Guide de calcul des doses...

Guide de calcul des doses d’azote

Références Basse-Normandie

Version : janvier 2014

LES NOUVEAUTES VIS A VIS DE LA PRECEDENTE VERSION 2013 seront visibles par un trait vertical rouge en marge gauche. (Source : arrêté "référentiel fertilisation en Zone Vulnérable en Basse Normandie" signé le 29 novembre 2013)

Ce document présente les références pour calculer les doses d’azote à apporter aux cultures et prairies de Basse-Normandie. Il comporte les éléments de base pour la réalisation d’un plan prévisionnel de fertilisation. La méthode du bilan de masse s’applique à la plupart des grandes cultures (partie 1 page 1)

Pour un certain nombre de cultures, la méthode du bilan n’est pas référencée ; on distingue alors 2 cas :

� les doses prévisionnelles sont limitées par une valeur plafond : • cas des cultures dérobées (partie 2 page 13) • cas du lin textile, des protéagineux, des légumineuses fourragères, ainsi que

des cultures maraîchères, légumières ou arboricoles (partie 3 page 22)

� Les doses prévisionnelles sont définies autour de valeurs pivots, adaptées selon le contexte, c’est le cas des prairies (partie 4 page 23) :

Pour toutes les autres cultures non référencées (ex. plantes aromatiques), c’est la valeur plafond de 210 kg N total/ha qui sert de référence. Compte tenu de l'arrêté ministériel du 19 décembre 2011 - La fertilisation azotée des légumineuses est interdite sauf dans les cas suivants :

• Luzerne et prairies d'association graminées + légumineuses (en partie 4) • Apport toléré de fertilisants de type 2 (lisiers) dans les 7 jours avant semis, ou

de fertilisants de type 3 (minéraux), sur les cultures de haricot, pois légume. L'enregistrement des calculs détaillés n'est pas exigé pour les cultures et prairies suivantes :

- Les Cultures Intermédiaires Pièges à Nitrates (CIPAN) et cultures dérobées, qui ne reçoivent pas d'apport d'engrais minéral azoté (ou fertilisant de type 3)

- Les cultures et prairies recevant moins de 50 kg d'azote total /hectare. Pour les autres, il s'agit de faire pour chaque parcelle culturale ou groupes de parcelles homogènes (même culture et précédent, même type de sol, mêmes arrière-effets précédents, …). A l'apport réel sur les parcelles, le dépassement des doses calculées sera-t-il permis ? Conformément à l'arrêté ministériel du 19 décembre 2011, IL FAUT JUSTIFER tout apport d'azote supérieur à la dose totale prévisionnelle selon la méthode régionale :

- par l'utilisation d'un outil de raisonnement dynamique ou de pilotage de la fertilisation; - ou par un rendement réel plus élevé ayant induit plus d'exportation par la culture - ou, dans le cas d'un accident cultural après le calcul prévisionnel, par la description des

évènements survenus, détaillée dans le cahier d'épandage (nature, date)

Pour le bilan de masse, un nouveau poste est pris en compte : la volatilisation de l'azote minéral (cas de l'urée et la solution azotée). D'après le nouvel arrêté, cette dernière n'est pas intégrée dans le calcul prévisionnel de dose mais elle peut être prise en compte en amont de l’apport au champ. Ce point peut justifier un apport supérieur à la dose calculée du bilan (cas d’apport et absence de pluie dans les 3 jours à venir, fortes température, vent, sur sol calcaire). Se renseigner auprès de la Chambre d'agriculture ou sur son site web.

Sommaire

1. Calcul de la dose d’azote sur grandes cultures ................................................. - 1 -

� Préambule technique ............................................................................................ - 1 -

� Quantité d’azote prévisionnelle absorbée par la culture ............................................. - 3 -

� Besoins des plantes (1), (2), (3) ......................................................................... - 3 -

� Azote restant dans le sol à l’arrêt de l’absorption des plantes (4) ............................ - 4 -

� Détermination de l’azote absorbé par les cultures et des fournitures du sol : ............... - 5 -

� Estimation du stock initial (5), (6) ....................................................................... - 5 -

� Effet de la matière organique du sol (7), (8), (9) .................................................. - 6 -

� Effet des matières organiques fraîches (10), (11), (12) ......................................... - 9 -

� Irrigation (13) ................................................................................................... - 12 -

� Dose d’azote (minérale + organique) à apporter après ouverture du bilan ................. - 12 -

2. Plafonds de dose d’azote sur les dérobées ......................................................- 13 -

Annexe 1 : Besoins par variétés et rendements de référence ...................................- 14 -

Annexe 2 : Modalités de calcul des objectifs de rendement ......................................- 15 -

Annexe 3 : Liste des communes en zone à pluviométrie faible .................................- 17 -

Annexe 4 : Exemples de calculs prévisionnels : Cas types ........................................- 20 -

Annexe 5 : Fiche de Calcul du bilan de masse sur culture .........................................- 22 -

3. Doses plafonds d’azote ...................................................................................- 23 -

4. Calcul de la dose d’azote sur prairie ................................................................- 24 -

� Prairie avec maxi 25 % de légumineuses en été, à dominante pâture ......................................... - 24 -

� Prairie avec maxi 25 % de légumineuses en été, à dominante fauche ......................................... - 25 -

� Prairie d’association graminées + légumineuses (+ de 25 % en été), ou luzerne pure ....................... - 25 -

� Effet direct sur prairie des apports d’effluents organiques de l’année ............................................ - 26 -

Annexe 6 : Rendements annuels indicatifs prairies ..................................................- 27 -

Annexe 7 : Exemples de calculs prévisionnels sur Prairie, cas types ........................- 28 -

Annexe 8 : Fiche calcul de la dose d’azote sur Prairies .............................................- 29 -

- 1 -

1. Calcul de la dose d’azote sur grandes cultures

� Préambule technique La méthode du bilan de masse permet de déterminer la dose d’engrais à appliquer sur une culture. Elle s’appuie sur deux notions importantes (voir schéma 1 page 2) :

- l’équilibre entre les entrées (fourniture du sol, effluents,…) et les sorties (grain, pailles, pertes éventuelles par lessivage,…) d’azote à l’échelle de la parcelle ;

- la période sur laquelle on établit le bilan.

La méthode du bilan de masse fait une évaluation des stocks d’azote au début et à la fin du bilan. Elle permet d’estimer les fournitures issues :

- de la minéralisation de la matière organique stable (humus) ; - de la minéralisation de la matière organique fraîche enfouie (résidus végétaux ou apport

de produits organiques).

L’évaluation du stock initial se fait à travers deux postes : - l’azote minéral présent dans le sol (reliquat d’azote) et ; - l’azote déjà absorbé par la culture.

Pour déterminer la quantité nécessaire à la fermeture du bilan, (= besoins) :

- on estime les besoins de la plante avec en général l’utilisation d’un objectif de rendement ; - on ajoute le stock d’azote minimal non absorbé à la fermeture du bilan (azote restant dans

le sol à la récolte).

La différence entre les besoins et les fournitures du sol, reliquat sortie d’hiver et azote déjà absorbé permet de déterminer le complément d’engrais azoté à apporter à la culture pour équilibrer le bilan. Le bilan azoté comprend donc :

- une date d’ouverture : la sortie de l’hiver, avant la reprise de la végétation ou le semis de la culture de printemps ;

- une date de fermeture : lorsque la plante cultivée cesse d’absorber l’azote du sol.

