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Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime Bonjour à toutes et à tous, Déjà la fin de l’année, année très variable pour les récoltes avec toujours de nombreuses mortalités, accompagnées bien sur de leur cortège de pathologies et d’intoxications en tous genres: larves affaissées, momifiées, marrons, filantes, en écailles, abeilles en paquets, tremblantes, trainant dans l’herbe etc… souvent même le tout visible dans la même ruche. Devant un tel constat nous sommes tous désemparés. NOS ABEILLES NE VONT PAS BIEN. Elles rencontrent manifestement un problème de santé. Un problème D’ENVIRONNEMENT. Les doses de pesticides retrouvés dans nos aliments (Idem dans l’hémolymphe des abeilles) sont parait-il en quantités acceptables pour l’organisme vivant. Jusqu'à quand ? Le Bisphénol A contenu dans de très nombreux plastiques et supports vient d’être interdit dans les biberons; il perturbe le système endocrinien et touche à la reproduction des humains (comme certains insecticides utilisés en agriculture). Il ne sera pourtant retiré de la circulation qu’au mois de juin 2011 ! . Quant à nos abeilles pourront-elles supporter encore longtemps ce régime multi-pesticides en doses infinitésimales ? Que ce soit dans l’eau brute, dans l’air, le nectar, le pollen la propolis ou les anti-Varroas leur mélange dans la ruche est détonnant. Les résultats d’analyses de vos cires sont édifiants, mais malheureusement nous sommes en partie responsables je dis bien en PARTIE responsables. Il va falloir améliorer nos pratiques apicoles, suivre l’exemple des 26 apiculteurs engagés pour la deuxième année dans la démarche cire d’opercules et le guide de travail du GDSA 17. Ils ont tous pratiquement constaté des améliorations notables. Les spécialistes apicoles du GDSA 17 formés cet automne seront sur le terrain en 2011 pour mesurer l’évolution de ce travail. Évidemment les pesticides agricoles retrouvés dans nos colonies sont toxiques et nuisent indiscutablement à la santé de nos abeilles, mais nous devons nous montrer plus rigoureux dans la conduite de nos colonies notamment en matière de traitement anti Varroas. Nous devrions tous ensemble et avec ce protocole cire, mettre en évidence et prouver que malgré de bonnes pratiques apicoles nos abeilles se font massacrer par un environnement de plus en plus hostile. Toute mortalité anormale doit être déclarée au GDSA 17 et à la DDPP, pour une bonne prise en charge des différent services, rester cohérent entre la déclaration annuelle obligatoire, vos assurances et les informations que vous fournirez au GDSA17. Le Conseil d’Administration du GDSA17 et moi-même vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année et tous nos voeux apicoles 2011. Jean François PROSPER Le mot du président BULLETIN N°41 Décembre 2010 Distribué gratuitement à tous les adhérents du GDSA17 Sommaire P2 : l’adhésion 2011 P3 : rucher école rappel de l’emploi de l’acide oxalique Rappel de l’emploi du taktic. P4-5:remarques de l’année écoulée sur l’évolution du frelon d’Asie. P6:campagne de piégeage de vespa velutina dès le printemps 2011. P7:déclaration de ruchers. P8-9:le pot de verre contre le pot de plastique. P10:invitation à l’Assemblée Générale. P11: PSE, FNSOAD insecticide Protéus ANNEXE Bulletin d’adhésion

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Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime

Bonjour à toutes et à tous, Déjà la fin de l’année, année très variable pour les récoltes avec toujours de nombreuses mortalités, accompagnées bien sur de leur cortège de pathologies et d’intoxications en tous genres: larves affaissées, momifiées, marrons, filantes, en écailles, abeilles en paquets, tremblantes, trainant dans l’herbe etc… souvent même le tout visible dans la même ruche. Devant un tel constat nous sommes tous désemparés. NOS ABEILLES NE VONT PAS BIEN. Elles rencontrent manifestement un problème de santé. Un problème D’ENVIRONNEMENT. Les doses de pesticides retrouvés dans nos aliments (Idem dans l’hémolymphe des abeilles) sont parait-il en quantités acceptables pour l’organisme vivant. Jusqu'à quand ? Le Bisphénol A contenu dans de très nombreux plastiques et supports vient d’être interdit dans les biberons; il perturbe le système endocrinien et touche à la reproduction des humains (comme certains insecticides utilisés en agriculture). Il ne sera pourtant retiré de la circulation qu’au mois de juin 2011 ! . Quant à nos abeilles pourront-elles supporter encore longtemps ce régime multi-pesticides en doses infinitésimales ? Que ce soit dans l’eau brute, dans l’air, le nectar, le pollen la propolis ou les anti-Varroas leur mélange dans la ruche est détonnant. Les résultats d’analyses de vos cires sont édifiants, mais malheureusement nous sommes en partie responsables je dis bien en PARTIE responsables. Il va falloir améliorer nos pratiques apicoles, suivre l’exemple des 26 apiculteurs engagés pour la deuxième année dans la démarche cire d’opercules et le guide de travail du GDSA 17. Ils ont tous pratiquement constaté des améliorations notables. Les spécialistes apicoles du GDSA 17 formés cet automne seront sur le terrain en 2011 pour mesurer l’évolution de ce travail. Évidemment les pesticides agricoles retrouvés dans nos colonies sont toxiques et nuisent indiscutablement à la santé de nos abeilles, mais nous devons nous montrer plus rigoureux dans la conduite de nos colonies notamment en matière de traitement anti Varroas. Nous devrions tous ensemble et avec ce protocole cire, mettre en évidence et prouver que malgré de bonnes pratiques apicoles nos abeilles se font massacrer par un environnement de plus en plus hostile. Toute mortalité anormale doit être déclarée au GDSA 17 et à la DDPP, pour une bonne prise en charge des différent services, rester cohérent entre la déclaration annuelle obligatoire, vos assurances et les informations que vous fournirez au GDSA17. Le Conseil d’Administration du GDSA17 et moi-même vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année et tous nos vœux apicoles 2011.

