Guyancourt Magazine 427

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Pour fêter les dix ans de l’École des Parents,

de nombreux rendez-vous étaient proposés

pendant plus d’un mois : l’exposition Un instant

de famille, une conférence du pédopsychiatre Aldo

Naouri, du théâtre avec P’tite mère et L’œuf et

la poule, des ateliers d’écriture avec les auteurs de

ces deux pièces, un débat entre l’écrivain Dominique

Sampiero et le psychologue Harry Ifergan, des

groupes de parents, sans oublier le Pavillon Pierre

Waldeck-Rousseau transformé en salle de jeux

géante où ont été soufflées les dix bougies du

gâteau d’anniversaire de l’École des parents.

Retour en images en page 6.

UN BEL ANNIVERSAIRE

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Chères Guyancourtoises,chers Guyancourtois,

Le conseil municipal du 13 décembre 2011 aadopté le budget pour l’année 2012. C’est l’abou-tissement d’un travail de plusieurs mois, de lapart des élus et services municipaux.Comme chaque année, l’évaluation des besoinsa été réalisée au plus juste et avec beaucoup deresponsabilité par l’administration communale.C’est un exercice complexe mais rendu de plus enplus nécessaire du fait de la dégradation de la situation économique et des nombreuses incer-

titudes financières qui pèsent sur les collectivités.Les dotations de l’État devraient en effet baisser, les collectivités se voient ain-si appliquer une austérité dont elles ne sont pas responsables.Malgré ce contexte, notre Ville parvient à maintenir son cap grâce à une gestion saine et une forte attractivité économique. L’équipe municipale tientà respecter les engagements pris devant vous :■ un haut niveau de service public local, consolidé et adapté à vos besoins ;■ la solidarité comme boussole, car nous ne laisserons pas au bord du cheminceux des Guyancourtois qui sont touchés par la crise ;■ la responsabilité financière qui permet de stabiliser sur plusieurs années lestaux d’imposition locaux.Cette démarche, inscrite dans la durée, rendra ainsi possible cette année laconcrétisation de deux projets municipaux importants :■ la construction des tribunes du stade Maurice-Baquet ;■ l’extension du complexe sportif Les Trois Mousquetaires.Je vous souhaite à toutes et à tous de très bonnes fêtes de fin d’année.

Votre Maire,François Deligné

Conseiller Général des YvelinesVice-Président de la C.A. de SQY

GUYANCOURT MAGAZINE

SOMMAIREDU N° 427

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ÉDITORIAL | PAR FRANÇOIS DELIGNÉ

Responsable de la publication : Yves MACHEBŒUF ■ Secrétariat de rédaction : Jean MEYRAND- David HOUDINET ■ Rédaction : Benoît BAUDOUIN - Dominique CIARLO - Pascale FRESNAY -

David HOUDINET - Hélène MARCHAL ■ PAO : Céline BOCKELMANN ■ Photos : Dominique CIARLO - Christian LAUTÉ - SiméonLEVAILLANT ■ Maquette : CITIZEN PRESS : 0153 00 10 00 ■ Réalisation : Direction de la Communication ■ Impression : ImprimerieModerne de l’Est ■ Tirage : 13000 exemplaires - Hôtel de Ville de Guyancourt - 14, rue Ambroise Croizat - Centre-Ville - BP 32 - 78041Guyancourt - Tél. : 0130 48 33 33 ■ N° ISSN : 1274-5804. Cet ouvrage a été réalisé avec des encres végétales sur du papier 100 % PEFCissu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées chez un imprimeur respectant toutes les normes environnementales.

Malgré les incertitudes,une action municipale durable

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www.ville-guyancourt.fr

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8 ACTUALITÉS■ Ateliers de cuisine■ Rencontre-débat « Les mondes virtuels de nos enfants : comprendre et réguler »

9 RENCONTRE■ Le roman de Guyancourt■ Un toit pour tous

15 EN DIRECT■ Le respect des règles

16 AVANT-PREMIÈRE■ Programmation culturelle

18 DE VOUS À NOUS■ Carnet, brèves

19 DÉMOCRATIE LOCALE■ Tribunes d’expression

magazine

PLEINS FEUX SURLE BUDGET 2012

Garder le capdans la tempête

Allo Monsieur le Maire

0130641455

François Deligné vous répondra

en direct le mercredi 4 janvier

de 18 h à 19h30

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ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

ARRÊT SUR IMAGES

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Forte mobilisation pour le Téléthon■ Comme chaque année, les Guyancourtois se sont bienmobilisés pour le Téléthon. Tout au long du week-end du 3 et 4 décembre, de nombreuses activités étaientproposées par les associations de la Ville : concert deschorales, soirée illusion avec Phil Darwin, animation« zen en famille », initiation à la danse en ligne, bal folk,spectacle des associations, manifestations sportives(trampoline, tennis de table et escrime)… Les initiativesn’ont pas manqué, y compris auprès des commerçants et artisans partenaires. Grâce à vos efforts, l’associationG2MG a récolté plus de 8500 euros, qu’elle versera àl’Association Française contre les Myopathies, qui luttecontre les maladies génétiques.

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ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

La Batterie sur une bonne note■ 2011 aura été particulièrement riche en événementsmusicaux à La Batterie. Le 25 novembre, c’estl’Orchestre National de Barbes qui a enflammé la salleguyancourtoise avec leur musique très festive, mélangede rythmes du Maghreb, de ska et de reggae. Avec eux,comment résister à l’envie de bouger, sauter et danser ?Autre style, plus intimiste, le 3 décembre avec DanielDarc. L’ancien leader des Taxi Girl s’est produit àl’Auditorium, un cadre qui sied parfaitement àl’ambiance sensible de son dernier disque. Pour la première date de sa tournée française, Darc a offertun vrai moment de grâce à son public.