Cette période (temps de présence) est spécifique aux cultures et conditionne la quantité d’azote qui sera mise à disposition des plantes par la minéralisation de la matière organique stable du sol. Dans cette méthode, la dose d’azote calculée est la dose à apporter sous forme minérale ou organique après ouverture du bilan. Remarque concernant la perte par volatilisation aux dépends des engrais minéraux: La prise en compte des pertes par volatilisation aux dépens des engrais minéraux n’intervient pas a priori dans le calcul prévisionnel de l’apport total. C'est pourquoi il n'apparaît pas dans l'équation de la méthode du bilan. Un exploitant souhaitant prendre ces pertes en compte doit d’abord chercher à les réduire en mettant en œuvre les pratiques culturales qui tendent à maximiser l’efficacité de l’azote apporté. Ensuite, dans les cas d’apport en plein en cours de culture, sans possibilité d'enfouissement/incorporation ou infiltration, d’un engrais à base uréique et/ou ammoniacale tel que l’urée et la solution azotée, il devra évaluer le risque de pertes avant chaque apport d’azote en utilisant la grille proposée en annexe 4 de l’arrêté "référentiel fertilisation en Zone Vulnérable en Basse Normandie" signé le 29 novembre 2013. Cette grille est considérée comme un « outil de pilotage de la fertilisation » au sens de l'arrêté ministériel du 19 décembre 2011 (annexe 1, III, 3°) et de l’article 10 du présent arrêté

- 2 -

Schéma 1 La logique de la méthode du bilan de masse

Un équilibre entrées – sorties sur une période déterminée par la culture. Entrées Sorties l-------------------------------------------------------------------l l----------------------l Stock initial + Fournitures du Sol + Dose azote Minéral Complémentaire = Stock Final = Besoins

Stock N minéral (6) (reliquat sortie hiver)

Stock N minéral (4) (azote restant dans le sol)

Estimation des besoins de la culture

(1) x (2) ou (3) Estimation de l’effet de la matière organique du sol matière organique stable (7) + effet retournement

prairie (8) + arrières-effets effluents (9)

Estimation des effets de la matière organique fraîche : Précédent (10), culture intermédiaire (11), produits

organiques (12)

Azote déjà absorbé par la culture (5)

Dose à apporter en complément Complément minéral + organique (12bis) + N contenu dans l’eau d’irrigation (13)

Fermeture du bilan (arrêt d’absorption

d’azote par la plante)

Ouverture du bilan (Sortie hiver) 15 février par

défaut

Temps de présence de la culture (coeff temps)( c )

- 3 -

� Quantité d’azote prévisionnelle absorbée par la culture Evaluation du stock final B = (1) x (2) + (4) ou B = (3) + (4)

� Besoins des plantes (1), (2), (3)

Le stock final comporte une évaluation des besoins de la plante et l’estimation de l’azote restant dans le sol lorsque la plante a cessé d’absorber l’azote du sol. Suivant les cultures, les besoins sont :

• dépendants du niveau de production (Tab.2) • forfaitaires, indépendants du rendement attendu (Tab.3)

Lorsque les besoins sont dépendants du niveau de production (blé, maïs, colza,…), la détermination d’un objectif de rendement est nécessaire. L’objectif de rendement (1) est défini par la moyenne des rendements réalisés et connus sur la parcelle concernée, sinon sur l’exploitation, pour la culture considérée au cours des cinq dernières campagnes culturales successives en excluant la valeur maximale et la valeur minimale. En absence d’historique sur votre exploitation, il convient d’utiliser les rendements de référence égales aux moyennes départementales (Tous les détails en Annexe 2, page 15).

Tableau 2 Besoins par unité de production

Culture Besoin en azote (2) (kg N/unité de rendement)

Avoine de printemps ou d’hiver (par quintal) 2,2

Blé tendre (par quintal) * 3 *

Blé dur (par quintal) 3,8 *

Colza hiver (par quintal) 6,5

Colza de printemps (par quintal) 5,2

Epeautre (par quintal) 2

Maïs grain (par quintal) (rendement < 100 q /ha) 2,3

Maïs grain (par quintal) (100 à 120 q /ha) 2,2

Maïs grain (par quintal) (plus de 120 q /ha) 2,1

Maïs ensilage (par tonne de MS) (rendement <18 tMS/ha) 13

Maïs ensilage (par tonne de MS) (rendement >=18 tMS/ha) 12

Maïs doux (par quintal) avec spathes / sans spathes 10 / 12

Millet grain (par quintal) 2,3

Orge d'hiver ou de printemps (par quintal) 2,5

Seigle (par quintal) 2,3

Sorgho grain (par quintal) : maxi 50 q / plus de 50 à 80 q / plus de 80 à 100 q / plus de 100 q

2,9 / 2,5 / 2,3 / 2,1

Sorgho fourrager (par TMS) : maxi 10 TMS / plus de 10 à 15 TMS / sup 15 TMS

16 / 14 / 12,5

Tournesol (par quintal) 4,5

Triticale (par quintal) 2,6

Oignon (selon rendement en tonnes/ha) Besoin = 2,5 x rdt - 50

(* un ajustement variétal est possible cf. annexe 1 page 14) (Les nouvelles références vis à vis 2013 figurent en gras)

- 4 -

Tableau 3 Besoins forfaitaires

Culture Besoin en azote (3) (kg N/ha)

Betteraves fourragères 260

Betteraves sucrières 220

Moutarde blanche porte graine 150

Navette de printemps porte graine 150

Pommes de terre de consommation courante implantée, selon la date de semis (en kg N /ha) :

Avant le 1er avril / du 1er avril au 10 avril Du 11 avril au 30 avril / du 1er mai au 10 mai Du 11 mai au 20 mai / du 21 mai au 31 mai Du 1er juin au 10 juin

230 / 235 230 / 225 220 / 215

205

Pommes de terre chair ferme implantée, selon la date de semis (en kg N /ha) :

Avant le 11 avril / du 11 avril au 10 mai Du 11 mai au 20 mai / du 21 mai au 31 mai Du 1er juin au 10 juin

195 / 190 185 / 180

170

Pommes de terre Plant * 170 *

(Les nouvelles références vis à vis 2013 figurent en gras)

Les cultures non mentionnées dans les tab.2 et 3 n’obéissent pas au bilan de masse. Elles suivent une dose pivot (prairies, cf. Partie 4) ou une dose plafond (cf. Partie 3)

� Azote restant dans le sol à l’arrêt de l’absorption des plantes (4) Cette valeur est déterminée par la profondeur d’enracinement de la culture considérée et par la texture du sol (Tableaux 4 et 4 bis). Cette profondeur doit être identique entre l’ouverture et la fermeture du bilan. Si la profondeur recommandée est supérieure à la profondeur réelle du sol, on retiendra cette dernière. La texture dominante et la profondeur sont fixées une fois pour toute. Elles ont une incidence ensuite au niveau de l’évaluation de la minéralisation annuelle du sol (tableau 7a).

Tableau 4 Profondeur de mesure conseillée pour le reliquat sorti hiver

Culture Profondeur de

prélèvement conseillée

Betteraves, colza hiver, céréales d’hiver 90 cm

Céréales et colza de printemps, maïs, pomme de terre, sorgho, tournesol, crucifères de printemps, millet

60 cm

Oignon 45 cm

Tableau 4 bis Azote restant dans le sol (4)

Texture dominante du sol

Profondeur de prise en compte du reliquat

Sol sableux (S)

Sols limoneux (L)

Sols argileux (A)

30 cm 5 kg N/ha 10 15

60 cm 10 15 20

90 cm 15 20 30

(S, L, A : cf. définitions des textures dominantes en tableau 7a)

- 5 -

� Détermination de l’azote absorbé par les cultures et des fournitures du sol :

Evaluation du stock initial et de la fourniture d’azote par la minéralisation des matières organiques (sol, résidus et effluents)

� Estimation du stock initial (5), (6) Le stock initial comporte une évaluation de l’azote déjà absorbé (5) et la mesure de l’azote minéral présent dans le sol à la sortie de l’hiver, le reliquat sortie hiver (6).

� Azote déjà absorbé par la culture : Effet du développement de la végétation (5)

En sortie hiver, l’état de développement de la culture reflète directement l’azote déjà absorbé. Il s’agit donc d’azote déjà fourni par les matières organiques. Ce poste ne concerne que les cultures d’hiver implantées à l’automne (Tab.5).

Tableau 5 : Valeur d’azote absorbée à la sortie hiver pour les cultures implantées à l’automne

Céréales Colza

degré de développement kg N/ha (5) degré de développement kg N/ha (5)

levée à 2 feuilles 0 Très faible 15

3 feuilles 5 Faible 30

1 talle (+ Maître Brin MB) 10 Moyen 70

2-3 talles (+ MB) 20 Fort 100

4-5 talles (+ MB) 30 très fort 140

6-7 talles (+ MB) 40 Si pesée, multiplier la pesée en kg/m² par 70

8 talles et plus (+ MB) 50

La méthode des pesées de végétation et la prise de photographies permettent de préciser ce poste.

Source : CETIOM

� Reliquat d’azote en sortie d’hiver (6)

A défaut d’une mesure réalisée dans votre parcelle, reportez-vous aux valeurs annuelles diffusées début mars par votre Chambre d’agriculture. La mesure s’effectue sur la profondeur d’enracinement : voir « azote restant dans le sol » (Tab.4). Il faut prendre en compte :

• la totalité des nitrates (NO3) mesurés dans le profil • l’ammonium (NH4) présent dans le 1

er horizon (0-30 cm) et la moitié du second (50 % de NH4 sur 30-60 cm).

