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HORS-SÉRIE Sortir du cadre avec Erasmus + Les cursus étrangers qui ont la cote Financer ses études à l'étranger SPÉCIAL MOBILITÉ ÉTUDIANTE

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HORS-SÉRIE

Sortir du cadre avec Erasmus +Les cursus étrangers qui ont la coteFinancer ses études à l'étranger

SPÉCIAL

MOBILITÉÉTUDIANTE●●

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Le programme Erasmus + vise à renforcer les compétences pour une meilleure employabilité. (ISTOCK)i

ERASMUS EST MORT, VIVE ERASMUS+ ! Rebaptisé l’année dernière, le célèbre programme de mobilité européenneaffiche clairement ses ambitions : faire partir 4 millions de personnes d’ici 2020, étendre le programme à d’autres pays etdiversifier les profils des participants. Plus que jamais, Erasmus+ se veut le symbole d’une Europe ouverte, qui croit en sajeunesse, aux échanges et au multiculturalisme. Par Emilie Cochaud

Erasmus+, un nouveau départpour la mobilité européenne

Depuis 1987, plus de 3 millionsd’étudiants sont partis en Eras-mus. « L’Auberge espagnole » est

devenue un film culte pour toute unegénération et on dit même qu'1 mil-lion de bébés sont nés de cette grandeaventure (les fameux « bébés Eras-mus »). Alors aujourd’hui, tout lemonde connaît Erasmus… Maisconnaissez-vous Erasmus+ ? Vous nele saviez peut-être pas, mais depuis2014, c’est le nouveau nom du pro-gramme de mobilité et d’échanges eu-ropéens. Derrière ce petit “+” se cachesurtout un plus gros budget : 14,7 mil-liards d’euros pour la période 2014-2020, soit une augmentation de 40%par rapport à l’enveloppe précédente.Si l’Europe mise de plus belle sur la

mobilité en période de crise écono-mique, c’est notamment parce qu’elley voit un outil efficace pour luttercontre le chômage des jeunes.

Renforcer l’employabilitédes jeunes« En 2013, nous avons fait des études

sur les apprentis et les demandeurs d’em-ploi partis en mobilité », explique AntoineGodbert, directeur de l’agence Eras-mus+ France. « On a constaté que lesdemandeurs d’emploi revenaient àl’emploi plus rapidement lorsqu’ilsavaient fait une mobilité, et que les ap-prentis étaient recrutés à un niveau dequalification et de rémunération su-périeurs ». Même son de cloche du

Antoine Godbert, directeur de l'agenceErasmus+ France-Education Formation. (DR)

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côté de la Commission européenne,dont l’étude d’impact avance que pour64% des employeurs, les salariés ayantune expérience à l’international ontaccès à « de plus grandes responsabi-lités professionnelles ». Chacun s’ac-corde à le dire, les longs voyages àl’étranger ouvrent l’esprit, augmen-tent la confiance en soi et la capacitéà s’adapter. Antoine Godbert met aussil’accent sur des compétences intéres-santes pour les entreprises comme « lavolonté de travailler en équipe, en par-ticulier en France où ce n’est pas for-cément ce que le système classiquemet en avant, le fait d’être réactifquand on a une difficulté, et surtoutla compréhension des autres, l’écoute,qui est plus forte quand on est obligéde s’exprimer dans une langue étran-gère ».

Alors pour faire profiter au plus grandnombre de ces bonnes nouvelles, Erasmus+dépasse aujourd’hui largement le cadre dela mobilité étudiante. Cela se sait peu,mais le dispositif permet aussi deséchanges de professeurs à travers l’Eu-rope (voir l’expérience de Céline dans l'en-cadré supérieur). Outre le personnel en-seignant, les apprentis, les salariés etles demandeurs d’emploi peuvent éga-lement bénéficier d’une formation pro-fessionnelle par le biais d’Erasmus+.L’Union européenne espère diversifier

les profils et démocratiser la mobilitéeuropéenne en regroupant aujour-d’hui tout ce petit monde sous la ban-nière Erasmus+. Même si pour l’heure,les étudiants restent encore et toujoursles grands champions du programme.

