CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

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30 L’artisan CAPEB, mieux armé, plus efficace, plus performant Juillet 2015 - n°62

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30L’artisan CAPEB, mieux armé, plus efficace, plus performant

Juillet 2015 - n°62

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éditoChers collègues,Enfin une bonne nouvelle pour les artisans du bâtiment !!!!

Notre président national Patrick LIEBUS vient de prendre la présidence pour trois ans d’EBC. Les incidences de la politique européenne sur les entreprises artisanales du bâtiment sont devenues très importantes. La CAPEB a pris conscience de la nécessité d’agir à Bruxelles très tôt puisqu’elle a créé une association en vue de défendre les intérêts des petites entreprises du bâtiment au niveau européen dès 1990. Elle a fondé cette année là l’association European Builders Confederation (EBC) qui lui permet d’intervenir régulièrement auprès des instances européennes et de suivre les projets de directives intéressant les artisans du bâtiment.

L’assemblée générale de notre département a eu lieu le 12 juin dans les locaux de la Capeb, une première puisque nous avons tenu les AG de sections le matin et dans la foulée l’AG du département, cela nous a permis de faire le point sur les actions de l’année 2014. L’assemble générale a aussi élu de nouveaux administrateurs, qu’ils soient les bienvenus. Je remercie à cette occasion les élus sortants pour leur travail tout au long de ces années. Lors de l’AG, les objectifs 2015 ont été abordés, les combats ne manquent pas, un des premiers dossiers sur lequel nous avons déjà commencé à travailler est la fusion des régions, Languedoc-Roussillon, Midi Pyrénées où va-t-on, que fait-on ? , l’apprentissage, la marque Sud de France, les aides directes et indirectes aux entreprises, les appels d’offres, le travail illégal, le compte pénibilité temps, l’entrée des syndicats salariés dans nos petites structures, les qualifications qui se compliquent et qui deviennent irréalistes…

En préfecture s’est tenue la mise en place d’une commission sur la détection et le traitement des offres anormale-ment basses dans les marchés publics. Je représenterai nos entreprises à cette commission.

Pour clore sur une bonne note, je félicite notre 1er vice président de la Capeb 30, Roland STUDER, charpentier à Aigaliers (Uzès) pour son élection à la présidence de la Capeb Languedoc Roussillon.

Je vous souhaite de bonnes vacances

Et n’oublions pas qu’ensemble nous serons encore plus forts !

Plus forts, EnsembleEric Affortit,

SommaireActualité p.4-10

Emploi p.23

Technique p.11-14

Qualification p.19

Formation p.22

Agenda p.20-21

Juridique p.16-18

CAPEB Gard : Maison de l’Artisanat du BâtimentMarché Gare, 3214 route de MontpellierCS 73020 - 30 908 NIMESTél. : 04 66 28 87 87 - Fax : 04 66 28 87 80 [email protected] internet : http://30.capeb.frDirecteur de la Publication : Danièle BourretPhotos : © CAPEB Réalisation : Anaïs Savoini - www.awap.fr

Réalisé avec le soutien de nos partenaires

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La CAPEB a fait le tour du territoire pour aller au-devant des artisans gardois en ce début d‘année.

BEAUCAIRE – ALES – SAINT GILLES – LE VIGAN – BAGNOLS SUR CEZELes élus et collaborateurs de la CAPEB se sont rapprochés du terrain pour amener la boîte à outils qu’est la CAPEB.

Elle représente les droits auprès des instances paritaires (URSSAF – RSI etc…). Elle défend les intérêts auprès des instances publiques (CPAM – IMPOTS – AISMT etc…). Elle promeut les métiers (lycées – collèges – CFA etc…). Elle informe les entreprises sur les normes juridiques, tech-niques, administratives et donne des informations spécifiques aux différents territoires. Elle accompagne les artisans sur les marchés, sur l’emploi, sur la qualification et la formation.

Elle est donc un OUTIL PROFESSIONNEL INDISPENSABLE… et pas cher au vu de ce que

vous facturent certains pros…

Pour assurer la pérennité du service, la prise en compte des coûts de gestion et de traitement des déchets déposés par les professionnels est toutefois devenue indispensable. Aussi, la communauté de communes met en place une nouvelle tarifi-cation à compter du 1er juillet 2015.

A compter du 1er juillet 2015, la communauté de com-munes instaure une facturation des déchets selon les principes suivants :

accès des entreprises ayant un chantier sur le territoire (jus-tificatif) car seuls les déchets produits sur le périmètre de la communauté sont acceptés ;

accès sur présentation d’une carte d’entrée en déchèterie ;

gratuité pour les déchets valorisables et tarification par type d’autres déchets ;

signature d’un bon de dépôt et/ou remise d’un ticket de pesée ;

délivrance possible d’un bon de prise en charge (sur demande) ;

facturation des dépôts chaque trimestre.

La déchèterie de Liouc, qui est centrale sur le territoire, bénéfi-ciera d’horaires aménagés dés le 1er juillet 2015 : 8h-12h et 13h30-18h du lundi au vendredi

Les horaires des autres déchèteries de St Hippolyte-du-Fort et Lédignan sont inchangés.

A noter que la déchèterie de Sauve n’est plus accessible.

Démarches à suivre : Contacter la communauté de communes pour obtenir la carte d’accès disponible au siège de la Communauté de Communes du Piémont Cévenol à Quissac. A noter que sur les sites des déchèteries, le gestionnaire peut à tout moment vous demander un justificatif de chantier pour s’assurer de l’existence réelle du chantier sur notre territoire.

Types de déchets CoûtENCOMBRANTS 7,00 €/100 kg

GRAVATS 1,30 €/100 kg

DECHETS VERTS 4,00 €/100 kg

DECHETS VERTS BROYES 2,00 €/100 kg

BOIS 6,00 €/100 kg

TOXIQUES 150 €/100 kg

La communauté de communes Piémont Cévenol, la CMA, la CCI, la CAPEB et la FFB, ont travaillé ensemble afin de garantir le maintien de l’ouverture des déchèteries aux professionnels. En effet, leur proximité et leur mode de fonctionnement nous semblent à tous particulièrement adaptés aux besoins des entreprises.

ACTuALiTéLes réunions cApEb en territoire de janvier à mars

Les déchets des professionnels

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Rien que pour le bâtiment c’était 9 candidats sur 14 : taille de pierre, menuiserie, peinture, travaux paysagers, marqueterie, métallerie.L’état en présence de Mr le Préfet, le Conseil Régional, Départemental avec Mme Bergeri ont été à nos côtés pour congratuler et encourager tous ces jeunes dynamiques et plein d’espoir.

Médaillés d’or département et région

Ces gardois sont donc conviés pour le concours national et devenir MEILLEUR APPRENTI DE FRANCE.Thomas DIB (taille de pierre) GARD - Victor Levecq (menuiserie) GARD - Manon DE SAEDELEER (peinture) GARD - Mike DOUCET (travaux paysagers) GARD - Clément RODOT (boulangerie) GARD.Nous leur adressons toutes nos félicitations et bonne chance pour la suite.

Médaillés d’or département et argent région

R a p h a ë l l e C E L E R I E R ( m a r q u e te r i e ) H é r a u l t - D o r i a n B O S C H E T T O ( m e n u i s e r i e ) H é r a u l t - Justine PATEL (restauration) Bouches du Rhône.

Médaillés d’argent région et département

Daniel PELIZZARI (métallerie) GARD.

Médaillés d’argent département

Malik KECHACHE (travaux paysagers) du Cantal - Mohamed DIAWARA (taille de pierre) GARD - Alexandre FOURNIER (cuisine froide) GARD.

Médaillés bronze département

Mathis HERMAIN (Cuisine froide) GARD - Emma VIDAL (Esthétique cosmétique) GARD.Toute notre reconnaissance de porter l’apprentissage vers le haut, félicitations !!!

Un salut professionnel aux centres d’apprentissage et aux forma-teurs qui accompagnent ces jeunes au quotidien.

Le 29 mai, à la CAPEB qui soutient les jeunes Meilleurs Apprentis de France, médailles départementales et régio-nales, ont été distribuées aux apprentis. La société des MOF du Gard en la personne de Claude PIRAUX, Président, lui-même MOF, suit de près le parcours, le concours, le suivi, la formation et la récompense des jeunes récipien-daires, artisans en herbe. Près de cent personnes, famille, professeurs, amis, artisans et élus locaux ont assisté aux diverses décorations.

ACTuALiTéMeilleurs Apprentis de France

Une journée d’excellence

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LES AG DE SECTIONSLe 12 juin à Nîmes, les artisans se sont tout d’abord regroupés pour travailler en sections professionnelles.

ACTuALiTéSTATUTAIRE JUIN 2015

Les Assemblées Générales du département

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Du nouveau pour les plombiers chauffagistes

Bruno GAL cède son poste de Pré-sident de section à Patrick VAU-GEOIS, plombier à St Hilaire de Brethmas. Bruno prend le poste de Conseiller Professionnel, trop sou-vent retenu à Paris pour son man-dat national, il reste néanmoins un conseiller précieux, source de toutes les actualités des pros.Enfin une femme dans la section, Christelle VILLANUEVA de l’en-treprise ACTIV’EnRgie basée à St

Chaptes rejoint le groupe pour développer les actions.La section n’a pas encore de parité, mais ils y travaillent… bienvenue !

Et chez les peintres ?Christophe BONNET intègre les peintres, il a son entreprise à Sumène.

