HEBDOMADAIRE GRATUIT Voir en dernière page … · pour le renard et 300 000€ pour le ragondin et...

sortIEs p. 13

Les métiers d'arts'exposentau parc des expos

BEAUté FémININE p. 6 et 7

Trucs et astuces pourchanger de tête

Voir en dernière page

W W W . t r I B U N E - o r L E A N s . F r HEBDOMADAIRE GRATUITN°155 - J EUDI 4 FÉVR IER 2010

15 tués supplémentaires en 2009 par rapport à 2008 sur les routes du Loiret... Le département présente un très mauvais bilanen matière d'accidentologie, l'un des moins bons de France. Pour tenter d'enrayer le phénomène, le Conseil général du Loireta identifié des points noirs et dépensera 410 000� en 2010 pour supprimer arbres et obstacles au bord des routes, dans 15 zonesdéfinies. p. 3

routes du Loiret :toujours des points noirs !

éNErgIEs vErtEs p. 4

La Source à Orléanschauffée au boisen 2012

écoNomIE p. 8

Salles de sports :un business qui peutrapporter gros

poLItIQUE p. 9

Régionales :Europe Écologie veutchanger de logiciel

NAtUrE p. 2

Fouines protégées,chasseurs agacés !

sports p. 10

Les meilleuressabreuses du mondeà Orléans

Infos loIret2

La Tribune d’OrléansN°155 du 4 au 10 février 2010

Le combat continue entre chasseurs et

défenseurs des animaux ! Le dernier

affront a tourné en faveur des écolo-

gistes, le 28 décembre 2009 devant le tribu-

nal administratif d’Orléans, avec le déclasse-

ment dans la liste des animaux «nuisibles»,

donc chassables, de trois espèces de

mustélidés : le putois, la martre et la fouine,

ainsi que de l’étourneau sansonnet. Le 22

janvier 2010, le préfet du Loiret a suivi en

prenant un arrêté : les espèces citées

restent chassables pendant la période

habituelle de chasse au gibier mais à partir

du 28 février, interdiction de les piéger et de

les tirer ! Piégeurs et chasseurs craignent

des dégâts, sachant qu’en 2008, ils ont

capturé 1030 fouines, 1077 martres et

769 putois. Des données stables depuis qua-

tre ans mais le problème reste entier car,

selon eux, fouines, martres et putois sont de

redoutables prédateurs pour les perdrix

grises, volatiles emblématiques de la chasse

de plaine... «Je suis sûr que les gens vont

ressortir du poison !», regrette André Lutun,

directeur de la fédération de chasse du

Loiret (22 000 licenciés), qui vient de saisir

le ministre le 27 janvier en vue de faire appel

du jugement.

Engagée dans la lutte contre l’existence

d’une liste d’animaux «nuisibles»,

l’Association pour la protection des animaux

sauvages a attaqué en justice les arrêtés

préfectoraux de 38 départements. «Pour l’in-

stant, nous avons gagné dans une trentaine

d’entre eux dont le Loiret», se félicite Pierre

Athanaze, président de l’ASPAS, qui récla-

mait aussi le déclassement (non obtenu) du

renard dans le Loiret. «Si vraiment ils étaient

nuisibles, les agriculteurs monteraient au

créneau. Les chasseurs râlent parce que ça

leur aurait permis de chasser toute l’année!»

Mais si les chasseurs sont en colère c'est

surtout qu'ils assument le paiement des nui-

sances : les mustélidés ont généré 24 000€

de dégâts sur les cultures en 2008 dans le

département, 979€ pour l’étourneau spé-

cialement au niveau des cerisiers et des

vignes. Sauf que le sanglier, toujours classé

nuisible, fait lui 490 600€ de dégâts, 32 515€

pour le renard et 300 000€ pour le ragondin

et le rat-musqué... «La difficulté c’est que

tout le monde ne nous dit pas quand il y a

des dégradations car il n’y a pas de fonds

d’indemnisation.»

Reste que le tribunal disposait de données

anciennes pour apprécier l’impact des

mustélidés sur la population de perdrix.

«Nous nous basons sur une étude réalisée

entre 1995 et 1997 par certaines fédérations

de chasseurs et l'Office national de la chas-

se et de la faune sauvage (ONCFS)», con-

firme Céline Lesage, directrice adjointe de la

fédération de chasse du Loiret. D’après cette

étude, il est avéré que sur 40% de mortalité

des poules de perdrix grises, 21% des décès

sont dus au renard et 14% à des mustélidés.

«C’est-à-dire que 8,4% de la population

totale est prédatée par le renard, 5,14% par

les mustélidés», précise Céline Lesage.

Autre chiffre : en 2009, les chasseurs du

Loiret comptaient au printemps 11,6 couples

de perdrix grises aux 100 hectares, avec un

indice de reproduction, l’été dernier, de 4,15

jeunes par poule.

Comme aucune structure n’est en mesure

d’apporter des chiffres réactualisés,

la fédération de chasse a décidé, en parte-

nariat avec l’ONCFS, de lancer en mars

prochain une étude sur la mortalité des

perdrix. «Les oiseaux vont être radio-pistés

pendant plus de trois mois, matin et soir»,

explique Céline Lesage, «ensuite si le signal

disparaît nous irons chercher le cadavre,

très difficile à retrouver aujourd’hui, pour

constater l’origine du décès». Coût de

l’opération : plusieurs dizaines de milliers

d’euros par fédération. Les premiers résul-

tats devraient être connus l’été prochain. Les

chasseurs comptent bien prendre leur

revanche et faire en sorte que fouines,

martres, putois et étourneau sansonnet

retrouvent leur place... parmi les nuisibles.

Charles Centofanti

l ENVIRONNEMENT l

Martres et fouines interdites de piégeage : chasseurs en colère !

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Déclassées des nuisibles, les fouines ne peuvent plus être prises au piège dans le Loiret.

Sophie Grouard femme de maire et candidate aux régionalesDepuis des semaines, Serge Grouard, maire UMP d'Orléans, s'efforce de marquer sa différence

d'avec son épouse et assistante parlementaire pressentie pour figurer en bonne place sur la liste UMP

aux régionales. La semaine dernière, fin du suspens : Sophie Grouard occupe la 7e place. De quoi

espérer siéger un jour, même en cas de défaite pour peu qu'une défection se fasse jour dans les rangs

UMP... En choisissant de soutenir son épouse, Serge Grouard prend ainsi un risque calculé. Celui de

déplaire à une partie de l'électorat qui verra dans cette candidature familiale une tentative de verrouil-

lage de la vie politique locale. Mais la candidature de son épouse va permettre au couple de renfor-

cer leur capacité à peser sur le terroir orléanais. A droite, dans les annales de la Ve République, peu

de couples ont choisi de mener ensemble une carrière en politique. Il y a les époux Balkany en région

parisienne, mais la liste est courte si l'on excepte le cas très atypique des époux Chirac... Les

Orléanais étaient déjà représentés par un Grouard, pour peu que le sort des urnes leur soient favora-

bles, deux Grouard incarneront la défense des intérêts orléanais. En attendant, un jour peut-être, que

l'un des enfants du couple se lance à l'assaut du Conseil général du Loiret, persiflent déjà quelques

plaisantins.

Yves Broussoux veut d'abord rassembler avant l'élection Le président de la CCI du Loiret souhaite d'abord trouver un accord avec ses partenaires traditionnels

(Udel et CGPME) afin de mettre sur pied une liste commune à l'occasion des prochaines élections à

la CCI. Dans cet esprit, il souhaite que l'équipe sortante soit reconduite en partie. C'était le sens de

son discours à l'occasion de la cérémonie des voeux à la CCI. Quant à l'hypothèse d'un nouveau

mandat à la présidence, celle-ci reste une hypothèse... En clair, Yves Broussoux souhaite d'abord

fédérer toutes les énergies autour d'une équipe et d'un projet. Ensuite, il se prononcera, en sachant

que pour l'heure, la date des prochaines élections consulaires n'a pas encore été fixée.

Daniel Richard remporte la section PS d'OrléansDaniel Richard, commerçant retraité de 62 ans, ancien militant associatif à La Source, a été élu mer-

credi 27 janvier secrétaire de la section PS d'Orléans, à la suite du départ de Pascal Martineau. Le

scrutin a été serré puisqu'il a obtenu 48 voix, contre 47 pour le candidat Patrick Clastres, 45 ans, pro-

fesseur d'Histoire à Orléans et chercheur au centre d'histoire de Sciences-Po Paris. Quatre militants

PS ont voté blanc. Ancien conseiller municipal d'Orléans de 1989 à 2001 et ami du sénateur Jean-

Pierre Sueur, Daniel Richard a aussi été formateur en commerce au CFA de l'agglo d'Orléans.

Charlotte Marie est la Jeanne d'Arc 2010Charlotte Marie, 17 ans, en terminale S au lycée Charles Péguy, incarnera Jeanne d'Arc 2010. Cette

jeune fille rêve de devenir médecin. Contrairement aux dernières Jeanne, elle n'est pas scout mais fait

la lecture aux personnes âgées et le catéchisme depuis trois ans. Il s'agit de la première Jeanne d'Arc

issue d'un établissement public depuis 2003. Charlotte Marie a suscité la polémique malgré elle car

sa mère, Carole Marie, est conseillère municipale UMP à Olivet. Or le règlement indique que les

enfants d'élus ne peuvent prétendre au titre...

réfléchie.»

PeoPlePeoPlePeoPlePeoPle

Fermeture du local de rétention de CercottesLe préfet du Loiret a signé, lundi 1er février, l'arrêté de fermeture du local de rétention administrative

(LRA) pour étrangers de Cercottes. Eric Besson, ministre de l'immigration, avait annoncé mi-janvier

la fermeture du centre, parmi 16 autres en France, dans le but de le rénover. «Les Centres de réten-

tion administrative de la région parisienne et les plus proches sur le territoire français prendront le

relais», précise la préfecture.

enbrefenbrefenbrefenbref

5140 c'est le nombre de demandeurs d'em-

ploi supplémentaires dans le Loiret

en 2009, soit +25,4% sur un an

(18,5% en France, 21,4% dans le Centre). Entre fin novembre

et décembre, le chômage reste stable dans le département

mais progresse de 0,2% dans la Région.

3La Tribune d’Orléans

N°155 du 4 au 10 février 2010SoCiété

Le Loiret fait partie des cancres de l'acci-

dentologie ! 69 usagers ont ainsi perdu la

vie sur les routes du département en

2009, contre 54 en 2008 (voir graphique), soit

16 tués pour 100 accidents corporels, contre

12 au plan national. Sur les seuls axes dépar-

tementaux, 249 accidents corporels ont été

recensés, faisant 430 victimes et 47 tués. Face

à ce mauvais bilan, le Conseil général du Loiret

va s'attaquer au problème et abattre des

arbres en bord de route pour épargner des

vies. 15 zones, connues pour être accidento-

gènes, seront aménagées en 2010.

Tous les ans, le Conseil général dresse une

photographie précise des zones d'accumula-

tion d'accidents sur des portions de 800

mètres. «Même si le comportement reste le

paramètre essentiel dans les accidents, nous

savons qu'il y a 16 points particuliers qui méri-

tent un audit», explique Claude Clavier,

directeur des routes. En l'occurrence, une

portion de la N60 à l'est de Montargis, une

autre de la N20 au sud d'Orléans, la N152 au

sud de Pithiviers, la zone de forêt entre

Châteauneuf et Bellegarde, la D951 sur la

commune de Saint-Denis-en-Val et aussi de

Neuvy-en-Sullias, ou encore la D927 à hauteur

de Jouy-en-Pithiverais, à l'ouest de Pithiviers.

