HS Arrufens

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CAHIERS D'ARCHÉOLOGIEROMANDE 90 L'éperon barré de Châtel d'hruffens (Montricher, canton de Vaud) Âge du Bronze et Bas-Empire (Fouilles Jean-Pierre Gadina 1966-1972) avec les contributions de Anne Geiser, Mn*- Klaz~sener, Vincent Serneels et/acqueline Stz~der LAUSANNE 2002

Transcript of HS Arrufens

CAHIERS D'ARCHÉOLOGIE ROMANDE 90

L'éperon barré de Châtel d'hruffens (Montricher, canton de Vaud)

Âge du Bronze et Bas-Empire

(Fouilles Jean-Pierre Gadina 1966-1972)

avec les contributions de Anne Geiser,

Mn*- Klaz~sener, Vincent Serneels et/acqueline Stz~der

LAUSANNE 2002

L'EPERON BARRÉ DE CHATEL D'ARRUFFENS CAR 90

proche de celle de Châtel d'Arruffens, bien que moins marquée. Quant à celui du nord-ouest (1 113 m), il est entouré d'un mur écroulé et c'est dans cette zone que du matériel archéologique a été exhumé: il évoque l'âge du Bronze mnyeii ou récenr"'.

Aiiisi, Châtel Guyon apparaît comme un homologue inté- ressant de Châtel d'Arruffens, tout comme le site de Saint- Cergue - Vieux-Château, qui a aussi livré quelqiies tessons pro- tohistoriques et du matériel du Bas-Empire, laissant soupGonner l'existence d'autres habitats de hauteur fortifiés de l'âge du Bronze dans le Jura vaudois. Un autre type de refuge, complémentaire, est représenté par l'Abri de la Cure à Baulmes, dont l'abri sous roche a révélé une occupation du Bronze moyen.

Dans la région du Nord vaudois, i une douzaine de kilo- mètres à vol d'oiseau de Châtel d'Arruffens, deux nécropoles sont utilisées à la fin du Bronze moyen, l'une au nord-est, Bof- flens - Bois de Tranchecuisse, et l'autre à l'est dans la vallée de la Venoge, Vufflens-la-Ville - En Sency9'. D e la seconde provien- nent plus de 80 perles d'ambre de la Baltique, associées à plii- sieurs sépultures féminines découvertes dans une sorte de caveau, proche d'uii tumulus. Près de Lausanne, l'habitat d'Echandens - La Tornallaz a aussi livré iine sépulture du BzDI. O n peut encore signaler au nord du canton, à part l'habitat de Bavois - En Raillon, ciré pour les comparaisons typologiques, et dont certains niveaux datent du XII' S. av. J.-C. (HaA)", les habitats de Rances, Sur la Cheneau et Champ- VullyM, situés sur un plateau morainique qui domine la vallée du Mujon. Le premier, de datation protohistorique, semble avoir été protégé par une forte palissade doublée d'un, voire de deux fossés. Le second, legèrement pllis ancien que Châtel, était bordé, au moins d'un côté, par un talus, et peut-6tre par iin fossé avec palissade au nord. Quant aux fouilles de la villa romaine d'Orbe - Boscéaz, elles ont livre de la céran~ique proche de celle de Rances qui laisse supputer la présence de niveaux d'habitat. Un peu pllis au nord et à l'est, d'autres habi- tats et des vestiges funéraires importants, plus on moins contemporains, ont et6 repérés ces dernières années, grâce aux prospections Ferroviaires et autoroutières. Les trouvailles isolées d'objets en bronze, qui sont de probables dépôts, signalent aussi quel territoire était fréquenté. Le peuplement se révèle donc progressivement beaucoup plus dense qu'on ne le connaissait". II est aussi plus complexe, avec une hiérarchie envisageable entre différents types d'établissements.

Chronologie et fonction du site au Bas-Empire

Sur la foi des monnaies et du mobilier archéologique en général, qui illustre une homogénéité reniarqiiable, l'occupa- tion de Châtel au Bas-Empire peut étre fixée entre le troisième quarr du IV' et le premier quarr au moins du V' siPcle.

Les rares objets antérieors à ces dates (cinq monnaies pour un total de 243, une fibule des II'-IIIC siècles en forme de rouelle et quelques tessons de verre du le' siècle), doivent étre considérés comme les témoignages d'iine fréquentation faible et

passagère du site avant le Bas-Empire. La céramique à revéte- ment argileux, qui constitue un ensemble hoiiiogène du IV' et du début du VL siècle, les dérivées de sigillées paléochrétiennes, qui n'apparaissent guère dans nos régions avant le début du V'siècle, les bols et les gobelets de verre, caractéristiques du IVe et du début du Vesiècle, comme les garnitures de ceinturons, les bracelets de bronze ou les lampes à réservoir ouvert, ne peuvent que confirmer cette chronologie.

La datation des sites de hauteur comparables au nôtre, éta- blie surtour à partir des rrouvailles monétaires, se répartit entre le 3' quart du IIIe S. (Grnsser Chastel SO, Frnhburg SO, Mont- Terri JU, Krüppel-Schaan FL, Portifliih SO, Wittnauer Horn AG, Mont-Musiège (Haute-Sa~oie)'~, le milieu du IV's. (Froh- biirg, Krüppel-Schaan, Mont-Terri, Wittnauer Horn, Mont- Musiège)" et la deuxième moitié du IVCs., avec, le plus souvent, une occupation qui perdure jusqu'ali milieu du V" siècle (Cas- tiel-Carschlingg GR, Mont-Musiège)".

Ces périodes d'occupation, qui correspondent à celles des grottes-refuges99, sont confirmées sur de oon~breux sites de hau- teur fortifiés, notamment, en Allemagne (Eifel, Hunsrück et Bavière) et en Be lg iq~e '~~ .

L'historique des sites de hauteur du Bas-Empire

Les attestations littéraires relatives aux sites fortifiés de hauteiir sont rares, concernent des périodes très tardives (dernier quart du IV' au troisième quart du V' S.), et n'évoqiient guère que la finalité des aniéiiagements: il s'agit exclusivement d'offrir pro- tection et refuge aux habitants. Sidoine Apollinaire parle de nombreux cmtella ou burgi aménages sur les haureurs, oii la population civile se réfugie"'; une inscriprion de Narbonnaise rappelle qu'un certain Claudius Postumus Dardenus, sprapfec- tus praetorio Gnllinrc~m~a, a édifié près de Sisteron (Alpes-de- Haute-Provence). vers 410, une fortification destinée à assurer la protection de la population civile'".

Il est relativement aisé de connaître la nature des évéiie- ments historiques qui ont été à l'origine de tels aménagements. La chute du limes, en 260, et surtout les invasions alamanes de 275, qui ont causé, comme nous l'avons vu, des destnictions i Augst et à Avenches, parfaitement attestées ou datées par l'archéologie, sufiisent à expliquer la première période d'nccii- pation; l'insécurité des temps a incité les populations, à l'insti- gation, ou du moins avec l'accord des autorités légales, à se mettre temporairement à l'abri sur les hauteiirs ou dans des grottes du Jura, des Préalpes et des Alpes, en particulier le long d'axes de pénétration comme le Plateau ou la haute vallée du Rhin, entre Bregenz et Coire. La sécurité retrouvée, avec l'avè- nement de Dioclétien et de la tétrarchie, la resraiiratioii de l'autorité impériale, la constructioii du noiiveau lirnej dii Danube, de l'Iller et du Rhin et l'aménagement de nombreuses fortifications destinées à protéger en profondeur les voies de communication, iine stratégie favorisée par Constantin qiii entoure d'iine enceinte, notamment, Yverdon, Olten et Soleure, conduit à l'abandon des wrefuges».

Dès 350, des troiibles violents, consécutifs au soulèvemenr dii général hlagnence coiitre l'empereur Consrant, marquent

MIREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER LE SITE ET LES STRUCTURES

une nouvelle rupnire qui condiiit à la réoccopation oit à l'occii- pation pour la preiiiière fois de sites comme le Wittnaiier Horn AG oii Châtel d'Arruffens. Une accalmie, d'une vingtaine d'années, intervient dès 357, avec la victoire du César Julien, remportée à Strasbourg sur les Alamans; ces derniers, à I'insti- jarion de l'empereur Constance II, avaient envahi les territoires contrôlés par Magnence et ref~isé, malgré le suicide de I'usurpa- teur, de regagner leiirs terres ait-delà de la frontikre. Cerrains sites de haiiteurs, ceux de la deuxième période, sont définitive- ment délaissés.

Valentinien I" (364-375) poursuit I'œiivre de restauration de ses prédécesseurs, en complérant les lignes de défense par la construction de tours de guet sur la rive droite, mais aussi sur la rive gauche du Rhin, comnie à Aiigst-Obermiihle. I'aménage- ment de fortins à Bâle-Robur BS, Zurzach AG, Kloten ZH, Aegerten BE et Schaan FL, un cmtrum qui va remplacer, dans la plaine, le site de hauteur de Krüppel, ainsi que le lancement de ponts sur le Rhin (Tenedo-Zurrach AG). Mais eii 378, l'Alsace est l'objet de nouvelles attaques de la part des Alamans qui, sous Théodose (379-385), pénètrent en Rhétie par la haute vallée du Rhin; l'insécurité er l'anarchie r&gnent: à l'instigation de Magnus Maximus, qui coiitrôlera entre 383 et 388 la quasi- totalité de l'empire d'occident, les provinces gauloises font sécession; bientôt, en 401, sous Honorius, Scilicho retire une bontie partie des troupes du limes pour défendre l'Italie contre les Wisigoths; en 406, la Gaule est envahie par les Vandales, les Alains, les Suèves et les Burgondes, jusqu'à ce que I'usiirpateur Constance III, qui contrôle la Gaule de 407 à 411, abandonne définitivement la défense linéaire et confie aiix barbares certains rerritoires-frontières, pendant que les troupes roniaines, à l'arrière, constituent des unités mobiles de réserve. En 443, enfin, sous Valentinien III, le gouverneur Aetius, après les avoir vaincus près de Wornis, installe les Burgondes en Sapaadin, le territoire des cités de Genève, Nyon et Avenches, avec le statut de fédéres de l'Empire; ils constitueront bientôt un royaume indépendant, dont Genève et Lyon deviendront les capitale^"'^. C'est probableinent à cette époque (mais le mobilier archéolo- gique interdit une telle précision), que les sites de hauteur de la troisième période, du iiioins pour nos régions, comme celui de Châtel d'Arruffens, sont définitivemenr abandonnés.

