HIVER 2011 GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ ... en cancer si elles ne sont pas trai-tées. Nous voulons...

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GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES HIVER 2011 DANS CE NUMÉRO : Semaine de la confidentialité ........................................ 7 Certification de spécialité de l’AIIC .............................. 9 Changement transformationnel .................................. 11 jgh.ca Tests Pap gratuits à l’HGJ À partir de la gauche : Heidi Hirsimaki, infirmière clinicienne, Centre de périnatalité; Diane Ellen, adjointe administra- tive; Lydia DiPaolo, adjointe administrative; Bonnie Wiseberg, bénévole; Kimani Daniel, ICS, Cliniques ambulatoires OBS/GYN. Q uarante-cinq femmes ont participé à la cli- nique de dépistage par test de Pap et pro- fité de la journée d’information offerte à l’HGJ le 28 octobre dernier, dans le cadre de la campagne nationale du test de Pap pendant la Semaine de sensibilisation nationale au cancer du col utérin (du 24 au 30 oct.). L’HGJ a été le seul hôpital de la région de Montréal à offrir ce service sans ren- dez-vous, organisé par des infirmières de la Cli- nique ambulatoire des femmes et de la clinique d’oncologie, avec le Dr Cleve Zeigler, directeur de Gynécologie. Le cancer du col utérin est une maladie faci- lement évitable—si vous avez des tests Pap de façon régulière, explique le Dr Ziegler. C’est la seule façon de détecter les cellules anormales dans le col de l’utérus, lesquelles peuvent se transformer en cancer si elles ne sont pas trai- tées. Nous voulons faire notre part et rendre ce test accessible pendant la Semaine de sensibili- sation au cancer du col utérin. P Saviez-vous que... Au Canada, 15 pour cent des femmes ne se sont jamais prêtées à un test de dépis- tage du cancer du col utérin. Tous les ans au Canada, 1 300 à 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de can- cer du col de l’utérus. Près de 400 de ces femmes décèdent des suites de cette maladie. De 1996 à 2005, l’incidence du cancer du col utérin a diminué de 2 pour cent par année. La principale raison de cette baisse est l’utilisation régulière générali- sée du dépistage par test de Pap. Allaitement en fête L’HGJ célèbre la Semaine mondiale de l’allaitement maternel U n joyeux festin au 5 Ouest et à l’Unité de soins inten- sifs en néonatalogie, le 2 octobre à 11 h : 20 mamans et leurs bébés participaient au Défi Allaitement internatio- nal 2010. Cet événement annuel, mis sur pied dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement, a été organisé pour la première fois en 2001, en Colombie-Britannique. Il vise à promouvoir l’allaitement maternel en rassemblant au même endroit le plus grand nombre de femmes qui met- tent en même temps leur bébé au sein. L’HGJ y participe depuis 2006. Les mères participantes se sont ainsi réunies dans 40 établissements de santé au Québec, 202 sites au Canada, et environ 300 partout dans le monde. À l’HGJ, elles ont reçu beaucoup d’appui et d’encouragement de la part du personnel hospitalier, entre autres de certaines des huit consultantes en lactation de l’unité Post-partum et des cinq de l’USIN, accréditées par le Conseil international. Au cours de la Semaine de l’allaitement maternel (du 1er au 7 octobre), un comité d’allaitement comprenant 20 membres des services de Pédiatrie, Obstétrique, Médecine familiale et Soins infirmiers a organisé une campagne de sensibilisation pour le public. « Nous sommes très heureux de toutes les activités proposées par notre équipe multidis- ciplinaire pendant la Semaine mondiale de l’allaitement », Suite à la page 2

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GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES

HIVER 2011

DANS CE NUMÉRO : Semaine de la confidentialité ........................................ 7 Certification de spécialité de l’AIIC .............................. 9 Changement transformationnel .................................. 11jgh.ca

Tests Pap gratuits à l’HGJ

À partir de la gauche : Heidi Hirsimaki, infirmière clinicienne, Centre de périnatalité; Diane Ellen, adjointe administra-tive; Lydia DiPaolo, adjointe administrative; Bonnie Wiseberg, bénévole; Kimani Daniel, ICS, Cliniques ambulatoires OBS/GYN.

Quarante-cinq femmes ont participé à la cli-nique de dépistage par test de Pap et pro-

fité de la journée d’information offerte à l’HGJ le 28 octobre dernier, dans le cadre de la campagne nationale du test de Pap pendant la Semaine de sensibilisation nationale au cancer du col utérin (du 24 au 30 oct.). L’HGJ a été le seul hôpital de la région de Montréal à offrir ce service sans ren-dez-vous, organisé par des infirmières de la Cli-nique ambulatoire des femmes et de la clinique d’oncologie, avec le Dr Cleve Zeigler, directeur de Gynécologie. Le cancer du col utérin est une maladie faci-lement évitable—si vous avez des tests Pap de façon régulière, explique le Dr Ziegler. C’est la seule façon de détecter les cellules anormales dans le col de l’utérus, lesquelles peuvent se transformer en cancer si elles ne sont pas trai-tées. Nous voulons faire notre part et rendre ce test accessible pendant la Semaine de sensibili-sation au cancer du col utérin. P

Saviez-vous que...• Au Canada, 15 pour cent des femmes ne

se sont jamais prêtées à un test de dépis-tage du cancer du col utérin.

• Tous les ans au Canada, 1 300 à 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de can-cer du col de l’utérus.

• Près de 400 de ces femmes décèdent des suites de cette maladie.

• De 1996 à 2005, l’incidence du cancer du col utérin a diminué de 2 pour cent par année. La principale raison de cette baisse est l’utilisation régulière générali-sée du dépistage par test de Pap.

Allaitement en fêteL’HGJ célèbre la Semaine mondiale de l’allaitement maternel

Un joyeux festin au 5 Ouest et à l’Unité de soins inten-sifs en néonatalogie, le 2 octobre à 11 h : 20 mamans

et leurs bébés participaient au Défi Allaitement internatio-nal 2010. Cet événement annuel, mis sur pied dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement, a été organisé pour la première fois en 2001, en Colombie-Britannique. Il vise à promouvoir l’allaitement maternel en rassemblant au même endroit le plus grand nombre de femmes qui met-tent en même temps leur bébé au sein. L’HGJ y participe depuis 2006. Les mères participantes se sont ainsi réunies dans 40 établissements de santé au Québec, 202 sites au Canada, et environ 300 partout dans le monde. À l’HGJ, elles ont

reçu beaucoup d’appui et d’encouragement de la part du personnel hospitalier, entre autres de certaines des huit consultantes en lactation de l’unité Post-partum et des cinq de l’USIN, accréditées par le Conseil international. Au cours de la Semaine de l’allaitement maternel (du 1er au 7 octobre), un comité d’allaitement comprenant 20 membres des services de Pédiatrie, Obstétrique, Médecine familiale et Soins infirmiers a organisé une campagne de sensibilisation pour le public. « Nous sommes très heureux de toutes les activités proposées par notre équipe multidis-ciplinaire pendant la Semaine mondiale de l’allaitement »,

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a mentionné Irene Sarasua, infirmière clinique spécialisée en Post-partum. Mme Sarasua, coprésidente du comité avec le Dr Lajos Kovacs, a également souligné que l’événement avait pris de l’ampleur d’année en année : « Notre hô-pital favorise et encourage cette pratique auprès des parents, pour qui la partici-pation aux événements comme le Défi Allaitement se révèle particulièrement motivante et agréable. » Le comité a affiché de l’information sur les écrans multimédias de l’hôpital et procédé au tirage de prix pour les nou-veaux parents. Un kiosque a été installé afin de distribuer des jeux-question-naires et des dépliants de Santé Canada contenant des renseignements utiles sur l’allaitement et ses bienfaits pour le bébé, la mère et même pour le père. Le comité a aussi vendu des barboteuses portant le message « L’allaitement maternel : Le meilleur départ ! » P

Margaret Pilgrim, infirmière auxiliaire à l’unité Post-partum 5 Ouest, au chevet de Thi Lan Ahn Khuat alors que la mère allaite son nouveau-né.

Saviez-vous que...• Les mères qui allaitent courent

moins de risques de développer un cancer du sein, des ovaires et de l’utérus.

• La grande majorité des femmes peuvent produire assez de lait pour alimenter exclusivement leur bébé.

• Une femme qui allaite peut man-ger normalement sans restrictions particulières. Elle devrait avoir un régime alimentaire bien équilibré.

• Le lait maternel protège les bébés contre les maladies et diminue le risque d’infections respiratoires et gastro-intestinales.

• Les bébés nourris exclusivement au sein sont malades 2 fois et de-mie moins souvent que les bébés nourris au lait artificiel.

– Jeu-questionnaire distribué par le comité d’allaitement pendant la Semaine mondiale de l’allaitement maternel

Sous le « G » : Grands prix !

Tous les mercredis depuis 20 ans, la bénévole Joy Donatelli tire les numéros du BINGO à l’HGJ.

À leur séance de bingo hebdomadaire, les patients de l’unité de gériatrie 6 Nord-ouest sont choyés, et c’est grâce à un autre type d’aiguilles. Les prix remis aux gagnants comprennent des couvertures colorées, des poupées et autres créations originales confectionnées par les aiguilles et les mains habiles d’Adèle Ziss, Louise Troyansky, Phyl-lis Abramovitz et des amis du groupe Stitch and Bitch du Centre Cummings de Chome-dey. Les tricoteuses donnent également des chapeaux et des couvertures au Service de néonatalogie. Le BINGO est organisé par le Service des bénévoles de l’HGJ afin de divertir les patients. P

HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • HIVER 20103755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-811, Montréal (Québec) H3T 1E2

jgh.ca

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Allaitement...

jgh.ca/allaitement

Directeur des Affaires publiques et des communications - Glenn J. Nashen • Rédactrice - Laure-Elise Singer • Co-rédacteur - Henry Mietkiewicz • Assistante exécutive - Geneviève Grenier • Coordinatrice des communications - Stephanie Malley • Contributeurs - Mark Shainblum • Traduction - Arlette Leveillé • Design - Latitudes Marketing & Design • Photos - JGH Audio Visual Services • Imprimerie - Les Emballages ColoramaPrière d’envoyer les textes à : [email protected] de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste 5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. »

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Félicitations

Nouveaux nés

Condoléances

De gauche à droite : Jill Birch, directeur, Lead-Market Development; Valérie Vandal, directrice associée des soins infirmiers, Services chirurgicaux de l’HGJ; Micheline Ulrich, directrice des Soins infirmiers à l’Hôpital LaSalle; Dr Hartley Stern, directeur général de l’HGJ; Shannon Fraser, chef de Chirurgie générale à l’HGJ; Maureen Hen-nessy, présidente, Hennessy Consulting.

De gauche à droite : Claudette Péloquin, présidente de l’Association des nutrition-nistes cliniques du Québec; Josée Bédard, directrice des affaires corporatives de Provigo; Paule Bernier; et Michel Sanscartier, président de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec. Photo credit: Nicolas Gallenne

Têtes d’affiche

Le Prix sur la prévention de la throm-boembolie veineuse à l’hôpital a été dé-cerné à l’équipe TEV de l’HGJ pour s’être « engagée à fond dans la prévention de la TEV et avoir obtenu des résultats excep-tionnels ». Des soins de santé plus sécu-ritaires maintenant! et Pfizer Canada Inc. ont félicité l’équipe de l’hôpital pour ses initiatives, sa créativité et son succès. L’équipe lauréate comprenait Hetal Patel, coprésidente de l’équipe TEV et conseillère en soins infirmiers en Or-thopédie (en remplacement de Marie-Claude Germain comme coprésidente par intérim, pendant que Mme Germain prépare sa maîtrise); Jessica Emed, infir-mière clinicienne spécialisée en méde-cine et thrombose; la coprésidente de l’équipe TEV Dre Shannon Fraser, chef de la Division de chirurgie générale; et Markirit Armutlu, coordonnatrice du Programme de la qualité. Les projets de l’équipe comportaient : des stratégies novatrices visant à incor-porer la prévention de la TEV à l’implan-tation de la liste de vérification d’une chirurgie sécuritaire; un mois consacré à des activités sur la prévention de la TEV; la collecte de suggestions du personnel sur différentes propositions et leur mise en application; et l’identification des problèmes à la source des faibles taux de conformité et des solutions apportées. Le prix comprend une bourse d’éduca-tion sans restriction pour intensifier les efforts en vue d’assurer la sécurité des patients.

