Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

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JACK GUICHARD PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS Guide pédagogique Corps et santé cycle 3

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JACK GUICHARD

PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS

Guide pédagogique

Corps et santécycle 3

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ISBN : 978-2-01-117504-5

© Hachette Livre, 2010, 43 quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.

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Le corps humain est un thème important des programmes de l’école élémentaire pour le cycle 3, qui se prêtebien à la mise en œuvre d’une approche d’éducation à la santé dans le cadre des enseignements de sciencesmais aussi d’instruction civique et morale.Ce guide pédagogique guide l’enseignant pas à pas dans la mise en œuvre dans la classe des activités pro-posées dans le Dossier « Corps et santé » au cycle 3.

En étudiant les différents volets du Dossier, les élèves pourront prendre conscience des questionsscientifiques sur le fonctionnement de leur corps et sur leur santé.

Le guide pédagogique accompagne l’enseignant dans l’exploitation du Dossier avec les élèves, en indiquantcomment utiliser chaque document.Pour chacun des 9 chapitres, le guide :• indique la référence aux programmes officiels, en particulier les compétences travaillées ;• donne les clés d’observation et les réponses aux questions posées sur les photographies et documents de la

première double page de chaque chapitre ;• explicite la démarche scientifique de la deuxième double page de chaque chapitre qui permet de compren-

dre les phénomènes observés à partir de documents photographiques, de schémas scientifiques, de textesou de scènes illustrées ;

• donne des explications, des informations complémentaires et des pistes de réflexion pour la troisième dou-ble page de synthèse ;

• fournit des pistes « Pour aller plus loin » en proposant notamment des idées de visites, ainsi qu’une courtebibliographie.

Le guide propose également les clés d’exploitation des doubles pages du manuel « À la manière de… », pourpermettre aux élèves de découvrir de manière active la méthodologie des sciences.

Ce guide pédagogique est complété par des photofiches, une par chapitre, qui servent de support au travaildes élèves. Au travers des divers exercices, l’élève s’approprie les savoirs acquis dans le Dossier. Les photo-fiches aident les élèves à se placer en situation de recherche et de réflexion et à produire un résumé de laleçon. Elles permettent également à l’enseignant de procéder à une évaluation des acquis.

Le guide pédagogique permet à l’enseignant de mettre en œuvre la démarche scientifique tout en ayant uneapproche interdisciplinaire du thème du corps et de la santé, dans l’esprit des programmes de sciences etd’éducation à la santé.

Jack Guichard

Avant-propos

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Sommaire général

Photofiches pour les élèves 46

Découvrir le corps 6

L’intérieur du corps 10

De l’embryon au bébé 14

À la manière de…un pantin 18

La digestion et l’alimentation 24

Les transformations du corps 20

La respiration 29

À la manière de…un sportif 32

Le sang dans le corps 34

Rester en bonne santé 38

Préserver le corpsdes dangers 42

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Découvrir le corps

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « Le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette séquence fera en particulier référence à une première approche du fonctionnement du corps humain.« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3 (les principaux éléments de la culture scientifique et technologique), l’élève seracapable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

PhotoficheVoir photofiche n° 1 p. 46.

Pages 6 à 11 du Dossier

Le contexteLe corps humain est une machine vivante extraordinaire.Il convient de bien connaître son fonctionnement pourmieux l’utiliser et le protéger. Il fonctionne avec les mêmesmécanismes et les mêmes organes pour tous. Mais chacunest différent des autres. La richesse de l’espèce humaineréside dans ces différences d’aspect physique dues à notreorigine, notre sexe, notre croissance et notre âge. Noussommes à la fois tous semblables et tous différents.Il faut aussi prendre conscience de la fragilité de notrecorps afin d’éviter au maximum les accidents et les mala-dies.Dans le Dossier, nous avons choisi de consacrer cetteleçon introductive à une première approche du corps endéveloppant la notion de vivant et en faisant une approchescientifique de la différence.• À travers les documents de la première double page, lesélèves vont s’interroger sur les facteurs extérieurs qui nousmontrent que le corps est en vie : il bouge et il transpire(document 1 page 6), il a besoin de nourriture pour fonc-tionner (document 2 page 6), il respire et le médecin peutécouter les battements de son cœur (document 3 page 7)et il peut ressentir une douleur (document 4 page 7).• Tous semblables et tous différents : c’est ce que vontmontrer les documents de la deuxième double page. Malgrénos différences de taille, d’âge (document 1 page 8) et decouleur de peau (document 2 page 8), nous faisons touspartie de la même espèce et notre corps fonctionne de lamême manière : il naît, il grandit et il vieillit (document 3page 9).• Notre corps est vivant, mais il est fragile (documents 1à 3 page 10). C’est pourquoi il faut le protéger contre lesaccidents (document 4 page 11).

Le contexteLe corps humain est vivant : il perçoit le monde autour delui, il bouge et se déplace, il pense. Il a besoin de respirer,de boire et de se nourrir pour vivre. Il reçoit des informa-tions du milieu extérieur par les organes des sens et sedéplace et bouge grâce à des muscles.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité préalableAvant de travailler sur les documents du manuel, poser laquestion générale de cette première double page : « À quoivoit-on que ton corps est vivant ? » Demander ensuite auxélèves ce qu’il faut pour maintenir en vie notre corps.Recueillir leurs idées afin de stimuler leur intérêt et déve-lopper leur questionnement.

➤ Activité 1 : document 1 page 6Faire observer la photographie du document 1 en répon-dant à la question : « À quoi voit-on que le corps desjeunes filles est en action ? » Ces filles jouent à un matchde handball. Elles sont en train de courir. Quels indicesnous montrent qu’elles sont en train de courir ? Les posi-tions et les mouvements (flexion et extension) de leursjambes et de leurs bras. Leur regard, en particulier vers laballe, guide leurs mouvements. Les bras de la joueuse aumaillot vert clair au premier plan se préparent à attraper laballe : son bras droit est en extension, allongé vers la balle,et son bras gauche est en flexion pour se refermer sur laballe. Certains élèves pourront faire remarquer un autre

À quoi voit-onque le corps est vivant ?

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indice du mouvement : les joues roses des joueuses,preuve qu’elles sont en train de faire un effort physique etqu’elles transpirent.Faire observer un élève qui court ou qui saute, en nom-mant les parties du corps qui bougent. Les élèves essaientde préciser à quel moment la jambe est en flexion et à quelmoment elle est en extension. C’est une première étapeavant l’étude des muscles et des articulations dans la leçonsuivante.Il peut être intéressant de poursuivre cette activité parl’observation d’autres photographies de sportifs : desgymnastes, des volleyeurs… Par l’étude de leurs mouve-ments et de la direction de leur regard, les élèves décriventle mouvement qu’ils sont en train de faire et le mouve-ment qu’ils s’apprêtent à réaliser.

➤ Activité 2 : document 2 page 6Faire observer la photographie du document 2 et répondreaux questions. Le document 2 et la référence à son vécupersonnel lors des repas permet de constater que nousmangeons par notre bouche en croquant la pomme avecnos dents de devant, les incisives. Nos organes des senssont en action pour nous donner envie de manger grâce àla vue de la belle pomme et à son odeur. Le plaisir du goûtperçu augmente notre appétence pour la pomme ou les ali-ments que nous mangeons.La question 3 (« D’après toi, pourquoi est-il important demanger ? ») renvoie à la réflexion personnelle des élèves.Mettre leurs réponses en commun afin de les discuter etfaire ressortir le plus important. Les élèves doivent penserau besoin d’énergie pour maintenir en vie notre corps enrenouvelant ses constituants et ce qui nous permet de fairedes mouvements et de nous déplacer.

➤ Activité 3 : document 3 page 7Faire observer la photographie du document 2 et répondreaux questions. On y voit un médecin, une femme, en traind’ausculter un patient. Elle se sert d’un stéthoscope afind’écouter les bruits de son cœur et de sa respiration. Ellepeut ainsi savoir si son cœur fonctionne régulièrement etcorrectement. Pour la respiration, le médecin peut détecterdes bronches encombrées ou des problèmes d’infection,voire de maladie pulmonaire. L’auscultation par stétho-scope est un premier examen qui peut être suivi d’autresplus poussés si le médecin a détecté une anomalie.Si le corps n’était plus vivant, le médecin n’entendrait plusaucun bruit puisque la respiration serait arrêtée et le cœurne battrait plus (question 6). L’arrêt du cœur a été long-temps considéré comme le signe de la mort. Aujourd’hui,dans certains cas, on s’assure aussi de la mort cérébralepar un électroencéphalogramme plat, qui correspond àl’absence d’activité électrique dans le cerveau.

➤ Activité 4 : document 4 page 7Faire observer le document 7 et répondre aux questions.Les élèves doivent faire un petit exercice de description del’illustration (question 7). Faire réaliser cet exercice àl’écrit, pour travailler la production d’écrit et la qualité dela description. La scène se déroule dans un wagon de trainou de métro. Une dame et son jeune enfant sont assis etdeux hommes sont debout. L’un lit son journal sans regar-

der autour de lui. Sans doute lors d’un freinage du train, ilest déséquilibré et bouge son pied qui vient écraser celuide son voisin. Celui-ci crie alors « Aïe ! » à cause de ladouleur ressentie lors de l’écrasement de son pied et ilcherche certainement à le retirer en réflexe à sa sensationde douleur.La douleur est pour notre corps un signal qui peut déclen-cher un mouvement de réflexe pour s’écarter de la causede l’agression de notre organisme. Ainsi, lorsqu’on toucheavec la main un objet trop chaud, on la retire automati-quement grâce à un mouvement réflexe, avant de crierpour montrer qu’on a mal.

Le contexteCette deuxième double page a pour but de montrer quetous les êtres humains sont semblables mais aussi tous dif-férents, donc que chacun est unique. Cette notion est trèsimportante pour développer les notions de respect desautres dans leurs différences et est essentielle à l’éduca-tion du citoyen.Chacun de nous est caractérisé par des milliers de carac-tères (visibles ou cachés) qui définissent génétiquement saspécificité. Aussi chacun de nous est différent des autresquant à ses caractères physiques, à l’exception des vraisjumeaux.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 8Demander aux élèves de comparer les tailles des per-sonnes présentes sur la photographie du document 1. Leshommes et les femmes sont de tailles différentes. Certainssont plus minces que les autres. Ils sont d’âges différents.Sur cette photographie, la taille n’est pas liée à l’âgepuisque la jeune fille en tête de file est de la même tailleque la dame plus âgée en troisième position. On voit quecertaines personnes sont plus jeunes que d’autres. Lestrois hommes les plus grands sont d’âges un peu diffé-rents : un jeune, un plus âgé.Pour les questions 2 et 3, demander aux élèves de se com-parer entre eux.• Ils se rangent par âge : les plus âgés sont-ils les plusgrands ? La différence d’âge de quelques mois seulementne peut pas permettre de faire le lien entre la taille et l’âge.Par contre, si on faisait ce classement avec des élèves duCP au CM2, on noterait une différence de taille en fonc-tion de l’âge puisqu’on grandit de la naissance jusqu’àl’âge adulte. • Les élèves se rangent ensuite par sexe : les garçons sont-ils plus grands que les filles ? Vers 10 ans, les filles sontgénéralement plus grandes, car leur poussée de croissancecommence plus tôt que celle des garçons (tout comme leurpuberté). La taille des enfants à cet âge n’est donc pasrévélatrice de la taille à l’âge adulte. En effet, le plus sou-vent, la croissance des filles s’arrête plus tôt. Les garçons

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Tous les corps se ressemblent-ils ?

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grandissent plus longtemps car leur puberté est plus tar-dive : les hommes sont souvent plus grands que lesfemmes. Ils sont aussi plus musclés à cause de l’action deshormones mâles sur le développement des muscles. Si l’on revient à la photographie : plusieurs hommes sontplus grands que les femmes présentes. C’est fréquent,mais ce n’est pas toujours vrai et on peut trouver desfemmes plus grandes que des hommes de même âge.

➤ Activité 2 : document 2 page 8La photographie du document 2 montre des chefs d’Étatlors du sommet international de la francophonie qui s’esttenu à Montréal en 2008. Il rassemble les chefs d’État detous les pays du monde dont le français est une langueofficielle. La plupart des anciennes colonies françaises,qui sont maintenant des États indépendants, font partie dela francophonie. Ces chefs d’État viennent donc de toutesles régions du monde : Europe, Afrique, Asie, Océanie etdu Canada.Ils n’ont pas tous la même couleur de peau : deux sontnoirs, mais avec une couleur de peau et une forme devisage différentes ; deux sont de type asiatique, mais trèsdifférents l’un de l’autre. Ceux qui ont la peau blanchesont plus ou moins bronzés. Il est donc bien difficile declasser les hommes par couleur de peau puisqu’il y a beau-coup de variantes. Il est donc impossible de réduire les dif-férences entre les hommes à leur couleur de peau.Pour la couleur des cheveux, on en trouve de toutes lesteintes, du brun très foncé au brun clair, du blond au rouxet aussi un homme aux cheveux qui ont dû blanchir avecl’âge. On peut aussi remarquer la calvitie de deux hommesd’État présents.Bien entendu, on peut faire des hypothèses sur leur ori-gine, pas seulement grâce à leur couleur de peau, maisaussi par la forme de leur visage et de leurs yeux, par leurscheveux… Certains sont à l’évidence originaire d’Afriqueou des Antilles, d’autres probablement du Pacifique oud’Asie.

➤ Activité 3 : document 3 page 9La photographie du document 3 présente les trois généra-tions d’une famille :• la grand-mère est la plus âgée, reconnaissable à ses che-veux blancs et son visage ridé ;• la mère est plus grande que la grand-mère. Son visage estjeune et sans rides ; • les deux enfants, plus petits ; celui dans les bras de samère est à l’évidence encore dans la petite enfance vu sataille et le fait que sa mère le porte dans ses bras.Cette analyse de la photographie permet aux élèves deprendre conscience que notre corps change de taille etd’aspect avec l’âge. On peut alors décrire les âges de lavie : • la petite enfance, pendant laquelle la croissance estrapide et importante. De la naissance à 18 mois environ, lepetit enfant ne tient pas debout tout seul et ne marche pasencore, il n’est pas propre (il porte des couches), il neparle pas ou pas encore bien ;• l’enfance et l’adolescence, pendant laquelle l’enfant estautonome, mais où la croissance continue ;

• l’âge adulte, qui se définit par l’arrêt de la croissance ;• la vieillesse, pendant laquelle les os, les muscles et lesorganes s’affaiblissent : le corps se tasse et la taille dimi-nue légèrement, le visage se ride, les cheveux blanchissentsouvent ou tombent.

➤ Activité complémentairePour prendre conscience des différences physiques entreles individus, on peut demander aux élèves de la classe dese ranger selon différents critères. Faire d’abord au tableauune liste de critères possibles. Ne conserver que les cri-tères concernant le physique : couleur de peau, couleur descheveux, couleur des yeux, taille, forme des yeux, groupesanguin s’il est connu, etc. Demander aux élèves de seranger en fonction du premier critère, par exemple la cou-leur de peau. Ils vont rapidement se rendre compte que cen’est pas si simple, car la peau est plus ou moins claire oufoncée… Ce rangement selon la couleur de la peau estimpossible à faire en deux ou trois catégories. Il doit sefaire de la peau la plus claire à la peau la plus sombre. Cetravail a déjà un rôle important car il remet en cause lanotion de « race ».Demander ensuite aux élèves de se ranger en fonction dela couleur des cheveux. Les élèves doivent se déplacer,l’ordre est différent de celui de la couleur de peau. Refairele rangement sur la couleur des yeux et ainsi de suite…Cet exercice montre aux élèves que nous sommes tous dif-férents. Pourtant, même en se contentant de l’aspect phy-sique, il n’est pas possible de se cantonner à la couleur dela peau. Cet exercice est donc très intéressant pour remet-tre en cause certains préjugés racistes.

Le contexteNotre corps est vivant et fragile. Il peut être malade oublessé lors de chutes ou d’accidents. Mais il a de grandescapacités d’« autoréparation » : la peau se referme ou sereforme après une plaie, les os se ressoudent après unefracture…La peau est un organe vivant. Elle est formée de nom-breuses couches de cellules : le derme et l’épiderme. Lescellules de la couche la plus superficielle, l’épiderme, serenouvellent en permanence à partir d’une couche pro-fonde. Les cellules extérieures de la couche superficielle,l’épiderme, meurent et se desquament (se détachent) puispartent lorsqu’on se lave. Elle peut donc se réparer aprèsune coupure ou une égratignure. Il n’y a qu’en cas de brû-lure profonde, dite au 3e degré, que les cellules basalessont détruites et que la peau ne peut pas se renouveler.Seule une greffe de peau peut alors la remplacer.Les os sont vivants eux aussi. Leurs cellules se renouvel-lent en permanence lentement tout au cours de la vie, unpeu moins rapidement à la vieillesse. En cas de fracture, ilfaut donc remettre en place les deux morceaux de l’os etles bloquer en bonne position. L’os se ressoude ensuite enquelques semaines.

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Le corps peut-il s’abîmer ?

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L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 10Faire lire et analyser le texte (document 1) pour trouverles éléments de réponse aux questions. Un bleu se formelors d’un choc violent qui fait éclater les vaisseaux san-guins sous la peau. Le sang se répand alors sous la peau enformant un hématome. Sa couleur évolue en quelquesjours avant de disparaître. De bleu, il devient vert puisjaune au fur et à mesure que l’hémoglobine du sang estdétruite par les cellules spécialisées.Une plaie est une déchirure de la peau qui se cicatrise sielle a été bien nettoyée afin que les microbes ne s’y déve-loppent pas.

➤ Activité 2 : documents 2 et 3 page 10La radiographie du bras (document 2) montre une frac-ture de l’humérus du bras gauche avec déplacement del’os. L’os doit être repositionné afin de remettre les deuxmorceaux en place. Il doit ensuite être maintenu immo-bile : les deux morceaux ne doivent pas se déplacer et res-ter bien rapprochés afin que l’os se reforme et se ressoudeprogressivement. Le plâtre du garçon de la photographiedu document 3 sert à maintenir les os immobiles et enbonne position le temps qu’ils se ressoudent solidement.On peut demander aux élèves s’ils pensent qu’une fracturese remet aussi vite, plus vite ou moins vite à l’âge adulteque pendant l’enfance. En effet, les fractures se solidifientplus rapidement pendant la croissance, par contre elles sesolidifient très lentement chez les personnes âgées. Le cal-cium a un rôle essentiel dans ce renouvellement des os.

➤ Activité 3 : document 4 page 11Faire lire et analyser le texte (document 4) pour trouverles éléments de réponse aux questions. Un crash-test per-met de visualiser ce qui peut arriver au corps en cas d’ac-cident de voiture. Des capteurs permettent de mesurer lesconséquences d’une collision sur le corps des passagers dela voiture, représentés par des mannequins. Il permetd’améliorer la sécurité en modifiant les caractéristiques dela voiture, des airbags ou des ceintures de sécurité.

Si le passager ou le conducteur ne portait pas de ceinturede sécurité lors d’un choc frontal (par l’avant), sa têtecognerait et briserait le pare-brise entraînant de lourdesconséquences comme de graves coupures et une fracturedu crâne. Son corps pourrait même être projeté à l’exté-rieur du véhicule.Observer attentivement la photographie qui accompagnele texte. Faire remarquer que le mannequin qui représentele conducteur porte sa ceinture de sécurité : il subit le chocmais reste assis à sa place. Par contre, on distingue nette-ment un mannequin de plus petite taille projeté d’un siègeà l’arrière vers le pare-brise. La photographie permet devisualiser ce qui pourrait arriver à un enfant assis à l’ar-rière et ne portant pas sa ceinture de sécurité. On fera ainsicomprendre aux élèves l’importance de bien attacher saceinture de sécurité lorsqu’ils montent dans une voiture,même pour un court trajet.L’étude de ce document doit se faire en lien avec le pro-gramme d’Instruction civique et morale : « Les règles élé-mentaires de sécurité routière ».

Proposer aux élèves une activité d’arts plastiques sur lesreprésentations du corps par les artistes. Faire rechercherdes tableaux représentant le corps à différents âges. Il seraintéressant de faire comparer les différents styles de repré-sentations selon les époques et les mouvements artis-tiques. Ne pas privilégier des nus, mais des portraits d’en-fants, de vieillards…

– J. Guichard, L’Incroyable Encyclopédie Larousse, LeCorps humain, Larousse Jeunesse, 2010.

– A. Barillé, Il était une fois… L’Encyclopédie du corpshumain, Hachette Jeunesse, 2008.

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Pour aller plus loin

Bibliographie

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L’intérieur du corps

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « Le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette séquence fera référence au fonctionnement du corps humain, en particulier « les mouvements corporels (lesmuscles, les os du squelette, les articulations) ».« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. »Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3 (les principaux éléments de culture scientifique et technologique), l’élève seracapable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques.

PhotoficheVoir photofiche n° 2 p. 48.

Pages 12 à 17 du Dossier

Le contexteCe sujet paraît simple, car on pense que la structure géné-rale du squelette est connue. En fait, ce n’est pas si évidentque cela car les élèves ont des représentations du squelettenon fonctionnelles. À la consigne « Dessine ton sque-lette » associée à la remise d’une silhouette dessinée surune feuille de papier, beaucoup d’enfants de 8 ans repré-sentent leur squelette comme un « sac d’os », même s’ilssemblent avoir conscience de son rôle d’armature « pourtenir le corps ». Si les représentations globales des enfantsde 9-10 ans ne sont pas aussi déstructurées, elles montrentrarement une structure du squelette compatible avec lesmouvements du corps, c’est-à-dire avec des os longsd’une articulation à l’autre, et des limites des os au niveaudes articulations. Quant aux muscles, les élèves les repré-sentent soit comme la chair qui « remplit » tous les mem-bres, soit comme de petites entités entre deux os. Commebeaucoup d’adultes, les enfants associent au mieux un oset un muscle en une représentation non fonctionnelle.

Cette leçon va montrer que les mouvements du corps sontle résultat d’une succession de mouvements élémentairesde flexions et d’extensions dûs à la contraction des mus-cles. Les mouvements et le maintien en position debout nesont possibles que par l’action de nombreux muscles et denombreuses commandes nerveuses. Ainsi, la marche meten jeu une centaine de muscles différents.

Pour faire des mouvements, il faut des muscles et des os,mais aussi les autres organes du corps pour fournir les ali-ments (organes de l’appareil digestif) et le dioxygène(appareil respiratoire), mais aussi pour les transporterjusqu’aux muscles (appareil circulatoire). Enfin, il fautdes organes des sens pour fournir les informations néces-

saires et le cerveau pour traiter ces informations et déclen-cher les mouvements.Dans le Dossier, nous avons choisi de mettre d’abord enévidence les fonctions du squelette de soutien et de sup-port du mouvement (documents 1 et 2 pages 12-13).Après une observation des mouvements des jambes et desbras (photographies 1 et 2 page 14), nous ferons décou-vrir le rôle des muscles dans les mouvements du corps(documents 3 à 6 page 15), ainsi que le rôle des autresorganes dans le fonctionnement du corps (document 1page 16) et en particulier celui du système nerveux (docu-ment 2 page 17).

Le contexteLe squelette soutient le corps et lui donne sa forme géné-rale, mais il a surtout un rôle fondamental pour le mouve-ment. Notre squelette peut se mouvoir grâce aux articula-tions entre les os. Les articulations sont les points de jonc-tion entre les os ; beaucoup sont mobiles (au niveau desmembres), mais certaines sont fixes (entre les os du crâne)ou semi-mobiles (entre les vertèbres). Elles permettent desmouvements différents selon leur forme :• de forme sphérique ou « en pivot », comme l’épaule quipermet de pivoter le bras dans toutes les directions ;• en forme de charnière, comme le coude qui ne peut bou-ger que dans un plan (d’avant en arrière).Les articulations sont tapissées d’un cartilage articulairelisse et très dur et contiennent un liquide, la synovie, qui

Qu’est-ce qui soutient le corps ?