Ferronnerie – MétallerieJosé CURTO rejoint ses collègues de la Ferronnerie –Métalle-rie, il travaille à Meynes et devient conseiller professionnel.

Métiers du boisThomas Pesin devient Conseiller professionnel pour les métiers du bois, il est artisan menuisier à Méjannes les Alès.

Merci à eux d’apporter leur expertise et de renforcer les équipes en place

Patrick Vaugeois

Christophe Bonnet

José Curto en bout de table

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L’AG DE LA CAPEB DU GARDC’était un essai réussi de faire venir tout le monde le même jour, les artisans, les partenaires et les élus politiques.

Ce fut un succès sur tous les points sauf, sauf pour l’apéro, moment convivial qui a été gâché par une pluie battante, mais cela n’est plus de notre ressort…

Les bilans financiers et les actions ont été validés.

Pour ce qui est des orientations, la CAPEB vous accompagne sur les qualifications avec le petit nou-veau qu’est SUD DE France ainsi que la responsabi-lité sociétale qui ne fait que justifier ce que vous faîtes déjà… VOUS LE FAITES – DITES-LE ! La CAPEB vous accompagne.

ACTuALiTé

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Le Président AFFORTIT, entouré de Mme la Vice-Présidente du CR, Mme FRONTANEAU, de Mr le Président de la CMA, Mr ALMERAS ont remis les diplômes du GEAB, ainsi que les 2 élus qui ont terminé l’école des cadres : Bernard et Frédéric.

GEAB : une formation de terrain, nouvelle session en automne ! 2 ans sur 400h : une formation reconnue, spéci-fique et concrète pour le bâtiment, qui plus est, finan-cée par les OPCA.

Les partenaires institutionnels et professionnels étaient à nos côtés également.Les jours Hilti ont été consolidés en présence des artisans adhérents. Il y avait de la diversité, du passage et de la bonne humeur : le cru 2015 est favorable !!!

Le dernier temps de l’AG était consacré à un débat sur la fusion de régions. Quoi de neuf pour les artisans gardois ? Des intervenants de qualité sous l’œil averti de l’animateur, Thierry MARC de la CAPEB LR :Mr BAGHI, Directeur du CEBTPLR a exposé les atouts des 2 régions en terme de chiffre sur le bâtiment, chiffre d’af-faires, dynamique de construction des logements, patri-moine à entretenir, le marché du travail, la formation…Mr Alméras, Président de la CMA et de la CRMA rassure les entreprises du secteur... Mme FRONTANEAU puisant dans les compétences et richesses humaines parfaitement compatibles avec le sec-teur industriel de nos collègues de Midi PY. Elle encourage les rapprochements de part et d’autre.

Le Président clôture l’Assemblée Générale et invite le public à se rassembler sous la tente pour partager des douceurs liquides et solides…

Rodolphe : le gagnant de la tombola

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Le Président LIEBUS n’a pas mâché ses mots :"Les sujets de préoccupation restent nom-breux et l’avenir incertain pour un grand nombre de nos entreprises artisanales. Nous avons besoin que le Gouvernement prenne des engagements forts sur le long terme : le prolongement d’un an du CITE et la lutte contre la concurrence déloyale avec un contrôle renforcé du travail détaché illé-gal. Nous nous félicitons des engagements de François Rebsamen sur le compte péni-bilité qu’il a qualifié d’inapplicable en l’état dans les TPE du Bâtiment." Dans un contexte de crise du Bâtiment où les signes de reprise se font attendre, Patrick Liébus, s’est adressé aux représen-tants du Gouvernement présents. Devant les 600 représentants syndicaux venus de toute la France dont la délégation gardoise, il a ainsi pu défendre les propositions des artisans et petites entreprises du Bâtiment devant Sylvia Pinel, Ministre du Logement, de l’égalité du territoire et de la Ruralité, François Rebsamen, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et Carole Delga, Secrétaire d’état chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’économie sociale et solidaire. En tête de toutes les revendications : la baisse de la TVA pour tous les travaux de rénovation.

Relancer la demande et assainir

la concurrence pour restaurer

l’activité du Bâtiment

Au-de là du consta t , la Ministre Sylvia Pinel a rappe-lé les mesures annoncées par le Premier ministre dans le cadre de son plan pour relan-cer l’investissement, dont certaines, comme le prolon-gement du CITE, répondent en partie aux attentes de la CAPEB. De même, elle a confirmé l’annonce d’une rallonge budgétaire de 70 millions pour le programme Habitez Mieux de l’ANAH.Mme Carole Delga a présenté les avan-cées de la loi ACTPE (artisanat, commerce et très petites entreprises) qui valorise le métier d’artisan. Elle a également exposé les actions du Gouvernement pour mettre en place les conditions d’une concurrence équitable et la lutte contre le travail déta-ché illégal au niveau européen et national avec la Commission Nationale de Lutte contre le Travail Illégal, avec un objectif de 30 000 contrôles en 2015.

Enfin François Rebsamen a soutenu l’idée d’une TVA réduite sur les travaux de rénova-tion, il s’est engagé à supprimer les critères les plus inapplicables du compte pénibili-té ainsi que la fiche individuelle et annoncé que la liste noire qui répertorie les entre-prises en effraction pour les exclure des marchés publics entrera en vigueur cet été. La délégation de la CAPEB du Gard était présente, le Président AFFORTIT accompa-gné de ses collègues artisans insiste, quant à lui, sur les revendications de la CAPEB pour la filière du Bâtiment :

Baisse de la TVA à 5,5% pour tous les travaux de rénovation,

Simplification de la règlementation pour faciliter la gestion des petites entreprises, Mise en place d’une politique d’in-citations fortes pour relancer la demande et assainissement de la concurrence, notamment avec les travailleurs détachés et les autoentrepreneurs.

Le représentant des artisans du bâtiment gardois, éric AFFORTIT est satisfait de ces annonces mais reste vigilant pour la mise en œuvre de ces avancées. Il estime que si le Gouvernement a pris la mesure de la détresse d’une partie des artisans du Bâtiment, la présence de Sylvia Pinel, Carole Delga et François Rebsamen à l’Assemblée Générale en témoigne. Des mesures cruciales pour l’avenir de l’artisanat du bâtiment ont été envisagées et il demande qu’elles soient maintenant opérationnelles au plus vite !

TVA à 5,5%, compte pénibilité, travail illégal… la CAPEB interpelle les ministres Rebsamen, Delga et Pinel à l’occa-sion de son AG à Paris.

ACTuALiTéSTATUTAIRE AvRIL 2015

Assemblée Générale du national 8 et 9 avril au cNIT

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Un gardois à la tête de la CAPEB régionale.Roland STUDER de l’entreprise "les Charpen-tiers d’Uzès" vient d’être élu à la Présidence de la CAPEB Régionale pour une durée de 3 ans. Cela se passait à Gruissan le 19 juin.Roland avait fait un galop d’essai de trois mois suite au départ anticipé de Patrick ISSALY. Cette fois il s’engage pour trois années de changement à venir dans le cadre de la fusion.Il a déjà rencontré les services du Conseil Régional pour aborder les dossiers tech-nique, politique et d’actions pour 2015 et plus… il est donc en marche vers le Sud De France qui va peut-être s’étendre un peu vers l’ouest ? Dès 2016 ?Une convention de partenariat a été signée par tous les Présidents avec le service de prévention OPPBTP… pour confirmer le travail commun et le relais avec les entre-prises artisanales.

Président STUDER, un petit mot ?

"Depuis le printemps 2 01 5 , m e v o i c i investi de nouvelles fonctions. Gardois d’adoption, et fier de cette terre ou je me suis installé depuis une trentaine d’an-née, je vais tenter de

porter autant les valeurs de notre département que les intérêts de tous nos adhé-rents Capeb. Ma mission se dessine dans le cadre de la Grande Région qui se profile à l’horizon 2016. Comme vous pouvez l’ima-giner, ce chantier, puisqu’il faut bien l’appeler ainsi, sera un des plus vastes, qu’il nous soit donné d’aborder dans les mois et les années à venir. Un long travail en perspec-t ive , avec de nombreux aspects à mettre en commun entre les treize départements qui compo-seront la nouvelle entité. Tout le monde s’accorde à dire que ce chantier est com-plexe et d’une importance capitale pour le monde économique. Dans tous ces domaines l’artisanat est omniprésent et devra être mis en valeur, sa place réaffirmée et renforcée, sa parole portée haut et fort.Pour un travail de cette ampleur, il faut bien entendu méditer la fable du lièvre et de la tortue… Il faut prendre le temps et proposer des actions réfléchies, il faut aussi savoir être force de proposition. Le Languedoc Roussillon a su développer des actions syndicales fortes : le dévelop-pement économique, la responsabilité sociétale des entreprises, la formation des apprentis, les filières courtes, la marque Sud de France, etc... En 2015 et 2016 tous ces axes de travail seront bien entendu pérennisés et accentués.

Je souhaite y ajouter des domaines comme la sécurité au travail via la prise en compte du risque routier, et pourquoi pas une harmonisation de la capacité de charge de nos camions à l’échelle européenne (5 à 7 tonnes ??). J’aimerais établir et renforcer une véritable gestion durable des déchets de chantier, avec une politique d’accueil qui s’harmoniserait au niveau départemental et pourquoi pas régional, continuer et renforcer le déve-loppement du bâtiment durable, avec ses spécificités méditerranéennes, et en s’appuyant sur nos ressources locales aussi bien humaines que matérielles. Comme vous le voyez, le programme est chargé, mais mon expérience de char-pentier m’a appris qu’une maison se construit clou après clou, sans s’inquié-ter de la durée de l’ouvrage.Comme dit le sage, ce n’est pas le but qui compte c’est le chemin..."

