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T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 T2 2011 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 900 000 800 000 1 000 000 671 882 738 660 522 200 574 398 400 000 500 000 600 000 700 000 T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 T2 2011 3 129 2 937 2 000 2 500 3 500 3 000 T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 T2 2011 ACTUALITÉS 7 TABLEAU DE BORD ÉTANCHÉITÉ.INFO #31  NOVEMBRE 2011 LE CHIFFRE DU TRIMESTRE 1 679 C’est le nombre de mégawatts de puissance photovoltaïque raccordée au 30 juin 2011, soit 207 766 installations. LOGEMENTS NEUFS 10,5 % Augmentation des permis de construire de logements collectifs de septembre 2010 à août 2011, par rapport à la même période un an plus tôt. 17,4 % Augmentation du nombre de mises en chantier de logements collectifs de sep- tembre 2010 à août 2011, par rapport à la même période un an plus tôt. Les chiffres PHOTOVOLTAïQUE 143 % Augmentation de la puissance raccordée au 1 er semestre 2011 par rapport à la même période un an plus tôt. ENTRETIEN-AMÉLIORATION DES LOGEMENTS 0,7 % Augmentation de l’indice des prix des travaux d’entretien-amélioration des logements (IPEA) corrigé des variations saisonnières au 2 e trimestre 2011. 0,3 % Augmentation de l’index des coûts de l’entretien-amélioration de bâtiment tous corps d’état (BT 50) au 2 e trimestre 2011. Hausse des prix de l’entretien et de l’amélioration des logements Après une progression régulière de + 0,4 % les trimestres précédents, l’indice des prix des travaux d’entretien-amélioration des logements (IPEA) s’accroît de 0,7 % au deuxième trimestre. La plus forte hausse depuis le quatrième trimestre 2008. COUVERTURE ACIER ET BARDAGE 18,4 % Augmentation du nombre d’appels d’offres publics en couverture acier et bardage au 2 e trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent. Source : Vecteur Plus APPELS D’OFFRES PUBLICS ÉTANCHÉITÉ ET TOITS-TERRASSES Nombre HABITATIONS COLLECTIVES / TERTIAIRE / BUREAUX Marchés privés en m 2 SHON LOCAUX INDUSTRIELS / STOCKAGE / SURFACES COMMERCIALES Marchés privés en m 2 SHON EI31_03-29.indd 7 24/10/11 15:29

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ACTUALITÉS 7TABLEAU DE BORDÉTANCHÉITÉ. INFO #31 NOVEMBRE 2011

L E C H I F F R E D U T R I M E S T R E

1 679C’est le nombre de mégawatts de puissance photovoltaïque raccordée au 30 juin 2011, soit 207 766 installations.

L O G E M E N T S N E U F S

10,5 %Augmentation des permis de construire de logements collectifs de septembre 2010 à août 2011, par rapport à la même période un an plus tôt.

17,4 %Augmentation du nombre de mises en chantier de logements collectifs de sep-tembre 2010 à août 2011, par rapport à la même période un an plus tôt.

Les chiffresP H O T O v O LTA ï Q U E

143 %Augmentation de la puissance raccordée au 1er semestre 2011 par rapport à la même période un an plus tôt.

E N T R E T I E N - A M É L I O R AT I O N D E S L O G E M E N T S

0,7 %Augmentation de l’indice des prix des travaux d’entretien-amélioration des logements (IPEA) corrigé des variations saisonnières au 2e trimestre 2011.

0,3 %Augmentation de l’index des coûts de l’entretien-amélioration de bâtiment tous corps d’état (BT 50) au 2e trimestre 2011.

Hausse des prix de l’entretien et de l’amélioration des logements Après une progression régulière de + 0,4 % les trimestres précédents, l’indice des prix des travaux d’entretien-amélioration des logements (IPEA) s’accroît de 0,7 % au deuxième trimestre. La plus forte hausse depuis le quatrième trimestre 2008.

C O U v E R T U R E A C I E R

E T B A R D A G E

18,4 %Augmentation du nombre d’appels d’offres publics en couverture acier et bardage au 2e trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent.