Mais on sait d'ores et déjà que l'une des

causes du nombre important de tués repose

sur la présence d'obstacles latéraux, indique

Claude Clavier. 410 000€ seront dépensés,

dans le cadre d'un programme pluriannuel,

pour supprimer les arbres dangereux et

quelques poteaux téléphoniques. «Il y a eu 10

tués contre des arbres d'alignement en 2009,

à partir de 35km/h un choc latéral contre un

arbre devient mortel, à partir de 65 km/h en

frontal.» Le taux de gravité des accidents

contre les arbres s’élève à 32%. «Nous ne trai-

terons pas toutes les zones d'accidents poten-

tiels mais nous axerons en particulier sur celles

où il y a eu des accumulations. Car il y a des

accidents dans des lieux diffus et la mortalité

n'y est pas moins sensible», précise Claude

Clavier. Et pour rassurer les écologistes, le

Conseil général souligne que cela représente

7% du patrimoine arboré, dont 40% présente

un mauvais état phytosanitaire. Les abattages

s'accompagneront d'aménagements paysa-

gers, semble-t-il, mieux pensés. Dans le détail,

entre 2005 et fin 2009, 277 arbres et 22 255

arbustes ont été plantés dans les emprises

routières départementales. Et d’ici à 2012,

284 arbres et 23 346 arbustes seront égale-

ment plantés. En clair, l'automobiliste qui quitte

la chaussée ne doit plus être sanctionné par

les obstacles présents sur le bord de la chaus-

sée.

Une action saluée par Pierre-Louis Valls, prési-

dent de la ligue contre la violence routière du

Loiret : «Avec +15 tués en 2009, le Loiret a de

très mauvais résultats, à ce titre tous les amé-

nagements sont importants !» Avec un bémol :

«on s'aperçoit que les accidents mortels se

reportent sur le réseau secondaire, qui n'est

logiquement pas prioritaire...» Le porte-parole

de la Fédération nationale des associations

d'usagers des transports (FNAUT) estime que

les ronds-points et les zones 30 en ville sont

très efficaces pour réduire le risque, tout

comme la politique des radars : «là où ils sont

installés, l'amélioration est spectaculaire.» En

revanche, sur la cause des accidents, Pierre-

Louis Valls avoue une carence : «On ne les

explique pas ! Car contrairement à ce qui est

parfois dit, 90% des accidentés habitent bien le

Loiret. Nous avons demandé et nous allons

redemander au préfet de lancer une étude

pour comprendre pourquoi nous avons un tel

taux de gravité, ce n'est pas normal qu'il soit

supérieur au taux national.» Les routes sont-

elles trop droites ? Trop plates ? Autant d'hypo-

thèses qui restent aujourd'hui sans réponse.

Charles Centofanti

l ROUTES l

Accidents : les points noirs à supprimer d'urgence !

Données de la direction départementale des territoires du Loiret au 28/01/2010.Un radar «tronçon» en test sur l'A10

Pour passer sous la barre des 3000 tués sur

la route en 2012, le ministère des transports

expérimente actuellement un nouveau

genre de radar dit «tronçon» à deux endroits

en France, dont sur l'A10 au nord d'Orléans.

A la différence d'un radar fixe classique, le

prototype mesure la vitesse moyenne d'un

véhicule, sur plusieurs kilomètres, et indique

sur un panneau lumineux situé après le

radar si les usagers roulent trop vite. Pour

l'instant, le radar tronçon n'est que péda-

gogique mais pourrait bien un jour devenir

répressif. Quant aux radars annoncés aux

feux rouges, «les sites sont en cours d'iden-

tification», commente sobrement la préfec-

ture du Loiret.

400 c'est le nombre salariés de l'entreprise Quelle,

spécialisée dans les ventes par correspondance

et placée en redressement judiciaire le 29 juillet

2009, qui sont concernés par la décision du tribunal de commerce

d'Orléans le 1er mars prochain. 4 candidats à la reprise se sont fait

connaître.


N°155 du 4 au 10 février 2010AggLO55 192€

c'est la contribution de l'AgglO

payée à l’Association de

Gestion du Fonds pour

l'Insertion professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH)

pour ne pas respecter le taux légal de 6% de salariés handicapés. Elle

en employait 3,22% fin 2009.

Exit le fioul lourd, le quartier de La Source à

Orléans se chauffera au bois mi-2012 ! Le

groupe Dalkia s’apprête à construire une

chaudière à bois biomasse d’une puissance

thermique de 30 méga-watts, à la place de

l’actuelle chaufferie gérée par la SOCOS,

société du groupe, avenue Claude Guillemin.

Serge Grouard, député-maire (UMP) d'Orléans,

était tout sourire pour officialiser la «très, très, très

bonne nouvelle», jeudi 28 janvier, souriant

même des éco-quartiers (lire encadré) : «Tout le

monde en parle mais c’est 1% du parc de loge-

ments. Alors que si vous réduisez de 20% la

consommation énergétique de tous les autres

logements, là vous êtes sérieux !»

L’intérêt du dispositif est double. D’une part éco-

logique : l’usine, qui fonctionnera à 78% avec du

bois et un appoint de gaz, devrait réduire de 70%

les gaz à effet de serre et permettre d’économi-

ser 55 000 tonnes de CO2. D’autre part écono-

mique puisqu'une partie de l’électricité produite

sera revendue. 30 nouveaux emplois sont

annoncés et les abonnés du quartier bénéficie-

ront «progressivement», souligne Serge

Grouard, d’une diminution sur leur facture

puisque la biomasse permet de réduire la TVA

de 19,6% à 5,6%. 7300 logements, dont 4500

de l’office HLM, 1300 du Crous de l’université et

1500 privés, seront ainsi chauffés à l'énergie

verte. Soit 13 000 équivalents logements,

«10% des logements d’Orléans» qui en compte

60 000, car il faut aussi inclure l’hôpital, le

BRGM, l’université et tous les bâtiments commu-

naux. «Le futur hôpital sera également raccordé

sur le réseau», souligne Guillaume Coupeau,

directeur de Dalkia Beauce-Berry-Val de Loire.

La Ville d’Orléans avait déposé un dossier à l’été

2009 et comme 31 autres dossiers en France,

elle a reçu le feu doublement vert du ministère de

l'écologie, de l'énergie, du développement dura-

ble et de la mer. Dalkia portera donc le projet de

30 millions d’euros, aidé à terme de 5 millions

apportés par la Ville, «sans subventions directes

de l’Etat», indique Michel Martin, adjoint aux

finances, le reste étant financé par l’emprunt…

Mais avec l’assurance pour Dalkia de voir son

contrat avec la ville prorogé pour 12 ans et,

aussi, de bénéficier d’un tarif préférentiel d’achat

de l’électricité de «145 €/MWh en moyenne»,

précise le ministère. Une aubaine sachant que la

future chaudière à bois produira au total quelque

100 giga watts heure (gwh), «l’équivalent de la

consommation d’une ville de 150 000 habi-

tants», précise Guillaume Coupeau, contre un

peu moins de 50 gwh actuellement.

La turbine vapeur sera alimentée par des pla-

quettes de bois. 90 000 tonnes par an issues à

78% de la forêt et à 22% du recyclage. «Nous

n’allons pas couper des arbres centenaires !»,

prévient Serge Grouard, mais au contraire «valo-

riser le bois qui n’intéresse personne», selon

Dominique Tonetti, président de Biomasse et

développement, filiale de Dalkia. Eric de la

Rochère, directeur d’Arbocentre, association qui

regroupe les professionnels régionaux de la

filière bois, confirme l’aspect dynamisant pour la

sylviculture : «On parle de l’accroissement natu-

rel de la forêt… Dans le Loiret, cela représente

1,26 million de tonnes par an et la moitié, c’est-

à-dire 600 000 tonnes, est aujourd’hui récoltée.

Cela va augmenter les débouchés pour les

forestiers et tripler la quantité de biomasse de la

Région.» 80 000 tonnes de bois en plaquettes

sont produites chaque année dans la région

pour alimenter la filière. Eric de la Rochère table

sur 150 000 tonnes en 2012 et 300 000 tonnes

ensuite. Seule ombre au tableau : plusieurs élus

Verts regrettent que la Ville n’ait pas retenu la

géothermie avec l’extension au nouvel hôpital.

Charles Centofanti

l ORLÉANS l

Biomasse : le quartier de La Source se chauffera au bois en 2012 !

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Esch

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Développement durable : Etl’écoquartier des Groues ?

L’écoquartier en forme de poumon vert

attendu sur le terrain des Groues, au

nord-ouest d’Orléans, incluant plus d’un

millier de logements aux dernières

normes environnementales, se fait tou-

jours attendre. Le terrain étant situé aux

2/3 à Orléans et pour 1/3 à St-Jean-de-

la-Ruelle, le dossier apparaît politique-

ment compliqué : «Sur le fonds nous

sommes d’accord avec le maire

d’Orléans mais il y a beaucoup de retard

dans les statuts», du SIVU (Syndicat

intercommunal à vocation unique),

explique Christophe Chaillou, maire PS

de St-Jean-de-la-Ruelle. Un compromis,

associant les deux communes aux déci-

sions essentielles, semble être sur le

point d’être trouvé. Reste que

Christophe Chaillou confiait, vendredi

dernier, ne toujours pas avoir reçu les

projets de statuts. Difficile dans ces con-

ditions de présenter quoi que ce soit lors

de son prochain conseil municipal…

En plus de chauffer La Source, la future chaudière à bois produira 100 giga watts heure (gwh)d'électricité.

Samedi 6 mars de 9h à 17h, l’univer-

sité d’Orléans sur tous ses sites ouvre

ses portes au public. C’est un moment

privilégié pour les futurs étudiants et

leurs parents qui peuvent visiter ce

haut l ieu de formation mais aussi

d’orientation. Histoire de tordre le cou

aux idées reçues, l ’université

d’Orléans rappelle sa mission d'inser-

tion dans la vie active. Les étudiants

viennent y acquérir des compétences

ou réfléchir à leur vie professionnelle.

Ce ne sont pas les chefs d’entreprises

présents pour expliquer au public ce

qu’ils attendent dans leur recrutement

lors d'un débat qui sera proposé à 14h,

à la faculté de Lettres qui diront le

contraire. Et encore moins les 85% des

étudiants qui se disent satisfaits de

leur formation interrogés par

l’Observatoire de la Vie Etudiante.

Côté pratique, le public pourra visiter

le campus et les différentes compo-

santes, y rencontrer des enseignants-

chercheurs et des étudiants mais aussi

les acteurs de la vie étudiante. Cela va

du service de l’ information et de

l’orientation en passant par la biblio-

thèque, le service culturel, le Crous,

l’Institut universitaire de formation des

maîtres, la direction des relations inter-

nationales et la formation continue...

L’accueil du public ainsi que les stands

de ces services seront installés à la

bibliothèque universitaire des sciences

à La Source.

«Nous proposons en continu des ani-

mations d’une vingtaine de minutes

autour de thèmes comme les res-

sources numériques, le Plan réussite

en licence, l'orientation et l’insertion»,

explique Caroline Loriot, responsable

du Service universitaire d'information

et d'orientation.

Dans chacune des composantes des

conférences sur les formations et les

métiers sur lesquelles elles débou-

chent seront organisées ainsi que des

démonstrations. Pour connaître les

horaires, il suffit juste de regarder les

panneaux de l’accueil central ou sur

Internet afin de préparer sa visite. Une

navette véhiculera les visiteurs dans le

campus. Le matin, le petit-déjeuner

sera offert à l’accueil central. Après

cette journée, les lycéens pourront

s’inscrire, si ce n’est pas encore le cas,

sur le site d’admission post-bac du ser-

vice académique !

Pour en savoir plus :

www.univ-orleans.fr/jpo/

l FORMATION l

L’université d’Orléans ouvre ses portes !

UNIVERSITÉ

D'ORLÉANS

UNIVERSITÉ

D'ORLÉANS

PortesPortes

ouvertesouvertes

20102010

Sc iences Huma ines

e t Soc ia l es

S ‘ i n fo rmerDécouv r i rS ‘ o r i en te r+++++++++++

Le t t res ,Langues+++++++

Sc iences , Techno log ies+++++++++

Dro i t ,

Économie ,

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Sc iences

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Article réalisé en partenariat avec l’université d’Orléans


N°155 du 4 au 10 février 2010société

Alexis Gruss. Rien que ce nom célèbre

évoque la magie du cirque. Celui qui a

repris il y a un peu plus de deux ans, l’école

du cirque de Saint-Jean-de-Braye est le petit-fils

du spécialiste de l’art équestre au cirque, portant

le même nom. S'installer à Saint-Jean-de-Braye

peut sembler être un choix atypique pour cet

artiste de 30 ans, habitué à tourner avec son frère

dans le monde entier : «J’ai commencé à avoir un,

deux puis trois enfants, je voulais les scolariser

pour qu’ils puissent avoir le choix plus tard d'un

métier», explique Alexis Gruss. «Au départ, j’avais

envie de créer une école avec mon frère, plutôt

dans le nord, mais j’ai entendu dire - car dans le

milieu du cirque tout se sait - que la commune,

propriétaire du terrain, cherchait un repreneur pour

l’école Micheletty.» Un moyen pour l’équilibriste

clown, récompensé aux Premières rampes de

Monte-Carlo en 2004, de continuer à travailler

sous un chapiteau sans avoir les contraintes de la

vie en caravane.