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facilite le glissement des cartilages l’un contre l’autre. Desligaments élastiques très résistants relient les os entre eux.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 12Commencer par demander aux élèves « À quoi sert notresquelette ? » afin de stimuler leur intérêt et développerleur questionnement.Demander ensuite aux élèves d’observer la photographiedu document 1 en répondant aux questions. La scintigra-phie osseuse est un examen médical qui permet de détec-ter des maladies des os. Ce type de document n’est utiliséici que pour permettre une visualisation du squelette enplace. Les os du squelette apparaissent en bleu sur cesimages du corps. Le squelette est vu de face sur la scinti-graphie de gauche et vu de dos sur celle de droite. Onreconnaît les bras et les jambes avec les os longs qui lesconstituent, le bassin avec ses larges os, le thorax avec lacage thoracique aux nombreuses côtes, les épaules, puis lecrâne.Il y a deux critères principaux pour distinguer la scinti-graphie vue de face de celle vue de dos :• les côtes viennent se fixer à l’arrière sur la colonne ver-tébrale alors qu’elles ne rejoignent pas toutes le sternum àl’avant. Le sternum n’est pas visible car il est cartilagi-neux ;• au niveau du crâne, on distingue la mâchoire et lesorbites sur la face avant, alors que sur la face arrière on nevoit que les os crâniens.Sur la scintigraphie, les os de la jambe (fémur et tibia)sont visibles de face et peu de dos, car ils sont cachés parles muscles qui sont plus développés à l’arrière de lacuisse et de la jambe.

➤ Activité 2 : document 2 page 13Le document 2 permet de visualiser et de nommer les osdu squelette. Ce schéma du squelette ne doit pas inciter àfaire apprendre par cœur les noms des os. Il n’est là quepour permettre aux élèves de se repérer, par exemple si onparle de fracture du tibia ou si on veut préciser la positiond’une articulation. Il permet aussi un exercice derecherche pour répondre aux questions.Les os du membre inférieur sont le fémur dans la cuissedans la partie supérieure de la jambe, le tibia et le péronédans la partie inférieure de la jambe, auxquels s’ajoutentles os du pied (tarse et métatarse).Les os du membre supérieur sont l’humérus dans la partiesupérieure du bras, le radius et le cubitus dans l’avant-bras, ainsi que les os de la main (carpe et métacarpe).En comparant ce schéma du squelette avec le document 1,on constate que les mâchoires, le sternum et les claviculesn’apparaissent que de face. De plus, la colonne vertébralen’apparaît dans sa totalité que sur la scintigraphie de dos,tout comme les omoplates.Proposer une activité de découverte des mouvements desarticulations. En effectuant des mouvements avec leursbras et leurs jambes, les élèves découvriront qu’elles per-mettent des mouvements différents : l’épaule, et, dans une

moindre mesure, la hanche, permettent de pivoter le brasou la jambe dans toutes les directions, par contre le coudeou le genou ne peuvent bouger que dans un plan.

➤ Activité complémentaireIl peut être intéressant de mener des observations et descomparaisons avec un squelette en plastique. Demander àun élève de faire des mouvements avec ses bras ou sesjambes. Dans le même temps, ses camarades l’observentet essaient de l’imiter en manipulant les os du squelette.Cette démarche permet aux élèves de réfléchir et de cher-cher les caractéristiques du squelette permettant certainsmouvements et en limitant d’autres.

Le contexteCette double page a pour but de montrer le rôle des mus-cles et des articulations dans les mouvements du corps.Les muscles sont attachés aux os par les tendons de part etd’autre des articulations. Ils se contractent en se raccour-cissant, ce qui déplace les os. Les os restent passifs dansle mouvement.Dans les membres, les muscles fléchisseurs rapprochentles segments alors que les muscles extenseurs les éloi-gnent. Les muscles antagonistes travaillent en oppositionlors d’un même mouvement. Par exemple, lorsque lebiceps se contracte, il se raccourcit et tire sur le radius, lefaisant pivoter autour de l’articulation du coude : ilentraîne la flexion du bras. Dans le même temps, le tricepsse relâche. Le triceps est attaché à l’extrémité du cubitus(à la saillie du coude). Lorsqu’il se contracte, il provoquel’extension du bras. Pendant ce temps, le biceps est relâ-ché. Le biceps et le triceps sont donc des muscles antago-nistes.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 14L’observation des mouvements du corps de cette joueusede tennis sur les photographies 1 et 2 peut aussi être rem-placée par l’observation et la description par les élèves demouvements faits au cours d’un exercice d’éducation phy-sique, en les exécutant à vitesse réelle puis au ralenti.Dans le cas des photographies présentées, la joueuse detennis fait avec son bras droit un mouvement de flexion(photographie 1), puis un mouvement d’extension (pho-tographie 2) pour projeter la balle avec sa raquette. Lesarticulations du coude et de l’épaule sont en extension defaçon synchrone. Ce mouvement est compensé par unmouvement de son bras gauche destiné à renforcer sonéquilibre. Un mouvement synchrone de flexion (photographie 1)puis d’extension des jambes (photographie 2) augmentela force déployée pour projeter la balle. Pour les jambes,on constate aussi un léger mouvement de flexion puisd’extension au niveau des genoux.

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Qu’est-ce qui permetau corps de bouger ?

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➤ Activité complémentaireFaire précéder les deux activités suivantes par celles pro-posées dans « À la manière de… un pantin » pages 24-25du Dossier et pages 18-19 de ce guide.

➤ Activité 2 : documents 3 et 4 page 15Les schémas présentent l’articulation du coude en flexion(schéma 3) et en extension (schéma 4). On constate queles muscles biceps et triceps sont attachés sur l’épaule etle haut de l’humérus dans leur partie supérieure, et sur lesos de l’avant-bras pour leur partie inférieure. Le radius etle cubitus sont les deux os de l’avant-bras. Ils se situent depart et d’autre de l’articulation du coude, qui est celle miseen mouvement par la contraction du biceps et du triceps.Lorsque le biceps se contracte, il tire sur les os de l’avant-bras et entraîne la flexion du bras au niveau de l’articula-tion du coude. Inversement, lorsque le triceps se contracte,il entraîne un mouvement d’extension du bras au niveaudu coude. Ces deux muscles sont antagonistes, car ils ontdes actions opposées.

➤ Activité 3 : document 5 et 6 page 15Les schémas présentent l’articulation du genou en flexion(schéma 5) et en extension (schéma 6). De la même façonque pour l’articulation du coude, le biceps crural (appelésimplement ici « biceps » pour ne pas multiplier le voca-bulaire difficile pour les élèves), en se contractant, permetla flexion de la jambe au niveau du genou, alors que lequadriceps entraîne une extension de la jambe lorsqu’il secontracte.Sur les deux schémas, on ne voit que 3 des 4 tendons quifixent le quadriceps à sa partie supérieure, car le qua-trième n’est visible que de l’autre côté de la jambe, mais ily a bien 4 têtes (tendons) à ce muscle, d’où son nom dequadriceps (contrairement au biceps qui en a 2 et au tri-ceps qui en a 3 dans sa partie supérieure).Faire décrire les muscles qui se contractent et s’étirent lorsdes mouvements de la joueuse de tennis.

Le contextePour pouvoir bouger, le corps a besoin de l’énergie et desinformations fournies par les autres organes. Le tubedigestif lui apporte les nutriments et les poumons le dioxy-gène nécessaires au bon fonctionnement du corps. Lesnutriments et le dioxygène sont conduits aux muscles parle cœur et la circulation sanguine. Enfin, le système ner-veux piloté par le cerveau donne des ordres aux muscleset coordonne les mouvements.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 16Commencer par demander aux élèves de représenter surune feuille de papier ce qu’il y a dans leur corps. Savent-ils qu’il y a d’autres choses que le squelette et les muscles

dans le corps ? Comment se représentent-ils l’intérieur ducorps ? Connaissent-ils les noms des principaux organes ?Si oui, vérifier s’ils en connaissent le fonctionnement. Laconfrontation au niveau du groupe classe de quelquesreprésentations types de certains élèves (sans mentionnerqui en est l’auteur, afin d’éviter de mettre en difficulté cer-tains élèves face au groupe classe) peut permettre de sus-citer le questionnement et l’intérêt des élèves pour laséance.La lecture du schéma (document 1) et de ses légendespermet aux élèves de répondre aux questions qu’ils seposent. Comment les os tiennent ensemble ? Commentpeut-on faire les mouvements ?Le cerveau permet de réfléchir car il reçoit les informa-tions de nos organes des sens et les interprète pour com-mander en réponse l’action de nos muscles. Certainesinformations sont traitées « inconsciemment », sans quel’on s’en rende compte. Par exemple, si l’on pose la mainsur une plaque chaude, la sensation de brûlure est analy-sée au niveau de la moelle épinière qui déclenche un mou-vement réflexe du bras pour enlever la main, avant mêmeque l’information soit traitée par le cerveau : nous ne nousrendons pas compte de la douleur. Par contre, d’autresmouvements se font consciemment : pour se déplacer d’unpoint à un autre, l’individu décide avec son cerveau, quienvoie alors les ordres aux muscles.Les élèves peuvent faire référence à l’auscultation qu’ilsont vécue lors d’examens médicaux pour répondre à laquestion « Quel organe le médecin écoute lors de la visitemédicale ? » En effet, le médecin écoute les bruits du cœuret ceux de l’air qui entre et sort des poumons. Rappeleralors ce qui a été vu lors de l’étude du document 3 page 7de la première leçon.Les poumons permettent de respirer et les reins de net-toyer le sang et d’en éliminer les déchets.

➤ Activité 2 : document 2 page 17Un exercice de lecture du texte proposé permet aux élèvesde répondre aux questions en cherchant dans le texte leséléments de réponse.Le cerveau est indispensable à la vie car « s’il ne fonc-tionne plus le corps meurt ». D’ailleurs, un électroencé-phalogramme plat, qui montre un arrêt de l’activité céré-brale, est le signe de la mort.Le rôle du cerveau est de « percevoir ce qui nousentoure », « d’enregistrer ces informations dans samémoire » et de « commander tous les organes de notrecorps ». Enfin « il nous permet de comprendre et de réflé-chir ».Le cerveau doit être en permanence stimulé. En effet, lesconnections entre les neurones, les cellules nerveuses, semultiplient quand on les utilise et se défont lorsqu’on estlongtemps sans les utiliser.

À la Cité des enfants de la Cité des sciences de la Villetteà Paris, il est intéressant de découvrir les ateliers « Voir à

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Qu’y a-t-il d’autreà l’intérieur du corps ?

Pour aller plus loin

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l’intérieur du corps » et « Fais la course avec ton sque-lette », pour comprendre le fonctionnement de l’orga-nisme.

Livres– J. Guichard, L’Incroyable Encyclopédie Larousse, Le

Corps humain, Larousse Jeunesse, 2010.– A. Barillé, Il était une fois… L’Encyclopédie du corps

humain, Hachette Jeunesse, 2008.

– M. Lesggy, Mes drôles de questions sur le corpshumain, M6 édition, 2002.

– S. Parker, Le Corps humain, coll. « Les clés de laconnaissance », Nathan, 2002.

– S. Brewer, Corps humain, coll. « Poche vu junior »,Gallimard Jeunesse, 2003.

CD-ROM– Il était une fois la vie, Tic Edusoft.

Matériel– Malette « Corps humain, cyle 3 », Jeulin.– Squelettes en plastique de 45 cm ou 85 cm de haut dans

la mallette « Squelette et mouvements », Jeulin.

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Bibliographie

Page 14: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

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De l’embryon au bébé

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « Le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera référence à une première approche du fonctionnement du corps humain en particulier : reproductionde l’Homme et éducation à la sexualité.« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.

C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des compétences 3 (les principaux éléments de culture scientifique et technologique), l’élève sera capa-ble de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

PhotoficheVoir photofiche n° 3 p. 50.

Pages 18 à 22 du Dossier

Le contexteCe sujet est chargé de beaucoup d’affectivité et d’émotionde la part des élèves. Il convient surtout d’en parler d’unefaçon détendue. Il ne faut pas médicaliser cette approche,mais l’humaniser. Les documents ont été choisis afin dene montrer que de belles photographies du développementdu fœtus, ce qui est important pour ne pas traumatiser desenfants. L’accouchement doit être présenté comme unacte naturel et un moment merveilleux de la vie, afin de nepas impressionner les petites filles.

Cet ensemble de séquences peut être réalisé en profitantpar exemple d’une naissance dans une famille, mais aussidans le cas d’un petit élevage de la classe. La leçon peutêtre couplée avec l’interview d’une maman d’élève quiattend un bébé ou qui vient d’en avoir un. Ce thème sen-sible et délicat doit s’appuyer sur les questions des élèvesrelevées par exemple à partir d’un questionnaire ouvert, enlaissant à l’élève la possibilité de poser les questions deson choix de manière anonyme. On favorisera l’expressiondes élèves et les échanges.

Chez les humains, la procréation est la création, parl’union d’un ovule de la mère et d’un spermatozoïde dupère, d’un nouvel être humain génétiquement différent deses deux parents.

Les ovaires de la femme produisent 1 seul ovule par mois(en général) à un moment précis du mois. Lors d’un rap-port sexuel (l’accouplement chez les humains), l’hommedépose avec son pénis 200 à 300 millions de spermato-zoïdes dans le vagin de la femme. Seulement quelquescentaines arriveront à remonter l’utérus puis la trompe deFallope. Les spermatozoïdes se déplacent vers l’ovule (s’ilest présent) grâce à leur flagelle. Un seul peut fusionner

avec l’ovule pour le féconder. En effet, la membrane del’ovule bloque instantanément les possibilités d’entrée desautres spermatozoïdes.Comme chez tous les mammifères, l’ovule fécondé par unspermatozoïde devient un œuf, qui se divise pour devenirun embryon, puis un fœtus.Ce n’est qu’après 2 mois de développement intra-utérin,lorsque l’embryon commence à ressembler à un bébé,qu’on parle de fœtus : lorsque les membres, la tête et lesprincipaux organes comme le cerveau et le cœur sont for-més mais pas encore fonctionnels (hormis le cœur).S’il s’agit de jumeaux, plusieurs cas sont possibles :• 1 seul ovule a été fécondé par un spermatozoïde, maisdès la (ou les) premières divisions de la cellule œuf, il y aeu séparation en deux parties identiques : on aura alors desvrais jumeaux, de même sexe et totalement identiques aumoment de la naissance.• 2 ovules différents ont été fécondés par 2 spermatozoïdesdifférents au même moment : ce sont de faux jumeaux. Ilsseront aussi différents que des frères et sœurs « clas-siques », sauf qu’ils auront le même âge puisqu’ils naî-tront le même jour. Ils peuvent être de même sexe ou desexe différent.• Exceptionnellement, et surtout en cas d’implantationd’embryons après fécondation in vitro, il peut y avoir desnaissances de plus de deux enfants en même temps, quisont aussi des faux jumeaux.Le fœtus se développe dans l’utérus de la mère, qui luifournit protection et nourriture. Il est protégé et sa tempé-rature est maintenue à 37 °C dans une poche de liquideamniotique. Le cordon ombilical relie le fœtus à sa mère.Il conduit le sang du fœtus jusqu’au placenta où se dérou-lent les échanges avec le sang maternel (arrivée de dioxy-

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gène et de nutriments, rejet de déchets azotés et dedioxyde de carbone). Le placenta s’est développé auniveau de l’utérus lors de l’implantation de l’embryon.Les poumons du fœtus ne sont pas fonctionnels, ils ne leseront qu’à partir du premier cri du bébé à la naissance. Lacirculation pulmonaire n’étant pas encore enclenchée, lesang passe directement de l’oreillette droite du cœur àl’oreillette gauche par un trou qui se referme automati-quement après la naissance.Dans le Dossier, nous avons choisi de faire une premièreapproche de la fécondation (documents 1 à 4 page 18et 19), puis du développement de l’embryon et du fœtus(document 1 page 20). Afin d’aborder la santé de lafemme enceinte et de son bébé, nous avons décidé de pré-senter la surveillance de la grossesse (documents 2 et 3page 21), avant de conclure par la naissance (document 1page 22) et l’allaitement (document 2 page 23).

Le contexteIl s’agit dans cette double page de bien faire comprendrel’importance de la fécondation. La représentation tradi-tionnelle de la « petite graine que le papa donne à lamaman » est un obstacle important à la compréhension.Elle renforce en effet des idées préformistes mâles où lesélèves croient que c’est le papa qui fournit un bébé minia-ture qui se développera dans le ventre de la maman, quin’est alors qu’une nourrice ! À l’inverse, d’autres élèvesont des représentations préformistes femelles où le bébépréexiste dans le ventre de la maman, son développementétant seulement déclenché par le spermatozoïde ! Il estdonc important de faire émerger les conceptions desélèves afin de les connaître et de pouvoir essayer de lesmodifier à travers l’exploitation et la discussion des docu-ments scientifiques présentés.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classeOn peut laisser s’exprimer les élèves sur ce qui se passechez les humains en comparant avec ce qu’ils ont déjà étu-dié en sciences chez les animaux. On ne réduira pas l’actesexuel à sa fonction de procréation mais on montrera l’im-portance des sentiments qui différencie les êtres humainsdes animaux, soumis seulement à leur instinct. On respec-tera la pudeur de certains enfants et on mettra en valeur ladimension affective de la sexualité et le projet parental parrapport à la procréation.

➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 18Les questions posées permettent une lecture approfondiedu texte du Docteur Catherine Dolto (document 1). Lesélèves doivent rechercher dans le texte les éléments deréponse.Question 1 : Il faut un homme et une femme pour faire unbébé, car il faut que « les spermatozoïdes de l’homme »soient « introduits dans le vagin de la femme ». « Ils

devront rencontrer une cellule de vie de la femme, l’ovule,pour qu’un enfant puisse être conçu. »Question 2 : la grande majorité des spermatozoïdes nedonnent pas un bébé car « ils doivent arriver au bonmoment » au niveau de l’ovule. Préciser que la femme neproduit qu’un seul ovule par mois. De plus, « sur les mil-lions de spermatozoïdes, un seul peut pénétrer dansl’ovule ». C’est pourquoi la grande majorité des sperma-tozoïdes ne donneront jamais de bébé.

➤ Activité 2 : document 2 page 18Ce dessin humoristique est extrait du Guide du zizi sexuelde Zep. Le recours à un personnage de bande-dessinée(Titeuf) bien connu des élèves aide à faciliter l’approched’un tel sujet.Ce dessin représente deux personnages principaux : lespermatozoïde (reconnaissable à sa queue ou flagelle) etl’ovule. L’ovule dit « Vous êtes le 100 000 000e à medemander ça… ». Cette remarque montre qu’il y a énor-mément de spermatozoïdes pour un seul ovule. Pour faireun bébé, un des spermatozoïdes doit pénétrer dans l’ovule.Mettre cette phrase en relation avec le texte du docu-ment 1 : « sur les millions de spermatozoïdes… ».

➤ Activité 3 : documents 3 et 4 page 19Les schémas 3 et 4 représentent les appareils génitaux del’homme et de la femme. Pour répondre aux questions, lesélèves doivent lire les schémas. Ils suivent tout d’abord letrajet depuis l’ovaire de la femme, où sont produits lesovules. L’ovule descend dans la trompe, puis l’oviducte,avant d’atteindre l’utérus. S’il n’y a pas de fécondation,l’ovule continue sa descente vers le vagin, jusqu’à êtreexpulsé.Les élèves passent ensuite au schéma de l’appareil génitalde l’homme. Les spermatozoïdes fabriqués par les testi-cules suivent le canal spermatique, puis l’urètre avantd’être éjectés par le pénis.La rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde se passedans la trompe (de Fallope) de la femme. Le résultat decette fécondation est un œuf, qui donnera le bébé.Les appareils génitaux ne commencent à fonctionner qu’àpartir de l’adolescence.

Le contexteFaire émerger les représentations des élèves à propos de laprocréation et du développement du bébé. Donner laconsigne suivante : « Faire 2 dessins pour expliquer com-ment le bébé était dans le ventre de sa mère au début et àla fin de la grossesse ». La discussion peut être lancée auniveau de la classe à partir de la présentation de certainsde ces dessins. Elle développe des questionnements aux-quels certains des documents permettront de répondre.Pour le développement du fœtus, il faut signaler que lesconceptions des élèves ne prennent pas en compte lestransformations physiques : la plupart pensent que le bébéa toujours eu une forme de bébé, même au début de son

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Comment fait-on un bébé ?

Que se passe-t-ildans le ventre de la maman ?

Page 16: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

développement. L’observation des documents photogra-phiques présentés permettra de faire évoluer cette repré-sentation.Pour la respiration, les élèves pensent que le fœtus respirepar un petit tuyau qui le relie soit directement aux pou-mons de sa mère, soit au nombril de la maman. Pour lanourriture, ils pensent qu’un autre tuyau relie le fœtus à samère : soit une espèce de « dérivation » du tube digestif dela mère, soit d’un tuyau qui va de la bouche de la mère àla bouche du bébé, soit d’un tuyau qui vient des seins dela maman. La compréhension de la nutrition et de la res-piration du fœtus via le cordon ombilical et le placentanécessite donc d’avoir compris le rôle du sang et de la cir-culation sanguine dans l’organisme. L’idéal serait donc desituer cette séquence après celles sur la digestion et la res-piration.Il serait intéressant de visionner des films documentairessur le développement du fœtus. À défaut, faire commenterles photographies du Dossier. Faire travailler les élèves pargroupes de deux, puis en classe entière. Ils découvrirontque, lors des premiers stades de son développement, l’em-bryon n’a pas du tout l’aspect d’un bébé en miniature. Ilsverront également que l’augmentation de taille est consi-dérable depuis l’œuf microscopique juste fécondéjusqu’au bébé prêt à naître.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 20À l’aide des questions posées, les élèves découvrent que le1er mois le futur bébé ne ressemble en rien à un humain. Cen’est qu’à 3 mois, lorsque tous les organes sont formésque l’embryon commence à ressembler à un bébé etdevient un fœtus.Au début du développement, pendant le premier mois,l’embryon, n’est encore qu’un « amas de cellules ». Sescellules se multiplient rapidement et se différencient peu àpeu pour former ce que seront les futurs organes. Aux pre-miers stades, l’embryon ressemble alors presque à untêtard avec des ébauches de membres et de fentes bran-chiales. À 3 semaines, il ne mesure qu’1,5 cm et on dis-tingue seulement la présence d’un point noir à la place del’œil. À 1 mois, l’embryon mesure 2,5 cm et on distinguemaintenant des amorces de bras et de jambes, le crâne etles yeux. À 3 mois c’est un fœtus qui a l’apparence d’unbébé. Tous ses organes sont formés et il mesure 9 cm. Lacroissance intra-utérine va alors s’accélérer et à 5 mois ilmesure 24 cm. Il entend et il bouge dans le ventre de lamaman. La naissance est possible à partir de 6 mois, maisc’est alors un prématuré qui ne peut survivre qu’en cou-veuse car il n’a pas terminé son développement et en par-ticulier, ne peut pas réguler la température de son corps.La date du terme normal est de 9 mois.

