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Lgionelles

Recommandations de bonnes pratiques de maintenance des installations deau dans les immeubles d'habitation

AGHTM - Commission "Distribution de lEau" Groupe de travail "Lgionelles" Novembre 2002

Doc. 02V finale G. NICOLAS fvrier 2003

SOMMAIRESOMMAIRE PRFACE PRAMBULE Lgionellose : la maladie GLOSSAIRE LES OUTILS DE GESTION DE LA MAINTENANCE OBJECTIFS DES OPRATIONS DE MAINTENANCE OUTIL DCISIONNEL DE HIRARCHISATION DES ACTIONS A MENER GUIDE TECHNIQUE DES PROCDURES ET DES MESURES APPROPRIES Tableau-Guide de maintenance N. 1 Distribution deau froide et deau chaude sanitaire Tableau-Guide de maintenance N. 2 Distribution deau chaude sanitaire Tableau-Guide de maintenance N. 3 Production deau chaude sanitaire Tableau-Guide de maintenance N. 4 Elments priphriques et quipements particuliers FICHIER DES OPRATIONS A EXCUTER Fiche N. 1 Distribution deau froide et deau chaude sanitaire Rseaux gnraux Fiche N. 2 Distribution deau chaude sanitaire Fiche N. 3 Production deau chaude sanitaire Fiche N. 4 Elments priphriques et quipements particuliers ANNEXE RFRENCES RGLEMENTAIRES ET TECHNIQUES ADRESSES UTILES Page 2 Page 4 Page 5 Page 6 Page 10 Page 10 Page 11 Page 15 Page 16 Page 17 Page 18 Page 19

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Document ralis sous la Prsidence de :Brigitte SARRETTE CRECEP Centre de Recherche des Eaux de Paris

Animation et secrtariat technique du groupe de travail :Grard NICOLAS OFIS Office Franais dIngnierie Sanitaire

Membres du Groupe de Travail sur les Lgionelles

BRIAND Emmanuel Centre Scientifique et Technique du Btiment DEREUMAUX Luc CIFEC DEVEAUX Franois Service des Recherches et dIngnierie en Protection Sanitaire CRECEP DUBROU Sylvie Laboratoire d'Hygine de la Ville de Paris HANSEN Nadine Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux LORET Jean - Franois

Ondo ServicesMADELEINE Jean-Michel RAYCHEM Tyco Thermal Controls NAKACHE Frdrique SAUR PETIT Christian GULDAGIL

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PRFACE

Personne dsormais nignore le nom dune nouvelle maladie grave, la lgionellose. Il faut dire quau travers de crises rptition, la lgionella, une bactrie qui peut coloniser les rseaux, a fait beaucoup parler delle. En raison des consquences graves quelle peut avoir, de nombreux scientifiques et techniciens ont consacr beaucoup de temps et dnergie pour dfinir et dvelopper des axes de prvention. Les milieux hospitaliers et industriels disposent aujourdhui dune panoplie dtudes scientifiques, de documents techniques et de textes rglementaires permettant de grer ce type de risque. Des recommandations claires et prcises ont t donnes aux professionnels ayant la responsabilit de lexploitation des rseaux deau dans ces tablissements. LAGHTM a accompagn ces travaux. Cependant, les membres du groupe de travail ont constat que ces recommandations sadressaient fondamentalement des initis possdant une bonne culture technique et que rien ntait prvu, pour rpondre aux inquitudes qui pouvaient se manifester au sein du grand public. Cest pour rpondre ce besoin que sest attache lAGHTM. Des informations pragmatiques ont t rassembles et surtout structures pour en faciliter la comprhension par un large public et lui permettre ainsi dliminer certaines pratiques risque et de dvelopper des approches prventives. Laspect original du document labor par lAGHTM rside dans lorientation prise visant rpondre aux interrogations du gestionnaire de patrimoine immobilier, des responsables dentreprises en charge de lentretien des rseaux installs dans les immeubles, et, dune manire plus gnrale, des propritaires et locataires de logement. Ce document doit leur permettre de mieux apprhender le niveau de risque encouru et de dfinir les orientations mettre en uvre. Sur certains points, les recommandations sinscrivent dans un cadre plus large que la seule problmatique lgionelle et constituent une amorce de code de bonne pratique en matire dentretien sanitaire des rseaux intrieurs. Souhaitons que ce document AGHTM dmontre sur le terrain tout son utilit en aidant correctement un large public progresser dans la comprhension de la problmatique lgionelle et des mesures de prvention mettre en uvre. Cest le vu que nous pouvons formuler. Ce sera, soyons en certains, la meilleure rcompense pour les membres du groupe de travail, que nous devons ici chaleureusement remercier pour leurs efforts et fliciter pour la qualit du travail accompli. Michel RAPINAT Prsident de la Commission Distribution de lEau

