harcèlement - cdatc.be · tâche s’ils veulent espérer réussir au terme de l’année. Les...

16

Transcript of harcèlement - cdatc.be · tâche s’ils veulent espérer réussir au terme de l’année. Les...

2

N°33 Mars 201610e année

Le cyber-harcèlement

Le fort de Breendonk

Le Taekwondo

Nous joindre : [email protected] Site ATC : www.ctatc.be Joindre l’ATC : [email protected] ou 071/41.39.39

Ne manquez pas le festival de la BD de Charleroi, organisé

par les Aumôniers du Travail, ce samedi 19 mars 2016 >> Page 5

Découvrez le .

taekwondo avec

Christopher Lie-

vens , élève de

4TQ >> Page 9

Découvrez les con-

seils de nos élèves

de 1D et 2D face au

harcèlement sur .

Internet >> Page 12

Nos élèves de 6TQ,

7TQ, 7P ont visité le

fort de Breendonk.

Découvrez leurs im-

pressions >> Page 10

4

L’éditorial

L’équipe de l’ATContact vous sou-

haite de très bonnes fêtes de

Pâques !

Sommaire

Le festival de la BD

Le collège St Augustin

Les Mondes Inversés

Le taekwondo

Le fort de Breendonk

La semaine des stupéfiants

Le cyber-harcèlement

Le rallye du Petit Collège

Le saviez-vous ?

P5

P7

P8

P9

P10

P11

P12

P14

P15

Bonjour !

Voici déjà les vacances de Pâques qui se pro-

filent à l’horizon ! Le deuxième tiers-temps

de l’année scolaire vient de s’achever avec

les conseils de classe et la remises des bulle-

tins. Le moment est donc idéal pour faire un

bilan avant la dernière ligne droite qui se terminera en juin.

Il est clair que celles et ceux qui n’ont pas atteint un niveau suffisant

de maîtrise des compétences doivent s’atteler sérieusement à la

tâche s’ils veulent espérer réussir au terme de l’année. Les autres,

celles et ceux qui sont sur la bonne voie, n’ont plus qu’à fournir un

ultime effort et le succès sera très probablement au rendez-vous.

L’arrivée des hirondelles voit aussi la concrétisation de nouveaux pro-

jets de formation au sein du Collège. Nous devrions donc ouvrir en

septembre une 6e Professionnelle « Assistant€ en soins animaliers »

qui compte 40 élève en 5e, un troisième degré Professionnel

« Plafonneur/euse » en article 49 Cefa qui fait suite à la formation du

2e degré en article 45 Cefa, un deuxième degré « Monteur/euse Pla-

ceur/euse d’éléments menuisés » en article 45 Cefa, ainsi qu’un deu-

xième degré « Poseur/euse de couvertures non-métalliques » en ar-

ticle 45 Cefa.

Nous avions d’autres espoirs d’ouvertures, mais la Ministre a imposé

un moratoire pour 2 ans sur les ouvertures dans le qualifiant saut

quelques exceptions concernant les métiers en pénurie notamment.

Comme vous aurez l’occasion de le découvrir dans cet ATContact, ce

samedi 19 mars, nous organisons notre premier festival BD appelé

« Bulles en tête ». Une quarantaine de dessinateurs professionnels

seront présents pour dédicacer leurs ouvrages. Ce salon BD est

le point d’orgue d’un travail pédagogique qui a amené des élèves

encadrés par des professeurs de Français à concevoir des textes qui

vont être illustrés par des dessinateurs de BD. Par ailleurs, Monsieur

Leonardo, une légende dans le monde de la BD, vient depuis plu-

sieurs semaines travailler pendant midi le dessin avec certains de nos

élèves, un rêve ! À cela s’ajoutent encore bien d ‘autres initiatives qu’il

serait trop long de développer. Comme vous le constatez, cela bouge

toujours aux ATC !

Quoi qu’il en soit, je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous de

joyeuses fêtes de Pâques et une excellente fin d’année scolaire.

J. COOPMANS

Directeur

Le festival de la BD

N°33Mars 201610e année

Le festival de la BD de Charleroi aux Aumôniers du Travail, c’est le 19 mars 2016 ! À vos agendas !

Ce festival comprendra entre autres, un espace d’expositions contex-tuelles professionnelles, des ren-contres à travers des conférences, des séances de dédicaces avec les auteurs et une bourse aux livres ex-clusivement sur la bande dessinée.

De nombreux dessinateurs, scéna-ristes et coloristes de talent et de renommées internationales seront présents. Il y aura notamment Ba-tem, Alfwen, Baloo, Barton Jacques, Francis Carin, David Caryn, Louis-Michel Carpentier, Xavier Fourque-

min, Philippe Glogowski , Hamo, Da-

niel Kox, Vittorio Leonardo , Raphaël Moralès , Malik, André Osi , Leonardo Palmisano , Jacques Sandron, Jean-Claude Servais , Jacques Sondron, Ma-nuel Tenret, Willy Vassaux , Marc Wasterlain, Étienne Willem , etc.

