Guide du participant groupe de jeunes

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Le guide du participant 13, rue d’Amboise - 63000 Clermont-Ferrand 04 73 92 77 25 [email protected] www.astusciences.org pour les groupes de jeunes inscrits au Quarer des chercheurs en herbe

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Guide du participant groupe de jeunes

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Le guide du participant

13, rue d’Amboise - 63000 Clermont-Ferrand

04 73 92 77 25

[email protected]

www.astusciences.org

pour les groupes de jeunesinscrits au Quarti er des chercheurs en herbe

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Démarrer son projetComment lancer un projet?

Un projet débute souvent par une observation, une découverte ou une question. Beaucoup de situations sont propices à ces questionnements : une rencontre, un évènement au sein du quartier ou dans le monde... Parfois c’est simplement l’envie des jeunes de découvrir de nouvelles choses, de réaliser un projet en commun, de bricoler, qui fait naître le projet.

On cherche ensemble ce qu’il faut pour trouver une réponse à l’aide d’expérimentation. Que mangent les fourmis ? On crée une petite fourmilière, on dispose plusieurs aliments pour voir ce que les fourmis vont aller manger en priorité.

Il n’est pas toujours possible de chercher une réponse immédiatement : l’expérimentation est trop difficile à réaliser ou on ne voit pas ce qui peut être mis en place.

On discute ensemble, on cherche où trouver des informations et quelles expériences peuvent répondre à nos interrogations. C’est l’occasion d’aller à la bibliothèque, sur des sites Internet, ou simplement d’aller visiter et rencontrer les personnes qui peuvent nous répondre. Cela suppose une préparation et une recherche préalable de l’animateur s’il ne veut pas être pris au dépourvu et pouvoir guider les jeunes.

Il s’agit de mettre en évidence ce qu’on ignore parfois à force de trop voir (le vent à une force qu’on peut utiliser) ou de rendre accessible ce qui semble hors de portée (les fusées, l’espace, construire un véhicule,…) Il n’existe pas de recette pour cela, mais voici quelques pistes :

- Proposer des expériences simples en invitant des jeunes à les refaire.

- Proposer des expériences sous forme de défis (seras-tu capable de … ?)

- Mettre en évidence ou manipuler ce qui éveillera de la curiosité (observer avec une paire de jumelles, allumer une petite ampoule,…)

La forme donnée à cette première approche est importante. Elle permet d’ajouter un caractère ludique en abordant d’autres formes d’expression et d’activité (le jeu, l’expression par le dessin,…) L’activité science et technique ne satisfait pas en tant que telle : elle vient s’inscrire dans un projet pédagogique plus vaste qu’il faut prendre en compte. Les jeunes concernés par l’activité ont peut-être peu de connaissances dans un domaine, mais ils en ont une représentation qu’il ne faut pas mettre de côté. Je peux connaitre peu de choses sur le système solaire, mais j’ai néanmoins une idée de ce que sont les planètes, l’espace, les étoiles, les fusées,…

L’activité scientifique et technique permet de rechercher le vrai, l’efficace (comment ça marche ?), mais ne doit pas pour autant supprimer tout imaginaire. Au contraire, il permet de délimiter ce qui est du ressort du réel et ce qui est du ressort de la fantaisie.

Susciter la curiosité

Des questions sont posées : la curiosité est là, il faut l’exploiter.

L’activité scientifique au sein d’un projet global d’animation

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Quel thème choisir? Tout ce que vous voulez… en rapport avec les sciences et les techniques !

L’environnementL’eau, la forêt, les déchets, les énergies renouvelables…

Les Sciences de la vie et de la terrela météo, le corps, la médecine, la prévention, la géologie, le volcanisme, la paléontologie…

Les sciences de l’universastronomie, fusée, mesure du temps…

La communicationradio, vidéo, son site Internet…

La technologiemécanique, l’électronique, les savoir-faire, robotique…

La physiqueles différents états de la matière, la densité, les mouvements...

Les sciences humainesarchéologie, géographie, histoire des sciences, psychologie...

Vous pouvez aussi :

- Croiser plusieurs thèmes La mécanique et le corps humain, le volcanisme et les énergies renouvelables…

- Décliner un thème dans plusieurs disciplines Les sciences sont étroitement liées à l’histoire, à l’art ou à la littérature (voir « regards croisés »)

La chimie

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Les différentes approches d’un projetOn peut distinguer plusieurs grands types de projets scientifiques et techniques selon leur sujet et l’approche qui est privilégiée.