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PRAMBULELgionellose : la maladiePremiers cas : juillet 1976 : congrs de l American Legion 221 personnes contamines ; 34 dcs infections pulmonaires dues Legionella pneumophila contamination par la climatisation de lhtel la lgionellose : maladie du lgionnaire signes cliniques : syndrome grippal et pneumopathie

La bactrie bacille arobie, non sporul, non capsul 0,3 0,9 m de large sur 2 20 m de long 1 genre : Legionella ; 43 espces et 64 srogroupes. bactrie hydro-tellurique : eaux douces naturelles ; Legionella fait partie de la flore aquatique des lacs, rivires, eaux chaudes des boues jamais prsente dans les eaux de mer, les terres sches et chez les animaux

Lespce pathogne L. pneumophila la plus implique dans les lgionelloses (dont LP1 la plus incrimine) Facteurs favorisant son dveloppement et son transport : air, temprature ; 25 45C, 35C optimal micro-organismes ; protozoaires, amibes stagnation de leau ; rservoirs, bacs de condensation, espaces morts dpts organiques et minraux ; biofilm, tartre, nature et tat du rseau ; corrosion rsidus mtalliques : fer, cuivre, zinc certains matriaux organiques : caoutchouc, PVC, PE, silicone

Transmission de la maladie inhalation darosol contamin via des micro - gouttelettes de 5m environ (douches, bains remous) contagion externe et non inter-humaine ; voire sur plusieurs centaines de mtres ! tours aro-rfrigrantes

Evaluation du risque virulence de la souche : plutt LP1 facteurs de risque des personnes exposes ; personnes fragiles , exposition aux arosols ; niveau de contamination et temps dexposition

Critres pidmiologiques 800 cas fin 2001 ; risque faible et rare : environ 0,5 cas pour 100 000 habitants ; 60% des cas entre juin et octobre 200 cas mortels fin 2001; environ 25% de cas de ltalit age sexe : age mdian 56 ans ; 3 hommes pour 1 femme facteurs prdisposants ; malades, immunodprims, cancer, diabte, tabac, alcool

Expositions risque 50 % : tablissements de sant, thermalisme, bains, chauffagisme, 50% : non documents

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GLOSSAIRE* = voir ce termeAccumulation Adoucisseur Arateur Anti blier Antenne Ballons Biofilm Principe consistant stocker de l'eau dans un changeur* afin de la chauffer l'aide d'une rsistance lectrique ou d'une pingle de fluide primaire* Procd de traitement d'eau* par change d'ions, destin rduire la duret Elment brise jet de l'extrmit d'un robinet. On distingue les arateurs "tamis" (propice lentartrage) et les arateurs "en toile". Appareil destin amortir les ondes de chocs provoques par les coups de blier*. Se dit d'une conduite en "cul de sac", c'est dire qui n'est pas boucle*. Rservoir d'eau sous pression, servant la production d'eau chaude par accumulation par exemple. Couche "glatineuse" de produits de synthse bactrienne qui recouvre la surface interne des rseaux et sert de milieu protecteur et nutritifs pour les microorganismes Conduite de contournement permettant de mettre hors service un lment du rseau sans interruption de la distribution deau. Pice de raccordement entre l'orifice Configuration d'un rseau d'eau chaude sanitaire ou l'eau circule en permanence dans un circuit ferm sur lui mme, afin d'alimenter rapidement les points de puisage disposs le long de la boucle, avec de l'eau chaude Rsidus amorphes de toutes natures qui sdimentent de manire non structure dans une zone de moindre circulation Technique consistant raliser un bouclage Partie de rseau ou l'eau ne circule pas, elle stagne. Un bras mort peut tre soit physique (ex.: tuyauterie bouche), soit conjoncturel (ex.: appartement ou tage inoccup dans un immeuble) Assemblage de pices mtalliques laide dune brasure, cest--dire avec prchauffage au chalumeau mais sans fusion des pices, puis interposition dun mtal dapport fusible en gnral une temprature infrieure 500C. Le brasage capillaire seffectue sur des pices de plomberie embotes (embotures calibres et lisses), en utilisant le cheminement capillaire, entre les pices, de la brasure fondue, avec apport pralable ou simultan dun agent dcapant. Soudage ralis avec un mtal dapport (en gnral, alliage base de plomb, tain ou zinc), fusible entre 300 et 500C, sous forme de fil en rouleaux. Dans le cas de la brasure forte pour soudo-brasage, le mtal dapport, fusible vers 900C, est un alliage de cuivre laiton ou zinc. Document annex un march, qui nonce lensemble des conditions et obligations lies lexcution dun contrat de travaux. Cahier des clauses administratives. Document dun march qui dcrit les aspects administratifs et financiers du contrat de travaux. On distingue les cahiers de clauses administratives gnrales (CCAG) et spcifiques ou particulires (CCAP) Cahier des clauses techniques. Document qui fixe les contraintes techniques dun march de travaux. On distingue les cahiers de clauses techniques gnrales (CCTG), qui fixent les rgles applicables tout march, et les cahiers des clauses techniques particulires (CCTP), qui fixent les rgles spcifiques un march. Cahier des prescriptions techniques. Ensemble de rgles professionnelles relatives la conception dun type douvrage ou la mise en uvre dun type de matriaux. Panneau claire-voie constitu soit dune grille de lames mtalliques, soit de baguettes de bois assembles en quadrillage, soit de matire moule (plastique ou caoutchouc).