ACTuALiTéSTATUTAIRE JUIN 2015

Assemblée Générale cApEb Languedoc-Roussillon

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Nous devons garder à l’esprit de poursuivre nos actions syndicales et en même temps poursuivre la défense des intérêts de vos entre-prises. L’objectif étant de se projeter vers les nouvelles régions et de conserver un syndicalisme d’idées, d’actions et de services.La CAPEB du Gard travaille sur la mise en réseau des CAPEB. D’ailleurs, les membres du Conseil D’Administration se sont ras-semblés avec ceux de la CAPEB du Vaucluse en mars dernier. Le fil conducteur de ce rendez-vous partait d’un questionnaire basé sur l’adhésion, l’utilisation et la qualité des services, que l’artisan soit utilisateur ou non de ces services.Conclusion et orientation communes :

Les administrateurs et les artisans eux-mêmes, sont un vecteur pour l’adhésion. Une mutualisation de travail commun (exemple : la coopérative d’achat). L’externalisation de certains services (il se pratique déjà entre nos services juridiques). La veille sur les permis de construire.

Le secrétariat partagé (administratif / technique / commercial).Notre partenaire PROBTP, qui nous accueillait à Hyères les Pal-miers, a évoqué la DSN, appliquée dès le 1er janvier 2016 dans les entreprises.La prochaine rencontre se fera en automne…

L’abécédaire se décline pour une CAPEB forte et reconnue, une CAPEB qui doit évoluer tout autant que les artisans eux-mêmes dans un contexte économique mouvant et en progression permanente.

ACTuALiTéABCD

Agissons pour bâtir la capeb de Demain

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L’année commençait mal avec les fortes pluies et les violents orages qui ont détruit tout ou partie de locaux professionnels des entreprises du secteur d’Alès.La CAPEB reste aux cotés des artisans qui ont subi des dégâts et les a soutenu financièrement.à Alès le 9 janvier dernier, en présence de Mr Fabrice VERDIER, député, la CAPEB a remis des chèques allant jusqu’à 1 000 €.

LE vILLAGE DES ARTISANSLa CAPEB sera présente lors du prochain salon de l’immobilier les 9 - 10 - 11 octobre 2015

Janvier 2015

Une aide pour les artisans inondés

DéPARTAprès 11 ans de bons et loyaux services, entrecoupés par 3 ans de congés maternité pour s’occuper de ses jumeaux, Sandrine CAUMES, correspondante Formation au sein de la Capeb 30, nous a quitté ce jeudi 18 juin pour donner un regain à sa carrière professionnelle.Pour sa dernière journée, le personnel lui avait réservé une surprise et imposé un déguisement de circonstance !!

Stéphanie vous accueille à nouveau !

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Vous réalisez des chantiers de courtes durées sur des matériaux contenant de l’amiante, le projet Carto Amiante vous concerne.

Carto Amiante, c’est quoi ?Pour les entreprises du BTP, c’est une cam-pagne gratuite, permettant de mesurer le niveau d’empoussièrement amiante de pro-cessus de travail courants, de courtes durées.

Carto Amiante, pourquoi ?Pour améliorer la prévention du risque amiante en fournissant aux entreprises, une base de données reconnue et facile-ment accessible pour fonder l’évaluation à priori du risque amiante.

Délai et durée d’interventionUn délai de 3 à 4 semaines est souhai-table entre la proposition du chantier et la réalisation des prélèvements.La durée d’intervention minimum sur un matériau amianté est de 15 minutes.

Comment participer au projet Carto Amiante ?

Connectez -vous d i rec tement sur www.projet-carto.fr ou contactez-nous.

TEChniQuEAMIANTE : Interventions de courtes durées, participez à simplifier l’avenir

Un jour en France"Au bistrot comme toujours il y a les beaux discours, au poteau les pourris , les corrompus aussi, dents blanches et car-nassiers. Mais à la pre-mière occasion cha-

cun deviendrait le larron de la foire au pognon qui se trame ici, allez danse avec Johnny.Se rappellent de la France, ont des rémi-niscences, de l’ordre, des jeux, de l’essence quand on vivait mieux. Il y avait Paul et Mic-key on pouvait discuter mais c’est Mickey qui a gagné, d’accord n’en parlons plus.Un autre jour en France, des prières pour l’audience, et quelques fascisants autour de 15%, Charlie défends-moi !!! C’est le temps des menaces, on a pas le choix pile en face et aujourd’hui je jure que rien ne se passe, tou-jours un peu plus…" Noir Désir 666 667 club On pourrait croire ces paroles écrites au lendemain des évènements de ce début d’année, elles sont pourtant de 1996 et résonnent étrangement avec ce que nous venons de vivre.Le constat reste le même, les conséquences exacerbées par une crise économique qui dure et chacun voit la solution dans le refus de l’autre, il y a forcément un bouc émissaire !Chacun nous promet qu’il est le meilleur, que grâce à lui tout ira mieux et que s’il n’y avait pas eu les autres "on en serait pas là" et que s’ils y étaient ça serait beaucoup mieux. Vous pouvez transposer ça sur le plan politique, religieux toute formation politique et toute religion confondues.Chacun jouant sur nos peurs, notre nostal-gie d’un temps et d’une qualité de vie que personne ne se souvient finalement avoir connu, sur un futur idéalisé et irréalisable, fantasmagorique.Tellement affairés à promouvoir leur camelote, leur carrière, leurs ambitions personnelles, quête de pouvoir, aucun de

ces personnages ne s’applique à trouver des solutions.Tant d’énergie consumée qui pourrait être mise à meilleur profit, tant d’énergie à bri-ser l’autre, à mentir détourner, contourner alors qu’en prenant de la hauteur, chacun peut voir comment contourner l’obstacle.C’est la vanité, l’orgueil, la cupidité de quelques personnages qui nous éloignent de notre citoyenneté et de notre engage-ment républicain. Comment comprendre que des millions de personnes se sentent touchées au plus profond d’elles-mêmes et descendent spontanément dans la rue, et qu’au même moment, quand le pouvoir est donné d’ex-primer sa citoyenneté dans le vote, tout juste la moitié se déplace.Certains me diront "tous pourris, y ‘en a pas un pour remplacer l’autre…" et je leur répon-drai que moi aussi je vote par dépit depuis plus de 20 ans, que je ne défends aucune chapelle, aucun parti, je vote pour défendre ce droit et ce devoir que j’ai en tant que citoyen libre de mon choix et de mes idées. Le système tant décrié c’est la république, notre pays, celui que tant cherchent à rejoindre à en périr sous les flots.Au-delà de l’attitude et des propos nauséa-bonds que ceux qui s’emparent de la poli-tique et du discours religieux nous infligent, c’est avant tout ceux qui abandonnent leur devoir et leur droit citoyen qui m’attriste le plus et que je déplore.Je ne suis pas un exemple et je ne veux pas en être un, l’uniformité n’est pas l’idée que je me fais de la république. Juste être un citoyen conscient de sa chance de vivre ici, conscient de la multitude de problèmes que ce pays rencontre, conscient que je peux être spectateur et acteur de mon quotidien et pour partie dans celui des autres, conscient de pouvoir encore dire : "Je suis français, citoyen et laïque, élevé dans l’enseignement républicain, j’ai vu tous les matins les mots liberté, égalité, fraternité gravés sur les murs de mon école, comme j’ai vu gravé, tous les matins, le nom de tous ces combattants tombés pour que j’ai aujourd’hui le luxe de

vivre dans un pays libre, où j’ai la liberté d’écrire ces lignes et de prendre une partie de mon destin en main.""Je suis artisan, français, citoyen et laïque, j’ai un savoir-faire que j’aime à pratiquer dignement, dans le respect de mes clients, mes salariés, stagiaires et apprentis, je suis artisan et je suis au centre d’un petit monde que j’anime de mes convictions, de mon envie de connaitre et de transmettre, j’aspire à pouvoir vivre de mon métier et du sens que j’y donne". L’amalgame et la désinformation faisant foi, il nous devient difficile, nous organisation professionnelle, de ne pas être mis dans le lot de tous ceux que j’ai évoqué plus haut.Nous ne sommes pourtant pas des poli-tiques tels qu’ils sont évoqués dans les médias, nous sommes des artisans citoyens engagés dans la survie de nos métiers. Nous nous levons le matin pour nos entreprises, nos salariés et passons du temps pour défendre ce qui peut l’être avec les moyens que l’on a, ainsi que la représentativité que chacun de vous nous donne ou pas !Certains vous diront que nous sommes les suppôts du diable, qu’il est temps d’arrêter de cotiser aux organismes sociaux et j’en passe… j’invite chacun à prendre de la hau-teur et du recul face aux diseurs de bonne aventure. Je suis à la Capeb par choix non politique car je veux croire à une organisa-tion apolitique, corporatiste par essence mais assurée de sa place et de son rôle dans la société toute entière. La CAPEB m’a offert le choix de m’exprimer et je le fais en toute liberté. Personne ne m’a demandé d’écrire ses lignes, de les corriger et elles n’engagent que moi. Certains de me collè-gues penseront comme moi ou différem-ment mais je ne peux m’exprimer pour eux. Mais dans le combat pour nos entreprises, notre engagement et nos voix se rejoignent pour défendre le plus grand nombre."On devra encore imprimer le rêve de l’égali-té, on ne devra jamais supprimer celui de la fraternité, restent des pointillés…" à chacun de les remplir.Plus forts, Ensemble !

