Histoire des doctrines économiques

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Histoire des doctrines économiques depuis les physiocrates jusqu'à nos jours B 362965

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Histoiredes doctrineséconomiques

depuis les physiocratesjusqu'à nos jours

B 362965

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TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

Pages

PRÉFACE DE LA 66 ÉDITION vi

PRÉFACE DE LA l r e ÉDITION vi à vin

TABLE SOMMAIRE DES CHAPITRES xix

LIVRE PREMIER

LES FONDATEURS

CHAPITRE PREMIER

Les Physioorates 1 à 55

L'Économie politique à la fin du xvme siècle, 1 à 2 ; — Le Dr Qùesnayet l'École des Physiocrates, 3 à 5.

I. Le système.

§ 1. L'ORDRE NATURBL, 6 ; — Les diverses façons d'entendre cemot, 7-11 j — Les conséquences pratiques]: le laisser-faire, 11 à 12.

§ 2. L E PRODUIT NET, 12. — Les classes productives et les classes sté-riles, 13 à 15 ; — Explication et critique de ces formules, 15 à 19.

§ 3. LA CIRCULATION DES RICHESSES, 19 ; — Le « Tableau Écono-

mique », 20 à 23 ; — La conception physiocratique du rôle du

propriétaire foncier, 24-28.

II. là& politique économique.

§ 1. L E COMMERCE, 29 ; — La stérilité de l'échange, 30 ; — Concep-tion physiocratique du libre-échange, 31 à 34 ; — Les adversairesprotectionnistes : Galiani et Necker, 35 — La liberté de l'intérêt :Turgot, 36.

§ 2. Du RÔLE DE L'ÉTAT, 36 ; — Théorie du despotisme, 38 à 40 ; —

Les fonctions de l'État, 40 à 41.

§ 3. D E L'IMPÔT, 41 ; — L'impôt unique sur le produit net, 42-44 ;— Réfutation des objections contre l'impôt unique, 45-48 ; —L'expérimentation du Margrave de Bade, 48.

§ 4. RÉSUMÉ DE LA DOCTRINE PHYSIOCRATIQUE. LES CRITIQUES ET

LES DISSIDENTS, 49 ; — Les contributions des Physiocrates àl'Économie Politique, 49 à 50 ; — Leur fausse conception de lavaleur, 50 ; :— Les divergences de vue de Turgot, 51 ; — Origi-nalité des théories de Condillac, 52-55.

RKT et GIDE. — Histoire des doctrines économiques, 6° édit. 56

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882 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

CHAPITRE II

' Adam Smith 56 à 129

Importance du livre d'Adam Smith, 56 à 58 ; — Les prédécesseursd'A. Smith : Hutcheson, Hume, Mandeville, les Physiocrates,58 à 61.

§ 1. LA DIVISION DU TRAVAIL. — Le travail collectif, source de la ri-chesse sociale, 62-63 ; — La division du travail, forme de' coopé-ration spontanée, 64-65 ; — Ses inconvénients, ses limites, ' 66 à67 ; — Productivité inégale des-divers travaux, 69-71 ; — Atti-tude de Smith à l'égard des ouvriers et des industriels, 71-74 ; —Préférence en faveur des agriculteurs, 74-75.

§ 2. NATURALISME ET OPTIMISME DE SMITH, 76 ; — L'idée de spon-

tanéité des institutions économiques, 76-77 ; — Origines de ladivision du travail, 77 ; — de la monnaie, 78 ; — du capital, 79 ;— La théorie des prix, 82-87 ; — Adaptation spontanée de laproduction à la demande des marchandises, 89-90 ; — Théoriede la population, 90-91 ; — Théorie de la monnaie; 91-93 ; —L'intérêt personnel moteur du monde économique, 94-97 ; — Op-timisme de Smith, 97-100 ; — Sa démonstration insuffisante, 100-101 ; — Ses différences avec l'optimisme de Bastiat et celui deshédonistes, 102.

§ 3. LA LIBERTÉ ÉCONOMIQUE ET LA THÉORIE DU COMMERCE INTER-

NATIONAL, 102 ; — Critique du Gouvernement, 103-106 ; — Atté-nuations au principe du laisser-faire, 105-106 ; — Critique incom-plète du protectionnisme, 106-110 j — Modération des conclu-sions pratiques de Smith, 110-112. • '- •

§ 4. INFLUENCE ET DIFFUSION DE LA PENSÉE DE SMITH J —• J. B. SA y,

112 ; — Circonstances favorables à l'expansion des idées de Smith,113-114 ; — Traductions de son livre, 115-117 ; — Rôle de J.-B.Say, 117 à 122 ; — Sa conception de « l'entrepreneur » et sa théoriede la distribution des richesses, 123-125 ; — Opposition à Ricardo,125 ; — Théorie des débouchés et des crises, 126-128.

CHAPITRE III

Les Pessimistes 130 à 185

Pourquoi ce qualificatif ? 130-132.

I. Malthus. — LA LOI DE LA POPULATION, 133 ; — Les théories opti-mistes de Godwin et de CondOrcet, 134-135 ; — La théorie deMalthus : ses deux progressions, 136-138 ; — Les obstacles pré-ventifs et les obstacles répressifs ; que faut-il entendre par con-trainte morale ? 139-142 ; — Concessions utilitaires au principe,143-144 ; — Critique des prévisions malthusiennes, 144-146 ; —Le néo-malthusianisme, 148 ; — Conséquences douloureuses delà doctrine malthusienne, 149 à 150 ; -r- Ses applications à la . .

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charité et à l'aumône, 150 ; — Théories modernes de la po-pulation, 151-154.

