GUIDE PÉDAGOGIQUE VOYAGEURS - … · conseil général de la Vienne et le Futuroscope. font face...

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SOMMAIRE Présentation du film p. 2 Points d'entrée dans les programmes p. 3 Objectifs et corrigés p. 3 Ressources documentaires Lieux de tournage et espèces animales suivies p. 7 La technique de l'imprégnation p. 7 Pour en savoir plus : quelques pistes bibliographiques et webographiques p. 8 Fiches d’activités p. 9 GUIDE PÉDAGOGIQUE Dossier enseignant VOYAGEURS du Ciel et de la Mer Ce guide a été conçu et réalisé par le CRDP de Poitou-Charentes, en collaboration avec Michel Bernier, professeur d'Histoire Géographie au collège Pierre Mendès France de Parthenay (79) et Jean-Claude Descombes, professeur de SVT au collège Saint-Martial de Montmorillon (86) et au collège N.D. de la Couldre à Parthenay (79) ; ils ont travaillé en étroite collaboration avec les réalisateurs du film. L'objectif général est de vous fournir des pistes de travail, des propositions d'activités dont vous pourrez vous inspirer pour conduire un projet pédagogique ou tout simplement pour donner du sens à la visite de votre classe au Futuroscope, pour qu'elle devienne une étape dans un processus plus général d'apprentissage. Octobre 2008 Consultez les mises à jour des guides pédagogiques sur scolaires●futuroscope●com

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SOMMAIRE

Présentation du film p. 2● Points d'entrée dans les programmes p. 3● Objectifs et corrigés p. 3

Ressources documentaires● Lieux de tournage

et espèces animales suivies p. 7● La technique de l'imprégnation p. 7● Pour en savoir plus : quelques pistes

bibliographiques et webographiques p. 8

Fiches d’activités p. 9

GUIDE PÉDAGOGIQUE

Dossier enseignant

VOYAGEURSdu Ciel et de la Mer

Ce guide a été conçu et réalisé par le CRDP dePoitou-Charentes, en collaboration avec Michel Bernier,professeur d'Histoire Géographie au collège PierreMendès France de Parthenay (79) et Jean-ClaudeDescombes, professeur de SVT au collège Saint-Martialde Montmorillon (86) et au collège N.D. de la Couldre àParthenay (79) ; ils ont travaillé en étroite collaborationavec les réalisateurs du film.

L'objectif général est de vous fournir des pistes detravail, des propositions d'activités dont vous pourrezvous inspirer pour conduire un projet pédagogique outout simplement pour donner du sens à la visite de votreclasse au Futuroscope, pour qu'elle devienne une étapedans un processus plus général d'apprentissage.

Octobre 2008

Consultez les mises à jour des guides pédagogiques sur scolaires●futuroscope●com

_Une histoire de mer, de ciel, d'oiseaux et decétacés« C'est un voyage qui suit le cycle de l'eau. Accompagnéset guidés par les oiseaux migrateurs, nous rejoignons lesvastes espaces océaniques à la rencontre des oiseauxmarins et des cétacés… » (Jacques Perrin).

Le film emmène le spectateur à la découverte des grandsespaces aériens, terrestres, océaniques, des glaciersaux ruisseaux, rivières et fleuves, des pentes monta-gneuses au littoral… aux côtés des oiseaux et mammifè-res marins, à la rencontre des aigles royaux du Verdon,des nonnettes du Mont-St-Michel, des macareux des îlesFéroé, des baleines franches de la péninsule Valdès enArgentine, des dauphins d'Afrique du Sud… Avec une interrogation : comment ces êtres se compor-tent-ils en fonction des humeurs du ciel et de la mer ?Au-delà des émotions esthétiques suscitées par le talentdu cinéaste, on est interpellé par la force du message : lemonde de demain est entre nos mains, sachons le préserver.

_Un défi technologique et scientifiqueJacques Perrin, Jacques Cluzaud et leurs équipes ontspécialement conçu Voyageurs du Ciel et de la Mer pourexploiter au mieux les spécificités techniques de lasalle du Tapis Magique au Futuroscope, une salleunique au monde équipée du procédé double IMAX®.

Le bâtiment est constitué de deux espaces superposés etséparés par un plancher de verre oblique. Dans la partiesupérieure, près de 250 fauteuils disposés en gradins

_PRÉSENTATION DU FILMVoyageurs du Ciel et de la Mer, le film de Jacques PERRIN et Jacques CLUZAUD, a été réalisé en exclusivité pour leconseil général de la Vienne et le Futuroscope.

font face à un immense écran de 672 m2. Dans la partieinférieure, un second écran incliné de 748 m2 s'étendsous les pieds des spectateurs. Deux films sont projetéssimultanément par deux régies équipées du procédéIMAX, un automate vérifiant le nombre d'images duprojecteur supérieur, sur lequel est calé celui du bas.Selon les scènes, l'action se déroule aussi bien devant lespectateur que sous ses pieds, lui donnant ainsi l'im-pression de « flotter ».

Pour les tournages en mer et dans les airs, équipestechniques et scientifiques ont mobilisé les technologies lesplus innovantes : embarquer dans un U.L.M. une caméra deprès de 50 kg et d'une autonomie limitée à une minute, déve-lopper la méthode dite « d'imprégnation » afin d'instaurer unclimat de confiance totale entre l'oiseau et l'homme…Avant la projection, on pourra découvrir les coulisses dela réalisation du film à travers des extraits du making of.

_Dans la lignée du cycle de films animaliersproduits par Jacques PerrinActeur, producteur (Z, Etat de siège, Section Spéciale deCosta Gavras, La Victoire en chantant de Jean-JacquesAnnaud, Le désert des Tartares de Valerio Zurlini…),Jacques Perrin inscrit aujourd'hui une nouvelle œuvredans le cycle de films animaliers qu'il produit ou réalise.

1984/88 - Le Peuple Singe, de Gérard Vienne, s'attachait à lavie et aux comportements simiens. Festival de Cannes 1989.1996 - Microcosmos, le peuple de l'herbe, de ClaudeNuridsany et Marie Pérennou, témoignait de l'existenceignorée des insectes. Festival de Cannes 1996 - 5 Césars 1997.2001 - Le Peuple Migrateur, en coréalisation avec JacquesCluzaud et Michel Debats, nous faisait survoler la planèteen compagnie des oiseaux. Nomination aux Oscars.