Bourse aux jouets■ La traditionnelle bourse aux jouets et vêtementsd’hiver, organisée le 26 novembre avec l’associationGuyancourt Accueil, a permis de faire bien des heureux.Les objets étaient déposés le matin avant d’être vendusl’après-midi. Pour beaucoup, c’était l’occasion de trouverdes cadeaux pas chers et en bon état pour les fêtes, ouencore des vêtements en vue des jours de froid.

Inauguration de nouveauxlogements à Villaroy■ C’est le 24 novembre que les résidences Elise-Derocheet Le Jardin des Arts ont été inaugurées en présence de Jean-Claude Giraud, secrétaire général de la Préfecturedes Yvelines, de Robert Cadalbert, président de laCommunauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, et de François Deligné, maire de Guyancourt. Ces 93 logements, livrés par la société Efidis, serépartissent entre logements sociaux et en accession à la propriété pour respecter à la volonté d’équilibre qui a guidé le développement de Guyancourt, tout enrépondant à l’importante demande de logements.

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ACTUALITÉS | ÇA S’EST PASSÉ À GUYANCOURT

Conférence du pédopsychiatreAldo Naouri,

P’tite mère

Exposition Un instant de famille

Débat entre le psychologue Harry Ifergan

et l’écrivain Dominique Sampiero

Jeux en famille

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ACTUALITÉS | AGENDA

www.ville-guyancourt.fr

Mercredi 4 janvier

Allô M. le MaireVous pouvez personnellement joindrevotre Maire, François Delignéau 01 30 64 14 55 de 18 h à 19 h 30

Samedi 7 janvier à 18 h

Alice pour le momentDès 9 ans (lire p. 17)Tarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 €

Avec la carte : 5 € ; 2,50 €.La Ferme de Bel Ébat

Les samedis 14, 21 et 28 janvier de 9 h 30 à 12 h 30

L’Atelier de la Salle d’ExpoPiano-panier (lire p. 8)atelier cuisine parents-enfants (dès 6 ans)Tarifs : 27 € pour 2 personnes par séance.Inscriptions au 01 30 44 50 80.Salle d’Exposition

Vendredi 13 janvier à 20 h 30

Le cantique des cantiques &hommage à Mahmoud Darwich Tarifs : 16 € ; 13 €. (lire p. 17)Avec la carte : 7,50 € ; 5 € ; 2,50 €

La Ferme de Bel Ébat

Mardi 17 janvier

Vœux VillePavillon Pierre-Waldeck-Rousseau

Mercredi 18 janvier à 9 h 30, 10 h 30, 14 h et 15 h

Iceberg Dès 4 ans (lire p. 16)Tarif unique : 5 €.Avec la carte : 2,50 €.La Ferme de Bel Ébat

Jeudi 19 janvier

Vœux aux AnciensPavillon Pierre-Waldeck-Rousseau

Vendredi 20 janvier à 19 h 30

À la recherche des canards perdus & les vikings et les satellites Tarifs (buffet inclus) : 10 € ; 7,50 € ; 5 €.Avec la carte (buffet inclus) : 5 € ; 2,50 €.La Ferme de Bel Ébat

Jeudi 19 janvier à 20 h 30

Paul Personne (lire p. 16)Tarifs : 18 € ; 14 € ; 15 €.La Batterie

Vendredi 20 janvier à 20 h 30

Les mondes virtuels de nos enfants: comprendre et réguler (lire p. 8)Rencontre-débat « entre parents ».Réservations au 01 30 48 33 90.Espace Yves-Montand

Samedi 21 janvier de 14 h à 17 h

Tir de la Saint-SébastienEn coproduction avec les Archersde GuyancourtGymnase Maurice-Baquet

Samedi 21 janvier à 20 h 30

Soirée tropicale20 h 30 - 21 h 15 : démonstration dedanses des îles.21 h 15 - 23 h : soirée dansante : maloya,séga, zouk, raga, soukouss, soca…Tarifs d’entrée : 4,50 € adultes ; 3 €

enfants. Nombre de places limité.Possibilité de prendre sur place uneassiette « dégustation » (acras, achards,nems et samoussas accompagnés d’unverre de planteur) à 5 € et vente deboissons.Réservations indispensables au 01 30 44 38 54 au plus tard le 18 janvier 2012.Maison de quartier Théodore-Monod

Vendredi 27 janvier à 20 h 30

Mère courage et ses enfantsTarifs : 20 €; 15 €; 10 €Avec la carte : 7,50 €; 5 €; 2,50 €La Ferme de Bel Ébat

Samedi 28 janvier à 19 h

Soirée tremplin musicalTarifs : 4,50 € adultes ; 3 € enfants.Réservations au 01 30 43 00 35.Espace Yves-Montand

Dimanche 29 janvier de 10 h à 18 h 30

3e Coupe Bernard VasseurEn coproduction avec l’association ArtsMartiaux Sheishin KaïGymnase des Droits de l’Homme

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ACTUALITÉS | À NOTER

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20 JANVIER

Rencontre-débat« Les mondes virtuels de nos

enfants: comprendre et réguler »Pour sa première rencontre-débat de l’année 2012, l’École des Parents de Guyancourt propose un sujet quiintéressera bon nombre de parents. Comment donc ré-agir face à nos enfants et adolescents si absorbés par lesécrans ? La soirée sera animée par Sara Bahadori, pédospychiatre à l’hôpital Robert-Debré à Paris et co-auteure du livre « Les écrans et nos enfants, plaisir ou dépendance ? » Sans diaboliser les multiples écrans quinous entourent - télévision, ordinateur, consoles, smartphones, tablettes… - quels conseils donner aux parentspour qu’ils apprennent à leurs enfants à réguler leur uti-lisation ? Certains jeux peuvent être particulièrementaddictifs, surtout les jeux en réseau, sur console ou in-ternet. Or le danger vient souvent d’un usage excessif…