Comment devient-on artiste de cirque ?

«On touche à tout au début, cela permet de voir

où l'on est naturellement plus doué et d'obtenir un

petit niveau dans tous les domaines», explique

Alexis Gruss, «je le vois avec mes propres enfants

qui ont entre 3 et 7 ans. Pour eux c’est un jeu mais

au final, c’est comme un entraînement.» Au

départ, Alexis Gruss a marché dans les traces de

son grand-père. «J’avais ma propre cavalerie à 5

ans», se souvient-il, «vers 9-10 ans, on com-

mence à participer à des numéros pour s'habituer.

A 11 ans, je faisais un numéro de jonglerie avec

mon frère et vers 15 ans, de la planche à rouler.»

Pour son épouse, Anargul, contorsionniste, qui a

grandi au Kazakhstan le parcours n’a pas été le

même. Après des études classiques, elle passe

son bac puis intègre la section cirque du conser-

vatoire national où elle y développe la contorsion.

«Nous nous sommes rencontrés lors d'une sai-

son. En étant sur les routes, je parle un peu

l’anglais, le russe, l’allemand !», témoigne celui qui

n'a pas le bac mais se dit heureux de savoir écrire,

lire et compter pour gérer l'administration de

l'école. Lorsque l’on est né dans un cirque, l'envie

de reprendre la route est malgré tout présente.

«La vie sédentaire et celle en caravane ont leurs

avantages comme leurs inconvénients. J’y ai

pensé mais j’ai désormais d’autres projets.» Le

nouveau directeur a redonné du souffle à l’école

depuis sa reprise. «On est passé de 80 élèves à

250.» L’école compte quatre professeurs perma-

nents dont le couple et sa mère. Le reste des

enseignements est assuré par des artistes qu’il

contacte ponctuellement. Mais les projets des

Gruss ne s’arrêtent pas là. «J’aimerais organiser

un festival du cirque à Saint-Jean-de-Braye.»

Alors le cirque ne connaît pas la crise ? «Cela a un

coût... et il y a une offre de divertissements impor-

tante mais aussi un nouveau un public de trente-

naire. Le cirque a souffert pendant longtemps de

l’image “la piste aux étoiles”. Il y a eu une époque

où il y avait une quantité de petits cirques médio-

cres. Aujourd’hui, cela s’est modernisé.» Afin de

faire rêver toutes les générations, Alexis Gruss sait

qu’il doit maintenir la qualité de l'école à la hauteur

du prestige de son nom. Pour l’heure, ce père de

famille songe à acheter un logement et quitter le

chalet qui lui sert d’habitation. Quant à l’avenir, il

espère secrètement que ses enfants entreront en

piste...

Gaëla Messerli

l SAINT-JEAN-DE-BRAYE l

Alexis Gruss : de la piste aux étoiles à l’école du cirque

Depuis 2 ans, Alexis Gruss se consacre à l'école du cirque de St-Jean-de-Braye.

-7,8% c'est la baisse de la délinquance à Orléans en 2009

par rapport à 2008. Selon Florent Montillot, adjoint

à la sécurité, la délinquance de proximité s'est

effondrée dans tous les quartiers en 8 ans. Cette baisse serait 3 fois plus rapide

à Orléans (-40,8%) qu'en France et dans le Loiret (-12,4%).

Le Musée des Beaux-Arts cherche à sauver les Batailles

Le musée des Beaux-Arts possède depuis 1824 une trentaine d'oeuvres appartenant à la collectiondu cardinal de Richelieu grâce à un mécène orléanais Louis-Auguste Pilté (1764-1842). C'est pourcette raison que le musée s'est associé à celui de Tours et à la ville de Richelieu, pour organiserdans chacun des trois lieux, du 12 mars au 13 juin 2011, une exposition consacrée aux décors etcollections du cardinal. Les musées ont décidé de lancer une campagne de souscription, jusqu'au31 décembre, auprès de la population et des entreprises en vue de la restauration des Batailles.Neuf des 12 peintures nécessitent une restauration avant l'exposition. 330 000€ sont nécessairessoit près de 115 000€ pour le seul musée d'Orléans. Depuis 1837, les tableaux ont été conservéspar le château de Versailles mais n'ont jamais été présentés au public. A l'issue de l'exposition, troisdes oeuvres resteront au musée en prêt longue durée.

Hôpital d'Orléans : Jean-Robert Chevallier candidat au poste de directeurJean-Pierre Gusching, 64 ans, directeur du CHR d'Orléans depuis avril 2002, est parti en retraitelundi 1er février. En attendant que son successeur soit nommé par le ministère de la santé, Jean-Robert Chevallier, directeur général adjoint, assure l'intérim. Ce dernier est candidat à la successionde Jean-Pierre Gusching.


• Plus court, plus frisé

Après une présence du long dans les

défilés de 2009, la chevelure semble se

raccourcir selon Fabrice Jolly, gérant et

coiffeur de chez Carpy, rue Sainte-

Catherine à Orléans. «On revient sur une

base carrée plus courte, légèrement

dégradée», commente ce coiffeur-visag-

iste, «le long ne va pas à tout le monde,

c'est plus facile à coiffer.» Les cheveux

frisés -lissés par de nombreuses femmes

ces dernières années- arrivent désormais

sous les projecteurs. «On propose des

coupes avec du volume.»

Comptez pour une coupe femme 39€ avec

shampoing et brushing dans ce salon.

• La coloration sans ammoniaque

arrive !

Contrairement à l'idée souvent reçue,

mieux vaut ne pas chercher à éclaircir

toutes les teintes de cheveux pour embel-

lir un visage. «Le cheveu foncé met mieux

en valeur les yeux clairs, ils ressortent

mieux», ajoute Fabrice Jolly. Pour les

peaux avec des taches de rousseurs, l'ex-

pert préconise de choisir une couleur cui-

vrée. Pas de panique pour celles qui ne

sont pas adeptes des produits chimiques

sur leurs cheveux ! «L'Oréal vient de sortir

une nouvelle gamme de coloration sans

ammoniaque, à base d'huiles, cela évite le

risque de démangeaisons au niveau du

cuir chevelu», signale ce coiffeur, «le

cheveu n’a plus du tout la même texture

qu’avec une coloration ordinaire et il a

plus de reflets.» On trouve toutes les

couleurs, il n'y a que les blonds qu'il fau-

dra attendre encore un peu. Comptez 35€

pour ces nouvelles colorations en salon.

• Le lissage japonais défrise les plus

bouclées

Grand boom notamment chez les cheveux

afros mais pas seulement : le lissage

japonais. Il est réalisé chez Amani, rue

d'Avignon à Orléans et c'est une vraie

révolution dans l’univers de la coiffure.

Pour les chevelures frisées, c'est un bon

plan car son action est permanente. Il suf-

fit juste de faire une retouche lors de la

repousse afin de conserver l’effet lisse et

soyeux. Le temps de pose est de 4 à 6h.

Un forfait est proposé à 680€ contenant

des soins, 400€ pour un enfant. Le pack

de produits spécifiques d’entretien est à

60€. Pour celles qui veulent de belles

boucles sans pour autant rester frisées, il

existe une technique : la curl ou perma-

nente africaine. C'est comme une perma-

nente mais le cheveu est lissé avant d'être

bouclé. Prévoir un budget autour de 55 à

70€ selon la longueur.

• Les extensions se maintiennent

Pour étoffer un chignon ou tout simple-

ment s’offrir une chevelure de sirène, il

existe la technique de pose d’extensions.

Il s’agit de mèches en cheveux naturels,

collées avec de la kératine. Cette pratique

connaît toujours le succès depuis

quelques années. Dans le même genre, il

existe le tissage où les mèches ajoutées

sont fixées sur une chevelure tressée à un

ou deux centimètres du cuir chevelu. Les

deux techniques permettent d'avoir une

chevelure de rêve ! Comptez autour d'une

quarantaine d'euros pour la pose sans le

prix des mèches pour des extensions chez

Amani. Le prix de ces dernières est

dégressif selon le nombre de mèches,

cela va de 4 à 6€ l'unité. Pour le tissage,

prévoir un budget entre 67 et 150€.

• Les hommes ne comptent pas pour

des prunes

Sans être vraiment long, ces messieurs

auront les cheveux dans le vent ce print-

emps. «On n'est plus sur une coupe

courte classique, les cheveux sont plus

souples. La tendance est à la mèche

devant», résume Fabrice Jolly de chez

Carpy. Pour ce qui est de l'apparition des

cheveux blancs, les mâles ont également

un soin pour les camoufler. Prévoir un

budget de 33€ pour une coupe chez

Carpy.


N°155 du 4 au 10 février 2010

l COIFFURE l

Coloration, lissage japonais... il est temps de changer de tête !

DOSSIER DE LA SEMAInE

La coiffure comme le prêt-à-porter est soumise aux modes mais celle-ci, plus encore que le

vêtement, ne pardonne pas si elle n'est pas adaptée. La Tribune d'Orléans vous livre les con-

seils de spécialistes afin de vous offrir une nouvelle tête sans vous tromper.

La couleur sans ammoniaque fait sa révolution dans les salons.

Fatigue, stress et tracas du quotidien ont gri-

gnoté toute votre énergie. Vous rêvez d’éva-

sion mais hésitez sur le choix de la destina-

tion ? Rendez-vous chez Ailleurs comme Ici,

salon de beauté-spa, situé 4 rue du Cheval

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m2 dédié au bien-être et à la détente, Magali

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cocooner et vous dorloter avec le meilleur

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autour de trois marques prestigieuses parmi

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logique sont sans silicone, sans huile miné-

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vous permettront de profiter de 10% de

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tées de la même prestation.

Si vous souhaitez recevoir plusieurs soins le

même jour, des formules à prix avantageux

vous attendent. Renseignez-vous auprès de

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A noter : pour deux soins consécutifs réali-

sés vous pourrez vous détendre dans la

salle de repos – tisanerie mise en place à cet

effet.

Chaque mois, de nouvelles promotions

seront à découvrir sur le site Internet du

salon, dans la rubrique « Avantages ».

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Jeudi : 10h-20h / Samedi : 10h-18h.

l BIEN-ÊTRE l

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Publire

dactio

nnel

zage en cabine peut être utilisé de manière

modérée. C'est le même principe que l'exposi-

tion au soleil sur la plage l'été. Au coeur de

l'hiver, c'est une façon de voyager à prix réduit.

Chez Point soleil, place du Martroi, les séances

démarrent à partir de 6€. De quoi bronzer sans

se ruiner !



• Un coup d'éclat en institut

«En cette saison, je vois de nombreuses

femmes venir me demander : vous avez vu ma

tête, qu'est-ce que je peux faire?», commente

Aurélie, esthéticienne chez Amani, rue

d'Avignon à Orléans. Elle conseille en première

étape des soins White de chez Decléor ou celui

de Carita. «Les deux illuminent un teint terne et

enlèvent les taches pigmentaires, notamment

sur les peaux métisses et noires qui cicatrisent

mal et marquent plus.» Sans être pour autant

abrasif ! «Si vous allez à un mariage, ce type de

soin peut être utilisé en coup d'éclat.» Le soin de

Decléor à base d'huiles est à 71€. Carita pro-

pose deux soins : le “mythique” qui consiste en

une heure de soin, à 67€, avec un rénovateur,

une sorte de gommage avec des graines de

tournesol et un masque. Il existe aussi la version

“suprême” avec un appareil l'Idéal pro-lift qui

utilise le courant électrique. «Le but est de

désincruster la peau avec un nettoyage en pro-

fondeur, ensuite un soin actif est posé.»

Comptez 95€.