Source : Vecteur Plus

A P P E L S D ’ O F F R E S P U B L I C S É TA N C H É I T É E T T O I T S - T E R R A S S E S

Nombre

H A B I TAT I O N S C O L L E C T I v E S / T E R T I A I R E / B U R E A U x

Marchés privés en m2 SHON

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Marchés privés en m2 SHON

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ACTUALITÉS8 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #31 NOVEMBRE 2011

Lors de récents travaux au 3e étage de la tour Eiffel, les responsables de la structure ont découvert que les tôles Inox recouvrant le sol étaient très corrodées. Décision fut donc prise d’étancher l’ensemble, avec deux contraintes : la légèreté du système (la tour ne supportant pas la

surcharge) et un délai serré (une semaine maximum). Le choix s’est porté sur une étanchéité liquide de Soprema, suffisamment souple pour supporter les mouvements de l’édifice. De quoi recevoir les quelque 7 millions de visiteurs qui arpentent l’étage chaque année.

La tour Eiffel de nouveau étanche

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Un banc d’essai au vent pour les systèmes photovoltaïquesLe centre de recherche et développement du fabri-cant de panneaux photovoltaïque Tenesol vient de s’équiper de nouveaux bancs d’essai. Le site de Champagne-au-Mont-d’Or (69) dispose désormais de l’équipement permettant de tester la résistance à la pression du vent pour les systèmes en toiture (EN 12179) ou en bardage (cahier n° 3517 du CSTB), jusqu’à des valeurs de 10 000 pascals, ainsi que les essais de choc (cahier n° 3228 du CSTB). Un banc d’essais à la traction mécanique, caractérisant les pièces et assemblages à la traction jusqu’à 30 kN (NF P 30-310 et NF P 30-314), complète l’ensemble.

Les règles de l’art de la construction révisées pour s’accorder au Grenelle

Le 14 juin 2010, l’État, les cinq parte-naires initiateurs du programme (AQC, Capeb, Coprec, CSTB, FFB), le comité stratégique du plan Bâtiment Grenelle et EDF avaient signé la convention encadrant le grand programme de révi-sion des règles de l’art de la construc-tion. L’objectif : mettre en accord les référentiels existants avec les objec-tifs du Grenelle de l’environnement, notamment les principaux DTU et règles professionnelles, quitte à les modifier ou les compléter, voire en

créer de nouveaux pour des domaines n’en disposant pas encore (réhabilitation…). Autant de textes destinés par la suite à devenir des normes NF et des documents opérationnels. Le programme vient de déboucher sur ses premiers résultats concrets. Parmi les sujets prioritaires figuraient notamment le photovoltaïque intégré (les ouvrages d’étanchéité ne seront toutefois pas visés), le solaire thermique et les rupteurs de pont thermique. Les premières nouvelles « recommandations professionnelles » seront présentées lors du salon Batimat au cours de deux conférences dans le cadre du forum Actualités construction (voir ci-dessous), et porteront sur les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture et les rupteurs thermiques. Deux pôles d’expertises ont été créés pour poursuivre l’élaboration de ces documents : le premier concerne l’enveloppe du bâtiment et sera piloté par le CSTB tandis que le second s’intéressera aux équipements techniques et sera encadré par le Costic. Premières recommandations attendues pour la fin 2011.

Plus d’informations : www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

Les deux conférences de présentation· Mardi 28 novembre, 13 h 30 : « Les récentes recommandations professionnelles pour les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture »· Mercredi 9 novembre, 16 h 30 : « Les récentes recommandations professionnelles pour les rupteurs thermiques »Salon Batimat, espace Services (hall 4 du parc des Expositions de la porte de Versailles).