L’horaire de la journée du 19 mars est prévue comme suit :

09h30

ouverture du festival,

Vente de BD pour la 1ère séance de dédicaces

10h00

1ère séance de dédicaces,

Ouverture bourse aux livres,

Ouverture cafétéria

12h00

Pause

13h00

Vente de BD pour la 2e s séance de dédicaces,

Conférence et témoignages

13h30

2e séance de dédicaces

15h30

Conférence débat

16h00

Vente de BD pour la 3e s séance de dédicaces

16h30

3e séance de dédicaces

18h30

Fermeture du festival

6

Le festival de la BD

Luc Collin,

alias Batem

Ce dessinateur de renommée inter-

nationale, né le 6 avril 1960, décida

très tôt de son futur métier. En pa-

rallèle à ses études secondaires, Ba-

tem s'inscrit à l'Atelier BD de l'Acadé-

mie des Beaux-arts de Châtelet. Cet

atelier est dirigé par Vittorio Léonar-

do, le coloriste de tous les albums de

la grande époque de "Spirou". En

1978, sa décision est prise : il devien-

dra illustrateur. Il s'inscrit à l'Institut

Saint-Luc de Liège. Une force impla-

cable le pousse une nouvelle fois

vers le cours de BD donné par Jean-

Yves Stanicel. Quatre ans plus tard,

armé d'un diplôme, et surtout, d'un

solide coup de patte, il propose ses

planches aux éditeurs. Il entretient

une relation amour-haine avec les

éditions "Dupuis" qui voient seule-

ment en lui un ersatz des anciens

maîtres. Il sera toujours soutenu par

le scénariste Raoul Cauvin avec qui il

aura d'ailleurs un projet de série. Une

société sœur de "Dupuis" lui réserve-

ra un sort favorable. La SEPP

(Société d'Edition, de Presse et de

Publicité) est spécialisée dans l'adap-

tation audiovisuelle et les exploita-

tions dérivées des personnages du

"Journal de

Spirou".

À cette époque, les "Boule et Bill",

les "Schtroumpfs", "Gaston Lagaffe"

et le "Marsupilami" y sont encore

logés. Le dieu de la BD va enfin être

favorable à l'un de ses enfants les

plus doués. Batem adapte « l'oiseau

Shoe », «les Snorkels » et, surtout, le

« Marsupilami ». Franquin a en effet

gardé les droits de ce personnage

lorsqu'il décida d'arrêter de dessiner

« les aventures de Spirou et Fanta-

sio ». Si Franquin devine le potentiel

de la diva palombienne, il sait aussi

qu'elle peut rester un éternel espoir.

Il attend un coup de pouce du des-

tin : Jean-François Moyersoen un

monomanique de l'œuvre de Fran-

quin.

Fan Numéro 1 du Marsupilami, il dé-

cide d'en faire une star mondiale, de

lui donner une vie éditoriale et une

présence merchandising de qualité.

Symboliquement, il nommera sa

maison d'édition "Marsu Produc-

tions". Franquin ne peut pas entre-

prendre un album de 44 planches

tout seul. Il se souvient de ce jeune

homme qui, dans le cadre ingrat des

utilisations dérivées, semblait avoir

si bien compris la philosophie du

Marsupilami. Moyersoen contacte

Luc Collin. D'abord incrédule, celui-ci

constate que le destin vient de frap-

per à sa porte lorsque Franquin lui

téléphone du Midi de la France pour

lui confirmer sa décision.

Le 8 janvier 1987, réunion au som-

met. Greg, Batem et Moyersoen re-

joignent Franquin chez lui. "La queue

du Marsupilami" sera réalisée en 4

mois. Franquin retrouve un de ses

rôles favoris : aider un jeune dessina-

teur à s'épanouir. Sans rechigner, il

transmet son savoir à Batem. Une

complicité naît au cours de ce mara-

thon graphique. chaque album du

"Marsupilami" enrichit, avec la com-

plicité créatrice de Franquin, notre

connaissance visuelle de la Palombie.

Ses réalisations en matière d'affiches

et de sérigraphies du Marsupilami

démontrent un réel sens de la com-

position graphique. À la disparition

de son maître, Batem prend la suc-

cession du "Marsupilami" ...

Batem, le parrain du festival de la BD

Le collège St Augustin

Le mardi 23 février, une délégation

d’élèves de 7P1, 7P2, 7P3, 7P4 et 7 TQ1

s’est rendue au Collège Saint-

Augustin à Gerpinnes pour rencon-

trer toutes les classes de 2e. Les

élèves de Gerpinnes avaient préparé

une série de questions afin d’en sa-

voir plus sur l’enseignement tech-

nique et professionnel.

Voici ce que racontent nos élèves de

7e année.

« Ils nous ont demandé si on ne re-

grettait pas d’être dans l’enseigne-

ment professionnel ou technique.