Séjour d'études ou séjourde stage ? Chaque année, plus de 35 000 étudiants

français partent aux quatre coins de l’Eu-rope avec Erasmus+. En 2012-2013, ilsétaient 26 740 à participer à unéchange universitaire, contre 8 571 à

partir en stage à l’étranger. Si Eras-mus + fonctionne si bien, c’est d’abordparce qu’il permet de partir sans avoirà payer de frais de scolarité supplé-mentaires. Quel que soit votre éta-blissement d’accueil, vous ne réglerezque les frais de votre université d’ori-gine. Et puis il y a les fameusesbourses ! Sans elles, difficile de s’ex-patrier. D’autant que depuis l’annéedernière, l’aide accordée tient comptede la réalité du terrain. Selon la desti-nation et le coût de la vie sur place, lesbourses varient ainsi de 150€ à300€/mois pour les séjours d’études etde 300€ à 450€/mois pour les étudiantsqui partent en stage dans une entre-prise européenne.

Depuis 2007, les étudiants peuvent eneffet bénéficier d’une bourse Erasmus pourfinancer leur stage à l’étranger. Mais at-tention, le soutien du programme estuniquement financier : c’est à l’étu-diant de trouver son entreprise d’ac-cueil et son logement sur place. Outreles candidatures spontanées, il ne fautdonc pas hésiter à solliciter les pro-fesseurs et les étudiants des promo-tions précédentes, qui pourront don-ner quelques pistes de recherche. Onpeut aussi consulter le sitewww.euflexinternships.com, recom-mandé par l’agence Erasmus+, qui fa-cilite les recherches en regroupant desannonces de stage par pays.

Céline Gailleurd, 33 ansMobilité d’enseignement en Italie« J’avais envie d’enseigner dans une autre langue etde me confronter à d’autres problématiquesd’enseignement », raconte Céline. Réalisatrice etprofesseur d’arts du spectacle – cinéma à Paris VIII,Céline Gailleurd a perçu une bourse Erasmus+ pourenseigner quelques jours à Rome, sur un sujet qui luitient à cœur : le portrait dans le film documentaire. Etles étudiants étaient réceptifs : « C’est très réjouissantde voir qu’on leur apporte une matière inédite. Je lesai sentis curieux, et ça c’est génial ! » Une expériencequi l’a tellement enthousiasmée qu’elle repart bientôtavec un autre programme de mobilité, cette foisdirection le Japon.

Maxime Bigot, 21 ansUne année d’études en SuèdeEtudiant à Sciences Po Bordeaux, Maxime estparti en deuxième année de licence à Stockholm.Sur place, il a été agréablement surpris par lesystème scolaire, à mille lieues du nôtre : peud’heures de cours, mais plus de travail personnelet d’échanges directs avec les enseignants. « Letutoiement est la règle, on s’appelle par sonprénom, les rapports élèves-professeurs sont plusdécontractés qu’en France. » Mais avant de tenterl’aventure il faut être conscient qu’en Suède, lavie est chère et « il ne faut pas être gêné par lefroid, la neige et la nuit… Car au mois dedécembre, elle tombe dès 14h30 ! »

DOSSIER ERASMUS +

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Quel pays choisir ? Erasmus+ permet de partir dans l’un des

28 États membres de l’Union européenne,auxquels s’ajoutent l’Islande, le Liechten-stein, la Norvège, la Macédoine et la Tur-quie. Et depuis cette année, le pro-gramme s’internationa-lise pour les étudiants.Une ouverture hors Eu-rope, qui est encore surles fonts baptismaux,reconnaît Antoine God-bert : pour l’instant,« certains espaces géo-graphiques ont été pri-vilégiés, comme les États-Unis. Il n’y a pas eu une répartition surtoutes les zones géographiques commenous l’avions espéré. Mais cela corres-pond au désir des jeunes qui voulaientaller plus loin que les 33 pays de l’Eu-rope Erasmus ».

Sans surprise, l’Espagne et leRoyaume-Uni restent les destinations lesplus populaires auprès des étudiants. Lesplaces étant limitées dans les univer-sités d’accueil, il faut réfléchir de fa-çon stratégique. Beaucoup d’élèvesveulent ainsi partir en Angleterre,

alors gare à la concur-rence ! Pour pratiquerson anglais, de plusen plus d’étudiantss’orientent vers lespays scandinaves oumême d’Europe del’Est, qui disposent decours en anglais. Sor-tir des sentiers battus

a ses avantages, assure Marine Maître,qui a opté pour l’Allemagne pour faireson master de droit : « C’est vrai quec’est assez atypique. Mais du coup j’aivraiment eu le choix de ma ville, alorsque parmi ceux qui veulent par-

Bon à savoir :

● Un étudiant peut partir en mobilité destage à partir de sa première annéed’université et en mobilité d'études dèsla deuxième année.

