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Toute l’info à portée de main N° 119 - FÉVRIER 2016 - HAUTS-DE-SEINE
ACTUALITÉ - P. 17
JACQUES KOSSOWSKI PRÉSIDENT
DU NOUVEAU TERRITOIRE DE PARIS OUEST LA DÉFENSE
DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE : RENDEZ-VOUS DANS 20 ANS
VOS RENDEZ-VOUS LES STARS DE LA NATATION À COURBEVOIE
TALENTS RACONTER LES HOMMES ET LES RUES
2 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
LE KIOSQUEToute votre actualité loisirs du mois de février
Assistez à la conférence de Christian Bénilan, architecte des bâtiments de France, historien du paysage et aquarelliste, et partez avec lui sur les traces des demeures et jardins disparus des Hauts-de-Seine.
SOMMAIRE
04 RENDEZ-VOUS08 DOSSIER Développement durable :
rendez-vous dans 20 ans
16 VOTRE VILLE › Actualités › Urbanisme et travaux › Développement durable
22 TALENTS24 RETOUR EN IMAGES28 PRATIQUE30 TRIBUNES
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Courbevoie, ville connectée
SUIVEZ-NOUS SUR TWITTERAlertes, événements, actualités…
@VilleCourbevoiea tweeté : Le pavillon des Indes ouvert aux visiteurs de 15 h à 16 h #Courbevoie
15 h 54 - Samedi 21 janvier
> Plus de tweets sur twitter.com/VilleCourbevoie
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOKBons plans, sorties, sport…
Ville de Courbevoie a ajouté une nouvelle photo
Jeux de lumière entre les tours de La Défense.Un grand merci à Claude Châtel pour ce cliché.Comme lui, n’hésitez pas à partager vos photos en message privé ou par courriel à [email protected].
> La suite sur facebook.com/villecourbevoie
REGARDEZ-NOUS SUR YOUTUBEInterviews, reportages…
LES VŒUX DE JACQUES KOSSOWSKI POUR 2016Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie, vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2016.> La suite sur youtube.com/villedecourbevoie
Courbevoie Mag n° 119 et son supplément loisirs sont édités par la Ville de Courbevoie – Tél. : 01 71 05 70 00 – [email protected] • Directeur de la publication : Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et député des Hauts-de-Seine • Codirecteur de la publication : Marie-Pierre Limoge, adjointe au maire • Coordination éditoriale : François Muteau • Rédactrice en chef : Jenaïe Attar • Rédaction, iconographie : Octavie Perlembou, Vera Senesi, E-media • A participé à ce numéro : Sonia Guénon, Sébastien Michelet • Crédit photo couverture : Yann Rossignol • Tirage : 50 000 exemplaires • Diffusion en boîtes aux lettres • Création des maquettes et conception : 7, villa de Guelma, 75018 Paris – entrecom.com • Impression, papier et façonnage : Le Réveil de la Marne, 4, rue Henry-Dunant, BP 12, 51204 Épernay CEDEX – Tél. : 03 26 51 59 31 - Papier issu de forêts durablement gérées • Dépôt légal : 1er semestre 2016 • n° ISSN 00960792.
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 3
ÉDITO
NOS RÊVES POUR COURBEVOIE
FUTUR Pour le deuxième numéro de l’année 2016, j’ai souhaité que nous par-lions du futur de notre ville. Ce dossier consacré au développement durable est l’occasion de nous projeter dans vingt ans, afin d’imaginer et de penser la ville de demain.
Ce choix traduit l’une des convictions qui guide mon action depuis toujours : le rôle des responsables politiques ne se limite pas à la gestion du temps présent. Il est aussi de leur responsabilité de pré-parer les évolutions futures pour mieux les accompagner. Au cours des années à venir, des changements considérables vont intervenir. Qu’ils soient voulus ou non, nous devons les anticiper afin que chacun en tire bénéfice au lieu de les subir.
PROSPECTIVE La question environne-mentale est au centre d’enjeux dont nous mesurons tous l’importance. J’estime que les villes ont une responsabilité majeure dans ce domaine. C’est pour cette raison que j’ai voulu associer mes adjoints à une réflexion prospective en leur proposant de répondre à une question qui concerne tous les Courbevoisiens: « Quel rêve sou-haiteriez-vous voir se concrétiser dans votre ville dans vingt ans ? »
Une question qui peut paraître simple au premier abord, mais qui est en réalité un exercice complexe. L’avenir est toujours difficile à imaginer. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la manière dont les auteurs de science-fiction imaginaient notre futur au siècle dernier : voitures volantes, téléportation, intelligence
artificielle, cryogénisation… Des idées qui nous font encore rêver aujourd’hui, mais qui ne sont pas d’actualité.
Lorsque l’on imagine le futur, on se plaît à rêver à des changements radicaux et démesurés alors que la réalité est sou-vent différente. Même s’il n’exclut pas des ruptures brutales, le changement se traduit plus souvent de façon subtile. Il n’est pas le fruit du hasard et du génie, mais le résultat d’un travail collectif et d’une volonté de faire toujours mieux.
INGÉNIOSITÉ En tant que maire, je souhaite que mes élus s’inscrivent dans cette dynamique en proposant des idées à la fois réalistes et innovantes pour notre ville. Certaines sont ambitieuses et nécessiteront du temps pour être mises en œuvre, d’autres sont simples, pra-tiques et envisageables à moyen terme. Dans un contexte de rigueur budgétaire et de baisse des dotations aux collecti-vités locales, nous devrons faire preuve d’ingéniosité dans les années futures en imaginant des solutions astucieuses, pratiques et peu coûteuses pour amé-liorer notre cadre de vie.
C’est le grand défi de ce siècle. Créer un nouveau type de ville pour faire émer-ger un nouveau modèle urbain. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir, mais cet exercice nous aura permis de nous pro-jeter et de cerner les thématiques sur lesquelles nous pouvons d’ores et déjà commencer à réfléchir.
Jacques Kossowski
« Le changement n’est pas le fruit du hasard et du génie, mais le résultat d’un travail collectif et d’une volonté de faire toujours mieux. »
Jacques KossowskiMAIRE DE COURBEVOIE,DÉPUTÉ DES HAUTS-DE-SEINE
4 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
RENDEZ-VOUS
Frédérick Bousquet (ci-dessus), Florent Manaudou et Fabien Gilot en têtes d’affiche : le Stade français olympique de Courbevoie (Sfoc) voit les choses en grand pour son 4e meeting de natation, deuxième étape du Swimtour 2016.
19-21FÉVRIER
LES STARS DE LA NATATION À COURBEVOIE
Le meeting olym-pique de Courbe-voie (#MOC2016), labellisé national par la Fédération
française de natation (FFN), n’a jamais aussi bien porté son nom : à quelques mois des jeux Olym-piques de Rio et à six semaines des championnats de France, qualifica-tifs pour les JO, une soixantaine de
clubs et près de cinq cents nageurs vont se défier dans le bassin de la piscine olympique de Courbevoie. Pour cette 4e édition, les plus grandes stars feront le show et notamment plusieurs athlètes du célèbre Cercle des nageurs de Marseille. À com-mencer par Florent Manaudou qui, à 25 ans, arbore déjà un palmarès impressionnant ! Le champion olympique en titre du 50 mètres nage libre, également triple cham-pion du monde en grand bassin en 2015 et quatre fois médaillé d’or aux championnats d’Europe en 2014, déploiera son 1,99 mètre pour le plus grand bonheur des ama-teurs de natation. À ses côtés, on retrouvera Frédérick Bousquet, 34 ans et trente-trois médailles internationales depuis 2000. Et pour parfaire cette affiche, le meeting accueillera également Fabien Gilot, 31 ans, capitaine de l’équipe de France, qui totalise neuf médailles mondiales en relais.Le #MOC2016 c’est aussi un pro-gramme riche d’une vingtaine d’épreuves en individuel sur trois jours. De quoi permettre à la qua-rantaine de nageurs alignés par le
Sfoc, mais aussi aux athlètes du pôle France de l’Insep et à plusieurs champions issus de sélections étrangères de se mesurer aux têtes d’affiche. En cette année olympique, tous auront à cœur de donner le meilleur pour filer vers Rio et tenter de battre la belle performance des Français en 2012 à Londres, où ils avaient décroché sept médailles. Avant la grand-messe olympique, les Courbevoisiens pourront découvrir ce plateau sportif de haut niveau en accès libre les samedi et dimanche matin pour les séries, et en accès payant les vendredi, samedi et dimanche après-midi. Les billets sont en vente jusqu’au 18 février sur sfoc92.fr.
PISCINE DE COURBEVOIE Centre Charras, place Charles-de-Gaulle. Plus d’infos sur sfoc92.fr et au 01 47 68 28 15.
Jusqu’au 15 février, tentez de gagner des invitations et des goodies dédicacés par Florent Manaudou, Frédérick Bousquet et Fabien Gilot sur la page Facebook de Courbevoie facebook.com/sfoc92
Suivez le Sfoc sur Twitter @sfoc92 #MOC2016
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3 RAISONS D’Y ALLER
QUINZAINE MUSICALE RUSSE
1. Pour le répertoire Conférence, auditions, rencontres chorales : pour la 4e édition de sa quinzaine musicale, le conservatoire de Courbevoie a choisi d’honorer la musique russe. De multiples animations se dérouleront dans l’auditorium Berlioz et permettront de découvrir ou redécouvrir le répertoire russe connu du grand public.
2. Pour découvrir et essayer les instrumentsLes écoles de la ville sont invitées à participer à des ani-mations pédagogiques afin de découvrir cette musique et ses familles d’instruments. Ainsi, les enfants de grande section de maternelle et de cours préparatoire assisteront à un court concert de cordes frottées et de claviers. Ils auront ensuite la possibilité d’essayer l’un des instruments présentés.
3. Pour les soirées de clôtureLa quinzaine se terminera par un concert des profes-seurs le jeudi 18 et un chœur russe le vendredi 19 février dans l’auditorium Berlioz du conservatoire. Ce seront les deux seules soirées payantes de cette manifestation, auxquelles vous pourrez assister sur réservation.