Cela nous a étonnés. On leur a dit

qu’on ne regrettait pas et que c’était

notre choix de faire ce que l’on aime.

Ils nous ont aussi demandé si notre

entourage était d’accord avec notre

choix. Une fille nous expliquait, par

exemple, qu’elle souhaitait pour-

suivre sa scolarité dans l’enseigne-

ment professionnel mais que ses pa-

rents n’étaient pas d’accord. Elle

nous demandait ce qu’elle pouvait

leur dire pour les convaincre.

Une des profs de français qui nous a

accueillis là-bas a expliqué que ses

parents voulaient qu’elle devienne

caissière. Mais elle voulait devenir

professeur, au grand désespoir de sa

maman qui a pleuré quand elle l’a su.

Les élèves de Gerpinnes étaient inté-

ressés par nos témoignages et ils

essayaient tous de participer à la

discussion. Ils nous ont bien accueil-

lis et ils nous ont écoutés attentive-

ment. Ça nous a prouvé que nous

n’étions pas là pour rien. Ils ont été

étonnés d’apprendre des choses sur

nos métiers et beaucoup veulent

venir aux Aumôniers pour voir nos

ateliers. Ils en ont déjà une autre

image. À la fin, un garçon était con-

tent car on avait répondu à toutes

ses questions et il voudrait faire

l’électromécanique. Nous avons eu

beaucoup de remerciements. »

Nous lui avons conseillé d’en

parler calmement avec eux et de

leur expliquer que c’est ce

qu’elle voulait réellement. Beau-

coup se demandaient comment

nous avions fait pour trouver

notre voie et si on aimait ce

qu’on faisait. Des questions

simples nous ont surpris. Un

élève de 2e a demandé ce qu’on

faisait en carrosserie et on a bien

pris le temps de lui expliquer.

Nous étions un peu stressés de

devoir parler devant une classe

alors il y a eu des moments co-

miques. Parfois, on ne trouvait

pas un mot pour expliquer ce

qu’on voulait dire. À un moment,

ils nous ont demandé combien

on était en classe et, dans la pré-

cipitation, l’un d’entre nous a

répondu « Je suis 18 », à la place

de « Nous sommes 18 ». On a

tous bien rigolé et, petit à petit,

nous étions plus à l’aise. Le se-

condaire professionnel ou tech-

nique est visé par de nombreux

jugements. Cela nous a marqués.

En fait, on a même remarqué

que tous les métiers étaient par-

fois trop vite jugés.

N°33Mars 201610e année

Par les élèves de 7P1, 7P2, 7P3, 7P4, 7TQ1, Christine Bortolotti,

François Saucin, Robert Sartori et Véronique Bourguignon.

8

Les Mondes Inversés

Le vendredi 4 décembre et le mardi

12 janvier, les élèves de 7P1, 7P2 et

7P3 se sont rendus au BPS22 à Char-

leroi pour visiter l’étonnante exposi-

tion « Les Mondes Inversés ».

Voici leurs réactions :

« L’art contemporain, selon nous,

c’est l’art de notre époque qui nous

force à réfléchir, à nous demander ce

que l’artiste a voulu représenter et

pourquoi. Le but des artistes con-

temporains, c’est de nous faire rire,

de nous provoquer pour qu’on se

pose des questions et de nous épa-

ter avec toutes sortes d’œuvres plus

folles les unes que les autres.

Leur objectif est aussi de nous mar-

quer, nous transmettre un message

ou nous faire ressentir une émotion.

Ils viennent souvent bousculer nos

idées, nos normes ou nos certitudes.

On a pu voir des œuvres qui ne nous

parlent pas ou avec un sens caché et

très dur à comprendre. Une machine

montrait par exemple la complexité

du système digestif, l’artiste ayant

réussi à représenter cela sous forme

de machine. Une autre œuvre mon-

trait un moteur de bulldozer Cater-

pillar embelli et coloré, et cela nous a

plu.

Cela nous permet de nous évader, de

penser qu’autre chose peut exister,

d’où le titre de l’exposition. Nous

avons dû nous concentrer et faire

preuve de respect et d’écoute. Tout

cela nous pousse à utiliser nos mé-

ninges pour penser plus loin et d’une

manière inhabituelle. Nous nous

sommes tous pris au jeu même si

certaines œuvres ne nous parlaient

pas. Nous étions curieux. C’est im-

portant de savoir qu’on peut douter

et que plusieurs avis sont possibles.

Le fait de penser autrement est posi-

tif. Cela nous fait avancer, même si

on n’a pas toutes les réponses ou

qu’il y en a plusieurs ! ».

Par les élèves de 7P1, 7P2, 7P3, Valérie Hecq,

Christine Bortolotti et Véronique Bourguignon.

Le challenge AMSP

Nos élèves de 7TQ AMSP ont partici-

pé à la course d’orientation dans les

bois de Loverval. Ce challenge,

éprouvant physiquement, a été rem-

porté cette année par Alexis Pulido

et Timour Teti.

