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GRISI PLUS initiative géomatique pour la société rurale de l’information plus BONNES PRATIQUES POUR LE DÉVELOPPEMENT DES ZONES RURALES L’INFORMATION GéOGRAPHIQUE ET LA GéOLOCALISATION: DEUX OUTILS POUR DéVELOPPER L’ATTRACTIVITé DES ZONES RURALES, ATTIRER DE NOUVEAUX HABITANTS ET PROMOUVOIR LES PRODUITS LOCAUX www.grisiplus.eu Ce projet est cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional et rendu possible grâce au programme INTERREG IVC ... laissez-vous inspirer...

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GRISI PLUS initiative géomatique pour la société rurale de l’information plus

BONNES PRATIQUES POUR LE DÉVELOPPEMENT DES ZONES RURALESL’information géographique  et La géoLocaLisation: deux outiLs pour déveLopper L’attractivité des zones ruraLes, attirer de nouveaux habitants et promouvoir Les produits Locaux

www.grisiplus.eu

Ce projet est cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional et rendu possible grâce au programme INTERREG IVC

... laissez-vous inspirer...

+Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

2 G R I S I P L U S 3

Les zones rurales européennes peuvent retrouver un nouveau dynamisme grâce à Internet et à la géolocalisation.

Les infrastructures permettant une connexion Internet haut débit sont en développement dans la plupart des zones rurales. Beaucoup de villages ont créé des sites web, où une présentation de la culture locale et de l’héritage culturel vise à attirer des nouveaux touristes et habitants. Des très petites entreprises qui fabriquent des produits traditionnels locaux commencent à s’intéresser au commerce électronique pour trouver des nouveaux clients. Le développement des systèmes d’information numériques et des outils géomatiques facilite la visibilité des acteurs des zones rurales sur Internet.

La création d’une identité virtuelle sur Internet est devenue une opportunité réelle que chaque village devrait saisir pou répondre à la demande des citoyens et consommateurs venant des villes qui sont de plus en plus attirés par la vie à la campagne et par l’authenticité des produits locaux. Grâce au développement extraordinaire de l’utilisation du GPS, toute information économique, patrimoniale et territoriale est susceptible d’être précisément géolocalisée et partagée sur Internet. Le monde rural sort de sa coquille et de son isolation.

L’objectif du projet GRISI PLUS est d’échanger des expériences concernant les applications pratiques des outils de géomatique pour le développement des zones rurales Européennes. Chaque partenaire du projet identifie et présente des bonnes pratiques appliquées dans son milieu pour le développement de l’économie rurale, pour que les autres partenaires du projet puissent transférer ces bonnes pratiques dans son propre territoire. Ces échanges contribuent à créer un répertoire de bonnes pratiques qui enrichit la connaissance et les

compétences des partenaires.

GRISI PLUS démontre que, malgré leur grande diversité, les bonnes pratiques qu’utilisent les technologies de l’information et de la communication dans le but de promouvoir l’économie locale et de créer des emplois, peuvent être transférées et adaptées à la majorité des zones rurales Européennes. En effet, les zones rurales partagent plusieurs préoccupations communes et font face à des difficultés similaires, comme par exemple :• Comment les zones rurales peuvent-elles attirer des nouveaux habitants, des

nouveaux touristes et des nouvelles richesses ?• Comment créer une identité spécifique pour leurs produits et leur savoir-faire ? • Comment promouvoir son héritage culturel ?

BIENVENUE AU PROJET GRISI PLUS

QU’EST-CE QUE LA GÉOMATIQUE ?

La géomatique est la discipline qui associe les technologies de l’information aux données territoriales pour compiler et analyser des données dans le but de créer des cartes interactives sur Internet.

80% de l’information existante est géolocalisable et peut-être cartographiée. Les cartes interactives sur Internet permettent de d’affranchir, des barrières linguistiques et facilitent une navigation intuitive pour tous sur Internet.

B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

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TABLE DES MATIERES

Le voyage gRISI PLUS 7

BonneS PRatIqUeS 9

geoWIne : géotRaçaBILIté et vInIcULtURe – deS noUveLLeS technoLogIeS PoUR PRomoUvoIR et ceRtIfIeR L’oRIgIne dU vIn 10

Soho SoLo : SmaLL offIce home offIce 12

LookWeSt.Ie 14

L’InItIatIve made In gaLWay 16

Le SyStème de modéLISatIon dU tRanSPoRt PUBLIc de vIdZeme 18

Refonte deS donnéeS StatIStIqUeS – déSoRmaIS PRatIqUeS, InfaILLIBLeS et acceSSIBLeS à toUS 20

deS SentIeRS de Randonnée PoUR LeS RéSeRveS envIRonnementaLeS et cULtURaLeS de cRete - chyPRe- LeSvoS 22

dIngLI : aU-deLà deS faLaISeS 24

hoP and BeeR temPLe (Le temPLe dU hoUBLon et de La BIèRe) – La RégIon PRodUctRIce de hoUBLon de SaaZ PoUR La PRomotIon dU toURISme 26

mURa-dRava.BIke 28

RURaL manageR (L’entRePReneUR RURaL) 30

LetnItSa : Le PayS deS chUteS kaRSt 32

Le PRojet eStonIen de RoUte InteLLIgente « taRk tee » 34

PhILoXenIa – « ImPLémentatIon d’Un mécanISme oPéRatIonneL commUn (moc) PoUR accUeILLIR deS actIvItéS 36