POUR EN SAVOIR PLUSRencontre-débat « Les mondes virtuelsde nos enfants : comprendre et réguler »Vendredi 20 janvier à 20 h 30Espace Yves-MontandRéservation conseillée au 01 30 48 33 90

Dans le cadre de l’exposition Question de goût (du 8 fé-vrier au 25 mars), la Salle d’Exposition organise des ate-liers de cuisine parent-enfant les samedis 14, 21 et28 janvier de 9 h 30 à 12 h 30 avec, chaque semaine, unenouvelle thématique. En trois heures, les participantschoisissent leurs aliments, préparent les plats et dres-sent leur table avant de déguster ensemble leurs mets.Les ateliers sont ouverts dès 6 ans car, en cuisinant, l’en-fant apprend à partager, se sociabilise, transmet, expé-rimente et joue avec sa culture.Le samedi 14 janvier : les soupes d’hiverLe samedi 21 janvier : l’assiette paysage, cru et cuitLe samedi 28 janvier : réalisation de différentes bou-chées pour un buffet

POUR EN SAVOIR PLUSAtelier cuisine de la Salle d’ExpositionSamedis 14, 21 et 28 janvier, de 9 h 30 à 12 h 30Tarif : 27 euros pour deux personnes par séanceInscriptions et réservations au 01 30 44 50 80

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Ateliers de cuisine

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RENCONTRE | LECTURE

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Le roman de GuyancourtGuyancourt mon histoire,

que vient de publier Liliane Gex est un ouvragepassionnant qui fourmille

d’informations et d’anecdotes.

À découvrir d’urgence.

Après Mon nom est Guyancourt,édité en 2006 (et épuisé), Li-

liane Gex vient de publier Guyan-court, mon histoire, dans lequel elleretrace l’histoire de Guyancourt entrois grandes époques : du Moyen-Âge au siècle des Lumières ; la belleépoque des fermiers laboureurs ; lechemin parcouru du bourg à la ville.Cet ouvrage est une véritable minede renseignements. « Pour étayer lesinformations diffusées à l’aide de do-cuments écrits et iconographiquesque je voulais accessibles à tous, j’aichoisi de commencer le livre à la fin duXIIIe siècle », précise l’auteure.Originalité du récit, la ville se racon-te à la première personne. Ce qui per-met d’entrer plus facilement dans levif du sujet, d’imaginer sans peineles seigneurs et vassaux qui peu-plaient les nombreux fiefs et arrière-fiefs. D’illustres personnages appa-raissent, tels messire Philippe deGuyencourt (avec un e), Robert dePiedefer, Séraphin Thielement… « Ily avait différentes mouvances et desconflits entre les familles pour savoirqui pouvait prétendre au titre de sei-gneur et régner sur ces terres, acquisespar Louis XIV en 1693. » Illustré d’ex-traits manuscrits, de plans et de gra-vures d’époque, le récit se lit aussifacilement qu’un roman d’aventure.

Portraits en mosaïqueAvant d’évoquer l’époque moderne,Liliane Gex nous plonge à l’époquedes grandes fermes et de la vie rura-le à Guyancourt. Cette promenadedans le temps est à la fois instructi-ve et touchante. La grande histoire

côtoie la petite - la vie quotidiennedes villageois – avec humour et ten-dresse. Facteur, instituteur, gros etpetits fermiers, humbles journaliers,cabaretiers, sage-femme, ouvriers,curés, maires… tous surgissent audétour d’une description vivante,d’une lettre, d’une photo, d’une car-te postale.Puis le lecteur revit la transforma-tion du petit village à la ville nou-velle (soit des années 70 à nos jours).L’histoire de chaque quartier estcontée, témoignages de pionniers etde nouveaux habitants et anecdotesétonnantes à l’appui. Par exemple,saviez-vous que Pierre Arditi etCharles Berling avaient tourné à Bou-viers, ou que le plus long travelling del’histoire du cinéma a été filmé parJean-Luc Godard à Guyancourt ?Vous découvrirez aussi que la plupartdes photos qui illustrent l’ouvragesont de Jean Gex, époux de Lilianedisparu en 2009. Sans pathos, elledresse un émouvant portrait de l’in-satiable chasseur d’images qu’il était.Pour réaliser ce livre, Liliane Gex a

réalisé un travail de fourmi et de ti-tan pour glaner, rassembler, trier, tra-duire, hiérarchiser et mettre en for-me les centaines de documentsqu’elle offre aujourd’hui. « Jetiens à remercier tous ceuxqui m’ont aidée, les Archivesdépartementales, les Ar-chives municipales, le Muséede la ville, les Guyancourtoisqui m’ont confié leurs docu-ments privés… », précise cet-te femme généreuse, qui adécidé de reverser les pro-fits générés par les ventes àl’association caritative guyancour-toise Bouche et Cœur. Une raisonsupplémentaire pour offrir ou se fai-re offrir ce bel ouvrage en cette pé-riode de fête. ■

O GAËLLE LE HÉNAFF

Guyancourt mon histoireYvelinédition – 272 pages – 30 €. En vente au point Presse du villa-ge et au point Presse de Villaroy àGuyancourt et au Pavé du Canal àMontigny - yvelinedition.fr