En cas de forte pluie en début de printemps, une fraction significative de l’azote sous forme minérale peut être entraînée en profondeur et induire un défaut d’alimentation pour les plantes. Le cas échéant, une prise en compte de ces pertes pourra vous être proposée par l’intermédiaire d’un bulletin d’information.

- 6 -

� Effet de la matière organique du sol (7), (8), (9) La quantité d’azote issue de la minéralisation de la matière organique du sol dépend essentiellement du type de sol et de l’historique de la parcelle concernant les apports organiques anciens ou la destruction de prairie. On évalue des valeurs annuelles. Pour chaque culture, ces valeurs sont pondérées par la durée pendant laquelle a lieu l’absorption d’azote. La pondération est appliquée grâce au coefficient de temps de présence des cultures (c – cf. Tab 6).

Tableau 6 Temps de présence des cultures ( c )

Cultures Coefficient temps (c)

Colza d’hiver et orge d'hiver 0,4

Blé d’hiver, avoine d’hiver, triticale, oignon, pomme de terre plant, orge de printemps, moutarde et navette porte graine, autres céréales d’hiver

0,5

Avoine de printemps, pomme de terre à chair ferme, blé dur, blé de printemps, colza de printemps, seigle, sorgho, autres céréales de printemps

0,6

Maïs grain ou ensilage, tournesol 0,7

Pomme de terre de consommation courante (à valider par comifer) 0,8

Betteraves fourragères et sucrières 1

Ce coefficient est à multiplier par les valeurs obtenues dans les tableaux suivants. Par exemple, un blé capte la moitié de la minéralisation annuelle (0,5 = 50% de la minéralisation annuelle de base). Si la minéralisation annuelle de base est égale à 80 kg N/ha, elle sera de 0,5 x 80 = 40 kg N/ha pour le blé

� Minéralisation de la matière organique stable du sol (7) = (7a + 7b) x c

La minéralisation annuelle de base de l’humus est déterminée par le type de sol (Tab.7a) et peut être ajustée dans certaines conditions particulières énumérées dans le tableau 7b. Ces ajustements peuvent s’additionner.

Tableau 7a Minéralisation annuelle (kg N/ha)

Texture dominante Type de sol Sol de moins de 30 cm

Sol de plus de 30 cm

L – Dominante limoneuse

Limon

60 80

Limon argileux (argile < 25 %)

Limon sableux 60

A – Dominante argileuse

Sol argileux non calcaire 70 70

Sol argilo-calcaire 40 60

S – Dominante sableuse Sol sableux 50 50

Tableau 7b Ajustement de la minéralisation annuelle (kg N/ha)

Apport de fumier (≥ 40 t/ha) tous les 4-5 ans (cas où il n’y a pas de produit organique avec fréquence d’épandage de 3 ans et moins – sinon voir tableau 11)

+ 20

Zone à pluviométrie faible (Petites régions agricoles : Plaine d’Argentan, Perche, Plaine d’Alençon, Pays d’Ouche – Cantons : St Pierre/Dives, Morteaux-Couliboeuf, Falaise, Bretteville sur Laize, Bourguebus) (cf. Annexe 3)

-10

Sol caillouteux (pierrosité >15 %), sauf pour argilo-calcaire de moins de 30 cm -10

Sol habituellement engorgé jusqu’à mars -20

Sol argileux en non labour continu et rotation céréalière (blé, maïs, colza…) avec pailles systématiquement enfouies

-30

La minéralisation annuelle de base correspond donc à la somme de la minéralisation liée au type de sol et d’éventuelles pondérations liées aux conditions particulières de la parcelle. Exemple : Un limon peu épais en zone à pluviométrie faible a une minéralisation annuelle de 60 – 10 = 50 kg N/ha/an

- 7 -

� Effet d’un retournement de prairie (8)= (8a) x (8b) x (c)

Les prairies ont la particularité d’induire le stockage d’une grosse quantité de matière organique dans le sol. Après sa destruction, la prairie libère des quantités importantes d’azote. L’effet dépend de l’âge de la prairie et de son mode d’exploitation. Une fois la valeur choisie dans le tableau 8a, on doit la pondérer par le coefficient lié au mode d’exploitation (Tab.8b). Pour obtenir l’effet sur la culture, on pondère ensuite par le coefficient (c) du temps de présence de la culture.

Tableau 8a Minéralisation liée à la prairie (kg N/ha)

Nombre de campagnes écoulées depuis la

destruction

Ancienneté de la prairie

< 18 mois 2 à 3 ans 4 à 6 ans 7 à 9 ans > 10 ans

1 et moins 35 100 150 200 230

2 5 10 60 70 100

3 0 5 25 25 25

4 à 6 0 0 10 10 25

6 et plus 0 0 0 0 0

Tableau 8b Mode d'exploitation de la prairie

Type de prairie et mode d’exploitation Coefficient 8b

Pâture exclusive ou mélange graminée + légumineuse 1

Graminée pure, fauche intégrale 0,4

Graminée pure, fauche + pâture 0,7

Exemple 1 : une vieille prairie (10 ans et +), exclusivement pâturée, retournée avant un maïs aura un effet sur le blé (2e année après la destruction) suivant le maïs égal à : 100 (8a) x 1 (8b) x 0,5 (coeff. c) = 50 kg N/ha/an. Exemple 2 : Un maïs suivant le labour d'une prairie temporaire de 5 ans, fauchée + pâturée. Effet retournement prairie = 150 x 0,7 (8b) x 0,7 (coeff. c) = 73.5 N Effet précédent cultural sera = 0

� Effet sur la minéralisation de l’apport régulier de produit organique (arrière effet des effluents) (9) = (9a) x Dose x (9b)

Lorsqu’une parcelle reçoit fréquemment des effluents (ou produits) organiques depuis au moins 15-20 ans, le sol s’enrichit, et la minéralisation augmente. La quantité d’azote libérée dépend de la fréquence des apports et du type d’effluent. La minéralisation annuelle liée aux apports organiques se calcule par la quantité d’azote totale apportée avec l’effluent, pondérée par un coefficient d’équivalence engrais. (9) = teneur de l’effluent (cf analyse de votre effluent datant de moins de 5 ans, ou cf tableau 9a) x dose apportée par hectare x coeff. équivalence engrais (tableau 9b)

On prend en compte l’arrière-effet pour des apports revenant avec une fréquence inférieure ou égale à 3 ans. Toutefois, on considère que des apports de fumier conséquents (40 t/ha au moins) revenant tous les 4 à 5 ans induisent également un arrière-effet. Cet arrière-effet est dans ce cas intégré à la minéralisation annuelle (voir Tab.7b).

- 8 -

Tableau 9a Effluent organique - Valeurs de référence à défaut d'analyse sur l'exploitation - Teneur en azote (médiane) des effluents d'élevage en Basse-Normandie

Type effluent d'élevage

Espèce et précision éventuelle

Teneur en azote Kg N par tonne ou m3 de produit brut

Fumier

Bovins 5,0

Taurillons 6,0

Chevaux 5,4

Porcs 6,9

Moutons 6,7

Volailles (Se renseigner)

Compost de fumier

Bovins 6,3

Chevaux 5,2

Porcs (litière accumulée) 7,6

Volailles 16,2

Lisier

Bovins très dilué 0,8

Bovins dilué 2,5

Bovins pailleux 2,3

Porcs 3,9

Truies 2,1

Lapins 4,9

Fientes Poules présèchées 13,1

Poules déshydratées 42,7

Eaux résiduaires Eaux résiduaires (tous types) 0,32

Jus divers Purins purs 3

Jus de fumiers et divers 0,4

Remarques : • pour tous les fertilisants organiques azotés provenant de l'extérieur de l'exploitation, le

fournisseur doit indiquer la teneur en azote et le type du fertilisant (boues, compost divers, sous-produits recyclés...).

• Pour les effluents absents de cette liste, aucune valeur n’est indiquée faute d’un nombre d’analyses disponible suffisant sur la région (se renseigner).

