HISTOIRE

DES BAUX-DE-BRETEUILET

FONDATION DU PRIEURÉ DE N.-D.-DU-DÉSERT

AÛJOUI1IYIIU[ SÂINTE-SUZMÇ?IE

C3TIIOfl4C Breteuil, arrondissement d'Evreu (Eure)

AVEC NOTES INTÉRESSANTES

Sur

LES HAMEAU* ET ANCIENS SEIGNEURS

recueillies par 'GOBERVILLE, instituteur communal,

secrétuire de malrle

2' Partie. - Organisation administrative des Baux. -Commerce. - Industrie. 1872.

—ncc-on---'

AVIGNON

IMPRIMERIE ADMINISTRATIVE DE GROS FRÈRES.

1872

DocumentE - C>.'

IIl 111111111 1111111 III 11111110000005565344

s

HISTOIRE DES BAUX-DE-BItETEUILET

- Fondation du Prieuré de 1oIre-Oaffle-dÙ—Béseg

AUJOURD'HUI SÀINTESTJZANNE,

/

I.

Les Baux.

j0 D'où vient le nom des Bnux ? Le nom des boa-li tés viennent cii de leurs sites, ou de leurs produc-tions, ou enfin de quelques circonstances particulières.Ici, le nom des Baux, est facile h expliquer, c'est leplurieldu mot latin Bauca, employé au moyen-agedans le sens (le bardeau, tuile de bois,- 2° Cette commune autrefois de l'élection de Candies,de la généralité d'Alençon et (lu Parlement de Itoueti,est traversée par les chemins (legrande communicationn° 9,.d'intérêt commun n 0 237

et (l'un autre qui la

divise avec Ste-Marguerite de l'Autel. Elle se composed'une vaste portion de la forêt de Breteuilet comprend22 hameaux, quatre fermes et 1202 habitants.

0

HAMEAUX.

La Bourgannière, la Carrière, Champ-Motteux,Ste-Suzanne, Chemin-Pierré, Chesue-Renier, le Cor-net, la Càuaille, Coupe-Gorge, itt Deslogerie, le Faillot,-le Gros-Charme, le liarnelet, Long-sois, lOrmerie, leNouillon, Pied-du-Sey, la rue aux Vaurnbourgs, la ruedu Bois, la rue Prévots, ifi Sasserie, la Vallée.

Ferme:. la Geolerie, la Haras, les Noce, la ferme deSte-Suzanne. (La Poterie, ancien fief.)

CONTENANCE DU'TERRITOIRE

'Ferres labourables...................Terres plantées .......................Vergers .............................Jardins..............................Prés ou pàtures.....................Pâtures..............................Bois forêt...........................Bois taillis...........................Broussailles..........................Landes..............................Viviers..............................-Chemins particuliers.................Mares ...............................Pépinières...........................Friches ..............................Sol des propriétés bâties et cours .....Chemins et places pûbliques.........Ravins ..............................Église et cimetière....................

TOTAL GÉNÉRAL .......

1.2311. l9 a. 20e.

82740

5453.5914 63 99

I?lB443 64 25

1.0087559

145336• 20 30

•1080

•501523. 42

•6550

•260

I5010 80 7374 52 46» 62-75

52 50

3.422 h- 71 n. 01e.

-5-

II.

Époque celtique.

• A une époque dont il serait difficile de fixer ]a dateprécise, le territoire fut envahi par les Celtes, peuplesbarbares chez qui In domination romaine ne pénétraqu'après le commencement de notre ère. Les Druides,ministres, n'avaient point de temples; ils se réunis-saient dans les forêts. Leurs monuments étaient desmasses informes, des rochefu alignés, superposés les

• uns aux autres en forme de galeries ou de tables. Cestables paraissent avoir servi d'autels sur lesquels onégorgeait ou on brûlait des victimes humaïns enl'honneur des idols. Les forèts qui couvrent toute lacentrée des Baux, entretenaient parmi les habitantsles instincts sauvages et voilaient les hideux mystèresde lSr culte féroce. L'établissement du Christianisnedans les Gaules mit fin à cette religion grossière.

Nous trouvons dans les alehtours peu de monumentsceltiques, les édits des empereurs et les capitulairesdes rois francs ayant ordonné de les détruire; maison y-voitencore ledolmen d'Arnbenay, la pierre des drùidesconnue sous le no?n de pierre de Gargantua à N&auffes.sur-Risle, celles de St-Nicolas-d'Attez et une tombelleà double enceinte à la ferme de, Teurnevraie, cern-.

• nonne de Cinitray. -César, général romain, voulant faire accepter son

pouvoir aux peuples qu'il avait vaincus, leur laissaleurs lois, leurs magistrats et leur administration ci-vile et religieuse ; les chngernents ne commencèrent

que Soussous Auguste: c'est à partir do son règne que lesmoeurs,. l?s coutumes, les lois, l'administration lalangue même des vainqueurs se substituèrent peu kpeu à celle des vaincus. La religion des druides, pro-hibée d'abord, fut abolie ensuite et remplacée par lepaganisme roinahi, dont les idoles furent à leur tourrenversés par St-Taurin, St-Nieaise et les autres apô-tres tic Normandie. Auguste divisa la Gaule en troisprovinces et comprit le territoire qu'occupe le dépar-tement de l'Eure dans la Lyonnaise. Lorsque Dioclé-tien, empereur, divisa cette province en deux, notrepo )- fut englobé dans la seconde, qui avait Rotoma pus

(ibsen) pour métropole, et qui embrassait la Tour-raine, l'Anjou, le Maine et la Bretagne.