CONSERVATOIRE MUNICIPAL DE MUSIQUE 13, bd Aristide-Briand, 01 47 68 95 93 [email protected] 8-19
FÉVRIER
Programme complet LUNDI 8 FÉVRIER - 19 H Conférence sur “L’âme russe” par Mathieu Mariau La conférence sera illustrée musicalement par des élèves et des professeurs
MARDI 9 FÉVRIER - 19 H Audition toutes classes
MERCREDI 10 FÉVRIER 15 H 30 : audition toutes classes
20 H : le piano dans la musique russe Pièces du répertoire russe pour piano, interprétées par des élèves et des professeurs
JEUDI 11 FÉVRIER - 19 H Soirée Tableaux d’une exposition, série de dix pièces pour piano, composée par Moussorgski. L’œuvre sera interprétée dans son intégralité par des formations différentes : orchestre symphonique, harmonie, quatuor de harpes, ensemble de guitares, pianistes, organiste
MARDI 16 FÉVRIER - 19 H Casse-noisette Le conte d’Hoffmann illustré par les classes de flûte et leurs invités
MERCREDI 17 FÉVRIER - 15 H 30 ET 17 H Audition toutes classes
JEUDI 18 FÉVRIER (SOIRÉE PAYANTE) – 19 H 30 Pierre et le loup de Prokofiev, interprété par des professeurs
VENDREDI 19 FÉVRIER (SOIRÉE PAYANTE) - 20 H 1re partie - Classes de chant 2de partie - Chœur orthodoxe russe©
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6 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
À son arrivée à C o u r b e v o i e e n octobre dernier, Mara FortunatoviĆ avait prévenu : « Je
réfléchis à mettre en place des instal-lations immersives qui joueront avec l’architecture de ce lieu exceptionnel qu’est le Pavillon des Indes »*. C’est précisément ce que propose l’expo-sition Cute Cube Vision (appellation de certains panneaux d’affichage au Japon), menée en collaboration avec l’artiste Jean-Baptiste Lenglet. La jeune plasticienne en résidence à Courbevoie métamorphosera la scé-nographie et l’architecture de l’atelier pour y présenter un ensemble de sculp-tures et de sérigraphies : « L’œuvre est pensée en fonction du lieu, elle joue avec l’architecture et la lumière de l’espace, explique Mara. Souvent, les pièces naissent de ma perception de l’endroit. Ces jeux optiques demandent aux spectateurs une attention particu-lière pour comprendre et observer les détails. J’aime que le lieu et l’œuvre
se fondent de façon à ce que le visi-teur vienne à chaque fois dans un lieu différent. » L’artiste propose ainsi une immersion, un cheminement dans l’œuvre, qui se prolonge hors les murs du Pavillon des Indes, avec une inter-vention sur plusieurs panneaux publi-citaires de la ville. Trois panneaux Decaux, sélectionnés en fonction de leur emplacement, accueilleront des œuvres de Mara Fortunatović, jouant sur la transparence, le découpage et la lumière et faisant écho à l’environne-ment urbain cette fois, toujours dans une logique de réflexion sur l’espace. La performance sera complétée par la diffusion de deux vidéos de Jean- Baptiste Lenglet, un artiste qui ques-tionne l’image à travers des tech-niques issues du cinéma, de la vidéo
et de la sérigraphie. Diffusées sur les panneaux publicitaires digitaux de La Défense, au milieu des tours, ces vidéos reflètent sa recherche sur la ville de Tokyo, qu’il décons- truit pour l’occasion. « Sa manière de découper l’architecture urbaine est en cohérence avec ma manière de découper l’espace de l’atelier, bien qu’il travaille dans la démultiplication de l’image et moi dans la non-image. Avec Cute Cube Vision, nous confrontons nos deux pratiques », conclut Mara. * Courbevoie Mag n°115, octobre 2015
PAVILLON DES INDES De 15 h à 20 h. Entrée libre.
Retrouvez la web série Mara Fortunatović, une artiste en résidence sur ville-courbevoie.fr
RENDEZ-VOUS
REGARDS SUR LA VILLE
20-27FÉVRIER
Avec Cute Cube Vision, expérimentation artistique à quatre mains, l’atelier du Pavillon des Indes et les panneaux publicitaires de la ville prennent une nouvelle dimension.
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février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 7
Et aussi...
Soirée d’accueil des nouveaux Courbevoi-siens Si vous venez de vous installer à Courbevoie, souhaitez découvrir les services de la Ville et poser vos questions au personnel de la mairie, rendez-vous le 18 février pour la soirée d’accueil des nouveaux Courbevoisiens.
d’infos : jeudi 18 février à 19 h 30, au Centre Événementiel. Renseignements au 01 71 05 72 38.
Forum de la famille et de la petite enfanceLe premier forum courbevoisien de la famille et de la petite enfance se tiendra au Centre Événementiel le 12 mars. Articulée autour de la conférence “Bien jouer pour bien grandir” et rythmée par de multiples animations, cette journée permettra à toutes les familles de rencontrer les associations concernées par l’enfance et la famille. Une conférence sur la détection précoce des signes de l’autisme chez le jeune enfant aura également lieu, afin de favoriser une prise en charge rapide et efficace.
d’infos : samedi 12 mars de 9 h 30 à 17 h 30 au Centre Événementiel.
L’homme est un drôle d’animal : c’est ainsi que l’on pourrait résumer 30/40 Livingstone, la pièce écrite et interprétée par Sergi López et Jorge Picó. Présentée en off à l’édition 2014 du festival d’Avignon, cette fable loufoque met face à face l’animal et l’homme de science, et nous dit beau-coup sur nous-mêmes. Sergi López y interprète le rôle d’un explorateur obsédé par la recherche d’un animal légendaire. Cette créature ailée à cornes n’est autre que Jorge Picó. Les deux amis et artistes espagnols livrent un spectacle surprenant, alliant rire et anthropo-logie, pour atteindre un objectif : la découverte
de soi. Les comédiens, qui se sont rencontrés en 1990 à l’École internationale de théâtre Jacques Lecoq, n’en sont pas à leur coup d’essai. Ils ont déjà créé en 2005 le monologue d’humour Non Solum, l’un des plus grands succès du théâtre catalan, programmé à Paris, au théâtre du Rond-Point, en 2007.
ESPACE CARPEAUX Jeudi 18 février, à 20 h 45. Tarifs : 29 €, Passion, 24 €.
SERGI LÒPEZ DANS UNE PIÈCE DRÔLE ET BESTIALE...
... ET FRANÇOIS BERLÉAND EN FLAGRANT DÉLIT D’ADULTÈRE
Se réveiller nu auprès d’un collègue : cette situation cauchemardesque mais follement drôle est le point de départ de Deux Hommes tout nus, une pièce de Sébastien Thiéry mise en scène par Ladislas Chollat. Le talent de François Berléand, figure du cinéma et du théâtre français, se met au service du personnage d’Alain Kramer, avocat sérieux et mari fidèle, qui se trouve victime d’une perte de mémoire momentanée mais totale. Lorsque sa femme, jouée par Isabelle Gélinas, le découvre nu aux côtés de son collègue, Kramer se met à inventer n’importe quoi pour sauver son couple. Il se voit obligé de se justifier sur des pratiques sexuelles qui ne sont pas les siennes, dans la situation d’un homme persécuté qui finira par douter lui-même de sa propre sexualité. Où se trouve la vérité ? Dans le salon de Kramer ou dans son inconscient ? Une pièce drôle, absurde et réjouissante.
ESPACE CARPEAUX Mardi 8 mars à 20 h 45 - Tarifs : 42 €, Passion, 37 €. Réservations au 01 47 68 51 50 ou sur sortiracourbevoie.com.
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8 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE
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DÉVELOPPEMENT DURABLE : RENDEZ-VOUS DANS 20 ANS
La Fleur d’or a été attribuée à Courbevoie par le Comité national des villes et villages fleuris en octobre dernier, récompensant ses efforts en matière de développement durable et de qualité de vie. L’occasion pour la Ville de rappeler son implication dans ces enjeux à un niveau global. Car si la Cop 21 a montré que les États pouvaient agir contre le réchauffement climatique, chaque citoyen, chaque ville, chaque territoire peut aussi agir à son niveau, avec des solutions porteuses, non de sacrifices, mais d’améliorations au quotidien… Ce dossier est une invitation à imaginer Courbevoie dans vingt ans sur la base de projets et d’initiatives expérimentés dans votre ville ou ailleurs dans le monde. Initiés en 2016, faisons le rêve qu’ils soient parvenus à pleine maturité en 2036. Quel éco-Courbevoisien serez-vous alors ? Hyper-connecté ? Low tech ? Partageur ? Zéro déchet ? Trouvez votre – meilleur – profil !
Prolongez l’expérience et répondez à notre questionnaire en ligne pour déterminer votre profil sur ville-courbevoie.fr
> Illustrations : Catherine Pioli, sur des photos de Yann Rossignol.
10 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
DOSSIER
2036 COURBEVOIELe Grand Paris Express est en service depuis neuf ans. Avec ses neuf nou-velles gares dont deux à Courbevoie (Bécon-les-Bruyères, La Défense), la ligne 15 a considérablement amélioré l’offre de transports, plus rapides, plus sûrs, moins saturés. Plusieurs lignes de métro et de train ont été automati-sées. Grâce aux nouvelles technologies, le voyageur sait précisément quand arrive le prochain train, il est prévenu des retards, et les options de trajets alterna-tifs s’affichent en quelques secondes sur son mobile. La continuité de la mobilité des usagers est assurée, et les transports s’adaptent aux différents pro-fils (personnes avec enfants, personnes âgées...). Grâce à cela et à la 5G sur tout
le réseau, l’attente n’est plus ressentie comme une perte de temps. La marche non plus.
Les routes carrossables et pistes cyclables intelligentes ont conquis la ville. Grâce à un enrobage photo- sensible et photovoltaïque, elles deviennent lumineuses la nuit, assurent la signalisation, font fondre neige et verglas, et alimentent le réseau élec-trique général. Les bornes de recharge pour voitures électriques particulières, depuis leur toute première implantation nationale en 2015, avenue de l’Arche à Courbevoie, se sont multipliées. Elles sont maintenant ravitaillées pour moi-
tié avec des énergies renouvelables. Un système de communication informe en temps réel les voitures de l’évolution du trafic, d’une distance de freinage trop courte, etc. Grâce à cette autorégulation, la circulation est fluide dans toute la ville.
Le tableau de bord urbain, initiative courbevoisienne qui fit date en 2015, est devenu un véritable système de pilotage urbain intelligent. Il optimise désormais la production et la distribu-tion d’électricité et d’eau de Courbe-voie. Les compteurs intelligents ont été déployés dans toute la ville, afin de créer une correspondance idéale entre consommation et production.
PORTRAIT Pour vous, c’est le numérique qui sauvera
le monde ! Votre smartphone dernière génération est équipé de nombreuses applications
permettant de rationaliser les gâchis potentiels du quotidien : gâchis de temps, de matières
premières, d’énergie. Grâce à lui, vous savez toujours quelle est la meilleure décision à prendre
pour l’environnement. Vous avez adopté un data center (équipement informatique regroupant
les données d’une entreprise, de taille variable) en relocalisation chez vous, afin de récupérer
sa chaleur gratuitement en hiver. Adepte du nouveau gestionnaire énergétique intelligent
de la maison, vous suivez et contrôlez l’intégralité de votre consommation électrique à tout moment,
où que vous soyez. Les objets connectés sont votre quotidien, une hyperconnexion
que vous retrouvez avec satisfaction dans les transports de votre ville.
