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La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h I EN OCTOBRE 2018 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION) 04/10/18 F. BAZOLA, A. GUERBER, J. SUHUBIETTE - Concerts d’automne 06/10/18 SENG SOUN RATANAVANH Merci Miyuki (Éd. La Martinière) 08/10/18 TOBIE NATHAN L’évangile selon Youri (Éd. Stock) 17/10/18 AMÉLIE NOTHOMB Les prénoms épicènes (Éd. Albin Michel) 19/10/18 DANIÈLE SALLENAVE L’églantine et le muguet (Éd. Gallimard) 30/10/18 ANTONIN VARENNE La toile du monde (Éd. Albin Michel) ... I EXPOSITION I DU 1 ER SEPTEMBRE AU 31 OCTOBRE CLAUDINE DUMAILLE Peace Series LIBRAIRIE LA BOÎTE À LIVRES . 19, rue Nationale, Tours Tél. 02 47 05 70 39 . [email protected] . www.boitealivres.com I PRIX LECTURE DE LA BAL I MARDI 11 SEPTEMBRE > 18H Réunion d’information pour le 7 e Prix lecture de la B.A.L. au salon de thé L’Escale. Renseignements au 02 47 05 03 07 ou [email protected] www.tours.fr Dans le cadre de L’Art déclare la Paix www.photo-en-touraine.org www.boitealivres.com Septembre 2018 DÉDICACES, EXPOSITIONS, ANIMATIONS RENCONTRE BOUALEM SANSAL Le train d’Erlingen Éd. Gallimard LUNDI 17 SEPTEMBRE I 19H30 RENCONTRE ÉRIC FOTTORINO Dix-sept ans Éd. Gallimard MARDI 11 SEPTEMBRE I 19H30 RENCONTRE ADRIEN BOSC Capitaine Éd. Stock MARDI 25 SEPTEMBRE I 19H30 RENCONTRE TIFFANY TAVERNIER Roissy Éd. Sabine Wespieser JEUDI 27 SEPTEMBRE I 19H30 RENCONTRE GAËLLE NOHANT Légende d’un dormeur éveillé Éd. Héloïse d’Ormesson MER. 19 SEPTEMBRE I 19H30 © C. Hélie RE NC ON TR ES © DR/Sabine Wespieser DÉDICACE CHRISTOPHE MAURI Mathieu Hidalf... Éd. Gallimard Jeunesse SAMEDI 29 SEPTEMBRE I 15H Dès 9 ans © Francesca Mantovani © Benjamin Colombel © David Ignaszewski © C. Hélie La Boîte à Livres est une librairie indépendante Elle est un des acteurs de la culture. Elle est garante de la liberté d’expression, de la connaissance et du savoir, auprès de vous. Nous sommes présents, échangeons avec vous autour de vos lectures, à l’écoute de vos envies et de vos critiques. Nous sommes là chaque jour grâce à votre fidélité.

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La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

I EN OCTOBRE 2018 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION)

04/10/18 F. BAZOLA, A. GUERBER, J. SUHUBIETTE - Concerts d’automne06/10/18 SENG SOUN RATANAVANH Merci Miyuki (Éd. La Martinière)08/10/18 TOBIE NATHAN L’évangile selon Youri (Éd. Stock)17/10/18 AMÉLIE NOTHOMB Les prénoms épicènes (Éd. Albin Michel)19/10/18 DANIÈLE SALLENAVE L’églantine et le muguet (Éd. Gallimard)30/10/18 ANTONIN VARENNE La toile du monde (Éd. Albin Michel) ...

I EXPOSITION IDU 1ER SEPTEMBRE AU 31 OCTOBRE

CLAUDINE DUMAILLE Peace Series

LIBRAIRIE LA BOÎTE À LIVRES . 19, rue Nationale, ToursTél. 02 47 05 70 39 . [email protected] . www.boitealivres.com

I PRIX LECTURE DE LA BAL I MARDI 11 SEPTEMBRE > 18HRéunion d’information pour le 7e Prix lecture de la B.A.L.au salon de thé L’Escale.