2Guide pédagogique Voyageurs du Ciel et de la Mer Parc du Futuroscope - CRDP Poitou-Charentes

Guide pédagogique Voyageurs du Ciel et de la Mer Parc du Futuroscope - CRDP Poitou-Charentes3

_FICHES D’ACTIVITÉSLes fiches d'activités sont destinées à être remplies par les élèves. Elles sont photocopiables. Les différentes activitéssont réalisables individuellement ou en petits groupes. Elles peuvent être pratiquées par des jeunes d'âges trèsdifférents : il appartient à chaque enseignant de les adapter, si besoin est, à son public, à sa démarche, à sa stratégie.Elles permettent d'acquérir un certain nombre de compétences spécifiques et générales telles que décrites dans lesprogrammes officiels de l'éducation nationale. Les activités proposées peuvent être menées pendant ou après la visite,certaines d'entre elles peuvent être l'occasion d'une recherche documentaire avant la visite.

_Les points d'entrée dans les programmesLes activités proposées sont en liaison directe avec les programmes de l'Éducation Nationale.

_Objectifs et éléments de corrigés

Fiche 1 : DE L’EAU PARTOUT ?

Fiche 2 : DES PAYSAGES ETDES MILIEUX VARIÉS

Fiche 3 : AU-DESSUS DE LATERRE ET DES CÔTES

Fiche 4 : TOUT VA À LA MER

Fiche 5 : QUI MANGE QUI ?

Fiche 6 : À QUOI SERT LE BECDES OISEAUX ?

Fiche 7 : COMMENT NOUSCLASSER ? (1)

Fiche 8 : COMMENT NOUSCLASSER ? (2)

Fiche 9 : QU’EST-CE QUELA MIGRATION ? (1)

Fiche 10 : QU’EST-CE QUELA MIGRATION ? (2)

Fiche 11 : OISEAUX, BALEINES,HOMMES, Y A-T-ILUNE PARENTÉ ?

Fiche 12 : QU’EST-CE QUEL’IMPRÉGNATION ?

Une approche E.D.D.

Domaine(s) : Géographie, Sciences expérimentales,Éducation à l'environnement. Objectif(s) : Connaître l'importance de la superficieoccupée par les eaux à la surface de la Terre - Localiserles zones pluviométriques - Comprendre le cycle de l'eau.Compétence(s) : Lire une carte de géographie - Savoirlocaliser les masses océaniques - Comprendre et mémo-riser le vocabulaire spécifique - Faire une recherche.

Corrigé_Planisphère de la répartition des précipitations à lasurface de la Terre ● Régions très arrosées : zones équatoriales (Amazonie,

Afrique centrale, Asie du Sud-Est, Indonésie…).● Régions moyennement arrosées : zones tempérées

soumises aux vents d'ouest (Europe), zones intertropi-cales soumises à la mousson…

● Régions très sèches : zones tropicales (déserts duSahara, du Moyen-Orient, d'Australie), zones polaires(le Nord du Canada et du Groenland).

_Le cycle de l'eau ● Evaporation : passage de l'eau liquide à l'eau vapeur

sous l'effet de la chaleur.● Précipitations : pluie, neige, grêle qui tombent sur le sol.● Ruissellement : écoulement à la surface du sol des eaux.● Cases grisées : évaporation (à droite), précipitations

(en haut), ruissellement (à gauche).● Autres cases : de gauche à droite, en haut : neige et glacier,

nuage ; en bas : eaux souterraines, torrent, fleuve, mer.

DE L'EAU PARTOUT ?Fiche 1Fiche 1

Ecole primaire - Cycles 2 et 3

SciencesDéveloppement d'un être vivant, lesdivers modes de reproduction animale,notions de chaînes et de réseauxalimentaires.GéographieContinents et océans, zonesclimatiques, diversité des régionsfrançaises et leurs aménagements.Education civiqueSens de la responsabilité personnelleet collective face aux problèmes liésà l'environnement.

Collège - Classe de 6 e

Sciences de la Vie et de la TerreDiversité, parenté et unité des êtresvivants. Peuplement d'un milieu.Relations alimentaires.GéographieLes grands domaines climatiqueset biogéographiques.Education civiqueResponsabilité vis-à-visde l'environnement.

Collège - Classes de 5 e et 4 e

Sciences de la Vie et de la TerreLes êtres vivants dans leur milieu.Histoire de la vie, histoire de la terre.GéographieAménagement du territoire.Les grands ensembles régionaux.Physique-chimieL'eau dans notre environnement.

Collège - Classe de 3 e

Sciences de la Vie et de la TerreRôle de l'homme dans la gestion dela biodiversité.

Lycée - Classe de 2 nde

Sciences de la Vie et de la TerreLa planète Terre et environnementglobal.GéographieAménagement et environnement.Les espaces littoraux.

Guide pédagogique Voyageurs du Ciel et de la Mer

Domaine(s) : Géographie, Éducation à l'environnement. Objectif(s) : Reconnaître sur une photographie depaysage différents éléments de relief ou de végétation -Placer sur un schéma des unités paysagères ces différentséléments - Localiser les zones thermiques - Travailler sur l'i-mage : les différents angles de prises de vues, les plans.Compétence(s) : Décrire un paysage - Comprendre et uti-liser un vocabulaire spécifique.

Corrigé_Photo du paysage du haut● Schéma : de gauche à droite : steppe, berge, cours d'eau,

alluvions.

● Milieu climatique : région désertique.● Explication : la steppe est une végétation composée detouffes d'herbes espacées qui pousse en bordure du désert._Repères géographiques : du nord au sud : cercle polairearctique, tropique du Cancer, équateur, tropique duCapricorne et cercle polaire antarctique._Localisation des paysages ● Les pélicans survolent les rives du lac Magadi au Kenya.● Les dauphins communs cavalent au large de l'Afrique

du Sud, dans l'océan Indien.● La baleine franche nage dans la péninsule Valdès en

Argentine.

DES PAYSAGES ET DES MILIEUX VARIÉS

AU-DESSUS DE LA TERRE ET DES CÔTES

TOUT VA À LA MER

Domaine(s) : Géographie, Éducation à l'environnement.Objectif(s) : Faire prendre conscience de l'action exercée par les hommes sur l'environnement - Identifier sur undessin les différentes formes de pollution.Compétence(s) : Mettre en relation des données, des observations et des savoirs - Faire une recherche documentaire -Comprendre et utiliser le vocabulaire spécifique.

Domaine : Géographie. Objectif(s) : Identifier sur un dessin de paysage différents éléments du relief, des littoraux - Les placer sur un schéma.Compétence(s) : Comprendre et utiliser le vocabulaire spécifique.

1 - Montagne2 - Glacier3 - Plateau4 - Collines5 - Plaine6 - Ile7 - Archipel8 - Cap9 - Presqu'île10 - Côte rocheuse11 - Falaise

12 - Côte sablonneuse13 - Détroit14 - Isthme15 - Baie16 - Golfe17 - Estuaire18 - Delta19 - Affluent20 - Confluent21 - Amont22 - Aval

1 - Gaz acides provenantdes pots d'échappementet des cheminées.