II. Ricardo. — Sa place dans la science économique, 154 à 157.

§ 1. LA LOI DE LA RENTE FONCIÈRE, 157 ; — Antécédents de la théoriericardienne, 158-159 ; — Théorie de la rente foncière, 159-160 ;— Son application à la crise agricole de l'Angleterre, 161 à 163 ;— La loi du rendement non proportionnel, 163 à 165 ; — Lespostulats impliqués dans la théorie de la rente : la loi du prixunique, 166 ; — La loi du coût maximum, 166-168 ; — La rentedifférentielle et celle absolue, 169 ; — Pourquoi la théorie de larente a-t-elle une si grande importance ? 170 à 174 ; — Les con-séquences "au point de vue du libre-échange, 174;—-delà pro-priété foncière, 174 ; — de l'avenir des sociétés, 175.

§ 2. LA LOI DES SALAIRES ET DES PROFITS, 175 ; — La loi des salaires

de Turgot, 176 ; — celles de Ricardo et de Malthus, 177 ; — L'an-tagonisme du profit et du salaire, 179-181 ; — La baisse inéluctabledu profit, 181 ; — La théorie de la répartition d'après Ricardo,181 à 182.

§ 3. LA LOI DE LA BALANCE DU COMMERCE ET LA THÉORIE QUANTITA-

TIVE DE LA MONNAIE, 182 ; — Comment le commerce interna-tional tend vers le troc, 184 ; — Les disciples immédiats de Ri-cardo, 185.

LIVRE II

LES ADVERSAIRES

CHAPITRE PREMIER

Sismondi et les origines de l'École critique 189 à 220

Triomphe du libéralisme économique, 189 ; — Le paupérisme, 190 ;— Les crises, 191 à 192.

§ 1 . L A MÉTHODE ET L'OBJET DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE, 192 ; Oc-

càsion de la publication des JVoupeo.ua; Principes, 193 ; — Défiancede l'abstraction, 194 à .195 ; — Critique de la « chrématistique »,197 ; — Conception de l'économie sociale, 197.

§ 2. CRITIQUE DE LA SURPRODUCTION ET DE LA CONCURRENCE, 198 ;

— Souffrances des périodes de transition, 199 ; -^ Les machines,199-201 ; — La concurrence et la spoliation de l'ouvrier, 201-204 ;— L'intérêt personnel contraire à l'intérêt général, 205.

§ 3. LA SÉPARATION DE LA PROPRIÉTÉ ET DU TRAVAIL. EXPLICATION

DU PAUPÉRISME ET DES CRISES, 206 ; — Loi de concentration de

la propriété, 207-208 ; — Théorie de la population et du salaire,209 ; — « Produit net » et « produit brut », 210 ; — Théorie descrises, 211.

§ 4. LES PROJETS DE RÉFORME DE SISMONDI. SON INFLUENCE SUR

L'HISTOIRE DES DOCTRINES, 212 ; — Restrictions proposées à la

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production, 213 ; — Le rétablissement de la petite industrie et dela petite culture, 215; — La « garantie professionnelle », 216; —— Rapports de Sismondi avec l'école historique, 217 ; — avecl'interventionnisme,'218 ; — avec le socialisme, 219.

CHAPITRE II - •

Saint-Simon, les Saint-Simoniens et les origines du Collectivisme 221 à 255

Le socialisme au xvm e siècle et sous la Révolution, 222-224.

§ 1. SAINT-SIMON ET L'INDUSTRIALISME, 225 ; — Vie et caractère,

225-226 ; •— La « Parabole », 226-227 ; — « L'industrialisme », 228 ;— Les « oisifs » et les « travailleurs », 229 ; — L'atelier, modèle dela Société, 231 ; — Le gouvernement économique substitué augouvernement politique, 232-233.

§ 2. LES SAINT-SIMONIENS ET LA CRITIQUE DE LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE,

234 ; — Les disciples de Saint-Simon, 234-236 ; ;— Exploitationrésultant de la propriété, 237 ; — Différents sens du mot « exploi-tation » chez les socialistes, 238-240 ; — L'anarchie économique nais-sant de la propriété, 240 à 242 ; — Centralisation des capitauxdans les banques et suppression de l'héritage, 243-244 ; — Évolu-tion historique de la propriété et philosophie de l'histoire, 245-248.

§ 3. IMPORTANCE DU SAINT-SIMONISME DANS L'HISTOIRE DES DOC-

TRINES, 249 ; — Activité pratique des Saint-Simoniens, 249-250 ;— Formules et idées léguées aux socialistes ultérieurs, 251 ; —Oppositions fondamentales avec les écrivains classiques, 252 ;— Conception différente de la distribution des revenus, 252 à 253 ;— de l'intérêt général et particulier ; l'intérêt du producteur misau-dessus de celui du consommateur, 253 ; — L'organisationartificielle préférable à l'organisation spontanée, 254.

CHAPITRE III

Les Socialistes associationnistes. 256 à 292

Caractéristiques de cette école ; pourquoi la qualifîe-t-on d'utopiste ?256 à 257 ; — Réaction contre la Révolution de Quatre-vingt-neuf,258 ; — Parallèle d'Owen et de Fourier, 259.

I. Robert Owen, 260 ;— Son activité de patron socialiste, 261-262.

§ 1. CRÉATION DU MILIEU SOCIAL, 2,62 ; — Caractère déterministede ce système, 263. ,

§ 2. ABOLITION DU PROFIT, 264 ; Les bons de travail, 265 ; — LeLabour Exchange, 266 à 267 ; — Les magasins coopératifs, 268 ;— Son disciple Thompson, 269.

II. Charles Fourier, 270 ; — Ses bizarreries, 271.

§ 1. LE.PHALANSTÈRE, 271-273 ; — Les économies du ménage collectif,273 ; — La question des domestiques, 273.

§ 2. LA COOPÉRATION INTÉGRALE, 274 ; — La formule de répartition,

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275 ; — La transformation de la propriété en actionnariat, 276 ;— L'abolition du salariat,- 277.

