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L’ÉDUCATION NATIONALE DANS LES HAUTS-DE-SEINE – RENTRÉE 2015-2016

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Les priorités départementales pour la rentrée 2015

POUR UNE RENTRÉE DYNAMIQUE ET AMBITIEUSE

Mettre en œuvre les nouveaux programmes de l’école maternelle, accompagner les équipes vers une appropriation des programmes futurs de l’école élémentaire, assurer une bonne compréhension par tous (parents, enseignants, personnels éducatifs, partenaires, élèves) des objectifs de la réforme du collège, poursuivre la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires et éducatifs à l’école, renforcer la lutte contre le décrochage scolaire, voici quelques-uns des enjeux du système scolaire dans les Hauts-de- Seine au moment de cette rentrée 2015.

Il faut également bien entendu rappeler l’attente forte de nos concitoyens pour une école qui conduise davantage d’élèves et d’étudiants vers une qualification à la fois ouverte, permettant d’évoluer tout au long de la vie et dans un même temps en prise avec les possibilités d’emploi. Ne pas oublier l’attente légitime que l’école développe la capacité à comprendre et expliquer le monde, à construire le vivre ensemble, le respect de l’autre et de ses convictions. Ne pas perdre de vue l’attente impérieuse que les valeurs de la République, largement fondées dans notre histoire nationale par l’école elle-même, soient renforcées dans le cadre scolaire.

Pour relever ces défis les chemins peuvent être divers, mais je veux mettre en avant à ce moment symbolique de la rentrée scolaire trois axes de travail pour lesquels je souhaite mobiliser l’ensemble des personnels du département, mais également solliciter l’appui de tous nos partenaires, des parents, des communes et des collectivités, sans lesquels l’école ne peut rien.

ACCOMPAGNER Accompagner par une formation mieux ciblée, plus proche des attentes des acteurs de terrain, et pour cela

réfléchir ensemble à l’évolution de nos dispositifs de soutien aux enseignants dans leur cœur de métier, aux directeurs d’école dans leurs nombreuses responsabilités, aux personnels de direction et d’inspection pour qu’ils puissent mieux assurer leur rôle de pilotes pédagogiques.

Accompagner les évolutions nécessaires dans les Sections d’Enseignement Général et Professionnel Adapté, la capacité des établissements à inclure totalement les élèves en situation de handicap dans les temps d’apprentissage et de vie collective, les mobilisations pour une école bienveillante et exigeante, les projets d’accueil des élèves à l’entrée au lycée, le développement des usages du numérique et tant d’autres projets…

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L’ÉDUCATION NATIONALE DANS LES HAUTS-DE-SEINE – RENTRÉE 2015-2016 2

RESPONSABILISER La réussite de la refondation de l’école, la mise en œuvre adaptée des programmes, le succès du dispositif

plus de maîtres que de classes ou d’une entrée différente dans la scolarité précoce pour les enfants les plus éloignés du langage ne peuvent se penser qu’à partir d’une approche contextualisée des besoins de chaque élève. Chaque professeur dans sa classe et le collectif des enseignants dans l’école sont en situation de choisir l’approche la plus pertinente.

Il en sera de même pour construire la réforme du collège à l’horizon de la rentrée 2016. Certes les textes nationaux ont vocation à définir un cadre global d’action, mais ce sont bien les réflexions d’équipe dans chaque collège qui rendront efficaces les démarches interdisciplinaires. L’équipe académique, les corps d’inspection et les personnels de direction seront mobilisés tout au long de l’année scolaire pour préparer ce changement, un plan ambitieux de formation va se décliner dès la rentrée concernant chaque enseignant de collège, mais au bout du compte ce sont les choix de la communauté éducative, dans les conseils d’administration, dans les conseils pédagogiques et les conseils d’enseignement qui donneront chair à cette nouvelle ambition éducative.

D’une manière similaire, il faut saluer la très forte mobilisation des collectivités, des représentants de parents, des associations et des personnels de l’éducation nationale lors des assises de l’école pour les valeurs de la république qui se sont tenues au printemps et ont réuni près de 3000 participants. Mais lorsque s’exprime la volonté de voir se dérouler des prolongements à ce moment fort, les acteurs locaux dans chaque école, collège et lycée, chaque quartier, chaque ville peuvent et doivent s’en saisir.

Cette année scolaire sera marquée par un encouragement fort à la prise de responsabilité des élèves. Leur engagement, entre autres dans les Conseil de la Vie Lycéenne et les Conseils de la Vie Collégienne, doit être totalement soutenu par tous les adultes. On ne construit citoyenneté des élèves à leur place. Il nous faut surtout soutenir les démarches par lesquelles ils construisent cette citoyenneté, à leur manière et en fonction de leur perception des défis du monde d’aujourd’hui.

INNOVER Innover parce que ce sont les initiatives individuelles et collectives d’acteurs éducatifs qui permettent

d’avancer. Ceux qui les conduisent ne se définissent d’ailleurs pas toujours comme des innovateurs, considérant qu’ils sont des artisans soucieux de faire au mieux leur métier. Il faut donc les aider à valoriser leurs projets, à les partager, en un mot libérer les énergies.

Les initiatives repérées tout long de l’année dernière et que nous nous donnons l’ambition d’accompagner concernent les démarches d’évaluation des élèves, les usages du numérique , les démarches d’inclusion renforcée des élèves à besoins spécifiques, la responsabilisation des élèves dans le cadre du « parcours avenir » de découverte des métiers et des formations, les projets d’une utilisation différente des temps et des espaces scolaires, les propositions d’initiatives citoyennes dans les domaines du devoir de mémoire, du sport scolaire et des arts.

Permettre d’expérimenter et d’innover au service de la réussite des élèves, accompagner chacun dans sa prise de responsabilité, telle est la feuille de route que nous vous proposons de suivre ensemble tout au long de cette nouvelle année scolaire 2015-2016.

Philippe WUILLAMIER

Inspecteur d’académie Directeur académique des services de l’éducation nationale

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SOMMAIRE

L’ÉDUCATION NATIONALE DANS LES HAUTS-DE-SEINE – RENTRÉE 2015-2016

3

SOM

MA

IRE

ORGANIGRAMME 4

ACCUEILLIR LES ÉLÈVES DANS LES HAUTS-DE-SEINE 5

LES ÉCOLES P.5 / TABLEAU : LES I.E.N. DES HAUTS-DE-SEINE P.6 / CARTE : LES 30 CIRCONSCRIPTIONS ET LES 6 BASSINS P.7

LES COLLÈGES P.8 / CARTE : ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT PUBLICS SECONDAIRES (COLLÈGES) P.9

LES LYCÉES P.10 / CARTE : ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT PUBLICS SECONDAIRES (LYCÉES) P.11

LA VOIE PROFESSIONNELLE P.12 / CARTE : SECOND DEGRÉ - LYCÉES DES MÉTIERS P.13

LE POST-BACCALAURÉAT P.14 / CARTE : L’OFFRE POST-BACCALAURÉAT P.15

ACCOMPAGNER TOUS LES ÉLÈVES VERS LA RÉUSSITE SCOLAIRE 17

DES PRIORITÉS ET OFFRES DE FOMATIONS IMPORTANTES LES RYTHMES SCOLAIRES : TEMPS DE L’ÉCOLE, TEMPS DE L’ENFANT P.17

PRÉVENIR L’ILLETTRISME P.18-19

FAIRE ENTRER L’ÉCOLE DANS L’ÈRE NUMÉRIQUE P.20-21

LES CLASSES À HORAIRES AMÉNAGÉS (CHA) P.22 / CARTE : CLASSES À HORAIRES AMÉNAGÉS DANS LES COLLÈGES ET ÉCOLES ÉLÉMENTAIRES P.23

LE SPORT EN MILIEU SCOLAIRE P.24-26-27 / CARTE : SECTIONS SPORTIVES SCOLAIRES P.25

LES LANGUES VIVANTES P.28-29

UNE PRISE EN CHARGE ÉDUCATIVE ET PÉDAGOGIQUE INDIVIDUALISÉE LA SCOLARISATION DES MOINS DE 3 ANS P.30 / CARTE : SCOLARISATION DES ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS P.31

LE DISPOSITIF « PLUS DE MAITRES QUE DE CLASSES » P.32 / CARTE : DISPOSITIF PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES P.33

L’ÉDUCATION PRIORITAIRE P.34 / TABLEAU : LES COORDONNATEURS REP P.35

LES INTERNATS ET CONTRATS DE VILLE P.36 / CARTE : INTERNATS ET CONTRATS DE VILLES P.37

LES CLASSES-RELAIS P.38

UNE RÉPONSE ADAPTÉE AUX ÉLÈVES À BESOINS ÉDUCATIFS PARTICULIERS LA SCOLARISATION DES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP (MILIEU ORDINAIRE) CLIS, ULIS ET UNITÉS D’ENSEIGNEMENT / CARTES P.39-40-41

LES SECTIONS D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL ADAPTÉS (SEGPA), LES ÉTABLISSEMENTS RÉGIONAUX D’ENSEIGNEMENT ADAPTÉ (EREA) P.42 / CARTES : SECTIONS D’ENSEIGNEMENTS GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL ADAPTÉS P.43

LE CASNAV P.44 / CARTES : (1ER DEGRÉ) UNITÉS PÉDAGOGIQUES D’ENEIGNEMENT POUR LES ÉLÈVES ALLOPHONES ARRIVANTS (UPE2A) P.45

accompagner tous les ÉlÈves dans leur parcours d’orientation 46

LES CENTRES D’INFORMATION ET D’ORIENTATION (C.I.O.) P.46 / CARTE : CENTRES D’INFORMATION ET D’ORIENTATION (C.I.O.) P.47

LE CONTINUUM BAC -3 / BAC +3 P.48

LA PRÉVENTION DU DÉCROCHAGE SCOLAIRE P.49

AFFIRMER LE PRINCIPE DE CO-ÉDUCATION AVEC LES PARENTS D’ÉLÈVES P.50

OUVRIR L’ÉCOLE AUX PARENTS P.51

soutenir les Établissements et les personnels 52

LE SERVICE MÉDICAL, INFIRMIER ET SOCIAL (S.M.I.S.) P.52

LE C.A.A.E.E., E.M.S., LES ASSISTANTS CHARGÉS DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ (A.P.S.) P.54 / CARTE : PRÉSENCE DES A.P.S. P.55

PRÉVENTION ET GESTION DES RISQUES P.56-57

CHEF D’ÉTABLISSEMENT RÉFÉRENT-VILLE P.57

LE COMITÉ D’ÉUCATION À LA SANTÉ ET À LA CITOYENNETÉ DÉPARTEMENTAL (C.E.S.C) P.58

encourager l’ouverture vers l’extérieur 59

L’ACTION CULTURELLE P.59-60

LA MISSION ÉCOLE-ENTREPRISE P.61

ÉDUCATION ET CITOYENNETÉ P.62

les chefs d’établissement 63

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L’ÉDUCATION NATIONALE DANS LES HAUTS-DE-SEINE – RENTRÉE 2015-2016 4

ORGANIGRAMME 2015-2016 DE LA D.S.D.E.N. des hauts-de-seiNe

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ACCUEILLIR LES ÉLÈVES DANS LES HAUTS-DE-SEINE

L’ÉDUCATION NATIONALE DANS LES HAUTS-DE-SEINE – RENTRÉE 2015-2016

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LES ÉCOLES

À la rentrée de septembre 2015, le département des Hauts-de-Seine prévoit d’accueillir 149 786 élèves dans les écoles publiques (préélémentaires et élémentaires).

On note une progression des effectifs de l’enseignement public du 1er degré depuis plusieurs années : + 6110 élèves entre la rentrée 2009 et la rentrée 2015. Dans les écoles privées, 18 589 élèves sont attendus soit 255 élèves supplémentaires par rapport à la rentrée 2014.

Les prévisions d’effectifs pour la rentrée 2015 sont de 557 élèves supplémentaires (- 355 en maternelle, + 912 en élémentaire et scolarisation des élèves handicapés - A. S. H.).

La dotation de 30 postes supplémentaires à la rentrée de septembre 2015 permettra d’absorber la poussée démographique départementale et améliorera la qualité de l’enseignement par la mise en place de nouveaux dispositifs (7 nouveaux dispositifs « Plus de maîtres que de classes » et 3 nouvelles classes qui se consacrent exclusivement à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans).

Pour la pondération des services des professeurs des écoles en REP+, la brigade départementale de remplacement est abondée de 10 postes dédiés à l’éducation prioritaire.

LES MODIFICATIONS DU RÉSEAU DES ÉCOLES PUBLIQUES À LA RENTREE 2015 :

NOMBRE D’ÉCOLES RS 2014

NOMBRE DE CLASSES RS 2015

EFFECTIFS PRÉVUS RS 2015

ÉVOLUTION – EFFECTIFS PRÉVUS

DE RS 2014 À RS 2015

Préélémentaire 289 2 433 60 833 - 355

Élémentaire primaire et A.S.H. 308 3 591 88 953 + 912

PUBLIC

Total 597 6 024 149 786 + 557

Préélémentaire 7 212 5 475 - 35

Élémentaire et A. S. H. 55 478 13 114 + 290

PRIVÉ

Total 62 690 18 589 + 255

Préélémentaire 297 2 645 66 308 - 390

Élémentaire et A.S.H. 364 4 069 102 067 + 1 202

PUBLIC +

PRIVÉ Total 661 6 714 168 375 812

Source école et effectif élèves public et privé (sous contrat et hors contrat) : constat et prévisions DAPEP validées DEPP en octobre 2014

OUVERTURES

CHÂTILLON : Élémentaire Jules Verne. COLOMBES : Primaire Simone Veil.

FUSIONS

ISSY-LES-MOULINEAUX : Maternelle et élémentaire Anatole France. NEUILLY-SUR-SEINE : Primaire La Saussaye B. Élémentaire La Saussaye A. VILLE D’AVRAY : Maternelle et élémentaire Jean Rostand.

FERMETURE

COLOMBES : Maternelle Côte d’Auty.

CHANGEMENTS DE NATURE

BOIS-COLOMBES : L’école maternelle Pierre Joigneaux devient une école primaire. CHAVILLE : L'école élémentaire Ferdinand Buisson devient une école primaire.

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Inspecteurs de l’Éducation nationale des hauts-de-seine

CIRC DÉNOMINATION COMMUNES ADRESSE ADMINISTRATIVE INSPECTEUR TÉL. FAX

25 NANTERRE adjoint IA I.E.N. adjoint chargé du 1er degré D.S.D.E.N. 92 Véronique GARCIA-GILLET

01 40 97 35 58 01 40 97 34 00

22 COORDINATION ASH I.E.N. A.S.H. 167-177, av. Joliot-Curie Chantal ZELMATI 01 40 97 35 35 01 40 97 34 00

30 NANTERRE PRÉÉLEMENTAIRE

I.E.N. Maternelle 92013 NANTERRE Cedex

N. 01 40 97 35 75 01 40 97 34 00

1 VILLENEUVE- LA-GARENNE

VILLENEUVE-LA-GARENNE + enst privé Asnières/Courbevoie/Rueil-Malmaison

14, quai d'Asnières 92390 VILLENEUVE-LA-GARENNE

Catherine BARBOSA 01 41 21 44 80 01 41 21 44 99

2 ASNIÈRES ASNIÈRES 15, rue du Révérend Père Gilbert 92600 ASNIÈRES

Valérie NEVEU 01 41 11 13 47 01 47 33 30 31

3 GENNEVILLIERS GENNEVILLIERS Gr. sco. Joliot-Curie 15, rue Roger Pointard 92230 GENNEVILLIERS

Yannick MELEUC 01 47 99 53 91 01 47 99 98 06

4 CLICHY CLICHY École Victor Hugo A - 17, rue d'Alsace 92110 CLICHY

Fabienne PETIARD 01 47 39 78 22 01 47 39 04 98

5 LEVALLOIS-PERRET LEVALLOIS-PERRET + enst privé Levallois/Puteaux/Suresnes

12 / 14 rue de Lorraine 92300 LEVALLOIS-PERRET

Pascale LE GALL 01 30 83 50 80

6 COLOMBES I COLOMBES I + enst privé Colombes/La Garenne-Colombes

10, rue Victor Hugo 92700 COLOMBES

Sophie AVIGNON 01 56 05 80 87 01 56 05 83 70

7 BOIS-COLOMBES + ASH nord

BOIS-COLOMBES + ASH nord École la Cigogne 11, rue du Moulin Bailly 92270 BOIS-COLOMBES

