GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

download GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

of 29

Transcript of GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    1/29

    GUIDEDE BONNES PRATIQUESPOURUNEBONNEGESTIONDESQUESTIONS

    ENVIRONNEMENTALESETSOCIALESDANSLESECTEURDELHBERGEMENTTOURISTIQUE

    GUIDEDE BONNES PRATIQUESPOURUNEBONNEGESTIONDESQUESTIONS

    ENVIRONNEMENTALESETSOCIALESDANSLESECTEURDELHBERGEMENTTOURISTIQUE

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    2/29

    T A B L E D E S M A T I R E S

    2 Gestion de lnergie4 Gestion de la consommati on deau6 Gestion des eaux uses8 Gestion des dchets10 Util isation des produits chimiques12 Politique dachat14 Contri bution la conservation de la biodiversit et de la nature16 Contri bution au dveloppement communautaire18 Questions sociales sur les lieux de travail20 Systmes de gestion de lenvironnement22 Autres sources dinfor mation

    R E M E R C I E M E N T S

    Ce guide a t rdig par James E.N. Sweeting et Amy Rosenfeld Sweeting.Les auteurs tiennent remercier tout particulirement les membres dugroupe de travail de la chane dapprovisionnement de lInitiative desvoyagistes qui ont expos leurs vues sur plusieurs versions de l ouvrage.Ils expriment galement leur reconnaissance aux personnes suivantespour leurs observations : Jacqueline Aloisi de Larderel et Giulia Carbonedu Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE) ; GlennPrickett, Sarah Raposa, Laury Saligman, Amy Skoczlas, Frank Stewart etChristopher Woods du Center for Environmental Leadership in Business(Conservation International) ; Christian Heltne et Clare Nielsen deConservation International ; Karen Fletcher de lInitiative de lhtellerieinternationale pour lenvironnement ; Lucy Amis de lInternational Business

    Leaders Forum ; Dirk Belau de lOrganisation internat ionale du tr avail ;Nico Visser de TUI Pays-Bas ; Bill Meade de PA Consult ing ; Kelly Robinsonde Punta Cana Resort & Club et Ilene Rosenfeld.

    L I S T E D E S M E M B R E S D E LA T O U R O P E R A T O R S I N I T I A T I V E

    Accor Tours (France) LTU-Tourist ik GmbH (Allemagne)Atlas Voyages (Maroc) Premier Tours (EU)Aurinkomatkat-Suntours (Finlande) Sahara Tours Inter national (Maroc)DiscoveryInit iatives (Royaume Uni) Settemar i (Italie)Dynamic Tours (Maroc) Studiosus (Allemagne)Exodus (Royaume Uni) Thomas Cook (France)First Choice (Royaume Uni et Ir lande) Travel Walj is PVT (Pakistan)FreeWay Adventures (Brsil ) TUI Group (Allemagne)Hotelplan (Suisse) VASCO Travel (Turquie)

    KEL 12 (Italie) Ventaglio (Italie)

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    3/29

    L A R A I S O N D T R E D E C E G U I D E

    Partout dans le monde, les htelier s reconnaissent que des pratiques envi-ronnementales et sociales r esponsables se traduisent par des retombespositives pour les entreprises, lenvironnement et lensemble de la collectivi-t. Ces pratiques se justifient dun point de vue commercial car elles rdui-sent les cots, renforcent la notorit dune destination et lui conservent long terme la faveur des voyageurs.

    Ce guide donne un aper u des dix questions environnementales et socialescls qui dterminent la russite long terme du secteur de lhbergement.Chacune dentre elles fait lobjet dun rsum succinct, suivi de la liste desavantages que procur e ladoption de bonnes pratiques et de quelques exem-ples dact ions menes par des htels dans le monde entier. Conscients queles solutions proposes ne sont pas exhaustives, nous indiquons des sourcesdinformation complmentaires chaque section et la fin de louvrage.

    R E T O M B E S P O S I T I V E S D E S P R A T I Q U E SENVI RONNEMENTALES ET SOCI ALES RESPONSABLES

    Ladoption de bonnes pratiques peut, en allgeant les factures deau etdnergie, les cots dlimination des dchets et de traitement des eauxuses, se tr aduire par une baisse immdiate des cots. Des actions deconservation comme la gestion des dchets dangereux et le traitement deseaux permettront damliorer la scurit sur les lieux de travail et dans lesespaces publics, ralentissant de ce fait la rotation du personnel, rduisant lenombre daccidents de travail et de maladies professionnelles avec arrt etattnuant la responsabilit pour risques.

    Le retentissement quont les mauvaises pratiques risque de ternir la noto-rit dun htel et dentraner une baisse de frquentation. Les bonnes pra-

    tiques, quant elles, peuvent constituer un instrument de marketing efficacesur le march international de plus en plus actif des personnes en qute dedestinations responsables sur les plans environnemental et social.

    Ladoption de prat iques environnementales et sociales appropries permeten outre de prserver la beaut de lenvironnement naturel de lhtel, derendre le sjour des clients globalement plus agrable, de recueillir unsoutien accru de la part des pouvoirs publics et des communauts avoisi-nantes. Les htels qui ngligent de protger leurs environnements naturel etculturel, risquent par l mme de favoriser la dgradation des lments quicontribuent leur agrment comme la puret de lair, la propret de leau, labeaut du site et la salubrit de lenvironnement.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    4/29

    2

    G E S T I O N D E L N E R G I E

    QUEL EST LE PROBLME ?Les htels consomment des quantits importantes dnergie pour leurs besoins de fonctionnement courants etles activits rcratives quils proposent. Dans de nombreux tablissements, la facture nergtique constituele deuxime poste le plus important, aprs les salaires, dans les cots dexploitation. Les technologies forteintensit nergtique, comme la climatisation, utilises pour offrir des installations modernes et confortables un grand nombre de clients, sont souvent lorigine de cette demande importante. Pour satisfaire leurs besoinsnergtiques, la trs grande majorit des htels et des stations touristiques achtent de lnergie produite parla combustion de combustibles fossiles (charbon, ptrole et gaz naturel), qui favorise localement la pollution delair et le changement climatique de la plante. Lextraction, le raffinage et le transport des combustibles fos-

    siles peut aussi porter atteinte lenvironnement. Lamlioration de lconomie domestique, de lefficacit ner-gtique et le recours aux nergies renouvelables permett ent de rduire la dpendance envers lnergie doriginefossile.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Se doter de moyens qui favorisent une utilisation plus rationnelle de lnergie et amliorent les pratiques

    dconomie domestique, permet de faire baisser sensiblement les frais de fonctionnement et les facturesnergtiques. Le dlai damortissement des investissements rali ss est relat ivement court. On estime 1,2 million de dollars par an la facture nergtique dun htel de taille moyenne, comptant 300 chambres.

    I Recourir aux nergies renouvelables permet de rduire localement la pollution de lair, de prserver la qualitde la destination et de rendre le sjour de la clientle plus agrable.

    I Rechercher lefficacit nergtique et adopter des pratiques de conservation permet de renforcer la notorit

    dun tablissement au sein de la clientle et dans dautres cercles soucieux de voir baisser la consommationnergtique mondiale et proccups par les effets du changement climatique.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Commencer par valuer la consommation nergtique existant e pour reprer l es secteurs de l tabli ssement

    qui sont les plus gros consommateurs dnergie et o il devrait tre possible damliorer lefficacit nerg-tique.

    I Continuer surveiller rgulirement la consommation nergtique. Des contrles quotidien ou hebdomadairepermett ent de dceler une consommation anormale et de mesurer les conomies dnergie qui auront tralises par linstallation dquipements efficaces ou ladoption de bonnes pratiques.

    I Encourager les clients avoir des comportements conomes en nergie comme dteindre l a lumire et laclimatisation, docculter les fentres avant de quitter leurs chambres et de ne pas changer de draps ou de

    serviettes de toilette tous les jours.I Rechercher, en concertation avec les employs, des pratiques conomes en nergie comme, par exemple,

    baisser le chauffage ou la climatisation une temprature dtermine pendant le nettoyage des cham-bres, ou faire fonctionner les machines scher ou laver la vaisselle seulement plein chargement. Lestablissements possdant une piscine mettront les pompes hors service la nuit.

    I Effectuer des contrles et un entretien rguliers de toutes les machines de manire en optimiser le fonc-tionnement. Moderniser les installations techniques anciennes peu performantes ou les remplacer par destechnologies plus rcentes.