• Les produits à utiliser à domicile

Pour être efficace, un soin doit être prolongé à

domicile. Aurélie d'Amani conseille la gamme

“White” de Decléor, à partir d'une trentaine d'eu-

ros, celle de Carita, entre 35 et 86€ mais aussi

celle de Payot, de 27 à 55€. «Je préconise la

gamme des Revitalisantes aux extraits de cacao

et d'orange, notamment la gelée de choc qui

réveille la peau.» En dehors de la sélection de

cette esthéticienne, il sera possible de trouver

son bonheur chez Nuxe avec le baume “Rêve

de miel” qui répare et protège les peaux

desséchées, environ 25€ en parapharmacie ou

parfumerie. A ne pas manquer non plus, le son

soin teinté “Ultraprodigieux”, dont le prix tourne

autour d'une vingtaine d'euros, qui donne un

effet hâlé ultra-naturel.

• Le camouflage au maquillage

Difficile de faire l'impasse sur le maquillage en ce

moment ! Aurélie, la spécialiste d'Amani, pro-

pose d'appliquer un fond de teint fluide ou com-

pact de chez Black'up, une marque qui couvre

les peaux claires comme les plus foncées.

Ensuite, il sera possible d'ajouter une poudre

compact sublime dont l'aspect irisé permettra de

donner de la luminosité à la peau. Pour faire dis-

paraître les cernes qui marquent le visage, il suf-

fira de poser l'anti-cernes avant et après le fond

de teint. Ne faites pas l'impasse sur le blush car

il redonnera vie à vos pommettes ! Comptez 33€

pour un fond de teint, une trentaine d'euros pour

une poudre libre et moins de trente euros pour

de l'anti-cernes ou du blush. Un dernier conseil :

mieux vaut rester naturelle au niveau des lèvres

si on a un maquillage des yeux très chargé.

«Sinon c'est comme porter une mini jupe avec

un décolleté, c'est trop.» Pour garder sa

fraîcheur, il faudra juste éviter les couleurs trop

foncées qui durcissent les traits. Pour le reste,

libre cours à la fantaisie !

• Sous le soleil des U.V.

Pour garder le moral et une bonne mine, les U.V.

sont une solution. Longtemps pointé du doigt

pour ses effets néfastes sur la santé, le bron-

l CONSOMMATION l

soins et maquillage : les secrets d'une bonne mine

dossier de la semaine

Teint gris et terne, cernes... le lot quotidien de toutes les femmes à cette saison ! C'est l'hiver,

c'est normal mais ce n'est pas une raison pour adopter la carnation d'une endive. Pour vous

aider à reprendre forme humaine, voici des solutions.

Pour garder bonne mine, il faudra s'armer d'anti-cernes et de fond de teint.

Le bien-être pour garder une peau de pêchePour garder bonne mine, mieux vaut être détendu. Pour cela, rien ne vaut un massage. Au spa

Ailleurs comme ici à Orléans, on pourra s'évader avec un soin du visage “Rituel fleur de Bali”, qui

consiste en un soin complet et modelage du visage ainsi que du dos selon un rituel de Bali pour

la pureté et l'éclat du teint à 60€. Aux Balnéades à Ardon, il sera dur de choisir entre un soin

détente des quatre saisons aux senteurs de chocolat à 52€ ou un shiatsu du visage, massage

issu de la tradition japonaise, pratiqué au sol sur tatami avec des pressions sur la nuque, les

épaules, la tête et le cuir chevelu afin de favoriser la détente à 49€.

8LaTribune d’Orléans

N°155 du 4 au 10 février 2010 éCOnOmie

Les clubs de remise en forme ont la santé!

Alors que depuis 2001 la France s'est

dotée d'un Programme national nutrition

santé (PNNS), se traduisant par le slogan

“manger bouger !”, les salles de sports ne

connaissent pas la crise et dégagent, pour la

plupart, des bénéfices musclés... A condition

de trouver le bon créneau, d'investir et de se

renouveler régulièrement pour faire face à la

concurrence.

A Orléans, 24h Fitness (1,2 million de chiffre

d'affaires en 2009, 14 salariés dont 7 profes-

seurs) fait figure de mastodonte du secteur en

proposant 22 cours par jour. Avec ses 2200m2

sur deux étages, sa piscine, son sauna, un

hammam et une baignoire à bulles, il s'agit de

la «8e plus grosse salle de sports de France»,

se félicite Thierry Cassert, directeur et gérant

du centre depuis 14 ans. Son concept est

simple : embaucher de nouveaux «personal

trainer», des coachs sportifs dont le cours par-

ticulier est facturé 45€ l'heure, et investir régu-

lièrement dans de nouveaux produits. Ainsi en

2009, malgré la conjoncture difficile, l'ancien

champion de boxe américaine a investi

350 000€. La salle de “RPM” (Rotation par mi-

nute), dédiée aux cours de vélos d'intérieur, a

notamment été refaite à neuf et une vingtaine

de vélos aquatiques, très en vogue, ont été

achetés. Et depuis un an, un ostéopathe est

présent sur place deux jours par semaine...

«Plus on investit et moins les gens partent !»,

assure-t-il. «67% de mes clients se réabonnent

alors qu'un bon centre tourne en général au-

tour de 35%», moyennant 2,7% du budget

consacré à la communication. Résultat : 24h

Fitness, axé essentiellement sur le fitness et le

bien-être, compte 2240 abonnés dont 35% de

plus de 60 ans «la clientèle la plus fidèle, en

augmentation constante». Sachant que les

tarifs d'abonnement (pour 3 mois minimum)

varie de 39 à 118€, le chiffre d'affaires a pro-

gressé de +8% en 2007-2008, + 6% en 2008-

2009 et de +11% en 2009-2010. Ce qui,

concrètement, se traduit par environ 9% du CA

de résultat net. La concurrence ? «Plus il y a

de petites salles et plus je suis content !»,

répond Thierry Cassert.

Le club Energie (325 000€ de CA, 8 salariés)

connaît lui aussi une progression du nombre

de ses abonnés (1000), de +50% en janvier

par rapport à janvier 2009. L'an dernier, la

SARL a ainsi dégagé 12 500€ de bénéfice.

«Ça ne tombe pas tout seul, j'ai été pendant

10 ans à avoir du mal mais aujourd'hui notre

force c'est l'humain !», témoigne Jean-Luc

Boulay, gérant de l'établissement.

Du côté de Lady Moving (262 000€ de CA au

31/03/2009, 4 collaborateurs), club lancé il y a

deux ans et demi à Olivet, tourné à 100% vers

la clientèle féminine, l'activité est stable : «le

métier est rentable et intéressant, mais à long

terme», estime Alain Jeanneau, le gérant qui a

dû investir 150 000€ au départ. Le coût de

recrutement d'un nouveau client ? «55€ envi-

ron», indique-t-il.

A Fleury-les-Aubrais, le club Iron Gym

(300 000€ de CA, 6 salariés), ouvert depuis

20 ans sur près de 1000m2 et réputé pour être

tourné sur le bodybuilding «alors qu'en réalité

la musculation représente 30% de l'activité, et

70% de fitness», assure Philippe Renard,

le gérant, connaît une légère hausse de son

chiffre d'affaires, de l'ordre de 5% lors du der-

nier exercice. «Le nombre d'abonnés, entre

800 et 900, est stable. On vit correctement de

cette activité.».

A écouter les professionnels du secteur, à

Orléans le marché n'est pas saturé. Au détail

près que les associations représentent une

concurrence montante. Certaines sont même

particulièrement bien équipées en matériel et

attirantes financièrement pour les enseignants.

A l'image de la Gymnastique Volontaire et de la

salle de l'Orbellière à Olivet qui propose une

zone de cardio-training et de musculation à un

tarif défiant toute concurrence (entre 133€ et

169€ l'année pour la musculation). Le secteur

de la forme a de beaux jours devant lui !

Charles Centofanti

La salle RPM de 24h Fitness fait de plus en plus d'adeptes parmi les 2240 abonnés du club.

Plan social chez Hitachi à Ardon : accord trouvé entre syndicats etdirection

A la suite de l'annonce d'un plan social le 4 janvier dernier, les 211 salariés de l'entreprise Hitachi àArdon ont mené une grève «à la japonaise» mardi 26 et mercredi 27 janvier, en débrayant avec unbrassard noir. 63,5 postes, dont 27 licenciements secs, seront supprimés le 31 mars. Un accord aété trouvé sur les indemnités de départ des salariés concernés. Ils toucheront 1,2 mois de salairebrut par année d'ancienneté, sachant que le plafond a été fixé à 28 mois de salaire. Une enveloppede 30 000€ sera également dispatchée. «L'expertise comptable l'a démontré : il ne s'agit que delicenciements boursiers !», insiste Nathalie Willano, déléguée du syndicat majoritaire UNSA. «Nousavons encore facturé 23 millions d'euros en décembre !» Le comité d'entreprise se réunira à nou-veau le 15 février pour donner son avis sur le plan social et les mesures d'accompagnement.

Conflit social au sein de l'AIDAPHI à Saint-Jean-de-Braye

Rien ne va plus entre les 800 salariés de l'Association Interdépartementale pour le Développementdes Actions en faveur des Personnes Handicapées et Inadaptées (AIDAPHI), basée à Saint-Jean-de-Braye, et leur direction. «Nous sommes en conflit depuis juin 2009, sur les heures de déléga-tion non octroyées. On nous dit qu'on peut les prendre mais sans nous décharger de notre travail»,témoigne Nathalie Bourbon, élue CGT. A l'initiative des élus et syndicats CGT, Sud et CFDT, unemanifestation a eu lieu vendredi 29 janvier devant le siège de l'association. Dominique Sacher,président de l'association, a alors annoncé sa démission. «Il n'y a pas de discussion possible, alorsque les heures sont octroyées en parfait accord avec le code du travail. Le temps c'est de l'argentet ce qui est déplorable c'est qu'on prend ça sur des fonds publics», regrette Marc Monchaux,directeur général. Un comité d'administration extraordinaire doit se tenir fin février.


l BUSINESS l

Les salles de sports à Orléans surfent sur un marché porteur

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10,9% c'est le taux de défaillances

d'entreprises en région Centre

(11,4% en France) selon

Altarès, spécialisé dans l'information sur les entreprises. Plus

de 2000 jugements d'ouverture de procédures collectives ont

été prononcées dans la région en 2009.

9LaTribune d’Orléans

N°155 du 4 au 10 février 2010politique 34%c'est le score d'Hervé Novelli, tête de liste UMPdans la Région Centre, au 1er tour des ré-gionales, selon un sondage IFOP pour “La lettre

de l'opinion”. Il arriverait devant le PS (22%), Europe Écologie (11%),le FN (9%), le MoDem (8%) et le Front de gauche (5%). Au 2e tour,les voix de gauche restent supérieures à celles de l'UMP.

Une économie en mode écolo, la promessede 10 000 emplois verts et solidaires, l’in-termodalité des transports en commun qu’il

faut développer à la vitesse du TGV... Casting etprogramme d’Europe Écologie ont été présentés,samedi 30 janvier, place du Martroi à Orléans.Sans surprise, Pascale Rossler, 33 ans, militanteau sein d’une association de protection de lanature à Orléans, et Jean-Philippe Grand, 42 ans,chef d’entreprise, conseiller municipal et d’AgglOà Orléans, emmèneront la liste composée pourmoitié de Verts, pour moitié d'associatifs, aux ré-gionales le 14 mars.L’objectif chiffré est clair : «faire plus de 10% pour

se maintenir au 2e tour», indique JeanDelavergne, conseiller régional sortant et tête deliste régionale, reprenant la prévision de DanielCohn-Bendit avant les européennes de juin 2009.Pour créer une nouvelle vague verte (la liste de

J-P. Besset avait remporté 15,05% des suffragesdans le Loiret), sachant qu’à droite comme àgauche la croissance verte fleurit dans les pro-grammes, Europe Ecologie met en avant la trans-versalité nécessaire de l’écologie. «On doit

changer de logiciel et pas juste repeindre en vert

les politiques précédentes !», estime JeanDelavergne. Il apparaît ainsi naturel à Jean-Philippe Grand le choix de l’autonomie au 1er tour :«Il y a des partis qui ont leur indépendance,

comme le nôtre. Et d’autres, comme l’UMP, où l’on

met tout le monde dans le même panier… Nous

ne sommes pas dans le culte du chef !»