La distinction proposée ici est rarement aussi nette dans la réalité, il s’agit avant tout d’évoquer ce qui caractérise les différents types de projets scientifiques et techniques. Dans les faits, selon son sujet, un projet peut mêler expérimentation et réalisation technique dans un même souci général de vulgarisation.

Quelle que soit l’approche retenue, chaque projet participe au même désir : comprendre le fonctionnement du monde qui nous entoure. C’est cette finalité, même implicite, qui est présente dans ce projet de jeunes, aussi bien pour ceux qui explorent un sujet d’un point de vue général que pour ceux qui approfondissent un objet d’étude.

Ainsi, dans le cadre d’activités de loisirs qui n’est pas nécessairement accès sur les sciences, l’exploration d’un lieu, d’un milieu ou d’un thème suppose autant de découvertes qui peuvent être exploitées. Cette somme d’expérimentations constitue une première sensibilisation qui pourra peut-être plus tard donner suite à certains approfondissements.

Les projets d’expérimentation

L’observation suscite des interrogations .

Pour pour mieux comprendre, on se documente, on réalise des expériences, on essaie différents procédés, on mesure et on compare…

Progressivement, les connaissances acquises permettent de mettre en place une réalisation conséquente qui met en valeur les découvertes (type maquette, exposition,…) ou une construction qui exploite ces connaissances.

A la suite d’une recherche ou dans le cadre d’un projet, un groupe décide de se lancer dans une construction technique pour répondre à un besoin, pour effectuer des actions, pour mesurer…

Une telle réalisation entraîne des questions inédites, des savoirs techniques à découvrir et à maîtriser, des systèmes originaux à expérimenter, des essais à évaluer, des solutions innovantes à mettre en place,…

Les réalisations techniques

Un sujet peut poser des difficultés de compréhension ou se présenter comme un problème de société, sujet à débat.

Il s’agit alors de se documenter, de recueillir les explications et les commentaires, d’expérimenter par soi-même ou d’aller à la rencontre des acteurs, puis de trier chaque point de vue pour synthétiser et présenter une information claire qui permettra à chacun de faire sa propre opinion.

Les projets de vulgarisation

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CIRASTI - Collectif Inter associatif pour la Réalisation d’Activités Scientifiques et Techniques Internationales

Téléphone-fax : 01.40.05.81.14 - Mél : [email protected] - Site internet : www.cirasti.org

Les projets labellisés « regards croisés »

C’est un projet dans lequel un objet, un phénomène, un évènement est considéré d’un point de vue scientifique (démarche et connaissance) mais aussi d’un point de vue historique, artistique et humain.

> Par exemple si l’objet est une ville ou un village, on étudiera les raisons géographiques et historiques qui ont provoqué l’occupation humaine du site mais on s’intéressera aussi à la beauté du paysage, à l’architecture, aux problèmes actuels de la population.> Si on étudie les marées, on cherchera à comprendre ce qui les provoque mais on s’intéressera aussi à leurs conséquences dans la vie des hommes, à la beauté du spectacle de la mer qui se retire et qui revient et on trouvera des textes, des poèmes, des tableaux qui célèbrent cette beauté.

Parce que notre approche de la culture scientifique n’est pas étroitement disciplinaire et que nous souhaitons aider nos publics à profiter au maximum du spectacle du monde. Jouir de la lumière particulière d’une nuit de pleine lune, nous parait aussi important que de savoir pourquoi la lune nous apparait, au fil des soirs, sous une image différente.

Ils sont très nombreux. L’essentiel est qu’ils répondent à l’intérêt du groupe. Il faut cependant que l’objet soit suffisamment important pour avoir provoqué des expressions de natures diverses mais assez délimité pour provoquer des notations concrètes : les « marées » plutôt que la « mer ». Si le groupe s’intéresse aux bateaux, il devra comprendre pourquoi (comment) les bateaux flottent. Belle occasion pour se familiariser avec la poussée d’Archimède. Mais aussi, on s’intéressera à la place des bateaux dans la vie des hommes, dans la littérature, dans la peinture, etc…

Pour que le projet « Regards croisés » garde tout son intérêt, chaque regard doit conserver se spécificité et sa rigueur, notamment le regard scientifique. Au début du projet, le groupe décidera des aspects qui l’intéressent : scientifique, littéraire, esthétique et pourra constituer des sous groupes. C’est le résultat du travail de ces sous groupes, à partir des différentes approches, qui sera restitué aux participants dans la dernière étape du projet. Chaque personne se construira ainsi une représentation plus riche, plus complexe, plus intéressante de l’objet de l’étude.