Paule BernierLa diététiste de l’HGJ Paule Bernier, qui est avec l’HGJ depuis son internat

à l’hôpital en 1978, s’est vu décerner la plus haute distinction de l’Ordre profes-sionnel des diététistes du Québec, le prix Excellence en carrière Suzanne-Simard-Mavrikakis 2010. Mme Bernier, dont l’expertise s’étend aux soins critiques, au soutien à la nutrition et à la sécurité des patients, a récemment été nommée à l’équipe de la campagne québécoise de l’HGJ en tant que conseillère en matière de sécurité et d’amélioration. L’Ordre a honoré Mme Bernier lors d’une réception au cours de laquelle on a souligné le rôle qu’elle a joué « dans le renouvellement de la profession au Qué-bec par son implication et son dévoue-ment dans le domaine de la nutrition clinique. Son implication à L’Ordre a toujours été marquée par une générosité sans limite, par un très grand souci de protection du public qui, pour elle, passe avant tout par l’amélioration constante des connaissances scientifiques et par conséquent, des compétences des diété-tistes et nutritionnistes cliniciens. » « Paule Bernier fait partie de cette classe de professionnelles pionnières et visionnaires qui ont travaillé inlassable-ment tout au long de leur carrière non seulement à promouvoir leur profession, mais surtout à démontrer avec preuves à l’appui que notre profession fait partie des solutions aux nombreux problèmes qui affectent les personnes requérant des soins de santé. C’est grâce à la persévé-rance de professionnels de la classe de Paule que nous avons réussi à convaincre nos élus de l’importance d’investir pour la prévention certes, mais aussi pour les traitements nutritionnels afin d’insuffler une énergie renouvelée au réseau de la santé et des services sociaux. »

L’Hôpital général juif et l’Hôpital LaSalle se sont distingués parmi plus de 70 concurrents de partout au Canada en remportant le Prix IAPC/Deloitte de leadership dans le secteur public. Ce prestigieux prix national a été créé par l’Institut d’administration publique du Canada et Deloitte afin de reconnaître officiellement et de récompenser l’excel-lence en leadership dans sept catégories dans le secteur public canadien, notam-ment les soins de santé. Ce prix fait valoir des initiatives et des projets réalisés par des organisations et des organismes où le leadership a joué un rôle clé dans une transformation structurelle ou une performance majeu-re. L’ingénuité démontrée par l’HGJ et le CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle en formant un partenariat pour améliorer l’accès à des soins chirurgicaux pour des patients de Montréal et d’autres régions témoigne bien de l’esprit du Prix. Ont piloté ce projet : le Dr Lawrence Rosenberg, chef des Services chirurgi-caux de l’HGJ, Valérie Vandal, directri-ce des Soins infirmiers en chirurgie, et le directeur général Dr Hartley Stern, en collaboration avec leurs homologues du CSSS DLL, Micheline Ulrich, directrice des Soins infirmiers, la Dre Hélène Da-niel, directrice des applications profes-sionnelles, le Dr Jean-François Courval, chef de l’Anesthésie, Ghislaine Fortin, coordonnatrice des Services chirurgi-caux, et le directeur général Yves Masse.

Marisa Rodi et Johnny Fanelli avec leurs fils, Michael et le dernier-né Adriano

Marisa RodiFélicitations à Marisa Rodi, coordonna-trice des événements à l’HGJ, au Service des affaires publiques et communica-tions, et à son mari, Johnny Fanelli, pour la naissance de leur fils, Adriano, le 8 octobre (date du 76e anniversaire de l’hôpital). Adriano est le petit frère de Michael, 4 ans.

L’HGJ tient à exprimer ses plus sincè-res condoléances à Paula Calestagne, coordonnatrice du programme de satis-faction des patients, et à sa famille, à l’occasion du décès de son frère, Peter Calestagne.

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Diabète et mode de vie vont de pair, puisqu’ils ont véritablement un effet

l’un sur l’autre. Pour faire comprendre le lien au public, les membres du Service d’en-docrinologie de l’HGJ ont accueilli les visi-teurs à un kiosque pendant la Semaine de la sensibilisation au diabète, en novembre. Il y avait sur place des endocrinologues, des in-firmières, des étudiants et un physiologiste de l’exercice, qui donnaient de l’information sur l’ensemble des soins offerts par l’équipe de l’HGJ aux diabétiques désireux de mieux gérer leur condition. Parmi les sujets abordés, mentionnons une saine alimentation et l’atteinte des objectifs de perte de poids, l’information sur la prévention et les facteurs de risque comme la pression artérielle et la consom-mation d’alcool, ainsi que les « programmes d’exercice » visant à permettre aux patients qui se déplacent à l’aide d’une cane ou d’un fauteuil roulant de maintenir ou d’améliorer leur condition physique. Des collations santé—fruits, eau et barres granola—étaient offertes aux employés, aux visiteurs et aux patients qui s’arrêtaient au kiosque pour obtenir de l’information, subir un test de glycémie ou faire vérifier leur ten-sion artérielle. P

Une approche d’équipe au diabèteLe kiosque d’information a permis de mieux comprendre le diabète

Au kiosque du Service d’endocrinologie de l’HGJ pour le Mois de la sensibilisation au diabète (de gauche à droite) : Maria Di Narzo, infirmière et éducatrice agréée en diabète; Tamara Hector, étudiante en sciences infirmières à McGill; Joyce Arsenault, infirmière et éducatrice agréée en diabète; Dre Tina Kader, endocrinologue à l’HGJ et éducatrice agréée en diabète, tenant sa fille Zoe; Sondra Sherman, diététicienne à l’HGJ et éducatrice agréée en diabète; Tracy Frem, étudiante en diététique à McGill; et le kinésiologue Maxime Lavoie.

Les infirmières Maria Di Narzo (assise) et Joyce Arsenault, éducatrices agréées en diabète, offrent un test de glycémie à un membre du public.

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Cadres intermédiaires de l’HGJ au congrès de l’AGESSS : À partir de la gauche : Serge Cloutier, infirmier-chef en Néonatalogie; Angelo Genovesi, superviseur, Service des biens meubles; Annie Thinel, infirmière-chef en Cardiologie; Armando Taddeo, chef de la centrale des listes de rappel et de disponibilité; le Dr Yves Bolduc, ministre québécois de la Santé et des Services sociaux; Bobby Paré, coordonnateur des salles d’opération; Tony Nappi, chef de l’Entretien ménager; Mona Abou Sader, infirmière-chef en Chirurgie; Danielle Desrochers, superviseure, Entretien ménager; et Johanne Boileau, directrice adjointe en Soins infirmiers pour les unités de soins critiques.

Tout le monde sait que les patients se portent mieux dans un environne-ment moins stressant. C’est pourquoi les unités rénovées sont décorées

dans des couleurs apaisantes. L’intervention des art-thérapeutes et des musicothérapeutes aide aussi les patients à garder le moral. Il en est de même pour les employés de l’hôpital ! Comme l’ont décou-vert les cadres intermédiaires de l’HGJ lors d’un récent congrès qui s’est tenu à Montréal, il est essentiel de maintenir des conditions d’exercice bien orchestrées pour attirer et retenir le personnel. « Le congrès a tenu lieu de point de rencontre pour aborder ce défi impor-tant pour le personnel et il a permis aux membres de s’inspirer et de se ressourcer auprès des leaders d’action et d’opinion », ont souligné les orga-nisateurs du congrès, notamment Armando Taddeo, chef de la Centrale des listes de rappel et de disponibilité de l’HGJ. La rencontre était organisée par l’AGESSS (Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux). Des 7 000 membres, 551 ont participé au congrès biennal de l’automne dernier, y compris M. Taddeo, président de la section de l’HGJ, et huit autres employés de l’Hôpi-tal. À L’HGJ, 113 gestionnaires intermédiaires sont membres de cette orga-nisation qui compte 40 années d’existence. Des professeurs du CSUM et de HÉC, qui sont également médecins et infirmiers, ont présenté des commu-nications sur des thèmes comme « Faire du travail un plaisir » et « Travail et conditions d’exercice en contexte de crise et de transformation ». P

Des membres de l’association des gestionnaires se rencontrent à Montréal.

jgh.ca/rep

Information sur la santé pour les patients et leurs famillesUne nouvelle page web favorise l’éducation des patients et la collaboration des membres du personnel

À partir de la gauche : Sherry Katz, chef de la Physiothérapie; Donna Schafer, chef de la Division de nutrition clinique; Marilyne Miller, ergothérapeute; Paula Calestagne, coordon-natrice du Programme de satisfaction des patients; Arlene Greenberg, bibliothécaire en chef; David Kemper, spécialiste Web et médias numériques; Véronique Billette, ergothéra-peute en psychiatrie; Hinda Goodman, coordonnatrice du Programme Survie de L’espoir, c’est la vie; et Francesca Frati. Membres du comité qui ne sont pas sur la photo : Joanna Bailey, infirmière clinicienne spécialisée; Liz Breier, bibliotechnicienne, périodiques; Valerie Frunchak, directrice des soins infirmiers, Santé maternelle et infantile; Dre Judy Hagshi, médecin de famille; Nadine Tadros, pharmacienne clinicienne en néphrologie et dialyse.

Les patients et le personnel pour-ront bientôt accéder en ligne à

des documents d’enseignement aux patients et d’information sur la santé, grâce au Réseau pour l’éducation des patients (RÉP) de l’HGJ. Ce groupe multidisciplinaire a comme objectif de guider le personnel qui veut créer des documents d’enseignement pour les patients. Il favorise également la litté-racie de la santé, en offrant aux patients et à leurs familles un accès élargi à de l’information de sources fiables sur la santé pour les patients et leurs familles. La base de données comprendra des documents écrits produits par le per-sonnel de l’HGJ, ainsi que des liens vers des sites Web fiables sur la santé sélectionnés par la spécialiste en infor-mation pour les patients de la biblio-thèque. On pourra y trouver des livres du Centre de ressources aux patients et aux familles et des ouvrages de L’espoir,

c’est la vie. Il y aura également une sec-tion, réservée au personnel, où seront affichés des projets en cours d’élabora-tion, afin de favoriser la collaboration entre les services et d’éviter le plus pos-sible le chevauchement des tâches. Cet-te section présentera du matériel pour l’éducation des patients nécessitant des directives d’utilisation. Visitez la page Web RÉP pour décou-vrir le nouveau réseau et visionner le guide Comment concevoir des docu-ments d’enseignement écrits efficaces pour les patients. Si vous désirez sou-mettre des documents pour la base de données, ou aviser RÉP d’un projet en cours, veuillez remplir le formu-laire sur la page Web RÉP et l’envoyer à Francesca Frati. P– Francesca Frati, présidente du Comité RÉP, bibliothécaire en formation et spé-cialiste en information pour les patients

Recherchés : Vos documents d’archivesPour vous, cette pile de documents internes jaunis n’est peut-être que de l’histoire an-cienne. Mais pour les Archives de l’HGJ, elle constitue un trésor qui n’est pas encore tout à fait enfoui. Aussi, vos vieux dossiers sont très recherchés pour la collection permanente des Archives. Si vous souhaitez partager de vieux documents, photos ou journaux an-ciens, ou encore si vous cherchez de l’information, contactez Shiri Alon au poste 3277 ou par Lotus Notes.

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Un auditoire multiconfessionnel a profité du symposium sur l’éthique médicale juivePour certains patients, la foi n’est pas qu’une source de réconfort, elle sert de guide pour

résoudre les questions éthiques ou choisir un traitement. C’est pourquoi, à l’HGJ, les personnes de différentes religions peuvent faire appel aux membres des Services pasto-raux afin d’obtenir du soutien ou des conseils. « Dans ces cas-là, il est important également que le personnel puisse répondre de fa-çon appropriée en faisant preuve de sensibilité », rappelle le Rabbin Raphael Afilalo, directeur des Services pastoraux. Voilà ce qui a incité le Rabbin Afilalo à organiser une conférence sur l’éthique médicale juive l’automne dernier. Le personnel de l’hôpital et le public ont eu l’occasion d’apprendre comment aider les patients et les familles qui sont « fortement influencés par la loi juive » et qui ont des décisions importantes à prendre, souvent reliées aux soins en fin de vie. « Pour les employés qui ne connaissent pas ces croyances, la réaction des proches peut être prise pour de l’obstination, alors que tout ce qu’ils veulent c’est agir correctement pour leurs parents âgés qui possèdent parfois des convictions religieuses profondes ou différentes », explique le Rabbin Afilalo. La conférence abordait aussi des questions reliées à la fertilité, à la transplantation d’organes, au testament de vie, au caractère sacré de la vie, et à l’observance du Sabbat juif. Le Rabbin Afilalo dit que ces sujets ont besoin d’être examinés, puisque les patients vi-vent parfois des conflits avec leur propre famille à propos du meilleur traitement à suivre. Dans certains cas, les patients et leurs proches peuvent avoir des demandes spécifiques liées à leur foi, qui ne sont pas nécessairement compatibles avec certaines politiques en soins de santé. Des professionnels de la santé de différents domaines et de toutes confessions ont as-sisté à la conférence au Centre de conférences Gelber : des infirmières, des travailleurs sociaux, des résidents en médecine et des médecins, ainsi que des membres du clergé, des enseignants, des avocats et des éthiciens. « Ils ont vu cette conférence comme une occa-sion d’échanger des idées et des connaissances avec d’autres personnes qui oeuvrent dans des domaines connexes, indique le Rabbin Afilalo. Les réactions ont été très positives et les participants ont trouvé le symposium pertinent, marquant, informatif et inspirant ». Le Dr Michael Bouhadana, du Service de médecine familiale et soins de soutien, a mentionné à l’auditoire qu’il était « pratiquement indispensable » pour tous les types de professionnels de la santé « d’apprendre à connaître les principes de l’éthique médicale juive », particulièrement en ce qui a trait aux décisions de fin de vie. Ces principes peu-vent s’appliquer à tous les patients, quelle que soit leur religion, afin d’établir un lien entre l’approche de l’éthique médicale actuelle et les opinions changeantes des patients et la compréhension des principes en question, a-t-il ajouté. En recourant à ce procédé, les professionnels de la santé peuvent faciliter une « meilleure prise de décision médicale » en incluant la perspective fondée sur les « valeurs fondamentales qui autrefois étaient les mêmes dans toutes les cultures, afin de redéfinir le caractère sacré et la valeur absolue de la vie », a expliqué le Dr Bouhadana. Judy Bianco, directrice associée en soins infirmiers par intérim, Médecine, gériatrie et santé mentale, était présente. Elle a commenté en ces termes : « Cette connaissance est essentielle pour les professionnels de la santé. Elle améliore notre compréhension des croyances qui guident la vie des personnes de confession juive. » Cela nous permet de dis-penser des soins dans une approche holistique et dans le respect de la dignité, en offrant un meilleur soutien. « Ce fut également un espace de discussion où nous avons pu parler de nos expérien-ces. Ce genre d’échange peut réduire considérablement la détresse morale que ressentent les professionnels de la santé qui travaillent auprès des patients et des familles dont les croyances diffèrent des leurs. Compte tenu de l’« intérêt marqué » que le Rabbin Afilalo a relevé tant chez les profes-sionnels que dans le public pour en apprendre davantage sur le sujet, il prévoit organiser un autre événement similaire, peut-être sous forme de symposium multiconfessionnel sur l’éthique médicale. « Chaque religion possède sa propre manière de voir les choses, mais aussi d’intéressants points communs. » P

Des étudiantes plongées dans la méthodologie du lab de l’HGJ

Un coup de pouce pour affronter la saison de la grippePour faire changement, les employés de l’HGJ ont fait l’expérience de recevoir l’injection plutôt que de l’administrer. Ils ont été plus de 2 300 à opter pour la vaccination contre la grippe saisonnière en 2010. Ils n’avaient pas loin à aller : cette année, le Service santé et sécurité a offert au personnel, de jour et de nuit, un service « VIP » avec une équipe d’infirmières qui ont déplacé leur charriot de vaccination d’une unité et d’un service à l’autre partout dans l’hôpital. La vacci-nation était également offerte au personnel du Service de santé.