Europe Ecologie promet «10 000 emplois verts et

solidaires», dans l’éco-construction et les énergiesrenouvelables. «Dans le cadre des achats publics,

nous favoriserons l’artisanat local et mécanique-

ment cela créera de l’emploi.» Une stratégierégionale sera définie pour préserver la biodiver-

sité et favoriser la conversion écologique del’agriculture et des PME. «L’énergie augmentera,

il faut prendre de l’avance !», milite JeanDelavergne. En matière de transports, les écolo-gistes s’opposent aux projets de routes et d’au-toroutes en donnant la priorité aux transports encommun et à l’inter-modalité. «L’idée serait de

créer un pass qui permette l’accès au réseau

TER, aux bus, aux Vélo + voire à un projet

Autolib’», imagine Jean-Philippe Grand. L’alimen-tation est également un axe de campagne du partiécologiste, tout comme la qualité de l’eau et del’air : «Il n’y a pas de politique santé en tant que

telle au Conseil régional», regrette JeanDelavergne. Europe Ecologie s’engage à investir100 millions d’euros supplémentaires, en 10 ans,pour l’isolation et les énergies renouvelables.Dans les lycées, il est question de développerl'alimentation bio, les agendas 21, et d’y associerles lycéens : «l’objectif du Grenelle c’est qu’il y ait

20% de bio dans les lycées, on doit en être à 1%

actuellement dans la région Centre.» Sur lesocial, Pascale Rossler préconise des contrats deconversion écologique et sociale, transversauxpour «plus de bien-être associé à la création d’em-

ploi ». Le bilan de François Bonneau, président(PS) sortant de la Région Centre ? «Peut mieux

faire», juge Pascal Rossler. La critique s’arrête là.Il faut dire que la majorité sortante compte 8 éco-los et dans la perspective d’une union avec le PSau 2e tour, mieux vaut ménager ses alliés poten-tiels... Jean Delavergne estime toutefois avoirprovoqué des «inflexions» au cours du mandat,notamment en matière d’isolation avec le prêtIsolaris. A quelques semaines d’un scrutin dontl’issue s’annonce floue, sauf peut-être en matièred’abstentions, les écologistes se disent «sereins»

et prêts à tous les scénarios... Une chose est sûre,selon Jean Delavergne : «pour peser, il faut qu’on

obtienne un groupe assez fort.»

Charles Centofanti

l RÉGIONALES l

europe Écologie rêve d’une reconversion écologique de l’économie

Europe Ecologie a dévoilé sa liste dans le Loiret, samedi 30 janvier à Orléans, avec unemanifestation raillant les anti-écolos.

Loiret : l'UMP renouvelle ses têtesUne liste rajeunie, féminisée et renouvelée. Durant des semaines, Hervé Novelli, tête de liste UMPaux régionales, avait martelé sa volonté de faire émerger une relève politique. Au vu de la compo-sition de la liste, on ne peut que constater le renouvellement. Pas de surprise en ce qui concernele duo de tête, l'Olivetaine Catherine Soullie, députée européenne et Charles-Eric Lemaignen, prési-dent de l'AgglO et conseiller régional sortant. On notera en 3e place, la présence de Marie-FrançoiseFautrat, attachée parlementaire du député UMP Jean-Pierre Door et maire de Nangeville. En n°4,une étoile montante du Loiret, avec Franck Supplisson, conseiller régional sortant, directeur ad-joint du cabinet d'Eric Besson. En n°6, sur une place accordée au Nouveau Centre, Tahar BenChaabane, conseiller municipal à Orléans et rival déclaré de Florent Montillot à la présidence duNouveau Centre... Florent Montillot, adjoint au maire d'Orléans que l'on retrouve en 14e place. Symbolique, le dissident exclu de l'UMP pour candidature sauvage aux législatives contre le députésortant Jean-Louis Bernard n'est plus victime d'ostracisme. Bien sûr, en n°7, on remarque SophieGrouard et en 9e position Muriel Cheradame, sage-femme et adjointe au maire d'Orléans...




La Coupe du Monde de sabre damess’arrêtera à Orléans pour la 12ème

année consécutive les vendredi 5,samedi 6 et dimanche 7 février. Organiséepar le Cercle d’Escrime Orléanais (CEO),cette épreuve rassemblera les meilleuressabreuses du circuit international. «Surtout

que depuis 2006, nous faisons partie des

cinq villes au monde qui organisent un

Grand Prix, les plus prestigieuses manches

de la Coupe du Monde», se félicite BrunoRouillé, président du CEO. Sur les14 épreuves de Coupe du Monde, lesGrands Prix, avec leur coefficient double,sont très prisés par les escrimeurs. Ainsi,cet événement accueille 110 participantes,

de 27 nations différentes. Parmi celles-ci, ily aura huit athlètes française, dont troisOrléanaises : Cécilia Berder, Marion Stolz etLaura Reguigne. Les éliminatoires de la compétition sedérouleront au palais des sports, le vendre-di et le samedi après-midi. Les finales, àpartir des quarts, auront lieu au Zénith,samedi dès 20 h. «L’année dernière, la

compétition avait élu domicile au Zénith

pour la première fois. Et cela a tellement

bien fonctionné que nous avons décidé de

renouveler l’expérience», annonce le prési-dent du CEO. Dimanche, une manche paréquipes se tiendra au Palais des Sports.L’organisation de cette Coupe du Monde

coûte environ 100 000 euros, dont une largepart est prise en charge par les Collectivités,le reste provenant des partenaires, de la bil-letterie et des inscriptions. «Cette épreuve

est coordonnée à 100% par une centaine de

bénévoles. Notre priorité est que tout le

monde trouve du plaisir, dans une bonne

ambiance», annonce Bruno Rouillé. Pour yparvenir, les finales individuelles du Zénithseront introduites par un spectacle. Ayantfédéré plus de 6 000 spectateurs en 2009,l’épreuve orléanaise a obtenu la Lame d’Orde la plus belle compétition d’escrimefrançaise.Même si cet événement est majeur pourOrléans, l’escrime et particulièrement le

sabre n’est pas régi par l'argent.Les sabreuses finalistes n'empocherontd'ailleurs que quelques centaines d’eurospour leurs performances (800€ pour le vain-queur). Malgré cela, 23 des 25 meilleuresescrimeuses mondiales seront présentespour aller chercher les 64 points attribués àla gagnante de l’épreuve.La favorite est l’Américaine, Mariel Zagunis,championne du monde 2009, double cham-pionne olympique (2004-2008) et tenantedu titre de la compétition orléanaise. Mais laconcurrence risque d’être rude et les out-siders se verraient bien déjouer les pronos-tics. Carole Vergne (n°6 mondiale), leaderde l’équipe de France et médaille de bronzeaux derniers championnats du monde, peutnotamment espérer succéder à la dernièregagnante tricolore de l’épreuve : Anne-LiseTouya en 2006. Les jeunes orléanaises,Cécilia Berder, 20 ans, et Marion Stolz,19 ans, seront également à l'affût.Le Cercle d’Escrime Orléanais possède unejeune équipe de sabreuses très promet-teuses. Le club compte dans ses rangsdeux athlètes classées parmi les100 meilleures du monde : Cécilia Berder(n°46) et Marion Stolz (n°90). «Orléans sera

ma première compétition internationale de

la saison mais je ne me fixe pas de limites.

Je verrai bien comment je suis, et advienne

que pourra», témoigne Cécilia Berder.Celle-ci peut légitimement espérer se faireremarquer car elle reste sur une bonnedynamique de deux podiums nationaux(championne de France 2008 et vice cham-pionne de France 2009). Son équipière etmeilleure amie, Marion Stolz, souhaitesurtout acquérir de l’expérience. Étantencore junior, sa saison est bien entamée etMarion est affûtée. «Mais je ne veux pas me

tromper d’objectif. Je mise surtout sur ma

saison junior, avec les championnats de

France qui auront lieu début mai, car

j’aimerais remporter le titre, pour moi et

aussi pour le club.» Relâchées et sans pres-sion, les jeunes orléanaises chercheront àmontrer que le CEO n’est pas juste unorganisateur chevronné... mais, surtout, unparticipant ambitieux.

l COUPE DU MONDE l

Les meilleures sabreuses visent le Zénith d'orléans

Cécilia Berder (à l'extrême droite de la photo) essaiera de porter haut les couleurs d’Orléans lors de la Coupe du Monde Sabre Dames, les 5-6-7 février.

sports

Basket-ball : l’Entente fait tomber le secondSamedi 30 janvier, dans un Zénith comble, l’Entente a reçu le second du championnat de ProA,Cholet. Et les Orléanais n’ont laissé aucune chance aux Choletais (88-69). Dominateurs dans laraquette (38 rbs contre 25), très adroits (60% de réussite aux tirs), Orléans a fait forte impressiondevant son public. Les locaux ont cependant été bousculés dans le 1er et 3e quart temps, mais ilsont réussi à faire la différence dans les autres quarts pour soigner leur point-average. L’Entente aainsi contré les points forts de Cholet, en éteignant leur meilleur marqueur, Mejia (8 pts), derrièreun Doellman en grande forme (24 pts, 6 rbs) et un Sciarra ayant retrouvé ses jambes de 20 ans(12 pds). Grâce à cette victoire, Orléans (6e) reste à porté de la 3e place, derrière le Mans et Cholet,qui possèdent une avance confortable.

Handball : encore une défaite d'un petit but...Malédiction ? Fébrilité ? Pas au niveau ? Les questions sont multiples au CFJ Fleury, après cettenouvelle défaite sur le plus petit écart, contre Toulouse (28-29), dimanche 31 janvier. La 5e en 15matchs ! Recevant dans sa salle Albert-Auger, le CJF Fleury a mené à la marque jusque dans lesderniers instants du match (28-25, 56e). Mais, inexplicablement, la formation de ChristopheMaréchal s’est effondrée dans le money-time (28-29). Cette nouvelle défaite laisse donc les fillesdu CJF dans les abysses du championnat, 9e et à l’avant dernière place, bien loin des ambitionsaffichées en début de saison. Pourtant, le CJF a enregistré ses revers d’un but contre des équipesdu milieu de tableau (Mios 4e, Toulouse 5e, Dijon 6e). Le niveau n’est donc pas catastrophique. Maisla fébrilité des Fleuryssoises est palpable, celles-ci s’effondrant souvent en fin de partie. La réponsesemble se situer dans la tête des filles qui devraient peut-être aller brûler un cierge pour lever cemaudit stress des fins de match...

Rugby : le Jean Prat s'éloigneDans sa course à la qualification au trophée Jean Prat, le RC Orléans s’est déplacé chez un con-current direct, Bobigny, dimanche 31 janvier. Malheureusement, le RCO a livré une prestationsolide mais insuffisante face aux Balbyniens (7-10). Restant sur trois victoires consécutives, les

Orléanais ne sont pas bien entrés dans la partie, encaissant coup sur coup une pénalité (0-3, 2e) et un essai transformé (0-10, 14e). Orléans n’a rien lâché revenant rapidement au scoregrâce à Mololo et Pfimlow (7-10, 29e). En vain car le score en restera là et, par cette victoire,Bobigny assure sa place au Jean Prat. Une dernière chance reste aux Orléanais, dimanche14 février, contre Vannes pour accrocher la 4e place qualificative. Une victoire bonifiée seranécessaire aux Orléanais pour obtenir celle-ci lors du déplacement chez les Bretons. Un paridifficile ! Comme la phase de poule du RCO qui aura été laborieuse malgré l’abnégation desjoueurs.

Judo : Marie Robert et ses trois travaux d’HerculeMarie Robert, judoka malentendante de l’US Orléans, a participé avec succès aux champi-onnats de France handisport de judo, qui se sont déroulés, samedi 30 janvier, au complexesportif de La Source. Qualifiée dans les catégories des -57 kg et toutes catégories, MarieRobert a fait un carton plein en obtenant deux médailles d’or. Facile gagnante de l’épreuvedes -57kg, la judoka de l’US Orléans a dû batailler pour remporter la finale toute catégorie.Ces victoires ne sont pas une surprise pour cette championne du monde, médaillée d’argentaux JO des sourds et multiples championnes de France. Son week-end herculéen ne s’estpas arrêté là, car, dimanche 31 janvier, l’athlète a terminé 17e des régionaux de cross àOnzain, celle-ci étant aussi licenciée au club d’athlétisme de Saint-Cyr-sur-Loire.