§ 3. LE RETOUR A LA TERRE, 277 ; — Les Cités-Jardins, 277; — Pré-

éminence donnée à l'horticulture, 278.

§ 4. LE TRAVAIL ATTRAYANT, 279 ; — Les groupes et séries, 279 ; —Les jardins d'enfants et le féminisme, 280 ; — Le garantisme, •281 ;• — Disciples de Fourier : Considérant, Godin, 282.

III. Louis Blanc, 283; — L'organisation du travail, 283 à 284; T - L'as-sociation opposée à la concurrence, 285 à 286 ; — Bûchez et l'as-sociation coopérative de production, 286 ; — « L'atelier social »,286 à 288. — Justification de l'intervention de l'État, 288 à 290 ;— Pierre Leroux, 291 ; — Cabet, 291 à 292.

CHAPITRE IV

Frédério List et l 'Économie Nationale . . . . 293 à 320

Succès universel de la doctrine du libre-échange ; rareté des dissidents,293.

§ 1. LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE L'ALLEMAGNE ET LES IDÉES DE

LIST, 294 ; — Douanes intérieures et extérieures dans la Con-fédération germanique, 295 ; — Constitution du Zollverein, 296 à297 ; — Ëclosion du Système national : son caractère spécifique-ment allemand, 297 à 298 ; — L'idée de nationalité, 299 à 300 ; —— L'idée de forces productives, 301-303 ; — L'industrialisme,303 ; — Traits caractéristiques du protectionnisme de List, 304-306.

§ 2. SOURCES DE LIST, SON INFLUENCE SUR LES DOCTRINES PROTEC-

TIONNISTES ULTÉRIEURES, 306 ; —r Le Rapport de Hamilton etlé protectionnisme américain, 307-309 ; — List et le Colbertisme,309 ; — Différences entre le régime protectionniste actuel et lesidées de List, 310 à 311 ; — List et Carey, 312-314 ; — List et lesauteurs protectionnistes modernes, 315 ; — L'idée d' « autonomieéconomique », 315 ; — L'idée de « conservation du marché na-tional », 316.

§ 3. LA VÉRITABLE ORIGINALITÉ DE LIST, 317 ; — La méthode histo-rique, 317 ; — L'idée de centralisation économique, 318 ; — Laconception dynamique de la prospérité nationale, 319.

CHAPITRE V

Prouâhon et le Socialisme de 1848 321 à 355

Idée générale de Proudhon : la réforme de la a circulation », 322.

§1. CRITIQUE DE LA PROPRIÉTÉ ET DU SOCIALISME, 322 ; — « La pro-

priété c'est le vol », 323 ; — Explication originale de la spoliation,324 à 326 ; — Critique du socialisme, 327 à 329 ; — L'idée d'équi-libre, l'idée de justice et le « mutuellisme », 330-332.

§ 2. LA RÉVOLUTION DE 1848 ET LE DISCRÉDIT DU SOCIALISME, 332 ;

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886 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

— Influence de 1848 sur l'histoire des idées, 332 ; — Le « droitau travail » et les ateliers nationaux, 333-335 ; — « L'organisationdu travail » et la Commission du Luxembourg, 335-337 ; — Lesassociations ouvrières, 337-338.

§ 3. LA THÉORIE DE LA BANQUE D'ÉCHANGE, 339 ; — L'intérêt de l'ar-

gent, fondement de l'injustice, 340 ; — Sa suppression par uneBanque d'échange, 341 ; —Conséquence du système : « l'anar-chie », 342 ; — Impossibilité du système, 343 ; — Réapparitionnécessaire de l'intérêt, 344-346 ; — Part de vérité : le cré-dit mutuel, 347 ; — Comparaison avec les systèmes analogues :les « bons de travail » d'Owen, la banque Mazel, le « comptabi-lisme » de M. Solvay, 348-352 ; — L'idée de la « Banque du peuple »,352-353.

§ 4. L'INFLUENCE DE PROUDHON APRÈS 1848, 353 ; — Proudhon et

Marx, 353-354 ; — L'école « nouvelle » de M. Sorel, 355.

LIVRE III

LE LIBÉRALISME

Les deux écoles libérales : l'anglaise et la française, 358.

CHAPITRE PREMIER

Les Optimistes 358 à 388

Caractéristiques de l'école optimiste française, 358-361 ; — La con-jonction du libéralisme économique et du libéralisme politique,362 ; — Dunoyer, Caréy et Bastiat : leur place respective, 363 à364 ; — Sévérité des appréciations sur Bastiat, 364 à 366 ; —Les harmonies providentielles, 366-368.

§ 1. LA THÉORIE DE LA VALEUR-SERVICE, 368 ; — La définition de la

valeur, 369-370 ; —.L'amphibologie du mot service, 371.

§ 2. LA LOI DE L'UTILITÉ GRATUITE ET DE LA RENTE, 372 ; — Le com-

munisme réalisé par le progrès, 372-374 ; — La théorie de la rentede Carey, 375-377. . . .

§ 3. LA LOI DE RÉPARTITION ENTRE LE CAPITAL ET LE TRAVAIL, 377 ;

— La baisse du taux de l'intérêt, 378-379.

§ 4. LA SUBORDINATION DU PRODUCTEUR AU CONSOMMATEUR, 380 ; —

Idée fausse que le pouvoir de consommation peut se passer d'or-ganisation, 381.

§ 5. LA LOI DE SOLIDARITÉ, 382 ; — Signification particulière que luidonnait Bastiat, 383 ; — Conception de Carey, 383.