Les étudiantes en soins infirmiers du Collège Vanier et le personnel de l’HGJ ont droit à une visite du laboratoire de microbiologie de l’hôpital en compagnie de la technicienne agréée Sonia Gioseffini, pendant la Semaine de la prévention et du contrôle des infections du 18 au 21 octobre. De nombreuses activités ont été organisées tout au cours de la semaine par l’équipe de prévention et de contrôle des infections : des webinars, des présentations Show & Glow de DEB Canada, des conférences de l’IPC, des concours et des prix de présence.

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PULSE • HIVER 2011 7

L’heure juste La Division des Archives médicales rappelle aux employés que « La confidentialité est essentielle ».

Les Archives médicales de l’HGJ ont mis sur pied un kiosque pendant la Semaine de la confidentialité 2010 afin de rap-peler au personnel de l’hôpital les règles liées au respect de la confidentialité des patients. Les membres de l’équipe, de gauche à droite : Sylvie Mayer, coordonnatrice des données; Lise-Anne Smiley, archiviste; Nathalie Bernier, chef adjointe; Eric Desaulniers, chef d’équipe; et Louise Tanguay, chef des Archives médicales et des Services de l’admission.

Vérifiez vos connaissances sur la confiden-tialité des renseignements personnels des patients. Les questions proviennent d’un ques-tionnaire Vrai ou Faux distribué au cours de la Semaine de la confidentialité 2010, en novem-bre dernier.1. Tous les employés de l’hôpital ont les mê-mes obligations concernant la confidentialité.2. Les médecins, infirmières et infirmiers, et le personnel de soutien qui travaillent avec les dossiers médicaux ont accès librement à n’importe quel dossier.3. Les renseignements sur l’identité du patient sont confidentiels, incluant son nom, son adresse et son numéro de téléphone.4. Les règles de confidentialité ne s’appliquent pas lorsque le patient est décédé.5. Les patients peuvent transporter leur dossier d’une clinique ou d’un rendez-vous à un autre.6. Quiconque divulgue des renseignements confidentiels sur un patient peut être tenu lé-galement responsable et recevoir une amende.7. Éliminer des documents comportant l’identi-fication d’un patient en les déposant dans une boîte de recyclage est un bon moyen de pré-server la confidentialité.8. Un médecin peut consulter le dossier médi-cal d’un parent sans son consentement. P

L’esprit des fêtes dans le Grand Nord blancOrignaux, bûcherons et mordus du Canadien recrutés aux Affaires publiques et Communications ont

fait équipe avec des bénévoles des Ressources humaines pour répandre l’esprit des fêtes à la Cana-dienne à plus de 1 200 employés, le 16 décembre dernier. Le personnel a eu droit à un repas chaud dans un décor de fête, agrémenté de musique d’ambiance canadienne dans « l’igloo de l’HGJ » (alias Auditorium Samuel S. Cohen). Aux premières lueurs du jour, quand l’igloo a « fondu », une ribambelle de lutins sont descendus du Pôle Nord pour témoigner la reconnaissance de l’hôpital. Ils se rendirent ensuite sur les éta-ges distribuer plus d’une centaine de repas aux employés restés au chevet des patients dans les différentes unités de soins. P

Réponses : 1—V; 2—F; 3—V; 4—F; 5—F ; 6—V ; 7—F ; 8—F

Le personnel de nuit a été convié à un petit déjeuner pour l’activité annuelle d’appréciation du per-sonnel. À partir de la gauche, du Service de psychiatrie : l’infirmier François Ngodji, le coordonnateur des Soins infirmiers Eric Lampron, l’infirmière-chef, Psychiatrie interne, Louise DeBellefeuille, et les infirmiers Frédéric Petithomme et Dmitry Langovoy.

Le directeur général de l’HGJ Dr Hartley Stern accueille le per-sonnel de l’hôpital à l’activité annuelle d’appréciation du per-sonnel pour les fêtes.

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8 PULSE • HIVER 2011

Infirmières et infirmiers finissants sont accueillis à bras ouverts à la journée portes ouvertesL’HGJ encourage l’exploration des perspectives de carrière

Le perfectionnement continu est un objectif qui anime l’ensemble des infirmières et des infirmiers Le jour où l’HGJ a reçu son prix de reconnaissance, infir-mières-chefs, éducatrices en soins infirmiers, infirmières cliniciennes spécialisées et infirmières soignantes se sont rassemblées pour marquer l’événement. La célébration représentait aussi leur engagement à poursuivre leur développement professionnel pour améliorer leurs qualifi-cations et s’assurer de rester « à jour » dans leur domaine. Les infirmières et les infirmiers qui s’inscrivent au Pro-gramme de certification de spécialité reçoivent de l’aide pour atteindre leurs objectifs professionnels en soins infirmiers et leurs objectifs de carrière en sciences infir-mières. Elles peuvent obtenir une certification, en fran-çais ou en anglais, dans n’importe quelle des 19 spécialités, incluant les soins critiques, les soins en on-cologie, la gérontologie et les soins en périnatalité. Ce niveau d’exper-tise additionnel permet d’offrir des soins plus sécuritaires de meilleure qualité, fondés sur des données probantes. En tout, à la fin de 2010, 68 infir-mières et infirmiers de l’HGJ avaient reçu une certification de spécialité,

soit 10 pour cent de toutes les certifications délivrées au Québec. Ces infirmières et infirmiers se joignent à plus de 16 000 collègues de partout au Canada qui ont obtenu leur certification depuis la mise sur pied du programme. De plus, 14 autres infirmières et infirmiers étudient présente-ment pour l’obtention de leur certification dans l’année qui vient. L’Association des infirmières et infirmiers du Canada a aussi dévoilé qu’en 2011 elle décernerait deux bourses d’études aux infirmières dans le cadre du programme. Renata Benc étudiera pour obtenir sa certification en oncologie, et Kathleen Frixione, en soins critiques. P

«Nous nous ferons un plaisir de vous accueillir dans notre équi-

pe ! » C’est avec chaleur et enthousiasme que Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, a salué une salle bien remplie de diplômés en sciences infirmières à l’occasion de la journée portes ouvertes annuelle de l’HGJ l’automne dernier. En choisissant de se joindre à l’HGJ, les recrues sont appelées à faire partie d’un service hors pair qui compte 1 500 per-sonnes, avec un des meilleurs taux de ré-tention dans la province et sans l’obliga-tion de faire des heures supplémentaires. Sur place pour les accueillir, il y avait des dirigeants des Soins infirmiers, des cliniciens et des formateurs de tous les secteurs de l’hôpital. Des kiosques d’information, des visites et des présen-tations sur affiches avaient été préparés pour partager ce que Mme McVey a décrit comme « notre passion pour les soins aux patients et à leurs familles ». On offrait également l’occasion de découvrir les nombreuses équipes de l’hôpital, notamment celles du Centre du cancer Segal, du Centre de recherche en soins infirmiers, du Programme de la qualité, de la Chirurgie, et de la Santé mère-enfant. « Votre voix compte, a ajouté Mme McVey. Les membres du personnel in-firmier de l’HGJ, en tant que membres importants des équipes multidiscipli-naires et dans le cadre de partenariats infirmière/infirmier-médecin, contri-buent grandement à améliorer la qualité et la sécurité des soins que nous dispen-sons. » « Votre expertise et vos capacités sont de la plus grande importance pour

Des finissants et finissantes en sciences infirmières explorent les possibilités de carrière à l’HGJ, avec l’aide de Lynne McVey.

nous, a mentionné Valerie Frunchak, directrice de la formation et du déve-loppement du personnel à l’HGJ. C’est pourquoi nous appuyons le perfection-nement professionnel en offrant aux in-firmières et infirmiers débutants comme aux plus expérimentés la possibilité de poursuivre un cheminement éducatif en vue d’une certification de spécialité de l’AIIC, et pour les programmes de bac-calauréat, maîtrise ou doctorat. »

Plusieurs infirmières de l’HGJ ont relaté comment elles avaient été aidées dans leur carrière. Dina Linardos a souligné qu’après un départ un peu tar-dif, elle était passée d’étudiante en soins infirmiers à infirmière-chef en Oncolo-gie, pour ensuite devenir présidente du conseil des infirmières et infirmiers, et obtenir une certification en oncologie de l’AIIC. Voici le conseil qu’elle a formulé : « Fixez-vous des objectifs et laissez-nous

vous aider ». L’infirmière pivot en oncologie Kim Gartshore a parlé de son rôle en tant que « ressource spécialisée qui apporte de l’aide aux patients et aux familles pour mieux affronter les symptômes et les préoccupations associés à la maladie », et cela, seulement trois ans après la fin de ses études. Les diplômés qui se sentaient prêts à plonger étaient invités à passer une entrevue individuelle, leur a expliqué Julie Frechette, conseillère en soins infir-miers à l’HGJ, qui a abordé les options de recrutement avec les étudiantes et les étudiants. Marsha Ptack, coordonnatrice au re-crutement en soins infirmiers, a conclu ainsi : « Ce serait un cadeau formidable pour nos patients de vous avoir ici avec nous. Nous espérons que vous serez ten-tés de vous engager ici quand vous ter-minerez vos études. » P

Une bannière annonce le Prix de reconnaissance aux employeurs 2010 de l’AIIC

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JGH Executive Director Dr. Hartley Stern greets hospital staff at the annual Staff Ap-preciation holiday event.

PULSE • HIVER 2011 9

Cérémonie pour souligner l’aidedes Soins infirmiers à la formation de spécialité Le Service de soins infirmiers reçoit un prix de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada

Le Service de soins infirmiers et son pro-gramme de certification de spécialité se

sont vu décerner le Prix de reconnaissance aux employeurs 2010 de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada pour son programme de certification de spécialité. Le prix, présenté lors d’une cérémonie spéciale l’automne dernier, rend hommage aux efforts exemplaires de l’hôpital et à son appui aux infirmières et infirmiers qui travaillent à amé-liorer leur expertise dans les spécialités infir-mières. « Le Service des soins infirmiers a rem-porté un prix important, mais les véritables gagnants sont nos patients — de toute la région de Montréal et de partout au Québec — qui profitent de l’expertise accrue que nos infirmières ont été nombreuses à acquérir, », a souligné Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers. Le directeur général, Dr Hartley Stern, a mentionné qu’en décernant un de ses plus grands honneurs au Service de soins infir-miers, « l’Association des infirmières et infir-miers du Canada a reconnu l’appui de cet hôpital à son personnel infirmier dans sa détermination à développer leurs habiletés professionnelles, de façon à améliorer leur participation en tant que membre important de l’équipe de soins de santé. » « La réussite du programme de certifica-tion de spécialité est un des facteurs clés qui fait de l’HGJ un hôpital très recherché par les infirmières, a ajouté Valerie Frunchak, direc-trice de la formation et du perfectionnement des employés, et directrice associée des soins infirmiers - soins maternels. Le programme donne aussi à l’HGJ un taux de rétention élevé et enviable, malgré la sérieuse pénurie d’infir-mières qui sévit partout au pays. » P

De gauche à droite: Emilie Gauthier, Joanne Côté, Heather Hall, Anne Ross, Judith Brouillette, Lynne McVey, Heather Wile-man; Leslie Patry, coordonnatrice du programme; Valerie Frunchak; Anita David, soutien du programme; Diane Brault, Magali Kaddis, Chantal Paquette, Anna D’Ambra, Jodi Tuck.

Les infirmières suivantes ont réussi

le programme de certification de spé-

cialité de l’Association canadienne en

2009-2010. Le Service de soins infir-

miers est reconnaissant à la Fonda-

tion Anita David et Gustav Levinschi,

à Toni Astrologo en honneur à Zelda

Linett, et à la filiale canadienne Bri-

gadier Frederick Kisch pour leur gé-

néreuse contribution.