Nos élèves de 6P conducteurs d’en-

gins se sont rendus au Fond de for-

mation de Flémalle afin d’apprendre

à travailler sur GPS Machine.

Quant à nos élèves de 7P MMDEH ,

ils ont suivi une formation en hydrau-

lique au CTA (Centre de Technologie

Avancée) de Charleroi.

Tandis que nos élèves de 6TQ méca-

nicien polyvalent participent actuel-

lement à différentes formations au

CTA de Leuze-en-Hainaut et au CTA

de Namur.

Les formations 6P Les formations 7P et 6TQ

Cet art martial sud-coréen peut se

traduire en français par « La voie du

coup de pied et du coup de poing ».

Ce sport est non seulement un art

martial mais aussi une manière d'en-

traîner son esprit et d'atteindre la

maîtrise de soi par des mouvements

de combat. Parmi nos élèves de

4TQ, Christopher Lievens est un fer-

vent pratiquant du taekwondo.

Interview Christopher Lievens

Q - Pourquoi pratiques-tu ce sport ? .

R - Je voulais pratiquer un sport de

combat et j’ai choisi le taekwondo

un peu par hasard. Je suis allé voir ce

sport dans une salle. Ensuite, j’ai es-

sayé et j’ai fini par m’inscrire. J’ai

pratiqué le taekwondo durant 2 ans

avant de m’essayer au football. En

2014, j’ai décidé de reprendre le taek-

wondo.

Q - Combien d’entraînements fais-tu

par semaine ? .

R - J’ai 2 entraînements normaux par

semaine, plus un entraînement spé-

cial compétition. Durant ce dernier,

je travaille l’endurance, la technique

et le placement des coups.

Q - Ce sport n’est-il pas trop violent ?

R - Lors des entraînements, il n’y a

aucun problème. Mais durant les

compétitions, il y a des adversaires

qui ne sont pas fair-play et qui don-

nent des coups pouvant occasionner

des fractures.

Q - De quoi se compose ton équipe-

ment ? .

R - Il se compose d’un pantalon et

d’une veste de couleur blanche appe-

lés Dobok. Le tout est complété

d’une ceinture de couleur selon le

grade. Je possède aussi un protège-

dents, un casque, un plastron élec-

tronique qui protège la cage thora-

cique, une paire de gants qui

Le Taekwondo

protègent les doigts et les poignets,

des coudières, des protège-tibias et

des protèges pieds.

Q - Dans quelle catégorie évolues-tu

actuellement ? .

R - Je suis dans la catégorie des

moins de 63 kilos.

Q - Quel est ton niveau actuel ? .

R - Je suis ceinture verte barrette

bleue.

Q - En quoi consiste ce sport ? .

R - Tous les coups doivent être

portés debout et au-dessus de la

ceinture. Les coups de pieds sont

autorisés au niveau du plastron à

la tête. Un coup de pied porté à la

tête rapporte 2 points. Un coup de

pied ou de poing porté dans le

plastron rapporte 1 point. Si le

coup provoque un « standing

down » (c’est-à-dire si l’adversaire

est incapable de poursuivre le

combat immédiatement et que

l’arbitre décompte jusqu'à 8), le

combattant reçoit un point supplé-

mentaire. Pour gagner, il faut être

le premier à marquer 12 points ou à

comptabiliser 7 points d'écart avec

son adversaire.

Q - Comment se déroule une com-

pétition ? .

R - Avant de démarrer, j’ai toujours

un peu de stress. Je m’échauffe et

demande des derniers conseils

avant mon combat. Ensuite le

combat se déroule. Si je gagne,

cela me fait plaisir. Mais je me con-

centre directement pour le com-

bat suivant. Si je perds, c’est que

j’ai commis une erreur. Je me re-

mets alors en question afin de

m’améliorer. L’important pour

moi, c’est de participer et d’ap-

prendre.

Q - Que t’apporte ce sport ? .

R - Cela me permet de me dé-

tendre, de canaliser mon énergie.

C’est une bonne occupation. De

plus, je me contiens mieux dans la

vie réelle.

Q - Que pouvons-nous te souhaiter

pour l’avenir ? . .

R - De ne pas avoir de blessures

graves et de pouvoir continuer à

progresser dans mon sport.

N°33Mars 201610e année

10

Le fort de Breendonk

Le fort de Breen-donk ne vous évoque peut-être pas grand-chose et pourtant ce fort fut le théâtre d’atrocités com-

mises par des nazis durant la Se-conde Guerre mondiale. Ce fort, situé dans la commune de Willebroek, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Anvers, est le seul camp de concen-tration implanté par les nazis en Bel-gique dès 1940.