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Xavier Del Pilar Section Peinture

édito

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En effet, elles ne gaspillent pas d’éner-gie sous forme de chaleur dégagée inuti-lement. Les LED sont chères à produire du fait du coût des matériaux semi-conduc-teurs et donc les LED actuellement sur le marché sont souvent de faible puissance. Malgré tout la tendance est à la baisse du prix de production et de vente.

Durée de vie moyenne des différents types d’ampoules : incandescence : 1 000 heures, fluo compacte : 10 000 heures, LED : 100 000 heures. Durée de vie pour 4 heures d’éclairage/jour : incandescence : 1 an ; fluo com-pacte : 6 ans ; LED : 60 ans.

Les ampoules à LED, faut-il un label ?

A date d’octobre 2010, il n’existe pas de label ou de norme française ou européenne pour les LED.Alors que l’Europe a édicté de nom-breuses normes dans tous les domaines, l’éclairage LED fait exception : il n’existe pas de norme spécifique pour une ampoule led ou un spot led. En France, il n’existe pas plus de norme spécifique pour les lampes LED, mais une lampe LED (Ampoule LED ou Spot LED) doit affi-cher, comme tous les éclairages domes-tiques, des mentions obligatoires qui permettent aux consommateurs de se repérer : éclairement (en lumen), teinte d’éclairage (en kelvins et IRC), la puis-sance, les dimensions… etc.

L’avis de l’ademe sur les LED

L’éclairage représente, en France, 10% des consommations totales d’électricité. Dans le cadre du plan climat-énergie, l’Union Européenne a arrêté un calendrier de retrait progressif des ampoules traditionnelles de 25 à 100 watts qui cesseront d’être mises sur le marché au plus tard le 1er sep-tembre 2012. En France, une convention sur le retrait progressif des ampoules à incandescence a été signée, dans le cadre du Grenelle Environnement, entre le Minis-tère du Développement durable, les fédé-rations du commerce, l’éco organisme Récylum, EDF et l’ADEME1. Le calendrier fixé comprend des étapes intermédiaires plus volontaristes que celles proposées par l’Union Européenne avec l’objectif d’in-terdire les ampoules à incandescence à l’horizon 2012.

L’éclairage à diodes électroluminescentes (LED) est souvent présenté comme une alternative aux lampes traditionnelles, aux côtés des lampes à basse consommation et des halogènes nouvelle génération, ces derniers représentant l’alternative la moins efficace en termes d’efficacité énergétique.

Le marché des LEDLes propriétés de l’électroluminescence dans les semi-conducteurs ont été décou-vertes en 1922 puis industrialisées à partir de 1960 sous la forme de diodes de cou-leur. C’est seulement en 2000 que les LED de forte puissance et les LED blanches sont apparues, grâce à d’importants efforts de R&D, avec l’ambition de concurrencer les technologies existantes pour l’éclairage courant des particuliers, sur les lieux de travail ou en éclairage extérieur.Selon une étude de la société de semi-conducteurs NXP3, le marché des LED pourrait connaître un taux de croissance annuel de près de 15 % entre 2008 et 2012 pour atteindre 12,3 milliards de dol-lars. Alors qu’en 2005, le marché des LED n’avait grimpé que de 2,1 %, les industriels font état d’une hausse de 13,7 % en 2007. Si la part de marché des LED pour l’éclai-rage reste faible en comparaison de celle des LED dans les appareils mobiles, elle devrait connaître la plus forte croissance en part de marchés en 2010 (+117%). Les industriels de l’éclairage sont aujourd’hui en phase d’apprentissage face à cette tech-nologique d’origine électronique, tandis que les milieux de l’électronique cherchent à appréhender les besoins de l’éclairage pour y adapter la technologie LED. Quatre

grands fabricants se répartissent le mar-ché mondial des LED : Philips Lumileds (USA), Osram (USA et Allemagne) et Nichia (Japon) et Seoul Semiconductor.

Performances techniques des LED

La technologie des diodes électrolumines-centes ouvre des perspectives intéres-santes en matière d’éclairage économe : bon rendement énergétique des diodes (jusqu’à 135 lm/W en laboratoire pour les LED dites super lumineuses), durée de vie importante (jusqu’à 50 000 heures pour les lampes à LED contre 1 000 h pour les ampoules à incandescence et 8 000 h pour les lampes basse consommation), fonc-tionnement en très basse tension, insen-sibilité aux chocs, possibilité de couleurs sans filtres, facilité de montage et absence de mercure. Elles admettent des cycles d’allumage et d’extinction fréquents et sont recyclables4. En matière d’éclairage public, les LED ont l’avantage d’admettre une alimentation en courant continu (ce qui rend possible l’utilisation de sources d’énergies renouvelables) et un allumage très rapide ; elles bénéficient d’une bonne étanchéité. Toutefois, les lampes à LED actuellement disponibles sur le marché de l’éclairage domestique offrent un flux lumineux encore limité (équivalent à celui d’une lampe à incandescence de 40 W) et concentré (elles n’éclairent pas un large champ). En outre, ces produits sont de qualité et d’efficacité inégales et il n’existe pas de méthode harmonisée pour mesurer leurs performances énergé-tiques et visuelles, ni d’étiquette énergie

Les ampoules à "LED" (Light emitting diode) sont composées de plusieurs diodes luminescentes : ces diodes dif-fusent de la lumière quand les électrons du courant électrique interagissent avec un matériau semi-conducteur. Les LED émettent beaucoup de lumière pour une très faible consommation : 100 lumens pour 1 ou 2 watts contre 4W pour les LBC, lampes basse consommation.

TEChniQuEL’intérêt des LED

12

Page 13: CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

La France compte 28 millions de résidences principales dont plus de la moitié sont des maisons individuelles. La dernière étude de l’Insee révèle que, quand ils en ont un, les Français sont très satisfaits de leur logement (94 %). Depuis les années 70, le confort a été en constante amélioration. Seulement 1 % des loge-ments (soit 210 000 loge-ments) ne disposent pas d’un des 3 éléments de confort de base comme l’eau courante, une baignoire ou douche et des toilettes. Ces logements représentaient 15 % du parc en 1984. Néanmoins, 10 % du parc nécessite des tra-vaux pour lutter contre l’humidité des murs, ou pour améliorer l’isolation thermique ou encore pour éviter les infiltrations d’eau et les problèmes d’évacuation.

Depuis 1980, les logements se sont agran-dis, en moyenne de 10 m². Une moyenne qui ne doit pas faire oublier que 8,5 % des

ménages vivent dans des conditions de surpeuplement. 46 % des locataires et 13 % des propriétaires aimeraient déménager, mais beaucoup ne le peuvent pas, pour des raisons liées aux coûts des transactions mais également car l’offre demeure inférieure

à la demande. L’accession à la propriété reste à l’état de rêve pour beaucoup de Français. Seulement 58 % sont proprié-taires et les nouveaux acquéreurs n’ont été que 540 000 en 2013, un chiffre en baisse compa-ré à 2006 (652 000). Mais le nombre de propriétaires qui n’ont plus d’emprunt à rem-

bourser s’est accru (38 % contre 32 % en 1997) ce qui leur laisse une capacité financière plus importante pour réaliser d’éventuels tra-vaux. Et quand on sait que la moyenne d’âge de ces pro-priétaires est de 65 ans, il y a forcément des aménage-ments et des adaptations à faire pour prévenir les affres de la dépendance…Dans son dernier rapport, remis à la Ministre du Logement Sylvia Pinel le mois dernier, l’Observa-toire des territoires estime

qu’il faudrait construire entre 300 000 et 400 000 logements par an d’ici à 2030 pour couvrir les besoins. Or, la construction de logements est en berne ! Les octrois de permis de construire ont particulière-ment régressé au cours du 1er trimestre de l’année et cette chute tend à s’accélé-rer. Les mises en chantier ont également reculé mais un peu moins que l’an dernier (- 9,3 % contre – 10,4 %). Et même si les professionnels de l’immobilier sentent une amélioration des ventes (23 % de plus que l’an dernier), il y a lieu de se pencher aussi sur la rénovation pour remettre des loge-ments anciens sur le marché.La Ministre du Logement et son homo-

logue à la Ville (Sylvia Pinel et Patrick Kanner) ont signé début mai avec la Directrice de l’Anah et le Président de l’Anru une convention de partenariat dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). La politique

de la ville a, en effet, sélectionné 1 500 quartiers prioritaires dont 200 environ correspondent soit à des quartiers d’habi-tat ancien soit à de grandes copropriétés construites après 1948 et présentant des signes de fragilité manifestes. Cette conven-tion précise les modalités d’organisation et d’articulation des deux agences pour toute la durée du NPNRU, soit jusqu’en 2024, ce qui devrait faciliter la réalisation de travaux.L’état des lieux du logement en France réalisé par l’Insee démontre l’ampleur des efforts à mener pour satisfaire tous les besoins, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation.