MOEURS DES GAULOIS.

PORTRAIT. - Haute taille, longs cheveux, peau hln-che, oeil vif et hie,,. Le peuple portait la barbe, les

guerrersla moustache.QOAL:fls. - justes, francs, sincères, aptes à I?,-

tude, prompts à se décider, braves dans la guerre,bons amis, très-hospitaliers.

DÉFAUTs. - Paresseux, fanfarons, curieux do nou-velles, portés à l'ivrognerie •cL au jeu, d'une imagina-lion ardente, d'humeur aventureuse, téuïéraires,sO

rebutant facilement.11 ABITs: - Les habits ordinaires se çornp O5RCflt de

la braie (pantalon.), de la soie (veste), et de la chemise.Les pauvres se couvraient de peaux de hétes.

GIIAU5SUnES. - Ils marchaient pieds nus ou ne por-

taient que des souliers de bôis appelés gal(ïe, d'où k

- nom de galoche. -

- J —

ARMES o?PENslvES. - La hache, le couteau de pièrre,les flèches armées d'une pointe en silex, la massue, etpluùird le javelot, la hallebarde et le sabre.

AIUÙES DÉFENSIVES. - Ils n'en avaient point d'abordet adoptèrent bientôt la cuirasse, le bouclier, le cas-que et la cote de maille.

MANIÈRE DE COMBATTRE. - Beaucoup combattaientavec des chars, un plus grand nombre àchevsl sou-vent, poùr toute tactique, en présence de l'ennemi,on poussait de grands Gris et on se précipitait sur lui.

NOURRITURE. - Le pain et la viande rôtie était laourriture ordinaire des classes aisées, le lait et la-

viande de pore celle du peuple.-BI55ON. - Ils firent d'abord usage de la bière et

de l'hydromel, liqueur composée d'eau et de miel, etplus tard du vin.

OCCUPATION DES FEMMES. - Les femmes s'occu-paient du ménage, suivaient leurs maris et leurs frèresà la guerre elles étaient consultées dans les affairesdifficiles du gouvernement.

HADITATI0N5. - Leurs maisons étaient construitesen planches, de claies, du chaume, de l'argile. Leursmonuments de quelques pierres informes arrangéesensemble. -

LANGAGE. - Les druides apprenaient tout; mais'n'écrivaient jamais. Delà le manque de monumentssur la nature de leur langue. Le bas-bretons toutefois,en donne une idée. -

M.

ÉpoqueÉpoque romaine.

Les principaux établissements des Romains dansl'Eure et qui leur servaient de points stratégiques,

étaient: Mediolufluïfl6 'AnbcrcurUlfl ( Evreux,) cité fior's-sante l embellie avec le plus grand soin Uggade (Pont-

de-l'Arche), Brei,iodUfltfl (Brionne), Rituifl4fjUS (Rade-

pond), Canetum (Berthouville).De nombreuses routes militaires, dont les traces

sont encore visibles dans notre contrée, reliaient entreelles les différentes cités de la Gaule romaine. Qua-toizé principales ont été reconnues dàns le départementde l'Etre, indépendamment de divers embranche-monts et voies doubles..

Vers la fin du iv' siècle, les Romains, amollis parla débauche, dégradés pnr)a servilité et la corruption,.se trouvèrett complètement impuissants pour arrêterles hordes de barbares qui, du Nord, du Midi et del'orient, se précipitèrent sur les provinces de l'Empire

tL s'en disputèrent tes lambeaux.La cave de Ste-Suzaune est une crypte fort remar-

uaLl» de 30 pieds de profondeur, ayant In forme l'unecroix recroiettée. Les voûtes en plein cintre sont

.construites' en grison ou pouding ferrugineux', chaquepierre a t mètre de long sur 6 pouces de large, c'est lemoyen appareil des Romains encore employé dans la

tour do Verneuil et la cave du château de Gohches. -En 1820, près de l'ermitage de Sainte-Suzanne, on adécouvert desmédailles un Philippe, un Gordien, Pie

-9-,-

et un Posthume d'Àreent, une LI]cille de grand bronzeet un Maximien de moyen bronze.

Les environs de l'ermitage sont sillonnés par d'an-ciennes voies, romaines, une des branches de l'ancienchemin d'Évreux à Séez, et se dirigeant sur Condé,passe au midi du hameau de Ste-Suzane, puis parl'étang du Val-du-Lesme la voie de Condé à Laiglepasse aux environs de la chapelle de Ste-Suzanne.- On a aussi découvert au-dessous dit Marais, sectionE, dite de l'église, des fondations et des débris deforges.