➤ Activité 2 : documents 2 et 3 page 21L’analyse du texte (document 2) permet de comprendreque le fœtus est relié à la maman par le placenta qui s’estdéveloppé dans la paroi de l’utérus. Cet organe est relié aufœtus par le cordon ombilical. Le texte montre l’impor-

tance du rôle du placenta. Les vaisseaux sanguins qui irri-guent le placenta permettent de nourrir le fœtus. C’est uneidée importante à faire construire aux élèves. La mamanfournit de la nourriture (des nutriments) et de l’oxygèneau fœtus par l’intermédiaire de son sang qui irrigue le pla-centa ; les échanges ont lieu avec le sang du fœtus quipasse par le cordon ombilical.La maman doit faire attention à ce qu’elle mange et à cequ’elle boit car la plupart des substances qui circulentdans son sang, passent également dans celui du fœtus,aussi bien les nutriments indispensables que l’alcool parexemple. Il en est de même pour les maladies : certainsmicrobes peuvent passer au travers du placenta et êtreainsi transmis au fœtus.L’échographie présentée sur la photographie du docu-ment 3 montre comment le médecin pratique cet examen.Il fait glisser un capteur sur le ventre de la maman afin devisualiser une image du fœtus sur l’écran. On observe biensur la photographie le visage du bébé et un de ses bras.L’échographie sert à vérifier que la croissance du fœtus sedéroule normalement et à détecter d’éventuelles malfor-mations. Elle permet également aux futurs parents qui lesouhaitent de connaître le sexe du bébé qui va naître !Cet examen médical n’est absolument pas douloureux etest sans risque pour la mère ou son bébé. En France,trois échographies sont obligatoires au cours de la gros-sesse. La première échographie se fait au bout de12 semaines. Elle permet au médecin de dater exactementla grossesse, de connaître le nombre de fœtus (s’il s’agitde jumeaux ou pas) et de déceler d’éventuelles anomalies.C’est aussi à partir de cette première échographie que vase faire le suivi du développement du fœtus. La deuxièmeéchographie se fait entre 20 et 22 semaines de grossesse.Elle a pour but de procéder à un nouvel examen de crois-sance du fœtus et de dépister d’éventuels problèmes. Latroisième échographie se fait entre 32 et 34 semaines degrossesse, au cours du 3e trimestre. Elle permet de s’assu-rer que tout se présente bien en vue de l’accouchement. Lemédecin vérifie la croissance, les battements de cœur etl’emplacement du cordon ombilical.

➤ Activité complémentaire : réalisationd’une frise « Neuf mois pour venir au monde »Répartir le travail entre les élèves de la classe. Coller boutà bout une série de feuilles A3 pour obtenir une bande de90 cm de long. Tracer une séparation verticale tous les10 cm et numéroter chaque compartiment de 1 mois à9 mois. Décalquer les photographies du Dossier ou lesredessiner en respectant l’échelle indiquée. Puis les collersur la frise au bon endroit en respectant les indications dedates.Les élèves peuvent compléter la frise à partir de photogra-phies trouvées sur Internet ou dans des magazines. Il estaussi possible d’y ajouter d’autres renseignements enlégende, comme dans le Dossier.Cette belle réalisation permet de visualiser le développe-ment de l’embryon au fœtus en le situant dans la durée,tout en prenant conscience des transformations de l’œuffécondé au bébé à la naissance et de son extraordinairecroissance.

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Le contexteLa naissance est un moment capital de la vie. Les élèvesn’en ont pas une idée claire et ne savent pas tous par oùsort le bébé. Il n’est pas évident pour eux de comprendrecomment la dilatation du col de l’utérus et du vagin peutpermettre au bébé de sortir. Ce sont les contractions desmuscles de l’utérus qui expulsent le bébé du ventre de samère.C’est seulement quand le bébé sort que ses poumonsdeviennent fonctionnels. Le premier cri du bébé fait segonfler les poumons et il commence alors à respirer nor-malement. L’appareil digestif devient lui aussi fonctionnelà la naissance. Le bébé peut alors téter sa mère et digérerle lait. Le médecin accoucheur ou la sage-femme coupealors le cordon ombilical. Le bébé est autonome, il n’estplus relié à sa mère. Le placenta est expulsé quelque tempsaprès la naissance par des contractions des muscles del’utérus.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 à 3 page 22La série de trois schémas sera analysée par les élèves pourrépondre aux questions.Lorsque le bébé est prêt à naître, la poche de liquideamniotique qui le protégeait éclate : la maman « perd leseaux ». Ensuite, les muscles de l’utérus se contractentpour pousser le bébé vers la sortie. Le col de l’utérus et levagin se dilatent pour lui permettre de sortir du ventre desa mère. Lors de certains accouchements, si la maman présente cer-taines maladies ou une fatigue cardiaque, si le bébé esttrop gros par rapport à la taille du bassin de la maman,qu’il ne se présente pas la tête la première, ou si on repèreune souffrance fœtale (le bébé est mal oxygéné au momentde l’accouchement), l’accouchement ne peut pas se faire

par les voies naturelles, mais par césarienne. Dans un cer-tain nombre de cas prévisibles, la césarienne est program-mée d’avance. Les élèves peuvent connaître ce terme si unpetit frère ou une petite sœur est né de cette manière etpeuvent désirer en savoir plus.

➤ Activité 2 : document 2 page 23Pour nourrir son bébé, la maman présentée dans la photo-graphie du document 2 donne le sein à son bébé. Le bébétète pour aspirer le lait depuis le sein de sa maman. Le laitmaternel ou le lait maternisé apportent tout ce qui estnécessaire au développement du bébé : des nutriments etdes vitamines.Il est possible que des élèves posent la question concer-nant la fabrication de lait par la mère. Pendant la gros-sesse, les hormones sécrétées par la mère provoquent ledéveloppement des glandes sécrétrices du lait dans lesseins. À la naissance, ces mêmes hormones déclenchent lafabrication du lait dans les glandes mammaires, donc lalactation qui est entretenue par le bébé qui tète.Certaines mamans ne peuvent pas allaiter soit pour desraisons médicales, soit parce que leurs glandes mam-maires ne produisent pas ou pas assez de lait.

Il peut être intéressant de faire intervenir une mère d’élèvequi vient d’avoir un bébé et / ou un médecin scolaire ouune infirmière.

– A. Rosentiehl, La Naissance, Autrement Jeunesse, 2008.– Encyclopédie de la vie sexuelle de 4 à 13 ans, Hachette.– Docteur C. Dolto et C. Faure-Poirée, Neuf mois pour

naître, Les Aventures du bébé dans le ventre de samaman, Gallimard Jeunesse, 1998.

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Comment le bébévient-il au monde ?

Pour aller plus loin

Bibliographie

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À la manière de… un pantin

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera en particulier référence aux « mouvements corporels (les muscles, les articulations) en privilégiantla démarche d’investigation. »« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et technique. »

CompétencesDans le cadre des Compétences 3 (les principaux éléments de culture scientifique et technologique), l’élève seracapable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

Pages 24 et 25 du Dossier

Le contexteLes mouvements du corps sont le résultat d’une succes-sion de mouvements élémentaires de flexion et d’exten-sion dûs à la contraction des muscles.• Les articulations permettent des mouvements différentsselon leur forme :– de forme sphérique ou « en pivot », comme l’épaule quipermet de pivoter le bras dans toutes les directions ;– en forme de charnière, comme le coude ou le genou, quine peut bouger que dans un plan.Elles sont tapissées d’un cartilage articulaire lisse et trèsdur et contiennent un liquide, la synovie, qui facilite leglissement des cartilages l’un contre l’autre. Des liga-ments élastiques très résistants relient les os.• Les muscles sont attachés aux os par les tendons de partet d’autre des articulations. Les muscles se contractent ense raccourcissant, ce qui déplace les os. Les os restent pas-sifs dans le mouvement.Dans les membres, les muscles fléchisseurs rapprochentles segments et les muscles extenseurs les éloignent. Lesmuscles antagonistes travaillent en opposition lors d’unmême mouvement. Lors de la flexion du bras, le biceps secontracte, il se raccourcit et tire sur le radius, le faisantpivoter autour de l’articulation du coude. Dans le mêmetemps, le muscle antagoniste, le triceps, se relâche.C’est l’inverse pour l’extension du bras. Le triceps estattaché à l’extrémité du cubitus (à la saillie du coude) surlaquelle il tire en se contractant pour tendre le bras. Dansle même temps, le biceps est relâché.

Dans cette double page, nous proposons une approche à lafois technologique et biologique des mouvements du corps.Après une activité technologique de construction de pantin(page 24), les élèves devront mener une comparaison avecles mouvements de leur propre corps (page 24), avant d’uti-liser une maquette pour comprendre comment les musclessont fixés aux os pour permettre les mouvements du bras(page 25).

La réalisation d’un modèle fonctionnel du bras et le testdes hypothèses des élèves pour le faire fonctionner sontdes activités qui permettent de faire évoluer leurs concep-tions en les soumettant au test de la réalité. Les élèves endifficulté scolaire, mais à l’esprit très concret, sont sou-vent très pertinents dans cette activité qui peut les mettreen valeur dans la classe. La comparaison de la maquetteaux mouvements réels du bras permet de faire intégrer leprincipe de cette maquette comme un modèle fonctionneldu bras.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité préparatoire :Partir des conceptions des élèvesDistribuer à chaque élève une silhouette vierge du corps.Ils doivent y dessiner leur squelette, puis indiquer par desflèches les endroits où le corps peut se plier.On ne corrigera pas ce dessin initial du squelette mais on inci-tera les élèves à discuter de leurs différentes représentations.

➤ Activité 1 : « Je construis deux pantins »Organiser la classe en groupes de 4 élèves. Préparer lematériel (un jeu pour chaque groupe) et leur demander defaire le montage en se référant au schéma. Certains devrontréaliser le pantin à partir du schéma « de face » et d’autresà partir du schéma « de profil ». Les attaches parisiennesreprésentent les articulations ; on se contentera de celles del’épaule et du coude pour le bras et de celles de la hanche etdu genou pour la jambe.Faire remarquer que l’on aurait pu également mettre desattaches parisiennes à d’autres endroits du corps : auniveau des poignets et des chevilles.S’ils ont le temps et s’ils le désirent, les élèves peuventdécorer leur(s) pantin(s) : dessiner les traits du visage,colorier ou coller des papiers pour les vêtements… Cetteactivité peut se faire en lien avec les arts plastiques.

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➤ Activité 2 : « Je compareavec les mouvements de mon corps »Faire comparer les mouvements du pantin et ceux desélèves. Après la construction, cette observation permet deprendre conscience des différentes possibilités de mouve-ments selon les articulations : la rotation de la jambe et dubras est totale au niveau de la hanche et de l’épaule, maisla course des articulations est réduite au niveau du coudeet du genou.Faire correspondre les articulations du corps avec les arti-culations du pantin. La comparaison des mouvements dechaque articulation doit se faire en simultané : pendantqu’un élève fait bouger le pantin, un autre élève bouge sonpropre corps au niveau de la même articulation. Poser desquestions pour aider à remplir le tableau.• « Quels mouvements puis-je faire et que le pantin nepeut pas faire ? » Le pantin de face ne peut effectuer quedes mouvements latéraux. Il ne peut donc pas faire lesmouvements du coude et du genou et seulement une par-tie des mouvements possibles de la hanche et de l’épaule.Le pantin de profil ne peut effectuer que des mouvementsd’avant en arrière des bras et des jambes. Contrairementau corps humain, il ne peut pas faire de mouvements laté-raux.• « Quels mouvements peut faire le pantin et que je nepeux pas faire ? » Les deux pantins peuvent effectuerune rotation complète des jambes et des bras au niveaudes articulations (attaches parisiennes) qui correspon-dent au coude et au genou. Le corps humain en est inca-pable.• Les élèves recopient le tableau du manuel et le remplis-sent. Ils doivent mettre une croix quand l’articulation dupantin bouge dans le même sens que celle de notre corps.

À la lecture de ce seul tableau, les élèves pourraient pen-ser que le pantin de profil est capable d’effectuer tous lesmouvements des articulations du corps humain et récipro-quement que le corps humain est capable d’effectuer tousles mouvements du pantin de profil. Ce n’est pas le cas.Ne pas hésiter à faire un retour vers une comparaison.• Conclusion : Aucun des deux pantins ne peut faire lesmouvements de rotation dans plusieurs directions commepeuvent le faire nos articulations de la hanche et del’épaule.Comment expliquer ces différences ? Le pantin en cartonne peut pas bouger comme l’homme lorsqu’il marche, niprendre la position du squelette représenté dans le livre,parce que les axes de rotation des segments sont dans unseul sens. Par contre, l’homme ne peut pas faire tous lesmouvements des pantins parce que la course de ses articu-lations est réduite, notamment au niveau du coude et dugenou.

➤ Activité 3 : « Je construis une maquette »• Point de départ : Demander aux élèves de schématiserau crayon ce qui se passe dans le bras lorsqu’on le plie. On

ne corrigera pas immédiatement le dessin initial du sque-lette, mais on incitera les élèves à confronter leurs diffé-rentes représentations.

• Première observation sur le bras : L’auscultation deson propre bras est importante pour l’enfant. Elle va luipermettre de prendre conscience de ses muscles et de sesos. Associée à des mesures de la circonférence du bras,elle permet de se rendre compte de la contraction dubiceps qui gonfle et se durcit (il se contracte en se rac-courcissant) en fléchissant le bras, ainsi que de la contrac-tion du triceps quand on tire vers le bas en mettant le brasen extension.

Les élèves doivent arriver à verbaliser l’idée : os = rigideet muscle = moteur. Pour cela, ils fléchissent et étendent lebras en répondant aux questions : « Qu’est-ce quibouge ? », « Quelles parties sont rigides ? », « Qu’est-cequi permet de faire bouger ? »

• Situation problème : construire une maquette os-musclesAu préalable, faire émerger et écrire au tableau : « En secontractant, les muscles tirent sur les os ».

– Le modèle os-muscles. Rassembler le matériel néces-saire (encadré page 25). Les os de l’avant-bras sontregroupés en un seul morceau de carton. Une bande deruban adhésif tient lieu d’articulation du coude. Faireexprimer l’intérêt d’une telle maquette par rapport à celledes bras des 2 pantins précédents : contrairement auxmaquettes des 2 pantins, celle-ci représente bien les mou-vements possibles du coude, avec un blocage en positiond’extension.

– Activité des élèves. Attacher un bout de ficelle, quisimule le muscle, avec des trombones ou une bande adhé-sive et rechercher les points d’ancrage en fonction deshypothèses des élèves. Cette situation problème amène àun tâtonnement expérimental. On demandera aux élèvesd’expliciter leurs hypothèses et de formuler les résultatsclairement lors d’une mise en commun pour tout le groupeclasse.

• Interprétation des résultats : comprendrecomment les muscles font plier le brasLa situation de réalisation et de test par les élèves de leurshypothèses sur un modèle est particulièrement riche carelle leur permet de remettre en question leurs conceptionsinitiales. Laisser les élèves tâtonner et confronter leursidées à la réalité. Après avoir trouvé les points d’attachesdu muscle qui simule le biceps, leur demander de faire lamême recherche pour le muscle qui permet l’extension dubras (le triceps). Ce muscle doit s’accrocher à l’extrémitédu segment représentant l’avant-bras, derrière le point derotation du coude.

• Conclusion sur les mouvements des articulationset le rôle des musclesDemander aux élèves de modifier leur schéma de départen fonction de leurs découvertes lors de cette séquence. Ilsse rendent compte de leurs acquis et intègre mieux leursnouvelles connaissances par rapport à leurs représenta-tions initiales. Ils comprennent que, pour permettre lemouvement au niveau de l’articulation, le muscle doit êtreaccroché des deux côtés de l’articulation.

épaule coude hanche genou

Pantin de face ✗ ✗

Pantin de profil ✗ ✗ ✗ ✗

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Les transformations du corps

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera référence au « fonctionnement du corps humain » et en particulier à une première approche del’éducation à la sexualité, ainsi qu’au domaine de l’hygiène et de la santé : « les actions bénéfiques ou nocives de noscomportements ».« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3, l’élève sera capable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

PhotoficheVoir photofiche n° 4 p. 52.

Pages 26 à 31 du Dossier

Le contexteCe chapitre aborde les changements du corps liés à lacroissance et à l’adolescence.Les élèves ont déjà abordé la procréation et la naissance.L’étape suivante correspond donc à la croissance du corpsdu bébé à l’adulte, une croissance qu’ils vivent au quoti-dien. Nous nous arrêterons en particulier sur la période del’adolescence, que les élèves de CM2 vont bientôt attein-dre, notamment les filles. • La croissance se déroule entre la naissance (et mêmedepuis la fécondation) et 19 ans, mais parfois seulementjusqu’à 13 ans. L’accroissement de taille entre le bébé à lanaissance et l’adulte est de 320 %. L’augmentation demasse est de 2 000 %. La taille moyenne des individus aaugmenté en un siècle grâce à l’amélioration de l’alimen-tation. En France, elle est aujourd’hui de 1,75 m pour leshommes et 1,63 pour les femmes, alors qu’elle était en1981 seulement de 1,72 m pour les hommes et de 1,61 mpour les femmes.La croissance n’est pas régulière. Il existe des périodespendant lesquelles elle est plus rapide, surtout vers l’âgede 6 ans et à la puberté.Au cours de la croissance, les os grandissent en longueuret en épaisseur. Au début, les os longs sont constitués uni-quement de cartilage. Tout au long de la vie, le périoste (lazone de croissance périphérique de l’os) produit toutautour des couches successives de matière osseuse. Ainsi,l’os se consolide et grossit en épaisseur et peut aussi seréparer en cas de fracture.La croissance en longueur est due à des cartilages deconjugaison qui existent aux deux extrémités : à la base dela tête de l’os. De la matière osseuse est fabriquée à partir

de ces cartilages et les os s’allongent. Après la puberté,entre 15 et 20 ans, les cartilages de conjugaison cessent defonctionner et disparaissent, donc la croissance s’arrête :les os ne peuvent plus grandir.• La puberté est l’âge des grandes modifications phy-siques chez les garçons comme chez les filles. C’est lapériode de la vie où les glandes sexuelles entrent en acti-vité, ce qui donne la potentialité de procréer. Les signesdirectement visibles sont le développement des caractèressexuels secondaires, ce qui différencient physiquement lesgarçons et les filles. La puberté se caractérise par unepoussée de croissance importante. La musculature etl’augmentation de poids étant plus lente que l’augmenta-tion de taille, l’adolescent paraît souvent un peu maigre.L’âge de la puberté peut varier beaucoup d’un individu àun autre.– Chez le garçon, la puberté a lieu entre 11 et 17 ans. Ellese caractérise par l’allongement rapide des membres etl’élargissement des épaules. La musculature se développe,mais plus lentement que le squelette. On assiste donc àune poussée de croissance en taille, puis en poids. Lesorganes génitaux augmentent de volume et des spermato-zoïdes commencent à être produits. Les premières éjacu-lations se produisent : elles indiquent la fabrication desspermatozoïdes. Des poils apparaissent sur le pubis, sur levisage, sous les aisselles, ainsi que sur le reste du corps.Le larynx augmente de volume : la pomme d’Adam faitsaillie et la voix mue. L’arrêt de la croissance a lieu entre18 et 20 ans.– Chez la fille, la puberté a lieu entre 8 et 16 ans et duremoins d’un an. Elle débute par le développement desseins. Le bassin s’élargit, la taille s’affine et les muscles sedéveloppent. On observe une poussée de croissance. Les

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poils pubiens commencent à pousser, ainsi que ceux desaisselles. Les ovaires commencent à produire des ovules etles premières règles apparaissent entre 10 et 14 ans. Lacrise pubertaire se termine généralement entre 13 et18 ans.Les premières règles apparaissent à la puberté. Ellesindiquent le début de l’activité cyclique de l’ovaireet de l’utérus. Les règles marquent le premier jour d’uncycle. Cinq ou six jours plus tard, un follicule mûrità la surface de l’ovaire. Le 14e jour, un ovule est libéréet capté par le pavillon des trompes utérines : c’estl’ovulation. Le follicule se transforme alors en corpsjaune et sécrète des hormones. La muqueuse utérines’épaissit et se vascularise abondamment. Elle se prépareà accueillir un embryon en cas de fécondation. S’iln’y a pas fécondation, le corps jaune dégénère et neproduit plus d’hormones. La muqueuse utérine se dés-agrège et s’élimine lors d’une hémorragie : ce sont lesrègles.• Les hormones. Les transformations de la puberté sontdues à des hormones différentes chez le garçon et chez lafille. Elles sont produites par des glandes, en particulierl’hypophyse à la base du cerveau et la thyroïde située dansle cou. Elles ont une action directe sur la croissance del’enfant. L’hypophyse produit aussi une hormone qui sti-mule les glandes sexuelles, les ovaires chez la femme etles testicules chez l’homme. Les ovaires et les testiculesproduisent eux-mêmes des hormones sexuelles qui ontune influence sur les modifications du corps appeléescaractères sexuels secondaires.

Dans le Dossier nous avons donc choisi de faire découvrirles caractéristiques de la croissance du corps de la nais-sance à l’âge adulte (document 1 page 26) ainsi que celledes dents avec le renouvellement des dents de lait par lesdents définitives (document 2 page 27). La deuxièmeétape correspond aux transformations du corps à lapuberté (documents 1 à 4 pages 28 et 29). Enfin, nousmontrerons ce qui provoque ces transformations du corpsà l’adolescence (documents 1 et 2 page 30) et leursconséquences sur la croissance osseuse (document 3page 31).

Le contexteLe corps de l’enfant se transforme : le plus évident estqu’il grandit. Les os longs des membres s’allongent, alorsque le crâne déjà fort développé à la naissance granditmoins vite. Aussi les proportions de la hauteur de la têtepar rapport au corps se modifient avec l’âge.Une autre modification notable intervient : celle des dents.À la naissance, le bébé n’a pas de dents. Ce n’est que vers6 mois qu’il a sa première dent, une incisive du bas puis ladeuxième. Vers 8 mois apparaissent les 2 incisives cen-trales du haut, vers 10 à 14 mois les incisives latérales,entre 12 et 18 mois les prémolaires, entre 1 et 2 ans les

canines, entre 20 et 30 mois les molaires de lait. Au total,le jeune enfant a 20 dents de lait.Vers 6 ans, toutes ces dents du bébé, dites « dents de lait »,vont tomber. Elles sont remplacées par des dents défini-tives qui les poussent. Cela concerne d’abord les incisives,les canines, puis les prémolaires. Ensuite, vers 12 ans,poussent les deuxièmes molaires et vers 17 ans les 3e

molaires ; enfin, plus tard, mais pas chez tous les indivi-dus, les dents de sagesse. Ces dents définitives sont visi-bles sous les dents de lait sur une radio panoramique de lamâchoire. L’adulte a 32 dents (28 si les dents de sagessene poussent pas).

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 26Les deux premières questions invitent les élèves à mesurersur le document 1 les proportions entre la taille de la têteet les jambes. La tête du bébé d’1 an représente 1/4 de sataille. Pour l’adulte à 18 ans, la tête ne représente plus que1/8e de la taille.Pour la longueur des jambes, c’est l’inverse : le bébé a unetrès grosse tête par rapport à son corps, mais il a de petitesjambes ! Par contre, l’adulte a une petite tête par rapport àson corps, mais il a de grandes jambes. Les jambes repré-sentent ainsi un peu plus d’1/4 de la taille du bébé ; à 8 anselles font 2,5 unités sur 6 soit un peu plus du tiers de lataille ; et à 18 ans elles représentent 4 unités sur 8, soit lamoitié de la longueur du corps.Les bras et les jambes grandissent également beaucoup aumoment de l’adolescence.