Alain BOUHOURS 01 55 66 00 18 01 55 66 00 17

8 COURBEVOIE COURBEVOIE 11, av. Léon Bourgain 92400 COURBEVOIE

Marie EYBERT 01 43 33 38 94 01 41 25 77 32

9 NANTERRE I NANTERRE I + école de danse de l'opéra de Paris Gr. sco. Pablo Picasso 75, av. Pablo Picasso

92000 NANTERRE

Élisabeth LAZON 01 41 37 64 65 01 47 25 10 53

10 NANTERRE II NANTERRE II + enseignement privé Nanterre 2, allée d'Auvergne 92000 NANTERRE

Brigitte CERVONI 01 47 25 18 38 01 47 21 50 18

11 SURESNES SURESNES / PUTEAUX I Gr. sco. Les Raguidelles -rue du Dr Roux - 92150 SURESNES

Gilles RIVALLIN 01 45 06 06 80 01 41 38 82 75

12 RUEIL-MALMAISON

RUEIL-MALMAISON

13, rue Adrien Cramail 92500 RUEIL-MALMAISON

Jean-Paul LAURENT 01 47 51 93 13 01 47 49 50 77

13 SAINT-CLOUD GARCHES/ST-CLOUD/ VILLE D'AVRAY / MARNES VAUCRESSON + enst privé Garches/St-Cloud

7, rue René Weill 92210 SAINT-CLOUD

Martine AUSSIBEL 01 46 02 35 16 01 46 02 62 75

14 BOULOGNE BOULOGNE 2, rue des Longs prés92100 BOULOGNE

Anne-Marie SACCO 01 46 20 38 11 01 46 21 15 50

15 MEUDON MEUDON / CHAVILLE (+ enseignement privé) 2, rue Pierre et Marie Curie 92360 MEUDON-LA-FORÊT

Jean-Louis GAUCHER

0146 01 06 80 01 46 30 47 33

16 ISSY-LES-MOULINEAUX

ISSY-LES-MOULINEAUX + enseignement privé Issy/Boulogne

4, rue du Gal Leclerc 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

Agnès CARNEL 01 30 83 50 89 01 41 08 78 39

17 CLAMART CLAMART (+ enseignement privé)

2, rue Pierre et Marie Curie 92360 MEUDON-LA-FORÊT

Christine MOSSÉ 01 46 01 06 81

18 MALAKOFF MALAKOFF/VANVES + enseignement privé Malakoff

12, rue de la tour 92240 MALAKOFF

Florence LEROY-WARIN

01 42 53 28 12 01 49 85 38 78

19 BAGNEUX BAGNEUX + enst privé 26, avenue Paul Vaillant Couturier 92220 Bagneux

Youmna TOHMÉ 06 30 98 80 94 (provisoire)

20 FONTENAY- AUX-ROSES

FONTENAY-AUX-ROSES / SCEAUX/BOURG-LA-REINE(+ enst privé)

4, avenue du parc 92260 FONTENAY-AUX-ROSES

Martine DUMÉRAIN-FAIVRE

01 46 60 13 32 01 46 60 19 01

21 ANTONY ANTONY (+ enseignement privé)

24, avenue Jeanne d'Arc 92160 ANTONY

Régis AUTIÉ 01 55 59 02 80 01 55 59 02 83

23 SÈVRES + ASH centre

SÈVRES + ens. privé Sèvres + ASH centre

53, Grande Rue 5ème ét. 92310 SÈVRES

Hélène LE MERCIER 01 55 64 00 30 01 55 64 00 35

24 CHÂTILLON + ASH sud

CHÂTILLON + ASH sud 15, rue Gambetta 92320 CHÂTILLON

Hélène BEAUREPAIRE

01 55 48 03 70 01 55 48 03 74

26 CHÂTENAY-MALABRY

LE PLESSIS ROBINSON/ CHÂTENAY-MALABRY (+ enseignement privé)

L'Esplanade - mairie annexe 301, av. Division Leclerc

92290 CHÂTENAY-MALABRY

GAZAY Didier 01 40 91 97 11 01 40 91 99 51

27 COLOMBES II COLOMBES II / LA GARENNE-COLOMBES 10, rue Victor Hugo 92700 COLOMBES

N. 01 56 05 80 86 01.56.05.83.70

28 MONTROUGE MONTROUGE (+ enst privé)+ formation continue

éc. R. Queneau 57, av. H. Ginoux 92120 MONTROUGE

Patrice RODER 01 40 84 61 50 01 40 84 61 54

29 NEUILLY NEUILLY/ + ens. Privé/ Puteaux II 7bis, rue Alfred de Musset 92200 NEUILLY

Valérie SOULAINE 01 41 43 08 91 01 41 43 08 92

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carte : les 30 circonscriptions et les 6 bassins des hauts-de-seine

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Les collèges

❶ LE DIPLÔME NATIONAL DU BREVET (D.N.B.)

A - PRÉSENTATION

Le Diplôme National du Brevet évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège.

- Il comporte deux séries : la série générale et la série professionnelle.

- Il fait une large part au contrôle continu et comporte à la fin de la 3e une épreuve orale d’histoire des arts et trois épreuves écrites : français, mathématiques, histoire-géographie-éducation civique.

- Pour obtenir le D.N.B., il faut la moyenne sur l’ensemble des notes et la validation de la maîtrise du socle commun.

- Des mentions « assez bien », « bien » ou « très bien » qualifient les résultats du diplôme comme pour le baccalauréat.

B - LES RÉSULTATS AUX EXAMENS POUR L’ANNÉE 2015

❷ L’AFFECTATION EN CLASSE DE 6e DANS LES HAUTS-DE-SEINE Pour la rentrée scolaire 2015-2016, 14 782 élèves ont été affectés en 6e par l’intermédiaire de l’application Affelnet.

NOMBRE ÉTABLISSEMENTS RS 2015

EFFECTIFS PRÉVUS RS 2015

ÉVOLUTION PRÉVUE DE RS 2014 À RS 2015

Public 98 53560 -226

Privé 34 18765 + 41

COLLÈGES ET

SEGPA Total 133 72352 185

Sources public et privé sous contrat : constat et prévisions DAPEP

DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE

ACADÉMIE DE VERSAILLES

FRANCE MÉTROPOLITAINE + DOM

S. Générale 90,5 % 88,8 % 87,1 %

S. Professionnelle 70,4 % 71,2 % 77,3 %

Total 89,6 % 88,0 % 86,3 %

Sources public et privé sous contrat : constat et prévisions DAPEP

En bref Pour la session 2015 du Diplôme National du Brevet, le département enregistre un taux de réussite de 89,63 % des candidats scolarisés reçus, marquant la stabilité.

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Carte : Établissements d’enseignement publics secondaires (collèges)

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Les lycées

❶ EFFECTIFS ET ÉTABLISSEMENTS

❷ LES VOIES GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE. Les résultats du baccalauréat dans les Hauts-de-Seine

❸ L’AFFECTATION EN LYCÉE Fin juin 2015, la procédure informatisée Affelnet a permis d’affecter 14 504 élèves de 3e en lycée :

- 11 217 en classe de seconde générale et technologique, 3 287 dans la voie professionnelle (2de professionnelle ou 1ere année de CAP).

- 2 132 élèves de seconde ont été affectés en classe de première technologique par la même procédure Affelnet.

NOMBRE ÉTABLISSEMENTS RS 2015

EFFECTIFS PRÉVUS RS 2015

ÉVOLUTION PRÉVUE DE RS 2014 À RS 2015

Public 53 44 964 1134

Privé 25 12 820 + 152

LYCÉES

Total 78 57 784 + 1286

EREA Public 3 662 - 7

Sources public et privé sous contrat : constat et prévisions DAPEP

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

Série 2013 2014 2015 Série 2013 2014 2015

L 91,9 % 91,1 % 92,4 % Hôtellerie 77,8 % 87,2 % 73,7 %

ES 86,5 % 91,9 % 89,7 % ST2S 75,2 % 88,3 % 88,2 %

S 93,5 % 92,1 % 92,6 % STD2A 97 % 97,1 % 92,3 %

Total 92,5 % 91,4 % 92,1 % STI2D 87,8 % 89,3 % 91,1 %

STL 93,6% 93,2% 93,9 %

STMG 84,8 % 89,8 % 86,7 %

Total 84,4 % 89,7 % 88,0 %

Sources DAPEP

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ACCUEILLIR LES ÉLÈVES DANS LES HAUTS-DE-SEINE

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Carte : Établissements d’enseignement publics secondaires (lycées)

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La voie professionnelle

La réforme de la voie professionnelle est maintenant opérationnelle et cette voie est calibrée sur le baccalauréat professionnel en trois ans ainsi que le Certificat d’Aptitude Professionnelle (C.A.P.) en deux ans. Durant le cycle du baccalauréat professionnel, les élèves passent un diplôme intermédiaire de niveau V soit un B.E.P. ou C.A.P. selon les spécialités professionnelles. L’obtention du baccalauréat professionnel permet au jeune de poursuivre son parcours de formation vers l’enseignement supérieur principalement en B.T.S.

À la rentrée 2015, 10 307 élèves sont attendus dans les filières professionnelles du département.

❶ L’ÉVOLUTION DE LA CARTE DES FORMATIONS POUR SEPTEMBRE 2015 • Création d’une seconde professionnelle Maintenance Matériel Option B.T.P. Manutention

au lycée L.P.O. Charles Petiet à Villeneuve-la-Garenne ;

• Création d’un C.A.P. Petite enfance en 1 an au L.P. Théodore Monod à Antony. (cette formation est ouverte en remplacement de la formation d’auxiliaire de puériculture).

❷ LA RÉUSSITE AUX EXAMENS POUR LA SESSION 2015

DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE ACADÉMIE DE VERSAILLES

Baccalauréat professionnel secteur industriel 76,1 % 74,5 %

Baccalauréat professionnel secteur tertiaire 74,3 % 76,2 %

Total 74,9 % 75,6 %

Source DAPEP

❸ L’APPRENTISSAGE Choisir l’apprentissage, c’est devenir salarié tout en poursuivant des études en formation initiale, à tout

moment de sa scolarité, à partir de la fin de classe de 3e.

Cela permet de : • Recevoir un enseignement général théorique, professionnel et technologique en Centre de Formation d'Apprentis (C.F.A.), ou

dans une Unité de Formation en Apprentissage (U.F.A.) rattachée à un établissement scolaire, afin de se former aux diplômes de l’Éducation nationale et aux titres professionnels ;

• Acquérir simultanément une formation pratique en entreprise (ou dans la fonction publique), dans laquelle les apprentis ont un statut de jeune travailleur salarié (avec signature d’un contrat de travail), sous la responsabilité d'un employeur et avec l’accompagnement d’un maître d’apprentissage ;

• Les formations proposées en apprentissage correspondent aux évolutions du marché du travail, car elles répondent aux besoins des entreprises en termes d’emploi ;

• Tous les diplômes professionnels de l’Éducation nationale sont ainsi accessibles par la voie de l’apprentissage : C.A.P., Bac professionnel, B.T.S., licence professionnelle ;

• L'apprentissage, c'est donc une expérience professionnelle en même temps qu'un diplôme ou une qualification - un atout incontestable bien utile pour décrocher ensuite un premier emploi et une voie d'excellence qui forme à de nombreux métiers et pour tout niveau de formation - entrée facilitée sur le marché du travail et possibilité également de poursuivre des études ;

• L'apprentissage en lycée, c'est l'assurance de continuer d'être formé et de se présenter à l'examen si le projet évolue en cours de formation, notamment en cas de rupture de contrat, et ainsi, d’offrir au jeune la sécurisation dans son parcours de formation.

+ d’infos http://www.ac-versailles.fr/public/jcms/p1_6812/lapprentissage?hlText=saia

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carte : second degrÉ / lycées des métiers

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❹ FOCUS : LA SECONDE PROFESSIONNELLE À ORIENTATION PROGRESSIVE DANS LE 92 En réponse à la demande de plusieurs chefs d’établissement, l’académie de Versailles propose d’améliorer

l’orientation à l’entrée des voies professionnelles en expérimentant un accueil en classe de 2de à orientation progressive. Il s’agit de modifier les équilibres entre les formations attractives et celles qui ne le sont pas, de manière à soutenir ces dernières.

Les derniers résultats de l’affectation mettent en évidence un désintérêt marqué des élèves pour un certain nombre de baccalauréats professionnels industriels, porteurs d’insertion professionnelle : Maintenance des Équipements Industriels, Pilote de Ligne de Production, Technicien Menuisier Agenceur.

En adossant ces formations à celles que proposent les établissements, et qui sont porteuses de demande sociale, on peut espérer grâce à une découverte approfondie par les élèves des ambitions de chacun des diplômes, mieux les répartir dans chacune des formations. Il s’agit en particulier des baccalauréats professionnels : Électrotechnique, Agencement Environnement Architectural et Constructeur Bois.

L’expérimentation envisagée ne concerne qu’un nombre limité d’établissements qui souhaitent s’y engager.

A - POUR CONSOLIDER L’ORIENTATION DES ÉLÈVES EN 2de PROFESSIONNELLE

les équipes s’engagent à :

• Éclairer le jeune sur ses aptitudes ;

• Améliorer sa connaissance du métier et de la formation concernant des baccalauréats professionnels différents ;

• Approfondir leurs représentations du monde professionnel ;

• Ancrer l’enseignement général dans les usages concrets ;

• Motiver pour des métiers et des spécialités porteurs.

B - LES ACTIONS ENVISAGÉES DANS LES ÉTABLISSEMENTS

permettront également d’atteindre d’autres objectifs :

• Éviter le décrochage ;

• Améliorer la performance scolaire, les résultats aux examens et les poursuites d’études ; • Obtenir une meilleure adéquation entre le profil d’aptitudes de l'élève et la formation qu’il suit.

À la rentrée 2015, quatre établissements de notre département se lancent dans cette expérimentation en Seconde professionnelle :

1 92 VILLENEUVE- LA-GARENNE

Charles PETIET BAC PRO Maintenance Véhicules Automobiles BAC PRO Réparation des Carrosseries BAC PRO Construction des Carrosseries

21 92 MONTROUGE Jean MONNET BAC PRO Technicien du Bâtiment EE BAC PRO Technicien Géomètre Topographe

22 92 MONTROUGE Jean MONNET BAC PRO IPB BAC PRO Technicien du bâtiment Organisation et Gros Oeuvre

3 92 NANTERRE Louise MICHEL BAC PRO Vente BAC PRO Commerce

4 92 COLOMBES GARAMONT BAC PRO REAL.PR.IMPR.PLURI.OPTA.PR.GRAPH BAC PRO REAL.PR.IMPR.PLURI.OPTB.PR.IMPR.

Sources public et privé sous contrat : constat et prévisions DAPEP

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Le post-baccalauréat

❶ LE B.T.S. (BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR)

1497 élèves sont attendus en première année de B.T.S. dans les 28 lycées qui proposent ces formations.

La liste est disponible sur le site de l’ONISEP. La carte des formations post baccalauréat est stable dans le département des Hauts-de-Seine pour la rentrée 2015.

❷ LES C.P.G.E. (CLASSES PRÉPARATOIRES AUX GRANDES ÉCOLES) 12 lycées du département possèdent des filières C.P.G.E. Elles accueilleront en première année 1222 élèves répartis entre domaines scientifique, littéraire ou économique.

+ d’infos TOUS LES RENSEIGNEMENTS SUR LES FORMATIONS POST-BAC SONT DISPONIBLES SUR LE SITE DE L’ONISEP DANS LA BROCHURE « APRÈS LE BAC » :

http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac

LA SCOLARITÉ :

En lycée ou en école, le B.T.S. se prépare sur 2 ans, dans une section de techniciens supérieurs (S.T.S.). Avec une trentaine d’élèves par classe, l’encadrement pédagogique est proche de celui de terminale.Certains établissements proposent la formation par apprentissage.

LA SCOLARITÉ :

Les C.P.G.E. se déroulent sur 2 ans au sein des lycées. La formation alterne cours théoriques, travaux dirigés (et travaux pratiques en prépa scientifique), devoirs sur table et khôlles.

On distingue trois filières : les prépas littéraires, les prépas scientifiques, les prépas économiques.

Accessibles sur concours, les grandes écoles requièrent un bon niveau général, de grandes capacités de travail et une solide motivation.

L’admission se fait sur dossier scolaire sur la base des éléments suivants : • les notes de première ;

• celles du 1er trimestre ou des deux premiers trimestres de terminale ;

• les appréciations des professeurs ;

• la motivation du candidat.

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Carte : lycées accueillant des classes post bac cpge et bts ( second degrÉ public)

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Les rythmes scolaires : temps de l’École, temps de l’enfant

La refondation de l’école s’inscrit dans une perspective d’amélioration des apprentissages des élèves. La réforme des rythmes scolaires constitue une composante de cette refondation tout comme l’entrée de l’école dans l’ère du numérique, la mise en place des dispositifs « plus de maîtres que de classes », l’ouverture de classes scolarisant des enfants de moins de 3 ans, la refonte de la formation des maîtres.

Mise en œuvre depuis la rentrée 2014 dans les écoles du département, la réforme des rythmes scolaires vise à mieux répartir les heures de classe sur la journée et la semaine, allégeant ainsi le temps scolaire quotidien et supprimant la rupture du mercredi.

Collectivités territoriales et équipes enseignantes ont largement participé à la mise en place d’organisations hebdomadaires favorisant l’articulation des activités périscolaires avec les activités scolaires tout en réinterrogeant les apprentissages au sein de la classe de manière à tenir compte de la capacité des élèves à se concentrer selon les moments de la journée.

Les Projets Éducatifs Territoriaux (P.E.D.T.) élaborés par l’ensemble des communes en lien avec les équipes de circonscription et les services départementaux de l’Éducation nationale, ainsi que les éventuels ajustements proposés pour la rentrée 2015 sont autant de témoignages de la réorganisation effective de la journée de l’enfant autour d’un objectif commun : mieux apprendre et favoriser la réussite de tous les élèves.