    I Utiliser des produits dont lentretien ncessite moins dnergie, comme des draps et des serviettes de couleur,ou des cotonnades conformes un label cologique pouvant tre laves basses tempratures.

    I Rduire le nombre dascenseurs ou descaliers roulants en service aux heures de faible frquentation.I Utili ser, chaque f ois que cela sera possible, des sources dnergie renouvelable comme le biogaz, l`nergie

    olienne ou solaire.I Solliciter laide des agences nationales de protecti on de lenvironnement charges de promouvoir l es ner-

    gies renouvelables et les mesures visant conomiser l nergie, pour mettre en uvre un plan de gestion delnergie. Le Programme nergie du PNUE (Programme des Nations Unies pour lenvironnement) fournit desrenseignements pointus sur les technologies disponibles faisant appel aux nergies renouvelables.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    5/29

    3

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    Le Groupe Accor a install en France 1600 m2 de panneaux solaires ausein de 13 htels et de lAcadmie Accor. Paralllement, 60% de leursbesoins en eau chaude sont couverts par lnergie solaire. En moyenne,ces technologies ont une priode de retour sur investissement de 10 ans.

    la suite dune enqute effectue dans son tablissement de Hong Kongcomptant 17 tages, qui a rvl quun tiers des clients nteignaient paslinterr upteur pr incipal de lumire en quittant l eur chambre, lachanehtelireNikkoy a fait installer des interrupteurs commands par la clmagntique de la chambre. Selon ses estimat ions, ce dispositif permetdconomiser 0,30 dollars par c hambre et par j our. Avec un investissement

    de dpart de 21 dollars par interrupteur, le dlai damortissement est de70 jours.

    Lhtel Westin de Seattlea rduit de 66 pour cent la consommationde watts dans les chambres des clients et rali s ainsi une conomieannuelle de 400 000 dollars en remplaant les ampoules dclairage incandescence par des ampoules fluorescence de petites tailles, moinsgourmandes en nergie, et en installant des mcanismes de commandeplus performants.

    Le Groupe htelier Tajcouvre de 50 100 pour cent des besoins en eauchaude de tous ses tablissements en utili sant un systme de chauffage lnergie solaire. Il a t constat que les investissements raliss pourse doter de cet te t echnologie sont amorti s dans un dlai ne dpassant pasdeux ans.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Benchmark Hotel Program, ht tp:/ /www.benchmarkhotel.comI Case Studies: Water, Energy and Solid Waste Management in the Hotel Industry,

    CarribeanAlliance for Sustainable Tourism, Disponible http://www.cha-cast.com

    I Environmental Action Pack for Hotels. Association internationale des htelset restaurants, Initiative de lhtellerie internationale pour lenvironnement,Programme des Nations Unies pour l environnement (i ndustri e et envi-ronnement), 1995. Disponible ht tp:/ /www.ihei.org et ht tp:/ /www.uneptie.org

    I Green Hotelier magazine, Initiative de lhtellerie internationale pourlenvironnement. Disponible http://www.ihei.org

    I Renewable Energies for the Tourism Industry, Programme des Nations Uniespour l environnement, Dpartement technologie, indust rie et conomie, 2003Disponible http://www.uneptie.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la sectionSources dinformation complmentaires, pages 22 24.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    6/29

    4

    G E S T I O N D E L A C O N S O M M A T I O N D E A U

    QUEL EST LE PROBLME ?Dans de nombreuses rgions du monde, la demande deau est suprieure l approvisionnement et ponctionnesrieusement les ressources disponibles. Certaines rgions, comme le pourtour du bassin mditerranen, quicomptent parmi les zones o leau est la plus sollicite dans le monde, sont aussi au nombre des destinationstouristiques les plus frquentes de la plante. La demande deau des visiteurs dpasse en gnral trs large-ment celle des rsidents. Outre leau ncessaire aux besoins de chaque client et aux activits de fonctionnementgnral des htels, comme la cuisine et la buanderie, des lments dagrment spcifiques comme les piscines,pelouses et parcours de golf, peuvent accrotre sensiblement la consommation totale. Une consommation deauexcessive risque de porter at teinte aux ressources locales ou de les puiser, rduisant l eau disponible pour les

    besoins locaux. Les difficults peuvent saggraver dans les rgions o la haute saison touristique concide avecles priodes de faibles prcipitations.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Rduire la consommation globale deau entrane une baisse des cots, notamment pendant les priodes de

    scheresse, celles des restrictions de consommation ou pendant lapplication de rglementations publiquesde plus en pl us svres dans ce domaine.

    I Rduire la consommation deau contribue la conservation et la protection des ressources locales dontdpendent lhtel et la communaut locale.

    I Prserver la quali t des ressources locales en eau permet de ne pas devoir t rait er leau potable, avec desprocds coteux.

    I Adopter des mesures de conservation de leau renforce la notorit de ltablissement ou de la station parmi

    la clientle et dans dautres cercles soucieux de rduire la consommation deau et de protger les ressourceslocales.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Reprer les secteurs de lhtel qui sont de gros consommateurs deau et o il devrait tre possible de raliser

    des conomies sensibles.I Surveiller rgulirement la consommation deau dans chaque zone de lhtel (cuisine, buanderie, chambres,

    etc.). Des contrles quotidien ou hebdomadaires permett ent de dceler les fui tes et de mesurer les conomiesconscutives linstallation dquipements efficaces ou ladoption de bonnes pratiques.

    I Encourager les clients utiliser serviettes et autres linges pendant plusieurs jours. Leur faire des sugges-tions pour conomiser leau comme de fermer les robinets quand ils se rasent ou se brossent les dents.

    I Rechercher, en concertation avec les employs, des pratiques pour conomiser leau comme de ne pas la lais-

    ser couler ou dutiliser les machines laver le linge ou la vaisselle plein chargement seulement.I Demander aux services dentretiens technique et mnager de se lancer dans une chasse minuti euse aux

    fuites deau dans les toilettes, raccords de robinetterie et pommeaux de douche et de les rparer.I Installer des dispositifs pour conomiser leau comme les chasse deau faible dbit, pommeaux de douche

    et robinets conomiques. Les installations limitant le dbit des douches permettent de rduire lcoulementdenviron 50 pour cent sans affecter le niveau de confort de lutilisateur.

    I Procder un entretien rgulier des machines. Labsence dentretien prventif entrane des fuites lgresmais continues qui peuvent reprsenter une perte deau importante.

    I Utiliser des technologies qui rduisent la consommation deau en la recyclant.I liminer l es prati ques paysagres sources de gaspi llages comme larrosage des surfaces extrieures avec des

    tuyaux flexibles ou des jardins pendant la journe.I Employer des systmes dirrigation au goutte goutte et slectionner des varits vgtales locales rsistan-

    tes la scheresse pour les amnagements paysagers.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    7/29

    5

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    A la Jamaque, le complexe htelier et de l oisirs,Sandal Negril Beach Resort& Spa,a install des toilettes et des urinoirs quips de chasse deau faible dbit ne consommant pas plus de 5,7 lit res (1,5 gallon) chaqueutilisation ; des arateurs et autres dispositifs pour rduire le dbit desrobinets ; des douchettes conomiques ne consommant pas plus de 9,5lit res (2,5 gallons) par minute. Les sols sont entr etenus avec des techniquesqui permettent dconomiser leau en ralentissant lvaporation. Entre 1998et 2000, soit sur les trois dernires annes, la consommation deau totale adiminu de 28,6 pour cent par nuit.