➤ Activité 2 : document 2 page 27Le document 2 est une radio panoramique des mâchoiresd’un enfant de 6 ans. Cette image nous montre quelquesdents de lait qui ne sont pas encore tombées. On les repèreparce qu’il y a au-dessous une dent définitive. Les dentsdéfinitives qui ne sont pas encore sorties apparaissent enviolet sur la radiographie. On compte au total 28 dents, lesfutures dents de sagesse ne sont même pas présentes enattente dans la mâchoire. On observe 5 dents de lait sur la radiographie : en haut lescanines droite et gauche et les secondes prémolaires droiteet gauche ; en bas, seule la seconde prémolaire de lait estencore en place à droite, tandis qu’à gauche elle a déjà étéremplacée par la dent définitive.Les dents définitives sont les dents qui poussent aprèsl’âge de 6 ans et qui ne seront jamais remplacées naturel-lement. Les dents définitives en attente sont celles quisont encore sous des dents de lait : les incisives et lessecondes prémolaires du haut, ainsi que la seconde pré-molaire du bas à droite. Les secondes molaires en bas eten haut sont bientôt prêtes à sortir, mais sont encoreenfoncées dans la mâchoire, car on observe qu’elles sontbien en-dessous par rapport au niveau de celles qui sont enplace.La seconde prémolaire du bas à gauche est en train de sor-tir, elle a fait tomber la dent de lait, mais elle n’a pasencore atteint le niveau des dents voisines.

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Quelles sont les étapesde la croissance ?

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Le contexte Cette double page a pour but de montrer les transforma-tions du corps à l’adolescence sur lesquelles les élèves ontdes conceptions très hétéroclites. Il est intéressant de lesaborder en amont, en particulier les règles chez les filles.La découverte dans les documents du Dossier leur per-mettra d’aborder sereinement ces questions.L’adolescence commence avec la puberté. À partir de cemoment, la fille et le garçon peuvent procréer. C’est lemoment de l’apparition et du développement des carac-tères sexuels secondaires :• vers 10 à 12 ans chez les filles, avec le développementdes seins, les poils sur le pubis, la production d’ovules etles premières règles ;• vers 12 à 14 ans chez les garçons, avec l’apparition despoils sur le pubis et sous les bras, la barbe sur le visage, lavoix qui mue et la production de spermatozoïdes.En même temps, les cellules reproductrices commencent àêtre produites : production continue des spermatozoïdeschez le garçon, production cyclique des ovules chez lafille (ovulation).La croissance cesse rapidement après la puberté.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 28L’analyse du tableau permet de lister les transformationsque subit le corps d’une fille à l’adolescence.Les transformations visibles sont l’augmentation de lataille, en particulier au niveau des membres, les poils quipoussent sous les aisselles et autour du sexe, et surtout ledéveloppement des seins. De l’acné peut aussi apparaîtresur le visage. La taille s’affine et le bassin s’élargit.La puberté est donc le moment des transformations ducorps liées à la maturation sexuelle, c’est-à-dire à la capa-cité de procréer et la possibilité de faire un enfant.L’apparition des règles est en liaison avec des transforma-tions non visibles liées aux premières ovulations au niveaudes ovaires. Le texte (document 2) permet de comprendrece que sont les règles, ce qui correspond à une questionfréquente des petites filles qu’il est important d’aborderavant que les premières règles n’apparaissent afin dedédramatiser ce phénomène naturel.Chaque mois, après chaque ovulation (l’émission d’unovule par un ovaire), l’utérus se prépare à recevoir unembryon : sa paroi s’épaissit avec le développement debeaucoup de petits vaisseaux sanguins. Si l’ovule n’a pasété fécondé, il est expulsé 14 jours après l’ovulationavec le sang dont l’utérus s’est gonflé. C’est pour cette rai-son que les femmes perdent du sang au moment desrègles.Lorsqu’une femme en âge de procréer, donc d’avoir unenfant, n’a plus ses règles, cela signifie dans la plupart descas qu’un embryon s’est implanté dans la paroi de son uté-rus, donc qu’elle est enceinte. Cette absence de règles peut

aussi se rencontrer parfois lors de la prise de la pilule etdans différents types de problèmes gynécologiques. Lesrègles disparaissent aussi après la ménopause, en généralentre 45 et 55 ans, c’est-à-dire le moment où la femme n’aplus d’ovulation (le nombre d’ovule est limité), donc nepeut plus avoir de bébé.

➤ Activité 2 : documents 3 et 4 page 29Le dessin humoristique du document 3 montre une destransformations les plus visibles des garçons au momentde l’adolescence : l’apparition de poils sur le visage et surle corps.Mais comme le montre le tableau (document 4), il a biend’autres transformations visibles ou non visibles.Pour les transformations visibles, on peut noter : la mous-tache et la barbe, la pomme d’Adam dans le cou, les poilssous les aisselles et parfois la poitrine, ainsi qu’autour dusexe, et l’augmentation de taille, en particulier des jambes,suivie plus tard d’une augmentation du volume des mus-cles.Pour les transformations moins visibles extérieurement,on peut constater la voix qui mue en devenant plus graveet les testicules qui commencent à fabriquer des sperma-tozoïdes, donc la faculté du garçon à procréer.

Le contexte La puberté apparaît sous l’influence des hormonessexuelles qui sont sécrétées en grande quantité à cemoment. Chez les filles, ce sont les œstrogènes qui sontresponsables de l’ovulation. Chez les garçons, la produc-tion des spermatozoïdes est dûe à la testostérone. Ces hor-mones sexuelles permettent également l’apparition descaractères sexuels secondaires.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 30La lecture du texte (document 1) permet de comprendre àquoi servent les hormones citées. Elles agissent sur lestransformations du corps à l’adolescence. D’après le texte,les hormones hypophysaires et thyroïdiennes favorisent lacroissance en longueur des os tandis que les hormonesproduites par les ovaires et les testicules entraînent lestransformations du corps comme l’apparition des poils etla mue de la voix.Le texte indique aussi que l’hormone de croissance estproduite par l’hypophyse au début de la nuit, dans lesphases de sommeil profond, d’où l’importance de biendormir longtemps lorsqu’on est enfant en période decroissance.Le schéma du document 2 montre que la thyroïde etl’hypophyse sont des glandes hormonales communesà l’homme et à la femme, alors que les ovaires sontspécifiques à la femme et les testicules spécifiques àl’homme.

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Qu’est-ce qui provoqueces transformations du corps ?

Que se passe-t-ilà l’adolescence ?

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En mettant en relation ce qui a été lu dans le texte et leschéma, les élèves peuvent répondre à la question sur lesglandes responsables des transformations du corps du gar-çon à la puberté, c’est-à-dire les testicules et de celles dela fille, c’est-à-dire les ovaires. Mais l’hypophyse a aussiun rôle déterminant dans le processus.

➤ Activité 2 : document 3 page 31La comparaison des radiographies de la main d’un enfantet d’un adulte montre que les os grandissent en s’allon-geant au niveau des cartilages de conjugaison qui sesituent à la base de la tête des os. L’hormone de croissance

sécrétée par l’hypophyse stimule cette croissance osseuse.Après l’adolescence, ce cartilage de conjugaison disparaît,donc l’os ne peut plus grandir puisque les cellules qui per-mettaient la croissance osseuse ont disparu.

• Encyclopédie de la vie sexuelle de 4 à 13 ans, Hachette.• Le Corps humain, questions réponses 6-8 ans, Nathan,

2005.

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Bibliographie

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La digestion et l’alimentation

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera en particulier référence au fonctionnement du corps humain, avec une première approche des fonc-tions de nutrition : la digestion, ainsi que les actions bénéfiques ou nocives de nos comportements, notamment dansle domaine de l’alimentation.« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3, l’élève sera capable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

PhotoficheVoir photofiche n° 5 p. 54.

Pages 32 à 37 du Dossier

Le contexteLa question de l’alimentation est très importante à notreépoque où les problèmes d’obésité chez l’enfant se déve-loppent de façon dramatique. Cette question est centraledans une éducation à la santé de l’enfant. Mais pour lacomprendre, il faut commencer par étudier ce que devien-nent dans notre corps les aliments que nous mangeons.

• L’appareil digestif et la digestionL’appareil digestif n’est pas un simple tuyau allant de labouche à l’anus, contrairement à ce que pensent souventles élèves. C’est une série d’organes où passent les ali-ments et d’organes associés (glandes digestives) qui pro-duisent des substances permettant la transformation desaliments (voir schéma page 33).La digestion associe trois types de phénomènes :– des actions mécaniques de broyage et de malaxation : lamastication dans la bouche par les dents, le brassage dansl’estomac par des contractions (le péristaltisme) qui per-mettent aux aliments de progresser dans tout le tube diges-tif ;– des transformations chimiques sous l’action d’enzymesdigestives ou de sucs digestifs (salive, sécrétions de l’es-tomac, sucs pancréatiques, sucs intestinaux). Ces enzymesréduisent les molécules des substances alimentaires enmolécules plus petites (glucose, acides aminés, acidesgras). Leur action est optimale à 37 °C. L’estomac sécrèteaussi de l’acide qui tue les bactéries et crée les bonnesconditions d’acidité pour ces réactions et transformationschimiques. La bile (produite par le foie et stockée dans lavésicule biliaire) facilite la digestion des graisses en lesémulsionnant, c’est-à-dire en les réduisant en très finesgouttelettes sur lesquelles les enzymes peuvent alors agir ;

– l’action de bactéries dans le gros intestin : elles digèrenten particulier la cellulose des fibres végétales en enextrayant du glucose et certaines vitamines. Ces fibres sonttrès utiles car elles facilitent le transit intestinal. Les bacté-ries sont aussi responsables de la putréfaction des protéines(avec production de gaz malodorants) et d’une très impor-tante réabsorption d’eau qui transforme les résidus nonabsorbés en une matière fécale assez sèche et solide.• L’absorption intestinale : ces phénomènes chimiquespermettent de rendre solubles ces substances (que l’onappelle alors « nutriments »), ce qui leur permet de passerau travers de la paroi intestinale pour entrer dans le sanget être transportées dans l’ensemble du corps afin de nour-rir toutes les cellules de nos organes et de nos muscles.Ces nutriments constituent une source d’énergie pour noscellules, de matières premières pour la synthèse dematière vivante nouvelle et de réserves. La surface d’ab-sorption est augmentée par les villosités (replis) des paroisde l’intestin (visibles sur la radiographie) et l’importancede l’irrigation sanguine (densité des vaisseaux capil-laires) ; elle représente une surface de 550 m2.• Alimentation et besoins de l’organismeManger, c’est fournir au corps les aliments dont il abesoin. Pour grandir, bouger et rester en bonne santé, ilfaut avoir une alimentation saine, variée et suffisante. Ilfaut manger chaque jour des aliments de tous les groupes.Les besoins alimentaires sont différents selon l’âge et l’ac-tivité. L’organisme a besoin d’un certain nombre de subs-tances (glucides, protéines, protides, lipides, sels miné-raux, vitamines, eau) pour fonctionner, renouveler ses cel-lules et se développer (croissance de l’enfant).L’alimentation doit fournir toutes ces molécules qui ne setrouvent jamais dans une seule sorte d’aliments (à part le

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lait dont la composition très complète correspond auxbesoins du nourrisson). L’organisme a donc un besoinquantitatif et qualitatif en fonction de l’âge, de la taille, dusexe et des activités. Il est donc difficile de définir avecprécision les besoins alimentaires de chacun, d’où les dif-férences de propositions selon les diététiciens, les époqueset les pays. Mais il faut fournir à l’organisme des molé-cules de tous les types.Les classifications sont différentes selon les auteurs, maiscelle que nous proposons est bien adaptée à la compréhen-sion des élèves et facile à mettre en œuvre sans savants cal-culs. Ses limites correspondent au fait qu’elle repose sur lesaliments (et leur composition dominante) et non sur leurcomposition chimique précise ; en effet, la plupart des ali-ments comportent des glucides, des lipides et des protides, cesont les proportions qui changent beaucoup de l’un à l’autre.On peut classer les aliments en différentes catégoriesselon leur composition chimique, comme ci-dessous.Mais dans le Dossier, pour les enfants, nous avons préféréune classification par type d’aliments, plus simple à rete-nir car elle fait référence aux aliments qu’ils connaissentet pas à leur composition chimique.On peut classer les « nutriments » en plusieurs catégories :– Les protéines servent à renouveler les cellules des organes(croissance et entretien permanent toute la vie). Elles assu-rent l’entretien, la construction et la réparation des tissuscellulaires. Chaque protéine est formée d’un certain nombred’acides aminés dont certains ne sont pas synthétisables(fabricables par notre organisme), ce qui amène à les trou-ver spécifiquement dans certains aliments. Il existe des pro-téines animales (dans les viandes, œufs, poissons, lait et fro-mages) et des protéines végétales (en moins grande propor-tion dans les légumes secs, les céréales, la pomme de terre).– Les lipides et les glucides apportent surtout de l’énergieaux cellules de tous les organes et en particulier aux mus-cles. L’excès de lipides ralentit la digestion, celui de sucresrapides par rapport aux féculents déséquilibre la digestion etfatigue l’appareil digestif. À plus long terme, l’excès de glu-cides ou de lipides provoque l’obésité et favorise les mala-dies cardio-vasculaires. Les glucides peuvent être sousforme de sucres simples (comme le glucose) directementassimilables par l’organisme, ou de sucres complexes for-més de grosses molécules qui doivent être transformées lorsde la digestion pour être assimilées par l’organisme (amidondes féculents ou glycogène) ou non assimilées (fibres de cel-lulose qui favorisent le transit, donc le bon fonctionnementdu tube digestif). Le taux de glucose dans le sang (taux deglycémie) est maintenu constant, il est donc intéressant decoupler des sucres d’absorption lente (dans les féculents) etdes sucres d’absorption rapide (glucose). Les glucides setrouvant pratiquement dans tous les aliments, les apportsspécifiques de « sucres » ne sont pas indispensables etconstituent un apport supplémentaire. On en consomme engénéral en excès et il faut apprendre à les dépister par la lec-ture des étiquettes des aliments. Les lipides (huiles, graissesanimales, graisses végétales) sont très énergétiques. Ilsapportent certaines vitamines à l’organisme (A, D, E, K).Certains contiennent des acides gras indispensables à l’orga-nisme (acides linoléique et linolénique) car responsables du

fonctionnement des membranes cellulaires et des cellulesnerveuses. Il ne faut donc pas les supprimer complètement,mais seulement en limiter la consommation, en particulieren faisant attention aux matières grasses « cachées » dans lacharcuterie, les fromages et certaines viandes.– Les sels minéraux ont un rôle régulateur des réactionsbiochimiques de nos cellules et certains sont indispensa-bles pour la construction de l’os (calcium, phosphore).Certains sont indispensables en quantités infimes : lesoligo-éléments. L’eau de boisson et la plupart des ali-ments contiennent des sels minéraux.– Les vitamines permettent des réactions biochimiquesvitales : elles sont donc indispensables au bon fonctionnementde l’organisme. Le manque de certaines vitamines provoquedes maladies de carence, comme le scorbut qui découle d’uneinsuffisance en vitamine C. Certaines sont transportées parl’eau (hydrosolubles) comme les vitamines C, PP ou B ; d’au-tres sont transportées par les lipides (liposolubles).– L’eau représente 66 % de notre corps. Elle est indispensa-ble au fonctionnement des cellules et des organes. L’enfantdevrait en boire 1,5 litre et l’adulte 2 à 2,5 litres par jour.

Dans le Dossier, nous commençons par faire comprendrece qui se passe quand on mange (documents des pages 32et 33), en mettant l’accent sur les phénomènes de la diges-tion (document 3 page 32), afin de fournir des élémentspour comprendre l’importance d’une éducation à la santéau travers d’une alimentation équilibrée. Les élèves sontensuite informés des apports des différentes catégoriesd’aliments (document 1 page 34), avant d’être sensibilisésà la question des comportements alimentaires (document 2page 35) et surtout au risque d’obésité, ses causes et sesconséquences (document 3 page 35). Enfin, les élèvespourront connaître les règles d’une bonne alimentationéquilibrée (documents des pages 35 et 36), qu’ils pourrontmettre en application en proposant un menu (photofiche).

Le contextePoser aux élèves la question « Pourquoi mangeons-nous ? » Recueillir leurs propositions et mettre en valeurles plus pertinentes : pour grandir, avoir des forces, bou-ger, travailler, être en bonne santé, ne pas être malade…Compléter ensuite par « Pourquoi mangeons-nous diffé-rentes sortes d’aliments ? » ou « Que faut-il manger pourrester en bonne santé ? » afin de les faire se questionnersur l’apport des différents aliments pour l’organisme.Cet exercice est intéressant car les élèves ont des concep-tions erronées du tube digestif et du cheminement des ali-ments dans le corps. Ils imaginent souvent deux tuyaute-ries séparées, au moins sur une partie du trajet, pour lesliquides et les solides. L’idée des deux tuyaux est renfor-cée par l’expression populaire « Tu as avalé par le mauvaistuyau » lorsqu’un aliment s’engage dans la trachée (tuberespiratoire) au lieu de l’œsophage. Cette représentationdu tube digestif comme un tuyau de plombier est un obs-

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Que se passe-t-ilquand on mange ?

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tacle à la notion d’absorption des aliments et de passagedes nutriments dans le sang. Le relevé de leurs concep-tions leur permet ainsi de s’interroger en réfléchissant auproblème fonctionnel. Il stimule et oriente la recherchedans les documents du Dossier pour modifier leur schémade départ. Les élèves se rendent compte de leurs nouveauxacquis et ancrent mieux leurs nouvelles connaissances enopposition avec leurs conceptions initiales.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 32Une première approche permet aux élèves de se rendrecompte du rôle de la bouche et des dents comme premièrephase. La photographie du bébé fait le lien avec les décou-vertes du chapitre précédent sur l’absence de dents chez lenouveau-né : il ne peut donc manger que de la nourritureliquide ou des bouillies. Le document 1 montre ainsi lerôle important des dents et de la mastication pour préparerles étapes ultérieures de la digestion.La question du devenir des aliments est importante, car lesélèves pensent parfois qu’ils ressortent dans les sellesaprès avoir été digérés et ne pensent pas que ce ne sont quedes déchets non digérables qui sont rejetés par l’anus.

➤ Activité 2 : document 3 page 32Le document 3 est un compte rendu d’expérience histo-rique de l’abbé Spallanzani qui date de 1785. Le cher-cheur teste l’hypothèse d’une digestion chimique des ali-ments. Pour ce faire, il utilise un tube de bois afin d’em-pêcher une action de digestion mécanique par l’estomac.La viande « gélatineuse et défaite » récupérée prouve qu’ily a bien eu transformation lors du parcours dans le tubedigestif. La viande a bien été digérée sans action méca-nique, donc par digestion chimique.

➤ Activité 3 : document 4 page 33Proposer aux élèves une situation problème : « Quel est lechemin d’un morceau de pomme que je mange ou de l’eauque je bois ? » Donner à chaque élève un morceau de pommeou du pain et de l’eau et leur demander de les manger. Ils endessinent le cheminement sur une silhouette du corps (voirphotofiche). Ce relevé de leurs conceptions les fait réfléchirau problème. Il est intéressant de demander à une partie de laclasse « Quel est le chemin de la pomme que vous man-gez ? » et à l’autre « Quel est le chemin de l’eau que vousbuvez ? » Les élèves pourront ainsi confronter leurs idées etéchanger au sein d’un petit groupe, puis du groupe classe.Dans un second temps, les élèves recherchent des indicesdans les documents du Dossier, puis discutent entre eux pargroupe. Ils modifient leurs schémas pour s’approcher de celuidu livre. Ils ajoutent des flèches pour visualiser le trajet del’eau et de la pomme en montrant bien le passage dans le sang.

Le contexteCette double page a pour but de montrer les catégoriesd’aliments en fonction de leur(s) apport(s) pour l’orga-

nisme. Elle permet également de sensibiliser à la répartitiondes prises de nourriture et surtout aux dangers de l’obésité.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 34En étudiant le tableau, les élèves découvrent qu’il fautmanger des fruits et légumes pour fournir les fibres néces-saires à un bon transit intestinal, donc une bonne diges-tion, et pour se procurer des vitamines qui permettent derester en bonne santé.Ils remarquent que beaucoup d’aliments contiennent dusucre souvent caché (pâtisseries, boissons sucrées, glaces,bonbons…) et prennent conscience qu’il faut en limiter laconsommation, car ils sont inutiles et dangereux pour lasanté, ce qui sera précisé par le document 3 page 35.Enfin, ils sont sensibilisés à l’intérêt du lait et des produitslaitiers, indispensables car ils contiennent du calcium« pour grandir et garder les os solides » à un moment deleur vie où ils grandissent et doivent développer leurs os(calcium) et leur musculature (protéines).En synthèse de l’exploitation du tableau, demander auxélèves de citer divers aliments de chaque catégorie :• les aliments bâtisseurs. Ils servent à la construction et àl’entretien du corps. Ils sont riches en calcium (lait et pro-duits laitiers) et en protéines (viande, volaille, poisson, œuf) ;• les aliments énergétiques. Ceux riches en glucides appor-tent l’énergie nécessaire au fonctionnement des muscles(sucre et produits sucrés, pâtes, pommes de terre). Ceuxriches en lipides constituent des réserves d’énergie(beurre, huile, crème fraîche) ;• les aliments protecteurs. Riches en vitamines, fibres etsels minéraux, ils protègent le corps et assurent son bonfonctionnement (fruits et légumes).

➤ Activité 2 : document 2 page 35Le document 2 permet d’exploiter les connaissancesacquises dans l’activité précédente. Les élèves commen-cent par rechercher sur les dessins les comportements àéviter pour rester en bonne santé :• l’enfant qui mange des viennoiseries sur le trajet del’école. En effet, les viennoiseries contiennent beaucoupde sucres et de graisses. Le grignotage à longueur de jour-née est une cause de déséquilibre et de surpoids ;• l’enfant qui mange des frites en buvant du soda allongédevant la télé. Cette situation présente toutes les caracté-ristiques d’une mauvaise alimentation constituée exclusi-vement de sucres rapides et de graisses avec beaucoup deféculents (pomme de terre), donc tous les ingrédients pouraller vers une situation de surpoids. De plus, si l’enfantpasse son temps inactif devant la télévision au lieu de bou-ger, il ne peut pas dépenser toutes les calories qu’il avale.Dans un second temps, faire repérer les comportements àprivilégier pour rester en bonne santé :• l’enfant qui prend un petit-déjeuner avec un verre de jus defruit, un bol de lait, des biscottes beurrées. Il est en effet im-portant de manger avant de commencer la journée avec une ali-mentation équilibrée qui apporte 5 catégories d’aliments utiles.• l’enfant qui mange à table avec ses parents une assiette depoisson et de légumes. Remarquer qu’il y a aussi des fruits

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Qu’est-ce qui est bonet mauvais pour le corps ?

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sur la table. Cette situation est à valoriser car il est importantde manger à table et dans le calme de vrais repas équilibrés,la relation familiale s’en trouvant privilégiée.

➤ Activité 3 : document 3 page 35Le texte sur l’obésité doit sensibiliser les élèves auxcauses et aux risques de l’obésité. Il est important que lesenfants en prennent conscience le plus tôt possible, avantqu’il ne soit trop tard, en particulier avant l’adolescencedurant laquelle il est facile de prendre du poids.L’obésité est un excès de graisses dans le corps. Elle faitcourir des risques de problèmes cardiaques, de diabète etbeaucoup d’autres ennuis de santé. Elle est favorisée par legrignotage, qui augmente la quantité de nourriture ingé-rée, et surtout par l’absorption d’aliments riches engraisses et en sucres, dont les sucres cachés dans les sodaset autres boissons sucrées. Mais elle est aussi favorisée parun manque d’activité physique qui ne permet pas au corpsd’utiliser tous ces sucres et graisses absorbés. Revenir audocument 2 : demander d’identifier les enfants qui ris-quent l’obésité.