+ d’infos CONSULTEZ LES HORAIRES DE L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT SUR : http://www.education.gouv.fr/pid29074/la-nouvelle-organisation-temps-scolaire-ecole.html

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PRÉVENIR L’ILLETTRISME

Si l'illettrisme est bien un phénomène post-scolaire à proprement parler, les difficultés rencontrées très tôt par l'élève peuvent en être des signes précurseurs. Le Plan régional de prévention et de lutte contre l’illettrisme pour la durée 2013-2016 vise notamment à mieux intégrer la lutte contre l’illettrisme dans les actions de cohésion sociale et territoriale.

❶ LA REFONDATION DE L'ÉCOLE

Elle a pour objectif d'agir le plus précocement possible pour :

• Favoriser l'entrée dans le langage à travers l'expression orale puis par l’apprentissage de la lecture et de la compréhension des textes pour parvenir à une expression orale et écrite fluide et efficace ;

• Renforcer les liens entre école maternelle et école élémentaire, école et collège, collège et lycée, pour aménager les transitions d'un degré à un autre ;

• Accompagner les élèves les plus fragiles et garantir des apprentissages plus solides ;

• Maintenir et développer les actions en relation avec les partenaires associatifs institutionnels : clubs « Coup de Pouce Lecture » (Association pour Favoriser l'Égalité des chances à l'École - A.P.F.E.E.), « Coup de Pouce Langage », « Lire et faire lire », accompagnement vers la lecture (Association de la fondation étudiante pour la ville).

❷ LA RELATION AVEC LES FAMILLES Partie intégrante des projets d’école et d’établissement, la relation entre l’école et la famille permet

d'accompagner au mieux l'enfant en difficulté, tout particulièrement dans les secteurs touchés par la grande pauvreté.

❸ LA FORMATION DES ENSEIGNANTS

Le quatrième Forum de l’illettrisme inscrit au plan départemental de formation continue s’est tenu en mai 2015, il visait l'objectif suivant :

- engager les équipes éducatives dans de nouvelles perspectives d’actions prenant en compte l’enfant dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité obligatoire avec tous les partenaires de l’école pour tous les temps de l’enfant (forum des sciences, ateliers de lecture parents - enfants, élaboration de carnets de littérature).

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ZOOM sur / LES COUPS DE POUCE « LECTURE »

A - LE « COUP DE POUCE CLÉ »

Impulsé par l’Association Pour Favoriser l’Égalité des chances à l’École (A.P.F.E.E.), ce dispositif de prévention de l’échec en lecture a pour objectif d’apporter, dès le cours préparatoire, un soutien aux enfants qui rencontrent des difficultés dans l’apprentissage de la lecture.

Chaque club « Coup de Pouce CLÉ » regroupe cinq enfants autour d’un animateur pendant une heure trente, quatre soirs par semaine de novembre à mai. Les familles sont invitées à aider et à encourager leur enfant dans l’apprentissage de la lecture et le travail scolaire. Ce dispositif partenarial Ville / Éducation nationale est mis en place par la mairie dans les communes d’Asnières, Châtenay-Malabry, Colombes, Suresnes, Vanves et Villeneuve-la-Garenne. 345 élèves ont bénéficié de ce dispositif en 2014/2015.

B - LE « COUP DE POUCE LANGAGE »

Le « Coup de Pouce Langage » en grande section de maternelle a été initié par Gérard Chauveau et implanté dès 2008 à Bagneux par la Direction des Services de l’Éducation nationale des Hauts-de-Seine.

L’objectif est d’agir auprès des élèves scolarisés en REP+ ou REP qui présentent des difficultés d’acquisition du langage oral susceptibles de ralentir leur socialisation, leur intégration scolaire et leur apprentissage de la lecture au C.P.

Chaque club « Coup de Pouce Langage » regroupe comme les clubs « Coup de Pouce LEcture », cinq élèves autour d’un enseignant, quatre soirs par semaine pendant une heure.

En 2015, 32 clubs répartis sur 9 circonscriptions de l’Éducation prioritaire sont proposés aux élèves de grande section de maternelle dans le département des Hauts-de-Seine.

160 élèves des communes d’Asnières, Bagneux, Châtenay-Malabry, Clamart, Colombes, Gennevilliers et Nanterre bénéficient de cette action. Le volume horaire global des clubs et de la coordination de ce dispositif de l’accompagnement éducatif départemental est de 3017 heures.

Coordonnés par des directeurs d’école maternelle, conseillers pédagogiques, coordonnateurs de réseaux d’Éducation prioritaire et des professeurs des écoles, les clubs « Coup de Pouce Langage » sont aujourd’hui animés dans le département des Hauts-de-Seine par 66 professeurs des écoles. Les parents sont régulièrement invités à assister à un moment d’animation du club et associés à des bilans réguliers tout au long de la durée de ce dispositif de l’accompagnement éducatif.

Une formation de 6 heures des animateurs et des coordonnateurs des 32 clubs « Coup de Pouce Langage » est assurée chaque année par Gérard Chauveau et la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale.

Les objectifs majeurs de cette formation sont de développer un protocole homogène de repérage des élèves et de maintenir un format identique pour tous les clubs du département autour des activités proposées.

Une évaluation de ces dispositifs départementaux est réalisée en fin d’année scolaire pour mesurer les progrès de chaque élève et la participation des parents.

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FAIRE ENTRER L’ÉCOLE DANS L’ÈRE NUMÉRIQUE

❶ LE COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU NUMÉRIQUE

Dans le cadre de la politique nationale du développement du numérique, le Directeur académique a installé le 16 juin 2014 un comité départemental des Hauts-de-Seine dont les axes de travail se formulent comme suit :

• S’inscrire dans une volonté politique de questionnement et de déploiement du numérique ;

• Donner du sens à l’usage du numérique dans le cadre notamment de la rénovation des démarches d’enseignement ;

• Former et accompagner les enseignants pour que se développe une culture du numérique au sein des pratiques professionnelles ;

• Mutualiser les pratiques professionnelles selon une dynamique de réseau professionnel dans le lien entre le premier et second degré mais aussi à l’échelle plus large du département.

Dans ce contexte de réflexion et d’impulsion, et en appui de projets installés ou en cours d’installation, des établissements et circonscriptions dits « incubateurs » ont été identifiés comme lieux potentiels d’émergence de pratiques professionnelles rénovées.

La réunion du comité départemental du numérique du 13 mai dernier a permis d’effectuer un point d’étape sur l’avancée respective du travail. Leur contenu bien qu’avancé n’est pas encore abouti.

A - CIRCONSCRIPTION DE SCEAUX – COLLÈGE MARIE CURIE DE SCEAUX Quel usage du numérique pour créer les conditions d’apprentissage adaptées aux besoins des élèves ? La démarche s’est dès le départ voulue intuitive puisque l’objet de la réflexion portait sur la remédiation des difficultés

des élèves. Le numérique positionné comme moyen a été questionné sous l’angle de plus-value pédagogique.

La réflexion a pris appui sur ce qui se déroule déjà dans le cadre des Activités Pédagogiques Complémentaires (A.P.C.) (premier degré) et de l’Aide Personnalisée (A.P.) (second degré). Chaque mercredi matin dans un même lieu (le collège), des élèves de C.M.2 et de 6

e se retrouvent avec des enseignants volontaires dans des groupes dits de besoins qu’une évaluation

diagnostique a pu en amont préciser. Le travail porte exclusivement sur la maîtrise de la lecture, les mathématiques et la méthodologie. Ce n’est qu’une fois les besoins déterminés que la réflexion sur le numérique comme outil d’aide à la remédiation a pu être posée.

Si des effets en matière d’estime de soi et d’échanges constructifs entre le premier et second degré ont été constatés du côté des élèves, il a fallu que les enseignants dépassent leur propre perception des difficultés des élèves pour s’accorder et les traduire en besoins pédagogiques.

Personne référente : Mme Dumérain, IEN de la 20e circonscription

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B - CIRCONSCRIPTION DE CLICHY ET ENSEMBLE DES COLLÈGES DE CLICHY Environnement numérique de travail (E.N.T.) pivot

La réflexion est partie de l’outil dans le cadre de deux problématiques spécifiques à la circonscription de Clichy à savoir :

• La mise en œuvre des conseils écoles/collèges alors même que la sectorisation est complexe puisque certaines écoles orientent leurs élèves dans plusieurs collèges.

• La nécessité de repenser la communication entre les écoles et les collèges dans ce contexte de sectorisation.

En appui d’un projet existant « le voyage des mots », le but est de mobiliser les écoles et les collèges sur la problématique pédagogique de l’enrichissement lexical. L’E.N.T. est le moyen de dresser en temps réel une cartographie des travaux des élèves et ainsi d’envisager de possibles collaborations à distance. Il est un moyen de rendre lisible rapidement les travaux pédagogiques en direction des élèves, des enseignants mais aussi des parents.

Personne référente : Mme PÉTIARD, I.E.N. de la 4e circonscription.

C - COLLÈGE LES BOUVETS DE PUTEAUX Cahier de liaison numérique

Partant du constat de la difficulté parfois à suivre efficacement les élèves sur le plan éducatif par le biais du carnet de liaison, cette expérimentation consiste en la suppression de la version papier du carnet de liaison pour gérer tout ce qui a trait à la vie scolaire au moyen de l’E.N.T.

Si la performance de l’équipe de vie scolaire constitue une condition préalable, l’intérêt de l’E.N.T. est double puisqu’il diminue le nombre d’interlocuteurs (les enseignants n’ont plus cette tâche administrative de vérification en début de chaque cours) et permet un contact presque immédiat avec les familles.

La question du contrôle administratif de la situation des élèves n’étant plus gérée par les enseignants, le temps d’enseignement s’allonge et les conflits interpersonnels se réduisent.

Personne référente : M. le Principal du collège Les Bouvets, PUTEAUX

D - ASNIÈRES Continuité du parcours de l’élève en Histoire Des Arts (HDA)

L’E.N.T. est perçu ici comme un espace collaboratif permettant au départ de l’action de concentrer en son sein des fiches communes aux premier et second degrés dans le cadre du Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle (PEAC).

Progressivement la réflexion a permis d’aboutir à l’élaboration et la mise à disposition sur l’E.N.T. d’un cahier d’H.D.A. numérique.

Il s’agit ici de positionner l’E.N.T. comme un moyen de créer les conditions de la continuité d’un parcours de l’élève dans le domaine de l’H.D.A. et de créer les conditions d’une collaboration professionnelle autour d’un objet éducatif et pédagogique partagé.

Personne référente : Mme NEVEU, I.E.N. de la 2e circonscription.

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LES CLASSES à horaires aménagés (cha)

Le département des Hauts-de-Seine est particulièrement bien doté en classes à horaires aménagés, notamment dans les écoles et les collèges. À la rentrée 2015, 26 collèges et 10 écoles comptent des CHA essentiellement musicales (instrumentales, chorales ou MAO - musique assistée par ordinateur-), mais aussi dédiées à la danse (une école, 4 collèges), au théâtre (4 collèges) et aux arts plastiques (1 collège).

Ces dispositifs spécifiques sont construits en partenariat avec des institutions culturelles, essentiellement des conservatoires municipaux, des conservatoires à rayonnement départemental (C.R.D.) et deux conservatoires à rayonnement régional (C.R.R.). Ils prennent appui sur une équipe constituée autour d’un projet pédagogique global. Ils sont intégrés au projet d’école ou au projet d’établissement.

Trois dispositifs « Orchestre à l’école » contribuent également à une pratique musicale régulière durant le temps scolaire (2 écoles, un collège). Un orchestre à l’école est un dispositif transformant une classe entière en orchestre, en principe pendant 3 ans (du C.E.2 au C.M.2 ou de la 5e à la 3e).

Dans le prolongement de ces enseignements artistiques en collège, les élèves peuvent approfondir ces apprentissages au lycée, dans l'un des 19 lycées qui proposent une option de spécialité (8 dans le département) ou une option facultative (29 dans le département) en théâtre expression dramatique, cinéma-audiovisuel, musique, arts plastiques, arts appliqués ou histoire des arts.

Deux structures d’excellence complètent les dispositifs d’enseignements artistiques ouverts en partenariat avec l’Éducation nationale : l’École de danse de l’Opéra de Paris installée à Nanterre et la Maîtrise des Hauts-de-Seine établie à Suresnes.

ZOOM sur / LE CHŒUR DES COLLÈGES ET LA COORDINATION DES CHORALES

Chaque année le chœur des collèges, qui associe les chorales des collèges à quelques classes de CHAM, est encadré par deux enseignantes d’éducation musicale coordonnatrices. Il bénéficie d’un partenariat artistique financé par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine, et permet à plus de 400 élèves issus des chorales de 16 établissements du département de rencontrer une formation musicale prestigieuse et de travailler une œuvre musicale proposée dans ce contexte.

En 2014-2015, le chœur des collèges a ainsi participé à deux concerts partagés, aboutissement du travail mené avec les musiciens et chanteurs de la compagnie d’art lyrique Opéra.3 fondée en 2003 par Jeanne Roth.

What a day !, spectacle du chœur des collèges élaboré à partir du Candide de Léonard Bernstein, et dirigé par Hélène Carlioz et Jeanne Dubost, a été accueilli par le Théâtre des Amandiers à Nanterre et le Théâtre des Gémeaux à Sceaux.

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Le sport en milieu scolaire

❶ SECTIONS SPORTIVES SCOLAIRES (S.S.S.) ET SCOLARISATION DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU (S.H.N.)

Le projet sportif constitue un élément important dans le quotidien de certains collégiens et lycéens. Que ce soit dans le cadre d’une pratique sportive approfondie ou d’une pratique experte de haut niveau, deux dispositifs de prise en charge sont proposés par les établissements scolaires, par le biais plus particulier d’aménagements de l’emploi du temps.

Le partenariat engagé avec les clubs de proximité pour les Sections Sportives Scolaires et les fédérations sportives pour les sportifs de haut niveau doivent garantir une parfaite articulation entre les projets scolaire et sportif.

A - LES SECTIONS SPORTIVES SCOLAIRES (S.S.S.)

Pour la rentrée 2015, le département des Hauts-de-Seine propose 37 sections sportives dans 28 collèges, 3 lycées et un EREA (cf. carte)

Un travail de suivi de chaque Section Sportive Scolaire est opéré par l’I.A.-I.P.R. E.P.S. référent du département (Mme Hélène TONNELIER). En lien avec la DSDEN, la reconduction ou non des Sections Sportives Scolaires fait l’objet d’une étude précise chaque année avant soumission à M. Le Recteur pour validation.

Les modalités de fonctionnement des sections sportives scolaires sont précisées dans la circulaire n° 2011-099 du 29 septembre 2011. Les termes de cette circulaire sont repris lorsqu’il s’agit de déposer un dossier de demande d’ouverture comme lorsqu’il s’agit de procéder à l’auto-évaluation annuelle. Il est important de respecter les termes de cette circulaire.

B - LA SCOLARISATION DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU (S.H.N.)

Le niveau de pratique sportive élevé des élèves nécessite un accord entre l’E.P.L.E. et les structures sportives (ex : CREPS) notamment sur l’organisation et la gestion du temps scolaire, car il s’agit bien de garantir des conditions optimales pour la production de performances sportives.

Dans le département, ce sont 8 établissements (3 collèges et 5 lycées) qui accueillent en nombre variable ce type d’élèves. L’affectation des élèves s’effectuent au sein d’une commission académique :

• Collège Albert CAMUS – BOIS-COLOMBES • Collège Pierre BROSSOLETTE – CHÂTENAY-MALABRY • Collège Thomas MASARYK – CHÂTENAY-MALABRY • Lycée Albert CAMUS – BOIS-COLOMBES • Lycée Emmanuel MOUNIER – CHÂTENAY-MALABRY • Lycée Jean JAURÈS – CHÂTENAY-MALABRY • Lycée FLORIAN – SCEAUX • Lycée LAKANAL – SCEAUX

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Carte : les Sections Sportives Scolaires

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❷ LA SEMAINE DU SPORT SCOLAIRE

Instituée par la circulaire n° 2010-125 du 18 août 2010, la journée du sport scolaire constitue une opération de promotion du sport scolaire et des vertus de la rencontre sportive et citoyenne. Elle est un moment privilégié pour ouvrir les écoles et les établissements et mettre en avant les expertises et les projets en E.P.S. au travers de démonstrations ou de rencontres sportives.

Dans le département, la semaine du sport scolaire se déclinera en 4 temps forts en plus de manifestations prévues à l’interne des écoles et établissements du second degré.

A - UNE JOURNÉE DÉPARTEMENTALE : • le mercredi 16 septembre 2015

Cette journée se déroulera au Stade Marcel Bec de Meudon et sera organisée conjointement par l’Usep92 et l’Unss92. Construite dans le cadre de la liaison école-collège, 10 binômes C.M.2/6e se rencontreront toute la journée au travers d’activités sportives et d’un quizz sportif et culturel.