Les noms de certains lieux dits doivent se rapporteràl'existence de diverses curiosités, monuments, etc.,dont il ne reste plus de vestiges. Ils doivent à touségards exciter l'attention, et pour faciliter des reel]er-ches, je consigne ici la liste de ceux qui paraissentdevoir être préservés de l'oubli : Le Chemin pierré,FOrmerie, le Champ-Motteux, -le Grand fief, la Deslo-gerie, la Bourgannière, In Poterie, etc. *

- •IV,

Formation des villages des Maux

Voici comment 'se sont formés les villages construitsdans les bois: le terrain destiné aux habitants se par-tageait en partiçs égales que l'on nomme bocls, onassignait aux colons un de ces boels ordinairementplus longs quo larges, d'où le nom si répandu do longsboels à l'ufte des extrémités du hoel, chacun éle-vait sa chaumière, toutes les portes s'ouvraient dumême côté sur le chemin qui devenait la rue lu vil-lige. (M. Ilonin). -

- 10 -

V.

Établissement des dues, confies, barons.etc.

Les empereurs romains ne pouvant vaquer eux-mû-mes au gouvernement detoutes les provinces soumisesà leur empire, envoyaient en divers endroits desl,omres de, qualité avec charge de gourverner les pro-vinces et leurs principales villes. Les Gaules ayant été

\conquises.par les Francs, les rois, imitant la conduitedes Romains, établirent des (lues, des comtes, etc., enjilusieurs lieux, pour y avoir le soin, tant de ce quiétait du lait de la guerre que pour y rendre la justiceaux peuples qui de,neuraient dans Vétendue de leursprovinces ou cités.

VI. -

Origine de ht baronnie des Maux.

L An 1247.— La laveur de Jean d'Aubergenville au-» prôsduroy SI-Louis, favorisa soniatenLion d'ériger et» créer en baronnies, 260 acres et demye dix-sept per-» cites de terre lahouroliles ét quarante livres onze de-

,,iers (le cens et rente, qe Blanche. revue, mère du» i-oy, consentit estre détachées de la baronnie des

ventes quelle ,i.voit osuoncé k l'abbaye de Monhuis-son lez Pontoise lors de saîondation, et que cet

» évesque d'Evreux avoir acquises de Marie, abbesse,du consentement de B- abbé de Cysteaux, son supé-rieur ' qui fut l'origine et la source (le la riche ba-ronnie des Baux-de-Breteuil, que dAubergenville

sie

• laissa par son testament aux évesques ses succes-seurs, et que le roy St-Louis, exempta de regale à

• perpétuité pour récompense des bons et fidelles ser-vices que iuy avoit rendus ce chancelier de France(du mois de may 1255.) (Mémorial historique (les

.» évêques, ville et comté d'EvreuN.) »

VH.

Haute-Justice.

Philippe-le-Hardi ratifia en 4275 la rente faite parles religieuses k lévéque .l'.Ivre,ix, (voir les Mares)et i] accorda ail préla.l et k ses sueeesseli s le droit dehaute-justice. - Plus Lard le roi permit aux liahitahtsdes Baux (le prendre le hais sec sut pied et je. vertrompu , etc'. En mùi 4319, Philippe-Ic-Long leur lié-corda, comme aux autres usagers, la permission de seservir d'un outil de métal.

Dans la charte de ce prince, publiée pur M. Delisle,il est dit que les habitants ne pourront accéder àlaforétque par les chemins accoutumés et publil5s, etc.

VIII.

Seineurics des flaux-tic-flz'eteiflJ.

(D'(lprès les registres dei'état-cicit et divers titres cancer-nant la foret de Breteuil.)

1258. - Pierre dit Bourguenel, Chevalier, seigneurde Champ-Metteux.

1576: - Becquet Guillaume, seigneur de Lonffue-mare. -

0

- 42 -

461F9. - Nicolas-le-Forestier, écuyer, seigneur de la

Poterie.1615. - Glande Guynard. seigneur des Noés.4653. —r Tabourier, seigneur de la Mare.1658. - Etienne de. la Vallée, seigneur de la Vallée.1668. - Nicolas Heudres, seigneur du Hamelet.1671. - Gouyer Raphadi, seigneur des Mares, Lori-

guemare et le.Marais.1701. - lie la Bretinièreq . écuyer, conseiller du roi,

etc., seigneur de Champ-Motteux.I7O3. - Le Michel, Louis, Roland de la Bourga-.

.nière, écuyer. seigneur de la Bourganière.1722. - Gabriel-le-Forestier, écuyer, goigneu,r du

Saptet.17J30. - De Vallemont de Gisay, écuyer, seigneur

de Valleinont, chevalier de SI-Louis. (1)La féodalité (987-1328) consistait en ce que chaque

terre o yait des soigneurset que les seigneurs, maitressouverains dans leur domaine, êta, ient inégaux cri puis-sance, subordonné entre eux etl:iéspar des droits et de-voirs réciproques.

Féodalité, dérive de deux mots germaniques , fée,récompense, coi, propriété, c'est-k-dito terre donnée euré000Ipi3]lSe.

(n La chevalerie était une institution militaireséculièrefondée au moyen-âge et constituée il l'époque des croisades.Pour être cI,evalier, il fallait être noble (le père et demère, et avoir servi un chevalier pendant, 14 ans • savoir:7 ans comme page, valet ou domestique et 7 ans commeécuyer. Le page servait le seigneur comme domestique. -L'écuyer était obligé d'habiller et de déshabiller son mai-Ire, do porter son armure, de l'accompagner et le défen-dre dans les combats. -

- 13

Le mot fief, de feodam, à la môme racine que féoda-lité. Le fief se composait ordinairement d'un chtteauet des terres attenantes.