➤ Activité complémentaireProposer une lecture d’emballages alimentaires pourdécouvrir la composition des aliments, en particulier laprésence de sucres (glucides), de protéines, de vitamineset de graisses (lipides). Faire relever les dates limites deconsommation. Cet exercice va initier les élèves à uneconnaissance des aliments sains.

Le contexteLe but de cette séance est de faire réfléchir les élèves surla nécessité d’une alimentation équilibrée pour rester enbonne santé. Elle doit aussi sensibiliser au fait de limiterla quantité d’aliments selon notre activité et éviter le gri-gnotage entre les repas.Quelques-unes des notions proposées s’opposent à beau-coup de pratiques courantes et il convient de le faire com-prendre aux élèves : prendre un petit-déjeuner complet lematin, éviter le grignotage, éviter les boissons sucrées,boire beaucoup d’eau, manger des fruits et légumes(fibres et vitamines), avoir une alimentation variée et équi-librée, ne pas manger trop de viande, limiter les alimentstrop gras (chips) et trop sucrés (sucreries), ne pas resalersystématiquement les aliments.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 et 2 page 36Demander d’abord à chaque élève d’écrire son menu pré-féré pour le petit-déjeuner, le repas de midi, le repas dusoir et entre les repas (photofiche n° 5).Les élèves exploitent ensuite les renseignements dutableau en répondant aux questions. Il faut manger chaquejour des fruits et légumes, des féculents, du lait et produitslaitiers, de la viande, du poisson, des matières grasses (en

petite quantité) et boire de l’eau. Il faut éviter trop degraisses et surtout trop de produits sucrés.Puis, en se reportant au tableau (document 1 page 36), lesélèves complètent leurs menus en notant à côté de chaquealiment le nom de la catégorie à laquelle il appartient. Ilsvérifient qu’au moins un aliment de chaque catégorie estprésent et qu’il n’y a pas trop d’aliments des catégories« matières grasses » et « produits sucrés ». Sinon, deman-der de modifier les menus pour que ce soit le cas.Chaque élève peut ensuite proposer dans la 3e colonne dutableau de la photofiche les modifications nécessairesafin que l’alimentation de sa journée soit équilibrée. Ilsremplacent les aliments en excès par des aliments de caté-gories manquantes. Cette approche permet notamment demontrer qu’on ne peut pas se contenter de gâteaux et dechips et qu’il faut manger un peu de tout pour rester enbonne santé. Ce travail peut aussi être réalisé au niveau dela classe à partir de cartes réalisées par les élèves : ils des-sinent sur chaque carte un aliment, composent ensuite lesmenus en rangeant les cartes sur la table, puis analysent ensupprimant et remplaçant des cartes. Le document 2 permet de faire réfléchir les élèves sur unealimentation équilibrée en listant les aliments présents surla table : poisson, grande diversité de fruits et légumes,eau à boire. En se référant au tableau (document 1), ilspeuvent indiquer ce que chacun de ces aliments apporte àl’organisme.

➤ Activité 2 : document 3 page 37Cette affiche a été créée et diffusée par les ministères dela Santé et des Solidarités, de l’Éducation nationale, del’Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi que parl’Assurance Maladie et l’Institut National de Prévention etd’Éducation par la Santé (INPES) dans le cadre du« Programme National Nutrition Santé » afin de sensibili-ser les jeunes à faire attention à leur alimentation et à leurcondition physique.Elle conseille de faire de l’activité physique : « Bouger de30 minutes à 1 heure par jour ». L’activité physique per-met de dépenser une partie des calories apportées par l’ali-mentation et surtout de maintenir le cœur en bonne santé.Elle définit également une alimentation équilibrée : limi-ter la consommation de sucré, de gras et de salé ; boire del’eau à volonté ; manger à chaque repas des féculents,5 fruits et légumes par jour, 3 ou 4 produits laitiers, de laviande, du poisson ou des œufs 1 à 2 fois par jour.L’affiche indique que l’on peut trouver des informationscomplémentaires sur le site www.mangerbouger.fr.Les élèves peuvent concevoir une affiche du même type àafficher dans la classe ou à apporter dans les familles poursensibiliser leur entourage et améliorer leur alimentation.

• L’INPES est un organisme gouvernemental, indépen-dant des marques agro-alimentaires, qui diffuse desdocuments impartiaux sur l’alimentation : il est possibled’en télécharger sur le site Internet.

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Pour aller plus loin

Comment avoirune bonne alimentation ?

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INPES : Institut National de Prévention et d’Éducationpour la Santé, 42, bd de la Libération, 93203 Saint-Denis Cedex, Tél : 01-49-33-22-22, www.inpes.fr.

• Exemples d’affiches pour la classe : « La santé vient enmangeant et en bougeant ! », « La santé dans ton assiette(les 7 groupes d’aliments) ».

• Beaucoup de « marques » alimentaires proposent aussides documents, ces derniers privilégiant bien sûr l’inté-rêt de leur produit…

• J. Guichard, L’Incroyable Encyclopédie Larousse, LeCorps humain, Larousse Jeunesse, 2010.

• Ce que nous mangeons, coll. « Questions-réponses »,Nathan Jeunesse.

• V. Theinhardt, A. Vidal, C. Trémolières, Bon appétit lavie, coll. « Grain de sel », Hatier, 2001.

• P. Ventura, L’Alimentation, des origines à nos jours,Gründ, 1994.

Bibliographie

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La respiration

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera référence au fonctionnement du corps humain, en particulier avec une première approche des fonc-tions de nutrition : la respiration.« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3, l’élève sera capable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

PhotoficheVoir photofiche n° 6 p. 56.

Pages 38 à 43 du Dossier

Le contexteLa respiration fait partie des fonctions de nutrition parl’apport de dioxygène indispensable au maintien de la vie.Les poumons sont un lieu d’échanges gazeux d’oxygèneet de dioxyde de carbone entre l’air et le sang.

Les enfants assimilent la respiration à la vie, ce qui a d’ail-leurs été pendant longtemps le repère de la vie par rapportà la mort. Cette conception supprime tout questionnement.Au cycle 3, les élèves réduisent la respiration aux pou-mons lorsqu’ils les connaissent, sinon à une espèce de sacdans le ventre ; c’est d’ailleurs à ce niveau qu’ils situentparfois les poumons, car ils voient leur ventre bougerlorsqu’ils respirent. Parfois, ils associent la respiration àcertains moments (course, essoufflement) ou pensentqu’elle concourt aux battements du cœur. Au mieux, ilsréduisent la respiration aux phénomènes observablesd’échanges d’air entre les poumons et l’extérieur, alorsqu’il faut qu’ils construisent la notion de passage dans lesang pour atteindre les organes (qui utilisent le dioxygèneet produisent le dioxyde de carbone). Contrairement à ceque beaucoup pensent, nous n’inspirons pas que du dioxy-gène et nous n’expirons pas que du dioxyde de carbone.Nous inspirons de l’air riche en dioxygène et nous expi-rons de l’air plus riche en dioxyde de carbone et moinsriche en oxygène.

L’homme respire de l’air par le nez. Il fait des mou-vements respiratoires : inspiration (l’air entre dans lespoumons) et expiration (l’air ressort). L’air pénètredans la trachée, puis entre dans les poumons par des tubesde plus en plus fins : les bronches. Les bronches seterminent par des petits sacs entourés de vaisseaux san-guins : les alvéoles. C’est au travers des parois desalvéoles pulmonaires que se font les échanges gazeux de

dioxygène et de dioxyde de carbone entre l’air et lesang. Mais ce sont aussi les cellules de tous les organesde notre corps qui respirent. Les réactions chimiques derespiration cellulaire fournissent de l’énergie à partirdes nutriments (glucose en particulier) et du dioxygène(O2) et en rejettent du dioxyde de carbone (CO2) et del’eau.

Remarque : Il faut utiliser dès le cycle 3 les termes scien-tifiques de « dioxygène » (au lieu d’oxygène) et de« dioxyde de carbone » (au lieu de gaz carbonique) afin defaciliter l’accès des élèves aux programmes de collège.

Un obstacle à surmonter concerne la compréhension dupassage des gaz dans le sang. Ce passage ne peut êtreperçu que si le concept de dissolution de gaz est appré-hendé. Dire qu’un homme qui a bu rejette de l’alcool parles poumons. Cette remarque permet de prendreconscience du rôle de la circulation si cette séquence a lieuaprès celle sur la digestion.

Dans le Dossier, nous avons choisi de faire découvrir larespiration en sensibilisant aux échanges gazeux de notrecorps avec l’extérieur (document 1 page 38) et en mettanten évidence les mouvements ventilatoires (document 2page 38), en particulier par des radiographies pulmo-naires (documents 3 et 4 page 39). Ensuite, les élèvespeuvent voir sur un schéma la structure des poumons(document 1 page 40), puis analyser les échanges dedioxygène et de dioxyde de carbone qui s’y déroulent(documents 2 et 3 page 41) et comprendre ce que devientle dioxygène dans notre corps (document 4 page 41).Enfin, ils sont sensibilisés à l’adaptation de notre rythmerespiratoire en fonction de nos activités (documents 1 et2 page 42), ainsi qu’aux problèmes de l’asthme (docu-ment 3 page 43).

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Le contexteLes élèves peuvent facilement « localiser » la respirationsur eux : entrée et sortie d’air (sentir son souffle sur le dosde sa main), mouvements du thorax (mettre ses mains surla poitrine), relation entre les deux (une main sur la poi-trine et l’autre devant le nez), mesures de la cage thora-cique aux deux stades inspiration / expiration (modélisa-tion sur une bande de papier pour visualiser l’augmenta-tion de volume ou mesure directe avec un mètre de coutu-rière).Les phénomènes mécaniques de la respiration sont perçusaisément par les élèves : inspiration et expiration, protec-tion des poumons par la cage thoracique. Mais le rôle actifdes mouvements respiratoires n’est souvent pas distingué,les élèves pensant que c’est l’air qui gonfle la poitrine.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 38Demander aux élèves d’observer la photographie dudocument 1 en répondant aux questions. Les plongeursportent une bouteille sur le dos afin qu’elle leur fournissele dioxygène nécessaire à leur respiration sous l’eau. Leurnez est relié à la bouteille par un tuyau. Sans cet apport dedioxygène, les plongeurs ne pourraient pas rester dansl’eau sans respirer. Certains plongeurs sont capables derester quelques minutes sous l’eau en apnée, c’est-à-diresans respirer, mais ils doivent être très entraînés et ne peu-vent résister très longtemps. En effet, notre corps a besoind’être approvisionné en permanence en dioxygène, sinonnos cellules s’asphyxient et meurent rapidement, à com-mencer par celles de notre cerveau.Sur la photographie, les indices qui nous permettent devoir que les plongeurs respirent sont les bulles d’air quis’échappent de leur nez et remontent vers la surface.

➤ Activité 2 : documents 2, 3 et 4 pages 38 et 39On peut faire mesurer à quelques enfants leur tour de poi-trine en inspiration et en expiration. Puis leur faire obser-ver les schémas (document 2 page 38) et les deux radio-graphies (documents 3 et 4 page 39). Ils vont associerleur mesure au repérage du rétrécissement de la cage tho-racique (contraction des muscles du thorax) en passant del’inspiration à l’expiration, et surtout en découvrir le sou-lèvement du diaphragme dû à sa contraction musculaire.L’analyse des schémas (document 2) confirme ce qui aété directement observé : l’inspiration se fait par le gon-flement des poumons et de la cage thoracique, l’expirationen vidant l’air des poumons (le ballon se gonfle) par lerétrécissement de la cage thoracique.Les radiographies 3 et 4 permettent de compléter la com-préhension du phénomène : le diaphragme (en violet surles documents) est un muscle. Il a un rôle actif dans la res-piration car il permet aux poumons de se gonfler et de sedégonfler en fonction de ses contractions. Il change de

position entre l’inspiration et l’expiration : il se contracteet s’abaisse pour faire gonfler les poumons pendant l’ins-piration ; il se relâche et se courbe passivement vers lehaut lors de l’expiration pour laisser les poumons sedégonfler.

➤ Activité complémentaireLa construction d’un modèle de poumon et de cage thora-cique (photofiche n° 6) permet de comprendre le rôle dudiaphragme. En se contractant, il entraîne passivement lespoumons qui se gonflent à l’inspiration et inspirent alorsde l’air. Inversement, pour l’expiration, le diaphragme serelâche et les poumons se dégonflent, expulsant alors del’air.

Le contexteL’objectif de cette double page est de montrer le trajet del’air dans les poumons et le passage du dioxygène dans lesang, ainsi que le rejet de dioxyde de carbone depuis lesang vers les alvéoles pulmonaires. Les documents propo-sés permettent de comparer les compositions de l’air ins-piré et de l’air expiré, ainsi que ce que devient le dioxy-gène dans le corps.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 40Utiliser le schéma du document 1 page 40 pour travaillersur la photofiche n° 6. Les élèves représentent par desflèches de couleurs différentes, le trajet de l’air entrant etsortant. Il faut faire comprendre que ces voies respira-toires sont indépendantes de l’appareil digestif, sauf pourla cavité buccale.L’élève matérialisera ainsi le trajet de l’air et pourra ledécrire : l’air entre par le nez (parfois aussi la bouche) ; ildescend par la trachée, puis les bronches qui se ramifientdans chaque poumon pour devenir des canaux de plus enplus fins, les bronchioles, avant d’arriver dans les alvéolespulmonaires. L’air ressort en sens inverse, mais il n’a pasla même composition.Dans les alvéoles pulmonaires, le dioxygène passe dans lesang. Le dioxygène est ensuite transporté par le sangjusque dans tous les organes du corps qui l’utilisent dansleur fonctionnement et produisent du dioxyde de carbone.Le dioxyde de carbone sort du sang au niveau des alvéolespulmonaires pour être ensuite expiré. Les alvéoles pulmo-naires sont donc le lieu des échanges gazeux.Pour répondre aux questions 4 et 5, les élèves devront seréférer au texte (document 4 page 41).

➤ Activité 2 : documents 2, 3 et 4 page 41La lecture du premier tableau de chiffres (document 2)amène les élèves à repérer et à calculer des différences. Ilsdécouvrent que l’air inspiré est plus riche en dioxygène(21 – 16 = 5 litres) et que l’air expiré est plus riche en

Comment respire-t-on ?

Où va l’air dans le corps ?

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dioxyde de carbone (5 – 0 = 5 litres). On peut donc émet-tre l’hypothèse suivante : au niveau des poumons, dudioxygène entre dans le sang et du dioxyde de carbonepasse du sang à l’air. Ces échanges avec le sang se fontdans les alvéoles pulmonaires très vascularisées.Le dioxygène n’est pas le gaz présent en plus grandequantité dans l’air. En effet, l’air que l’on respire contientsurtout de l’azote (79 litres sur 100 litres d’air).L’analyse des résultats montre que le gaz présent dansl’air et qui est utilisé par le corps est le dioxygène. Eneffet, il entre dans le corps, où il est utilisé puisqu’il n’enressort quasiment pas. Par contre, une quantité infime dedioxyde de carbone entre dans le corps alors que 5 litresen sortent : cela prouve que le dioxyde de carbone est pro-duit par l’organisme.Le second tableau (document 3) confirme cette hypothèseen permettant de repérer l’augmentation de la concentra-tion en dioxygène du sang entre l’entrée et la sortie despoumons (+ 8 litres) et la diminution de celle en dioxydede carbone (– 8 litres).Le document 4 confirme cette hypothèse en expliquantque le dioxygène sert, avec les nutriments, à fournirl’énergie indispensable au bon fonctionnement desorganes. Sans dioxygène les organes n’auraient plusd’énergie pour vivre. C’est le sang qui assure son transportdans tout le corps.Si on respire du monoxyde de carbone (produit par desappareils de chauffage mal réglés), ce gaz prend définiti-vement la place du dioxygène dans les globules rouges(hématies) qui transportent le dioxygène. Les cellules del’organisme reçoivent donc de moins en moins de dioxy-gène et risquent de mourir asphyxiées. Il faut mettre trèsrapidement les personnes qui ont respiré du monoxyde decarbone sous masque à oxygène et si l’asphyxie est grave,leur faire une transfusion de sang afin de leur redonner desglobules rouges capables de transporter le dioxygène.

Le contexteLa respiration évolue selon les besoins de l’organisme.Ainsi, plus on fait d’activités physiques, plus nos musclesont un besoin rapide d’énergie et plus il faut leur fournirde dioxygène. Le rythme respiratoire augmente donc defaçon automatique.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 42« Que se passe-t-il quand on fait un effort physique ? Etaprès l’effort ? » Pour répondre, on peut faire observer auxélèves ce qui se passe pour eux au cours d’une séance desport. Ils remarquent l’augmentation du rythme respira-toire pendant l’effort et l’essoufflement après un effortprolongé. Les activités proposées dans le « À la manièrede… un sportif » (pages 44 et 45 du livre et pages 32 et33 de ce guide) permettront d’aller plus loin.

Faire observer les situations du document 1. Le rythmerespiratoire est différent selon les activités : 12 inspira-tions par minute en dormant, 16 inspirations par minute enrestant assis à son bureau, 25 inspirations par minute enmarchant, 35 inspirations par minute en courant. Lerythme respiratoire est le plus rapide en courant et le pluslent en dormant. Il varie donc en fonction de l’intensité del’activité physique : plus elle est forte, plus le rythme res-piratoire est rapide.Le document 2 confirme ces observations. Commencerpar expliquer l’essoufflement : il se produit lors d’uneffort trop rapide ou trop important, lorsque la respirationn’arrive pas à fournir aux muscles le dioxygène de façonassez importante.L’analyse des résultats du tableau (document 2) montreque c’est au repos que le corps a le moins besoin d’air(0,5 litre × 16 fois par minute = 8 litres par minute) et pen-dant l’effort que le corps en a le plus besoin (3 litres ×35 fois par minute = 105 litres par minute).L’air inspiré, et tout particulièrement le dioxygène, est uti-lisé par notre corps pour lui fournir l’énergie nécessaire.Sur le tableau, on constate que l’organisme récupère len-tement : après l’effort, le rythme et le volume respiratoirediminuent. Mais il faut 15 minutes pour retrouver lesvaleurs du repos initial.

➤ Activité 2 : document 3 page 43L’asthme est une maladie respiratoire avec une gêne res-piratoire, une toux, des sifflements et une oppression dansla poitrine. Les crises d’asthme se manifestent par une dif-ficulté à respirer. La personne pourrait en mourir parasphyxie. Pour soigner une crise d’asthme, on utilise géné-ralement un inhalateur qui projette une substance permet-tant de dilater les voies respiratoires. Les crises d’asthmepeuvent être provoquées par une allergie à certaines subs-tances (pollens, poussières, acariens, poils, fumée de ciga-rette). Elles peuvent également survenir après un effortphysique, mais aussi suite à un effort, à de l’inquiétude oude l’énervement.

Il est possible de prévoir une visite à la Cité des enfants dela Cité des sciences de la Villette à Paris, avec l’atelier« L’intérieur du corps », qui permet aux élèves de com-prendre le fonctionnement de la respiration de façonludique.

• J. Guichard, Incroyable Corps humain, L’IncroyableEncyclopédie, Larousse Jeunesse, 2010.

• A. Barillé, Il était une fois… L’Encyclopédie du corpshumain, Hachette Jeunesse, 2008.

• S. Parker, Le Corps humain, cette étonnante machine,Hachette Jeunesse, 1987.

Respire-t-on toujoursde la même façon ?

Pour aller plus loin

Bibliographie

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À la manière de… un sportif

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera en particulier référence à une première approche du fonctionnement du corps humain, avec la respi-ration et la circulation sanguine, mais aussi les actions bénéfiques ou nocives de nos comportements, notamment dansle domaine du sport.« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3, l’élève sera capable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

Pages 44 et 45 du Dossier

Le contexteLes rythmes du cœur et de la respiration s’adaptent auxbesoins de l’organisme : ils s’accélèrent lors d’un effortphysique. En effet, l’organisme a plus de besoins pendantun effort physique : les organes et les muscles travaillentplus et plus vite et ont donc besoin de plus d’énergie, doncde nutriments et de dioxygène pour fonctionner.Pendant l’effort, le rythme cardiaque double en passantde 70 pulsations par minutes au repos à 160 à la fin del’effort. Dans le même temps, le rythme respiratoireaugmente dans la même proportion : de 16 à 35 inspira-tions par minute. Le volume d’air inspiré est multiplié par6 en passant de 0,5 litre à 3 litres à chaque inspiration. Lesdonnées indiquées sont des moyennes qui correspondent àun adulte en bonne santé. Pour un enfant, les volumes parinspiration sont inférieurs car les poumons sont pluspetits.Après l’effort, lors de la phase de récupération, l’ensem-ble des valeurs diminue progressivement jusqu’à reveniraux valeurs du repos.Lors d’une mise en condition, c’est-à-dire lorsqu’on saitqu’on va faire un effort physique, notre organisme se pré-pare à l’effort involontairement, sans que nous en ayonsconscience, par une augmentation des rythmes respiratoireet cardiaque et du volume d’air inspiré et expiré à chaquefois : on parle de préadaptation de l’organisme à l’effort.Lors d’un effort physique, le débit cardiaque peut êtremultiplié par 3, grâce à l’accélération du rythme descontractions cardiaques.Avec de l’entraînement, le cœur devient plus puissant etson rythme au repos diminue (il descend à 50, avec desvariations selon les individus). Ainsi, la pratique régulièred’un sport permet d’entretenir et même d’augmenter lespossibilités cardiaques et respiratoires : le rythme car-diaque de base devient plus lent, ce qui laisse une marge

plus importante d’accélération du rythme lors de l’effort,sans fatigue du cœur.Pour l’enfant, ce rythme de base est d’autant plus rapidequ’il est jeune et petit (de 80 à 90 vers 9-10 ans).

Dans ce « À la manière de… », nous avons choisi de faireen liaison avec l’éducation physique une expérience dontles élèves sont « les héros ». Ils doivent mesurer leursrythmes respiratoire et cardiaque lors d’un effort et lors dutemps de récupération après l’effort. Enfin, ils auront àrédiger un compte rendu d’expérience. Il est important defaire acquérir aux élèves une méthodologie scientifiquepour leur faire prendre conscience des variations de leursrythmes cardiaque et respiratoire. De plus, l’intérêt d’unetelle double page est de leur faire acquérir des connais-sances sur la respiration et la circulation sanguine et debien comprendre les rythmes respiratoire et cardiaque.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : « Je mesure mon rythmecardiaque et mon rythme respiratoire »Les élèves s’entraînent à prendre leur rythme respiratoireet cardiaque comme indiqué dans la consigne.• Le rythme cardiaque. Le plus simple pour le repérer estde placer l’index au niveau de la carotide. S’assurer quetous les élèves sentent bien les pulsations sous leur doigt.Donner le top de départ pour le début du comptage et unsecond top pour arrêter après 30 secondes. Il est possiblede demander aux élèves comment faire pour obtenir lenombre de pulsations en 1 minute : il faut multiplierpar 2 ! Les élèves obtiennent ainsi leur rythme cardiaque,c’est-à-dire le nombre de battements du cœur, en 1 minute.Pour s’assurer de la pertinence des résultats obtenus parchacun, il faut savoir que les enfants ont un rythme car-

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diaque normal plus rapide que celui de l’adulte : 85 à 95pulsations par minute, contre 70 en moyenne pourl’adulte.• Le rythme respiratoire. Pour mesurer son rythme respi-ratoire, c’est-à-dire le nombre d’inspirations et d’expira-tions en 1 minute, chaque élève met la main sur la poitrine.S’assurer que les élèves comptent seulement les momentsoù leur poitrine se gonfle, c’est-à-dire les inspirations, etpas à la fois les inspirations et les expirations. Dans leDossier, il est dit de compter pendant 1 minute. Il est aussipossible de ne compter que pendant 30 secondes et de pro-céder ensuite comme pour le rythme cardiaque en multi-pliant le résultat obtenu par 2. Les élève doivent trouverdes chiffres entre 12 et 30 par minute (16 en moyenne),alors qu’il est de 12 à 20 chez l’adulte. Cette référence estun moyen de s’assurer que les élèves ont tous correcte-ment mesuré leur rythme respiratoire.