Nom Unité de l’hôpital Spécialité soins infirmiers Isabelle Bilodeau USI Soins critiques

Lucie Bourdeau Soins intensifs Oncologie

Diane Brault Médecine Médecine-Chirurgie

Judith Brouillette Neurologie Neurosciences

Jennifer Carbonneau Oncologie Oncologie

Joanne Côté Unité de soins coronariens Soins cardiovasculaires

Anna D’Ambra Urgence Soins d’urgence

Kimani Daniel Centre des naissances Périnatalité

Hélène Deutsch Oncologie Oncologie

Emilie Gauthier Unité de soins coronariens Soins cardiovasculaires

Heather Hall 4 Centre Soins palliatifs

Magali Kaddis Unité de soins coronariens Soins cardiovasculaires

Suzana Mlakar 4 Centre Soins palliatifs

Chantal Paquette Néphrologie Néphrologie

Anne Ross 3 Nord-Ouest Médecine-chirurgie

Jodi Tuck Centre des naissances Périnatalité

Heather Wileman 5 Ouest Périnatalité

Certification de spécialité à l’HGJ

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10 PULSE • HIVER 2011

Le 50e anniversaire permet de réunirles infirmières diplômées de l’HGJSouvenirs de l’époque de l’École d’infirmières de l’hôpital

Les diplômées de 1960 se retrouvent sur les marches à l’entrée du pavillon qui abritait jadis la résidence de l’École d’infirmières.

Même si leur carrière s’est déroulée dans une autre ville en Amérique du Nord, une douzaine d’infirmières se sont réu-

nies dernièrement à l’endroit même où elle avait commencé à se dessiner : au Pavillon A, qui abritait autrefois l’École d’infirmières. Venues d’aussi loin que Vancouver et la Californie pour le 50e anni-versaire de leur graduation, elles ont célébré ensemble le souvenir de leurs études dans cet établissement qui était jadis la seule école juive pour infirmières (même si toutes les étudiantes n’étaient pas juives). L’HGJ était le seul à offrir son programme dans un cadre éduca-tif formel. « L’enseignement clinique était surveillé de près et c’est pourquoi les élèves n’avaient pas à assumer la responsabilité d’une section de l’hôpital », explique Marlene Levine, une infirmière de l’unité d’évaluation gériatrique de l’HGJ. Mme Levine, qui a organisé les retrouvailles, ajoute qu’il arrivait souvent dans d’autres hôpitaux locaux que les étudiantes soient submergées de responsabilités clini-ques. Au fil des ans, les anciennes camarades de classe sont restées en contact, unies par des souvenirs communs. « Même dispersées sur le continent, nous avons gardé une attitude de franche camaraderie, souligne Mme Levine. Il y a un lien solide qui nous unit parce que nous avons vécu ensemble en résidence à l’HGJ. Nous avons partagé tellement de choses — nos expériences cliniques comme nos expé-riences de vie. » Les choses ont bien changé depuis ce temps-là, à commencer par

l’apparence des infirmières. Leur image de l’épo-que est figée dans le temps sur les photos de gra-duation qui tapissent les murs de l’Auditorium d’enseignement Francine et Charles Larente, qu’on appelle aussi la Salle de conférences des infirmières. À l’origine, les étages supérieurs du Pavillon A étaient occupés par les dortoirs des infirmières pendant leurs trois années de for-mation. Aujourd’hui, à la suite du réaménage-ment de 1972, ils sont utilisés pour des bureaux; le gouvernement du Québec a aboli toutes les écoles d’infirmières des hôpitaux et standardisé l’enseignement des sciences infirmières dans des établissements d’enseignement. D’autres différences sont mises en évidence dans 60 Years of Nursing at the JGH, un film réa-lisé en 1994 qui a été projeté pendant la rencon-tre. L’évolution du rôle du personnel infirmier au sein de l’équipe médicale mérite d’être soulignée. « Les résidants ne savaient pas la différence entre une seringue et un brûleur, comme le rappelle une infirmière dans le film, et quand un médecin entrait dans la pièce il fallait se lever! » La classe de ’59-’60 a visité l’hôpital avec Lyn-ne McVey, la directrice des Soins infirmiers, et Marsha Ptack, coordonnatrice de la formation en soins infirmiers. Elles sont reparties en se promettant bien de se revoir à Ottawa d’ici quel-ques années. « Nous ne voulons pas attendre une autre date mémorable », a lancé Mme Levine. P

Le temps des fêtes a été le mo-ment de faire preuve d’encore plus de compassion, et le per-sonnel des Services sociaux a ouvert son coeur pour venir en aide à une famille du quartier qui est suivie par le service. Un co-mité a recueilli des cadeaux et de la nourriture auprès du personnel du service pour nourrir le corps et l’esprit de cette famille pour les mois à venir. Aux Services so-ciaux, la tradition de générosité est ancrée depuis longtemps; les années passées, le comité orga-nisait des collectes d’aliments et recueillait des cadeaux, des articles pour bébé et des fonds pour des groupes communautai-res comme Jeunesse au soleil, la Fondation Générations et la Ban-que alimentaire de NDG. P

Les membres du comité social des Services sociaux : (à partir de la gauche) Brenda Ajzenkopf, Lauren Baer-Tenenbaum, Johanna Salvanos, Vivian Myron et Brenda Barbalat-Demberg. Absentes : Monica Suchma, Ganit Novack et Pina D’Orvé.

Les Services sociaux donnent afinque d’autres puissent recevoir

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PULSE • HIVER 2011 11

Les temps changent, alors il nous faut changer nos tactiques. Le système de santé s’efforce de devenir

plus efficace et plus efficient. À l’Hôpital général juif, cette mission sera accomplie au moyen d’un program-me intitulé Changement transformationnel. La formation a déjà débuté pour certains des parti-cipants de l’HGJ à ce programme, lequel fait appel et vise à renforcer la culture reconnue de l’hôpital axée sur la priorité aux besoins du patient, l’amélioration de la qualité, les stratégies novatrices de réduction des dépenses, et l’importance de communiquer clairement avec les membres de l’équipe. Tout compte fait, le but est de renforcer tout le système de santé du Québec en servant d’exemple du rôle positif que peut jouer le Changement transformationnel. L’amélioration sur une échelle aussi vaste—que ce soit sur le plan de l’offre de services cliniques, de la ges-tion administrative ou autres—doit pouvoir s’appuyer sur l’implication et la participation active de tout le personnel de l’HGJ. Pour témoigner de l’importance du Changement transformationnel, sa présidence a été confiée à deux administrateurs cliniques de haut niveau : Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, et le Dr Lawrence Rosenberg, chef des Services de chirurgie. Les deux coprésidents ont officiellement donné le coup d’envoi au programme et en ont pré-senté les objectifs après la présentation par le directeur général Dr Hartley Stern, lors du Forum du DG du 30 novembre dernier, à l’amphithéâtre Block. « Compte tenu de la situation économique qui pré-vaut actuellement au Québec et au Canada, nus devons faire plus avec moins », a indiqué le Dr Stern à son auditoire. Les patients sont de plus en plus nombreux, mais aussi de plus en plus âgés, et les patients plus âgés ont souvent des affections chroniques plus sévères. Le Dr Rosenberg a ajouté que les cas médicaux deviennent plus complexes et nécessitent des soins spécialisés, évi-demment plus coûteux. « Grâce au Changement transformationnel, nous vous donnerons les outils nécessaires pour travailler

plus efficacement, pour créer, pour innover », a dit le Dr Stern. Le Changement transformationnel promet un niveau plus élevé en terme de résultats, qu’il sera possible d’atteindre grâce aux différentes étapes d’un programme centré sur les employés, la formation « Lean » :• Étape 1 : Des conseillers spéciaux donnent une for-

mation à un groupe représentatif d’employés prove-nant de tous les secteurs de l’hôpital et de tous les niveaux au sein de l’organisation.

• Étape 2 : Ces leaders nouvellement formés se char-gent de donner la formation au reste du personnel.

• Étape 3 : Des équipes sont formées dans différents domaines d’intervention en vue d’évaluer les prati-ques existantes.

• Étape 4 : Les membres des équipes proposent d’autres façons de faire ou des mises à niveau (par exemple, l’intégration de nouvelles technologies).

• Étape 5 : Les résultats des interventions ciblées sont examinés régulièrement afin de permettre des comparaisons avant-après et de mesurer le niveau d’amélioration.

Le Dr Stern a ensuite souligné qu’en travaillant à la grandeur de l’hôpital d’une façon plus logique et cohé-rente, le personnel peut réduire les dépenses et res-pecter le budget de l’hôpital. Les économies pourront ensuite être réinvesties dans les soins aux patients. Qui plus est, a-t-il ajouté, le gouvernement du Qué-bec prend note des établissements où le personnel se montre suffisamment ambitieux et innovateur pour en faire plus malgré les restrictions financières. Si le personnel de l’HGJ prend cette initiative, l’hôpital sera en bien meilleure position pour recevoir une réponse favorable quand viendra le temps d’avoir l’appui néces-saire pour des programmes et des services indispensa-bles. Le Changement transformationnel a débuté en dé-cembre dans certains services directement impliqués avec la gestion d’inventaire et les achats; dans les mois

à venir, nous parlerons d’améliorations des déplace-ments des patients. « Nous commencerons doucement, mais nous finirons par impliquer tous les employés, ainsi que les patients et leurs familles, a expliqué Mme McVey. Des membres de la communauté se joignent également au projet et nous font bénéficier gracieuse-ment de leur expertise ». Des équipes multidisciplinaires composées d’em-ployés et de bénévoles reçoivent l’appui, l’accompa-gnement et les directives nécessaires pour participer à différentes initiatives menant à des changements nova-teurs. Les équipes pourraient aussi avoir à concevoir et à implanter dans leur secteur des projets qui améliore-ront la qualité des traitements et des soins aux patients. Le Changement transformationnel encourage les participants à trouver eux-mêmes des solutions à des questions qui les concernent. Par exemple :• Comment raffiner et améliorer ma façon de tra-

vailler ?• Comment rendre mon environnement de travail

plus confortable et mieux organisé ?• Comment peut-on améliorer la collaboration, l’effi-

cacité et la productivité à la grandeur de l’hôpital quand un service doit travailler avec un autre ?

• Par mon travail, comment puis-je contribuer davan-tage, directement ou indirectement, à la sécurité et au bien-être de nos patients ?

Chacun de nous a sa propre histoire, son chemine-ment qui l’a mené jusqu’ici, pour devenir préposé aux bénéficiaires, ou encore infirmière ou médecin ou éthi-cien, a souligné le Dr Stern. En venant à notre hôpital, vous avez choisi de réaliser ce rêve, de repousser vos li-mites et d’être le meilleur possible dans le rôle que vous aurez à jouer. Maintenant, le Changement transforma-tionnel vous fera vivre le changement que vous aurez vous-même créé. Votre histoire s’enrichira au cours du processus et elle se déroulera à l’endroit même où vous êtes fier de travailler. » P

Les employés de l’HGJ qui ont participé à la séance de formation en vue du Changement transformationnel reçoivent la certification « Ceinture blanche ». Les coprésidents du programme Lynne McVey (derrière, troisième à partir de la droite) et le Dr Lawrence Rosenberg (derrière, à droite); le Dr Hartley Stern, cadre délégué (derrière, au cen-tre); le directeur Dr Brian Maruffi, directeur (devant, à gauche); Dre Nadia Lahrichi, coordonnatrice (devant, sixième à partir de la droite); David Fitzsimons, responsable des communications (derrière, deuxième à partir de la droite); et John Whelton, formateur « Lean » principal (devant, à droite).

jgh.ca/changementtransformationnel

Le Changement transformationnel vise l’efficacité par le travail d’équipeSolution par l’évolution

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12 PULSE • HIVER 2011

Le 12 novembre dernier, le personnel, les dirigeants et les membres du conseil de l’HGJ ont applaudi en

voyant l’Honorable Jean Chrétien, ancien premier mi-nistre du Canada, de retour à l’hôpital. Mais cette fois, il n’y était pas comme patient; il revenait plutôt en tant qu’orateur principal de l’Assemblée générale annuelle, et il n’a pas manqué de louanger les soins exceptionnels qui lui ont été prodigués plus tôt cette année. « Cet hô-pital est fantastique, a dit M. Chrétien. Il est vraiment à l’image du Canada. On me dit que les gens parlent 80 langues dans l’hôpital. Toutes les religions, toutes les couleurs de la peau, et toutes les allégeances politi-ques... et ils travaillent tous ensemble. Voilà le Canada que j’aime. » « À vrai dire, tous les prix que vous venez de recevoir sont remarquables, mais le meilleur prix c’est un gars comme moi qui s’en sort vivant », a-t-il plaisanté. Puis,

sur un ton plus sérieux, il a ajouté : « Je suis très impres-sionné de voir à quel point vous vous préoccupez de votre hôpital, et à quel point vous vous préoccupez de la qualité de vie de vos concitoyens. » Sept employés qui représentent cet idéal ont été choi-sis pour recevoir un Prix d’excellence, pour avoir incar-né « les priorités de l’hôpital », telles que les a décrites le directeur général, Dr Hartley Stern : « Comment peut-on améliorer la qualité des soins pour les gens de notre voisinage, de la région de Montréal et de partout dans la province ? » et « Comment peut-on fournir aux employés un environnement de travail qui leur permet-te d’accroître leur efficacité et d’exprimer leur compas-sion ? » Le Prix de service exceptionnel a été décerné à Samuel Minzberg, président de l’HGJ de 2007 à 2009, qui a reçu les plus vives félicitations du président Bernard