2 - Pluies acides.3 - Acides, solvants ou

métaux lourds rejetéspar l'industrie.

4 - Nitrates, phosphates etpesticides utilisés enagriculture.

5 - Rejet des eaux uséesnon épurées par leshabitations.

6 - Pétrole, déchetssolides et chimiquesrejetés par les navires.

7 - Accroissement desdéchets en zones litto-rales par les touristes.

Corrigé

Corrigé

Fiche 2

Fiche 3

Fiche 4

Parc du Futuroscope - CRDP Poitou-Charentes4

Guide pédagogique Voyageurs du Ciel et de la Mer Parc du Futuroscope - CRDP Poitou-Charentes5

Domaine(s) : Relations alimentaires.Objectif(s) : Dessiner des becs d'oiseaux et déduire leur nourriture d'après leur forme.Compétence(s) : S'informer - Raisonner - Communiquer (à l'aide de dessins et d'un tableau).

Corrigé

Oiseau Bernache nonnette Fou de Bassan Aigle royal Pélican blancForme du bec et ce - court et plat - long et pointu - court et crochu - très long, avec une pochequ'il permet de faire - arracher, couper - piquer, coincer - déchirer - capturer, comme un filetNourriture - plantes - poissons - viande de proies - poissons

COMMENT NOUS CLASSER ? (1)

COMMENT NOUS CLASSER ? (2)

A QUOI SERT LE BEC DES OISEAUX ?

QUI MANGE QUI ?

Domaine(s) : Diversité, parenté et unité des êtres vivants.Objectif(s) : Classer des êtres vivants en utilisant des critères.Compétence(s) : S'informer - Raisonner - Communiquer (à l'aide d'un tableau).

CorrigéDauphins - Baleines Requins

Critères de Ils ont le sang chaud. Ils ont le sang froid.classification Ils allaitent leurs petits. Ils se reproduisent grâce à des œufs.

La nageoire de leur queue bat de haut en bas. La nageoire de leur queue bat de gauche à droite.Ils respirent avec des poumons Ils respirent avec des branchies(ils ont besoin de l'air pour respirer). (ils n'ont pas besoin de l'air pour respirer).

En conclusion Ils appartiennent à la classe des Mammifères. Ils appartiennent à la classe des Poissons.

Domaine(s) : Relations alimentaires.Objectif(s) : Schématiser des chaînes alimentaires.Compétence(s) : S'informer - Communiquer (à l'aide d'undessin).

CorrigéChaîne alimentaire : suite d'êtres vivants qui se mangentles uns les autres.

Domaine(s) : Diversité, parenté et unité des êtres vivants.Objectif(s) : Classer des êtres vivants en utilisant des critères.Compétence(s) : S'informer - Communiquer.

Corrigé❏ Vertébrés ❏ Invertébrés

Ma peau est recouverte d'écailles libres. Ma peau est recouverte de plumes.J'appartiens donc à la classe des Poissons. J'appartiens donc à la classe des Oiseaux.

Ma peau est recouverte de poils. Ma peau est recouverte d'écailles soudées.J'appartiens donc à la classe des Mammifères. J'appartiens donc à la classe des Reptiles.

Ma peau est nue.J'appartiens donc à la classe des Batraciens.

Fiche 5

Fiche 6

Fiche 7

Fiche 8

Parc du Futuroscope - CRDP Poitou-CharentesGuide pédagogique Voyageurs du Ciel et de la Mer 6

Domaine(s) : Peuplement des milieux.Objectif(s) : Expliquer la migration - Etudier un migrateur.Compétence(s) : S'informer (en faisant des recherches) -Raisonner - Communiquer.

CorrigéMigrateur : Grue cendrée - Flamant rose - Bernache non-nette - Oie des neiges.Non migrateur : Dauphin commun.

Certains oiseaux font des migrations pour trouver desconditions de vie plus favorables, notamment une nourri-ture abondante et de qualité.La plupart des baleines font une migration de reproduc-tion en hiver pour que leurs petits naissent dans une eauchaude et trouvent une nourriture suffisante.

CorrigéOiseau Baleine Etre humain

Mode de déplacement Vol Nage Marche, courseMembre servant au déplacement Aile Nageoire Membre inférieur (jambe)Il se déplace en prenant appui sur… L'air L'eau Le solLe squelette est presque exactement le même. On trouve les mêmes os aux mêmes endroits.Ces os prouvent que les oiseaux, les baleines, l'homme sont parents. Ils ont un ancêtre commun qui leur a donné la mêmeorganisation de leurs membres.

Domaine(s) : Histoire de la vie, histoire de la Terre.Objectif(s) : Comparer l'organisation des membres chez les vertébrés.Compétence(s) : S'informer - Communiquer (à l'aide d'un tableau) - Raisonner.

Domaine(s) : Itinéraires De Découverte, TPE, ateliers scientifiques.Objectif(s) : Comprendre le phénomène d'imprégnation chez les animaux.Compétence(s) : S'informer - Raisonner.

CorrigéL'éthologie est la science qui étudie les comportementsdes animaux (surtout dans leur milieu naturel).

Pour imprégner les oies, Konrad Lorenz a remplacé leursparents, en particulier leur mère. Il a enlevé les œufs à lamère, et est donc apparu aux yeux des petits dès leurnaissance. Ceux-ci l'ont donc pris pour leur mère et sesont comportés avec lui comme ils l'auraient fait avecleur vraie mère, en le suivant partout où il allait.

Carte d'identitéNom : LorenzPrénom : KonradNationalité : autrichienneNé en : 1903 - Décédé en : 1989

Spécialité : EthologieRécompense : Prix Nobel en 1973Titres et dates des principaux ouvrages :Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et lespoissons (1968) - L'agression, une histoire naturelle dumal (1969) - Les fondements de l'éthologie (1984).

Domaine(s) : Peuplement des milieux.Objectif(s) : Tracer les trajets de la migrationdes baleines sur une carte.Compétence(s) : S'informer - Communiquer(à l'aide d'une carte).

QU'EST-CE QUE LA MIGRATION ? (1)

QU'EST-CE QUE LA MIGRATION ? (2)

OISEAUX, BALEINES, HOMMES, Y A-T-IL UNE PARENTÉ ?

QU'EST-CE QUE L'IMPRÉGNATION ?