Jean François PROSPER

Le mot du président

BULLETIN N°41

Décembre 2010

Distribué gratuitement à tous les adhérents du GDSA17

Sommaire

P2 : l’adhésion 2011 P3 : rucher école rappel de l’emploi de l’acide oxalique Rappel de l’emploi du taktic. P4-5:remarques de l’année écoulée sur l’évolution du frelon d’Asie. P 6 : c am pa g n e d e piégeage de vespa v e l u t i na dès l e printemps 2011. P7:déclarat i on de ruchers. P8-9:le pot de verre contre le pot de plastique. P 1 0 : i n v i t a t i o n à l’Assemblée Générale. P11: PSE, FNSOAD insecticide Protéus

ANNEXE Bulletin d’adhésion

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Bulletin N°41

L’adhésion 2011

La cotisation augmente en 2011. La cotisation de ba se passe de 8 € à 9 € et la cotisation à la ruche de 0, 25 € à 0, 30 €.. Les adhérents du GDSA17 bénéficient d’un plan sanit aire d’élevage (PSE) qui permet : • De profiter d’une lutte coordonnée contre la varroase. • D’acquérir en toute légalité à un prix réduit (50% en 2010) des

médicaments officiellement reconnus efficaces et autorisés (ayant une autorisation de mise sur le marché AMM) grâce à une ordonnance de notre vétérinaire conseil indiquant la posologie et le mode d’emploi.

• L’obtention de 2 feuilles de cire d’opercules par ruches traitées également avec 50% de réduction

• Le gaufrage gratuit de votre cire d’opercules • Des visites sanitaires gratuites sur leur demande en cas de suspicion de

maladie ou dans un cadre d’évaluation de l’état sanitaire des ruchers. • D’une formation sanitaire et d’élevage de reines au rucher école. Le GDSA : • Sollicite les aides départementales ainsi que France Agrimer. • Conseille les apiculteurs sur les méthodes de prophylaxie et de traitement

par la publication du bulletin trimestriel ou par des articles sur son site. • Agit en relation avec la Direction Départementale De la Protection des

Population. • Adhère à la Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles

(FN0SAD) elle aussi régie par la loi 1901. • Adhère à l’Association pour le Développement de l’Apiculture en Poitou

Charente (ADAPC) Conscient des limites d’efficacité des moyens actuels pour faire face aux difficultés auxquelles les apiculteurs sont confrontés , le GDSA contribue volontiers à leur amélioration en participant par le biais de nos volontaires aux évaluations, sondages et travaux de recherche qui nous sont proposés. En plus du varroa et de la loque américaine qui restent notre préoccupation majeure , nous devons faire face à un nouveau prédateur : Vespa Vélutina. C’est pourquoi le GDSA a travaillé avec la Préfecture de la Charente-Maritime et l’Observatoire de l’Environnement de Poitou Charente pour mettre en place un réseau de surveillance du frelon asiatique . Il va mettre en place un plan de piégeage des fondatrices dès le printemps 2011 autour des ruchers. Une équipe de volontaires détruisent les nids chez les adhérents qui le demandent à prix coûtant. L’abeille vit dans un environnement de plus en plus défavorable pour sa santé : pollutions agricoles , humaines, industrielles. Les monocultures, l’arrachage des haies, la disparition des espaces naturels appauvrissent ses ressources alimentaires. Le GDSA 17 propose des semences mellifères à ses adhérents, aux mairies et un couvert environnement faune sauvage en partenariat avec la Fédération de Chasse . Au regard de la situation dramatique que vivent au quotidien l'abeille domestique et l'apiculture et devant le laxisme et l'inconscience qui perdurent, le Groupement de Défense Sanitaire Apicole de la Charente Maritime tente d'apporter de l'aide à ses adhérents. Il propose de tenter de palier à cette situation avec la mise en place sur l'Île d'Oléron d'un "rucher d'observation, d'élevage et de conservation d'une abeille noire de pays" répondant aux demandes des apiculteurs. La sélection sera basée en priorité sur la santé et la conservation d'une abeille adaptée à son environnement.