    Le luxueux tablissement htel ierApple Farm Inn and Restaurant, enCalifornie (tats Unis), qui ne compte que sept chambres, util ise leau reje-te par les machines laver pour rincer les toilettes. Cette mesure a permisdconomiser 15 900 lit res (4 200 gallons) deau chaque jour, soit environ5000 dollars chaque anne.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Benchmark Hotel Program, ht tp://www.benchmarkhotel.comI Case Studies: Water, Energy and Solid Waste Management in the Hotel

    Industry, Carribean Alliance for Sustainable Tourism, Disponible http://www.cha-cast.com

    I Environmental Action Pack f or Hotels. Associati on internati onale des htels etrestaurants, Initiative de lhtellerie internationale pour lenvironnement,Programme des Nations Unies pour lenvironnement (industrie et environ-nement), 1995, Disponible http://www.ihei.org et http://www.uneptie.org

    I Green Hotelier magazine, Initiative de lhtellerie internationale pour

    lenvironnement Disponible http:// www.ihei.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautr es, merci de consulter la sectionSources dinformations complmentaires, pages 22 24.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    8/29

    G E S T I O N D E S E A U X U S E S

    QUEL EST LE PROBLME ?Les htels peuvent produire dimportantes quantits deaux uses, la fois eaux grises rejetes principale-ment par les machines laver, lavabos, douches, baignoires, gouttires et eaux noires provenant des eauxde vaisselle et des toilettes. Dans un certain nombre de destinations, une petite partie, au mieux, de ces eauxuses subit un traitement et les polluants comme les bactries de type coliforme fcal et les produits chimiquessont dverss directement dans lenvironnement. (Pour en savoir plus sur le maniement approprie des produitschimiques, voir le chapitre consacr leur utilisation, page 10.) Les eaux uses peuvent, quand elles nont passubi de traitement appropri, polluer les sols et les eaux de surface et dgrader les ressources marines commeles rcifs coralliens. La population risque dattraper des infections, des gastro-entrites, la leptospirose et le

    cholra si les matires de vidange domestiques ne sont pas traites. Sur certains littoraux, les plages ont tfermes au public en raison de niveaux levs de pollution organique et chimique.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Trait er les eaux uses de manire approprie permet de scuriser sur le plan sani tai re lapprovisionnement en

    eau potable et pour lagriculture, de rduire les achats deau potable ncessaires ou de ne pas avoir traitercelle-ci et damliorer les relations avec les communauts locales.

    I Trait er effi cacement les eaux uses permet de protger la cl ientle et les membres du personnel contre lerisque dattraper des maladies graves, rduisant de ce fait le nombre dactions en justice que celle-ci pour-rait intenter pour avoir t contamine par lingestion deau pollue ou avoir nag dans des eaux insalubres.

    I Trait er les eaux uses et dgout permet de se soustrai re aux contraventions et de supprimer les cotsdpuration.

    I Prvenir le dversement des eaux uses ou dgout non traites dans lenvironnement permet de protger lesressources touristiques en conservant les habitats marins et en rduisant la pollution des littoraux.

    I La pollution des littoraux peut faire baisser la frquentation en amenant les visiteurs potentiels annulerleurs voyages et se tourner vers dautres destinations.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?

    I Rduire au minimum les rejets deaux uses en diminuant la consommation deau.I Trait er sparment les grai sses et les huiles contenues dans les eaux uses.I Utiliser des dtergents et des agents nettoyants biodgradables compatibles avec les technologies de

    trai tement des eaux uses.I Rduire autant que possible lutilisation de chlore, agents de blanchiment et autres produits chimiques qui

    migrent dans les eaux uses.I Veiller t rait er de manire approprie toutes les eaux uses avant de les dverser dans l environnement.I Sil existe un systme municipal de traitement des eaux uses, vrifier que le rseau dvacuation est

    effectivement reli une station dpuration et ne se dverse pas directement dans lenvironnement.I Sil nexiste pas de systme municipal, appuyer, en concertation avec les autres entreprises, organisations et

    les collectivits locales, la mise en place dun systme public moderne de traitement des eaux uses.I Sil nexiste pas de systme municipal de traitement des eaux uses, examiner les solutions les plus perfor-

    mantes pour assurer son traitement sur site. Choisir dans la mesure du possible des procds de traitementnaturel utilisant des plantes et bactries naturelles, de prfrence aux produits chimiques, pour purifier leau.

    I Rutiliser leau grise traite pour nettoyer les sols, rincer les toilettes et irriguer jardins et parcours de golf .

    6

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    9/29

    7

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    LInstitut Accor Thalassa Essaouira au Maroc a mis en place son propresystme de traitement des eaux uses. Egalement, lhtel IBIS de Mekns,les eaux uses sont ut ili ses pour ar roser les espaces verts, en vue de lim-iter les dpenses en eau potable.

    En Grce, la chanehtelireGrecotela collabor avec les collectivitslocales pour installer une station dpuration des eaux uses qui traitecelles de ltablissement et des communauts locales, contribuant ainsi prserver la qualit de leau sur place.

    Sainte Lucie, le complexe htelierThe Sport resorttraite les eaux usesdans trois lagunes de dcantation, communiquant entre elles, o leur fil-trage seffectue par des plantes aquatiques sur un support maill. Leaufiltre subit un processus de strilisation supplmentaire aux rayons ultra-

    violets, puis est utilise pour irriguer lenceinte du complexe. Au cours de lapremire anne dexploitation, le nouveau procd de traitement a permisdconomiser environ 3,8 millions de litres deau (un million de gallons) etdes milliers de dollars.

    En Floride (tats Unis), le parc dattractionDisney Worldrecycle15,2 millions de litres (4 millions de gallons) deaux uses par jour pourlarrosage des jardins et des parcours de golf. La socit a constat quecette pratique tait non seulement responsable sur le plan environnemen-tal, mais galement rentable car elle permettait de ne pas utiliser leautraite par la municipalit, beaucoup plus coteuse.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I A manual for Waste Management: What the Tourism IndustryCan Do to ImproveIts Performance. Programme des Nations Unies, 2003.Disponible : http://www.uneptie.org

    I Benchmark Hotel program. ht tp:/ /www.benchmarkhotel.comI Environmental Action Pack for Hotels. Association internationale des htels

    et restaurants, Initiative de lhtellerie internationale pour lenvironnement,Programme des Nations Unies pour l environnement (i ndustri e et envi-ronnement), 1995.Disponible http://www.ihei.org et http://www.uneptie.org

    I Green Hoteliermagazine, Initiative de lhtellerie internationale pourlenvironnement Disponible http://www.ihei.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la sectionSources dinformations complmentaires, pages 22 24.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    10/29

    G E S T I O N D E S D C H E T S

    QUEL EST LE PROBLME ?Les htels produisent dimportantes quantits de dchets solides qui vont des emballages aux rsidus alimen-taires, en passant par les produits nettoyants et dentretien, dont certains sont toxiques. (Pour en savoir plussur le maniement appropri des produit s chimiques, voir le chapitre consacr leur uti lisation, page 10.) Cesdchets sont souvent vacus dans des dcharges mal conues, rejets directement dans les ocans ou lescours deau, ou simplement entasss dans des zones hors de vue des clients. Outre limpact visuel ngatif quilsont sur une destination, les dchets limins de manire inapproprie sont sources de pollutions de leau et dusol par infiltration des polluants issus des dcharges. Mal conues, celles-ci peuvent donner lieu des incen-dies, laisser chapper de mauvaises odeurs, susciter des concentrations de mouches ; elles assurent par ail-

    leurs un confinement inappropri des dchets. Llimination non contrle des produits toxiques comme lesbotes de peinture et les piles risque de contaminer gravement leau, latmosphre et les ressources du sol,et reprsente une menace pour lenvironnement et la sant humaine. Mme lorsque llimination des dchetsseffectue conformment la rglementation, les capacits limites des sites denfouissement posent un prob-lme particulier dans les petites les.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Un programme efficace de gestion des dchets permet de rduire le montant des taxes acquitter pour leur

    transport et leur limination.I La rutilisation et le recyclage des produits permet dallger la facture des achats de marchandises.I Llimination illgale ou inapproprie des dchets peut tre sanctionne par de lourdes contraventions et

    gnrer des cots dpuration.

    I Llimination approprie des dchets diminue le risque de voir des clients ou des rsidents locaux, rendusmalades par des dchets dangereux, intenter des actions en justice.

    I La gestion efficace des dchets permet de protger limage de marque de lhtel en limitant les atteintesvisuelles portes la rgion et en renforant lapprobation de la clientle. Limpact visuel de llimination desdchets est le sujet de proccupation le plus souvent voqu par les visiteurs propos de leur destination devacances.

    I Le rejet direct des dchets dans locan ou les cours deau peut dgrader la qualit des ressources touris-tiques en rduisant la population piscicole et en rendant leau impropre aux activits rcratives.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Commencer par examiner le type et les quantits de dchets produits, les mthodes dlimination appliques

    et leurs cots.

    I Concevoir un programme de gestion des dchets solides fond sur le principe des trois R : Rduire,Rutiliser et Recycler.

    I RDUIRE : acheter de prfrence les marchandises en vrac qui ncessitent moins demballages pour rduirele volume des dchets produits.