Le mot ailes vient de deux mots germaniques, ail,tout et bd, propriété. On appelait allodiale, une terrequi était possédée en toute propriété.

Le mot bénéfice vient de deux mots latins , bene,.bien, et facere, faire. En effet, le bénéfice était une.

,donation ou bienfait des souverains. -Le mot château vient du mot latin casteilum, forte-

resse, petit champ, parce que les châteaux féodauxsont ordinairement d'un difficile lutaoès, placés sur uneéminence et fortifiés.

0n fait remonter l'origine de la féodalité aux Ro-mains, qui donnaient quelque fois • des terres aux sol-(lots -à la charge de les défendre les , autres avec plusdé raison à la coutume qu'avaient les chefs Germainsde s'attacher leurs compagnons d'armes en leur fui-sant présent d'une partie des terres conquises.

lx.

Lient remarquables des flahlx(Ie.BrCteIIIi

CHAMP-MOTTEUX..

Avant les Baux, Champ-Motteux existait ainsi quel'indique la charte suivante de l'an 1140:-

« Robert, comte de Leicester, fils de la comtesse• Pétronille, donne et concède à Dieu et au monastère• de Notre-Dame-de-Lyre, le Champ-Motteux avec les

4

- (4 .-

» maisons qui s'y trouvent édifiées avec tout l'appro-• visionnement du môme lieu et toutes ses dôpendôn--» ces en pure et perpétuelle aumône, à tenir librement,.ii paisiblefiient et honorablement, comme l'aumône la

plus indépendante qui soit en toute ma terre. Jeo veux (le plus que les serviteurs des moines occupés-» à cultiver cette terre, reçoivent dans tua forêt de

Breteuil, le bois nécessaire à construire et réparerleurs maisons et peur se chauffer suffisamment,.sur le vu et la livraison rie mes forestiers, et de plus

» le droit de pature dans la forêt autant qu'il sera né-cessaire. o-Peu de temps après la conquête, (lit l'écrivain, le

Cliamp-Motteux est passé de l'abba) e de Lyre à Bartttfélerny de Dreux, bailli de Philippe-Auguste. Voiciquelques mets dans l'enquête de la forêt de Breteuil

« Barthélemy (le Dreux n son hébergement et le vif» bois pour la eonsemmatiou du Champ-Motteux, par

livrée, et le' mort-bois pour son brûler et sa eloture,» la pàture pour vingt vaches avec leurs veaux et peur

seize bœif dans la forêt, avec le panage pour cento porcs.

D'après un titre écrit sur parchemin au châteaud'Evreux, le six septembre 1684, le très-haut et très-puissant prince Monseigneur de lit

souverain due de Bouillon, etc.. etc., accorde aux' habi-tants de Champ-Metteur, les droits de paturage etautres sans aucune rétribution. Il est à remarquer quece titre ne concerne que les habitants de Château-Mot-teux. Le château qui yexistait est entiè re ment détruit,

- •15 -

LONC.UEMA}tE ET SON ÉGLISE.

Le dictionnaire historique de l'Eure rapporte queVers 1246, St-.Louis donnà aux religieux de Maubuis-son, une portion de la forêt de Breteuil, dans laquelleSc trouvait le quartier de Longucrnoere, qui a 50ev1d'emplacement à la paroisse des Baux, appelée dans lecommencement Saint-Christophe-de_Longuernare.

« Dans la forêt de Breteuil, à Longuemare, ont été• livrées 866 acres et 43 perches, y compris 5 acres• cédées k Jean dit Prieur, dont on ne reçoit rie,,,» ehaque.aere poursous, total en denier, 172 I. et» 5 s. tourxiois.

L'êtahlisserneni d'une abbaye dans leur voisinage'êeilla la susceptibilité des moines de Lyre qui avaiententre autres privilèges, le patronage de tous les errai-figes de la forêtde Breteuil. Pour sauvegarder leursdroits, ils acquirent des religieux de Royaumont, unPetit lot où ils se proposaient d'élever une chapelle;mais réfléchissant sûr ce qu'il n'élait pas convenable'que l'emplacement de la maison de Dieu, paya le censà un seigneur temporel, ils allèrent probablement eninnrsiSu, à Pacy prier le roi de4eur auméner2 acresde terre pour la chapelle et le d.inietière Leur de-mande fut sans doute favorablement accueillie, car Inmême année ils obtinrent de Jean d'Aubergenville,évêque d'Evreux, un mandement pour faire mettre u!,clerc nommé Marlin, en possession de l'église de St-'Chistopbe-de-Longuema,.e .nouvel]cment construite..-C'est celle qui fut connue depuis sous le nom de St-'Christophe-des-Bauk.

— tG —

Le succès des moines fut bientôt troublé parles pré-tentions des darnes de M'aubuisson, au commence-nient du mois d'août 124M o dit le chroniqueur deLyre, « nous fûmes cri butte à une très-violente per-sôcution. Depuis sa fondation, notre monastère n'a-vait jamais été soumis à d'aussi rudes épreuves. Lesdames de Maubuisson que des conseillers pervers pous-sèrent à nous dépouiller de nos droits de patronagedans la forêt de Breteuil, nous perdirent par leurs ca-lomnies dans l'esprit de la reine Blanche et de sesbaillis dont les excès nous causèrent de notables pré-judices. » Mais lés moines regagnèrent du terrain surleurs adversaires. En avril 1Z51, l'official de Paris dé-légué dû Siège, adjugea à l'al±a'e de Lyre le patro-nage de l'église des Baux et la dime des novales delu forêt de Breteuil. (1. Delisle, conditions, etc.)