Liliane Gex

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RENCONTRE | SOLIDARITÉ

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dienne, l’intendance du logement, lagestion budgétaire, l’orientation versles services et les partenaires adap-tés. Ce parcours complet doit menerles personnes concernées vers la sor-tie et un accès au logement auto-nome au bout de deux ans, duréemaximale de l’hébergement. « Notrecapacité d’accueil est de 150 placesenviron, qui se répartissent dans desappartements ou des pavillons par-tagés situés à Élancourt, Maurepas,Montigny, Trappes, Voisins et Guyan-court, où logent des célibataireshommes et femmes de 18 à 55 ans,des familles monoparentales et descouples avec ou sans enfant. La de-mande d’admission étant à déposerauprès de notre association. À Guyan-court, il existe deux structures : l’Es-pace Saint-Paul, qui propose auCentre ville - sur les mêmes critères -treize logements individuels T1 et T2aménagés, et la Résidence Compos-telle du Cap Saint-Jacques, aux Ga-rennes, qui regroupe dix studios amé-nagés avec coin cuisine pour lescélibataires sans enfant, hommes etfemmes de 18 à 55 ans. Pour ces deuxsites, les demandes d’admission sontà effectuer auprès du service Actionsociale. »

Une équipe efficaceDeux assistantes sociales, Aurélie Bar-bin (Saint-Paul) et Sarah Cadou (ré-

seau d’hébergement), et Karim Bou-chou, agent d’accueil social (Com-postelle), assurent des permanencesrégulières et un suivi, plus ou moinsrenforcé selon les situations. « En re-lation permanente avec la Directiongénérale des services et les secteurspetite enfance, scolaire, logement, social, emploi… nous considérons laville de Guyancourt comme un parte-naire privilégié, avec pour dimensionparticulière notre ancrage sur ce terri-toire depuis de longues années. » Unsoutien qui s’inscrit notamment encomplément de celui des travailleurssociaux de l’Espace territorial, duConseil général et de la Préfecture desYvelines, de la Communauté d’ag-glomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, des services de santé et desbailleurs sociaux, car Accueillir ne pos-sède aucun bien, tout est loué. En2010, 70 % des personnes hébergéesà Saint-Paul et 90 % des résidents deCompostelle ont eu accès à un loge-ment autonome à leur sortie du dis-positif. Des résultats encourageantsà l’heure où l’association reçoit prèsde 600 demandes d’hébergement par an. ■

O DOMINIQUE CIARLO

Association Accueillir25, avenue Paul Vaillant-Couturier78 190 TrappesTél. : 01 30 66 06 21

Un toit pour tousSensible aux problèmes d’hébergement et d’insertion des personnes démunies, Guyancourt soutientl’association Accueillir.

Tout a débuté en 1977. SolangeCarré, habitante de Maurepas,

décide de mettre en place un héber-gement chez l’habitant pour ré-pondre aux besoins des personnesvenant travailler sur la ville nouvel-le et rencontrant des difficultés delogement.Parallèlement, des jeunes célibataires,couples, parents de familles mono-parentales… étaient aussi nombreuxà s’adresser aux services sociaux pourtrouver un toit, souvent suite à uneséparation, un divorce, une perted’emploi.Pour faire face à cette demandecroissante, la militante de la solida-rité a créé l’association Accueillir enaoût 1984. « Notre mission ne se li-mite pas à héberger temporairementdes publics fragilisés qui ne peuventbénéficier d’un accès au logementdans le cadre du droit commun, in-dique Meriem Ennjimi, directrice del’association Accueillir. Plus large-ment, nous mettons en place avecchacun, progressivement, un projetsocial global qui vise à favoriser sastabilisation personnelle et profes-sionnelle et son insertion. »

Vers l’autonomieCette volonté d’accompagnementpasse par l’accès à l’ouverture desdroits, l’aide à la constitution de dos-siers, l’organisation de la vie quoti-

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Aurélie Barbin, assistante socialeà l’Espace Saint-Paul.

Meriem Ennjimi, directrice d’Accueillir et Karim Bouchou, agent d’accueil social,à la Résidence Compostelle.

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la dette. Tous les jours, les mauvaisesnouvelles pleuvent. Dans ce contex-te difficile, réduire les dépenses pu-bliques, limiter les actions et n’ap-pliquer que des mesures essentiellessemble une évidence. Comme les ci-

toyens, les collectivités locales doi-vent, elles aussi, se « serrer la cein-ture ». Mais l’attitude actuelle dugouvernement, qui réduit ses finan-cements et ne respecte pas ses en-gagements en matière de compen-sations pour les collectivités, menace

dangereusement l’indépendance degestion des communes, des dépar-tements et des régions. « Non seu-lement les budgets alloués aux col-lectivités ne seront pas augmentés,mais ils seront diminués, ce qui de-vrait avoir de lourdes conséquences

Crise économique, crise financière, crise de

L’État a décidé de geler ses dotations aux collectivités locales pendant trois ans, ce qui ne manquera pasde fragiliser un service public garant de la démocratie de proximité et de la justice sociale.

PLEINS FEUX SURLE BUDGET 2012

Garder le cap dans la tempête

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au niveau des investissements ces pro-chaines années, notamment au ni-veau des soutiens aux associationsculturelles et sportives », anticipeFrançois Deligné. Ou comment se ti-rer une balle dans le pied, puisqueles collectivités représentent en Fran-ce 73 % de l’investissement public.