Tableau 9b Coefficient d'équivalence engrais arrière effet

Culture d’automne Culture de printemps

Fréquence d’épandage Fréquence d’épandage

Effluent Tous les ans Tous les 2 ans 3 ans maxi Tous les ans Tous les 2 ans 3 ans maxi

Type A 0,35 0,18 0,12 0,50 0,25 0,17

Type B 0,20 0,10 0,07 0,32 0,16 0,11

Type C 0,13 0,07 0,04 0,20 0,10 0,07

A : Fumier de bovins, ovins, caprins, chevaux, compost de fumier de bovin B : Lisier bovin, fumier porcin, boues station, fumier de volaille riche en litière C : Lisier porcin, fumier de volaille pauvre en litière, fientes de volailles, purin

Tableau 9c Exemple d'arrière effet d'effluent calculé avec des valeurs par défaut

Effluent Dose/ha (t ou m3)

Teneur en azote (kg N / t ou

m3)

Culture d’automne Culture de printemps

Fréquence d’épandage Fréquence d’épandage

Tous les ans

Tous les 2 ans

Tous les 3 ans

Tous les ans

Tous les 2 ans

Tous les 3 ans

Fumier 40 5,0 70 36 24 100 50 34

Lisier bovin dilué 30 2,5 15 7 5 24 12 8

Lisier porc 30 3,9 15 8 5 23 12 8

Fientes poule pondeuse 5 13,1 8 5 3 13 7 5

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� Effet des matières organiques fraîches (10), (11), (12) L’effet des matières organiques fraîches (enfouissement de paille, de culture intermédiaire, etc.) se manifeste principalement en début de printemps, il n’y a donc pas de prise en compte du coefficient temps de présence des cultures. Des coefficients spécifiques aux types d’effluents, à la période d’épandage et aux cultures permettent d’estimer l’apport d’azote lié aux effluents organiques.

� Effet du précédent cultural (10)

Les résidus (tige, feuille, racine) laissés au sol après une culture vont, en se dégradant, augmenter ou réduire la disponibilité en azote pour la culture suivante (Tab. 10).

Tableau 10 Effet du précédent cultural sur la disponibilité en azote pour la plante

Attention, il existe deux cas particuliers : - lors de la destruction d’une parcelle en luzerne, un effet pour la culture suivante est observé encore

deux ans après la destruction. Il existe donc un effet antéprécédent (+20) à ajouter à l’effet du précédent.

- Lors de l’implantation d’une graminée en dérobée, récoltée tardivement au printemps, par exemple entre un blé d’hiver et un maïs ensilage, la culture dérobée devient le précédent du maïs à la place de la céréale.

� Effet des cultures intermédiaires (11)

Les couverts non récoltés utilisés en interculture vont influencer la disponibilité en azote pour les cultures suivantes. Il s’agit essentiellement d’effets positifs ou nuls. Cet effet dépend de l’espèce implantée, de son niveau de développement et de la période de destruction (Tab.11).

Tableau 11 Effet des cultures intermédiaires non récoltées

Effet des intercultures (11)

Espèce Développement (tonnes de matière sèche)

Destruction avant le 1er janvier

Destruction après le 1er janvier

Avoine, seigle, phacélie

faible à moyen (moins de 1 t) 0 5

fort (entre 1 et 3 t) 5 10

très fort (3 t et plus) 10 15

Ray grass (non récolté – sinon Tab. 12)




Crucifères




Mélange avec légumineuse




Légumineuse (en pur, dans les cas où c’est autorisé)




Autres cultures intermédiaires




Précédent Effet (kg N/ha) (10)

Luzerne 40

Féverole, trèfle, autre légumineuse sauf pois 30

Betteraves, colza, pois, pomme de terre, antéprécédent luzerne 20

Légume de plein champ (carotte, endive…) 10

Céréales à pailles exportées, lin fibre, maïs ensilage, chanvre, crucifères oléagineuses de printemps, millet, oignon, sorgho, tournesol, mélange graminée-légumineuse en dérobée, autres cas

0

Graminée en dérobée ou porte-graine, maïs grain -10

Céréales à pailles enfouies -20

- 10 -

Pour les couverts récoltés en cultures dérobées, l’effet est considéré comme nul sauf pour les graminées en dérobée (-10 N). Dans ce cas l’effet est pris en compte en effet du précédent cultural (cf. Tab. 10).

� Effet direct des apports d’effluents organiques de l’année avant ouverture bilan (12) ; après ouverture bilan (12bis)

Les effluents organiques épandus dans une parcelle contribuent directement à la nutrition des cultures. Leur prise en compte s’effectue grâce à des coefficients d’équivalence engrais.

(12) et (12bis) = Teneur de l’effluent (tableau 12a) x dose apportée par hectare x coeff. équivalence engrais (tab.12b)





Fumier

Bovins 5,0

Taurillons 6,0

Chevaux 5,4

Porcs 6,9

Moutons 6,7

Volailles (Se renseigner)

Compost de fumier

Bovins 6,3

Chevaux 5,2

Porcs (litière accumulée) 7,6

Volailles 16,2

Lisier


Bovins dilué 2,5

Bovins pailleux 2,3

Porcs 3,9

Truies 2,1

Lapins 4,9




Jus divers Purins purs 3

Jus de fumiers et divers 0,4

Remarques : • pour tous les fertilisants organiques azotés provenant de l'extérieur de l'exploitation, le

fournisseur doit indiquer la teneur en azote et le type du fertilisant (boues, compost divers, sous-produits recyclés...).

• Pour les effluents absents de cette liste, aucune valeur n’est indiquée faute d’un nombre d’analyses disponible suffisant sur la région (Se renseigner).

- 11 -

Tableau 12b Coefficient d'équivalence engrais effet direct

cultures de printemps colza d'hiver

céréales d'hiver

Effluent organique

apport d'été-automne avant et sur CIPAN* ou dérobée *

apport de sortie hiver-printemps

apport de fin d'été

apport de fin d'été *

apport de sortie hiver-printemps

fumier de bovins 0,15 0,25 0,10 0,10 0,15

compost de fumier de bovins 0,15 0,15 0,10 0,05 0,10

fumier de porcs 0,15 0,45 0,10 0,10 0,20

compost de fumier de porcs 0,10 0,35 0,15 0,05 0,20

fumier de chevaux et ovins, caprins 0,15 0,20 0,10 0,10 0,10

fumier de volailles 0,15 0,55 0,20 0,10 0,45

compost de fumier de volailles et de porcs

0,10 0,35 0,15 0,05 0,20

fientes de volailles (toutes catégories) 0,10 0,60 0,10 0,10 0,45

lisier de porcs, volailles et veaux 0,05 0,60 0,05 0,05 0,65

lisier de bovins 0,10 0,50 0,10 0,10 0,45

compost d'ordures ménagères 0,15 0,05 0,05 0,05 0,05 compost urbain : ordures ménagères 0,05 0,10 0,10 0,05 0,10

compost boues + déchets verts 0,05 0,15 0,05 0,05 0,10

compost de déchets verts 0,05 0,10 0,05 0,05 0,05

boues d'industrie agro-alimentaire 0,15 0,50 0,15 0,15 0,30

boues urbaines liquides 0,15 0,40 0,15 0,15 0,30

boues urbaines pâteuses 0,10 0,40 0,10 0,10 0,20

boues urbaines chaulées 0,10 0,30 0,10 0,10 0,25

boues sèches 0,10 0,35 0,10 0,10 0,20

boues digérées traitées thermiquement 0,05 0,15 0,05 0,05 0,05

boues de lagune 0,10 0,30 0,10 0,10 0,15

matières de vidange 0,10 0,35 0,10 0,10 0,20

vinasses de sucrerie 0,15 0,50 0,10 0,10 0,25

eaux terreuses de sucrerie 0,03 0,05 0,05 0,03 0,03

digestats de méthanisation agricole : - digestats bruts 0,10 0,50 0,10 0,10 0,45 - fraction liquide après séparation de phase 0,05 0,60 0,05 0,05 0,65 - fraction sèche après séparation de phase 0,05 0,25 0,05 0,05 0,20

(Les nouvelles valeurs vis à vis de 2013 figurent en gras)

* Si apport autorisé. Ou attention au plafond d'apport autorisé !

Exemple : un lisier de bovins dilué à 2,5 kg N/m3 épandu à 30 m3/ha au printemps avant un maïs aura un effet égal à : 2,5 x 30 x 0,40 = 30 kg N/ha/an.