    I RECYCLER :

    8

    Pratiquer la collecte slective des dchets la sourcepour viter de devoir les trier ultrieurement. Par exem-ple, quiper les chambres des clients de conteneurspour les produits recyclables et l es zones de travai l dansles cuisines de bacs de compostage.

    Recycler les produits pour lesquels il existe un marchcomme le papier, le verre, les mtaux et les matires

    plastiques.Composter les dchets organiques comme les rsidus

    alimentaires, les feuilles et les chutes produites parllagage des arbres.

    Installer des poubelles pour les clients dans les zonescls, notamment prs des plages et le long des sentiersde randonnes.

    Stocker les dchets solides dans des lieux srs et salu-bres jusqu leur ramassage par les services munici-paux ou dautres organismes denlvement.

    Soutenir, en concertation avec dautres entreprises

    et organisations et les collectivits locales, la miseen uvre de systmes efficaces de collecte slective,de ramassage, de recyclage et de traitement desdchets.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    11/29

    9

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    En Austral ie, les dchets organiques du complexe htelierGreat KeppelIsland Resort, sont broys, puis mis dcomposer pendant plusieurssemaines pour nourrir ensuite les lombrics levs sur place. Le riche com-post ainsi produit permet de fertiliser les jardins de lhtel qui nutilise pasdengrais chimiques. Ce systme rduit l e volume des dchets et permet dene pas payer pour lenlvement des ordures sur lle.

    Le programme de recyclage mis en uvre par lhtelBanff Springs Hotel, auCanada, a rduit le volume des dchets de plus de 85 pour cent.

    Depuis 1998,lhtel Novotel NorthBeach en Australie a recycl enmoyenne par semaine : 5 000 kgs de verre, 500 kgs de car ton, 700 kgs depapier, 100 kgs de plastique et 1500 kgs de dchets organiques adresss des agriculteurs.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I A Manual for Waste Management : What the Tourism Industry Can Do to Improve its Performance. Programme des Nations Unies pour lenvironnement, 2003.Disponible : http://www.uneptie.org

    I Benchmark Hotel Program ht tp:/ /www.benchmarkhotel.comI Environmental Action Pack for Hotels. Association internationale des htels et res-

    taurants, Initiative de lhtellerie internationale pour lenvironnement, Programmedes Nations Unies pour lenvironnement (industrie et environnement), 1995.Disponible http://www.ihei.org et http://www.uneptie.org

    I Green Hotelier magazine, Initiative de lhtellerie internationale pour

    lenvironnement disponible http://www.ihei.orgI Waste Audit Manual for Caribbean Hotels and Resorts: A Guide to a Greener

    Environmentally Sound Property. Caribbean Alli ance for Sustainabl e Tourism.Disponible http://www.cha-cast.com

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, merci de consulter la sectionSources dinformations complmentaires, pages 22 24.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    12/29

    U T I L I S A T I O N D E S P R O D U I T S C H I M I Q U E S

    QUEL EST LE PROBLME ?Lutilisation abusive et inadapte des produits chimiques dans les activits courantes, leur stockage et leurlimination inappropries ainsi que ceux dautres dchets dangereux, peuvent tre sources de pollution et decontamination des ressources environnementales locales. Les pesticides, engrais et herbicides utiliss pour lejardinage et la lutte contre les insectes peuvent tre lorigine de ruissellement toxique dans les cours deau,les eaux ctires et souterraines. Les produits chimiques servant au nettoyage des chambres des clients oudes installations rcratives comme les piscines, peuvent entraner une contamination locale des sols et delapprovisionnement en eau et reprsenter un risque pour la sant humaine. Les fuites de chlorofluorocarbures(CFC) et dhydrochlorofluorocarbures (HCFC) contenus dans les rfrigrateurs, cli matiseurs et autres systmes

    de refroidissement ainsi que les produits chimiques employs pour le nettoyage sec, dans les arosols, lesextincteurs dincendie, eau ou mousse, contribuent appauvrir la couche dozone.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER?I Rduire la quantit de produits chimiques utiliss, en assurer le maniement responsable ainsi que celui des

    dchets dangereux permet de prserver la qualit des ressources touristiques en minimisant le risque de pol-lution de latmosphre, de leau ou du sol.

    I Lusage impropre, notamment abusif, des produits chimiques reprsente un risque rel pour la sant et lascurit des cli ents et des membres du personnel.

    I La gestion efficace des produits chimiques et des dchets dangereux permet de rduire les cots de traite-ment de leau, la quantit de produits chimiques achets par lhtel et dallger leur facture.

    I Lutilisation, le stockage et llimination appropris des produits chimiques et des dchets dangereux permet,en garantissant le respect de la rglementation publique, de se soustraire dventuelles contraventions oude diminuer les cots dpuration.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?

    I Limiter le nombre de produits chimiques utiliss sur le site.I Rduire les polluants en les remplaant par des produits naturels comme le sel, le vinaigre et le bicarbonate

    de soude pour le nettoyage des fours, conduites de vidange, vit res et sols.I Utiliser des agents nettoyants, peintures, solvants et autres produits biodgradables, ayant reu une certifi-

    cation cologique (par exemple Le sceau vert, Le Cygne nordique, la Fleur de lUnion Europenne).I Recourir aux systmes permettant de doser aut omatiquement les produits chimiques de nettoyage et

    dassainissement des piscines pour viter qui l en soit fait une utili sation abusive.I Former les membre du personnel des pratiques responsables et sres en matire de maniement et

    dlimination des produits chimiques et des matires dangereuses.I Organiser llimination responsable des matires dangereuses, conformment la lgislation locale et aux

    normes internationales.I Raliser des contrles rguliers des climatiseurs, pompes chaleur, rfrigrateurs, conglateurs et appareils

    de refroidissement utiliss en cuisine afin de dceler et rparer les fuites de CFC et de HCFC qui appauvris-sent la couche dozone.

    I Transformer le parc de machines en service pour permettre lutilisation des produits chimiques contenant peuou pas de substances appauvrissant la couche dozone. Cette mesure demande en gnral de changer cer-taines pices dtaches des machines en service et/ou dutiliser une autre huile de graissage. Lors de lachatde nouveaux matriels, choisir des machines qui fonctionnent avec des produits chimiques ne contenant pasde substances appauvri ssant la couche dozone.

    I Penser choisir des plantes autochtones qui ncessitent moins deau, de pesticides, dengrais et dherbicideslors de la conception des amnagements paysagers.

    I Utiliser du compost ou dautres produits de remplacement organiques de prfrence aux engrais chimiques.I Lutter contre les insectes en ayant recours, lorsque cest possible, aux poissons, iguanes ou dautres ani-

    maux de prfrence aux pesticides et autres produit s chimi ques dangereux.

    10

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    13/29

    11

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    Lhtel Vancouver, en Colombie bri tannique (Canada), entretient sa piscineavec du bicarbonate de soude et une solution saline la place de chlore.

    Cette mesure a permis de rduire les polluants et dconomiser prs de1500 dollars EU par an.

    Lhtel Jasper Park Lodge, en Alberta (Canada), amende son parcours de golfavec du compost produit partir de fumier de wapiti.

    Ltabli ssement htelierGreen Hotel Mysore, en Inde, a peupl ses tangsde poissons qui se nourr issent de moustiques.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Benchmark Hotel Program ht tp:/ /www.benchmarkhotel.comI Environmental Action Pack for Hotels. Association internationale des htels et

    restaurants, Initiative de lhtellerie internationale pour lenvironnement,Programme des Nations Unies pour l environnement (i ndustri e et environnement),1995. Disponible http://www.ihei.org et http://www.uneptie.org

    I Green Hotelier magazine, Initiative de lhtellerie internationale pourlenvironnement. Disponible http://www.ihei.org

    I How the Hotel and Tourism Industry can Portect the Ozone Layer. 1998Programmedes Nations Unies pour l Environnement. Disponible ht tp:/ /www.uneptie.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la section Sourcesdinformations complmentaires, pages 22 24.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    14/29

    P O L I T I Q U ES D A C H A T

    QUEL EST LE PROBLME ?Les htels achtent dimportantes quantits de marchandises, notamment des fournitures de nettoyage et de buan-derie, denres alimentaires et boissons, machines, vhicules, fournitures de bureaux, meubles, literie et objets detoilette destines aux salles de bain des clients. La production, la distribution et llimination de ces marchandisespeuvent avoir des effets prjudiciables sur lenvironnement. Celles-ci peuvent aussi avoir un impact social ngatifquand leur production fait appel des pratiques de travail dloyales. En cooprant avec les fournisseurs et lesprestataires de services, les htels et associations htelires sont en mesure de favoriser ladoption de pratiques defabrication et de production plus performantes sur les plans environnemental et social. Les politiques dachat ontaussi des rpercussions sur le volume de dchets produits par un htel, ainsi que sur les risques de pollution de lair,de leau et du sol quentranent lutil isation et l limination de ces marchandises.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Lachat de produits dont la fabrication, lutil isation et llimination ont un impact faible sur lenvironnement,

    permet de prserver la qualit des ressources touristiques en rduisant le risque de pollution de lair, de leauet du sol.