Comine nous l'avons dit plus haut, si les invasions, l'anar- chie et la crise économiq~ie ont engendré dès le IIICsiècle une ère de troubles et de confusion, poncruée, néanmoins, de longues périodes de paix et de sécurité, si elles ont entraîné des modifi- cations dans l'organisation politique, le paysage urbain et rural, ou des transformations dans les relations commerciales, on ne saurait parler d r rupture. Des villes comme Genève, Lausanne et Yverdon, à l'abri derrière une enceinte réduite, restenr pros- pères, les campagnes témoignent d'une occupation dense et continue et le commerce, comme l'artisanat, demeure floris- salit: le mobilier archéologique de Châtel d'Arruffens, comme celui de nombreux sires do Bas-Empire, l'atteste à I'evidence; le faciès de la céramique par exemple, I'éventail des formes, la per- manence des types fondamentaux ou encore l'iniportance er l'origine des importations, trahissent à la fois la vitalité des échanges et la permanence des habitudes culinaires, héritées en grande partie de Ro~ne '~" Si notre site a été occupé ternporaire- ment entre 375 et 4251450, à certaines périodes troublées que le

mobilier archéologique, pour l'heure, interdit malhe~ireuse- nient de préciser, et probablement, en raison des conditions cli- matiques dues à l'altitude, pendant la bonne saison seulement (celle de la guerre dans I'Anriqiiité), pouvons-nous déterminer sa fonction, la narure des occupations quotidiennes, voire I'ori- giiie et l'identité de ses occupants?

La réduction du fer et le travail de forge

La présence de scories de fer, très dispersées, révèle, malgré l'absence d'un outillage spécifique au travail du forgeron (pinces, tenailles, marteaux, enclume), une modeste activité de forge'oi et de réduction du minerai. O n peut toutefois noter un marteler, des alênes, des burins et des poinçons en relation avec le travail du métal. Citons le rapport que Vincent Serneels a bien voulu nous faire parvenir le 25 septembre 2000:

Au cours des fouilles de Châtel, la couche archéologique a livré des déchets métallurgiques dispersé^'^". Danr les zones les moinrper- nrrbées, il semble que ces dichen appanenaient à la partie supé- rierrre de h couche et qu Ils doivent donc être rapportés à Ioccupu- tion roniaine. Les quantités soiit toujours minimes (moins dirn litre par mètre carré soit 300 à 400 g) et aucune concentration particulière n R été relevée. On part estimer à environ 3 mètres cubes le volume torddes déchets métnI1trrgiqueipour I211sembk du site, ce qui représente environ zrne tonne au maïimum. Deuxpré- lèvements totalisatit quelque 900 g sont conservés. 011 note la pré- sence descories informes, noires, vitrerrses, légères et riches en bulles. Ces déchets sont similaires à ceux qne Ion trouve en majoritésztr les ateliers de rédzrctio~i du minerai defer de la région du M o r m ~ n t ' ~ ~ . Il est donc trèsprobahle que duj+r a effectivement étéproduit sur place àpartir de minerai La production reste cependant trèsfaible, compte tenu de la petite quantité de déchets, beaucoup moini inportante que srrr les sites du Mormont. Si les données actuelle- ment disponibles montrent que la principalepériode de production de la zone du Mormont est plutôt lëpoque mérovingienne Of-VIF siècle), certains sites étaient probablement en activité au Bas- Empire (sites de Bellaires I et Prins-Bois 1). Danr Iént>i>annement p~ocbe du plnteau àe Châtel on ne connaît pas de gisement de minerai, mais qrrelqrres concrdtions ferrugirieures auraient été retrozrvées dans le~parages'"~. Les gisemerzts lesphsproches se trou- vent entre Moiry et Jrrriens, à qzrelqtres kilon~ètres de distlrnce reu- lemerzt.

Airmi /es autres déchets métallrrrgiqr~~ du site de Ch2teL on notr la présence d'une scorie en forme de calotte riche enferpesant 150s Cette scorie est le résultat dcr travail dzr j+r dans un foyer de

firge. Elle était accon~pagnée de plusieurs fiagmentr de scorie iiiformes et de petits frngments de paroi deiefoyer. Cet memblage est compatible avec les activités de forgeage du fel: Cette activité de fibricrztio~i oti de rréaration dbbjetr eri fer 71 ést pas surprenante dans le contexte dzr rite de Châtel. Les données disponibles neper- mettent pas dëvaher les quantités de déchets se rapportant à la rédurtiori et ri Iafoqe respectiveinent.

Az~crrn déchetporrvant témoipier dzi travail des alliages ri base de cuivre or des antres métntrx ne jg~rre parmi les fragments onscn~és. 2,

L'EPERON BARRE DE CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

Les activités artisanales et autres

Des fragmenrs de bronze fondu, ainsi que des scories, pour- raient laisser penser que certaines pièces ont été moulées sur place à partir de lingots ou d'objets récupérés pour la refonte; mais en l'absence de structures ou d'outillage caractéristiques, de moules ou de pièces en cours de fabrication, la prudence s'impose: la fonte pourrait s'avérer accidentelle. Des scories de verre, des fragments er des gouttes de verre fondu, ainsi qu'un morceau de verre brut, pourraient conduire à l'hypothèse, pru- dente, d'une activiré de verriers. Le rravail du cuir est attesté par des tranchets, des marque-points er des alênes, celui du bois par un foret, de nombreux cloiis, une agrafe, iin gros crochet de consrruction destiné à suspendre ou à assembler de lourdes pièces, et de nombreux clous. Aucun ouril, aucun objet, à l'exception de deux fragmenrs de meules rotarives (catilIt~s) en granite, ne saurait se rapporter à une activiré agricole, peu pro- bable en raison de I'alritude, ou pastorale. Un style en fer confirme l'usage de l'écriture.

De celles activités ont été observées dans de nombreux éta- blissements de hauteurs similaires: forges (Baulmes VD Forel Saint André, Grosser Chastel SO, Cornnl JU Mont-Terri, Wittnauer Horn AG, Schaan FL, Entersbiirg-Hontlieim D), rravail du bronze (Cornol JU Mont-Terri, Grosser Chastel SO, Wittnaiier Horn AG), du verre (Entersburg-Hontheim D: petit creuset pour fondre le verre), du bois oii du cuir'09; l'ourillage (socs de charrue, faucilles, serpes, etc.) ou certains objets (cloches, clochettes) renvoient, sur plusieurs de ces sites, à des activités agro-pastorales"O. En ce qui concerne la Faune recueillie à Châtel, seuls un chien, un bœuf de grande taille et un âne peuvent être arrribués à coup sûr au Bas-Empire.

Les éléments militaires ou paramilitaires

rion de la présence de soldats à Châtel d'Arruffens, membres d'une garnison chargée de surveiller le rerritoire et de conrrôler la voie rraiisjurane secondaire qui passe ait pied du site ; si l'hypo- thése esr possible, la priidence, routefois, s'impose: on sait, en parriculier aux IIIp-IV' siècles, que l'uniforme, notaminent le ceinturon des soldats, est fréquemment utilisé par des civils qui conservent cour ou partie de leur équipement lorsqu'ils rentrent au pays après leur service militaire"'. En contexte germanique, il est vrai, qu'on ne saurait comparer au nôtre, on a pu observer dans la nécropole de Schleitheim-Hebsack SH une femme, inhumée vers 400 ap. J.-C. avec une riche parure d'ambre et d'argent, qui porrair un large ceinturon militaire, A l'évidence un signe de p~esrige"~. Les occupants de Châtel éraient-ils des soldats, milices armées par le pouvoir, dont la présence confé- rerai~ au site un caractère officiel, ou de simples civils, qui auraient pris I'initiative, avec l'accord, sans doute, des autorités, d'aménager un xrefugea ? L'incertitude demeure, d'autanr plus qu'aucun vesrige de forrificarion militaire du Bas-Empire n'a é d mis au jour.

L'identité des occupants

Seule la présence d'une nécropole associée à norre site permer- rrair, peur-être, d'en savoir plus sur i'identité des occupants de la posirion: mais iine telle occurrence esr d'amant plus rare que la plupart des établissements de hauteur, comme celui de Châ- tel, n'ont éré occupés que temporairemenr; dans l'arrière-pays du limes, on connaît cinq nécropoles, en relation avec des forti- fications de hauteur, qui témoignent d'une forre présence ger- manique et attestent d'une conrinuité d'occupation entre le Bas-Empire et le Haut Moyen Âge1". Si certains décors gravés ou incisés (nKerbscl,nittbronzn~~) observés sur plusieiirs pièces de bronze mises au jour sur notre site, en particulier des garni- cures de ceinrure, et fortement représentés en Rhénanie et en

Une présence militaire ou paramilitaire est attestée i Châtel ~~~l~ renvoyer à la sphère germa- d'Arruffens, par des ariiies, essentiellement des pointes de nique, il serait imprudent d'en que des Germains fré- flèches à douille, plus rarement à soie, de secrion plate, qua- qLienraient châre1: des découvertes connlies, drangiilaire ou triangulaire, utilisées par les archers romains dans le ~ i d i de la ~~~l~ et E~~~~~~ et ne sau. . u depuis la République"' et qui n'onr giière connu d'6volurion toLliours des déolacements individuels ou de morphologique au cours des siècles; elles sont fréquentes au Bas-Empire, notamment sur les sites de hauteur et pourraient, il est vrai, témoigner de simples activités de chasse"'. O n peur relever l'absence de lances, de javelors ou de projecriles de cata- pultes, comme celles de pointes à barbelures, une innovation particulièrement meurtrière au Bas-Empi~e"~; les garnitures de ceinturons (plaques ajourées, boucles, mordanrs, appliques ou passants), souvent observées, elles aussi sur les «reFugesx ~ontem~orains"~, renvoient égalemenr à l'équipement militaire; elles sont souvent associées, parriciilièremenr en contexte funé- raire, à des fibules cruciformes servant à fixer lepnluriamentr~m qui, aux IVC et Ve siècles, constitiienr, avec le cingubm riche- ment ornenienté, des marqueurs sociaux pour la classe des fonc- tionnaires et des militaires"'; rappelons que des fibules cruci- formes ont été observées au Mont-Terri JU et sur plusieurs sites de hauteur d'Allemagne mé~idionale"~.

Ces éléineiirs militaires, ariiies et ceinturons, posent la ques-

~~ ~

groi~pes"~; on ne peur comparer la sirnarion de la Suisse occi- dentale avec celle de l'Allemagne méridionale, hors de l'empire, où de nombreux sites de hauteur ont été occup6s aux IV% Vesiècles, comme ceux de Burgberg, près de Fribourg-en- Brisgau, et de Geisskopf, près de Berghaupten, par des Ala- mans, prnbablemenr des troupes auxiliaires au service de l'armée romaine"'. L'abondance des armes et la richesse du mobilier conduit même parfois à l'hypothèse de résidences princières, où l'élite alamane, enrourée de giierriers et d'artisans, se serait installée"'. D'une nianière générale, il est clairement attesré, en particulier pour le mobilier des nécropoles, qiie le rerritoire de la Suisse, est encore fortement ronianisé au Bas- Empire er que la composante ethnique gallo-romaine va sub- sister encore pendant de longs siècles'".