Renseignements au 02 47 05 03 07 ou [email protected]

www.tours.fr

Dans le cadre de L’Art déclare la Paixwww.photo-en-touraine.org

www.boitealivres.com

Septembre 2018

D É D I C A C E S , E X P O S I T I O N S , A N I M A T I O N S

RENCONTREBOUALEM

SANSALLe train d’Erlingen

Éd. Gallimard

LUNDI 17 SEPTEMBRE I 19H30

RENCONTREÉRIC

FOTTORINO Dix-sept ans

Éd. Gallimard

MARDI 11 SEPTEMBRE I 19H30

RENCONTREADRIEN

BOSCCapitaine

Éd. Stock

MARDI 25 SEPTEMBRE I 19H30

RENCONTRETIFFANY

TAVERNIERRoissy

Éd. Sabine Wespieser

JEUDI 27 SEPTEMBRE I 19H30

RENCONTREGAËLLE

NOHANTLégende

d’un dormeur éveilléÉd. Héloïse d’Ormesson

MER. 19 SEPTEMBRE I 19H30

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Éd. Gallimard Jeunesse

SAMEDI 29 SEPTEMBRE I 15H

Dès 9 ans

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La Boîte à Livres est une librairie indépendante Elle est un des acteurs de la culture. Elle est garante de la liberté

d’expression, de la connaissance et du savoir, auprès de vous.Nous sommes présents, échangeons avec vous autour

de vos lectures, à l’écoute de vos envies et de vos critiques.Nous sommes là chaque jour grâce à votre fidélité.

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« Tout se passait dans son regard. Le regard de Lina. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Je lisais son trouble à sa façon de plisser les paupières. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour. La petite fille était invisible à mes yeux. Elle crevait les tiens. Chaque jour j’étais là, et chaque jour confirmait son absence. J’étais ton garçon, je n’étais que ça, mais j’avais pris toute la place. »

Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu’à jamais blessée. Trente ans après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante à sa quête d’identité. À travers le portrait solaire et douloureux d’une mère inconnue, l’auteur de Korsakov et de L’Homme qui m’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.

I MARDI 11 SEPTEMBRE > 19H30Rencontre avec ÉRIC FOTTORINOPour son roman Dix-sept ans(Éd. Gallimard. 20,50 €)

Journaliste et romancier, directeur du journal Le Monde jusqu’en 2011, co-fondateur de la revue Le 1, Éric Fottorino a notamment publié aux Éditions Gallimard Korsakov (Prix des libraires, 2005), Baisers de cinéma (Prix Fémina, 2007), L’homme qui m’aimait tout bas (Grand prix des lectrices Elle, 2010), Questions à mon père (2010), Mon tour du « Monde » (2012), Chevrotine (2014), Trois jours avec Norman Jail (2016)...

« Le narrateur nous invite dans son intimité la plus profonde. N’ayons pas peur des mots. Aussi profonde et intestine que peut l’être l’intimité. Aussi crue et cruelle, dans le tréfonds des entrailles. »

Clémence Holstein, ActuaLitté, 17 août 2018

I LUNDI 17 SEPTEMBRE > 19H30Rencontre avec BOUALEM SANSALPour son roman Le train d’Erlingen ou la métamorphose de Dieu(Éd. Gallimard. 20 €)

Boualem Sansal a reçu le Grand prix de la Francophonie de l’Académie française en 2013. Son dernier roman, 2084. La fin du monde, a reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française 2015.

Ute von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, 26 ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute raconte à sa fille la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle « les Serviteurs », car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas. Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées ?Boualem Sansal décrit la mainmise de l’extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l’aveuglement des dirigeants.