➤ Activité 2 : « Je fais une expérience »« Que se passe-t-il pendant un effort physique ? Etaprès ? » Ces deux questions invitent les élèves à réfléchirsur les changements des rythmes cardiaque et respiratoirelors d’un effort physique. La première mesure permet defaire le lien entre l’effort physique et le rythme cardiaque.La seconde mesure permet de faire le lien entre le rythmerespiratoire et l’effort physique.Pour répondre aux questions, faire observer aux élèves cequi se passe pour eux au cours d’une séance de sport. Onpropose par exemple de mesurer les rythmes cardiaqueet respiratoire au repos et après un effort (20 flexions ou50 mètres de course). On peut aussi utiliser une séanced’EPS, comme une course, monter un escalier, souleverune table…). Cet effort physique entraîne une augmenta-tion du rythme cardiaque. Les élèves remarquent l’aug-mentation des rythmes respiratoire et cardiaque pendantl’effort et l’essoufflement après un effort prolongé.Ils notent chacun leurs résultats dans un tableau similaireà celui de la page 45 du manuel.Comparer les résultats des différents élèves sur le tableaude la classe. Constater que, au-delà des variations indivi-duelles, l’augmentation des rythmes respiratoire et car-diaque pendant l’effort est mesurable pour tous. Les varia-tions seront toutes dans le même sens, celui d’une aug-

mentation importante entre le repos et l’effort. Le tempsde récupération peut lui aussi être assez différent d’unélève à l’autre. En effet, les sportifs ont un temps de récu-pération plus court.L’augmentation importante des rythmes respiratoire etcardiaque (qui peuvent doubler) lors de l’effort, répond àun besoin d’oxygénation des muscles pour fonctionner (ledébit sanguin au niveau des muscles est multiplié par 10).Les élèves rédigeront un compte rendu d’expérience endécrivant l’évolution de leurs rythmes cardiaque et respi-ratoire entre le repos et l’effort, puis 5 minutes après l’ef-fort.Après avoir comparé leurs résultats avec ceux de leurscamarades, ils comparent leurs résultats à la moyenne dela classe calculée par l’enseignant, ou au résultat le plusfaible et à celui le plus élevé. On leur fera remarquer lesrésultats des élèves les plus sportifs, afin de conclure surl’intérêt de la pratique régulière d’une activité physique.

➤ Activité 3 : « Je conclus sur les avantagesdu sport pour ma santé »La conclusion de cette séance doit aboutir à faire prendreconscience aux élèves des avantages d’une pratique régu-lière d’activités physiques ou de sport pour la santé. Eneffet, les rythmes respiratoire et circulatoire du sportifsont plus lents au repos et montent moins vite et moinshaut. De plus, les rythmes du sportif reviennent plus rapi-dement à la normale après l’effort. Cet état physique per-met d’avoir un cœur qui fonctionne plus lentement et plusrégulièrement donc qui se fatigue moins.

• J. Guichard, L’incroyable corps humain, coll. « L’IncroyableEncyclopédie », Larousse Jeunesse, 2010.

• A. Barillé, Il était une fois… L’Encyclopédie du corpshumain, Hachette Jeunesse, 2008.

• Collectif, Le Corps humain, coll. « Les Clés de laconnaissance », Nathan, 2002.

• Collectif, Le Corps humain, coll. « Vu poche », Galli-mard Jeunesse, 2003.

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Bibliographie

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Le sang dans le corps

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : « le fonctionnement du corps humainet la santé ».Cette leçon fera référence au fonctionnement du corps humain, en particulier à une première approche des fonctionsde nutrition : la circulation sanguine avec une approche d’éducation à la santé.« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesDans le cadre des Compétences 3, l’élève sera capable de :• pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ;• maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques ;• mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante.

PhotoficheVoir photofiche n° 7 p. 58.

Pages 46 à 51 du Dossier

Le contexteLa question des échanges de dioxygène et de dioxyde decarbone a été abordée dans la leçon précédente sur la res-piration. Les élèves vont maintenant découvrir la suite dutrajet du dioxyde de carbone et du dioxygène jusqu’auxorganes et aux muscles et le rôle fondamental du sang.• La circulation du sang a une place centrale dans leséchanges entre les organes et l’extérieur (air des poumons,nutriments du tube digestif, urine).Les artères apportent le dioxygène et les nutrimentsjusqu’à tous les organes du corps, qui les utilisent. Lesorganes, en fonctionnant, produisent du dioxyde de car-bone et des déchets qui sont transportés par le sangjusqu’aux poumons et aux reins pour être rejetés.Le sang est propulsé en permanence par le cœur. Il circuleen sens unique dans un circuit continu : l’appareil circula-toire constitué de vaisseaux sanguins. Le sang va du cœuraux organes par les artères et retourne des organes au cœurpar les veines. Une fois revenu au cœur, le sang repart parles artères pulmonaires en direction des poumons ; puis ilrevient au cœur par les veines pulmonaires.• Le cœur est un muscle constitué de deux parties dont lacirculation est séparée. Dans la partie droite du cœur, le sangriche en dioxyde de carbone provenant du fonctionnementdes organes arrive par les veines caves inférieures et supé-rieures. Le sang entre dans une cavité, l’oreillette droite,dont la contraction le propulse dans le ventricule droit. Lacontraction du ventricule droit l’envoie vers les poumonspar les artères pulmonaires. Dans la partie gauche du cœur,l’oreillette gauche reçoit le sang oxygéné venant des pou-mons par les veines pulmonaires et le pousse dans le ventri-cule gauche. La contraction de ce dernier propulse le sangoxygéné par l’artère aorte vers le reste de l’organisme.

• Le fonctionnement des organes. Pour vivre, les cellulesde tous les organes de notre corps se nourrissent et respi-rent. Les réactions chimiques de respiration cellulaire à par-tir des nutriments (en particulier le glucose) et du dioxygène(O2) fournissent de l’énergie en rejetant du dioxyde de car-bone (CO2), de l’eau et des déchets azotés (urée).

Dans le Dossier, nous avons choisi de faire comprendre lesprincipes et le rôle de la circulation sanguine.« Comment le sang circule-t-il dans notre corps ? » Il estpossible d’en avoir un aperçu après une blessure (docu-ment 1 page 46) ou grâce à une artériographie (docu-ment 2 page 46). Pour pousser le sang dans l’organisme,il faut une pompe : c’est le cœur (document 3 page 47) ;et il faut un circuit de distribution : c’est l’appareil circu-latoire (document 1 page 48). Cette pompe doit être pro-tégée par une bonne hygiène de vie (document 4 page 47).Un schéma de synthèse (document 2 page 49) permet decomprendre le rôle du sang dans l’organisme comme trans-porteur des nutriments et des déchets. Les élèves pourrontégalement découvrir que le sang est constitué de cellulesdifférentes qui ont chacune un rôle très précis dans l’orga-nisme (document 3 page 49). La sensibilisation à l’im-portance du sang qu’il faut donner pour aider des maladesou des blessés est développée (documents 1 et 2 page 50)sans toutefois faire l’impasse sur les maladies (document 3page 51) dans le cadre d’une éducation à la santé.

Le contextePour comprendre comment le sang circule dans le corps,les élèves doivent d’abord en constater sa présence. Ils

Comment le sangcircule-t-il dans le corps ?

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découvriront dans un second temps l’appareil circu-latoire et le cœur indispensable pour faire circuler lesang. Les battements du cœur ne sont souvent perçuspar les jeunes enfants que « lorsqu’on a le cœur quibat » lors d’un effort ou d’une émotion, et non commeun phénomène automatique et permanent. Toutes lesexpressions populaires avec le mot cœur comme « avoirmal au cœur » les amènent à avoir une vision erronée deson rôle.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 46À l’occasion d’une petite blessure, on peut observer que lesang coule : on saigne parce que l’on a coupé de petitesveines. L’expérience personnelle des élèves permet defaire une éducation à la santé au sujet du traitement despetites plaies : nettoyage et désinfection avec un antisep-tique (pas d’alcool), puis protection pendant la cicatrisa-tion. Il est possible de revenir au document 1 page 10pour expliquer pourquoi il est important de désinfecter etde protéger une plaie.

➤ Activité 2 : document 2 page 46Afin de faire découvrir que le sang circule partout dans lecorps par un réseau de canaux (les vaisseaux sanguins), onfera observer aux élèves leurs veines gonflées lorsqu’ilsmettent leurs mains vers le bas. Comparer cette observa-tion avec l’artériographie des vaisseaux sanguins dans lamain. Une artériographie est une radiographie avec injec-tion d’un produit opaque aux rayons X. On y repère bienles vaisseaux sanguins (identifiables ici en rouge) quideviennent de plus en plus fins au bout des doigts. La den-sité de l’irrigation du bout des doigts permet de compren-dre pourquoi on saigne beaucoup lorsqu’on se blesse aubout du doigt.

➤ Activité 3 : document 3 page 47L’analyse du schéma du cœur permet de répondre auxquestions.Le cœur est une pompe qui pousse le sang dans les artères.Le circuit du sang dans le cœur se déroule en deux parties.Le sang non oxygéné venant du corps arrive dans l’oreil-lette droite par les veines caves inférieure et supérieure.De l’oreillette droite, il est poussé dans le ventriculedroit, puis à nouveau poussé par la contraction du ventri-cule vers les poumons par les artères pulmonaires. Auretour des poumons, c’est du sang oxygéné qui arrive àl’oreillette gauche par les veines pulmonaires. Il passeensuite dans le ventricule gauche qui pousse le sang dansl’artère aorte. Le sang oxygéné est conduit vers tout lecorps.Le cœur est un muscle. On peut dire qu’il est « unepompe » car il pousse le sang vers un circuit de vaisseauxsanguins. On peut d’ailleurs remarquer que les parois ducœur sont musculeuses et que celles du ventricule gauchesont plus épaisses que les autres. En effet, le ventriculegauche doit avoir beaucoup de force pour envoyer le sangdans tout l’organisme à chaque contraction, alors que leventricule droit n’a à le propulser que dans les poumons,

qui sont à côté. Le muscle du ventricule gauche est doncplus gros et plus puissant.

➤ Activité 4 : document 4 page 47L’étude du cœur est l’occasion d’une éducation à la santé.Elle permet de comprendre les bienfaits de l’activité phy-sique. Le sport renforce le cœur, qui devient plus puis-sant : il bat plus lentement et se fatigue donc moins.L’étude du texte permet de comprendre qu’on peut réduireles risques d’infarctus en ne fumant pas, en faisant dusport pour entraîner notre cœur et en diminuant lesgraisses et les sucres dans notre alimentation.

➤ Activité complémentaireDemander aux élèves de rechercher différents points ducorps où l’on sent le sang passer. Ils proposent en généralla poitrine et le cou. Les points les plus faciles à trouversont au niveau du cœur (5e intercostale gauche), au niveaudu poignet (pouls), au niveau du cou (artères carotides),mais aussi au niveau de la cheville.

Faire compter ensuite le nombre de pulsations à chacun deces points pendant 30 secondes. L’enseignant donne le topde début et de fin. Les élèves vont remarquer que les nom-bres de pulsations trouvés sont très voisins. Discuter laprécision des relevés pour comprendre que tous les nom-bres sont peu différents aux incertitudes près.

Cette analyse permet de faire proposer aux élèves unschéma de circulation qui met en liaison le cœur avectout l’organisme par les vaisseaux sanguins (voir leschéma « La circulation sanguine » à l’intérieur dela couverture). Il permet de préparer la séquence sui-vante.

Le contexteCette double page a pour but de montrer le circuit du sangdans le corps. Cette visualisation de l’appareil circulatoireest importante car les vaisseaux sanguins ne sont pas per-çus par les élèves dans la continuité du système circula-toire. Ils sont souvent réduits aux « veines », sans liaisonavec le cœur. Cette conception est d’ailleurs renforcée parle fait que, lors d’une petite coupure, on saigne et on nevoit pas les petits vaisseaux sanguins coupés (car ce sontgénéralement de minuscules artérioles ou veinules nonvisibles à l’œil nu).

On remarquera qu’on a volontairement colorié le sangsans utiliser de bleu. La représentation traditionnelle dusang en bleu pour les veines et rouge pour les artères estclassique dans les planches anatomiques, mais elle ne cor-respond pas à la réalité de la couleur du sang, comme lecroient souvent les enfants. Dans le Dossier, nous avonschoisi de représenter le sang oxygéné en rouge vermillonet le sang non oxygéné en rouge sombre comme dans laréalité, afin de ne pas faire croire que ce sont deux circuitssanguins différents mais au contraire pour faire compren-dre la continuité du circuit sanguin.

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À quoi sert le sang ?

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L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 48Afin de comprendre le principe de la circulation sanguineet la structure de l’appareil circulatoire, les élèves suiventavec le doigt le trajet du sang dans le cœur et sur le schémade la circulation générale, en citant les « lieux » par les-quels il passe. L’enseignant peut leur faire exprimer à voixhaute en demandant à plusieurs élèves à tour de rôle deciter les différentes parties de ce circuit ainsi que lesorganes irrigués.Une goutte de sang qui quitte l’oreillette gauche du cœurest une goutte de sang riche en dioxygène. La contractionde l’oreillette gauche la pousse dans le ventricule gauche.La contraction du ventricule la propulse ensuite dans l’ar-tère aorte et vers d’autres artères plus petites qui irriguentles organes. Par exemple, pour atteindre et alimenter lebiceps du bras, la goutte de sang va passer dans une artèreplus petite, puis des artérioles, et enfin des capillaires dansle muscle lui-même. Dans l’organe, elle se décharge alorsde son dioxygène et se charge en dioxyde de carbone. Ellerepart dans des veinules pour rejoindre la veine cave quiarrive dans l’oreillette droite du cœur. La goutte estensuite poussée dans le ventricule droit qui, en se contrac-tant, la propulse dans les artères pulmonaires, puis lesartérioles et enfin des capillaires au niveau d’une alvéolepulmonaire. Là elle se débarrasse de son dioxyde de car-bone et se recharge en dioxygène. Elle repart alors par lesveinules puis les veines pulmonaires vers l’oreillettegauche du cœur.Le sang qui part du cœur vers la circulation générale estdu sang oxygéné, alors que celui qui revient est du sangriche en dioxyde de carbone.Pour vérifier la compréhension de ce schéma général de lacirculation sanguine dans l’organisme, poser des ques-tions sur un « tronçon » seulement.• « Par où passe successivement le sang pour aller des pou-mons jusqu’aux muscles ? » Le sang oxygéné qui sort despoumons est dirigé vers la partie gauche du cœur par lesveines pulmonaires. La contraction du cœur propulse lesang par l’artère aorte jusqu’aux muscles et aux autresorganes.• « Par où passe le sang pour aller des muscles jusqu’auxpoumons ? » Le sang chargé de dioxyde de carbone partdes muscles, remonte au cœur par la veine cave inférieure(pour les muscles situés dans la partie basse du corps,ceux qui sont représentés par le schéma). Il arrive dans lapartie droite du cœur. Le cœur le pousse alors vers les pou-mons.

➤ Activité 2 : document 2 page 49Répéter l’exercice précédent sur ce schéma fonctionnel :les élèves suivent le trajet du sang. Cette activité leur rap-pelle que le sang sert d’intermédiaire entre les organes, lespoumons, le tube digestif et les reins. Cela permet uneapproche globale des fonctions de nutrition et d’excrétiondes déchets de l’organisme (CO2 et urée). On remarque enparticulier que le sang transporte le dioxygène et les nutri-ments jusqu’aux organes et aux muscles. Ceux-ci les utili-

sent pour fonctionner en produisant des déchets et dudioxyde de carbone, eux-mêmes transportés par le sang,jusqu’aux poumons pour le dioxyde de carbone etjusqu’aux reins pour les autres déchets, afin d’être élimi-nés.

➤ Activité 3 : document 3 page 49Le texte sur les cellules du sang présente les différentescomposants du sang :• les plaquettes sont des éléments du sang qui agglutinentle sang en cas d’hémorragie.• le plasma est le liquide du sang dans lequel circulent tousles autres composants et les cellules ; il transporte dudioxyde de carbone sous forme dissoute des organes auxpoumons.• les globules rouges (hématies) transportent le dioxygènedes poumons aux organes du corps ;• les globules blancs (leucocytes mono et polynucléaires,c’est-à-dire avec un seul ou plusieurs noyaux) mangent(on dit « phagocytent ») les microbes et les cellules mortesdans tout l’organisme. Ils peuvent même sortir des vais-seaux sanguins au travers de la paroi des capillaires san-guins pour pénétrer dans les tissus entre les cellules afind’atteindre les cellules mortes ou des microbes ;• les lymphocytes détectent les microbes et les tuent chi-miquement. La vaccination met en contact les lymphocytes avec desmicrobes spécifiques de la maladie correspondante. Elleleur « apprend » en quelque sorte à les reconnaître pourmieux les repérer par la suite et les détruire plus vite encas d’infection. C’est pour cette raison que la vaccinationest très utile.

Le contexteCette double page est destinée à sensibiliser les élèves audon du sang afin qu’ils comprennent son importance etqu’ils deviennent éventuellement des donneurs à leurmajorité. La transfusion sanguine est une découvertemédicale relativement récente puisqu’elle n’a qu’un siècleenviron. Le préalable à des transfusions sanguines réussiesa été la découverte et la compréhension de l’existence degroupes sanguins différents, avec des incompatibilitésentre eux. Si le sang est source de vie, il peut aussi trans-mettre des maladies, comme le SIDA.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 50Les transfusions sanguines permettent de fournir du sangà un blessé ou à un opéré qui en a beaucoup perdu. Sansla transfusion, ils n’auraient plus assez de sang et mour-raient. La transfusion permet également à des malades enétat de grande faiblesse de régénérer leurs cellules san-guines et donc d’être mieux armés pour combattre lamaladie.

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Pourquoi faut-ildonner son sang ?

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Avant 1900, quand on essayait de transfuser du sang à unblessé grave, il était fréquent que la personne meure. Eneffet, les médecins ne connaissaient pas encore l’existencede différents groupes sanguins (A, B, AB, O) ni que l’onne peut transfuser du sang qu’entre personnes qui ont lemême groupe sanguin. En fait, les personnes du groupe Osont des donneurs universels, c’est-à-dire qu’ils peuventdonner leur sang à tous les autres. Quel que soit notregroupe sanguin, nous pouvons tous recevoir du sang dugroupe O. Par contre, les personnes du groupe O ne peu-vent recevoir que du sang de groupe O.Il est donc très important de respecter les règles de com-patibilité entre les groupes sanguins. Il faut égalementveiller à ce que le sang transfusé ne soit pas contaminé pardes virus. C’est pourquoi le don du sang est très surveillé.Tout le monde ne peut pas donner : il faut être majeur,peser un certain poids minimum, ne pas avoir eu de rela-tions sexuelles à risques dans les semaines précédant ledon, ne pas avoir subi d’infection ou de traitement médi-cal dans les semaines précédant le don… En plus de cequestionnaire confidentiel pratiqué par un médecin, desanalyses sont faites sur le sang prélevé pour vérifier qu’ilest sain et donc bon à transfuser.L’affiche sur le don du sang (document 2) indique que cegeste peut sauver des vies. Il est en effet important que leshôpitaux disposent en permanence de stocks de sang suf-fisants afin de pouvoir faire face à l’arrivée de blessésgraves ou pour des opérations importantes. Le don est gra-tuit et ne prend qu’une petite demi-heure. Il n’entraîneaucune complication, si ce n’est une légère fatigue passa-gère.

➤ Activité 2 : document 3 page 51• Le sang peut être atteint par des maladies. L’hémophilieempêche le sang de coaguler et entraîne donc des hémor-ragies graves. En cas de blessure accidentelle, le maladepeut perdre tout son sang et donc mourir. La leucémie estune maladie du sang, un cancer des cellules qui fabriquentles globules du sang dans la moelle des os ; elle se carac-térise par un manque de globule rouges, de polynucléaireset de plaquettes sanguines.

• Le sang peut transmettre des maladies. Chez une per-sonne atteinte du SIDA, le virus HIV détruit les lympho-cytes et donc les défenses immunitaires, empêchant l’or-ganisme de lutter efficacement contre les virus qui l’enva-hissent. Le SIDA se transmet par le sang et par voiesexuelle, d’où les règles de prévention connues (ne pastoucher à du sang d’une personne qu’on ne connait passans prendre de gants étanches, utiliser des préservatifslors de rapports sexuels, ne pas utiliser de seringue usa-gée).

À la Cité des enfants de la Cité des sciences de la Villetteà Paris, il est intéressant de découvrir l’atelier « Voir à l’in-térieur du corps » pour comprendre le fonctionnement del’organisme.

Livres• J. Guichard, L’Incroyable Encyclopédie Larousse, Le

Corps humain, Larousse Jeunesse, 2010.• A. Barillé, Il était une fois… L’Encyclopédie du corps

humain, Hachette Jeunesse, 2008.• M. Lesggy, R. Poisson, P. Bonnel, Mes drôles de ques-

tions sur le corps humain, M6 Éditions, 2002.• Collectif, Le Corps humain, coll. « Les Clés de la

connaissance », Nathan, 2002.• Collectif, Le Corps humain, coll. « Vu poche », Galli-

mard Jeunesse, 2003.• Collectif, Le SIDA, coll. « B.T. », n° 1093, Publications

de l’École Moderne Française, 1997.

CD-Rom• Il était une fois la vie, coll. « CD-Rom 100 % malin »,

Tic Edusoft.

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Pour aller plus loin

Bibliographie

Page 38: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

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Rester en bonne santé

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : le fonctionnement du corps humain etla santé.Cette séquence fera en particulier référence à une éducation à la santé : les actions bénéfiques ou nocives de nos com-portements, notamment dans le domaine du sport, de l’alimentation. Les programmes préconisent de faire percevoiraux élèves la justification de quelques comportements souhaitables en matière de santé et de prévention des risques.Pour cela il faut faire se rappeler aux élèves quelques règles d’hygiène et de civisme en s’en tenant à des informa-tions objectives et limitées, comme les risques de la rue…« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesLes compétences reposent sur :• l’appropriation de connaissances utiles pour comprendre et agir ;• la maîtrise de méthodes de pensée et d’action ;• le développement d’attitudes, telles que l’estime de soi, le respect des autres, la solidarité, l’autonomie, la respon-

sabilité.

PhotoficheVoir photofiche n° 8 p. 60.