B - TROIS JOURNÉES LOCALES ORGANISÉES PAR L’USEP92 : • le lundi 14 septembre 2015 au Stade Yves du Manoir de Colombes

• le mardi 15 septembre 2015 au Golf et Tennis des Haras de Jardy

• le jeudi 17 septembre 2015 au Stade George Suant à Antony

10 classes de C.M.1/C.M.2 se rencontreront selon les mêmes modalités que pour la journée départementale.

❸ LE PARCOURS OLYMPIQUE DES HAUTS-DE-SEINE Dans la perspective des prochains Jeux Olympiques de Rio en 2016, avec la mobilisation pour la candidature

de la France à l’organisation des jeux de 2024 et « l’année du sport de l’école à l’Université » en 2016, la D.S.D.E.N. propose le projet « parcours olympique des Hauts-de-Seine ».

À la manière du parcours de la flamme depuis Olympe jusqu’à sa destination finale, il s’agit de promouvoir au sein des écoles et des établissements du second degré les valeurs de l’olympisme (Excellence, Amitié, Respect), en organisant une suite d’évènements qui se relayeront tout au long d’un itinéraire altoséquanais.

Ce projet fait écho aux assises départementales et nationales de la mobilisation de l’école et de ses partenaires pour les valeurs de la République en faisant des valeurs de l’Olympisme un objet de formation et d’éducation.

En partenariat avec les communes, l’USEP 92, le CDOS 92, les comités sportifs départementaux, les associations locales et le concours des lycées Prévert et Marey de Boulogne-Billancourt via leurs formations « audiovisuel » et « photographie », le parcours débutera le 9 Novembre 2015 et se terminera le 24 juin 2016 à raison d’une semaine par circonscription du premier degré.

Quelles que soient les pratiques pédagogiques proposées aux élèves, il s’agit de les engager dans une activité de production individuelle et collective et de :

• Leur proposer d’éprouver ces valeurs par des pratiques et des rencontres sportives ;

• Les amener dans le cadre d’un travail scolaire pluridisciplinaire, à expliciter le sens de ces valeurs ;

• Solliciter leur créativité dans le cadre d’une éducation artistique et culturelle ;

• Les mobiliser dans un travail collaboratif au sein de leur école et dans le cadre de la liaison école-collège.

Impulsé par chaque I.E.N. et mis en œuvre par les conseillers pédagogiques de circonscription en charge de l’E.P.S., cet évènement débutera à Montrouge le 09 novembre 2015 et se terminera le 24 juin 2016 à Colombes.

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Un drapeau olympique prêté par le CDOS 92 sera transmis de circonscription en circonscription d’une délégation à une autre.

Un temps de restitution en préfecture sera organisé fin juin début juillet au moyen d’une exposition de productions d’élèves : vidéos, photos, écrits, objets, etc.

PLAN DU PARCOURS ORDRE DU PARCOURS

1-Du 9 au 13/11 : MONTROUGE

2-Du 16 au 20/11 : BAGNEUX

3-Du 23 au 27/11 : SCEAUX/FONTENAY

4-Du 30/11 au 4/12 : ANTONY

5-Du 7 au 11/12 : LE PLESSIS

6-Du 14 au 18/12 : CLAMART

7-Du 4 au 8/1 : CHÂTILLON

8-Du 11 au 15/1 : VANVES

9-Du 18 au 22/1 : ISSY-LES-MOULINEAUX

10-Du 25 au 29/1 : MEUDON

11-Du 1 au 5/2 : SÈVRES

12-Du 8 au 12/2 : BOULOGNE

13-Du 15 au 19/2 : SAINT-CLOUD

14-Du 7 au 11/3 : RUEIL-MALMAISON

15-Du 14 au 18/3 : NANTERRE II

16-Du 21 au 25/3 : NANTERRE I

17-Du 28/3 au 1/4 : SURESNES

18-Du 4 au 8/4 : NEUILLY

19-Du 11 avril au 15 avril : LEVALLOIS

20-Du 2 au 6/5 : CLICHY

21-Du 9/5 au 13/5 : VILLENEUVE

22-Du 16/5 au 20/5 : GENNEVILLIERS

23-Du 23/5 au 27/5 : ASNIÈRES

24-Du 30/5 au 3/6 : COURBEVOIE

25-Du 3/6 au 10/6 : BOIS-COLOMBES

26-Du 13/6 au 17/6 : COLOMBES I

27-Du 2006 au 24/6 : COLOMBES II

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Les langues vivantes

L’apprentissage des langues et l’ouverture sur les cultures du monde dans lequel s’inscrit également l’Enseignement des Langues et Cultures d’origine, ELCO, constituent des enjeux fondamentaux pour la poursuite d’études et l’insertion professionnelle en Europe et à l’international.

Assurer la cohérence et la continuité des parcours de langues inter cycles et inter degrés est un axe prioritaire du projet académique et a fortiori du département des Hauts-de-Seine. L’enseignement des langues vivantes étrangères se réfère au cadre européen commun de référence pour les langues (C.E.C.R.L.), qui fournit une base commune aux États membres de l'Union européenne pour concevoir les programmes.

❶ À L’ÉCOLE À l'école élémentaire, dès le C.E.1,

tous les élèves reçoivent un enseignement de langue vivante. Cet enseignement se généralise depuis deux ans dès le C.P. puisque ce sont 100 % d’élèves de C.P. qui abordent une langue à l’école sous forme de chansons, de comptines, de jeux ou de rituels. L’usage de la baladodiffusion se développe, augmentant ainsi le temps d’exposition à la langue et permettant de développer les compétences d’écoute. Certaines écoles bénéficient de l’intervention d’assistants pédagogiques étrangers qui sont intégrés au projet d’école.

Les acquis du niveau A1 doivent faire l’objet d’un travail avant l’entrée en classe de 6e pour aborder le plus tôt possible l’acquisition du niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues (C.E.C.R.L.). Renforcer la continuité pédagogique entre le premier et le second degré dans une logique de pôles permettra à l’élève de construire son parcours linguistique.

❷ AU COLLÈGE Pour l’apprentissage d’une langue vivante 1 en classe de 6e, tous les collèges des Hauts-de-Seine proposent

l’enseignement de l’anglais, 83 % proposent l’allemand sous forme d’une langue spécifique ou d’une classe dite « bi langue » (anglais et allemand) et 12 % proposent l’espagnol, parfois également sous forme de classe bilangue.

L’apprentissage de l’allemand et de l’espagnol en langue vivante II en classe de 4e est proposé dans la majorité des collèges, 79 % offrent l’allemand et 99 % l’espagnol. Les langues dites « à faible diffusion » (L.F.D.) telles que l’arabe, le chinois, l’hébreu, l’italien, le portugais et le russe offrent une large diversité et s’inscrivent dans la continuité de la carte des langues de l’académie et du département des Hauts-de-Seine. Les langues anciennes - latin et grec ancien - sont d’autre part bien représentées.

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ENSEIGNEMENT D’UNE LANGUE VIVANTE À L’ÉCOLE

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❸ AU LYCÉE : Le département des Hauts-de-Seine offre aux élèves des lycées une carte de langues riche avec notamment :

• 30 sections européennes ;

• 4 sections internationales.

❹ ELCO - ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET CULTURES D’ORIGINE Les enseignements de langue et de culture d'origine (ELCO) concernent neuf pays : l'Algérie, La Croatie,

l'Espagne, l'Italie, le Maroc, le Portugal, la Serbie, la Tunisie et la Turquie. Ils sont mis en œuvre sur la base d'accords bilatéraux prenant appui sur une directive européenne du 25 juillet 1977 visant à la scolarisation des enfants des travailleurs migrants.

Ces enseignements se sont rapprochés progressivement du cadre européen commun de référence pour les langues (C.E.C.R.L.). Un programme commun de langue arabe a été élaboré pour les trois pays du Maghreb. Ils concernent principalement le premier degré et sont organisés, dans la mesure du possible, dans les écoles, les établissements où une demande des familles existe. Destinés à l'origine aux seuls enfants de la nationalité concernée, ils sont ouverts dorénavant à tout enfant dont la famille souhaite l'inscription, dans la limite des places disponibles. En général, ce sont des cours différés qui sont proposés hors du temps d’enseignement traditionnel.

En 2014-2015, dans le département des Hauts-de-Seine, 216 cours étaient organisés et 3699 élèves y étaient inscrits.

à noter / Pour la rentrée 2015, ouverture d’un enseignement ( ELCO ) en langue croate dans le cadre d’un accord avec l’ambassade.

à noter / Ouverture d’une section internationale : Portugais.

au lycée Alexandre DUMAS à Saint-Cloud

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La scolarisation des moins de 3 ans

Le développement de l'accueil des enfants de moins de trois ans à l'école maternelle est un aspect essentiel de la priorité donnée au primaire dans le cadre de la refondation de l'école.

Compte tenu de la grande hétérogénéité des territoires et des publics scolaires qu’il accueille, le département des Hauts-de-Seine verra en septembre 2015 la poursuite du développement des dispositifs « scolarisation des enfants de moins de 3 ans » dans des secteurs ciblés pour leurs besoins spécifiques et au sein desquels il convient d’agir prioritairement en direction des familles les plus éloignées de la culture scolaire. De plus, l'accueil des enfants de moins de trois ans hors des dispositifs reste encouragé.

❶ UNE PREMIÈRE ENTRÉE À L’ÉCOLE

Réussir cette prise en charge de ces jeunes enfants requiert des membres de l'équipe pédagogique :

• Une prise en compte de repères concernant le développement physique, moteur, affectif et social de l'enfant et des besoins liés à son âge ;

• La création de relations de confiance avec les parents, condition indispensable à une intégration réussie à l'école ;

• Un partenariat étroit avec les communes qui organisent les conditions matérielles et spatiales de l’accueil ;

• La collaboration avec les services en charge de la petite enfance (CAF, P.M.I.) ;

• Une formation complémentaire des enseignants et des ATSEM.

À partir de la rentrée de septembre 2015, 10 nouvelles classes en dispositif « scolarisation des enfants de moins de 3 ans » viendront s’ajouter aux 30 classes créées aux rentrées 2013 et 2014 et aux 7 toutes petites sections hors dispositif existantes :

• BAGNEUX : École maternelle Henri Wallon ; • CHÂTENAY-MALABRY : École maternelle Jules Verne ; • CLAMART : École maternelle La Garenne / Trivaux ; • CLICHY : École maternelle Jean Jaurès ; • COLOMBES : Écoles maternelles Buffon, Charles Perrault et Marcelin Berthelot ; • NANTERRE : Écoles maternelles Jacques Decour, Pablo Picasso et Soufflot.

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Carte : scolarisation des moins de 3 ans

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Le dispositif « plus de maîtres que de classes »

La mise en place de ce dispositif est une dimension importante de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la Refondation de l’école de la République. Ce dispositif repose sur l’affectation dans une école d’un maître supplémentaire. Dans le département des Hauts-de-Seine, 32 écoles ont mis en place ce dispositif à la rentrée scolaire depuis la rentrée 2013.

❶ LES PRINCIPES La circulaire n° 2012-201 du 18-12-2012 fixe les grands principes du dispositif.

L’objectif de l’équipe d’enseignants est de conduire chaque élève à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il s’agit de prévenir la difficulté scolaire à l’école élémentaire, en permettant de nouvelles organisations pédagogiques en priorité au sein de la classe, ou d’y remédier si elle n’a pas pu être évitée.

Il s’agit également d’éviter les ruptures dans le parcours scolaire des élèves en particulier de la maternelle à l’élémentaire et de l’élémentaire au collège.

❷ LE PROJET • Il s’inscrit dans le projet d’école et vise à développer des démarches concertées pour améliorer

significativement les résultats des élèves ;

• Il est le fruit d’une réflexion de l’équipe enseignante. Il est coordonné par le directeur de l’école. Ses objectifs sont ambitieux pour tous les élèves ;

• Il privilégie les actions d’aide aux élèves du cycle 2 dans les domaines du français, des mathématiques et de la méthodologie ;

• En début d’année scolaire, il met prioritairement l’action sur l’apprentissage de la lecture des élèves qui entrent en C.P. ;

• Les modalités d’intervention du maître supplémentaire ainsi que les dispositifs de concertation et de régulation nécessaires à la bonne coordination de ses actions avec l’ensemble des enseignants de l’école sont prévues dans le projet ;

• Le projet est validé par l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription. Il fait l’objet d’une présentation en conseil d’école.

À partir de la rentrée de septembre 2015, 7 nouveaux dispositifs « plus de maîtres que de classes », toujours dans les secteurs des collèges qui concentrent de grandes difficultés sociales et scolaires, viendront s’ajouter aux 32 dispositifs mis en place aux rentrées 2013 et 2014 :

• BAGNEUX : École élémentaire Marcel Cachin ; • CLICHY : École élémentaire Jean Jaurès ; • COLOMBES : École élémentaire Langevin Wallon ; • GENNEVILLIERS : Écoles élémentaires Jean Lurçat et Paul Langevin A ; • NANTERRE : Écoles élémentaires Honoré de Balzac et Maxime Gorki.

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Carte : dispositif plus de maitres de que de classes

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L’éducation prioritaire

Au cours de l’année scolaire 2013/2014 s’est déroulée la concertation nationale sur la refondation de l’éducation prioritaire. Les réseaux d’établissements des Hauts-de-Seine ont dressé un bilan de leurs actions et des pistes d’évolution pour assurer une égalité réelle aux apprentissages et à la réussite scolaire.

La politique nationale d’éducation prioritaire distingue à compter de septembre 2015 deux niveaux d’intervention : les REP et les REP+. Les dispositifs ECLAIR et R.R.S. disparaissent.

Les dispositifs de l’éducation prioritaire s’articuleront avec le nouveau contrat de ville.

ZOOM sur / LE DISPOSITIF D'COL

D’Col est un dispositif complet d’aide, de soutien et d’accompagnement en français, mathématiques et anglais destiné à des élèves de 6e relevant de l’éducation prioritaire. L’inscription au dispositif D’Col est proposée par l’équipe enseignante de chaque établissement à des élèves en difficulté, pour la durée de l’année scolaire, avec l’accord des parents.

Les objectifs de ce dispositif sont multiples :

• proposer à des élèves en difficulté de l’éducation prioritaire un accompagnement individualisé et personnalisé, avec un dispositif innovant fondé sur le numérique ;

• rendre l’élève acteur et autonome en lui permettant d’utiliser un service en ligne tout en lui assurant la présence d’un enseignant référent à ses côtés dans son établissement et d’un enseignant tuteur en ligne du CNED quand il le souhaite (collège/domicile) ;

• aider les enseignants à tirer parti des potentialités du numérique et de sa complémentarité avec l’enseignement en classe.

Dans les Hauts-de-Seine, 23 collèges ont mis en place ce dispositif à la rentrée 2014-2015 dans les communes suivantes : Antony, Bagneux, Nanterre, Asnières, Villeneuve-la-Garenne, Clamart, Rueil-Malmaison, Le Plessis-Robinson, Châtenay-Malabry, Clichy, Colombes, Gennevilliers.

Les REP (Réseau d’Enseignement Prioritaire)

regroupent les collèges et les écoles rencontrant des difficultés sociales plus significatives que celles des collèges et écoles situés hors éducation prioritaire.

Les REP + concernent les quartiers ou les secteurs isolés qui connaissent les plus grandes concentrations de difficultés de territoire.

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LES REP : COORDONNATEURS ET PILOTES

RÉSEAUX PILOTES DES RÉSEAUX

EN 2015/2016

COORDONNATEURS DE L'ÉDUCATION PRIORITAIRE

EN 2015/2016

ASNIÈRES A.MALRAUX Wilfrid DUBRUNFAUT Principal

Valérie NEVEU I.E.N.

COLOMBES J.B CLÉMENT Nicolas BOUGEARD Principal

Laetitia DUPONT

BAGNEUX H. BARBUSSE Salvatore CARUBIA Principal

Youmna TOHMÉ I.E.N.

BAGNEUX JOLIOT CURIE Virginie ABATE Principale

Marie LE MAOUT

BAGNEUX R.ROLLAND Chantal YRIUS Principale Youmna TOHMÉ I.E.N.

CLAMART LES PETITS.PONTS Annie CONSIGNY Principale

Christine MOSSÉ I.E.N.

Arnaud LOIZE

CHÂTENAY- MALABRY L. DE VINCI Anne LEGRAIN Principale

Didier GAZAY I.E.N.

CHÂTENAY-MALABRY MASARYK Christiane FERRER Principale

Anne TESSON

COLOMBES M. DURAS Philippe JÉGU Principal

Sophie AVIGNON I.E.N.

COLOMBES MOULIN JOLY Vincent NASSI Principal

Fatiha ZIANE

CLICHY JEAN JAURES Hariel HARRY Principal Fabienne PÉTIARD I.E.N.

GENNEVILLIERS ED. VAILLANT Florence LECLERE Principale

Yannick MELEUC I.E.N.

Amandine LEGRAND

GENNEVILLIERS GUY MOQUET (REP+) Pierre ANSELMO Principal

Yannick MELEUC I.E.N.

Cyril JANY

NANTERRE RÉPUBLIQUE Thierry BUTEAU Principal

Elisabeth LAZON I.E.N.