Deux ans après, Jean dtAubergenville, évêque d'E-vreux, du consentement des moines de Lyre et descurés de Saint-Pierre de la Vieille-Lyre et des Baux-dc-Longuemare, ordonna que l'église des Baux seraitdésormais paroissiale et renfermerait des fonds-baptis-maux et un cimetière.

Cette église, la seule qui existe aujourd'hiii i est souslé vocable de St-Christophe. C'est un vaisseau allongéd'environ 40 mètres de long, solidement bati en pier-reset cailloux, et proprement tenu. La chaire à prê-cher est remarquable: Le clocher, que termine uneflèche couverte d'ardoises, est placé sur le portail.

LES MARES.

En 1256, l'abbesse de Maubuisson reconnut avoir

- 17 -

reçu de l'évêque d'Evreux et de son chapitre t,odo I.-tournois pour la vente de la terre que la communautépossédait dans là forêt de Breteuil au lieu opjielé lesMares. (Sous ce nomil faut entendre-non-seulementles tores situées aux Mares, mais encore cellesassises à Longuemare (lu nom primitif des Baux-de-Breteuif -

-Au -moment de cette vente le Cham p-Motteuix appar-tenaità Pie rrédit Bour, queue!., ehevalier,a.insiqii'on l'ap.prend d'une vante do 1258, faite parce gentilhomme- àl'abbaye de Si-Evroult. Dans un autre Li ire do la mêmeabba-e, daté de 1270,- il est question du chemin deGuernanville à Charnp-Motoin. -

Dés 1259, le nom des Baux avait prévalu, car il estfait mention à cette date de biens acquis au chapitred'Evrcux en vertu d'une donation de Robert des Baux.

X.'

- - - -Fiefs.--

- Parmi les fiefs de la commune des Baux, connus -sous lei 'noms de fief des Noés, fief du médecin, sectionA, dite de la ferme des Neés ;-le petit fief, section B,dite du mou-lin ; le grand fief, section C, dite de longuemare; Je fief de la Gouaille,'section D ; lé fief Buquet,mime section; le fief au Petit et le fief neuf. section E,dite de l'Église ; le grand fief, setioh F, de Coupe-Gorge et le fief de St-Aiglaat, section I, dite du}Iamelet, en doit signaler celui de. La Poterie quiappartenait en 3040 à Nicolas-le-F-orestier. écuyersieur de --la Poterie. Dais -le courant de cette

- - 18 -

nième année, ce gentilhomme venait d'entendre lamesse dans l'église de Landepereuse, en compagniede son frère et de son cousin, quand il Sc prit de que-relle avec le sieur de la Boullaye et quelques-uns deses amis, un combat s'engagea entre ces gentilshom-mes, tous armés d'épées, de fusils et de pistolets, lesieur de la floullayc fut tué et le sieur de la Poterieavccses complices se rendirent à l'armée pour échapperàla punition la reine Aune d'Autriche obtint poureux le privilège de lever la Fierte en 1649 et ils eurentla vie sauve. L'année suivante, le sieur Le Forestier4e la Forestière qui avait été présent au meurtre neput obtenir la même faveur.

.xI.

- Charte constitutive des droits des habi-tants des Ilaux • dans lit• forêt deBreteuil. -

La. ] mairie des Baux possède dans ses archives unecharte constitutive des droits des habitants de cettecommune dans la forâtdeBreteuil. Cette charte donnéeà Paris, par Ph.ilippo-le-llel, le . 11 avril 1312, porteque,. les hahitahts de toutes conditions auront le pain-rage et l'herbage pour leurs hôtes etlicux communs deladite ferèt, comme les autres coutumiers, et pour ce,payeront ai roi Monseigneur, chacun au terme de.Noël, dedans le chtttel de Breteuil, pour chaque vache,boeuf, taureau, cheval, jument, vingt deniers .tournois.Ils ne payeront rien pour le faon jusqu'à ce qu'il soit

.urané, et en payant, ils auront lusage de ladite forêt

- 19 -

pour toutes leurs bûtes, etc., etc. (Cette pièce est telle-ment détériorée qu'il est impossible de. la reproduireentièrement).-.

XII.

L'Orme des Baux.

D'après le dire des anciens, il existait, j] y n prèsd'un siècle, sur la place publique (le Baux, un vieuxorme, au omhrefeiiillage, d'une grosseur prodigieuse,et sous lequel, au sortir (les offices religieux, la jeu-liesse SC réunissait pour se divertir. Comme tous lesseigneurs, hauts-justiciers, (comtes et autres) étaientautrefois juges souverains dans leurs seigneuries, ilest probable qu'ils tenaient là leurs audiences. (Voir -chapitre VII, lia tte-Justicc),

XIII.

Prieuré de Notre-flame-du-fléseri.commune des Baux-de--Breleuil.

FONDATION.