De septembre 1940 à septembre 1944, le nombre de détenus ayant séjourné à Breendonk est d’environ 3.500, moins de 10% des quelques 40.000 prisonniers politiques belges reconnus comme tels. Et pourtant la majesté du site et son aspect dantesque en font le symbole perpétuant le souvenir des souffrances, des tortures, de la mort de tant de victimes. Breendonk, quoique petit par rapport à d’autres

fut un vrai camp où, à l’exception de fours crématoires, furent utilisés et poussés à leur paroxysme les instru-ments de la barbarie nazie. Le mémo-rial accueille les urnes contenant les cendres des morts de nombreux camps, en symbole de tous les Belges morts en déportation dans les camps nazis.

Interview

Julie Van Lathem

Q - Pourquoi vouloir visi-

ter ce fort ? .

R - Car une des théma-

tiques du cours de

Sciences Humaines est

l’étude de l’extrême droite aujour-

d’hui. Il me semble important que

les élèves puissent constater par

eux-mêmes les dégâts causés dans

le passé par cet extrémisme.

Q - Comment as-tu expliqué cette

visite aux élèves ? .

R - De façon naturelle. Elle vient

clôturer une séquence de cours et

l’enrichir par d’autres documents

matériels.

Q - Comment ont-ils réagi ? .

R - La plupart d’entre eux ont été

choqués de voir les dégâts causés

par les idées nazies. Il est très mar-

quant de voir des choses par ses

propres yeux que de les voir sur des

photos étudiées en classe.

Q - Pourquoi le devoir de mémoire

est-il si important de nos jours ? .

R - Parce que nous devons nous

souvenir des erreurs commises

dans le passé afin de ne plus les

commettre.

Q - Qu’espérais-tu en allant avec tes

élèves sur ce lieu de concentration ?

R - Qu’ils prennent réellement cons-

cience de l’horreur des camps de

concentration et qu’ils s’en souvien-

nent dans leur rôle de citoyens res-

ponsables.

Interview élèves 6TQ1, 6TQ2,

6P1, 7P1, 7P2, 7P3, 7P4

Q - Comment s’est passée la visite ?

R - Trop rapide et dans le froid. Le

guide était un vrai passionné.

Q - Connaissiez-vous ce lieu ? .

R - Vaguement, mais on ne pensait

pas qu’un tel camp était possible en

Belgique.

Q - Quels sont vos sentiments après

une telle visite ? .

R - Ce lieu est affreux, lugubre et

inhumain. On ne peut qu’avoir une

pensée pour toutes ces personnes

qui ont souffert ici. On a du mal à

imaginer la barbarie dont ils ont été

victimes par les nazis et les SS

belges.

Q - Vous êtes-vous senti concerné

par cette visite ? .

R - Un peu du fait que nos grands-

parents ont connu la guerre. Con-

naître davantage notre histoire

nous rend plus cultivé et plus res-

ponsable devant notre futur rôle de

citoyen pour qu’une telle guerre

n’arrive plus et surtout de tels

camps de torture. On ne peut ou-

blier que des hommes sont morts

pour que nous puissions être libres !

N°33Mars 201610e année

Le commissaire de Police, Michel

Houcke, chef du service du pool Stu-

péfiants de la Police judicaire locale

de Charleroi, est venu dans notre

école pour faire une animation sur

l’usage du cannabis et sur la législa-

tion en vigueur sur les drogues. Les

élèves du deuxième degré ont assis-

té à cette animation.

Interview Michel Houcke

Q - Comment s’est déroulée cette

journée ? .

R - L’animation s’est déroulée en

trois temps. Tout d’abord, en guise

de mise au point, j’expose quelques

généralités et définitions sur le phé-

nomène « drogue et stupéfiants » en

général. Ensuite, j’aborde les diffé-

rents produits illicites que nous trou-

vons dans les rues de Charleroi et les

effets qu’ils peuvent induire sur le

consommateur. Et pour terminer, je

fais un exposé sur la législation en

vigueur en Belgique. Je dispose d’un

matériel didactique et d’un diapora-

ma que je montre en fonction du

public que j’invite à la réactivité lors-

que le nombre le permet. Je précise

que lors de l’animation, je fais tou-

jours référence à mon expérience

professionnelle pour appuyer mes

propos.

Q - Comment les élèves réagissent-ils

à vos propos ? . .

R - Ils sont souvent très étonnés de

la gravité qu’accordent la Justice et

la Police à la perpétration d’infrac-

tions à la législation sur les stupé-

fiants. Ils sont également surpris des

pouvoirs dont disposent les policiers

lors de constats d’infractions à cette

législation. Quant aux directives

communes au ministre de la Justice

et des procureurs généraux relatifs à

la détention de cannabis pour usage

personnel, je dois faire systémati-

quement une sérieuse mise au point

tant l’information sur le sujet a été

mal diffusée. Beaucoup pensent en

effet que pas mal de choses sont

permises.

Q - Avons-nous le droit de posséder

et de consommer du cannabis ?

R - Non ! La détention de cannabis

pour usage personnel dans le res-

pect des conditions énumérées par

la directive n’est plus un délit au

sens pénal du terme, mais devient

une infraction dite de bas niveau,

comme une contravention somme

toute. Donc cela reste une infraction

donc c’est interdit.

