La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

LIBRAIRIE LA BOÎTE À LIVRES . 19, rue Nationale, ToursTél. 02 47 05 70 39 . info@boitealivres.com . www.boitealivres.com

I EN NOVEMBRE 2017 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION)

06/11Ahmed Kalouaz, 08/11 Brigitte Giraud, 09/11 Julie Bonnie, 14/11 J.-L. Seigle,16/11 Anne Godard, 21/11 M.-H. Lafon , 23/11 Claire et Anne Berest, 28/11 J.-M. Blas de Roblès, 30/11 Marie Richeux...

I HORS NOS MURS I MERC. 18 OCTOBRE > 19H

Les Apprentis PhilosophesConférence avec

DELPHINE HORVILLEUR,rabbin et essayiste

Croire ou ne pas croire, telle est la questionSalle Thélème -UFR Tourswww.apprentisphilosophes.fr

NATHALIE BLANCHARD-HAMEL Double opposé(salon de thé L’Escale)

JAJA MANDARINESur la pointe des yeux

I EXPOSITIONS I DU 1ER SEPTEMBRE AU 31 OCTOBRE

I HORS NOS MURS I SAMEDI 14 OCTOBRE > 16H Concert-Rencontre Musique et Polar avec HéLèNE CLERC-MURgIERClaveciniste et romancièreHôtel Goüin - www.concerts-automne.com

I HORS NOS MURS I JEUDI 12 OCTOBRE > DE 8H30 À 18H Les rencontre de la Qualité de vie au travail - ARACT CentreCFA de Tours Nord, 8 allée Roger Lecotté - Renseignements : 06 81 41 03 23

www.RDv-HISTOIRE.COM

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RENCONTRESD É D I C A C E S , E X P O S I T I O N S , A N I M A T I O N S

Octobre 2017

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Sam. 30 novembre à 19h30

RENCONTRE

YVES RAVEYpour son roman

Trois jours chez ma tanteÉd. de Minuit

MARDI 10 OCTOBRE I 19H30

RENCONTRE

SIGOLÈNE VINSONpour son roman

Les jouisseursÉd. de l’Observatoire

MARDI 3 OCTOBRE I 19H30

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RENCONTRE

CLAUDIE GALLAYpour son roman

La beauté des joursÉd. Actes Sud

VENDREDI 20 OCTOBRE I 19H30

DÉDICACE

ARLETTE BOSCHpour son autobiographie

Une vie d’engagementÉd. Edita

SAMEDI 14 OCTOBRE I 15H-18H

DÉDICACE

JEAN-NOËL DELETANGpour son livre

Trois petits Tours...Éd. Geste

SAMEDI 21 OCTOBRE I 15H00

RENCONTRE

ÉRIK ORSENNApour son ouvrage

La FontaineÉd. Stock

LUNDI 16 OCTOBRE I 19H30© B

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RENCONTRE AU CCCOD

OKYANGCHAE-DUPORGE

pour son ouvrage Lee UfanÉd. Cercle d’Art

JEUDI 26 OCTOBRE I 19H00

Sam. 30 novembre à 19h30

RENCONTRE

LÉONOR DE RECONDOpour son roman

Point cardinalÉd. Wespieser

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RENCONTRE

YANNICK HAENELpour son roman

Tiens ferme ta couronneÉd. Gallimard

MARDI 24 OCTOBRE I 19H30

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Sam. 30 novembre à 19h30

RENCONTRE

SORJ CHALANDONpour son roman

Le jour d’avantÉd. Grasset

VENDREDI 27 OCTOBRE I 19H30© J.

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I MARDI 3 OCTOBRE > 19H30Rencontre avec SIGOLÈNE VINSONPour son roman Les Jouisseurs(Éd. de l’Observatoire. 22 € )

Sigolène Vinson est avocate, écrivain et chroniqueur judiciaire pour Charlie Hebdo. Elle a publié Le Caillou (Le Tripode, 2015) Courir après les ombres (Plon, 2015)... et avec Philippe Kleinmann : Bistouri Blues (Prix du roman d’aventures 2007), et Double Hélice (2011) aux Éditions du Masque.

Atteint du syndrome de la page blanche, Olivier dérobe un automate, l’Écrivain, pour composer le roman qu’il n’arrive pas à créer. Sa compagne, Éléonore, visiteuse médicale, dévore sa propre cargaison de psychotropes et dans ses hallucinations fantasques, s’empare de l’Écrivain pour imaginer Ole et Léonie.Dans le Maroc de Lyautey, à deux siècles de là, ces derniers traversent le désert à bord de leur caravane de débauche, instillant le vice et l’alcool à mesure des escales. Comme Olivier et Éléonore, les contrebandiers cherchent à tromper leur mélancolie.Des glaciers suisses aux dunes marocaines, du XIXe au XXIe siècle, existe-t-il une jouissance assez puissante pour échapper à la brutalité de l’instant terrestre et accéder à la joie de vivre ?