D'après tuie tradition, St-Nelain, évêque de Rennes,.mort vers cinq ceAt trente-trois, aurait été le pronlier,fondateur de l'ermitage du Désert dans la forêt de-Breteuil. Ou l'appelait aussi Notre-Dame-du-Lesne.

Dans les première innées du Xl I siècle, Un homme.:noinméllueuxs était supérieur de l'ermitge, il sutse-ménagor les bonnes grâces deRobert, comte de Leices-ter et de Breteuil, (lui fonda pour lui et ses ermitele prieuré du Désert et y lit bâtir une église sous le-vocable de NotreDamc. Voici sa charte -de fondation

- —20—

Robert, comie de Leicester, seigneur de Breteuil,• à tous barons, chevaliers, bourgeois, appartenant• l'honneur de Breteuil, salut. Je veux vous faire• savoir à tous quej'fti donné, concédé et par la pré-• sente charte confirmé à Dieu et à ]a bienheureuse• Vierge du Désert et à Hugues, serviteur de Dieu, et

aux Frères qui demeurent au môme lieu et y serveht» le Seigneur polir la rémission de mes péchés et le» sahit des lmes de mes pères, patents et antéresseurs,« toutes les libertés et exemptions dans -tout cequi» regarde 'la hiérarchie séculière, de telle sorte que

cette maison est l'enclos • où dS frères travaillent,• ne soiehi soumis à aucune autorité, ne répondent à• aucune exaction, en sorte qu'ils n'obéissent qu'à• l'évéque d'Evreux dans les matières épiscopales et» au Seigneur de Breteuil comme leur avoué dans le» fiel où leur communauté est fondée, s'accorde et

ordonne formellement que la susdite église du désert» et Hugues 16 serviteur (le Dieu et ceux qui servirons• Dieu en ce lieu nient et possèdent librement et pai-

siblement tous los b'énMiees qui leur sont donnés ou» le seront 'n l'avenir canoniquement.

» Je concède à la mène église, en aumône pei'pé-» tuelle, aux frères qui ,)- servent Dieu, le Plessis qui» est à l'entour de leur clos libre et quitte pour le forti-

fier et le protéger avec l'étang qui se trouve dans len vallon de Lesme, libre et quitte , et de plus les. Landes qui se trouvent entre l'étang et le Plessis.....» avec un bigre libre dans la forét pour le luninaire• de l'église et le vif bois sur livraison k l'usage de• leur hébergement et le bois mort pour leur chauffer• et celui de leurs hommes sans livraison, de plus,

- 21 -

• je donne le pâturage pour leurs animaux et ceux de• leurs l?ommes, et enfin l'exemption de tonlieu dans• tout le fief de Breteuil. Si les susdits frères viennent• à essarter, les moines de Lyre auront seuls la» drne. »

» Toutes les donations susdites avec les libertés et• exemptions, moi, dit Robert, je les ai accordées et• concédées en posant 1n Missel sur l'autel le jour de• la dédicace- de ladite église, célébrée le quatrième

jour avant les cendres de mai et- en ce même jour• avec le consentement d'Audoïn, évêque d'Dvreux,•jai donné pour le vivre et la subsistance des servi-• tours (le Dieu fixés en ce lieu, ma métairie sise entre• Cl,eronvillers et le Bois-Arnauld libre et quitte...• La comtesse Amicie, ma femme, u donné un marc• d'argent à perpétuité, payable chaque année, à prea-» dre sur son revenu de Serpevine. Ernanld-du-Bois n• donné f0 s. de d,,nois à toujours payables à la fête,' de St-Croix, en mai, sur sou revenu de Glos» Guillaume Fresnel, 5 s. du mois, payables pour

toujours à-ladite époque sur son revenu de la Porté.Tous ces dons et bénéfices ont été remis comma

une pure aumône en la main dudit religieux évêque• qui dédiait l'église, et ma fèrnrne et moi les avons• déposés sur l'autel. Enfin, j'ai fait vœu de rendre• cette donation ferme, stable et perpétuelle, par• l'n.ppositiori de mon, sceau et de ma signature.Suivent les noms d'un grand nombredetmoins; « CeciD a été fait du temps de Hugues-du-Désert qui acons-»'truit ladite église, à pa'rtir des fondements, l'an deo l'incarnation du Seigneur, (42U. D

Un peu plus tard, en 1128, Richer de-l'Aigle donna

I- 22 -

au vénérable Hugues un emplacement dans sa foréYpour y fonder un monastère. (Cet établissement futensuite transféré sur les bords de Ilion et prit le nomde Chaise-Dieu.) Hugues se trouva ttimi à la foissupérieur des doux communautés. Henri Ter, roi d'An-gleterre, confirma, en ISSU, les donatidus qui précé-dentdvec les donations suivantcs « Chaque semaine» de l'année 2 s. Drouais sur le revenu dela prévot(i» de Breteuil et dans le cbateau de Breteuil, 2 s.

quittes sur le cens des deux maisons que tientReynier, fils de Cli', avec six perches de terre à

» l3eaufour. » (Beaufour, hameau de Bourt.h).Dans le anèrne temps, le pape Innocent II octroya

une bulle en faveur de Notre-Dame-du-Désert. Enlj 04, Robert, li, comte de Leicester, lui donna la cha-pelle de St-Nicolas-du-Bocs, Près de Neaufles, confirmale don qu'avait fait son père de deux bourgeoisies,• l'une que tient Bernard Guernon, à Clos, et l'autre• Hubert Dochard, à la Neuve-Lyre lesdites bour-• geoisies libres et quittes. et tenues seulement à• hommage envers les seigneurs de Breteuil. » (IIïs-toriqne do l'Eure).