> PROFIL 1
HYPER-CONNECTÉ
DÉVELOPPEMENT DURABLE
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 11
2036 COURBEVOIEDes fab labs ont éclos dans chaque quartier. Ateliers de fabrication ouverts à tous et laboratoires d’intelligence collective, comme ce mot-valise l’in-dique, les fab labs sont des lieux de production, de réparation et de forma-tion. On estime que leur fleurissement remonte à l’époque du festival Atmos-phères, qui a accueilli les premières initiatives du genre. Dans l’équipe-ment des fab labs, on retrouve des imprimantes 3D et des découpeuses laser, qui permettent de créer n’im-
porte quel petit objet sur commande. Il vous manque une pièce pour remettre en marche l’aspirateur ? Qu’à cela ne tienne, rendez-vous à l’atelier de votre quartier. Sur place, après avoir repro-duit la pièce manquante par impres-sion 3D, vous avez le choix : soit vous apprenez à réparer votre aspirateur, soit vous dénichez un artisan répara-teur, nouveau métier en plein dévelop-pement.
En 2036, Courbevoie bénéficie du potentiel de développement écono-mique durable et local des fab labs. Expert(e)s, bricoleurs(ses), étudiant(e)s, technicien(ne)s et ingénieur(e)s y
trouvent les outils dernier cri pour façonner ou découper n’importe quel matériel par commande numérique. Des dizaines d’artisans, de start-up et même d’artistes collaborent et échangent leurs savoir-faire numé-rique, artisanal et en matière de design. La fabrication des prototypes est deve-nue simplissime. Cela facilite le déve-loppement des inventions, l’émulation, et au final, rejaillit sur la qualité de l’industrie à grande échelle.
> PROFIL 2
LOW TECH
PORTRAIT L’âge de pierre ? Très peu pour vous. En revanche, les objets techniques modulaires, réparables, autonomes en énergie, produits à partir de matières recyclées et recyclables sont nettement plus à votre goût. La low tech, ou basse technologie, fait le pari d’outils simples, à contre-pied des objets complexes et non réparables proposés au commencement du boom technologique des années 2000. À la fois très efficace et douce pour la planète, la low tech se met au service de tous les amateurs de bricolage. Certes, il y a vingt ans, on vous a regardé étrangement quand vous avez équipé votre téléphone mobile d’une batterie rechargeable par dynamo. Aujourd’hui, tout le monde trouve cela formidable, grâce à l’autonomie totale que cela implique. Amateur de café bien chaud, vous utilisez le mug rechargeur, qui récupère les calories échappées du liquide pour les offrir à votre téléphone. Quant à votre vélo d’intérieur, il peut désormais être branché sur vos appareils électroménagers... Ainsi, les calories dépensées pour votre santé physique sont converties en kilowatts ! Ce courant technologique a même touché l’industrie des transports individuels. Le nouvel aérodynamisme de votre automobile a permis de faire baisser les émissions de CO2 de 5 grammes au kilomètre, un record qui ne cesse d’être battu par les constructeurs, contrôlés par un organisme indépendant.
12 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE
> PROFIL 3
PARTAGEUR
2036 COURBEVOIELes modèles des jardins partagés et de l’agriculture urbaine ont essaimé dans toute la ville. Un légume de saison frais cultivé locale-ment génère vingt fois moins de gaz à effet de serre qu’un légume frais importé hors saison : tous les enfants connaissent cette règle de consommation responsable. Les jardins partagés per-mettent non seulement aux habitants de s’alimenter de façon saine et écologique, mais aussi de partager davan-tage de moments conviviaux en famille et entre amis. Le long des rues et dans les parcs, sur les toits des immeubles, on trouve des arbres fruitiers, des potagers, dont chacun peut profiter. Désormais, toutes les écoles
ont leur propre production de légumes et de fruits, dans laquelle les élèves s’im-pliquent. Partout, la nature se mêle à la ville, créant des espaces de respiration qui apaisent et reposent les Courbevoisiens.
L’habitat partagé fait de plus en plus d’adeptes. Pourquoi acquérir seul une chambre d’ami dont on se sert seulement trois fois par an, ou une machine à laver le linge lorsque l’on est céli-bataire ? De plus en plus de copropriétés proposent des pièces à partager selon un calendrier établi à l’avance, des laveries, des salles de réception communes. Au final, pour un même niveau de service, il y a moins de gâchis de ressources au moment de la production et moins de déchets à la fin.
PORTRAIT Garder rangé chez soi un objet qui vous sert rarement, cela vous a toujours semblé un peu absurde. Ce qui tombe bien, puisqu’aujourd’hui plus que jamais, l’économie du partage est devenue une réalité accessible à tous ceux qui le souhaitent, principalement via des plateformes numériques dédiées. Quand vous avez besoin d’une voiture, vous utilisez Autolib, le service lancé en 2011, aujourd’hui ultraperfectionné, présent partout à Courbevoie et en région. Vos vêtements sont d’occasion, mais avec leur bonne facture, votre allure reste irréprochable. Vous participez activement aux jardins partagés au pied de votre immeuble. Quand vous achetez de nouveaux objets, vous optez soit pour le très durable, afin de maximiser l’utilisation des objets par le partage, soit pour le 100 % biodégradable, pour le compost, qui sera lui aussi mis en commun. Travailleur indépendant, vous utilisez des espaces de travail partagés et des logiciels en open source. Pour vous, plus il y a de partage et de réinterprétations autour d’un projet, plus il se développe et se fiabilise.
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 13
> PROFIL 4
ZÉRO DÉCHET
2036 COURBEVOIELes économies d’énergie dans le bâtiment se sont généralisées. Les édifices publics sont désormais à énergie positive. Les sur-faces en contact avec l’extérieur sont dotées d’une isolation extrêmement efficace et souvent végétalisées. Les fenêtres pos-sèdent systématiquement un triple vitrage, et, durant l’hiver, celui-ci capte la chaleur de la journée pour la rediffuser la nuit ; inver-sement durant l’été. Bien entendu, le chauf-fage se coupe automatiquement dès qu’une fenêtre ou une porte extérieure est ouverte.
Mais la grande innovation de ces dernières années tient surtout à la combinaison des énergies propres et à l’optimisation de la demande électrique. En mixant biomasse (récupération des déchets organiques), hydraulique, éolien, photovoltaïque, la ville parvient à couvrir la majorité des besoins en énergie de ses structures municipales et même à en fournir aux Courbevoisiens. Quand la demande en électricité est plus faible, durant la nuit notamment, l’éolien pompe l’eau de la Seine, qui alimente un petit barrage. Ce dernier fonctionne au début du jour. Plus tard dans la journée, les panneaux solaires et les centrales à bio-masse prennent le relais.
PORTRAIT « Pas de plastique non recyclable dans mon quotidien » pourrait être votre devise. Votre habitation combine une petite centrale à méthanisation (source d’énergie issue de la fermentation des déchets organiques), une autre à biomasse, une éolienne, des panneaux solaires, un récupérateur d’eau de pluie, et un bac à compost. Vous avez créé une entreprise qui propose de nombreux produits de consommation courante en vrac : les clients apportent leur contenant normalisé et le font remplir. Fini les déchets liés aux contenants ! Depuis que le modèle du “fairphone” s’est étendu à la majorité des biens de consommation, vous trouvez très sympathique votre voisin, hyperconnecté. Le fairphone, littéralement téléphone équitable, a vu le jour pour la première fois en 2013. Il s’agissait à l’origine du pari un peu fou d’une société néerlandaise : concevoir un smartphone durable. Plus de vingt ans plus tard, la plupart des objets électroménagers sont construits sur le modèle du fairphone. Démontables, leurs pièces sont aussi remplaçables. Les minerais qu’ils contiennent ne proviennent pas de zones de conflit et sont soumis à traçabilité par des ONG. Ils sont fabriqués dans des usines aux critères sociaux et environnementaux élevés et leur fin de vie est strictement encadrée, afin de procéder à un recyclage proche de la perfection, sans conséquences pour les zones les moins riches du monde. En adepte du zéro déchet, vous faites aussi régulièrement appel aux artisans qui savent à merveille comment réparer, et même transformer, les objets.
14 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE
VOS ELUS IMAGINENT COURBEVOIE DANS VINGT ANS « Quel rêve souhaiteriez-vous voir se réaliser dans vingt ans à Courbevoie ? » Dix-sept élus se sont prêtés au jeu. Leurs réponses dessinent une ville qui n’est peut-être plus très loin.
JACQUES KOSSOWSKI, maire de CourbevoieENVIRONNEMENTL’idée. Doter les routes d’une seconde fonction : capter l’énergie solaire pour produire une électricité propre et inépuisable. Selon l’Ademe, un kilomètre de cette chaussée révolutionnaire permettrait de satisfaire les besoins en éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. Avec 17 kilomètres de ce type de voirie, Courbevoie pourrait couvrir l’ensemble de ses consommations électriques.Avant 2036 ? En tout cas, l’invention n’est plus du domaine de la fiction. Plusieurs entreprises ont déposé des brevets. Et une piste cyclable est en cours d’expérimentation en Hollande.
MARIE-PIERRE LIMOGE, déléguée à la démocratie locale et à la ville numériqueENFANCEL’idée. Interdire régulièrement certaines rues à la circulation pour offrir la possibilité aux enfants
de jouer aux billes, à la marelle, au ballon ou faire du vélo en toute sécurité.Avant 2036 ? Certains lieux publics font déjà l’objet d’utilisations alternées. L’opération Quais libres en est un bon exemple. Pourquoi ne pas en faire autant en réservant temporairement des rues résidentielles aux enfants ? En Allemagne, on parle déjà de spielstrasse (rue de jeux).
ÉRIC CESARI, délégué au développement territorial et solidaireÉCONOMIEL’idée. Une liaison régulière entre La Défense et Roissy en hélicoptère pour renforcer l’attractivité économique de la Métropole du Grand Paris auprès des grandes entreprises internationales.Avant 2036 ? Un financement à trouver. De même qu’un lieu pour décoller et atterrir. Pourquoi pas un héliport sur le toit de l’Arche ? Ce serait un beau symbole.
DANIEL COURTES, délégué aux sports et aux loisirsSPORTL’idée. Une compétition de Formule 1 électrique empruntant notamment le boulevard circulaire de La Défense. Avant 2036 ? La F1 électrique, dite également Formule E, existe déjà. La première saison qui s’est déroulée en 2014 et 2015, a opposé dix équipes sur dix circuits urbains. Pourquoi pas un jour à Courbevoie ? Reste à définir les modalités pratiques.
PATRICK GIMONET, délégué aux financesFINANCESL’idée. Un contrat passé entre l’État et les collectivités au terme duquel l’État s’engagerait à ne plus transférer de charges aux collectivités.Avant 2036 ? C’est impératif ! Après tout il n’y aurait rien d’anormal à ce que chacun, l’État d’un côté, les collectivités de l’autre, décide des dépenses qu’il souhaite engager et les assume face aux électeurs !