Objectifs du GDSA17 - Améliorer la santé de l’abeille - Contribuer à réduire les coûts des traitements

Les missions du GDSA17 - Être au service de la santé de l’abeille et de la qualité des produits de la ruche - Accompagner l es services vétérinaires dans l a r éa l i s a t i on d es prophylaxies officielles .

Objectifs du PSE - former les apiculteurs et les spécialistes sanitaires apicoles à l’actualité et aux techniques sanitaires. - Encadrer la délivrance des produits médicamenteux destinés à la lutte contre la varroase. - Délivrer les ordonnances correspondantes à archiver dans le registre d’élevage. - Encadrer et superviser la délivrance et le stockage des médicaments. - Assurer des visites régulières de ruchers dans le cadre de la surveillance sanitaire.

7440 lanières et 832 barquettes ont été utili-sées par les adhérents du GDSA17 pour traiter leurs ruches contre varroa, soit 73 % des ruches

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Rappel de l’emploi de l’acide oxalique

Seuls les pharmaciens, les vétérinaires peuvent fournir de l’acide oxalique avec un indice de pureté garanti. Le traitement à l’acide oxalique n’est pas anodin pour les abeilles et ne doit être appliqué qu’une seule fois dans l’année au cours d’une période comportant le minimum de couvain. On l’utilise : soit pour un contrôle d’efficacité du traitement varroa sur 10 à 20% des ruches . On compte les varroas résiduels à partir du 3ème jour. Soit pour un traitement complémentaire sur toutes les ruches si le contrôle d’efficacité avec le Taktic ou l’acide oxalique donne un résultat de plus de 50 varroas recueillis. Il n’y a pas de risque de résidus dangereux dans les conditions « normales » d’emploi. Le miel contient naturellement de l’acide oxalique. Dans la cire, l’acide oxalique n’est pas soluble dans les graisses ——>donc pas de résidus. Préparation de l’acide oxalique Préparation pour 20g à adapter selon le nombre de r uches Préparer 500g de sirop 50/50. Laisser refroidir jusqu’à 30°c, verser les 20g d’acide oxalique doucement et agiter légèrement la bouteille. Ce mélange sera transporté dans une glacière avec des bouillotes d’eau chaude à 30°c. En dessous de cette température l’acide oxalique se cristallise. Application au rucher Choisir une journée ensoleillée et une température >à 5°c pour ouvrir la ruche. Repérer le intervalles occupés par les abeilles . Laisser dégouter 5 ml par intervalles à l’aide d’une seringue et refermer la ruche aussitôt. Rangement des outils Rincer le matériel en contact avec le sirop et l’acide oxalique et le ranger dans un endroit réservé à cet usage. Stoker le surplus du mélange à une température de 5°c; Coller une étiquette sur le flacon et le ranger en dehors de la portée des enfants.

Rappel de l’emploi du Taktic

Amitraze en solution par évaporation sur lange. Attention, cet insecticide s’accumule dans la cire et le miel. Il est destiné essentiellement à être utilisé pour contrôler l’efficacité des traitements rémanents. Il est indispensable de compter les varroas résiduels après un traitement varroas en particulier les traitements au thymol. On les compte après le 3ème jour de l’application puis tous les 2 jours jusqu’à ce qu’on ne trouve plus de varroa sur le lange préalablement graissé immédiatement sous le plancher de la ruche. La population de varroas est inacceptable au dessus de 50 , elle crée un risque d’effondrement au printemps.

Rucher école

En 2011, les cours théoriques auront lieu dans une salle de la mairie de Trizay et la pratique se déroulera au rucher de l’Abbaye; Calendrier des cours : 19 Février, 19 mars, 16 avril, 14 mai, 18 juin, 16 jui llet, 17 septembre, 15 octobre, 19 novembre Les dates seront confirmées à l’inscription.

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Remarques de l'année écoulée, sur l'évolution du fr elon d’Asie.

Notre action, nos propositions. Remarques principales : - Manque de sensibilisation sur le danger représenté par cet insecte - Insuffisance de prise en considération des pouvoirs publics (Demande de recensement des nids, sans obligation de destruction, c'est une aberration) - Non destruction par négligence, méconnaissance ou raison économique. Quelques exemples de terrain. • Des familles avec enfants, par souci de sécurité ont contraint leur voisin à la destruction. • Intervention d'un boulanger qui lorsqu'il devait effectuer ses pâtisseries se retrouvait avec un fournil

plein de frelons. Ici aussi, il a contraint son voisin à en faire assurer la destruction. • Ne citons pas certains rapports très tendus dans le voisinage suite à la présence de ces insectes. Le

propriétaire de l'arbre n'a pourtant pas demandé aux frelons de venir s'y installer. Il n'y est vraiment pour rien. N'oubliez pas que l'année prochaine vous pouvez vous aussi avoir un nid chez vous.

