux, dans le traite-ment et la catégorisation des différentsfacteurs menaçant la paix dans le monde,que je déplore et que je tenais à soulignerau nom même de la fameuse objectivitérevendiquée par les auteurs de l’appel aupourtant urgent et nécessaire Rassemble-ment mondial des écrivains pour la paix.

S. G.

*Ecrivain algérien de France. Auteurnotamment de : Abd er-Rahman contreCharles Martel (Perrin, 2011) ; Le Christs’est arrêté à Tizi-Ouzou (Denoël, 2010) ;Dictionnaire des mots français d’originearabe (Seuil, 2007, Points / Seuil, 2012).

1) Deuxième du nom, notons-le, aprèscelui lancé en 1961 par les francs-maçons«Pour (une) Chaîne d’union fondée surune totale liberté de conscience et uneparfaite tolérance mutuelle».

1) Depuis la polémique soulevée parles déclarations de Boualem Sansal niantle fait colonial, et non, à mes yeux, parson voyage en Israël, m’y étant moi-mêmerendu en 1997. Cf. ma Lettre ouverte àBoualem Sansal, Médiapart, 11-01-12.Lettre commentée par Jean Daniel : Ungeste malheureux des ambassadeursarabes à Paris, Nouvel-Observateur, 18-06-12.

Pourquoi j’applaudis au Rassemblement mondial des écrivainspour la paix, sans pour autant cautionner l’Appel de Strasbourg

Lancé du haut de la tribune du Conseil de l’Europe, le 6 octobre,«l’Appel de Strasbourg»(1) a pour parrains deux écrivains engagés cha-cun à sa manière et chacun pour sa chapelle : le premier, David Gross-man, un Israélien célèbre, que le quarteron d’intellectuels de France,égarés qu’ils sont dans la nébuleuse du conflit israélo-palestinien,gagneraient à suivre à la page ; le second, Boualem Sansal, un Algériencélébré, en Europe, comme l’écrivain phare d’un ténébreux mondearabe – lequel n’a d’arabe que le nom. A Strasbourg, nos distinguésauteurs ont donc voulu faire chapelle commune.

Par Salah Guemriche*

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 10

Le prix Nobel de littérature2012 a été décerné jeudi àl'écrivain chinois Mo Yan pourson «réalisme hallucinatoire»,a annoncé l'académie suédoise.Mo Yan «avec un réalismehallucinatoire unit conte,histoire et le contemporain»,relève l'Académie.

L'écrivain s'est dit «heureux» de son Nobel delittérature et a promis de «s'investir encore» dansses écrits, dans sa première réaction rapportée parles médias d'Etat.

«En apprenant qu'on m'avait décerné cetterécompense, j'ai été très heureux», a dit le lauréatâgé de 57 ans. «Je vais me concentrer sur la créa-tion de nouvelles œuvres. Je veux m'investir enco-re pour remercier tout le monde», a-t-il ajouté, citépar l'agence Nouvelles de Chine.

«Mais je pense que ce prix ne signifie pas tout.Je crois que la Chine dispose de nombreuxauteurs très doués. Leur production brillante méri-te également d'être reconnue dans le monde», aajouté le romancier depuis son village de Gaomi,dans la province du Shandong (est), où il se trou-vait. Le plus haut responsable communiste chinoisen charge de la propagande, Li Changchun, a féli-cité hier Mo Yan pour son prix Nobel de littérature,a rapporté l'agence Chine Nouvelle.

«Le prix Nobel décerné à Mo Yan incarne larichesse et le progrès de la littérature chinoise ainsique le renforcement constant de la force et de l'in-fluence internationale de la Chine en général», adéclaré Li Changchun. L'attribution du prix Nobelde littérature 2012 à l'écrivain chinois Mo Yan estun «événement heureux pour la littérature chinoi-se», a commenté, de son côté, He Jianming, levice-président de l'Association des écrivains chi-nois, une organisation officielle. Le Quotidien dupeuple, organe officiel du Parti communiste aupouvoir, a également transmis ses «félicitations» àMo Yan, premier écrivain de nationalité chinoise àrecevoir la prestigieuse récompense, selon sonsite électronique.

Qu'il dépeigne dans ses livres une scène desexe ou de supplice, les ravages d'une guerre oud'une beuverie, Mo Yan le fait avec une truculencetoute rabelaisienne. Son réalisme d'écriture et l'atta-chement à son terroir en Chine orientale lui valentd'être également comparé à l'Américain WilliamFaulkner ou au Colombien Gabriel Garcia Marquez,deux illustres prédécesseurs qu'il a rejoints sur laliste des lauréats du Nobel de littérature.

«Il prend le même plaisir à décrire, en long enlarge et en travers, aussi bien un grand banquetqu'un grand massacre», relate Sylvie Gentil, l'unedes premières traductrices de l'écrivain.

Mo Yan, visage piriforme et chevelure clairse-mée poivre et sel, est aujourd'hui l'un des auteurschinois les plus réputés, dans son pays et à l'étran-ger. Il a atteint la notoriété avec Le Clan du sorgho,porté à l'écran sous le titre Le Sorgho rouge par leréalisateur Zhang Yimou. Même si ses œuvressont fréquemment des «pavés» dépassant les 500pages après traduction, elles figurent régulière-ment parmi les best-sellers en Chine, à côténotamment des romans de Yu Hua, l'auteur deBrothers.

De son vrai nom Guan Moye, Mo Yan est né en1955 au sein d'une famille rurale. Dans sa régionnatale du Shandong, il vit une jeunesse marquéepar les privations, une scolarité perturbée et viteinterrompue, en pleine Révolution culturelle.

«Enfant, il était très taciturne, il parlait peu, ilétait très renfermé sur lui-même», rappelle Mme

Gentil. Plus tard, il choisira comme nom de plume«Mo Yan», qui signifie «ne pas dire». Et c'est para-doxalement l'embrigadement qui lui permettra des'épanouir.

«Il fait partie de ces paysans de familles illet-trées qui ont été plus ou moins sauvés par l'armée,en y étant enrôlé et en réussissant à y faire carriè-

re en devenant écrivain», poursuit la traductrice. Le paysan-soldat-écrivain gardera longtemps

l'uniforme, ce qui ne l'empêchera pas de publier.Lui-même gros lecteur, il apprécie les auteurs occi-dentaux, la littérature russe, japonaise, sud-améri-caine, explique à l'AFP Noël Dutrait, qui a traduit enfrançais Le Pays de l'alcool, une autre œuvrephare du répertoire picaresque de l'auteur.

«Mo Yan a une particularité : il s'efforce tou-jours de changer son style à chaque roman», sou-ligne M. Dutrait. Une richesse que l'on retrouvedans la variété des thèmes qu'il choisit. «Un écri-vain se doit d'exprimer des critiques et son indigna-tion face au côté sombre de la société et à la lai-deur de la nature humaine, a un jour dit Mo Yan.

Dans un récent ouvrage intitulé Grenouilles, ilévoque de sa plume acerbe la politique de contrô-le des naissances en Chine, un sujet sensible quia toutefois cessé depuis quelques années d'êtretabou. Selon Eric Abrahamsen, un expert améri-cain en littérature chinoise, Mo Yan est un «grandauteur (...) qui rédige le Grand roman de la Chine».

Régulièrement invité à l'étranger, même s'il neparle que le chinois, Mo Yan, avare d'interviews,reste très attaché à son berceau natal de Gaomi,dans le Shandong. C'est là qu'il a un jour reçu l'unde ses plus fidèles admirateurs, l'écrivain nipponKenzaburo Oe, prix Nobel de littérature 1994.

«C'est en fait l'un des meilleurs Choix quel'Académie suédoise ait fait car il est brillant», aaffirmé à la chaîne suédoise le sinologue de l'Aca-démie, Göran Malmqvist.

Dix-huit œuvres de Mo Yan ont été traduites enfrançais. Mo Yan succède au poète suédois TomasTranströmer, primé en 2011.

La Fondation Nobel a diminué cette année larécompense de 20%, à 8 millions de couronnes(929 000 euros) contre 10 millions depuis 2001.

Le lauréat recevra ce prix lors d'une cérémonieofficielle à Stockhölm le 10 décembre, date anni-versaire de la mort du fondateur du prix, l'industrielsuédois Alfred Nobel.

Le Centre des loisirs scientifiquesabrite à partir d’aujourd’hui le 1er Salonphilatélique international d’Alger. Laphilatélie est l’art de la collection et del’étude des timbres postaux et parfoisfiscaux. Un collectionneur de timbresest un philatéliste. Le «Penny Black»(Grande-Bretagne), émis en 1840, est lepremier timbre de l’histoire de la poste.Le premier timbre de l’Algérie indépen-dante (appelé aujourd’hui le 9 + 1) a étéémis le 1er novembre 1962 à 17h15, àl’occasion de la première célébrationofficielle de l’anniversaire du déclen-chement de la guerre de Libérationnationale (1954-1962). Jusqu’au débutdu XXe siècle, l’art de la collection deplis, d’enveloppes, d’empreintes et detimbres-postes était appelé la «timbro-logie» ou la «timbromanie». Le mot«philatélie» est attribué au Français G.Herpin qui l’avait utilisé dans la revue«Le collectionneur de timbres-postes»du 15 novembre 1864 (Herpin jugeaitque timbromanie est péjoratif). Il a étécréé à partir des mots grecs philos(ami) et ateleia (l'exemption de taxe). Lemot «philatélie» sera préféré à celui de«timbrologie» ou «timbromanie» àcause de sa meilleure adaptation, dufait de ses racines grecques, à unemploi international.

Dans les polars, on dit d’un homme(trop) célèbre, qu’il est «connu commeun timbre». Le mot «timbré» a, de nosjours, plusieurs sens. Le plus logiqueet le plus évident est «qui porte untimbre» (enveloppe timbrée, parexemple). A l’opéra, on aimerait bienécouter des voix joliment timbrées.Familièrement, une cervelle, une tête,un cerveau mal timbré (ou qui n'est pasbien timbré) sont ceux d’un écervelé, unfou. Mais quand on dit «ce type est tim-bré !», cela veut dire qu’il est un peu fouet là, on perd un peu la boule !

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirLLeess ttiimmbbrrééss

ddee llaa pphhiillaattééll iieePar Kader Bakou

MAISON DE LA CULTURE DE BEJAÏA1er Salon du livre de Béjaïa (11-16 octobre)Rencontres-dédicaces avec les auteurs deBéjaïa tous les jours de 10h à 17h au hall de laMaison de la culture.Programme littéraireAujourd’hui à 14h : Table-ronde animée pardes éditeurs, auteurs et universitaires sur lethème : «L’édition entre contraintes etpossibilités de développement».Dimanche 14 octobre à 14h : Récital poétiquede Boualem Messouci (poète et traducteur desFables de Jean de La Fontaine).Lundi 15 octobre à 14h : Rencontre-dédicaceavec l’écrivain Habib Ayyoub, auteur de Le remonteur d’horloge (récit, Barzakh Editions, 2012)

Mardi 16 octobre à 14h : Rencontre-débatavec l’auteur Brahim Tazaghart autour de sondernier livre Algérie entre craintes et espoir, 50ans de lutte pour la démocratie (essai, EditionsTira, octobre 2012).

ESPLANADE DE RIADH EL- FETH (EL-MADANIA, ALGER)Aujourd’hui : 5e Festival international de labande dessinée d’Alger (Fibda).

PALAIS DE LA CULTURE ABDELKRIM-DALIDE TLEMCENJusqu’au 30 octobre : 3e édition du Festivalnational de photographies d’art, sous le thème«La photographie, 50 ans d’âge», avec laparticipation d’une trentaine de photographes

dont Hocine Zaourar, Ali Boukhenoufa, AliHafied, Rachid Dehag, Abdelmajid Naït-Kaci,etc.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIRABDELKADER, ALGER)Aujourd’hui à 14h30 : Benamar Mediènesignera son ouvrage Georges Bouqabrine,paru chez Casbah Edition.

LIBRAIRIE EL IJTIHAD (9, RUE HAMANI,ALGER)Aujourd’hui à 14h : Vente-dédicace du livreFerhat Abbas un homme un visionnaire ! deHocine Mezali, paru aux Editions El Othmania,2012.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGERAujourd’hui à 14h30 :Conférence «Le journalisme d’investigationà l’heure des nouveaux médias» par EdwyPlenel, journaliste et directeur du siteMediapart.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUESD’ALGER (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Du samedi 13 au jeudi 15 octobre 2012 :1er Salon philatélique international sous lethème : «Le timbre poste, témoin de la lutte des peuples pour leur indépendance et leur prospérité», organisé àl’occasion du cinquantenaire del’indépendance de l’Algérie.

PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE 2012

Le romancier chinois Mo Yan lauréat

L'Association des réalisateursindépendants «A nous lesécrans» organise, avec le

soutien du ministère de la Cultureet en partenariat avec le Centrealgérien de la cinématographie etl’Office national des droits d’au-teurs (ONDA), la troisième éditiondes Journées cinématogra-phiques d’Alger (JCA). 40 produc-tions, dont quatre longs métrages,15 documentaires et 21 courtsmétrages, venus de France, duMaroc, de Tunisie, d’Egypte, duLiban, du Qatar, de la Suisse,d’Allemagne, d’Espagne, duCanada, de Chine et des Etats-Unis, seront projetées du 14 au19 octobre à la cinémathèquealgérienne.

L'ouverture de ces journéessera, comme d'habitude, algérien-ne, puisque sera présenté le der-nier film de Rachid Bouchareb,Just like a woman, avec SiennaMiller, Sayed Badreya, RoschdyZem et Chafia Boudraâ, qui jouepour la première fois dans un filmaméricain.

Plusieurs conférences sontprévues durant ces journées surdes thèmes divers tels : «LesFemmes et la caméra» avec l’in-

tervention des réalisatrices algé-riennes Nadia Zouaoui, SouheilaBattou, Mounia Meddour, FatimaSissani, Yamina Chouikh et laréalisatrice espagnole PaolaPalacios.

La réalisatrice Nadia Zouaouiprésentera en soirée en avant-première son documentaire Post/11, qui revient sur la situation desmusulmans aux Etats-Unis, dixans après les attentats du 11 sep-tembre 2001.

Les JCAsera le 17 octobre aurendez-vous avec l’histoire, ledébat sur le cinéma et la guerrede libération avec comme invitésle scénariste Azzedine Mihoubi, lecritique Mohamed Bensalah et leréalisateur Saïd Ould Khelifa, letout sous la direction d’AhmedBedjaoui.

La soirée du 17 octobre seracloturée par la présentation enavant-première en Algérie dudocumentaire fiction Fidai réalisépar le Franco-Algérien DamienOunouri. Le film sera suivi d’undébat avec le héros du film Moha-med El Hadi Benadouda, unancien moudjahid au sein de laFédération de France du FLN.«La révolution arabe» sera égale-

ment débattue lors de ces JCAqui verra aussi des projections defilms sur le sujet, le 16 octobre.

Une compétition nationalepour le court métrage est aussiprogrammée, et plus de 12 filmsde grande facture y sont inscrits.On verra la participation de jeunesréalisateurs locaux mais aussides réalisateurs algériens venusde Suisse, de France et pour lapremière fois des Etats-Unis. Unjury international des JCA seraprésidé par le cinéaste et scéna-riste Saïd Ould Khelifa. Il seraaidé dans sa mission par la réali-satrice suisse Halima Ouardiri, leréalisateur syrien Raymond Bou-tros, le critique égyptien SherifAwad, le producteur et réalisateurmarocain Mohamed Belhaj, leréalisateur palestinien AshrafAlmashharwi et enfin l’intellectuel,le critique et le comédien YoucefSaiah. Les jurys jugeront les filmsalgériens et étrangers et les textesdu concours national du scénario.

Les prix seront décernés lorsde la clôture des JCA, le vendredi19 octobre, au même titre que lesvainqueurs du concours nationaldu scénario, lancé le mois de maidetnier.

3e ÉDITION DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D'ALGER

AAvveecc lleess cciinnéémmaass dduu MMaagghhrreebb,,dd''OOrriieenntt eett dd''AAmméérriiqquuee

La 5e édition du Festivalnational de poésie fémininede Constantine, prévue du

13 au 18 octobre au Théâtrerégional de Constantine, seraanimée par 45 poétesses, deuxinvitées de Tunisie et du Marocet 15 conférenciers, a indiquémercredi la commissaire du fes-tival.

Ce rendez-vous culturelsera placé sous le thème«Femme et révolution», a préci-sé Mme Mounira Saâda-Khel-khal, au cours d’une conféren-ce de presse organisée à lamaison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa. Les œuvrespoétiques programmées sont

«La femme algérienne durant larévolution», «Exemples defemmes rebelles à travers l’his-toire», «L’image de la femmealgérienne révolutionnaire dansla poésie arabe», «Le rôle de lafemme dans les révolutionsarabes», «La poésie populaireféminine pendant la guerre deLibération nationale» et «Letexte poétique féminin et lesrévolutions arabes», a ajouté lacommissaire du festival.

La rencontre à laquelleprendra part l’ancienne ministreet femme de lettres, Mme ZhorOunissi, sera couronnée parune cérémonie de remise dedistinctions à des personnalités

féminines nationales, dont l’ac-trice Chafia Boudraâ, les poé-tesses et femmes de lettresBehidja Masri Adelbi, MabroukaBoussaha, Fatima Mahmoud,Fatima Bouhraka et le réalisa-teur Ali Aïssaoui, a-t-elle souli-gné.

Les lauréates du concoursnational de poésie, consacrécette année à la «Qacida et sonimpact sur le civisme révolu-tionnaire», seront égalementprimées, a conclu la commis-saire du festival avant de faireétat de l’organisation, en paral-lèle, d’une exposition consa-crée aux œuvres artisanalesféminines.

5e FESTIVAL NATIONAL DE LA POÉSIE FÉMININE DE CONSTANTINE

«Femme et révolution»

Page 13: I N S I A E ALGÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique · arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie ... organisation terroriste Ansar Dine, ... Manuel Valls, à Alger.

Comment retrouver le mode d’em-ploi de l’emmaillotage de bébé, de lastérilisation des biberons, de la recettede compotes de pommes ?… Commentfaire face aux longues nuits blanches?Et, dans un tout autre registre, où pui-ser force et vitalité pour accompagnerce petit bout’chou qui n’a pas demandéà venir au monde, qui exige néanmoinssa part de bonheur ? Lui, au printempsde la vie, et vous, en plein automne. Ilfaut pourtant parvenir à placer une pas-serelle entre deux générations, que plusd’un demi-siècle sépare. C’est ce à quoise sont essayés ces papas-mamans surle tard. Ils nous font part de leur cheminde croix, parfois parsemé de rires et delarmes. Marié à 54 ans, Brahim n’aenfin pu goûter aux joies de la paternitéqu’à la cinquantaine bien tassée. Deuxenfants, nés dans l’intervalle de troisans, sont venus chambouler sa viepépère et pantouflarde. «C’est qu’il enfaut de l’énergie pour faire face à ces

deux diablotins !» s’exclame-t-il. «Jedois reconnaître qu’à 62 ans, ma car-casse commence à montrer de véri-tables signes de faiblesse.

A l’heure où mes copains emmènentleurs petits-enfants au parc, moi ce sontmes enfants que je dois promener.Courir, jouer au ballon, inventer desjeux, faire des roulades sur l’herbe mevident complètement. Le plus drôle,c’est lorsque je rencontre une ancienneconnaissance, perdue de vue depuislongtemps et qui s’écrie, «Allah Ibarek !Qu’est-ce qu’ils sont mignons tes petits-enfants, Brahim !» «J’avoue que je suisun peu gêné de devoir rectifier le tir etme lancer dans de longues etennuyeuses explications pour avouer

que je suis leur propre géniteur.L’étonnement est toujours lisible sur lesvisages et me rappelle, si besoin est, cedécalage qui existe entre mes enfantset moi. A l’école, mon fils aîné, Anis, âgéde 7 ans, est souvent gêné d’avouer àses camarades que cet homme auxcheveux grisonnants et à la silhouettereplète n’est pas son «djeddou» commeils le croient, mais son papa.»

Un p’tit dernier pour la route !

Sa gynécologue avait été formelle.D’ailleurs, elle le lui avait annoncésolennellement. «Madame, vous vousapprêtez à amorcer un nouveau viragedans votre vie. Vous êtes presque tota-lement ménopausée. Vos hormones sesont fait la belle !» A 48 ans, Mahdia nese souciait plus ni de ses œstrogènes nide sa progestérone. Elle avait déjà deuxgrands enfants, dont l’aînée était sur lepoint de convoler en justes noces. Maisvoilà, une surprise de taille allait boule-verser le cours de sa vie. Trois moisaprès sa visite chez sa gynéco, Mahdiaest prise de nausées matinales. Un testde grossesse vient confirmer sesdoutes. La presque ménopausée avaitun polichinelle dans le tiroir. «MonDieu… me suis-je lamentée, où vais-jetrouver le tonus nécessaire pour éleverma fille à 48 berges passées ? Il fallaittout reprendre à zéro. Couches, bibe-rons, maladies infantiles, nuits en poin-tillés… et lorsque l’heure de l’école asonné, j’ai pris subitement consciencedu gouffre générationnel. Avec tous cesnouveaux cours que je ne maitrisaispas, tels que teknologia, riadiate etautres matières barbares, j’ai cru deve-nir folle. Aujourd’hui, ma fille a dix ans,et je ne suis toujours pas dans le coup.Un jour elle m’a demandé : «Maman

dis-moi, pourquoi toutes les mères demes copines sont jeunes alors que toi,tu as des rides ?» «Cette phrase m’abeaucoup fait réfléchir. J’ai pensé que jen’aurais peut-être pas la chance d’as-sister à son mariage et que je neconnaîtrais pas le bonheur de bercer

ses enfants dans mes bras. Avoir l’âgede la retraite et élever encore un enfant,ça met beaucoup de joie dans la mai-son, c’est vrai, mais psychologiquementet physiquement, il faut assurer !»conclut Mahdia (58 ans).

Chat échaudé craint l’eau froide !

Avoir des parents déjà à la retraite etde santé fragile, alors qu’on est encorejeune et enfant unique, ce n’est pas unesituation très enviable, avoue Alia (26ans). «Je dois continuellement m’occu-per de mes parents âgés et souffrants.Ma mère a eu du mal à tomber encein-te, et ce n’est qu’à 47 ans passés etcontre toute attente, que le miracle s’estproduit. Aujourd’hui, mes parents sonttrès fatigués, notamment mon père.Fourbus et souvent alités (diabète,hypertension, arthrose…). Je suis auxpetits soins avec eux. J’assume, mais je

reconnais avoir quand même accumu-lé en mon for intérieur, pleins de frustra-tions. Je me souviens avoir été trèsjalouse en voyant mes petits cama-rades de classe, tenant par la main unpapa jeune et beau. Le mien, dépas-sant ma mère de 15 ans, était déjà,rabougri, voûté et fripé. Au collège, maprof de maths avait demandé une fois àrencontrer mon père à cause de mesmauvaises notes.

Dès qu’il s’est présenté à elle, elles’est écrié, sans tact aucun : «J’ai disque je voulais voir le père de Alia, passon grand-père !» Des situations de cegenre, j’en ai vécues des tas. Et çacontinue aujourd’hui encore. A 26 ans,j’aurais aimé profiter des petits bon-heurs de la vie avec des parents enco-re dans la force de l’âge.

Sortir, voyager, découvrir de nou-veaux endroits, aller au ciné, faire dushopping... Je n’aurais jamais ce genrede souvenirs avec eux !»

Et d’ajouter : «En tout cas, moi, mesenfants, je les ferai assez jeune. Unaussi important décalage, ce n’est pasbon. Et je sais de quoi je parle !» garan-tit-elle. Comme quoi, il serait peut-êtreutile de rappeler que l’adage dit bien :«Chaque chose à son temps et nonpas… chaque chose à cent ans !»

Mon père avait déjà 83 ansquand je suis né

Avoir un papa avec une date depéremption dépassée n’est pas trèsrassurant pour un enfant. «Lorsque jesuis venu au monde, mon père avaitdéjà 83 ans, nous révèle Djelloul. Sapremière épouse venait de décéder luilaissant deux enfants sur les bras. Ensecondes noces, il prit ma mère.

Elle n’était pas de première jeunes-se. Maman avait 41 ans à l’époque etvenait juste de divorcer. N’ayant pas eud’enfants, elle était persuadée qu’elleétait stérile jusqu’au jour où son ventrecommença à s’arrondir. Neuf mois plustard, je pointais le bout du nez.