NICOLE PERNOT, déléguée à la solidarité, à la santé et aux seniorsHABITAT & ENVIRONNEMENTL’idée. Favoriser la rénovation d’habitats économes associant maîtrise de l’énergie et limitation
des émissions de gaz à effet de serre.Avant 2036 ? Très probablement ! La Maison éCO2nome, présentée en septembre dernier dans le cadre du festival Atmosphères, proposait des solutions concrètes pour un habitat durable.
CHRISTIANE RADENAC, déléguée à la politique de l’habitatHABITATL’idée. Un habitat à énergie positive et compteurs d’eau intelligents signalant les consommations anormalement élevées liées, par exemple, à des fuites.Avant 2036 ? L’idée est déjà expérimentée, mais il faudra du temps avant que tous nos vieux compteurs soient remplacés par ces compteurs nouvelle génération.
JEAN SPIRI, délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux relations avec l’enseignement supérieurÉCOLEL’idée. Un établissement modulaire avec des espaces décloisonnés, de tailles différentes, permettant l’échange et le travail en groupe des enfants, équipés de technologies numériques au service de nouvelles pédagogies.Avant 2036 ? Pourquoi pas avant ! Ce type d’établissements existe déjà en Australie et au Danemark, à nous d’être pionniers et d’inventer l’école de demain.
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 15
AURÉLIE TAQUILLAIN, déléguée à la famille, à la petite enfance et à la vie associativePETITE ENFANCEL’idée. Une crèche écologique avec une alimentation issue de l’agriculture bio, pratiquée pourquoi pas à Courbevoie (voir l’idée de Bernard Accart ci-dessous).Avant 2036 ? C’est en tout cas techniquement possible. Les “bio-crèches” existent déjà. Les enfants sont sensibilisés aux produits biologiques de manière ludique.
BERNARD ACCART, délégué à l’aménagement urbain durable, au paysage, à la mobilité et à la qualité de vieÉCOLOGIE URBAINEL’idée. Le développement de l’agriculture urbaine et la transformation des toits de nos villes en véritables fermes à ciel ouvert.Avant 2036 ? C’est certain ! Il faudra cependant veiller à ce que l’agriculture urbaine soit totalement intégrée dans les circuits courts de proximité au côté des agricultures franciliennes.
CHARAZED DJEBBARI, déléguée à l’emploi et au développement économiqueEMPLOIL’idée. Mettre en place une plateforme facilitant l’accès aux emplois locaux et permettant aux entreprises d’optimiser leur recrutement.Avant 2036 ? C’est une idée réalisable et qui a déjà vu le jour dans plusieurs villes.
YVES JEAN, délégué à la culture et au patrimoine culturelCULTUREL’idée. La culture doit sortir dans la rue ! Pourquoi ne pas envisager une parade mettant chaque année à l’honneur un pays et une culture étrangère ?Avant 2036 ? C’est une idée ambitieuse, mais techniquement réaliste. L’idée a, par exemple, déjà été mise en place à Lille, qui s’est habillée aux couleurs de l’Inde en 2006.
SANDRINE LOCQUENEUX, déléguée au VAL et au projet éducatifENFANCE ET JEUNESSEL’idée. Des échanges réguliers par Internet entre les jeunes Courbevoisiens et les jeunes de villes jumelées. Histoire de s’ouvrir
aux cultures européennes et de s’exercer aux langues étrangères. Avant 2036 ? Ce serait bien. On peut même imaginer qu’Internet sera remplacé d’ici là par un mode de communication encore plus révolutionnaire !
SERGE DESESMAISON, délégué à la sécurité, à la prévention de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la NationSÉCURITÉL’idée. Un système de vidéo-verbalisation permettant de repérer en temps réel des véhicules volés grâce à une lecture automatisée des plaques d’immatriculation.Avant 2036 ? Une solution efficace. Elle a déjà été expérimentée avec succès dans de nombreuses villes françaises, notamment à Paris !
LÆTITIA DEVILLARS, déléguée à la restauration collective et au conseil municipal des jeunesRESTAURATION COLLECTIVEL’idée. Utiliser les big datas dans les cantines pour réduire la quantité de denrées alimentaires non consommées et jetées en optimisant le calcul prévisionnel du nombre de repas.Avant 2036 ? Nous sommes assis sur un véritable gisement de données ! Espérons qu’avant 2030, nous serons capables de les exploiter au maximum.
MICHEL GEORGET, délégué au quartier Cœur de villeCOMMERCEL’idée. Un centre commercial rénové alliant les savoir-faire traditionnels des commerçants et des artisans indépendants, entouré par une belle zone piétonne.Avant 2036 ? Cela semble plus que probable, même si la modernisation en cours de discussion dépend du secteur privé.
CATHERINE MORELLE, déléguée au quartier GambettaTRANSPORTSL’idée. Un port sur la Seine pour limiter le transit des gros camions dans la ville. Avant 2036 ? Les gravats du chantier RER-Eole vont être transportés par péniche. Alors, pourquoi ne pas imaginer le même principe pour les marchandises ?
16 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
PLU : RÉVISION ET TRANSFERT DE COMPÉTENCES PAGE 20
L’HAMAMÉLIS, UN ARBUSTE
QUI VITAMINE L’HIVER !
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À compter du 1er février, la Ville met en place à la mairie un guichet unique pour les familles. Il permettra de centraliser toutes leurs démarches concernant l’enseignement, le VAL, la petite enfance et le service Carte Qualité de Ville. PAGE 19
LES ENFANTS, FANS DE LÉGUMES !PAGE 18
RASPAIL-KILFORD : LE SQUARE EST OUVERT PAGE 26
Raconter les hommes et les ruesPAGE 22
VOTRE VILLEToute l’actualité de Courbevoie en un coup d’œil.
DÉVELOPPEMENT DURABLE
ACTUALITÉS
ACTUALITÉS
ACTUALITÉS
TALENTS RETOUR EN IMAGES
JACQUES KOSSOWSKI PRÉSIDENT DU NOUVEAU TERRITOIRE DE PARIS OUEST LA DÉFENSE PAGE 17
URBANISME
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 17
Le 11 janvier, Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie, a été élu président du nouveau territoire Paris Ouest La Défense, qui réunit onze communes* du département. L’élection s’est tenue à Nanterre,
lors de la séance inau-gurale, où siégeaient les 90 conseillers repré-sentant ces villes. Il pré-sidera pour une durée de deux ans le Conseil du territoire. Celui-ci assu-rera la gouvernance du nouvel établissement public territorial, dont la création s’inscrit dans le cadre de la métropole
du Grand Paris et s’accompagne de la suppression des intercommu-nalités préexistantes. Ce territoire permettra de mutualiser certains moyens communaux et récupérera les pouvoirs des intercommunalités
qui le composent (voir Courbevoie Mag n°117, décembre 2015).Parallèlement, vendredi 22 jan-vier, lors de l’installation du conseil de la métropole du Grand Paris, Éric Cesari, adjoint au maire de Courbevoie délégué au développe-ment territorial et solidaire, a été élu vice-président de la métropole. Marie-Pierre Limoge, adjointe au
maire en charge de la démocratie locale et de la ville numérique, a quant à elle été nommée conseillère métropolitaine.
* Courbevoie, La Garenne-Colombes, Garches, Levallois, Nanterre, Neuilly, Puteaux, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Suresnes, Vaucresson.
JACQUES KOSSOWSKI PRÉSIDENT DU NOUVEAU TERRITOIRE DE PARIS OUEST LA DÉFENSE
LA MÉTROPOLE EN CHIFFRES
131villes
12 territoires
ACTUALITÉS
LE TERRITOIRE PARIS OUEST LA DÉFENSE EN CHIFFRES
90 conseillers territoriaux dont 14 pour Courbevoie : Jacques Kossowski, Marie-Pierre Limoge, Éric Cesari, Daniel Courtès, Patrick Gimonet, Jean Spiri, Aurélie Taquillain, Charazed Djebbari, Sandrine Locqueneux, Serge Desesmaison, Catherine Écran, José Do Nascimento, Sybille d’Aligny, Jean-André Lasserre.
11 villes
Éric Cesarivice-président de la métropole du Grand Paris
Marie-Pierre Limogeconseillère territoriale
De gauche à droite : Patrick Jarry (Nanterre), Jean-Christophe Fromantin (Neuilly-sur-Seine), Eric Berdoati (Saint-Cloud), Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Puteaux), Patrick Ollier (Rueil-Malmaison), Jacques Kossowski (Courbevoie), Virginie Michel-Paulsen (Vaucresson), Patrick Balkany (Levallois-Perret), Philippe Juvin (La Garenne-Colombes), Christian Dupuy (Suresnes), Jacques Gautier (Garches).©
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18 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
ACTUALITÉS
Le restaurant municipal a accueilli le 16 janvier dernier l’atelier culinaire Top légumes animé par Frédéric Jaunault, meilleur ouvrier de France primeur et sculpteur sur fruits et légumes. L’occasion pour dix-huit enfants de 4 à 10 ans de manipuler, observer, apprécier et dévorer des yeux !
LES ENFANTS, FANS DE LÉGUMES !
18enfants
ont participé à l’atelier
On peut tout faire avec les légumes ! » s’exclame Fré-déric Jaunault. Et, en effet,
entre ses doigts d’or, l’aubergine, le radis et le fenouil se transforment en un tour de main en pingouin, en sou-ris ou en lys. Les petits Courbevoi-siens de l’atelier Top légumes n’en croient pas leurs yeux. Les parents qui les accompagnent non plus : jamais leurs enfants ne se sont jetés aussi vite sur les légumes ! Le meilleur ouvrier de France est un animateur hors pair et ce samedi
après-midi, Léa, Valentin, Oscar, Fatima et les autres ne boudent en rien leur plaisir... Cette journée, ils l’ont préparée en classe, dans le cadre d’un projet pédagogique auquel leurs écoles s’étaient ins-crites. Avec leur professeur, les enfants ont commencé par imaginer leurs sculp-tures en légumes. Voiture, bonhomme, maison, ani-maux : à chacun selon ses goûts ! Le jour J, à l’heure du coup d’envoi, tous se ruent sur l’étal tenu par Walid et Kellian, élus du Conseil municipal des jeunes, présentant une trentaine de variétés de légumes. Les deux compères sont des connaisseurs et, aucune (ou presque) ne leur est inconnue : « J’ai déjà goûté à tout, sauf au chou de Bruxelles, avance fièrement Kellian, et d’ailleurs je me demande bien quel goût ça a ! » Cheveux en poireaux, robe en feuille de chou, toboggan en sal-sifis, forêt de brocolis : toutes les extravagances sont permises et les sculpteurs en herbe s’en donnent à cœur joie dans une ambiance à la fois festive et studieuse. Lorsque le Meilleur Ouvrier de France la félicite
pour son beau bonhomme, Louise n’hésite pas à le reprendre : « Mais non voyons, c’est Pinocchio, regarde son nez ! » Claire, 4 ans « et demi » (insiste-t-elle), est très fière de son chat : « Il est rigolo non ? » Cerise sur
le gâteau, elle est filmée avec tous ses camarades par une équipe de l’émis-sion Silence ça pousse, diffusée sur France 5. Le cadeau remis aux enfants à l’issue de l’atelier, en pré-sence du député-maire, Jacques Kossowski, vient enfin couronner le travail des enfants pour leur plus grand plaisir. Le mot de la
fin revient à leur animateur : « Cela fait partie des missions pédago-giques que j’affectionne. Il faut apprendre aux enfants à toucher la matière, les initier dès la maternelle, car en CM2, un jeune sur deux ne sait pas ce qu’est un poireau ! invite Frédéric Jaunault. On doit tous s’y mettre : les parents, les acteurs de la restauration qui gèrent les cantines et les municipalités ! »
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février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 19
À compter du 1er février, la Ville met en place à la mairie un guichet unique pour les familles. Il permettra de centraliser toutes leurs démarches concernant l’enseignement, le VAL, la petite enfance et le service Carte Qualité de Ville.