§ 6. LA LOI DE LA POPULATION, 384; — celle de Carey, 384 à 385;— ' •T

Charles Dunoyer, 385 ; — Le libre-échange, 386 ; — Les ri-chesses immatérielles, 387. ' ' ' ' •

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TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES . 887

*v CHAPITRE II

L'apogée et le déclin de l'École classique. Stuart Mill . 389 à 421

État de l'enseignement économique en Angleterre après Ricardo, 389 ;— Nassau Senior, 390 ; — Théorie de « l'abstinence », 390 ; —Élargissement de la notion de rente, 391 ; — John-Stuart Mill,393 ; — Sa personne et ses œuvres, sa place dans l'histoire, 394 à395.

§ 1. LES GRANDES LOIS, 395 ; — h'homo œconomicus, 396.

o) Loi de l'intérêt personnel, 396 ; — Qu'est-ce que l'indivi-dualisme :"différences avec le libéralisme, 397 à 398.

6) Loi de la libre concurrence, 397 ; — Le manchestérianisme,399.

c) Loi de la population, 400.d) Loi de l'offre et de la demande : comment corrigée par St.

Mill, 401.e) Loi du salaire, 402 ; — Conversion de St. Mill, 403./) Loi de la rente, 404'.g) Loi de l'échange international, 405 ; — Évolution de la

théorie des valeurs internationales, 406-407 ; — Les concessionsde Stuart Mill au protectionnisme, 408.

§ 2. L E PROGRAMME INDIVIDUALISTES-SOCIALISTE DE STUART MILL,

409 ; — Ses concessions au socialisme ; son programme de réformesociale, 411 à 413 ; — L'abolition du salariat par l'associationde production, 413 ; '•— L'abolition de la rente par l'impôt,414 ; — La petite propriété, 415 ; — La limitation du droit d'hé-ritage, 416 ; — « L'état stationnaire », 417.

§ 3. L E S SUCCESSEURS DE STUART MILL, 418 ; — Cairnes, Michel Che-

valier, Courcelle-Seneuil, Cherbûliez, 419-421.

L I V R E IV

LES DISSIDENTS

Réaction générale contre le libéralisme économique, 423-425.

CHAPITRE PREMIER

L'École historique et la querelle des méthodes . . . 426-458

« Anémie » de l'économie politique vers 1842, 426 ; — Essais anté-rieurs de la rajeunir par l'histoire, 427 ; — Double caractère del'école historique : critique et constructif, 428-429.

§ 1. L'ORIGINE ET LE DÉVELOPPEMENT DE L'ÉCOLE HISTORIQUE, 429 ;

— Guillaume Roscher, 429-431 ; — Bruno Hildebrand, 431-432 ;— Karl Knies, 432 ; — La «jeune école historique », et M. Schmol-

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888 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

1er, 432-434 ; — Expansion de l'école historique en Angleterre,435 ; — en France, 436. ^

§ 2. LES IDÉES CRITIQUES DE L'ÉCOLE HISTORIQUE, 437 ; — Les Re-

cherches sur la méthode des sciences sociales de Cari Menger, 438.

a) L'idée du relativisme des lois économiques, 439-440 ; — At-titude-de Stuart Mill, 441 ; — de Marshall et de Walras, 442.

4) Critique de l'égoïsme comme mobile psychologique, 443 ;Attitude de Wagner, Mill, Marshall, 443-445.

c) Critique de l'abstraction et de la déduction, 445-447 ; —Tendance actuelle à un accord chez Marshall, Pareto, Schmoller,Bûcher, 447-448. . . .

§ 3. LES IDÉES POSITIVES DE L'ÉCOLE HISTORIQUE, 448 ; —: Les points

de vue « mécanique » et « organique » en économie politique, 449-450 ; — L'histoire comme procédé, d'explication, 451 ; — Son in- ,suffisance, 452 ; — Prétendues « lois historiques », 453-455 ; —Les idées d'Auguste Comte, 455-456 ; — La méthode des « sé-ries », 456 ; — Conclusions de Jevons et d'Ashley, 457-458.

CHAPITRE II

Le Socialisme d'État 459-504

Manières différentes d'envisager le rôle de l'État chez A. Smith etBastiat, 460 ; — Double courant d'idées à l'origine du Socialismed'État, 461..

§ 1. LA CRITIQUE DU LAISSER-EAIRE CHEZ LES ÉCONOMISTES, 462 ; —

Sismondi, Hermann, List, Mill, '462 à 463 ; — Chevalier et Cour-not, 463 à 464 ; — Le libéralisme « adage de sagesse pratique », 465.

§ 2. LES ORIGINES SOCIALISTES DU SOCIALISME D'ÉTAT, 466.

A) Rodbertus, 467-469 ; — Les fonctions sociales nées de la divisiondu travail, 470 ; — Le « besoin social », 471 ; — Rentabilité et pro-ductivité, 472 à 473 ; — Théorie de la répartition, 474 à 477 ; —Part du capital et du travail dans le produit, 477 à 479 ; — Insuf-fisance de cette théorie, 479à480 ; — Le « compromis » nécessaire,481 à 482 ; — Conception biologique de la Société, 483 ; — Cri-tique de Rodbertus, 483 à 485.

B) Lassalle, 485 ; — Son rôle historique, 485 ; — raille la conceptionde l'État « veilleur de nuit », 486 à 489 ; — Fichte et l'Étatcommercial fermé, 489.

§ 3. L E SOCIALISME D'ÉTAT PROPREMENT DIT, 490 ; — Le Congrès

d'Eisenach, 491 ; — Idée de solidarité nationale, 493 ; — Dupont-White et A. Wagner ; exaltation de l'État et dépréciation de l'in-dividu, 494-496 ; — Limites de leur rôle respectif, 496" ; — Ap-plications à la distribution et à la production des richesses, 496-498 ; — Circonstances historiques favorables au socialisme d'État,lie rôle de Bismarck, 499-501 ; — Indices d'une réaction : Syndi-calisme, 502-503 ; — « Guild-Socialism » et Corporatisme, 501-504.

