Guyancourt Magazine 426

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C’est à l’occasion du Battle de Guyancourt,

le 12 novembre dernier, qu’a eu lieu la restitution

publique des créations réalisées lors de l’atelier de

Street art qui était encadré par Sir et Eva du collectif

« No Rules Corp ». Le hip-hop, ce n’est pas qu’une

musique, c’est aussi de l’art, né souvent dans la rue.

Et c’est précisément ce que ce collectif a voulu

montrer à l’occasion de cet atelier très réussi.

Rendez-vous phare de novembre, le Battle a une

nouvelle fois fait venir beaucoup de monde au

Pavillon Waldeck-Rousseau. La compétition, de haut

niveau, était animée par Youval et DJ Cleon.

Finalement, le jury - composé des membres

des Serial Stepperz – a distingué les DC Rockerz

de Plaisir. Bravo à eux ainsi qu’à l’ensemble des

danseurs. Rendez-vous l’année prochaine !

CULTURES HIP-HOP

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Chères Guyancourtoises,

chers Guyancourtois,

Guyancourt avait souhaité dès 1983 engager des

relations fraternelles avec des villes européennes.

Aujourd’hui, nous sommes riches de nombreux

liens municipaux, mais aussi amicaux et fami-

liaux, entretenus avec Linlithgow l’écossaise et

Pegnitz la bavaroise. Depuis plus de 20 ans, ils se

renforcent dans une volonté commune d’amitié

entre les peuples et d’intégration européenne.

Dès la création du Comité de Jumelage, l’objectif d’une coopération Nord-Sud

avait été également affirmé. La ville de Guyancourt et la commune de Comé

au Bénin se sont liées en 2004 par une convention cadre de coopération

décentralisée : il s’agit notamment d’accompagner nos amis béninois dans le

développement de leurs services publics.

Notre travail commun a été reconnu comme exemplaire par le Ministère des

Affaires Étrangères et il est soutenu par le Conseil Général des Yvelines et la

Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Ces différents jumelages et leurs réussites sont possibles car deux volontés se

conjuguent : l’engagement permanent de la Ville et la dynamique humaine

remarquable portée par l’association du Comité de Jumelage.

Votre Maire,François Deligné

Conseiller Général des YvelinesVice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINE

SOMMAIREDU N° 426

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ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF ■ Secrétariat de rédaction : Jean MEYRAND- David HOUDINET ■ Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO - Pascale FRESNAY -

David HOUDINET - Hélène MARCHAL ■ PAO : Céline BOCKELMANN ■ Photos : Dominique CIARLO - Christian LAUTÉ - SiméonLEVAILLANT ■ Maquette : CITIZEN PRESS : 0153 00 10 00 ■ Réalisation : Direction de la Communication ■ Impression : ImprimerieModerne de l’Est ■ Tirage : 13000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat - Centre-Ville - BP 32 - 78041Guyancourt - Tél. : 0130 48 33 33 ■ N° ISSN : 1274-5804. Cet ouvrage a été réalisé avec des encres végétales sur du papier 100 % PEFCissu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées chez un imprimeur respectant toutes les normes environnementales.

Construire l’amitié entre les peuples

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www.ville-guyancourt.fr

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6 ACTUALITÉS■ Activités vacances de find’année

■ Les lumières de la ville

9 RENCONTRE■ Sports et loisirs pour tous■ La santé, une priorité locale

16 AVANT-PREMIÈRE■ Programmation culturelle

18 EN DIRECT■ Développement durable : la Ville s’implique

19 DÉMOCRATIE LOCALE■ Tribunes d’expression

magazine

PLEINS FEUX SURLA COOPÉRATIONDÉCENTRALISÉEUne coopération qui a du sens

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ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

ARRÊT SUR IMAGES

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Inaugurationsau Centre Social Louis-Pasteur■ En ce samedi 19 novembre, ce sont deuxinaugurations qui ont eu lieu au Centre Social Louis-Pasteur, qui accueille dans ses locaux la nouvelle PMI(Protection Maternelle et Infantile), financée par le département, et le deuxième Espace publicnumérique (EPN, l’autre étant situé aux Saules).François Deligné a coupé les rubans en compagnie de Marion Duval, maire du Conseil Municipal desEnfants. Les EPN ont pour vocation d’offrir à tous un accès (et un accompagnement) à l’internet. C’est dans ces structures municipales qu’unconseiller Emploi anime chaque semaine des ateliersinformatique permettant aux demandeurs d’emploide se familiariser avec les techniques informatiquesnécessaires à leur recherche.

Le parcours du combattant■ Le spectacle programmé en ce 11 novembre par la Ferme de Bel Ébat tombait fort à propos en ce jourd’armistice. Dans Le Parcours du combattant, lefildefériste Jean-Charles Gaume se saisit de la figuredu soldat de la guerre de 14-18 pour errer, au son d’un violoncelle et d’un piano, au-dessus d’un champde bataille désert. Un spectacle original qui mélangecirque, théâtre et poésie.

Dominique Sampiero à l’honneur

■ Avant les représentations de sa pièce P’tite Mèreà La Ferme de Bel Ébat, l’écrivain Dominique Sampieroa animé des ateliers d’écriture sur le thème de larésurgence de l’enfance. Un moment privilégié pour les personnes – de tous âges – qui ont eu la chance d’y participer. Leurs textes ont même été lus par les comédiens de la pièce lors d’une rencontre avecl’auteur à la Maison de la Poésie. De plus, après lareprésentation du 26 novembre, Dominique Sampieroa débattu avec les spectateurs et Harry Ifergan,psychologue spécialiste du développement de l’enfant.En voilà un écrivain proche des lecteurs !

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ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Journée internationaledes droits de l’Enfant■ Le vendredi 19 novembre, le pavillon Waldeck-Rousseau était réservé aux écoliers (ainsi qu’auxenseignants et parents accompagnateurs). Cela fait toutjuste vingt-deux ans que la Convention internationaledes droits de l’Enfant a éte ratifiée par 191 pays. Pourcélébrer l’événement, le Conseil Municipal des Enfants a donc organisé une quinzaine d’ateliers sur le thème du droit à l’éducation, avec le concours notamment duDéfenseur des droits de l’Enfant, des avocats du barreaude Versailles, de l’UNICEF, d’Artisans du Monde, de l’IPS,des services de la Ville…

Aldo Naouri fait le plein■ Depuis ses débuts, l’École des Parents de Guyancourtorganise des rencontres-débats passionnantes. Àl’occasion de son dixième anniversaire, c’est le célèbrepédiatre Aldo Naouri qui est venu à Guyancourt, le 15 novembre, pour parler du sujet « Être parentaujourd’hui ». Devant un auditoire nourri, il estnotamment revenu sur certains thèmes qui lui sont chers,comme la perte d’autorité du père aujourd’hui. Une prisede position qui n’a pas manqué d’alimenter le débat.