Équilibre maintenuLa marge de manœuvre des com-munes est donc de plus en plus ré-duite. Malgré son dynamisme,Guyancourt doit faire attention à sesdépenses. « Nous parvenons, cetteannée encore, à maintenir l’équilibre

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budgétaire, note Geneviève Sagbo-han, adjointe au Maire chargée desFinances. Nos principaux points fortsrestent notre gestion rigoureuse et laprésence de nombreuses entreprisessur notre territoire. » Des entreprisesde tous secteurs d’activités et detoutes tailles, redevables d’une taxesur le foncier bâti qui alimente lebudget communal dans des propor-tions importantes. « La solidarité neserait pas ce qu’elle est à Guyancourtsans cette manne financière, redistri-buée ensuite aux habitants sous for-me d’équipements, de services et deprestations qui vont de l’aide aux plus

démunis à l’application du quotientfamilial pour tous », enchaîne le Mai-re, qui a préparé le budget 2012 avecGeneviève Sagbohan.Voté lors du Conseil municipal du13 décembre dernier, le budget pri-mitif s’équilibre à 47 millions d’eu-ros en fonctionnement (+ 1 milliond’euros par rapport au budget 2010),et 11 millions d’euros en investisse-ment (bâtiments, voirie, espacesverts, matériels et mobiliers…), mon-tant en augmentation depuis l’andernier en raison des gestions etcompétences rétrocédées à la com-mune par la Communauté d’agglo-

RÉPARTITION PAR SECTEUR DES DÉPENSES RÉELLES :

ENFANCE(écoles, centres de loisirs,centres de vacances,restauration scolaire)27,50 %

COMMUNICATION1,53 %

DETTE COMMUNALE0 %

ANIMATION(culture, sport, jeunesse,

vie associative)22,86 %

SOCIAL(petite enfance,

aide sociale, emploi,santé, solidarité)

14,56 %

CADRE DE VIE(sécurité, urbanisme, entretien et

aménagement des voiries et espaces verts)15,44 %

SERVICE PUBLIC(état-civil, administration générale, informatique)18,11 %

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PLEINS FEUX SURLE BUDGET 2012

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mération dans le cadre des nouvellesréformes.

Tour de vis et tour de forceGrâce à la poursuite d’une politiquebudgétaire rigoureuse et à des re-cettes fiscales relativement stables(la moitié provenant des impôts fon-ciers payés par les entreprises), lamunicipalité réussit une nouvelle foisà maintenir les aides publiques, lesaides sociales et les services à la po-pulation. « Malgré une dotation glo-bale de fonctionnement qui stagnedepuis plus de dix ans, les change-ments de critères d’attribution, le geldes dotations et le bouleversementdes règles en matière de fiscalité lo-cale, les taux communaux de Guyan-court - votés en mars prochain et quin’ont jamais augmenté depuis 2008 –nous ferons tout pour que les taux nesubissent pas de hausse », indiquel’élue en charge des Finances.Il en aura fallu des réunions, des dis-cussions, des débats et des tours devis pour en arriver là. « Les élus, lescadres administratifs et les servicesnous ont fortement soutenus danscette mission délicate, qui a notam-ment consisté à diminuer les dépensesdans un budget déjà calculé au plusjuste. Nous restons donc à zéro eurode dette et zéro euro d’emprunt. » Unvéritable tour de force, alors que laseule hausse de la TVA réduite, pas-sée de 5,5 % à 7 %, représente pourles finances communales une dé-pense supplémentaire globale de60000 € (fonctionnement et inves-tissement).

Anticiper pour mieux gérerDans ce contexte de restriction, laVille doit hiérarchiser ses priorités

et déterminer les lignes budgétairesqui peuvent encore être réduites, cequi conduit - comme dans une fa-mille mais à plus grande échelle - àune remise en question, à une in-terrogation sur l’utilisation de l’ar-gent. La municipalité économise ain-si chaque année pour anticiper surles futures dépenses en section in-vestissement. L’entretien du patri-moine, la voirie et les espaces vertsreprésentent des coûts générale-ment élevés dus à des travaux lourds.« Cette gestion prévisionnelle per-mettra, par exemple en 2012, de ré-nover l’Espace Yves-Montand, deconstruire une tribune au stade Mau-rice-Baquet, de refaire le mail desSaules et de poursuivre l’engagementde la commune dans le domaine dudéveloppement durable », précisel’adjointe au Maire. Mais tout n’estpas simple pour autant. La Directionadministrative de la Ville et les ser-vices ont été contraints à des coupespour maintenir la bonne santé fi-nancière de la Ville.

Pas de superfluPour maintenir la qualité des ser-vices publics et du bien vivre en-semble, et limiter l’impact du gel desdotations de l’État aux collectivitéslocales, il a été nécessaire d’aug-menter les tarifs aux usagers de2,5 %, à l’exception toutefois descrèches (barèmes définis par la CAF)et du stationnement. Face à unehausse importante du coût de la vie(nette augmentation des marchéset des fluides, des cotisations socialesdu personnel, des assurances…) et àdes ressources en baisse, la Ville afait des choix prudents.Le principe de la location sera de mi-

PRIORITÉS MUNICIPALES 2012Maintien de la solidarité au centre de toutes les mesureset actions■ Maintien des services publics■ Maintien des aides sociales■ Maintien des quotients familiaux

Orientations financières■ Maîtrise de la fiscalité et des tarifs■ Recours maîtrisé à l’emprunt

Objectifs autres■ Poursuite de l’entretien du patrimoine communal et

des voiries■ Poursuite de l’engagement de la commune dans une

démarche de développement durable (enfouissementdes éco-points, installation d’une moquette solaire etd’une pompe à chaleur à la piscine)

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se au niveau des futures illumina-tions de Noël, dont l’acquisition denouveaux motifs coûtait jusqu’à pré-sent autour de 30000 € par an. « Lesmodèles seront ainsi renouvelés ré-gulièrement, et les motifs défectueuxéchangés gratuitement. »Les chariots numériques itinérants(qui remplacent les anciennes sallesinformatiques dotées de postes fixes)équipent progressivement toutes lesécoles élémentaires de la Ville, avecune enveloppe de 60 000 € au bud-get 2012. À noter également, les290 000 € nécessaires (contre200 000 € il y a deux ans !) à l’achatde nouveaux postes informatiqueset de logiciels métiers de plus en pluspointus, au renouvellement de cin-quante ordinateurs par an (après cinqans d’utilisation), et aux frais demaintenance de ce matériel qui per-met aux services municipaux d’êtreperformants et aux usagers de bé-néficier de prestations de qualité.« Aucune dépense n’est superflue,tout a été calculé au plus juste »,conclut l’adjointe en charge des Fi-nances. ■