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TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES 889

CHAPITRE III

Le Marxisme •. 505-541

I. Karl Marx. — Bibliographie, 505-506.

§ 1. L E SURTRAVAIL ET LA PLUS-VALUE, 506 ; — Théorie de la valeur-

travail, 507 ; — La «force du travail» de l'ouvrier, 508 ; — Le mys-tère de la production capitaliste, 509 ; — La « plus-value », 510 ;— Le « surtravail », 510 ; — Les moyens pour le capitalisted'augmenter la plus-value, 510 à 511 ; — Comment l'ouvrier setrouve spolié sans être volé, 511 à 512 ; — Le capital « variable » etle capital « constant », 513 ; — Les entreprises de « compositionsupérieure » et celles de « composition inférieure », 514 à 515.

§ 2. LA LOI DE CONCENTRATION OU D'EXPROPRIATION, 516 ; — D'où

vient la dénomination de collectivisme, 516 à 517 ; — L'évolutiondu régime capitaliste, 517-518 '; — La conversion des producteursindépendants en salariés, 518 à 519 ; — L'auto-destruction durégime capitaliste et les crises, 519 à 520 ; — L'aboutissant del'évolution collectiviste, 521 ; — La socialisation des instrumentsde production, 522.

II. L'école marxiste, 522.

a) Pourquoi revendique-t-elle le titre de socialisme scienti-fique ? 523 ; — Sa parenté avec l'école de Ricardo ; ce qu'ellereproche à l'économie classique, 524-525.

b) Le matérialisme historique, 525 ; — Sens qu'il faut donnerà cette expression, 527.

c) Son caractère exclusivement ouvrier, 528 ; — La lutte desclasses, 529.

d) La thèse catastrophique, 529 ; — L'utilité du mal, 530.

III. La crise du marxisme et le néo-marxisme, 531.

§ 1. L E NÉO-MARXISME RÉFORMISTE, 531 ; — Critique des théories

de Marx, 532 ; — de la plus-value, 533 ; — et de la loi de concen-tration, 534 ; — Bernstein, 534 ; — Limites mises à la socialisa-tion de la propriété, 535 à 536 ; — Atténuations de la thèse dela lutte de classes, 536 ; — et de celle catastrophique, 537.

§ 2. L E NÉO-MARXISME SYNDICALISTE, 538 ; — De la filiation entre le

marxisme et le syndicalisme, 539 ; — Action éducative du syndi-cat, 540 ; — « L'action directe », 540 ; — Le « mythe » de la grèvegénérale, 540-541.

LIVRE V

LE RENOUVELLEMENT DES DOCTRINES A LA FIN DU XIX9 SIÈCLE

ET LA FLORAISON DES DOCTRINES SOCIALES

Le Concept d'équilibre économique, p. 543 ; — Tentatives de concirliation du libéralisme et du socialisme, 544 à 545.

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890 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

CHAPITRE PREMIER

Les Hédonistes 547 à 577

S 1. LA PSEUDO-RENAISSANCE DE L'ÉCOLE CLASSIQUE, 547 ; — Ré- "

surrection de Vhomo œconomicus, 548 ; — Critique des grandesthéories classiques, 548 à 550 ; — id. de la loi de l'offre et de lademande, 549 ; — id. de la loi du coût de production, 550 ; — id.de la loi de répartition, 550 à 551.

§ 2. L'ÉCOLE PSYCHOLOGIQUE, 552 ; — Pourquoi dite « l'école autri-chienne » ? 552. — Principe de « l'utilité finale », 552 à 553 ; —Comment il résoud les problèmes de la valeur et de l'échange, 553à 555 ; — Le « couple-limite », 555 ; — La loi de l'unité du prix ou« loi d'indifférence », 556 ; —' La loi « de substitution », 556 ; — Laloi de distribution des dépenses, 557 ; — La « rente du consom-mateur », 558 ; — La loi du « salaire marginal », 559.

§ 3. L'ÉCOLE MATHÉMATIQUE, 560 ; — Historique de cette école, 560 ;— Comment elle ramène tout acte économique à l'échange, 561à 562 ; — Suppression du mot de valeur, 562 ; — L'art de mettretout en équations, 563 ; — Les courbes de l'offre et de la demande,563 à 564 ; — L'état d'équilibre, 564 ; — Le système d'équilibreéconomique général de M. Walras, 565 à 566 ; — Les trois mar-chés et les lois qui les régissent, 566 à 567 ; — La mécanique del'échange, 567 ; — La « loi des proportions définies », 568 ; —Les « biens complémentaires », 568.

§ 4. LA CRITIQUE DES MÉTHODES ABSTRAITES, 569 ; — Leur peu de

succès en France, 569 ; — S'il est vrai que les désirs ne peuventêtre mis en équation ? 570 ; — S'il est vrai que les hédonistes nesoient que les revenants de l'optimisme ? 571 ;.— L'explicationde l'intérêt par M. de Bôhm-Bawerk, 572 ; — Le socialismeagraire de M. Walras, 574 ; — Exclusion de toute considérationéthique, 574 ; — S'il est vrai que les hédonistes n'aient rien décou- •vert ? 575 ; — S'ils n'ont pas trop présumé de leur méthode ? 576.

CHAPITRE II

Les doctrines inspirées du Christianisme 578-612

Causes qui ont déterminé la naissance de ces écoles, 578 ; — Leur di-versité et leur caractère commun, 579 à 580 ; — Leur antagonismeavec le libéralisme, 579 ; — Leurs divergences d'avec le socialisme,580 ; — Importance de l'action qu'elles ont exercée, 581.