Ajoutons que comme aux remps de la protohistoire, la pré- sence de femmes à Chitel, qui ne saurait constituer à elle seule ilne preuve di1 caractère civil du site (!), est attestér par des

hflKElLLE DAi'ID-ELRIALI ET DANIEL I'AUNIER LE SITE ET LES STRUCTURES

bijoiix, rels que bagues, bracelers et colliers et que In nature dit mobilier archéologique témoigne à l'évidence d'uii niveau de vie qui est loin d'être modeste. Si les honimes peuvent porter des bagues, indifféremmenr à la main droite ou à la main Saiiche, et les enfants des colliers oii des bracelers, l'archéologie fiiiiiraire confirme que ces bijoux relèvent bien, généralement, dr la sphère féminine'?'. Relevons roiirefois l'absence d'objets de toilette, tels les miroirs, les pinces à épiler, les spatules et les palerres à fard ou encore les épingles à cheveux, en métal, en ivoire ou en os. Dans son ensemble, le mobilier archéologique témoigne à l'évidence que les occtipaots de Châtel d'Arruffens bénéficient d'lin niveau de vie élevé et que leurs goûts culi- naires resrent très romanisés.

Une interprétation discutée

Comme on peut le voir, I'inrerprérarion du site de Châtel d'Arriiffens, conime celle de la plupart des fortificarions de hauteur du Bas-Empire, resle disciirée. A côté des forts er for- rins miliraires de plaine aux plans relativement réguliers, éta- blis de maiiière linéaire aux frontières et en profondeigr, à l'arrière, pour protéger les axes de commoiiicarion routiers et t?iiviaiix et assurer le ravitaillement, à côré des villes fortifiées, aux plans variés, les érablissements de haureiir, réoccupant des

fortificarions pré- ou protohistoriques, d'one surface oscillant entre 2 et 0,35, voire 0 , l ha, dont le plan irrégtilier est imposé par la topographie, et qui peuvent consciruer de véritables réseaux le loiig des axes routiers ou fluviaiix, pourraient bien avoir été aménagés, poiir compléter le syscème défensif, et peut-être servir de refuges, par décision inipériale; la présence de détachements militaires ou paramiliraires (indigènes au ser- vice de l'armée romaine), fondée sur la décoiiverte de niilita- ria, ainsi que la nature des éléments défensifs (remparts et tours) tendraient à conforter cette hypothèse. D'autres sites de hauteur, éloignés des grandes voies de cornniunication et plus sommairement aménagés, pourraient résulter d'iniriarives pri- vées et offrir à la popularion civile, comme les grotres, lin abri remporaire dans les moments de crise. O n ne saurait admettre, pour tous ces érablissements, des foncrions rigou- reusement identiques. Dans quelle carégorie classer Châtel d'Arruffens, dominanr la plaine, oii les érablissements ruraux resrent florissanrs, coiirrôlanr une voie transjurane secondaire et ayant livré des militaria, mais aucun aménagemenr défensif du Bas-Empire? La qiiesrion reste ouverte. Poste de guer et de contrôle, sans doute, refiige probablement, la position s'inscrir dans une série de sites similaires, établis sur la chaîne dii Jura ou à proximité immédiate, tels Baulmes VD Forel Sainr- André, Portifluh SO, Frohburg SO, Grosser Castel SO et le Monr-Terri JU"'.

L'ÉPERON BARRE DE CHATEL DARRUFFENS CAR 91 --

Notes

Ce chapirre urilise, comme source, le rapporr d'une quinzaine de pages remis par Jean-Pierre Gadina ailx Monurneiirs hisroriques er archéolo$e du canron de Vaud; il consrirue le seiil docriment écrit, original er lisible, concernant les fouilles rialisées. Les cirations sont en caracrères italiques ct encadrées par des guillernerr. Ce chapirre s'ins- pire également du rtavail de diplôme, réalisé en 1984, par Nicole Pau- saz, qui avait, à cetre occasion, fourni la première synthèse sur les "es-

tiges prorohisroriques de ce site.

: Viollier 1927, 187, MCAH Lausanne Ne 17057.

II s'agir d'une pièce à languetre, garnie de deux rivers, attribuable à l'horizon de Binningen (BzD2). Viollier 1927, 187; David-Elbiali 2000,95-96, pl. 20, 5, site No 159; MCAH Lausanne No Ci 2561.

' Ce rrsson est muni d'une languette de préhension, intégrée à un cor- don lisse horizontal, avec départ d'un cordon lisse vertical. Pignat et Crorri 1985, 207-208, kg. 2, 3.

II possède une base rrapézo'idale débordante, garnie de deux rivers. Viollier 1927,283; Millotte 1963, 328, pl. 10,21; Ostenvaldei 1971, 77, pl. 26, 5 ; David-Elbinli 2000, 71, il]. 11, 3, sire Ne 54; MAI3 Genève No B 5 536.

Kaenel et Moinat 1995; David-Elbiali 2000.

'Arnold 1992, 2,21-45; Seeck 1962,215-216.

Favrod 1995; Pailnier 1998,237-243.

Fellmann 1992, 324: Gairhoi 2000: Coire-Hof, fortifié vers 400, Karlihof er Welschdtirfli perdurent jusqil'au débiir dia VC siècle au moins.

'O Paunier, 1998,243-247: Steiner 1995; Haldimann et Steiner 1996; Steiner et iMenna 2000, 33; pour une vue d'ensemble, Paunier 1997, en particulier, 25-29.

" Récolres d'A. Gallay en 1958 (non publiées).

'' Pour la région de Genève, voir Paunier 1981, 283-284; pour le nord-ouest de la Suisse, Matr 1987, 107-109 (carre) et 129, nore 179.

"Crotri er Pignar 1986, 147.

" Egloff 1966-1967,9.

"Feihl 1989, 178-180.

'' Carre: d'après Monnier 1996, pl. 48; Steiner et Menna 2000, fig. 13, 35; Airberson 1987; Viollier 1927 et carre archéologiq~ie du canton de Vaud (Monilmenrs historiques et archéologie, Lausanne).

'^Peler 1993,64 er 115.

'' Seriieels 1993,88-130.

" Le bureau d'érrides Mosiiii e t Inderinühle de Moncricher, ainsi que A. Gross et B. Liiyet de Lausariiie.

?" En tenant compte du ptolongement probable à I'esc, rcpiésenré en rraitillés sur les figures 6 et 12.

:' Elle figure sur la parrie droire de la reconsriturion de la fig. 96.

" Audouze er Buchsenscliun 1989, 120-121.

:'Müller 1988, 28.

:* Nicolardor, Thierry et Eviii 1981.

'' Mais une des daces Cl4 de ce Kalkgurr correspond à I'âgc dii Bronze: 6-4569 2830280 BP (Müller 1988, 27). Cerre date doir tarirefois erre prise avec réserve; les auteurs n'en tiennent du resre pas compte. Plo- quin et nlii 1993, 187 onr signalé quelles difficulrés présentait la dara- tion de la chaux.

' 6 Berger ft nlii 1996.

'-Müller 1988, 27-28.

Müller 1988, 28.

"Berger etalii 1996, 60-64.

'"Schtvarz 1991.

j' lagxdadec et alii 1993 et Ploquin et nlii 1993.

'' Steinhauser-Zimmermann 1989, 69-71, fig. 77: dès le XIC siècle av. 1.-C., le rempart serair consritid de caissons de bois superposés, corn- blés de terre, de pierres er de branchages, l'exrérieur era"~ prorégé par un paremenr dc pierres.

" Bonner, Plouin er Lambach 1985: I'enceinre de la fin d u Bronze final (Linsenbrunnen II) semble correspondre à un coffrage de troncs d'arbres lesd de pierres, mnis le rite est déji fortifié au Bronze récent.

Y Ralston 1992, 107.

'' Lepage 1992.

'' Müller 1988, 28.

'' Ce qui est faux, car, comme nous I'avons souligné, le rempart se modifie en fonction de la vulnérabilité de la topographie, mnis ceci compense un peu la sous-évaluarion des t2ches d'abarrage, d'excava- tion, d'extraction et de calcination.

" Evaliiation fournie par l'archiologie expérirnenrale er meiitionnée par Audouzeer Buchsenschiirz 1989, 107.

'' Müller 1988 et Schwzrz 1991 ; Sarbach 1959; Bonner et nlii 1985; Lepage 1992; Geribach 1982; Bersu 1945; Berger et Brogli 1980, Berger et dlii 1996. - "Wolf et Viroulet 2000.

'' Berger etalii 1996.

" Dare qui doit êrre prise avec réserve, comme iioiis I'avons vu ci-dasiir (nore 25).

"Berger etnlii 1996, 49.

Rageth 1986.

'' Steiner et Gamper 2001.

"Jockenhavel, in Jockeiihovel et Kubnch 1994, fig. 16.

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" Serneels 1993, 127.

"Voir p. 36 er fig. 27.

" Mart 1987,67er 105.

"Schwarz 1993,32-34.

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" Bersu 1945; Berger et Brogli 1980,23 et 25-27.

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'"ergsr et alii 1996, 25-27.

'- Clavadetscher 1992, 181-184.

'Wmnck et Fellmann 1988, 500-501.

'"Werner etalii 1969,248-2 50.

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" Wernçreto/ii 1969, 250.

" l'aunier 1978, 297-298.

&flRElLLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER LE SITE ET LES STRUCTURES

b5 D r x k et Felliiiann 1988, 500.

6' Peler 1993, 64-65, fig. 121.

6. Clavaderscher 1992, 181-184; Kaseth 2000,49 er 51, Abb. 9.

1.' I'aunier 1978, 298.

"Birrrnann 1934,478.

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' Jacomet, Rachoud-Schneider, Zoller 1998, tip. 50-51.

-: Ces chemins oiir ér6 prospectés par ].-P. Guignard (rapport iiitiriilé «Prospectioii aux aleiirotirs du sire d'Arruffens., dtporé ailx Monu- iiienrs historiques et archéologie, Lausanne).

"Aubert 1943, 120-122.

' Ragerh 1986.69, fig. 7.

.' Comme à Châtel, le niatériel mérallique conremporain retrouvé à la Vergentière (Lepage 1992) est rrès peu abondant et le plus souverir cirsé. On obsenre aussi des puiares de tlèches en bromc, des fragments dr f.iucille(s), un ou deux rranchanrs de hache($), une 6pingle cassée, deux anneaux, une bague, un fragment de bracelet et quelques auries nienus objets, déchers et resres de coulées, arcestant ici d'une perire acriviré mérallurgique. Au Hohlandrberg (Bonnet, Plouin er Lambach 1985) égalemenr, on a rerrouvi peu de bronzes (épingles, bracelets, couteaux, pointes de flèches, ciselers, faucille), dcs haches en pierre polie er de l'outillage en silex, beaucoup de fragmenrs de meules er des dizaines de milliers de (errons de poreries.

-" Pérrequin et nlii 1985, 158-160. ..