Corrigé

Fiche 9

Fiche 10

Fiche 11

Fiche 12

_Lieux de tournage et espècesanimales suiviesLieu de tournage : Afrique du SudDate : juin - Espèces : baleine à bosse, baleine franche, dauphin com-mun, dauphin tursiop, sténelle à long becLe mois de juin marque le début de l'hiver austral dans l'hémisphère sud.Le continent antarctique s'enfonce dans la nuit polaire et le froid. Labanquise s'étend à son maximum. Il est temps pour de nombreusesespèces de fuir ces régions qui deviennent inhospitalières. C'est le casdes baleines franches et des baleines à bosse. Les baleines franchesviennent hiverner et mettre bas dans les eaux d'Afrique du Sud tandisque les baleines à bosse, portées par un courant marin, ne font quepasser le long de la côte orientale en direction du Canal du Mozambique.

Les sardines sont des poissons très grégaires qui apprécient les eaux tem-pérées (18-20°C). Avec l'arrivée de l'hiver, une langue d'eau à 20°C s'étirele long de la côte orientale. Comme le plateau continental est extrêmementétroit, les sardines sont concentrées à l'extrême : elles forment un longruban de plusieurs kilomètres de long (parfois plus de 20 km), quelques kilo-mètres de large et 20 mètres d'épaisseur. Imaginez le nombre desardines ainsi rassemblées ! A leur suite se pressent nombre de prédateurs :requins, dauphins et rorquals. Ce sont les dauphins communs, lesdauphins tursiops et les sténelles à long bec que nous avons filmés. Lesdauphins communs chassent en grands troupeaux (plusieurs centainesvoire plusieurs milliers) très organisés et marsouinent à la surface de l'eau.Ils vivent au large et patrouillent un immense secteur. Les tursiops sontplus sédentaires et vivent en petits groupes près des côtes ; ils aiment àsurfer dans les rouleaux. Les sténelles à long bec sont des dauphins allon-gés qui effectuent souvent de véritables cabrioles hors de l'eau.

Lieu de tournage : ArgentineDate : août - Espèce : baleine francheComme en Afrique du Sud, les baleines franches ayant passé l'été australdans les eaux antarctiques, où elles se sont nourries de krill et où elles ontconstitué d'importantes réserves de graisse, viennent hiverner dansquelques baies très particulières de la côte argentine, la Péninsule deValdès. Ayant quitté les zones d'alimentation en Antarctique, les baleinesvont migrer et hiverner sans manger pendant plusieurs mois, comptantuniquement sur leurs réserves de graisse. En Argentine, elles se reposentdans les eaux calmes et tempérées, se courtisent et mettent bas.

Lieu de tournage : CanadaDate : août - Espèces : rorqual bleu, baleine à bosse, rorqual commun, dauphinLe delta du Saint-Laurent constitue une importante zone d'alimentation

pour les cétacés du nord-ouest de l'Atlantique. Etant très profond, le deltaconnaît des remontées d'eau froide riches en nutriments qui sont à la based'une chaîne alimentaire qui conduit jusqu'aux cétacés. On ne connaîtquasiment rien des déplacements des rorquals bleus ni des rorqualscommuns ; par contre, on sait que les baleines à bosse qui passent l'été auQuébec vont hiverner au soleil des Caraïbes (Bahamas, Antilles…).

Lieu de tournage : Iles FéroéDate : juillet - Espèces : fou de Bassan, mouettes tridactylesCes oiseaux marins sont plus adaptés à la vie en mer qu'à la vie à terre.Mais ils sont contraints de revenir chaque année pour se reproduire. Lesoiseaux marins sont coloniaux et longévifs (longue durée de vie, cycle dereproduction lent, faible production de poussins). Ces oiseaux sont spécia-lisés dans la pêche en eaux tempérées à froides. Chacun a développé sapropre technique de pêche. Le fou de Bassan plane et pique sur sa proie ;la mouette tridactyle picore en surface. Ainsi, ils ne se concurrencent pas.

Lieu de tournage : CanadaDate : octobre - Espèce : oie des neigesLes oies des neiges sont des oies qui nichent en colonies éparses dansle Grand Nord canadien, bien au-delà du cercle polaire, aux confins del'Arctique canadien, près du Groenland. Elles profitent du jourpermanent qui rayonne à ces latitudes pour se reproduire le plus vitepossible, dès la fonte des neiges. En septembre, alors que le soleildécline, que les premières nuits apparaissent, que le froid s'installe,que les jeunes oies ont réalisé leurs premiers vols, il est temps de partiren migration, vers des latitudes plus clémentes : les plaines humides etles champs des Etats-Unis (côte Est, vallée du Mississippi). Sur la route,une halte capitale pour se reposer et reconstituer des forces : le CapTourmente et les champs québécois autour du Saint-Laurent.

Lieu de tournage : KenyaDate : juin - Espèces : pélican blanc d'Afrique, flamant rose, grandsmammifères de la savaneLes pélicans sont de grands oiseaux pêcheurs et grégaires qui se repro-duisent en colonie et pêchent en groupe. Ce sont des oiseaux planeurs,parmi les plus grands du monde (3 mètres d'envergure) ; ils profitent desascendances thermiques pour prendre de l'altitude avant de se laisserglisser sans effort, même s’ils sont capables d'effectuer de relativementlongues distances en vol battu. Leur appétit est en proportion de leurtaille et ils doivent pêcher de grandes quantités de poissons chaque jourpour se maintenir en forme. Mais pour cela, ils doivent effectuer de gran-des distances pour rallier les lieux de pêche qui peuvent se trouver à plu-sieurs dizaines de kilomètres de leur colonie de reproduction. Ce sontdonc de grands voyageurs qui survolent une grande partie de l'Afrique.

_La technique de l'imprégnation et le site de Bois RogerLa plus récente technologie aérodynamique, adaptée aux exigencesd'un tournage cinématographique, permet d'ajouter une autre dimen-sion au défi lancé par Léonard de Vinci : suivre les oiseaux dans tousleurs vols migratoires en empruntant leurs routes aériennes et endécouvrant leurs escales saisonnières.

Pour réaliser ces images jamais vues auparavant, il faut réussir àinstaurer un climat de confiance totale avec les oiseaux. La méthodescientifique élaborée par Konrad Lorenz (précurseur de l'éthologie etprix Nobel en 1973) dite « d'imprégnation », permet de se substituer auxparents biologiques de jeunes oiseaux d'espèces choisies par lesornithologues. Cela impose un dévouement de tous les instants. Lesimprégnateurs sont donc amenés à nourrir les oiseaux, à dormir aveceux, à marcher, nager puis voler (en ULM) avec eux. Les résultatsobtenus sont spectaculaires : une vraie complicité filiale, une grandeintimité s'établit entre l'homme et l'oiseau, permettant de réaliser desimages dans des conditions exceptionnelles, et de mener desexpérimentations scientifiques sans stress pour les oiseaux.