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ACTUALITÉS | À NOTER

POUR LES 11-17 ANS

Activités vacancesde fin d’annéeLors des congés scolaires, les Points Jeunes René-Gos-cinny (Saules) et République (Villaroy) organisent toutplein d’activités pour les 11-17 ans : sorties (karting, fes-tifoot, patinoire…), ateliers (pâtisserie, création musi-cale, BD numérique, création et décoration d’objets),des tournois de jeux, des activités sportives (stage de ten-nis, volley en salle).Par ailleurs, dans le cadre des fêtes de find’année, la Ville propose aux 11-17 ansde découvrir les coutumes de cette pé-riode. Pour ce faire, plusieurs actions se-ront proposées tout au long du mois dedécembre, avec comme point d’orgueun voyage en Alsace du mardi 20 aujeudi 22 décembre, pour visiter lesmarchés de Noël de Colmar et deStrasbourg. Cette région de Franceest vraiment celle où la magie deNoël opère à plein, avec ses déco-rations, ses marchés, ses anima-tions… Pour se mettre dans l’ambian-ce, des ateliers seront organisés avant levoyage. Place à la cuisine les mercredisde décembre (hors vacances scolaires) àla Maison de quartier Théodore-Monod(Villaroy) pour apprendre à réaliser despains d’épices, et même faire des bon-hommes en pain d’épices. Les jeudissoirs (de 17 h à 19 h), c’est atelier « dé-coration festive » au Point Jeunes dela République (Villaroy) avec créationde couronnes, fabrication de bou-geoirs et décoration de guirlandes.

Pour participer aux différentes activités des Points Jeunes, il estnécessaire de prendre une carte d’adhé-sion à 10 €, valable jusqu’au 31 août 2012.

POUR EN SAVOIR PLUS> Atelier pains d’épicesMercredi 7 et 14 décembre, de 15 h à 18 h> Atelier de décorations festivesJeudi 8 et 15 décembre de 17 h à 19 h> Séjour en Alsace du 20 au 22 décembre

Renseignements et inscriptions> Maison de quartier Théodore-MonodTél. : 01 30 44 38 54.> Maison de quartier Auguste-RenoirTél. : 01 30 43 45 44.

EN BREF

Vous avez jusqu’au 31 décembre 2011 pour vous inscriresur les listes électorales. La Ville facilite vos démarchesen vous proposant des permanences : mercredi7 décembre à Villa Jean-Monnet (quartier de l’Europe) de 17 h 30 à 20 h ; vendredi 9 décembre à l’Espace Yves-Montand (quartier du Pont du Routoir) de 17 h 30 à 20 h ;lundi 12 décembre à la Maison quartier Théodore-Monod(quartier de Villaroy) de 17 h 30 à 20 h ; mardi13 décembre à la Maison de quartier Auguste-Renoir(quartier Parc/Saules) de 17 h 30 à 20 h ; mercredi14 décembre à la Maison de quartier Joseph-Kosma(quartier des Garennes) 17 h 30 à 20 h.En dehors de ces permanences, vous pouvez vous rendre àl’Hôtel de Ville. Un justificatif de domicile et une pièced’identité vous seront demandés. Hôtel de Ville : lundi,mardi, mercredi et vendredi de 8h30 à 12 h et de 13h30 à17 h; jeudi nocturne de 13 h à 20 h – Samedi de 9 h à 12 h.

Inscriptions sur les listes électorales

Dans le cadre des études aménagées, de la restaurationscolaire et des centres de loisirs, la Ville recherche desétudiants pour encadrer la réalisation des leçons etdevoirs des enfants après l’école. Les personnes qui neseraient pas disponibles actuellement, mais intéresséespour de futures périodes ou ponctuellement peuventégalement prendre contact. Les candidats doivent avoirle bac. Les horaires de travail sont de 16 h à 18 h, lelundi, mardi, jeudi et vendredi. Rémunération horaireselon formation. Renseignements : Service Périscolaire : 01 30 48 34 11 ousecretariat.pé[email protected]

La Ville recrute

Le TCG, Tennis Club de Guyancourt, organise un tournoiOpen pour les jeunes du club, du 21 janvier au 12 février2012 au Sporting de Bouygues. Les phases finales sedérouleront les 11 et 12 février au Complexe des3 Mousquetaires.Inscriptions et renseignements : Laurence Ranty - 06 60 23 44 79 – [email protected]

Tournoi de tennis

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ACTUALITÉS | AGENDA

www.ville-guyancourt.fr

Jusqu’au 15 décembre

22e Salon des AutomnalesExposition

le jeudi 8 décembre à partir de 18 h 30Hôtel de Ville

Samedi 10 décembre de 14 h à 17 h 30

Plateau Baby BasketEn coproduction avec GuyancourtBasket-Ball.Gymnase des Droits de l’Homme

Samedi 10 et dimanche 11 décembrede 14 h à 17 h

Stage de dansecontemporaineRenseignements et inscriptions au01 30 48 33 44La Ferme de Bel Ébat

Samedi 10 décembre à 18 h

Tombé dans l’pianodès 6 ansTarif unique : 5 €La Ferme de Bel Ébat

Samedi 10 décembre à 21 h

Rosa la rougeUn spectacle proposé en partenariatavec La Ferme de Bel ÉbatTarifs : 16 € ; 13 €.Le Prisme

Dimanche 11 décembrede 9 h 30 à 16 h 30

Rassemblement mini-basketRassemblement départementalcatégorie poussins.En coproduction avec GuyancourtBasket-Ball.Gymnase des Droits de l’Homme

Dimanche 11 décembre de 13 h à 17 h

Gymnastique rythmiqueFête de Noël et passage de rubans.En coproduction avec GymnastiqueRythmique de GuyancourtGymnase de l’Aviation

Dimanche 11 décembre de 13 h 30 à 18 h 30

Natation Challenge avenirEn coproduction avec le Cercle desSports Nautiques de GuyancourtPiscine Andrée-Pierre-Vienot

Mercredi 14 décembre à 16 h

La sorcière qui rêvait en couleursPour les 3-8 ansTarifs : 4,50 € adultes ; 3 € enfants.Réservations indispensables au01 30 44 38 54 – Places limitées.Maison de quartier Théodore-Monod

Vendredi 16 décembre à 14 h

Visite de La BatterieDans le cadre des Rendez-vousDécouvertesLa Batterie

Vendredi 16 décembre à 20 h 30

Sylvie Reynaerdt Quartet« Around West Side » (lire p. 16)Tarifs : 6 € ; 5 € ; 4,50 €

Auditorium - La Batterie

Vendredi 16 décembre à 20 h 30

G comme gravité (lire p. 16)Tarif unique : 5 €La Ferme de Bel Ébat

Samedi 17 décembre de 10 h à 22 h

Football Tournoi indoorEn coproduction avec l’ESG Footballde GuyancourtGymnase Maurice-Baquet