Pages 52 à 57 du Dossier

Le contexteL’éducation à la santé passe par la prévention des risqueset la promotion de l’activité physique.Il est important de sensibiliser les jeunes dès l’école pri-maire aux dangers des addictions : tabac, alcool, dopage,drogues. Ils doivent savoir qu’il est plus facile de ne pascommencer que d’être obligé de s’arrêter.• Le tabac. Pour aborder les risques du tabac avec lesenfants, leur faire comprendre qu’un grand fumeur ne peutpas être un grand sportif. En effet, les fumeurs manquentde souffle. Si on fume 25 cigarettes par jour, on augmente4 fois le risque d’avoir une crise cardiaque et 30 fois celuid’avoir un cancer des poumons. En plus, on fait courir cerisque à ceux qui nous entourent et qui respirent cette fumée.• L’alcool est une drogue qui augmente les risques d’acci-dent de la circulation. Il peut aussi entraîner des cancersou des cirrhoses du foie. Il tue 40 000 personnes par an enFrance. L’alcool est une drogue, car il entraîne une dépen-dance : on commence par un verre, puis on en boit davan-tage, enfin au bout de quelques années on ne peut pluss’en passer.• Toutes les drogues entraînent irrémédiablement uneaddiction : elles engendrent lentement mais surement unedépendance physique et psychologique dont la consé-quence est une impossibilité ou une extrême difficulté àarrêter leur consommation. La consommation régulière dedrogues entraîne d’une part une dépendance et d’autrepart une accoutumance au produit qui conduit à augmen-ter régulièrement les doses afin d’en percevoir l’effet.

• Une vie saine. La pratique d’un sport maintient l’orga-nisme en bonne forme physique et intellectuelle. Mais ilfaut faire attention au danger des entraînements trop inten-sifs qui fatiguent le cœur et les articulations.

Pour être bien dans sa peau et rester en bonne santé, il fautêtre propre. Laver ses dents après chaque repas limite lesrisques de caries. Se laver les mains après être allé aux toi-lettes et avant chaque repas évite de se transmettre desmicrobes. En plus, cela évite de sentir mauvais ! Il fautaussi se laver les cheveux régulièrement et traiter les pouxsi nécessaire.

Le sommeil est réparateur. Il faut dormir 9 à 10 heures parnuit pour rester en forme.

Dans le Dossier, nous avons choisi de faire une premièreéducation à la santé en commençant par la découverte dessubstances qui nuisent à la santé (document 2 page 52),en particulier le tabac (document 1 page 52) et l’alcool(document 3 page 53), mais aussi le dopage (document 4page 53). La sensibilisation à l’intérêt de pratiquer uneactivité physique se fait avec la connaissance des bienfaitsdu sport (documents 1 et 2 page 54). Les effets béné-fiques du sport sur la santé (document 3 page 55) sontaussi traités à travers l’exemple concret d’une étude durythme cardiaque en fonction de l’entraînement physique(document 4 page 55). Enfin, pour que les élèves s’ap-proprient les règles d’une bonne hygiène de vie, nous lesplaçons en situation de recherche face à des illustrationsde la vie quotidienne (document 1 page 56). Ils serontensuite sensibilisés au rôle des visites médicales (docu-

Page 39: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

ment 2 page 57) et à l’importance du sommeil (docu-ment 3 page 57).

Le contexteLe tabac, l’alcool et les produits dopants sont des drogues.Ce Dossier ne veut pas être moralisateur, il présente desfaits et des situations à partir desquels on peut faire dialo-guer les élèves pour qu’ils prennent conscience de leursresponsabilités présentes et futures. L’enseignant organi-sera la discussion et la réflexion en fonction de sa connais-sance de ses élèves et de leur environnement. Ce chapitrene prétend pas fournir une liste exhaustive des substancesnocives, mais attire l’attention sur les plus répandues etcelles auxquelles des enfants de cet âge peuvent commen-cer à être sollicités.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 52On commencera par demander aux élèves de définir letabagisme passif, c’est-à-dire le fait de vivre dans uneatmosphère enfumée parce qu’un ou les deux parentsfument dans les pièces où l’enfant se trouve.Cette affiche de lutte contre le tabagisme sensibilise autabagisme passif avec la phrase : « Il ne sait pas encoreparler, mais il tousse très bien. » Il est possible de menerune petite étude de ce nouveau type de document :l’affiche. Demander aux élèves comment s’appelle laphrase d’accroche : le slogan. À quoi sert-elle ? À retenirl’attention et à faire passer le message. Ce sloganmontre que, même sans fumer soi-même, on peut êtrevictime du tabac et être malade. Ce jeune enfant respirelui aussi dans l’atmosphère enfumée de son appar-tement : il respire la même fumée que ses parents etpeut contracter des maladies des bronches ou des pou-mons, auxquelles il est encore moins résistant que lesadultes.L’affiche donne également des faits objectifs, des chiffressur les risques de maladies provoquées par le tabagismepassif sur les enfants : 72 % de risque de bronchites enplus par rapport aux enfants non exposés, 52 % de crisesd’asthme et 48 % d’otites en plus.

➤ Activité 2 : document 2 page 52Le point commun entre tous ces titres d’articles de jour-naux est de montrer les risques et les conséquences quepeut avoir la prise de drogue, d’alcool, de tabac ou demédicaments.Une discussion avec les élèves permettra de lister des élé-ments de réponses complémentaires : la sanction contre ledopage des sportifs, le risque avec les prises de médica-ments, le risque de boire une trop grande quantité de bois-son alcoolisée, le risque à long terme de cancer des pou-mons à cause du tabac.

• Le dopage est à la fois un risque pour la santé des spor-tifs et une triche par rapport aux autres compétiteurs. Il estdonc condamné par les instances sportives, comme danscet exemple où le gagnant de l’épreuve olympique estdémis de son titre.• Les médicaments peuvent être extrêmement dangereuxpour la santé, comme dans cet exemple : des enfants ontabsorbé des médicaments en jouant à la dînette. Chaquemédicament est dosé différemment selon qu’il s’agit d’unenfant ou d’un adulte et traite une maladie particulière. Ilne faut donc jamais en prendre sans avis médical et tou-jours bien respecter les doses prescrites. L’ingestion demédicaments en surdose par un enfant, ou même unadulte, peut donc se traduire par un empoisonnement etentraîner la mort.• La manchette de journal sur l’alcool indique un cas dedécès suite à une absorption d’alcool trop importante : onparle de coma éthylique. Il ne faut pas boire d’alcoolquand on est enfant et, adulte, n’en boire qu’en petitequantité.• Pour le tabac, le titre de l’article présente un hommemort d’un cancer des poumons dû au tabac, commeplus d’1 million de personnes chaque année dans lemonde !

➤ Activité 3 : document 3 page 53Cet article du journal de l’INPES (Institut national de pré-vention et d’éducation pour la santé) donne des élémentsfactuels montrant le danger de l’alcool au volant, auquel ilest important de sensibiliser les futurs adolescents quesont nos élèves. 23 jeunes sont tués sur les routes chaquesemaine, près de 1 250 par an, parce que le conducteur dela voiture avait bu avant de conduire. L’alcool est la pre-mière cause de mortalité chez les 15-24 ans.Boire de l’alcool présente aussi d’autres dangers : vio-lence, échec scolaire ou professionnel, ainsi que desmaladies comme le cancer, la cirrhose du foie, des pro-blèmes cardiovasculaires et digestifs, ainsi que destroubles du comportement comme la dépression etl’anxiété.Le logo doit être présent chez les commerçants qui ven-dent de l’alcool pour rappeler que la loi interdit de vendrede l’alcool aux mineurs de moins de 18 ans. Elle rappellela loi aux commerçants et indique la loi aux jeunes quiseraient tentés d’en acheter.

➤ Activité 4 : document 4 page 53Certains sportifs prennent des produits dopants pour avoirde meilleures performances sportives dans des compéti-tions. Ces produits sont tous interdits par la loi. La pra-tique du dopage est contraire à l’esprit sportif car ellefausse la compétition en favorisant les tricheurs. Mais lessportifs qui ont recours au dopage sont désormais de plusen plus souvent détectés grâce aux contrôles lors des com-pétitions. S’ils prennent un risque sportif de se faire pren-dre, disqualifier et exclure des compétitions, ils prennentégalement de grands risques pour leur santé : en effet, deplus en plus de scientifiques font désormais le lien entre laprise de produits dopants et des cancers voire des mortsprématurés.

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Quelles substancesnuisent à la santé ?

Page 40: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Le contexteCette double page a pour but de montrer l’importance dela pratique d’une activité physique régulière pour rester enbonne santé. Les documents vont permettre aux élèves deconnaître les bienfaits du sport pour l’épanouissementpersonnel mais aussi pour la santé, à travers l’exempleconcret de l’évolution du rythme cardiaque en fonction del’entraînement physique.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 2 page 54Faire travailler sur les caractéristiques du document 1 entant qu’affiche publicitaire. Quel est son slogan ? « Parsdevant, j’te rattrape dans 10 ans. » Quel organisme est àl’origine de cette affiche ? La Fédération Française d’Athlé-tisme. Quel est l’objectif de cette affiche ? Promouvoir lesdisciplines de l’athlétisme en donnant envie à des jeunesde s’inscrire dans les clubs d’athlétisme. Que représente-t-elle ? L’affiche montre le départ d’une compétitiond’athlétisme de sprint. La photographie et le slogan indi-quent que, avec de l’entraînement, un enfant peut espéreratteindre des performances dignes des plus grands.Le texte du document 2 donne des arguments pour mon-trer les bienfaits du sport sur la santé : il renforce le sque-lette, fortifie, améliore la condition physique en fortifiantle cœur et les poumons et limite les risques de surpoids.Le sport est aussi un moyen de se faire des amis enrencontrant des personnes venant de milieux différentsque l’on n’aurait peut-être pas croisées dans la vie cou-rante.Pour aller plus loin, on peut demander à chaque enfantd’exprimer par un texte libre sa propre approche de sesrelations avec les copains dans la pratique des activitésphysiques à l’école ou en dehors de l’école.

➤ Activité 2 : document 3 page 55L’analyse du texte permet de lister les éléments concer-nant l’intérêt pour le corps de faire régulièrement dusport : le cœur devient plus fort et plus endurant, le sportprévient des maladies cardiovasculaires en agissant surdes facteurs de risques tels que l’hypertension artérielle, lediabète, l’obésité... De plus, l’activité physique améliorela qualité de la respiration et le volume d’usage des pou-mons augmente. On absorbe donc davantage d’air àchaque inspiration et l’organisme peut être mieux oxy-géné.

➤ Activité 3 : document 4 page 55L’analyse du tableau montre que l’homme qui a le rythmecardiaque le plus élevé au repos (70 pulsations par minute)et pendant l’effort (190 pulsations par minute) est celuiqui ne pratique aucune activité physique. Son cœur tra-vaille davantage et plus vite car il n’est pas entraîné. Cerythme cardiaque élevé fatigue davantage le cœur qu’unrythme plus lent. Pour l’organisme, l’augmentation du

rythme cardiaque pendant l’effort permet d’amener plusde dioxygène aux muscles.Le rythme cardiaque au repos d’un homme ne faisantjamais d’activité physique est multiplié par 2,5 s’il doitfaire un effort, alors que le sportif de haut niveau l’aug-mente de 4 fois (son rythme passe de 40 à 160 pulsationspar minute). Cette augmentation lui donne le double avan-tage d’une meilleure oxygénation des muscles, sans fati-guer autant son cœur (puisque le rythme pendant l’effortest toujours plus lent que celui de l’homme qui ne fait pasde sport).L’intérêt de pratiquer régulièrement une activité physiqueest donc de diminuer son rythme cardiaque : on fatiguemoins son corps. En se référant au texte du document 3,on peut préciser que cela est lié au fait que le cœur est plusfort et plus endurant et se fatigue donc moins vite.

Le contexteDans le cadre de l’éducation à la santé, il est nécessaire defaire comprendre aux élèves que, pour être bien dans sapeau et rester en bonne santé, il faut être propre. La sensi-bilisation aux règles d’hygiène doit s’étendre au lavagedes dents après chaque repas, qui limite les risques decaries. L’épidémie de grippe A a permis de renforcer lemessage fondamental qui est de se laver les mains pouréviter de se transmettre des microbes. À l’école, la sensi-bilisation au lavage des cheveux régulièrement permetd’éviter les poux. De même pour le sommeil et son rôleimportant pour grandir et récupérer des fatigues de la jour-née. Un enfant de cet âge doit dormir 9 à 10 heures parnuit pour rester en forme.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 page 56Cette grande illustration présente plusieurs enfants mis enscène au cours des moments clés d’une journée. Des pen-dules permettent d’identifier à chaque fois le moment dela journée.Commencer par faire relever les actions bénéfiques pourbien prendre soin de son corps : dans la salle de bain unefille se lave les dents avant de partir à l’école à 8 heures ;un garçon se douche à 18 heures ; ils dînent à table et enfamille à 19 heures 30 ; ils font du sport dans une salle dejudo ; la fille va à l’école à pied.Puis faire relever les situations qui ne sont pas bonnespour le corps : le matin à 8 heures, le garçon refuse de selaver les dents ; au moment du dîner à 19 heures 30, le gar-çon sort des toilettes et se met à table sans s’être lavé lesmains ; dans la salle de judo, trois enfants qui mangent dessucreries et des viennoiseries au lieu de faire du sport ; lematin à 8 heures 10, le garçon qui se laisse conduire envoiture à l’école au lieu de marcher ; l’enfant qui joueencore avec sa console de jeux à 23 heures au lieu d’êtreen train de dormir.

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Pourquoi faut-ilfaire du sport ?

Comment prendre soinde son corps ?

Page 41: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Chacune de ces situations très proches du quotidien desenfants peut donner lieu à un petit débat dans la classe.

➤ Activité 2 : document 2 page 57La photographie de la visite chez l’ophtalmologiste, doncle médecin des yeux, permet de sensibiliser les élèves àl’état de leur vision et plus généralement à la nécessité deconsulter un médecin pour surveiller sa santé. Pour la vue,une vérification régulière permet de détecter à temps destroubles visuels qui pourraient être des handicaps pourl’apprentissage : une myopie débutante qui empêche debien voir au tableau, ou un strabisme divergeant qui gênela lecture…Faire répondre à la question 5 pour mettre l’accent de voirrégulièrement des médecins différents : le pédiatre pour lesuivi et les vaccins, l’ophtalmologiste pour les yeux, ledentiste pour les dents…

➤ Activité 3 : document 3 page 57La photographie de l’enfant qui dort doit sensibiliser lesélèves au rôle du sommeil qui a déjà été abordé dans leDossier à propos de la croissance. Une discussion avec laclasse permet de mettre en évidence le rôle réparateur dusommeil pour lutter contre la fatigue et le stress, son rôlefavorable aux apprentissages et à la mémorisation. Lebesoin de sommeil varie d’un individu à l’autre et surtoutvarie en fonction de l’âge :– 16 heures chez le nouveau-né ;

– 10 à 11 heures pour les enfants de 6 à 12 ans ;– 9 à 10 heures chez d’adolescent ;– 6 à 10 heures pour les adultes (8 heures en moyenne).

Il est possible d’organiser des visites d’expositions tempo-raires organisées par des mutuelles, des associations, descaisses primaires d’assurance maladie.

– A. Delautre, Le Sommeil et les rêves, Zoom éditions,Mertzig (Luxembourg), 2006.

– Dr. Fr. Tastoin-Faugeron, Le Sommeil, Nathan, 2002.– L. Newson, Comme un sou neuf !, « Castor Doc »,

Flammarion, 2007.– La Santé vient en bougeant : le guide nutrition pour

vous, INPES.– M.-J. Auderset, Se droguer, c’est risqué, La Martinière

jeunesse, 2001.– S. Guérin, Copain des sports : le guide des petits spor-

tifs, Milan Jeunesse, 2003.

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Pour aller plus loin

Bibliographie

Page 42: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

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Préserver le corps des dangers

Référence aux Instructions officiellesLes programmes de 2008 mentionnent en sciences et technologie au cycle 3 : le fonctionnement du corps humain etla santé.Cette leçon fera en particulier référence à une éducation à la santé : les actions bénéfiques ou nocives de nos com-portements, notamment dans le domaine du sport, (et) de l’alimentation. Les programmes préconisent de faire per-cevoir aux élèves la justification de quelques comportements souhaitables en matière de santé et de prévention desrisques. Pour cela, il faut faire se rappeler aux élèves quelques règles d’hygiène et de civisme en s’en tenant à desinformations objectives et limitées entre autres sur les risques de la rue…Cette leçon pourra se faire en lien avec l’instruction civique et morale : « la responsabilité de ses actes ou de son com-portement, les règles de sécurité et l’interdiction des jeux dangereux, les gestes de premiers secours, les règles élé-mentaires de sécurité routière ».« Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués sont essentiels pour atteindre ces buts.C’est pourquoi les connaissances et les compétences sont acquises dans le cadre d’une démarche d’investigation. Cesrecherches développent la curiosité, la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et tech-nique. » Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à la santé.

CompétencesLes compétences en sciences reposent sur :• l’appropriation de connaissances utiles pour comprendre et agir ;• la maîtrise de méthodes de pensée et d’action ;• le développement d’attitudes, telles que l’estime de soi, le respect des autres, la solidarité, l’autonomie, la respon-

sabilité.Les compétences en instruction civique et morale (Compétences 6) : • faire quelques gestes de premier secours ;• savoir si une activité, un jeu ou un geste de la vie courante présente un danger vital.

PhotoficheVoir photofiche n° 9 p. 62.

Pages 58 à 63 du Dossier

Le contexteLes programmes préconisent de faire percevoir aux élèvesla justification de quelques comportements souhaitablesen matière de santé et de prévention des risques. Pour cela,il faut rappeler aux élèves quelques règles d’hygiène et decivisme en s’en tenant à des informations objectives etlimitées, notamment sur les risques de la rue et de la mai-son.

Cette éducation doit commencer très tôt, car beaucoup decomportements favorables à la santé et à la prévention desrisques de la vie quotidienne s’acquièrent d’autant plusaisément que les enfants y sont sensibilisés très jeunes.

L’objectif est de sensibiliser les élèves aux risques d’acci-dents domestiques qui sont la première cause de mortalitédes enfants : à la maison, on risque des accidents en cou-rant, en montant sur des chaises, en laissant traîner desobjets coupants… On peut aussi être étouffé en jouantavec des sacs en plastique. Il faut être prudent en jouant ouen utilisant des appareils électriques. Il ne faut pas utiliserà main nue ou porter à sa bouche les produits de net-toyage.

On doit aussi les sensibiliser aux dangers de la rue. Afinde les éviter, il faut marcher sur les trottoirs, ne pas tra-

verser la rue en dehors des passages protégés, bien vérifierdes deux côtés qu’aucune voiture ou moto n’arrive, ouattendre qu’elles soient arrêtées. Il ne faut pas jouer auballon, ni courir dans la rue. En vélo, il faut rouler sur lespistes cyclables et bien s’arrêter au stop, et surtout porterun casque pour limiter les blessures à la tête en cas d’ac-cident. De manière générale, que l’on soit piéton, cyclisteou dans un véhicule, il faut respecter le code de la route :rouler dans le même sens que les voitures, s’arrêter auxfeux tricolores, etc.

Enfin, il est important d’informer les élèves sur les gestesqui sauvent : en cas d’accident, il faut protéger le blessé etprévenir rapidement les pompiers (en composant le 18) oule SAMU (le 15). En attendant les secours, il faut parler aublessé pour le maintenir éveillé, mais ne pas le bouger.

Dans le Dossier, nous avons choisi de faire une premièresensibilisation à cette éducation à la santé et à la sécurité :d’abord aux risques domestiques dans la maison (docu-ment 1 pages 58-59), puis à l’extérieur et en particulierdans la rue (document 1 pages 60-61), enfin en leurapprenant quelques gestes qui sauvent (documents 1 à 5pages 62 et 63). Les différentes séances peuvent êtremises en place par une démarche active à partir des illus-

Page 43: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

trations proposées auxquelles les élèves peuvent s’identi-fier. On favorisera la discussion et le débat pour dégagerles informations importantes. Le rôle de l’enseignant yest fondamental en organisant ce dialogue afin de faireprendre conscience aux élèves des risques et de leurresponsabilité.

Le contexteLes accidents domestiques sont très nombreux : 20 000 enFrance chaque année, soit 3 fois plus que les accidents de

la circulation. Ils sont la principale cause de décès desjeunes enfants : 500 enfants de 1 à 15 ans meurent chaqueannée d’un accident de la vie courante. La cuisine, la sallede bain et le séjour sont les lieux où ils se produisent leplus. Il est donc important de sensibiliser les élèves ducycle 3 à ces dangers.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 pages 58-59Demander aux élèves d’observer l’illustration en cher-chant à repérer tous les risques d’accidents potentiels danscette maison.Dans un second temps, leur demander que faire danschaque situation ou ne pas faire pour éviter l’accident.

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Quels sont les dangersà la maison ?

Risque d’accident Moyen d’éviter l’accidentDans le salonRisque d’étouffement pour le petit enfant qui commencejuste à marcher et se jette sur une assiette de cacahuètessalées à apéritif.

Ne pas laisser traîner des cacahuètes (ou de petits ali-ments) sans surveillance.

Risque de chute dans l’escalier dont la rambarde n’a pas debarreaux ni de barrière de sécurité ou par le balcon.

Sécuriser les rambardes et les escaliers et ne pas laissercourir les jeunes enfants dans ces zones.

Risque de brûlure avec le feu dans la cheminée ouverte. Surveiller et former les jeunes enfants à ne pas s’en approcher.Dans la cuisineRisque de brûlure avec le manche de la casserole d’eaubouillante qui dépasse.

Placer la casserole sur le feu le plus loin du bord et ne paslaisser dépasser le manche.

Risque d’intoxication de l’enfant avec les produitstoxiques à portée de main dans le placard.

Mettre les produits toxiques dans une armoire fermant àclef.

Risque de blessure avec le grand couteau pointu quidépasse de la table.

Ne pas laisser traîner de couteau pointu sur la table.

Risque de coupure avec le pot en verre sur la table quirisque de tomber.

Ne pas laisser traîner de récipient en verre à la portée dejeunes enfants sans surveillance.

Risque de brûlure ou d’incendie avec la plaque électriquetoujours allumée.

Ne pas laisser de plaque allumée sans casserole dessus.

Dans la chambre d’enfantRisque d’électrocution avec le fil dénudé. Supprimer les fils dénudés ou les remplacer.Risque de chute sur les balles qui traînent au sol. Ranger les petits jouets et les balles.Risque de brûlure avec l’eau bouillante qui fuit du radiateur. Contrôler le fonctionnement des radiateurs.Risque de court-circuit avec l’eau qui fuit du radiateur etqui risque de tomber sur les fils dénudés.

Contrôler les installations électriques et la présence d’eauà proximité.

Dans la salle de bainRisque d’électrocution à cause du sèche-cheveux branchéqui peut tomber dans la baignoire remplie.

Ne pas poser un appareil électrique branché à proximité dela baignoire ou du lavabo.

Risque de chute en glissant sur le savon. Ne pas laisser de savon traîner par terre et nettoyer.Dans la chambre des parentsRisque de brûlure et d’incendie avec le fer à repasser laissébranché sans surveillance.

Ne pas laisser le fer à repasser branché quand on quitte lapièce.

Risque d’intoxication avec les médicaments qui traînentsur la table de nuit.

Ne pas laisser des médicaments à la portée des jeunesenfants.

Dans l’atelier de bricolageRisque de blessure très grave avec la scie circulaire quitraîne et qui est toujours branchée.

Ne pas laisser une scie circulaire branchée et sur un plande travail après utilisation.

Risque d’électrocution avec les prises multiples de cou-rant.

Utiliser des prises de courant sécurisées et ne pas laisserdes rallonges branchées.

Risque de chute sur l’escabeau en étant sur la pointe despieds sur la dernière marche. Utiliser un escabeau à la bonne taille.

Risque de blessure avec le marteau rangé sur une étagèretrop haute.

Ne pas ranger des outils lourds en hauteur.

Risque d’intoxication avec les produits toxiques à portéede main ou avec les vapeurs de solvant et de colle.