● Erasmus+ permet de partir plusieurs fois,dans la limite de 12 mois par cycled’études (Licence, Master, Doctorat).

● La bourse perçue en moyenne par les étu-diants européens est de 272 €/mois pourune mobilité d’études, 376 €/mois pourune mobilité de stage. A noter, l’alloca-tion Erasmus+ est cumulable avec lesbourses sur critères sociaux du CROUS etles bourses de mobilité des collectivitésterritoriales.

Renseignez-vous auprès du service des rela-tions internationales de votre établissementpour connaître vos possibilités de mobilité.

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tir dans les pays anglophones, certainsse retrouvent au fin fond de la cam-pagne anglaise », sourit la jeunefemme.

Avec quel niveau delangue ?« Il y a beaucoup de demandes par

rapport aux bourses Erasmus+ disponibles,il faut donc bien préparer son dossier decandidature pour faire partie des sélec-tionnés », conseille Karine Zaborowski,spécialiste de la mobilité européenneau centre d’information jeunesse deLille. Et dans ce domaine, la questiondes langues est fondamentale. Les exi-gences varient d’un établissement àl’autre, et certains demandent de va-lider un certain niveau d’anglais avec

un test TOEFL ou IELTS. De façon gé-nérale, Karine Zaborowski, recom-mande de souligner ses expériences àl’étranger : voyages, séjours linguis-tiques… « Il faut également mention-ner son niveau de langue en l’éva-luant par rapport au cadre européen(ndlr : le CECRL, Cadre Européen Com-mun de Référence pour les langues).Aujourd’hui, la mention anglais lu,écrit et parlé ne veut plus rien dire »,ajoute-t-elle. « Il faut bien indiquer sion a un niveau débutant, intermé-diaire ou expert ». Pour ce faire, onpeut notamment s’auto-évaluer gra-tuitement sur le site Europass (ru-brique « créer votre passeport delangue en ligne »).

Enfin, depuis 2015, tout étudiant doit pas-ser un test de langue avant son départ et

à son retour de séjour, via la plateformed’apprentissage des langues OLS. Mais pasde panique, ce test n’a pas d’incidencesur l’admission de l’étudiant, il s’agitavant tout d’un outil pour mesurer sesprogrès et lui donner la possibilité desuivre des cours de langue en ligne pen-dant son séjour. « Mon seul regret, ra-conte Marine Maître, c’est de ne pasavoir fréquenté assez d’Allemands. Il yavait une organisation Erasmus et on apassé beaucoup de temps entre étu-diants internationaux. Du coup on a da-vantage parlé anglais ». Un problèmeque connaissent beaucoup d’étudiantsErasmus, alors une fois sur place, pasquestion de relâcher ses efforts ! ●

Contacts utiles :Erasmus+ France : www.generation-erasmus.fr

Les réseaux d’information jeunesse :www.cidj.com

Plateforme OLS : www.erasmusplusols.eu

Europass :www.europass.cedefop.europa.eu/fr

Association des étudiants Erasmus :www.esn.org

Association des anciens Erasmus :www.esaa-eu.org

Dossier réalisé avec la collaboration de l’agence

Vincent Pelletier, 24 ansUn stage en IslandeEtudiant en Master 2 management du tourisme àParis-Est Marne-la-Vallée, Vincent est parti faire 6mois de stage à Reykjavik, dans une agence devoyage locale. « Je ne voulais pas partir sur unedestination classique comme l’Angleterre oul’Espagne, je voulais que mon expérience interpellesur un CV », explique-t-il. Même si son agence étaitfrancophone, ce stage lui a tout de même permisd’améliorer son anglais : « tout le monde sait parleranglais en Islande. Avec mes collègues, je parlaisfrançais, mais dès que j’avais affaire à desprestataires, il fallait que je parle anglais. J’ai apprisà « switcher » entre les deux langues. »

L'Amérique du Nord en tant que pays partenaire d'Erasmus + est aussi une destination envisageable. (ISTOCK)i