Trts souvent ces dcriiières décennies, les grocres de l'âge du Bronze ont été considér6es comme des habitats refuges. Cerre inrerprétarioii esr rourrfoir mise en doure par E. \Varmenbol (1996, en peniciilier note 60). qiii y voir, dans plieieiirs cas, plurôr des lieux de dépôts funé- raires et de culte.

'Vssard, Pininsre et Urlacher 1992, 203-204.

''Primas 1986, 57, pl. 6,103.

Riel 1987.70,

' Krumland 1998,98, 123.

"Krriniland 1998, 124.

'' Goldmann 1982.

'' BDhme etnlii 1999.

Jockenhoi-el 1982.

ffi Schlichrheile er Sriobel 2001, 83-87, fia. 10 (In: Ebcrschweilrr et alii 2001, 79-92). Cetie iiirerprération reprend le modèle avancé pour les principautés do Premier âge du Fer.

Que nous reinerciaiis vivement pour ces informarions.

Pasïrd, Piningrc et Urlacher 1992, Cg. 5.

"' Il a été présenré ci-dessus p. 38.

''U Infairnarions de la carre archéologique de I ' ~ t a r de Vaud (Monu- ments hisroriqurs er archéologie, Lausanne).

'' Voir i72f.# (fig. 86). Le mobilier est déparé a u Mtisée canronal d'archéologie et d'histoire, Lausanne.

': David-Elbiali 2000, n'0 19 er 550-5 52: Maritthoz pt<zlii (à pxaîrrç).

"Viral ei Voriiz 1984.

"' En cours d'érude. ni La bibliographie des sires meiitionn4s figure daiis Kncnrl er Moinar 1995 et David-Elbiali 2000, er, pour le5 plus récemrneiir découvercr, dans les chroriiqucs archéologiques de la Ker~iie hirtoriqiit viir~hiir er de I'Aiiniiaire de kz Sociitinrirre de p>/>istoire tt d;i>ch!olqqiP

'' Schwarz 1993, 71; Drack et Fellniann 1988, 500; Paunier 1978, 304.

'IX Clavadetxhec 1992, 181-182; Paunier 1978, 304.

"'Paunier 1981,283-284;GiIIen 19S5,71; Marc 1987, 107-109: Fell- mann 1992,79.

'O" Gilles 1985, 71: id. 1998, 71-74: Werner nnl i i 1969, 247-255 er 260-262; Haeper er Sreuer 1999, 185-186; Doyen 1992, 104.

'O1 Sidoine Apollinaire, Cnrin. 2.117; ep. 4,15,3; 5 ,14, 1 : Drepanius Pacarus, Panég 2.25: Silvaniis, Dtgitberrintione Dei, 5, 8 : cf. Gilles 1985,71.

'O? CILXII, 1524; cf. Gilles 1985, 73.

'O' Fellmann 1992, 313-343; Gaillard de Semainville 1995; Favrod 1997"; Fnvrod 1997": Paunier 1997.

'" Paunier 1997, 25-28.

'O' Peler 1993, 62-63; Serneels 1993, 127.

Im0 Peler 1973, 25-26.

'O' Pelet 1973 et 1993; Serneels 1993.

' O " Peler 1973,26 er rab. XIV, No 12.

'O' Peler 1993, 64: Marc 1987, 106-107; Müller 1988, 25: Berger et al;; 1996,52; Gilles 1983,334: id. 1985,54.

" O Gilles 1985, 54.

"' Bishop er Coulsron 1989, 16.

"'Gilles 1985, 53.

" 'Feugèrc 1993,236.

"' Gilles 1985,49.

"' Feugère 1993, 248-254.

""Scsvarz 1991, 30; Gilles 1998, 73.

"'Schurbein Von 1995, 148: Fuchs rtnlii 1997, 138.

"%uc!sriihl 1988.

"" Brulrt 1996, 248.

"" Feugèrr 1993, 251 : id. 1999, 17.

':' Sreuei 1989; Hoeper er Stcuer 1999.

"' Sceuer 1997.

':' Fellrnanri 1992, 344-349; Paunier 1997, 28; Steiner et Menna 2000,325-325.

':+ Voir par rrcrnple Sreiiier er Menna 2000, 107-129.

'" Brriler 1996: Gilles 1985; id. 1998; Matr 1987, 107-109.

""~chwan 1993, 71 : Drack er Fellmnnn 1988, 500 er 571 : I'üiiciier 1978, 303.304.

3. Le mobilier archéologique du Bas-Empire

Re~iinrqr~e préliminaire

Le marériel d'époque romaine éranr généralemenr bien classifié et ériidié, nous limiterons notre analyse à l'essentiel, en adop- tant les typologies généralemenr admises. Dans le caralogue, nous avons volontairemenr limité le nombre des parallèles aux sires de référence les plus significatifs, géographiquemenr et chronologiqueinenr.

La céramique

Comme l'indiquent les découvertes conipararives figuranr dans le catalogue, Yensemble dit matériel es[ caractérisrique du IV' et di1 début do V' siècle. Les sires de Genève (450-500 ap. J.-C.), de Sion-Sous-le Scex (450-500 ap. J.-C.) et du Vallon-des-Vaux offrenr les meilleurs parallèles'. On norera l'absence de sigillée de l'Argonne, rare en Suisse occidentale, de sigillée ou de lampes africaines, de céramique à glaçure plambitère, bien représentée à Sion, attestée à Genève er à Yverdon, ou encore celle d'amphores originaires d'Afrique du Nord ou de Médirer- ranée orientale. Les importations régionales sont illustrées par la céramique à revêrement argileux, la pierre ollaire, originaire du massif alpiii, er les dérivées de sigillées paléochrétiennes, issues d'ateliers de lavallée du Rhône, entre Marseille et Valence, si ce n'esr encore plus au nord. Cruches et gobelers sont l'exception: ces derniers sont sans doute reiiiplacés par des bols et des gobe- lets en verre, voire en bois. La présence de mortiers, comme l'aspect général du vaisselier, t$moigiienr à la fois d'une certaine aisance des habitants et de la pérennité des goûts culinaires ins- pirés du monde méditerranéen.

La céramique à revêtement argileux

La vaisselle de rable

Les caractéristiques techniques La qualiré de I'enseinble de la céramique est assez médiocre; le vernis, rouge orangé à brun rouge foncé, est inar, peu adhérent et ne subsiste le plus souvent qu'à l'état de [races. La pâre, beige rosé, est fine et savonneuse. Les décors sont rares et présentent soit des sillons parallèles [pl. 45,582-553.5851 soit des giiillo- chis [p l 45,581.583-5841.

Les formes Les formes hautes, qui se limirent à une cruche on aniphorette [pl. 45,5761 er à quelques gobelets [pl. 45,577-5791, sonr rares. Les coupes, en particulier les exemples carénés, consrituenr l'essentiel de la vaisselle de table. On relèvera qu'aucun gobelet ou picher ovoïde à haur col, type fréquent, par exemple, à Genève2, n'est atresré jusqii'ici sur le site. La criiche (ou ampho- rerre) [pl. 45,5761 esr inalheureusemenr trop incomplète pour permertre ilne ideiitificarion sûre. Le fond de gobeler [pl. 45, 5771 s'apparente à la forme 65 de la typologie de Porrour: i l s'agit de récipients ovoides à base étroire qui connaissent une large diffusion, de la Médirerranée au Rhin, au IV' siècle ap. J.-C. Les bols Lairiboglia 113 sont bien atresrés. Ils apparrien- nent au répertoire des formes caractéristiques du IV' et du début du V' siècle, particulièrement bien représentées dans le Midi et la vallée du Rhône, mais également en Savoie er siir l'ensemble du Plareau suisse. Le No [pl. 46,5921 esr proche dit type Chenet 314 de la sigillée argonnaise; abondamment pro- duite dans l'atelier de Portout, en Savoie, mais sans douce égale- ment dans des areliers régionaux à découvrir, certe forme est artestée, notamment, à Aime, Thonon, Yverdon et Genève. La lèvre triangulaire [pl. 46,5931 est catactérisrique de l'époque romaine rardive. La coupe [pl. 46,5961, proche du type Lambo- glia 3 3 , rrouve des parallèles dans une aire de diffusion voisine de Châtel d'Arruffens, en particulier à Porrour et à Genève. Les fragmenrs [pl. 46,517-6001 font également partie du répertoire des formes régionales propres aux I V et \" siècles. Avec plus de 43% la vaisselle à reverement argileux représente la plus grande part de la céramique mise au joiir sur le sire.

Nous avons regroupé en fin de série, rrois des tessons de céramiqiie à pâte sableuse [pl. 46,601-6031, beige à brun rouge, sans vernis apparenr, mais dont la morphologie renvoie à des formes de la céramique à revêtemetir argileux.

Les mortiers

Les caractéristiques techniques Tous les morriers, qui comporrent un semis interne de gros grains de quarrz, appartiennent au groupe de la céramiqiie à revêrement argileux; la pâre et le vernis (ce dernier, là aussi, rare, mat et peu adhérent) ne diffèrent en rien de ceiix des autres formes.

L'EPERON BARRE DE CHRTEL DiZILRUFFENS CAR 9i -- - . -. ..

Fig. 87. Nonibre de vestiges, par forme et segment

Les formes Là encore, les collerettes, souvent concaves [pl. 47,606.6081, ou repliées obliquement vers l'intérieur [pl. 47,6051, sont caracté- ristiques des productions tardo-roinaines régionales.

D'une manière générale, la céramique à revêtement argi- leux de Châtel d'Arruffens consrirue uii ensemble homogène du IVe er du début du V" siècle ap. J.-C., proche des découvertes du Plateau suisse, de la Savoie, de la vallée du Rhône er du Midi. Seule une très mauvaise qualité, due peut-être aux condi- tions d'enfouissement. la distingue des autres productions. Faute d'analyses minéralogiques et chimiques de la composition des yâres, l'atelier, ou les ateliers d'origine, probablement régio- naux, restent inconnus.

Statistiques Le tableau de la figure 87 présente le nombre de vestiges artri- buables à la céraniique à revêtement argileux, respectivemenr la vaisselle de table et les mortiers.

La céramique dérivée des sigillées paléo- chrétiennes

Les caractdristiques techniques Tant par la texture de la pâte que par les formes, cette cérn-

typologique, de la céraniique i revCremenr argileux

mique peut se rattacher au groupe des sigillées <'grises paléo- chrétiennes. produites dans la vallée du Rhône (un atelier esi coiiiiu à Saiiir-Péray, près de Valence), qui n'apparaissenr guère dans nos régions avant la fiil du IVC et le début du V' sikcle, et qui perdurent jusqu'au VIe siècle au moins. La pâte est fine. légèrement savonneuse, de couleur gris clair, parfois légèrement bleutée ou verdâtre. Toutes traces d'engobe ont disparu, sauf sur le No [pl. 47,6121. Seul le No [pl. 47,6101 présente un décoi sous forme de guillochis. O n remarquera, en raison, peut-être. de la fragmentation des pièces, l'absence rotale de décors au poinqon qui caractérisenr d'ordinaire ces productioiis, en parti- culier les bols Rigoir 6 et 18.