NANTERRE PAUL ÉLUARD Aristide ADEIKALAN Principal

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NANTERRE VICTOR HUGO Béatrice JULIEN Principale

Brigitte CERVONI I.E.N.

NANTERRE A. DOUCET Claudine MARIE Principale

Jean-Baptiste LORENZO

NANTERRE (REP+) ÉV. GALOIS (REP+) Vincent CORNU Principal

Elisabeth LAZON I.E.N.

Khalid AMALI

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Les internats et contrats de ville en collèges et en lycées

❶ LES INTERNATS

A - EN COLLÈGE :

Le département compte 5 internats en collège : Auguste Renoir à Asnières, Les Champs-Philippe à La Garenne-Colombes, Jean Perrin à Nanterre, Jacqueline Auriol à Boulogne et Évariste Galois à Bourg-la-Reine.

Chaque internat est destiné à recevoir 32 élèves répartis équitablement de la 6e à la 3e et avec un nombre égal de garçons et de filles. Les élèves sont hébergés par chambre de deux et disposent d’une salle d’étude par étage (8 élèves), équipée d’ordinateurs en réseau avec accès sécurisé à Internet. Les internes proviennent de l’ensemble du département des Hauts-de-Seine en privilégiant, dans l’intérêt de la famille, la proximité géographique.

Les enfants scolarisés font l’objet d’une attention et d’un encadrement particuliers. Un accompagnement individualisé durant l’aide au devoir, le suivi par un tuteur étudiant et un accès à des activités sportives et culturelles régulières sont quelques-unes des modalités mises en œuvre dans ces internats.

B - EN LYCÉE :

Trois lycées des Hauts-de-Seine disposent également de places réservées à des élèves issus de quartiers situés en secteurs défavorisés : les lycées Michelet à Vanves, Lakanal à Sceaux et Newton à Clichy.

❷ LES CONTRATS DE VILLE Le contrat de ville de nouvelle génération est appelé à succéder au Contrat Urbain de Cohésion Sociale

(CUCS). Ce nouveau contrat constituera le cadre unique de mise en œuvre de la politique de la ville.

Élaboré pour la période 2015-2020, il permettra de formaliser les engagements pris par l’État, les collectivités territoriales et les autres partenaires de la politique de la ville au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires nouvellement redéfinis.

Il s’appuie sur un diagnostic de territoire permettant de prendre en compte les spécificités et les besoins des habitants sur le territoire.

Par rapport au CUCS, ce nouveau cadre contractuel repose sur trois piliers : le pilier cohésion sociale, le pilier économique, et le pilier développement urbain.

Le recteur est cosignataire de ces contrats. Il s’agit pour l’Éducation nationale de permettre la réussite scolaire et éducative des enfants et des jeunes dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville où se concentrent des poches de pauvreté. Les engagements porteront notamment sur le dispositif « plus de maîtres que de classes » et la « scolarisation des moins de trois ans » sur ces territoires, sur la lutte contre le décrochage scolaire, sur la parentalité.

à noter / Dans les Hauts-de-Seine, 9 communes font partie de la nouvelle géographie prioritaire politique de la ville : Châtenay-Malabry, Antony, Nanterre, Bagneux, Clichy, Villeneuve-la-Garenne, Gennevilliers, Colombes et Asnières-sur-Seine.

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Les classes-relais

L’objectif d’une classe-relais est de créer les conditions favorables d'un retour réussi dans l'établissement d'origine ou éventuellement dans un nouvel établissement (formation de droit commun) en permettant une démarche de réinvestissement dans les apprentissages, en favorisant la maitrise d'un socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi que l'appropriation des règles de la vie sociale et scolaire.

Ce dispositif s’adresse essentiellement aux élèves de 5e, 4e et 3e (exceptionnellement élèves de 6e) en rejet des institutions et des apprentissages, en risque de marginalisation sociale ou de déscolarisation : absentéisme non justifié, problèmes de comportement aboutissant à des exclusions temporaires ou définitives d'établissements successifs, mais aussi extrême passivité dans les apprentissages

Une équipe pédagogique et éducative composée d’un coordonnateur, d’enseignants, d’un assistant d’éducation et quelques fois d’un éducateur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse prennent en charge 8 à 12 jeunes durant des sessions de huit à neuf semaines.

Le conseil général, la Maison des Adolescents des Hauts-de-Seine, la Protection Judiciaire de la Jeunesse mais aussi certaines communes et associations sont autant de partenaires qui permettent une prise en charge adaptée et personnalisée des jeunes qui intègrent ce dispositif.

COORDONNATEURS /

COLLÈGE DE RATTACHEMENT

Virginie LELOUP / Collège Pasteur – GENNEVILLIERS

Lahachmi MECHKOUK / Collège G. Pompidou – VILLENEUVE-LA-GARENNE

Yasmina AMAZOUZ / Collège Galois – NANTERRE

Patricia NDOZANGUE / Collège Renoir – ASNIÈRES

Sylvie CADORET / Collège Mazaryk – CHÂTENAY

Nourdine MECHAOUAT / Romain Rolland - BAGNEUX

Mickael BOULAIMA / Jean Perrin – NANTERRE

Serge DA CUNHA / Saint-Philippe – MEUDON

Pascaline FAYET / Marguerite Duras – COLOMBES

Sophie TOURDES / Anne Frank – ANTONY

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ACCUEILLIR LES ÉLÈVES DANS LES HAUTS-DE-SEINE

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La scolarisation des élèves en situation de handicap (milieu ordinaire) CLIS ULIS et unité d’enseignement

Plus de 4 000 élèves en situation de handicap scolarisés en 2014-2015.

En hausse, les effectifs d’élèves en situation de handicap accueillis par les établissements des Hauts-de-Seine traduisent la volonté d’inclusion de la Direction des services départementaux de l’éducation nationale (D.S.D.E.N.). Quel que soit le handicap, à travers les différentes formes d’accueil, l’enfant bénéficie d’une scolarisation individuelle en classe ordinaire ou d’une scolarisation collective en classe pour l’inclusion scolaire (CLIS) dans les écoles ou en unité localisée pour l'inclusion scolaire (ULIS) en collège ou en lycée. Cette scolarisation peut se faire aussi en unité d’enseignement rattachée à un établissement médico-social.

Élèves scolarisés hors dispositif spécifique

❶ LA SCOLARISATION INDIVIDUELLE Les élèves porteurs de handicap sont généralement scolarisés dans leur école ou collège de secteur.

Les aides qui leur sont apportées durant leur scolarité peuvent être de natures différentes :

• Aménagements pédagogiques au sein des classes ;

• Suivi spécialisé par un enseignant itinérant ;

• Aide humaine avec les accompagnants des élèves en situation de handicap (A.E.S.H) selon une quotité définie par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (C.D.A.P.H.) ;

• Accompagnement par un service d’éducation spécialisée et de soins à domicile qui intervient dans l’école (SESSAD) ;

• Aide matérielle fournie par la cellule Handiscol implantée à la D.S.D.E.N.,

• Tiers temps pour les examens et concours.

❷ ACCOMPAGNEMENT Les A.E.S.H. sont chargés d’accompagner les élèves individuellement, ou de façon mutualisée. Leurs

effectifs sont en constante augmentation tout comme le nombre d’élèves pris en charge.

La C.D.A.P.H. notifie le besoin d’A.E.S.H., le type d’A.E.S.H. (Individuel ou Mutualisé) et pour les accompagnements individuels la quotité associée (de 6 h à 24 h hebdomadaires).

ANNÉES SCOLAIRES PRIMAIRE COLLÈGE LYCÉE ERÉA TOTAL

2014-2015 1832 671 216 360 3079

ANNÉES SCOLAIRES NOMBRE DE POSTES A.E.S.H. NOMBRE D’ÉLÈVES ACCOMPAGNÉS

2014 – 2015 1030 1 922

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CARTE : 1ER degré. Classes d’inclusion scolaire (CLIS)

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CARTE : 2d degré unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS)

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Les sections d’enseignement général et professionnel adaptés (segpa) établissement régionaux d’enseignement adapté (Erea)

❶ LES SECTIONS D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL ADAPTÉ (SEGPA)

Dans les Hauts-de-Seine, 20 SEGPA accueillent environ 920 élèves, répartis sur près de 75 classes de 16 élèves maximum.

L’orientation en SEGPA est généralement proposée par l’école ou l’établissement scolaire de l’élève, en accord avec sa famille. Cette proposition est examinée par la Commission départementale d’orientation vers les enseignements adaptés du second degré (C. D. O. E. A.).

Pour les élèves handicapés, c’est une commission conjointe C.D.O.E.A./C.D.A. - Commission des Droits et de l’Autonomie - qui étudie la proposition avant de procéder à la validation par la C.D.A. 17 % des élèves accueillis en SEGPA bénéficient d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (P. P. S. pour élèves handicapés).

Les classes bénéficient d’un taux d’encadrement important, d’enseignants formés spécifiquement et d’un enseignement pré professionnel dispensé dès la classe de 4e en sus de l’enseignement général adapté.

Ainsi, la SEGPA du collège Georges Pompidou a ouvert en septembre 2011 le champ « vente distribution magasinage » au sein duquel les élèves peuvent découvrir les métiers liés à la vente et à la logistique. Ils se verront offrir, en sortant de 3e, la possibilité d’intégrer un C. A. P. « employé de vente spécialisé » dans un lycée professionnel.

Depuis l’an dernier, des SEGPA du département expérimentent un nouveau mode de fonctionnement en 6e et en 5e. L’emploi du temps des élèves comporte des temps d’inclusion en dehors de la SEGPA, essentiellement en français et en mathématiques, selon des modalités adaptées aux élèves et au contexte.

❷ LE LYCÉE D’ENSEIGNEMENT ADAPTÉ (ÉTABLISSEMENT RÉGIONAL D’ENSEIGNEMENT ADAPTÉ)

Le Lycée d'Enseignement Adapté (LEA/EREA) Martin Luther King est un établissement de formation professionnelle accueillant des élèves de 16 à 19 ans. L’inscription relève d’une orientation C.D.O.

L'EREA/LEA scolarise principalement des élèves issus de SEGPA.

ZOOM sur / ÉTABLISSEMENT RÉGIONAL D’ENSEIGNEMENT ADAPTÉ (EREA) ET HANDICAP

Trois EREA du plateau garchois accueillent essentiellement des élèves handicapés moteurs, ne relevant pas d’une orientation C.D.O.

• Toulouse Lautrec à VAUCRESSON : de la maternelle à la terminale ;

• Jacques Brel À GARCHES : maternelle et élémentaire ;

• Jean Monnet à GARCHES: lycée professionnel.

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Carte : sections d’enseignement général et professionnel adapté (segpa) avec champs professionnels

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Le casnav

❶ LA SCOLARISATION DE L’ÉCOLE AU LYCÉE Le CASNAV est à la fois un pôle d’expertise, une instance de coopération et de médiation et un centre de

ressources et de formation pour les enseignants des écoles et des établissements. Il est composé de deux formatrices, d’un enseignant médiateur pour les « enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs » sous la responsabilité de l’inspectrice de l’Éducation nationale qui conçoit, organise et met en place les dispositifs pédagogiques souples adaptés aux besoins spécifiques de ces élèves.

Les élèves allophones nouvellement arrivés en France sont accueillis tout au long de l’année en dispositifs U.P.E.2.A. (Unité Pédagogique pour Élèves Allophones Arrivants) :

• En école élémentaire, les élèves nouvellement arrivés sont scolarisés suite à l’affectation prononcée par les services de l’enseignement et/ou de l’éducation des mairies du département

• Dans le second degré, l'Inspecteur d'Académie prononce l'affectation suite au passage dans un des dispositifs d’accueil et de positionnement pédagogique des Centres d'Information et d'Orientation.

Les élèves reçoivent un enseignement de français langue de scolarisation. Leur prise en charge particulière s'inscrit dans le temps limité d'une année scolaire avant intégration complète en classe ordinaire.

Ce sont environ 1 550 élèves, venant de 85 pays différents qui sont scolarisés dans les dispositifs U.P.E.2.A. 1er et 2d degrés du département.

• U.P.E.2.A. 1er degré : 34 U.P.E.2.A. (dont 5 dites " itinérantes" intervenant dans plusieurs écoles) ;

• U.P.E.2.A. 2d degré : 27 U.P.E.2.A. (dont 2 U.P.E.2.A. N.S.A. pour des élèves non scolarisés antérieurement) pour les élèves de collège de 11 à 16 ans ;

• U.P.E.2.A. lycée général et technologique ou lycée professionnel : 2 U.P.E.2.A. L.G.T. pour élèves non francophones, 3 U.P.E.2.A. L.P. non francophones et 1 L.P. francophone.

Les élèves sont préparés au D. E. L. F. (Diplôme d'Études en Langue Française), diplôme reconnu au niveau européen et international. Trois niveaux peuvent être présentés avec deux degrés de compétences.

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Cartes : unités pédagogiques d’enseignement pour élèves allophones arrivants (upe2a 1er et 2d degrés )

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Les centres d’information et d’orientation (cio)

8 C.I.O. ET 77 CONSEILLERS D’ORIENTATION-PSYCHOLOGUES (COP)

• lieux d’écoute et d’information ouverts à tous les publics, jeunes, adultes, scolarisés ou non, qui s’interrogent sur leurs parcours scolaire et professionnel, parents d’élèves.

• lieux de premier accueil des élèves allophones nouvellement arrivés en France.

• 5 plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (P.S.A.D.) sont également installées en C.I.O.

ILS INTERVIENNENT : • dans les collèges et les lycées publics du département dans

les services d’information et d’éducation des universités (Paris Ouest Nanterre La Défense, Jean Monnet de Sceaux)

• auprès du tribunal pour enfants,

• à la clinique « études et soins » Dupré à Sceaux,

• à la DSDEN en début et fin d’année scolaire où ils contribuent à l’accompagnement des élèves en recherche de scolarisation.

PARTENARIATS : • structures au service des jeunes :

Missions locales, associations dans le cadre de la politique de la ville, service jeunesse des mairies, protection judiciaire de la Jeunesse (P.J.J.)…

• organismes de la santé et du secteur social : C.M.P.P., C.A.S.A., M.D.A., centres sociaux…

PARTICIPATION AUX FORUMS ET SALONS : Les C.I.O. s’associent avec les établissements de formation et les organismes professionnels à de nombreuses manifestations, forums et salons à destination des collégiens des lycéens (salon de l’éducation, salon admission Post-Bac (A.P.B.)…)

CIO Adresse - Tel. -Courriel Responsable Communes de rattachement

BOULOGNE- BILLANCOURT

10, rue Paul Adolphe Souriau 92100 Boulogne-Billancourt 01 55 20 09 30 [email protected]

Danny RALU-BEDOUET

Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, St-Cloud, Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Meudon, Ville d’Avray, Sèvres, Chaville

CLAMART 3, rue Pierre Marie Curie 92140 Clamart 01 46 42 92 91 - [email protected]

Evelyne LE BRETON Clamart, Châtillon, Malakoff, Vanves, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson,

COLOMBES 75, avenue Henri Barbusse 92700 Colombes 01 42 42 17 34 cio-colombes@ ac-versailles.fr

Marie-Martine REVE

Colombes, La Garenne-Colombes, Bois-Colombes

PUTEAUX/ COURBEVOIE

2, cours Maréchal Leclerc 92800 Puteaux 01 49 03 74 20 - [email protected]

Catherine VEY Courbevoie, Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine, Suresnes, Puteaux

GENNEVILLIERS

60, rue Georges Corète 92230 Gennevilliers 01 47 92 79 68 [email protected]

Corinne ZAGZOULE

Asnières, Clichy, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne

MONTROUGE 24, rue Arthur Auger 92120 Montrouge 01 46 57 24 75 [email protected]

Gabrielle PETITDEMANGE

Bagneux, Montrouge, Fontenay-aux-Roses, Sceaux, Antony, Bourg-la-Reine

NANTERRE 101, route de l’Empereur 92500 Rueil Malmaison 01 47 21 47 80 - [email protected]

Fabienne BOYADJIAN

Nanterre

RUEIL MALMAISON

101, route de l’Empereur 92500 Rueil Malmaison 01 47 49 43 00 - [email protected]

Sandrine VADOT Rueil-Malmaison

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Carte : centres d’information et d’orientation (c.i.o.)

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Le continuum bac -3 / bac +3

• Assurer une meilleure lisibilité des formations dispensées dans l’enseignement supérieur ;

• Mettre l’accent sur les dispositifs pédagogiques permettant une orientation mieux construite. La dynamique repose sur l’engagement de l’ensemble des acteurs, dans une démarche active visant à développer chez tous les élèves la capacité à s’orienter tout au long de la vie.