Bipasse (By-pass) Bonde Boucle

Boues Bouclage Bras mort

Brasage

Brasure

Cahier des charges CCA

CCT

CPT

Caillebotis

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Calorifuge

Caloporteur

Se dit des isolants thermiques destins viter les dperditions calorifiques des quipements de chauffage, canalisations et aines. Coquilles de mousse ou bourrelets. Qualifie tout fluide, liquide ou gazeux, utilis pour transporter lnergie calorifique quil, reoit vers des appareils accumulateurs ou diffuseurs de la chaleur (radiateur, changeur, ). Le calorifugeage est la mise en place de matriaux isolants et son rsultat. Ancienne unit de mesure de lnergie thermique. Quantit dnergie ncessaire pour lever un gramme deau de 14,5 15,5C, sous la pression atmosphrique normale. Aujourdhui lunit officielle est le joule (J) qui vaut 0,239 cal. Tube et conduit destins la circulation de fluides, par coulement libre ou sous pression. Une canalisation est dite : Dissimule si elle nest pas visible en raison de la prsence dun cran tel quhabillage, faux-plafond, etc Apparente si elle nest pas dissimule Accessible si elle peut tre directement remplace ou rpare, sans dmolition dobstacles ou dhabillage ou sans dpose dautres canalisations. Une canalisation situe en gaine est rpute accessible si la gaine comporte, chaque niveau, une trappe de visite douverture minimale de 0,40 x 0,60 m. Enterre si elle est pose dans une tranche rebouche aprs la pose. Encastre si elle est place, ds la construction, dans des espaces rservs et effet, garnis ensuite avec un matriau de maonnerie. Engrave si elle est place dans une saigne excute dans une maonnerie existante, rebouche avec un matriau compatible. Enrobe si elle est noye dans les lments du gros-uvre (directement ou avec un fourreau). Formule CaCO3. Minral cristallin blanc, constituant principal de certaines roches cristallines (calcite, spath ) et des pierres calcaires (craie, marbres, dolomies, ), rsultant de laction de lacide carbonique sur lhydroxyde de calcium Ca(OH)2. Phnomne physique par lequel leau en circulation rapide dans une canalisation, un robinet ou un orifice se gazifie dans les zones de dpression cres par les turbulences, pour se condenser nouveau aussitt par dgazage : le phnomne, dautant plus frquent que leau est chaude, engendre des vibrations dans les tuyaux et leur usure. Conduite* principale dallure horizontale partant du compteur gnral, et courant sous le plafond du sous-sol. De cette ceinture partent les colonnes* dalimentation en eau. La ceinture dtage est une tuyauterie horizontale qui, depuis une colonne montante, alimente les points deau. Vidange* grand dbit dun rservoir ou dune canalisation*. Circuit non boucl quip de cordons chauffants Dispositif mobile dobturation automatique, interdisant le retour ou le refoulement dun fluide. Destin plusieurs utilisateurs. Faon donne lextrmit dun tuyau en vue de sa jonction par compression avec un raccord crou. Le collet battu est un vasement au mandrin, jusqu obtention dune sorte de rondelle perpendiculaire laxe du tuyau. Le collet repouss est fait dun simple vasement conique ; sa compression par serrage dun embout conique assure ltanchit. Bande en mtal mplat qui ceinture un tuyau pour le maintenir le long dune paroi. Canalisation dallure verticale de distribution, dvacuation ou de retour des fluides. Colonne montante : canalisation dalimentation qui dessert plusieurs tages. Compteur plac sur chaque embranchement dusager dun mme immeuble ou sur une partie dune installation dont on veut mesurer la consommation. Canalisation* dacheminement dun fluide. Support de canalisation dont le talon est scell, et qui pouse le profil de la canalisation.