Hockey sur Glace : les Renards invaincus en play-offsDans leur course à la montée en Division 2, les Renards d’Orléans n’arrêtent pas de gagn-er. Invaincus en phase de poule, les Orléanais continuent sur leur lancée avec les play-offs.Samedi 30 janvier, lors de la réception de Tours, un derby très attendu, Orléans a confortésa place de leader en l’emportant largement (6-2). Rapidement mené 2-0 par desTourangeaux venus en découdre, les Renards ont rattrapé leur retard, grâce à des réalisa-tions de Brandis et Baron, avant de laisser Tours sur place pour obtenir une 4e victoire enautant de matchs de play-offs.

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cinemasortiesloisirs11

La Tribune d’Orléans


Place de Loire0 892 696 696 (0.34 euros la mn)Réservations groupes : 02 38 65 39 82Séances à 3.90€ pour les moins de 26 ans

** AVANT – PREMIERE I LOVE YOU PHILLIP MORRIS (1H40) V.O :Comédie américaine de GLENN FICARRA et JOHN REQUA avec JIM CARREY, EWANMCGREGOR, LESLIE MANN.Un père de famille est envoyé en prison au Texas et tombe follement amoureux ducodétenu qui partage sa cellule. Mais celui-ci est libéré, il décide donc de s’échapper pourretrouver son nouvel amour…« Un OVNI, culotté, émouvant, bancal mais singulier… A VOIR » STUDIOmardi 09 février à 19h20. Film direct.*** SHERLOCK HOLMES (2H10) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 14H30 –17H00 – 19H30 – 22H00 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H00 (6.30€) – 14H30 – 17H00 – 19H30 – 22H00 Film 10 minaprès.*** BROTHERS (1H50) V.O : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 14H00 – 16H00 –18H00 – 20H00 – 22H00 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H00 (6.30€) – 14H00 – 16H00 – 18H00 – 20H00 – 22H00 Film10 min après.*** UNE EXÉCUTION ORDINAIRE (1H45) : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 14H00– 16H00 – 20H00 – 22H00 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H00 (6.30€) – 14H00 – 16H00 – 20H00 – 22H00 Film 10 minaprès.*** LA PRINCESSE ET LA GRENOUILLE (1H35) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi etSamedi : 13H40 – 15H30 – 17H20 – 19H10 – 21H00 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 11H50 (6.30€) – 13H40 – 15H30 – 17H20 – 19H10 – 21H00 Film10 min après.** OCÉANS (1H45) : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 13H50 – 15H50 – 17H50 –19H50 – 21H50 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 11H50 (6.30€) – 13H50 – 15H50 – 17H50 – 19H50 – 21H50 Film10 min après.*** IN THE AIR (1H50) V.O : Tous les jours : 14H20 – 16H40 – 19H20* – 21H40 Film 10min après.*sauf mardi*** AVATAR (2H45) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 15H10 – 18H10 – 21H10Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H10 (6.30€) – 15H10 – 18H10 – 21H10 Film 10 min après.*** INVICTUS (2H15) V.O : Tous les jours : 14H20 – 16H50 – 19H20 – 21H50 Film 10 minaprès.3* GAINSBOURG – (VIE HEROÏQUE) (2H15) : Tous les jours : 14H20 – 16H50 – 19H20– 21H50 Film 10 min après.*** A SERIOUS MAN (1H45) V.O : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 18H00 Film 10min après.A partir de Dimanche : 12H20 (6.30€) – 18H00 Film 10 min après.* UNE PETITE ZONE DE TURBULENCES (1H50) : A partir de Dimanche : 12H20 (6.30€)Film 10 min après.*** ALVIN ET LES CHIPMUNKS 2 (1H45) V.F : A partir de Dimanche : 12H20 (6.30€) Film10 min après.

RN 20 Nord – Carrefour Mac Do (tangentielle)Réservations groupes : 02 38 65 39 82

*** SHERLOCK HOLMES (2H10) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 14H30 –17H00 – 19H30 – 22H00 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H00 (6.30€) – 14H30 – 17H00 – 19H30 – 22H00 Film 10 minaprès.*** PREMIERE PLANETE 51 (1H35) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 13H50 –15H40 – 17H30 – 19H40 – 21H30 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H00 (6.30€) – 13H50 – 15H40 – 17H30 – 19H40 – 21H30 Film10 min après.*** PROTEGER ET SERVIR (1H30) : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 14H10 –16H00 – 17H50 – 19H40 – 21H30 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H20 (6.30€) – 14H10 – 16H00 – 17H50 – 19H40 – 21H30 Film10 min après*** LA PRINCESSE ET LA GRENOUILLE (1H35) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi etSamedi : 13H40 – 15H30 – 17H20 – 19H20 – 21H10 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 11H50 (6.30€) – 13H40 – 15H30 – 17H20 – 19H20 – 21H10 Film10 min après.** OCÉANS (1H45) : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 13H50 – 15H50 – 17H50 –19H50 – 21H50 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 11H50 (6.30€) – 13H50 – 15H50 – 17H50 – 19H50 – 21H50 Film10 min après.*** IN THE AIR (1H50) V.F : Tous les jours : 14H30 – 16H40 – 19H30 Film 10 min après.*** INVICTUS (2H15) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 14H20 – 16H50 – 19H20– 21H50 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 11H50 (6.30€) – 14H20 – 16H50 – 19H20 – 21H50 Film 10 minaprès.*** AVATAR (2H45) V.F : Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 15H10 – 16H10 – 19H10– 21H10 Film 10 min après.A partir de Dimanche : 12H10 (6.30€) – 15H10 – 16H10 – 19H10 – 21H10 Film 10 minaprès.

*** LE LIVRE D’ELI (2H00) V.F : Tous les jours : 22H10 Film 10 min après.*** GAINSBOURG – (VIE HEROÏQUE) (2H15) : Tous les jours : 13H40 – 21H30 Film 10min après.** OU SONT PASSES LES MORGAN ? (1H45) V.F : Tous les jours : 19H10 Film 10 minaprès.** LOUP (1H45) : A partir de Dimanche : 12H20 (6.30€) Film 10 min après.** ARTHUR ET LA VENGEANCE DE MALTAZARD (1H35) : A partir de Dimanche :11H50 (6.30€) Film 10 min après.

Centre Commercial Place d'Arc - 2, rue Nicolas Copernic – Orléans

** L’AUTRE DUMAS : AVT PREMIERE : Mardi à : 19h30*** SHERLOCK HOLMES : T.L.J à : 11h00 (4,90€), 13h55, 16h25, 18h50, 21h20*** LA PRINCESSE ET LA GRENOUILLE : T.L.J à : 11h20 (4,90€), 13h35, 15h30, 17h25,19h25, 21h35** OCÉANS : T.L.J à : 11h45 (4.90€), 13h45, 15h45, 17h45, 19h45, 21h45*** PROTEGER ET SERVIR : T.L.J à : 12h00 (4,90€), 14h20, 16h15, 18h05, 20h00, 21h50*** PLANETE 51 : T.L.J à : 11h35 (4,90€), 14h10, 16h05, 17h55, 19h40, 21h40*** INVICTUS : T.L.J à : 10h50 (4.90€), 13h25, 16h00, 18h35 sauf mardi, 21h05 (mardi à21h15)

7 rue des Carmes – Orléans – www.cinemalescarmes.com

- Jeudi 4 février, 14H15 : « La belle Personne » de Christophe Honoré ; master class don-née par Christophe Honoré autour de la question de l’adaptation de La Princesse deClèves ; opération montée en partenariat avec le CDN-Orléans/Loiret/Centre et l’ALO(Association des Lettres d’Orléans). Entrée payante réservée principalement aux lycéens,apprentis et étudiants sur réservation. - Mardi 9 février, 20h : « Rachel », film documentaire réalisé par Simone Bitton ; projec-tion suivie d’une rencontre avec Lora Gordon qui a passé plus d'un an à Gaza commevolontaire de la paix (à l’instar de Rachel). Soirée organisée en partenariat avec Palestine45.

Délicat’& Scène- Les samedis, 16h30 - 18h : Tea-time (conversation anglaise autour d'un thé gourmand)9€.- Du mardi 2 février au 2 mars : « Secrets et anecdotes », exposition d’huiles et acryliquessur toiles de Michèle Dufour.- Mercredi 3 février à partir de 19h30 : 5e Café-dîner des Droits de l'Homme « Etat deslieux du Droit d’Asile en France », soirée-débat dînatoire, projection du documentaire «l’asile du droit » de Henry de Latour. L’invité est Jean-Marie Boutiflat, Directeur du Centred’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA) « Toits du Monde » de Fleury-les-Aubrais.- Et n’oubliez pas : Mardi 2 février, 18h - 20h : Atelier d'écriture créatif animé par SophieGonzalbes. Entrée : 10 € comprenant l'atelier et un apéritif gourmand.

Pour les vacances :* YONA, la légende de l’oiseau sans ailes (VF) à partir de 5 ansmer.sam.dim.lun.mar. 14h 15h40 ven. 17h45*** LABAN ET LABOLINA (VF) à partir de 3 ansMer. 14h 14h55 sam.dim.lun.mar. 15h30 **** LE PETIT FUGITIF (VF) à partir de 8 ansMer. 14h + goûter sam.dim. 15h30 + goûter

*** DISGRACE (V.O) de Steve JacobsMer.sam.lun. 17h20 19h30 21h40 jeu. 11h50 17h15 19h30 ven. 11h30 13h40 19h2521h35 dim. 11h50 17h20 19h30 mar. 11h50 17h20 21h40 *** LEBANON (V.O) de Samuel MaozMer. 15h30 20h 22h jeu. 11h50 20h 21h55 ven. 13h40 19h55 21h40 sam. lun. 13h45 16h25 20h05 dim. 13h45 16h25 20h30 mar. 13h45 16h30 18h15 ** LE REFUGE de François OzonMer. 12h 18h15 21h45 jeu. 16h25 18h10 19h55 ven. 11h50 13h35 21h55 sam. 13h50 17h20 19h15 dim. 13h50 17h 21h45 lun. 11h50 13h35 19h30 mar. 11h5013h50 19h50 *** INVICTUS (V.O) de Clint EastwoodMer. 11h40 15h50 jeu. 11h30 14h 21h40 ven. 17h05 19h30 sam. 11h30 21h dim.11h30 19h15 lun. 15h20 21h15 mar. 17h20 21h35*** BRIGHT STAR (V.O) de Jane CampionMer. 11h45 17h15 jeu. 13h40 17h45 ven. 11h30 17h45 sam.dim.lun. 11h35 21h50 mar.11h35*** TETRO (V.O) de Francis Ford CoppolaJeu. 15h40 dim. 18h10

Séances découverte :** LE BEL AGE de Laurent PerreauVen. 15h20 lun. 17h45 mar. 15h35** GIGANTIC (V.O) de Matt AseltonJeu. 21h40 ven. 15h50 sam.lun. 12h mar. 19h30*** SAMSON ET DELILAH (V.O) de Warwick ThorntonVen. 15h50 sam.lun. 18h10

notre sélectionPATHE ORLEANS

UGC ORLEANS

CINEMA LES CARMES

PATHE SARAN

: Mauvais. *: Pas mal. **: Bon film. ***: Très bon film. fifififi: Chef d'œuvre.La notation de la Tribune d'Orléans

SHERLOCK HOLMES ***

Réalisé par Guy Ritchie. Avec Robert Downey Jr., Jude Law, Mark Strong. Long-métrage américain, britannique, australien.Genre : Action, Aventure. Durée : 2h10. Aucune énigme ne résiste longtemps à SherlockHolmes... Flanqué de son fidèle ami le DocteurJohn Watson, l'intrépide et légendaire détectivetraque sans relâche les criminels de tous poils.Ses armes : un sens aigu de l'observation et de

la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoire-ment, une droite redoutable...Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - etc'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoinpour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres,Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : LordBlackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de lamagie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pourexercer la plus terrible des vengeances.La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection deBlackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et SherlockHolmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la pluspérilleuse de ses enquêtes...La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection deBlackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et SherlockHolmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la pluspérilleuse de ses enquêtes...

n Dimanche 7 février OlivetBourse toutes collectionsEntrée : 1,5 €.Centre culturel d'Yvremont de 9h à 18h, 130 rue de l'Yvette.

n Dimanche 21 février PithiviersBourse de collectionsCapsules, jetons de caddie, fèves, timbres, pantins, serviettes papiers, stylos, ser-rures,bd, étiquettes d'alcool, roulettes de couture et maroquinerie, tout sur le sucre...Entrée gratuite de 9h à 18h, salle des fêtes, rue des rouloirs.