Les formes Tous les récipieiits appartiennent à la vaisselle de table, à l'exclusion de criiches, de pots à bec verseur, par exemple, carac- téristiques du VI' sikcle. Rare (3,1% de l'ensemble), ce iiiatériel a sans doute été imporré d'un atelier régioiial à découvrir.

Statistiques Le tableau de la figure 88 présente le nombre de vestiges attri- buables à la cérainiqiie dérivée des sigillées paléochrétiennes.

Fig. 88. Nombre de vestiges, par forme et segment typologiqiie, de la céramique dérivée des sigillées

3.1 % Pierre ollaire

IREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL IJAUNIEK LE MOBILIER ARCHEOLOGIQUE DU BAS-EMPIRE

Fig. 89. Nonibre de uesriges, par forme er segment typologique, de la ceramique à pâte sombre et gros-

1 céramique à pâte sombre, grossière

i caractéristiques lechniques :te céramique se caractérise par une pâte dure et rugueuse, itenant un abondant dégraissant sableux, et des nuances de plus ou moins foncé.

Fig. 90. Nombre total de vestiges en pierre ollaire et dans les diffgrenrs , formes types de céramique, er pourcentages respectifs. formes hautes, en particulier les pots à col cintré que l'on :onrre pendant tout l'Empire, sont niajoriraires. De nom- ises jattes présentent le même profil. II faut relever l'absence Statistiques g6n'rdes : la céramique et la pierre O"aire

to(jd, d'écuelles et de poêlons. comme pour les mortiers, la Le rableau de la figure 90 préseilte le nombre total de vestiges en

inique à pâte grise grossière de charel ,yi\rruffens de pierre ollaire et dans les différents types de pire céramique, ainsi

ibreuses similitudes m~r~hologiqries avec le matériel tardif que les Poiircenrages respectifs Pour 'lasse. onal, en particulier celui d'Yverdon ou de Genève. Avec la mique à revêtement argileux, elle représente une part ortante (près de 40%) de la vaisselle consommée sur le site. Le verre

istiqnes À l'exception d'une dizaine de fragments de bols côtelés soufflés ibleaii de la figilre 89 présenre le nombre de atrri- dansun moule, une forme caracréristique du I" S. qui disparaît des à la céramique à pâte sombre, grossière. dès le premier quart du II' S. [pl. 51,6461 et trois fragments de

bouteilles carrées (nori illustrés), fréquentes aux II' et IIIL S., la majeure partie des cessons de verte identifiables appartiennent

pierre ollaire aux bols hémisphériques Isings 96, et aux gobelets tronconiques lsings 106; ces deux types se caractérisent par un bord legère-

:aractéristiques techniques ment replié, puis coupé, et un fond apode plus oii moins ren- <ceprion du N" [pl. 50,6351, toutes les pièces, travaillées au trant; il n'est pas impossible qiie certains bords appar- sont soigneusement polies, Y compris sous le fond. Le tenir à de hauts gobelets tronconiques, à pied replié ou se limite essentiellement à des cordons lisses, en relief, annulaire (Isings 109)" méme si le Type n'esr guère fréquent en

les [pl. 50,6391 ou doubles [pl. 50,6401- et à des sillons Suisse occidentale. Toutes ces formes se rencontrent le plus sou- Ièles, parfois groiipis [pl. 50,636-6371. La suie, visible sur vent de la fin du IIIC à la fin du IV' siècle, voire jusqu'au début iparr des fragments, indique uii usage priférentiel conimr du V" siècle5; quelqiies fragments de parois (non illusrrçs), lire. coniportent un décor de dépressions pouvant appartenir aux

types Isings 106 c, une variante de nos deux formes principales, ormes ainsi qu'à des coupes hémisphériques Isings 117, fréquentes reule forme est attestée sur notre site : le pot cylindrique. dans des contextes tardifs< Le verre, transparent, comprend de

ISabsence de formes basses, présentes à Marr ig l i~ , à iionibreuses bulles et beaucoup de filandres; sa couleur varie du '0n3, dans le nord-esc de suisse OU Le blanc jauiiâtre au brun, en passanr par des teintes vert jaune; i. 50,6351 rrouve des paralleles àvindonissa, oit ce type est quelqties pièces sonr incolores, teintées de bleu très clair (inv. 54 'rresré. Le Pot [PI. 5°,6361 à une fornie bien et 55, non illustrés). En raison de In forte fragmentarion des .entée au Bas-Empire, eii particulier sur les sites du Plareau récipielits, (les parois sont très ,,,inces), il n'est pas toujour;: et du Valais. Irs précédenres, de sible (sauf, parfois, grsce à la couleur) de rnpproclier les tessons

iel, produite dans les Alpes, présente un caractère homo- ou =haque bord ou =haque folid à Yun ou à Yaurre trouve de nombrelises correspondances régionales. Seule des deux types prépondérants pour lesqriels les sont

rude pétrographique approfondie perinerrrait de fixer avec nombreiix : Isings 96' et Isings 106~. O n peut rioter la présence ion l'origine de chaque récipient. de quatre bracelets en verre noir, opaque, imitant ~robablement

le jais, de secrion semi-circulaire9, et une soixantaine de perles,

125

VEPERON BARRE DE CHATEL D'ARRUFFENS

verre opnque ou translucide, de dimeiisioiis variables et de diverses couleurs, de forme annulaire ou cylindrique : un type de parrire fréquent dans les nécropoles du Bas-Empire et du Haut Moyen Âge" Quelques pièces, trop fragmentaires, n'ont p:is été illiistrées, comme des perles noires, ou bleu foncé, avec un décor de lignes ondées blanches à blanc beigei'.

L'activité de verriers pourrait être attestée sur le site par la présence de scories de verre, de fragments et de gouttes de verre fondu, ainsi que celle d'un morceau de verre brut, bleu foncé, destiné à la refonte ou à la taille de tesselles de innsiiq~~es ou en cours de refonte; les formes des récipients recyclés (anse, pied, goulot) se laissent parfois deviner. Si I'on peut exclure la fabri- cation de verre brut sur place à partir de matières premières, faute de sable, on polirrait admettre l'existence de fours de ver- riers, structures semi-enterrées généralement très simples, où l'on déposait un creuset en terre cuite pour faire fondre le verre brut, à moins que nos pièces n'aient été fondues accidentellemeiit. À défaut de preuves dirimantes, il est impossible de trancher.

Le bronze

Nous avons regroupé sous cette rubrique tous les objets réalisés à d'un alliage à base de cuivre, même si un autre élément que l'étain (par exemple le zinc) a pu être niis en œuvre: seules des analyses de laboratoire permettraient une distinction sûre entre le bronze, par exemple, d'un prix élevé en raison de la valeur de l'étain, et le laiton, largement iirilisé à l'époque romaine, notamment pour la frappe monétaire des sesterces et des dirpondii ou pour la fabrication de vaisselle de table ou culi- naire". Des fragments de bronze fondu, ainsi que des scories, pourraierit laisser penser que certaines pièces ont été moulées sur place à partir de lingots ou d'objets récupérés pour la refonte. Mais en l'absence de striictures ou d'outillage catacté- ristiques, de moules ou de pièces en cours de fabrication, la pru- dence s'impose : la fonte pourrait s'avérer simplement acciden- telle.

Les fibules (auxquelles il Caut ajouter une forine en fer, voir in&, N" [pl. 62,851]), comprennent deux exemplaires; I'un, en forme de rouelle à six rayons [pl. 53,6751 (la roue est l'attri- but du dieu celtique Taranis), se rencontre surtout aux IIC -III' siècles, inais sa persistance ail IVC siècle ne sx~irait étonner; au lieu d'être attaché par une charnière, l'ardillon est ici simple- ment fixé par eiiroulement (il s'agit peut-être d'une réparation) et le décor émaillé, utilisé généralement pour ce type d'agrafe, fait déEaut; l'autre, en forme d'oméga [pl. 53,6761 à ardillon libre, qui relève d'un type indigène, simple, bon marché et populaire, perdure, avec des variantes diverses, toute l'époque romaine; bien attesté aux IV' et \Je siècles, i l est encore présent ai1 Haut Moyen Âgei'. O n peut noter, avec la prudence qu'impose la modestie des surfaces fouillies, l'absence de fibules en arbalète ou cruciformes. La rouelle à appendices latéraux [pl.53,677] a été utilisée, comme l'atteste uii anneau de fer encore en place, comme pendentif. Les bracelets Ipl. 53,678- 6831, le plus souvent en tôlr de bronze, dont Ir ionc coinpurte toujoiirs un décor, et les bagues [FI. 53,684-6901, par la simpli- cité de leur foriiie et la riature dr leur ciécor incisé (chevrons,

1 CAR 90 'q

. . lignes brisées, cercles concentriques, points), appartiennent à . .d I'évidence, comme les parallèles cités dans le catalogue le mon. trent, au répertoire du Bas-Empire. II en va de même pour les . i

garnitures de ceintures (plaque ajourée [pl. 53,6671, boucle . . L.1 [pl. 53,6681 mordants [pl. 53,669.6701, appliques [pl. 53,672. ..''. s q

6731 ou passant [pl. 53,674]), le plus souvent attribués à l'équi. : . . . fiq ..'l

pemeiit militaire et souvent associés, particulièrement en ,' >

contexte funéraire, à des fibules cruciformes servant à fixer le : 1'6

. .. . . p$ pnhdament~rm. Au I V et ail début du VI siècle, cingulirni riche- . , , . . ml ment ornement.! et fibules cruciformes constituent à l'évidence 1

des marqueurs sociaux pour la classe des militaires et des fonc-., .. : ' . . ' . , . un

rionnaires de haut rang. Quant aux décors gravés ou incises ' ' I . 1

fi<Kerbrchr~ittbronzen.l, on aurait tort de croire q~i'ils appartien- 1. ' su

. I . no nent exclusivement au monde germanique: leur Forte occur- ' i . 9" rence en Rhénanie ou en Gaule septentrionale n'est due qu'à . , , fi, des recherches parric~ilièremenr intenses dans ces régions; des gri décoiiverres similaires sont connues, notamment, dans le Midi i

. , PO de la Gaulei< La boucle de ceinturon [pl. 53,6681 illustre une ' , ,' . ' . .

variante simplifiée du type à décor zoomorphe (canard, chien), :i;. . 57 caractéristique du B a s - ~ m ~ i r e ' ~ . Les pendants (ou mordants) . .' [P de ceinturon en forme d'amphore, avec [pl. 53,6691 ou sans

, , ,

anses [pl. 53,6701, de type sgetmauique», sont également bien t r: rrprésentés en Gaule méridionale, et attestés eu Grande-Bre-

, ., taguei! O n relèvera avec iritérêt qu'un type de plaque ajourée . i .