danS LeS ZoneS RURaLeS de La médIteRRanée 36

e-m@Rket – Path e4 / RoUteS InteRnet SUR Le SentIeR eURoPéen e4 38

focUS PaR PayS 40

chamBRe de commeRce et d’IndUStRIe dU geRS 42

aUtoRIté RégIonaLe de L’oUeSt (WRa), IRLande 43

PRovInce de gaLWay (gcc), IRLande 44

RégIon vIdZeme (vPR), LettonIe 45

aSSocIatIon Lettone deS goUveRnementS LocaUX et RégIonaUX (LPS), LettonIe 46

agence de déveLoPPement de La RégIon de LaRnaca (aneteL), chyPRe 47

aSSocIatIon deS commUnaUtéS de commUneS (Lca), maLte 48

agence RégIonaLe de deveLoPPement de La RégIon de UStI, PLc (RdaUR), RéPUBLIqUe tchèqUe 49

agence de déveLoPPement SIneRgIja Ltd. (RaS), SLovénIe 50

agence de déveLoPPement de La RégIon centRe (adRc), RoUmanIe 51

aSSocIatIon natIonaLe deS commUneS de La RéPUBLIqUe de BULgaRIe (namRB), BULgaRIe 52

PaRc ScIentIfIqUe de taRtU (tSP), eStonIe 53

InItIatIve teRRItoRIaLe PoUR L’emPLoI et L’entRePRenaRIat de SIntIkI-IRacLIa (tIee-SI), gRèce 54

RégIon de cRète (Roc), gRèce 55

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6 7G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

LE VOYAGE GRISI PLUSEnviron 56% de la population de l’UE habite dans des zones rurales couvrant 91% du territoire de l’UE. Les zones rurales font face à de nombreuses difficultés : une population vieillissante et en déclin, des faibles économies locales et une manque d’innovation. Dans un contexte de globalisation et d’urbanisation rapide, les zones rurales doivent surmonter les nouveaux défis d’une compétition féroce entre territoires. La politique de développement rural et la politique de cohésion de l’UE partagent l’objectif de diversifier les activités économiques et d’améliorer la qualité de vie des territoires ruraux.

Pour répondre à ces problèmes, GRISI PLUS introduit des approches innovantes en termes de politique de développement pour les zones rurales de l’UE. L’objectif principal du projet est d’améliorer l’efficacité des politiques publiques de développement économique dans les zones rurales. L’instrument clé pour la modernisation de ces politiques est l’utilisation des outils de géomatique et d’information géographique. Pour atteindre cet objectif, les partenaires échangent expériences et identifient et transfèrent des bonnes pratiques dans 2 domaines d’intérêt commun relatifs à la revitalisation des territoires ruraux :

• renforcement de l’attractivité des territoires ruraux dans le but d’attirer de nouveaux habitants,

• promotion de produits et services locaux tangibles et intangibles.

GRISI PLUS rassemble 14 partenaires de 11 États membres y comprises des régions, des provinces, des associations de municipalités et des agences de développement territorial. Ainsi, il s’adresse à toute une gamme d’échelons de gouvernance et de domaines de la politique publique.

Les principaux objectifs du projet sont :

• identifier et évaluer les bonnes pratiques au sein des territoires des partenaires qui sont utiles pour le développement des territoires ruraux,

• enquêter sur la manière dont ces bonnes pratiques peuvent faire l’objet d’un transfert et d’une implémentation dans le territoire de chaque partenaire ainsi qu’au niveau de l’Europe,

• renforcer l’utilisation des applications de l’information géographique et de la géomatique du point de vue des pratiques et des politiques de développement rural,

• offrir des outils d’aide à la décision aux principaux acteurs publics et responsables politiques en ce qui concerne l’implémentation de nouvelles approches au niveau local,

• susciter un intérêt accru et diffuser les résultats de GRISI PLUS aux autorités publiques, décideurs, représentants et citoyens du pays des partenaires.

Ainsi, chaque partenaire a produit un inventaire des bonnes pratiques appliquées dans son territoire pour améliorer l’attractivité et pour stimuler l’économie locale. Ensuite, ces pratiques ont été présentées à l’ensemble des partenaires. Également, pendant l’exécution du projet, ils ont assisté à 6 visites d’étude en France, Lettonie, Chypre, République Tchèque, Irlande et Slovénie durant lesquelles ils ont pu observer en profondeur plusieurs bonnes pratiques pour le développement de leurs zones rurales. Chaque partenaire a sélectionné la bonne pratique la plus appropriée dans le but de la transférer et de l’implémenter sur son propre territoire. Finalement, chaque partenaire a élaboré un plan d’action, où la procédure d’implémentation de la bonne pratique sur son territoire, à la fin du projet, est décrite en détail.

La principale action du projet GRISI PLUS est l’identification et le transfert réussi de bonnes pratiques pour améliorer 13 politiques de développement économique des zones rurales.

+

8 9G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

IntRodUctIon

Il est très difficile de généraliser et de tirer des conclusions de plusieurs types de données qui viennent de sources différentes. En effet, le programme INTERREG IVC vise à rassembler des partenaires différents de plusieurs régions européennes afin que chacun puisse apprendre de l’autre.

Néanmoins, il s’agit d’un « bon » problème. Ceci signifie qu’il existe plusieurs solutions et plusieurs chemins pour arriver aux solutions. Et une chose que nous avons apprise dès le début de notre voyage est qu’il n’existe pas de recette magique qui convienne à tous les partenaires ayant des caractéristiques particuliers.

Comme c’est le cas avec la majorité des voyages, pour arriver à la destination souhaitée, il faut savoir où l’on veut aller. On a besoin d’avoir un objectif.

oBjectIf

La problématique et les objectifs de notre projet ont été décrits dans le chapitre précédent. Néanmoins, les “Sages” dissent que la répétition est la « Mère de la Sagesse ». Dans notre cas, la majorité de nos actions ont leur origine dans l’objectif ci-dessous :

“L’objectif principal du projet GRISI PLUS est d’améliorer l’efficacité, moderniser et enrichir les politiques de développement rural dans les régions partenaires en utilisant l’information géographique et la géomatique”.