Calorie

Canalisation

Carbonate de calcium

Cavitation

Ceinture

Chasses Circuit trac Clapet Collectif Collet

Collier Colonne Compteur divisionnaire Conduite Corbeau

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Corrosion Cordon chauffant Corrosion Coude Coup de blier Cuivre

Dgazeurs Dpt

Dsinfection Diagnostic Duret ECS Eau mitige (1) Eau mitige (2) Echangeur Epingle Ensemble de protection Entartrage Embouage Equilibrage Equipement Expertise

Interaction lectrochimique entre un mtal et son milieu environnant, qui conduit une perte de mtal par oxydation des matriaux mtalliques par laction dagents chimiques (Oxygne, sels, acides). Cordon thermique dispos le long du rseau pour le maintenir la temprature souhaite Destruction progressive d'une canalisation en mtal par effet chimique. Corrosion = Rouille. Consquences : Eau rouge ; percements, fuites, bactries (lgionelles notamment). Changement de direction dune canalisation. Pice de raccord dangle de tuyaux. On distingue les coudes au 1 / 4 (angle de 90), les coudes au 1 / 3 (angle de 60), les coudes au 1 / 8 (angle de 45), etc. Ondes de chocs violents provoqus par larrt brutal de la veine fluide. Mtal (symbole Cu) dun rouge caractristique, de densit 8,9, de trs bonne conductivit lectrique (la meilleure aprs largent) et thermique. Il fond 1080C. Alliages : Bronze (cuivre + tain) Laiton (cuivre + zinc) Cupro-nickels (cuivre + nickel). Pour les cuivres utiliss en plomberie, on distingue: Le cuivre croui : cuivre qui a subit u tirage rduisant sa mallabilit, do son emploi en tubes rigides. Il est vendu en barres. Le cuivre recuit : cuivre croui qui a t chauff au rouge sombre, puis refroidi. Ce traitement lui rend sa mallabilit, ce qui permet de le former et de le couder. Il est vendu en couronnes. Appareil automatique ou manuel permettant lvacuation des gaz accumuls au point haut dune canalisation. Agglomrats de matires diverses issues de la dcomposition des lments minraux de leau (ex : le tartre) ou de matriaux en contact avec celle-ci (ex : boues.). Opration consistant liminer ou rduire la teneur en microorganismes dans un rseau d'eau Examen, par un spcialiste, en vue dtablir un bilan de ltat de tout ou partie dune installation. Teneur en ions calcium et en magnsium d'une eau (exprime en degrs franais: F) Eau chaude Sanitaire Eau obtenue aprs mlange d'une eau chaude et d'une eau froide Eau obtenue aprs mlange d'une eau adoucie et d'une eau non adoucie Systme permettant le transfert thermique Canalisation transitant dans un ballon de production d'eau chaude et vhiculant le fluide primaire* de chauffage de l'eau. Appareil anti retour quip des ses lments annexes (vannes, purgeurs, filtre) Formation d'un dpt adhrant, structur et dur sur les surfaces intrieures des composants de l'installation en contact avec l'eau Encrassement provoquant lobstruction partielle ou totale dune canalisation* ou dun rservoir par laccumulation de boues Opration consistant harmoniser le dbit dans un rseau* de telle sorte que chaque tronon vhicule le dbit souhait. Matriel ncessaire la mise en uvre, sur site, d'un procd de traitement d'eau Examen conduit par un expert en vue de dterminer les causes dun problme et den prconiser les mesures curatives. Lexpertise ne peut pas tre ralise par une personne ou une socit ayant des intrts dans la ralisation des travaux prconiss. Robinet de puisage destin au rinage* ou la vidange* dune canalisation*. Appareil de scurit destin empcher la monte en surpression dun appareil de production deau chaude. Installation rserve un usage uni familial.