[P sa

proche du No fpl. 53,6671 de notre catalogiie était associé à i d'. neuf appliques, apparentées au N" [PI. 53,6721, sur un ceintu- . d' ron militaire du début du V siècle mis au jour en Bavière, à i [F ~ltensradr". Plusieurs appliques 54,692-6941 étaient desti- , ; . ,, nées à orner des éléments de cuir ou de bois, à I'exemple dii : SII

No [pl. 54,6921, identifiée comme pièce de harnais ou de cein- :, ni turon. La vaisselle de bronze est représentée par trois fragments PL [pl. 54,718.7201, trop petits pour autoriser une identification et morphologiqtie fiable. Le ende en tif [pl. 54,7221, qui a été : ni découpé secondairement, pourrait faire partie, lui aussi, de i ta l'équipement militaire, qu'il s'agisse d'un harnais ou d'une pièce i se

,' . fl, d 'uni f~rme '~ . Le tranchet en forme de@& arboraria [pl. 54, i 7231, très fragile, pose la question de sa valeur, fonctionnelle ou . ~ i dl symbolique; si l'exemplaire en fer [PI. 57,7411 a pu être utilisé ] ai par un potier ou un cordonnier, celui en bronze ne pourrait être ; cq

amulette ou un ex-uoto en miniature, renvoyant. : SC

peut-être, à une divinité agraire. L'anse torsadée [pl. 54,6961 ', t t

équipait probablenient un seau ou un chaudron. Quant à la ( jt

lanipe à huile o u i suif [pl. 55,7231, à réservoir ociverr, en farine : i l

de coupelle circulaire, elle était destinée à être suspendrie à l'aide E de son anse verticale à double crochet, pour autant que cette i fi dernière, pour des raisons d'équilibre, trouve un appui posté- ' P rieur; son ornenientarion, elle aussi, est caractéristique du f,

Bas-Empire. Ce type de luminaire, attesté aux siècles, e voirr plus tard encore, est &briqué le plus soiivent en fer et ne d

coniprend seul crochet (voir in fr [pl. 63,8841). Pour le ê teste, le mobilier, trop fragnientaire pour permettre, sauf excep- L

tions (clavette ou rivet [PI. 54,7101; clou [pl. 54,711]), une 1

identification sûre, est néanmoins présenté à titre docunien- taire.

MIREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER LE MOBILIER ARCHÉOLOGIQUE DU BAS-EMPIRE

Le fer Le plomb

La présence de scories, peu abondantes, il est vrai, disséminées sur l'ensemble du site er sans relation avec des srrucriires spéci- fiques, laisse penser à l'exisrence d'activités sidérurgiques, comme la forge er la réduction : si la présence de minerai de fer reste incerraine, des calcaires roux du Valanginien sonr attestés à prosimit6 de Châtel et des pisolirhes ont éré observés sur le sire même1'. II Faur relever l'absence, parmi l'ourillage, des pinces, tenailles 011 marreaux spécifiques ai1 travail du forgeron, mais une fois encore, la modesrie des surfaces explorées ne peur qu'incirer à la prudence. En raison de leur érar de conservation, nous avons d6 renoncer à identifier iin cerrain nombre de pièces: quels critères invoqiier, en effet, pour distinguer à coup sûr une fiche, un clou dépourvu de rêre, un poinçon ou lin élément de grill? L'acharnemenr à rechercher des parallèles à tout prix ne pourrair conduire qu'à l'erreur ou à l'aberrarion ...

Le travail du cuir est attesté par des rranchers [pl. 56,726; 57,7411, des marque-points [pl. 57,738-7391 et des alSnes [pl. 61, 816-8181, celui du méral par un marteler à pointe et à rranchanr, des alênes, des burins et des poinçons [pl. 58,7511, le travail du bois par un foret [pl. 59,7771, de nombreux clous [pl.61,821 er se?.] er une agrafe [pl. 60,8041. Aucun ouril ne saurair se rapporter à une acrivité agricole, peu probable, d'ailleurs, sur le site en raison de l'altitude. Relevons la présence d'une branche de compas [pl. 62,8641, d'un sryle i écrire [pl. 59,7761, de nombreux couteaux à soie [pl. 57,729-7371 et celle d'un gros crocher de consrrucrion, destiné à assembler ou à suspendre de lo~irdes pièces [pl. 56,7281 ; les pièces d'habille- ment et de parure ne sonr rrprésenrées que par une fibule penannulaire à ardillon libre [pl. 62,8511, d'un type rrès friisre, et une boucle de ceinruron [pl. 62,8521, qui pourrair apparre- nir, elle aussi, à l'équipement d'un soldar. Une présence mili- raire, ou paramilitaire (à moins qu'il ne s'agisse que de chas- seurs!), esr attesrée par des armes, essentiellement des pointes de flèches, à douille, plus rarement à soie, de section plate, qua- drangulaire ou triangulaire [pl. 58,742-7481, urilisées par les archers romains depuis la Républiqiiezo er qui n'onr guère connu d'évolution morphologiqiie au cours des siècles; elles sont Fréquentes au Bas-Empire, norammenc sur les sires de hau- teur. On peur relever l'absence de lances, de javelors ou de pro- jectiles de catapiilres, comme celle de pointes à barbelures, une innovation parricrilièreiiienr meurrrière du Bas-Empire2'. Enfin, l'éclairage est artesré par une lampe à huile ou à suif en fer [pl. 63,8841, à résen,oir circulaire ouverr er anse verticale, propre à assurer la suspension, bien connue au Bas-Empire, par- fois identifiée à torr comme cuillère ou comme louche, un type encore urilisée à l'époque moderne dans certaines ré,' D I O ~ S

d'Europe méridionale"; dans le Midi de la France, i l pourrair être l'ancêrre du caleu un provençal'3. Dans I'Anriquiré, la forme iisuelle (couprlle avec large bec) correspond au type =IV c de Loesclicke.

A part quelques fragments non identifiables, on peur signaler la présence d'une hisaiole en ploinb [pl. 63,8851.

La tabletterie

Un seul objet en os nous esr pawenu. Il s'agit d'une fusa.iole [p1.63,8861, ornée, sur ses deux faces, d'ocelles et de lignes concenrriques, un décor fréquent au Bas-Eiripire".

La pierre

Deux fragments de meules rotatives onr éré identifiés [pl. 64, 887 er non dessiné].

Notes

' Schucany et alii 1999, AG, FI. 12-13; B8, pl. 34-35; Haldimann 1989. ' Paunier 1981, No 338-342 et 352-355.

Steiner et Menna 2000, vol. 1, 95, fig. 61, No 2. "ürti 1991, AR70-73. ' Martin Pruvor, in Sreiner er hlenna 2000, vol. 1, 97. ' ~ ü t t i 1'391,AR59.2; Marrin Pr~ivot 1995, fig. 1 ,Ne7 . 'R urri ' 1988, N686G-867; id. 1991,AR60 erND 1279-1319; Bonnet 1997, AV. V. 64; Martin Priivor, in Steiner et Menna 2000, vol. II, T 174, 3 et 191, 2 ; Goerhert-Polaschek 1977, type 49 a; Vanderhae- ven 1961, PI. 23, N" 4; Keller 1971, 136, fig. 38, ND 9 ; Fellmann- Brogli etalii 1992, Tf. 171G312, 2 ; 181G317, 6. 'Rütri 1988,NS868-870; Id. 1991,AR66erN" 1411-1414; Marrin Pruvor, in Sreiner er Menna 2000, val. II, T 17, 1; 19, 1 et 244, 1: Goetherr-Polaschek 1977, rype 53 a; Vanderhoeven 1961, pl. 22, N"8; Keller 1971, 136, fig. 38, No 9. 'Steiner er Menna 2000, vol. 1, 115; vol. II, pl. 34, T 295, 1 ; Pernon 1990, 80, fig. 30. ' O Steiner er hlenna 2000, vol. 1, 118. " Marrin 1976, vol. 1 A, 31, Fig. 13, No 8: Steiner et bienna 2000, vol.1, 118-120; vol. II, pl. 44 a.

'' Paunier et Amsrad 1984, 1 1-13. '' Reich 1996, 113, pl. 16, ronibe 40. appartenant à un sujet féminin. '" Feiigère 1993, 251 er 253. '' Cf. exemples publiés par Feugère 1993, 252 (Algérie) et 253 (No 8 : Hérault). '"ishop et Caulston 1989,67, N" 4. " Feugère 1993, 251. '"ldenstein 1976, 127. '"~erneels 1993, 127; voir aurri niprtz, p. 45. '%ishop er Coulsron 1989, 16, Ne 12. " Feugère 1993,236. '' Schalrenbraiid Obrechr 1991, 174. " Boixadera et alii 1987, 110. "Steiner et Menna 2000, vol. 1, 176, fig. 139.

L'ÉPERON BA& DE CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

Annexe C : catalogue du mobilier du Bas-Empire

Introduction au catalogue

Le catalogue est conçu d e la manière siiivanre : - la première colonne renvoie au dessin de l'objet (IV d e la planche et de i'objet), (N.D.) signifie qu'il n'a pas été dessiné; - la deuxième colonne fournit une description d e i'objet; - la troisième colonne correspond au N" d'inventaire, manquant dans de rares cas. Le regroupement est fait par matière.