Stotland : « Sam a fait plus que guider l’hôpital avec vision et expertise, il l’a fait avec patience, avec ardeur, et toujours en se préoccupant de ceux qui comptent sur l’HGJ. Grâce à son dévouement, son leadership et son jugement sûr, l’HGJ peut maintenant aller de l’avant avec un dynamisme sans précédent. » Maîtresse de cérémonie pour l’événement, Lynne McVey, la directrice des Soins infirmiers, a rappelé la 75e AGA historique de 2009, puis elle a ajouté : « La plupart des années ne sont pas des jalons aussi impor-tants, mais chaque année est spéciale et on peut dire que ce fut vraiment le cas pour 2009-2010. L’importan-ce de faire de notre mieux pour nos patients est un défi constant qui entraîne des réalisations exceptionnelles, peu importe ce que dit le calendrier. » P

Jean Chrétien prononce le discours principal de l’Assemblée annuelle

L’ancien premier ministre fait l’éloge de l’HGJ pour ses soins médicaux

Le Prix d’excellence en soutien administratif

Le Prix d’excellence en médecine

Michèle Lefort Le développement et la complexité croissante des activités de l’Hôpital général juif ne peuvent qu’influencer la vie professionnelle de ses cadres supérieurs. Voilà pourquoi le rôle qu’assume Michèle Lefort est d’une telle importance. Technicienne en administration au service de Lynne McVey, directrice des soins infirmiers, Mme Lefort permet à sa patronne de composer avec des tâches de plus en plus complexes en l’aidant à respecter ses échéanciers et à rester sur la bonne voie. Comment s’y prend-elle? « J’essaie d’avoir toujours une bonne longueur d’avance sur elle! », s’exclame-t-elle. Ce degré d’efficacité a valu à Mme Lefort un honneur qu’elle reçoit avec gratitude et satisfaction. « Je suis très fière de ce que je fais, dit-elle, et je suis heureuse de recevoir cet hommage. Mais il faut dire que je travaille fort; j’ai une rigoureuse éthique du travail. Je suis très attachée à cet hôpital. » Les liens qu’a établis Mme Lefort avec l’HGJ remontent à 1980, alors qu’elle amorce sa carrière en tant qu’agente de l’Unité de neuroscience. Elle y passe 15 ans avant d’être transférée en gériatrie au poste de technicienne en adminis-tration durant 13 ans. En 2008, elle se joint au personnel de Mme McVey. En exerçant ses fonctions actuelles, Mme Lefort affirme avoir une meilleure vue d’ensemble de l’HGJ que lorsqu’elle occupait ses postes précédents. P

Dr Calvin Melmed L’étude des interactions complexes du processus pathologique ainsi que les structures anatomiques sous-jacentes du système nerveux ont toujours exercé une fascination sur le Dr Calvin Melmed. C’est d’ailleurs ce qui l’a incité à faire ses études de médecine à l’université du Manitoba, dans son Winnipeg natal. En 1970, après son arrivée à l’Université McGill pour des études postdoctorales, le Dr Melmed devient le premier résident-neurologue du programme de neurologie de McGill à être affecté à l’Hôpital général juif. Sa carrière se déroule presque entièrement à l’HGJ, où il est nommé chef du Service de neurologie et, de 1995 à 2009, chef du Service de neurosciences. Il a récemment été nommé chef émérite. Bien que la complexité de la neurologie fascine le praticien, elle peut être dévastatrice pour le patient qui lutte contre des troubles conduisant parfois à des changements irréversibles. « Le rôle le plus important du médecin, explique le Dr Melmed, consiste à comprendre et à écouter les préoccupations des patients et à leur expliquer le mieux possible, ainsi qu’à leurs proches, la nature du problème. » Les problèmes neurologiques tels qu’un accident vasculaire cérébral peut être soudain et dévastateur. Le Dr Melmed précise que le neurologue doit reconnaître ce qui se passe et tenter de prévenir les dommages pendant qu’il est encore temps. Dans l’exercice de ses fonctions de chef, le Dr Melmed a renforcé l’excellence de la pratique clinique et de l’enseignement dans son service de l’HGJ tout en soutenant et en encourageant ses jeunes collègues dans leur carrière de chercheur. Il s’est particu-lièrement intéressé à la neurophysiologie clinique et il a dirigé et procédé à l’expansion des locaux d’EMG, d’EEG et d’autres ins-tallations d’examens de neurophysiologie clinique à l’HGJ. Durant son mandat — et avec l’aide d’amis et de généreux donateurs —, l’Unité d’accident vasculaire cérébral a été créée à l’HGJ. Le Dr Melmed est actuellement co-superviseur de la formation sur la maladie de Parkinson d’un deuxième boursier titulaire d’une subvention de la Société Parkinson Canada. P

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PULSE • HIVER 2011 13

Le Prix d’excellence en gestion

Le Prix d’excellence en recherche fondamentale

Barbara Lang Malgré l’évidente satisfaction que Barbara Lang tire de son travail de directrice du Service des béné-voles, elle revient sans cesse à une seule et même idée : « Ce n’est pas seulement moi, c’est nous », précise-t-elle en faisant référence aux 1 000 bénévoles qui, chaque année, donnent près de 100 000 heures de leur temps à l’Hôpital général juif. Or, ces heures sont importantes non seulement parce que les bénévoles offrent une aide précieuse au personnel en période de restrictions budgétaires, mais aussi parce qu’ils contribuent à atténuer les angoisses des patients, à leur remonter le moral et à leur transmettre de l’informa-tion utile. Ils accomplissent également plusieurs autres tâches d’une importance vitale, qui revalorisent l’humanisation des soins pour laquelle l’HGJ est si réputé. Le don de soi, une tradition dans la famille Lang depuis la fondation de l’Hôpital, est une expérience que Barbara a d’abord vécue en tant que candy striper (nom donné aux jeunes bénévoles de l’HGJ dans les années 1960). Directrice du Ser-vice depuis 1986, Mme Lang a introduit diverses innovations, incluant un programme qui permet aux membres du personnel de demander l’aide d’un bénévole pour effectuer du travail de bureau. Et tandis que les services médicaux prennent de l’expansion pour répondre aux besoins des patients de plus en plus nombreux, Mme Lang a augmenté le nombre de bénévoles pour fournir un soutien essentiel. « Je marche dans les couloirs avec fierté à la vue de ces femmes et de ces hommes vêtus de vestes bleues, confie Mme Lang. J’aime mon travail passionnément, car je sais que je peux faire une différence dans la vie des gens, bien sûr dans la vie des patients et du personnel soutenu par les bénévoles, mais aussi dans celle de ces bénévoles qui posent des gestes véritablement signi-ficatifs. Il est très gratifiant de pouvoir canaliser ses efforts pour aider ceux et celles qui, à l’hôpital, en ont le plus besoin. » P

Dr Ernesto Schiffrin Pour le Dr Ernesto Schiffrin, le succès de la recherche fondamentale et des traitements au Centre de prévention cardiovasculaire de l’HGJ est directement lié au soutien dont il bénéficie depuis qu’il est médecin-chef de l’Hôpital. « Depuis mon arrivée à l’HGJ, raconte-t-il, le soutien et les ressources que j’ai reçus ont fait progresser la recherche et l’enseignement dans le domaine des maladies cardiovasculaires. Ces progrès ont eu un impact considérable sur les soins prodigués aux patients, ce qui demeure notre objectif primordial. » Les efforts du Dr Schiffrin pour améliorer la santé cardiovasculaire des patients partout au pays ont été si remarquables qu’il a été nommé, plus tôt cette année, membre de l’Ordre du Canada. Le Dr Schiffrin s’est joint à l’Hôpital général juif en 2006 et en quelques mois, il a fondé le Centre de prévention cardiovasculaire. À titre de directeur du Centre, le Dr Schiffrin dirige une recherche visant à identifier les mécanismes de l’hypertension artérielle ainsi qu’à concevoir et à perfectionner les traitements. Né de Buenos Aires, le Dr Schiffrin s’installe à Montréal en 1976. Il est titulaire de la chaire de recherche au Canada sur l’hypertension et la maladie vasculaire à l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ; professeur et vice-pré-sident (recherche) au département de médecine de l’Université McGill; président de la Société québécoise d’hypertension artérielle; et rédacteur adjoint de la publication Hypertension, une revue de l’American Heart Association. P

Le Prix d’excellence en sciences paramédicalesGloria Aronoff Ergothérapeute en psychiatrie, Gloria Aronoff encourage ses patients à uti-liser la forme de « langage » de leur choix pour s’exprimer — l’art, la musique ou même l’ordinateur. Et son rire en disait long en apprenant qu’elle allait recevoir un prix d’excellence pour son travail. « C’est comme recevoir un premier chèque de paye pour un travail qu’on aime, s’est exclamée Mme Aronoff. J’ai toujours aimé comprendre les gens et en psychiatrie, il se crée une intimité avec nos patients qui nous permet de mieux les connaître. » L’affiliation profonde et de longue date de Mme Aronoff avec l’Hôpital général juif remonte à sa naissance à l’HGJ. Après un stage d’ergothérapie en psychiatrie en 1971, elle se joint au programme de pédopsychiatrie en 1974. Elle s’accorde par la suite une petite pause pour voyager, puis elle revient, en 1985, à l’HGJ pour se joindre au programme de psychiatrie pour adultes, où elle travaille encore aujourd’hui. Selon Mme Aronoff, les ergothérapeutes « utilisent les points forts des patients. Nous travaillons sur leurs capacités et non leurs incapacités. Nous poussons les patients jusqu’à la limite en leur disant : ‘Vous êtes capable’. » Grâce aux ateliers thérapeutiques quotidiens, Mme Aronoff, ses deux collègues et une pharma-cienne de l’Unité de 33 lits parviennent à bien connaître leurs patients. « Les ergothérapeutes en psychiatrie sont très privilégiés d’avoir des gens qui sont ouverts à la thérapie, explique Mme Aronoff. Les patients me laissent entrer dans leur intimité et me font confiance; c’est un échange très satisfaisant. Améliorer la qualité de vie des gens et alléger leurs souffrances, c’est ce qui me procure les plus grandes joies. » P

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14 PULSE • HIVER 2011

Le Prix d’excellence en soins infirmiersIsabelle Caron Si le terme « excellence » signifie s’adapter à des défis sans précédent et contribuer à la réalisation de projets, Isabelle Caron peut affirmer que l’exercice 2009-2010 aura été excellent pour elle. En plus d’accomplir ses tâches de directrice associée en soins infirmiers, médecine, gériatrie et santé mentale, Mme Caron a dirigé avec succès les équipes de l’hôpital chargées de maîtriser la pandémie de grippe H1N1. Mme Caron est éga-lement fière d’avoir contribué à mettre sur pied le Centre sans rendez-vous Herzl CRIU, où les patients peuvent être examinés le jour même pour des problèmes qui ne requièrent pas de visite à l’urgence. « Mon point fort est le passage de la théorie à la pratique, et c’est tellement satisfaisant d’utiliser cette approche », ajoute-t-elle En 1997, Mme Caron joint les rangs de l’HGJ, après avoir obtenu son baccalauréat en soins infirmiers de l’Université Laval et, en 2006, sa maîtrise de l’Université de Montréal. Après sa nomination au poste d’infirmière-chef en 2000, elle est promue à des fonctions qu’elle exerce depuis 2006. « Sa gestion des équipes durant la crise du H1N1, la création des premiers postes d’infirmières-praticiennes en soins primaires au Québec et le recrutement du personnel témoignent de son solide leadership », soutient Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers.

Née au Nouveau-Brunswick, Mme Caron a grandi dans des petites villes de sa province natale et du Québec où elle a fait l’expérience de l’esprit d’entraide et de camaraderie, des qualités qu’elle retrouve aujourd’hui à l’HGJ. « En plus d’un climat chaleureux, il existe une grande compétence professionnelle au Service des soins infirmiers. Je n’ai pas eu d’autre choix que de faire de mon mieux, prendre de la maturité et me perfectionner. » P

Le Prix d’excellence en recherche psychosociale ou cliniqueDr Brett Thombs Bien que les symptômes physiques d’une maladie demeurent une préoccupation majeure, les patients éprouvent un stress psychologique pouvant affecter leur thérapie et leur rétablissement. C’est sur ce domaine que le Dr Brett Thombs a choisi de focaliser toute son attention. Réputé mondialement pour ses travaux axés sur la psychologie de la santé et le dépistage de la dépression, le Dr Thombs est un investigateur principal en santé comportementale chez les patients atteints de maladies chroniques. Parmi ses sujets d’intérêt actuels, notons le rôle de la dépression dans la maladie cardiovasculaire et l’amélioration de la santé psychologique et du bien-être chez les personnes vivant avec une sclérose sys-témique. Le Dr Thombs est investigateur à l’HGJ au sein de la Division de recherche psychiatrique et il est membre adjoint du Centre d’épidémiologie clinique et de recherche en santé publique ainsi que du Service de médecine de l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ. Il est également professeur adjoint de psychiatrie et membre associé du département de médecine et du département d’épidémiologie, biostatistique et santé occupationnelle à l’Université McGill. Le Dr Thombs a été l’auteur principal d’une équipe internationale, dont l’article sur le dépistage de la dépression en soins cardiovasculaires a été publié dans le Journal of the American Medical Association. Cet article s’est classé parmi les finalistes du 2009 BMJ Group Research Paper of the Year Award. En plus d’avoir rédigé plus de 70 articles évalués par des pairs — dont plusieurs ont paru dans des journaux médicaux prestigieux—, il a exercé les fonctions d’examinateur pour plus de 30 journaux. En tant qu’investigateur principal ou co-investigateur, le Dr Thombs s’est vu attribuer plusieurs subventions par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Fonds de la recherche en santé du Québec. P