permettant d’informer le consommateur sur ces performances. Il est donc difficile pour le consommateur de choisir les meil-leurs produits. Enfin, les performances des lampes à LED doivent encore être amélio-rées. Ainsi, si une diode seule affiche un rendement énergétique très bon (environ 100 lm/W et jusqu’à 135 lm/W pour les plus performantes), une lampe à LED offre un rendement compris entre 40 et 50 lumens/watt. Cette baisse de rendement est notamment liée à la chaleur produite par les diodes accolées dans la lampe. Les lampes à LED mises sur le marché ont donc en moyenne une efficacité énergé-tique moins bonne que celle des lampes fluocompactes (65 lm/W) mais meilleure que celles des lampes à incandescence

traditionnelles à filament (14 lm/W). Tou-tefois, les évolutions technologiques atten-dues laissent entrevoir, à l’horizon 2015, un rendement de 150 lm/W. L’indice de rendu de couleur est encore mauvais pour la majorité des lampes à LED blanches mises sur le marché. Au niveau sanitaire, l’ANSES a mis en garde, en octobre 2010, les consommateurs les plus sensibles à la lumière et les jeunes enfants sur les risques d’éblouissements ou de lésions sur la rétine liés à la lumière bleue émise par certains éclairages à LED5. Sur la base des mesures réalisées sur une grande par-tie des produits actuellement présents sur le marché, l’ANSES recommande d’éviter l’utilisation de sources de lumière émettant une forte lumière froide (lumière riche en

couleur bleue) dans les lieux fréquentés par les enfants ou dans les objets qu’ils utilisent (jouets notamment) ainsi que pour les personnes sensibles à la lumière (personnes atteintes de pathologies liées à l’âge, sous traitement médicamenteux ou atteintes de problèmes cutanés). L’ANSES recommande également la mise en place d’une information de type étiquetage et la conception de systèmes d’éclairage ne permettant pas une vision directe du fais-ceau émis par les LED bleues ou blanches. Dans le domaine de l’éclairage public où les contraintes sont plus fortes en raison des conditions extérieures (température, pluie…), les travaux de recherche visent une bonne efficacité lumineuse et une bonne stabilité de lumière.

Même si le déficit quantitatif est manifeste, la qualité des logements en France ne cesse de progresser et les points d’amélioration sont parfaitement identifiés.

TEChniQuE

Logement : des perspectives encourageantes

13

Les permis de construire des logements ont chuté de 11,6 % au 1er

trimestre 2015

94 % des Français

sont satisfaits de leurs

logements

Page 14: CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

Les Logiciels BIMIl existe aujourd’hui sur le marché plusieurs logiciels appelés "Logiciels BIM" il s’agit dans tous les cas d’un logiciel de type CAO (Création Assisté par Ordinateur) pour l’ar-chitecture qui a des fonctions ou une métho-dologie BIM. Voici les principaux logiciels :

Revit Architecture d’Autodesk – De loin le logiciel BIM le plus répandu parmi les architectes et les autres prescripteurs. Archicad de Graphisoft (Nemetschek). AllPlan de Nemetschek. Microstation de Bentley.

Il existe aussi un logiciel BIM destiné à des bureaux d’études technique plus qu’à des architectes – Tekla.Dans son livre "BIM Demystified", Steve Race, un expert Britannique explique qu’étant donné que le terme BIM est un terme émergeant, beaucoup de définitions et procédés lui ont été attachés. Le BIM est devenu un terme "parapluie" qui peut héberger beaucoup de choses et peut être compris de façons très différentes, parfois même contradictoire voire complètement erronée. Ce qu’il faut retenir c’est que le BIM n’est pas un logiciel mais plutôt un état d’esprit. En effet, il est parfaitement possible de "faire du BIM" sans pour autant utiliser un des logiciels mentionnés ci-des-sus. Les logiciels BIM ne font que faciliter et accélérer la méthode de travail BIM.

L’état d’esprit BIMC’est quoi au juste, "l’état d’esprit BIM" ?Nous allons expliquer quels sont les béné-fices du BIM. Voici les plus gros bénéfices par corps de métier :Pour les Architectes : un gain considérable de temps et un processus de travail accélé-ré. Par exemple, un architecte utilisant un logiciel BIM qui place un escalier en colima-çon entre deux dalles de béton n’a plus à se soucier du calcul de l’escalier (ligne de foulée, le rapport entre les hauteurs des marches et leur nombre, etc) lorsqu’il réduit ou augmente la distance entre les deux dalles en fonction des besoins du projet. L’objet "Escalier" placé entre les objets "dalle", "comprend" tout sim-plement qu’il est "concerné" par le change-ment de la hauteur sous plafond et il va "se modifier" automatiquement en conséquence. Tout en respectant, bien évidemment, les contraintes de son fabricant. L’architecte n’est plus obligé de passer un temps précieux à cal-culer fastidieusement et à re-paramétrer l’es-calier chaque fois que la hauteur sous plafond

d’une pièce change (et cela peut arriver des nombreuses fois dans la vie d’un projet!)Pour les fabricants : une fois leur cata-logue BIM réalisé – un esprit tranquille – L’ensemble des modèles et informations sur leurs produits sont communiqués et exploités par toute la chaîne. Des objets BIM bien réalisés sont considérés comme une véritable mine d’or par les prescrip-teurs qui s’habituent à les utiliser et, par nature, restent fidèles aux fabricants qui leurs fournissent ces objets.Pour le client (Maître d’ouvrage) : la possi-bilité d’éviter des retards très coûteux sur le chantier. En effet, le gouvernement bri-tannique estime que les chantiers réalisés avec une planification BIM reflètent une économie allant jusqu’à 20% (!!!) sur le prix global de la construction. Un autre aspect important pour les Maîtres d’ouvrage est la gestion de la vie du bâtiment après sa construction. Une maquette numérique BIM permet de mieux gérer les dépenses et l’entretien d’une œuvre construite.Pour les BET : une aisance dans la commu-nication avec les Architectes (Mandataires communs) et une réduction de la charge de travail des calculs de structures et des flux liés à la métrisation préalablement programmée dans les modèles fournis par les fabricants. (Un des corps de métier de Polantis est l’étude et la réalisation de ce paramétrage pour le compte de ses clients).Pour les économistes de la construction : les maquettes numériques BIM ren-seignent beaucoup mieux sur les qualitatifs et quantitatifs du projet. En effet, la plupart des logiciels BIM sont capables de générer un extrait sous format Excel qui inclut toute la nomenclature de l’oeuvre.Pour les installateurs et entreprises sur le chantier : le processus BIM facilite la plani-fication du phasage du chantier et permet aussi d’obtenir des modèles 3D très détaillés des pièces, matériaux et produits à installer sur le chantier. De plus, le processus BIM per-met d’éviter des conflits sur le chantier (par exemple une gaine de climatisation passant par des tuyaux d’eau) et les résoudre au stade de la planification du projet.Lorsque tous les acteurs du marché com-prennent l’atout considérable qu’est le BIM, ils partagent le même état d’esprit. Cha-cun profite à sa manière, c’est un véritable "Win-Win-Situation" et la résultante de ses efforts communs dans la même direction est une meilleure communication entre toutes les parties et une meilleure compréhension.

Une des erreurs les plus courantes à l’égard du BIM est que les gens pensent qu’il s’agit d’un logiciel. Certains sont même persuadés qu’il existe un lo-giciel nommé “BIM”. Bien qu’il existe plusieurs logiciels appelés "Logiciels BIM" le BIM est un concept, une méthode de travail ou un véritable "état d’esprit" si vous préférez.

TEChniQuELe bIM Un logiciel ou un état d’esprit ?B o n j o u r à

tous, chers collè-gues Menuisiers, Charpentiers et Agenceurs.6 mois après le début de 2015, nous pouvons dès à présent faire le point sur un cer-tain nombre de mesures, annoncées précédemment et

qui se mettent doucement en place.Pour nos entreprises de la filière bois, l’accent porté par la région sur la marque Sud de France disponible au niveau des produits, et depuis quelques semaines au titre des entreprises du bâtiment constitue un vivier de futurs marchés que nous espérons tous fructueux.Certains réglages restent à effectuer, car les marchés des offices publics devront maintenant, nous l’espérons tous, prendre en compte ces nouveaux éléments, et cette évolution, on peut le parier, devra s’installer au fil des mois qui viennent.A nous entreprises, de rester vigilants et de faire remonter l’information, en scrutant les parutions de ces prochains mois.Notre président de région D. Alary, a réaffirmé fermement son soutien aux filières courtes et particulièrement à celle du bois. Souhaitons à ses services un enthousiasme aussi grand que celui de leur principal élu, afin de nous pro-poser de beaux ouvrages en bois du Languedoc-Roussillon.Côté pénibilité et poussières de bois, les choses avancent doucement, crise aidant, la pression n’a pas été accentuée ces der-niers mois, mais là aussi, il convient de surveiller l’évolution de ces points.Je passerai rapidement sur la conjoncture économique, où, malgré tous nos efforts il a bien fallu constater une stagnation tenace du marché du neuf, matérialisée lourdement par des dépôts de permis de construire en berne. Seul le marché de la rénovation semble se porter un peu mieux, sans que l’embellie ne soit vrai-ment intense. Gageons que le deuxième semestre soit à l’aune du premier écoulé, et souhaitons-nous, "nous-même", (à défaut de mieux !!) un retour à un marché plus actif.Ce printemps a vu l’édition biannuelle du Salon Eurobois à Lyon, auquel nous nous sommes rendus à quelques-uns de la filière. Une belle journée à observer les dernières avancées de notre profession, de bien belles machines, et des produits innovants et en constante progression.Notre invitation à partager ces moments entre adhérents Capeb a malheureuse-ment suscité peu de participation parmi notre petite soixantaine d’entreprises de la section CMA.Notre slogan, "plus forts, ensemble", doit en ces périodes difficiles, être encore plus mis en avant, et surtout vécu dans notre quotidien.Je vous souhaite à toutes et à tous, de bonnes vacances d’été, du travail, et bien sûr, beaucoup de copeaux dans les poches.