1. La céramique à revêtement argileux A. Vaisselle de table

pl. 45,576

pl. 45,577

pl. 45,578

pl. 45,579

pl. 45,580

pl. 45,581

pl. 45,582

pl. 45,583

pl. 45,584

pl. 45,585

pl. 45,586

pl. 45,587

pl. 45,588

Pied de cruche ou d'amphorette. Pâre beige orangé, fine, savonneuse; rraces de vernis brun orangé, mat, à l'extérieurseiilement. HUSSONG et CUEPPERS 1972, pl. 11, N D 53. Fond de gobelet à pied annulaire. Pâte beige, fine, savonneuse; traces de vernis brun rouge foncé, à l'extérieur er à l'intérieur. Cf. PAUNIER 1981, N" 326-342; PERNON 1990, type 65. Fragment d'un fond de gobelet ou de pot. Pâte beige orangé, fine; traces de glaçure brun jaune, à I'inrérieur seulement. Fragment de gobelet avec lèvre à double bourreler. Pâte beige, fine, savonneuse; traces de vernis brun rouge, mat, à l'intérieur et i l'extérieur. Cf. PERNON 1990, type 61. Coupe à lèvre de section triangulaire. Pâte beige, fine, savonneuse; vernis brun rouge foncé, mat, à l'intérieur et à I'extérieur. Coupe carénée, Lamboglia 113, avec lh re arrondie er pied annulaire bas. Pâte beige orangé, fine; races de vernis brun-rouge à brun orangé, mar, peu adhérenr. Décor guilloche. PAUNIER 1981, p. 354, No 398; ROTH-RUBI 1980, pl. 3, No 36 (forme 8); PERNON 1990, type 37 a: SCHUCANY eralii 1999, pl. 12, Ne 13 : Genève, 450-500 ap. 1.-C. Coupe carénée, comme le Na 551 . Pâte beige rose, fine, savonneuse; vernis brun rouge, mat, peu adhérent. Décor de 3 sillons sur la carène, cf. PERNON 1990, type 39. Fragment de coupe carénée, comme le No 581. Pâte beige orangé, fine, savonneuse; vernis brun orangé, mat, peu adhérent. Décor de guillochis et de sillons. 2 Coupe caren&, comme le Ne 581. Pàte rose orangé, tendre, savonneuse, fine; vernis brun orangé, mat, peu adhérent. Décor guilloché. PAUNIER 1981, p. 353, N" 389; ROTH-RUBI 1980, pl. 2, No 16 (forme 7); STEINER er MENNA 2000 1, p. 95, fig. 61, ND 2 ; PERNON 1990, type 37 a. Coupe carénie à rebord vertical, variance de Lamboglia 113, comme le No 581. Pâte beige orangé, fine, savonneuse; traces de vernis rouge orangé, mat, peu adhérent. Décor de 2 sillons. PAUNIER 1981, p. 354, No 394 et 398. ROTH-RUBI 1980, pl. 3, NO37 (variante de la forme 8); PERNON 1990, type 31. Lhvre en amande d'une coupe carénée, Lamboglia 113. Pàte beige orange, fine, savonneuse; traces devernis rouge orangé. PAUNIER 1981, p. 353, N" 386; SCHUCAhY eralii 1999, pl. 12, N" 12: Genève, 450-500 ap. J.-C. Lèvre arrondie d'une coupe carénée, Lamboglia 113. Pâte beige, fine, savonneuse; aucune trace apparente de vernis. PAUNIER 1981, pl. 44, N" 398. Pied annulaire, probablement d'une coupe carénke, Lamboglia 113. Pàre beige rosé, fine, savonneuse; rraces de vernis brun orangé sur le pied. PAUNIER 1981, p. 353, No 386; p. 354, No 398. ROTH-RUBI 1980, pl. 2, No 35; pl. 3, Na 36 (forme 8).

L'ÉPERON BA& DE CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR

pl. 48,613

pl. 48,614

pl. 48,615-618 pl. 48,619 pl. 48,620

pl. 48,621-49,622

pl. 49,625

pl. 49,626 pl. 49,627

pl. 49,628-629

3. La céramique à pâte sombre, grossière

l'or à lèvre arrondie et col concave. Pâre gris foncé, assez dure, à gros dégraissant sableiix; décor de srries harizoncales. GARBSCH 1966, pl. 41, No 6 ; cf. PAUNIER 1981, p. 368, No 603. Por à col concave; fond plat, profilé d'un sillon externe. Pâte comme le No 613. Cf. GARBSCH 1966, pl. 41, N" 6 ; cf. ETTLINGER 1977, p. 191, pl. 7, No 4 ; Keramik 1994, p. 63, N" 37 er 39 (Genève, V'siècle); SCHUCANY etalii 1999, pl. 10, No 40: Genève, 200-300 ap. J.-C.; pl. 13, N" 37: 450-500 ap. J.-C. Fragments de pots, comme le No 614. Pâte grise à beige, comme le N" 608. Fragmenr de pot à fond plar. Pâte grise, rugueuse, comme le N" 613. Fond de pot. Pjie grise, comme le NO 613. GARBSCH 1966, pl. 41, No 28 (fond semblable: grauer, grobtr Ton Topf O& Krig)). Fonds de pars, légèrement étirés, profilés d'une gorge externe. Pâre grise, comme le N" 613. Cf GARBSCH 1966, pl. 41, N" 12. Fonds de jatte à pied Idgèrement annulaire, dégagé par une gorge externe. Pâre comme le No 613. Cf. ROTH-RUBI 1980, pl. 9, N" 184 (forme 33). Fragment de pied comme les NO 48-49, mais plus étiré. Pâte gris clair, comme le N" 608. Cf. ROTH-RUBI 1980, pl. 9, No 182 (forme 33). Fragment de pied, comme le No 625. Pâte gris i beige, comme le N" 613. Fragments de jatte à col cintré. Pâte gris clair, comme le No 613. Cf. ROTH-RUBI 1980, pl. 8, Na 170; pl. 9, N" 171 (forme 33); PAUNIER 1981, p. 376, Na 772; DEMIANS D'ARCHIMBND 1985, p. 645, No 1-20; BOIXADERA etalii 1987, p. 103, fig. 19, type B. Fragments de jattes ou de pots à col cintré, proches du NO 52. Pâte gris clair, comme le No 613. Cf. SCHUCANY etalii 1999, pl. 13, ND 30: Genève, 450-500 ao. 1.-C.

pl. 49,630-631 Fragments de jattes ou de pots à lèvre arrondie. Pâte gris fonce, comme le NO 613. Cf. SCHUCANY etalii 1999, pl. II, NO 9: Genève, 350-400 ao. 1.-C. . .

PI. 49,632 Fragmenr de jarre, ou de pot, proche des N" 630 er 631. Pâte gris clair, comme le No 613 01. 49,633 Franment de iatre. Pâte eris beiee. comme le Na 613. el. 49,634

" - Fragment de jacte à Ièvre arrondie, légèrement déversée. Pâte gris clair, à gros dégraissant sableux Cf. ROTH-RUBI 1980, pl. 9, No 178 (forme 33).

II. LA PIERRE OLLAIRE

pl. 50,635 Pot massif, à fond plat et lèvre arrondie. Décor de baguerres et de sillons, très osés. Cf. HOLLIGER et PFEIFER 1982, pl. 6, No 77.

PI. 50,636 Pot à fond plat et lèvre léaèrement arrondie. Traces de suie sur la face externe.

pl. 50,637-642

pl. 50,643 pl. 50,644-645

pl. 51,646

pl. 51,647 pl. 5 1,648 pl. 51,649 pl. 51,650-651 PI. 51,652-654

el. 51,658-660 pi. 51,661 pl. 51,662-665 pl. 52,666

Décor de siilons groupés en deux séries. Cf. GARBSCH 1966, pl. 44, Na 1 ; cf. PAUNIER 1983, D. 166, fie. 12. No 2. - - - . - . . Fragments de pars ornés de silions et de baguettes, Cf. ROTH-RUBI 1980, pl. 13, No 259; pl. 14, N" 270; d GARBSCH 1966, pl. 44. 962, 968, 973, 975, 977, 1591 Panse de pot, à paroi oblique. Décor de sillons et de baguettes. 201 Fonds de pots. 978, 102:

III. VERRE Bol côtelé lsings 3 b, profond, aux côtes bien marquées; bord poli; verre narutel, bleu très clair, épais, presque sans bulles. BERGER 1960, pp. 18 sq.; RUETTl 1988, N" 87-234; IDEM 1991, AR2.2; BONNET 1997,AV. V. 2.2. (1"-début Il's.). 1OC Bol hémispherique Isings 96; reconstitution. 2166 Gobelet tronconique Isings 106; reconstirurion. 3+66 Bord d'un gobelet Isings 106. 70 Bords de bols Isings 96 ou de gobelets Isings 106. 71,74 Bords de gobelets lsings 106 43,46, 52 Bards de bols Isings 96 ori de gobelets Isings 106. 47,55 Fond de gobelet Isings 106. 3 Fonds de bols Isings 96. 8, 9, 11 Bord à lèvre épaissie et arrondie. Gobeler probablement conique (absent des typologies exisrantes). 52 Fragments de bracelets de verre noir, opaque, de sections semi-circulaires. CHR7210131-0137 Collier reconsririlé avec une soixantaine de perles, dont la provenance exacte resre hypothétiqile. Les groupes sont les suivants : 14 perles cylindriques en verre translucide, vert bouteille au bleu foncé (diam. en". 0,2 cm; long. de 0,5 à 1,3 cm environ); 1 perle cylindrique, renflée eii son centre, en verre translucide bleu foncé, comportant un décor ondé en verre opaque, blanc (diam. 1,3 cm; long. 1,5 cm);

MIREILLE DAVID -ELBIALI ET DANIEL PAUNIER LE MOBILIER ARCHÉOI.OGIQUE DU BAS-EMPIRE

pl. 57,741

pl. 58,742

pl. 58,743

pl. 58,744 pl. 58,745 pl. 58,746-748

pl. 58,749 pl. 58,750 pl. 58,751

pl. 58,752 pl. 58,753 pl. 58,754-59,766

pl. 59,767-769 DI. 59.770-772 pl. 59,773-775 pl. 59,776 pl. 59,777 pl. 59,778-60,801

pl. 60,802 pl. 60,803 pl. 60,804 pl. 60,805-8 11

pl. 60,812 pl. 60,813-81 5 pl. 61,816 pl.61,817-818

(N.D.) "1. 61,819 pl. 61,820

pl. 61,821-842

pl. 61,843-844

pl. 61,845 pl. 61,846 pl. 61,847-850 pl. 62,851

pl. 62,852 pl. 62,853 pl. 62,854 pl. 62,855-857

pl. 62,858 pl. 62,859

! pl. 62,860 l

Trancher de potier ou de cordonnier; la forme renvoie à lafil:arbornria miniarurisée; manche rarsadé, percé à son extréiniré. PERNON 1990 pl. 5, N" 14; mkne fornie en bronze : iuprn, No 723. CHR 721086. F 39 Pointe de flèche lancéolée, à douille. GILLES 1985, pl. 35, h'" 4 ; M A T 1987, p. 139, No 24; REICH 1996, p. 107, ronibe 25, N" 1 (fin VI'début VII'siècle). CHR 721098, F 35 Poinre de proiecrile, de secrion qiiadr.îrixulaire, à doriille. GARBSCH 1'966, pl. 29, No 10-17; GILLES 1985, pl. 35, N" 6-7; cf. DRACK 1990, DI. 38, No 138; DESCHLER-ERB 1996. DI. 53. N" 330-333 Pointe de flèche de secrion quadrangulaire, à douille. BERSU 1964, pl. 9, N" 6. CHR 721099. F 33 Poinre de flèche à soie, profilée de 3 arêres. WERNER 1969, pl. 41, N" 3. CHR721101. F 3 1 Poinres de fleches lancéolées, à douille. Cf N" 742. CHR 721097. F 36. CHR 72/09 5.

F 34 et CHR721096. F 91 Fragment d'alêne ou de burin. F 30 Fragment de poinre de flèche comme le No 744. F 17 Alène de section qiiadrang~ilaire vers la poiiire, circulaire dans sa partie siipérieure. Cf. PlETSCH 1983, pl. 13, N' 299 (secrions inversées). CHR 721042. F 141 Poingon de section circulaire. CHR 721028. F 1 12 Poingon desecrion quadrangulaire. PIETSCH 1983, pl. 13, NO 319. CHR 721030. F 139 Alènes er burins. Cf. PIETSCH 1983, pl. 11-13. CHR 721029. F140, CHR 721048.