Attention : L’arrêté national Directive Nitrates du 19/12/2011 impose de distinguer l’effet d’un apport organique réalisé avant l’ouverture du bilan (12) de celui réalisé après l’ouverture du bilan (12 bis) ; ce dernier faisant partie du complément d’engrais permettant d’équilibrer le bilan entrée /sortie (voir schéma 1). L’effet des apports organiques après ouverture du bilan se calcule de la même manière que l’effet avant ouverture du bilan (Tab.12).

- 12 -

� Irrigation (13) Si une irrigation est prévue, la dose doit être corrigée de l’apport d’azote liée à l’eau d’irrigation : forfait de 10 kg N/ha, à soustraire de la dose à apporter.

� Dose d’azote (minérale + organique) à apporter après ouverture du bilan

A l’ouverture du bilan (15 février ou date du reliquat), la dose d’azote à apporter sous forme minérale ou organique est égale à la différence entre les besoins de la culture et les fournitures d’azote par le sol, y compris les apports organiques effectués avant ouverture du bilan (à l’automne).

Dose Minérale X + organique après ouverture du bilan (12bis)

= Besoins B : (1) x (2) + (4) ou (3) + (4)

- Fournitures du Sol FS : (5) + (6) + (7) + (8) + (9) + (10) + (11) + (12)

- Corrections éventuelles : (13)

En cas de solde négatif ou nul : aucune fertilisation azotée ne peut être apportée;

En cas de solde positif inférieur à 30 kg N /ha :

Une dose de 30 kg N /ha est permise. Cas particulier de la betterave sucrière :

Le besoin d'azote prévisionnel sera plafonnée à 160 kg azote efficace /ha

- 13 -

2. Plafonds de dose d’azote sur les dérobées Le détail du calcul de la dose est exigé pour les cultures dérobées recevant des apports de fertilisant azoté sous forme d’engrais de synthèse. La dose totale d’azote prévisionnelle est plafonnée à 210 kg N efficace/ha Ce n’est pas le cas si la fertilisation est réalisée uniquement sous forme organique (fumier, lisier, compost…). L’apport est alors plafonné selon la situation et les effluents utilisés (tableau 13).

Tableau 13 : "Dose plafond" d'apport d'azote organique de fin d'été et d'automne sur cultures dérobées

Situation 1 : occupation intégrale du sol en automne, en hiver et début de printemps

Fertilisants Graminées pures ou crucifères fourragères

Mélange de graminées et légumineuses*

Légumineuses pures

Toutes dérobées

Type 1 (fumier) 70 N efficace 40 N efficaces 0

150 N total**

Type 2 (lisier) 100 N total**

Situation 2 : culture dérobée implantée avant une culture semée à l'automne

Fertilisants Graminées pures ou crucifères fourragères

Mélange de graminées et légumineuses*

Légumineuses pures

Toutes dérobées

Type 1 (fumier) 50 N efficace 30 N efficaces 0

150 N total

Type 2 (lisier) 100 N total (*) quelle que soit la proportion de légumineuses (**) exemples : 150 N = 30 T fumier bovins x 5 N ; 100 N = 40 m3 lisier dilué de bovins x 2,5 N

Les effluents organiques apportés sur une parcelle contribuent directement à la nutrition des cultures dérobées. Leur prise en compte s’effectue grâce à des coefficients d’équivalence engrais qui permettent de prendre en compte l’effet de l’azote organique à équivalence de l’azote minéral. L’azote efficace est égal à la quantité d’azote totale apportée par l’effluent multiplié par un coefficient d’équivalence engrais.

Tableau 14 : Coefficients d’équivalence engrais

Effluent organique Apport

d'été-automne** Apport de

sortie hiver-printemps fumier de bovins 0,10 0,25

compost de fumier de bovins 0,05 0,15

fumier de porcs 0,15 0,45

fumier de volailles 0,30 0,55

compost de fumier de porcs et volailles 0,10 0,35

fumier de chevaux, ovins, caprins 0,10 0,20

fientes de volailles (toutes catégories) 0,40 0,60

lisier de porcs, volailles, veaux 0,55 0,60

lisier de bovins 0,25 0,50

compost d'ordures ménagères 0,05 0,05

compost urbain 0,05 0,10

vinasses de sucrerie 0,35 0,50

eaux terreuses de sucrerie 0,02 0,05

boues urbaines liquides 0,35 0,40

boues urbaines pâteuses 0,25 0,40

boues urbaines chaulées 0,25 0,30

boues urbaines sèches 0,25 0,35

compost boues+déchets verts 0,10 0,15

compost de déchets verts 0,05 0,05

boues de lagune 0,20 0,30

matières de vidange 0,25 0,35

boues d'industrie agro-alimentaire 0,35 0,50

digestats bruts de méthanisation agricole : 0,25 0,50

- fraction liquide après séparation de phase 0,55 0,60

- fraction sèche après séparation de phase 0,15 0,25

(Les nouvelles valeurs vis à vis de 2013 figurent en gras)

- 14 -

Annexe 1 : Besoins par variétés et rendements de référence

Besoins pour les variétés de Blé (actualisation 2013). Pour du blé dur, se renseigner auprès de la Chambre d'agriculture.

BLE

Variétés Azote absorbé par unité de rendement

ACCROC, ADHOC, AMBITION, AMUNDSEN, ANDALOU, ARAMIS, ARLEQUIN, BERMUDE, CELLULE, EXPERT, FAIRPLAY, GLASGOW, HEKTO, HYBERY, HYMACK, HYSCORE, HYSTAR, HYSUN, HYXTRA, ISTABRAQ, JB DIEGO, LAURIER, LEAR, OAKLEY, ODYSSEE, PAKITO, PARADOR, PERFECTOR, PIERROT, PREVERT, RONSARD, ROYSSAC, SCIPION, SCOR, SELEKT, SOBBEL, SOKAL, SPONSOR, SY MOISSON, TRAPEZ, TREMIE, VISCOUNT

2,8 kg / q

ADEQUAT, ALDRIC, ALIGATOR, ALIXAN,ALTIGO, ALTRIA, AMADOR, ANDINO, APACHE, APRILIO, AREZZO, ARISTOTE, ARKEOS, AS DE CŒUR, ASCOTT, ATTITUDE, AURELE, AUTAN, BAGOU, BAROK, BASTIDE, BERGAMO, BOISSEAU, BOREGAR, BOSTON, BRENTANO, CALABRO, CAMPERO, CATALAN, CELESTIN, CENTENAIRE, CHARGER, CHEVRON, COMPIL, CORDIALE, DIALOG, DINOSOR, EPIDOC, EPHOROS, EQUILIBRE, EUCLIDE, FLAUBERT, FLUOR, FOLKLOR, FORBLANC, GALOPAIN, GARANTUS, GARCIA, GONCOURT, HAUSSMANN, HYBRED, HYXO, HYXPRESS, ILLICO, INNOV, ISENGRAIN, KALYSTAR, KARILLON, MARCELIN,MAXWELL, (MINOTOR), NIRVANA, NUCLEO, ORCAS, OREGRAIN, ORVANTIS, OXEBO, PALEDOR, PEPIDOR, PERCEVAL,PHARE, PLAINEDOR, PR22R20,PR22R28, PR22R58, PREMIO, RAZZANO, RICHEPAIN, ROCHFORT, RODRIGO, ROSARIO, RUBISKO, RUSTIC, SANKARA, SEYRAC, SIRTAKI, SOGOOD, SOLEHIO, SOLLARIO, SWEET, SWINGGY, TOISONDOR, USKI, WAXIMUM

3 kg / q

ACCOR, ADAGIO, AEROBIC, ALLEZ Y, ALTAMIRA, AMBELLO, AMERIGO, ATHLON, ATTLASS, AUBUSSON, AVANTAGE, AZIMUT, AZZERTI, CAMP-REMY, CALABRO, CAPHORN, CCB INGENIO, CEZANNE, CHEVALIER, CROISADE, EXELCIOR, EXOTIC, FARANDOLE, FRELON, GALACTIC, GRAINDOR, INSTINCT, INTERET, IRIDIUM, ISIDOR, KALANGO, KORELI, LIMES, LUKULLUS, MANAGER, MENDEL, MERCATO, MIROIR, MUSIK, NOGAL, NUAGE, ORATORIO, PAINDOR, RACINE, RECITAL, RESSOR, SAINT EX, SAMURAI, SOISSONS, SOPHYTRA, SORRIAL, SY ALTEO, SY TOLBIAC, VALODOR, (ZINAL)

3,2 kg / q

ARFORT, BAGATELLE 007, BOLOGNA, BUSSARD, FIGARO, FIORINA, FLORENCE AURORE, FURIO, HYNO-RISTA, LENNOX, LUDWIG, MONOPOLE, PIRENEO, SATURNUS, SEBASTO, SEGOR, SIALA, SOMME, STEFANUS, TOGANO, TROFEO, TURELLI, VALBONA

3,5 kg / q

Source : Arvalis. Le classement est provisoire pour les variétés entre parenthèses. Si la variété n’est pas référencée dans la liste, on prendra par défaut la valeur de 3 kg N / q.