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CONCOURS, CLASSES PRÉPARATOIRES… Face à la sélection sévère à l’entrée de certaines filières, les étudiants français setournent vers l’international pour suivre leurs études. Entre la découverte d’une nouvelle pédagogie et la possibilité de décro-cher un diplôme reconnu dans le monde entier, cette expérience est un atout sur le marché du travail. Par Adeline Farge

Des étudiants de plus en plustentés par l’étranger

Pour perfectionner leurs talents lin-guistiques ou booster leur CV, lesFrenchies n’hésitent plus à franchir

le cap de l’international dès leurs études.Les étudiants cherchent avant tout à tra-vers cette expatriation à peaufiner leurprojet professionnel. « Les étudiants ontconscience de la dure réalité du marchédu travail. Leur premier objectif est de dé-velopper leur employabilité sur un mar-ché du travail devenu mondial. Grâce àcette mobilité, ils se démarqueront desautres candidats», analyse Lydie La-gouarde, attachée de presse de l’agenceErasmus +.

Des procédures moinssélectivesSi le programme Erasmus + a

encouragé cette mobilité,nombre d’étudiants choisissentde quitter l’hexagone dès lebac en poche pour s’inscrireen licence à l’étranger. Al’autre bout du monde,l’Australie et ses pay-sages exceptionnels sé-duisent les globe-trot-ters en herbe. Au-delàde l’aspect exotique, lesuniversités australiennes sont répu-tées et se détachent dans les classe-ments internationaux. Des critères quine laissent pas indifférents nos jeunespousses attentives à la qualité de l’en-seignement et aux débouchés profes-sionnels des cursus. Car l’expatriationoffre la possibilité d’intégrer des forma-tions prestigieuses sans passer par le ma-

rathon des concours et autre épreuves desélection drastiques imposées à l’entréedes filières les plus prisées (médecine, com-merce, management, ingénieur). « En Aus-tralie, les conditions d’accès aux pro-grammes sont plus souples. La sélectionse fait sur dossier. S’il est bon, le candidata toutes ses chances d’accéder à la filièresouhaitée. En France, beaucoup n’ont pasle domaine d’études de leur choix. Un étu-diant qui avait des résultats au bac tropjustes pour être accepté en école d’ingé-

nieur a reçu une réponse positived’une université australienne. Celalui a enlevé une épine du pied», ra-conte Anne-Sophie Morvan, res-

ponsable de FrancaustraliaFrance.

A l’entrée, lesuniversités ré-

clament lesbulletins denotes determinale,les résul-tats du bac

et une lettre demotivation en anglais. Rien decomparable avec la ca-dence de travail effrénée,la concurrence impi-toyable et le stress desexamens qui rythmentl’année de classe prépa-ratoire. HEC Montréalattire de nombreuxFrançais désireux d’in-tégrer une grande écolede renom en contour-

nant la case prépa.

Cette école de gestion recrute sur dossierdes candidats avec une mention bien aubac S ou ES spécialité mathématiques. « Les classes préparatoires à la françaisefont fuir les jeunes qui ne supportent plusd’être dévalorisés alors qu’ils ont eu leurbac avec mention. Elles sont extrêmementélitistes. Peu de professeurs font du ren-forcement positif pour aider leurs élèvesà aller plus loin. Ils se contentent de lessanctionner», estime Yvette Cogne, direc-trice du bureau international – Europe àParis.

Des pédagogies de qualitéMais pas question de s’y tourner les pouces.

Cette expérience à l’international est l’oc-casion d’aborder de nouvelles méthodes pé-dagogiques. Dans les pays anglophones, lesélèves ne se contentent pas d’écouter leurprofesseur et de prendre des notes. Chaquesemaine, ils doivent préparer en amont leschapitres qui seront ensuite approfondis encours. Une fois en classe, ils échangerontavec leur professeur et réaliseront des exer-cices pratiques pour apprendre à appliquerla théorie dans le contexte d’une entreprise.« Dans le système classique, l’étudiant va secontenter d’écouter en cours et de recracherses notes plus ou moins par cœur lors desexamens. La pédagogie inversée apprendà l’étudiant à s’exprimer correctement enpublic et à travailler en équipe. Il est mieuxpréparé pour la vie professionnelle», ex-plique Yvette Cogne. En raison des échangeséconomiques entre le Québec et le reste ducontinent américain, l’ensemble des coursd’HEC Montréal sont dispensés en anglaiset en espagnol. Apprendre des matières