D’un côté, il s’agit d’un objectif ambitieux qui concerne un secteur large: des politiques. De l’autre côté, nous travaillons dans un domaine niche: la géomatique! Notre objectif a été que tous les partenaires mettent en place de nouvelles actions pour le développement de leurs territoires ruraux et souvent défavorisés, en s’inspirant des bonnes pratiques des autres partenaires, qui ont déjà apporté leurs fruits.

hyPothèSeS

Nous avons supposé que le développement des territoires ruraux dépend de l’accomplissement de deux conditions :• Développer l’attractivité d’un territoire et mettre en place des politiques d’accueil

pour attirer des nouveaux arrivants qui vont emmener de nouvelles compétences et richesses.

• Promouvoir des produits locaux tangibles et intangibles (festivals, sports…).

BONNES PRATIQUES : DESCRIPTION DE LA PROCEDURE: IDENTIFICATION, PARTAGE, TRANSFER

Afin de valider nos hypothèses et accomplir ces objectifs par le biais de notre secteur niche, la géomatique, nous avons utilisé les résultats du projet GRISI. GRISI est le prédécesseur de GRISI PLUS qui a prouvé que le moyen le plus efficace pour remplir les conditions ci-dessus est la géolocalisation, ainsi que la promotion des territoires et des produits grâce à des géoportails.

GRISI PLUS a ainsi visé à donner aux territoires ruraux des bonnes pratiques utilisant la géomatique pour le développement de leur savoir-faire, la qualité d’accueil, le patrimoine, la qualité de vie, les produits locaux, etc.

Nous croyons que l’avenir proche des territoires ruraux dépend beaucoup des éléments suivants :Les élus locaux comprennent très bien la promotion de leur territoire sur internet.• La cartographie et les géoportails permettent aux très petits villages d’être sur les

cartes! Tous les villages peuvent être présents dans le réseau mondial en dépassant les barrières linguistiques.

• Les gens qui habitent dans de grandes villes souhaitent découvrir et consommer les produits des territoires ruraux de plus en plus.

• Les régions rurales isolées s’ouvrent et l’état d’esprit s’améliore de manière générale. • La mise en place de politiques d’accueil donne la possibilité aux nouveaux arrivants

de travailler à distance grâce à internet.• La qualité des produits et services locaux s’améliore afin qu’ils puissent satisfaire les

nouvelles demandes des consommateurs.Toutes les régions partenaires du projet ont eu le même objectif : renforcer l’économie de leur territoire. Notre souci a été de développer l’attractivité de nos territoires afin d’attirer de nouveaux arrivants et développer de nouveaux services pour la promotion du patrimoine socio-économique.

InventaIReS RégIonaUX

Afin d’avoir une idée claire de la situation de chaque partenaire, nous avons decidé de réaliser des inventaires. Ces inventaires nous ont aidés à comprendre comment améliorer les politiques de développement de nos territoires en utilisant l’information géographique. En particulier, nous avons travaillé dans les domaines suivants :• Identification des données géographiques et Infrastructures de Données Spatiales

disponibles ou en développement, en lien avec les thématiques du projet. • Inventaire de sites internet existants qui pourraient être utiles pour la promotion de

l’attractivité des territoires. • Inventaire de politiques et d’acteurs-clés ayant un lien avec l’attractivité territoriale. • Inventaire de projets terminés ou en cours d’exécution en lien avec les thématiques

du projet.Ces inventaires ont contribué de manière significative à l’identification et sélection de bonnes pratiques que nous avons étudiées et/ou observées durant l’exécution du projet.

SéLectIon de BonneS PRatIqUeS

Qu’est-ce que c’est une Bonne Pratique? Essayons de ne pas mentionner la définition officielle du terme et de formuler sa signification de manière simple. Une bonne pratique

est un outil, une procédure, une activité, une politique qui a marché ou marche très bien. Derrière une bonne pratique existe souvent une bonne équipe. En recensant des projets anciens ou en cours et des acteurs-clés, nous avons augmenté nos chances pour

trouver des bonnes pratiques en utilisant une méthodologie commune dans chaque région européenne.

La majorité de ces bonnes pratiques est décrite en détail dans le chapitre suivant de ce guide.

Et comme il arrive souvent dans la vie, au début il n’e en a pas assez et après… il y en a trop ! Nous avons anticipé ce défi.

évaLUatIon deS BonneS PRatIqUeS

Comment peut-on différencier le bon du très bon ou l’excellent du merveilleux ? Souvent il n’est pas possible. Beaucoup dépend d’avis subjectifs, de goûts personnels ou autres variables intangibles. Afin de donner une base commune à tous les partenaires pour comparer, évaluer et valider leurs bonnes pratiques, nous avons utilisé plusieurs outils différents :• Modèle pour la description des bonnes pratiques où nous avons décrit la bonne

pratique, ses objectifs, cibles, plan d’actions, résultats, budget pour la mise en place de la bonne pratique…

• Etudes de faisabilité pour les bonnes pratiques. Il s’agit d’un autre modèle pour que chaque partenaire puisse évaluer l’adaptabilité des bonnes pratiques des autres partenaires, dans leur région.

L’évaluation des bonnes pratiques est une étape très importante pour que les partenaires puissent choisir la bonne pratique la plus adaptée aux besoins de leurs territoires.

PaRtage deS BonneS PRatIqUeS

Le lecteur doit avoir en tête que le partenariat consistait de 14 partenaires. Chaque partenaire a identifié 2 bonnes pratiques ou plus. Dans un souci d’organisation de ce guide, nous avons décidé d’inclure les bonnes pratiques les plus intéressantes. De nombreuses autres bonnes pratiques sont disponibles sur le site internet du projet www.grisiplus.eu.