• Pas ou très peu de réclamations de nos collègues apiculteurs dont les ruches ont pourtant subi de nombreuses attaques de frelons, plusieurs ont du déplacer leur rucher pour des zones moins infestées. Comment vont-ils pouvoir faire les années à venir, alors que les frelons seront partout ?

• Des dizaines de nids n'ont pas été signalés. Bon nombre ont aussi été signalés et non détruits. La pérennité du développement de l'insecte est largement assurée.

Nous estimons d'une année sur l'autre, l'augmentation minimum du nombre de nids à 300% Le nombre de nos interventions a augmenté de 75 % malgré notre manque d'effectif. La charge est lourde pour ceux qui agissent. Nos moyens : Personnel : Sur le terrain : Quelques bénévoles. (Trop peu) deux, voir trois. Matériel : Abandon de l'emploi de l'anhydrite sulfureux pas assez efficace, au profit d'un insecticide non polluant. Abandon de l’usage d'insecticide avec les perches (tuyauterie incompatible). Reste : • Usage d'un pulvérisateur à main sur les nids • Fabrication et mise en place d'un système détruisant les nids par le feu La destruction des nids par inflammation est très efficace, tous les insectes sont détruits à condition d'intervenir de nuit. Seules les larves ne brûlent pas .Dans ces deux premiers cas, il faux pouvoir approcher le nid. Propositions Destruction des nids très élevés dans les arbres, à l'aide d'armes à feu (constitution d’équipes de tireurs). Action efficace, mais dérangeante, pourtant le seul moyen actuel d'atteindre des nids impossibles d'accès même avec nacelle. Faire usage de petits grains de plomb de façon à cribler au maximum le nid. Ne pas le faire tomber avant d'y avoir tiré au moins une douzaines de cartouches. La destruction est totale, (larves et frelons) . Piégeage, à l'aide de bouteilles . A effectuer en permanence, les futures fondatrices se déplacent elles aussi (Voir type de piège spécifique sur notre site) Il reste très efficace. Capturer quelques dizaines de frelons dans un piège, paraît énorme et pourtant cela reste ridicule par rapport à la quantité contenue dans un seul nid. Lorsqu'il y a plus de 100 naissances par jour. La quantité de frelons par nid en fin de saison est considérable pas loin d'un millier peut-être plus C'est pour cela qu'il paraît nécessaire de multiplier à outrance le nombre de pièges. Comment réagir lorsque sur certaines déclarations il vous est demandé de donner le nombre d'insectes que contenait le nid détruit !) Alimentation pièges: Outre le miel, vous pouvez utiliser en fin de saison des grappes de raisins en cours de fermentation ou des déchets de pommes pressées ou bien des vielles cires….. En cette période, détruire un nid de 80 cm. de diamètre en se tenant à proximité demande une maîtrise de soi. C'est toujours complexe et pénible d'agir dans un tel environnement. Les nids sont bien ancrés (Nous n'avons pas droit à l'erreur) Ecologie de Vespa Velutina Nigrithorax (selon nos o bservations) Les nids s'installent dans et près des agglomérations .Tous, inconsciemment, nous leurs apportons de quoi vivre. Nos déchets ménagers, sucrés ou protéinés ; nos fruits, nos ruches, nos poubelles. Le frelon 'butine' les fleurs secrétant des matières sucrées, mais il va surtout de fleur en fleur y capturer tous les insectes pollinisateurs (abeilles et autres). Ses besoins en protéines sont énormes. Il envahit les marchés. On le retrouve sur les étales de poisson, les pâtisseries, les lieux d'abattage (présence de sang), déchets de fruits (pommes raisins) ...Sur le plan sanitaire, ne peut-il pas transporter des bactéries? Il capture les abeilles sur les ruches , les privant d’une partie essentielle de leur alimentation. Bon nombre ont été