TigyVide-greniersAmitié val de Loire Biélorussie. organise un un vide-greniers à l'intérieur d'une salle,avec buvette et petite restauration. Ouverture pour le public 9h jusqu'à 18h, au foyer rural.

n Dimanche 28 marsSennelyBrocante Rues du centre du village.

n Vendredi 5 février Présentation du plan de gestion du site naturel d’Entre-les-levées à St-Père-sur-Loire.À 18h30, à la salle communale de Saint-Père-sur-

Loire.

n Du vendredi 5 au dimanche 7 févrierSalon des métiers d’artsDe 14h à 20h, le vendredi, de 10h à 20h, le samedi etde 10h à 19h le dimanche, au parc des expositions d’Orléans.

n Samedi 6 févrierFreaky alive rock’n’roll show 2À 20h30, à l’Astrolabe.

n Dimanche 7 févrierStar board silent sideÀ 18h, à l’Atelier rue de Bourgogne à Orléans.

n Mardi 16 février Clara ClaraÀ 20h30, à l’Atelier rue de Bourgogne à Orléans.

À venirVide-greniersL’incroyable journée Frédéric Chopin à OrléansL’année 2010 célèbre le 200e anniversaire de la naissance de FrédéricChopin. Pour commémorer ce compositeur qui séjourna chez GeorgeSand à Nohant, les vendredi 5 et samedi 6 février, l'intégrale de Chopinsera jouée à travers cinq villes de la région Centre : Tours, Orléans, Blois,Nohant et Bourges. L’association CREA, dirigée par René Martin quiorganise La Folle Journée de Nantes dirige les opérations et fera escaleà Orléans avec de très grands pianistes. Samedi 6 février, à 15h, à la sallede l'Institut, Philippe Giusiano, qui a remporté le second grand prix au con-cours Frédéric Chopin en 1995, sera au piano pour interpréter notammentla “Polonaise en dièse mineur” et la “Mazurka en la bémol majeur”. À 18h,ce sera Jean-Fréderic Neuburger, jeune soliste et 1er prix au CNSM deParis en 2003, qui prendra le relais avec entre autres l'“Allegro de concerten la majeur” et la “Fugue en la mineur”. Ensuite les mélomanesvogueront, à 20h30, vers la “Tarentelle en la bémol majeur opus 43” et la“Mazurka en fa mineur opus 68 n°4” en compagnie d’Abdel Rahman ElBacha, maître en résidence à la chapelle musicale de la reine Elisabeth àWaterloo. La soirée se clôturera avec Iddo Bar-Shai, lauréat de nombreuxprix et grand adepte de Chopin, avec des valses en mi majeur et mineursans oublier la “Grande valse brillante en mi bémol majeur opus 18”. Unefolle journée Chopin à ne pas manquer !

Samedi 6 février, à 15h, salle de l’Institut, 4 place Sainte Croix à Orléans.

Prix des places : 12 €.

Zoom sur...

I LOVE YOU PHILLIP MORRIS **

Réalisé par Glenn Ficarra, John Requa. Avec Jim Carrey, Ewan McGregor, Leslie Mann. Long-métrage américain. Genre : Comédie. Durée : 1h36 min.L'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaque-ur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éter-nel amant du codétenu Phillip Morris. StevenRussell est prêt à tout pour ne jamais être séparéde l'homme de sa vie. Ce qui implique notam-ment de ne pas moisir en prison. Jusqu'où peut-

on aller par amour? Très loin si l'on en croit l'histoire incroyable deSteven Russell, un génie de l'évasion rattrapé par son romantisme.eNe surtout pas se fier aux affiches, I Love You Phillip Morris n’a riend’une nouvelle Cage aux Folles. Oui c’est un film très « gay », parfoismême follement gay, mais c’est surtout un film finement écrit, à l’hu-mour tranchant et aux dialogues ciselés. I Love You Phillip Morris estdrôle, surprenant par sa manière brutale de faire entrer le drame,émouvant, impertinent et rempli d’humanité.

L’AUTRE DUMAS **

Réalisé par Safy NebbouAvec Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde,Mélanie Thierry. Long-métrage français. Genre : drame, his-torique.Durée : 1h45.Alors qu'Alexandre Dumas et Auguste Maquet,son nègre littéraire, sont au sommet de leur col-laboration, Maquet décide de se faire passerpour Dumas afin de séduire Charlotte, une admi-

ratrice de l'illustre écrivain. Entre les deux hommes, l'affrontement estinévitable. Dans Paris, la Révolution de 1848 se prépare...



Qu’est-ce qui a vous a conduit à jouer le

tyran dans “Angelo de Padoue”?

Je jouais dans le dernier film de ChristopheHonoré “Non ma fille tu n’iras pas danser“. Ilm’a contacté lorsqu’on lui a proposé de par-ticiper au Festival d’Avignon. Il a pensé à moicar il connaissait mon travail comme acteur etmetteur en scène de théâtre. Quand je sers lamise en scène d’un autre, je suis l’acteur leplus obéissant.

Connaissiez-vous déjà cette œuvre de

Victor Hugo ?

Je ne serais pas allé naturellement vers uneœuvre de Victor Hugo que je connais mal.Habituellement, en tant que metteur en scène,je travaille avec des auteurs vivants. C’étaitl’occasion en tant que citoyen français d’adop-tion de me confronter à l’un des grands mon-stres du théâtre. Je vis en France depuis 20ans et cela a toujours été une curiosité de voircombien les œuvres des grands auteurs con-tinuent d’attirer encore les metteurs en scènefrançais. Molière, Corneille, Marivaux… sonttoujours joués. Pourquoi toujours y revenir ?Christophe Honoré m’a tout de suite expliquéson désir de mettre en scène le parcoursromantique des deux héroïnes. De là venaitl’intrigue. Il y a chez lui une obsession roman-tique. Son regard de cinéaste au théâtre m’in-téressait.

Est-ce que cette expérience vous donne

envie de mettre en scène des classiques ?

Il y a tellement d’histoires à explorer. Je suisplus attiré par des auteurs contemporains en

général. Pour le moment, je compte mettre enscène Cosi Fan tutte en 2011.

Le public orléanais vous reverra bientôt

avec le spectacle Rosa la rouge. Comment

avez-vous rencontré Claire Diterzi ?

Je l’avais vue avec Decouflé et en concert.Elle a fait la musique de la Estupidez, l'une demes dernières pièces. Nous avions le projet deréaliser un projet ensemble. Nous travaillonsdepuis un an sur Rosa La Rouge, inspiré deRosa Luxembourg que nous présenterons àOrléans en juin. Claire Diterzi a écrit lamusique, je ferai la mise en scène.

Propos recueillis par Gaëla Messerli.

Jeudi 4 à 20h30, vendredi 5 à 19h30 et samedi 6

février à 17h, au Théâtre d’Orléans. Rencontre

sur le plateau vendredi 5.Tarifs de 10 à 20€.

l THéâTRe l

Marcial di Fonzo Bo joue le tyran au Théâtre d’Orléans

Marcial di Fonzo Bo incarne Angelo, le tyran.

sorties

Vendredi 5 février à 20h30, la salle de specta-cles de Saint-Jean-de-la-Ruelle réserve unesurprise musicale pleine d'humour avec “Bizetétait une femme …” Il s'agit d'un récital classi-co-délirant proposé par la mezzo-sopranoCathy Heiting et le pianiste de jazz JonathanSoucasse. «Ce spectacle est né de nos

délires. J'avais envie de dire des bêtises sur

les compositeurs», explique Cathy Heiting.Son personnage Katia Von Bretzel, grandediva grandiloquente, un petit peu hystérique,présente son récital de grands airs d’opéra.Accompagnée par le pianiste IngmarBruteson, un imprévisible artiste suédois, elleretrace d’une façon personnelle et humoris-tique le parcours des compositeurs concernésou pas. à la clef de ce récital fantaisiste, Verdiva côtoyer Duke Ellington et l’on apprend que

Bizet était en fait une femme qui, de surcroît,avait un penchant surprenant pour leschanteurs de flamenco… Logique puisqueGeorgette Bizet lasse de soutenir son épouxsurnommé Verdi, dans ses douloureux proces-sus de création se met à composer librement.Elle nous livre à travers la magistrale interpré-tation de Katia Von Bretzel et d’IngmarBruteson une musique tout à fait inédite.«C'est l'occasion de vivre ma vocation ratée de

chanteuse de jazz», explique cette titulaired'un DESS marketing qui est devenuechanteuse lyrique sur les conseils de son pro-fesseur de chant. «J'étais pourtant plus Prince

que Mozart et j'ai mis du temps à l'apprécier.»

Désormais Cathy Heiting et son acolytevoguent vers les musiques actuelles et le jazzavec un trio mais ils surtout ont écrit un nou-veau récital :“Opéra Molotov”. «Nous nous

adaptons à chaque ville en prétendant que les

compositeurs que l'on cite en sont origi-

naires.» L'année prochaine, peut-être que lesOrléanais dégusteront ce nouveau cocktail ?

Vendredi 5 février à 20h30, la salle de specta-

cles de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Tarifs de 6 à

12€.

l HUMOUR l

Bizet était une femme à Saint-Jean-de-La-Ruelle

Cathy Heiting et le pianiste de jazz, JonathanSoucasse, offre un récital délirant.

©CamArcher

Jeudi 4 février

�Tartuffeà 20h30, au Théâtre d’Orléans.

Samedi 6 février

�Atelier “Zéro pesticide ”Projection de diapos sur “La nature sauvagedans notre jardin” commentée par DidierCnocquaert, animateur de Loiret NatureEnvironnement. Un atelier de construction degîtes pour des animaux auxiliaires du jardiniersera également proposé : oiseaux, chauves-souris, insectes prédateurs... Gratuit.Dès 14h, salle Gauthier Delacour à Chilleurs-aux-bois. Réservations au 02.38.39.87.06.

�Maxi Monster Music Show Cabaret hors norme avec les ex-Maximun kou-ette pour un concert de un rock'n'roll brut, incisifet charmeur. En première partie : ciné concertsur le film Freaks de Tod Browning.à 20h, à l’espace Lionel Boutrouche à Ingré.Tarif : 5€.

Freaky alive rock’n’roll show 2à 20h30, à l’Astrolabe. Tarifs de 7 à 8€.

Dimanche 7 février

�Star board silent sideà 18h, à l’Atelier rue de Bourgogne à Orléans.Gratuit.

à noter sur votre agenda

Après avoir joué dans “Non ma fille tu n’iras pas

danser”, l’acteur et metteur en scène Marcial di

Fonzo Bo, 41 ans, incarne un tyran dans

“Angelo, tyran de Padoue”, la grande mise en

scène théâtrale de Christophe Honoré du jeudi

4 au samedi 6 février au Théâtre d’Orléans. Il

s'agit de retrouvailles avec le public orléanais

qui a déjà pu le voir dans “l’Apocalypse joyeuse”

d’Olivier Py. Rencontre.

51 rue Royale à Orléans 02 38 53 25 87Ouvert du lundi au Samedi

Bar - Brasserie - Salon de thé

4149C'est le nombrede spectateursqui sont venus

au Festival de Sully en 2009 contre4485 en 2008. L'édition 2010 aura lieudu 21 mai au 6 juin.