Six partenaires ont eu la chance d’accueillir des visites d’étude pour montrer en détail leurs bonnes pratiques aux autres partenaires. Les autres partenaires ont disséminé leurs bonnes pratiques par le biais de formes descriptives, réunions, séminaires, ateliers de travail, la newsletter et le site internet du projet.

Bonne lecture!

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10 11G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

GEOWINE : GéOtraçabIlIté Et vINIculturE – dEs NOUVELLES TEChNOLOGIES POUR PROmOUVOIR ET CERTIFIER L’ORIGINE DU VINwww.geowine.net

La géotraçabilité appliquée à la filière vitivinicole : le portail Geowine permet aux consommateurs de contrôler l’authenticité et de tracer l’historique du vin qu’ils achètent, de la parcelle où est cultivée la grappe à la bouteille de vin sur le table (géotraçabilité de la fourche à la fourchette.)

La mondialisation du commerce aboutit souvent à la standardisation et à l’uniformisation : les aliments provenant de la terre ne se différencient que par les marques des fabricants et de la grande distribution. Les consommateurs veulent connaître l’origine des produits qu’ils achètent. La géotraçabilité consiste à relier des coordonnées géographiques à des informations relatives à toutes les étapes de la chaîne de production et de distribution. La certification de l’origine géographique des produits permet d’introduire des données factuelles dans le processus de traçabilité, qui n’est souvent que déclaratif.

La vigne, classifiée selon son origine, est une composante de l’héritage territorial et patrimoniale la certification de l’origine géographique du vin et l’authentification des bouteilles est une demande forte de la part des consommateurs.

La géotraçabilité vise à combiner les informations géographiques et traditionnelles provenant des données qui s’emploient dans les modèles de traçabilité utilisés par les producteurs. Ainsi, grâce à GEOWINE, tant l’origine que les pratiques culturelles deviennent factuelles et vérifiables par les consommateurs via Internet et les téléphones portables.

Ce projet de recherche a développé un système de géotraçabilité et d’authentification pour les producteurs de vin de la région Midi-Pyrénées, mais aussi pour la France et l’Europe. GEOWINE contribue à rétablir la part de marché à l’export des vins d’origine européenne par la promotion des assemblages du terroir français face à la concurrence globale des variétaux vins du monde.

Dans le cadre du projet, la recherche a porté sur les thématiques suivantes :• Mise en place d’un Système de Géotraçabilité Intégré (SGI) permettant de certifier

l’origine géographique des vins, mais aussi de fournir au consommateur des informations fiables sur les pratiques des producteurs.

• Création et modélisation d’une Géotraçabilité permettant de développer de nouvelles bonnes pratiques dans les coopératives de la filière vitivinicole.

• Articulation du SGI avec un système interface d’authentification innovant  : «  The Bubble Tag ».

• Enquête sur l’acceptabilité de la solution proposée par les acteurs de l’industrie du vin et par les consommateurs.

• Recherche de matériaux et méthodes permettant d’industrialiser la solution GEOWINE

Le maRché dU vIn avec oRIgIne géogRaPhIqUe gRÂce à La géotRacaBILIteLa solution géotraçabilité GEOWINE devrait concerner tout nouveau label de l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) européenne, prévue dans la nouvelle directive de la Commission européenne. GEOWINE introduit un outil de certification de l’origine géographique, fournissant des informations sur la production du vin.La géotraçabilité assemble des données relatives à la traçabilité et des données géographiques différentes en un seul et même système innovant de management de l’information. En d’autres termes, le système de traçabilité traditionnel combiné au système d’information géographique met en relation plusieurs acteurs, comme les producteurs, les divers professionnels de la filière et les consommateurs. Il donne une toute nouvelle dimension à la promotion des produits en les plaçant dans son contexte agro-environnemental propre (terre, région, bassin hydrographique, etc.).

La géotraçabilité ne se limite pas à l’association des coordonnées aux vignobles, elle permet aussi de relever de l’information additionnelle en se servant des données propres à l’environnement de production. Il devient alors possible de certifier l’information traditionnelle de la traçabilité en utilisant des données géographiques, ainsi que de fournir de l’information importante concernant les conditions locales de l’environnement qui ont contribuée à l’originalité des produits. Un ensemble d’indicateurs géographiques ont été définis pour décrire les sols, les paysages et les conditions climatiques GEOWINE permet en particulier de qualifier la notion de terroir.

Ainsi, la géotraçabilité permet de connaître les conditions dans lesquelles la matière première (les grappes) d’un produit fini (le vin) a été produite, que l’on considère les caractéristiques spatiales (la parcelle viticole et son environnement) ou temporelles (l’année et les conditions climatiques locales).

comment ça maRche

Par l’authentification d’une bouteille, les consommateurs peuvent avoir accès à l’information suivante :• Contrôle de l’authenticité d’une bouteille de vin avec le code à bulle innovation

développée par la société française PROOFTAG  ;• Vérification de la traçabilité du vin, de la parcelle à la bouteille ;• Identification des différentes variétés de cépages qui caractérisent le vin et les

millésimes ;• Visualisation des détails concernant les cépages et les catégories de vin.

L’aUthentIcIté de L’InfoRmatIon

L’utilisation de la technologie Bubble Tag™ rend chaque bouteille unique et facilite son raccordement à des informations certifiées. Le Bubble Tag™ associé à chaque bouteille et constitue une véritable  « empreinte digitale », la rendant ainsi totalement identifiable de façon unique en consultant la référence sur la base de données GEOWINE.

vaLeUR ajoUtée

La valeur ajoutée de GEOWINE se définit de deux manières :• Pour les producteurs et les coopératives  : Ils peuvent mieux gérer ses vignobles et

améliorer ses pratiques agricoles. La géolocalisation associée à la traçabilité permet de mieux définir et qualifier les terroirs en termes de variété de cépages et de son développement. En conséquence, la qualité des cépages est améliorée. Concernant les coopératives productrices de vin, elles peuvent assembler de manière plus efficiente les cépages pour produire des vins traditionnels, facilement identifiables et reproductibles. Cela peut se faire grâce à la géolocalisation.