La bourse Archie Deskin

Fabienne Germeil Pour Fabienne Germeil, l’éducation est la clé d’une vie meilleure pour elle ainsi que pour les personnes à qui elle a appris à détecter un accident vascu-laire cérébral (AVC), à le prévenir et à en surmonter les effets. Mme Germeil poursuit ses études de maîtrise en soins infirmiers à l’Université de Montréal, où elle s’intéresse principalement au leadership en soins infirmiers et à la pénurie de gestionnaires dans ce domaine. Par ailleurs, en tant qu’infirmière-chef de l’Unité AVC de l’HGJ, elle prend aussi plaisir à transmettre ses connaissances à d’autres personnes, surtout si cela conduit à un meilleur rétablissement chez les patients victimes d’AVC et peut-être aussi à la réparation des dommages causés par l’accident. Voilà pourquoi Mme Germeil et l’équipe d’AVC ont mis au point un programme qui recon-naît le rôle crucial des patients et de leur famille dans le processus de rétablissement après un AVC, et ce, avec le soutien et les conseils d’une équipe multidisciplinaire de soins de santé. « Nous faisons intervenir dès que possible les familles, qui nous aident considérablement à améliorer l’état des patients, explique Mme Germeil. Nous tentons également d’encourager les

patients à tout faire ce qu’ils peuvent pour maintenir ou améliorer leur niveau de fonctionnement et leur autonomie. » En 1999, Mme Germeil se joint à l’HGJ d’abord en tant qu’infirmière membre du personnel, puis comme infirmière ressource dans l’Unité 3 Nord-Ouest (l’ancienne Unité de cardiologie et de neurochirurgie) et, plus tard, comme infirmière chargée de la planification des congés. Depuis 2007, elle exerce les fonctions d’infirmière-chef de l’Unité AVC nouvellement rénovée dans 4 Nord-Ouest. Parmi les particularités de l’Unité, il convient de noter la salle d’observation, où les patients sont placés sous surveillance afin que les médecins et le personnel infirmier apprennent comment évaluer les patients. P

Fabienne Germeil (à gauche), avec les infirmières de l’Unité AVC

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PULSE • HIVER 2011 15

Unis dans la lutte contre le cancer, les employés de l’HGJ se sont rassemblés pour manifester leur appui au Cyclo-défi contre le cancer. Sur place se retrouvaient des membres du personnel médical dont le travail dans les domaines de la recherche ou du traitement du cancer bénéficie des recettes de l’événement; des bénévoles; des bien-faiteurs de la Fondation HGJ; les présidents du Cyclo-défi; ainsi que d’anciens et futurs participants au Défi, y compris les équipiers de Researchers in Motion, Spin Doctors, Cyclo-Caring et Pedal Power to Heal. « Le lancement a été une merveilleuse occasion de réunir le personnel de partout dans l’hôpital, tous ceux et celles qui appuient le Cyclo-défi, pour célébrer l’esprit d’équipe et encourager les inscriptions », a déclaré Stephanie Roza, coordonnatrice des événements spéciaux à la Fondation de l’HGJ. Visitez conquercancer.ca pour vous inscrire au Cyclo-défi 2011 pour vaincre le cancer, au profit du Centre du cancer Segal, les 9 et 10 juillet.

Les employés ayant participé au Week-end 2010 pour vaincre les cancers féminins sont venus en grand nombre au lunch de reconnaissance pour leurs efforts. Des em-ployés ont aussi donné de leur temps dans les équipes de l’entretien, de la pharmacie et les équipes médicales; dans bien des cas, ils ont participé non seulement au Week-end mais aussi au Cyclo-défi. Parmi eux, Sabrina Lajoie, infirmière à l’Urgence de l’HGJ qui a reçu un prix du Dr Gerald Batist, directeur du Centre du cancer Segal. Mme Lajoie a agi en tant qu’infirmière coordonnatrice bénévole pour les équipes médicales du Week-end (de 2005 à 2010) et du Cyclo-défi (en 2009 et en 2010). Quelle généro-sité ! « Nous tenons à remercier les très nombreux employés et bénévoles qui ont offert leur appui constant pour ces événements, a dit Siobhan O’Brien, coordonnatrice du Week-end pour vaincre les cancers féminins, à la Fondation de l’HGJ. Leur impli-cation a été un véritable atout pour le succès de nos événements; ils ont aidé à la coordination des commandes, à la gestion du matériel, et à l’entreposage. Nous les remercions de tout coeur pour leur aide, et nous encourageons ceux et celles qui ne sont pas encore inscrits pour les événements de l’an prochain à être des nôtres pour vivre l’expérience 2011. » Visitez contrelecancer.ca pour vous inscrire au Week-end 2011 pour vaincre les cancers féminins, au profit du Centre du cancer Segal, les 27 et 28 août. P

Lunch et lancement pour les participants au Week-end et au Cyclo-défi

Le personnel et les bénévoles de l’HGJ qui ont participé au Week-end 2010 pour vaincre les cancers féminins ont été invités à un lunch organisé par l’équipe des événements spéciaux de la Fondation de l’HGJ.

Les participants du Cyclo-défi et du Week-end présents au dîner de reconnaissance ont reçu un cadeau pour exhiber fièrement leur arrivée mémorable à la fin du par-cours.

Portant le nouveau maillot des cyclistes pour le Cyclo-défi contre le cancer, les participants de l’HGJ célèbrent la Journée Cyclo-défi et le lancement pancanadien du Défi 2011.

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16 PULSE • HIVER 2011

Pour soumettre le nom d’un ou d’une collègue qui va au-delà des soins, rendez-vous au jgh.ca/audeladessoins, ou allez remplir un formulaire au C-107 ou au B-107.

Deux employés exemplaires reçoivent un prix Au-delà des soinsLa gentillesse et la compassion réconfortent les patients et leurs familles

Au moment de la remise d’un prix Au-delà des soins à Ericksson Skerritt, per-sonne n’a semblé pris par surprise — sauf Ericksson Skerritt. Visiblement très

étonné par ses collègues qui se sont rassemblés pour une réception en son hon-neur, M. Skerritt, préposé aux bénéficiaires aux Soins palliatifs, s’est empressé de reconnaître le travail de tous ceux qui étaient présents. « Merci à vous tous, merci beaucoup. Cela signifie énormément pour moi. Je ne sais pas quoi dire, je ne fais que donner aux patients ce qui me ferait du bien à moi-même. » « C’est à nous de vous remercier », a répondu la coprésidente d’Au-delà des soins Hela Boro qui, avec l’autre coprésidente Betty Laxer, lui a remis une lettre de reconnaissance de la part du directeur général, le Dr Hartley Stern, ainsi qu’une épinglette et un presse-papiers Au-delà des soins. « Ce sont les personnes comme vous qui font de cet hôpital ce qu’il est, a ajouté Mme Boro. » M. Skerritt, qui tra-vaille depuis deux ans aux Soins palliatifs, est avec l’HGJ depuis 1990. « Ericksson, je sens que je vais pleurer, a dit l’infirmière-chef Bessy Bitzas. Je suis tellement fière, comme une mère. Quand je vous entends parler à un patient dans une chambre, ça me fait chaud au coeur. » Le nom de M. Skerritt a été suggéré pour un prix Au-delà des soins par Vivian Konigsberg, une des membres du comité d’humanisation des soins qui soutient le programme. Lors de la réception, Mme Konigsberg a tenu à le remercier person-nellement pour les soins qu’il a prodigués à un proche parent : « Il est vrai que tout le personnel de l’unité mérite de recevoir ce prix, ma famille et moi vous ont choisi parce que nous avons été très touchés par votre compassion, et par la tendresse et la gentillesse dont vous faites preuve quand vous lavez les patients. Vous poursuivez la conversation et nous vous entendons parler avec les patients, qu’ils s’en rendent compte ou non ! Peu importe ce qu’on vous demande, vous êtes toujours disponi-ble. Votre attitude positive, votre humour, votre gentillesse envers les patients, et envers nous, les membres de la famille... Dès que vous entrez dans une pièce, elle s’éclaire ! La reconnaissance d’un patient et de sa famille a aussi valu un prix Au-delà des soins à Moira Bettinville, infirmière à l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale. Sa nomination a été soumise par la soeur d’un patient atteint d’une maladie mentale qui l’avait contactée pour lui dire que son frère était à la salle d’urgence. « Il est arrivé à l’urgence en état de crise, mais il a été pris en charge par son infirmière et son médecin, le Dr Daniel Frank de l’IPCF, qui se sont occupés de lui avec beaucoup de compassion », peut-on lire dans la lettre de nomination. « Encore aujourd’hui, mon frère parle des bienfaits que lui ont apportés ces gestes tout simples qui furent si importants pour lui. L’infirmière Moira lui a rendu visite à l’urgence psychiatrique et à l’unité des soins intensifs. C’est du fond du coeur que ma famille, mon frère et moi-même voulons remercier Moira et le Dr Frank pour leur compassion et leur dévouement. Ce sont des gens comme eux dont nous avons besoin pour retrouver la santé. » « Je suis sans voix. Je ne m’attendais pas à cela, a dit Mme Bettinville à ses col-lègues venus la surprendre avec un prix Au-delà des soins. Nous travaillons tous ensemble, tout le monde est exceptionnel ici. » Au sujet de Mme Bettinville, le Dr Frank a dit avoir « un grand respect pour elle, parce qu’elle est si attentionnée pour ses patients. Elle connaît tellement bien les patients et leur famille, et elle est toujours prête à voler à leur secours. Moira est aussi un modèle remarquable pour les jeunes qui étudient en soins infirmiers. Le jour où elle décidera de partir à la retraite, il faudra cinq infirmières pour la rem-placer ! », a ajouté Guy Lessard, Infirmier-chef an Psychiatrie. P

L’infirmière Moira Bettinville se voit décerner un prix Au-delà des soins, aux côtés du Dr Daniel Frank.

Le PAB Ericksson Skerritt, en compagnie de Bessy Bitzas, infirmière-chef aux Soins palliatifs, qui était aussi fière qu’une mère.

jgh.ca/audeladessoins

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Un merci des plus chaleureux au personnel lors du déjeuner de la Fédération CJACampagne 2010 : Des soins « L’un pour l’autre »

Voilà une journée de travail de novembre qui a débuté de belle façon pour les em-ployés de l’HGJ ayant contribué à la Campagne 2010 de l’Appel juif unifié : un délicieux déjeuner tout chaud en guise de remerciement pour avoir donné des soins et de l’aide bien au-delà des murs de l’hôpital. Depuis plusieurs dizaines d’années, la campagne recueille des fonds pour les mem-bres de la communauté juive de Montréal qui ont besoin d’aide, pour les juifs des régions pauvres partout dans le monde et pour les populations vulnérables en Israël, notamment dans la ville de Be’er Sheva située dans le désert du Negev et jumelée à la communauté juive de Montréal. « La Fédération CJA vient en aide à ceux qui sont à l’aube de la vie, les enfants; ceux qui sont au crépuscule de la vie, les personnes âgées; et ceux qui sont dans l’ombre de la vie, les malades et les plus vulnérables », a rappelé Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et des Communications à l’HGJ. M. Nashen a aussi exprimé sa gratitude aux organisateurs de la campagne au nom de l’administration de l’hôpital. Les fonds recueillis aident les nécessiteux de tous âges : les enfants démunis reçoivent une bourse d’études ou un séjour dans un camp de vacances; les nouveaux immigrants ont la possibilité d’acquérir des habiletés pour

trouver un emploi; de l’aide est apportée aux pauvres pour payer leur loyer ou s’acheter de la nourriture; les victimes d’abus reçoivent de l’aide; et les aînés bénéficient de pro-grammes leur permettant de demeurer actifs et autonomes. Les besoins ont augmenté puisque la crise économique a affecté la communauté juive locale, comme l’a indiqué Pascale Hasen, présidente de la campagne 2010. « Nous vous sommes très reconnaissants pour votre générosité. Votre participation fait de vous une véritable source d’inspiration. » « À l’HGJ, l’entraide est une tradition qui se manifeste par le soutien entre nous et le soutien envers les patients et leurs familles, a souligné Lenore Plafker, adjointe admi-nistrative aux Services techniques qui joue un rôle de premier plan dans la campagne à l’hôpital depuis plusieurs années. Votre générosité est essentielle pour le soutien de nos institutions et de nos programmes afin que nous puissions maintenir notre vita-lité. » Le personnel de l’HGJ soutient depuis longtemps les campagnes annuelles CJA et Centraide. Pour plus d’information ou pour faire un don à un des deux organismes de bienfaisance, visitez federationcja.org ou centraide-mtl.org. Il est possible également de faire votre don à Centraide ici même à l’hôpital en contactant Yakov Blanshay au poste 5108. P

jgh.ca/programmedarretdutabagisme

La vérité sur le cancer du poumonL’équipe des maladies pulmonaires de l’HGJréfute les mythes au sujet du cancer du poumon.