Les 17 et 18 décembre

Concours qualificatif au Championnat de Francede tir à l’arcEn coproduction avec les Archers deGuyancourtSamedi 17 : de 12 h à 22 h.Dimanche 18 : de 9 h à 18 h.Gymnase de l’Aviation

Samedi 17 décembre à 20 h

Soirée salsaTarifs : 4,50 € adultes ; 3 € enfants.Espace Yves-Montand

Samedi 17 décembre à 20 h 30

Blast of silenceCiné-concert (lire p. 16)Tarifs : 6 € ; 5 € ; 4,50 €Auditorium - La Batterie

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ACTUALITÉS | CADRE DE VIE

Les lumièresde la ville

La mise en place desdécorations de Noël,

c’est du boulot ! Installer lesétoiles filantes, tornades, ser-

pentins, flocons, lunes, crosses,vagues, cônes, guirlande, harpe

et autres rideaux étincelants n’estpas toujours une partie de plaisir

pour les agents techniques chargésde cette intervention. Au sol ou perchés sur la nacelledans le froid, le vent, le brouillard et parfois même la nei-ge (comme l’an dernier par exemple), c’est pourtant avecentrain qu’ils mènent à bien leur mission, avouant quele regard émerveillé des enfants leur met du baume aucœur.

« Pour des raisons de coûts d’acquisition, de maintenan-ce et de réparation des motifs assez élevés, il n’est hélaspas envisageable de décorer l’ensemble des rues, préci-se Yves Machebœuf, adjoint au Maire chargé des Travauxet du Cadre de vie. En toute logique, les zones de cha-landise sont donc prioritaires afin de donner un air de fê-te aux secteurs les plus fréquentés par les Guyancourtoiset un coup de pouce aux commerçants. »

Une idée lumineuseUne mesure d’autant plus sage que restrictions budgé-taires et économies d’énergie s’imposent sur fond de cri-se et d’engagement dans une démarche municipale dedéveloppement durable. Depuis de nombreuses annéesdéjà, la Ville privilégie en effet les LED (de l’anglais lightemitting diode), ou diodes électroluminescentes en fran-çais, beaucoup moins gourmandes en électricité et duplus bel effet. Sur les vingt et un sites décorés cette an-née au fil des quartiers (Pont du Routoir, Villaroy, Les Ga-rennes, Parc/Saules, Bouviers et Centre ville), les troisquarts sont ainsi équipés de LED. ■

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Fêtes de fin d’année oblige, quatre agents des ServicesTechniques viennent d’installer près de cent quarante décors

lumineux au cœur des quartiers.

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RENCONTRE | ASSOCIATION

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Sports et loisirs pour tousDu haut de ses trente ans d’existence, l’Aparc continue de rayonner en proposant des activités diverses et variées.

Comme son nom l’indique,l’Aparc – Association pour

l’animation, la rencontre et la cultu-re – a pour vocation de tisser desliens autour des loisirs. Si certainesstructures associatives s’inscriventparfois dans une logique de pur bu-siness, ce n’est pas le cas de l’Aparc,qui a récemment fêté ses trente ansd’existence et qui est restée fidèleaux valeurs de la loi de liberté d’as-sociation de 1901. Président depuiscinq ans, André Bouvet regrette, com-me la grande majorité des dirigeantsassociatifs, l’engagement citoyen dutemps des pionniers de Guyancourtet de Saint-Quentin. « Ces dernièresannées, les gens ont tendance àconfondre association et consom-mation, alors que l’objectif estd’échanger, de partager. » Hommede convictions, André ne baisse pasles bras pour autant, et réussit àmaintenir le cap, avec des hauts etdes bas. « La notoriété de l’animateurest pour beaucoup dans le succèsd’une activité », constate-t-il, atten-tif à la qualité des enseignementsdispensés.

De 3 à 77 ansAux côtés d’André, cinq membres dubureau lui prêtent main-forte, Ber-nadette (secrétaire), Faïza (secrétai-re adjointe), Régine (trésorière), Gwe-naëlle (comptable) et Alexandre(bénévole). Une équipe très impli-quée qui fait chaque mois le pointsur le déroulement de la saison.« Nous avons cette année 423 adhé-rents âgés de trois à soixante-dix-septans », note André pour soulignerl’écart entre les générations. Des ad-hérents répartis en cinq activitéssportives (gym bien-être, gym mix-te adultes, Les p’tits sportifs, mus-culation ados et adultes et sportsloisirs) et cinq activités culturelles(english for kids, cours d’anglaisadultes, piano enfants, ados etadultes, yoga et relaxation sophro-logique).Grand favori des Guyancourtois, Lesp’tits sportifs, dont les deux éduca-

teurs diplômés (Anne-Marie et Hi-cham) initient par petits groupessoixante-dix enfants de 3 à 6 ans auxjeux de ballons et d’opposition, gym,expression corporelle, activités ath-létiques…

La belle équipeDans le même temps, l’Aparc pro-pose à une trentaine de seniors descours de gym bien-être dans le res-pect des capacités physiques et desrythmes de chacun. Trois séanceshebdomadaires durant lesquelles Hi-cham renforce, en douceur, l’équi-libre, la coordination et la mémori-sation de ces sportifs (parfois tardifs)qui ont désormais du temps et sou-haitent vivre en harmonie avec leurcorps.« L’anglais pour enfants, enseigné parSylvia, marche également très bienavec 125 élèves, des moyennes sec-tions de maternelle au CM2 », indiqueAndré Bouvet, qui tient à saluer l’en-semble des animateurs qui œuvrentpour l’association, Caroline, Sandri-ne et Patricia (gym ados-adultes),David et Nicolas (musculation), Luc(sport loisirs), Isabelle (piano), Clau-de (yoga), Olivier (relaxation so-

phrologique) et Hongbo (anglaisadultes). Rendez-vous sur le site pouren savoir plus. ■

O DOMINIQUE CIARLO

AparcPermanences à la Maison de quar-tier Auguste-Renoir le lundi et lejeudi de 17 h à 18 h 30 (hors va-cances scolaires)Tél. : 01 30 64 97 64http://web.aparc.free.fr

André Bouvet, président de l’Aparc

En mai dernier, les responsables de l’Aparc et les adhérents ont fêté les 30 ans de l’association.

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RENCONTRE | SANTÉ

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formation, de prévention, d’éduca-tion pour la santé et d’améliorationde l’accès aux soins. Basé à Trappesdans des locaux appartenant à laCommunauté d’agglomération, l’IPSy accueille une vingtaine de parte-naires des milieux sanitaires, médi-co-sociaux et sociaux. Leurs compé-tences sont ainsi mises en communau service d’une agglomération dontils connaissent parfaitement les spé-cificités et les besoins. Toutes lesquestions relatives à la santé peu-vent être posées aux différents spé-cialistes réunis dans ce centre de res-sources qui peuvent conseiller etorienter de manière anonyme et gra-tuite, qu’il s’agisse, par exemple, dedépistage du diabète, du Sida, deconduites addictives, de la maladied’Alzheimer, de soins palliatifs oud’un bilan de santé. Cet accompa-gnement est ouvert à tous.