édito

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Roland Studer Section Menuiserie

Page 15: CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

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Page 16: CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

Simplification de la procédure de dérogation

aux travaux interdits pour les jeunes âgés de

moins de 18 ans en formation professionnelle

Le décret n°2015-443 du 17 avril 2015 remplace notamment la procédure de demande de dérogation à l’inspection du travail prévue par les décrets du 11 octobre 2013 par une procédure de simple déclaration préalable de l’affectation du jeune à des travaux interdits soumis à dérogation. Ce décret détermine en outre le contenu de cette déclaration et les informations tenues à disposition de l’inspecteur du travail. Enfin, ce décret précise les règles de pré-vention à respecter pour pouvoir déroger à l’interdiction de certains travaux. Cette nouvelle procédure déclarative est entrée en vigueur le 2 mai 2015.La CAPEB se félicite de cet assouplis-sement permettant de lever certaines

difficultés induites par l’ancienne procé-dure de demande de dérogation.

1. Conditions préalables à respecter par l’employeur avant l’envoi

de la déclaration pour pouvoir affecter un jeune aux travaux

interdits susceptibles de dérogationLe décret prévoit que l’employeur ou le chef d’établissement peut, pour une durée de trois ans à compter de l’envoi de la déclaration de dérogation, affecter des jeunes aux travaux interdits susceptibles de dérogation, sous réserve de satisfaire aux conditions suivantes :

Avoir procédé à l’évaluation des risques, comprenant une évaluation des risques existants pour les jeunes et liés à leur travail. Cette évaluation est préalable à l’affectation des jeunes à leurs postes de travail ; Avoir à la suite de cette évaluation, mis en œuvre les actions de prévention garantissant un meilleur niveau de pro-tection de la santé et de la sécurité des travailleurs ;

Chacun en ce qui le concerne et avant toute affectation du jeune à ces tra-vaux, avoir dispensé l’information sur les risques pour la santé et la sécurité et les mesures prises pour y remédier ainsi qu’une formation pratique et appropriée à la sécurité et celle prévue dans le cadre de la formation professionnelle dispen-sée adaptée à son âge, son niveau de formation et son expérience profession-nelles et en avoir assuré l’évaluation ; Assurer l’encadrement du jeune en for-mation par une personne compétente durant l’exécution de ces travaux ; Avoir obtenu, pour chaque jeune, la délivrance d’un avis médical d’aptitu-de. Cet avis médical est délivré chaque année soit par le médecin du travail pour les salariés, soit par le médecin chargé du suivi médical des élèves et des étudiants ou des stagiaires de la formation professionnelle.

Contenu et envoi de la déclaration de dérogation

Préalablement à l’affectation du jeune aux travaux réglementés, la déclaration de dérogation doit être adressée par tout moyen conférant date certaine à l’inspec-teur du travail par l’employeur.Cette déclaration précise :

Le secteur d’activité de l’entreprise ou de l’établissement ; Les formations professionnel les assurées ;

Les différents lieux de formation connus ; Les travaux interdits susceptibles de dérogation nécessaires à la formation professionnelle et sur lesquels porte la déclaration de dérogation, ainsi que, le cas échéant, certaines machines ; La qualité ou la fonction de la ou des personnes compétentes chargées d’en-cadrer les jeunes pendant l’exécution des travaux soumis à dérogation.

En cas de modification des informations relatives au secteur d’activité, aux forma-tions professionnelles assurées ou aux tra-vaux interdits susceptibles de dérogation, ces informations doivent être actualisées et communiquées à l’inspecteur du travail par tout moyen conférant date certaine

Au vu de la complexité de la réglementation et des difficultés pratiques rencontrées par les entreprises engendrées par les décrets de 2013, le Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a dé-cidé de simplifier et d’assouplir certains aspects de la réglementation par la parution des décrets du 17 avril dernier.

JuRidiQuEAssouplissement de la réglementation relative aux travaux temporaires en hauteur pour les jeunes âgés de moins de 18 ans

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APPRENTISSAGE : NOUvELLE AIDE POUR LES TPELes petites entreprises de moins de 11 salariés qui embauchent des mineurs en apprentissage depuis le 1er juin 2015 bénéficient de nou-velles aides.

Le jeune apprenti doit avoir moins de 18 ans à la date de la conclusion du contrat d’apprentissage.L’aide est de 1.100 euros par période de 3 mois. Ce qui représente une aide de 4.400 euros sur 12 mois.Cette aide n’est attribuée que pour la première année. Cette nouvelle aide est cumulable avec les dispositifs de primes et d’aides déjà existants pour l’apprentissage. Les entreprises de moins de 11 salariés peuvent bénéficier de :- la prime d’apprentissage d’un montant minimum de 1.000 euros qui est versée par la région ;

- l’aide de 1.000 euros ouverte aux entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent un apprenti supplémentaire, etc.

Rappel : Les entreprises de moins de 11 salariés sont exonérées des charges sociales sur les salaires versés aux apprentis, exception faite de la cotisation AT-MP et les cotisations supplémentaires d’accident du travail éventuellement dues.

Page 17: CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

Absence injustifiée d’un salarié :

agir rapidement mais sans précipitation

L’absence d’un salarié sans autorisation doit toujours être un signal à prendre en compte par l’employeur.Il s’agit d’une situation qui doit vous aler-ter immédiatement et qu’il ne faut jamais laissée perdurer sans agir.La question du comportement à adopter reste cruciale car la tentation de renvoyer le salarié lorsqu’il revient est grande mais il ne faut jamais y succomber, sauf cir-constances exceptionnelles nécessitant une mise à pied à titre conservatoire (contacter le service juridique de la CAPEB au préalable). En principe, les conventions collectives prévoient en général un délai de 48 h lorsque l’absence du salarié est justifiée par la maladie.Une phase d’analyse va s’imposer.

Analyser la situationIl peut s’agir d’une absence totalement inopinée sans demande préalable.Il peut également s’agir d’une absence suite à un refus de la part de l’employeur (refus de congés notamment).

Ainsi, il est préférable que les salariés rem-plissent systématiquement des feuilles de demande d’autorisation d’absence qui seront contresignées par l’employeur.

Cela permet de constituer des preuves, notamment si l’absence a été demandée et refusée.

Parfois, c’est le salarié au départ en absence autorisée, qui ne reprenant pas son poste, prolonge son absence sans autorisation, ni justification.

Ne pas se précipiterIl peut être opportun d’appeler le salarié par téléphone.

Cependant, si vous avez connaissance d’une mésentente importante entre le salarié et d’autres collaborateurs, ou si en tant qu’employeur vous avez eu une altercation avec ce salarié, il sera préférable de ne pas l’appeler.

Cela pourrait être un élément utilisé par le salarié à votre encontre s’il souhaite démontrer qu’il est harcelé moralement.

Remarque : L’absence injustifiée ne peut jamais être considérée comme une démission. La démission doit en effet être claire et non équivoque. Aucun doute ne doit être permis quant à la démission.

Mettre en demeure le salarié

La situation ne devant jamais perdurer, il conviendra de mettre en demeure le salarié. Si vous ne prenez pas immédiatement vos dispositions, l’absence est indirec-tement tolérée et la gêne occasionnée dans l’organisation de l’entreprise sera plus difficile à démontrer pour justifier un éventuel licenciement.Ainsi, passé le délai de 48h toléré pour justifier de la maladie (par communication d’un arrêt de travail), le salarié doit être mis en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception de reprendre son poste de travail. (Cette lettre est réalisée par le ser-vice juridique sur simple demande).

Les issues de la procédure Elles dépendent en général du comporte-ment du salarié mais aussi de ces anté-cédents disciplinaires.Les situations que l’on peut rencontrer sont très variées. Si plusieurs mises en demeure sont res-tées infructueuses, un licenciement pour faute peut être éventuellement envisagé.Nous vous déconseillons d’agir sans conseiller juridique et vous invitons à contacter le service juridique de la CAPEB du Gard pour vous aider dans toutes les procédures disciplinaires.

dans un délai de 8 jours à compter de changements intervenus.

En cas de modification relative aux lieux de formation connus ou de la personne compétente chargée d’encadrer le jeune, ces informations sont simplement tenues à disposition de l’inspecteur du travail.

La déclaration doit être renouvelée tous les 3 ans.

Informations tenues à la disposition de l’inspecteur du travail postérieurement à l’envoi

de la déclarationL’employeur ou le chef d’établissement qui déclare déroger tient à disposition de l’inspecteur du travail, à compter de l’af-fectation de chaque jeune aux travaux en cause, les informations relatives :

Aux prénoms, nom, et date de naissance du jeune ;

A la formation professionnelle suivie, sa durée et lieux de formation connus ;

A l’avis médical d’aptitude à procéder à ces travaux ;

A l’information et la formation pratique et appropriée à la sécurité dispensées au jeune ;

Aux prénoms, nom, et qualité ou fonction de la personne ou des personnes compé-tentes chargées d’encadrer le jeune pen-dant l’exécution des travaux en cause.

Assouplissement de la réglementation relative aux travaux

temporaires en hauteurLe décret n°2015-444 du 17 avril 2015 assouplit la réglementation relative aux travaux temporaires en hauteur effectués par des travailleurs de moins 18 ans en :

Permettant une dérogation de droit pour l’utilisation des échelles, escabeaux et marchepieds lorsque les équipements de travail munis d’une protection collective ne peuvent être utilisés ;

En dérogeant, pour les besoins de for-mation professionnelle des jeunes, à l’in-terdiction du travail en hauteur à défaut

d’une protection collective contre le risque de chute, lorsque cette protection ne peut être mise en place, sous réserve que le jeune soit muni d’un équipement de pro-tection individuelle (harnais et autres sys-tèmes d’arrêt de chute) et formé.