I MARDI 10 OCTOBRE > 19H30Rencontre avec YVES RAVEYPour son roman Trois jours chez ma tante(Éd. de Minuit. 15 € )

Yves Ravey est romancier et dramaturge, auteur d’une vingtaine de romans dont : Le Drap (Prix Marcel-Aymé 2004), Enlèvement avec rançon (2010), Un notaire peu ordinaire (2013), La Fille de mon meilleur ami (2014), Sans état d’âme (2015) aux éditions de Minuit.

Après vingt ans d’absence, Marcello Martini est convoqué par sa tante, une vieille dame fortunée qui finit ses jours dans une maison de retraite médicalisée, en ayant gardé toute sa tête. Elle lui fait savoir qu’elle met fin à son virement mensuel et envisage de le déshériter. Une discussion s’engage entre eux...

Extrait : « Il pleuvait. L’eau s’écoulait du toit en tôle sur la terrasse de l’école, couvrait le chant des enfants durant la pause, et s’infiltrait sous la porte. Je contemplais sa progression sur le sol, en flux continu, assis à mon bureau, devant la lampe éteinte, à redouter ma prochaine rencontre avec ma tante : elle avait soi-disant tant de choses à me reprocher.C’était écrit dans son dernier message, accompagné d’une convocation chez le notaire, où elle annonçait l’arrêt de son virement mensuel. »

I SAMEDI 14 OCTOBRE > 15H-18HDédicace avec ARLETTE BOSCHPour son autobiographieUne vie d’engagement (Éd. Edita. 21 € )

Arlette Bosch a fait de l’action sociale sa priorité. Retraitée de l’Education nationale, elle s’est consacrée à la gestion du parc de logements sociaux de la ville de Tours.

Arlette Bosch choisit la voie de l’Éducation nationale comme institutrice puis directrice d’école avant de rejoindre l’Université de Tours.Élue première conseillère générale du département en 1979, proche des thèses de Mendès France, puis de François Mitterrand, elle ne lâchera plus la politique jusqu’en 2012, à l’issue de son dernier mandat d’adjointe au maire.A 80 ans, l’ex-adjointe de Jean Germain se raconte dans un parcours intime et politique.

I LUNDI 16 OCTOBRE > 19H30Rencontre avec ERIK ORSENNAPour son ouvrage La Fontaine, une école buissonnière (Éd. de Stock. 17 € )« Depuis l’enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche, grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés. Malicieuse et sage compagnie ! Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poète de notre langue française ? Voici une promenade au pays vrai d’un certain tout petit Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l’entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, Racine. Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque de l’ombre au Roi Soleil. Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l’être, pourvu qu’on le laisse courir à sa guise. Voici la pauvreté, malgré l’immense succès des Fables. Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L’Éducation nationale, qui n’aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de corsage ». Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte. Gravement coquine. » Erik Orsenna

Erik Orsenna, de l’Académie française, est l’auteur de L’Exposition coloniale (Seuil, prix Goncourt 1988), Madame Bâ (Fayard, 2003), Mali, ô Mali (Stock, 2014), Voyage aux pays du coton (Fayard, 2006), André Le Nôtre, Portrait d’un homme heureux (Fayard, 2000), Louis Pasteur, La Vie, la Mort, la Vie (Fayard, 2015), La grammaire est une chanson douce (Stock, 2001)...

I VENDREDI 20 OCTOBRE> 19H30 Rencontre avec CLAUDIE GALLAYpour son roman La beauté des jours(Éd. Actes Sud. 22 € )

« Je me demande souvent pourquoi certaines choses me touchent autant, ce qu’elles viennent bouleverser en moi pour me laisser à ce point troublée. Marina Abramović, je l’ai découverte il y a deux ans, un article dans Télérama. Une femme qui part de sa vie pour raconter la vie des autres, et atteindre une sorte de vérité commune. Le roman a commencé comme ça... Jeanne est la figure lumineuse du livre. Dans son petit quotidien banal, elle a tout pour être heureuse, mais il y a ce que l’on montre et ce que l’on ne montre pas. Jeanne porte en elle une petite fille inconsolable. Quand elle retrouve Martin, elle sait qu’elle a le choix. Que fait-on de nos choix ? ’’ Claudie Gallay

Après avoir longtemps travaillé comme institutrice, Claudie Gallay a publié aux éditions du Rouergue : L’Office des vivants (2000), Mon amour, ma vie (2002), Les Années cerises (2004), Seule Venise (2004, prix Folies d’encre et prix du Salon d’Ambronay), Dans l’or du temps (2006) et Les Déferlantes (2008, Grand Prix des lectrices de Elle). Elle est également l’auteur aux éditions Actes Sud de L’amour est une île (2010), Une part du ciel (2013).

Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l’habitude. Elle était jeune quand elle a épousé Rémy, ils ont eu des jumelles, sont heureux ensemble et font des projets raisonnables. Mais Jeanne aime aussi le hasard, les surprises de l’inattendu. L’année du bac, un professeur lui avait fait découvrir l’artiste serbe Marina Abramović. Fascinée par cette femme qui engage son existence dans son travail, Jeanne a toujours gardé une photographie de sa célèbre performance de Naples : comme un porte-bonheur, la promesse qu’il est possible de risquer une part de soi pour vivre autrement. Quand Jeanne s’amuse à suivre tel ou tel inconnu dans la rue ou quand elle calcule le nombre de bougies soufflées depuis son premier anniversaire, c’est à cet esprit audacieux qu’elle pense. Surtout cet été-là. Peut-être parce que, les filles étant parties, la maison paraît vide ? Ou parce que sa meilleure amie, qui s’est fait plaquer, lui rappelle que rien ne dure ? Ou parce qu’elle recroise un homme qu’elle a aimé, adolescente ? Jeanne se révèle plus que jamais songeuse et fantasque, prête à laisser les courants d’air bousculer la quiétude des jours.

I SAMEDI 21 OCTOBRE > 15H00Dédicace avec JEAN-NOËL DELETANGPour son roman policier Trois petits Tours et puis s’en va(Éd. Geste. 12,90 € )

Jean-Noël Deletang a enseigné l’Histoire et l’Histoire des arts au lycée Choiseul à Tours. Il est également l’auteur de Histoire du Berry (éditions Geste) qui sortira en novembre.

C’est à Tours que l’Inspecteur Abert, assisté de son stagiaire Karim, se trouve confronté à un premier assassinat dont la mise en scène macabre trouble l’atmosphère paisible du Jardin de la France. Comme disait Brassens, que le policier cite à tout propos, « Y a pas seulement qu’à Paris que le crime fleurit... ».Une curieuse enquête dans le cercle fermé de messieursâgés et solitaires où Abert et Karim sont entraînés par un assassin déterminé dont ils ont du mal à cerner les motivations. D’étape en étape, c’est-à-dire de cadavre en cadavre, c’est finalement le meurtrier qui mène l’inspecteur, semant volontairement et cyniquement des indices dans de nombreux quartiers tourangeaux.

I MARDI 24 OCTOBRE > 19H30Rencontre avec YANNICK HAENELPour son roman Tiens ferme ta couronne(Éd. de Gallimard. 20 € )Un homme a écrit un énorme scénario sur la vie de Herman Melville : The Great Melville, dont aucun producteur ne veut. Un jour, on lui procure le numéro de téléphone du grand cinéaste américain Michael Cimino, le réalisateur mythique de Voyage au bout de l’enfer et de La Porte du paradis. Une rencontre a lieu à New York : Cimino lit le manuscrit.

Yannick Haenel est écrivain, auteur notamment de Cercle (Gallimard, Prix Décembre et Prix Roger-Nimier 2007), Jan Karski (Gallimard, Prix Interallié 2009), Les Renards pâles, (Gallimard, 2013).Il co-anime la revue Ligne de risque.

« ... Le film va-t-il se faire ? Très tôt, on s’aperçoit que la question est ailleurs. Le narrateur, qu’on appelle Jean, est depuis longtemps parti dans une dérive que son entourage attribue au désœuvrement, à l’alcool, à une panne d’écriture, ou, qui sait, à une folie naissante. Ce qu’il cherche, peut-être, c’est la vérité telle que la décrivait Melville lui-même, « forcée de fuir dans les bois comme un daim blanc effarouché »... Yannick Haenel confirme avec Tiens ferme ta couronne qu’il fait partie des rares romanciers visionnaires qui, plus rares encore, savent faire partager leur vision. »

Alain Nicolas, L’Humanité - 25 Août, 2017

Artiste majeur né en Corée du Sud, Lee Ufan a fait un choix risqué dès le début de sa carrière : introduire dans son œuvre le « non-agir ». Cette notion qui évoque les valeurs orientales traditionnelles fait simultanément écho à la quête de la peinture post-minimaliste.