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détruites cette année. ( La mise des ruches sous tunnel protecteur sera-t'elle nécessaire? Je pense que Oui. En cette fin de saison, les frelons entrent dans les ruches alors que les abeilles semblent rester indifférentes et ce même avec les grilles de réduction. Pour répondre à une certaine presse, ce n'est pas ici, dû à une mauvaise pratique apicole. Lieux d'implantation des nids. -Zones tranquilles. À proximité des constructions, dans certaines maisons momentanément inoccupées notamment dépendances; généralement dans les agglomérations ou leur périphérie. Jamais au delà de 250 m. d'une zone construite. Je ne puis vous expliquer pourquoi, je n'ai jamais été appelé pour des nids au delà. -Emplacements choisis : Dessous de balcons, abris de jardin, hangars, cavités du sol, cavités des murs, haies, arbustes , arbres fruitiers, puits, arbres plus élevés, cèdres, pins, chênes, platanes..... (Le mouvement de l'homme semble le gêner. Bon nombre des nids sont aussi installés chez des personnes âgées ou vivant seules) Les fondatrices choisissent un lieu où le passage de l'homme ne se fait pas ou très peu Ceci explique peut-être pourquoi, il n'y a pas beaucoup d'accidents. Le frelon n'est pas agressif si l'on n'approche pas le nid. Eviter le bruit inhabituel pour les frelons sinon ils sortent et recouvrent l'ensemble de leur demeure pour la protéger. Si vous insistez vous avez droit à une attaque en règle. Leur dard ne fait que 2,2 mm. Il traverse facilement une paire de gants de protection habituelle. Est-il besoin de rappeler que les nids se mettent en place dès fin mars début avril et que leur repérage peut s'effectuer dès cet instant et bien entendu la destruction de la fondatrice et du nid se fait de nuit a l'aide d'une bombe à frelon ou d'un petit chalumeau, opération réalisable par tous à cette époque si l’accès est facile. Rayon d'action : J'ai personnellement pu remarquer que celui-ci dépassait facilement les 1500 m. Après destruction de trois nids à 600 m. de mon rucher l'attaque des frelons avait quand même diminuée mais elle s'est quasiment stoppée après destruction d'un quatrième nid placé à 1500 mètres Un petit nombre est revenu quelques jours plus tard. Un autre nid situé à 3 000 mètres m'est signalé. Faut-il penser qu'ils se déplacent à plus de 3 ou 4 km, cela ne serait pas étonnant. Depuis le début octobre, le comportement du frelon est différent, On le voit un peu partout .Son besoin de nourriture est vraisemblablement différent à cette époque. La fondatrice de l'année a t-elle terminé sa ponte ? Le nourrissement des larves serait moins abondant. Les mâles ont disparu. Période de destruction des nids : Selon mes observations faites sur un nid traité à l'anhydrite et récupéré courant été 2009, puis laissé dehors aux températures hivernales parfois allant jusqu'à moins 6° ou 7°, j’ai pu voir des frelons so rtir jusqu'en début février 2010. Le chapeau du nid se constitue de cavernes où peuvent hiverner les sujets sans aucune crainte Les insectes qui sortent à cette époque sont-elles des fondatrices ? Qui peut nous en apporter la preuve ? En l'attente d'une réponse, je préconise la destruction de tous les nids tout au long de l’année. Conclusion Cet ensemble de remarques, dont bon nombre déjà connues, ne sont qu'un rappel. La rapidité du développement de cet insecte fait apparaître un contraste étonnant avec la lenteur de mise en place de moyens administratifs. Quant à nos moyens personnels ils sont étonnement aussi faibles .Malgré la bonne volonté d'un ou deux camarades et de moi-même, je ne suis pas certain que l'on ait pu limiter l'extension de ce fléau, ni peut être même freiner la destruction de nos abeilles et ce malgré la destruction d'un nombre important de nids. Il sera toujours bon d'aller en ce sens, de recruter, et de réorienter notre action en fonction du résultat obtenu sur le plan de la protection de nos ruchers par le piégeage printanier. Sans une assistance des pouvoirs publics, afin de définir les responsabilités et les devoirs de chacun nos résultats, toujours contrariés par des opposants passifs ou actifs ne restera que goutte d'eau pour la protection de nos avettes.

Y. FRELAND (novembre 2010)

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La rédaction remercie Y.Freland pour son article

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Campagne de piégeage de Vespa Velutina au printemps 2011

Le piégeage des fondatrices en sortie d’hivernage d oit-être notre priorité en 2011 à partir de février. C’est une solution qui nous paraît intéressante si elle est bien organisée. « Une fondatrice attrapée, c’est un nid en moins s ur l’année » Son efficacité dépend : •Du maillage des apiculteurs piégeurs que nous pouvons mettre en œuvre •De la pertinence des implantations en rapport direct avec les localisations des nids repérés en 2010 et des ruchers. •Du fonctionnement des pièges.

Opération 1. Couper une des deux bouteilles de 5 L au niveau de la première rainure de façon qu’elle puisse bien s’emboiter dans l’autre bouteille de 5 L. Opération 2. Couper les deux extrémités de la bouteille carrée de 1,5 L. Opération 3. Faire un trou dans la bouteille carrée de 1,5 L au centre d’une face au diamètre du goulot de la bouteille de 5 L. Opération 4. Déposer un film de colle épais sur la base du goulot de la bouteille coupée. Opération 5. Coller la bouteille de 1,5 L en l’enfonçant dans le goulot de la bouteille de 5 L coupée (la surface plane de la bouteille permet une meilleure adhérence ainsi qu’une bonne étanchéité). Le goulot de la bouteille de 5 L doit remonter dans la bouteille de 1,5 L Opération 6. Coller les deux bouts de ficelle sur l’autre bouteille de 5 L (celle qui n’a pas été coupée) sur les côtés dans les rainures. Dés que le film de colle est sec le piège est prêt. Opération 7. Poser et enfoncer la partie haute du piège sur le réservoir. Piège réalisé en 10 minutes environ et dont le prix de revient est estimé à 1,80 €.