Pourquoi un tel engagement de laCommunauté d’agglomération ?Danièle Viala : Pour apporter une ré-

ponse de proximité aux probléma-tiques de santé, dans la mesure où iln’y a pas d’hôpital public à Saint-Quentin-en-Yvelines. D’où la volon-té d’un maillage rendu possible par larichesse des associations, organismeset institutions présents, et deséchanges de plus en plus construc-tifs avec les professionnels libéraux.Alors que l’on évoque au plan natio-nal la future création de maisons desanté pluridisciplinaires et le déve-loppement de la télé-médecine, etque la loi Hôpital patient santé ter-ritoire envisage la création d’Agencesrégionales de santé, l’agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelines – la-bellisée Ville OMS - fait une nouvel-le fois figure de pionnière. Avec l’IPScomme avec le pôle Gérondicap,Groupement de coordination socia-le et médico-sociale mis en place parla Communauté d’agglomération.■

PROPOS RECUEILLIS PAR

DOMINIQUE CIARLO

IPS – 3, place de la Mairie à TrappesTél. : 01 30 16 17 80

La santé, une priorité localeDanièle Viala, chargée de la santé publique à la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, explique pourquoi la Communauté d’agglomération s’implique autant dans ce domaine.

Les compétences en matière desanté publique relèvent-t-elle descollectivités territoriales ?Danièle Viala : Absolument pas, laresponsabilité en matière de santépublique en incombe à l’État. Maisface au désengagement de plus enplus sensible de ce dernier, la Com-munauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a décidé dès1994, au travers du volet « Santé »inscrit dans son projet de ville, de me-

ner une politique volontaristedans ce domaine. Un domainequi concerne l’ensemble deshabitants de Saint-Quentin-en-Yvelines. Libre à chaquecommune, ensuite, d’interve-nir sur son territoire commeGuyancourt l’a fait en confiantce secteur à Patrick Planque,adjoint au maire chargé desSports et de la Santé. L’exposi-tion Addictions/Fictions ré-cemment présentée à l’Hôtel

de ville, projet original de créationphotographique auquel une dizainede jeunes Guyancourtois a participédurant plusieurs mois, s’inscrit danscette démarche. Soutenu par l’Insti-tut de Promotion de la Santé (IPS),ce projet, qui a fait réfléchir et tra-vailler des adolescents avec un pho-tographe plasticien sur la forme etun addictologue sur le fond, témoignede l’intérêt du partenariat entre Com-munauté d’agglomération et les col-lectivités territoriales.

Quel est le rôle de l’Institut de pro-motion de la Santé ?Danièle Viala : L’IPS, service de laCommunauté d’agglomération crééen 2001, a pour objectifs d’identifierles besoins de santé publique desSaint-Quentinois et de faciliter lamise en œuvre d’actions dévelop-pées, en priorité, en direction des pu-blics jeunes, âgés, handicapés ou ensituation de précarité. Pour mener àbien ces missions, il doit fédérer lesacteurs sanitaires, médico-sociauxet sociaux de l’agglomération, im-pulser et coordonner des actions d’in-

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Danièle Viala, chargée de la santépublique à laCommunauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines

L’Institut de Promotion de la Santé (IPS) accueille une vingtaine de partenaires des milieux sanitaires, médico-sociaux et sociaux.

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la bonne direction depuis 2007 (pre-mière mission de cadres), Guyancourtet Comé ont fait de la coopérationdécentralisée le fer de lance d’un dé-veloppement qui porte aujourd’huises fruits. Plaçant l’humain au cœurdu dispositif, les élus et les services dela Ville se sont mobilisés pour ap-porter plus que de l’argent et desbiens matériels : des compétences,des savoirs et des savoir-faire, dans lerespect d’une culture différente dela nôtre. « Cet appui a favorisé l’évo-lution des services publics de Comépar le biais de nombreuses formations,

explique François Deligné. L’exemplele plus marquant est la récente mise enœuvre du registre foncier urbain, sor-te de cadastre simplifié qui permet deconnaître le patrimoine foncier com-munal, de planifier l’urbanisation etd’accroître les ressources de la com-mune. »Dans le même temps, les besoins ontété identifiés et les priorités définiesdans les domaines de l’enseigne-ment, de l’éducation, du médico-so-cial, de l’urbanisation et de l’écono-mie, et des projets ont vu le jour. « Lasignature, en 2009, d’une conventionentre le Conseil général des Yvelines

et Guyancourt pour le recrutementd’un Volontaire du progrès à tempspartagé entre les deux collectivités amarqué un tournant important », sou-ligne Geneviève Sagbohan, adjointeau Maire chargée du Jumelage.À la lumière de la Journée Comé-Guyancourt, qui se voulait avant toutune restitution aux habitants, lesGuyancourtois ont eu une approcheconcrète des actions menées. Éclai-rés, le 9 octobre dernier, par les in-terventions des principaux acteursde la coopération décentralisée, ilsont pu toucher du doigt les réalités.« Cette journée a illustré les différents

À force d’y croire et d’avancer ensemble dans

Le 9 octobre dernier, la journée Comé-Guyancourt a rassemblé plus d’une centaine de Guyancourtoisvenus s’informer et débattre sur la coopération décentralisée et sur l’amitié qui unissent nos deux villes.

PLEINS FEUX SURLA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE

Une coopération qui a du sensLa journée Comé-Guyancourt s’est déroulée le 9 octobre

en présence des maires des deux villes : Bertin Tossou (à gauche) et François Deligné (au centre).

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aspects de la coopération décentra-lisée et démontré, exemples à l’ap-pui, l’intérêt de ce rapprochement bé-néfique pour nos deux villes, car nousavons, nous aussi, beaucoup à ap-prendre. » Une conviction partagéepar les « yovos » (les « blancs »),jeunes et adultes, déjà allés à Comé.