De mon papa, qui avait déjà 84 ansà ma naissance, il ne me reste que deslambeaux de réminiscences. Je lerevois m’accompagnant à l’école coifféde sa «chachiya stamboul» d’oùs’échappaient quelques cheveuxblancs. Il s’appuyait sur sa canne, mar-quant souvent une halte afin dereprendre son souffle. Je n’ai prisconscience du grand âge de mon pèrequ’un peu plus tard en remarquant queles papas de mes camarades, eux, sedéplaçaient sans canne. Et puis lesremarques de mes petits camaradesfusaient à droite et à gauche : «Il a l’airgentil ton papy ! Il doit certainement tefaire plein de cadeaux !» Le genre dephrases assassines qui vous font sentirque vous êtes différent des autres.

En plus, tous mes petits cousinsl’appelaient «Baba Sidi». Un jour j’aifinis par réaliser quelque chose de ter-rible. Si mon papa était si vieux, c’estqu’il approchait forcément de la mort.J’étais terrorisé à l’idée de le perdre.Pourtant l’inéluctable a fini par se pro-duire. J’avais à peine 8 ans. Un âge oùon a encore besoin de ses parents. Jetrouve que c’est égoïste de la part deparents âgés de vouloir procréer.Grandir sans mon papa n’a pas été faci-le, loin de là», conclut Djelloul. n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 11

RReevvêêttiirr llee ccoossttuummee ddeeppaappaa oouu ddee mmaammaann aauuddééttoouurr ddee llaa cciinnqquuaannttaaiinn,,ccee nn’’eesstt ppaass ttrrèèss ccoouurraanntt..PPoouurrttaanntt,, ççaa eexxiissttee.. IIllss oonnttcceerrtteess ll’’ââggee ddee ccaammppeerr lleerrôôllee ddee ppaappyy eett mmaammyy,,mmaaiiss uunn mmaarriiaaggee ssuurr lleettaarrdd,, uunnee ggrroosssseessssee ffoorrttuuiittee,,uunnee nnoouuvveellllee vviiee aapprrèèss uunnddiivvoorrccee oouu uunn vveeuuvvaaggee,,uunnee ssttéérriilliittéé eennffiinnvvaaiinnccuuee…… eett vvooiillàà qquuee llaacciiggooggnnee vvoouuss rreenndd vviissiitteeaavveecc uunn ppeettiitt llaannddaauuccooiinnccéé ddaannss llee bbeecc..

NNuumm��rroo 39

Comme il lui était facile de tenir le cra-choir, et pendant des heures faire le procèsdes autres, critiquer leur façon de penser,d’être, de sentir, de se comporter. Comme illui paraissait évident de leur donner desleçons sur la démocratie, sur la liberté d’ex-pression, sur le respect des idées de l’autre etqui ne sont pas forcément siennes.

Comme il lui était aisé d’être le centre d’at-

traction et de rejeter tout ceux qui tentaientde le remettre à l’ordre en lui rappelant quenul n’est parfait. On l’entendait souvent parlerde ce copain qui se prend pour le centre de laterre, en croyant détenir la vérité.

- Quel prétentieux ! Il pense qu’il sait tout,qu’il a tout vu et qu’il n’apprend rien de per-sonne. Mais bonté divine, il ne sait pas ce quec’est que la modestie, il n’a pas encore com-

pris que chacun a ses propres idées et que lessiennes ne sont pas toujours les meilleures. Ilne réalise pas que de la discussion jaillit lalumière et que l’on ne cesse d’apprendre ?

Un beau parleur à qui l’on donnerait le BonDieu sans confession. Eh bien, ce même per-sonnage à qui l’on ne donnera pas de nom etqui peut être monsieur Tout-le-monde, qui dis-sertait sur la démocratie, qui prônait le dia-logue, le droit de s’exprimer et de respecterles pensées d’autrui, s’est trouvé un jourconfronté à une situation où démocratie, res-pect des idées de l’autre, etc., n’étaient que dublabla. Il n’hésitera pas à sortir de ses gonds,à piquer une crise de nerfs, en crachant son

venin sur son ami qui a osé lui faire une cri-tique constructive, faut-il le préciser, sur cer-taines de ses attitudes qui, au demeurant,auraient pu lui causer des désagréments ; etau lieu de tirer des enseignements de seserreurs, au contraire, sa prétention prendra ledessus. Il enfilera vite son costume demonstre, se croyant le roi de la forêt. Notrequidam a vite oublié ses discours pompeuxqui en fait s’adressaient aux autres.

Quant à lui, il est au-dessus de toutecritique. On ne veut même pas imaginer notre«monsieur sait-tout», l’intouchable, l’incriti-quable, prendre un jour les rênes d’uneinstitution ! n

PPrréé tt eenn tt ii oonnPar Naïma Yachir

[email protected]

ATTITUDES

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

ÇÇCCoommmmeennttppeeuutt--oonn pprriivveerr lleess

ggeennss dduu ppllaaiissiirrddÕÕaavvooiirr ddeess

eennffaannttss qquueell qquueessooiitt lleeuurr ��ggee ??ÈÈ

Mme Ali Khodja,doyenne des

psychologues de larégion de Guelma,

nous éclaire dans cet entretien sur ces

couples qui ont desenfants sur le tard et

comment cettecatégorie de parents

vit-elle ce statut.Lire en page 12

............C’EST MA VIE

UUnn ccoorrddoonn bblleeuuppaass ccoommmmee lleess aauuttrreess

Bourbiaa Rabah estun cordon bleu. Celapourrait être banal sion n’y ajoute pas le

fait qu’il soit unhandicapé moteur de

naissance : il estestropié de la main et

du pied gauches.Son handicap ne l’a

pas gêné à monter surle piédestal dela gastronomie.

Lire en page 13..............

VOYAGE CULINAIREVViirr��ee �� TTlleemmcceenn

ppoouurr ggoo��tteerr llaa bbaassttiillaa

Cette semaine, nousallons voyager dans

l’Ouest algérien, plusexactement dans la

ville de Tlemcen pourdécouvrir un plat

hérité des Espagnolslors de leur passage

dans les pays duMaghreb. Il s’agit dela bastila (pastilla), ce

plat sucré-salé trèsprisé durant les fêtes.

Lire en page 14

AA nniimm�� ppaa rr NNaa ��mmaa YYaacchh ii rrSoirmagazine

Par Sabrinal

Papa a l’âge de papy !

Je me souviens avoir ététrès jalouse en voyant

mes petits camarades declasse tenant par la mainun papa jeune et beau. Le mien, dépassant ma

mère de 15 ans, était déjàrabougri, voûté et fripé.

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os :

DR

Page 14: I N S I A E ALGÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique · arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie ... organisation terroriste Ansar Dine, ... Manuel Valls, à Alger.

Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 12

Soirmagazine : Avoir des enfantssur le tard devient de nos jours plusfréquent. Comment cette catégoriede parents vit-elle ce statut ?

Mme Ali Khodja : Certaines per-sonnes, notamment les femmes qui semarient à un âge qui dépasse la qua-rantaine, font tout pour avoir desenfants et ne se posent pas du tout dequestions, et c’est tout à fait légitime.Toutefois, l’entourage a toujours ten-dance à décourager leurs prochesd’enfanter à un âge relativement tar-dif, en leur disant qu’il fallait le faireavant, et qu’ils seront trop vieuxquand l’enfant aura ses 20 ans.

Par contre, certains estiment que sion a franchi la quarantaine, il ne fautplus tenter, car ils estiment que le des-tin veut qu’on ne puisse jamais devenirpère ou mère ; sincèrement, je trouveça absurde.

Cette situation pourraît-elle êtrebénéfique ?

Demander à ceux qui ont étéparents sur le tard, ils vous diront que47 ans, de nos jours, ce n'est pas sivieux, mais qu’ils sont au contraired'un âge assez mûr. Pour eux, lesenfants ne peuvent pas aujourd’huitrouver cette maturité et cette sagessechez les jeunes parents. Alors quoipenser de toutes ces personnes quiont plus de 40 ans et qui ont le coura-ge d’avoir des enfants et qui nagentdans le plus grand bonheur et se ren-dent compte qu'ils accomplissent mer-veilleusement leur rôle de parents.Certains parents relativement âgéss’estiment être fin prêts pour accomplirleur tâche, car ils n'attendaient que ça,Ils éprouvent un énorme plaisir à s’oc-cuper de leurs enfants, leur faireprendre un bain, les changer, joueravec eux et leur donner à manger, ilsse rendent donc utiles. Ces tâchessont en général mal supportées pardes jeunes parents, habitués au ryth-me de vie de célibataires.

Comment les enfants vivent-ils àleur tour cette situation vis-à-vis deleurs camarades de classe ?

Dans ce genre de situation, lesenfants risquent d’avoir des problèmesd’ordre psychologique qui peuventoccasionner certains troubles du com-portement qui auront parfois desconséquences néfastes sur leur scola-rité. Mais il est vrai que ces enfantsauront un vieux papa, ou une viellemaman, qui risque d’être pris par leurscopains de classe pour un papy ou

une mamy. Mais cela n’a jamaisconstitué un grand problème. Si toutesles parties concernées (les parents,les enseignants les psychologues desanté scolaire) font preuve de perspi-cacité, de clairvoyance et de volonténécessaire, une prise en charge adé-quate et régulière pourra certainementrégler définitivement le problème.Finalement, quel que soit leur âge ouleur physique, les parents doivent êtrecapables de donner de l’affection et del’amour nécessaires à leurs enfants,donc l’essentiel pour eux c’est de jouer

pleinement leur rôle. Il y a des fois oùla sagesse privilégiée par les per-sonnes matures contribue efficace-ment à mieux comprendre les enfantsnotamment durant l'enfance, puisl'adolescence et donc avoir desenfants très équilibrés.

Quels conseils donneriez-vous àces parents ?

Physiologiquement, les hommessont en mesure de procréer tout aulong de leur vie, si l’on excepte cer-taines complications chez les malades

chroniques, contrairement auxfemmes où cela est fonction de leurpropre activité génitale qui est limitée.Par conséquent, même si c’est plutôtmal vu dans notre société, on peuttoujours avoir des enfants quel quesoit l’âge si on le souhaite. Les spécia-listes évoquent certains problèmes,car cela sous-entend que, le plus sou-vent, les parents ne verront pas telle-ment grandir leur progéniture, ce quipeut constituer un trouble psycholo-gique aussi bien pour les parents quepour les enfants, ils décrivent égale-ment le fossé entre les générations.Par contre, ces dernières années, uneétude réalisée par des épidémiolo-gistes américains aurait démontréqu’un père qui a des enfants sur letard fait une faveur à ses enfants, enleur prolongeant l’espérance de vie.

Pourrons-nous dire aujourd’huique les hommes qui décidentd’avoir des enfants plus tard ontraison ?

Il faut, à mon sens, respecter l’en-vie et le droit des autres : commentpeut-on priver les gens du plaisird’avoir des enfants, surtout si la natu-re et la physiologie le permettent?Enfin, je tiens à préciser que les per-sonnes dans un âge relativementavancé et qui désirent avoir desenfants, doivent impérativement êtrepréparées sur tous les plans, notam-ment sur celuipsychologique. n

««MMaa ppeettiittee NNeessrriinnee eesstt vveennuuee ééccllaaiirreerr nnoottrree vviiee aalloorrss qquuee jj''aaii ddééppaasssséé llaa qquuaarraannttaaiinnee ;; cc’’eesstt uunn ffoorrmmiiddaabbllee rrêêvvee qquuii sseerrééaalliissee.. LLee ppaappaa eett mmooii aavviioonnss ttaanntt aatttteenndduu ccee mmoommeenntt ;; aauujjoouurrdd’’hhuuii,, nnoouuss aavvoonnss aauussssii llee ggooûûtt ddee vviivvrree nnoottrree aammoouurr

àà ttrraavveerrss ssaa pprréésseennccee ppaarrmmii nnoouuss.. EEtt jjee pprrooffiittee ddee mmaa rreettrraaiittee aannttiicciippééee ppoouurr mmiieeuuxx mm''ooccccuuppeerr ddee mmaa ffiillllee»»,, nnoouuss rréévvèèllee MMaalliikkaa,, uunnee aanncciieennnnee eennsseeiiggnnaannttee dduu pprriimmaaiirree àà GGuueellmmaa.. IIll ss''aaggiitt llàà dd''uunnee ddaammee ddee 4433 aannss qquuii vviieenntt

dd’’aavvooiirr uunnee ppeettiittee ffiillllee.. CCeettttee sseemmaaiinnee,, ll''eennttrreettiieenn ttoouurrnnee ddoonncc aauuttoouurr ddeess ppeerrssoonnnneess qquuii oonntt ddeess eennffaannttss ssuurr llee ttaarrdd.. MMmmee AAllii KKhhooddjjaa,, ddooyyeennnnee ddeess ppssyycchhoolloogguueess ddee llaa rrééggiioonn ddee GGuueellmmaa,, aa aacccceeppttéé

ddee rrééppoonnddrree àà qquueellqquueess qquueessttiioonnss ssuurr ccee tthhèèmmee..