Qu’est-ce qu’un projet « Regards croisés » ? Pourquoi proposer des projets « Regards croisés » ?

Quels thèmes pour ce type de projets ?

Chaque approche doit conserver sa spécificité

Le label «Regards croisés», attribué par le CIRASTI, valorise les projets scientifiques basés sur une approche transdisciplinaire. Il identifie ainsi les projets qui associent la démarche scientifique sensus stricto à une approche artistique, philosophique, sociétale, culturelle ou encore historique.

Pour plus d’informations, télécharger l’appel à projets «Regards croisés» sur www.cirasti.org

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Mener son projet

Les étapes clés d’un projet d’expérimentationL’objectif fondamental d’un projet d’expérimentation, c’est d’explorer un sujet donné en faisant appel à la méthode scientifique qui peut être résumée sous la dénomination de démarche O.H.E.R.I.C. (Observations, Hypothèses, Expérimentations, Résultats, Interprétations et Conclusions).

Aux questions posées, on imagine des explications possibles et variées en essayant de prendre en compte les différents paramètres qui interviennent, c’est-à-dire en essayant de voir chaque élément qui fait partie du problème qui se pose. On envisage comment chacun de ces éléments pourrait permettre d’expliquer la question posée. Pour faciliter cette recherche, on peut essayer de chercher des cas concrets où ces problèmes interviennent.

Chaque hypothèse doit ensuite être « testée » concrètement. Pour cela, on met en place autant d’expériences qu’il y a d’hypothèses. Chacune de ces expériences doit pouvoir permettre de vérifier la justesse de ce qui a été proposé. Cette mise en place d’expériences suppose une certaine rigueur et il faut faire attention à :

- isoler chaque paramètre impliqué afin de permettre les comparaisons entre les expériences

- Trouver un matériel et des conditions adéquates

- Avoir des outils de mesure simples et judicieux en faisant attention aux unités et à leur conversion

Il convient aussi parfois de multiplier les expériences afin de vérifier si les résultats obtenus sont identiques à chaque nouvelle mise en pratique.

Des questions, des problèmes sont suggérés par ce que l’on voit ou ressent. On sait que les jeunes enfants sont souvent alertés par ce qu’ils découvrent, curieux de tout comprendre, dans une période où les « pourquoi ? » sont incessants. Ce même type de questions se pose toujours au cours de l’existence mais leur résolution demande un effort qui décourage souvent.

Le rôle de l’éducateur est alors d’accompagner ces questionnements en montrant comment des réponses ou des compréhensions de phénomènes peuvent être obtenues de façon ludique en adoptant une démarche ludique expérimentale.

Avec elle, il ne s’agit pas d’écouter un discours explicatif, aussi brillant soit-il, mais de chercher ensemble par la pratique.

Observations

Hypothèses Expérimentations

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Une démarche au quotidien L’analyse de la méthode de recherche scientifique expérimentale est ici détaillée de façon très précise. Dans les faits, les choses ne sont pas toujours aussi formelles. Parce que nous appliquons cette méthode dans notre vie quotidienne sans nous en rendre compte (je ne touche pas ce qui est chaud car l’expérience m’a montré que cela brûle par exemple), il est fréquent de reproduire cette progression logique de recherche de façon rapide et simple. Par exemple, je peux vérifier que le bois flotte simplement en posant un morceau de bois sur l’eau. J’aurai mis en place une démarche O.H.E.R.I.C en peu de temps. Le travail de recherche en laboratoire est identique mais demande plus d’exigence. De plus, cette démarche ne s’applique pas qu’au simple domaine de la recherche, il se retrouve aussi dans de nombreux autres projets telles que des réalisations techniques : je mets en place cette démarche si je veux vérifier qu’une voiture roulera mieux avec des roues rondes et non carrées !

Il s’agit d’exploiter les expériences mises en place en mettant en évidence les résultats obtenus. Ils sont parfois visibles par la seule observation (ça fonctionne ou non), mais c’est parfois par l’analyse des mesures effectuées qu’il est possible de mettre en évidence les résultats.

La création de graphiques ou de tableaux peut permettre de mettre en forme ces mesures pour obtenir des outils plus « lisibles » et faciles à étudier.