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L’étude sur les végétaux en toiture se poursuitPlante & Cité, en partenariat avec Agrocampus Ouest, Arexhor Pays de la Loire, l’Eplefpa Antibes, l’Inra, l’Eplefpa Lyon-Dardilly-Écully et Tecomah, poursuit son étude sur l’identifica-tion de gammes végétales adaptées à des conditions limitantes en eau. L’objectif est de sortir du sacro-saint sédum et, au passage, de déterminer des végétaux permettant de se passer de l’obligation d’arrosage dans les zones soumises à la sécheresse. Les comptes rendus annuels ont été mis en ligne et, pour ce qui concerne les régions chaudes (Sud-Est français), ils témoignent notamment de l’adaptation aux conditions très sèches d’espèces comme la doryc-nie à cinq feuilles (Dorycnium pentaphyllum Scop.), l’immortelle (Helichrysum stoechas L.), la lavande (Lavandula angustifolia Mill.), la sarriette (Satureja montana L.) ou encore le cinéraire maritime (Senecio cineraria DC). Des noms – et des senteurs – auxquels devront s’habituer les installateurs de systèmes végétalisés.

Toutes les informations et comptes rendus d’études sur www.plante-et-cite.fr

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La taxe facultative sur les eaux pluviales entérinée

Après plusieurs années de tergiversations, dues notam-ment à l’entrée en vigueur de la loi Grenelle 2, la possibilité pour les communes de mettre en place un « service public de gestion des eaux pluviales urbaines » a été entérinée par le décret n° 2011-815 du 6 juillet 2011. Les col-lectivités pourront ainsi instaurer une taxe afin de financer ce nouveau dispo-sitif. Celle-ci visera les pro-priétaires publics ou privés des terrains et voiries situés en zone urbaine, à urbaniser ou constructible. Le tarif sera établi le cas échéant par l’as-semblée délibérante (dans la limite de 1 €/m²), de même

que le seuil minimal en dessous duquel la taxe n’est pas mise en regroupement (de 0 à 600 m² de surfaces imperméabilisées). Afin d’encourager l’usage de systèmes de rétention, les propriétaires ayant mis en place des dispositifs évitant ou limitant le déversement des eaux pluviales hors de leur terrain auront accès à des abattements : au moins 90 % pour les dispositifs évitant tout rejet d’EP hors du terrain, de 40 à 90 % pour les autres dispositifs limitant le rejet à un débit inférieur ou égal à la valeur fixée en délibération, de 20 à 40 % pour ceux limitant le rejet sans satisfaire à la condition de débit précédente. En outre un aspect qualitatif sera considéré, les taux pouvant être majorés de 10 % pour tenir compte de l’efficacité du dispositif à diminuer les besoins de traitement des EP par le service public de gestion. Si le texte indique les ouvrages ou espaces pouvant constituer le système de gestion des eaux pluviales, il ne précise en revanche pas ce qu’il faut entendre par « partie non imperméabilisée » à déduire de l’assiette de la taxe. Les contrôles seront effectués par des personnes « disposant des qualifications nécessaires et présentant toute garantie de moralité ».

Le code d’urbanisme se met en accord avec le Grenelle 2Le décret n° 2011-830 du 12 juillet 2011 est venu modifier les procédures d’urbanisme en zones non protégée afin qu’elles ne viennent plus s’opposer à l’utilisation de certains matériaux ou procédés. L’objectif est de mettre en accord ces procédures et les objectifs de la loi Grenelle 2. Ainsi, parmi les procédés concernés, on retrouve les matériaux d’isolation thermique des parois opaques des constructions, notamment le bois et les végétaux en façade et en toiture, les systèmes de production d’énergie à partir de sources renouvelables lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consom-mation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie de l’immeuble concernée (solaire thermique) et les équipements de récupération de l’eau de pluie (dans les mêmes conditions).

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ACTUALITÉS 11EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #31 NOVEMBRE 2011

Une marque de qualité pour le photovoltaïque français

Promouvoir la mise sur le marché français de modules photovoltaïques dont l’assemblage a été réalisé en France (et/ou dont les cellules ont été fabriquées en France), tel est l’objectif d’Alliance qualité photo-voltaïque (AQPV). Cette marque de qualité collective, portée par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), a été lancée le 20 juillet en présence des ministres Éric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle représente l’aboutissement de six mois de travail avec les treize fabricants de modules et de cellules qui représentent trois mille emplois directs dans l’industrie. AQPV-modules a pour but de valoriser les modules présentant des critères de qualité renforcés par rapport à la réglementation en vigueur. Le comité de pilotage de la marque est composé du SER et des industriels signataires du référentiel. Cette marque s’adresse aux installateurs ainsi qu’aux maîtres d’ouvrage qui souhaitent réaliser une installation photovoltaïque. Elle a pour vocation de créer une relation privilégiée entre professionnels et clients. L’industriel s’engage à :· accuser réception de la prise en compte de la demande du client sous cinq jours,· assurer le traitement en langue française,· remplacer ou réparer tout panneau défectueux dans un délai de quinze jours.C’est un organisme tiers indépendant des fabricants et des signataires qui assurera le contrôle des performances des modules labellisés.