Financements croisésQui dit coopération décentralisée etmontage de projets dit financements.Un sujet abordé en toute transpa-rence à l’occasion de cette journée,bilans et perspectives à l’appui. « Lavolonté politique d’aider un pays endéveloppement, l’engagement mul-tiforme de notre ville et la pertinencede nos actions ont valu à la coopéra-tion décentralisée Comé-Guyancourtune solide réputation, en France com-me au Bénin, où notre travail est sou-vent cité en exemple par l’ambassa-de de France. » Cette reconnaissancea favorisé des partenariats financiers,notamment avec le ministère des Af-faires étrangères et européennes, ledépartement des Yvelines et la Com-munauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Les budgetssont préparés et votés par chacune desdeux villes, et le versement et lecontrôle de l’utilisation des subven-tions sont soumis aux mêmes règlescomptables qu’en France. Comé par-ticipe obligatoirement à hauteur de10 % au montant des projets, ce quiest important vu le niveau de vie dupays, et la participation des Guyan-courtois à la coopération décentrali-sée s’élève à 1 € par an et par habi-tant », conclut Geneviève Sagbohan,adjointe au Maire chargée des Fi-nances et… du Jumelage. ■

CLASSE DE CM1 DE ZAHRA HAOUCHINE, ÉCOLE FRANCIS-POULENC

« Raconte-moi ta vie »Enseignante à l’école Francis-Poulencdes Garennes, Zahra Haouchine a lan-cé un pont entre Comé et Guyancourten invitant ses vingt élèves de CM1(plus huit de la CLIS voisine pour mal-entendants) à correspondre réguliè-rement avec les enfants de l’école deGuezin. « C’est un moyen de tisser desliens, mais aussi d’étudier l’histoire, lagéographie, les mathématiques, lefrançais… d’une manière très concrè-te», note l’enseignante en posant unemappemonde sur un coin de table.L’effet est immédiat, des doigts se lè-vent « Je peux montrer où c’est ? »« Non, moi ! » C’est finalement Faith,d’origine béninoise, qui pointera fiè-rement le pays de ses ancêtres de l’in-dex. « Inscrite au Comité de jumelageà titre personnel, j’y ai rencontré Ma-rie-Claude Bourdon, de l’école Char-lemagne, qui m’a parlé des échangesde correspondances qu’elle a mis enplace avec Comé depuis plusieurs an-nées déjà », précise Zahra. Très vite,les élèves s’investissent dans cettebelle aventure, chacun présentant sur

une fiche sa famille, son mode de vieet son environnement quotidien. Lesenfants de Comé font de même, desliens se nouent. Dans la classe, ons’étonne en découvrant que les pa-pas de Comé sont majoritairementpêcheurs et parfois guérisseurs, lesmamans vendeuses de manioc outresseuses de nattes, que les animauxde compagnie sont le bœuf, le mou-ton et le porc, que les légumes ontpour nom gombo ou gloma et que laclasse de C1A compte 69 élèves. Aprèsavoir écrit et illustré avec sa classe del’an dernier le livre « Le martin voya-geur » (l’oiseau faisant un voyage au-tour du monde avant de se poser auBénin), Zahra et ses nouveaux élèvesse lancent cette fois dans la poésie.« Le recueil portera sur les droits del’Enfant et intégrera des poèmes en-voyés par nos correspondants de Co-mé. » Julien, Sofiane, Mathys, Jade,Ilona et les autres ont déjà pleind’idées en tête. L’amitié entre lespeuples est en marche.

Echanges entre les maires de Comé et de Guyancourt.

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PLEINS FEUX SURLA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE

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GEORGES SWIETLIK, PRÉSIDENT DU COMITÉ DE JUMELAGE

Des projets concretsPrésident du comité de jumelage de-puis un an, Georges Swietlik est unhomme-orchestre qui a pour parti-tions les trois villes jumelles de Guyan-court, Pegnitz la bavaroise, Linlithgowl’écossaise et Comé la béninoise. «Nosrelations de jumelageavec Comé sont diffé-rentes, dans la mesureoù la coopération dé-centralisée repose da-vantage sur un soutienlogistique et matérielque sur des échangessportifs et culturels. Encomplémentarité avecla Ville, ce qui crée unedouble dynamique, les membres ducomité de jumelage tentent de ré-pondre aux besoins de nos amis Béni-nois, avec la participation des Guyan-courtois. » Des Guyancourtois ont étéappelés, par le comité, à venir dépo-ser en octobre dernier du matérielscolaire, des vêtements de sport, des

jeux de société et des livres en bonétat. « Comé vient de créer un comitéde jumelage indépendant, avec lequelnous avons désormais des échanges.Nicolas Andrade, Volontaire de soli-darité internationale présent sur pla-

ce, définit avec eux despriorités autour de pro-jets concrets. Derniersexemples en date, ledéveloppement dusport pour renforcerl’esprit d’équipe, l’évo-lution de la biblio-thèque pour tous et laremise de prix auxmeilleurs élèves. » De-

puis, le noyau dur des bénévoles, unepetite vingtaine d’adhérents, trie etfait des cartons qui partiront bientôten conteneur pour le Bénin. « Il en res-te encore plein, nous avons besoin d’uncoup de main, même pour quelquesheures seulement. » Avis aux ama-teurs.

LINE GRESSIER, INFIRMIÈRE AU TECHNOCENTRE RENAULT

Déclic solidaireInfirmière au Technocentre Renaultà titre professionnel et présidentede l’association GRS Guyancourt àtitre privé, Line Gres-sier a eu la généreuseidée de connecterentre elles ces deuxmissions en deman-dant à son employeurde bien vouloir offrirà Comé l’ancien ma-tériel médical de lafirme au losange,remplacé par du neufcet été. « J’avais luplusieurs articles sur le jumelage co-opération, j’ai trouvé ça trop bête dene pas saisir cette opportunité. Ils ontbesoin de tout, là-bas. » Une initia-tive solidaire grâce à laquelle cinqlits d’examen, un chariot de soins,des vitrines de stockage de médica-ments, des brancards et des masques(initialement destinés à la grippeH1N1) équiperont prochainementl’infirmerie de Comé. « Le plus longn’a pas été d’obtenir le feu vert de mahiérarchie, immédiat ou presque, maisde trouver par quel processus désin-vestir ce matériel, qui quittera Guyan-court pour l’Afrique début 2012. »

Georges Swietlik

Line Gressier

Collecte du Conseil municipal des Enfants pour Comé.