• Pour les services en charge de la promotion du vin, GEOWINE est un puissant outil de marketing en particulier pour les exportations de vin dans des pays ou la fraude est importante (Chine…) Le fait de disposer d’une information spécifique sur chaque bouteille en termes d’origine, de pratiques agricoles ou de terroirs de production, donne des forts arguments de marketing vis-à-vis des distributeurs et renforce la crédibilité du consommateur.

En résumé : donner une empreinte digitale à chaque bouteille grâce aux bubble tags permet d’éviter les fraudes et rassure le consommateur quant à l’authenticité du vin

RESSOURCES

Le projet de recherche a duré 3 ans, il a compté avec la collaboration de 25 personnes en représentation de 6 partenaires. Le budget total était de 3 millions d’euros. Mettre en place le même projet dans un autre territoire requiert un chef de file, producteur ou coopérative, qui a déjà géolocalisée ses parcelles. Il doit accepter de créer des labels pour toutes les bouteilles avec un code QR et un bubble tag (coût moyen de 0,02 à 0,05 €). Il est aussi nécessaire de prévoir les travaux d’un expert qui se chargera de créer un système de géotraçabilité intégré (coût moyen d’entre 50 000 et 100 000 €).

TRANSFÉRABILITÉ

GEOWINE peut être transféré à des territoires qui ont une riche tradition dans la production de vins de haute qualité, à des territoires qui ont besoin de mieux informer ses consommateurs et qui veulent protéger ses produits de la fraude.

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qu’il achète.

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+Nom du partenaire du projet : chambre de commerce et d’Industrie du geRS

Région : midi-Pyrénées Pays : france

Copyright JB LAFFITE

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Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

12 13G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

SOhO SOLO: SmALL OFFICE hOmE OFFICEwww.soho-solo-gers.com

Le département du Gers, territoire essentiellement rural du Sud-Ouest de la France, met en place depuis 2008 un programme innovant qui vise à attirer une catégorie spécifique de travailleurs : freelances et télétravailleurs.

Le nom du programme est « Soho Solo » (Small Office Home Office), il est mis en œuvre par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) du GERS et se base dans les postulats suivants :• Des millions de travailleurs de toute l’Europe souhaitent changer de vie en quittant

les grandes agglomérations urbaines pour s’installer à la campagne, où la qualité de vie est plus agréable.

• Les villages du département du Gers sont désireux d’attirer ces nouveaux habitants et ils disposent de tous les avantages nécessaires pour satisfaire ses besoins et ses expectatives.

Solo vise les entrepreneurs et les télétravailleurs qui peuvent travailler chez eux grâce à Internet  : le programme s’adresse à des consultants, experts, interprètes, journalistes, webmasters, designers, photographes, etc. Ce programme a été rendu possible par la couverture internet haut débit (94% du territoire est couvert par ADSL (Asymmetric digital subscriber line) dans l’ensemble du Gers.)

Soho Solo offre aux freelances intéressés une grande variété de services pour les aider dans leurs démarches et pour que leur déménagement se passe au mieux. Par exemple, un site Internet spécialisé, de l’assistance pour s’installer sur place, des conseils sur mesure, un site extranet du réseau « Solos », un club « Soho Solo » qui anime régulièrement des rencontres et des conférences sur des sujets concrets, l’animation du réseau «  Solos  » par la CCI du GERS, et la possibilité d’utiliser gratuitement des télécentres dans plusieurs villages.

Dans le but d’optimiser l’efficacité du programme, la CCI du GERS a fédéré 47 villages d’accueil et 31 villages associés. Ils s’engagent à faire de leur mieux pour offrir les meilleures conditions d’installation et d’intégration aux Solos.

Les objectifs du programme Soho Solo sont les suivants :• Promouvoir les avantages et les patrimoines socio économiques et culturel des zones

rurales dans un géoportail ;

• Aider les potentiels nouveaux venus tout au long de leurs démarches (par exemple par des informations concernant des logements disponibles ou des terrains à bâtir, des entreprises locales et des services publics) ;

• Sensibiliser les représentants des villages pour qu’ils mettent en place une politique d’accueil des nouveaux arrivants ;

• Développer l’Internet haut débit dans les villages ruraux ;• Organiser et animer un club chargé de rassembler et d’orienter les « Solos » ;• Promouvoir le programme Soho Solo vis-à-vis des touristes.

Une aPPRoche dURaBLe PoUR Le déveLoPPement économIqUe et teRRItoRIaL dU geRS aInSI qUe PoUR L’accUeIL de noUveaUX haBItantS

Les débuts de Soho Solo datent de 2004, alors que la CCI du GERS participait à la préparation d’un projet européen dans le cadre du programme INTERREG IIIB. Ce projet de coopération comptait avec la participation de partenaires de la France, de l’Irlande, de l’Espagne et du Portugal. Son objectif était d’améliorer l’intégration des freelances et des télétravailleurs dans les zones rurales proches à l’océan Atlantique par le développement de leur attractivité. En ce qui concerne le Gers, la toute première action entreprise dans le cadre de ce projet a été la création d’un géoportail pour inventorier l’héritage touristique et patrimonial avec les données économiques du département.

cRéatIon d’Une offRe teRRItoRIaLe

Grâce à ce projet INTERREG, la CCI du GERS a entrepris un travail d’identification des besoins et des expectatives des potentiels Solos. Ainsi, des bonnes pratiques ont été définies et implémentées pour créer une véritable offre territoriale. Une démarche visant deux priorités : l’information et l’accueil :• Information : par le biais de faciliter aux futurs Solos une liste des villages d’accueil

avec ses services, ses écoles, ses commerces, ses centres de santé, etc. dans le but de les aider à définir leur projet et le lieu où ils pourraient s’installer.