Pour rappel, le Code du travail prévoit en effet une obligation de formation à destination du salarié utilisant des EPI dès la première affectation du salarié à son poste de travail. Cette formation doit être renouvelée aussi souvent que nécessaire pour que l’équipement soit utilisé conformément à la consigne et aux instructions d’utilisation.En permettant cette dérogation de droit pour l’utilisation de ces derniers, lorsque les équipements de travail munis d’une protection collective ne peuvent être uti-lisés, le Ministère du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle va dans le sens d’une réglementation plus réaliste et proportionnée aux réalités du terrain, ce que la CAPEB appelait de ses vœux ces derniers mois.Ce décret est entré en vigueur le 2 mai 2015.

JuRidiQuE

La gestion de l’absence injustifiée du salarié

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Page 18: CAPEB 30 INFOS JUILLET 2015

Là où la société a vocation à faire "écran" entre le patrimoine de la personne phy-sique (l’artisan) et la personne morale (l’entreprise), l’entreprise individuelle crée une confusion des patrimoines.Ainsi, l’artisan exerçant sous la forme d’entreprise individuelle devra répondre de ses dettes sur l’ensemble de son patri-moine personnel. Pour cette raison, une mesure de protec-tion du patrimoine immobilier avait été créé en 2003 permettant au chef d’en-treprise de déclarer insaisissables ses biens immobiliers à l’égard des créan-ciers professionnels.Avec l’objectif de renforcer cette protection, le législateur a créé une nouvelle procédure en droit des entreprises en difficulté : le rétablissement professionnel.Cette mesure résultant de l’ordonnance du 12 mars 2014 est destinée aux entrepre-neurs individuels personnes physiques qui n’ont pas de salarié.Cela offre à l’artisan une possibilité de rebondir rapidement en le faisant béné-ficier d’un effacement des dettes, sans recourir à la liquidation judiciaire.

Conditions Etre en état de cessation de paiement : ne pas pouvoir faire face au passif exi-gible avec l’actif disponible.

Ne pas faire l’objet d’une procédure de liquidation judiciaire en cours ou d’un procès prud’homal en tant qu’employeur. Ne pas avoir fait l’objet d’une liquida-tion judiciaire dans les cinq ans précé-dant la demande.

N’avoir employé aucun salarié au cours des 6 derniers mois. Détenir un actif dont la valeur est infé-rieure à 5 000 euros.

Comment ? L’artisan doit solliciter l’ouverture de la pro-cédure auprès du tribunal de commerce.Un mandataire judiciaire et un juge com-mis sont désignés.Le mandataire invite alors les créanciers à communiquer dans un délai de 2 mois, le détail des sommes qui leur sont dues.La procédure est ouverte pour une période de 4 mois.

ConséquencesA l’issue, la clôture du rétablissement professionnel entraine l’effacement de toutes les dettes à l’égard des créan-ciers, antérieurs au jugement, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.Pour être effacée, la dette doit être née antérieurement au jugement d’ou-verture de la procédure, avoir été por-tée à la connaissance du juge commis par le débiteur.Seules les dettes en matière de pen-s ion al imentaire , résul tant d ’une condamnation pénale et des dettes salariales restent dues.La procédure de rétablissement profes-sionnel peut donc, dans de nombreux cas, être une alternative à privilégier à la procédure de liquidation judiciaire.

RAPPEL : permanence juridique en droit des Sociétés un jeudi sur deux : merci de prendre ren-dez-vous directement auprès du service juridique de la CAPEB 30 : 04.66.28.87.87

Il s’agit donc d’attirer l’attention des professionnels sur l’am-pleur de ce devoir qui pèse sur leurs épaules et l’impossibilité pour eux de s’exonérer de leurs responsabilités.

Avant de commencer les travauxTout professionnel du bâtiment doit, avant de commencer ses travaux, passer en revue le support ou l’installation existante et son environnement.Exemples :

Le peintre doit vérifier si le mur est en état de recevoir le papier peint choisi par le client ;

Le carreleur doit vérifier si le sol est apte à recevoir le carrelage ; Le couvreur doit voir si la charpente est suffisamment solide pour supporter une nouvelle toiture…

Si le professionnel constate qu’il peut effectuer ses travaux sans problème et alors seulement, il peut se lancer sans risque particulier. S’il constate que l’existant ne supportera pas les nouveaux travaux et il doit alors avertir le client par lettre recomman-dée avec AR, en dressant la liste des points à reprendre et en chiffrer le coût.

Si le client n’accepte pas et qu’il y a des risques de sinistre, l’artisan doit refuser de faire les travaux.

S’il ne procède pas ainsi et qu’un accident se produit, il engage lourdement sa responsabilité. En effet, le sinistre devra être déclaré à l’assureur décennal et le client pourra décider d’in-tenter une action judiciaire pour la réparation du préjudice subi.ATTENTION : la décharge de responsabilité n’a aucune valeur juridique est sera écartée en cas de litige.

Sur le choix des matériauxIl incombe à l’entrepreneur, professionnel du bâtiment, de s’in-former des souhaits du maître de l’ouvrage et de lui conseiller le choix du matériau le plus approprié pour y satisfaire et d’éviter ainsi tous désordres.

La présence d’un architecte / maître d’œuvre

Les juges ont eu à se prononcer sur la responsabilité de l’artisan en cas de défaut de conception : En vertu du devoir de conseil auquel il est tenu en sa qualité d’homme de l’art, l’entrepreneur se doit d’avertir le maître de l’ouvrage des défauts de conception que présente un projet de construction. Il doit émettre des réserves, voire refuser de réa-liser l’ouvrage s’il s’avère dangereux. Le fait que la direction générale du projet soit confiée à un maître d’œuvre ne le dis-pense pas de cette obligation.

De nombreuses entreprises sont confrontées à l’épreuve de la liquidation judiciaire. Le "dépôt du bilan" peut avoir d’importants impacts sur le patrimoine personnel du chef d’entreprise.

Cette question revient régulièrement à l’ordre du jour. L’étendue et les limites du devoir de conseil de l’artisan sont parfois compliquées à déterminer.

JuRidiQuELe rétablissement professionnel

Le devoir de conseil de l’artisan du bâtiment

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Pourquoi un label ?Les artisans utilisent de la main d’œuvre locale, participent à l’insertion des jeunes, notamment via l’apprentissage, forment (formation continue, initiale), valorisent la qualité de travail et sont res-pectueux de l’environnement. Ce label, avec l’appui de la Région, met l’accent sur ces bonnes pratiques. Il doit favoriser l’accès à plus de marchés et l’améliora-tion des performances. C’est aussi une façon de lutter contre le travail clandes-tin et la concurrence déloyale qui sévit dans le secteur du bâtiment.

C’est parti !Les premières labellisations dès main-tenant pour les entreprises qui auront

retourné leur dossier de demande de label. Ce dernier est finalement simple pour le moment, surtout pour les entre-prises déjà qualifiées même si à la lec-ture des pièces à fournir certains risquent d’être un peu désorientés ou découragés. Pas de panique ! Votre CAPEB est là !

Quels critères sont pris en compte ?

La Région a défini les justificatifs à fournir, parfois facultatifs en attendant un retour de terrain. Au-delà de ces pièces, il faut sur-tout être capable de démontrer l’engage-ment de l’entreprise à respecter la "Charte Sud de France" qui peut se résumer ainsi :

Travailler dans le respect des règles de l’art de de la législation en général ;

Bien traiter ses salariés (prévention des risques, formation, dialogue social) ;

Réduire l’impact environnemental de l’entreprise (approvisionnement local, solutions techniques durables) ;

C’est ce que vous faites déjà en réalité ! Reste à le mettre par écrit pour forma-liser un peu les choses. C’est l’époque qui veut ça !

A qui s’adresser ?A votre CAPEB départementale :

Sur le site Internet : 30.capeb.fr/services/sud de france

Sur simple demande à la CAPEB 30 courriel : [email protected]

Ce dispositif repose sur une obligation de réalisation d’écono-mies d’énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d’énergie appelés les "obligés" (électricité, gaz, chaleur, froid, fioul domestique et nouvellement les carburants pour auto-mobiles). Ceux-ci sont ainsi incités à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients : ménages, col-lectivités territoriales ou professionnels.

Les vendeurs d’énergie obligés doivent justifier de l’accom-plissement de leurs obligations par la détention d’un montant de certificats équivalent à ces obligations. Les certificats sont obtenus à la suite d’actions entreprises en propre par les opé-rateurs ou par l’achat à d’autres acteurs ayant mené des opé-rations d’économies d’énergie.

Valorisez les travaux d’économie d’énergie

Faites bénéficier à vos clients de primes en valorisant les tra-vaux d’économie d’énergie, et bénéficiez-en également !

Pour cela, la CAPEB a négocié deux partenariats : TOTAL et BUTAGAZ.

Il vous suffit de vous rendre sur leur site respectif (http://www.lesecoprimes.fr/ ou http://www.artiprimes.fr/).

Attention : il est impératif d’avoir obtenu une qualification RGE et d’en faire la demande avant la signature du devis !

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter le service Qualification de la CAPEB Gard.

Le label Sud de France Entreprises du bâtiment est destiné à promouvoir la Responsabilité Sociétale des Entreprises et les démarches environnementales comme le RGE.

QuALiFiCATionc’est parti pour le bâtiment !