❶ DES OUTILS ET ACTIONS D’APPUI • La mallette Post-Bac : un outil fondé sur le principe de la coéducation avec les parents, qui permet une

information plus riche sur les parcours dans l’enseignement supérieur. Cet outil pédagogique est disponible sur le site de l’académie de Versailles : www.ac-versailles.fr/public/mallette ;

• Les rencontres des mardis de l’orientation active : entretiens entre élèves de lycée et professionnels ;

• Le site-test A.P.B. (Admission Post-Bac) : est à votre disposition pour permettre aux élèves de première une sensibilisation à la procédure et au fonctionnement de l’application : http://www.simulation-apb.fr ;

• Le webclasseur : facilite la mise en œuvre du volet « d’orientation » du projet d’établissement, en recensant et organisant les différentes actions proposées dans une progression pédagogique donnant du sens à la démarche ;

• Des ressources d’accompagnement pour la réussite des élèves de baccalauréat professionnel en section de technicien supérieur sont mises en ligne sur le site académique. Elles présentent des pratiques d’établissements mises en œuvre au cours de ces dernières années et des recommandations qui visent à favoriser la réussite des élèves (préconisations pédagogiques, propositions d’organisations ou de dispositifs inter-établissements, expériences ou dispositif locaux réalisés).

+ d’infos CONSULTEZ LE LIEN : http://ac-versailles.fr/public/jcms/p1_240833/ressources-pedagogiques

❷ DES ACTIONS DE FORMATION EN DIRECTION DES ENSEIGNANTS Dans le cadre de leurs missions, les enseignants sont des acteurs essentiels du processus d’orientation. Il

convient d’assurer leur formation.

Des actions de formation des enseignants sur A.P.B., l’enseignement supérieur, l’entretien personnel d’orientation peuvent être proposés dans le cadre du bassin avec l’appui des C.I.O.

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LA PRÉVENTION DU DÉCROCHAGE SCOLAIRE

❶ LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE : CONTRIBUER À L’ACCROCHAGE SCOLAIRE

Pour la troisième édition de la semaine de la persévérance scolaire, un nombre très importants d’écoles et d’établissements du 2d degré à l’échelle du département se sont mobilisés. Une soixantaine d’actions se sont déroulées sur les 6 bassins, 3 actions ont été menées par le département.

La semaine de la persévérance permet :

• D’effectuer un recensement des actions et dispositifs existants et de partager au sein de l’Éducation nationale ainsi qu’avec les usagers ;

• De connaître plus précisément les orientations choisies en fonction des lieux ;

• De constituer un temps fort durant lequel les personnels de l’Éducation nationale en en appui ou non de partenaires concentrent leur attention sur une préoccupation commune : l’accrochage scolaire. L’enjeu étant d’inscrire cette préoccupation sur le long terme.

❷ LES RÉSEAUX « FORMATION QUALIFICATION EMPLOI » (FOQUALE) : UNE SECONDE CHANCE POUR LES JEUNES EN SITUATION DE DÉCROCHAGE.

Depuis la rentrée 2013 et dans ce périmètre, les nouveaux réseaux « FOQUALE » rassemblent les établissements et dispositifs relevant de l’Éducation nationale et susceptibles d’accueillir les jeunes décrocheurs. Les réseaux « FOQUALE » développent des mesures de prévention et de remédiation au sein de l’Éducation nationale et en renforcent la lisibilité. Ils permettent de recenser toutes les solutions existantes et favorisent la mutualisation d’expériences réussies.

❸ LES PLATEFORMES DE SUIVI ET D’APPUI AUX DÉCROCHEURS (P.S.A.D.) : POUR APPORTER DES SOLUTIONS RAPIDES, RE-SCOLARISATION, ACCÈS À LA FORMATION, L’INSERTION.

• Installation en C.I.O. ;

• Repérage des jeunes décrocheurs de plus de 16 ans dans le cadre du système interministériel d’échanges d’informations (SIEI) ;

• Coordination avec les acteurs locaux inter-institutionnels : (Éducation nationale, missions locales, centres de formation d’apprentis, justice, associations de proximité.)

❹ LA MISSION DE LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE (M.L.D.S.) : ÉLÉMENT CENTRAL DE LA LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE.

• Prévention du décrochage : activité de conseil auprès des chefs d’établissement et des équipes ;

• Groupes de prévention du décrochage scolaire (G.P.D.S.) : la M.L.D.S. contribue à leur mise en place dans les lycées à fort taux de dérochage ;

• Force d’appui des référents décrochage dans les établissements scolaires dont la mission est de coordonner les Actions de prévention et de re-scolarisation au sein du G.P.D.S. ;

• Suivi et accompagnement des sortants : mise en place d’actions de re-préparation aux diplômes (MOREA, DIREA), d’actions de remobilisation (M2R), de sessions d’accompagnement (SA) des décrocheurs repérés dans les P.S.A.

à noter / LA PROCHAINE ÉDITION DE LA SEMAINE DE LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE SE DÉROULERA DU 14 AU 19 MARS 2016

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Affirmer le principe de co-Éducation avec les parents d’élÈves

❶ LA MALLETTE DES PARENTS C.P. Elle a pour objectif de faciliter le dialogue avec les parents en les aidant à comprendre les enjeux de la

scolarité, à répondre aux questions qu’ils se posent au cours préparatoire et à les rendre acteurs de la réussite de leur enfant.

❷ LA MALLETTE DES PARENTS 6e:

OUVRIR L’ÉCOLE AUX PARENTS POUR RÉUSSIR L’INTÉGRATION SCOLAIRE

Ce dispositif est proposé aux parents d’élèves volontaires, soucieux de parfaire leur connaissance de la langue française et de se familiariser avec l’institution scolaire, les principes et les valeurs de la République, pour réussir leur intégration et celle de leurs enfants dans notre pays.

Cette action a concerné 4 collèges pour l’année scolaire 2014-2015 : Marguerite Duras à Colombes, Évariste Galois à Nanterre, Henri Dunant à Rueil-Malmaison et André Malraux à Asnières.

❸ LA MALLETTE DES PARENTS 3e : À travers un outil pédagogique composé de vidéos et de fiches

d’animation, la mallette Post 3e vise à instaurer un climat d’écoute et de confiance, afin de faciliter le dialogue et le questionnement pour aborder, avec les élèves et leurs parents, les poursuites d’études après la 3e. Parmi les thèmes : le choix d’orientation, leurs enjeux, le ressenti des élèves, l’importance d’un dialogue entre élève, les parents et les équipes, les parcours de réussite etc…

Conçue par l’académie de Versailles en partenariat avec l’Onisep, la mallette Post 3e

est disponible à l’adresse suivante :

www.ac-versailles.fr/public/mallette

❹ LA MALLETTE DES PARENTS POST-BAC Cet outil s’inscrit dans la dynamique de l’orientation active au lycée et a pour objectif d’élever le niveau

d’ambition des élèves issus de milieux modestes et d’interroger les représentations stéréotypées de certaines filières de l’enseignement supérieur.

Conçue par l’académie de Versailles en partenariat avec l’Onisep, la mallette Post-Bac est déclinée en trois thèmes correspondant aux vidéos supports disponibles en téléchargement ou consultables en ligne :

• « Pré ou pa ? », présentant les classes préparatoires (académie de Versailles, Onisep Rennes et Grenoble)

• « Objectif licence », présentant l’université (académie de Versailles, Onisep Rennes et Grenoble)

• « Du Bac Pro au B.T.S. ? » (académie de Versailles, Onisep Ile-de-France)

+ d’infos Disponible en téléchargement sur le site de l’académie de Versailles : http://www.ac-versailles.fr/public/mallette

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Ouvrir l’école aux parents

LE DISPOSITIF « OUVRIR L’ÉCOLE AUX PARENTS POUR FACILITER LA RÉUSSITE DES ENFANTS »

Ce dispositif permet de créer du lien avec les familles primo-arrivantes.

A - PRÉSENTATION :

Un espace d'apprentissage pour les parents étrangers primo-arrivants autour de l'enseignement du français, de la découverte des valeurs de la République et du fonctionnement du système scolaire.

L'opération « Ouvrir l'École aux parents pour la réussite des enfants » (O.E.P.R.E.) est conduite en partenariat entre le ministère de l'intérieur et le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

B - OBJECTIFS :

L'opération vise à favoriser l'intégration des parents d'élèves, immigrés ou étrangers hors union européenne, volontaires, en les impliquant notamment dans la scolarité de leur enfant.

Elles s'adressent à des parents étrangers primo-arrivants résidant en France de façon régulière et ayant signé un contrat d’accueil (CAI) depuis moins de 5 ans.

Les formations ont pour objectif de permettre : l'acquisition de la maîtrise du français (alphabétisation, apprentissage ou perfectionnement) par un enseignement de français langue seconde ; la présentation des principes de la République et de ses valeurs ; une meilleure connaissance de l'institution scolaire ainsi que les modalités d'exercice de la parentalité pour offrir aux parents des clés pour aider leurs enfants au cours de leur scolarité.

5 ATELIERS ACTIFS DANS LES HAUTS-DE-SEINE EN 2014-2015 :

• Collège Jean MACÉ à Clichy

• Collège Claude-Nicolas LEDOUX au Plessis-Robinson

• Collège Évariste GALOIS à Nanterre

• Collège Henri DUNANT à Rueil-Malmaison

• Collège VOLTAIRE à Asnières

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Le service médical, infirmier et social (S.M.I.S.)

La mission de promotion de la santé en faveur des élèves a pour objectif essentiel et spécifique de veiller à leur bien-être, de contribuer à leur réussite et de les accompagner dans la construction de leur personnalité individuelle et collective. Il est composé :

• du service médical en faveur des élèves ;

• de la mission infirmière en faveur des élèves ;

• du service social en faveur des élèves.

❶ LE SERVICE MÉDICAL EN FAVEUR DES ÉLÈVES Le service est composé pour le département de 36 médecins titulaires, 9 médecins sous-contrat et 18

secrétaires.

Le Docteur Jany VEG, Médecin Conseiller Technique Départemental auprès de l’inspecteur d’académie, Directeur des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DASEN) est le référent pour toutes les questions se rapportant à la santé des élèves.

Elle est assistée par les Docteurs CLUZEAUD Martine, FREY Nathalie, PECRIAUX Catherine et SOBOTKA Sylviane en charge de dossiers particuliers : CODOR, absentéisme, orientation médicale prioritaire, éducation à la vie relationnelle et sexuelle, aménagements aux examens et modernisation du service.

Le médecin de l’Éducation nationale est à l’interface entre les élèves, la famille, l’institution scolaire et les partenaires extérieurs. Ses missions sont définies par la circulaire n° 2001-0013 du 12 janvier 2001 et s’exercent dans le respect du secret médical.

En sa qualité de référent en matière de santé, il définit des priorités parmi ses nombreuses missions, répondant aux problèmes spécifiques de santé des élèves :

• Développer une politique de prévention, pour les élèves de grandes sections ;

• Optimiser la scolarisation des élèves présentant des pathologies chroniques, un handicap, ou une situation médicale complexe (Projet d’Accueil Individualisé (P.A.I.), Projet Personnalisé de Scolarisation (P.P.S.), Service d'Assistance Scolaire et Pédagogique à Domicile (SASPAD), Programme Personnalisé de Réussite Éducative (P.P.R.E.)…), définir les conditions d’aménagement aux examens pour les élèves présentant un handicap et favoriser une orientation prioritaire adaptée ;

• Gérer les situations d’urgences ;

• Déterminer l’aptitude aux travaux réglementés en lycée professionnel pour les élèves mineurs ;

• Participer au projet de santé de l’établissement avec les autres partenaires dans le cadre du C.E.S.C.

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❷ LA MISSION INFIRMIÈRE EN FAVEUR DES ÉLÈVES Dans les établissements scolaires, l’infirmier est placé sous l’autorité administrative du chef d’établissement

dont il est le conseiller technique. Il fait partie de la communauté éducative et travaille avec les équipes médico-sociales et éducatives de l’établissement ainsi qu’avec les partenaires externes, et est tenu au secret professionnel.

L’infirmier accueille et écoute les élèves pour tout motif ayant une incidence sur leur santé ou leur scolarité. Son rôle est à la fois relationnel, technique et éducatif. Il assure le relais avec les différents partenaires et s’inscrit dans une démarche de santé publique.

Le suivi s’appuie sur 144 postes d’infirmiers répartis sur le département. L’infirmier peut être affecté sur un poste en établissement où il effectue l’intégralité de son service ; sur un poste lié avec un service réparti équitablement sur 2 E.P.L.E. ; sur un poste mixte avec un service réparti à 50 % sur le collège et à 50 % sur les écoles de rattachement ou encore en internat, avec 3 nuits d’astreinte hebdomadaire en plus de son service de jour.

Madame Michelle CARRÉ est la Conseillère technique responsable départementale auprès de l’IA-DASEN, elle assure l’encadrement technique des infirmiers scolaires. Elle est assistée par Madame Jacqueline DELAVALLE, Conseillère technique adjointe.

❸ LE SERVICE SOCIAL EN FAVEUR DES ÉLÈVES L’action sociale au profit des élèves se situe dans le cadre d’un renforcement du dispositif de prévention.

Elle constitue un moyen privilégié pour lutter contre les inégalités et faciliter, si besoin est, une intervention précoce d’autres services spécialisés.

Serge ROSIER est le conseiller technique responsable départemental auprès de l’IA-DASEN, il est assisté par Margarida DA ROCHA et Marie Jeanne QUENNESSON, conseillères techniques adjointes.

Les missions du service social en faveur des élèves sont définies par la circulaire n° 91-248 du 11 septembre 1991. Elles visent à :

• Contribuer à aider l’élève à construire son projet personnel avec pour objectif l’entrée aussi satisfaisante que possible dans la vie adulte sous ses aspects professionnels, sociaux et personnels ;

• Participer à l’orientation et au suivi des élèves en difficulté et de ceux qui doivent bénéficier d’une orientation spécifique ;

• Participer à la prévention et à la protection des mineurs en danger ou susceptibles de l’être et apporter ses conseils à l’institution dans ce domaine ;

• Participer au repérage et au traitement des situations d’absentéisme et de décrochage scolaire.

L’assistant social assure une présence régulière dans les établissements. Il a un rôle de conseil, d’aide et de suivi auprès des élèves en direction desquels il agit par la mise en œuvre de techniques spécifiques. Il assure un lien avec les différents services spécialisés susceptibles d’apporter aide et soutien aux élèves et aux familles.

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Le c.a.a.e.e.-e.M.S, les assistants chargés de prévention et de sécurité (a.p.s.)

L’activité générale du centre académique d’aide aux écoles et aux établissements-équipes Mobiles de Sécurité (C.A.A.E.E.-E.M.S.) vise à apporter une contribution significative à la sérénité et à la continuité des apprentissages dans les écoles et les établissements. Dans cette perspective, le C.A.A.E.E.-E.M.S. a trois missions :

• Venir en appui des équipes qui peuvent être confrontées à des situations de crise (décès, tentative de suicide, fait de violence, dérégulation), l’appui aux équipes qui peuvent être confrontées à des situations de tension (appui de la vie scolaire, gestion des entrées et sorties, apaisement des personnels…) ;

• Former les différentes catégories de personnels (gestion de crise, exercice de l’autorité éducative, prévenir et gérer les tensions dans la classe et dans l’établissement, prévention du harcèlement…) ;

• Accompagner les personnes et les équipes à distance ou sur site (aide au diagnostic éducatif, conseils méthodologiques, informations techniques, prise de contact suite aux remontées quotidiennes d’incidents).

❶ LE C.A.A.E.E.-E.M.S. Service rectoral, il peut être sollicité par les I.E.N. et les chefs d’établissement. Les membres des équipes

mobiles interviennent sous leur autorité fonctionnelle. Toute personne de la communauté éducative peut également faire appel au C.A.A.E.E.-E.M.S.

Ce service possède une antenne dans chaque département de l’académie. Pour les Hauts-de- Seine, l’équipe est composée de 8 membres : 1 coordonnatrice, 3 conseillers et conseillères, 4 chargés de prévention.

❷ LES ASSISTANTS CHARGÉS DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ (A.P.S.)

Dix établissements bénéficient d’un A.P.S.

Leur mission vise à renforcer les actions de prévention et de sécurité conduites au sein des établissements et à répondre à leurs besoins spécifiques en définissant un nouveau métier.

• L’A.P.S. contribue à l'analyse de la situation de l'établissement pour favoriser la mise en place d'une politique de prévention.

• Il participe à l'action éducative, en complémentarité avec les autres personnels et, selon les situations, avec les équipes mobiles de sécurité (C.A.A.E.E.-E.M.S.).

• Il concourt au traitement des situations en cas de crise grave compromettant la sécurité des personnes et des biens, afin de rétablir les conditions nécessaires au bon fonctionnement de l'établissement.

Les A.P.S. exercent leurs missions sous l'autorité du chef d'établissement, garant de la sécurité des personnes et des biens. Ils s'intègrent dans l'action d'une équipe pluridisciplinaire de prévention rassemblant les compétences de différents personnels (conseillers principaux d'éducation, personnels sociaux et de santé, conseillers d'orientation-psychologues, etc.) et participent, à ce titre, à l'amélioration du climat scolaire.

Leur action ne se substitue pas à la mission de surveillance dévolue aux assistants d'éducation.

Les APS peuvent, selon les situations, être les interlocuteurs des partenaires extérieurs et, en cas d'incident grave, contribuer à organiser le lien avec les équipes mobiles de sécurité.

CENTRE ACADÉMIQUE D’AIDE AUX ÉCOLES ET AUX ÉTABLISSEMENTS / ÉQUIPES MOBILES DE SÉCURITÉ

contact [email protected] Tel : 01 39 23 60 76 - Fax : 01 39 23 63 71

PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE : du lundi au vendredi 9h00 -12h30 / 14h00 - 17h30.