Q - Pouvons-nous cultiver du canna-

bis dans son jardin ? .

R - Cultiver du cannabis est stricte-

ment interdit sauf avec une autorisa-

tion du Ministre de la Santé Pu-

blique.

Témoignages des élèves.

« Le commissaire nous a parlé du

cannabis, de l’héroïne et de la co-

caïne. Il a expliqué que les effets

pouvaient varier d’une personne à

l’autre et que donc il ne faut pas par-

tager une drogue que l’on supporte

car cette autre personne ne réagira

pas de la même manière. Elle risque

l’overdose ! Pour moi, il n’est pas du

tout nécessaire de consommer des

stupéfiants car si l’on cherche une

source de plaisir, on peut la trouver

ailleurs. »

« La drogue nous met dans un état

différent. Et une fois qu’on n’en a

plus, il faut absolument en re-

prendre . Mais sans argent, cela est

impossible. Cela nous amène à voler,

agresser, mentir,… Cela agit sur

notre physique mais aussi sur notre

mental. Pour moi, il n’y a qu’un

mot : « c’est de la m…. ». Les jeunes

s’amusent en fumant et en dépen-

sant des sommes inimaginables pour

s’en procurer. Pourquoi ne pas

s’amuser en pratiquant un sport ? »

« La drogue détruit la famille,

change le caractère de celui qui

fume. Il peut devenir violent, son

cerveau travaille au ralenti et il peut

avoir des problèmes d’érection. On

ne peut ni fumer en public ni en pré-

sence de mineurs. Une équipe de

police a été créé pour intervenir

dans les cas de drogues. »

« Les stupéfiants sont illégaux. C’est

mauvais pour la santé. En consom-

mer provoque des troubles psycho-

logiques et comportementaux. »

La semaine des stupéfiants

12

Le cyber-harcèlement

Par Fred D’Alfonso et Fred Hoekman

Internet est aujourd’hui omniprésent

dans notre société et fait également

partie intégrante de l’univers des

enfants et des jeunes. Cette évolu-

tion est tout à fait logique, puisque la

Toile offre d’innombrables possibili-

tés et ressources. Ainsi, Internet

constitue une véritable mine d’infor-

mations et le moyen idéal pour se

détendre ou communiquer avec ses

amis. Nul ne le contestera : Internet

a désormais une grande place dans

notre vie quotidienne.

Chacun de

nous utilise

l’ordinateur

ou Internet

comme un

outil destiné

à se simplifier la vie ou à la rendre

plus agréable, tout simplement. Les

enfants et les adolescents l’ont très

bien compris. Comme c’est souvent

le cas dès qu’il est question d’évolu-

tion et de progrès, ils sont les plus

rapides à sauter dans le train.

Les enfants sont en effet curieux,

avides de découvrir et de maîtriser

en détail les nouveautés qui s’offrent

à eux. C’est souvent par le jeu qu’ils

en découvrent – très vite – les possi-

bilités infinies. Alors que les adultes

peinent encore à maîtriser la nou-

veauté, les jeunes apparaissent déjà

comme des spécialistes en la ma-

tière.

Pas moins de 96 % des 12-18 ans en

Belgique utilisent Internet. Ces

jeunes surfent fréquem-

ment et de façon inten-

sive, avec une moyenne

de 2 heures par jour !

L’intensité de l’usage d’Internet est

aussi fonction de l’âge : elle aug-

mente jusqu’à l’âge de 15 ans, pour

diminuer ensuite. Jusqu’à 15 ans en

effet, peu de jeunes sont autorisés à

sortir, de sorte qu’Internet est le

moyen d’évasion. Les filles, surtout,

utilisent d’abord Internet pour en-

tretenir leurs contacts sociaux. Les

garçons préfèrent quant à eux sur-

fer pour se détendre et rechercher

des informations. Ce formidable ou-

til comporte cependant des facettes

moins reluisantes. Le cyber-

harcèlement en est une. Pour toutes

les parties impliquées, ce phéno-

mène semble être un exercice

d’équilibre périlleux. Souvent, les

victimes ou les témoins de cyber-

harcèlement n’osent rien dire de

peur d’être incompris.

Qu’est-ce que le cyber-

harcèlement ? .

Ce sont toutes les formes de harcè-

lement qui font appel aux nouvelles

technologies de la communication

pour importuner, menacer, insulter

de manière intentionnelle et répéti-

tive une victime avec l’objectif de la

blesser.

Comment se manifeste-t-il ?

Le plus souvent, ce sont des

insultes et des menaces directes via

Internet. Il a aussi la diffusion de

ragots sur Internet via les réseaux

sociaux tels que Facebook, Twitter,

Ask, etc. La tromperie sur les ré-

seaux sociaux, quelqu’un se fait pas-

ser pour une autre personne, est

beaucoup utilisée pour nuire à

quelqu‘un en particulier.

Ce phénomène touche-t-il

beaucoup de jeunes ?