Dès qu'ils sont capables de marcher et de suivre l'imprégnateur, leurpère ou leur mère adoptif, les jeunes oiseaux sont habitués à la présen-ce des engins de tournage les plus variés : ULM bien sûr, mais aussiparamoteur, montgolfière, voiture, bateau, etc. Progressivement, nous

les amenons à décoller aux côtés de ces machines pour voler en touteconfiance avec nous. Une fois les bases du vol acquises, les entraîne-ments deviennent quotidiens, à la fois pour renforcer la confiance et lacoordination des mouvements entre l'homme, les oiseaux et la machinemais aussi pour développer leur vitesse et leur endurance.

Autres lieux de tournage : Arromanches, Bois Roger, Le Mont-St-Michel (Basse-Normandie) ; Les Gorges du Verdon, La Grave et le Galibier (Rhône-Alpes,Provence-Alpes-Côte d’Azur) ; Le Canal de Nantes à Brest (Bretagne) ; Lac Bogoria, Lac Magadi, Masaï Mara et Lac Naivasha (Kenya) ; Transkei, SodwanaBay, St Francis Bay (Afrique du Sud) ; Ile Mykines (Iles Féroé) ; Péninsule Valdès (Argentine) ; Estuaire du St-Laurent, Iles Mingan, Cap Tourmente (Canada).

RESSOURCES DOCUMENTAIRES

Guide pédagogique Voyageurs du Ciel et de la Mer Parc du Futuroscope - CRDP Poitou-Charentes7

Le centre d'imprégnation de Bois Roger est situé à Cléville (Calvados). Surune superficie de 21 hectares s'y trouvent des salles d'incubation, d'éle-vage, de soins, des volières de tailles variées, une cuisine adaptée… Lasalle d'incubation accueille les œufs fraîchement pondus dans le but demaximiser les chances d'éclosion. Pour cela, nous avons développé uneincubation artificielle assistée par ordinateur (I.A.O) unique au monde.Le logiciel permet de regrouper tous les paramètres concernant les œufsen incubation (hygrométrie des incubateurs, hygrométrie ambiante, tem-pérature, retournement des œufs, pesée journalière…) dans une base dedonnées et de rendre ces paramètres, et les calculs qui en découlent,accessibles à tous.

Nous avons également mis en place des méthodes d'imprégnation dèsle premier stade de vie de l'oisillon. En fait, trois ou quatre jours après

l'éclosion, une communication étroite s'établit entre l'oisillon et l'impré-gnateur qui se substitue ainsi « naturellement » aux parentsbiologiques.Un ou deux jours après l'éclosion, les jeunes poussins sont transférésdans des salles d'élevage équipées de lampes chauffantes et d'éclai-rage particulier. Les poussins sont pesés tous les jours afin d'optimiserleur ration alimentaire. Une volière « premier âge », équipée de lampeschauffantes, accueille les poussins âgés de trois semaines. Des volièresd'isolement permettent de mettre à l'écart si nécessaire un ou plusieursanimaux (à cause de blessures ou de comportements agressifs, etc.). Lesvolières d'entretien accueillent les oiseaux âgés d'un mois et demi. Unefois atteinte la taille adulte, les oiseaux sont installés dans des volièresvastes et spacieuses avec abris et plans d'eau.

Galatée Films

_Pour en savoir plus : quelques pistes bibliographiques et webographiques

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Parc du Futuroscope

B.P. 2000

86130 Jaunay-Clan

Tél. : 05 49 49 30 20

Généralités :• Pascal Desjours - La vie dans l'eau - Albin Michel, 2001.- 88 p• Yvette Veyret - Géo-environnement - Armand Colin,2004. - 186 p• Karine Rey - 30 mots pour comprendre l’eau - PEMF,1998• Mathieu Simonet - Voyageurs du ciel et de la mer auFuturoscope - Seuil, 2004• L’océan mondial - Textes et documents pour la classe,n°906 - 15 décembre 2005www.environnement.gouv.fr (site du Ministère del'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et del'Aménagement du territoire)www.fnh.org (site portail de la fondation Nicolas Hulot, seule fondationreconnue d'utilité publique en matière d'éducation à l'environnement)www.fne.asso.fr (site de la fédération France NatureEnvironnement)www.ecole-et-nature.orghttp://crdp.ac-amiens.fr/edd2/www.pole-education-environnement.org www.ifremer.fr/francais/produits/dossier.htmwww.wwf.fr/s_informer/nos_missions/oceans_et_cotes

Sur les oiseaux et leurs migrations :• Roger Peterson / Guy Mountfort / Philippe Hollom -Guide des oiseaux de France et d'Europe : le classiquede l'édition ornithologique - Delachaux et Niestlé, 2006.- 534 p. (les guides du naturaliste)• Jiri Félix - Oiseaux des pays d'Europe - Gründ, 1978. - 320 p.• Rob Hume - Oiseaux : la grande encyclopédie desoiseaux d'Europe - Hachette Pratique, 2008 - 552 p. +1 CD audio

www.lpo.fr (pour tout savoir sur les oiseaux et leur protectionen France)www.oiseaux.net (tout sur les oiseaux)www.qc.ec.gc.ca/faune/sauvagine/html/oies_des_neiges.html (pour tout savoir sur les oies des neiges)www.oiseau-libre.netwww.educnet.education.fr/localisation/pedago/animale.htm (suivis de populations animales en migration, nombreuxliens)http://pagesperso-orange.fr/marie-christine.dehayes/migration.htmhttp://www.hirondelle.oiseaux.net/migration.html

Sur les baleines, les dauphinset leurs migrations :• Yves Cohat - Baleines et autres mammifères marins -Hachette, 2002. - 48 p + 1 CD-ROM• Papastavrou, Vassili - Baleines et dauphins : les mam-mifères marins - Gallimard, 2008 - 72 p. - (Les yeux de ladécouverte, 47)baleines.etc.free.frwww.lesbaleines.net (pour entendre le chant des baleines)www.oceano.free.frhttp://www.baleinesendirect.net/FSC.html?sct=1&pag=1-3-5-3.htmlhttp://www.lesbaleines.net/

Sur Konrad Lorenz, l’éthologieet l’imprégnation :• Konrad Lorenz - Les fondements de l'éthologie -Flammarion, 1997 - 432 p. - (Champs, 370)www.sciences.fundp.ac.be/biologie/bio2001/bioscope/1927_lorenz/lorenz.htmlwww.arte-tv.com/hebdo/archimed/19970923/ftext/oies.htmlGV

CMER

Parc du FuturoscopeB.P. 200086130 Jaunay-ClanTél. : 05 49 49 30 20

education •f u t u r o s cope •c o m

_De l’eau partout ?Fiche 1

Cite des régions du monde très arrosées :

Cite des régions du monde moyennement arrosées :

Cite des régions du monde très sèches :

Evaporation :

Précipitations :

Ruissellement :

Place également dans les cases lesmots :« mer », « fleuve », « torrent », « neigeet glacier », « eaux souterraines »,« nuage ».