Les résultats sont à analyser pour vérifier si l’hypothèse proposée au départ est validée ou non par l’expérience, et pour quelles raisons. Certains résultats permettent d’obtenir une réponse immédiate et simple (succès ou échec), d’autres demandent à être analyses plus finement, sans généraliser. Des outils peuvent faciliter la tâche : des graphiques peuvent permettre de mettre en évidence des variations, des traces photographiques permettent de visualiser des progression au cours du temps, … L’interprétation consiste aussi à trouver les explications des résultats obtenus. La comparaison entre expériences de même type ou avec des expériences témoins, peuvent aider.

Elles sont l’aboutissement de la recherche : elles confirment ou non l’hypothèse, elles apportent des nuances sur la proposition émise au départ. Il peut toutefois arriver qu’il ne soit pas possible de conclure, parce que l’expérience proposée ne fonctionne pas, est faussée ou ne convient pas, ou parce que les résultats obtenus ne permettent pas d’affirmer une conclusion claire.

Résultats

Interprétations

Conclusions

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Les étapes clés d’un projet de vulgarisation

L’objectif fondamental d’un projet de vulgarisation, c’est d’explorer un sujet donné en présentant, de la façon la plus claire, complète et accessible possible, l’état des connaissances existantes à son propos.

Sur quoi votre recherche a-t-elle porté ? Quels objectifs poursuivez-vous ?

Résumez l’état des informations que vous avez rassemblées

Abordez votre sujet sous tous les angles pour être sûrs d’en assurer une bonne compréhension

Faites état de vos sources : lectures, entrevues, émissions, conférences, lieux visités… Donnez toutes les précisions possibles.

Décrivez les moyens retenus pour présenter au public, de la façon la plus vivante et accessible possible, le contenu de votre projet : outils, audiovisuels, objets, outils interactifs, dépliants, démonstrations et expériences…

Le sujet traité

Les sources d’information

Les outils de communication utilisés

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Les étapes clés d’un projet technique

Fonction de l’appareil ou du logicielA quoi sert cet appareil ?

Quel(s) objectif(s) poursuivez-vous en le construisant ? Conception et réalisation

Comment votre appareil est-il conçu (pensez aux plans) ?

Quel matériel sa réalisation et son fonctionnement ont-ils nécessité ?

Comment avez-vous acquis ou fabriqué les pièces, y compris les plus complexes ?

Votre appareil (ou logiciel) présente-t-il des aspects novateurs ?Rendement technique

Présentez les résultats des tests effectués sous forme synthétique : tableau, graphique… Analyse du rendement

Votre appareil remplit-il la fonction que vous lui aviez assignée ? Dans quelle mesure ?

Que suggérez-vous pour en améliorer le rendement ?

Quelles modifications pourriez-vous y apporter afin d’en étendre ou d’en transformer la fonction ?

ConclusionEn quelques lignes, rappelez l’essentiel des résultats de votre travail et les limites à l’intérieur desquelles

celui-ci se situe. Vous pouvez également évoquer les suites que le projet pourrait connaître.

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Présenter son stand

Comment présenter le projet?

Donnez à votre stand un « look » et un fini qui feront tourner les têtes des visiteurs… dans sa direction. Son allure et son contenu compteront beaucoup dans le fait que votre travail soit compris et apprécié ou demeure obscure et ignoré. Attrayant et impeccable, il rendra justice aux dizaines, voire aux centaines d’heures que vous avez consacrées à la réalisation de votre projet.

Votre stand sera aussi le meilleur allié de vos cordes vocales : si une image vaut 1000 mots, un stand bien conçu vaut sûrement 1000 explications !

D’une manière générale, il s’agit de mettre le public en situation de recherche et de questionnement :

• en présentant la démarche du projet (l’origine du projet, les étapes successives du projet en impliquant le visiteur dans sa progression, les observations, les constats, les hypothèses, les sorties que l’on a faites…),

• en faisant revivre des expériences aux visiteurs (soit que les jeunes présentent, soit qu’ils font réaliser au public),

• en apportant au public des informations, en l’éclairant sur les notions essentielles pour comprendre le projet,

• en mentionnant les ouvrages, articles, documents audiovisuels que vous avez consultés,

• en présentant les suites possibles au projet, ses limites,

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Pour un projet de recherche, on mettra en place les outils et expériences qui ont été utilisés pour découvrir et comprendre. La présentation doit prendre en compte les étapes de recherche, logique et progressives, mais ne doit pas être récitée comme une leçon.