§ 1. L'ÉCOLE DE L E PLAY, 582 ; — Les « faux dogmes » de Quatre-. vingt-neuf, 583 ; — La famille patriarcale, la famille souche, la

famille instable, 584-585 ; — Les institutions patronales, 585-586 ;— La méthode monographique, 587 ; — Illusions de cette mé-thode, 588 ; — Différences avec l'école historique allemande, 588 ;— Schisme dans l'école de Le Play, 589 ; — L'école de la « ScienceSociale », 590.

Page 12: Histoire des doctrines économiques

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES 891

§ 2. L E CATHOLICISME SOCIAL, 591 ; — Les précurseurs de cette

école, 591 à 592 ; — Importance attribuée à la corporation, 592-593 ; — Attribution à la corporation de pouvoirs de réglementa-tion, 594 ; — Nécessité de la hiérarchie, 595 ; — Rôle de l'État,596 ; — Le Néo-Corporatisme actuel, 597 à 598 ; — L'École ca-tholique de gauche, 598 ; — Le Sillon, 599 ; — L'École catho-lique de droite, 599.

§ 3. LE PROTESTANTISME SOCIAL, 600 ; — Couleur sociale du protes-tantisme, 600 ; — Les Christian Socialists de 1850, 601 ; — Lafoi dans l'association coopérative de production, 601 à 602 ; —Évolution du christianisme social en Angleterre, 603 ; — id. auxÉtats-Unis, 603 à 604 ; — id. en Allemagne, 604 à 605 ; — id. enFrance, 605 ; — Les Associations protestantes pour l'étude desquestions sociales, 606 ; — Caractère individualiste du protestan-tisme social;» 607;

§ 4. LES MYSTIQUES, 607 ; — La littérature socialo-biblique, 608 ; —Les anathèmes de Carlyle, 609 ; — Le programme socialo-esthé-tique de Ruskin, 609 à 611 ; — L'obligation et la glorification dutravail manuel, 609 ; — La « chevalerie économique »,.61O ; —L'art pour le peuple : « les cités-jardins », 611 ; — Le programmecommuniste de Tolstoï, 611 à 612.

CHAPITRE III

Les Solidaristes 613-639

§ 1. LES CAUSES DU DÉVELOPPEMENT DU SOLIDARISME, 613 ; — Ety-

mologie du mot de solidarité, 613 ; — Antécédents de la doctrinesolidariste, 614 ; — Influence de la microbiologie, 615 ; — et dela socialo-biologie, 616 ; — Influence des facteurs économiques,617 ; — et des causes politiques, 618.

§ 2. LES THÈSES SOLIDARISTES, 619 ; — La théorie du quasi-contrat

de M. Léon Bourgeois, 620 ;— La « dette sociale », 621 ; — Par quidue ? 622 ; — A qui payée ? 623 ; — Comment payée ? 623 ; —La mutualisation des risques, 623 ; — Inutilité de la fiction duquasi-contrat, 624 ; — La théorie de la division du travail deM. Durkheim, 624 à 625 ; — La solidarité en tant que ten-dance à l'unité, 625 à 626.

§ 3. LES APPLICATIONS PRATIQUES DES DOCTRINES SOLIDARISTES, 626 ;

— Les lois d'assistance obligatoire, 627 ; — Les lois fiscales :impôt progressif, 628 ; — La solidarité par l'association libre, 628 ;— Les syndicats, 629 ; — Les mutualités, 629 ; — Les coopé-ratives, 629 ; — Le programme de « l'École de Nîmes », 630 ; —La propriété sociale, 631 ; — Le « socialisme juridique », 631.

§ 4. LA CRITIQUE DU SOLIDARISME, 632 ; — Les critiques de l'école

libérale, 632 à 634 ; — des moralistes, 635 ; — des socialistes,636 ; — Réponse à ces critiques, 636 ; — Services rendus par lefait de la solidarité à la loi morale, 637 à 638 ; — Insuffisance del'échangisme comme réalisation de la solidarité, 638 à 639.

Page 13: Histoire des doctrines économiques

892 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

C H A P I T R E I V

La théorie de la rente e t ses app l i ca t ions . . : . . . 640 à 6 8 4

§ 1. L'EXTENSION DU CONCEPT DE RENTE, 641 ; — La rente du sol

urbain au xix e siècle, 641 à 642.

a) Extension de l'idée de rente à d'autres sortes de richessesque la terre, 642 à 643 ; — théorie du profit de Francis Walker,644 à 645 ; — Différences avec celles de Walras et de Clark, 646à 647.

b) Conception de la rente comme « revenu différentiel » oucomme « prime de rareté », 64 8, à 649 ; — Succès de cette der-nière conception chez les économistes continentaux : Hermann,Mangoldt,Schaeffle, Menger, Pareto, 651 à 653 ; — Rentes néga-tive », 653 à 654.

§ 2. L 'IDÉE DE « L'UNEARNED INCRÉMENT » ET LA CONFISCATION DE

LA RENTE PAR L'IMPÔT, 654 ; — Critiques anciennes de la propriétéfoncière, 655 à 656 ; — La théorie de Ricardo leur donne une forcenouvelle, 657 ; — Projets de James Mill et de John-Stuart Mill,658-659 ; — Théorie d'Henri George, 659-664 ; — Critiques desthéories de George et de Mill, 663-665 ; — Essais d'application,665 à 667.

§ 3. SYSTÈMES DE NATIONALISATION DU SOL, 667 ; — Leur caractèreutopique, 668 ; — Projet de Gossen, 668-669 ; — de Walras,670-672 ; — de Wallace, 673 à 674 ; — de Loria, « la terrelibre », 675.