Inscription à la cantine, aux séjours vacances et aux acti-vités périscolaires, ou encore
rechargement du compte famille : le nouveau guichet installé en mairie principale simplifie désormais la vie des 8 000 familles courbevoi-siennes. Jusqu’à présent, les parents qui se déplaçaient à l’hôtel de Ville pour leurs démarches devaient se rendre dans différents bureaux, en fonction de leurs demandes. Par exemple, l’inscription d’un enfant à l’école se faisait dans un premier bureau, tandis que l’inscription à un séjour orga-nisé par le VAL avait lieu dans un autre, qui plus est dans un
bâtiment différent. La mise en place de ce guichet unique permet désormais à la mairie de centraliser les démarches scolaires, périscolaires ou liées au VAL, et aux familles d’effec-tuer ces formalités simultané-ment, en un seul lieu. Un gain de temps et d’efficacité pour les parents comme pour la muni-cipalité.Les inscriptions peuvent aussi se faire en ligne par le biais de l’Espace famille sur le site Inter-net de la Ville. Si de nombreuses familles utilisent désormais ces services dématérialisés, de nombreux Courbevoisiens privilégient encore l’accueil phy-sique, qui leur permet de mieux
exprimer leurs interrogations. Afin de répondre avec effica-cité aux attentes de ceux qui se déplacent et de les conseiller utilement, huit employés muni-cipaux sont désormais dédiés à ce guichet. Dans un premier temps et pour son lancement, le guichet famille est installé dans le hall principal de l’hôtel de Ville. Mais cet emplacement est provisoire. L’installation définitive se fera au sein de la direction de l’admi-nistration générale, au niveau des hôtesses d’accueil du hall principal. Elle est prévue pour la prochaine rentrée scolaire, à l’issue d’une période de travaux qui débutera en mai.
INFOS PRATIQUES Renseignements auprès de la direction de l’administration générale au 01 71 05 70 00 et sur ville-courbevoie.fr.
LES DÉMARCHES FAMILIALES SIMPLIFIÉES
Et aussi…
Nouveau parking Situé en plein Cœur de ville, le parking Médicis propose 196 places de stationnement, dont 6 pour handicapés et 20 pour véhicules électriques, ainsi qu’un parking deux-roues. Les trente premières minutes sont gratuites.
d’infos : 38 bis, rue de Bezons. Renseignements au 01 75 61 88 10.
Service aux entreprises Dans le cadre de son guichet unique pour les entreprises, la direction du développement économique et de l’emploi propose un atelier numérique collectif jeudi 10 mars : la vente en ligne, le web marketing, la visibilité sur Internet, etc. seront évoqués pour répondre aux problématiques des dirigeants. De 8 h 30 à 10 h 30, hall de l’ancienne mairie, place de l’Hôtel-de-Ville.
Plusieurs permanences auront également lieu au cours du mois :
l Expert conseil pour les porteurs de projet, les 10 et 17 février, et le 9 mars, sur rendez-vous
l Rendez-vous avec l’Apec, le 10 février en matinée
l Rendez-vous avec un expert-comptable, le 17 février en matinée
d’infos : renseignements et inscriptions au 01 71 05 72 17. Direction du développement économique et de l’emploi, 31, avenue Marceau.
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20 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
Dans la nouvelle organisation terri-toriale, la métropole est chargée de l’élaboration du schéma de cohé-
rence territoriale (Scot), le document qui donne les grandes orientations pour le développement de l’espace urbain. Les nouveaux territoires, pour leur part, gére-ront désormais le plan local d’urbanisme intercommunal (Plui), qui se substituera aux PLU de chaque ville. Quant à l’instruc-tion des permis de construire, elle reste de la compétence des villes. En pratique, le temps que les territoires se dotent d’une structure administrative, les villes continuent d’assurer le suivi du PLU pour ce qui concerne les procédures déjà engagées. C’est pourquoi le maire, Jacques Kossowski, a souhaité lancer en décembre 2015 la révision du PLU de Courbevoie (le précédent remontait à 2010), qui sert à orienter et planifier le
développement de son urbanisme, afin que la Ville puisse définir les orientations de son projet de territoire dans l’objectif de les intégrer au futur Plui.
Identité communale et cohérence intercommunaleDe grands sujets justifient cette révision générale. Il y a d’abord la préservation de l’environnement et du cadre de vie dans une démarche de développement durable (protection des espaces verts, mise en valeur du patrimoine…). Le nouveau PLU doit aussi s’adapter aux grands projets de Courbevoie parmi lesquels la requa-lification du Cœur-de-ville ou l’aménage-ment du Village Delage. Il veillera aussi à respecter la spécificité des différents quartiers (Faubourg-de-l’Arche, Bécon, Gambetta, Cœur-de-ville) tout en créant une identité communale. Enfin, la ville
souhaite travailler à une cohérence inter-communale avec Puteaux et Nanterre dont les PLU sont respectivement en cours de révision pour Puteaux et révisé très récemment pour Nanterre, les trois communes ayant des enjeux communs.
Environ deux ans d’étudesLe premier semestre 2016 verra le lan-cement de la concertation avec les élus et les habitants afin d’établir un pré- diagnostic qui permettra de lancer les premières études à compter de sep-tembre 2016. Ces dernières porteront notamment sur la situation de la com-mune avec divers thèmes : la démogra-phie, les données socio-économiques, la nature en ville, la question énergétique, les déplacements, la gestion de l’eau, le patrimoine (bâti et non bâti)...L’étape suivante sera la définition des grandes orientations et la rédaction des premières règles. Le PLU devrait ainsi aboutir courant 2018.
PLU : RÉVISION ET TRANSFERT DE COMPÉTENCESLa métropole du Grand Paris est entrée en vigueur le 1er janvier et le plan local d’urbanisme (PLU) est désormais confié aux territoires. Un transfert de compétences que Courbevoie prépare activement.
URBANISME ET TRAVAUX
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février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 21
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Cet arbuste étonnant présente une floraison tardive, vrai cadeau au cœur de l’hiver, et des vertus thérapeutiques reconnues.
L’HAMAMÉLIS, UN ARBUSTE QUI VITAMINE L’HIVER !
Nom : du grec Hamamelis, hama, ensemble, ou avec, et mêlon, fruit ou pomme, allusion à la floraison tardive de l’arbre, à la saison où les pommes mûrissent (automne-hiver).Type : arbuste à feuillage caduc de la famille des Hamamelidaceae. Rustique, l’hamamélis peut résister à - 20 °C et ne supporte donc que les régions bien tempérées ainsi qu’une exposition au soleil modérée.
Origines : Amérique du Nord, Japon, Chine
Feuilles et écorce, graines, brindilles : contiennent en grandes quantités des tanins
astringents utilisés en phytothérapie.
Propriétés : apprécié pour soulager les problèmes circulatoires, l’hamamélis est également reconnu
pour atténuer les symptômes de l’eczéma atopique.
Fleurs : la floraison a lieu en hiver, après la tombée des feuilles. Elle est favorisée par l’allongement des jours (mi-janvier), et une température diurne au-dessus de 0 °C.
Plantation : en raison de sa croissance lente et de sa résistance au froid, l’hamamélis peut être cultivé aussi bien en terre qu’en pot. Planter l’hamamélis
en automne pour favoriser son enracinement et éviter les zones venteuses. Il apprécie les sols plutôt acides, souples et frais, bien drainés.
Entretien : quelle que soit la saison, l’hamamélis n’a besoin d’arrosage que si la terre se dessèche. Dans ce cas, il faut
éviter absolument les périodes de gel. L’hamamélis nécessite peu de taille, étant donné sa pousse très lente. Les fleurs
ne poussent que sur les branches âgées d’au moins un an. Il est donc conseillé de le tailler pour conserver sa forme
et de le débarrasser de ses bois morts.
Où l’observer à Courbevoie ? L’hamamélis est présent au parc des Couronnes, au square Mermoz, au jardin des Tournelles et square de l’Hôtel-de-Ville.
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22 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
Patrick Pécherot aime la banlieue. Les espaces en marge et leur his-toire. Ses livres pourraient se lire comme autant d’hommages à ces territoires méconnus et à leurs richesses sous-estimées. « Le nez en l’air ou au vent, je goûte le sirop de la rue… Ma grand-mère était teintu-rière. Très tôt, j’ai croisé les regards, les éclairages… Parfois je prends des photos, des notes… Ça sert tou-jours », raconte cet homme grand et mince, au regard juvénile. Dans ses souvenirs, Courbevoie et Puteaux occupent une place particulière. Il faut dire que la première est la ville qui l’a vu naître, la seconde celle qui a accueilli son adolescence studieuse et lunaire. Dans Petit Éloge des coins de rue, l’écrivain se souvient de jadis, quand « La Défense n’[était] encore qu’un rond-point sur une avenue poussiéreuse ». Un territoire mar-qué par la présence des usines. « À l’aube, quand la fumée alourdit les frimas, la chaussée se confond avec la Seine en contrebas », écrit-il.
D’une ville l’autreC’est de Courbevoie que Patrick Pécherot franchit le pont qui le relie à la communauté des auteurs de romans. En 1995, il est journaliste. Une chronique littéraire lui donne l’occasion de recevoir le mot d’un aîné qu’il admire, Jean Meckert, l’un des maîtres du roman noir français. « Nous avons cette ville en commun », lui apprend le vieux briscard. Le lieu de l’enfance et du refuge imaginaire. Jean Meckert a grandi à Courbevoie durant la Pre-mière Guerre, dans un orphelinat protestant après la volatilisation de son père et l’internement de sa mère. Patrick Pécherot retourne missive au Courbevoisien nostal-gique. Ce jour-là est aussi celui que choisira Jean Meckert pour mourir. Un départ éloquent, qui prend valeur
de passation aux yeux de Patrick Pécherot. 1995 est aussi l’année des essais nucléaires français dans le Pacifique. En quelques mois émaillés de nuits blanches, l’au-teur écrit Tiuraï, enquête policière dans les petits atolls du Pacifique, projecteur dirigé sur les conditions d’existence des Tahitiens. Son personnage principal ? Le journa-liste Thomas Mecker, comme par hasard... Le roman policier sera publié l’année suivante chez Galli-mard, dans la collection Série noire, bien sûr.