Pour une réalisation technique, on peut présenter les constructions successives, mettre en avant les améliorations apportées comme les échecs. On met les réalisations en scène, on invente un décor, on invite à manipuler les constructions…

Pour un projet de vulgarisation, à l’aide d’éléments visuels, on présente les connaissances de façon simple et accessible aux plus grand nombre en faisant attention à ne pas perdre » son audience. On invite à poser des questions, on sollicite les opinions pour susciter le débat et la discussion.

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Afin d’éviter le capharnaüm, il faut essayer d’établir des liens entre les éléments du stand. Ces éléments de présentation, peuvent prendre des formes différentes :

• affiches et panneaux avec des photos, des schémas clairs, des textes ou des témoignages,

• panneaux interactifs, fiches,

• albums de photos,

• cédérom, film, bande dessinée, pièce de théâtre, fresque,

• dispositifs expérimentaux, maquettes interactives ou non, instruments à manipuler, plans,

• jeux, quiz, démonstrations, séquences d’animation,

• objets, échantillons,

• ……

Enfin, le dynamisme des porteurs de projets compte beaucoup dans la présentation du stand. Il est le souffle du projet, c’est lui qui le fait vivre et fait vivre sa présentation.

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Pour résumer Proposer à lire, c’est bien, faire faire, c’est mieux !

Rendez votre public actif en complétant les panneaux par des livres à lire, des objets à manipuler, des expériences à réaliser, des jeux (questionnaire, indices à trouver …), l’utilisation de l’audiovisuel et/ou de l’informatique…

- Des objets (maquettes, outils, costumes …) participeront à la création d’une ambiance si vous prenez soin de les mettre en valeur.

- Vous pouvez aussi planter le décor en recréant par exemple : un coin de classe, pour une exposition sur l’école autrefois, un coin de nature, pour une exposition sur la faune

- Et pourquoi ne pas utiliser le sol (marelle, jeu de l’oie, signalisation …) ou le plafond (objets suspendus …)

Préparer l’animation du stand par les jeunes, il doit être dynamique et attractif.

Etre à l’aise en public, ça se travaille et ça s’apprend.

N’oubliez pas ... la 3ème dimension !

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aménager le stand

espace confortable

Un stand se compose d’un espace ’’carré’’, constitué par des panneaux ou des grilles. Il se présente sous la forme d’un grand ’’U’’, avec une ouverture donnant sur les allées. Sur chacun des espaces, des tables et des chaises sont à votre disposition.

Vous avez la possibilité d’avoir une prise électrique ou une connexion Internet (dans la limite des connexions disponibles) mais emmener vos projets préférentiellement sur Cédéroms.

Pour des raisons d’évacuation, il n’est pas possible d’avoir des branchements d’eau sur les stands (donc pas de robinets). Par contre, vous pouvez prévoir des petits bassins, ou des réserves d’eau.

décor captivantlecture facile

Observez scrupuleusement les règles de sécurité d’Expo-Sciences.

Prenez connaissance des conditions d’exposition, de l’espace et du matériel mis à votre disposition (taille des grilles d’expositions…)

En premier lieu, un tri des éléments à exposer s’impose souvent : est-il utile de présenter tout ce qui a été utilisé ou créé ? Il parait plus judicieux de conserver ce qui semble primordial et facile d’accès pour le présenter au public. Il faut trouver l’équilibre entre des expérimentations facilement accessibles et un espace agréable. Un stand surchargé décourage le public, un espace vide ne l’attire pas.

Dans le cadre de vos réalisations, pensez à utiliser des matériaux légers et facilement transportables (ou démontables).

Informations techniques

Pour commencer…

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- Le titre : clair et accrocheur, peut-être une question, un mot, un slogan humoristique.

- Les panneaux ou affiches qui remplacent souvent des heures d’explications.

Ils ont tous des titres. Lorsque c’est possible, une photo légendée peut éviter un long texte descriptif qui à toutes les chances de ne pas être lu.

- Les alignements de résultats chiffrés sont à remplacer par des courbes, des graphiques. des dessins.

- Les textes ne sont pas à exclure, mais ne doivent pas être des romans. Ils vont à l’essentiel et doivent présenter la problématique, vos hypothèses, vos conclusions. N’hésitez pas à faire plusieurs essais de lettrage et de couleurs pour identifier ce qui convient le mieux au look de votre stand, tout en assurant une VISIBILITE et une LISIBILITE maximale.