Appât Enlever la partie haute du piège ; verser dans le réservoir le contenu d’une canette de bière (blonde, brune où simplement du panaché) ainsi qu’un peu de grenadine ; Passer dans le bas du goulot du réservoir avec votre doigt un peu de miel(les fondatrices affamées seront obligées de rentrer dans le réservoir si elles veulent sucer le miel) ; Replacer la partie haute du piège sur la bouteille réservoir, maintenir avec les ficelles et le placer sur son support). Positionnement Il est inutile de placer les pièges sous les ruches, dans des ruches vides, à côté des planches d’envol, le piège est un leurre que les femelles fondatrices considèrent comme un nid de concurrentes à détruire. Il faut donc placer le piège à 2 ou 3 mètres de distance des ruches et à hauteur d’homme pour des raisons de commodité. Deux à trois pièges suffisent pour un rucher composé d’une dizaine de ruches. Entretien du piège Il faudra rajouter dans le réservoir une canette de bière tous les deux ou trois mois. En revanche, tous les quinze jours, nous conseillons de ré-enduire de miel le goulot du réservoir.

Mode d’emploi

La campagne de piégeage se déroulera de février à juin

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En zone urbaine où les ruches sont peu nombreuses, nous avons besoin d’apiculteurs volontaires pour installer des ruchettes vides d’abeilles, avec un cadre de cire et de miel, grillagées (les abeilles ne peuvent pas y entrer) avec quelques gouttes de géraniol (une phéromone de synthèse des abeilles) près d’un piège. Elles attirent les jeunes fondatrices au printemps (de mars à juin) à condition de ne pas avoir de rucher, essaim à proximité.

Déclaration de détention et d’emplacement.

Cette déclaration est redevenue annuelle et obligatoire à faire entre le 1er janvier et le 31 décembre. Elle doit être faite dans le département de votre domicile. Le N° de SIRET ou N° NUMAGRIT est nécessaire pour cette déclaration. Avant de remplir cette déclaration, procurez-vous : • soit votre NUMAGRIT si vous ne produisez votre miel que pour une

consommation familiale. Il vous sera envoyé gratuitement sur simple demande à la DDPP accompagnée de la copie de la carte d’identité .

• Soit le SIRET (nécessaire dans le cas ou vous désirez vendre du miel de

votre production aux voisins, à vos amis, sur les marchés...ou seulement le donner)

Pour obtenir le N° de SIRET , consulter notre site (www.sanitaire-apicole17.org). Il faut faire une déclaration de « création d’entreprise agricole » en remplissant le formulaire PO Cosa n° 11922*01 que vous trouverez s ur notre site. Envoyer un exemplaire signé accompagné de la photocopie de la carte d’identité. CFE

Chambre d'Agriculture de la Charente Maritime 2, Avenue de Fétilly

17074 LA ROCHELLE CEDEX 9

Cadre de cire et de miel

grille

Tampon de coton avec quel-ques gouttes de géraniol* à l’intérieur de la ruchette

Ruchette vide d’abeille

*géraniol : hormone de synthèse des abeilles

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Qu’est-ce que le bisphénol A ? Le bisphénol A (BPA) est un monomère, c’est à dire une molécule élémentaire utilisée principalement dans la synthèse de polycarbonates et de résines époxy. Cette molécule a été découverte à la faveur de recherches sur les œstrogènes de synthèse, mais l’industrie pharmaceutique lui a préféré le tristement célèbre Distil-bène (diéthylstilbestrol). Le bisphénol A a aujourd’hui un certain nombre d’appli-cations industrielles :

• élément de polymérisation des plastiques de type polycarbonates (« verre » de lunettes, CD, récipients pour l’eau et la nourriture) ;

• antioxydant dans les plastifiants et le PVC ; • inhibiteur de polymérisation du PVC ; • élément de certaines résines composites d’obturation utilisées pour les

soins dentaires ou utilisées comme revêtement interne des boîtes de conserves.

En France en 2008, 90 % des biberons contenaient du BPA. Mais son comportement de « leurre » hormonal et sa capacité à être relarguer des matériaux, d’autant plus que ceux-ci sont chauffés ou traités par des détergents puissants (biberons au micro-ondes ou au lave-vaisselle), pose un certain nombre de problèmes et de questions. Des études ont été menées qui tendent à montrer des troubles de la reproduction chez l’animal en particulier chez le mâle. Si l’AFSSA ne s’est souciée que très progressivement du problème (conflit d’intérêts ?), les biberons ont finalement été interdits en 2010 dans le cadre du Grenelle 2, 2 ans après le Canada ; le bisphénol A reste cependant autorisé. Pourquoi se poser la question du contenant ?