    I Lachat de produits dont la fabrication demande moins demballages ou de matires premires permet defaire baisser les cots lis llimination des dchets.

    I Lachat de produits respectueux de lenvironnement et des intrts de la collectivit permet de renforcer lanotorit de ltablissement parmi la clientle et dans dautres cercles attentifs aux gaspillage et aux dom-mages provoqus par leur utilisation.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Acheter, lorsque cest possible, des produits dont la qualit environnementale a t certifie. Mettre en place

    une politique dachat qui privilgie des produits portant un label cologique dlivr par des organismesindpendants et fi ables, comme le sceau vert, la Fleur de l Union europenne ou le Cygne nordique, permet demettre profit une expertise externe.

    I Acheter, lorsque cest possible, des produit s du commerce quit able.I Exercer des pressions sur l es fournisseurs et collaborer acti vement avec eux. Les colabels ne suf fi sent pas

    toujours reprer les produits respectueux de lenvironnement. Avec laide des fournisseurs, on peut aussiidentifier des problmes environnementaux et trouver les meilleurs produits sur le march.

    I Leur demander, lorsque cest possible, dlaborer et de mett re en uvre une polit ique prenant en comptelenvironnement et dadopter des pratiques de travail loyales.

    I Veiller ce que les fournisseurs installs sur place adoptent des pratiques responsables sur les plans socialet environnemental.

    I Fournir aux clients des renseignements sur les produits de fabrication locale susceptibles de remplacer les

    marchandises importes comme leau en bouteille, et leur procurer la liste des produits et services locaux bannir comme les souvenirs labors part ir despces menaces dextinction.

    I Acheter des produit s en papi er contenant une proportion leve de fibres recycles post-consommation etblanchies sans chlore.

    I Acheter, lorsque cest faisable, des produits qui peuvent tre recycls sur le march.I Acheter des produits en vrac qui ncessitent moins demballage pour rduire les cots lis leur condi-

    tionnement, stockage, transport et limination.I Acheter des produits et matires premires dorigine locale qui sont transports sur des distances plus cour-

    tes, ncessitent moins demballages et de stockage, et permettent de resserrer les liens avec la communautet de lui tmoigner une plus grande solidarit.

    12

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    15/29

    13

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Benchmark Hotel Program ht tp:/ /www.benchmarkhotel.comI Environmental Action Pack for Hotels. Association internationale des htels et

    restaurants, Initiative de lhtellerie internationale pour lenvironnement,Programme des Nations Unies pour l environnement (indust rie et environnement),1995. Disponible http://www.ihei.org et http://www.uneptie.org

    I Green Hotelier magazine, Init iati ve de lhtellerie internationale pourlenvironnement. Disponible http://www.ihei.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la section Sources

    dinformations complmentaires, pages 22 24

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    16/29

    C O N T R I B U T I O N L A C O N S E R V A T I O ND E L A B I O D I V E R S I T E T D E L A N A T U R E

    QUEL EST LE PROBLME ?Le dveloppement du tourisme peut avoir des rpercussions environnementales importantes sur les littoraux et lintrieur des terres. Dans les prcdentes sections de ce guide nous avons indiqu des mesures susceptiblesdtre appliques par les htels pour minimiser et/ou prvenir ces impacts. Au-del dune simple rduction deseffets ngatifs, les hteliers peuvent aussi sefforcer de contribuer la conservation de la biodiversit et dela nature en amliorant ltat de lenvironnement aux niveaux local, rgional ou national. Ces actions peuventrevtir une importance particulire dans les pays o les capacits et les ressources consacres la prservation

    de lenvironnement sont limites.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Dans de nombreux endroits, lagrment des vacances dpend du milieu naturel. Contribuer la conservation

    de celui-ci permet de prserver les ressources touristiques naturelles.I Soutenir la cause de la conservation permet, en rduisant le risque dune dgradation future de

    lenvironnement, de prserver la qualit de la destination.I Contribuer la conservation permet de renforcer la notorit de ltablissement auprs de la clientle et

    dautres cercles soucieux de la perte de la biodiversit et des atteintes portes lenvironnement aux niveauxlocal et mondial.

    I Promouvoir des modes de jouissance responsables des ressources environnementales dune destination ren-dra le sjour des clients plus agrable.

    I Appuyer les actions en f aveur de la conservati on permet de se faire connatre avantageusement, de renforcersa notorit parmi la population et les organisations locales et de resserrer les liens existants.

    I Recevoir des dist inct ions environnemental es rcompensant des programmes de conservati on se tradui t pardes retombes positives.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Participer, en collaboration avec les reprsentants des pouvoirs publics et dautres groupes locaux,

    lvaluation de la situation locale aux fins de dterminer les stratgies les plus favorables la conservation.I en partenariat avec des groupes aux niveaux local ou national, la cause de la conservation.I Soutenir financirement les actions locales en faveur de la conservation.I Parrainer des projets dducation environnementale des communauts avoisinantes.I Contribuer la gestion de la biodiversit par un soutien en nature.

    I Geler des terrains, quand cest possible, aux fins de constituer une rserve prive.I Encourager les membres du personnel se porter volontaires pour part iciper des projets comme le nettoy-

    age des plages.I Enseigner aux clients comment ils peuvent participer de manire constructive aux actions locales en faveur

    de la conservation de la biodiversit.

    14

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    17/29

    15

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Benchmark Hotel Program ht tp:/ /www.benchmarkhotel.comI Center for Environmental Leadership in Business. http://www.celb.orgI Programme des Nations Unies pour lenvironnement,

    Division de la technologie, de lindustrie et de lconomie. http://www.uneptie.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la section Sourcesdinformations complmentaires, pages 22 24.

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    En Crte, lhtelRethymon Beach de la chane Grecotel, mne une collabora-tion troite avec Archelon, la Socit grecque pour la protection des tortuesde mer.

    Lhtel Mocking Bird Hill la Jamaque soutient un projet de conservation

    local en versant un don pour chaque client qui achte un sjour Discover Jamaica Naturally .

    Costa Rica Expeditionstransporte gratuitement les chercheurs et les mem-bres du personnel du parc national, ainsi que leur matriel.

    Le programme environnemental duYacht Club de Phuket, en Thalande, apermis de parrainer des classes dducation environnementale lintentiondes enfants et de concevoir un programme environnemental pour les colesprimaires locales.

    Au Costa Rica, le complexe htelierLapa Riosentretient une rserve prive

    de 405 hectares (1 000 acres) qui sert de zone tampon la priphrie duparc national Corcovado dont la superficie couvre 40500 hectares (100 000acres). Situ dans un environnement naturel, l htel propose un ventaildactivits de plein air qui requirent laccs des espaces vierges.

    Le complexe htelierVilamoura, en Algarve, Portugal, a rali s un dpliantcontenant des recommandations environnementales lintention des plaisan-ciers.

    A Jakarta, en Indonsie, lhtelHoliday Inn Crowne Plazadonne aux clients lapossibilit dajouter 2 dollars leur facture pour soutenir le programme localde conservation des orangs-outangs.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    18/29

    C O N T R I B U T I O N A U D V E L O P P E M E N T C O M M U N A U T A I R E

    QUEL EST LE PROBLME ?Le dveloppement du tourisme peut avoir un impact non ngligeable sur les communauts locales. Le dve-loppement, en portant atteinte lenvironnement, peut dgrader les ressources comme les terres agricoles, leauou les forts dont sont tributaires les populations, ou limiter leur accs. Celles-ci sont parfois dplaces pourpermettre la construction dhtels ou dautres infrastructures destines aux visiteurs. Les populations localesqui, au dpart, accueillaient favorablement le tourisme comme gnrateur demplois, de richesses, de ressour-ces et dinfrastructures, pourraient estimer que le dveloppement ne leur procure pas les bienfaits quilsescomptaient. Mme si l es htels crent effecti vement des emplois dans de nombreux secteurs de service etdactivit de soutien, ces emplois profitent rarement aux populations locales qui sont le plus touches par le

    dveloppement du tourisme, notamment celles qui sont dpourvues de qual if icat ion ou des ressources nces-saires pour lancer une activit. Les communauts locales risquent de ne jamais percevoir les recettes tires dutourisme parce que les htels sont la proprit dinvestisseurs trangers ou que lon utilise des produits impor-ts. Enfin, lindiffrence manifeste par les clients ou le personnel de lhtel lgard des cultures, traditionset pratiques autochtones peut faire natre des conflits et une opposition au tourisme au sein des communautslocales.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Contribuer au dveloppement communautaire permet damliorer les relations avec les communauts locales

    et de minimiser le risque de conflits dans lavenir.I Soutenir l e dveloppement communautaire permet de se faire connatre avantageusement et de renforcer sa

    notorit.