ÉTUDES L'international

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aussi ardues que la comptabilité et la ges-tion en langue étrangère n’est pas une si-nécure. Pour étudier à l’étranger, le critèrede la langue est primordial. Un niveau in-suffisant peut se révéler disqualifiant. Lorsdes inscriptions, les universités austra-liennes exigent des scores précis aux deuxtests d’anglais reconnus : le TOEIC ou l’IELTS.Ceux qui n’ont pas obtenu un résultat sa-tisfaisant ont la possibilité de suivre une re-mise à niveau intensive dans le centre delangue du campus avant le début du pro-gramme académique. L’université Goethe

de Francfort demande aux étudiants non-germanophones de réussir l’examen du Test-Daf ou du DSH. « Beaucoup d’étudiantséchouent dans leurs études à cause de lalangue. En cours, ils sont mélangés avec lesAllemands et les professeurs ne sont pas plusindulgents sur la notation. En parallèle, beau-coup travaillent. Ils doivent pouvoir se dé-brouiller dans leur vie quotidienne », avertitMathias Diederich, responsable du recrute-ment des étudiants de l’étranger.

Cependant, certaines facultés ont durci leursconditions d’accès. En Belgique, des quotasd’étudiants étrangers sont instaurés à l’en-trée des filières médicales et paramédi-cales, qui suscitent un fort engouement.Seuls 30% (voire même 20% pour lesétudes vétérinaires) des non-résidentsbelges peuvent être admis aux études demédecine, dentaire, vétérinaire, kiné etorthophonie. Les heureux élus sont choi-sis par tirage au sort. « Vu l’afflux d’étu-diants étrangers, un certain nombred’études sont contingentées. Alors que cer-taines filières sont sur concours en France,ici, l’admission est quasi automatique. Lesformations sont en plus performantes etles frais d’inscriptions modérés», justifiePhilippe Emplit, vice-recteur de l’univer-sité libre de Bruxelles.

Une expérience à valorisersur un cvSi l’Allemagne et la Belgique pratiquent

des tarifs raisonnables, étudier dans des paysanglo-saxons n’est pas à la portée de toutesles bourses. En Australie, les frais de sco-larité peuvent dépasser les 15.000 eurospar an. Grâce au visa étudiant, il est pos-sible de financer une partie de son cur-sus en travaillant en parallèle de sesétudes jusqu’à 20 heures par semaine età temps plein pendant les vacances. A l’is-

sue de leur formationde deux ans, les étu-diants internationauxpourront débuter leurcarrière profession-nelle sur place en ob-tenant un visa Post-Study Work. «C’estune grande aide pourtrouver un emploi. Ici,les employeurs don-

nent plus facilement leur chance auxjeunes diplômés. Ils vont monter les éche-lons plus rapidement », précise Anne-So-phie Morvan. Pour ceux qui choisissentde rentrer en France, prendre le grandlarge pendant ses études est un atout surle marché du travail. « Les candidatsayant vécu une mobilité internationalesont plus adaptables, plus débrouillardset plus ouverts d’esprit. Ce sont des com-pétences appréciées des recruteurs»,considère Lydie Lagouarde. A conditionque le diplôme délivré soit reconnu enFrance. ●

ÉTUDESL'international

Contacts utilesAgence Erasmuswww.agence-erasmus.fr/

Francaustraliawww.francaustralia.com/

HEC Montréal www.hec.ca/

Université libre de Bruxelleswww.ulb.ac.be/

Université Goethe de Francfortwww.uni-frankfurt.de/

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Université de Melbourne. (ISTOCK)i

Au-delà del’aspect exotique,les universitésaustraliennessont réputéesdans lesclassementsinternationaux.

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Lyon 04 78 28 39 56

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LOGEMENT, NOURRITURE, TRANSPORTS, SORTIES... Une année à l'étranger peut très vite se révéler coûteuse. Vocable faitle point pour vous aider à financer votre projet et profiter pleinement de cette expérience unique ! Par Elise Chevillard

Comment financer ses étudesà l'étranger ?

Chaque année, ils sont nombreux à étu-dier à l’étranger que ce soit pour sixmois, une année ou plus. Depuis 2014,

Erasmus + a redonné un coup de peps à ceprogramme vieux de 28 ans, puisqu’ils'adresse désormais aux apprentis, aux cadreset aux formateurs. Avant votre départ, rap-prochez-vous du bureau des relations inter-nationales de votre établissement. Ces der-niers vont pouvoir vous aider dans toutes vosdémarches administratives et notammenten ce qui concerne les aides financières. Sa-chez que vous pouvez en cumuler plusieurs! N'hésitez pas aussi à rencontrer d'anciensparticipants au programme qui vont vousdonner des pistes et partager les bons tuyaux.