Des histoires de quêteUne dizaine d’ouvrages (dont Les Brouillards de la butte, Boulevard des branques, Terminus nuit...), et deux prix prestigieux plus tard, Patrick Pécherot a choisi la Com-mune pour décor de son dernier roman, Une Plaie ouverte. « Une his-toire dont on parle peu, très courte, intense, et dont certaines traces ont été occultées. » Au même moment, de l’autre côté de l’océan, la ruée vers l’or fait des morts par milliers. Les chercheurs de rêve du Far West et les chercheurs d’absolu de la Commune se répondent. Une Plaie
ouverte montre l’Histoire quand elle s’insinue dans le cœur des hommes et les meurtrit jusque dans leur quête d’amour.
Le passé sans nostalgieDe la grande Amérique, Patrick Pécherot a reçu l’influence des auteurs qui ont su introduire l’oralité en littérature : Mark Twain, William Faulkner... Sa phrase a le souffle pro-fond, sensible, énergique, qui part à la recherche de ceux qui ne sont plus et qui nous ont faits, les person-nages célèbres, comme les incon-nus indispensables. « Il faut garder ses racines en soi. Sans aucune nos-talgie », affirme Pécherot. Continuer d’avancer, fouler le chemin de la vie, les pavés et le bitume. Et, pourquoi pas, trouver le romanesque là où on ne l’attend pas, derrière une palis-
sade, au coin d’une rue, une page après une autre.
UNE PLAIE OUVERTE Patrick Pécherot, Éd. Gallimard - Série noire
RACONTER LES HOMMES ET LES RUES
TALENTS
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février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 23
À EstelÍ, au Nicaragua, Angela, son mari et ses enfants doivent penser avec émotion à Lucile Gug et ses camarades. L’été dernier, grâce à ces étudiants en médecine, cette famille a pu quitter le bidonville dans lequel elle vivait et s’installer dans une maison de quatre pièces. « Pour nous, ça n’a pas demandé tant d’efforts que ça. Quand on compare avec ce que ça leur a apporté, ce n’est rien ! », se réjouit Lucile, Courbevoisienne de 21 ans. L’aventure commence fin 2014 au sein de la faculté Pierre et Marie Curie. Lucile Gug et sept autres étu-diants entreprennent un projet de solidarité. L’association Sol’6 (Soli-darité Paris 6) les met en relation avec EstelÍ Solidarité, une associa-tion créée par un Français, le père Jean Loison, qui finance notam-ment la construction de maisons antisismiques. Le petit groupe se retrousse les manches et lance sa récolte de fonds. « Nous avons parlé de notre projet à nos familles, à nos amis, et beaucoup nous ont aidés. Nous avons également
obtenu des subventions du dépar-tement des Hauts-de-Seine et organisé une vente de sapins à Noël. Nous avons aussi travaillé comme hôtes et serveurs dans une soirée et dans un restaurant », raconte Lucile. Autant d’initiatives qui leur permettent de récolter 10 000 euros et de s’envoler pour le Nicaragua en juillet 2015. « Nous allions sur le chantier tous les jours pour participer à la construction avec les hommes de la famille et
un maçon professionnel. » En plus de ce projet, Lucile et ses cama-rades ont animé une journée de prévention sur l’hygiène dans une école et acheté du matériel sco-laire et médical. Pour l’étudiante en médecine, l’expérience humaine est forte : « Là-bas, les gens n’ont rien et donnent tout. Ils se battent vraiment pour améliorer les choses. Cela m’a donné envie de refaire de l’humanitaire. »
LUCILE GUG : UNE ÉTUDIANTE SOLIDAIRE
DUO DE COACHS Justin Bollet (à gauche) et David Manifeste se sont rencontrés au lycée Paul-Lapie. Depuis, les deux Courbevoisiens de 24 ans sont inséparables et c’est ensemble qu’ils ont créé Boost U, une société de coaching outdoor qui propose une expertise sportive et nutritionnelle. « Nous sommes complémentaires. J’ai les compétences en marketing et en commerce, David est, lui, un excellent coach sportif, pédagogue et passionné », explique Justin. En effet, le CV du plus sportif des deux associés est impressionnant : David est ceinture noire de judo, champion de France de relais 4 x 166 m en salle à l’Insep, titulaire d’une licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et d’un master 1 en nutrition du sport. Quant à Justin, il est fraîchement diplômé d’une école de commerce et surtout, très motivé : « J’aime l’idée d’entreprendre, d’être indépendant. En nous associant, nous souhaitons vraiment apporter un plus à nos clients ». Depuis début décembre 2015 et le lancement de Boost U, David et Justin ont réussi à faire connaître leur concept et à développer un réseau de clients et de partenaires.
En savoir plus : boostucoaching.com
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24 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
RETOUR EN IMAGES
ZOOM
Hors-piste : à la scène...
comme à l’hôpital
Les clowns de l’association Le Rire médecin, qui interviennent
auprès des enfants dans les hôpitaux, ont transposé leurs histoires
dans un spectacle drôle et émouvant, qui invite à rire face à la maladie. Une représentation
a eu lieu le 26 janvier à l’Espace Carpeaux.
> Reportages photo : Yann Rossignol
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 25
COURBEVOIE FAIT LE BUZZ
ZOOM SUR LES ÉCHOSLe quotidien économique présente le tableau de bord urbain mis en place par la Ville pour centraliser et trier ses données, et évaluer ses actions. Projet inédit dans le monde des collectivités territoriales, le tableau de bord numérique permet aujourd’hui de déterminer la consommation énergétique des bâtiments communaux et d’apprécier la qualité de l’accueil du public. Il s’ouvrira bientôt à d’autres compétences de la commune comme la petite enfance (6/01).
➊ ÉCHO D’ÎLE-DE-FRANCEArticle sur la rénovation de l’éclairage public sous la couverture antibruit du quai Paul-Doumer à Courbevoie. Des travaux entrepris par le département des Hauts-de-Seine et qui prévoient la mise en place de 58 projecteurs LED, choisis pour leur faible consommation et leur durée de vie. Ils seront installés de chaque côté des piliers de la couverture antibruit, sur 400 mètres, pour éclairer toutes les voies (8/01).
➋ LE PARISIENLe quotidien annonce la mise en place à Courbevoie d’un conseil consultatif de la jeunesse, qui rassemblera trente habitants de 18 à 30 ans. Ceux-ci seront sélectionnés par la commission des affaires scolaires et de la jeunesse et auront pour mission de proposer de nouvelles actions en faveur des jeunes (28/12).
➌ LE PARISIENAnnonce de l’élection de Jacques Kossowski, député maire de Courbevoie, comme président du nouveau territoire Paris Ouest La Défense, qui rassemble onze communes du département. L’élection s’est tenue le 11 janvier à Nanterre, en présence des 90 conseillers représentant les villes du territoire (12/01).
➍ DÉFENSE-92.FRLe site Internet d’actualité sur La Défense revient lui aussi sur l’élection de Jacques Kossowski à la tête du nouveau territoire Paris Ouest La Défense qui vient remplacer les intercommunalités au sein de la métropole du Grand Paris, dont la communauté d’agglomération Seine-Défense, formée entre Courbevoie et Puteaux (13/01).
➎ LE PARISIENAnnonce d’une conférence sur les maladies infectieuses contractées par les enfants dans les crèches, écoles et haltes-garderies, organisée à la Vie associative le 20 janvier. Les parents ont pu échanger avec des professionnels et découvrir de nouveaux matériels de puériculture (18/01).
➏ PREMIÈRE HEURERetour sur la création du Prix Attractive Innovation par la Ville de Courbevoie pour encourager les entreprises innovantes et soutenir leur développement. La Ville propose à toutes les entreprises françaises d’y participer, et sept trophées seront attribués en septembre. EDF, Thalès ou encore l’Inpi soutiennent cette initiative (22/01).
Un Noël solidaire Un bon repas, des jouets pour les enfants, une soirée chaleureuse… L’esprit de Noël était bien présent le 17 décembre au Centre Événementiel pour le Noël solidaire organisé par le centre communal d’action sociale de la Ville, à l’intention de ses bénéficiaires. Grâce à l’association La Tablée des chefs, qui lutte contre la faim par un service de récupération alimentaire, cinq cents personnes ont pu déguster un menu concocté par Jean-François Girardin, chef étoilé et meilleur ouvrier de France, à partir d’invendus et de dons de produits frais par différentes enseignes. L’Agence du don en nature a quant à elle rassemblé pour l’occasion 700 jouets neufs, distribués aux familles en difficulté. DJ, stand de maquillage, photomaton et boîte à vœux pour les enfants ont parfait l’animation de cette belle soirée.
26 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
RETOUR EN IMAGES
Des Courbevoisiens à Rungis
Le 26 janvier, les gagnants du concours Nos clients sont des artistes, organisé par l’Association
des commerçants des marchés de Courbevoie, ont pu visiter le marché de Rungis et s’imprégner de
son ambiance si particulière. Une visite aussi matinale qu’instructive ! Félicitations aux gagnants : Brigitte
Maurice-Gourvès, Marlène Moris (peinture), Béatrice Tachet, Fifa Hue, Gamil Mitha, Hugues Dambrosio, Daniel Hurbain (photo) et Danielle Smail (écriture).
Associations recherchent bénévolesS’engager auprès d’une association, oui, mais laquelle ? Pour aider les Courbevoisiens à faire leur choix, le service de la Vie associative a mis en place des cafés bénévoles, dont l’objectif est de faire se rencontrer les associations et les personnes en quête d’engagement. Le 9 janvier, à l’Espace Regnault, une dizaine d’associations étaient présentes pour évoquer leurs activités. Ne manquez pas les prochains rendez-vous !
Raspail-Kilford : le square est ouvert Une coulée verte relie désormais la rue Raspail et la rue Kilford : depuis début janvier, le square Raspail offre un nouveau poumon vert aux habitants, sur une surface de 2 800 m². Une grande pelouse et des banquettes en bois invitent au repos, tandis que les 3-10 ans peuvent profiter de deux aires de jeux, grimper sur une grande salamandre en bois ou explorer un labyrinthe paysager. Pour favoriser la biodiversité et attirer la faune locale, un canal longe l’allée principale et des nichoirs à oiseaux ont été installés. Un parfait exemple d’intégration de la nature en ville !
Pleine lune à NoëlPhoto envoyée par Francis Gadais, prise le 26 décembre 2015, devant l’église Saint-Pierre-Saint-Paul.
PHOTO DU MOIS
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 27
Vous avez saisi un aspect original ou insolite de notre ville ? N’hésitez pas à nous adresser vos clichés haute définition (1 Mo minimum) pour publication dans Courbevoie Mag ou diffusion sur les réseaux sociaux. Courriel : [email protected].