Malgré toutes les nombreuses donations qui furentfaites, les ermites du Désert, n'ayant pa une règlefixe, ne purent se soutenir et le prieuré devint membrede l'ahbàye (le Lyre. Cette union déjà résolue cil prin-cipe cf approuvée en 1231 par Richard de St-Lèger,évéque d'Evrèux, ne fut consommée définitivementqu'en 1245;

Les ermites coi ytinuùrent cependant à avoir uina4ininistrationdistincte etunehitoire séparée quantau second établissement du mémorable Hugues du

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désert et la Chaise-Dieu, il était entré dans l'ordre dePontrevault dès 1132. s

En 1255, Guillaume de Courteilles, chevalier, donnaau prieuré du Désert et à l'abbaye de Lyre 3 acres deterre sur le Lesme. Le vallon de Lesme, voisin duprieuré, finit & la longue par lui donner son nom et aulieu de Notre-Darne-du-Désert, on a dit Notre-Dame-du-Lesme, de même que ce dernier nom a été rem-placé par celui de Ste-Suzanne.

Dans la suite des temps, Ste-Suzanne n ôté honoréeau prieuré du Désert à cause d'une partie de se's reli-ques qu'on y cônserve en une châsse dorée et un braaussi dor

é... &est pourquoi on s'esthabitné àlui donner

le nQm de chapelle ou prieuré de Sl.-Suzanne.Il ne reste plus aujourd'hui que le choeur du temps

des religieux, toute la "cf a été détruite puis rebâtiesur un plan très-restreint.

La pôlerinage à Ste-Suzanne est toujours Pli grandrenom; il a lieu toute l'année, mais surtout le lundi de

- la Pentecôte, lejour de la Fête-Dieu etdans l'octave.Les processions des paroisses ci-après indi4uées y

: iennent chaqt]e année pour obtenir la guérison deplusieurs maladies.

Le mardi des Rogations: Baux-de-Breteuil, Guernan-•ville.

Le lundi do la Pentecôte : Condé-sur-lion,Le jour de la Fête-Dieu,: Bérnébourt, Breteuil, Fran-

-cheville, laGuéroulde, Ciatray,Neanfftes,BoisArnault,Io Chesne, ?\rnbenay.Le jeudi octane de la Fête-Dieu: Barquet, Sébéeourt,Le lundi d'api'ds l'octane de .a Fête-Dieu Conehes,

Ste-lWarthe, Louversey, Séez-Mesuil.

- 24 -

Le jour de St-Jen-BÔptt$te: Stc_Marguerite-de-l'U-

tel. t

XIV,,..

Vête de Sie-Suzanne.

La tête de Ste-Suzanne a lieu le il août; ce jour-là on dit toujours une messe à la chapelle, ainsi quele mardi et le jeudi de chaque semaine. La pèrsonnequi doit rendre k bâton le dimanche suivant, jour déla grande solennité de Ste-Suzanne, invite k diner ksa volonté un nombre de parents et d'amis. Le b&tonest repris aux vêpres et celle qui l'a accepté, le ;endl'année suivante à.pareille époque.

Xv.Orga.misatlOfl admInistrall%e.

MAIRIE DES BAUX-DE-BRETEUIL.

MM. ,Lefèvre, François-Hénri, maire;Genetey, Marin, adjoint;

- CONSEIL MUNICIPAL

MM. Lerot, Isidore; Chervel, Louis ; Thibault, Au-guste Leroy, Baptiste-Michel ; Lancesseur, Pierre-Arène ; Barbé, Louis ; Tabourier, Michel-FrédéricChevaliêr, Toussaint; Perrot, Constant; Glaçon, Pierre-Gabriel. .

DIVISiON ECCLÉSIASTIQUE:

M. Gury, curé-desservant.

U -

INSTRUCTION PUDLTQUI.

i,;stitateuy général: M. Goberville.institutrice générale M" Picard -

CONTRIBUTIONS DIRECTES.

M. Bourguignon, percepteur, (Baux-de-Breteuil, Bé-m(,,eourt, Guernangifle, Ste-Marguorite-dol'Aut.e1,)

RÉPARTITEURS.

MM. Lefèvre, maire; Gehetey, adjoint . Chevallier,Germain-Désiré Morel, Jean ; Dufour, Joseph;Chatigny, Jacques ; Glaçon, Pierre-Gabriel Guigne-Dueliesne,

SAPEURS-POMPIERS.

MM. Bourguignon, capitaine; Giguerre,lieutenantPucet, père, sous-lieutenant Thibault, adjudant;Curel, sergent-fourrier; Gastine, sergent.

Nombre dé pompiers, 4!. t

CHEMINS VICINAUX.

M. Leblond, agent-voyer.Cantonniers M)L Beaufils, Baptiste ; Beaufils,

Louis ; Beaulils, Zêphir ; Bonneval, Bonnette ;Prévost,Chbrrièr.