• Accueil : une fois que les Solos ont choisi un village, la CCI du GERS les aide à trouver un logement et les assiste avec un passeport soho solo pour leur faciliter des démarches administratives leur intégration. Également, des «  Comités d’Accueil Locaux » présents dans chaque village partenaire aident les Solos à s’intégrer à la vie

sociale du village.

Le déPaRtement dU geRS – Le LIeU IdéaL PoUR attIReR de noUveaUX « SoLoS »

Le département du Gers offre un environnement unique pour les personnes désirant vivre l’expérience Soho Solo, un climat tempéré et un mode de vie agréable. En effet, les nouveaux venus y trouvent une grande qualité de vie, éloignée du stress et de la turbulence des grandes agglomérations, ainsi qu’un environnement sain pour réaliser leurs projets professionnels et personnels. Par ailleurs, le Gers offre plusieurs éléments qui contribuent à la réussite des entreprises des Solos et de ses marchés locaux, nationaux ou internationaux. De fait, le Gers se situe au cœur du Sud-Ouest de la France et assez près de grandes villes européennes comme Toulouse, Bordeaux, Barcelone ou Bilbao.

Soho SoLo en chIffReS...

• 349 Solos (télétravailleurs) dans 171 villages ;• 189 nouveaux Solos depuis 2011 ;• Environ 476 nouveaux habitants du Gers en 6 ans ;• 47 villages partenaires + 31 villages associés ;• En moyenne 20 publications, articles, émissions radio dans des médias locaux,

régionaux et nationaux par an  : Sud-Ouest, La Dépêche, France 3, France Inter, L’Express, France 2.

vaLeUR ajoUtée

Chaque nouveau ménage qui s’installe dans un village rural apporte :• Une source de revenu pour les entreprises (commerce, artisanat) locales. Dans le cas

du département du Gers, le montant annuel est compris entre 15 000 et 30 000 € ;• Un investissement immobilier de 10 000 € par an pour la location et de 200 000 €

pour l’achat ;• Sa contribution vis-à-vis des services publics locaux, notamment les écoles primaires ;• Des compétences originales en termes de nouvelles professions utilisant Internet ;• Des nouveaux touristes  : les amis et les familles des Solos qui viennent leur rendre

visite ;

RESSOURCES

Les efforts d’animation et de promotion du programme Soho Solo dans le Gers représentent un coût total de 50 000 € par an (travail à temps partiel, 6 rencontres du club Solo, promotion et publicité du programme). L’objectif est d’attirer entre 30 et 60 familles par an dans le Gers.

TRANSFÉRABILITÉ

La bonne pratique Soho Solo peut être transférée à des zones rurales attractives disposant d’Internet haut débit pour que les nouveaux venus puissent travailler à distance (télétravail).

+

• Une préférence pour l’entreprenariat. La majorité des nouveaux venus sont des freelances indépendants ;

• Une nouvelle population : plus jeune que la moyenne des habitants des villages ;

Les familles qui se sont installées dans le Gers depuis 10 ans ont contribué à l’économie régionale à hauteur de 250 millions d’euros, ce qui correspond à l’installation de plusieurs entreprises de taille moyenne. +Nom du partenaire du projet : chambre de commerce et d’Industrie du geRS

Région : midi-Pyrénées Pays : france

++

Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

14 15G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

LOOkWEST.IEwww.lookwest.ie

LookWest.ie a été lancé en 2004 par Western Development Comission (WDC). Il s’agit d’une initiative innovante de site web convivial qui fait partie du but stratégique de la WDC de promouvoir les bénéfices de vivre, de travailler et d’entreprendre dans la région Western Region. La WDC couvre sept provinces de la région ouest de l’Irlande dont Donegal, Sligo, Leitrim, Roscommon, Mayo, Galway et Clare. Pareillement, la West Regional Authority couvre quatre collectivités locales dont Galway County Council, Mayo County Council, Roscommon County Council et Galway City Council. Elle rassemble plusieurs acteurs et intérêts dans le but de présenter une ressource d’information positive pour l’ouest de l’Irlande tant au niveau national qu’international.

Les objectifs lors de la préparation de LookWest.ie étaient de renforcer la connaissance vis-à-vis de la qualité de vie et de ses mérites ; augmenter la sensibilisation concernant les aspects positifs de vivre et de travailler dans la région ; s’adresser à une manque d’information et a des préjugés vis-à-vis de la région ouest de l’Irlande.

Le site web, www.lookwest.ie, joue le rôle d’une ressource centrale pour vivre, travailler et entreprendre dans la région. Chacune des sept provinces de l’ouest (y comprises les provinces de Galway, Mayo et Roscommon qui constituent la West Region) dispose d’une page spécifique au niveau du site avec un accès à des ressources en ligne pour le pays et quelques-unes des plus grandes villes de la région. Ces ressources permettent aux usagers d’entreprendre des recherches approfondies concernant tous les aspects de leur déménagement et de choisir à l’avance leur destination.

Divisé en deux catégories principales (West Living et West Enterprise), le site proportionne des liens et des informations sur toute une gamme de sujets importants  – des services de garde à l’enfance au logement, des services de soutien aux entreprises aux services spécialisés. Les outils de recherche en ligne dédiés au travail et à la propriété permettent aux usagers de chercher ces éléments clé dans le territoire formé par les sept provinces, avec des résultats par type d’industrie et un filtre spécial priorisant la Western Region.