    I Contribuer au dveloppement communautaire permet de renforcer ladhsion des clients et dautres cerclessoucieux du bien-tre des communauts locales.I Apporter des avantages la population locale permet de contribuer la ralisation des objectifs en matire

    de conservation, en offrant dautres moyens de subsistance relativement moins agressifs.I Consolider l es liens conomiques avec les communauts et l es entreprises locales permet de soutenir l e

    caractre durable des destinations touristiques.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Contribuer au dveloppement dactivits lies au tourisme, gres par des intrts locaux et leur apporter un

    soutien actif.I Acheter des biens et des services produit s localement. Se fournir auprs des micro, peti tes et moyennes entre-

    prises ainsi que des entrepreneurs issus des minorits ethniques et des groupes autochtones.I Donner du travail la population locale.I Mettre en place des programmes de formation pour lapprentissage des techniques de base et le perfec-

    ti onnement des comptences de manire ce que la population locale puisse, avec le t emps, accder pro-gressivement des postes dencadrement.

    I Organiser des classes de langue lintention des employs locaux qui ne possdent pas la langue parlemajoritairement par les cli ents.

    I Encourager les employs exercer des activits bnvoles au sein des communauts locales et adopter despratiques respectueuses de lenvironnement chez eux.

    I Informer les clients des spcificits culturelles et religieuses de la rgion et leur donner des indications pourne pas se comporter de manire choquante. Les encourager acheter des marchandises produites l ocalementet soutenir les prestataires de services locaux.

    I Appuyer, en concertat ion avec des partenaires locaux, les projets favorables au bien-tre communautaire.I Apporter un soutien aux coles locales.

    I Venir en aide aux communauts locales en leur faisant don de matriel ancien ou non utilis.

    16

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    19/29

    17

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Benchmark Hotel Program htt p:// www.benchmarkhotel.comI Corporate Social Responsibil it y Forum. htt p:// www.csrforum.comI Green Hotelier magazine, Initiative de lhtellerie internationale pour

    lenvironnement. Disponible http://www.ihei.orgI Tourism Concern. http:// www.tourismconcern.org.uk/

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la section Sourcesdinformations complmentaires, pages 22 24.

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    Les htels Accoren Indonsie ont dvelopp un programme int itul Unarbre, un enfant dont lobjectif est de soutenir lducation et la sant desenfants du pays travers des fonds recueil lis par Accor, ainsi qu travers laplantation darbres.

    En Rpublique dominicaine, le complexe htelier et de loi sirsPunta CanaResort and Cluba organis une cooprative qui permet aux femmes issuesdes communauts locales de vendre le produit de leur artisanat aux htelsdes environs.

    Lhtel Iberhotel Sarigerme Park, en Turquie, cinq fois laurat du prix Environmental Champion dcern par le groupe TUI, a mis en uvre unestratgie environnementale interne dont le succs est tel que les membresdu personnel en ont tendu les pratiques leur village. Cette initiative aentran une baisse des cots pour la population locale et eu un impact posi-tif en matire de conservation.

    Lhtel Yachana Lodgeen quateur subventionne une fondation locale qui seconsacre divers projets de dveloppement, dont un centre denseignement

    rgional, un levage dabeilles pour les femmes, un dispensaire local et uneferme pilote.

    Exploraciones Amaznicas, qui exploite quatre htels en Amazonie pruvi-enne, soutient les actions dune organisation non gouvernementale pruvi-enne visant fournir du matriel scolaire aux lves et aux enseignants.

    Lhtel Mayfair Inter- Continentalde Londres fait don de ses rideaux, tapiset c ouvre-li ts usags ainsi que des bouteilles de shampoing et des savons moiti utiliss un centre dhbergement local ouvert aux sans domicilefixe.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    20/29

    18

    Q U E S T I O N S O C I A L E S S U R L E S L I E U X D E T R A V A I L

    QUEL EST LE PROBLME ?Lindustrie du tourisme donne du travail 230 millions de personnes, soit environ dix pour cent de la main-duvre officielle dans le monde. On sefforce de plus en plus de favoriser le dveloppement dun tourismethique respectueux des droits de lhomme. La Dclaration universelle des droits de lhomme adopte par lesNations Unies en 1948, proclame que tous les tres humains jouissent de certains droits fondamentaux com-muns tous. Il sagit notamment du droit la vie, la libert et la sret des personnes, du droit de ne pastre tenu en esclavage ni soumis la torture, du droit la protection de la loi, la libert de pense et dereligion, du droit de voyager, du droit au travail, du droit de fonder des syndicats et davoir un niveau de vie suf-

    fisant pour assurer son bien-tre. La Dclaration appelle tous les individus et tous les organes de la socit dvelopper le respect de ces droits. En tant que composantes de la socit, tous les htels et autres entrepri-ses de lindustrie du tourisme peuvent contribuer la ralisation de cet objectif. Lenjeu des droits de lhommedans le secteur touristique concerne pour lessentiel la lgislation du travail et les mauvaises conditions de tra-vail (comme la dure excessive du travail, le faible niveau de rmunration, la prcarit et les perspectives limi-tes de promotion), ainsi que le recours au travail des enfants ou travail forc, leur exploitation sexuelle et lesquestions de parit entre les sexes. La lutte contre la discrimination et la pauvret, les questions autochtones etenvironnementales , dont les droits fonciers, la protection de la dignit humaine et de la libert dassociation etle droit aux ngociations collectives font galement partie des droits fondamentaux.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Respecter les droits fondamentaux des employs garantit la conformit des activits avec la lgislation perti-

    nente et permet de se soustraire aux contraventions et aux poursuites judiciaires.I Accorder aux employs un traitement dcent et un salaire quitable rduit les risques de conflits, diminue

    lhostilit envers les touristes, et favorise des comportements bienveillants et serviables lgard des clients.I Traiter quitablement les employs et les communauts locales fait natre un sentiment de rconfort parmi le

    personnel et permet l entreprise damliorer son image demployeur.I Promouvoir l gali t des droit s entre tous les employs permet dat tnuer les tensions entre employs locaux

    et trangers et entre personnel dencadrement et dappui.I Veiller tablir le dialogue avec les reprsentants librement lus des travailleurs garantit la sincrit des

    consultations ; les dcisions importantes prises par le personnel dencadrement sont mieux acceptes par lesemploys dont on assure ainsi la fidlisation lentreprise.

    I Respecter le droit des employs et des communauts avoisinantes permet de prserver la notorit delentreprise.

    I

    Respecter les droits des communauts autochtones permet de ne pas tre montr du doigt par les organisa-ti ons non gouvernementales ou les mdias.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Examiner les incidences que pourraient avoir les activits de lentreprise sur les droits fondamentaux des

    employs, des communauts locales et des autres parties prenantes.I Distribuer un salaire vital et des prestations quitables lensemble des employs.I Proposer des contrats de travail en bonne et due forme lensemble des employs.I Adopter une position/politique officielle en matire de dfense des droits de lhomme qui engage lentreprise.I laborer des politiques et des directives pour protger la sant et assurer la scurit des employs sur les

    lieux de travail. Ensure t hat securit y services or personnel do not violate the human ri ghts ofemployees or local pe Require all suppliers and sub-contr actors t o comply with

    company polic ies

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    21/29

    19

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Corporate Social Responsibil it y Forum. htt p:// www.csrforum.comI ECPAT Internat ional. htt p:// www.ecpat.netI Organisation internationale du t ravail. http:/ /www.ilo.orgI Tourism Concern. htt p:// www.tourismconcern.org.uk/

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la section Sourcesdinformations complmentaires, pages 22 24.