Recherche le sens des mots suivants et place-les dans les cases grisées du schéma ci-dessous :

L'eau des mers et des océans représente 97% du total des eaux de la Terre. De la couche superficielledes mers, des océans, des lacs et des sols, l'eau se transforme en vapeur d'eau, puis, en se refroidissant,se condense et forme les nuages. En grossissant, les gouttes d'eau retombent sur la terre alimentantles cours d'eau et les nappes d'eau souterraines.

_Des paysages et des milieux variésFiche 2

Sur le schéma de la photo de paysage extraite du film, place les éléments qui composent le paysagesurvolé par les pélicans : cours d'eau, berges, steppe, alluvions.

Dans quel milieu climatique doit se situer ce paysage ?

Quel élément te permet de le déterminer ?

Marque les parallèles visiblessur ce planisphère. Colorie :- en orange, la zone chaude,- en vert, la zone tempérée,- en bleu, la zone froide.

Sur la carte, essaie de relier par des flèchesles photos et le lieu où elles ont été prises.

Les voyageurs du ciel et de la mer survolent ou côtoient des paysages très variés. Ces paysagesreflètent des milieux biogéographiques qui sont fonction de facteurs naturels (le relief, le climat,la végétation) et de l'action de l'homme qui exploite, aménage et modifie ce milieu.

_Au-dessus de la terre et des côtesFiche 3

Place sur le 2e dessin :

1 - Montagne

2 - Glacier

3 - Plateau

4 - Collines

5 - Plaine

6 - Ile

7 - Archipel

8 - Cap

9 - Presqu'île

10 - Côte rocheuse

11 - Falaise

12 - Côte sablonneuse

13 - Détroit

14 - Isthme

15 - Baie

16 - Golfe

17 - Estuaire

18 - Delta

19 - Affluent

20 - Confluent

21 - Amont

22 - Aval

Les oiseaux migrateurs survolent les diverses formes de relief de la Terre : ils franchissent les chaînesde montagnes, les collines, les plateaux et les plaines. Chacun de ces reliefs donne naissance àdifférents types de côtes qui sont rarement rectilignes. Les cours d'eau eux-mêmes peuvent avoir desaspects variés : du torrent de montagne au fleuve qui se jette sur la mer.Peux-tu placer, dans les cases qui correspondent, les numéros des différents termes qui désignentle relief, les types de côtes et les cours d'eau ?

_Tout va à la merFiche 4

Place dans les cases les numéros qui correspondent àchaque forme de pollution.

1 - Pots d'échappements et cheminées rejettent des gazacides qui s'échappent dans l'atmosphère.

2 - Ces produits toxiques retombent ensuite sous forme depluies acides. Elles sont toxiques pour les êtres vivants(2 cases).

3 - L'industrie peut rejeter acides, solvants ou métaux lourdsqui sont des produits très nocifs pour toutes les espècesanimales.

4 - En agriculture, les engrais contiennent des nitrates etdes phosphates qui, en excédent, contribuent à l'eutrophi-sation des eaux. Certains pesticides entraînés par les eauxpeuvent perturber la santé des êtres vivants.

5 - En l'absence de stations d'épuration, le rejet des eauxusées par les habitations est un facteur de pollution descours d'eau et, en aval, de la mer.

6 - Pétrole, déchets solides et chimiques sont rejetés,intentionnellement ou accidentellement, par les navires etles plaisanciers.

7 - En période de vacances, les populations côtièresaugmentent et abandonnent plus de déchets sur les plages.

Chaque année, des milliers de tonnes de pétrole brut s'écoulent dans la mer en provenance des navires et du continent. Au niveaumondial, les pollutions accidentelles par hydrocarbures ont diminué de 60% depuis les années 60, mais elles restent trop élevées.Elles ont été estimées à 130 000 tonnes par an. Quant aux hydrocarbures provenant des rejets terrestres, ils sont quatre fois plusélevés que ceux liés au trafic maritime !

La pollution des eaux est un facteur de destruction important pour l'écosystème marin. Si les maréesnoires ont un impact direct sur l'opinion publique, elles n'en demeurent pas moins très limitées géo-graphiquement avec des effets à court terme. Les pollutions les plus néfastes pour l'équilibre fragilede la vie maritime ne sont pas les plus visibles. Bien au contraire, ce sont celles qui se voient le moins.Les métaux lourds et rejets divers, souvent illicites, constituent la plus grande menace pour la surviedes mammifères et des oiseaux marins.

_Qui mange qui ?Fiche 5

En conclusion, peux-tu me donner la définition d'une chaîne alimentaire ?

Chaîne alimentaire :

Incroyable ! Un animal énorme comme la baleine qui mange des proies aussi petites !Pourrais-tu reconstituer les chaînes alimentaires qui se terminent par la baleine en traçant desflèches entre tous les êtres vivants représentés ci-dessous ?(la flèche tracée ainsi signifie « est mangé par »).

Sardines

Baleine à bosse (ou mégaptère)

Phytoplancton Zooplancton

Krill

_A quoi sert le bec des oiseaux ?Fiche 6

Bernache nonnette Fou de Bassan Aigle royal Pélican blanc

Forme du becet ce qu'il permetde faire

Nourriture

Nous autres, les oiseaux, mangeons avec un bec.Mais nous ne mangeons pas tous la même nourriture et nous n'avons pas tous la même façon denous procurer la nourriture. C'est pourquoi nous avons des becs de formes différentes. La forme denotre bec permet de deviner notre genre de nourriture. Je te propose donc de dessiner les becs demes amis qui figurent dans le film puis de remplir le tableau.

Bernache nonnette Fou de Bassan

Pélican blanc Aigle royal

_Comment nous classer ? (1)Fiche 7

Tous les animaux représentés ci-dessous ont un point commun : ils ont un squelette. Mais ils ontégalement des différences, notamment une concernant leur peau et ce qui la recouvre ; ce quipermet de les répartir en cinq classes. A toi de trouver !

Nous avons tous une colonne vertébrale formée de vertèbres : nous appartenons donc tous augroupe des : (coche la bonne réponse)

VertébrésInvertébrés

Ma peau est recouverte Classe des :

Ma peau est recouverte Classe des :

Ma peau est Classe des :

Ma peau est recouverte Classe des :

Ma peau est recouverte Classe des :

J’appartiens donc à la :

d

d

d

d

_Comment nous classer ? (2)Fiche 8

Tous les êtres vivants ont des différences, c'est ce qu'on appelle la diversité. Cependant, chezcertains, on trouve des ressemblances. Selon ces ressemblances et ces différences (ou critères),les scientifiques nous ont rangés dans des groupes ou classes. Parfois, plusieurs critères sontnécessaires pour classer certains animaux comme, par exemple, la baleine, le dauphin, le requin.Pourrais-tu m'aider à classer mes amis en remplissant le tableau suivant ?