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OLIVIER RIVIÈRE, RESPONSABLE DU SERVICE VOIRIE-PROPRETÉ

ET AURÉLIEN PHILIPPE, CONTRÔLEUR DES DÉCHETS MÉNAGERS

Dans les deux sensCes deux techniciens de la Ville étaienten mission à Comé du 31 octobre au10 novembre. Objectif : identifier lesproblèmes et répertorier les besoins enmatière de voirie (création d’une cein-ture urbaine, entretien de la ville, éva-cuation de l’eau en cas de fortespluies…) et de gestion des déchets(création d’un point de regroupementdes ordures ménagères…). Sur place,ils ont mené des opérations de sensi-bilisation et de formation. «Après avoir

dressé un état des lieux de ces deux pro-blématiques récurrentes à Comé, nousavons notamment travaillé, avec lesélus et les cadres administratifs, sur laprogrammation et la gestion des tra-vaux, la notion de rétro planning leurétant abstraite alors qu’elle est indis-pensable pour se projeter et pérenniserles actions», note Olivier, responsabledu service Voirie-Propreté. Un transfertde compétences qui se prolonge dé-sormais via Internet et des contacts té-

NICOLAS ANDRADE, VOLONTAIRE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

L’amitié efficaceEngagé par la Ville dans le cadre de lacoopération décentralisée, Nicolas vitet travaille depuis sixmois à Comé, où il nese contente pas de re-présenter notre com-mune. Plein d’énergieet de volonté du hautde ses vingt-cinq ans,cet ancien étudiant dela fac de Saint-Quen-tin-en-Yvelines titulai-re d’une licence en Ad-ministration et économie sociale (AES)- ensuite parti étudier un an en Es-pagne dans le cadre du programmeeuropéen Erasmus - est un moteur etun rouage essentiel sur le terrain.«Monmaster en gestion de projets humani-taires aurait pu m’orienter vers des ONGinternationales, mais la dimension hu-

maine de la coopération décentraliséeGuyancourt-Comé et son côté amical

m’ont tout de suite inté-ressé.»Accueilli et éclai-ré sur les us et coutumeset les dossiers en courspar son prédécesseurAntoine Cousin, Nicolasa très vite plongé dansle grand bain du registrefoncier urbain (RFU). Unoutil de gestion et d’ai-de au développement

mis en place sur les conseils de Guyan-court, basé sur une collaboration étroi-te entre Comé et le service des Im-pôts du ministère de l’Économie duBénin. « Il n’existait auparavant ni ca-dastre, ni taxe foncière venant alimen-ter les caisses de la commune.» Un tra-vail énorme, puisque cette nouvelle

mesure a induit le recensement detoutes les maisons, de toutes les par-celles et la saisie informatique de l’en-semble des données sous forme defiches individuelles. « Les ressourcesde la mairie de Comé seront multipliéespar trois une fois le RFU entré en vi-gueur, ce qui dotera la commune denouveaux moyens qui renforceront sonautonomie. » Nicolas va maintenantpouvoir enchaîner avec le suivi de lagestion des déchets et du diagnosticvoirie, les échanges entre élus, cadresadministratifs et écoles d’ici et de là-bas ou encore l’organisation du séjourde dix jeunes Guyancourtois à Coméen avril prochain. Autre mission detaille : lancer des appels à projets etrechercher des financements auprès duministère des Affaires étrangères eteuropéennes, de l’Union européenne,de l’Agence française pour le déve-loppement. Nicolas étudie égalementla possibilité de futurs échanges as-sociatifs culturels et sportifs.

léphoniques réguliers. « Avoir séjour-né à Comé et partagé la vie des élus,des agents de la commune et des ha-bitants permet de savoir de quoi on par-le. Visualiser une décharge sauvage don-ne vraiment envie de participer à sadisparition, rien à voir avec un rapporttechnique dans un dossier», remarqueAurélien, contrôleur déchets. Tous deuxvolontaires, ils reconnaissent avoir unpeu souffert du taux d’humidité et des35 °C en journée, avant d’évoquer uneleçon de vie. « Il y a au Bénin un sens del’accueil, de l’amitié et de la famille de-venu rare en France. Une vraie généro-sité ! L’apprentissage se fait donc dansles deux sens. »

Nicolas Andrade

Olivier Rivière etAurélien Philippe

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PLEINS FEUX SURLA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE

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Vous êtes venu en France pour as-sister aux 3e Assises yvelinoises dela coopération décentralisée et dela solidarité internationale organi-sée par le Conseil général et à lajournée Comé-Guyancourt. Quelregard portez-vous sur ces deuxévénements ?Bertin Tossou : L’un et l’autre metouchent pour des raisons différentes.Le premier, qui avait pour pays invi-té d’honneur le Bénin, parce qu’il té-moigne de la volonté des institutionsfrançaises de contribuer au déve-loppement et à l’autonomie des paysd’Afrique. C’était intéressant de ren-contrer en France, dans un contexteinhabituel, des ministres des Affairesétrangères, de la décentralisation etde la Santé publique de mon pays.Mais mon plus grand bonheur vientd’ailleurs, de la prise de conscienceque la coopération entre Guyancourtet Comé avait valeur de modèle auplan national. Lorsque Daniel Seguin-Cadiche, Directeur général des ser-vices de votre ville, a présenté les ac-tions et les projets aboutis et encours, il a été longuement applaudi,puis assailli de questions. J’en aiéprouvé une grande fierté pour nosdeux villes et pour tous ceux qui œu-vrent à nos côtés. Quant à la journéeGuyancourt-Comé, j’en garde le sou-

venir d’un émouvant moment de par-tage avec les Guyancourtois.

Que vous apporte cette coopéra-tion décentralisée ?Bertin Tossou : Bien plus que de l’ar-gent, car elle est basée sur un vraipartenariat, pas sur un assistanatdont nous connaissons – vous et nous- les dangers. L’aide au développe-ment passe ici par des formationsdispensées aux élus et aux cadres deComé dans différents secteurs, ur-banisme, comptabilité, informatique,gestion de projets, droit public, res-sources humaines, juridique, archi-vage… ont renforcé nos capacités. Ily a aussi les dotations comme legroupe électrogène, qui permet à lamairie et au dispensaire de ne plus su-bir les coupures intempestives decourant et les barrières de métal quiprotègent les enfants qui sortent del’école. Et puis, grâce à la Ville, au Co-mité de jumelage, au Conseil muni-cipal des enfants, aux établissementsscolaires et aux habitants, ces ordi-nateurs, matériels scolaires, livres,jeux éducatifs, vêtements de sport…qui nous parviennent. Sans oublierla pirogue qui permet aux enfantsde traverser le lac pour se rendre àl’école de Dohi, offerte par l’écoleCharlemagne de Guyancourt.

Et maintenant ?Bertin Tossou : La mise en œuvre duregistre foncier urbain est un grandpas en avant, mais il reste encore duchemin à parcourir dans de nom-breux domaines. Les jeunes nous yaideront. Tous les lundis au collège,après le salut aux couleurs du dra-peau béninois, les adolescents ontdroit à une causerie, et je peux vousassurer que ceux venus à Guyancourtsur le thème de l’environnement etdu développement durable sont in-tarissables sur le sujet. Les chantiersjeunes sont le ciment, l’avenir denotre histoire commune et de notreamitié. Pour conclure, je tiens à re-mercier François Deligné d’avoir choi-si le Bénin - et plus particulièrementComé - un jour de 1997, alors qu’ildirigeait une délégation du Comité dejumelage et n’était pas encore Mai-re. Et aussi Geneviève Sagbohan, ad-jointe en charge du Jumelage, poursa fidélité, Daniel Seguin-Cadichepour son efficacité, Jocelyne Beau-vais, directrice générale adjointe, poursa persévérance, Sophie Boislève poursa patience et Nicolas Andrade, nou-veau Volontaire de solidarité inter-nationale, pour son dynamisme etson amicale présence. ■