Quelles bourses pour partir ?• La bourse Erasmus pour les pays d’EuropeSi vous partez étudier ou faire un stage,

vous bénéficiez d'une bourse (ou allocation)Erasmus. Le montant de celle-ci varie enfonction du pays d’accueil, de la durée deséjour et peut également tenir compte devos critères sociaux. Comptez entre 150 et300€ par mois pour une bourse d'études et

300 et 450€ pour un stage. La demande està effectuer auprès de votre bureau des re-lations internationales. Attention pour lesbourses, le versement peut survenir aucours de l'année et même parfois à votreretour. Il va falloir s'armer de patience etmettre de l’argent de côté. Bonne nouvellepour les étudiants boursiers sur critères so-ciaux, pendant leur année Erasmus, ils vontcontinuer à percevoir cette aide et béné-ficier d'une allocation supplémentaire men-suelle de 400€.

• Suivant les paysSi vous partez en Angleterre ou en Alle-

magne, des bourses d'études peuvent vousêtre accordées par certains organismes. LeBritish Council propose les bourses de l'En-tente Cordiale à partir de Bac + 3 à ceux quipoursuivent leurs études en Angleterre. L'Of-fice franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ)attribue des aides pour permettre aux étu-diants d'écoles des Beaux-Arts et de filièresdédiées aux recherches documentaires, ainsiqu'aux futurs enseignants, d’effectuer un sé-jour en Allemagne.www.britishcouncil.fr - www.ofaj.org

Combien ça coûte ?

Pour avoir une petite idée où vous mettez les

pieds et parce qu'il existe des disparités entre

les pays, voici quelques comparatifs de prix.

Logement : L’Espagne reste l’un des pays le

moins cher pour vivre. La colocation y est très

répandue (entre 250 et 400€ par mois). En

Angleterre, attention au change qui vous

désavantage. La ville la plus chère est sans

surprise Londres avec en moyenne un loyer

étudiant qui frôle les 700€ par mois. Optez

donc plutôt pour les résidences universitaires.

En Allemagne le coût de la vie reste assez

proche de celui de la France. Il faut savoir que

les prix des loyers sont très variables selon les

villes. Bon marché à Berlin mais très élevés à

Munich.

Le café : Savourer un « petit noir » à Madrid

ne vous coutera que 1€50 alors qu’à Londres

il vous faudra débourser presque le double !

Et dans les grandes villes australiennes,

comptez 2€50 pour un café au soleil.

(ISTOCK)

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12 VOCABLE ● HORS-SÉRIE MOBILITÉ ÉTUDIANTE

PRATIQUE Financement

• Quelles aides dans votre région et votre ville ?Pour les séjours d'études, à chaque

conseil régional son aide. Rapprochez-vousd'eux pour connaître leurs dispositifs. Déli-vré par le conseil de résidence de l’étudiant,le montant de l’aide diffère donc selon les ré-gions. En Île-de-France par exemple, l’aideà la mobilité internationale des étudiants(AMIE) s'adresse aux élèves inscrits dans unétablissement partenaire. Elle leur permetde toucher de 250 à 450€ pendant 10 mois.La Ville de Paris peut sous certaines condi-tions accorder un complément à l'allocationErasmus aux élèves parisiens. Le montants’élève à 160€ par mois de séjour. Renseignez-vous auprès de votre établissement ou biende votre mairie.

• Les bourses de l’ISPA pour les USAL’agence ISPA propose plusieurs types de

bourses aux élèves désireux de traverser l’At-lantique pour poursuivre leurs études dansune université américaine. Les élèves de ter-minale qui souhaitent intégrer un bachelor,peuvent bénéficier d’une bourse de 1000 dol-lars, soit 884€ pour un séjour comprenantune remise à niveau en anglais. Enfin, pourles étudiants ayant déjà commencé desétudes en France et ayant un bon niveau enlangue, les bourses peuvent aller jusqu'à 50%du prix des cours. Voir les conditions pourcandidater au programme sur www.ispa.fr

Pendant votre séjourSi les bourses ne couvrent pas toutes vos dé-

penses, vivre dans un pays étranger va très vites’avérer difficile. Pas de panique ! Une fois surplace de nombreuses possibilités existentpour les compléter.