Le cas des biberons au BPA est plus général ; il concerne le problème du relargage de substances parfois nocives du contenant vers le contenu. Ce phénomène existe toujours quelque soit le matériau du contenant, avec une intensité variable. Les instances juridiques et sanitaires ont donc établi un certain nombre de critères d’inertie en fonction des maté-riaux mis en contact des aliments. L’aptitude au contact alimentaire est figurée par un pictogramme représentant en Europe un verre à pied et une fourchette.

La DGCRF précise qu’il faut distinguer les objets destinés à entrer en contact des denrées alimentaires (cuillères à miel par exemple) et les objets mis en contact avec les denrées alimentaires, en particulier les objets de conditionnement, les pots de miel. C’est la directive européenne 82/711/CEE du 18 octobre 1982 qui établi les règles de base nécessaires à la vérification de la migration des constituants des matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec les denrées. En France, l'Arrêté du 3 janvier 2001 modifie l'arrêté du 14 septembre 1992 relatif aux matériaux et objets en ma-tière plastique mis ou destinés à être mis au contact des denrées, produits et boissons ali-mentaires. Le règlement (CE) 1935/2004 fixe des prescriptions générales pour tous les matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires. Je vous engage à consulter le site internet de veille et d’assistance sur la sécurité sanitaire des matériaux et emballages au contact des aliments : www.contactalimentaire.com A titre d’exemple, pour les matières plastiques au contact des aliments la limite de migra-tion globale est de 10 mg/dm2 ou 60 mg/kg de denrées alimentaires. Il existe des règles spécifiques à certains monomères et additifs, dont on trouvera les références sur le site de la DGCCRF.

Pas de problème, je mets tout en pot de verre… Il peut être admis que le verre est un matériau quasiment inerte, en particulier les verres destinés à l’industrie pharmaceutique, car il relargue extrêmement lentement. Cependant, pour les verres bas de gamme utilisés dans l’agroalimentaire, des transformations éviden-tes existent après quelques dizaines d’utilisation. Il ne faut pas non plus qu’il ait été conta-miné, par des additifs industriels (arsenic, antimoine, calcium, soude…) ou qu’il ait été au contact du cristal qui contient 25 % de plomb, au cours des étapes de recyclage.

Le pot de verre contre le pot de plastique

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Mais si le verre est « inerte », ce n’est pas forcément le cas du couvercle ! Le couvercle de type Twist-off (ouvert avec un quart de tour) est le plus répandu. Il peut être disponible avec ou sans flip, c’est-à-dire un bouton central qui se rétracte à la chaleur lors de la stérilisation (de 90 °C à 110 °C) ou de la pas-teurisation (max. 70 °C). Ces couvercles sont munis d’un joint, qui diffère se-lon le procédé que l’on emploie pour la conservation. Les polymères utilisés contiennent des plastifiants tels que des phtalates ou de l’huile de soja époxy-dée (ESBO). Une étude européenne à montré que 15 % des produits alimen-taires analysés dépassaient les 30 mg/kg d’ESBO (dose journalière tolérée). Cette migration s’effectue principalement dans les produits riches en graisse (crème, lait…). On ne peut donc qu’encourager à ne pas réutiliser les couver-cles, et s’assurer des températures supportées par les couvercles. Peut-on utiliser des pots en plastique ? Que nous proposent les magasins spécialisés en apiculture pour conditionner le miel ? Pots en PET ou en PP, que cela signifie-t-il ? Pour connaître la ma-tière qui constitue les pots, il faut se reporter au pictogramme incrusté au fond du pot . Les pots en PP injectés sont les plus courants (type Nicot…), en plastiques souple translucide. Ils ne contiennent pas de bisphénol A et sont dits sécuri-taires. Le seul inconvénient est qu’ils se déforment à la chaleur (lorsqu’on veut faire fondre le miel au micro-onde…). Les pots en PET imitent le verre ; ils sont légers et incassables et résistants à la chaleur. Les phtalates qu’ils contiennent sont liés chimiquement au poly-mère et migrent donc de façon très réduite, contrairement aux phtalates contenu dans les pots en PVC. On trouve des pots en polystyrène PS « cristal », pots de type « alvéole ». Bien que très esthétiques ces pots relarguent facilement du styrène, molécule cancérogène. Il faut donc éviter tout chauffage à ces pots. Enfin, il existe des pots en carton paraffiné . Il ne semble pas présenter de danger pour la santé. Toutefois, si le carton est issu d’une ressource renouve-lable, le bois, la paraffine est un dérivé de pétrole, et le paraffinage du carton rend son recyclage difficile. En conclusion, en tant qu’utilisateurs de matériau de conditionnement en-trant en contact avec une denrée alimentaire, vous avez une responsabilité juridique. Les consommateurs peuvent vous interroger sur la nature des pots. Ceux fournis par les commerçants sont aptes au contact alimentaire, selon les normes et directives en vigueur. On peut s’estimer protégé par les limites établies et les tests effectués, mais on peut également chercher à diminuer au maximum l’absorption involontaire de substances hypothétiquement noci-ve. Peut-être enfin que le choix du contenant est plus guidé par une certaine « philosophie » : matériau issu du pétrole ? recyclage ? impact carbone ?