FOItÉT;

Gardes particuliers MM. Barbé, Genetey Marin,Genetoy, fils; Gueael, Desuéros ; Bigot, Auvray.

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CONTRIBUTIONS INDIRECTS.

Dbitantsdc taLuies : MM. Ronouit, receveur buralisjeCocard, débitant à Ste-Suzrtnne.

POSTE AUX LETTRES. /

facteurs ruraux : 1 7 1eée : M. Erjinello2° levée . Rervien.

MUSIQUE MUNICIPALE.

Chef : M. Basset. - 0 musiciens,

GARDE CHAMPÊTRE.

M.. Dulac, Louis.

XV[.

commerce. - JrbJusIrie.

Aubergistes: MM. More), François Saussay, & Ste-Suzanne.

Bois (Md de) MM. Tabourier Prévost, Isidor.

Boucliers: MM. Feuillard Malherbe, Emilo.

Boulangers : M. Lcvcau, aux Baux M° veuveDozière, à Ste-Suzanne, -

Bourreliers: 1M. Langlois ; LeboetiC.

Cabaretiers: MM-Moutier; foncier; Cocrd, à Ste-Suzanne; Porrier Chesriot,

Cafetiers: MM. Bonoijit ; Osmont:; Meslier; Bu-caille, à Coupe-Gorge.

Charbons (Md dé en gros): M. Giguorre.

LI

- -

Charbonnier : M. Drouard, an Hornelet.

Charcutier : M. Durai.

Cordonniers : MM. Franehet; Pellevilaiii; Boisset;Vivien.

Couturière en linge : Mme Daufresne.

Débitant: M. Leroy, au Nouillon.

Epiciers: MM. fenouiL: Usinent; Herbiin Encaille,Coupe-Gorge; foncier; Cocard, & St-Si,zanne.

J&picier-Begrattier: M. Oui-y, au Nouillen.

Epingiier: M. Malherbe-Bueaille,

Faïence (Bld de) MM. Osinont ; Dehrays.

Ferrailleur z M. Trouvé, Joseph.

Forgérons MM. Amoury, Jacques ; Dulac, Georges;Séjonrnay. -

Crains (Md de) : Mme Cotai-d, Prospe r (veuve), à Ste-Suzanne.- -

Maçons: MM. Guincestre ; Puent.

Marèehai-feftant: M. Gondoin.

Menuisiers: MM. Cantine Beucher; Mesnil-de-Boiï-clou. -

Nonceaîaès : MM. Renault ; Laudrel.

Sabotiers: Lechardeur ; Mulet-ThihotvuIIe, à Coupe--Gorge ; Morel, Louis, .au Hae1et ; Prévos; Rebours;Bonnegent.

- Tailleur: M. -Furet.

Taillandier z M. Loudrel, Isidore. -

Terrassiers (MaUres) z MM. Delarue; Guigne; Prévost.

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Teinturier: M. t Paifray.Tissus (Md de): M. Renouit, -

Tournevi: M. Boucher. -

Voituriers: MM. Boulay Mosnil Mulot.Vaches (Md de) MM. Êoisrcnoult, Constant; Bois-

ronouit, Frd6ric Gravelle-Lagnier.

XVII.Agriculture. --

DÉNOP43REMENT DES ANIMAUX DOMESTIQUES.-RACE CHEVALINE.

Poulains et pouliches .............................4Chevaux entiers ..... . ............... .............. - 103Chevaux hongres .............. .................... 49Juments ....... ........ ........ .....................&

Tor,u. ...... ................l(j

RACE ASiNE.

Ânes..............................................4

Ânesses ............................................10TOTAL ......................14

fliCs novis.

Veaux ............................................38-Bouvillons, taurillons, génisses .................... .65-Taureaux ..........................................ZVaches.........................................183Bœufs,.. .............. . .............. ............

TOTAL ..................... 288

RACE OVINE.Agneaux 351Moutons.. ........................................ 642Brebis .............................................215Béliers..........................................

TOTAL ..................... 1214RACE PORCINE.-

Cochons de lait ................................... 15-Cochons.........................................41Truies, ...........................................- - 13

TOTAL..............69¼ RACE CAPRINE.-Boucs:.............................................Chèvres .............................................

-TOTAL ...................... 3-Ruches d'abeilles .................................129

VOLAILLES.Dindes...........................................112Oies.............................................53Canards...........................................Poules et poulets ..................................3439Pigeons........................................... 24

TOTAL ........................ 3882

Chiens ............................................13S

TABLE DES MATIÈRES

- Pages.Les Baux et ses hameaux ............................3Lpocjue celtIque ....................................Epoque romaine, ......... 8Formation des villages des Baux , ..................... 9Établissement des ducs; comtes, barons, etc . . . ...... 10Origine de la baronnie des Baux. ................... . j()Haute-justice ........................................•11Seigneuries.......................................... iiInstitution de la chevalerie, etc .....................12 -Lieux remarquables. - Cbatnp-Mutteux ............ 13Longuemare et sou église ...........................15Les Mares. -- Fiefs ................................. 1.7Charte des droits des habitants dans la forêt .........18L'orme des Baux ...................................19Prieuré de Notre-Dame-du-Désert ...................19Fête de Ste-Suzanne ................................24Organisation administrative_ ......................... 24Commerce. -. Industrie ............................26.Agriculture .......................................28-