PROPOS RECUEILLIS PAR

DOMINIQUE CIARLO

Bertin Tossou, maire de Comé, se félicite de la réussitede la coopération décentralisée et de l’excellenterelation entre nos deux villes

« La coopération entre Guyancourtet Comé a valeur de modèleau plan national »

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

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■ Maria, America, Tonight… sont quelques-unes deschansons qui ont fait de la bande originale de West SideStory l’une des plus populaires depuis cinquante ans.Pour son premier album, Sylvie Reynaerdt s’estattaquée à ce grand classique de Leonard Bernstein,qu’elle a revisité à sa sauce. Cette audacieusepercussionniste et ses trois musiciens (batteur, pianisteet violoncelliste) réharmonisent ces grands airs, etdéveloppent une musique très créative. Le quartet offreun mélange subtil de musique classique, de rythmeslatinos et de jazz tout en recréant, par des métaphoressonores, l’affrontement entre les deux gangs rivaux etl’amour de Tony et de Maria. À découvrir d’urgence.www.myspace.com/sylviereynaertquartet

POUR EN SAVOIR PLUSSylvie Reynaerdt Quartet« Around West Side »Vendredi 16 décembre à 20 h 30Tarifs : 6 € ; 5 € ; 4,50 €.La BatterieTél. : 01 39 30 45 90.

DANSE

G comme Gravité

■ Projection du film culte d’Allen Baron, l’un despréférés de Martin Scorsese, accompagné d’unecomposition live, inattendue de Freaks on Sunday. Lesmusiciens joueront une nouvelle bande originale quin’interférera ni sur les dialogues, ni sur le récit. Aucontraire, elle accompagnera le film, cherchant àémouvoir le spectateur. Le synopsis de ce polar : retirédes affaires depuis quelque temps, Frankie Bono, tueur àgages, revient à New York pour un dernier contrat. Mais,excédé et distrait par une rencontre avec une vieilleconnaissance, il va commettre une erreur.

POUR EN SAVOIR PLUSCiné-concert « Blast of silence » avec les Freaks on SundaySamedi 17 décembre à 20 h 30Tarifs : 6 € ; 5 € ; 4,50 €

La Batterie (Auditorium)

CINÉ-CONCERT

Blast of Silence

CONCERT

Sylvie Reynaerdt Quartet« Around West Side »

■ Fabrice Lambert, danseur et chorégraphe, a construitun abécédaire constitué de 26 pièces chorégraphiques.Quand arrive la lettre G, c’est la Gravité qu’il explore.Dans la continuité de son travail sur l’influenceréciproque du corps et de son environnement, ilconstruit une expérience troublante pour le spectateur.Un corps est appuyé sur un plan d’eau, la direction de lalumière extrêmement précise sur celui-ci permet saréverbération sur un écran blanc. La rêverie gestuelleprovoque une sensation d’hypnose déroutante.

POUR EN SAVOIR PLUSG comme gravitéSamedi 16 décembre à 20 h 30Tarif : 5 €.La Ferme de Bel Ébat - Tél. : 01 30 48 33 44.

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

■ Comment raconter les histoires du quotidien en lesparant d’un regard tendre et en invitant la poésie poursupporter la violence du monde… Alice a trente ans. Ellese souvient de l’adolescente qu’elle fut quand, à treizeans, elle était bringuebalée par les choses de la vie. Sesamitiés étaient sans cesse interrompues parce qu’ilfallait bouger dès que papa trouvait du travail.« N’habite plus à l’adresse indiquée, telle serait l’épitaphesur notre tombeau de famille », constatait le père. Ici, lestracas de la vie se parent d’humour et de poésie.

POUR EN SAVOIR PLUSAlice pour le momentSamedi 7 janvier à 18 hTarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 €.La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44.

THÉÂTRE, DÈS 9 ANS

Alice pour le moment

Parcours dédié à Mahmoud Darwich■ Ce spectacle est la première étape du parcoursconsacré au poète palestinien Mahmoud Darwich par LaFerme de Bel Ébat, la Maison de la Poésie et le théâtrede Saint-Quentin-en-Yvelines. Suivront ensuite unCabaret poélitique (7 février à la Maison de la Poésie),« Darwich, deux textes » (20 mars à la Maison de laPoésie), « À l’ombre des mots » (4 avril à la Ferme deBel Ébat), « Antigone » (11 mai à la Ferme de Bel Ébat).

GUYANCOURT MAGAZINE

■ Le cantique des cantiques est un livre de la bible,situé dans le premier testament, qui est généralementvu comme une déclaration symbolique de l’amourentre Dieu et son peuple, Israël. Mahmoud Darwich estun grand poète palestinien, décédé en 2008, engagédans la lutte de son peuple et militant de la paix. Sontexte S’envolent les colombes est comme uncontrepoint contemporain du cantique des cantiques.Rodolphe Burger, qui avait mis en musique le textehébraïque pour le mariage d’Alain Bashung et de safemme Chloé Mons, décide de regrouper les deuxunivers, comme une promesse de fraternité. Sur scène,Ruth Roenthal dit le texte biblique, en hébreu, et leslameur libanais Rayess Bek livre le texte de Darwich enarabe tandis que Rodolphe Burger fait le lien enfrançais. Un véritable envoûtement.

POUR EN SAVOIR PLUSLe cantique des cantiques – Hommage à MahmoudDarwichSamedi 13 janvier à 20 h 30Tarifs : 16 € et 13 €.La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44.

MUSIQUE ET POÉSIE

Le cantique des cantiquesHommage à Mahmoud Darwich

■ Paul Personne sera enconcert à La Batterie, le19 janvier prochain.Parallèlement à sa carrièresolo, ce superbe guitaristejoua avec Johnny, EddyMitchell, Jean-LouisAubert, Iggy Pop et biend’autres. L’auteur de

Comme un étranger vient de sortir deux albums coup surcoup, A l’ouest face A en mai, et A l’ouest face B enseptembre, dans un esprit très rock. Un concert ne pasrater. Ouverture des réservations, en ligne(www.labatteriedeguyancourt.fr) ou sur place à partirdu 15 décembre. Tarifs : 18 € ; 15 € et 14 €.

AVANT-PREMIÈRE

Paul Personne à La Batterie!

Le salon des Automnales.Cette exposition, organisée en coproduction avecl’Adag Pro-Art, présente une sélection d’œuvres detoutes disciplines.Jusqu’au 15 décembreMezzanine de l’Hôtel de Ville

N’OUBLIEZ PAS…

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À l’approche des Fêtes de Noël, choisissez un sapin végétal : issu de plantation agricolemaîtrisée (8 sapins naturels sur 10 vendus en France proviennent du Morvan ou du Jura),biodégradable et recyclable, il pourra êtretransformé en copeaux de bois, composté oureplanté. De plus durant sa croissance, il estbénéfique pour l’environnement (participe à l’absorption de CO2) et pour l’économie caril préserve nombre d’emplois dans les régionsconcernées.