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L’ossature bois cherche son modèle économiqueMalgré la concurrence des autres modes constructifs et systèmes de rénovation (ITE…), l’activité de la fi lière ossature bois semble en progression. Ce sont en tout cas les conclusions d’une étude menée par le cabinet TBC Générateur d’innovation, qui a interrogé deux cents professionnels (charpentiers, menuisiers, entreprises générales, couvreurs…) afi n de mesurer et analyser les ventes réalisées sur les douze derniers mois. Les répondants estiment à 5 % la progression de l’activité, représentant 10 400 chantiers et 1,95 million de mètres carrés de panneaux à ossature bois. En faveur du système, la rapi-dité de construction et la performance thermique reviennent le plus souvent. Il semble en outre s’ouvrir à de nouveaux marchés, comme les bâtiments commerciaux et restaurants (≤ R + 2) et les bâtiments de grande hauteur (≥ R + 3). Toutefois, si les acteurs de l’ossature bénéfi cient de la tendance « développement durable » actuelle, la fi lière semble encore peiner à trouver le modèle économique qui la rendrait pleinement concurrentielle en neuf comme en rénovation.

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ACTUALITÉS12 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #31 NOVEMBRE 2011

Les trois familles d’installation supérieures à 250 kWcFa m i l l e S o u s - f a m i l l e a v e c o b j e c t i f s r e s p e c t i f s

s u r 2 , 5 a n sO b j e c t i f g l o b a l s u r 2 , 5 a n s

Famille 1 : installations sur bâtiments

Sous-famille 1 50 MW

Famille 2 : installations utilisant des technologies innovantes

Sous-famille 2 : centrales thermodynamiques au sol (37,5 MW)

237,5 MW

Sous-famille 3 : centrales photovoltaïque à concentration au sol (50 MW)Sous-famille 4 : centrales photovoltaïques au sol suivant le soleil (100 MW)Sous-famille 5 : centrales au sol ou sur bâtiments intégrant des dispositifs de stockage de l’énergie produite, en Corse ou dans les DOM (50 MW)

Famille 3 : installations utilisant des technologies matures

Sous-famille 6 : centrales photovoltaïques au sol ou ombrières de parking de puissance ≥ 4,5 MW (125 MW)

162,5 MW

Sous-famille 7 : centrales photovoltaïques au sol ou ombrières de parking de puissance < 4,5 MW (37,5 MW)

P H O T O v O LTA ï Q U E

Les tarifs de rachat pour les grandes installations se révèlentSuite à l’arrêté du 4 mars 2011 (voir Étanchéité.info n° 29), les installations photovoltaïques de grande puissance-crête (plus de 100 kWc) se voyaient pourvues d’un tarif de rachat assez faible (12 centimes d’euro par kilowattheure), d’ailleurs encore abaissé depuis à 11,38 cen-times. La situation ne devait toutefois durer que le temps de mettre en place le nouveau sys-tème d’appels d’offres qui permettrait à l’État de reprendre la main sur les grands chantiers. L’idée est d’établir un objectif annuel de raccor-dement, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) devenant juge des candidatures. Deux Avis d’appels publics à la concurrence publiés dans le Journal officiel de l’Union européenne le 30 juil-let 2011 ont annoncé la nouvelle procédure en vigueur, subdivisée en deux parties.Un processus « accéléré » concerne les installations sur bâtiment de puissance entre 100 et 250 kWc. L’ambition est ici de 120 MW/an, l’appel d’offres portant sur une puissance cumulée correspondant à 2,5 ans, donc 300 MW. L’objectif est réparti sur sept périodes de candidatures (voir en encadré).Une procédure « classique » sera pour sa part dédiée aux installations de puissance supérieure

à 250 kWc, avec un objectif de 180 MW/an (soit 450 MW pour 2,5 ans). La puissance totale sera répartie en trois familles d’installations elles-mêmes subdivisées (voir en encadré). Le cahier des charges de cette procédure implique notamment un enga-gement du candidat à ce que les installateurs et les fabricants des modules ou films photovoltaïques se soient engagés dans certaines démarches de certification (ISO 14001, ISO 9001…).