28 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
PRATIQUE
PERMANENCES DU MAIRE M. Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, assure ses permanences :
• le 1er samedi du mois, de 9 h 30 à 12 h, à la mairie de quartier de Bécon ;
• le 2e vendredi du mois, de 10 h 30 à 12 h, à la mairie de quartier du Faubourg-de-l’Arche ;
• le 2e samedi du mois, de 9 h 30 à 12 h, à la mairie principale ;
• le 2e lundi du mois, de 15h à 16h30, à la mairie de quartier du Faubourg de l’Arche.
(Hors vacances scolaires).
MAIRIE PRINCIPALEPlace de l’Hôtel-de-Ville 92401 Courbevoie CedexTél. : 01 71 05 70 00 Fax : 01 71 05 72 00Courriel : [email protected]• Horaires d’ouverture au public de la mairie de Courbevoie : les lundi, mercredi et vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h à 17 h 30, le mardi de 13 h à 17 h 30, le jeudi de 8 h 30 à 19 h 30 (sauf en juillet et août, fermeture à 17 h 30) et le samedi de 9 h à 11 h 45 uniquement. • La direction de l’administration générale (état civil, cartes d’identité et passeports) est ouverte sur rendez-vous.• Les services urbanisme et habitat sont ouverts aux horaires de la mairie et sur rendez-vous : Urbanisme, le jeudi de 17 h 30 à 19 h 30 ; Habitat, tous les matins sauf le mardi.
MAIRIES DE QUARTIER MAIRIE DU FAUBOURG-DE-L’ARCHE40, avenue de l’ArcheTél. : 01 71 05 76 26 / 76 27 Le lundi de 13 h à 17 h 30. Le mardi de 9 h à 12 h et de 13 h à 19 h. Du mercredi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h 30. Le samedi de 9 h à 12 h.MAIRIE DE BÉCON86, rue Armand-SilvestreTél. : 01 71 05 71 35 / 71 36 Le lundi de 13 h 30 à 16 h 30. Du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et 13 h 30 à 18 h. Le samedi de 8 h 30 à 12 h.
MARCHÉS MARCHÉ MARCEAU Place du 8-Mai-1945Les mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ CHARRAS18, rue de l’AlmaLe jeudi de 8 h à 13 h, le vendredi de 15 h à 19 h, le dimanche de 8 h à 13 h.MARCHÉ VILLEBOIS-MAREUIL86-88, rue Armand-SilvestreLes mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ DU FAUBOURG-DE-L’ARCHEAvenue Léonard-de-VinciLes mercredi et vendredi de 15 h à 21 h.
PERMANENCES DES ADJOINTS AU MAIRE ET DES CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉS
Sauf indication contraire, pour prendre rendez-vous, contactez la mairie au 01 71 05 70 00 ou les services rattachés aux délégations.
Mme Marie-Pierre Limoge,
1re adjointe au maire déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique, reçoit sur rendez-vous.
M. Éric Cesari, adjoint au maire délégué au développement territorial et solidaire, reçoit sur rendez-vous.
M. Daniel Courtès, adjoint au maire délégué aux sports et aux loisirs, reçoit sur rendez-vous.
Mme Nicole Pernot, adjointe au maire déléguée à la solidarité (action sociale), à la santé et aux seniors, reçoit les mardi et jeudi de 14 h à 16 h 30, uniquement sur rendez-vous auprès du Centre communal d’action sociale au 01 71 05 71 32 Pour les sujets liés à la santé et aux seniors, elle reçoit également sur rendez-vous auprès du service des Aînés, au 01 71 05 72 02
M. Patrick Gimonet, adjoint au maire délégué aux finances, reçoit sur rendez-vous.
Mme Christiane Radenac,
adjointe au maire déléguée à la politique de l’habitat, reçoit les mardi et jeudi de 9 h 15 à 11 h 45 (sauf pendant les mois de juillet et août), sur rendez-vous auprès du service Habitat au 01 71 05 73 23 (uniquement l’après-midi).
M. Jean Spiri, adjoint au maire délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux relations avec l’enseignement supérieur, reçoit sur rendez-vous le lundi matin, le jeudi après-midi et le vendredi.
Mme Aurélie Taquillain, adjointe au maire déléguée à la famille, à la petite enfance et à la vie associative, reçoit le jeudi, de 17 h à 19 h, et le vendredi, de 15 h à 18 h. Uniquement sur rendez-vous auprès du service de la petite enfance, au 01 71 05 74 21 et, pour la vie associative, sur rendez-vous au 01 43 34 52 00
M. Bernard Accart, adjoint au maire délégué à l’aménagement urbain durable, au paysage, à la mobilité et à la qualité de vie, reçoit du lundi au vendredi de 9 h à 12 h, uniquement sur rendez-vous.
Mme Charazed Djebbari, adjointe au maire déléguée à l’emploi et au développement économique, reçoit sur rendez-vous.
M. Yves Jean, adjoint au maire déléguéà la culture et au patrimoine culturel, reçoit sur rendez-vous.
Mme Sandrine Locqueneux,
adjointe au maire déléguée à l’établissement public VAL Courbevoie et au projet éducatif, reçoit sur rendez-vous.
M. Serge Desesmaison, adjoint au maire délégué à la sécurité, à la prévention de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la Nation, reçoit sur rendez-vous.
Mme Laëtitia Devillars, adjointe au maire déléguée à la restauration collective et au conseil municipal des jeunes, reçoit sur rendez-vous.
Mme Nathalie Renault, adjointe au maire déléguée aux ressources humaines, aux sous-commissions départementales et aux commissions communales pour la sécurité, reçoit sur rendez-vous.
Mme Catherine Écran, conseillère municipale déléguée à la gestion de la qualité de la relation avec les usagers, reçoit sur rendez-vous.
Mme Sybille d’Aligny, conseillère municipale déléguée au développement durable, reçoit sur rendez-vous.
M. Guy Rayer, conseiller municipal délégué au commerce et à l’artisanat, reçoit le lundi de 14 h 30 à 17 h 30, sur rendez-vous au 01 71 05 73 59
M. Arthur Saint-Gabriel,
conseiller municipal délégué à la gestion des dossiers militaires des anciens combattants, reçoit sur rendez-vous au cercle des anciens combattants le mercredi de 10 h à 12 h et le dimanche de 10 h à 12 h 30.
Mme Solange Rossignol, conseillère municipale déléguée au handicap, reçoit le mercredi soir sur rendez-vous auprès du pôle élus, au 01 71 05 71 75
Mme Marion Jacob-Chaillet,
adjointe au maire déléguée au quartier Faubourg- de-l’Arche, M. Hervé de Compiègne,
adjoint au maire délégué au quartier Bécon,M. Michel Georget,
adjoint au maire délégué au quartier Cœur-de-ville,Mme Catherine Morelle,
adjointe au maire déléguée au quartier Gambetta,
reçoivent sur rendez-vous auprès du service Démocratie locale et Vie des quartiers au 01 71 05 72 49
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 29
LES PRÉNOMS LES PLUS DONNÉS À COURBEVOIE EN 2015
Pour les garçons : Raphaël, Adam, Gabriel, Louis,
Maxence et Victor
Pour les filles : Camille, Inès, Manon,
Léa et Lina
POINT D’ACCÈS AU DROIT 39, rue Victor-Hugo n01 71 05 74 44
BUREAU INFORMATION JEUNESSE MULTIMÉDIA 7, bd Aristide-Briand n01 80 03 60 29
COURBEVOIE ÉCOUTE JEUNES 4, allée Mozart n0 800 835 790 (n° Vert, gratuit depuis un téléphone fixe)
COURBEVOIE ESPACE PARENTS 4, allée Mozart n01 43 33 28 18
CURVIA BUS Navette municipale de Courbevoie n09 70 81 21 00
ENCOMBRANTS Le mercredi sur l’ensemble de la ville n01 71 05 75 35
NUMÉROS D’URGENCESamu : n15 Pompiers : n18Samu social : n115Police municipale• Poste principal : n01 47 88 52 76• Poste de quartier Faubourg-de-l’Arche : n01 49 97 03 75• Poste de quartier Bécon : n01 41 25 78 03Commissariat de police de Courbevoie : n01 41 16 85 00Commissariat de police de La Défense : n01 47 75 51 00Police secours : n17Médecins, vétérinaires, dentistes et pharmacies de garde : n15SOS dentaire : n01 43 37 51 00Hôpital Courbevoie-Neuilly (urgences) : n01 40 88 62 23SOS 92 gardes et urgences médicales : n01 46 03 77 44 (24 h/24)Centre antipoison : n01 40 05 48 48Centre SOS Main : clinique La Montagne n01 47 89 46 36
PHARMACIES DE GARDE Du 7 février au 6 mars
Le 7 février : pharmacie Temam 226, boulevard Saint-Denis n01 43 33 52 28
Le 14 février : pharmacie centrale 37, rue de Bezons n01 43 33 75 96
Le 21 février : pharmacie Adenis 101, rue Armand-Silvestre n01 43 33 11 41
Le 28 février : pharmacie l’hôtel de Ville 37, rue Victor-Hugo n01 43 33 20 58
Le 6 mars : pharmacie Mona Lisa 106, avenue de l’Arche n01 47 88 18 80
Sous réserve de modifications de dernière minute. Les pharmacies de garde sont également indiquées sur le site Internet de la Ville (ville-courbevoie.fr), rubrique Santé & Solidarité, et sur les panneaux lumineux de la ville.
CARNETLa publication des naissances, mariages et décès dans le magazine municipal est soumise à autorisation expresse et écrite des personnes et familles concernées. Cette déclaration est à effectuer en mairie principale au service de l’état civil (se munir d’une copie de l’acte concerné).