- 15 -

Annexe 2 : Modalités de calcul des objectifs de rendement L’objectif de rendement est la moyenne des rendements réalisés sur la parcelle concernée, sinon sur l’exploitation, pour la culture considérée au cours des cinq dernières campagnes culturales concernées, en excluant la valeur maximale et la valeur minimale. Lorsque les références disponibles sur l’exploitation sont insuffisantes pour dissocier par type de sol (moins de 5 valeurs pour une situation de sol et de culture), retenez le rendement moyen calculé sur l’exploitation, sans distinction du type de sol. Dans le cas de l’intégration de nouvelles parcelles à l’exploitation ou dans celui de l’installation d’un nouvel agriculteur, les références de l’exploitation précédente pourront être utilisées. Dans tous les cas, l’exploitant devra être à même de justifier la pertinence des valeurs de rendement qu’il aura utilisées et être en possession des documents correspondants. Si vous n'avez vraiment que 4 années de résultats ou moins, il faut utiliser les valeurs départementales par défaut pour les années manquantes et procéder au calcul de la moyenne selon les mêmes règles (exclusion des extrêmes). Cela peut être contraignant pour des terres de bons potentiels aux rendements supérieurs à la moyenne départementale.

Exemple d’historique de rendements en blé sur une exploitation

Rendements (qtx/ha)

Lots de parcelle par type de sol

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Moyenne, extrêmes exclus

Objectif de rendement retenu

Limon 92 95 106 108 90 98 98

Argile 90 85 Pas de blé 100 Pas de blé Références insuffisantes

94 = moy. exploitation

Moyenne exploitation (y compris autres sols)

89 93 100 105 90 94 94

En absence de références suffisantes sur votre exploitation, vous devez utiliser les objectifs de rendement de référence = moyennes départementales figurant dans les tableaux à la page suivante. Par exemple si vous ne possédez que trois données de rendement sur l’exploitation le calcul de l’objectif de rendement est alors réalisé ainsi :

Rendements (qtx/ha)

Lots de parcelle par type de sol

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Moyenne, extrêmes exclus

Objectif de rendement retenu

Moyenne exploitation (y compris autres sols)

Pas de donnée valeur 73 qtx par défaut dans le département de l’Orne

Pas de donnée valeur 73 qtx par défaut dans le département de l’Orne

92 95 106 87 87

- 16 -

Objectifs de rendement de référence Valeurs d’objectif de rendement à retenir en l’absence de références suffisantes sur l’exploitation

Culture Unités de rendement

Objectif de rendement à utiliser par défaut

Calvados Manche Orne

Avoine hiver Quintaux /ha 68 53 59

Avoine printemps Quintaux /ha 53 45 46

Blé dur hiver Quintaux /ha 54 54 56

Blé hiver Quintaux /ha 80 72 73

Blé printemps Quintaux /ha 57 50 49

Colza hiver Quintaux /ha 36 33 37

Colza printemps Quintaux /ha 33 28 33

Epeautre Quintaux /ha 55 55 55

Maïs fourrage et ensilage TMS plante entière / ha

13,5 13,8 13

Maïs grain Quintaux /ha 88 91 84

Millet Quintaux /ha 55 55 55

Orge hiver Quintaux /ha 71 61 70

Orge printemps Quintaux /ha 54 46 45

Seigle Quintaux /ha 61 54 63

Sorgho fourrager TMS /ha 12 12 12

Sorgho grain Quintaux /ha 55 55 55

Tournesol Quintaux /ha 24 27 28

Triticale Quintaux /ha 60 59 59

- 17 -

Annexe 3 : Liste des communes en zone à pluviométrie faible

Calvados (Cantons de St Pierre/Dives, Morteaux-Coulibeuf, Falaise, Bretteville/Laize et Bourguébus)

AIRAN GARCELLES SECQUEVILLE RAPILLY

AUBIGNY GOUVIX ROCQUANCOURT

BARBERY GRAINVILLE LANGANNERIE ROUVRES

BAROU EN AUGE GRENTHEVILLE SASSY

BEAUMAIS GRIMBOSQ SOIGNOLLES

BELLENGREVILLE HIEVILLE SOLIERS BERNIERES D’AILLY HUBERT FOLIE SOULANGY

BILLY JORT SOUMONT ST QUENTIN

BOISSEY L’OUDON ST AIGNAN DE CRAMESNIL BONNOEIL LA HOGUETTE ST ANDRE SUR ORNE BONS TASSILLY LAIZE LA VILLE ST GEORGES EN AUGE BOULON LE BU SUR ROUVRES ST GERMAIN LANGOT BOURGUEBUS LE DETROIT ST GERMAIN LE VASSON BRETTEVILLE LE RABET LE MARAIS LA CHAPELLE ST LAURENT DE CONDEL BRETTEVILLE SUR DIVES LE MESNIL VILLEMENT ST MARTIN DE FONTENAY BRETTEVILLE SUR LAIZE LEFFARD ST MARTIN DE MIEUX

CAUVICOURT LES ISLES BARDEL ST PIERRE CANIVET CESNY AUX VIGNES LES LOGES SAULCES ST PIERRE DU BU CHICHEBOVILLE LES MOUTIERS EN AUGE ST PIERRE SUR DIVES CINTHEAUX LES MOUTIERS EN CINGLAIS ST SYLVAIN CLINCHAMPS SUR ORNE LOUVAGNY STE MARGUERITE DE VIETTE

CONDE SUR IFS MAGNY LA CAMPAGNE THIEVILLE

CONTEVILLE MAIZIERES TILLY LA CAMPAGNE CORDEY MARTIGNY SUR L ANTE TREPREL

COURCY MAY SUR ORNE URVILLE

CROCY MITTOIS USSY

DAMBLAINVILLE MONTVIETTE VAUDELOGES

EPANEY MORTEAUX COULIBOEUF VENDEUVRE ERAINES MOULINES VERSAINVILLE ERNES MOULT VICQUES ESTREES LA CAMPAGNE MUTRECY VIEUX FUME

FALAISE NORON L’ABBAYE VIEUX PONT FIERVILLE BRAY NORREY EN AUGE VIGNATS

FONTAINE LE PIN OLENDON VILLERS CANIVET FONTENAY LE MARMION OUEZY VILLY LEZ FALAISE FOURCHES OUILLY LE TESSON FOURNEAUX LE VAL OUVILLE LA BIEN TOURNEE

FRENOUVILLE PERRIERES FRESNE LA MERE PERTHEVILLE NERS FRESNEY LE PUCEUX PIERREFITTE EN CINGLAIS FRESNEY LE VIEUX PIERREPONT PONT D OUILLY POTIGNY POUSSY LA CAMPAGNE

Manche : Aucune commune désignée en zone à pluviométrie faible dans le département de la Manche

- 18 -

Orne (Petites régions agricoles : Plaine d’Argentan, Perche, Plaine d’Alençon et Pays d’Ouche) ALENCON COULONCES LA ROCHE MABILE ALMENECHES COULONGES LES SABLONS LA ROUGE ANCEINS COULONGES SUR SARTHE LA TRINITE DES LAITIERS APPENAI SOUS BELLEME COURCERAULT LA VENTROUZE ARGENTAN COURGEON LALACELLE AUBE COURGEOUT LALEU AUBRY EN EXMES COURTOMER LARRE AUGUAISE COUVAINS LE BOURG SAINT LEONARD AUNAY LES BOIS CRULAI LE CHALANGE AUNOU LE FAUCON CUISSAI LE CHATEAU D ALMENECHES

AUTHEUIL DAME MARIE LE GUE DE LA CHAINE AVOINE DAMIGNI LE MAGE

BAILLEUL DANCE LE MELE SUR SARTHE BARVILLE DORCEAU LE MENIL BERARD

BATILLY ECHAUFFOUR LE MENIL BROUT BAZOCHES SUR HOENE ECORCEI LE MENIL GUYON BEAUFAI ECORCHES LE PAS SAINT L'HOMER BEAULIEU ECOUCHE LE PIN AU HARAS BELLAVILLIERS EPERRAIS LE PIN LA GARENNE BELLEME ESSAY LE PLANTIS