• À chacun son job Pour travailler à l’étranger, sachez que

l'Union Européenne a facilité les choses cardésormais plus besoin de visa ou de permisde travail mais juste de sa carte d’identité !Serveur dans un bar ou roi des cocktails der-rière le comptoir ? Le travail dans la restau-ration est le secteur qui recrute le plus. Et entant qu’étranger vous aurez un atout detaille : la maîtrise de deux langues ! Pour pos-tuler, le mieux est d’avoir du culot et de dé-poser son CV un peu partout. Mais pensezà le traduire dans la langue du pays.

Vous aimez les enfants ? Les familles enquête d'un baby-sitter apprécieront un natifqui familiarisera leurs bambins à une nou-velle langue. Et idem pour les cours de fran-çais. Le bouche-à-oreille est ce qui fonctionnele mieux, sinon vous pouvez poser des an-nonces dans les établissements. À vous en-suite de fixer vos honoraires et de bien pré-parer vos cours.

Votre université peut vous aider à décrochervotre futur job par le biais de son antenne emploi.Mais n’oubliez pas de consulter régulièrementles journaux locaux, les agences d’emplois etles sites internet spécialisés. En Australie, avecvotre visa étudiant, vous pouvez travailler 40heures toutes les deux semaines ou à pleintemps pendant vos vacances, tout en faisantvos études. www.cursusmundus.com

• Les stages en entrepriseVotre formation prévoit un stage en en-

treprise ? Pourquoi ne pas le faire dans unautre pays européen et ainsi progresser enlangue. L’occasion aussi de se frotter aux réa-lités des entreprises étrangères. Avant tout,sachez que vous bénéficierez rarement d’unerémunération. Mais tout dépend de la taillede l’entreprise, du secteur et de la durée dustage (entre 3 à 12 mois). À la rigueur, l’em-ployeur vous dédommagera de vos frais deséjour. En Allemagne par exemple, aucuneindemnisation minimum officielle n'est derigueur. En Espagne, pour un stage de plusde deux mois, l’étudiant pourra se voir gra-tifier de 300€. Attention pour les stages auxUSA la concurrence est rude ! Mieux vautavoir un bon réseau et viser les entreprisesfrançaises. Afin de réaliser votre stage, il estnécessaire d’obtenir un Visa J-1. Le stagiairedoit être rémunéré au salaire minimum lé-gal en vigueur. ●

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2. I am interested in ..........................................for the job.

3. The .......................................... said therewould be a lot of creative work.

4. I have several ..........................................letters.

5. I’ve worked in this ..........................................before.

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VOCABULAIRE CLÉactivities activitésapplication candidatureapplication form formulaire de candidatureapply (for) postulerbeginner débutantbilingual bilingueeducation, training parcours académique,universitairefully literate with maîtrise complètegrade/mark note human resources ressources humainesinterests centres d’intérêts (hobbies, etc.)intermediate intermédiairelast name (US) nom de famillemiscellaneous diversmother tongue langue maternelle

overseas studies programme d’études à l’étrangerpersonal details: coordonnées (phonenumber, address, email, etc.)personal statement, covering letter lettre demotivationqualifications diplômesreference letter lettre de recommandationseasoned expérimentéskilled in qualifiéskills compétences (computing, languages,etc.)special experience skills compétencesparticulièressurname (GB) nom de famillework experience expérience professionnelle

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56, rue Fondary, 75015 Paris. Téléphone : 01.44.37.97.97 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : D.Lecat. RESPONSABLE D’ÉDITION : T. Dilhat. PUBLICITÉ : A.Clerc.DIRECTION COMMERCIALE : C.Libilbéhéty. PROMOTION : C.Veziris. MAQUETTE : S.M.P./S.Bousez, S.Burlion.IMPRESSION : Imprimerie Jean Bernard, 59910 Bondues.N° de commission paritaire 1207 K 82493. ISSN n° 0763-9686VOCABLE est édité par la Société Maubeugeoise d’Édition & Cie, 59603 Maubeuge CedexLa rédaction de ce hors-série a été achevée en septembre 2015. Toute reproduction, même partielle, parquelque procédé que ce soit, est formellement interdite sous peine de poursuites.

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