§ 4. EXTENSIONS SOCIALISTES DE L'IDÉE DE RENTE, 675 ; — La Fabian

Society, 676-678 ; — Essai de M. Webb pour ramener l'intérêt descapitaux à l'idée de rente, 678-679 ; — Opposition des Fabiensau marxisme, 680-682 ; — Socialisme « spécifiquement anglais »,683 à 684.

CHAPITRE V

: Les Anarchistes..... 685 à 715

Double origine de la doctrine : libérale et socialiste, 685 à 686.

§ 1. L'ANARCHISME PHILOSOPHIQUE DE STIRNER ET L'EXALTATION

DU MOI, 687 ; — Milieu où il se développe, 687 ; — Le moi, seuleréalité, 688 à 689.

§ 2. L'ANARCHISME POLITIQUE ET SOCIAL ET LA CRITIQUE DE L'AUTO-

RITÉ, 690 ; — Vie de Bakounine, 690 à 691 ; — de Kropotkine," 692 ; — L'exaltation,du moi et l'idée d' « humanité », 693 à 694 ;

— Critique de l'État, 695 à 696 ; — de la propriété, 697 à 698 ;— des vœux irrévocables, 698-699 ; — Seule autorité de la rai-

. son et de là science, 699 à 700..

§ 3. L'ENTR'AID.E ET LA VIE SOCIALE SPONTANÉE, 701 ; — L'homme,

un animal social, 701 à 702 ; — Distinction, empruntée aux libé-

Page 14: Histoire des doctrines économiques

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES 893

raux, entre la société et le gouvernement, 703 ; — L'anarchie,libre fédération d'individus et d'associations, 704 ; — Réponses auxobjections, 747-750 ; — L'accroissement de la production, 745-752. . •

4. LA RÉVOLUTION, 752 ; — Sa nécessité, 753 ; — Doit s'attaqueraux positions plus qu'aux hommes, 754 ; — Bakounine etNetchaïeff, 755 ; — Influence et propagation des idées anarchistes,756 ; — Rapports de l'anarchisme avec le syndicalisme, 757-758.

LIVRE VI

PRÉPONDÉRANCE APRÈS LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALEDES PROBLÈMES DE PRODUCTION ET D'ÉCHANGE

Similitude entre les problèmes économiques d'après-guerre et les pro-blèmes de la période post-napoléonienne, 717 ; — Efforts des théori-ciens pour mieux décrire les mécanismes économiques et pourcompléter l'interprétation des phénomènes statiques par celledes phénomènes dynamiques, 719.

CHAPITRE PREMIER

Révision générale des théories relatives aux échanges internationaux. 72i à 793

Difficulté de la reconstitution des échanges internationaux après laguerre, 722 à 723 ; — Problème déjà signalé par Ricardo,Adam Smith et Stuart Mill, 723 ; — Points essentiels sur les-quels porte la révision des anciennes théories, 724.

§ 1. ÉLIMINATION GRADUELLE DE LA DOCTRINE DES COÛTS COMPARA-

TIFS. PRINCIPAUX AUTEURS QUI Y ONT CONTRIBUÉ, 725 à 726.

o) Raison des échanges internationaux : elle se trouve dans lesdifférences des prix. Vues identiques sur ce point de MM. Ohlin,Angell, Pareto, Edgeworth, Seligman, Cannan et même Taussig,729 à 734 ; — Théorie de l'équilibre sur plusieurs marchés deMM. Ohlin et Pareto, 734 à 735 ; — Reconnaissance du rôle jouépar les fluctuations du change dans l'ampleur des échanges com-merciaux : Marshall, Subercaseau, Taussig, 735 à 738.

6) Critérium de distinction entre les échanges intérieurs et exté-rieurs : Taussig, Àngell et Ohlin, 738 à 741.

c) Le mécanisme du troc insuffisant pour décrire les échangesinternationaux, 741 à 742 ; — Réintroduction du mécanisme •monétaire : Ohlin, Barone, Aftalion, 743 à 744 ; — Les o termes »de l'échange d'après M. Taussig et raisons de soii attachement àla théorie des coûts, 743 à 748.

§ 2. L E PROBLÈME DES RÉPARATIONS ET LE MÉCANISME DES TRANS-

FERTS INTERNATIONAUX DE CAPITAUX, 748.Les indemnités de guerre, 748. — Position de Léon Say et de

M. Colson, 749 à 750 ; — Théorie de Stuart Mill, 751 à 752 ; —M. Keynes et les Conséquences économiques de la Paix, 753 ; — Le

Page 15: Histoire des doctrines économiques

894 TABLE.-ANALYTIQUE DES MATIÈRES

rôle des mouvements d'or contesté par Taussig, Ohlin et Af talion,754 à 755 ; — Description nouvelle des transferts de capitaux parMM. Ohlin et Aftalion, 755 à 759; — Rappel des idées de Can-tillon sur ce point, 760 à 767 ; — Controverse entre MM. Keynes,Ohlin et Rueff, 762 à 763 ; — La marchandise suit-elle les capi-taux ? 763. .

§ 3. ACTION DU COMMERCE INTERNATIONAL SUR LES NIVEAUX DE

PRIX NATIONAUX, 765. •

M. Ohlin et l'égalisation internationale des prix, 766 à 767 ; —Thèse de Senior sur la différence des salaires d'un pays à l'autre,767 à 768 ; — Opinion de N. G. Pierson sur ce sujet, 769 ; — Théo-rie de M. Taussig, 770à.773 ; — L'« illusion » de la différence desniveaux des prix d'après Knut Wicksell, 773 ; — Essai d'explica-tion, 774.

§ 4. LA RÉPARTITION DE L'OR ENTRE LES NATIONS, 775.

Doctrines de Stuart Mill et de Goshen, 775 à 776 ; — Réparti-tion de l'or nouvellement extrait des mines d'après MM. Afta-lion, Rueff et Knut Wicksell, 776 à 778 ; — Répartition anormalede l'or après la guerre, 778 à 779 ; — Explication de MM. Afta-lion et Ruefi, 779 à 781 ; — Théorie plus ancienne de N. G. Pier-son, 781.