Exutoire Groupe de scurit. Individuelle

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Maintenance Manchette Micro-organismes Mitigeur Nettoyer Priphriques de distribution Primaire pH

Ensemble des actions permettant de maintenir ou de rtablir un bien dans un tat spcifi ou en mesure dassurer un service dtermin NF X 60-010 Tube dmontable pour observation des parois internes Etres vivants de taille microscopiques: bactries, virus, organismes monocellulaires (ex.: protozoaires) ou pluricellulaires (ex.:larves) Appareil permettant le mlange de deux eaux de natures diffrentes (chaude et froide ; adoucie et non adoucie ) Opration consistant rendre propre. Un nettoyage ne dsinfecte pas. Tous lments ou appareils raccords lextrmit terminale dun rseau. Fluide (chaud ou froid) directement produit par une source nergtique (chaudire ou centrale de froid) alimentant un changeur* thermique. Caractristique du degr d'acidit de l'eau, c'est le cologarithme de la concentration en ion H+. Si pH 12C Le cas chant, revoir lquilibrage de la boucle, le fonctionnement des pompes de circulation, lembouage ventuel des rseaux. 3.6 - Entretien et vrification des pompes de circulation Vrifier le fonctionnement des pompes (absence de recommandations du fabricant. surchauffe, de fuites, etc.) selon

3.7 - Entretien et vrification des organes de rgulation de temprature (thermostats, mitigeurs, ) Selon recommandations du fabricant. 3.8 - Vrification du bon fonctionnement du traage lectrique Au premier tirage deau chaude sanitaire du matin, leau doit tre la temprature souhaite.

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Fiche N4 :Elments priphriques et quipements particuliers4.1 - Entretien des robinetteries Vrifier visuellement ltat dentartrage interne des robinetteries par chantillonnage. Si ncessaire, remplacer ou nettoyer/dtartrer avant de dsinfecter. Sinon, dsinfecter directement. Remplacement des joints, brise-jet et pommeaux/flexible de douche dont ltat dusure le ncessite. Dtartrage : Dmonter les arateurs, cols de cygne et pommeaux/flexibles de douche. Tremper ces lments dans une solution dtartrante (vinaigre blanc). Laisser agir 15 minutes puis nettoyer de manire mcanique (brosse). Rincer abondamment. Tremper ensuite ces lments dans une solution dsinfectante deau de javel (40 ml deau de javel 1/4 de verre 9chloromtrique dans 10 litres deau froide). Laisser agir 30 minutes . Rincer abondamment avant de replacer les lments. Dsinfection: Tremper les lments dans une solution dsinfectante dEau de Javel (40 ml deau de javel 1/4 de verre 12chloromtrique dans 10 litres deau froide). Laisser agir 30 minutes . Rincer abondamment avant de replacer les lments. Robinetterie : nettoyage dsinfectant externe Nettoyer les lments de la robinetterie avec un produit dtergent dsinfectant. Le nettoyage dsinfectant comprend deux actions ralises en une seule tape combine : Etape 1 - Le Nettoyage, avec des produits dtergents, rcurrents, dtartrants qui pour objectif dliminer les salissures (propret macroscopique = ce qui se voit) Etape 2 - La Dsinfection, avec produits dsinfectants, qui a pour objectif dliminer les microorganismes (propret microscopique = ce qui ne se voit pas) Ou bien en une tape unique Nettoyage dsinfectant avec produits dtergents dsinfectants 4.2 - Appareils de traitement deau Rfrence la circulaire DGS du 21 06 96 sur les tests des appareils de traitement d'eau Les oprations dentretien et de vrification des appareils de traitement doivent tre ralises conformment aux indications et recommandations des fournisseurs de ces appareils. Dune faon gnrale, ces oprations consistent en : 1) Un examen des conditions gnrales dhygine susceptibles dinfluencer le traitement et la vrification de la prsence des produits consommables, 2) Le nettoyage et le rglage des organes hydrauliques, lectriques ou lectroniques ncessaires pour assurer le bon fonctionnement des dispositifs, 3) Lvaluation de lefficacit du traitement, notamment au moyen danalyses reprsentatives du traitement effectu, 4) Le diagnostic des travaux de rparation effectuer.