ZOOM SUR QUELQUES INVESTISSEMENTSEn matière d’investissement, seuls ont été retenus les crédits destinés à la sécurité des bâtiments, à l’entretien du patrimoine, à la vie quotidienneet à la réalisation d’économies en section de fonctionnement. Quelquesexemples.■ Construction d’une tribune au stade Maurice-Baquet (1 550 000 €)■ Mise aux normes accessibilité handicapés (800 000 €)■ Travaux de restructuration à l’Espace Yves-Montand (644 000 €)■ Travaux de construction multi-accueil à la crèche Francisque-Poulbot

(500 000 €)■ Travaux d’entretien des voiries (500 000 €)■ Travaux d’entretien des réseaux d’assainissement (430 000 €)■ Travaux d’entretien d’éclairage des équipements (300 000 €)■ Réfection de la sente Villehardouin (200 000 €)■ Réfection du mail des Saules (350 000 €)■ Travaux de mise en place d’une moquette solaire et d’une pompe à

chaleur à la piscine Andrée Pierre-Vienot (100 000 €)■ Enfouissement des éco-points (100 000 €).

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15N ° 4 2 7 - 2 2 D É C E M B R E 2 0 1 1 GUYANCOURT MAGAZINE

EN DIRECT | RESTAURATION SCOLAIRE

Le respect des règlesFacultative, la restauration scolaire relève des règles du service public, qui imposent de respecter le principe d’égalité de traitement des élèves.

Qu’y a-t-il dans l’assiette denos enfants ? L’arrêté minis-

tériel de septembre dernier, relatif àla qualité nutritionnelle des repasservis dans le cadre de la restaurationscolaire, incite à regarder de plus prèsce service proposé aux familles parla municipalité.Ce service est soumis à une régle-mentation exigeante, tant au niveaudes conditions d’accueil (encadre-ment, aménagement des cuisines etdes salles de restauration, hygièneet sécurité…) que de la compositiondes repas. « Pour respecter la loi et lePlan national nutrition santé, le dé-jeuner doit comprendre un plat prin-cipal avec viande, une garniture, un

produit laitier au choix, une entréeet/ou un dessert. Des directives ontété mises en place depuis plusieursannées déjà dans notre commune, oùdes crudités et des fruits et légumesde saison figurent au menu », noteMarie-Christine Le Tarnec, adjointeau Maire chargée de l’Enfance, duScolaire et du Périscolaire. Veillant àla variété des mets comme à la tailledes portions (adaptée au type de platet à la classe d’âge), la société So-geres livre chaque matin à Guyan-court quelque 2 800 repas.

Menus équilibrésLes repas sont étudiés tous les deuxmois par un groupe de travail sur la

restauration scolaire.Ce groupe est compo-sé d’élus, de représen-tants des fédérationsde parents d’élèves etde la Sogeres (présen-ce d’une diététicienne),de délégués départe-mentaux de l’Éducationnationale et des res-ponsables des servicesmunicipaux. Son ob-jectif : faire évoluer lesmenus en travaillant

sur l’équilibre alimentaire et les cri-tiques des menus servis durant lesdeux derniers mois. « La restaurationest assurée en chaîne froide. Les platspréparés par le prestataire sont en-suite réchauffés par des agents com-munaux dans des fours spéciaux quiéquipent chaque restaurant scolaire.Si le pain et l’eau sont à disposition enlibre accès et à volonté, il n’en est pasde même pour le sel et les sauces,mayonnaise, vinaigrette et autre Ket-chup, servis en fonction du contenude l’assiette », rassure l’adjointe auMaire.

Pas de repas spécifiquesAfin de pouvoir accueillir en restau-ration collective les enfants atteintsde troubles de la santé, notammentceux qui souffrent d’allergie alimen-taire, la municipalité demande auxfamilles d’adresser à la Direction del’Enfance un protocole scolaire ac-compagné d’un certificat médicalétabli par un médecin allergologue.Une procédure obligatoire qui vise àla rédaction et à la signature d’unProtocole d’accueil individualisé (PAI)et d’un Protocole d’intervention d’ur-gence (PIU) qui permettent ensuiteà l’élève d’être accepté en restaura-tion scolaire avec son panier-repas(préparé à la maison, selon des règlesstrictes).« Au nom de la laïcité et des principesd’égalité du service public, la collec-tivité ne peut, en revanche, répondrefavorablement aux demandes de platsvégétariens fondés sur des raisons re-ligieuses, des traditions culturelles oudes habitudes alimentaires. Une tel-le acceptation serait contraire à la ré-glementation qui impose aux com-munes de servir chaque jour un platavec viande à un enfant », rappellel’élue. Le sachant, il appartient aux fa-milles d’inscrire – ou pas – leur en-fant à la restauration scolaire qui est,rappelons-le, un service non-obliga-toire. ■

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

N ° 4 2 7 - 2 2 D É C E M B R E 2 0 1 116 GUYANCOURT MAGAZINE

■ L’année 2012 débutera avec la venue d’un grand nomde la musique en France. Paul Personne sera sur la scènede La Batterie, le vendredi 19 janvier prochain. Un clind’œil au bon vieux temps des vinyls, le guitariste vientde sortir deux albums coup sur coup: A l’ouest face Aen mai, et A l’ouest face B en septembre, dans un esprittrès rock. Sur scène, il jouera aussi bien ses morceauxrécents que ses tubes qui ont jalonné ses trente ans decarrière. Il nous gratifiera aussi de ses célèbres solos deguitare, qui l’ont conduit à jouer aux côtés de JohnnyHallyday, Eddy Mitchell, Jean-Louis Aubert, Iggy Pop etbien d’autres.En lever de rideau, Mathis Haug vous plongera dans sonunivers folk/blues. Son récent album solo, « Playing myDues », confirme l’inventivité musicale de l’artiste, quijouait auparavant avec les Mathematiks. Ledépouillement voulu des arrangements porte aupremier plan une voix au grain atypique qui transpercel’âme et le cœur.