    QUE PEUT-ON FAIRE ? (SUITE)IVeiller ce que la dure du travail, les priodes de repos et la rmunra-

    tion soient conformes la lgislation et aux pratiques locales, ainsi quauxconventions collecti ves le cas chant.

    IFormer l es ressortissants de la destinat ion des postes dencadrement,soutenir l avancement professionnel, l panouissement personnel etl employabil it de toutes les catgories de personnel.

    IGaranti r l gali t des chances aux travail leurs des deux sexes, de cultureset issus dethnies diffrentes, appartenant des tranches ges diverses.IEncourager les femmes et personnes issues de minorits ethniques

    exercer une activit professionnelle.IReconnatre et respecter les droits des populations autochtones et des

    autres groupes vulnrables.IMett re en place des systmes de communicati on permettant dinformer

    les travailleurs de leurs droits, dans la langue locale, et oralement en casdanalphabti sme gnralis.

    IConcevoir des mcanismes permettant de signaler, en toute confidentiali tet scurit, les dolances et dy rpondre.

    IMett re en uvre une poli ti que demploi quitable et conforme la loi, ence qui concerne le travail des enfants.

    IAdhrer au Code de conduite de lEPCAT pour la protection des enfantscontre lexploitati on sexuell e des fi ns commercial es, dans le voyage et letourisme et le mettre en application (http://www.thecode.org).

    IVeiller ce que les services et le personnel de scurit ne portent pasatteinte aux droits fondamentaux des employs ou des populations localeset dispenser ceux-ci une formation conforme aux normes en la matire.

    IRespecter les reprsentants librement lus des travailleurs et leur fournirles informati ons ncessaires.

    IExiger des fournisseurs et des sous-traitants quils se conforment aux poli-ti ques et aux directives de lentreprise en mati re de droit s de lhomme, depratiques du travail, de sant et de scurit des travailleurs.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    22/29

    20

    S Y S T M E S D E G E S T I O N E N V I R O N N E M E N TA L E

    QUEL EST LE PROBLME ?Llaborati on dun vaste systme de gestion environnemental (SGE) prconisant des modes opratoires, est lemoyen le plus eff icace pour mett re en oeuvre les recommandat ions et aut res prati ques environnementales etsociales contenues dans ce guide. Le SGE fournit l entreprise une mthodologie pour la prise en compte syst-matique des considrations environnementales et sociales dans ses activits, et lui permet dvaluer, de greret de rduire leur impact. Ce systme, qui a vocation traditionnellement la gestion environnementale, peut treuti lis pour encadrer un programme environnemental et social . Pour tre efficace et couronn de succs, un SGE

    doit recueillir le soutien sans rserve et la participation active de toutes les personnes concernes, employs,clients, part enaires commerciaux et communauts locales. Toutes les catgories de personnel de l organisat ion,et non les seuls membres de lencadrement, doivent sy investir et y participer. Lducation des clients constitueaussi un lment important de la russite dun SGE dont la ralisation dpend en grande partie du soutien actifdes clients qui il est demand dteindre les lumires et autres installations lectriques, de consommer moinsdeau et de bannir les produits locaux non durables.

    POURQUOI FAUT-IL SEN PROCCUPER ?I Un SGE permet lhtel ou lentreprise dviter des actions superflues en intgrant systmatiquement les

    pratiques environnementales et sociales dans ses activits.I Organiser les activits environnementales et sociales dans le cadre dun SGE permet doptimiser lutilisation

    des ressources de l entreprise.I Un SGE permet l entreprise de contrler et dvaluer ses performances environnementales et sociales, de

    mettre en vidence les problmes et d amliorer ses rsultats en fonction des donnes recueil lies.I Lexistence dun SGE public unique facilite la participation systmatique du personnel, des clients, des parte-

    naires commerciaux et des communauts locales.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?I Constituer un groupe de travail compos de membres du personnel, issus de tous les secteurs et tous les

    niveaux, pour concevoir, mettre en uvre et valuer le SGE.I Procder un examen approfondi des pratiques en vigueur au sein de lhtel, pour identifier les plages de

    progrs et dfinir les actions prioritaires. Lexamen portera notamment sur la consommation dnergie etdeau, la gestion des dchets, lutilisation des produits chimiques, la politique dachat, les relations commu-nautaires et les impacts potentiels sur lenvironnement local.

    I laborer et publier, en concertation avec le personnel de ltablissement et les autres parties concernes, un

    descriptif de la mission environnementale et sociale, ses rgles, ses objectifs et son plan daction.I Charger nommment un membre du personnel ou un peti t groupe demploys de soccuper dun volet du plan

    daction, puis den rendre compte au groupe de travail. Lui ou leur donner des instructions prcises quant la faon de mener bien chaque tche.

    I Sensibiliser le personnel aux objectifs et aux activits, au moyen de sances dintroduction et dinformation,de notes, de mesures de stimulation, dtudes de performances et dautres mthodes.

    I Faire connatre les objectifs et les activits aux clients et leur recommander des moyens daction pour rduireleur impact environnemental, soutenir les initiatives locales en faveur de la conservation et les projets dedveloppement communautaire.

    I valuer rgulirement ltat davancement des projets et les performances ralises.I Utiliser les donnes recueillies lors des valuations priodiques pour rvaluer la politique, les objectifs et le

    plan daction et dterminer les changements apporter.I

    Tenir inform rgulirement le personnel, les clients et la communaut locale des ralisations accomplies etmettre en avant les performances individuelles exemplaires.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    23/29

    POUR EN SAVOIR PLUS

    I Environmental Management Systems for Hotels and Resorts: A Guide for

    Environmentally Responsible Hotels. Caribbean Alliance for Sustai nable Tourism.

    Available at: http://www.cha-cast.com

    I PA Consult ing Group. htt p:// www.paconsulti ng.com

    I The Green Partnership Guide: A Pract ical Guide to Greening Your Hotel.

    2001. Canada: Fairmont Hotels and Resorts.

    I Sowing the Seeds of Change: An Environmental Teaching Pack for the Hospitali ty

    Industry. 2001. United Nati ons Environment Programme, International Hotel and

    Restaurant Association and the Internati onal Associat ion of Hotel Schools. Avail able

    at http://www.uneptie.org

    Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur dautres, veuillez consulter la section Sourcesdinformations complmentaires, pages 22 24.

    EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

    La chane Canadian Pacific Hotels and Resortsa ralis un guide GreenPartnership Guide lintention des membres de son personnel qui nonce les

    objectif s pour lensemble de l entreprise en matire notamment de gestion desdchets, consommation nergtique, polit ique dachat et conservation de l eau.

    La chane Ramada International Hotels and Resortsoffre des incitations finan-cires aux employs auteurs de suggestions environnementales performantes,accorde des rcompenses aux membres du personnel, aux services et auxtablissements qui se sont distingus et mentionne les suggestions des mem-bres du personnel dans la lett re dinformation de la socit.

    Chaque anne, Grecotel,la premire chane htelire grecque, demande unorganisme extrieur dexaminer ses performances par r apport aux objecti fs pr-alablement fixs et de veiller leur ralisation.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    24/29

    21

    SOURCES DINFORMATIONS COMPLMENTAIRES

    THE INTERNATIONAL HOTELS ENVIRONMENT INITIATIVE. ht tp:/ /www.ihei .or g

    Ce programme, mis au point par l e Prince of Wales International Business Leaders Forum, a pour objet di nformerles hteliers de lvolution gnrale des questions environnementales et de faire connatre les retombes positivesdune gestion respectueuse de lenvironnement pour la rentabilit et lefficacit dun htel. Les ressources sui-vantes sont disponible lIHEI:I Benchmark Hotel program. htt p:// www.benchmarkhotel.com

    "Hotel Benchmarking Tool est un outil conu pour aider les htels amliorer leurs performances environnemen-tales et faire baisser leurs cots dans les domaines suivants : gestion nergtique, consommation deau douce,rduction des dchets, qualit des eaux uses, politiques dachat, relations communautaires et biodiversit.

    I Les ressources suivantes sont disponibles http://www.ihei.org

    I Environmental Action Pack for Hotels. 1995.I Green Hoteliermagazine. Also available at: htt p:// www.greenhotelier.com

    I Environmental Management for Hotels an industry guide to best practice manual. 1996.