Les formulaires et informations sont disponibles sur le site de la CRE, rubrique Documents www.cre.fr

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Puissance-crêteLa puissance-crête d’un module photovoltaïque est définie comme sa puissance maximale dans les conditions de test standard : - irradiation de 1 000 W/m2 ; - température des cellules de 25 °C ;- spectre AM = 1,5 (rayonnement solaire ayant traversé 1,5 atmosphère).

Les sept périodes de candidatures pour les installations entre 100 et 250 kWc

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1re période : 01/08/11 au 20/01/12 120 MW2e période : 21/01/12 au 31/03/12 30 MW3e période : 01/04/12 au 30/06/12 30 MW4e période : 01/07/12 au 30/09/12 30 MW5e période : 01/10/12 au 31/12/12 30 MW6e période : 01/01/13 au 31/03/13 30 MW7e période : 01/04/13 au 30/06/13 30 MW

Les Français plébiscitent la maîtrise de l’énergieSelon le baromètre « Les ménages face à la maîtrise de l’énergie dans leurs logements » établi par l’Ademe et publié le 11 octobre, les Français sont de plus en plus impliqués dans la lutte contre le gaspillage énergétique. Ainsi 14,8 % des ménages ont entrepris des travaux de maîtrise de l’éner-gie en 2009 contre 12,2 % l’année précédente, et 21,7 % ont déclaré leur intention d’en réaliser pro-chainement. Un score qui n’avait pas été atteint depuis 1986. On observe notamment une légère augmentation des travaux d’iso-lation des combles et des toitures. Les travaux sont réalisés majori-tairement par des professionnels dont la part augmente (69 % en 2009 contre 65 % en 2008).

Baromètre de la prévention du risque en entrepriseLe dernier baromètre européen établi par le cabinet Dekra dévoile plusieurs chiffres sur la préven-tion des risques en entreprise :· au sein des TPE et PME, plus de 9/10 des personnes interro-gées se sentent exposées à un accident ;· TPE et PME représenteraient près de 60 % des accidents du travail répertoriés en France en 2008 et 87 % du total des acci-dents mortels ;· en France, le nombre de mala-dies professionnelles déclarées et reconnues a été multiplié par 6 entre 1998 et 2009 (de 8 000 à 49 341) ;· les troubles musculo-squelet-tiques représentent plus des 2/3 des pathologies profession-nelles et sont en augmentation constante ;· plus de 10 % des maladies professionnelles sont dues à des affections induites par l’exposi-tion à l’amiante.

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ACTUALITÉS 15HQEÉTANCHÉITÉ. INFO #31 NOVEMBRE 2011

Le 20 septembre dernier, l’orga-nisme certificateur, Certivéa, et France GBC, représentant

français du World Green Building Council, l’organisme chargé de promouvoir l’aménagement et la construction durables ont réservé une bonne surprise aux construc-teurs et promoteurs immobiliers. à l’occasion de la World green buil-ding week, ils ont en effet dévoilé le tout nouveau « Passeport bâti-ment durable » ou « Sustainable building passport », puisque le document sera également proposé en anglais. « Notre souhait est de nous inscrire dans une démarche internationale », affirme le député Michel Havard, président de l’asso-ciation HQE et secrétaire de France GBC. Avec plus de 800 certificats pour plus de dix millions de mètres carrés, HQE est indéniablement