A la fin des années soixante, Lee Ufan a été l’un des acteurs du mouvement japonais Mono-ha (école des Choses 1968-1971), proche de l’Arte Povera italien et du minimalisme américain. S’appuyant sur une multitude d’entretiens avec l’artiste dans sa langue maternelle et des textes inédits en français, l’auteure

décrit avec précision de nombreuses œuvres de l’artiste pour aborder l’exceptionnelle richesse de son univers.

I JEUDI 26 OCTOBRE > 19H00Rencontre avec OKYANG CHAE-DUPORGEPour son ouvrage Lee UfanEspaces non-agis (Éd. Cercle d’art. 35 € )

Okyang Chae-Duporge est Docteure en Histoire de l’art (Université Paris IV-Sorbonne) et historienne de l’art. Elle est enseignante à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales, Paris) et notamment co-auteure du livre Trésors de Corée – Bulguksa et Seokguram publié aux Éditions Cercle d’Art en 2016.

I VENDREDI 27 OCTOBRE > 19H30Rencontre avec SORJ CHALANDONPour son roman Le jour d’avant(Éd. Grasset. 20,90 € )« Venge-nous de la mine , avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes. »

Sorj Chalandon est l’auteur de Une promesse (2006 – prix Médicis), Retour à Killybegs (Grand Prix du roman de l’Académie française 2011), Le Quatrième Mur (prix Goncourt des lycéens 2013) et Profession du père (2015)... tous parus chez Grasset.

« Le 27 décembre 1974, un coup de grisou tue quarante-deux mineurs à Liévin. Arrimé à la rage et au deuil impossible du frère de l’un d’entre eux, ce roman creuse l’histoire des gueules noires, à la fois glorifiées et sacrifiées par la mythologie nationale. » Camille Thomine, Le magazine littéraire - Sept. 2017

AU CCC OD

Expositon Pressentiment au CCC OD jusqu’au 12 novembre

I LUNDI 30 OCTOBRE > 19H30Rencontre avec LÉONOR DE RECONDOPour son romanPoint cardinal(Éd. Sabine Wespieser. 20 € )

Léonor de Récondo débute le violon à l’âge de cinq ans. Lauréate du concours international de musique baroque Van Wassenaer (Hollande) en 2004, elle enregistre une quinzaine de disques. Elle est l’auteure de Rêves oubliés (2012), Pietra viva (2013) et Amours (Prix des libraires et Prix RTL-Lire 2015) aux éditions Sabine Wespieser.

Laurent s’apprête à rejoindre femme et enfants pour le dîner. Avec Solange, rencontrée au lycée, la complicité a été immédiate. Laurent s’est longtemps abandonné à leur bonheur calme. Sa vie bascule quand, à la faveur de trois jours solitaires, il se travestit pour la première fois dans le foyer qu’ils ont bâti ensemble. À son retour, Solange trouve un cheveu blond…Léonor de Récondo va alors suivre ses personnages sur le chemin d’une transformation radicale. Car la découverte de Solange conforte Laurent dans sa certitude : il est une femme. Reste à convaincre ceux qu’il aime de l’accepter.La détermination de Laurent, le désarroi de Solange, les réactions contrastées des enfants – Claire a treize ans, Thomas seize –, l’incrédulité des collègues de travail : l’écrivain accompagne au plus près de leurs émotions ceux dont la vie est bouleversée. Par-delà le sujet singulier du changement de sexe, Léonor de Récondo écrit un roman sur le courage d’être soi.

Point cardinal est en lice pour le 5ème Prix France culture - Télérama

« Le livre marche sur le fil tenu de cette discrète ténacité, et de cet irrépressible besoin de tolérance. Étape par étape, nous sont dévoilées les avancées de sa transformation, qui devient contagieuse : à son contact, chacun change aussi, et révèle ce qu’il a de plus enfoui. La colère pour certains, la compassion pour d’autres. Et tant d’infimes mouvements d’âme que Léonor excelle à saisir dans leur fragilité. Chez elle, tout part toujours du corps, substance délicate qu’elle travaille dans une plénitude respectueuse. Comme elle l’avait fait avec la pierre sculptée de Michel-Ange, dans Pietra viva (2013), puis avec le linge froissé par une femme de chambre enceinte de son patron, dans Amours (2015), elle écoute le chant des matières, toutes douées de langage, révélatrices des désirs humains les plus profonds. La romancière a l’art de traquer le calme intérieur des êtres, même dans les plus grandes tempêtes. » Marine Landrot, Télérama, 19 août 2017