- Les objets exposés peuvent attirer le public. Votre montage expérimental, une maquette, des échantillons attireront à coup sûr l’attention du public et vous disposerez d’autant d’éléments pour aider à la compréhension du projet.

Anticipez la circulation des visiteurs sur votre stand, en évitant que les zones de lecture se trouvent sur des lieux de passage, en laissant de la place autour d’un objet exposé.

Il est important de bien répartir les éléments présentés, les expériences d’un côté, les réalisations de l’autre par exemple. Respectez l’argumentation ou la chronologie et le sens de lecture (de gauche à droite).

Créez du rythme, en alternant les différents éléments de présentations, en alternant des panneaux de formes différentes, en utilisant les espaces espace négligés : des éléments suspendus, les espaces entre les panneaux, des présentations posées devant le stand (en faisant attention à ne pas gêner le passage).

On peut profiter des d’espaces inaccessibles (sous les tables) pour ranger le bric-à-brac et le nécessaire de nettoyage qui sont parfois indispensables.

Les éléments qui composent le stand

Disposez judicieusement les éléments de votre stand

Votre dirigeable de 15 mètres n’entre pas dans votre stand ? Filmez-le et montrez-le sur écran vidéo. Un album photo sur les différentes étapes du projet sera toujours feuilleté avec un grand plaisir par le public.

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animer le stand

Ça y est le décor est planté et il faut se préparer à animer le stand. Il faut être clair mais passionnant, spontané mais à l’écoute de son public. Chaque visiteur est unique et vit un moment unique.

Pour arriver au résultat, le projet a connu différentes étapes. C’est ce parcours que le public va revivre en quelques minutes.

Préparer ce que l’on veut direPlanifier le contenu des explications et savoir maîtriser le concept et le vocabulaire ; Qu’avez-vous à transmettre ? Pourquoi ? Dans quel ordre ? Que devez vous dire pour capter l’attention du visiteur ? L’amener à comprendre et apprécier votre travail, l’inciter à une réflexion personnelle ?

Préparer comment exploiter au mieux le contenu de votre exposition pour soutenir votre propos (les affiches, les objets, les maquettes qui vous entourent ne sont pas là par hasard !)

Une pré-présentation à d’autres classes, à d’autres jeunes est une démarche intéressante.Cela permet de ne pas oublier que les objets et les affiches peuvent servir de soutiens aux propos.

Vous avez réalisé votre projet en groupe, alors partagez- vous les tâches !

Accrocher le visiteurTrouver l’élément qui accroche le regard et l’intérêt des visiteurs. Un objet surprenant, lumineux, mobile, un son particulier (attention aux voisins !), un slogan percutant ou humoristique, une question ou un défi posés au public … Bref ce petit quelque chose qui fait parler !

Avoir la bonne attitude

Avoir une attitude dynamique, décontractée et spontanée. Notre posture, notre physionomie, nos gestes (communication non verbale) ont autant d’impact sur les visiteurs que ce que nous disons. Un hochement de tête approbateur, un regard interrogateur, un sourire complice tisseront plus de liens que de longues et trop savantes explications. En revanche, un soupir tous les dix mots, des épaules à la hauteur des genoux… et vous les verrez tous fuir !

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Petit rappel...

Ce sont les jeunes qui animent le stand... et pas l’adulte !

Animer, c’est partager avec les visiteurs les étapes du travail accompli, les découvertes, les connaissances et les pratiques nouvellement acquises. C’est faire entrer le public dans un espace et l’y garder.

S’adapter au visiteur

Alors ne récitez pas une leçon bien apprise, c’est une personne que votre interlocuteur a envie d’entendre pas une machine. Un discours confus et à sens unique vous laissera vite en tête à tête avec votre exposition. Exposciences est un échange qui va dans les deux sens.

N’oubliez pas que vous êtes là pour vous faire comprendre alors restez à l‘écoute du visiteur :

- posez-lui des questions,

- faites-le participer et manipuler,

- éveillez ses souvenirs,

- exploitez ses aptitudes,

- raccrochez-le à des situations qu’il connaît,

- jouez avec ses émotions : faites-lui peur ou faites-le rire.

- n’hésitez pas à raconter les coulisses du projet, des petits histoires toujours appréciés du public.

Vérifiez que votre message est bien compris : vos visiteurs sont sans voix parce qu’ils sont muets d’admiration ? Ou parce qu’ils n’y comprennent rien ?