Entretien réalisé par Noureddine Guergour

Mme ALI KHODJA, PSYCHOLOGUE AU SOIRMAGAZINE :

«Comment peut-on priver les gens du plaisird’avoir des enfants quel que soit leur âge ?»

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Statistiquement parlant, il avancemême le chiffre de 9 000 personnes àavoir goûté aux délices du couscousnotamment, durant quatre jours dudeuil du fils d’un parlementaire connude la région. Bilan que confirment sesdeux enfants et un aide-cuisinier.

Il capitalise 34 ans d’expériencedans la préparation de mets, tradi-tionnels surtout, au profit de diffé-rentes nationalités et catégoriessociales, et dans le cadre d’activitésdiverses. A 17 ans déjà, il reçoit lescongratulations des 80 instituteurs deAïn-Nechma, localité de la communede Ben-Azzouz, à une soixantaine dekilomètres du chef-lieu de wilaya.C’est un peu le Pelé de la cuisine, lemême âge qu’avait ce talentueuxfootballeur pour brandir la Coupe dumonde en Suède, en 1958.

Pour revenir à nos moutons, il fautsavoir qu’à l’époque, fin des années

70, début des années 80, ses profes-seurs du cycle primaire étaienthébergés dans un internat, maisn’avaient pas encore une cantine.Heureusement que Rabah était làpour assurer la ration nutritive néces-saire aux écoliers dès les premiersjours de leur scolarité. L’ouvertured’un CEM, dans la moitié des années80, a donné à Rabah Bourbiaa unsecond souffle. Il était au four et aumoulin, partageant sa passion entregastronomie et art culinaire festif.

Au début des années 1990, il est

devenu l’Italien, non le personnagetragique de la célèbre chanson deSerge Reggiani, mais le cuisiner quia fait revivre aux Italiens, venus dansle cadre de la construction d’Izdihar,l’unité de transformation de la toma-te, basée à Aïn-Nechma, leur amourpour les spaghettis.

«Une cuisine est toujours nouvel-le quand elle est bonne», dit-on. Illeur a fait, à maintes reprises, d’inou-bliables plats de spaghettis, méritantainsi le sobriquet précité. Commequoi on peut être mieux servi pas for-cément que par soi-même.

Rabah Bourbiaa est un autodidac-te dans la profession. C’est toutjeune, comme il le rapporte lui-même, qu’il s’introduit dans lesrouages du métier. Il nous en livrel’épilogue. «C’est tout jeune que j’aibousculé les arcanes du métier. C’estune femme qui m’en apprit les rudi-ments. Il s’agit d’El-Ouldja, uneKabyle de Annaba qui se déplaçaitdans notre région pour faire la cuisi-

ne lorsqu’on célébrait les fêtes demariage. J’étais curieux de voir com-ment elle surveillait les marmites,choisissant les ingrédients mesurantscrupuleusement le dosage et surtoutla manière d’assaisonner le tout. Jegardais tout dans ma mémoire, monanalphabétisme m’empêchant deprendre note. Petit à petit, je gravisles échelons, m’entourant au toutdébut de mes frères, Samir, Hamid etMohamed, ensuite d’apprentis, quim’assistaient dans les arduesbesognes que mon handicap m’em-

pêchait de réaliser, comme l’achemi-nement des marmites, le déplace-ment des caisses de fruits etlégumes. Une équipe de choc étaitdonc née. Ce sont 5 apprentis quiont été des années durant mes sou-tiens inconditionnels dans l’exercicede mon métier.» Quelques exploitsmeublent notre discussion. «Desannées durant aussi, surtout en été,

on a pu réussir le challenge de pré-parer les repas pour 5 mariages parjour. A 7h00, la première cuisson esteffectuée pour le 1er mariage ; à 10 h,la deuxième, à midi, la troisième ; laquatrième et cinquième clôtureront lamarche vers les coups de 14h30.

A 15h30, tout était prêt pour servirles convives, d’autant que, dans lestraditions de notre région, le dînercommence après la prière d’El Asr,généralement après 16 heures, et

durera quelques minutes après ElIcha, donc après 22 heures. C’estpour cela que le nombre de 3 000convives peut facilement être atteint.

D’aucuns peuvent s’étonner de cechiffre, mais qu’ils sachent que les uset coutumes des villages exigent d’in-viter la plupart des habitants qui gra-vitent autour pour éviter de toucherles sensibilités des uns et des autres.Comment on s’y prenait ? C’estsimple, on procède au dispatchingdes tâches aux 5 apprentis, chacunassurait les préparatifs dans unmariage. A chaque fois, je me dépla-çais pour superviser les opérationsde mise en place, en m’assurant quetout va bien et après avoir, au passa-ge, effectué la préparation du cous-cous et des autres plats, chorba,hors-d’œuvre et viande hachée, jefilais vers le deuxième mariage etainsi de suite. J’ai réussi égalementle pari de faire manger 1500 convivesavec une chorba pour laquelle on aégorgé 2 moutons seulement.L’économie est aussi mon fort.»

Métier acquis, les 5 stagiairess’envolent pour d’autres ambitions.Entre-temps, 2 des 5 enfants (4 gar-çons et 1 fille) du mariage contractéen 1986, se sont introduits dans lemétier, le premier en 1998, le deuxiè-me en 2005. «Tel père, tels fils.»

A ce jour, ils assistent leur papadans la noble tâche de pimenter lescerémonies de mariage à ciel ouvertet sous le clair de lune dans la régiontouristique et agropastorale de Ben-Azzouz, mais aussi de Skikda etautres. Bourbiaa Rabah tire sa révé-rence dans le domaine, car il a sapropre signature. «Ceux qui goûtentpour la première fois à son plat s’ensouviendront longtemps : son cous-cous est orné de quelques bouts decarottes et de pois-chiche, sa chorbaest célèbre pour son bout de citron etson piment. Il a sa propre signature»,signale son fils. n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 13

Par Zaïd Zoheir

BBoouurrbbiiaaaa RRaabbaahh eesstt uunn ccoorrddoonn bblleeuu.. CCeellaa ppoouurrrraaiitt êêttrree bbaannaallssii oonn nn’’yy aajjoouuttee ppaass llee ffaaiitt qquu’’iill ssooiitt uunn hhaannddiiccaappéé mmootteeuurr ddeennaaiissssaannccee :: iill eesstt eessttrrooppiiéé ddee llaa mmaaiinn eett dduu ppiieedd ggaauucchheess.. SSoonn hhaannddiiccaapp nnee ll’’aa ppaass ggêênnéé àà mmoonntteerr ssuurr llee ppiiééddeessttaall ddee llaaggaassttrroonnoommiiee.. AA ddeevveenniirr ««ll’’aarrttiissttee»» qquuii ffaaiitt mmaannggeerr ddeess mmiilllliieerrssddee ccoonnvviivveess lloorrss ddeess ffêêtteess ddee mmaarriiaaggee,, ssaannss aavvooiirr eeuu ààrreejjooiinnddrree lleess bbaannccss ddeess ééccoolleess nnii lleess ssaalllleess ddee llaa ffoorrmmaattiioonnpprrooffeessssiioonnnneellllee,, eennccoorree mmooiinnss lleess aammpphhiiss ddee ll’’uunniivveerrssiittéé..QQuueessttiioonn ssttaaggee pprraattiiqquuee,, iill nn’’aa ppaass ddaannss ssoonn CC--VV llaa lluuxxuurriiaannccee ddeess ééttaabblliisssseemmeennttss hhôôtteelliieerrss,, ddeess rreessttaauurraannttss eett ddeess rrééffeeccttooiirreess ddeess eennttiittééss iinndduussttrriieelllleess..

Un cordon bleu pas comme les autresoirmagazineS

«C’est tout jeune que j’aibousculé les arcanes dumétier. C’est une femmequi m’en apprit lesrudiments, El-Ouldja quise déplaçait dans notrerégion pour faire lacuisine lorsqu’on célébraitles fêtes de mariage.J’étais curieux de voircomment elle surveillaitles marmites, choisissantles ingrédients, mesurantscrupuleusement le dosageet surtout la manièred’assaisonner le tout. Je gardais tout dans mamémoire, car je ne savaisni lire ni écrire.»

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Le Soird’Algérie Voyage culinaire Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 14

Narimane vient de convoler enjustes noces il y a à peine un mois.Elle a quitté Alger, sa ville natale,pour épouser un Tlemcenien.Comme le veut la tradition, lesmembres de la belle-famille, les plusproches en tout cas, vont inviter lejeune couple pour un dîner ou undéjeuner, et cela afin de permettre àla jeune mariée de se familiariseravec sa nouvelle famille et de s’im-prégner de ses coutumes et tradi-tions. Ce jour-là, Narimane se lèvetrès tôt pour prendre le temps qu’ilfaut afin de se préparer.

Elle et son jeune mari sont invitéschez la tante paternelle de ce dernier,une vieille dame qui est restée très àcheval sur les traditions familiales etqui veille à les perpertuer.

La vieille dame a tenu à tout pré-parer elle-même, aidée par sesbelles-filles et ses filles qui suivent àla lettre ses directives, sans contesta-tion aucune. Elle a choisi la bastila,car, selon elle, c’est le plat qui

convient le mieux àcette occasion et elleveut le faire découvrirà la nouvelle belle-fillealgéroise qui ne leconnaît sûrement pas.

Il ne faut donc pasrâter la recette, il fautla parfaire.Elle prendainsi les rênes et semet au travail.

Dans la cuisine,toutes les filles s’affai-rent autour d’elle etsont là à guetter lemoindre de ses gestesafin de se rendre utiles et de laseconder. Toutes ont les yeux grandsouverts et ne veulent pas râter cette

chance qui leur est présentée desuivre le cours de cuisine donnée parle grand chef de la famille dont la

réputation n’est plus àfaire. Un mélanged’épices embaumetoute la maison et lessenteurs se propagentjusque dans les ruellesdu quartier, faisantainsi enivrer les pas-sants. La grande tanteest fière d’elle.

Elle invite tout lemonde à venir admirersa bastila et attend leséloges des unes et desautres avec un sourireenfantin. Elle prend un

plaisir divin à l’écoute de ces «yaâtikessaha, mkhalfa»… et ne s’encache pas. n

Soirmagazine Virée à Tlemcen pour goûter la bastilaCCeettttee sseemmaaiinnee,, nnoouussaalllloonnss vvooyyaaggeerr ddaannssll’’OOuueesstt aallggéérriieenn,, pplluusseexxaacctteemmeenntt ddaannss llaa vviilllleeddee TTlleemmcceenn ppoouurrddééccoouuvvrriirr uunn ppllaatt hhéérriittééddeess EEssppaaggnnoollss lloorrss ddeelleeuurr ppaassssaaggee ddaannss lleessppaayyss dduu MMaagghhrreebb..IIll ss’’aaggiitt ddee llaa bbaassttiillaa,, cceeppllaatt ssuuccrréé--ssaalléé ttrrèèss pprriisséédduurraanntt lleess ffêêtteess..

Par H. Belkadi

Ingrédients1 poulet coupé en morceaux1 douzaine de feuilles de diouls2 gros oignons 1c.à.c de safran1c.à.s de rass el hanout1c.à.s de sucre semoule

1c.à.c de cannelle1 grosse poignée d’amandes émondées etpilées grossièrement4 œufsSel/ poivre

PréparationDans une grande marmitte, faire revenir l’oi-gnon haché, les morceaux de poulet, lesépices, le sucre avec une grande cuillère desmen et un verre à thé d’huile. Faire revenir avant de recouvrir d’eau. Laisser cuire le poulet à feu doux. Lorsquela viande est cuite, la retirer de la sauce etla réserver dans un plat. Laisser la sauce réduire. Tout en remuant, casser les œufs en ome-lette dans la sauce, réduire le feu puiséteindre.Pendant ce temps, désosser le poulet puis l’émietter et réserver. Dans un bol, mélanger les amandesconcassées et frites avec le sucre.