POUR PLUS D’INFORMATIONS, VEUILLEZ CONSULTER LE SITE ACADÉMIQUE : www.ac-versailles.fr/caaee

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PRÉVENTION ET GESTION DES RISQUES

L’activité de prévention et de gestion des risques tant professionnels que de sécurité civile est coordonnée au sein de la D.S.D.E.N. par Gérard MIGNOT, Chargé de mission sécurité Conseiller Départemental de Prévention.

❶ LE CHARGÉ DE MISSION SÉCURITÉ IL EXERCE UNE DOUBLE FONCTION

A - CORRESPONDANT DÉPARTEMENTAL SÉCURITÉ

Tous les élèves doivent acquérir au cours de leur scolarité les savoirs et les comportements nécessaires pour prévenir une situation de danger, pour se protéger et pour porter secours. Cette éducation obligatoire à la responsabilité face aux risques est inscrite dans le Code de l'Éducation (Articles L312-13 et 312-13-1) et vise à faire du citoyen le premier acteur de la sécurité civile.

À cette fin le Correspondant départemental sécurité a pour rôle de contribuer à une mise en œuvre effective d’actions de prévention et d'éducation à la sécurité dans les établissements scolaires du département et ce dans quatre domaines : la sécurité routière, la sécurité domestique, les risques majeurs et les premiers secours.

• Il coordonne les actions éducatives concernant la prévention des risques et les règles générales de sécurité au sein des établissements de l'école au lycée. Il participe notamment, sous l’autorité du préfet, à l’élaboration du Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière ;

• Il assure une fonction de médiateur avec les partenaires de l’éducation nationale ;

• Il recense les actions réalisées et en évalue l’efficacité ;

• Il apporte son concours à des actions de formation et anime notamment le réseau des « Conseillers Pédagogiques de Circonscription chargés du dossier sécurité » du 1er degré.

B - RÉFÉRENT SÉCURITÉ AUPRÈS DE LA PRÉFECTURE (Service Interministériel de Défense et de Protection Civile = S.I.D.P.C.)

• Il participe à la préparation de la gestion des évènements majeurs de sécurité civile dans le cadre de la planification ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) et des exercices départementaux mis en place par le préfet ou des exercices locaux Plan Communal de Sauvegarde à l’initiative des maires ;

• Il conseille et forme avec l’appui de l’équipe académique de formateurs risques majeurs les établissements scolaires et les services départementaux de l’Éducation nationale afin qu’en application du Code de la sécurité intérieure (Article R 741-1) ils soient en mesure d'assurer en permanence les missions de protection générale des populations qui leur sont dévolues dans le cadre ORSEC par le préfet de département et de préparer leur propre organisation interne de gestion de l'événement (Plans Particuliers de Mise en Sûreté) ;

• Il organise et évalue en lien avec le SIDPC et la collaboration des mairies la « journée départementale d’exercice P.P.M.S. » mise en place chaque année depuis 2013 par le Préfet (activation des P.P.M.S. dans la totalité des établissements scolaires du département) ;

• Il assure également un suivi des avis défavorables émis par les commissions de sécurité incendie et d’accessibilité lors de leurs visites des « E.R.P. scolaires » ;

• Enfin il suit en lien avec la préfecture (Direction de la réglementation et de l’environnement) les diagnostics des sols dans les lieux accueillant les enfants, construits sur d’anciens sites industriels (action pilotée par le Ministère en charge de l’Écologie et lancée en 2013 en ce qui concerne les Hauts-de-Seine).

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❷ LE CONSEILLER DE PRÉVENTION DÉPARTEMENTAL

CONSEILLER DE L’IA-DASEN EN MATIÈRE DE SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

• Il anime et coordonne le réseau des « Assistants de prévention de circonscription » du 1er degré et est le relais du Conseiller de prévention académique auprès des « Assistants de Prévention des E.P.L.E. » du département ;

• Il participe avec les autres acteurs à la sensibilisation et à la formation des personnels de l’Éducation nationale à la prévention des risques professionnels ;

• Il conseille les chefs d’établissement et les adjoints gestionnaires, les I.E.N. et les directeurs d’école en matière d’hygiène et de sécurité au travail notamment pour l’élaboration du « Document Unique d’évaluation des risques professionnels », des « Plans de prévention » pour l’intervention d’entreprises extérieures et la mise en place des « Registres de Santé et de Sécurité au Travail » ;

• Il assiste de plein droit aux réunions du Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail départemental et si nécessaire à des réunions des Commissions d’Hygiène et de Sécurité des E.P.L.E. sur sollicitation du chef d’établissement.

Chef d’établissement référent ville

Dans un souci de cohérence et d’efficacité, leur action doit être coordonnée au niveau du quartier et de la commune avec toutes les instances compétentes, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (C.L.S.P.D.) en particulier, ainsi que tous les partenaires associatifs acteurs dans le cadre des différents contrats : contrat ville, contrat éducatif local etc.

Cette coordination est facilitée par la désignation d’un chef d’établissement référent-ville qui dans chaque commune représente le Directeur académique au nom de l’ensemble de ses collègues.

Les missions des chefs d’établissements référent-ville :

• Assurer la représentation et une présence active de l’Éducation nationale au sein du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, ainsi que dans les différentes instances partenariales de prise en charge des élèves qui sont en rupture avec l’institution scolaire ;

• Assurer la liaison entre les établissements scolaires des différents niveaux d’enseignement, et contribuer à établir entre eux un véritable réseau d’échanges et de solidarité ;

• Favoriser les relations des écoles et des établissements du 2d degré avec les autres services de l’État, les collectivités territoriales et les associations dans le cadre de partenariats ;

• Assurer tout particulièrement la liaison avec la mairie et contribuer à la mise en place d’instances qui permettent un suivi partenarial des élèves décrocheurs.

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Le Comité d’éDucation à la Santé et à la Citoyenneté départemental (C.E.S.C.)

Le C.E.S.C. départemental présidé par le Directeur Académique regroupe les membres de l’équipe de direction de la Direction des Services de l’éducation nationale des Hauts-de-Seine, le médecin conseiller, l’infirmier conseiller, le conseiller social ainsi que des chefs d’établissements, des Inspecteurs de l’éducation nationale(I.E.N.), des enseignants, des Conseillers Principaux d’éducation(C.P.E.) ainsi que de partenaires institutionnels : police, justice, conseil départemental des Hauts-de-Seine, représentant des municipalités et partenaires associatifs.

Les représentants des fédérations de parents d’élèves et les élèves élus au Conseil de la Vie Lycéenne (C.V.L.) font aussi partie du C.E.S.C. départemental.

Le constat général sur le fonctionnement des C.E.S.C. dans les établissements montre une diversité des pratiques. Néanmoins, certaines similitudes sont identifiables :

• Un panel d’actions réparties sur les différents niveaux d’enseignement.

• Les contenus sont en lien avec trop peu de disciplines ;

• L’articulation des actions avec les programmes n’est pas évidente à percevoir par les élèves car cela n’est pas toujours temporellement conçu ;

• Le CESC comporte une dimension éducative qui n’est pas dans la très grande majorité des établissements articulée avec la dimension pédagogique. Ainsi c’est la logique d’actions qui prime sur la logique de projet et de politique éducative ;

C’est l’articulation entre l’éducatif et le pédagogique qui guide notre démarche pour faire en sorte que collectivement au sein des établissements, la raison et la vérité des disciplines ne soient pas dissociées de l’éthique et de la responsabilité des conduites sociales.

Le C.E.S.C. départemental qui s’est tenu le mardi 16 juin a permis de dresser un premier bilan des actions menées :

RÉUSSIR SON PARCOURS EN LYCÉE PROFESSIONNEL

❶ Organisation d’un séminaire permettant des échanges de pratiques entre les différents lycées professionnels du département.

REPÉRER, PRÉVENIR ET TRAITER LES SITUATIONS DE HARCÈLEMENT

ENTRE ÉLÈVES

❷ Élaboration d’un protocole de prise en charge des élèves victimes de harcèlement. Accompagnement de 14 établissements scolaires et trois circonscriptions dans le cadre d’un projet « pilote » ?

STRATÉGIE PARTENARIALE DANS LES CESC

❸ Élaboration d’une convention type à disposition des établissements scolaires pour la mise en place de partenariats.

ENTENDRE LA PAROLE DE L’ÉLÈVE ❹ Préparation des semaines de l’engagement.

AMÉLIORER LES RELATIONS « ÉCOLE-FAMILLE »

❺ Élaboration d’un kit de formation à disposition des chefs d’établissement pour l’organisation d’une formation sur les relations « école-famille ».

ADOLESCENCE ET TRANSGRESSIONS RÉPUBLICAINES

❻ Élaboration d’une formation de deux journées pour la prise en charge de jeunes dont le comportement serait contraire aux valeurs de la République.

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L’action culturelle

❶ UN RAYONNEMENT DÉPARTEMENTAL Environ 65000 élèves des 1er et 2d degrés des Hauts-de-Seine ont bénéficié en 2014-2015 des différents

dispositifs d’éducation artistique et culturelle mis en œuvre par l’Éducation nationale.

Les enseignements artistiques (classes à horaires aménagés en collège et options artistiques en lycée), des dispositifs nationaux, pour certains en partenariat avec les collectivités locales territoriales (« École et cinéma », « Collège au cinéma », et « Lycéens au Cinéma »), pour d’autres avec le ministère de la Culture (résidences territoriales d’artistes en établissement scolaire, CLEA), ainsi que les dispositifs inter-académiques (« Dix mois d’école et d’opéra ») ou académiques et départementaux, permettent à des élèves de tous niveaux d’étude de fréquenter les œuvres, les artistes et les lieux de culture, mais aussi de vivre des pratiques artistiques ou scientifiques et culturelles, accompagnés par des artistes, des professionnels de la culture ou des chercheurs.

❷ TRAVERSES 92Les rencontres Traverses 92 ont permis en 2015 de

donner à voir et à apprécier les productions de très nombreux élèves dans 28 villes du département autour du thème « Toiles… », choisi pour cette douzième édition.

Ce sont donc de nombreux élèves qui ont été initiés à différentes pratiques culturelles et artistiques, grâce au soutien des collectivités locales et territoriales et au partenariat avec des artistes et des structures culturelles de proximité.

+ d’infos

Pour l’édition 2016, c’est la thématique du/des « jardin(s) » qui a été retenue pour fédérer des projets interdisciplinaires destinés à enrichir le parcours artistique et culturel de l’élève.

Il fera l’objet d’un dossier documentaire publié sur le site de la D.S.D.E.N. :

www.ac-versailles.fr/dsden92 / Rubrique « Action culturelle »

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❸ L’ORGANISATION DE L’ACTION CULTURELLE

Un comité départemental piloté par le Directeur académique et le Délégué académique à l’action culturelle impulse la mise en place dans chaque commune des comités locaux d’éducation artistique culturelle, co-pilotés par le principal-correspondant ville et l’inspecteur de l’Éducation nationale.

Dans chaque école, collège et lycée, le projet d’école ou d’établissement comporte une dimension artistique et culturelle. L’équipe d’enseignants qui élabore un projet artistique et culturel choisit d’inscrire au cœur de sa progression ordinaire un projet commun à plusieurs disciplines, conduit selon une démarche artistique (ou scientifique), qui vise à rendre l’élève acteur de son apprentissage et créatif.

Depuis deux ans, les appels à projets 1er et 2d degrés pour les projets d’éducation artistique et culturelle ont lieu au même moment dans la perspective de la mise en place du « parcours d’éducation artistique et culturel de l’élève » (P.E.A.C.) qui contribue à l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture par tous les élèves.

Un groupe de travail départemental inter-degrés coordonné par la chargée de mission éducation artistique et culturelle, en collaboration avec l’I.E.N. référente éducation artistique et culturelle favorise la mise en œuvre du parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève par la mise en place des dispositifs nationaux, académiques et départementaux, par l’accompagnement des enseignants dans des actions de formation, et par l’élaboration d’outils destinés à favoriser l’ouverture des élèves à une culture commune et un égal accès de tous à la culture, dans le cadre de projets partenariaux.

ZOOM sur / LE PARCOURS D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE DE L’ÉLÈVE

Extrait de la circulaire interministérielle du 9 mai 2013 signée conjointement par le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de la culture et de la communication.

La mise en place du parcours d’éducation culturelle a pour ambition de viser un égal accès de tous les jeunes à l'art et à la culture, dans le respect de la liberté et des initiatives de l'ensemble des acteurs concernés.

Le parcours d’éducation culturelle a donc pour objectif de mettre en cohérence les enseignements et les actions éducatives, de les relier aux expériences personnelles, de les enrichir et de les diversifier. La mise en place du parcours doit à la fois formaliser et mettre en valeur les actions menées, en leur donnant une continuité.

Il doit permettre au jeune, par l'expérience sensible des pratiques, par la rencontre des œuvres et des artistes, par les investigations, de fonder une culture artistique personnelle, de s'initier aux différents langages de l'art et de diversifier et développer ses moyens d'expression.

Le parcours d’éducation culturelle conjugue l'ensemble des connaissances acquises, des pratiques expérimentées et des rencontres organisées dans les domaines des arts et de la culture, dans une complémentarité entre les temps scolaire, périscolaire et extra scolaire. Ce parcours concourt à tisser un lien social fondé sur une culture commune. Sa mise en œuvre résulte de la concertation entre les différents acteurs d'un territoire afin de construire une offre éducative cohérente à destination des jeunes, qui aille au-delà de la simple juxtaposition d'actions, dans tous les domaines des arts et de la culture.

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MISSION ÉCOLE-ENTREPRISE

❶ LA MISSION ÉCOLE-ENTREPRISE PROPOSE AUX ÉTABLISSEMENTS DU DÉPARTEMENT : • Une aide à la construction de partenariats avec des organisations professionnelles locales ;

• Un accompagnement dans les projets liés à la découverte du monde économique et professionnel par les élèves et à la construction de leur parcours d’avenir.

❷ LES ACTIONS : • Une information régulière des établissements sur les actions proposées par les acteurs de la relation École-Entreprise

(académique ou départementale) ;

• L’organisation d’événements tels que des visites d’entreprises, des interventions de professionnels dans les classes, des journées d’information à thèmes ;

• La participation aux projets mis en place dans le cadre de l’option Découverte Professionnelle 3 heures en classe de troisième générale ;

• L’accompagnement des équipes éducatives des parcours de remobilisation ou de troisième dans la découverte professionnelle ;

• La mise en place de la semaine École-Entreprise (mois de novembre) – un exemple : le partenariat de la mairie de Puteaux et de la mission École-Entreprise permet aux collégiens et lycéens d’aller à la rencontre des entreprises de leur ville et de restituer sur scène leurs découvertes ;

• La mise en place de la semaine de l’Industrie (mois d’avril) – un exemple : l’entreprise Schneider Electric présente à de nombreux lycéens la diversité et la spécificité de son activité professionnelle sous forme de visite et d’échange.

ZOOM sur /

A - LA SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE REVITALISATION ENTRE L’ENTREPRISE UNILEVER ET 8 LYCÉES DU DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE. La D.S.D.E.N.92, la préfecture des Hauts-de-Seine et l’entreprise UNILEVER ont signé le 4 mai 2015, une convention dans le cadre du Projet Revitalisation pour mener des actions dans 8 lycées (LGT, LPO, LP) du département des Hauts-de-Seine en partenariat avec les I.U.T. de Sceaux, de Ville-d’Avray et du CNAM (projet pédagogique et éducatif, tutorat, visites d’entreprise et lieu culturel, interventions croisées d’enseignants).

L’intérêt éducatif et pédagogique de ce projet, dans le cadre du rapprochement entre le milieu scolaire et le monde de l’entreprise, vise à accompagner sur plusieurs années les élèves de baccalauréat professionnel ou technologique dans l’élaboration et la concrétisation de leur projet scolaire voire professionnel et à faciliter leur accès à l’enseignement supérieur.

B - FÉMINISONS LES MÉTIERS DE L’AÉRIEN Afin de promouvoir l’accès des femmes aux métiers de l’aéronautique, Airemploi a élaboré un projet pour susciter des vocations auprès des lycéennes et pour valoriser au féminin les métiers de l’aéronautique. L’entreprise M.B.D.A., dont le centre de recherche et développement est implantée au Plessis-Robinson, a ouvert ses portes à 18 jeunes filles de seconde du lycée polyvalent Montesquieu situé dans la même ville. Un jury a évalué le reportage vidéo fait par les élèves. Au mois de juin, pour le résultat final, les élèves participant au concours ont été invitées au Salon Aéronautique du Bourget.