Les cancers du poumon sont de plus en plus fréquents chez les non-fu-

meurs. L’incidence des femmes qui dé-veloppent la maladie est également à la hausse. Par contre, la sensibilisation du public au cancer du poumon ne progres-se pas—mais la Division d’oncologie pul-monaire de l’HGJ a l’intention d’y voir. « C’est une chose dont les gens préfèrent éviter de parler », soutient le Dr Jason Agulnik, chef associé de la Division des maladies pulmonaires de l’HGJ, et direc-teur médical de la Division de l’oncologie pulmonaire. Il ajoute que « Les patients sont très malades, nous n’avons pas de bons moyens pour diagnostiquer le can-cer du poumon, et il n’y a pas de traite-ments efficaces pour le guérir ». « Le cancer du poumon est considéré comme une maladie de fumeurs; il ne recueille donc pas beaucoup de sympa-thie et ne motive pas tellement les grou-pes de revendication », souligne-t-il. Or, ce stéréotype complique les choses, car il cache un paradoxe : le taux de cancer du poumon chez ceux et celles qui n’ont jamais fumé a augmenté de 15 pour cent au cours des dix dernières années. Les facteurs environnementaux comme l’amiante et le radon peuvent être mis en cause, et les hormones sont aussi au banc des accusés. Pendant le Mois de la sensibilisation au cancer du poumon, en novembre, le

De gauche à droite: Dr Jason Agulnik; Dr David Small, chef, Division des maladies pulmonaires; Dre Chantal Robitaille, associée en recherche, Oncologie pulmonaire; Tracy Steinberg, infirmière pivot, Oncologie pulmonaire; Cynthia Bromberg, agente administrative, Oncologie pulmonaire

Dr Agulnik et l’équipe des maladies pul-monaires ont organisé différentes activi-tés à l’hôpital et à l’extérieur afin de faire mieux comprendre quelle est la situation actuelle avec cette maladie. Un kiosque a été installé dans l’hôpital pour distribuer du matériel éducatif ainsi qu’un ques-tionnaire (voir ci-dessous). Une équipe multidisciplinaire d’infirmières, de nu-tritionnistes et de médecins a également présenté une conférence publique gratui-te et organisé une activité Q&R lors d’un Café scientifique—commandité par les

Instituts de recherche en santé du Cana-da—au Java-U à Notre-Dame-de-Grâce. Le Dr Agulnik dit que la détection du cancer du poumon est parfois com-pliquée parce que la maladie peut se développer « rapidement et de façon très agressive » entre deux examens annuels. De plus, il n’est pas réaliste de vérifier tous les points qui apparaissent sur une tomodensitométrie en faisant des exa-mens additionnels, comme des biopsies. Toutefois, un moyen infaillible de ré-duire le risque de développer un cancer

du poumon est d’arrêter de fumer—ou mieux encore, de ne jamais commencer. Il note que le Programme d’arrêt du taba-gisme de l’HGJ peut aider les fumeurs à se débarrasser de l’habitude de fumer. P

Vérifiez vos connaissances au sujet du cancer du poumonLe questionnaire suivant a été distri-bué par l’équipe d’Oncologie pulmo-naire de l’HGJ au kiosque de sensibili-sation au cancer du poumon, le 17 nov.

1. Le cancer du poumon est la princi-pale cause de décès par cancer Vrai / Faux2. De tous les cancers, le cancer du poumon est le moins facile à prévenir Vrai / Faux3. Plus de femmes meurent chaque année du cancer du poumon que du cancer du sein Vrai / Faux4. Les taux d’incidence du cancer du poumon sont en baisse chez les fem-mes Vrai / Faux5. Les taux d’incidence de cancer du poumon sont en hausse chez les hom-mes Vrai / Faux6. Tous les patients atteints de cancer du poumon sont des fumeurs Vrai / Faux7. Le tabagisme est le seul facteur de risque du cancer du poumon Vrai / Faux

Réponses : 1—V; 2—F; 3—V; 4—F; 5—F ; 6.—F ; 7—F

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Franc jeu : Trouvez les erreurs dans une chambre de patient simulée Il n’y a pas très longtemps, dans une seule et même chambre de patient, tellement d’erreurs ont été relevées... l’équipe de la qualité de l’HGJ aurait dû être totalement découragée. Mais les apparences sont parfois trompeu-ses. En fait, les erreurs étaient des pièges posés par les membres de l’équi-pe du programme de la qualité pour vérifier les connaissances des employés pendant la Semaine de la sécurité des patients. Les employés ont tenté d’identifier le plus grand nombre d’erreurs possi-ble, un exercice de formation amusant faisant ressortir la nécessité d’ouvrir l’oeil pour déceler les vrais problèmes. « Notre objectif est de rappeler au personnel et aux étudiants les erreurs qui peuvent nuire à la santé des pa-tients », a expliqué Markirit Armutlu, coordonnatrice du Programme de la qualité.

Voici quelques-unes des erreurs trouvées dans la simulation de la chambre de patient :• UneafficheNPO(rienparlabouche),etunverred’eaujusteàcôté.• Lapompedupatientestmalprogrammée.• Unsaccollecteurd’urinetraîneparterre.• Lenomdupatientestindiquésurlemur(divulgationderenseignements

confidentiels).• Lebraceletd’identification, l’adressographeet ledossierdupatientne

correspondent pas.• Desmédicaments(pilules)ontétédéposéssurleplateaudenourriture.

Au programme de la foire sur la sécurité, il y avait aussi des présentations sur la campagne d’hygiène des mains de l’Institut canadien pour la sécurité des patients, sur la prévention des chutes, les plaies de pression et la sécu-rité des médicaments.18 PULSE • HIVER 2011

La vigilance du personnel contribueà la protection des patientsLa Semaine de la sécurité des patients met en valeur les mesures adoptées partout dans l’hôpital

Au chevet d’un « patient » dans une chambre d’hôpital simulée, Gayle Shin-der (à gauche), membre du Comité de gestion des risques et de la qualité, et Cynthia Certosini, coordonnatrice en soins infirmiers, Qualité des soins et placement de stagiaires en milieu clinique.

L’importance de la sécurité semble aller de soi : Personne ne va s’y opposer, alors pourquoi faut-il en parler ? En fait, il est important d’en parler puisque surmonter les obstacles

à la sécurité représente parfois un véritable défi. Voilà ce qui justifie amplement de tenir annuellement la Semaine de la sécurité des patients à l’HGJ (1er au 5 novembre). Des études ont démontré que la négligence et l’incompétence d’un seul employé ne sont généralement pas à blâmer pour une erreur potentiellement préjudiciable au patient, expli-que le Dr Denny Laporta à la Conférence de médecine. Les oublis, le stress, la fatigue et le multitâche peuvent contribuer aux erreurs, d’ajouter le Dr Laporta, médecin au Service de médecine et soins critiques adultes, « mais la plupart du temps les erreurs peuvent être asso-ciés à la façon dont une organisation est structurée. » C’est pourquoi les équipes de soins partout dans l’hôpital réévaluent constamment les pra-tiques en matière de sécurité, soutient le Dr Laporta qui s’occupe également de la campagne Soins de santé plus sécuritaire maintenant ! et fait partie du Comité de gestion des risques et de la qualité de l’hôpital. « Nous sommes attentifs aux indices de performance qui mettent en lumière nos points forts dans certains secteurs mais qui soulignent également ceux qui demandent une amélioration. »

Lors de la présentation sur les services de soutien, Lianne Dzygala, conseillère en gestion des risques dans le Programme de la qualité de l’HGJ, a mentionné que plus de 5 000 rapports d’incident ont été soumis en 2009-2010 dans des secteurs comme ceux de la construction (ascenseurs défectueux, inondation), de la diététique (erreur dans la livraison d’aliments), de la sécurité (effets personnels perdus ou endommagés), ou concernant l’équipement (pompes, appareils à IRM) ou le matériel (tube i.v., trousses d’alimentation) défectueux. Mme Dzygala soutient que le grand nombre de rapports d’incident est encourageant, car il signifie que les employés se montrent vigilants grâce à la culture sans blâme préconisée par l’HGJ. Néanmoins, une équipe multidisciplinaire d’amélioration continue de la qualité a été rétablie pour sensibiliser davantage les employés à la prévention et les encourager à continuer à signaler les incidents. L’équipe est coprésidée par Luc Sarrazin, chef de la buanderie et de la CSR, et Fabienne Debiais, ingénieure biomédicale. De nombreux services de l’hôpital y sont représentés, y compris la diététique, le génie biomédical, les services Enviro, la sécurité, les services techniques, les mesures d’urgence, l’entretien et la buanderie. La Dre Asmae Moursli, coordonnateur des mesures d’urgence, a examiné les codes d’ur-gence normalisés qui sont entrés en vigueur en 1995. Ces codes utilisent différentes couleurs pour identifier les risques; cela aide les employés à répondre plus rapidement aux urgences. (Plus d’information sur les codes d’urgence dans un prochain numéro de Pulse.) Au nombre des améliorations récentes sur le plan de la sécurité, M. Sarrazin a parlé du véhicule de patrouille T-3 de type scooter, des instructions détaillées qui permettent au per-sonnel des Services Enviro d’améliorer la prévention des infections, de l’équipement ergo-nomique du personnel de la buanderie, et des produits écologiques utilisés par les Services techniques. Mme Debiais a décrit l’initiative du Service de diététique qui consiste à distribuer de l’eau aux patients hospitalisés, ce qui a permis de réduire les infections tout en diminuant le gas-pillage et les dépenses.

Comme 45 pour cent du budget de la province est consacré à la santé, les hôpitaux doi-vent s’efforcer de montrer l’exemple en gérant leurs ressources de façon responsable, a déclaré le directeur général de l’HGJ, Dr Hartley Stern, à la conférence des Soins infirmiers. Une approche qui a fait ses preuves est le partenariat infirmière-médecin, bien établi à l’HGJ. C’est un type de partenariat qui n’est peut-être pas pratiqué beaucoup ailleurs, mais « ici, à l’HGJ, le respect mutuel est une valeur inestimable et il crée un milieu de travail plus sain », explique la directrice des Soins infirmiers, Lynne McVey, coprésidente du Comité de gestion des risques et de la qualité, avec le Dr Joseph Portnoy. Mme McVey souligne que des études ont aussi révélé que, lorsque les partenariats sont solides, les patients présentent un taux plus faible de mortalité et de réadmission, ils reçoivent leur congé plus rapidement, et ils sont plus heureux des soins qui leur sont prodigués. Et en prime, les coûts sont réduits. P

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PULSE • HIVER 2011 19

Pour joindre la Sécurité de l’HGJ, téléphonez au poste 5000 en tout temps, le jour ou la nuit.

Avoir la sécurité à coeurSaviez-vous que...• La majorité des employés du Service

de sécurité possède au moins cinq ans d’expérience dans le domaine.

• Le personnel de la Sécurité effectue des patrouilles sur 4 quarts de travail, 24/7.

• Un poste de sécurité situé dans le lob-by de l’hôpital répond aux demandes d’assistance 24 heures par jour.

• Un système perfectionné de camé-ras de télévision en circuit fermé est disposé de façon stratégique partout dans l’hôpital, et il est surveillé en

permanence.• Des dispositifs de verrouillage ma-

gnétiques et des portes munies d’un signal d’alarme protègent les zones à accès restreint et les endroits où l’accès est contrôlé.

• Les personnes qui transportent des objets de valeurs, comme de l’argent ou certains types de médicament, dans des secteurs éloignés de l’hôpital peuvent demander de se faire accom-pagner par un agent de sécurité.

Conseils de sécurité utiles pour les

employés de l’HGJ :

• Signalez sans tarder, aux fins d’enquê-te, toute activité inhabituelle ou sus-pecte.

• Mettez en sécurité tous les objets de valeur, comme les sacs à main, et ver-rouillez toujours les véhicules et les bureaux qui ne sont pas utilisés.

• Portez votre badge d’identité de façon visible en tout temps quand vous êtes à l’hôpital.

• Prenez en note les numéros de série des effets qui appartiennent à l’hôpital et des effets personnels que vous gar-dez dans votre aire de travail.

• Gardez une liste de vos nos d’identifi-

cation personnelle et nos de cartes de crédit.

• Évitez de garder des médicaments ou de gros montants d’argent dans votre aire de travail, et évitez d’en transpor-ter sur vous dans l’hôpital.

• Signalez les crimes ou incidents inhabituels à la Sécurité de l’HGJ. Soyez attentif aux détails (sexe, teint, âge, poids, taille, habillement), et souvenez-vous de la direction vers laquelle la personne se dirige. Pour un véhicule, notez le numéro de la plaque d’immatriculation, la mar-que et le modèle, la couleur et toute caractéristique inhabituelle. P

Vue d’ensemble de la nouvelle brochure sur la sécurité des patientsAimeriez-vous consulter un

ouvrage pratique qui vous don-nerait une vue d’ensemble des activi-tés de l’HGJ pour assurer votre sécu-rité et la qualité de vos soins? Vous trouverez ces renseignements dans la nouvelle brochure sur la sécurité des patients du programme de la qualité. Cette publication est remise à tous les patients admis à l’Hôpital. Selon Markirit Armutlu, coor-donnatrice du programme de la qualité contient une brève descrip-tion, mais instructive, sur divers sujets tels la sécurité médica-menteuse, l’hygiène des mains, le consentement éclairé et le dépôt d’une plainte. Mme Armutlu précise que ces sujets et bien d’autres sont couverts de façon exhaustive dans le Réper-toire d’information et de services pour bénéficiaires de l’Hôpital. Mais elle ajoute que, lors de leur admission, les patients n’ont pas toujours le temps de le lire attenti-vement ou qu’ils sont troublés par les formalités liées à leur l’hospi-talisation. La nouvelle brochure remédie à ce manque en leur fournissant un résumé de toute l’information nécessaire. « Notre objectif consiste à fournir aux patients des renseignements importants sans les surcharger et à les aider à jouer un rôle actif dans la prestation de leurs soins, expli-que Mme Armutlu. Tel qu’indique le titre de la brochure : Un patient informé est un patient en sécurité. » P

Partagez-vous un ascenseur où l’on y transporte un patient sur une civière ou en chaise roulante ?