Ajouter la cannelle et mouiller avec de l’eaude fleurs d’oranger.Dans un moule rond allant au four, disposer5 feuilles de diouls une à une en faisantdéborder les bords et en les faisant chevau-cher après les avoir enduites de smen.Consolider le fond du moule par 2 feuilles dedioul supplémentaires enduite de smen.Etaler la sauce à l’oignon refroidie sur toutela surface, ajouter le poulet émietté puis lafarce d’amandes. Rabattre le bord des feuilles de dioul vers lecentre. Recouvrir de 2 ou 3 feuilles de dioulenduites de smen, faire rentrer les bords. Enduire la surface de beurre fondu puis d’unjaune d’œuf. Enfourner et laisser cuire jusqu’à ce que lasurface soit dorée. A la sortie du four, laisserrefroidir la bastila puis la démouler sur unplat de service. Saupoudrer de sucre glace et décorer decannelle.

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LLaa rreecc ee tt tt ee

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POUR ASSURER UN TRÈS BON DÉROULEMENT DU MATCH ALGÉRIE-LIBYE

Un dispositif spécial sera mis en place

Il faut avouer que les regrettablesincidents qui ont émaillé la fin de lamanche aller, disputée à Casablancaont donné à réfléchir aux autoritésalgériennes à tous les niveaux. Aussi,cette rencontre, qui a pris un caractè-re exceptionnel, donnera lieu, selonles organisateurs, à des mesures desécurité draconiennes. Aussi, un tra-vail de coordination a commencédepuis plusieurs jours entre les res-ponsables de la Fédération algérien-ne de football (FAF) et ceux de laDirection générale de la Sûreté natio-nale (DGSN) pour matérialiser unplan d’actions sur plusieurs axes maisqui seront complémentaires.

Le stade Tchaker quadrillépar les éléments

des services de sécurité Concernant les actions de la

DGSN, un communiqué émanant decette structure précise que des uni-tés des services de police renforce-ront progressivement la surveillancedès la veille du match avec une miseen place du dispositif à partir dedimanche matin. Aussi, le stadeTchaker, fera l’objet une surveillanceparticulière par les effectifs de laSûreté de wilaya de Blida qui serontappuyés par les éléments des Unitésrépublicaines de sécurité. Dans cecadre, les tribunes feront l’objetd’une fouil le approfondie avantmême l’ouverture des portes, ettoute personne tentant d’introduiredu matériel sera interpellée et pré-

sentée à l’autorité judiciaire, confor-mément aux textes de loi en vigueur.Le contrôle des accès sera assurépar un personnel des services desécurité renforcé par des entités dela police judiciaire, avec un dispositifde filtrage avec fouille de sécurité etrecours aux détecteurs de métaux.L’introduction dans l’enceinte dustade de bouteilles en verre et d’arti-fices divers (fusées, pétards, fumi-gènes, produits inflammables) estinterdite. Dans l’optique d’un meilleurrenforcement de la sécurité, il seradéployé des patrouilles pédestres etmobiles, lesquelles patrouilleront auxabords du stade Mustapha-Tchakerde Blida et interviendront égalementpour assurer la fluidité de la circula-tion routière. Parallèlement à ce dis-positif de la DGSN, organisé deconcert avec l’Organisation nationaledes associations de sauvegarde dela jeunesse (ONASJ), une action deproximité en présence du staff descellules d’écoute des services depolice est également prévue.

La gendarmerie n’est pas enreste car elle s’est mobilisée pour lacirconstance. Aussi, d’importantsmoyens humains et matériels serontdéployés. Des caméras de sur-veillance sont déjà opérationnellespour contrôler l’axe autoroutier Est-Ouest. Plusieurs unités de gen-darmes seront stationnées sur l’axeautoroutier Est-Ouest jusqu’auxlimites de la capitale, où la grandefoule est attendue le jour du match.Toutes les dispositions sécuritaires

sont déjà prises pour protéger aussil’autoroute et les édifices publics afinde déjouer tout acte de violence oude saccage. Des patrouilles mobilesseront déployées durant la rencontrepour repérer tout mouvement sus-pect ou tentative de vol ou d’agres-sion. Même les moyens de transportseront sous l’œil vigilant des gen-darmes. A ce dispositif s’ajoute lacouverture aérienne qui sera assu-rée par des hélicoptères de la policeet de la GN.

Aucun souci pour lesjoueurs et supporters

libyens Pour donner toutes les garanties

de sécurité aux fans et aux joueurslibyens, des unités spéciales lesescorteront tout au long de leurséjour. Il faut préciser que le disposi-tif sécuritaire touchera les abords dustade avec la présence discrète maistrès efficace de policiers en civil, auniveau des tribunes et des entrées.

Une fouille minutieuse et stricte

Les spectateurs seront soumis àla fouille et à identification afin dedémasquer toute personne en pos-session d’arme blanche, de psycho-tropes ou de drogue. Aussi, mêmeles bouteilles d’eau seront interditesdans le stade. Par ailleurs, des ren-forts d’unités républicaines de sécu-rité des autres wilayas sont prévus.Cela permettra de mieux canaliser leflux des supporters. Parmi lesmesures qui pourraient sécuriser unpeu plus les deux camps de suppor-ters, il y aura le partage des gradinsentre les supporters des deuxéquipes «pour éviter toute confronta-tion». A cet effet, des policiers expé-rimentés en la matière seront mobili-sés. «Les fans algériens devraientêtre vigilants et ne pas répondre auxprovocations et éviter les jets de pro-jectiles et surtout l’envahissement deterrain, synonyme de match perdusur tapis vert pour notre équipenationale», explique un cadre de la

direction de la sécurité publique à laDGSN. Un travail de proximité estégalement prévu avec les présidentsdes comités des clubs sportifs afind’encadrer les supporters qui vontaffluer au stade, précise notre inter-locuteur. Les services de sécuritéont décidé, également, l’interdictionde slogans provocateurs dans lestade, «les dirigeants des clubs sontappelés à contrôler les banderoles».

Parmi les autres mesures prisespar le commandement de la police,l’interdiction des fumigènes. Despoliciers en civil vont s’infiltrer dansles rangs des supporters pour repé-rer tout individu suspect. Selon nossources, des réunions sont prévues,regroupant d’un côté les respon-sables de la DGSN et de la FAF etde l’autre, ceux des comités dessupporters des différents clubs pourles sensibiliser contre les consé-quences et les risques de déra-pages.

Les pompiers seront de la partie

Etant un service très importantdans pareil le circonstance, laProtection civile sera présente enforce. Les sapeurs-pompiers serontmobilisés. La direction générale dela Protection civile aura pour missionde rassurer et les supporters et lapopulation de la wilaya de Blida.Aussi, elle déploiera un importantdispositif matériel, humain et sanitai-re. Aux supporters de répondre à cetriste Salama par la sportivité en lais-sant les Slimani, Guedioura,Medjani, Soudani faire le reste sur leterrain et refaire le coup de l’après-Omdourman avec cette féériqueexplosion de joie dans toutel’Algérie. C’est possible.

O. K.

En perspective de la rencontre de dimanche prochainentre notre équipe nationale et celle de la Libye, au stadeMustapha-Tchaker de Blida, tous les acteurs intervenantdans l’organisation de cette compétition s’attellent,depuis plusieurs jours, pour que la rencontre se dérouledans de bonnes conditions.

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Nouvelles des Verts à J-2 du match retour Algérie-Libyen Une séance d'entraînement à huis clos jeudi dernier

Plus qu’un jour avant la rencontre retour faceaux Libyens, les Algériens peaufinent leur prépa-ration au Centre technique national de SidiMoussa, lieu de leur ultime stage. Jeudi dernier,les Verts ont effectué une séance à huis clos austade Tchaker de Blida qui sera le terrain où ilsaffronteront, demain dimanche, les Libyens pourle compte des éliminatoires de la CAN Afrique duSud 2013.

Les camarades de M’bolhi Raïs se sont atte-lés à des exercices dans des ateliers organiséspour chaque compartiment ainsi qu’à un matchd’application qui a clôturé cette séance d’entraî-nement. De tous les capés présents au stage,seul Abdelmoumen Djabbou, revenant de blessu-re, n’y était pas. Cependant, il a effectué unentraînement spécifique en solo. Pour rappel, lesVerts avaient remporté leur match aller sur lescore d’un but à zéro, inscrit par Hilal Soudani.

n Le Dr Tahmi rend visite aux joueurs de l’équipe nationale à Sidi MoussaLe ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, s’est rendu, jeudi, au centre technique natio-

nal de la FAF Sidi Moussa (Alger), lieu de regroupement des joueurs de l’équipe nationale à trois jours dumatch contre la Libye, comptant pour le 3e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nationsCAN- Afrique du Sud 2013.

Le MJS a été accueilli par Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football (FAF),Mahfoud Kerbadj, président de la Ligue de football professionnel et Haddadj Hamid, directeur du CTN.

Il a également visité le centre technique national et suivi un exposé sur les perspectives de son extension.Le ministre a tenu à cette occasion à exprimer ses engagements et ses vœux de réussite aux joueurs

pour le match face à la Libye.

n Début hier de la vente de 24 000 billets à Blida La vente des billets pour le match Algérie-Libye a débuté hier vendredi à 9h au stade Mustapha-Tchaker

de Blida, et se poursuivra aujourd’hui samedi, soit la veille du rendez-vous maghrébin comptant pour le der-nier tour retour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2013) de football (victoire del'Algérie 1-0 à l'aller). La direction du stade Tchaker, qui sera le théâtre de la rencontre à partir de 20h30, aouvert 10 guichets pour faire face à la grande affluence attendue pour la circonstance. 24 000 tickets ont étéimprimés, dont 20 000 au prix de 200 DA, alors que les 4 000 restants, donnant place du côté de la tribunecouverte, seront écoulés à 1 000 DA chacun.

A souligner que les guichets du stade ont fermé vendredi à 13h, alors que pour la journée d’aujourd’huisamedi, l'opération se poursuivra jusqu'à la vente de tous les billets, selon la direction de l'Opow de Blida.

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FOOTBALL

NNOOUUVVEELLLLEESS DDEESS VVEERRTTSS

Djamel Mesbah écarte un éventueldépart au mercato

Le défenseur international algérien de l'ACMilan (Serie A italienne de football), DjamelMesbah, a écarté l'idée d'un départ lors du pro-chain mercato d'hiver, réagissant aux informa-tions émanant d'Italie.»Je n'ai jamais été relan-cé ni par le Torino ni par Palerme. Il n'est pasquestion d'évoquer pour l'heure un éventueldépart. Je me concentre seulement sur lechampionnat avec ma formation mais aussi sur les échéances qui m'attendent avecl'équipe nationale algérienne», a indiqué le défenseur des Verts au site spécialiséLa Gazette du Fennec. Le site internet italien, SportMediaset, a fait état mercredid'un départ de Mesbah en janvier prochain, s'appuyant sur l'idée que la direction duclub lombard «se serait mis à la recherche d'un autre arrière gauche, non convain-cu par les prestations d'Antonini et de Mesbah». La même source a évoqué descontacts entrepris par le nouveau promu en Serie A, Torino, et Palerme, pour béné-ficier des services du latéral gauche algérien. Djamel Mesbah (28 ans), blessé à lacuisse, a déclaré forfait pour le match retour face à la Libye, prévu dimanche pro-chain au stade Mustapha-Tchaker de Blida (20h30), comptant pour le 3e et derniertour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013.

Mehdi Mostefa veut jouerà l'Olympique de Marseille

Le milieu de terrain algérien de l'AC Ajaccio (Ligue1/ France), Mehdi Mostefa nourrit l'ambition d'évoluerdans un club plus huppé dès la saison prochaine etnotamment l'Olympique de Marseille. Le joueur, quis'exprimait sur Onze Mondial, n'a pas caché son''faible'' pour l'actuel leader du championnat de France

de football, qu'il supportait depuis son plus jeune âge. «Depuis gamin, j'aimeMarseille. J'ai grandi avec ce club. C'est un gros club et, évidemment, ce serait unhonneur pour moi d'y jouer un jour. J'ai toujours aimé la ferveur qui règne danscette équipe», a t-il dit. «Mes amis sont là-bas et mes parents y habitent depuisquinze ans maintenant. Mais mon amour pour l'OM existait déjà bien avant», a t-ilajouté. Mostefa (29 ans, 6 matchs et 1 but cette saison) se trouve actuellement enstage avec la sélection algérienne qui reçoit la Libye dimanche à Blida (50 kmd'Alger), pour le compte du dernier tour retour des éliminatoires de la couped'Afrique des nations (CAN-2013). Il est pressenti pour faire partie du onze dedépart de l'entraîneur bosnien, Vahid Halilhodzic, mais dans le flanc droit de ladéfense, pas au milieu de terrain où il est souvent utilisé à Ajaccio.

Les fans algériens doivent aider les Verts avec leur sportivité.