En écrivant « Nulle odeur n’est plus mortifère que celle de l’argent et de l’encens réunis », qui visez-vous ?Je vise davantage des milieux que des pays. Je pointe ces oligarchies sectaires détentrices d’un pouvoir absolu obtenu par la manipulation de l’argent et de la religion. Elles sont en Amérique et dans le Golfe mais pas seulement, la sainte alliance gagne du terrain.

Vous évoquez un mystérieux « Livre des trois imposteurs : Moïse, Jésus, Mahomet ». Peut-on voir là une condamnation des monothéismes, qui seraient par essence vecteurs de fanatisme ?Les religions sont des épines dans la conscience de l’homme. Leur bilan historique n’est guère reluisant. Il est temps de changer d’angle de vue, et de se montrer très méfiants à leur égard, elles sont terriblement malignes. L’homme doit accomplir son destin et non celui des dieux. »

Extrait d’entretien réalisé à l’occasion de la parution du Train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu

© Gallimard

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Légende d’un dormeur éveillé est le troisième roman de Gaëlle Nohant après L’Ancre des rêves (prix Encre Marine, 2007) et La Part des flammes (prix France Bleu/Page des libraires, 2015 et prix du Livre de Poche, 2016).

Robert Desnos a vécu mille vies – écrivain, critique de cinéma, chroniqueur radio, résistant de la première heure – sans jamais se départir de sa soif de liberté. Pour raconter l’histoire extraordinaire de ce dormeur éveillé, Gaëlle Nohant épouse ses pas ; comme si elle avait écouté les battements de son cœur, s’était assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard ou de García Lorca, avait tressailli aux anathèmes d’André Breton, fumé l’opium avec Yvonne George, et dansé sur des rythmes endiablés au Bal Blomet aux côtés de Kiki et de Jean-Louis Barrault. S’identifiant à Youki, son grand amour, la romancière accompagne Desnos jusqu’au bout de la nuit.Le roman de Gaëlle Nohant révèle le héros irrésistible derrière le poète et ressuscite une époque incandescente et tumultueuse, des années folles à l’Occupation.

I MERCREDI 19 SEPTEMBRE > 19H30Rencontre avec GAËLLE NOHANTPour son roman

Légende d’un dormeur éveillé(Éd. Héloïse d’Ormesson. 23 €)

Extrait :

« Il avait oublié les odeurs puissantes des Halles, les voix hurlées, le choc des charrettes croulant sous les légumes et les fruits. Il est heureux de retrouver sa ville. Le premier soleil enlumine les gargouilles de la tour Saint-Jacques. Les balayeurs abandonnent le parvis de la gare Saint-Lazare et aux terrasses voisines, l’odeur du café se mêle à l’encre fraîche des quotidiens du matin. La vieille clocharde de la rue de Seine replie soigneusement son lit de journaux. La sirène d’un remorqueur sous le Pont-Neuf, le tremblement des réverbères qu’on éteint, les cigarettes qui rougeoient entre chien et loup, à cette heure incertaine où ceux qui vivent à contretemps, ceux dont c’est l’ivresse, vont s’écrouler quelques heures. Robert est de ceux-là. Pour lui, la vie ne saurait se limiter au jour. Il y a trop à faire, tant de musiciens à écouter, de vins à boire et d’amis à saluer ! Il dort le moins possible et des cernes profonds ombrent son drôle de regard myope. Sans ses lunettes, tout devient flou. Pourtant il les préfère sans carreaux, ses yeux toujours en voyage entre ce monde et d’autres. D’autant qu’il doit sans cesse en nettoyer les verres embués avec la pochette de soie qu’il assortit à ses cravates. »