Polyéthylène téréphtalate

Polyéthylène haute densité

Polypropylène Polystyrène

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Assemblée Générale Assemblée Générale Assemblée Générale Assemblée Générale

Le GDSA17 a le plaisir de vous inviter à son Assemblée Générale Le 22 janvier 2011 à 14 heures

Au lycée Georges Desclaude à Saintes

Ordre du jour

A partir de 14 heures

Rapport moral Identifiant d’un miel Poitou Charentes intervenant Mme Anne Degueret ingénieur IRQUA

Pesticides dans nos ruches « protocole cire d’opercules » Intervenant M. Jean François Prosper

Distribution de la cire, du Taktic, de l’acide oxalique et des semences Que vous aurez commandé

Rapport financier

Appels à candidature Et Renouvellement des membres du CA

Questions diverses

ApéritifApéritifApéritifApéritif

Actions et engagements du GDSA17 et des adhérents.

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Bulletin N°41 Page 11

Le nouveau programme sanitaire d’élevage (PSE) a été approuvé par le M. Le Préfet de région le 23 novembre 2010. Vous pouvez le consulter sur notre site au menu GDSA17. La réglementation en vigueur nous impose de demander à nos adhérents qui souhaitent commander des médicaments vétérinaires, pour traiter leurs colonies (Apivar…), de s’engager à appliquer ce PSE. En absence d’engagement, nous ne pourrons pas fourn ir de traitement. Voir la fiche de souscription au plan sanitaire d’é levage sur le bulletin d’adhésion. .

Plan Sanitaire d’élevage

La FNOSAD tiendra son prochain congrès en février prochain. Le GDSA des Bouches-du-Rhone l'organise en Arles. Vous avez déjà pu trouver une certaine quantité d'informations dans "La Santé de l'Abeille" numéro 238, 239. Il en paraitra d'autres dans les prochains numéros 240 et 241, tant du point de vue programme qu'inscription et intendance;

Congrès FNSOAD

L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) a annoncé vendredi avoir saisi le Conseil d'Etat pour contester l'autorisation de l'insecticide Proteus dont l'utilisation aurait des "conséquences dramatiques" pour le cheptel apicole français. Ce nouveau produit de la firme Bayer appartient, comme le Gaucho et le Cruiser, à la famille des néonicotinoïdes. Il est "autorisé notamment pour son usage sur les très grandes cultures de colza", indique l'Unaf. "Or les cultures de colza sont d'un intérêt essentiel pour l'abeille et pour l'apiculture par leur richesse en nectar et pollen", rappelle-t-elle dans un communiqué. L'Unaf affirme notamment que l'autorisation de mise sur le marché du Proteus, en date du 15 août 2009, repose sur un avis favorable de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) "à partir de quatre études produites par le fabricant et conduites curieusement sur des cultures sans aucun intérêt pour l'abeille". Dénonçant une "supercherie", l'Unaf souligne que "les témoignages au terme d'une saison d'application du Proteus sur les cultures de colza d'hiver, dont la floraison est intervenue au printemps 2010, montrent à l'inverse les conséquences dramatiques de l'utilisation de ce produit pour le cheptel apicole français". Source : AFP (UIPP diffusé le 15/10/2010)

Les apiculteurs contestent l’insecticide Protéus de vant le Conseil d’Etat

Sucre candi

• Chauffer jusqu'à la température précise de 118° C, un litre d'eau avec 5 kilogrammes de sucre cristallisé et un kilogramme de miel.

( La casserole devra être assez haute pour avoir un rebord d'au moins 10 centimètres entre la surface du liquide et celle du bord du récipient. Il faut avoir à sa disposition une éponge imbibée d'eau. Si le sirop mousse trop fortement et menace de déborder, passer l'éponge imbibée d'eau sur la paroi interne de la casserole. Cette mousse dépend de la pureté de la solution, du miel employé et se produit lorsque la solution atteint ± 110° C (ébullition de ce mélange). • Laisser refroidir une heure afin que la température du mélange atteigne

environ 80° C (à 15° C près). • Battre la masse énergiquement, avec un mélangeur ou un mixer. • Verser le candi dans des formes appropriées tant qu'il est encore chaud et

liquide. Cette méthode est la plus hygiénique car le mélange restera à plus de 110° C pendant plus de 30 minutes.

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Page 12 Bulletin N°40 Bulletin N°41

DDPP Technicien Apicole

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M. Jean -François Prosper Président le rucher du Freussin 17250 BEURLAY 09 79 72 81 55 aux heures ouvrables Mme Dominique Le Roux Vice Présidente 35 avenue de la république 17250 TRIZAY 05 46 82 01 30 M. Bertrand Perrot Trésorier 05 46 99 72 82 M. Yvon Freland chargé de la mission « frelons asia tiques » 05 46 84 45 06 M. Mathieu Holtof chargé de la mission « jachères » 06 29 25 65 54

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