BELLOU LE TRICHARD FAY LE SAP BELLOU SUR HUISNE FEINGS LE SAP ANDRE BERD HUIS FEL LE THEIL BIVILLIERS FERRIERES LA VERRERIE LES ASPRES BIZOU FLEURE LES GENETTES BOCQUENCE FONTAINE LES BASSETS LES MENUS BOECE FONTENAI SUR ORNE LES VENTES DE BOURSE BOISSEI LA LANDE FORGES LIGNEROLLES

BOISSY MAUGIS GANDELAIN LOISAIL BOITRON GAPREE LONGNY AU PERCHE BONNEFOI GAUVILLE LONRAI BONSMOULINS GEMAGES LOUCE BOUCE GLOS LA FERRIERE LOUVIERES EN AUGE

BRESOLETTES GOULET MAHERU

BRETHEL GUEPREI MAISON MAUGIS

BRETONCELLES HAUTERIVE MALE BRIEUX HELOUP MALETABLE BUBERTRE HEUGON MARCEI

BURE IGE MARCHAINVILLE BURES IRAI MARCHEMAISONS

BURSARD JOUE DU PLAIN MAUVES SUR HUISNE

CERISE JUVIGNY SUR ORNE MEDAVY

CETON L’AIGLE MENIL ERREUX CHAMBOIS L HERMITIERE MERRI CHAMPEAUX SUR SARTHE L’HOME CHAMONDOT MIEUXCE CHAMPS LA CHAPELLE MONTLIGEON MONCEAUX CHANDAI LA CHAPELLE SOUEF MONNAI CHAUMONT LA CHAPELLE VIEL MONTABARD CHEMILLI LA COURBE MONTCHEVREL COLOMBIERS LA FERRIERE AU DOYEN MONTGAROULT COLONARD CORUBERT LA FERRIERE BOCHARD MONTGAUDRY COMBLOT LA FERTE FRENEL MORTAGNE AU PERCHE COMMEAUX LA GONFRIERE MORTREE CONDE SUR HUISNE LA LANDE SUR EURE MOULICENT CONDE SUR SARTHE LA MADELEINE BOUVET MOULINS LA MARCHE CONDEAU LA MESNIERE MOULINS SUR ORNE CORBON LA PERRIERE MOUSSONVILLIERS COULIMER LA POTERIE AU PERCHE MOUTIERS AU PERCHE

- 19 -

NEAUPHE SUR DIVE SAINT MARTIN DU VIEUX BELLEME NECY SAINT MAURICE LES CHARENCEY NEUILLY LE BISSON SAINT MAURICE SUR HUISNE NEUILLY SUR EURE SAINT MICHEL TUBOEUF NEUVY AU HOULME SAINT NICOLAS DE SOMMAIRE NOCE SAINT NICOLAS DES BOIS NORMANDEL SAINT NICOLAS DES LAITIERS

OCCAGNES SAINT OUEN DE LA COUR OMMOY SAINT OUEN DE SECHEROUVRE ORIGNY LE BUTIN SAINT OUEN SUR ITON ORIGNY LE ROUX SAINT OUEN SUR MAIRE

PACE SAINT PIERRE DES LOGES PARFONDEVAL SAINT PIERRE LA BRUYERE PERVENCHERES SAINT PIERRE LA RIVIERE PLANCHES SAINT QUENTIN DE BLAVOU POUVRAI SAINT SULPICE SUR RISLE PREAUX DU PERCHE SAINT SYMPHORIEN DES BRUYERES PREPOTIN SAINT VICTOR DE RENO

RADON SAINTE CERONNE LES MORTAGNE

RAI SAINTE GAUBURGE SAINTE COLOMBE

RANDONNAI SAINTE SCOLASSE SUR SARTHE REMALARD SARCEAUX REVEILLON SEMALLE RI SENTILLY RONAI SERANS

SAI SERIGNY SAINT AGNAN SUR ERRE SEVIGNY SAINT AGNAN SUR SARTHE SEVRAI SAINT AQUILIN DE CORBION SILLY EN GOUFFERN SAINT AUBIN D APPENAI SOLIGNY LA TRAPPE SAINT AUBIN DE BONNEVAL SURE

SAINT AUBIN DE COURTERAIE TANQUES SAINT AUBIN DES GROIS TELLIERES LE PLESSIS SAINT CENERI LE GEREI TOUQUETTES SAINT CHRISTOPHE LE JAJOLET TOURNAI SUR DIVE SAINT CYR LA ROSIERE TOUROUVRE SAINT DENIS SUR HUISNE TREMONT SAINT DENIS SUR SARTHON TRUN

SAINT EVROULT DE MONTFORT UROU ET CRENNES SAINT EVROULT NOTRE DAME DU BOIS VALFRAMBERT SAINT FULGENT DES ORMES VAUNOISE SAINT GERMAIN D AUNAY VERRIERES SAINT GERMAIN DE LA COUDRE VIDAI SAINT GERMAIN DE MARTIGNY VILLEBADIN SAINT GERMAIN DES GROIS VILLEDIEU LES BAILLEUL SAINT GERMAIN DU CORBEIS VILLERS EN OUCHE SAINT GERMAIN LE VIEUX VILLIERS SOUS MORTAGNE SAINT HILAIRE LE CHATEL VINGT HANAPS SAINT HILAIRE SUR ERRE VITRAI SOUS L AIGLE SAINT HILAIRE SUR RISLE VRIGNY SAINT JEAN DE LA FORET SAINT JOUIN DE BLAVOU SAINT JULIEN SUR SARTHE SAINT LAMBERT SUR DIVE SAINT LANGIS LES MORTAGNE SAINT LEGER SUR SARTHE SAINT LOYER DES CHAMPS SAINT MARD DE RENO SAINT MARTIN D ECUBLEI SAINT MARTIN DES PEZERITS

- 20 -

Annexe 4 : Exemples de calculs prévisionnels : Cas types

- 21 -

- 22 -

Annexe 5 : Fiche de Calcul du bilan de masse sur culture

- 23 -

3. Doses plafonds d’azote

Tableau 15 : Dose plafond pour les cultures non concernées par le bilan de masse ou la dose pivot

Culture concernée Dose Plafond (exprimé en Kg N efficace/ha) sauf * Betterave potagère 200

Boisement 0

Carotte 200

Céleri branche 200

Céleri rave 300

Cerfeuil 150

Chanvre fibre 120

Chicorée 150

Chou 200

Chou-fleur d'automne / printemps 250 / 300

Ciboulette 150

Endives (racines pour forçage) 50

Fenouil 200 * (N total)

Féverole 0

Fève 0

Fraise – variété non remontante 180

Fraise – variété remontante 250

Haricot 50

Lentille 0

Légumineuses fourragères autres 0

Lin fibre, semence, non textile… 50

Lupin doux 0

Luzerne 200 * (N organique total)

Navet 120

Noisette 0

Panais 180

Persil 150

Petits fruits rouges 80

Petits pois 50

Poireau 300

Pois fourrager 0

Radis noir/rose 100 / 80 **

Rhubarbe et Rutabaga 150

Salade (toutes variétés) 150 **

Sarrasin 50

Soja 0

Sylviculture 0

Taillis courte rotation : peuplier 0 la 1ere année puis 100 après chaque exploitation

Taillis courte rotation : saule 0 la 1ere année puis 40 à 80 après chaque exploitation

Verger 100

Vesce 0

Autres cultures 210 * (N total) * Plafond en azote total, le calcul de l’azote efficace est inutile. ** Plafond applicable à chaque cycle cultural.

En cas d’épandage d’effluent, l’azote efficace du produit est obtenu en multipliant la quantité épandue (tonne ou m3 /ha) par sa teneur en azote (kg N/t ou m3) et par le coefficient d’équivalence engrais effet direct de la culture la plus proche (voir Tableaux 12a et 12b).

- 24 -

4. Calcul de la dose d’azote sur prairie Les doses d’azote annuelles sur prairie sont définies à partir de doses pivots : doses d’azote de référence dans une situation, ajustées en plus ou en moins selon le contexte. Dans certains cas, des doses plafonds sont données : doses maximales à ne pas dépasser.