Le 24 mars 1941, le Capitaine-Paul-Lemerle quitte le port de Marseille, avec à son bord les réprouvés de la France de Vichy et d’une Europe en feu, les immigrés de l’Est et républicains espagnols en exil, les juifs et apatrides, les écrivains surréalistes et artistes décadents, les savants et affairistes. Temps du roman où l’on croise le long des côtes de la Méditerranée, puis de la haute mer, jusqu’en Martinique, André Breton et Claude Lévi-Strauss dialoguant, Anna Seghers, son manuscrit et ses enfants, sans oublier le communiste antistalinien Victor Serge et son fils, Wifredo Lam, sa peinture, et tant d’inconnus, tant de trajectoires croisées, jetés là par les aléas de l’agonie et du hasard, de l’ombre à la lumière. Ce qu’Adrien Bosc ressuscite c’est un temps d’hier qui ressemble aussi à notre aujourd’hui. Un souvenir tel qu’ il brille à l’instant d’un péril.

I MARDI 25 SEPTEMBRE > 19H30Rencontre avec ADRIEN BOSCpour son roman Capitaine (Éd. Stock. 22 €)

En 2014, Adrien Bosc reçoit pour son premier roman, Constellation, le Grand Prix du roman de l’Académie française, ainsi que le Prix de la Vocation. Fondateur des éditions du Sous-sol, il est par ailleurs éditeur au Seuil.

Extrait : « Il y a longtemps, un soir, je ne sais plus vraiment quand, un ami me lançait à la sortie d’un café, ivre et l’air faussement sévère : « Nous ne pouvons connaître le goût de l’ananas par le récit des voyageurs. » Nous étions au beau milieu d’une ruelle du Xe arrondissement de Paris, quelque part entre la rue de la Grange-aux-Belles et la rue Saint-Maur, éméchés, et je me souviens de m’être arrêté, avoir ri, puis avoir poursuivi mon chemin, du côté de Belleville. J’habitais un immeuble à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi et de la rue du Moulin-Joly, au carrefour de deux quartiers, le bâtiment faisait face à un garage désaffecté de plusieurs étages, il était nu de part et d’autre de la courette, de telle sorte que, de loin, il évoquait la proue d’un paquebot. »

« Etonnamment instruit de la vie quotidienne à bord, Capitaine témoigne, avec un luxe de détails tout ensemble matériels et intellectuels, de l’odyssée de ces exclus de l’Histoire. Bosc adopte les ambitions, frustrations et mélancolies de chacun pour en tirer un ballet quasi cubiste tout en angles et points de vue. Lors d’une éprouvante escale en Martinique, seuls Aimé et Suzanne Césaire impressionneront par leurs générosité et courage politiques. La fresque est ambitieuse qui raconte les tourments peu glorieux auxquels une France rétrécie a condamné ses âmes les plus brûlantes. . »

Fabienne Pascaud, Télérama, 14 août 2018

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Tiffany Tavernier est romancière et scénariste. Son premier roman, Dans la nuit aussi le ciel (Paroles d’aube, 1999), L’Homme blanc (Flammarion, 2000). Après avoir publié chez Grasset (Holy Lola, en 2004, le roman inspiré par le scénario qu’elle écrivit pour son père avec Dominique Sampiero), au Seuil, aux éditions des Busclats (Comme une image, 2015) ou chez Tallandier (une biographie d’Isabelle Eberhardt, en 2016), Tiffany Tavernier rejoint le catalogue de Sabine Wespieser éditeur.

Sans cesse en mouvement, tirant derrière elle sa valise, la narratrice de ce roman va d’un terminal à l’autre, engage des conversations, s’invente des vies, éternelle voyageuse qui pourtant ne montera jamais dans un de ces avions dont le spectacle l’apaise.Arrivée à Roissy sans mémoire ni passé, elle y est devenue une « indécelable » – une sans domicile fixe déguisée en passagère –, qui a trouvé refuge dans ce non lieu les englobant tous. S’attachant aux êtres croisés dans cet univers fascinant, où personnels navigants ou au sol côtoient clandestins et laissés-pour-compte, instituant habitudes et rituels comme autant de remparts aux bribes de souvenirs qui l’assaillent et l’épouvantent, la femme sans nom fait corps avec l’immense aérogare.Mais la bulle de sécurité finit par voler en éclats. Et quand un homme, qui tous les jours vient attendre le vol Rio-Paris – le même qui, des années auparavant, s’est abîmé en mer – tente de l’aborder, elle fuit, effrayée. Comprenant, à sa douceur et à son regard blessé, qu’il ne lui fera aucun mal, elle se laissera pourtant aller à la complicité qui se nouera entre eux.Portrait de femme rendue à elle-même à la faveur des émotions qui la traversent, Roissy interroge l’infinie capacité de l’être humain à renaître à soi et au monde.