Des explications trop techniques endorment ou font peur. Il vaut mieux être clair et imagé. A bannir : ’’c’est le truc qui va dans le machin et qui donne le bidule... !’’

Un dernier point : Ar-ti-cu-lez et parlez à haute voix pour bien vous faire entendre !

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La réglementation

Les règles présentées ici ont été élaborées par le CIRASTI pour toutes les Expo-Sciences en France et ont été validées par le collectif. Outre la sécurité physique des exposants et des visiteurs, cette démarche vise également à s’assurer que tous les projets présentés soient conformes aux règles d’éthique scientifique.

Sécurité générale

Tous les tuyaux en caoutchouc et les cordons électriques devront être en bon état, les plus courts possibles et fixés de façon à ce que personne ne s’y accroche accidentellement.

Les allées et les alentours des tables d’exposition devront être dégagés.

Tout appareil ou montage de verre devra être tenu par un support, lui-même fixé à la table de démonstration. Toute extrémité pointue de verre ou de métal de même que tout montage ou partie de montage présentant un risque quelconque (flamme, chaleur, hélices…) devront être protégés de façon à ce que personne ne puisse se blesser.

Tout danger qui ne pourra être supprimé devra être indiqué clairement et en permanence durant l’exposition. Tous les montages devront être sous la supervision constante d’au moins une personne responsable pendant toute la durée de l’exposition.

Produits chimiques

Les produits toxiques ou mutagènes, ou les gaz comportant des dangers de niveau modéré ou élevé, seront interdits en tout temps sur le site de l’exposition.

Les quantités de matières inflammables sur le stand devront être limitées. Dans le cas où des grosses quantités de ces matières seraient nécessaires, une installation du projet en extérieur pourra être envisagée. Les produits suivants sont plus particulièrement interdits à l’intérieur de la salle : les ballons gonflés avec un gaz inflammable ou toxique, les articles en celluloïd, les artifices pyrotechniques ou explosifs, l’oxyde d’éthyle, le sulfure de carbone, l’éther sulfurique et l’acétone.

Tous les réservoirs de gaz comprimé seront interdits en tout temps sur le site de l’exposition .

Toute expérience comportant du mercure ou l’un de ses dérivés ne sera pas acceptée sur le site de l’exposition.

Seuls les acides et les bases de concentration inférieure à 1mole/litre pourront être manipulés sur le site par les exposants. Des précautions seront prises quant à l’utilisation et à l’élimination de ces produits.

Tous les produits chimiques seront conservés dans des contenants fermés et incassables.

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Animaux

Toute culture de micro-organismes devra être scellée en tout temps durant l’exposition.

Aucun animal vertébré vivant ne sera en montre durant l’exposition.

Aucune dissection effectuée pour des fins du projet ne sera acceptée sur les sites d’exposition. L’utilisation d’autres supports (vidéos, photographies, maquettes,…) est donc recommandée.

Electricité, lasers et rayon XUn montage électronique à découvert ne devra pas être alimenté par un

voltage excédent 36V.

Tout boîtier d’appareil devra être relié à la terre ou à une isolation double.

La puissance de tout laser utilisé sur le site de l’exposition ne devra pas dépasser 3mW.

Le montage utilisant le laser devra être conçu de telle sorte qu’il soit impossible, de quelconque façon, d’observer directement (dans son axe) le faisceau lumineux sans que celui-ci n’ait été au préalable diffusé.

Les instruments émettant des rayons X ne seront pas acceptés sur le site de l’exposition.

Les jeunesDurant la manifestation, les jeunes de votre groupe sont sous votre responsabilité, ainsi que leurs affaires personnelles. Nous vous demandons

de nous signaler tout matériel « sensible » (ordinateur, projecteur, objet de collection…) présent sur vos stands, afin que nous puissions les inscrire dans le cadre de l’assurance de la manifestation.

Le collectif d’organisation informera les porteurs de projets en début de manifestation des dispositions à prendre en cas d’accident ou d’incendie (lieu de la tente Croix Rouge, poste d’incendie etc …).

Tous les équipements devront répondre aux normes françaises en vigueur.

Ne sont précisées ici que les règles principales de sécurité. Le collectif Auvergne peut en intégrer de nouvelles si cela lui semble judicieux, notamment en fonction du site précis de la manifestation.

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à nous contacter.

Aucune flamme nue ne sera utilisée pendant l’exposition.