Mettre tous les produits dangereux dans des armoires fer-mant à clef et ne pas les laisser traîner après usage.

Page 44: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Le contexteCette double page a pour but de sensibiliser aux risques àl’extérieur et plus particulièrement dans la rue. Ces risquessont élevés chez les enfants de cet âge qui commencent à sedéplacer seuls à pied ou en vélo. C’est en effet en ville qu’ily a le plus d’accidents, dans les rues calmes où les enfantsse croient seuls et chez eux, puis sur les grandes avenues oùles voitures roulent trop vite, enfin sur les passages proté-gés lorsque des voitures tournent sans faire attention.On peut commencer par demander aux élèves de lister lescomportements à risques dans la vie de l’école : dans la

classe, la cour de récréation et en sortant de l’école et à lamaison. Demander aux élèves de proposer des conduites àtenir à la fois pour éviter les risques d’accident pour soi etpour les autres, ainsi que les mesures de civisme. Il est inté-ressant de faire débattre les élèves, de confronter leurs pointsde vue puis de valider les comportements à privilégier.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : document 1 pages 60-61Faire analyser la grande illustration en demandant d’abordaux élèves de lister les personnages qui risquent un acci-dent et ceux qui les mettent en danger. Pour chaque cas,faire préciser les moyens d’éviter l’accident. On présen-tera les résultats sous forme de tableau.

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Quels sont les dangersà l’extérieur ?

Risque d’accident Moyen d’éviter l’accidentUn enfant piéton risque de se faire renverser par un vélocar il traverse au feu vert (le bonhomme est rouge).

Attendre le feu rouge (bonhomme vert) pour traverser.

Un enfant en pousse un autre qui risque de tomber sur laroute et de se faire renverser par la voiture.

Ne pas jouer sur les trottoirs et ne pas pousser un copaindans la rue.

L’automobiliste qui est en train de freiner ne porte pas saceinture de sécurité.

Toujours porter sa ceinture de sécurité en voiture, que l’onsoit à l’avant ou à l’arrière.

La cycliste roule sur le trottoir et ne regarde pas où elle va :elle risque de tomber dans le trou des travaux.

Porter un casque pour faire du vélo.Regarder devant soi pour prévenir les dangers éventuels.Ne pas rouler sur le trottoir.

Un enfant en skate-board risque de faire tomber la dame. Ne pas jouer avec un skate-board sur les trottoirs au milieudes passants.

En jouant au ballon, un enfant court sur la route pour lerattraper et risque de se faire renverser par une voiture.

Ne pas jouer au ballon dans les rues.

Un enfant se fait agresser et racketter par des plus grandsque lui.

Alerter les adultes en cas de racket ou d’agression.

Une dame glisse sur une grille d’arbre. Faire attention où on marche.

En conclusion, amener les élèves à dire que, dans la rue, ilfaut faire attention à tous les dangers qui peuvent surveniret qu’il faut bien se comporter pour éviter de provoquer unaccident pour soi comme pour les autres.

Le contexteFace aux accidents, la rapidité de l’alerte puis l’efficacitédes premiers gestes permet d’en améliorer considérable-ment le pronostic vital. Il est donc très important dès l’écoled’en informer les élèves afin qu’ils connaissent quelquesgestes à faire face à une situation ou à une personne en dan-ger. Les enfants qui ont été sensibilisés dès le plus jeune âgesont capables de réagir dans une situation dangereuse. Deplus, ils peuvent avoir un rôle d’alerte très important pourprévenir les adultes et les services de secours.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : documents 1 et 3 page 62Les activités de cette page consistent à sensibiliser lesélèves aux gestes à faire dans certaines situations d’ur-

gence. On commencera par leur demander par groupe cequ’ils feraient dans ces trois situations (face au feu, en casde brûlure et en cas de fuite de gaz). Seulement après onse reportera aux images et aux consignes du Dossier afinqu’ils améliorent leur comportement spontanémentexprimé.

• Face au feu. Il est capital de vite téléphoner aux pom-piers en composant le 18. Si le feu est dans la maison oudans l’appartement, il faut quitter la pièce en refermant laporte. Par contre, si le feu est dans un autre appartement etque des fumées s’échappent dans l’escalier, il vaut mieuxs’enfermer dans une pièce donnant sur la rue et attendreles pompiers en faisant des signes, maintenir la portehumide et bloquer le passage des fumées sous la porteavec un tissu humide. Si ses propres vêtements sont enfeu, il faut se rouler par terre pour éteindre les flammes. Siles vêtements d’une autre personne sont en feu, jeter unecouverture de laine sur elle (jamais un tissu synthétiquequi fond à la chaleur et brûle en restant collé à la peau).Enfin, il ne faut jamais jeter d’eau sur un appareil élec-trique en feu, sous peine d’être électrocuté ; il faut d’abordcouper l’électricité au disjoncteur.

• Si on sent une odeur de gaz. Il faut ouvrir immédiate-ment les fenêtres, puis couper le gaz au compteur. Surtoutil ne faut pas téléphoner de l’intérieur de la maison, car lesignal électrique du téléphone produirait une explosion.

Quels sont les gestesqui sauvent ?

Page 45: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

De même, il ne faut surtout pas toucher à un interrupteurélectrique, ni à une sonnette, ni une allumette ou un bri-quet. Les étincelles, électriques ou non, feraient exploserla maison !

➤ Activité 2 : documents 2, 4 et 5 pages 62-63« Que faire en face d’une blessure ? » Il est possible departir des pratiques des élèves. On pourra ainsi mieux lesfaire évoluer si nécessaire.• En cas de brûlure. Le geste important à connaître est defaire immédiatement couler de l’eau froide du robinet pen-dant 10 minutes sur l’endroit brûlé même au travers desvêtements afin de faire descendre la température de lapeau. Ne pas retirer les vêtements en contact avec la peau,ils pourraient l’arracher. En cas de brûlure grave, consul-ter un médecin.• En cas d’égratignure ou de petite plaie. Il faut la net-toyer à l’eau, puis la désinfecter avec une compresse et undésinfectant qui tue les microbes (mais pas d’alcool à90°C qui brûle la peau). Recouvrir ensuite avec un panse-ment stérile afin d’éviter l’intrusion de microbes et doncune infection.• Face à un blessé grave. Il peut avoir des fractures, ilfaut donc éviter de le bouger. En effet, des morceauxd’os pourraient se déplacer. Au niveau de la colonnevertébrale, un déplacement peut déchirer la moelle épi-nière et paralyser à vie le blessé. Un enfant peut simple-ment recouvrir le corps de la victime afin qu’il n’aitpas froid et surtout appeler ou faire appeler les pompiers(le 18) ou le SAMU (le 15). En attendant les secours, ilfaut parler au blessé pour le rassurer et le mainteniréveillé.

Livres– Le Chemin de Tête-en-l’air, J-Média, MAIF, 2004.– La Sécurité routière, La Petite Abeille, 2003.– P. Desjours, La Rue et la prudence (Association nationale

des petits débrouillards), Albin Michel jeunesse, 2001.– C. Faure, Attention danger, Belin, 1991.– S. Girardet, La Rue de tous les dangers ou Comment les

apprivoiser, Hatier, 2000.

Brochures– La Prévention Routière propose des brochures, des

livrets pédagogiques, ainsi que des documents audiovi-suels pour les classes adaptés au cycle 3 : www.preven-tionroutiere.asso.fr.

– La Fondation MAIF met à disposition des brochures etdes logiciels comme « L’Enfant piéton », et pour lasécurité domestique des brochures et un CD-Rom« Vivons la sécurité ». Voir l’offre sur le site :www.maif.fr à la rubrique « Conseil, prévention ». Vousy trouverez aussi les possibilités de se faire aider parl’association « Prévention Maif ».

– L’INPES (Institut national de prévention et d’éducationpour la santé) propose des affiches et des documentspour les élèves (disponibles dans la rubrique « Le cata-logue ») : www.inpes.sante.fr.

– Brochure « Apprendre à porter secours » téléchargeablesur le site du Centre national de documentation pédago-gique : www.cndp.fr.

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Bibliographie

Page 46: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Dossier pages 6 à 11

1. Observe les documents des pages 6 à 11, puis réponds aux questions.

a. D’après toi, à quoi voit-on que le corps est vivant ?

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b. Qu’est-ce qui montre que le corps est en action ? Tu peux t’aider du document 1 page 6.

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c. Quelles parties du corps utilise-t-on pour manger ?

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d. Comment le médecin ausculte-t-il le corps du patient (document 3 page 7) ?

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e. À quoi voit-on que les hommes et les femmes sont tous différents (documents 1 à 3 pages 8 et 9) ?

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Découvrir le corps

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2. Complète ce texte avec les mots suivants : sang – vaisseaux sanguins – hématome –bleu – choc.

Un bleu se forme lors d’un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le choc fait éclater les . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . sous la peau. Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . se répand sous la peau en formant un

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sa couleur évolue en quelques jours : de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,

il devient vert puis jaune au fur et à mesure que l’hémoglobine du sang est détruite.

3. Lis le texte, puis réponds aux questions.

a. À quelle vitesse la voiture de ce crash-test roule-t-elle ?

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b. Comment heurte-t-elle l’obstacle ?

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c. Qui est dans la voiture ?

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d. Que mesurent les ingénieurs ?

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Un crash-testChoc frontal : les voitures sont projetées à 64 km/h contre une barrière métallique déformable. 40 % de lavoiture uniquement (côté conducteur) heurte la barrière. […] Pour ce choc, on installe deux mannequins bar-dés de capteurs, mesurant les contraintes, déformations, et chocs des principaux organes du corps. Ensuite,les ingénieurs mesurent et évaluent l’efficacité des airbags, du déplacement du volant, des déchirures du plan-cher, et bien sûr des contraintes exercées sur les mannequins.

www.crash-test.org

Résume la leçon en utilisant les mots :

vivant – corps – différences – blessures.

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Dossier pages 12 à 17

1. Observe ton bras en faisant des mouvements. Utilise le vocabulaire des schémas dulivre pour répondre aux questions.

a. Où se trouve le muscle qui se contracte quand tu soulèves un poids ?

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b. Où se trouve le muscle qui se contracte quand tu étends le bras vers le bas ?

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2. Observe les documents 3 et 4 de ton Dossier page 15, puis réponds aux questions.

a. Donne un titre à chaque schéma.

b. Sur chaque schéma, complète le dessin des muscles en indiquant leur point d’attache sur l’arti-culation.

c. Sur chaque schéma, colorie en rouge les muscles qui sont en contraction pour effectuer le mou-vement du bras.

d. Complète les légendes.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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L’intérieur du corps

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3. Observe le document 2 de ton Dossier page 13, puis réponds aux questions.

a. Donne la définition de :

• Une articulation en pivot : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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• Une articulation en charnière : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Complète le tableau pour connaître les articulations en pivot et les articulations en charnière ducorps humain.

4. Relie l’organe à sa fonction.

les reins • • Il commande les muscles et les organes et nous permet de réfléchir.

le foie • • Il commence la digestion.

la vessie • • Ils nettoient le sang.

les poumons • • Il fait circuler le sang dans le corps.

le cerveau • • Il aide la digestion et arrête les toxines.

le cœur • • Elle stocke l’urine.

l’estomac • • Ils permettent de respirer.

L’épaule Le coude Le poignet La hanche Le genou La cheville

Articulationen pivot

Articulationen charnière

Résume la leçon en utilisant les mots :

articulations – mouvements – muscles – squelette – organes.

Page 50: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Dossier pages 18 à 23

1. Complète ce texte avec les mots suivants : fécondation – ovule – testicules – ovaires –spermatozoïde.

La femme a des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . qui produisent des ovules. L’homme a des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

qui produisent des spermatozoïdes. Suite à un rapport sexuel, un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . peut pénétrer

dans l’. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . : c’est la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’œuf ainsi formé s’installe dans la

paroi de l’utérus de la femme.

2. Observe les documents de ton Dossier page 20, puis réponds aux questions.

a. Quelles parties du corps reconnais-tu sur les différentes photographies ?

• De l’embryon : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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• Du fœtus : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Quelles sont les points communs entre ces deux stades de développement ?

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c. Quelles sont les différences ?

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d. À partir de combien de mois le bébé commence-t-il à ressembler à un être humain ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Observe les documents de ton Dossier pages 20 et 21, puis réponds aux questions.

a. Comment le fœtus est-il protégé dans le ventre de sa maman ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Comment le fœtus se nourrit-il avant la naissance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Comment le fœtus respire-t-il avant la naissance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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De l’embryon au bébé

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4. Observe les documents de ton Dossier page 22, puis réponds aux questions.

a. Que signifie l’expression « perdre les eaux » ?

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b. Qu’est-ce que le nombril ? Tu peux faire une recherche dans un dictionnaire ou une encyclopédie.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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5. Observe les documents de ton Dossier pages 22 et 23, puis réponds aux questions.

a. Comment le bébé se nourrit-il après la naissance ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Comment le bébé respire-t-il après la naissance ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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6. Relie la description du développement à la période qui correspond.

L’embryon est fixé dans l’utérus et mesure 1,5 cm. • • après la fécondation

L’embryon devient un fœtus et mesure 9 cm. • • 3 semaines

L’œuf se divise en milliers de cellules et mesure 0,1 mm. • • 1 mois

Le fœtus mesure 24 cm, entend et bouge. • • 3 mois

L’embryon mesure 2,5 cm et son coeur bat. • • 5 mois

Résume la leçon en utilisant les mots :

appareils génitaux – fécondation – développement du fœtus – naissance.

Page 52: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Dossier pages 26 à 31

1. Observe le document 1 de ton Dossier page 26, puis réponds aux questions.

a. Sur le schéma, combien d’intervalles la tête représente-t-elle…

• à 1 an ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • à 8 ans ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • à 18 ans ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Sur le schéma, combien d’intervalles les jambes représentent-elles…

• à 1 an ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • à 8 ans ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • à 18 ans ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. Quel est le rapport de taille de la tête par rapport aux jambes…

• à 1 an ? tête . . . . / jambes . . . . • à 8 ans ? tête . . . . / jambes . . . . • à 18 ans ? tête . . . . / jambes . . . .

d. Quelle partie du corps grandit le plus entre 1 an et 18 ans ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Observe le document 2 de ton Dossier page 27, puis complète le schéma.

a. Colorie en rouge les dents définitives en attente.

b. Colorie en vert les dents de lait.

c. Colorie en bleu les dents définitives qui sont sorties.

d. Colorie en jaune les dents définitives qui sont en train de pousser.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Les transformations du corps

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3. Observe les documents de ton Dossier pages 28 et 29, puis complète le tableau.

4. Observe les courbes de croissanced’une fille et d’un garçon, puisréponds aux questions.

a. À quel âge la croissance est-ellela plus rapide ?

Entre . . . . . . . . . . ans et . . . . . . . . . . ans.

b. À partir de quel âge la croissanceralentit-elle chez la fille ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. À partir de quel âge la croissanceralentit-elle chez le garçon ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d. Quelle est la taille du garçon à 18 ans ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e. Quelle est la taille de la fille à 18 ans ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

f. À partir de quel âge le garçongrandit-il plus que la fille ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Garçon FilleVisageCouAissellesPoitrineVentreBas du ventreBras et jambes

Résume la leçon en utilisant les mots :

croissance – transformations – puberté – procréer – hormones.

Taille (en cm)

Années1 2 4 6 8 10 12 14 16 18

6065707580859095

100105110115120125130135140145150155160165170175180

Fille Garçon

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Dossier pages 32 à 37

1. Observe le document 4 de ton Dossier page 33, puis réponds aux questions.

a. Complète les légendes du schéma de l’appareil digestif.

b. Dessine des flèches pour indiquer le trajet d’un aliment dans le corps.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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La digestion et l’alimentation

c. Décris les transformations subies par un aliment dans chacun des organes de l’appareil digestif.Tu peux t’aider des documents de ton Dossier et faire une recherche dans d’autres ouvrages.

• Les dents : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• L’estomac : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• L’intestin grêle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Le gros intestin : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Les vaisseaux sanguins : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2. Complète le tableau.

a. Écris ton menu préféré pour chaque repas.

b. Pour chaque aliment, écris la catégorie à laquelle il appartient.

c. Pour chaque repas, vérifie si toutes les catégories d’aliments sont représentées pour savoir si lesmenus sont équilibrés. Si ce n’est pas le cas, modifie ton menu.

Repas Mes menus préférés Catégorie d’alimentsModifications pourune alimentation

équilibrée

Petit-déjeuner

Déjeuner

Goûter

Dîner

Résume la leçon en utilisant les mots :

digestion – nutriments – organes – alimentation équilibrée – activité physique.

Page 56: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Dossier pages 38 à 43

1. Complète le schéma de l’appareil respiratoire.

a. Complète les légendes.

b. Indique par des flèches vertes le trajet de l’air pendant l’inspiration.

c. Indique par des flèches bleues le trajet de l’air pendant l’expiration.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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La respiration

2. Suis les instructions pour construire un modèle de poumon et de cage thoracique,puis réponds à la question.

Matériel• 1 bouteille d’eau d’un demi-litre• 1 sac en plastique• 1 gant de latex jetable• 1 élastique

Que peux-tu conclure de cette expérience ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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sac enplastique

bouteilleen plastique

gant

élastique

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3. Observe les documents 2 et 3 de ton Dossier page 41, puis réponds aux questions.

a. Compare les teneurs en oxygène de l’air inspiré et expiré dans le tableau du document 2.

Que constates-tu ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Émets une hypothèse pour expliquer les variations observées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Le tableau du document 3 confirme-t-il ton hypothèse ? Pourquoi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d. Souffle sur une vitre ou une règle en plastique. Que remarques-tu ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

e. Complète la phrase suivante :

De . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . est aussi

rejetée par les poumons.

4. Construis un graphique sur lesvariations du rythme respiratoire d’unadulte lors d’un effort à partir desvaleurs du tableau ci-contre.

Résume la leçon en utilisant les mots :

respiration – dioxygène – inspiration – expiration – dioxyde de carbone – rythme respiratoire.

Pour un adulteRythme respiratoire

(nombre d’inspirationspar minute)

Au repos 16Pendant l’effort 355 minutes après l’effort 1815 minutes après l’effort 16

Nombres d’inspirations (par minutes)

Pendantl’effort

Au repos 5 minutesaprès l’effort

15 minutesaprès l’effort

05

10152025303540

Page 58: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Dossier pages 46 à 51

1. Suis les instructions pour réaliser cette expérience.

a. Recherche différents points de ton corps où tu sens des pulsations (un choc sourd à intervallesréguliers).

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b. Compte le nombre de pulsations que tu sens pendant 30 secondes à chacun de ces points.

c. Interprète les résultats.

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2. Observe le document 3 de ton Dossier page 47, puis réponds aux questions.

a. Décris le circuit du sang non oxygéné dans la partie droite du cœur.

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b. Décris le circuit du sang oxygéné dans la partie gauche du cœur.

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Points du corpsRythme mesuré

(nombre de pulsationsen 30 secondes)

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Le sang dans le corps

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3. Observe le document 1de ton Dossier page 48,puis réponds aux ques-tions.

a. Complète les légendes desorganes du schéma de lacirculation sanguine.

b. Dessine les flèches pourindiquer le trajet du sang dansle corps.

c. Décris le trajet des nutri-ments et du dioxygène absor-bés par notre corps.

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d. Décris le trajet du dioxyde de carbone produit par le fonctionnement de nos organes.

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Résume la leçon en utilisant les mots :

cœur – circulation sanguine – dioxygène – dioxyde de carbone – transfusion – maladies.

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Dossier pages 52 à 57

1. Lis ce texte, puis réponds aux questions.

a. Quelles sont les causes de la mort de ce coureur ?

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b. Pourquoi la prise d’amphétamines a-t-elle entraîné sa mort ?

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c. Pourquoi ces drogues sont-elles maintenant interdites ?

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2. Pourquoi pratiquer un exercice physique est important pour la santé ?

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3. Écris un texte pour expliquer pourquoi le sport est un moyen de se faire des amis.

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Le coureur Tom Simpson meurt sur le Tour de FranceLe célèbre champion Tom Simpson a trouvé la mort sur les pentes du mont Ventoux lors de la 13e étape du Tour deFrance 1967. La chaleur était étouffante sur les pentes du mont Ventoux. On a retrouvé des cachets d’amphéta-mines dans les poches de son maillot. Cette drogue lui a empêché de sentir ses limites physiques et a provoquéle dépassement des capacités de régulation de la température de son corps, ce qui a entraîné son évanouisse-ment puis sa mort. La prise d’amphétamines est maintenant interdite, car ce sont des substances dopantes.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Rester en bonne santé

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4. Observe le document 1 de ton Dossier page 56, puis complète le tableau.

5. Observe les documents de ton Dossier pages 54 et 55, puis entoure Vrai ou Faux.

• La pratique du sport est bénéfique pour la croissance. Vrai Faux

• Le sport augmente les risques de surpoids. Vrai Faux

• Une activité sportive peut donner mauvais caractère. Vrai Faux

• Avec l’entraînement, le cœur se fatigue et devient moins fort. Vrai Faux

• Le sport augmente la qualité de la respiration. Vrai Faux

• Le sport permet de prévenir des maladies cardio-vasculaires. Vrai Faux

• Un rythme cardiaque élevé est bon pour le cœur. Vrai Faux

Les actions qui permettentde prendre soin de son corps et de sa santé

Les actions qui ne sont pas bonnespour son corps ou sa santé

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Résume la leçon en utilisant les mots :

drogue – dépendance – tabac – alcool – hygiène de vie.

Page 62: Guide Peda Corps Sante Dossiers Hachette

Dossier pages 58 à 63

1. Observe la grande scène du document 1 de ton Dossier pages 58 et 59, puis complètele tableau pour connaître les dangers dans la maison et les moyens de les éviter.

Risque d’accident Moyen d’éviter l’accident

Dans le salon

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Dans la cuisine

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Dans la chambre d’enfant

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Dans la salle de bain

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Dans la chambre des parents

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Dans l’atelier de bricolage

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Préserver le corps des dangers

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2. Observe la grande scène du Document 1 de ton Dossier pages 60 et 61, puis complètele tableau pour connaître les risques d’accident dans la rue et les moyens de les éviter.

3. Observe les documents de ton Dossier pages 62 et 63, puis relie chaque geste depremiers secours à sa situation.

Risque d’accident Moyen d’éviter l’accident

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Tu sens une odeur de gaz. •

Faire couler dessus de l’eau froide pendant 10 min.Ne pas retirer les vêtements en contact avec lapeau brûlée. Montrer sa brûlure à un adulte etaller chez le médecin en cas de besoin.

Un feu se déclare. • •Ne pas bouger le blessé. Le recouvrir avec une cou-verture pour qu’il n’ait pas froid. Appeler les pom-piers (le 18).

Tu te fais une égratignure. • • Ouvrir la fenêtre. Ne toucher à aucun appareil élec-trique ni un téléphone. Prévenir un adulte.

En cas de brûlure. • • Nettoyer et désinfecter la plaie. La recouvrir avecun pansement stérile.

Tu vois une personne blessée. • • Faire le 18 pour appeler les pompiers. Quitter lapièce en refermant la porte derrière soi.

Résume la leçon en utilisant les mots :

accidents domestiques – dangers – gestes qui sauvent – secours.

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Responsable de projets : Delphine DEVEAUX

Avec la participation de : Emmanuelle SAINT

Création de la maquette de couverture : Estelle CHANDELIER

Création de la maquette intérieure : TYPO-VIRGULE

Mise en pages : TYPO-VIRGULE

Illustration de la couverture : Alain BOYER

Illustrations : Gilles POING

Fabrication : Nicolas SCHOTT