Fl57, CHR 721069. F25, CHR721068. F113, CHR721067. F88, F81, CHR 7210021. F46, F94,

CHR 721066. F95, F90, CHR 721026. F11, CHR 721060. F10, F 110

Burins plats. Cf. GAITZSCH 1980, pl. 45, N" 209-21 1. F 12, CHR721085. F 101, F 16 Alènes er burins. CHR 721059. F 89, F 5, CHR721058. F 8 Burins plars comme les No 767-769. F 15, CHR 721084. F 16, CHR 721065. F 18 Style. Cf. DESCHLER-ER. 1996, No 412-415. CHR721039. F 13 Forer. Cf. PIETSCH 1983, pl. 14, No 326-335. CHR 721064. F 22 Alènes et buriiis. CHR 721057. F 7, CHR 721044. F 149,

CHR 721061. F 87, F 105, F 24, CHR 721041. F 154, CHR 721037. F 23, CHR721063. F 29,

CHR721049. F 150. F 160. F 26. F 140. F 136. F 137, CHR 721031. F 138, CHR721051. F 162,

CHR721050.F 161, F9, CHR721055. F 4 , F 3 , F 6 , F 1, F 2 Frnemeiir de douille. CHR 721035. F 21 "

Double poinre. CHR721062. F 14 Agrafe pour le bois. SCHALTENBRAND 1996, p. 329, 6. F 16 Agrafes ou crochets. CHR721115. F 155, CHR721040. F 19, CHR721038.

F 20, CHR 721117. F 117, F 148, F 96, F 108 Aléiie ou burin. F 144 Pointes ou aigililles. F 109, CHR 721032. F 119, CHR 721034. F 146 Alêne pour le méml o i ~ le cuir. CHR 7210017. F 41 Alène ou poinçon, de secrioii carrée, pour le méral ou le cuir. DWAUCHELLE 1990. N" 21-22; MERTEN er SCHMITZ 1983, PD. 202-203, N" 148 C ; GILLES 1985, pl. 2, No 27 (clou !). CHR 7211020. F45. CHR7210019. F 44 . . Aurrr exemplaire, fragmenraire. Perit clou aolati.

CHR 8618787 CHR 721044. F 159

Clous desodierr. SCHOENBERGER 1978, pl. 36, Ne B 602: JACOB1 1974, pl. 74, Na 1448. F 167 Clous divers. Cf. DESCHLER-ERB 1996, pl. 61. CHR 7211 13. F 59, F 76, F 166,

CHR721106. F 165, F 78 Crampons ou clous eii forme de T. Cf DESCHLER-ERB 1996, pl. 61, No771. CHR 721053.

F 43, CHR 721052. F 38 Cloii. F 81 Double agrafe. CHR 721054. F 79 Fragmenrs de clous ou de rivcri. F 77, F 84, F 82, F 83 Fibulr en oméga. Cf. v<przz, bronze N' 676. Section qriadrangulaire; les exir6mités nesanr ni renflées, ni repliées, iii enroulées. CHR 7210023. F 114 Baiicle de ceinruion. OLDEKSTEIi\' 1976, pl. 78, N" 1041. CHR721046. F 1421143 Anneau avec uii c6ré aplari. F 131 Bo~icle presque quadrangiilaire. F 156 Anneaux. C H R 721090. F 115, CHR 721092.

F 125, CHR721094. F 86 Aiinenii en r31e de fer, en partie dotible. CHR 721093. F 132 Perir aniicaii, feiiné par enroulrmçni dii f i l siir lui-mème. F 122 Pièce ~r ian~~ilaire , de sçcrioii quadniigulaire. déform&e, avec rraccs d'uriires à son soiiirner. CHR721088. F 145

L'ÉPERON BAR^ DE CHÂTEL D'AKRUFFENS CAR 90

pl. 62,861-862 pl. 62,863 pl. 62,864 pl. 62,865 pl. 62,866 pl. 62,867 pl. 62,868 pl. 62,869 pl. 62,870 pl. 62,871-872 pl. 62,873 pl. 62,874-883

pl. 63,884

Periri anneaux. de secrion circulaire. F 121. F 123 . - Fragment riibrilaire. F 121 bis Branche de compas. Cf. PIETSCH 1983, pl. 26, No 515,516. CHR 721033. F 164 Fragment de chaîne. CHR721118. F 153 Arrache de chaîne. Cf. JACOB1 1974, pl. 58, N" 877 er 888. CHR721116. F 152 Resrorr. Cf. WERNER 1969, pl. 40, No 24. F 120 Ressair double. F 163 Cracher, avec rrou de firnrion. CHR721026. F 135 Applique avec rrou de fixarion. CHR 721025. F 93 Plaques de fixarion. Cf. JACOB1 1974, pl. 48, N" 764, pl. 79, N" 1560. F 129,F 118 Fragmenr de coureau ou de burin. F 92 Fragments divers, non idenrifiablcs. Déchets poor la plupair. F 128, F 158, F 29, F 126, F 97,

F 167, F 134, CHR721045. F37, F 116 Lampe à huile ou à siiif, à rkservoir circulaire et anse verticale avec crocher simple: cf. suora, l a m ~ e en bronze, N' 725 : BOIXADERA e t nlii 1987. o. 1 I l . W 272 (plusfeua exemplaires cirés dans le Midi de la France) ; cf. GARBSCH 1966, pl. 33, No 4 er 5: Gririld&l: SCHALTENBRAND OBRECHT 1991. o. 173.Abb. 151 er nl. 68. No 16: CASTELLA ernlii 1999, p. 416, N" 1887; pour la lisse en général,

'

cf. LElBUNDGUT 1977, pp. 301-302.

VI. LE PLOMB

pl. 63,885 Fusiiole à profil en arc de cercle. Diamètre de la perforarion circulaire pour le fuseau: 0,7 cin

VII. LA TABLETTERIE

CHR 7210129

pl. 63,886 Ftiwïolc à profil en arc de cercle, ornée d'ocelles et dc lignes concentriques sui ses deux faces. Diamèire de la perforation circulaire pour le fuseau: 0,7 cm. BEAL 1983, p. 327 er pl. Li'. CHR 721003

VIII. LA PIERRE

pl. 64,887 Fragmenr de meule tournante Iratillzir), en granir; surface supérieure légèrement concave. 32 (N.D.) Diam. : 42 cm. Dirnçnsian con5,enanr â uiie meule rorarive manrielle

(cf. CASTELLA eralii 1994, p. 46). sans No

L.ÉI)ERON BARRE D E CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

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IREILLE D.4VID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER PLANCHES

PI, j. Montrichri VD chârcl d.r\rmf~cns. Bas-Empire. Céraniique à revêtement argileux (576.590) (éch. 1:3).

L'CPERON BARRE DE CHATEL D'ARRUFFENS CAR 90

Pl. 46. Moncriclier VD ChBrel d'Arruffcns. Bas-Empire. Céramique 2 revêrernenr argileux (591-600) ; céramique sans revêremcni apparent (601- 603) (kh. 1:3).

210

MIREILLE DAVID-ELRIALI ET DANIEL PAUNIER I PLANCHFS

PI. 47. Monrrichci VD Châtel d'Arruffens. R;u-Empire. Céramique à ievèremenr aigile~ix (604.608); céramique déride de sigillçes paleo- chr6tiennes (609-612) (éch. 1:3).

L'EPERON BARRE DE CHATEL D'ARRUFFENS CAR 90

PI. 48. Mancricher VD Charel d'Arruffens. Bas-Empire. Ceramique grossiere i pare sombre (613-621) (éch. 1:3).

. . . .. 212

. . .:. i.

!' . . . , . . .

MIREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER PLANCHES

11 1 PI. 49. Montricher VD Châtel d'Arruffens. Bas-Empire. CCramiqilr grasritre i pare sombre (622.634) (éch. 1:3). !I

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L'ÉPERON BARRÉ D E CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

PI. 50. Monriicher VD Chârel d'Arruffens. Bas-Empire. Pierre ollaire (635-645) (4ch. 1:3).

214

j M I ~ I L ~ D*~ID-ELBIALI ET DANIEL w u m ~ PLANCHES

I

PI. 5 1. Montricher VD Châtel d'Airiiffenr. Bas-Empire. Verre. Bols er gobelets (646-661); bracelets (662-665) (éch. 213).

215

L'EI~ERON BA- D E CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

Pl. 52. Monrricher VD Châtel d'Arruffens. Bas-Enipire. Perles en verre. Diam. de la grande perle: 33 mm (Musée canronal d'archéologie et d'hisroire de Lausanne, photo Fibbi-Aeppli, Grandson).

MIREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER

'EPERON BARRÉ DE CHÂTEL D'AKRUFFENS CAR 90

Pl. 54. Monriicher VD Châtel d'Arruffcns. Bas-Empire. Bronze. Objets divers (691-724) (éch. 1:2)

218

1 MIREIL1.E DAVID-ELBIALI ET DANIEI. PAUNIER PLANCHES

PI. 55. Montricher V D Châtel d'Arniffens. Bas-Empire. h m p e en bronïe (icii. 1:~) .

219

L'EPERON BA& DE CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

Pl. 56. Mantricher VD Charel d'Arruffens. Bas-Empire. Fer. Trancher er marteler (726-727); crocher de construction (728) (éch. 12).

220

i . . . . I I : MIREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER . . , . i

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PI. 57. Monriichei. VD Châtel d'Arriiffçns. Bas-Empire. Fer. Coureaux (729-737); outils de sellier (738-740); crancher (741) (éch. 1:2).

CAR 90 P ERO ON BA!& DE CHATEL D'ARRUFFENS

MIREILLE DAVID-ELBIALI E T DANIEL PAUNIER

PI. 59. Moiiriicliei V D Châtel d'Arruffens. Bas-Empire. Fer. Alènes, burins et poingons (765-775; 778-788); style (776); forer (777) (éch. 1:2).

L'EIPERON BARRÉ DE CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

PI. GO. Moncricher VD Chârel d'Arruffens. Bas-Empire. Fer. Alénes er burins (789-801); objets divers (802-815) (éch. 12)

224

MIREILLE DAVID-ELBIALI ET DANIEL PAUNIER PLANCHES

Pl. 61. hlontricher VD Châtel d'Arruffens. Bas-Empire. Fer. Alênes ou poin~ons (816-818): clous (819-842 er 845); crampons (843-844); agrafe (846); clous ou rivers (847-850) (éch. 1:2).

225

L'ÉPERON BARRÉ DE CHÂTEL D'ARRUFFENS CAR 90

Pi. 62. Monmicher VD Chârel d'Arri1ffëns. Bas-Empire. Fer. Fibule (851); boucle de ceinrition (852); &jeu divers (853-883) (&ch. 1~2) .

226

hllREILLE DAVID-ELBIALI El' DANIEL PAUNIER PLANCHES

PI. 63. Monrriclicr VD Châtel d'Arruffenr. Ris-Empire. Lanipe en fer (864) (&ch. 1:2); furaiole en (885) (6ch. 1:3), fura'iole en os (886) (&ch. 1~2).