L’éco geste du mois:

EN DIRECT | DÉVELOPPEMENT DURABLE

tants, c’est s’inscrire dans la durée.Pour mettre en place cette dyna-mique, nous proposons au ConseilMunicipal de délibérer sur une Char-te pluriannuelle qui répond à troisfinalités. Premièrement, l’exempla-rité de la Ville dans sa gestion et soncomportement. Deuxième axe, lacommunication et la sensibilisationdes Guyancourtois afin qu’ils ac-compagnent la Ville. Enfin, l’éduca-tion au développement durable carpour préparer demain, il faut quenotre jeunesse s’inscrive à 150 %dans cette logique pour assurer sonavenir.

Cela se traduit par quelles actionsau quotidien ?Dans un espace urbanisé commeGuyancourt, une grosse probléma-tique est la gestion des déchets. Com-ment mieux valoriser nos déchets ?En les triant mieux, en les recyclantpar des organismes habilités, en re-crutant un nouvel ambassadeur du tripour mieux aider les habitants. Ausein de la Mairie, cela se traduit parla mise en place de la collecte et durecyclage du papier dans 19 équipe-ments publics, une réflexion sur unmeilleur usage du papier, une sensi-bilisation de 250 agents aux enjeux

Alors que la Ville s’engage dansune démarche développement

durable, il sera proposé au Conseil Mu-nicipal réuni le 13 décembre prochain

de délibérer afin d’ap-prouver la Charte guyan-courtoise du Développe-ment Durable, véritablesocle de cette nouvelledynamique impulsée parla Mairie. Philippe Mai-ne, conseiller Municipaldélégué au Développe-ment Durable et auxNouvelles Technologiesrépond à nos questions.

Est-ce qu’une ville est un échelonpertinent pour tout projet durable?Oui, à son niveau, une ville peut agircar le développement durable se vittous les jours sur le terrain, et a pourprincipale problématique le change-ment de comportement. C’est doncde la responsabilité de l’instance lo-cale d’organiser et dynamiser cettedémarche et d’insuffler ce nouvelétat d’esprit.

Comment la Ville s’engage dans unprojet de Développement Durable?Choisir un mode de développementdurable pour une ville et ses habi-

Développement Durable:la Ville s’impliqueLes élus mettent en œuvre depuis longtemps les principes du développement durable afin de préserverl’équilibre de la Ville. Ils souhaitent dorénavant que chaque action menée s’inscrive dans ce nouveau mode de développement.

du développement durable et l’éla-boration d’un guide de l’éco-agentréalisé par des membres du person-nel communal, référents DD auprèsde leurs collègues.La participation de la Ville à la Se-maine du Développement Durableet à la Semaine européenne de Ré-duction des Déchets est une pre-mière étape à la participation et l’im-plication des habitants.

Est-ce que c’est facile de mener detelles actions ?Non, ce n’est pas facile car elles im-pactent les comportements et leshabitudes des agents de la Ville etdes habitants. C’est un nouveau mo-de de réflexion pour changer les men-talités. C’est donc forcément diffici-le, long et vertueux. En effet, on nese contente jamais des résultats ob-tenus, on cherche toujours à mieuxfaire pour préserver les ressourcesde la planète tout en le partageantmieux. ■

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du mois

1 000Le mercure contenu dans uneseule pile jetée dans la naturepollue 1000 m3 d’eau ou 1 m3

de terre pendant 50 ans.

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DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

« Conformémentà l’article 9-1 de la loi n° 2002-276dite « Démocratie de proximité »repris à l’articleL2121-27-1 du CGCT, les listes siégeantau Conseil municipalet établies en Préfecture,ont le droitde s’exprimerdans le bulletind’informationmunicipal. »Le Directeur de la Publicationrappelle que la responsabilité desauteurs est engagéepar leur tribune etqu’ils doivent veiller à la véracité de leursécrits.

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

Une ville jeune qui vieillitDes manifestations célébrées dernièrement ont attirémon attention et conduit à me questionner sur l’avenirde notre agglomération et donc celui de Guyancourt.Je fais allusion à divers thèmes assez proches qui ontsensibilisé la population : celui de « la semaine des per-sonnes âgées », au département, de l’emploi des per-sonnes en situation de handicap, à l’agglomération, etdu handicap à Montigny. Le point commun à toutes cessituations est celui de la dépendance qui, directementou indirectement, nous concerne tous.La population guyancourtoise est certes jeune. L’indicede jeunesse - le rapport entre la population de moins de20 ans et celle âgée de 60 ans et plus (source, Observa-toire de la Ville)- est de 4,12, mais ce chiffre baisse de-

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

puis 10 ans, ce qui correspond, dans la même période, àune hausse de plus de 75 % de notre population de plusde 60 ans.Nos communes prennent-elles vraiment en compte cet-te évolution démographique ? Ces questions vont vitese poser aux élus. Ce sont des dispositifs d’aide à domi-cile, aux aidants, de logements à adapter, soit tout un pro-jet de santé publique audacieux qu’il faut prévoir. Jevous invite à réfléchir avec moi sur ce sujet sur le site :www.guyancourt-en-mouvement.euJulien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mo-Dem

Sauvons l’école maternelleL’école maternelle joue un rôle essentiel dans le déve-loppement de nos enfants. De nombreuses études l’at-testent : une scolarisation dès l’âge de 2 ou 3 ans favo-rise l’épanouissement et l’autonomie des élèves, constitueun moyen préventif de lutte contre l’échec scolaire etcontribue à réduire les inégalités sociales.Bien qu’envié par nos voisins européens et apprécié desfamilles françaises, ce lieu d’apprentissage est aujour-d’hui menacé. En réduisant drastiquement les postesd’enseignants, le gouvernement met en danger l’égali-té d’accès à l’école maternelle. Pire, il met en péril sonexistence en rejetant, pour des raisons financières fal-

La liste Ensemble pour Guyancourt n’a pas été en mesure de fournir son texte.

lacieuses, la proposition du Sénat visant à rendre la sco-larité obligatoire dès 3 ans.Face à ces attaques, l’équipe municipale a fait le choixd’investir fortement dans l’éducation. Nous donnons lapossibilité aux parents qui le veulent de scolariser leurenfant dès 2 ans. Nous limitons le nombre d’élèves à 28par classe (au lieu de 32,5, norme académique) et nousmettons à la disposition des enseignants de nombreuxmoyens : équipements sportifs gratuits, créneaux de pis-cine pour les grandes sections etc. Des efforts que nousentretiendrons pour préserver la qualité de ce servicepublic.Les 31 élus de la liste majoritaire Guyancourt pour Tous

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