Du 5 au 7 février, le parc des expositions

d’Orléans accueille le salon des métiers

d’art. 140 professionnels, ayant leur atelier

de production en région Centre, ainsi que les

établissements de formation aux métiers d'art

seront rassemblés pour cet événement. Tout ce

que la région Centre compte de créativité et

d’esthétisme dans les domaines de la restaura-

tion, des arts graphiques, du bois, du cuir, de la

céramique, des métaux précieux ou encore de la

tapisserie, de la mode… feront découvrir au

public leur savoir-faire unique. Parmi eux, on

pourra apprécier le talent d’une iconographe de

Bourges. «J’ai fait les Beaux-arts, je faisais plutôt

de la peinture moderne. C’est auprès d’un grand

maître orthodoxe russe que j’ai suivi un apprentis-

sage traditionnel», explique Juliette Brunet qui

tient l’atelier K-Méléon, «je ne suis pas orthodoxe

mais je suis coloriste, c’est ce qui m’a attiré.»

Pour le seul support, huit jours de travail sont

nécessaires, ensuite il y a la fabrication à base

d’œufs. «C’est l’ancêtre de la peinture à l’huile»,

commente cette passionnée, «nous utilisons les

avancées techniques en ce qui concerne les pig-

ments car il est très difficile de trouver de trouver

du lapis-lazuli à broyer. Idem pour les vernis, on

utilise ceux d’aujourd’hui.» Huit ans ont été

nécessaires à cette iconographe pour en faire

son métier. «Tout ce qui est préparation de la

peinture se juge à l’œil sans oublier qu’il y a un

sens des couleurs très précis. Pour les ortho-

doxes, c’est une image sacrée ! Par exemple, on

ne mettra jamais de vert sur un christ.» Deux

semaines sont nécessaires pour réaliser une

icône, Juliette Brunet complète son activité en

donnant des cours. Dans un autre genre, le visi-

teur pourra retrouver Valérie Anne Delaidde, une

créatrice orléanaise de vêtements. Cette année,

l'exposition sera consacrée au "métal sous toutes

ses formes" et l’espace consacré aux formations

dispensées en région Centre recevra les jeunes

de onze lycées professionnels ou de centres

d’apprentissage accompagnés de leurs pro-

fesseurs. La lycée horticole de la Mouillère est le

petit nouveau de cet espace. Il présentera les

secrets de l’art floral. Durant ces trois jours, les

apprentis effectueront, sous les yeux des visi-

teurs, des démonstrations. Une sortie créative

très instructive qui suscitera, peut-être, des voca-

tions !

Du vendredi 5 au dimanche 7 février, au parc

des expositions d’Orléans. Gratuit.

l salon l

Les métiers d’art s’exposent à Orléans

Le salon des métiers d’art sera l’occasion dedécouvrir une iconographe.

sorties

Pour occuper toute la famille pendant les

vacances de février, voici quelques idées afin de

ne pas rester enfermé.

La tête dans les étoiles

Samedi 6 février à 21h, l'observatoire

astronomique de Saint-Jean-le-Blanc ouvre ses

portes au public. Le thème de la soirée sera placé

"sous le ciel d'hiver ". La soirée débutera par une

conférence puis des observations à l'aide de

nombreux instruments. La constellation d'Orion et

sa grande nébuleuse seront de la fête. Les vête-

ments chauds sont conseillés !

4 rue Demay à Saint-Jean-le-Blanc. Gratuit.

Les marionnettes s’invitent au Parc Pasteur

Pourquoi ne pas profiter des vacances pour

découvrir “Petites histoires sans paroles”? Il s’agit

d’un spectacle de la compagnie de l'Alinéa du

mercredi 10 février au vendredi 12 février, au Parc

Pasteur. Quatre petites histoires de marionnettes

et musicales sont montées chacune avec un met-

teur en scène différent, sur les mêmes contraintes

spécifiques : un thème défini, un même castelet –

ce qui sert à cacher les marionnettes- modulable

à chaque histoire, deux instruments au choix, un

accompagnement musical en live, un temps de

création limité. Une marionnette un peu lunaire

sera ainsi confrontée à la main du manipula-

teur qui la constitue, trois marionnettes ren-

contreront un sac glouton…Une sortie en

famille à partir de 5 ans.

Mercredi 10 février 2010 à 15h, jeudi 11 février

2010 à 10h et 15h et vendredi 12 février 2010 à

15h, au Parc Pasteur à Orléans.

Le cirque Medrano à Orléans

Envie d’un peu de magie au sein de cet hiver gris ?

Direction le cirque Medrano, ses lions et ses

cascadeurs à moto qui sont de passage à

Orléans, du jeudi 11 au dimanche 14 février,

au parc des expositions. Entre les trapézistes

volants et les éléphants, toute la famille sera

éblouie !

Jeudi 11 à 14h30 et 19h30, vendredi 12 à

14h30, 17h30 et à 20h30, samedi 13 à 14h30,

17h30 et à 20h30, dimanche 14 février à

10h30, à 14h30 et 17h30, au parc des exposi-

tions d’Orléans. Tarifs de 12 à 22€.

l Enfants l

Vacances : les sorties «spéciales» famille

©C.Giesea

Marionnettes et cirque séduiront les familles.

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ville. EXCLUSIVITE. Réf : 293 – Prix FAI : 414 000 €

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BELIERAttention ! Il ne faut pas vous lancer dans des

projets qui se révéleraient au-dessus de vos moyens, mêmes'ils sont séduisants! Amour : dans votre vie conjugale, vousrejetterez la routine, les habitudes, et vous compterez survotre partenaire pour mettre de la fantaisie et du piment dansvotre vie. Santé : toutes les méthodes de relaxation vous fer-ont le plus grand bien cette fois.

TAUREAUSur le plan financier, vous pourriez avoir droit à

une bonne surprise : augmentation de salaire, héritage, ourentrée d'argent imprévue. Mais attention, ce n’est pas uneraison pour dépenser aveuglément les sommes que vous nepossédez pas encore ! Amour : vous connaissez enfin unerelation stable. Santé : ne commettez tout de même pas tropd'excès gastronomiques!

GÉMEAUXTout dans votre travail vous semblera facile tout

d'un coup. Il faut en profiter pour mettre à exécution vos pro-jets les plus chers. Amour : vous fuirez les partenaires tropcollants et chercherez à profiter au maximum de votreliberté. Santé : redoublez de précautions contre le stress etla nervosité!

CANCERDe l'audace côté finances, vous en aurez à

revendre. Peut-être même un peu trop. C'est sur ce plan quedevront porter vos efforts. Amour : vous connaîtrez desexpériences excitantes, des aventures prometteuses. Vousoublierez les inhibitions qui vous entravent habituellement.C'est très bien! Santé : dans l'ensemble, vous jouirez d'unesanté satisfaisante. Vous serez moins exposé aux troublesliés à l'excès de nervosité, mais il faudra néanmoins restervigilant et raisonnable.

LIONSi vous vous laissez aller au gré de vos envies

déraisonnables du moment, vous vous retrouverez vite faceà de graves problèmes financiers. Amour : nouvel apparte-ment, mariage… on dirait que vous avez trouvé la bonne per-sonne ! Santé : attention aux mauvais réflexes ! Soyez trèsattentif au volant de votre voiture !

VIERGELes investissements comportant une certaine

part de risque vous permettront de faire des bénéfices sur-prenants. Amour : très belle période en perspective. Vous nemanquerez pas d'occasions de vous distraire à deux en pra-tiquant diverses activités communes. Santé : il faut vousménager et ne pas trop vivre sur les nerfs. Pourquoi ne pasprofiter des vacances de février pour partir ? Ce sera un bonmoyen de vous ressourcer.

BALANCEVous devez vous méfier de votre impulsivité. Ce

n’est pas le moment de prendre des risques. Vous vous ensortirez sans dommage si vous prenez le temps de planifierà long terme. Amour : attention à votre sentiment de solitudeexacerbé ! Santé : vous aurez du mal à refouler microbes etvirus.

SCORPIONGérer votre situation matérielle en effectuant

des placements de père de famille, ce n'est pas votre style !Vous préférez les coups de poker et les opérations finan-cières risquées mais qui peuvent rapporter gros. L'audacesera encore payante cette fois. Amour : il est possible qu'unesimple amitié prenne une tournure plus intime… Santé : ilfaut penser à renforcer vos défenses contre les maladiessaisonnières en ayant une alimentation saine et équilibrée.

SAGITTAIREÇa va bouger dans votre vie professionnelle !

Mais ces changements ne seront pas forcément négatifs.L'essentiel est que vous sachiez les gérer aussi sereinementque possible. Amour : si un problème surgit, vous vous met-trez ensemble à le résoudre, sans lui laisser la possibilité deperturber votre harmonie. Santé : vous aurez un tonus formi-dable!

CAPRICORNEAu travail, c'est la fin des retards, des con-

tretemps, des obstacles dressés constamment sur votreroute ! Après avoir subi récemment bien des déboires, vouspourrez enfin bénéficier d'une grande liberté d'action. Amour: vous serez le premier à tenter de créer un climat chaleureuxet tendre au sein de votre couple. Santé : vous aurez unregain de tonus, d'énergie et d'optimisme.

VERSEAUIl faut veiller à ne pas vous laisser entraîner

dans des conflits concernant certaines personnes de votreentourage. À moins d'un cas de force majeure, mieux vautpour une fois éviter de prendre parti. Amour : vos sentimentsseront empreints d'une grande franchise. Ce n'est pas tousles jours que cela vous arrive ! Santé : pensez à adopter unemeilleure hygiène de vie afin de préserver votre santé.

POISSONVous avez l'occasion de faire des étincelles

dans votre métier. Si vous êtes resté dans l'ombre jusqu'ici,vous en surprendrez plus d'un dans votre entourage profes-sionnel. Désormais, les ambitieux sauront qu'il faut compteravec vous. Vous affirmerez sans peine votre image de mar-que. Amour : une petite escapade en compagnie l’être aiméserait une bonne idée…Santé : n'imposez pas trop d'effortsà votre organisme, et sachez gérer sagement votre capital-énergie.

loisirsjeux15

La Tribune d’orléansN°154 du 4 au 10 février 2010

l EXPOSITION l

Les OGM livrent leurs secrets

au Muséum

Alors que les procès des faucheursd’OGM sont encore dans tous lesesprits, le Muséum d’Orléans a

choisi de proposer une exposition sur cesfameux organismes génétiquement modi-fiés, jusqu’au 28 mars. «Il s’agit de propo-

ser une réflexion sans prendre parti», com-mente Marie-Jo Thonon en charge de laprogrammation des expositions. Cetteexposition entend faire le point sur les

plantes génétiquement modifiées et surleurs impacts environnementaux, sani-taires, économiques, juridiques… afin dedresser une photographie la plus objectivepossible d’un sujet sensible qui interrogeles profondes mutations de l’agriculture etdu monde paysan. Cultivés et commercia-lisés depuis une dizaine d’années dans lemonde, les OGM (Organismes génétique-ment modifiés) sont toujours très contro-versés. Cela va du soja au maïs, coton oucolza résistants aux insectes ravageurs etaux herbicides… 114,3 millions d’hectaressont ainsi cultivés dans le monde, dont lamoitié aux États-Unis, 18% en Argentine,13% au Brésil, 6% au Canada, 5% en Inde,3% en Chine… et pour l’heure moins de0,1% en Europe. Cette exposition estprésentée sous forme de panneaux autourde quatre axes : le public découvre ce quereprésente en terme de culture les OGMdans le monde, les effets recherchés enlaboratoire, leurs impacts sur la santé, l’en-vironnement... Mais aussi au-delà desOGM, quels modèles de production pourl’agriculture de demain ? En plus de pan-neaux explicatifs, le public aura encore dugrain à moudre avec un film d’animationsur comment s’obtient une plante trans-génique et quatre films montrant la mise enplace par l’Europe de filières séparéesainsi que l’avis des agriculteurs et celui desscientifiques sur ce sujet qui fait débat. Unlivret explicatif et un quiz permettront defaire participer petits et grands. Il ne resteplus qu’à découvrir ces grains de la dis-corde !

Jusqu’au 28 mars, au muséum d’histoire

naturelle d’Orléans.

Plongez dans le monde des OGM auMuséum d’Orléans !

Horoscope Par NadiNe eStrella – aStrologue

Météo

Sudoku

Solution du N° 153

JEUDI SAMEDIAMEDI DIMANCHE

1°

10°

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VENDREDI

5°

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