§ 5. LES DOCTRINES DE POLITIQUE COMMERCIALE : LE LIBRE-

É C H A N G E , LA PROTECTION ET L'AUTARCIE, 782 .

Atténuation des oppositions entre libre-échangistes et protec-tionnistes, 782 à 783 ; — Opinions de Stuart Mill, Barone, Cournot,784 ; — Arguments pour le libre-échange de Robbins, Ohlin, Ba-rone, 785 à 787 ; — Exceptions à la liberté des échanges admisespar les libéraux comme Pierson, Ohlin, Haberler, 787 à 789 ; —Théorie positive du protectionnisme de M. Manoïlesco, 790 à 792 ;— La notion d'« autarcie » et « l'échangisme », 792 à 793.

CHAPITRE II

Le conflit des théories des crises 794 à 864

Renouvellement après la guerre mondiale des discussions sur les crises -•du début du xixe siècle, 795 à 797. ' '

§ 1. L A « GRANDE DÉPRESSION » DE 1930 ET SES CAUSES, 797.

La doctrine de M. Robbins et la critique de la politique anglaise,797 ; — Vues de M. Nogaro sur l'influence à longue distance desévénements de la guerre,' 801 à 802.

§ 2. LES INTERPRÉTATIONS ORGANIQUES DES CRISES, 802.

A) R. G. Hawtrey, 802 ; —v Opposition aux vues de M. Rob-bins, 803; — Théorie du «revenu consommable », 805à806 ; —Assimilation de l'inflation de crédit à l'action du papier-monnaie,807 ; — Conception de M. Pigou, 807.

B) Aftalion et Schumpeter, 808 ; — Temps nécessaire à lafabrication de l'outillage, 809 ; — Surproduction des denréesconsommables et réduction de leur utilité finale, 810 ; — So-lidarité des industries dans l'essor et dans la dépression, 812 ; :—

Page 16: Histoire des doctrines économiques

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES 895

Différence avec la doctrine de Bouniatian, 811 ; — La a théoriedu développement économique » de M. Schumpeter, 813 ; —L'action « en troupe » des entrepreneurs, 813.

C) Spiethoff et Cassel, 8l5 ; — Accumulation de l'épargnependant la dépression, 817 ; — Crise plus intense dans lesindustries fabriquant l'outillage, 816 ; — Fausse conception del'épargne de M. Spiethofî, 818 ; — Interprétation nouvelle d'An-siaux et de Cassel, 819.

§ 3. KNUT WICKSELL ET LA THÉORIE DES DIVERGENCES ENTRE

L'ÉPARGNE ET LE PLACEMENT, 821.

Originalité de Wicksell. Son rôle de chef d'école, 622 ; —L'écart entre le taux d'escompte et le taux « naturel » de l'intérêt,824 ; — Le paradoxe de la baisse des prix et de l'accumulationd'or dans les banques, 824 ; — Pourquoi n'y a-t-il pas com-pensation entre la baisse des prix de certains produits et la haussedes autres ? 825 ; — La vitesse de circulation des revenus,826 ; — Le mouvement des prix lié à l'égalité entre 1' « épargne »et 1' « investissement », 827.

§ 4. LES THÉORIES DE L'ÉPARGNE, 829.

Anciennes théories de l'épargne : Smith, Dupont de Nemours,Lauderdale, 829 ; — Mécanisme de l'épargne d'après Bôhm-Bawerk, 830 ; — Cas nombreux où l'épargne ne réduit pasla consommation et n'entraîne pas la baisse des prix, 831; — Lesdeux phases de l'épargne d'après M. Bresciani-Turroni et leurseffets différents, 833 ; — Complexité du phénomène, 835.

§ 5. THÉORIE DE J. M. KEYNES SUR L'ÉPARGNE, LE CHÔMAGE ET LES

CRISES, 837.

L'épargne diminue la dépense globale et par suite le revenu,837 ; — Confusion entre l'épargne et la thésaurisation, 838 ;— La « parabole des bananes » et la théorie de Dupont de Ne-mours, 839 ; — L'épargne n'est pas liée au placement, 841 ; —Théorie originale sur la hausse des prix consécutive à l'exploita-tion des mines d'or, 842 ; — Méthodes pour remédier auxcrises, 845 ; — Baisse du taux de l'intérêt et augmentationde la monnaie, 846 ; — Critique de ces théories par M. Ohlin,848.

§ 6. NOUVELLE CONCEPTION DES CRISES : HABERLER, FISHER,

WESLEY, MITCHELL, DIVISIA, 850.

Scepticisme sur l'existence des cycles économiques, 851 ;— L'économie en état de fragilité, 852 ; — Nécessité d'un pro-cessus cumulatif. Rôle du « terrain » et des accidents, 852 à 855 ; —Nouvelle méthode d'observation, 856.

§ 7. FRANÇOIS SIMIAND ET LES ALTERNANCES DE LONGUE DURÉE DES

PRIX, 857.

Les « périodes A et B » et leur fonction économique, 858 ; —Application à la théorie des crises. Interprétation originale de lacrise de 1930, 861.

Page 17: Histoire des doctrines économiques

896 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

CONCLUSION 865

Comment les divergences d'écoles tendent à s'effacer dans une unitésupérieure, 866 ; — Comment la science économique tend àse fragmenter en sciences distinctes, 867 ; — Pourquoi les ' 'divergences subsisteront dans la politique économique, 868 ; —Comment l'histoire des doctrines enseigne à éviter le dogma-tisme, 869.

INDEX ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS 871 à 879

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES 881 à 896

Page 18: Histoire des doctrines économiques