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ÉDUCATION ET CITOYENNETÉ

La Direction des services de l’éducation nationale des Hauts-de-Seine a engagé dans les établissements du 1er comme du 2d degré une politique volontariste d'actions éducatives dans le cadre du lien Armée-Nation et de la Mémoire. Cette démarche partenariale traduit la volonté d'accompagner les élèves dans des activités contribuant à leur épanouissement culturel, à l’ouverture sur le monde et à la lutte contre toutes les formes d’exclusion. Cette éducation citoyenne se décline dans trois domaines :

❶ L’ANIMATION DU CONCOURS NATIONAL DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION. En partenariat avec le comité départemental du C.N.R.D., le Conseil général, la Délégation militaire départementale et

la Préfecture. Depuis trois ans, une table ronde au profit des élèves et des enseignants est organisée en partenariat avec le Musée national de la Résistance de Champigny-sur-Marne. Deux villes ont accueilli cette manifestation : Asnières-sur-Seine et Colombes. Une rencontre a eu lieu à Colombes en janvier 2015. À ce jour, plus de 2 600 élèves ont participé à cet événement. À l’initiative du comité départemental de l’Ordre national du Mérite, un concours récompense depuis deux ans les actions civiques des élèves. Les lauréats des deux concours sont récompensés tous les ans au cours de cérémonies présidées par le Préfet des Hauts-de-Seine accompagné du Directeur académique, du Président du comité départemental du C.N.R.D. et de la Présidente du comité départemental de l’O.N.M. (Ordre National du Mérite).

❷ LA PARTICIPATION AUX CÉRÉMONIES MÉMORIELLES ET PATRIOTIQUES. Le département des Hauts-de-Seine recense d’importants lieux de Mémoire comme le Mémorial du Mont Valérien. La

Direction des services de l’éducation nationale des Hauts-de-Seine en partenariat avec l’Ordre de la libération, la Préfecture de Hauts-de-Seine, les associations d’anciens combattants, de déportés et d’internés organise tous les ans la venue de nombreux élèves le 17 novembre. Le 18 juin 2015 lors de la cérémonie nationale au Mont Valérien, et du 75e anniversaire de l’Ordre et de l’Appel du Général de Gaulle, 1500 élèves, représentant toutes les communes du département, étaient présents à la cérémonie. 55 jeunes ont eu l’honneur de porter les décorations de l’ordre de la Libération et de rencontrer le Président de la République.

❸ DES ACTIONS ÉDUCATIVES DE DÉCOUVERTE DES INSTITUTIONS ET DES SERVICES DE L’ÉTAT DANS LE DÉPARTEMENT.

Depuis 4 ans, la Direction des services de l’éducation nationale des Hauts-de-Seine, en partenariat avec la Délégation militaire des Hauts-de-Seine et les associations de réservistes, organise des actions de formation au profit des enseignants par la visite de sites militaires, historiques et mémoriels. Un rallye citoyen est organisé avec succès depuis 5 ans au profit des élèves de 3è et de 4è. L’année 2015 a été l’occasion de commémorer le 70ème anniversaire de la victoire de 1945. 100 jeunes collégiens et lycéens dont une trentaine engagés dans les conseils municipaux de jeunes des villes de Courbevoie, Bois-Colombes, Asnières-sur-Seine et Colombes, ont participé au ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, Flamme de la nation, le 20 mai 2015 en présence de Monsieur WUILLAMIER, IA-DASEN des Hauts-de-Seine.

L’année scolaire 2014/2015 a été l’occasion pour La Direction es services de l’éducation nationale des Hauts-de-Seine de mettre en place un groupe de travail, en partenariat avec le Mont Valérien, Haut lieu de Mémoire, pour la création d’ateliers pédagogiques pouvant accueillir sur le lieu même du Mont-valérien des classes d’école primaires, de collèges et de lycées. Les ateliers seront proposés aux établissements scolaires à partir de janvier 2016.

Les établissements du 1er degré ont été très actifs en participant au concours des Petits Artistes de la Mémoire. Ce concours valorise la mémoire locale des poilus et donne lieu à une production sous forme de carnet illustré. 10 écoles du département ont été primées et ont été reçues par le Préfet, le Directeur départemental de l’O.N.A.C.V.G. et le Directeur académique des Hauts-de-Seine. Un forum présentant aux cadres de l’Éducation Nationale des Hauts-de-Seine les actions éducatives, pédagogiques, d’engagement et d’insertion professionnelle de la Défense nationale est programmé le mardi 29 septembre 2015.

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ÉTABLISSEMENTS CHEFS D'ÉTABLISSEMENT/ ADJOINTS

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CLG Anne Frank Denis GEISTLICH / Fabienne RONDET CLG Descartes Anne SAMSON / Pascale ALVES CLG François Furet Sylvie DORMOIS / Ghislaine CRABÉ CLG Henri-Georges Adam Pascal BERTHELOT / CLG La Fontaine Philippe LE PERSON /

Laurent RABES-VALTON LP T. Monod Mariane GIROU / Véronique JACQUOT LYC Descartes Marie-Thérèse GUÉRIN-NETRY / Élisabeth

STEINMETZ

ASNIÈRES CLG A. Malraux Wilfrid DUBRUNFAUT /

Jean-François JEZEQUEL CLG A. Renoir Marie-Flore BORGHESE / Frédéric ORIF CLG F. Truffaut Édith BLANCHEMAIN /

Emmanuelle UGALDE-LASCORZ CLG Voltaire Jocelyne GOSNET-TORRECILLAS /

Médéric GODEY EREA LEA Martin Luther King

Christine BOURGOUGNON /

LP de Prony Martine DAMIEN / Stéphane LAINE LYC A. Renoir Jean-Paul BILLET / Ahmed TABIT

BAGNEUX CLG H. Barbusse Salvatore CARUBIA / Sylvain CALLEJA CLG Joliot-Curie Virginie ABATE / CLG Romain Rolland Chantal YRIUS / Julien VELTEN LP L. de Vinci Dominique DUGENET /

BOIS-COLOMBES CLG A. Camus Sébastien LORANT-RAZE / Hervé TEMPLIER CLG J. Mermoz Farid AMZIANE / Odile BIGOT LP D. Balavoine Rachel CAILLAT / LYC A. Camus Meryem KARBICHE / Nathalie GONTARD

BOULOGNE CLG Bartholdi Gilles GAZON / Marinette LAJUGIE CLG J. Renoir Julien AUTRET / Arezki KHOUAS CLG J. Auriol Éliane BURDIN / Fouzia SOUSSI CLG P. Landowski Annie TOUATI / Jean-Philippe CISERANE LPO Étienne-Jules Marey Raynald PÉZAVANT /

Marie-Claude RONDELEUX LYC J. Prévert Pierre CARBAJO / Stéphanie FAURE-COLLET

BOURG-LA-REINE CLG É. Galois Denis PERROT / Martine WININGER

CHÂTENAY-MALABRY CLG L. de Vinci Anne LEGRAIN / CLG Pierre-Brossolette Marie-Christine RIVET /

Catherine WINCESWIEZ CLG Th. Masaryk Christiane FERRER / LPO J. Jaurès Michel COLLET / Corinne TILTE LYC E. Mounier Monique THIOLLET / Erwan LÉON

CHÂTILLON CLG George Sand Florence HOVART / CLG Paul Éluard Alain BOCAGE / Valérie PRONO

CHAVILLE CLG Jean Moulin Sarah LAYET / Marie-Pierre MÉNIER

CLAMART CLG A. Fournier Christine CHANTEUX / Laurence RICHARD CLG Les Petits Ponts Annie CONSIGNY / Rabiha ADLY CLG Maison Blanche Françoise LAGRANGE / Jérôme LEVEILLÉ LYC Jacques Monod Jacqueline GUICHARD /

Marie-Christine MESTAS

ÉTABLISSEMENTS CHEFS D'ÉTABLISSEMENT/ ADJOINTS

CLICHY CLG J. Jaurès Hariel HARRY / Gilles CONAN CLG Jean Macé Christian COMES / Nicolas DOUARD CLG Van Gogh Sylviane CARRY / Marie-Christine LEVENEUR LPO Newton ENREA Christophe BONNETTE / Nadine LORENZO LPO René Auffray Patrice LIS / Christine MAÎTRE

COLOMBES CLG Gay-Lussac Dominique PAILLARD / Élisabeth DUPONT CLG Robert Paparemborde

François MAREC / Catherine DE VOS

CLG Marguerite Duras Philippe JÉGU / Samuel DEGORRE CLG Jean-Baptiste Clément Nicolas BOUGEARD / Séverine LECOMTE CLG Lakanal Marie-Noëlle de CRAENE / Nazera KEBLI CLG Moulin Joly Vincent NASSI / Souad GHOZLANE LP Anatole-France Mohamed HARIR / Christophe BIVEL LPO C. Garamont Pascal BOTINEAU / LYC G. de Maupassant Laurent ABECASSIS / Najed KLITIM

COURBEVOIE CLG Alfred de Vigny Marie-Alix LEHERPEUR / Nadège FONTAINE CLG G. Pompidou Jean-Pascal BRU / Valérie RUCOSA CLG G. Seurat Maryse BONVICINI / Sylvie DOUKHAN CLG Les Bruyères Isabelle GHESQUIER /

Sophie CORREZE-ESSAYH CLG Les Renardières Sophie TAMBOUR / Stéphanie CATERA LYC L. Aubrac Sophie TAMBOUR / LP Paul Painlevé Roselyne PRUDENT / LYC P. Lapie Bernard LE COR / Vincent MAISONNIAL

FONTENAY-AUX-ROSES CLG Les Ormeaux Karile RICHARD / Laurence MARIANNE

GARCHES CLG H. Bergson Chantal LANSAC /

Catherine REYNAUD DE LA GARDETTE EREA Jacques Brel Liès TAZDAÏT / EREA J. Monnet Ange SACCARDI /

GENNEVILLIERS CLG Édouard Vaillant Florence LECLÈRE / Philippe PELLISSIER CLG Guy Môquet Pierre ANSELMO / Alexandre ALLAIN CLG L. Pasteur Sylvie POTIN / Emmanuel OLLIER LPO Galilée Lionel PINARD / Marie-Noëlle TRACQ

ISSY-LES-MOULINEAUX CLG La Paix Jocelyne DE LAFARGUE-YERRO / CLG H. Matisse Catherine COMBE / Rémy CHANET CLG Victor Hugo Jean-Pierre CHEVALIER / Bernadette ROSIN CLG Georges Mandel Édith LAKRATI / LPO Eugène Ionesco Jean-Paul VERGNES / Anne PANVIER

LA GARENNE-COLOMBES CLG Champs- Philippe Kader MIMOUN / Magali JOSSET CLG Les Vallées Bernadette FORTAIN / Hayette OUNADJELA LP la Tournelle Justin AZANKPO / Catherine DECILAP

LE PLESSIS-ROBINSON CLG Claude-Nicolas Ledoux

Rose BÉNEZET /

CLG Romain Rolland Marc MERMET-GUYENNET / Valérie DUBART-CAPRON

LPO Montesquieu Marie GEIDER / Aude PENELLE

LEVALLOIS-PERRET CLG J. Jaurès Sylvie CORDONNY / Sylvain SCHULER CLG Danton Gisèle LE HOANG / Laurence HERVÉ CLG L. Blériot Terence CLARKE / Yacouba BARRY LYC L. de Vinci Marie-Pierre DALBIN / Bruno CHALOPIN

LES

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T LES CHEFS D’ÉTABLISSEMENT

L’ÉDUCATION NATIONALE DANS LES HAUTS-DE-SEINE – RENTRÉE 2015-2016 64

ÉTABLISSEMENTS CHEFS D'ÉTABLISSEMENT/ ADJOINTS

MALAKOFF CLG Henri Wallon Brahim OUALLI / Maroussia PRONINE CLG Paul Bert Nadine DUBOIS / Yvonne FISCHER LP Louis Girard Xavier ARTAUD / MEUDON CLG Bel Air Catherine ALLIOT / Anne-Laure GUEYE CLG Rabelais Alain HARVET / Jean-Christophe GARDE LYC Rabelais Alain HARVET / Anouk CHABERT MEUDON-LA-FORÊT CLG Armande Béjart Frédérique GATICA / Valérie BEDOCH LP Les Côtes de Villebon Florence GENEIX / Juliette AUBRY

MONTROUGE CLG Haut Mesnil Dominique DESAMAIS / CLG Maurice Genevoix Sandrine QUEYRAUD / Mamadou DRAMÉ CLG Robert Doisneau Christophe BONTÉ /

Pierre-Antoine STOCKINGER LP J. Monnet Gilbert CREPIN / Stéphane MAIRE LYC Maurice Genevoix Giovanna VERNUCCIO / Laurence MADAMET

NANTERRE CLG Jean Perrin Corinne DURST-TAILFER / Candice CALOT CLG André Doucet Claudine MARIE / Alex BERASATEGUI CLG É. Galois Vincent CORNU / François-Xavier KERN CLG République Thierry BUTEAU / Olivier JEULIN CLG Paul Éluard Aristide ADEIKALAM /

Clotilde MUTIO-DESVALLÉES CLG Victor Hugo Béatrice JULIEN / Clément TRAVERS CLG Les Chènevreux Florent ROGIE / Élise VIEN École de danse de l'Opéra de Paris

Bernard LAHAYE /

LP Claude Chappe Harry DORVILLE / LP P. Langevin Rodrigue PATISSON / LPO Louise Michel Marie-Christine HAUMONT-BLANCART / LYC Joliot-Curie Stéphanie MOTTA-GARCIA /

Agnès LAPLANCHE Mohamed LAALILI

NEUILLY CLG André Maurois Myriam BLANCHARD / Régine CHEKROUN CLG L. Pasteur Monique AQUILINA / Denis ROCHARD CLG T. Gautier Sylvain DEDIEU / Juliette SABOURIN LP V. Kandinsky Benamar BENZEMRA / LYC La Folie Saint-James Sandrine CORBIÈRE / Colette CHICHE LYC L. Pasteur Monique AQUILINA / Alain LAGARDE

PUTEAUX CLG Maréchal Leclerc Catherine ONILLON / Christine NICOLAÏ CLG Les Bouvets Sélim BELBACHA / Nathalie MORENO LP Lucien Voilin Catherine GRANDISSON-COPOL / LYC Agora Patricia DUSEILLIER / Anne-Marie SCELLIER

RUEIL-MALMAISON CLG Henri Dunant Jean NESTERENKO / CLG Jules Verne Danielle GERBER / Cécile GARO CLG La Malmaison Frédérick ARZELIER-HUART /

Véronique DELCAYROU-SACRÉ CLG Les Bons Raisins Sylviane SANTAMARIA / Angélique HANANY CLG Les Martinets Julie CLOT-OURGHANLIAN / Bruno TOUITOU CLG M. Pagnol Christelle GUÉRIN / Houria BEKHTI LPO G. Eiffel Christiane IZARD / Marie-France COURIOL LYC Richelieu Christine MARGERAND / Nathalie CURE /

Patricia PEDEBOY-TROUVAT

ÉTABLISSEMENTS CHEFS D'ÉTABLISSEMENT/ ADJOINTS

SAINT-CLOUD CLG Émile Verhaeren Joëlle DERRÉ / Ouahiba SID LAKHDAR CLG Gounod Frédérique FÈVRE / Régine CHIRON LPO S. Dumont Paul BAQUIAST / Sylvain POITOU LYC A. Dumas Hélène MATHIEU / Claude PALABRE

SCEAUX CLG Lakanal Martine BREYTON / Déborah CHAMPAIN CLG Marie Curie Béatrice POTIER / Andréa LONGROIS LP Florian Diane PHILIPPE / Karine JUILLA LYC Lakanal Martine BREYTON / Aude ROUGIER-

CANNICCIONI (CPGE) / Luis CARDOSO / Fazia LAMHENE (clinique Dupré)

LYC Marie Curie Béatrice POTIER / Raphaël LECORCHE

SÈVRES CLG de SÈVRES

Marie-Hélène PRUNAC / Martine BOUCID

LYC J-P. Vernant Françoise BONNE / Rachid FRIHMAT / Thérèse LESOEUR

SURESNES CLG É. Zola Francine GARNIER / Laurent POINTUD CLG H. Sellier Joël SAGNIER / Josiane BRIGNOLI CLG J. Macé Yveline DIALLO / Isabelle PHILIPPOT LP L. Blériot Véronique BERJON-BAILLY / LPO P. Langevin Christelle MORIN / Hélène CUNY

VANVES CLG A. de Saint-Exupéry Cindy LANDI / Sophie PLUCIENNICK CLG Michelet Bernard GARY / Isabelle BOUDJEMADI LP L. Dardenne Catherine DE SANTI / LYC Michelet Bernard GARY / Christelle KRIEF

VAUCRESSON CLG Yves du Manoir Laurent PENTINAT / LYC Toulouse-Lautrec Lionel PETIT / Cécile VERDU CLG la Fontaine du Roy Cathy ARMANO / Christel GRENADOU

VILLENEUVE-LA-GARENNE CLG Édouard Manet Saïd EL BAHIJ / Najah CHAIEB CLG Georges Pompidou Marianne BERARD / Mario GRIPPO LPO Charles Petiet Emmanuel UTEZA / Véronique LYCZKO LGT Michel-Ange Christine JACQUEMYN / Claire LEGENDRE

* Chefs d’établissement référent-ville

DIrecteur de la publication

Philippe WUILLAMIER

Rédacteur en chef

Thierry AUMAGE

Information et communication

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Cartographie et statistiques

Paul AIGOIN

Graphisme et maquette

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Imprimerie

Pascal CRAPART

Catalogue en ligne

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167-177 avenue Joliot-Curie92013 Nanterre Cedex

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