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PRÉPARATION DE TAOUFIK MAKHLOUFI

Le MJS lui promet de meilleures conditions

Le Soird’Algérie Sports Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 17

APRÈS LES INCIDENTS DU MATCHUSM ANNABA-NA HUSSEIN DEY

Match perdu pour Annaba

Ces incidents sont surve-nus vendredi dernier au stadedu 19-Mai-1956 d'Annabaentre les joueurs et les sup-porters lors du match ayantopposé l'USM Annaba au NAHussein Dey (1-1). Ces inci-dents, survenus à la 75e minu-te de la rencontre, ont causé

la blessure d'un arbitre assis-tant. Des échauffourées ontégalement éclaté entre lesjoueurs des deux équipes surle terrain ayant fait des bles-sés. Suite à quoi, la partie aété arrêtée.

Le club de l'USM Annabasera également privé de l'in-

demnité due au titre des droitsde télévision, souligne la com-mission de discipline. De soncôté, le joueur de l 'USMAnnaba, Benabdellah Salah,a écopé d'une suspensiond'une année ferme à compterdu 6 octobre pour avoir prispart à une agression collecti-ve en fin de partie, en plus deson implication dans des faitsaggravants.

Les joueurs DebbousRabah (USMAn), ToubelKhaled (USMAn), BengorineSofiane (USMAn), AhmedBenyahia Zakaria (NAHD),Mokrani Seddik (NAHD) ontété suspendus pour quatre

matches fermes pour avoirparticipé à une bagarre géné-rale en fin de partie.

Après la décision mercredide la commission de discipli-ne de la Ligue du football pro-fessionnel, à la suite du ver-dict de la CRQD, leclassement a subi des modifi-cations. Ainsi, lesHusseindéens remontent à ladeuxième place en compa-gnie de Blida et Béjaïa avec 9points. Sanctionnée, la forma-tion annabie se retrouve dansles profondeurs du classe-ment, plus exactement à la14e posit ion avec quatrepoints.

LIGUE 1 (6e JOURNÉE)

ES Sétif - USM Alger programmé à 18h au lieu de 16h45

Le match ES Sétif-USM Alger comp-tant pour la sixième journée du cham-pionnat d'Algérie de Ligue 1 profession-nelle, du mardi 16 octobre, initialementprévu à 16h45 au stade du 8 Mai 1945 àSétif, se déroulera finalement à 18h00, aindiqué jeudi la Ligue de football profes-sionnel (LFP). L'instance dirigeante dela compétition a également procédé àdes changements d'horaires de deuxautres rencontres de la même journée.Ainsi, la rencontre USM El Harrach-ASO Chlef, programmée à 15h00 au

stade du 1er Novembre a été retardéed'une heure (16h00), tandis que lematch CS Constantine-CR Belouizdad

a, quant à lui, été avancé à 16h30 aulieu de 18h00 au stade Hamlaoui àConstantine.

Une réunion a regroupé, jeudi dernier au siège du Comitéolympique algérien, les responsables des équipes de handballrelevant de la division nationale une messieurs et le représentantdu ministre de la Jeunesse et des Sports, le Dr Mohamed Tahmi.

Ce conclave organisé à l’invitation du MJS vise à matérialiserla volonté du nouveau patron du sport algérien de répondre favo-rablement aux multiples «SOS » lancés par les responsables deséquipes des divisions nationales «Une» de basket-ball, de volley-ball et de handball. Cette rencontre fait suite à celle qui a réuni il ya quelques jours, au siège du MJS, les responsables des fédéra-tions sportives nationales de ces trois disciplines des sports «co».Représentant la tutelle, M. Madjid Djebab, sous-directeur du sportd'élite, a été à l’écoute des responsables des formations présentesqui étaient au nombre de 23 sur les 24 composant ce palier etceux des dirigeants du GS Boufarik ont brillé par leur absence. Letour de table a permis à chaque intervenant de poser ses pro-blèmes et autres soucis et avancer des propositions pour allerdans le sens d’une redynamisation de la discipline. Les débats onttourné autour des finances des clubs. Venu spécialement pourdébattre de ce problème très épineux, M Djebab a tout de mêmeété à l’écoute des représentants des clubs qui en ont profité pourentamer un débat sur le nouveau système de compétition à appli-quer dès cette nouvelle saison sportive. Sur ce point, la majoritédes clubs a soutenu cette formule de compétition qui a été adop-tée, rappelons-le par l’assemblée générale ordinaire de laFédération algérienne de handball du 22 juin dernier. Comme lestipule la réglementation en vigueur, l’assemblée générale estsouveraine dans ses décisions. Aussi, la majorité des équipesdégage une certaine impatience à entamer la compétition qui seraeffective, selon la direction de l’organisation sportive de la FAHB,dès le mardi 15 de ce mois, c'est-à-dire aux lendemains du deuilnational décrété à la suite du décès de l’ex-président de laRépublique, feu Chadli Bendjedid. Toujours sur cette entame dunouvel exercice, seuls cinq clubs n’ont pas encore déposé leursdossiers d’engagement auprès de la FAHB pour diverses raisonsinternes. Aussi, la commission fédérale de règlement et qualifica-tion s’attend à recevoir les retardataires dès le début de la semai-ne prochaine. Sur cette entame, l’instance fédérale entend apurerla situation financière de tous les clubs de ce palier et ceux de lapremière division nationale dames. D’ailleurs, on apprend qu’unedizaine de clubs traînent des dettes dont certaines datent desexercices précédents. Revenant au point sensible qu’est celui desfinances, le représentant du MJS s’est voulu rassurant quant auxintentions de la tutelle de venir en aide aux clubs des sports «co».Pour la petite balle, M. Djebab a insinué que cette aide ne seraoctroyée qu’à une douzaine de clubs seulement. Aussi et commel’ont souligné des représentants de clubs, l’application de la pré-sente fiche technique du championnat national de handball répondparfaitement aux vœux de la tutelle. En effet, lors de la deuxièmephase compétitive, le premier palier ne sera composé que dedouze formations. Cependant, les responsables des équipes fémi-nines de la D1 que nous avons contactés espèrent que le MJS neles oubliera pas quand il débloquera sa manne financière.

Trois équipes algériennes autorisées à y participer

Bien que le tirage au sort du 34e Championnat d'Afrique desclubs de handball, prévu du 14 au 25 novembre prochain dans laville marocaine de Tanger ait eu lieu, la Fédération algérienne dehandball (FAHB) a donné auparavant son accord pour la participa-tion de trois formations algériennes à cette compétition continenta-le. Il s’agit de la JSE Skikda, de l’O El Oued et du GS Pétroliers.Cependant, il faudra attendre la réponse des responsables de laConfédération africaine de handball (CAHB) pour y voir plus clair.En outre, le club tunisien de l’ES Sahel pourrait ne pas être autori-sé à y participer, vu le dépôt en retard de son dossier à la CAHB.

La commission de discipline de la Ligue defootball professionnel (LFP) a donné matchperdu pour l'USM Annaba, ainsi que deuxmatches à huis clos, assortis d'une amende de200 000 DA, suite aux incidents ayant émaillé larencontre USM Annaba-NA Hussein Dey, comp-tant pour la 5e journée du championnat profes-sionnel de Ligue 2.

L'athlète algérien TaoufikMakhloufi, médaillé d'or du1 500m des Jeux olympiques2012 de Londres, bénéficierades «meilleures conditions»en matière de préparation etde prise en charge, a assuréjeudi le ministère de laJeunesse et des Sports (MJS).

«Le ministre Mohamed Tahmi aréitéré l'engagement du MJS à assurerles meilleures conditions possibles deprise en charge et d'évolution de l'élitenationale et des médail lés olym-piques», a indiqué le MJS dans uncommuniqué publié à l'issue d'une ren-contre entre M.Tahmi et Makhloufi quiétait accompagné de son entraîneur

somalien Adem Jama. Au cours de cetentretien, le ministre a tenu à féliciterl'entraîneur Jama pour le travail réaliséavec Taoufik Makhloufi tout en l'encou-rageant à persévérer et à intégrerd'autres athlètes algérien dans songroupe dans le cadre de partenariatavec la Fédération algérienne d'athlé-tisme (FAA), dont le président,Badreddine Belhadjoudja ainsi que leDTN ont été conviés à cette rencontre.

D'autre part, le ministre est revenusur le programme de son secteur enmatière de prise en charge et de suivides jeunes talents, de réalisation descentres de regroupement sportif,d'écoles spécialisées et olympiques envue d'assurer un environnement adé-quat à la relance du sport national»,ajoute le MJS.

HANDBALL

Rappel du programme complet de la 6e journée : • Eulma : MC El Eulma - JS Saoura 18h00 • Batna : CA Batna - WA Tlemcen 18h00 • 1er Novembre : USM El Harrach - ASO Chlef 16h00 • Constantine : CS Constantine- CR Belouizdad 16h30 • 5 Juillet : MC Alger - USM Bel Abbès 18h00 • Tizi Ouzou : JS Kabylie - JSM Béjaïa 17h45 • Bordj Bou Arréridj: CA Bordj Bou Arréridj- MC Oran 18h00 • Sétif : ES Sétif - USM Alger 18h00.

AYANT DÉBATTU DE LEURS SOUCISFINANCIERS AVEC LE REPRÉSENTANT

DU DR TAHMI

Les responsables des clubsmessieurs de la D1

se sentent rassurés

FOOTBALL

ATHLÉTISME

Phot

o:D

R

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa nationalité

----------------Génitrices

Son écurie

Gaz----------------

Fort----------------

Divise

Pied de vigne Sains

Pronom----------------Forme d’être----------------

Couleur

Grecque(inv.)

----------------Visages

Argon----------------

LentillesRigole

----------------Missions

----------------Pouffe

Mal de dent----------------

Snob

Grecque----------------

FleuveCycles

----------------Dans le gosier----------------

Jeté

Têtesblondes

----------------Rictus

Ajusté----------------

Pronom

Endures----------------

Fauve

Possessif----------------Démonstratif----------------

FrappeInduration

----------------Préposition

Son métierFleuve

----------------Vague

----------------Eprouver

Aiment l’argent

----------------Organe

Insecte----------------

Monnaie

Peuple----------------

EvoquerVieux loup

Univers----------------

Terre----------------

Géniteur

Cube----------------Démonstratif

Possessif----------------

Graisse

Masse----------------Aluminium

Note----------------

Région du Maroc

Sied----------------

Outil----------------

Détesté

Outil----------------

Champ

Circula----------------

Revenu

Esprit----------------

Presse----------------

Monsieur

Creuse----------------

Lettre----------------

AmendeCacherai

----------------Flaque

Capitale----------------

Saisit

Son équipeCouche

----------------Ternir

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 joueurs de l’USM Alger et leur coach (2012-2013).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-meneur de jeu»

1- ZEMMA-MOUCHE2- EL ORFI3- KHOUALED4- MEFTAH

5- SEGUER6- LAIFAOUI7- BOUDEBOUDA8- TEDJAR9- KOUDIR

10- GASMI11- DJEDIAT12- DEHAM13- GAMONDI

MOT RESTANT = DZIRI

L E D M E F T A H S E GA U O H K I F R O L E UZ E M M A M O U C H E ED M A M S RZ O G I A LI N M D G AR D A J R II I H E D T A I D E I FA T E D J A R K O U D AD U O B E D U O B I U O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

BANCDESKABYLES-DOVINS-GAVEES-USERIEN-D-RATS-M-NPDOS-FATALE-FAA-EJN-SONATE-SAIGONB-EUR-NE-NON-ESSASTICOT-VESTES-EDOIVES-REE-AR-BEJURER-SU-SIS-NA-IRAS-TU-N-VIENNEMIS-PEINES-AP-AMOS-SONNES-P-E-NIK-ABRUTI-DECRIEEHABITEE-GARCON-TTV-RAS-PO-I-NIETAIDES-SEMBLE-TUERS-S-TERMES-TI-M-EN-NOMMES-BREVEDE-DON-IR-RAI-IN

E-BANDIT-PANSENTMAGHNIA-TOMATE--OVALES-SIMPLE-MTNI-IS-TEMPES-VERTRIA-BOMBES-POLIROI-FR-ERE-GALOPEN-PIETRE-RAGE-OR-TRESSA-TOLE-CLAPPORTE-TETE-MAI

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-MADJER-DEPUTEE-NOTEE-OVALE-ARMAAIRS-VU-NU-CI-ULITE-POTES-CARTELME-MULES-LAVAI-IA-FACE----SES-GA-AERER----ES-TANABRIS-----S-F-NCLOIS-MOUES-LINGEGRE-SONNE-HUEE-V

ED-HARDI-CAGE-TER-FAUTE-CONE-CAR-COUTE-TANT-MORTAS-TELESPEAKRINE

LETTRESLETTRESBOXEBOXE

------MONZON-----HAMIA----------SOLTANI--------ROUND----------UPPERCUT-----FRAZIER---KNOCKDOWN------MOUSSA--------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Jeux Olympiques

1

2

3

4

5

6

7

8

9

BARCELONE

1- EDITION DE 1939

2- CHAMPIONUKRAINIEN3- EDITION

DE 20124- CHAMPION

ALGÉRIEN5- EDITION

DE 2004 6- CHAMPIONJAMAICAIN7- EDITION

DE 19648- CHAMPION QUIDÉFIA… HITLER

9- EDITION DE 2008

Le Soird’Algérie Détente Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSMine

de la RSA----------------

Joua au Real

Wilaya----------------

Cloîtrées

Effaças----------------Mollusque

Alternative----------------Téléphonie

Branché----------------Clair----------------Tournoi(inv.)