Le «  registre de compétences  » de LookWest.ie assemble de l’information détaillée concernant les compétences, l’éducation et les qualifications de ceux intéressés par un déménagement dans l’ouest de l’Irlande. Il permet à la WDC de construire et de maintenir un profil de la force de travail disponible pour les entreprises en termes de talent, de

qualifications et d’expérience des personnes qui habitent ou qui envisagent d’habiter dans l’ouest de l’Irlande. Un tel profil contribuera fortement à attirer des entreprises et de l’emploi dans la région. Il chapeaute également un annuaire d’entreprises qui comporte environ 11 000 firmes dans la région et qui est une ressource utile pour des demandeurs d’emploi et des entreprises.

Le portail compte également avec une section appelée « Job & Property Search  » (recherche de travail et de propriété), où les visiteurs trouveront des détails concernant des opportunités de travail dans les provinces de Donegal, Sligo, Leitrim, Roscommon, Mayo, Galway et Clare. Des liens vers des agences d’intérim sont aussi disponibles. Également, il existe une liste avec des informations sur des propriétés à vendre ou à louer dans l’ensemble des sept provinces. Des témoignages de personnes ayant déjà réussi leur déménagement sont disponibles sur le site.

Depuis 2004, le site web LookWest.ie offre et met à jour des informations relatives aux domaines suivants  : coût de la vie, garde à l’enfance, éducation, boutiques, commerces et restaurants, arts et divertissements, santé et soins, traditions, sport, travail qualifiée, centres de connaissance  ; structure de l’emploi dans les secteurs suivants  : sciences du vivant, technologies de l’information et de la communication (TIC), ingénierie, services internationaux, agroalimentaire, tourisme, secteur créatif et secteur public.

Il apporte également de l’information détaillée concernant des supports comme par exemple le County and City Enterprise Board (conseil d’entreprises de la province et de la ville), Enterprise Ireland (entreprise Irlande) et le Galway Vocational Education Committee (comité d’éducation par la vocation de Galway), ainsi que des importants liens vers des organisations offrant les mêmes supports. De temps à autre des évènements ont lieu dans des provinces partenaires dans le but d’illustrer les avantages de s’installer dans l’ouest de l’Irlande. L’initiative Look West a gagné plusieurs prix nationaux de prestige depuis sa conception, dont le Digital Media Awards (prix des médias digitaux) en mars 2013. Elle était aussi présélectionnée aux Social Media Awards (prix des médias sociaux) pour « meilleure utilisation de média social par un corps de l’État » en mai 2013.

vaLeUR ajoUtee

Depuis son lancement en 2004, LookWest.ie a eu plus d’un million de visites au niveau du site web et il attire en moyenne 8 000 visiteurs par mois, principalement du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de l’Australie. Les réseaux sociaux ont été employés pour promouvoir l’initiative et ils ont joué un rôle clé : 7 200 amis sur Facebook, 4 100 followers sur Twitter et 1 235 sur Instagram, ainsi que 101 followers sur LinkedIn en juillet 2013.

Une autre activité est la promotion de discussions en ligne (forums), comme par exemple sur le meilleur site marchand pour encourager l’achat local dans l’ouest de l’Irlande. Le site web promotionne également des évènements importants comme la « Volvo Ocean Race » et des rencontres universitaires portant sur le monde de l’entreprise.

Les activités en dehors du site web s’étendent à la collaboration avec d’autres sites web et organisations qui aident à promouvoir le fait de vivre et de travailler dans l’ouest de l’Irlande, dont MeetWest.ie (qui aide les entreprises à collaborer plus effectivement) et RE:CONNECT (qui fait le lien avec la diaspora irlandaise vivant à l’étranger). Grâce à une combinaison d’activités online (en ligne) et offline (en dehors du site web), LookWest.ie contribue fortement à une sensibilisation croissante sur les bienfaits de vivre et de travailler dans la région. Cela est vrai tant pour la population locale que pour les visiteurs d’autres régions, le résultat étant que l’initiative attire des personnes vers l’ouest de l’Irlande.

the definitive guide to living, working and doing business in Ireland’s Western Region

RESSOURCES

Le projet a été implémenté dès 2004 avec un coût total initial de 8 000 €. La mise en ouvre a nécessité l’implication de la Western Development Commission, du Local Government Computer Service Board, d’entreprises privées et d’entités publiques relevantes, consacrant 2 personnes à l’atteinte des résultats du projet.

TRANSFÉRABILITÉ

LookWest.ie peut être transféré à la presque totalité des régions, avec pour seul préalable l’existence d’une bonne couverture Internet et d’infrastructures TIC.

++Nom du partenaire du projet : West Regional authority

Région : West Region Pays : Irlande

+

the definitive guide to living, working and doing business in Ireland’s Western Region

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16 17G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

L’INITIATIVE mADE IN GALWAYwww.madeingalway.ie

Le projet porte sur le développement de la marque « Made in Galway » associée à des biens et services produits localement. Cette initiative vise la création de liens plus forts entre les producteurs de Galway et les consommateurs tant locaux que plus éloignés. Son objectif est de mettre en valeur la qualité de ce que se produit à Galway.

Le but de l’initiative «  Made in Galway  » est de renforcer l’accès au marché pour les producteurs locaux, booster leurs ventes et créer ainsi des emplois dans la région.

Elle veut donner de la visibilité aux produits de qualité de Galway vis-à-vis des consommateurs ainsi que les informer sur les endroits où ils peuvent acheter ces produits.

La mise à disposition d’une marque collective permet aux très petites entreprises de disposer, sans coût, d’un instrument marketing pour la promotion de ses produits, et ce à une échelle autrement pas accessible pour elles.