CONCERT

Paul Personne + Mathis Haug

■ Pour conter l’histoire d’un jeune fennec polaire quis’interroge sur cette masse mystérieuse sous ses pattes,Cécile Fraysse a inventé un dispositif particulier deprojection de marionnettes et de sons. Qui seretrouvent autour et au cœur du public. Cetteplasticienne offre aux tout-petits un voyage sensoriel,une promenade initiatique sur le plaisir de grandir aurythme de ce que l’on perçoit du monde.

SPECTACLE ELECTRO-POP MARIONNETTIQUE, DÈS 4 ANS

Iceberg

POUR EN SAVOIR PLUSPaul Personne + Mathis HaugVendredi 19 janvier 2012Tarifs : 18 € ; 15 € ; 14 €

Réservations en ligne surwww.labatteriedeguyancourt.frou au 01 39 30 45 90.La Batterie

Paul Personne

Mathis Haug

POUR EN SAVOIR PLUSIcebergMercredi 18 janvier à 9 h 30, 10 h 30, 14 h et 15 hTarif : 5 €

La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44.

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AVANT-PREMIÈRE | PROGRAMMATION CULTURELLE

GUYANCOURT MAGAZINE

Alice pour le momentThéâtre (dès 9 ans)Comment raconter leshistoires du quotidienen les parant d’unregard tendre et eninvitant l’humour et lapoésie pour supporter laviolence du monde…Alice a trente ans. Elle se souvient del’adolescente qu’elle futquand, à treize ans, elleétait bringuebalée par

les choses de la vie. Ici, les tracas de la vie se teintentd’humour et de poésie.

POUR EN SAVOIR PLUSAlice pour le momentSamedi 7 janvier à 18 hTarifs : 10 € ; 7,50 € ; 5 €.La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44.

N’OUBLIEZ PAS…

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■ Depuis septembre dernier, la Ferme de Bel Ébat a modifié ses tarifs et mis fin aux abonnements. Cesystème a été remplacé par celui, plus souple, de la carte nominative. Pour une saison de spectacles,celle-ci coûte 20 € en tarif normal, 15 € en tarif réduit(étudiants, jeunes de 18 à 26 ans, plus de 65 ans,demandeurs d’emploi, familles nombreuses, carted’invalidité, groupe de 8 personnes et plus) et 10 €

en tarif spécial (moins de 18 ans, bénéficiaires du RSA).Grâce à cette carte, vous obtenez de fortes réductions.Ainsi, un spectacle à 20 € en tarif normal revient à7,50 € avec la carte de La Ferme de Bel Ébat… qui estdonc très vite rentabilisée.Alors que l’abonnement obligeait à prendre ses billetsplusieurs mois à l’avance, sans possibilité qu’ils soientéchangés ni remboursés (une règle imposée par leTrésor Public), grâce à la carte il est possible de réserveret de retirer son billet plus tard. Avec comme seul risqueque le spectacle soit complet entre-temps. Mais celaévite d’avoir payé pour rien si on ne peut plus venir.« Ce système est beaucoup moins contraignant pour lepublic. C’est plus fonctionnel et réactif quel’abonnement », souligne Yoann Lavabre, le directeur deLa Ferme de Bel Ébat. Seule – petite – contrainte : avoirune photo d’identité sur sa carte. « Cela nous permetjuste de vérifier qu’ils en sont bien les détenteurs. »Une nécessité quand on sait que, en plus de permettrede fortes réductions, la carte offre également la gratuitéau-delà du douzième spectacle. Qui a dit que la culturecoûtait cher? ■

La carte de La Ferme de Bel Ébat, pensez-y

Le cantique des cantiquesHommage à Mahmoud DarwichMahmoud Darwich est un grand poète palestinien,décédé en 2008, engagé dans la lutte de son peuple etmilitant de la paix. Son texte S’envolent les colombesest comme un contrepoint contemporain du cantiquedes cantiques. Sur scène, Ruth Roenthal dit le textebiblique, en hébreu, et le slameur libanais Rayess Beklivre le texte de Darwich en arabe tandis queRodolphe Burger fait le lien en français. Un véritableenvoûtement.

POUR EN SAVOIR PLUSLe cantique des cantiquesHommage à Mahmoud DarwichSamedi 13 janvier à 20 h 30Tarifs : 16 € et 13 €.La Ferme de Bel ÉbatTél. : 01 30 48 33 44.

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GUYANCOURT MAGAZINE18 N ° 4 2 7 - 2 2 D É C E M B R E 2 0 1 1

DE VOUS À NOUS | CARNET, BRÈVES

INFOS PRATIQUES

Carnet■NaissancesAZREF JIBRIL, le 10/10BANGOURA CRAMER SAMUEL, le 10/10BEAUME MONCHABLON RAPHAËL, le 25/10BERNIER ANGAMA NTSAMA KYLLIAN, le 08/10BERTOLETTI ANNA, le 12/10BIZIH NARJISSE, le 17/10BROOKS MAÉVA, le 18/10CHIAKH MAÏSSA, le 24/10CLÉMENT AUROUX MILY, le 19/10CÔTE BENJAMIN, le 25/10DELACOTTE DORIAN, le 23/10DJELLALI NAÏLA, le 19/10 DO AMARAL ROMAIN, le 21/10GNAHE NOLAN, le 21/10GOI YAEL, le 24/10GRATADEIX EMMA, le 12/10ISAAC HEYNNA, le 19/10KANTÉ SAMBA, le 12/10LACARTE TRISTAN, le 09/10LAVAUX MARGUERITE, le 03/10LEBEAU ELONA, le 25/10LICAL COUGARD EBAN, le 05/10