Liste des critères :

Ils ont le sang froid

Ils se reproduisent grâce à des œufs

La nageoire de leur queue bat de haut en bas

Ils respirent avec des branchies (ils n'ont pas besoin de l'air pour respirer)

Ils ont le sang chaud

La nageoire de leur queue bat de gauche à droite

Ils respirent avec des poumons (ils ont besoin de l'air pour respirer)

Ils allaitent leurs petits.

Critèresde classification

En conclusion

Dauphins

Baleines Requins

Ils appartiennent à la CLASSE des : Ils appartiennent à la CLASSE des :

_Qu’est-ce que la migration ? (1)Fiche 9

Nombreux sont les oiseaux qui partent en migration, comme par exemple les grues, les bernaches,les oies que tu as vues, ou que tu verras, dans le film.Mais savais-tu que les baleines migrent, elles aussi ? Sur la carte ci-dessous, je t'indique les zones fréquentées l'été par des groupes de baleines àbosse (zone d'alimentation). A l'aide des renseignements fournis, marque d'un point noir les zones de reproduction, en hiver,puis relie les points et chaque baleine par une flèche pour indiquer les trajets des migrations dechaque groupe.

Groupe 1

de laColombie et

de l'Equateur

Groupe 2

du Brésil(entre letropique

du Capricorneet l'Equateur)

Groupe 3

de l'Angola

Groupe 4

entre leMozambique

etMadagascar

Groupe 5

du Mexique

Groupe 6

des Antilles

Groupe 7

de laMauritanie

et du Sénégal

Zone dereproduction :

le longdes côtes…

_Qu’est-ce que la migration ? (2)Fiche 10

Parmi les différents animaux montrés dans le film, pourrais-tu rechercher ceux qui font desmigrations ?

Peux-tu, maintenant, me donner une définition simple de la migration et m'expliquer pourquoi cesanimaux font des migrations ?

Revenons maintenant dans ta région ! Tu connais certainementquelques exemples d'oiseaux qui font des migrations. Je te proposed'en choisir un, de remplir sa fiche d'identité et de dessiner(ou de coller) une carte sur laquelle tu traceras le trajet de sesmigrations.

Animaux du film

Migrateur /non migrateur

Grue cendrée Flamant rose Bernache nonnette Oie des neiges Dauphin commun

REPUBLIQUE DU MONDE

CARTE D'IDENTITÉ

Nom français :

Nom scientifique :

Nom de famille :

Taille : Poids :

Adresse :

Signature du titulaire :

photoou

dessin

_Oiseaux, baleines, homme,y-a-t-il une parenté ?

Fiche 11

Comme on le voit bien dans le film, les oiseaux, les baleines, les dauphins (mais aussi les hommes)doivent se déplacer pour vivre. Comparons d'abord leurs façons de se déplacer.

Des différences, oui, mais des ressemblances aussi. Regardons sous les plumes de l'aile de l'oiseau, sous la nageoire de la baleine et sous la peau dumembre supérieur de l'homme.

Quelle ressemblance constates-tu ?Mets des couleurs, ça se verra encore mieux !

Oiseau Baleine

(1 : pouce)

11

1

Homme

Oiseau Baleine Être humain

Mode(s) de déplacement

Membre servant au déplacement

Il se déplace en prenant appui sur…

Peux-tu maintenant répondre à la question posée en titre ?

_Qu’est-ce que l’imprégnation ?Fiche 12

Les oies de Konrad Lorenz« En 1936, nous avons improvisé un plan d'eau pour les oies dans le jardin d'Altenberg. Un oison sedépêche de suivre son parent respectif : humain ou palmipède. Les oisons suivent l'homme avec lemême empressement mais à une distance plus grande. En se baissant, les oisons serapprochent aussi près que d'une mère oie. C'est encore plus flagrant dans l'eau. Dès que je nagela tête hors de l'eau, les oisons se rapprochent tout près et essaient de me grimper dessus. C'estainsi que j'ai passé quelques étés comme une oie parmi les oies. Les oies me suivent dans l'eau etsur terre mais aussi dans les airs. Elles obéissent à mon cri « kokoko »… et se posent à côté de moi,surtout si je mime un battement d'ailes en m'asseyant. »

CARTE D’IDENTITÉ

Nom : Prénom :

Nationalité : Né en : Décédé en :

Spécialité :

Récompense :

Titres et dates des principaux ouvrages :

Les études de Konrad Lorenz ont permis de définir une nouvelle science : l'éthologie. D'autre part,si les oies suivent Konrad, c'est qu'elles sont « imprégnées » ; elles ont subi son imprégnation.Peux-tu me donner la définition de l'éthologie et m'expliquer comment il a pu faire pour que lesoisons le considèrent comme leur mère ?

Ils sont bizarres ces oiseaux ; ils prennentun être humain comme père et mère !Pour obtenir ce résultat et voler avecles oies, les pélicans, les bernaches dufilm, Jacques et ses amis ont utilisé destechniques et des découvertes faites parun certain Konrad Lorenz.

_Une approche« Education au développement durable »

1. Extraits de la circulaire du 8.07.2004 (B.O. n° 28 du 15.07.2004)

« L'éducation à l'environnement pour un développement durabledoit être une composante importante de la formation initiale desélèves, dès leur plus jeune âge et tout au long de leur scolarité, pourleur permettre d'acquérir des connaissances et des méthodesnécessaires pour se situer dans leur environnement et y agir demanière responsable. […]Conformément à la stratégie nationale, l'étude de l'environnementdoit donc se placer dans la perspective du développementdurable, défini comme « un développement qui répond aux besoinsdu présent sans compromettre la capacité des générations futuresde répondre aux leurs » (selon les termes du rapport Brundtlandde 1987, « Notre avenir à tous »). […]L'éducation au développement durable ne constitue pas unenouvelle discipline. Elle se construit de façon cohérente etprogressive tant à l'intérieur de chaque discipline ou champdisciplinaire (entre les différents niveaux d'enseignement) qu'en-tre les différentes disciplines (à chaque niveau) [par la mise enœuvre] d'une démarche de projet : I.D.D., P.P.C.P. […]L'environnement pour un développement durable doit reposer surdes démarches pédagogiques diversifiées… Les sorties scolairessous toutes leurs formes constituent un cadre particulièrementfavorable. […] Les ressources et partenariats dans leur diversitédoivent contribuer à servir les objectifs de l'E.E.D.D. ».

2. Quelques pistes pédagogiquesLoin d'être exhaustives, elles ne sont que des suggestions, despropositions pour construire des activités d'E.D.D. qui croisent deschamps disciplinaires dans le cadre d'une démarche de projets etpeuvent ouvrir sur des démarches pédagogiques originales.