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Un exemple de projet

Histoire du projet "Les insectes", Ecole de MalreversExposciences 2011

Au milieu des nombreux stands d’Expo-Sciences, les élèves de l’Ecole de Malrevers en Haute-Loire font découvrir activement le fruit de leurs découvertes.

C’est après avoir acheté des phasmes que les élèves ont entamé un projet scientifique d’une année scolaire destiné à comprendre ses insectes et leur mode de reproduction.

Ils ont, pour cela, engagé des recherches sur Internet et dans les livres tout en croisant les informations trouvées pour assurer leur fiabilité.

Parallèlement, cette recherche s’est accompagnée d’une observation active qui les a amenés à trouver des œufs.

Comment les reconnaître facilement ? Quelles sont les meilleures conditions pour favoriser leur éclosion ? Les élèves se sont ainsi frottés à une véritable démarche expérimentale. En répartissant plusieurs œufs dans des boîtes, ils ont fait varier plusieurs paramètres. Un peu plus d’eau, un peu moins de soleil, du coton sur le sable ou en dessous, tout est testé pour trouver le bon dosage qui assurera la vie de ces petits œufs.

Comment savoir s’ils sont encore en vie ? Là encore, les scientifiques en herbe trouvent une méthode : s’assurer qu’ils ne flottent pas sur l’eau.

Ainsi, après plusieurs essais, la classe a obtenu un pourcentage de mortalité de plus en plus faible.

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Mais, le projet ne s’est pas arrêté là. Pour mieux les comprendre, il fallait explorer aussi le monde des insectes. De leur anatomie à leurs lieux de vie en passant par leur place dans la chaîne alimentaire, les élèves ont appliqué ces règles générales à leurs nouveaux compagnons.

Ils ont ainsi constaté qu’ils vivaient au milieu des ronces, se déguisant en branche pour échapper à leur principal prédateur : l’oiseau. Etonnés, ils ont appris qu’il existait très peu de mâles et que la femelle n’avait pas besoin d’eux pour féconder ses œufs : la parthénogénèse, un mot qu’ils ne semblent pas oublier. Ils ont aussi pris connaissance des différentes espèces de phasmes dans le monde.

Il ne manquait plus que la conception et l’animation du stand.

Là, encore, les élèves n’ont pas manqué d’imagination pour démontrer que finalement les insectes sont plus forts que les hommes.

Sous forme de défis, ils proposent aux visiteurs de retrouver parmi de nombreux dessins de « bébêtes » celles qui n’ont pas les particularités des insectes (photos de l’anatomie des insectes et du jeu). Chacun peut également comparer ses capacités physiques à celles des insectes en battant des bras ou encore sautant le long d’un mètre.

D’immenses peintures, accrochées aux grilles, expliquent la place des insectes dans la chaîne alimentaire et leurs milieux de vie.

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Pour couronner le tout, en véritables biologistes, les élèves habitués maintenant au contact des phasmes offrent la possibilité aux plus courageux de les laisser marcher sur les mains ou sur les bras.

C’est alors un régal de discuter avec eux de la place et de l’importance des insectes dans le monde et pour l’Homme. On les quitte assuré de leur nouveau regard sur la nature et, pour la plupart, de leur envie de s’orienter vers une carrière scientifique.

Retrouvez leurs témoignages en « friandises sonores » sur le blog d’Exposciences Blavozy 2011.

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Informations pratiques

Installation des stands le mercredi matin

Chaque année, le lieu d’Exposciences change. renseignez-vous sur notre site !Lieu de la manifestation

Nous vous rappelons que pour bien profiter d’Exposciences, il est préférable d’organiser des roulements par petits groupes pour la journée : animation du stand, découverte des autres stands de jeunes, participation à un atelier d’animation…

Retrouvez toutes les informations sur www.exposciences-auvergne.fr

Jours d’ouverture habituels de la manifestation au publicle mercredi de 14h à 17h

du jeudi au samedi de 9h à 12h et de 13h à 16h

Pour vous inscrire , vous pouvez :

- remplir en ligne le formulaire d’inscriptions à l’adresse : www.exposciences-auvergne.fr

ou

- télécharger le formulaire sur le site : www.exposciences-auvergne.fr et nous le renvoyer

- par mail :

[email protected]

- par courrier :

collectif d’organisation Exposciences Auvergne

Astu’Sciences

13, rue d’Amboise

63000 Clermont-Ferrand