Bienvenue aux nouveau-nésBEAUFILS Olivia – BOURDON Nino – ROUDAUT Mayeul – SOUALHIA KAHLANE Myriam – DE SCHIETERE Charlotte – LAMOUR Camille – AGBRE Maël – BEN MOHAMED Elyes – CASTEL BALTZER Nolan – DRIOUCH Yassine – FRÉLAUT Louis – GOEMAÈRE DECORCE Tess – HEBBACHE Manel – JULIE Aimée – MEYER Ninon – SCALBERT Bastien – SIMON Hugo – TINARD Martin – ALHARBI Rita – CORDELIER Clément – DÉDÉ Maël – LAMINE Farouk – LE RUN Océane – LEBRET Lino – LIU Mélissandre – MOUGEOT Tiana – UDOH Adèle – UDOH Adora – BERNADAC Alix – CARON Louise – FILLIASTRE Yeelen – GUILLART Elyas – KAMALOV Imran – KANOKAYA Moïsha – LUP Léon – MALAK Yousab – MASSOT Maxime – SCHNEIDER Aaron – TABOULET Benjamin – TU BA Valentin – CHAILLER Lucas – CLIQUET Nathan – LEULLIER Astrid – PIQUAND-GAGNIEU Capucine – PIQUAND-GAGNIEU Auguste – POUSSIN Coline – SCHNEIDER Roxane – SIMON BATTUT Alice – SIMON BATTUT Raphaël
Mariages BOULKERCH Abd-Elhak et LABASSI Lamia – KHENNANE Koceila et DESJARDIN Jessica – BLANQUET Jimmy et KRAMARIEVA Anastasiia – BRUN Stéphan et GROLLIER Fanny – COTTON Pascal et RITTIRON Duangjai – DURIC Nemanja et BOROJEVIC Ksenija – LAMBERT Stéphane et BOUCHTIA Fahd – TAPIRO Frank et ROSIER Charlotte – ZITOUNI Farid et MEDDAH Leinda – GOMEZ Kevin et AISSAOUI Drifa – IZEMRANE Tarek et MOUSSI Iman – KAI Toni et NAJJAR Nisrin – RAFOUGILET Yvan et ROBERT Marie
Ils nous ont quittés CAUCHOIS Geneviève, veuve CHAUVEAU, 92 ans – LARRIVÉ Monique, 96 ans – SIMONNET Solange, 89 ans – WYROBNITZKI Jean, 69 ans – POCHELU Pierre, 80 ans – BANOUN Emma, 84 ans – MAGINOT Geneviève, 94 ans – DUDAL Pierre, 92 ans – SALOMON Gérard, 78 ans – GOSSELIN Roland, 82 ans – GOUJON Marguerite, veuve ORSAL, 85 ans – GRABOWSKI Marie, épouse GAUTIER, 83 ans – MOULEYRAS Gabrielle, veuve PUECHBERTY, 95 ans
30 COURBEVOIE MAG › numéro 119 › février 2016
TRIBUNES
Courbevoie Bleu Marine
Le faux débat sur la déchéance de nationalitéChaque attentat djihadiste sur notre sol relance la question de la déchéance de nationalité française pour les terroristes et le casse-tête de leur retour en France. Cette déchéance est pourtant possible car actuellement constitutionnelle et ne bafoue nullement nos engage-ments internationaux interdisant l’apatridie, signés avec l’ONU en 1962 et le Conseil de l’Europe en 2000 puisqu’ils n’ont jamais été ratifiés ! Ces conventions sont totalement inopérantes sur notre droit français.
Notre Code civil permet déjà la déchéance de nationalité (articles 23-7 et 23-8). En effet, un Français peut perdre sa nationalité acquise, mais également quand il est né Français et a trahi la France en se comportant comme le national d’un pays étranger (ou d’un califat autoproclamé), ou en occupant un emploi dans une armée étrangère en se mettant au service d’un État étranger.
Pourquoi notre gouvernement PS se lance-t-il donc dans l’impasse d’une réforme de la déchéance de nationalité alors que les textes juridiques existent déjà ? Le PS cherche une loi miracle qui ne créerait pas d’inégalité entre Français sans stigmatiser les binationaux : mais c’est oublier qu’il y a déjà rupture d’égalité quand certains Français jouissent d’une seule nationalité et d’autres de plusieurs. Le binatio-nal Manuel Valls, qui n’est plus à une contradiction près, jugeait en 2010 ce débat comme « nauséabond et absurde » en faisant croire qu’immigration et insécurité sont liées, a changé d’avis au point de défendre à l’Assemblée la déchéance de nationalité pour les binatio-
naux ! Hollande, également opposé en 2010, est maintenant piégé.
Les Français meurtris par les récents attentats, sont massivement favorables à cette déchéance de nationalité. Alors, appliquons les lois existantes, cessons de plonger notre pays dans l’état d’urgence et contrôlons nos frontières qui continuent à être des passoires à djiha-distes et faux réfugiés politiques. La déchéance de nationalité est certes d’une efficacité limitée mais réhabilite la notion de nationalité française. Elle empêche le retour de djihadistes entraînés à la guerre qui viennent combattre en France pour tuer des Français et entretenir un climat de peur.
Le Front national a toujours réclamé la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux. Il demande aussi à ce qu’elle soit étendue lorsqu’ils se sont rendus coupables de crimes graves ou de crimes de sang car il vaut mieux agir avant d’autres escalades dans la violence.
Plus que jamais, être Français, cela s’hérite ou se mérite et se respecte !
Floriane Deniau, conseillère [email protected]
Tél. : 06 51 73 26 85
Groupe Divers Droite
Gaspillage alimentaire : de Courbevoie au ParlementLa loi sur le gaspillage alimentaire est enfin votée définitivement, et chose rare à l’unanimité au Parlement. Cela a été le cas le 9 décembre 2015 à l’Assemblée nationale. Et cela a été le cas ce 3 février au Sénat, en deuxième et dernière lecture. Je tiens à remercier tous les parlementaires.L’histoire de cette loi a démarré à Courbevoie aux mois de décembre 2014 et janvier 2015. Avec des amis et bénévoles, nous récupérions les invendus du Carrefour Market Charras, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses. Fort de cette expérience, nous avons décidé de lancer une pétition sur change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus. Notre pétition française a été signée par plus de 211 000 personnes.Soutenue par La Croix Rouge française et Action contre la faim, notre deuxième pétition s’est tournée vers l’Europe. Celle-ci dépasse aujourd’hui les 750 000 signatures. Pourquoi une loi ? En France, aujourd’hui, nous avons :• D’un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes
économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer. En outre, il y a de plus en plus de SDF.
• De l’autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 50 kg de nourriture.
Notre proposition a donc été simple et efficace : voter une loi imposant
aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus consom-mables à l’association de leur choix.Concrètement, il s’agit d’un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aura trois conséquences :1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer ses statuts à la préfecture afin d’y obtenir une habilitation.Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nour-riture : les associations agréées qui peuvent stocker (comme les Restos du cœur) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même.Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ne fonctionne donc pas. Si un supermarché refuse, ça sera une peine d’amende de 3 750 €.2. Chaque commune pourra informer les citoyens afin de mobiliser de nombreux bénévoles.3. Le surplus de nourriture sera cédé aux associations agréées qui peuvent stocker la nourriture.
Arash Derambarsh, président de groupe et conseiller municipalTél. : 06 60 29 40 46
[email protected] - Twitter : @Arash
Dominique Guillouard, conseillère [email protected]
La rédaction du magazine n’ayant pas la possibilité d’intervenir sur le fond des textes, les tribunes sont publiées sous la seule responsabilité de leurs auteurs.
février 2016 › numéro 119 › COURBEVOIE MAG 31
Tous pour Courbevoie
Nos propositions pour les enfants de CourbevoieLa récente mise en examen d’un animateur du VAL (Vacances Anima-tions Loisirs) pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans a plongé tout Courbevoie dans la consternation et l’inquiétude. Cette affaire d’une extrême gravité – sans compter la désastreuse notoriété nationale qu’elle entraîne – ne doit pas faire oublier que d’autres types de dysfonctionnements au long cours persistent dans l’organisation et le fonctionnement de cette structure communale, chargée de gérer les activités extra et périscolaires des enfants de Courbevoie.
Les mouvements de grève à répétition des animateurs, qui demandent l’amélioration de leurs conditions de travail et une visibilité de leur avenir professionnel, l’ambition des nouvelles activités périscolaires (NAP) revue à la baisse faute d’un recrutement suffisant d’animateurs, l’absence de cantine le mercredi après l’école pour les enfants qui ne sont pas inscrits en centre de loisirs et le parcours du combattant pour les inscriptions en ligne rappellent que chaque rentrée scolaire est problématique pour les parents.
Face à ces dysfonctionnements récurrents, et pour offrir un service public de qualité, le groupe Tous pour Courbevoie a maintes fois alerté la majorité municipale, qui reste sourde à ses propositions, notamment :
– fidéliser les animateurs par un statut pérenne, intégrer dans la fonction publique territoriale les plus anciens qui le souhaitent ;
– recruter des animateurs supplémentaires et qualifiés, définir un plan
de formation, rationaliser leur temps de travail en leur confiant d’autres missions de service public ;
– améliorer l’encadrement des animateurs, les doter de moyens matériels suffisants pour un temps périscolaire de qualité, consacré à des activités culturelles ou sportives à vocation ludo-pédagogique, et non une garderie ;
– permettre à tous les enfants de participer aux activités du VAL, sans restriction liée à la situation de leurs parents ;
– rendre transparent le fonctionnement du VAL en invitant les parents d’élèves, le corps enseignant et les animateurs à siéger dans son conseil d’administration, avec voix consultative.
Ces propositions nécessitent une capacité d’organisation et de sou-plesse, le partage d’expériences avec d’autres communes, mais sur-tout la volonté politique de réussir la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires.
Jean-André Lasserreconseiller municipal et président du groupe Tous pour Courbevoie
Tél. : 07 83 73 05 [email protected]
www.facebook.fr/JeanAndreLasserre@ JALasserre
www.touspourcourbevoie.fr
La défense des intérêts de Courbevoie
Des perspectives pleines de rigueur pour nos communesComment préserver la qualité de vie de nos concitoyens – voire même l’améliorer – avec des recettes qui ne cessent de baisser ? Voilà la difficile équation que doivent résoudre les collectivités territoriales.
Les finances locales, plus particulièrement celles de nos communes, sont particulièrement mises à contribution au titre du redressement des finances publiques. Après le prélèvement de 1,5 milliard d’euros institué par l’article 132 de la loi de finances pour 2014, la loi de programmation pluriannuelle des finances publiques pour les années 2014 à 2019 prévoit un prélèvement supplémentaire de 11 milliards d’euros sur trois ans. Cette chute des dotations est estimée à 9 millions d’euros entre 2015 et 2017 pour notre ville de Courbevoie.
Une telle diminution des ressources de nos communes fait peser un risque considérable sur la reprise de notre économie et sur l’avenir des services publics de proximité. Les premières conséquences ne se sont d’ailleurs pas fait attendre : alors que 70 % de l’investissement public est porté par les collectivités locales dont 60 % par les seules communes, un rapport sénatorial de juillet 2015 met en lumière que 62 % d’entre elles ont dû procéder à une contraction de leurs dépenses d’investissement en 2015. Grâce à une gestion saine et équilibrée de ses finances, Courbevoie est parvenue à faire face aux baisses de financement de l’État sans impacter les animations, les investissements et la fiscalité. Mais cet équilibre est fragile et nos communes doivent faire preuve de créativité et de pragmatisme.
Les collectivités locales sont conscientes qu’un effort dans la maîtrise des dépenses publiques est nécessaire. Elles ne veulent pas s’y sous-traire. Mais elles assument une grande partie de l’effort de réduction de la dette dont l’État se dispense. Si la baisse des dotations aux collectivités est une réalité bien palpable, la baisse des dépenses de l’État est, quant à elle, virtuelle. Le budget de l’État qui s’élevait à 372,9 milliards d’euros en 2015, devrait représenter 373,93 milliards d’euros en 2017. Une augmentation indécente compte tenu des efforts consentis par les collectivités locales.
La majorité municipale