2.1. A partir de la voix off du filmSeulement deux phrases sont prononcées, l'une au début du film,l'autre à la fin.

- Celle du début :« Depuis des millions d'années, d'un continent à l'autre, surtous les océans, ouvrant dans leur sillage d'immensesterritoires de liberté, les voyageurs du ciel et de la mer sesont partagés la planète. »

- Celle de la fin :« Après avoir conquis le territoiredes autres et asservi la nature, nenous restera-t-il que l'image d'unparadis perdu ? »

Elles permettent d'aborder la placeet la responsabilité de l'hommedans l'évolution du territoireplanétaire et d'introduire la notiond'environnement et de dévelop-pement durable. Un travail sur lesjeux d'échelle de temps et d'espacepeut être mis en œuvre ici.

Cette entrée peut être menée à tous les niveaux de classe, y comprisen classe de terminale en lien avec la philosophie.

Cela peut se faire sous la forme d'un échange libre en grandgroupe. On peut choisir de donner aux élèves les phrases tellesqu'elles sont dites dans le film, ou bien leur demander aupréalable, individuellement ou en petit groupe, de retrouver lesmots ou groupes de mots dont ils se souviennent, puisd'entamer un échange sur les messages signifiés par ces mots.

2.2. Des entrées thématiquesElles peuvent être envisagées dans le cadre disciplinaire maisdoivent favoriser le croisement des champs disciplinaires (tel quele précise la circulaire) ou du moins montrer les liens possibles.Si les SVT et la géographie sont des disciplines directementimpliquées par leurs programmes, toutes les disciplines sansexception peuvent s'y associer, notamment celles littéraires etartistiques).

Les thèmes proposés page suivante sont en lien avec les sujetsabordés dans les fiches du guide pédagogique. Ils sontévoqués dans le film ou dans les voix off.

Ils pourront être aussi le point de départ de recherchesdocumentaires à faire effectuer par les élèves en prolongementde la projection.

● Les risques : (SVT - géographie…)Ce peut être l'occasion de distinguer les types de risques (naturels- anthropiques - risques majeurs) en observant en particulierceux induits par les activités humaines.Deux points d'accroche possibles :

- la fiche n° 4 « Tout va à la mer »,- l'image forte de la déchetterie dans le film.

● Le réchauffement climatique :La fiche n° 2 « Des paysages et des milieux variés » peut êtrecentrée sur les paysages littoraux et leur évolution, ce quipermet d'aborder également la notion de risques.Les fiches n° 9 et 10 « Qu'est-ce que la migration ? » peuventintroduire, dans la question des migrations des animaux, lesperturbations liées aux changements climatiques et aux actionsde l'homme.

● L'eau :La fiche n° 1 « De l'eau partout ? » peut être orientée sur la questiondes aléas de la ressource (notamment ceux liés aux changementsclimatiques) et élargir sur la gestion de la ressource en eau pourla vie de la planète et des hommes.

● La relation homme/animal :La fiche n° 12 « Qu'est-ce que l'imprégnation ? » peut êtrerapprochée des paroles du film.

● La biodiversité :Les fiches n° 2 « Des paysages et des milieux variés », 7 et 8« Comment nous classer » permettent de poser la question de laresponsabilité de l'homme qui, à travers ses actions, menace labiodiversité.

2.3. Des regards croisésCette démarche, très souvent employée en éducation à l'environ-nement, trouve toute sa place en E.D.D. où il s'agit de mettre enœuvre la complexité et de prendre en compte les différentsangles de vue avant de choisir et d'agir.

● On peut ainsi imaginer une activité sous la forme d'un jeu de rôles.Sont mis en scène, sur un territoire ou dans un paysage du film,plusieurs regards :

- celui d'oiseaux,- celui de mammifères marins,- celui d'humains (qui peuvent être pêcheurs, agriculteurs,

industriels, chasseurs, touristes, élus…)Le croisement de ces regards va faire émerger des rapports deforce, des intérêts différents, voire contradictoires, mais aussi lanécessité de réfléchir à une gestion commune concertée.Cet exercice permet en outre d'aborder la pratique du débatargumenté, de faire prendre conscience de la voix, du ton dansun débat…Ce type de scénario peut être réinvesti dans une pratique de l'écrit.

● On peut aussi concevoir un travail d'écriture autour de l'imageet de sa mémoire associant les professeurs de français, d'artsplastiques, voire d'éducation musicale. L'exercice consisteraità demander aux élèves (individuellement ou en petit groupe) detranscrire leurs arguments, d'analyser de quelle façon lescadrages, la musique… sont utilisés. Dans ce contexte, il seraitjudicieux de ne pas leur communiquer au préalable les parolesdu film.

3. Bibliographie et webographie

Anne-Marie Sacquet - Atlas mondial du développement durable- Autrement, 2003. - 77 p - (Atlas-monde)

Anne-Marie Ducroux - Les nouveaux utopistes du développementdurable - Autrement, 2002. - 342 p

Aléas et enjeux - CNDP / Ministère de l'écologie et dudéveloppement durable, 2003. - 202 p et 10 posters

Emmanuel Arnaud / Arnaud Berger / Christian de Perthuis -Le développement durable - Nathan, 2008 - 159 p. - (Repèrespratiques, 73)

TDC n° 857, Le développement durable ; CNDP juin 2003

« Planète environnement » DVD, 156 minutes, CNED, 2005.Il est accompagné d'un site :http://planete-environnement.cned.fr/index.asp

GRAINE Poitou-Charentes - Déchets radioactifs et citoyenneté -CRDP de Poitou-Charentes, 2005. - 80 p + CD Rom.

Le site http://crdp.ac-amiens.fr/edd2/ est le portail d'entrée duPôle national de compétence E.D.D.Via neuf entrées thématiques - l'air, la biodiversité, le bruit, lesdéchets, l'eau, le paysage, les risques majeurs, le sol et lesous-sol et surtout l'éducation à l'environnement pour undéveloppement durable - le site apporte des connaissancespédagogiques et éducatives, développe l'approche citoyenne,informe sur l'actualité, facilite l'accès aux ressources et permetdes échanges de pratiques.Chaque thème propose deux approches :« Pédagogie et éducation » et « Culture citoyenne ».

Le site www.pole-education-environnement.org du Pôle nationalde ressources en éducation à l'environnement comprend : - un inventaire permanent des centres de ressources pour

l'éducation à l'environnement. Y sont recensées les structuresdisposant des ressources susceptibles d'aider toute personneà monter un projet d'éducation à l'environnement ;

- une base descriptive de documents ;- une bibliographie de base sur l'éducation à l'environnement.