Osmium----------------

Outils----------------Possessif

Actinium----------------

LatineRougeur

----------------Diplôme

----------------Jubila

Assemblée----------------

Possédé----------------Alternative

Rien àsignaler----------------Oiseau----------------Désirée

Lésé----------------Bout de tek

Mesures----------------

Boulons

Parti----------------

Véhicule----------------A sommeil

Tristes----------------

Inquiets----------------

Prime

Doper----------------

Port américain

CirculePépins

----------------Ville deFrance

Filet d’eau----------------Dans le sol

Chiffre----------------

Saint

FleuveLuit

----------------Odeur

Paire----------------

BriséeChaîne TV----------------

Cloîtrés----------------

Pronom

Joua àl’Ajax

----------------Aime

Mer anglaise

----------------Capitale

Océan----------------

ArticlePierres

Extrait----------------

Ceinture

Nazis----------------Souffrance

Propulseur----------------

Pacotille

Diva arabe----------------

Signe

Sombres----------------

Gallium

Ecole----------------

Ecole

Agencerusse

----------------Corbeille

Relatif----------------

TravauxTour

à Paris----------------

Poisson

Césium----------------

Lisses

Liaison----------------

Grecque

Détroit----------------

Courtois

Trempé----------------

Amende

Conspuera----------------

Figure

Bruit----------------

Pronom----------------

Francium

Cœurtendre

----------------Quémande

Cheminée----------------

Sorcier

Couteaux----------------

NoteRivièresuisse

Lac----------------Apprécier

----------------Serre

Entravas----------------Possessif

Gloire deCitroën

----------------Platine

Mettre----------------

Mouche

Rejetai----------------

Rochers

Elevées----------------

Fruits

Passéel’heure

----------------Gère

Semi----------------Rutherfordium

Escalades----------------

Profit

Divinité(pho.)

----------------Lac

Oiseau----------------

FermaVoyelledouble

----------------Réfuta

Cinéastefrançais

----------------Abruti

Autre----------------

Bout de mèche

Wilaya----------------

Aube

Ignorance----------------

Gâteaux

Peina----------------

Destin

Continent----------------

Actinium

Ristourne----------------Ville belge

Pays----------------Compagniepétrolière

Plante----------------

Affreux

Gavai----------------

LiquideNote

----------------Changement

(inv.)

Ouvrage----------------

Règle

Pars----------------

Préfixe

Vienne----------------

Article

Préposition----------------

Appris

Obstiné----------------

Pronom(inv.)

Mou----------------

Thorium

Idiots----------------

Branché----------------

AstateFleuve

----------------Gagnée

Connaît----------------

Rase

Variété----------------

Crack

Organe----------------

Halte !

Le Soird’Algérie Détente Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 19

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cœur, en détresse, lance un appelpour une aide financière et

matérielle (j’ai tout vendu et n’aiplus rien). Mon époux, aveugle à100 % est atteint d’une maladie

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Malikau foyer de son fils Barkat Djallel. Ellesouhaite une longe vie au bébé et un promptrétablissement à la maman. Comme elleremercie vivement toute l’équipe de laclinique Naïma et à leur tête Mme Chami.–––––----------------------ANNIVERSAIRES–––––----------------------Bon et heureux anniversaire, très cher

LionQue du bonheur à rencontrer. L. Farida. F118096/B13

–––––----------------------A notre chère

Tahar Ikram-NabilaA l’occasion de tes sept printemps, toutes lafamille Tahar te souhaite un joyeuxanniversaire et une longue vie pleine debonheur et de prospérité. Nous te donnonsrendez-vous le 12 octobre de l’annéeprochaine, inch’Allah.Il suffit d’une petite fleur pour encenser toutun jardin. GR/B14

–––––----------------------Pour ta première bougie

Mohamedle plus beau des bébés surTerre, tu as embelli nosjours, illuminé notre vie etnous as comblé de joie. Onest fiers de toi, mon bébé. Lesfamilles Saoud et Bouzerzour.Ton papa Yacine et ta maman Hafida avectout notre amour. F131271

–––––----------------------C’est hier 12/10/2012 quenotre petit prince

Kemmache Lokmane«Dany»

a soufflé sa 4e bougie. Encette heureuse circonstance,la famille Djafar, ses tantes,ses cousins et cousines, son papa Mustaphasa maman Nelly, papy, mamy lui souhaitentun joyeux anniversaire et à ses 100 ans,inch’Allah. GR/B11

CARNET

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Azibi Lahlou a l’immensedouleur de faire part du décès de son fils,frère et père

Azibi Boualemsurvenu en Belgique, le 10/10/2012, à l’âgede 65 ans. L’enterrement a eu lieu hier ven-dredi 12/10/2012 à Charleroi.

Nous prions Dieu pour qu’Il lui accordeSa Miséricorde et l’accueille en son VasteParadis. A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Voilà cinq ans, le 13/10/2007, nous quit-

tait à jamais notre cher et regrettéSiouani Djilali

En cette douloureuse occasion, toute safamille, son épouse, ses filles et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

Repose en paix, cher père. F131272

––––––––––––––––––––

Une pieuse pensée à notre cher Manceri Messaoud

décédé le 23 août 2012.Le familles Chelbab, Manceri, Beloula.

F131270

––––––––––––––––––––Triste fut le jour du 12/10/1996 où notre

chère Zohra Bouikni née Khalfi

disparaissait à jamais en laissant un videinsoutenable. Ton mari, tes enfants et toutela famille Bouikni pensent à toi et ne t’ou-blieront jamais. F131114

––––––––––––––––––––Il y a onze ans, le

13 octobre 2012, nous quittaità jamais notre chère mère

El Hadja Matari AïdaEn ce douloureux souve-

nir, ses enfants prient tousceux qui l’ont connue et aimée d’avoir unepieuse pensée et de lire la Fatiha à samémoire, et de prier Dieu le Tout-Puissantde lui accorder Sa Sainte Miséricorde et del’accueillir en Son Vaste Paradis.

Ses enfants. F131224

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PENSÉECela fait 1 année déjà, le 10octobre 2011 qu’a été rappeléauprès de Dieu notre très cher

MEDDAHI Rabah

laissant un immense vide querien ne peut combler.En cette douloureuse circons-tance, toute sa famille deman-de à tous ceux qui l’ont connuet aimé d’avoir une pieusepensée en sa mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant luiaccorde Sa Sainte Miséricorde

et l’accueille en Son VasteParadis.

DÉCÈS

La famille Ben Brahimd’Alger, Fort-de-l ’Eau etDellys a l’immense douleurde faire part du décès deleur cher et regretté père,grand-père et oncle

BEN BRAHIMMOHAMED

survenu le 12/10/2012 àl’âge de 86 ans.L’enterrement aura lieuaujourd’hui samedi 13octobre à Takdempt, Dellys.«A Dieu nous appartenons,

à Lui nous retournons.»

Page 23: I N S I A E ALGÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique · arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie ... organisation terroriste Ansar Dine, ... Manuel Valls, à Alger.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 12 - Sam. 13 octobre 2012 - PAGE 23

[email protected]

RRiizz aauu llaaiitt àà llaa vvaannii llllee

Riz : 250 g, lait : 1 l, sucre en poudre : 200 g,sucre : 10 morceaux, vanille : 2 sachets, œufs : 2,

sel : 1 pincée

Lavez le riz à grande eau et faites-le égoutter. Versezle lait dans une casserole. Ajoutez la vanille, 1 pincéede sel et le riz. Couvrez et laissez cuire sur feu douxjusqu'à complète absorption du liquide. Préchauffez lefour th.5 (150°C). Caramélisez le moule en portantcelui-ci sur le feu avec les morceaux de sucre et 2cuillères à soupe d'eau. Quand le caramel prendcouleur, faites-le voyager sur tout le pourtour dumoule. Ajoutez le sucre en poudre et les œufs battusen omelette au riz cuit. Versez le tout dans le moule etenfournez pour 30 min. Laissez refroidir dans le mouleavant de servir.

La technique de l’allongementfonctionne aussi pour lesvisages ronds. Appliquez unfond de teint plus foncé enpartant des tempes jusqu'auxmâchoires. Eclairez le mentonet le front avec un fond de teintplus clair pour créer une ligneverticale claire le long de lapartie centrale du visage.Fardez d’une couleur foncéeles parties les plusproéminentes, pommettes etartères des mâchoires.Les yeux ont intérêt à adopterune ligne verticale et lespaupières inférieures nedoivent pas être surchargées

de fard. Les sourcils opterontpour une ligne ascendante enrestant naturels et fournis. Leslèvres seront épaissies etourlées vers le haut, enrelevant les commissures et

en agrandissant le volume dela lèvre inférieure.

Pour étoffer un visage tropmince Pour étoffer les visages plats,jouez des clairs-obscurs, cescontrastes qui réveillent levisage. La création d’une zonede lumière sur le menton, aucentre du front, et à la racinedu nez, en ombrant les jouesjuste sous les pommettes et

les tempes, met les traits enrelief. Quant aux visages tropmaigres, il va falloir remplirleurs zones creuses enappliquant des ombres claireset adoucir leurs angles desmâchoires, des pommettes,du menton et du front avecdes textures foncées.Corrigez, dessinez, allongez,métamorphosez votre visagepour une bonne minegarantie.

Pour passer un hiver sans semoucher, éternuer et êtrefatiguée, inutile de vousbourrer de médicaments et desuperposer les pulls ! Il suffitd’avoir les bons réflexesalimentaires… Car certainsplats peuvent améliorer vosdéfenses immunitaires etrenvoyer le rhume auxoubliettes ! Des recettes de

grands-mères approuvées parla science…Pas assez de vitamines Pour garder votre systèmeimmunitaire au top, il faut biensûr éviter les carences detoutes sortes. C’est pourquoiune alimentation équilibrée etvariée est essentielle. Vous nedevez pas manquer devitamines, minéraux et autres

oligo-éléments. Fruits etlégumes, laitages, viandes,céréales… doivent faire partiede votre quotidien. Et dès lespremiers froids, insistezparticulièrement sur deuxtypes de vitamines : A et C. Eneffet, elles semblentessentielles à la bonne

défense de l’organisme. Lavitamine B9 (aussi appeléeacide folique ou folates) estégalement importante. Mangez de l'ail On prête à l’ail des vertus

médicinales depuis la nuit destemps. Or, la recherchesemble confirmer cespropriétés. En effet, cetaliment possèderait denombreuses vertus. Il estnotamment cité dans lesproduits bénéfiques du régimeméditerranéen. Mais ilpossèderait également despropriétés anti-infectionimportantes. De nombreusesrecherches ont souligné sonpouvoir antibiotique. Il seraitl’ennemi des bactéries ! Maisl’ail s’attaquerait aussi àcertains virus. Bien sûr, l’effetsecondaire est la mauvaisehaleine tout l’hiver ! Maisn’oubliez pas que vousgarderez la santé… et quevous n’aurez pas à vousinquiéter des vampires ! Plussérieusement, l’ail est aussi unfluidifiant, donc à utiliser avecmodération si vous souffrez deproblèmes de coagulation. Deplus, il pourrait entraîner danscertains cas des problèmes dereflux gastro-esophagiens.

BON À SAVOIR

LLaa ccoonnggééllaattiioonn ddeess ffrruuiittss eett lléégguummeess

Trucs et astuces

Comment éplucher unecourgette ? Pour garder les vitaminesde la courgette et pour laprésentation, ne l'épluchezdans sa longueur qu'unefois sur deux (après l'avoirrincée en frottant).