Un nouveau passeport pour les bâtiments HQETrop franco-française et dépourvue de notation permettant la comparaison, notamment sur les marchés internationaux. Ces griefs, la certification HQE cherche à s’en affranchir grâce à un Passeport bâtiment durable évaluant les performances des immeubles. Explications. J E A N - P H I L I P P E A R R O U E T

un succès sur le marché hexago-nal. Mais elle se heurte à une cri-tique récurrente, notamment de la part des acteurs internationaux : l’absence de notation permettant de comparer les immeubles HQE entre eux, comme à d’autres biens bénéficiant de labels étrangers. « Il devenait nécessaire de faire converger les démarches environ-nementales en faisant évoluer les signes de qualité vers une évalua-tion de la performance », résume Patrick Nossent, le président de Certivéa. En effet aujourd’hui, malgré la finesse d’analyse que permettent ses quatorze cibles, la certification HQE se traduit par la délivrance d’un même certifi-cat. Pourtant, tous les bâtiments HQE ne se valent pas. Ainsi, deux immeubles certifiés peuvent pré-senter un profil développement

durable très différent car certaines de leurs cibles peuvent être notées au niveau « Base » dans un cas et « Très performant » dans l’autre. Dans les faits, à moins d’éplucher le dossier de certification, ces particularismes demeurent invi-sibles. Ce qui ne va pas sans poser quelques difficultés pour repérer les meilleurs biens, notamment sur le marché parisien où 80 % des surfaces mises en vente sont certifiées HQE.

C O U R S E A U x É T O I L E S

« Avec le passeport, nous avons sou-haité une présentation plus simple des performances pour une meil-leure utilisation par les acteurs du marché », explique Michel Havard. Concrètement, le Passeport bâti-ment durable peut accompa-gner chaque immeuble neuf,

01 & 02Réduction de la consommation énergétique, éclairage naturel, optimisation thermique, 10 000 m2 d’espaces verts et 4 400 m2 de toitures végétalisées... le nouveau siège de BNP Paribas Cardif (Nanterre) fait partie des six premiers Passeports délivrés avec une note de onze étoiles, soit une HQE excellente.

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existant ou rénové, certifié HQE. Pour chacun des quatre grands thèmes de la certification (l’énergie, l’environnement, la santé et le confort), il accorde des étoiles : une seule là où le score est correct et jusqu’à quatre lorsque les performances sont les plus élevées. En addi-tionnant les étoiles associées aux quatre cibles, on obtient également une appréciation finale du niveau du bâtiment : « HQE bon », « HQE très bon », « HQE excellent » ou « HQE exceptionnel ». Ainsi, le profil de chaque immeuble apparaît au premier coup d’œil et, grâce

« Le document permettra notamment de positionner les premiers immeubles HQE par rapport aux plus récents. »

à l’appréciation finale, la com-paraison devient presque un jeu d’enfant. Allianz, qui vient de décrocher son premier passeport pour son opération « 149 rue de Grenelle », affiche la volonté de benchmarker ainsi l’ensemble de son patrimoine. Pour Icade, dont l’opération « Le Beauvaisis », bénéficie d’un passeport, celui-ci sera utile aussi bien en interne pour les commerciaux, qu’en externe vis-à-vis des clients. La plupart des acteurs recon-naissent que le passeport per-mettra désormais de faire de la publicité différentielle. « Nous allons pouvoir différencier un bon

03Signé Valode & Pistre Architectes, le programme Gecina Newside développera 18 000 m2 de bureaux à sa livraison prévue fin 2012. L’immeuble vient d’être classé comme « HQE Exceptionnel ». Au plan énergétique, il intègre des plafonds rayonnants avec pompe à chaleur 4 tubes, des ventilo-convecteurs à haute efficacité énergétique ainsi qu’une centaine de mètres carrés de panneaux solaires thermiques.

04 & 05Chez BNP Paribas Real Estate, tous les sites ont demandé leur Passeport bâtiment durable. Ci-dessus, le récent siège social de l’entreprise à Issy-les-Moulineaux, signé des architectes Michel Macary et Aymeric Zubléna.