Votre collaboration est très appréciée.

S’il vous plait,

donnez-leur de l’espace.

Prenez le

prochain

ascenseur !

Un patient informé est un patient en sécurité

PROGRAMME DE LA QUALITÉ

DE L'HGJ

AMÉLIORATIONDELA

QUALIT

É·SA

TISFA

CTION

DES PATIENTS · SÉCURITÉ · GESTIONDESRISQUES·

Information sur la sécurité du patient

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20 PULSE • HIVER 2011

Ergothérapeute de l’HGJ honoréepar l’association des professionnels du Québec

Les ergothérapeutes de l’HGJ ont célébré avec Suzanne Rouleau le prix qui lui a été décerné (de gauche à droite) : Ingrid Ménard, Véronique Billette, Esther Lang, Mme Rouleau, Andrea Blanar, Gloria Aronoff, Marie-Claude Hébert et Aileen Castro.

Un climat de paix et de sérénité se dégage du tableau que Suzanne

Rouleau a choisi comme prix en rem-portant le Prix d’excellence de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec. Même si ce climat semble à l’opposé de l’horaire chargé de Mme Rouleau dans son rôle d’ergothérapeute à l’HGJ, le rythme ef-fréné de ses activités professionnelles lui convient tout à fait. Lors de la réception en son honneur à l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale, Mme Rouleau, coordonna-trice clinique en ergothérapie en psy-chiatrie, a déclaré : « Je m’occupe de tous les aspects qui touchent le domaine, tant le côté clinique et administratif, que ceux de la recherche et de l’enseignement — ils se complètent et s’améliorent l’un l’autre. Dans cet établissement, le travail clini-que va vraiment de pair avec la recher-che, ce qui est rare dans notre domaine. C’est une approche qui fait vraiment aug-menter la clientèle. » En lui remettant son prix, Françoise Rollin, présidente de l’Ordre des ergo-thérapeutes du Québec, a souligné : « l’apport exceptionnel de Mme Rouleau dans le domaine depuis plus de 30 ans, qui a permis la mise en valeur et la pro-gression des compétences en ergothé-rapie sur le plan clinique, académique, administratif et scientifique, particuliè-rement en ce qui a trait à la santé men-tale. L’enthousiasme contagieux qu’elle répand autour d’elle dans son travail et sa ténacité pour mener à bien les projets aident les personnes vulnérables à inté-grer la société. »

Le Dr Michael Bond, chef de l’IPCF, s’est adressé directement à elle : « Suzan-ne, je suis très fier de la générosité que vous témoignez à votre personnel. Vous les aidez, tout comme les patients et les étudiants, à progresser et à se perfection-ner. » Dans le cadre de ce prix, Mme Rou-leau a choisi la toile Marais dans les Ma-

ritimes, de sa collègue Andrea Blanar, ergothérapeute en psychiatrie externe et peintre mondialement connue. En tant que chercheuse à temps par-tiel à l’Institut Lady Davis pour la recher-che médicale, Mme Rouleau est colla-boratrice pour un projet pilote visant à étudier la précision des tests normalisés qui servent à évaluer l’aptitude à condui-

re chez les individus traités pour des pro-blèmes de santé mentale. Elle attribue les progrès réalisés dans ce projet au travail d’équipe et soutient que « toute l’équipe d’ergothérapie a participé à l’établisse-ment d’un protocole et à la réalisation des tests d’évaluation de la conduite auto-mobile ». P

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PULSE • HIVER 2011 21

Comment distinguer le biendu mal en rechercheDans la plupart des domaines, l’éthi-

que professionnelle est comprise presque instinctivement : les comptables honnêtes ne trafiquent pas les livres, et les mécaniciens honnêtes ne refont pas la transmission de votre voiture si une simple mise au point s’impose. Toutefois, dans la recherche médicale qui porte sur des sujets humains, l’instinct n’a pas sa place; les règles sont fixées à l’avance et appliquées avec rigueur. Tout projet de recherche portant sur des humains, incluant les lignées cel-lulaires, les organes, le sang et les em-bryons, doit être validé et approuvé par le Comité indépendant de l’éthique de la recherche de l’hôpital (CÉR). Une fois que la recherche est en cours, tous les membres de l’équipe — des chercheurs principaux aux techniciens du labora-toire, en passant par les coordonnateurs d’unité et les infirmières — sont tenus au respect le plus strict du code d’éthique. « Par exemple, si une étude implique l’administration d’un placebo à un grou-pe de patients et d’un médicament expé-rimental à un autre groupe, nous devons nous assurer qu’elle est structurée de façon à ne pas interférer avec le standard de soins des patients, explique Franca Cantini, chef du Bureau d’éthique de la recherche (BÉR). À la fin de 2009, le Bureau d’éthique de la recherche a vu son mandat administratif s’élargir, et il est de-venu le centre de coordination pour tous les procédés administratifs de recherche, jgh.ca/ethiquedelarecherche

Hommage à la vaillance militaire à l’occasion du jour du SouvenirLe drapeau canadien flottait en berne;

les employés, les bénévoles et les visi-teurs de l’HGJ ont cessé brièvement leurs activités pour rendre hommage lors de la cérémonie du jour du Souvenir, le 11 no-vembre dernier. Un coquelicot rouge fixé à leur sarrau ou à leur boutonnière, ils ont écouté la complainte funèbre « Ama-zing Grace » à la mémoire des Canadiens qui ont servi et sont morts dans les guer-res passées et pour ceux qui continuent, au péril de leur vie, à préserver la liberté partout dans le monde. L’Acte du Souvenir du poème de Laurence Binyon intitulé « For the Fal-len » et « Flanders Field » du Lieut-col. Canadien John Mc Crae ont ensuite été récités par Catherine Forbes, infirmière de l’Équipe AVC, et Lenore Plafker, ad-jointe administrative aux Services tech-niques. Le directeur général de l’HGJ Dr Hartley Stern et la directrice des Soins infirmiers par intérim Judy Bianco ont ensuite indiqué que le but ultime, pour les personnes engagées dans l’armée comme dans les soins de santé, consiste à protéger et à préserver la vie, parfois dans les circonstances les plus difficiles. La traditionnelle minute de silence a été

La chorale des enfants du Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale de l’HGJ chante le « Ô Canada » pour clore la cérémonie du jour du Souvenir.

y compris les examens de l’éthique, de la science, des contrats et de la faisabilité. Le fonctionnement en mode « guichet unique » offre maintenant un appui pratique et quotidien aux membres du comité CÉR, aux chercheurs et aux em-ployés de première ligne. En particulier, le bureau a dispensé les enquêteurs de faire cheminer leurs projets de recher-che à travers le processus d’approbation multiservice complexe. « Auparavant, la simple signature d’un contrat de recher-che exigeait de trois à six mois, indique Mme Cantini. Maintenant, l’ensemble du processus demande de six à huit semai-nes. » Le Bureau diffuse également de l’information sur l’éthique de la recher-che, tout en offrant un soutien pratique au personnel de première ligne grâce à un programme d’assurance de la qualité portant sur l’éthique de la recherche. « Notre programme a été mis sur pied il y a plus de 10 ans, mais nous sommes encore l’un des rares établissements de recherche en Amérique du Nord à pos-séder un tel programme. Il nous a gran-dement aidés à démarrer des projets et à intervenir en cas de problèmes d’éthique. À titre d’exemple, si une infirmière sur un étage a un problème à propos d’un projet de recherche, nous avons un coor-donnateur à plein temps qui peut la ren-contrer pour trouver une solution. » Le Bureau d’éthique de la recherche est accessible au poste 2445. P

suivie par les prières du souvenir récitées par le Rabbin Raphael Afilalo et le Père Aimée Mwepsi des Services pastoraux. Pour clore la cérémonie, les invités se sont joints à un choeur d’enfants du Cen-tre de développement de l’enfance et de la santé mentale de l’HGJ pour entonner « Ô Canada », sous la direction de Joe Della Cioppa et Stephen Hennessy, des Services éducatifs en Pédopsychiatrie. P

Le représentant des Anciens combattants Sandy Bernstein, qui vend des coquelicots chaque année à l’HGJ, se tient au garde-à-vous en compagnie de Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et Communications, dont l’équipe a organisé la cérémonie.

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22 PULSE • HIVER 2011

Témoignages de gratitudeRécemment, nous avons dû recourir aux services de l’Urgence de l’HGJ pour notre fille, qui a été très bien traitée par un personnel très professionnel et attentionné. Chaque intervenant a pris le temps de nous donner des explications sur les différents traitements; nous aurions pu être affolés, mais nous nous sommes sentis rassurés pour notre fille. C’est une expérience que nous aurions préféré éviter, mais nous sommes très reconnaissants de la manière dont nous avons été accueillis et de l’excellent travail du personnel dans son ensemble. Nous avons été pris en charge par le Dr Mark Lobel Buch, le Dr Ryan, étudiant en médecine, et l’infirmière Meg Hoodspith.

Julius Spivack

J’aimerais présenter mes meilleurs voeux pour les fêtes de Hanouca et de Noël à tous les médecins, au personnel médical, aux infirmières et infirmiers, ainsi qu’au personnel de soutien du Service de néphrologie de l’HGJ. Je tiens également à remercier chaleureusement chacune des personnes qui oeuvrent dans le service pour leur disponibilité, leur amabilité, leur gentillesse et la qualité exceptionnelle des soins prodigués.

C’est grâce à des personnes aussi professionnelles et dévouées que mes séances de dialyse tri-hebdomadaires se déroulent sans anicroche, dans l’attente d’une transplantation éventuelle.

Merci à tous et à toutes.

Amram Albert Bensmihan, Saint-Laurent

J’ai été soignée récemment à votre Service d’urgence, où j’avais été dirigée par mon

neurologue, le Dr Minuk, en raison d’une migraine très sévère dont je souffrais depuis

plus de 10 heures, avec des nausées et des vomissements. Le médecin en charge de

l’urgence ce soir-là, le Dr Mitchell Schipper, a évalué le problème et en moins de 10

minutes il m’a prescrit des médicaments qui m’ont été administrés rapidement par

une infirmière. Le Dr Schipper m’a aussi trouvé un lit dans un coin retiré de la salle

d’urgence, pour que je puisse me reposer dans un endroit moins achalandé et plus

tranquille.

Le Dr Schipper, très professionnel et attentionné, me parlait d’une voix douce et il

ne m’a pas laissé partir avant que ma douleur aux yeux n’ait disparu. Il constitue un

excellent exemple du professionnel de la médecine qui s’occupe de tous les problèmes à

la salle d’urgence, du plus compliqué au moins sévère. L’attention dont il m’a entourée

a dépassé mes attentes. Je suis très reconnaissante envers le Dr Schipper et l’HGJ.

Mes meilleures salutations, Annette Ludwick

J’ai été hospitalisée à l’HGJ récemment pendant six jours, après avoir été admise à l’Urgence. À partir du moment où je me suis présentée au triage, tout est allé comme sur des roulettes. Une première infirmière, Isabelle Thomassin, a immédiatement et correctement évalué ma condition qui se détériorait et m’a conduite directement à l’arrière en fauteuil roulant. En quelques minutes, j’ai été évaluée et on m’a donné des médicaments et de l’oxygène. Une équipe médicale m’a étroitement surveillée, notamment la Dre Paula Clayman, le Dr Alexander Guttman (un homme remarquable!) et les infirmier et infirmière Michael Paa et Margaret Quinsey (un ange!).

C’était ma première hospitalisation depuis la naissance de mon plus jeune fils qui a maintenant 33 ans; inutile de dire que j’étais effrayée. Mais le personnel a été extrêmement professionnel; ils m’ont bien expliqué ma condition et m’ont rassurée. Avec l’aide du Dr Guttman, je me suis vite retrouvée dans une chambre de deux lits au sixième étage. J’étais suivie avec soin par le Dr David Dannenbaum en Médecine familiale, Joel Turner de l’Urgence, et Jason Agulnik de la Division des maladies pulmonaires. Le personnel infirmier a été extraordinaire, efficace et attentionné. Les préposés aux bénéficiaires et le personnel de soutien, particulièrement Phillippe Rudolph de l’entretien ménager, étaient toujours souriants et savaient me faire rire même dans les moments les plus difficiles. En peu de temps, on a fait des radiographies, une tomodensitométrie et des prélèvements sanguins. Debbie Gerson, inhalothérapeute, venait me voir tous les jours pour m’examiner, mais aussi pour voir si j’allais bien. Bravo à l’HGJ et à tous les employés qui se sont occupés de moi. Puissiez-vous continuer de vous appliquer à maintenir ces hauts standards d’excellence.

Sincèrement, Frances Schaffer Gordon

Sheila Maislin est l’ergothérapeute qui s’est occupée de moi quand j’ai eu à subir un remplacement de la hanche. Je tiens à souligner qu’elle a été extraordinaire, serviable et attentionnée. Ses conseils m’ont grandement aidé pendant les six semaines de thérapie post-opératoire. Ma hanche est maintenant bien rétablie, grâce à Sheila, et grâce à la Dre Olga Huk et son équipe en Orthopédie. Le personnel de l’HGJ est excellent, à tous les niveaux, et c’est une chance pour l’hôpital de pouvoir compter sur Mme Maislin comme chef de l’ergothérapie.

Cordialement, James R. Grant