Les certificats d’économie d’énergie

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féVRIER : infos sur la trésorerie ;

MARS : le calcul des coûts ;

AVRIL : l’analyse conquérante dans les marches publics ;

MAI : les contrats de sous traitance ;

jUIN : le rsi – la mutuelle.

AgEndALes jeudis cApEb se poursuivent toute l’annéeRétrospective

vous aviez bien noté que la CAPEB fait une information chaque JEUDI du mois, hé bien cela continue dès septembre…

Notez dans votre agenda !

17 septembre à Alès : les recours administratifs ;

24 septembre : Accessibilité, prévention et solutions ;

29 octobre : Apprentissage et travaux et hauteur ;

26 novembre : RSI et défiscalisation.

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Les formations en cours,

consultez le site de la CAPEB DU GARD

http://30.capeb.frFormation échafaudages Formation Rockwool

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AgEndA

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C’est simple et efficace, et en plus on peut gagner !!!Le concours national est renouvelé cette année encore. Il s’adresse aux élèves de 3ème. Les élèves vont à la rencontre des professionnelles de l’ar-tisanat du bâtiment et illustrent leurs travaux au travers de photos prises sur les chantiers et/ou dans l’entreprise. 5 photos sont obligatoires : 1 photo au minimum doit illustrer une ou plusieurs femme(s) accomplissant les gestes professionnels de leur métier. Pour les autres photos, laissez libre cours à votre imagination (professionnelles ou élèves en équipes mixtes). Ces 5 photos seront accompagnées d’une fiche d’identité de l’entreprise, d’une synthèse écrite de l’interview, d’une légende explicative propre à chaque photo et d’une photo de la classe.

Date limite de remise des dossiers : vendredi 26 février 2016

Examen du dossier par le jury national : courant mars 2016

Pour tout renseignement contacter la CAPEB.

Le concours des métiers au féminin est lancé

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Dans le cadre des difficultés rencontrées dans la mise en application de l’ac-cord de février 2015 relatif au financement de la formation continue dans le bâtiment, le conseil d’administration de Constructys a décidé de mobiliser immédiatement les fonds du plan de formation des entreprises de 10 salariés et plus, peu utilisés à ce jour, pour cofinancer les actions relevant des priorités définis par cet accord.

Cette décision, rétroactive au 1er janvier 2015, permet ainsi aux entreprises du bâtiment concernées d’adresser leurs demandes de financement (pour les coûts pédagogiques de formation) aux Constructys régionaux.

Nous attirons votre attention sur deux points :

1. Ces demandes doivent respecter pour autant certains thèmes de formation : transition écologique et énergétique, formations obligatoires et recommandées, création gestion transmission d’entreprises … et peuvent faire l’objet de cofinancements plafonnés par Constructys.

La CAPEB Confédération de l’Artisanat du Bâtiment et des Petites Entreprises, syndicat professionnel qui a pour missions de défendre, représenter et promouvoir les intérêts des petites entreprises artisanales du bâtiment, diffusera ces modalités dès que Constructys les aura mises à disposition.

2. Cette disposition financière – qui tient compte des litiges en cours sur l’accord (opposition de la CGT à cet accord, demande d’extension de l’accord faite par la FFB…) – fera l’objet d’un bilan intermédiaire lors d’un conseil d’administration exceptionnel de Constructys en septembre : Ce conseil décidera d’une part de continuer ou de suspendre ces modalités de financement (selon le niveau d’utilisation des 23 M€ concernés) et d’autre part de lancer ou non l’appel à cotisation de 0.2% auprès des entreprises du bâtiment de 10 salariés et plus.

Consultez le choix et les dates de formation proposées par la CAPEB sur le site Internet : http://30.capeb.fr

Constructys décide de mobiliser les fonds du plan de formation des plus de 10 pour cofinancer les actions priori-taires définies dans l’accord paritaire signé en février dernier.

FoRmATionFormation des salariés des entreprises de 10 et plus

Décision de constructys

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La création d’un contrat starter

Ce nouveau contrat est ouvert à toute entre-prise privée à condition qu’elle n’ait pas pro-cédé à un licenciement économique dans les 6 mois, de ne pas avoir licencié un salarié en CDI au même poste, et d’être à jour de ses cotisations et contributions sociales.Ce dispositif permet d’embaucher des per-sonnes de moins de 30 ans présentant des difficultés d’insertions sociales et/ou professionnelles. De plus, cette per-sonne doit soit résider dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, soit être bénéficiaire du RSA, soit être deman-deur d’emploi de longue durée, soit être reconnue travailleur handicapé, soit être suivie dans le cadre d’un dispositif de 2ème

chance, soit avoir bénéficié d’un emploi d’avenir dans le secteur non marchand.Ce contrat peut être conclu en CDD d’au moins 6 mois ou en CDI sous la forme d’un CIE ;L’aide correspond à 45% du SMIC.

Les emplois d’avenirLe contrat peut durer 3 ans.Il est possible de rompre ce contrat dans des cas spécifiques :

Faute grave, force majeure, accord des parties ; En cas d’embauche en CDD de plus de 6 mois ou en CDI chez un autre employeur, ou d’entrée en formation qualifiante.

Un emploi d’avenir en CDI peut être rompu pour :

Un licenciement pour motif personnel ou économique ; Une rupture conventionnelle ; La démission du salarié.

Les CDI ApprentissageUne aide financière est octroyée en cas de contrat de génération et de recrutement dans le cadre du CDI apprentissage.L’aide accordée au titre du contrat de généra-tion est de 4000 euros par an, soit 2000 pour le jeune embauché et 2000 pour le maintien dans l’emploi du salarié âgé.Cette aide est doublée si l’entreprise embauche un jeune de moins de 26 ans et un salarié d’au moins 55 ans.Les entreprises du BTP n’ont plus l’obliga-tion de transmettre un diagnostic sur l’em-ploi des salariés âgés.

Les nouvelles aides à l’apprentissage

Une aide de 1000 euros est attribuée pour les contrats conclus depuis le 1er juillet 2014. Elle est versée après les 2 premiers mois d’apprentissage.

Pour en bénéficier, il faut avoir moins de 250 salariés, ne pas avoir d’apprentis depuis le 1er janvier de l’année précé-dente, ou justifier que le nombre d’ap-prentis actuel est supérieur à celui au 1er

janvier de l’année en cours.A partir de 2015, pour en bénéficier, il fau-dra qu’un accord de branche prévoit un objectif chiffré en matière d’embauche en contrat d’apprentissage.

La réduction fillonLa réduction Fillon applicable aux salaires compris entre 1.6 % du SMIC et le SMIC, s’applique désormais à de nouvelles coti-sations :

La cotisation FNAL ; La contribution solidarité autonomie ; La cotisation d’accident du travail dans la limite de 1%.

Elle s’applique selon un coefficient dont le mode de calcul a changé. Ainsi pour une rémunération égale au SMIC annuel, la réduction doit être égale au montant des cotisations et contributions versées par l’employeur.Par ailleurs, et depuis le 1er janvier 2015, sont inclus dans la rémunération annuelle brute servant au calcul de la réduction Fil-lon, les temps de pause, d’habillage, de déshabillage, des temps de coupure et d’amplitude, les temps de douche.

Le nouveau calcul de l’exonération ZRR-ZRD

Les employeurs situés en zone de revita-lisation rurale (ZRR) ou en zones de res-tructuration de la défense (ZRD) peuvent bénéficier sous certaines conditions d’une exonération de cotisations sociales.

Remplacement des ZfU et fin des exonérations

socialesUn nouveau mécanisme d’aide en matière fiscale a été prévu qui remplace les ZFU par les zones franches urbaines territoires entrepreneurs.L’exonération des cotisations sociales n’est pas reconduite. De nouvelles condi-tions sont prévues pour bénéficier de l’exo-nération fiscale. Ainsi, existent désormais des conditions liées au nombre d’em-bauches en CDD et en CDI pour bénéficier de ces aides.

Aménagement du crédit d’impôt pour la compétitivité

et l’emploi (CICE)Pour les exploitations localisées dans les DOM, le taux est majoré à 7.5% sur les rémunérations versées en 2015, et à 9% sur les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2016.

EmPLoiLes nouvelles aides à l’emploi en 2015

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OFFRES D’EMPLOI DE

JUIN 2015

Offres nécessitant des candidats :Entreprise aux environs de Bagnols sur Cèze recherche un plaquiste confirmé pour isolation thermique, combles, étanchéité. Le poste est en CDI, salaire à négocier selon expérience.

Entreprise sur Nîmes recherche un apprenti maçon, pour préparer un CAP ; maçonnerie traditionnelle, rénovation

Entreprise sur Générac recherche un apprenti serrurier

Entreprise sur Générac recherche un serrurier métallier pour portails, rampes d’escalier, expérience de 2 ans minimum demandée. Le poste est dans un premier temps en CDD, possibilité de CDI. Le salaire est à négocier selon l’expérience du candidat.

Entreprise sur Nîmes, recherche un étancheur, expérience de 2 ans minimum demandée. Le poste est en CDI, salaire à négocier.

Entreprise sur Nîmes recherche un maçon, expérience de 2 ans minimum en maçonnerie tradition-nelle. Le poste est en CDI, salaire à négocier.

Entreprise sur St Julien de Peyro-las recherche un menuisier poseur bois, alu, pvc, expérience de 2 ans minimum demandée. Le poste est en CDD de 6 mois, CDI possible.

Pour ces offres, envoyez un CV à Sandrine MALLET par mail : [email protected]

Merci

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