Aujourd’hui, 1 jeune sur 3 serait con-

fronté au cyber-harcèlement, 1 jeune

sur 5 aurait déjà été l’auteur de ce

phénomène. 76% des jeunes entre 12

et18 ans ont eu connaissance d’une

situation de cyber-harcèlement sans

y avoir été impliqué activement.

Quels sont les conséquences

d’un tel harcèlement ?

Ce phénomène implique un grand

nombre de parties : la victime, les

auteurs mais aussi les autres élèves

qui en sont témoins. Il a donc des

conséquences pour tous ces interve-

nants. La victime ressent en premier

lieu de la colère, de la frustration et

de la détresse. Ensuite, il impacte les

résultats scolaires de la victime. Par

après, si la victime n’ose pas en par-

ler autour d’elle, elle va se renfermer

sur elle-même ce qui, avec le temps,

peut aboutir à des résonnements et

des réactions dramatiques. Les har-

celeurs ne s’en sortent pas non plus

sans séquelles. Etant très occupés

par leurs pratiques de harcèlement,

ils se détournent de leurs obligations

scolaires et leurs résultats baissent.

En outre, ce comportement social

entraîne également des troubles

comportementaux à un âge ulté-

rieur. Les harceleurs rencontrent

ainsi des problèmes pour entretenir

des relations normales avec les

autres.

N°33Mars 201610e année

Le cyber-harcèlement

Comment se protéger sur

Facebook ? Par les 1D.

Comment (ré)agir ?

Comment se protéger sur

Facebook ? Par les 2D.

Comment (ré)agir ?

Par les élèves de 1D et 2D

Ne réponds pas aux in-

sultes et aux inconnus

Sécurise ton profil sur

Facebook et réduit l’accès

à ton compte

Ne donne ni identifiant ni

ton mot de passe Face-

book à qui que ce soit

Évite de mettre ta vie et

ta collection de photos

sur Facebook

Évite de mettre des pho-

tos provocantes de toi

Parles-en à quelqu’un qui

t’écoutera et qui ne le

répètera pas. Ton prof

préféré par exemple ou

ton frère ou ta sœur s’ils

sont plus grands

N’aie pas peur d’en parler

car tu auras besoin d’aide

pour te sortir de cette

situation compliquée

Ne perd pas espoir, il y a

toujours une solution

Limite tes amis aux gens

que tu connais vraiment

Ne réponds pas aux in-

connus

Bloque via les options de

Facebook ceux qui t’en-

nuient

Signale ceux qui t’en-

nuient aux responsables

de Facebook

Sélectionne bien les pho-

tos que tu mets de toi sur

Facebook

Parles-en à tes parents, à

tes amis, à tes profs, à tes

éducateurs ou au PMS

Porte plainte à la police

Ne va plus sur Facebook

Ne pense pas que tu es

seul(e) au monde, il y a

toujours quelqu’un qui

peut t’aider

14

Le Petit Collège possède de nom-

breux atouts pour accueillir les

élèves du 1er degré (cadre ver-

doyant, implantation séparée des

plus grands élèves, des terrains de

sport, une équipe éducative et pé-

dagogique dynamique, etc.) mais

cela ne se sait pas suffisamment.

Lors de la journée pédagogique, les

enseignants de cette implantation

ont dû réfléchir à la manière de

mettre en valeur les différents avan-

tages de leur petite école. Il a donc

été décidé d'organiser une visite

par des élèves d'écoles primaires du

dernier cycle (5ème et 6ème). Cette

rencontre s'organise sous la forme

d'un rallye découverte où chaque

groupe est parrainé et guidé par un

élève de 2S. Vient ensuite une activi-

té un peu plus longue en menuiserie

et en sciences.

Merci aux enseignants bénévoles

qui ont permis la réalisation de

cette activité.

Élèves de l’école Notre-Dame

de Lourdes.

Q - Comment s’est déroulée votre

matinée au Petit Collège ? .

R 5e - Très bien malgré le petit stress

d’aller dans une école inconnue. .

R 6e - C’était chouette et marrant.

Q - Qu’avez-vous appris au cours de

cette matinée ? .

R 5e - Nous avons appris beaucoup

de choses en sciences. En bois, nous

avons découvert comment poncer

et scier correctement. C’était un peu

compliqué au début, mais ensuite

nous avons trouvé le bon rythme.

R 6e - Certains ont appris de nou-

velles choses en sciences et d’autres

en bois.

Q - Connaissiez-vous le Collège des

Aumôniers du Travail avant la visite

de ce matin ? .

R 5e - Certains n’avaient jamais en-

tendu parler du collège des ATC.

Mais d’autres oui, car ils ont un

frère, un cousin ou un ami qui s’y

trouvent.

R 6e - La plupart d’entre nous con-

naissaient déjà votre école car nous

avons un frère ou un cousin qui y est

passé. Certains ont même un parent

qui y travaille ou un père qui y a fait

ses études.