Choisir la situation de la prairie parmi ces 3 propositions : 1. Prairie avec maxi 25 % de légumineuses en été à dominante pâture : dose pivot 2. Prairie avec maxi 25 % de légumineuses en été à dominante fauche : dose pivot 3. Prairie d’association graminées + légumineuses (+ de 25 % en été), ou luzerne

pure : dose plafond Suivre les indications pour définir la dose pivot ou plafond. En cas de dose pivot, l’ajuster si besoin en fonction des différents critères proposés.

� Prairie avec maxi 25 % de légumineuses en été, à dominante pâture La dose pivot est définie selon le mode d’exploitation et le chargement en été (ares/UGB). Elle est ensuite ajustée selon l’apport de fourrage en complément du pâturage et la présence de trèfle.

Tableau 16 : Dose pivot sur prairie selon le mode d'exploitation

Mode d'exploitation

Chargement ares/UGB en été

Dose pivot

efficace

Apport de fourrage en complément du pâturage

pas de complément au pâturage

Complément à partir de juillet-août

complément de fourrage

en permanence de mai à sept

2è ajustement : Prairie avec un peu de trèfle (max 25 % en

été)

kg N/ha kg N/ha

Pâture uniquement

< 30 200 +70 -20 -40 -40

30 ≤ < 45 150 +70 -20 -40 -30

45 ≤ < 50 120 +50 -10 -40 -30

50 ≤ < 60 70 +20 -10 -30 -20

≥ 60 40 +20 -10 -30 -20

Une coupe d'ensilage puis pâture

< 30 220 +30 -70 -90 -40

30 ≤ < 45 160 +40 -20 -50 -30

45 ≤ < 50 150 0 -25 -40 -30

50 ≤ < 60 100 0 0 -10 -20

≥ 60 70 0 0 -10 -20

Une coupe de foin

puis pâture

< 40 150 +30 -70 -30

40 ≤ < 60 100 +20 -30 -20

≥ 60 60 +20 -30 -20

Tableau 17 : Equivalents UGB pâturage

Animaux à la pâture éq. UGB

Animaux à la pâture éq. UGB

Bovins

Vache laitière 1

Caprins

Chèvre 0,15

Vache allaitante + 1 veau né fin d'hiver 1,1 Bouc 0,15

Vache allaitante + 1 veau né à l'automne 1,3 Chevrette 0,08

Elève de plus de 2 ans 0,8

Equins

Jument suitée 1

Elève de 1 à 2 ans 0,6 Jument, cheval de plus de 2 ans 1

Elève de moins d'un an 0,3 Jument, cheval de plus de 2 ans (race lourde) 1,2

Ovins

Brebis 0,15 Poulain de 6 mois à 2 ans 0,6

Bélier 0,15 Poulain de 6 mois à 2 ans (race lourde) 0,8

Agnelle 0,07

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� Prairie avec maxi 25 % de légumineuses en été, à dominante fauche La dose pivot est définie selon le mode d’exploitation (nombre de coupes). Elle est ensuite ajustée selon l’existence de contraintes de sol (sol séchant ou excès d’eau) et la qualité de la flore. Tableau 18 : Dose pivot sur prairie selon le mode d’exploitation et la qualité de la flore

Pas de contrainte de sol Contrainte de sol

(séchant ou excès d’eau)

Mode d'exploitation

Dose pivot

efficace

flore excellente à bonne

flore moyenne

flore médiocre ou dégradée


flore moyenne


kg N/ha kg N/ha

3 coupes 200 +40 0 +60 -10

2 coupes 150 +20 0 -40 +40 -20 -25

1 coupe 50 0 -20 -20 -20

(Les nouvelles valeurs vis à vis de 2013 figurent en gras) Qualité de la flore des prairies La qualité de la flore est déterminée par la présence des espèces suivantes :

- Bonnes graminées : ray-grass anglais, dactyle, fléole, fétuque des prés, fétuque élevée. - légumineuses herbacées : trèfle blanc, trèfle violet, lotier, luzerne.

Tableau 19 : Qualité de la flore d'une prairie

Plantes indésirables Bonnes graminées + légumineuses herbacées

> 70 % 30 à 70 % < 30 %

< 15 % Excellente à bonne

(sans objet)

Médiocre à dégradée 15 à 30 % Moyenne

> 30 % (sans objet)

� Prairie d’association graminées + légumineuses (+ de 25 % en été), ou luzerne pure

Tableau 20 : Dose plafond pour les prairies riches en légumineuses

Type de prairie Dose plafond

kgN efficace/ha commentaire

Luzerne pure 200 Plafond en azote total

Uniquement sous forme d’effluent organique

Association graminées + légumineuses

(30 à 50 % de légumineuses)

0 1ere année d’implantation

50 Années suivantes :

Plafond en azote efficace

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� Effet direct sur prairie des apports d’effluents organiques de l’année Les effluents organiques apportés sur une parcelle contribuent directement à la nutrition des prairies. Leur prise en compte s’effectue grâce à des coefficients d’équivalence engrais (tab. 21b).





Fumier

Bovins 5,0

Taurillons 6,0

Chevaux 5,4

Porcs 6,9

Compost de fumier Bovins 6,3

Lisier


Bovins dilué 2,5

Bovins pailleux 2,3

Porcs 3,9

Truies 2,1

Lapins 4,9




Remarques :

• pour tous les fertilisants organiques azotés provenant de l'extérieur de l'exploitation, le fournisseur doit indiquer la teneur en azote et le type du fertilisant (boues, compost divers, sous-produits recyclés...).

• Pour les effluents absents de cette liste, aucune valeur n’est indiquée faute d’un nombre d’analyses disponible suffisant sur la région.

Tableau 21b Coefficient d'équivalence engrais sur prairie

Produit Mode d’apport Période d’apport Coefficient

d’équivalence-engrais

Fumier de bovins En surface Automne-hiver 0,30

Printemps 0,10

Compost de fumier de bovins

En surface Automne-hiver 0,25

Printemps 0,05

Fumier de porcs En surface Automne-hiver

0,40 Printemps

Compost de fumier de porcs En surface Automne-hiver

0,20 Printemps

Lisier de bovins

En surface Automne 0,35

Printemps 0,50

Enfoui Automne 0,40

Printemps 0,60

Lisier de porcs

En surface

Fin d’été 0,40

Automne 0,35

Printemps 0,60

Enfoui Automne 0,40

Printemps 0,70

Fumier de volailles En surface Automne-hiver 0,35

Printemps 0,40

Fientes de volailles En surface Automne-hiver 0,35

Printemps 0,45

Boues urbaines liquides 0,50

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Annexe 6 : Rendements annuels indicatifs prairies

Tableau 22 : Rendements indicatifs des prairies pâturées

Mode d'exploitation

Chargement ares/UGB en été

Complément de fourrage à partir de septembre

Apport de fourrage en complément du pâturage entre mai et septembre

Pas ou peu de trèfle pas de

complément au pâturage

Complément à partir de juillet-août

complément de fourrage

en permanence de mai à sept

En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha

Pâture uniquement

< 30 12 15 10 9,5

30 ≤ < 45 10 12 8,5 8

45 ≤ < 50 9 10 8 7,5

50 ≤ < 60 8 9 7,5 6

≥ 60 7 7 6,5 5

Une coupe d'ensilage puis pâture

< 30 11 12 11 10,5

30 ≤ < 45 10 11 10 9,5

45 ≤ < 50 9 10,5 10 9,5

50 ≤ < 60 8 9 8,5 8

≥ 60 7 8 7,5 7

Une coupe de foin

puis pâture

< 40 10 11 9 Sans objet

40 ≤ < 60 8 9 7,5 Sans objet

≥ 60 7 8 6,5 Sans objet

Tableau 23 : Rendements indicatifs des prairies fauchées



Fauche dominante


flore moyenne



flore moyenne


En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha

3 coupes 14 12 Sans objet 13 10 Sans objet

2 coupes 10 9 6,5 9,5 7,5 6

1 coupe Sans objet 6 4 Sans objet 5 4

Tableau 24 : Rendements indicatifs des prairies d’association graminée-légumineuse



Mode d'exploitation


flore moyenne flore excellente

à bonne flore moyenne

En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha En t MS/ha

Association graminée + légumineuse (30 à 50% de

légumineuses) 12 10 11 8

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Annexe 7 : Exemples de calculs prévisionnels sur Prairie, cas types

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Annexe 8 : Fiche calcul de la dose d’azote sur Prairies

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