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Obtenir un passeportLe passeport développement durable peut accompagner tout bâtiment neuf ou rénové bénéficiant de la certification HQE construction. Jusqu’au 20 dé-cembre 2011, Certivéa le délivre gratuitement sur demande. Ensuite, cette option sera facturée entre 500 et 600 euros. Le passeport ne s’applique pas à la certification HQE exploitation bien que Certivéa travaille actuellement sur un tel projet. A noter que le passeport peut être sollicité en phase d’études ou de programmation ce qui permet, à partir d’une évaluation initiale, d’améliorer les performances de l’immeuble dans tel ou tel domaine afin d’accroître ses atouts face à d’autres biens équivalents. Dans ce cas le passeport définitif est délivré en phase de construction.

produit d’un très bon », affirme pour sa part Bruno Pinard, direc-teur de l’immobilier tertiaire chez BNP Paribas Real Estate, qui a demandé le passeport pour l’ensemble de ses immeubles. Le document permettra notam-ment de positionner les premiers immeubles HQE par rapport aux plus récents. En effet, actuel-lement un bâtiment neuf, conforme aux prescriptions de la RT 2012, affichera un niveau de performance meilleur qu’un immeuble certifié HQE cinq ans auparavant.

A P P R O C H E I N T E R N AT I O N A L E

Seule fausse note dans ce concert de louanges, le Passe-port bâtiment durable, malgré sa déclinaison dans différentes langues, ne permet pas encore de comparer un immeuble HQE à un autre bénéficiant d’une cer-tification étrangère. Les Anglais, ne jurent que par le référentiel Breeam (BRE environmental assessment method), alors qu’aux yeux des acheteurs américains, le Leed (Leadership in energy and environmental design) fait loi.

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ACTUALITÉS 17ÉTANCHÉITÉ. INFO #31 NOVEMBRE 2011 HQE

« Le passeport bâtiment durable se rapproche de Breeam mais il n’est pas identique. Il faudrait des équivalences entre HQE very good et Breeam very good », sou-ligne Bruno Pinard. Rappelons que les tentatives de Certivéa et du Building research esta-blishment pour marier HQE et Breeam n’ont pas abouti jusqu’à présent. Quant aux tra-vaux de rapprochement autour d’un noyau commun, entrepris depuis plusieurs années dans le cadre de SB Alliance (www.sballiance.org), ils paraissent au point mort. «Mon souhait serait un éventuel rapprochement qui permettrait d’avoir un seul passe-port reconnu internationalement car aujourd�hui, il faut un label Breeam ou Leed pour développer nos programmes vis-à-vis d’institu-tionnels étrangers », évoque Bruno Pinard. Pour l’heure, il paraît clair qu’un immeuble français destiné à des acteurs étrangers ne pourra pas se contenter d’un Passeport bâtiment durable pour séduire les anglo-saxons.

R A P P R O C H E M E N T L I M I T É

Pour son immeuble « Newside », qui compte parmi les premiers titulaires d’un Passeport bâti-ment durable, Gecina a entamé une triple certification. « Ces certifications sont le reflet des pays qui les ont vu naître, c’est

pourquoi l’une ne peut rempla-cer l’autre », souligne Olivier Haye, son directeur de l’archi-tecture et de la construction. Au-delà de l’image dont béné-ficie chaque label, il renvoie à des exigences de construction différentes correspondant à des demandes locales. Ces spécifi-cités rendent utopique l’idée d’une certification internationale unique. Mais le Passeport bâti-ment durable fait un pas dans la bonne direction. « Il a le mérite de clarifier la performance des immeubles HQE, ce qui les posi-tionne, au même titre que ceux qui bénéficient du Breeam ou du Leed », reconnaît Olivier Haye qui a demandé un passeport pour tous les immeubles HQE de Gecina. Enfin, ces certifica-tions, en dépit de leurs particula-rités, se réfèrent aujourd’hui à un tronc commun, notamment pour des fondamentaux, tels que la mesure de la performance éner-gétique d’un bâtiment. « Malgré les subtilités qui subsistent, on peut assez facilement benchmar-ker », avance Olivier Haye. En y contribuant, le Passeport bâti-ment durable marque une étape décisive vers la conquête d’autres marchés par la certification HQE. La suivante pourrait être le lan-cement de la future certification «HQE internationale», attendue d’ici fin 2011.

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