Q - Après votre visite, avez-vous en-vie de venir faire vos études au Petit Collège ? R 5e - Une partie d’entre nous a en-vie de venir dans votre école car on peut y faire beaucoup d’activités différentes. Il y a même des terrains de sport et un cours de dessin. Par contre, d’autres ne pourront pas venir ici, car leurs parents ont déjà décidé de leur future école. . R 6e - Oui pourquoi pas, mais cela serait chouette s’il y avait plus de filles. Au fait, combien sont-elles ? Q - Avez-vous déjà une idée du mé-tier que vous aimeriez faire plus tard ? . R 5e - Professeur de dessin, archi-tecte, policier, . garde du corps, footballeur pro-fessionnel. . R6e - hôtelière, institutrice pri-maire, maçon, mécanicien, etc. Q - Trouvez-vous que cela soit un problème qu’il n’y ait pas de filles au Petit Collège ? R 5e - On préfère rester entre gar-çons et surtout venir avec nos amis. R 6e - On viendrait plus vite ici s’il y avait des filles.

Le rallye du Petit Collège

N°33Mars 201610e année

Le saviez-vous ?

Pourquoi le 29 février existe-il ?

Tous les 4 ans, nous ajoutons le 29

février à nos calendriers. Aussi

étrange que cela puisse paraître, l’ex-

plication de ce 366e jour de cette

année est assez simple à com-

prendre.

Si une année civile dure 365 jours, la

Terre quant à elle met 365,25 jours à

tourner autour du soleil. Tous les ans,

la différence entre l’année civile et

l’année terrestre crée un décalage de

0,25 jour. On corrige cette écart en

ajoutant un jour tous les quatre ans.

L’année comprenant 366 jours s’ap-

pelle une année bissextile.

Pourquoi l’heure d’hiver ?

Instaurés dans les années 1970, les

changements d’heures ont été déci-

dés par plusieurs pays afin de limiter

la consommation d’électricité et donc

de réaliser des économies d’énergie.

En hiver on bénéficie, en effet, d’une

heure de luminosité supplémentaire

en matinée. Ce qui permet d’effec-

tuer des économies d’énergie. Les

matins seront plus ensoleillés mais la

nuit tombera plus vite.

Des pays comme la Russie, l’Ukraine,

ou l’Égypte ont abandonné le pas-

D’autres pays ne l’ont jamais appli-

qué. En effet, ce changement n’a de

réels effets que dans les zones du

monde où il y a de grandes diffé-

rences de temps d’ensoleillement.

C’est dans les zones tempérées de

part et d’autre de l’équateur que le

changement d’heure a du sens.

D’où vient la chandeleur ?

Le 2 février a eu lieu la Chandeleur,

plus connue pour les gourmands

sous le nom de la fête des crêpes.

Mais d’où vient cette fête ? De la

fête des chandelles qui célèbre la

présentation au temple de Jésus 40

jours après sa naissance. Un rite tout

ce qu’il y a de plus juif (la présenta-

tion) pour une célébration éminem-

ment chrétienne. Mais saviez-vous

que cette fête se substitue à un rite

païen célébré à

Rome en l’honneur

de Proserpine ?

Le culte de cette déesse des mois-

sons et de la fécondité se pratiquait

à la lumière des torches et autour

d’une galette de céréales. De nos

jours, les galettes sont devenues des

crêpes. Bon appétit !

Charlemagne et l’école

Contrairement aux idées reçues,

Charlemagne n’a pas inventé l’école,

qui existait déjà dans l’Antiquité,

mais c’est lui qui a donné à l’école

toute son importance en mettant

ensemble les enfants des nobles et

les enfants des pauvres destinés à

l’Étude et à l’Église.

Football et cartons jaunes & rouges

La version moderne de ce sport

existe depuis 1848. En un siècle, il est

devenu le sport le plus populaire au

monde. Mais de quand date l’appari-

tion des cartons jaunes et rouges

que brandissent les arbitres pour

sanctionner les joueurs fautifs ?

Jadis, les arbitres se débrouillaient

sans jusqu’au jour où, durant un

match de

champion-

nat argen-

tin, un

joueur

refusa de

quitter le

terrain à la

demande

de l’ar-

bitre. Le match fut arrêté et per-

sonne ne comprit pourquoi. Un sup-

porter argentin frustré de ce match

arrêté avant son terme, reprit sa

voiture et réfléchi à une solution

pour aider l’arbitre. La solution lui

vint au premier feu rouge devant

lequel il dût s’arrêter.

Il regarda les

trois couleurs du

feu et deux car-

tons prenaient

naissance. Le

carton rouge devint l’expulsion du

joueur et le carton jaune devint la

couleur de l’avertissement. Cela se

passait en … 1966 ! Quatre ans plus

tard, tous les arbitres du monde

avaient leurs deux cartons en poche.

16

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à prendre contact

au 071/41.39.39 ou via notre site www.ctatc.be.

Nous remercions tous les enseignants, élèves et autres personnes qui ont

contribué à la rédaction de ce numéro de mars 2016.