I JEUDI 27 SEPTEMBRE > 19H30Rencontre avec TIFFANY TAVERNIERPour son roman Roissy(Éd. Sabine Wespieser. 21 €)

« La femme sans identité et l’homme égaré, passagers de l’entre-deux-mondes, ne pouvaient rêver mieux que cette aire de non-lieu où le passé reste en arrière, le futur en attente et le présent figé, au cœur de ces parages à l’abri de la brutalité du monde, où l’on se laisse « traverser par la foule ». […] Après avoir passé des mois à Roissy et observé sans fin en prenant des notes, Tiffany Tavernier restitue de manière quasi exhaustive l’existence insoupçonnée de l’énorme machine de l’aéroport, ainsi que celle du personnel qui s’agite dans ce lieu de partance, en l’occurrence refuge clandestin. Chemin faisant se dessine le magnifique portrait d’une femme en déshérence, dont on verra insensiblement se dévoiler la face secrète. » Muriel Steinmetz, L’Humanité jeudi 16 août 2018

Dès 9 ans

Tous les journaux en parlent. Le royaume a une nouvelle star, un gamin aussi fûté qu’insolent ! Son nom ? Mathieu Hidalf. Découvrez ici en exclusivité comment il a gagné haut la main le titre envié de génie de la bêtise.Drôle, tendre, bourré de fantaisie et d’imagination, le prequel des aventures de Mathieu Hidalf, l’enfant terrible de la littérature jeunesse.

I SAMEDI 29 SEPTEMBRE > 15HDédicace avec CHRISTOPHE MAURIpour son roman Mathieu Hidalf, le génie de la bêtise (Éd. Gallimard Jeunesse. 12,50 €)

À l’âge de treize ans, Christophe Mauri adresse son premier roman au comité de lecture des éditions Gallimard Jeunesse. C’est le début d’une relation qui se conclut lorsque le comité lui propose la publication du Premier défi de Mathieu Hidalf. Depuis, Christophe Mauri se consacre à l’écriture et continue d’écrire les aventures de son drôle de héros. Il a également publié la trilogie de fantasy L’épée des morts (Belem, 2006), Les Saisons de Peter Pan (Gallimard jeunesse, 2017)...

« Mathieu Hidalf, sept ans, a gagné le titre de « Génie de la bêtise », grâce à sa dernière grosse bêtise en date : il a offert au roi, pour son anniversaire, un vieux chapeau pointu ; le roi, amusé, s’en est coiffé, et, depuis, il ne peut pas le retirer, le chapeau restant obstinément vissé sur sa tête royale… Rigor Hidalf, le père de Mathieu, a décidé d’infliger à son fils une terrible punition, en l’obligeant à manger de la crème de marrons à tous les desserts. Car M. Hidalf est persuadé que Mathieu déteste la crème de marrons, alors qu’en fait c’est tout le contraire ! Ce roman – le sixième de la série des aventures fantastiques (et très humoristiques) de Mathieu Hidalf – est un retour en arrière : son action se situe antérieurement à celles des tomes précédents, et on y découvre un jeune héros âgé de sept ans seulement, mais déjà très expert dans l’art de faire des bêtises, et de gâcher la fête d’anniversaire du roi… » Virgule-Magazine, 5 juillet 2018