Histoire Franc CFA

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HISOIRE FRANC CFA En réalité il n y a pas de taux fixe, les pays africains payent pour maintenir ce taux fixe artificiel ; parité qui n’est pas nécessairement dans l’intérêt des pays africains, comme nous expliquerons plus bas. Dans le livre d’AGBOHOU il est dit que les comptes d’opérations pour la seule zone de l’Afrique centrale présentaient un solde créditeur de 4 311.7 milliards F CFA en fin Mars 2007. La France y a accumulé une fortune qu’elle utilise pour elle, n’a jamais rien restitué aux africains, et se contente d’écrire sur un écran d’ordinateur (compte des opérations) qu’elle leur doit, et que les africains peuvent acheter des biens en France. En plus de prendre gratuitement (sans débourser tout de suite) les biens africains avec son CFA, la France utilise les devises extérieures africaines du compte d’opérations pour son fonctionnement, place une partie de cet argent sur les marchés financiers, en reçoit les intérêts, prête une partie de ces intérêts gagnés sur leur argent, aux africains. Ensuite la France bat tambour dans ses médias et ceux africains qu’elle les aide. Pour cela elle a toute une artillerie de structures: agence française du développement,… Pendant que les africains manquent des infrastructures, qu’ils cherchent des devises pour les construire, la France utilise grassement leur argent du compte des opérations, qui ne cesse de s’accumuler.

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HISOIRE FRANC CFA

En réalité il n y a pas de taux fixe, les pays africains payent pour maintenir ce taux fixe artificiel ; parité qui n’est pas nécessairement dans l’intérêt des pays africains, comme nous expliquerons plus bas. Dans le livre d’AGBOHOU il est dit que les comptes d’opérations pour la seule zone de l’Afrique centrale présentaient un solde créditeur de 4 311.7 milliards F CFA en fin Mars 2007.

La France y a accumulé une fortune qu’elle utilise pour elle, n’a jamais rien restitué aux africains, et se contente d’écrire sur un écran d’ordinateur (compte des opérations) qu’elle leur doit, et que les africains peuvent acheter des biens en France. En plus de prendre gratuitement (sans débourser tout de suite) les biens africains avec son CFA, la France utilise les devises extérieures africaines du compte d’opérations pour son fonctionnement, place une partie de cet argent sur les marchés financiers, en reçoit les intérêts, prête une partie de ces intérêts gagnés sur leur argent, aux africains. Ensuite la France bat tambour dans ses médias et ceux africains qu’elle les aide. Pour cela elle a toute une artillerie de structures: agence française du développement,…

Pendant que les africains manquent des infrastructures, qu’ils cherchent des devises pour les construire, la France utilise grassement leur argent du compte des opérations, qui ne cesse de s’accumuler. Il faut être rêveur pour espérer que la France rendra aux africains 1 centime de cet argent un jour.

Voilà résumé le fonctionnement du CFA. A retenir: la France obtient les matières premières des pays africains sans débourser la moindre devise; si la France n’a rien qui intéresse les pays africains alors les matières premières qu’elle leur prend sont gratuites pour la France. Plus les pays africains exportent à l’étranger, plus ils enrichissent la France: 60% de leurs exportations pour l’Afrique centrale, et 50% pour l’Afrique de l’ouest sont purement et simplement retenus par la France. Le solde des avoirs extérieurs africains ainsi « rackettés » par la France cumulait à 4 311.7 milliards F CFA en fin Mars 2007, et ceci uniquement pour la zone BEAC (Afrique centrale). Les africains ne sont pas libres d’acheter ce qu’ils souhaitent où ils veulent dans le monde, car il faut que les africains passent par la France pour les devises. Tout ce que la France ou l’union européen appelle « aide » n’est en réalité qu’une partie de l’argent des africains du compte d’opérations, que la France leur prête à des taux d’intérêt non nuls. S’il y a quelque chose à retenir du FCFA c’est ce dernier paragraphe.