    THE CARIBBEAN ALLIANCE FOR SUSTAINABLE TOURISM. ht tp://www.cha- cast .com

    Cette organisation but non lucratif sefforce de promouvoir le dveloppement durable de la rgion carabe enstimulant les milieux daffaires et touristiques, ainsi que de veiller, en concertation avec des partenaires issusde diffrents secteurs, au respect de pratiques environnementales et sociales responsables dans le domaine dutourisme.

    I Les ressources suivantes sont disponibles : http://www.cha-cast.com

    I Best Practice Case Studies.I

    Case Studies: Water, Energy and Solid Waste Management in t he Hotel Indust ry.

    I Environmental Management Systems for Hotels and Resorts: A Guide for Environmentall y

    Responsible Hotels.

    I Environmental Technologies in Caribbean Hotels: Buying Specifications and Lessons of Experience.

    I Environmental Toolki t for Caribbean Hoteliers.

    I Waste Audi t Manual for Caribbean Hotels and Resorts: A Guide to a Greener Environmentall y

    Sound Property.

    PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LENVIRONNEMENT (PNUE) DIVISION DE LA TECHNOLOGIE, DELINDUSTRIE ET DE LCONOMIE.http://www.uneptie.org/tourism

    Cette division du PNUE sefforce, en concertat ion avec les gouvernements, collectivits locales et les reprsentants des

    secteurs dactivit (dont le tourisme) de promouvoir des politiques et des pratiques moins polluantes et plus sres, une

    utilisation efficace des ressources naturelles, de veiller une gestion approprie des produits chimiques, dintgrer lescots environnementaux, de rduire la pollution et les risques pour les tres humains et lenvironnement.

    I Les ressources suivantes sont disponibles : http://www.uneptie.org

    I A Manual for Waste Management: What the Tourism Industry Can Do to Improve its Performance. 2003.I Ecolabels in the Tourism Industry. 1998.

    I Environmental Good Pract ice in Hotels: Case Studies. 1996.

    I How the Hotel and Tourism Indust ry can Protect the Ozone Layer. 1998.

    I Renewable Energies for the Tourism Industry. 2003.

    I Sowing the Seeds of Change: An Environmental Teaching Pack for the Hospitality Industry. 2001. (Co-authored by The

    International Hotel & Restaurant Association and The International Association of Hotelschool Directors.)

    I Sustainable Tourism in Protected Areas: Guideli nes for Planning and Management. 2002.

    I Ecotourism: Principl es, Pract ices and Policies for Sustainabil it y. 2002.

    I Environmental Action Pack for Hotels. 1995.

    22

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    25/29

    23

    SOURCES DINFORMATIONS COMPLMENTAIRES

    AUTRES PUBLICATIONS

    I An Int egrated Approach to Resort Development. 1992. Organisat ion mondiale du t ourisme.

    Disponible http://www.world-tourism.org, rubrique infoshop

    I Being Green Keeps You Out of the Red. 1998. Woolloomooloo, Nouvelle-Galles du Sud: Tourism Council

    Australia and CRC Tourism.

    I Best Practi ce Ecotourism: A Guide t o Energy and Waste Minimisat ion. 1997. Canberra: Austral ian Off ice of

    National Tourism.

    I Greening Your Property: Guide Le sceau vert. 1996. Washington, DC: Le sceau vert.

    I The Green Partnership Guide: A Practical Guide to Greening Your Hotel. 2001. Canada: Fairmont Hotels and

    Resorts.

    I Sustainable Development of Tourism: A Compilati on of Good Practices. 2000. Organisat ion mondiale du t ou-

    risme. Disponible htt p:// www.world-t ourism.org, rubrique infoshop

    I The Green Host Effect: An Integrated Approach to Sustainable Tourism and Resort Development. 1999.

    Conservation International. Disponible : http://www.celb.org

    I Voluntary Ini ti ati ves for Sustainabl e Tourism: Worldwide Inventory of Comparati ve Analysis of 104 Eco-labels,

    Awards and Self- Commitments. 2002. Organisat ion mondiale du tourisme.

    Disponible htt p:// www.world-t ourism.org, rubrique infoshop

    I What Tourism Managers Need to Know: A Practical Guide to the Development and Use of Indicators ofSustainable Tourism. 1997. Organisation mondiale du tourisme.

    Disponible htt p:// www.world-t ourism.org, rubrique infoshop

    AUTRES ORGANISATIONS

    I Conservation International. http://www.conservation.org

    Cette organisation non gouvernementale internationale se consacre la conservation de la biodiversit ; et

    sefforce de dmontrer que les socits humaines peuvent vivre en harmonie avec la nat ure.

    I Corporate Social Responsibility Forum. http://www.csrforum.com

    Cett e ini ti ati ve du Prince of Wales International Business Leaders Forum a pour objet de dvelopper des pra-

    ti ques professionnelles responsables dans l e monde.

    I EcoLogical Solutions, Inc. [email protected]

    Socit de conseil en gestion environnementale spcialise dans lindustrie htelire et touristique.

    I ECPAT Internati onal. http://www.ecpat.net

    Ensemble dorganisations et de particuliers travaillant en rseau pour mettre fin la prostitution et la por-

    nographie enfantines, ainsi quau trafic denfants des fins sexuelles.

    I European Ecolabel. http://europa.eu.int/comm/environment/ecolabel/

    Programme de lUnion europenne pour la certi fi cation cologique des produit s.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    26/29

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    27/29

    CE GUIDE EST UNE INITIATIVE CONJOINTE DE

    T H E C E N T E R F O R E N V I R O N M E N T A L L E A D E R S H I PI N B U S I N E S SLe Center for Environmental Leadership in Business offre au secteur priv et la com-munaut environnementale un nouveau cadre de coopration. Le Centre est le fruit dunpartenariat entre Conservation Internati onal (CI) et Ford Motor Company ; il constitueune division de CI et est administr par un conseil excutif distinct compos de dirige-ants issus des milieux daffaires et de la communaut environnementale. Le Centre

    encourage le secteur priv partout dans le monde trouver des solutions aux problmesenvironnementaux criti ques de la plante dans lesquels li ndustr ie joue un rle dtermi-nant. Dans le cadre de son programme Travel & Leisure , le Centre vise, en concerta-tion avec les grandes entreprises concernes, intgrer l es principes de conservationdans les activit s courantes et agir sur la planifi cation et la gestion des destinationstouristiques cls.

    Travel & Leisure ProgramThe Center for Environmental Leadership in Business

    Conservation International1919 M Str eet, NW Suite 600Washington, DC 20036 USATel: + 1.202.912.1000 Fax: + 1.202.912.1047Email: [email protected] www.celb.org

    TOUR OPERATORS INITIATIVE FOR SUSTAINABLE TOURISM DEVELOPMENTLInit iati ve regroupe 20 voyagistes qui ont pr is l engagement dintgrer les princi pes dedurabilit dans leurs activits professionnelles et duvrer de concert pour promouvoiret dif fuser des prat iques compatibles avec le dveloppement durable. Linit iati ve a tlabore avec le soutien du Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE),lOrganisation des Nations Unies pour lducation, la science et la culture (UNESCO) etlOrganisation mondiale du tour isme (WTO/OMT). Le Center for Environmental Leadershipin Business y contribue acti vement en fournissant une aide technique et f inancire.

    Les membres de lIni tiat ive des voyagistes interviennent conjointement dans les tr oisdomaines cls suivants: Gestion de la chane dapprovisionnement : laborer une stratgie et des outil s com-

    muns pour valuer les fournisseurs ; Cooprati on avec les lieux de destinati on : orienter et conseiller lensemble des part ies

    prenantes, off ices de touri sme, cl ients, fournisseurs, pouvoirs publics et promoteurs ; tablissement des rapports de durabilit : laborer des directi ves et des indicateurs de

    performance concernant le dveloppement durable, et en tester l application.

    Un Secrtariat, hberg par le PNUE, coordonne le programme dactivits de la Tour

    Operators Init iati ve, en assure la mise en uvre et fournit un soutien constant sesmembres.

    Tour Operators Initiative for Sustainable Tourism DevelopmentUnited Nations Environment Programme39-43, quai Andr Citron75739 Paris Cedex 15 FRANCETel: + 33-1-44371450 Fax: + 33-1-44371474Email: [email protected] www.toinit iati ve.org

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    28/29

    Couverture imprime sur papier sans chloreintrieur sur papier recycl 50% post consumer waste.

  • 8/3/2019 GUI2004 tourisme & bonnes pratiques environnementales & sociales _UN

    29/29