LODS LÉO, le 18/10MADMAR NASSIM, le 20/10MICHON THOMAS, le 18/10MULLER ANTOINE, le 27/10NASSER DYLAN, le 23/10OUANES GUITTARD LÉO, le 27/10PAJANY ANTOINE, le 28/10PINOT LOLA, le 22/10PRIOUL--MOTTINI MATHILDE, le 28/10QUACH MAI, le 22/10RAOUX MATHYS, le 05/10ROGER CAMILLE, le 02/10SIDIBÉ IBRAHIM, le 25/10DE LA TORRE CAPITAN ELISA, le 16/10VASSORD LUCILE, le 25/10VIEIRA AMBRE, le 14/10WENDLING MARIUS, le 15/10ZAPPARRATA ENZO, le 08/10

■MariagesLe 1/10ACHARD FABRICE ET MICHAUDEL SANDRINE

HUBERT BERNARD ET LE ROY MONIQUE

Le 8/10BOUBERT XAVIER ET MARAIS CHRISTELLE

CASAGRANDE OLIVIER ET TURGOT AMÉLIE

Le 15/10DÉNOS CHRISTIAN ET JOUANNEAU ODILE

JAMOT RENAUD ET RENIÉ CÉLINE

■DécèsCAMBIER JACQUES, le 21/10CIARAPICA ANNIE, le 22/10D’ALMEIDA MARIA, le 07/10DEMARQUAY JEANNINE, le 03/10LE DORTZ ANNIE, le 11/10LEGENDRE PATRICK, le 13/10LESAGE JANINE, le 31/10PRINGEZ RENÉE, le 29/10RASOANIRINA FLORINE, le 13/10SAGOT MIREILLE, le 05/10SLINI CHRISTINE, le 31/10

Lisez-vous régulièrement ou occasionnellement le Guyancourt magazine ? Répondez à unquestionnaire sur le site www.ville-guyancourt.fr pour nous faire connaître votreavis sur le bimensuel municipal. N’hésitezpas à faire part de vos remarques, coups decœur et critiques, elles nous aideront à vousproposer un nouveau Guyancourt magazineadapté à vos demandes.

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GUYANCOURT MAGAZINEN ° 4 2 7 - 2 2 D É C E M B R E 2 0 1 1 19

DÉMOCRATIE LOCALE | TRIBUNES D’EXPRESSION

LISTE GUYANCOURT GÉNÉRATIONS CITOYENNES

« Conformémentà l’article 9-1 de la loi n° 2002-276dite « Démocratie de proximité »repris à l’articleL2121-27-1 du CGCT, les listes siégeantau Conseil municipalet établies en Préfecture,ont le droitde s’exprimerdans le bulletind’informationmunicipal. »Le Directeur de la Publicationrappelle que la responsabilité desauteurs est engagéepar leur tribune etqu’ils doivent veiller à la véracité de leursécrits.

LISTE ENSEMBLE POUR GUYANCOURT

Des logements pour tousSuite à la tribune du 9 Novembre du groupe « Guyan-court pour tous », je voudrais apporter quelques re-marques après le dernier Conseil Communautaire auquelil est fait allusion. La loi du Grand Paris définit ce der-nier comme un « projet urbain » et vise… la productionde 70 000 logements par an, géographiquement et so-cialement adaptés en Ile-de-France, le préfet définis-sant « les objectifs annuels de production de nouveauxlogements » dans un périmètre d’ailleurs mal défini.

Dans le terme « socialement adapté », je vois, bien sûr,la référence au « logement social », mais aussi une adap-tation nécessaire à toutes les catégories sociales. Le fu-

LISTE GUYANCOURT POUR TOUS

tur Programme Local de l’Habitat prévoit la constructionde 850 logements annuels sur l’agglomération, soit in-suffisamment pour les besoins de tous et en particulierpour les salariés des grandes entreprises. Ils représententles 2/3 des emplois mais ne trouvent pas à se loger dansl’agglomération ; ils sont obligés, soit d’accepter de longstrajets domicile-travail, soit de chercher à quitter leur em-ploi, ou décider de ne pas venir à St Quentin ! A terme,c’est l’attractivité de notre ville qui est ainsi remise enquestion et in fine, le bien de tous.

Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocratewww.guyancourt-en-mouvement.eu.

Au service des habitantsLes conseils municipaux de novembre et décembre 2011abordent des enjeux déterminants pour le quotidien etl’avenir des Guyancourtois. L’expression des élus est es-sentielle sur le budget communal, le Plan local d’urba-nisme, le Plan local de l’habitat ou la charte communaledu développement durable.Dans ce contexte, nous constatons avec regret la désaf-fection croissante des trois élus de la principale liste d’op-position « Ensemble pour Guyancourt ». Leurs appari-tions en conseil municipal sont de plus en plus espacées ;la publication des tribunes municipales de ce groupe estdésormais épisodique ; ils n’ont notamment pas pris partau débat d’orientations budgétaires.

La liste Ensemble pour Guyancourt n’a pas été en mesure de fournir son texte.

Tout cela n’est pas bon pour la démocratie.Nous sommes conscients qu’il est sans doute complexed’être un élu d’opposition. Néanmoins la municipalité atoujours tenu à faire respecter les droits de celle-ci et àlui donner les moyens d’exercer son mandat, quelle quesoit la liste dont elle est issue, au conseil municipal, dansles commissions où elle siège et dans le magazine muni-cipal.Nous préférons le débat franc et constructif au service del’intérêt général, plutôt que l’actuelle politique de la chai-se vide des élus UMP.Les 31 élus de la liste majoritaire Guyancourt pour Tous

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