Comment faire pour quemes courgettes nerendent pas trop d'eau ?Dans certaines recettescomme la ratatouille, quimijottent longtemps, l'eaurendue par les courgettesn'est pas un problème. Enpartie évaporée à la fin dela cuisson, elle aide lemélange des aliments etempêche de brûler. Par contre d'autresrecettes, les gratins parexemple, deviennent fadesgorgés d'eau. Alors, rinçez bien lescourgettes avant de leséplucher, et retirez à lacuillère leur centregranuleux. CC oo nn tt rr ee ll ee rr hh uu mm ee ,, mm aa nn gg ee rr !!CC oo nn tt rr ee ll ee rr hh uu mm ee ,, mm aa nn gg ee rr !!

Pour amincir un visage rond

PPaallmmiieerrss aauu bbaassiill iiccPour 20 palmiers : pâte feuilletée : 250 g,

ail : 4 gousses, basilic : 20 feuilles, huile : 4 c. à soupe, gros sel, farine, huile d'olive

Pelez les gousses d'ail, mixez-les avec le basilic etl'huile d'olive jusqu'à ce que vous obteniez une puréeépaisse. Abaissez la pâte feuilletée sur une planchefarinée en un rectangle d'environ 40 sur 30 cm.Etalez la purée de basilic sur la surface de la pâte,repliez les deux grands côtés vers le centre ;badigeonnez la pâte d'huile d'olive, repliez ànouveau les côtés vers le centre, huilez encore,repliez une nouvelle fois vers le centre afin d'obtenirune sorte de rouleau. Placez-le 30 min aucongélateur. Préchauffez le four th.6 (180°C), sortezle rouleau de pâte du congélateur, coupez-le entranches de 1 cm d'épaisseur. Posez-les sur uneplaque à pâtisserie huilée. Saupoudrez de quelquesgrains de sel et laissez cuire 15 min. Servez tiède oufroid Conseil : passez légèrement le rouleau àpâtisserie sur les palmiers déposés sur la plaque àpâtisserie,

SANTÉ

Astuces de beauté

Phot

os: D

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PréparationLa veille, mettre lecongélateur à – 25 °Cou régler sur la position"congélation".Pour les légumes- Laver et éplucher leslégumes ; les blanchir(c'est-à-dire fairebouillir) dans unegrande quantité d'eau salée de 30 sec(courgette) à 3 min (chou-fleur) ; lesessuyer soigneusement ; les placer dansun sac à congélation ; chasser l'air pourempêcher l'oxydation et fermerhermétiquement le sac. Placer aucongélateur aussitôt ; 24 h plus tard,

ramener la température du congélateur à– 18 °C. Pour les fruits : Laver, éplucher,équeuter, dénoyauter et coupez les fruitsen morceaux si nécessaire ; bien lesessuyer ; procéder ensuite comme pourles légumes. Ne blanchir que les fruits

que vous consommerez cuits (parexemple 30 sec pour la pêche). Astuces Il faut choisir des produits d'unegrande fraîcheur, car le froid netue pas les bactéries et microbes.Les fruits et légumes biencongelés se conservent de 6 à 12mois. Un produit congelé ne sedécongèle jamais à l'air libre : il

faut le placer dans le réfrigérateur 1 à24h avant de le cuisiner. Le micro-ondespermet de décongeler rapidement pourun usage immédiat. Ne jamaisrecongeler un produit décongelé.Blanchir permet de réduire le volume desfruits et légumes.

Page 24: I N S I A E ALGÉRIE-FRANCE Rixe diplomatique · arabe où le petit Qatar écrase notre diplomatie ... organisation terroriste Ansar Dine, ... Manuel Valls, à Alger.

… «Dans la confusion et le brico-lage.» C’est ainsi qu’El Watan, dejeudi dernier, rend compte de la pre-mière phase des prochaines élec-tions locales. A l’heure de la clôturedes listes, il semblerait qu’un peupartout, dans les chefs-lieux dewilaya, c’était la foire d’empoignepour obtenir les fameux quitus.Indiscutablement, ce genre de fièvrepolitique saisonnière illustre bien laqualité approximative, voire douteu-se des acteurs qui s’y intéressent.Aussi bien pour les partis, qui sontles maîtres d’œuvre, que pour lescandidats à la candidature, le mêmescénario doit se rejouer. Qu’ils’agisse de législatives ou bien deslocales, pas une virgule ne doit êtreomise. Sauf que la répétition dumême spectacle à 6 mois d’interval-le devient paradoxalement un révé-lateur négatif de nos délibérationsélectorales. En effet, la multiplica-tion des simulacres dans despériodes trop rapprochées amplifieà coup sûr la tendance au rejet et àl’abstention chez l’électeur.

Quel que soit le but, qu’il prétendatteindre par la voie des urnes, unvote n’est véritablement validésocialement qu’à travers unensemble de préalables que la puis-sance publique (pouvoir et hauteadministration) doit scrupuleuse-ment observer. Dans un environne-ment politique caractérisé, depuistoujours, par la modulation illicitedes résultats électoraux, un scrutinde plus ne réjouit réellement queceux qui en attendent des divi-dendes.

C’est ainsi que les Algériens ontintelligemment substitué au voteprotestataire l’abstention pure etsimple. Cet euphémisme du boycott

qui, de toute façon, s’abstient defaire campagne à ciel ouvert. Car, àpartir du moment où ils s’aperçurentque la seule valeur-ajoutée qui inté-ressait les pouvoirs résidait dansl’adhésion massive et les taux glo-baux, ils s’acheminèrent progressi-vement vers le non-vote. Le fait dese tenir en dehors des consultationsélectorales est devenu peu à peuune contre-morale civique à oppo-ser aux trahisons du politique. C’estjustement cet aspect inattendu de lapart de l’électeur qui, ayant pris decourt le précédent ministre del’Intérieur (Zerhouni), le contraint en2007 à envoyer aux «électeurs-cou-pables» une correspondance com-minatoire ! Une ridicule injonctionqui, comme chacun le sait, soulignesa grande culture de démocrate...L’acte de voter, ayant cessé d’êtreune réappropriation ponctuelle de lasouveraineté citoyenne, n’est-il enpasse de signifier autre chose demoins glorieux pour ceux qui hon-teusement l’exercent le jour venu.Psychologiquement, en effet, il a étéconstaté que de plus en plus, l’onrase les murs avant d’entrer dansles bureaux de vote afin d’éviterd’être brocardé. Chez ce profild’électeurs sans conviction, accom-plir ce faux devoir n’est pas néces-sairement une approbation du sensofficiel. Elle ne serait que le signed’une fatalité et d’un renoncement àagir. Sans illusion, ils savent qu’àl’arrivée, leurs bulletins comptentpour rien et surtout ne traduisentpas leurs hypothétiques choix. Maisils «monnayent» en contrepartie letampon magique sur leurs cartes. Ilssont dans «l’on ne sait jamais…»,allusion faite au chantage de l’admi-nistration d’une autre époque.

L’idée répandue et chaque fois véri-fiée à la veille d’un rendez-vousconcerne la pédagogique officielle.Ainsi, l’électeur est en permanenceconvié à la rencontre avec le «des-tin» au son des trompettes patrio-tardes. Même lorsqu’il ne s’agiraque de désigner des édiles de vil-lages, le pouvoir a toujours besoindes taux de participation qui entre-raient en ligne de compte dans salégitimation à travers les urnes du«pays réel». C’est-à-dire celui quicontredira les oracles des élites dela capitale. Voilà pourquoi dans lemême registre, l’on reparlera unefois encore, c'est-à-dire une fois detrop pour réitérer la même promes-se. Celle de la «transparence garan-tie» offerte comme un talisman lorsde ce rite afin de donner un coup demain aux nouveaux VRP attentifs àla visibilité des signes qu’ils repré-sentent. C’est dire, par conséquent,que l’on ne peut pas exclure decette tromperie perpétuelle le rôleambigu dévolu à cet essaim de «par-tillons», surgi ex-nihilo au cours desderniers mois et qui sont disposésau pire des zèles en novembre pro-chain. Y parviendront-ils à inverserle phénomène de l’abstention parleurs seules implications ou, aucontraire, seront-ils à l’origine d’uneaggravation de la tendance ? Selonles analystes politiques de l’absten-tionnisme, celui-ci dépend desconditions politiques de l’électionelle-même mais aussi de l’éventaildes options proposées au scrutin.Or, quid des «conditions» et qu’of-frirait-elle de neuf cette multiplicité? En clair, rien dans le contexte éco-nomique et social du pays ne favori-se l’enthousiasme. Et de surcroîtmême lorsqu’il s’agit de choix

locaux, il n’est pas évident que l’onpuisse ré-enchanter l’électeur avecd’illustres inconnus. Comme il a étéd’ailleurs souligné par des travauxuniversitaires, l’équation de l’abs-tention se pose à travers deuxinconnues techniques : «S’il y a trèspeu de candidats, l’électeur peuttrouver le choix trop fermé ; s’il y ena trop, il peut être désorienté ; dansles deux cas, il est sans doute tentéde s’abstenir.»

Or, nous nous acheminons versune inflation de listes alors que lepouvoir politique demeure égal àlui-même dans sa praxis. Ensomme, rien n’empêchera l’absten-tion d’être forte le 29 novembresinon à recourir à l’insondable bour-rage des urnes. Morale de l’histoire :c’est bien le pouvoir qui alimente lenon-vote et pas le contraire !!!

B. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Paradoxe : l’abstention commeacte civique

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

Adhère ! Après, on te dira qui on est !POUSSE AVEC EUX !

PPANORAMAANORAMA

A propos de Manuel Valls qui est attendu ce matin à Alger: quelle est la boisson qu’il déteste au plus haut point ?

Le rhume !

A force de manipulations de laboratoires, ils ontréussi à produire un machin qui tourne à l’envers,complètement à l’envers. Le parti politique 2012. Jem’explique ! Les militants, les sympathisants ou lessimples curieux ne viennent plus aux partis parconviction ou proximité d’idées. Non ! Ça, c’était avant! Aujourd’hui, avec la mise en circulation quotidienned’une foultitude de partis par le ministère de l’Intérieur,les militants et ensuite candidats sont dragués dans lapresse, dans les cafés et dans les hammams. On leurdemande juste «d’entrer au parti», avant la date etl’heure de clôture des inscriptions pour une échéanceélectorale. Et ensuite, ensuite seulement, on peutéventuellement leur mettre sous les yeux un petitdépliant rachitique qui donne quelques indications surl’«identité» du parti qu’ils viennent de rejoindre. C’esttout de même un peu bizarre, non ? D’où des consé-quences parfois cocasses. Comme cet ami, oisifdevant l’Eternel et surtout grand amateur de pinard etde breuvages forts et qui s’est retrouvé les yeux misclos et l’esprit embrumé un soir assis parmi lesmembres de la direction d’un parti dont l’un des axesprogrammatiques est l’éradication des bars et l’inter-diction de la vente d’alcool et de spiritueux en Algérie! Gueule de bois assurée et expérience partisane detrès courte durée pour cet ami. Autre hérésie mais quisemble choquer de moins en moins de personnes,

l’encart publicitaire. Entre une vieille Mégane déglin-guée dont le proprio assure qu’elle est en excellentétat et qu’il affirme céder à un prix défiant touteconcurrence, et cette autre annonce de la vente d’unechaîne de limonaderie de très bon rapport (on sedemande alors pourquoi il la vend sa limonaderie), iln’est plus rare de tomber sur un «Prizidan» d’une for-mation politique à l’intitulé souvent imprononçable quidemande, qui implore serait plus juste, les personnesintéressées par un éventuel poste de maire de veniradhérer au parti très vite, le plus rapidement possible,avant que le ministère de l’Intérieur ne déclare closel’opération candidatures pour les locales. Un souk ! Unsouk à ciel ouvert. Et surtout un souk créé paradoxale-ment sous l’ère de celui qui, bille en tête, avait juré unjour l’éradication des partis bidon. Alors, bien sûr, il nenous est plus permis ensuite de nous offusquer devantles flux migratoires partisans. Eh oui, forcément !Quand on adhère à une formation politique sur la based’une annonce publicitaire, ou parce qu’un démar-cheur, un rabatteur vous aura tanné le cuir au café,c’est dans la logique des choses si l’on est attiré par latranshumance d’un parti à l’autre, au gré des offres,des propositions lors des mercatos qui précèdent ousuivent une élection. J’aurais bien un mot pour quali-fier tout ça, un mot un peu plus senti, un peu moinsaseptisé que souk, mais en ce début de semaine, jesuis plutôt de nature respectueuse et posée. Ce qui nesera pas toujours le cas ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.