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ANNEXE - RFRENCES RGLEMENTAIRES ET TECHNIQUES Code de la sant publique Livre 1er : Protection gnrale de la sant publique Titre 1er : Mesures sanitaires gnrales

Arrt du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destines au chauffage et lalimentation en eau chaude sanitaire des btiments dhabitation, de bureaux ou recevant du public Dcret n 89-3 du 3 janvier 1989 relatif aux eaux destines la consommation humaine modifi par le dcret n 90-330 du 10 avril 1990, par le dcret n 91-257 du 7 mars 1991 et par le dcret n 95-363 du 5 avril 1995. Dcret n 2001-1220 du 20 12 01 - relatif aux eaux destines la consommation humaine, l'exclusion des eaux minrales naturelles Remplaant le dcret 89-3

Circulaire DGS/DH n 429 du 8 avril 1975 relative aux problmes dhygine publique dans les tablissements hospitaliers. Circulaire DGS/38/DH/4D de 1986 relative au traitement de leau pour hmodialyse. Circulaire DGS/PGE/1 D n 1248 du 2 juillet 1990 relative la protection sanitaire des rseaux de distribution deau destine la consommation humaine. Circulaire DGS du 31 juillet 1991 relative aux eaux destines la consommation humaine (dsinfection par le chlore et mthode danalyse de rfrence). Circulaire DGS/DH n 236 du 2 avril 1996 relative la dsinfection des endoscopes. Circulaire DGS n 97/311 du 24 avril 1997 relative la surveillance et la prvention de la lgionellose. Circulaire DGS/VS2 DH/EMI/EOI n 672 du 20 octobre 1997 relative la strilisation des dispositifs mdicaux dans les tablissements de sant. Circulaire DGS n 98/771 du 31 dcembre 1998 relative la mise en uvre de bonnes pratiques dentretien des rseaux deau dans les tablissements de sant et aux moyens de prvention du risque li aux lgionelles dans les installations risque et dans celles des btiments recevant du public. Circulaire DGS/SD7A/SD5C-DHOS/E4 n 2002-243 du 22 avril 2002 relative la protection du risque li aux lgionelles dans les tablissements de sant. Circulaire DGS n 2002/273 du 2 mai 2002 relative la diffusion du rapport du Conseil Suprieur dhygine Publique de France relatif la gestion du risque li aux lgionelles. Guide technique n1 (Hygine publique fascicule spcial B.O. n 87-14bis Edition 1987) relatif la protection sanitaire des rseaux de distribution deau destine la consommation humaine. Circulaire DGS du 10 avril 1987 Guide technique n1 bis (CSTB - 1992) relatif la qualit des installations de distribution deau destine la consommation humaine lintrieur des btiments. Conception, ralisation, entretien. Circulaire DGS/VS4/93n37 du 29 janvier 1993. Guide technique relatif au nettoyage et la dsinfection des rservoirs et canalisations deaux destines la consommation humaine. (Ministre charg de la sant 1998) Guide dinvestigation dun ou plusieurs cas de lgionellose Numro spcial du BEH n 2022/1997.

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ADRESSES UTILES

AGHTM 83 Avenue Foch BP 39.16 75761 PARIS CEDEX 16 Tl. 01 53 70 13 53 Fax 01 53 70 13 40 E-mail : [email protected]

Chambre Syndicale de Couverture Plomberie de la Rgion Parisienne 10 rue du Dbarcadre 75017 PARIS Tl. 01 40 55 12 12 Fax 01 40 55 12 15 E-mail : [email protected]

CSTB (Centre Scientifique et Technique du Btiment) 84 Avenue Jean Jaurs BP 02 77421 MARNE LA VALLEE CEDEX 2 Tl. 01 64 68 82 69 Fax 01 64 68 84 73

OFIS (Office Franais dIngnierie Sanitaire) 107 Quai du Docteur Devaux 92600 ASNIERES Tl. 01 56 04 78 00 Fax 01 56 04 78 01 E-mail : [email protected]

U.A.E. Union des Entreprises dAffinage de lEau 22, rue de la Ppinire 75008 PARIS Tl. 01 42 93 42 42 Fax : 01 45 22 33 55 E-mail : [email protected]

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