Le projet a débuté en 2012 avec le développement d’un site web mettant en lumière les produits « Made in Galway ». Ce site web, www.madeingalway.ie, est un portail qui joue le rôle d’une vitrine pour présenter les produits locaux. Dans un premier temps, un répertoire des agriculteurs et des artisans était crée et, dans les derniers mois, ce répertoire a été élargi pour aux activités artistiques et les évènements festifs dans la région.

Plus de 150 producteurs différents de Galway sont enregistrés sur le site web. Ils ont la possibilité de présenter leurs produits et d’y créer des liens vers leurs propres sites. Le portail est interfacé avec google maps et permet aux visiteurs de relier les différents producteurs, ainsi que d’expérimenter une visite virtuelle chez les agriculteurs, artisans ou bijoutiers de Galway.

Le Galway County Council (conseil des représentants de la région) a entrepris plusieurs activités promotionnelles pour rediriger du trafic vers le site « Made in Galway » et ainsi générer de la fréquentation profitable aux producteurs. Chaque site web indique le nombre de visiteurs et à ce jour nous avons plusieurs producteurs comptant plus de 1000 visites.

La priorité des 6 premiers mois de 2012 était d’enregistrer les producteurs sur le site et maintenant l’objectif visé est d’augmenter le niveau de trafic que peut y être dirigé. Quelques-unes des initiatives qui ont été mises en ouvre pour augmenter la notoriété du

site incluent l’organisation d’un stand « Made in Galway » aux salons/foires Trade Fairs and Festivals qui ont lieu à Galway et à d’autres localités. Également, ces initiatives ont permis la participation de 8 agriculteurs et artisans de Galway à un festival gastronomique et vinicole en France. « Made in Galway » met en ouvre des mesures susceptibles de faciliter l’accès à des nouveaux marchés pour les producteurs locaux.

Pour augmenter la notoriété des produits locaux et de leur qualité, l’initiative « Made in Galway  », en partenariat avec le Galway County and City Enterprise Board (organe représentant les entreprises), a permis la participation de plusieurs agriculteurs et artisans de Galway à la Fête des Vins d’Anjou, qui a lieu en Chalonnes-sur-Loire, pour promouvoir Galway et ses produits.

Pour aller plus loin dans la promotion de cette activité, le Galway County Council a noué un accord avec la chaîne de télévision RTE d’Irlande pour la couverture de cet évènement en France et du rôle des initiatives « Made in Galway » : un programme fût diffusé au niveau national en mars 2013. C’est un exemple des nombreux évènements de mise en valeur où l’initiative « Made in Galway » soutien les agriculteurs et artisans locaux. Ces évènements incluent des festivals gastronomiques, des festivals de création paysagère, des foires régionales et nationales d’artisanat. La participation à ces manifestations peut compter de 5 000 à 200 000 personnes. Cela a un double propos : mettre en valeur les agriculteurs et artisans individuellement mais aussi la marque « Made in Galway ». L’initiative a commencé à intéresser des détaillants pour assurer un espace de promotion dans des points de vente locaux pour les produits de Galway. Le County Council travaille avec l’Université locale pour donner aux étudiants en commerce et marketing l’opportunité de travailler dans l’initiative « Made in Galway » et accroître la renommée de la marque.

Les réseaux sociaux ont été employés stratégiquement pour promouvoir l’initiative  : une page Facebook, un compte Twitter et toute un série de blogs ont été utilisés pour rediriger le trafic vers le site web et donc vers les producteurs qui y sont présents.

vaLeUR ajoUtée

L’initiative «  Made in Galway  » a offert une présence marketing en ligne à plus de 200 agriculteurs et artisans de Galway qui, pour la majorité d’entre eux, n’auraient pas eu les moyens d’engager un tel marketing. Elle permet l’accès à des nouveaux marchés pour beaucoup d’entreprises et leur donne la possibilité, à des faibles risques, de s’engager dans des actions et des évènements de promotion qui n’auraient normalement pas pu être financés.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté dès 2012. Le coût total est de 50 000 €. L’implémentation, pour compte du Galway County Council, consacre 2 personnes à l’atteinte des résultats du projet.

TRANSFÉRABILITÉ

« Made in Galway » peut être transférée à toute région disposant d’une production locale.

++Nom du partenaire du projet : galway county council

Région : galway Pays : Irlande

++

Le portail attire actuellement près de 3 000 visiteurs par mois. La page Facebook compte 1 800 amis et les deux continuent de progresser. L’initiative met l’accent sur la vitalité des entreprises locales ainsi que sur la promotion de l’attractivité de la région.

Cette initiative combine des activités traditionnelles de promotion, comme la présence aux foires et festivals, avec des activités innovantes de promotion comme le site web, Facebook, Twitter et des blogs. Elle est en train d’accroître la notoriété vis-à-vis de la grande variété de produits locaux de qualité disponibles dans notre région tant pour la population locale que pour les visiteurs.

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18 19G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

lE sYstÈME dE MOdélIsatION DU TRANSPORT PUBLIC DE VIDZEmEwww.vidzeme.lv/en/projects/increasing_public_transport_service_quality_in_the_vidzeme_planning_region/info/

La qualité de vie de la région, dont le bien-être de ses citoyens, dépend de la capacité de toutes les régions d’être compétitives et de s’intégrer pleinement tant dans l’économie nationale que mondiale. Pour atteindre ce but, il est très important de disposer d’un système de transport public effectif, stable et soutenable. Le système de modélisation du transport public de Vidzeme (intitulé complet du projet : Optimization Options of the Public Transport Networks in Vidzeme – « options d’optimisation du réseau de transport public à Vidzeme ») est un exemple de bonne pratique basée dans l’utilisation d’outils de géomatique qui vise à offrir des services de transport public de qualité, contribuant ainsi à l’amélioration de l’accès à l’éducation, à la santé et aux services publics en général.

L’activité principale du projet est l’optimisation des capacités du réseau dans la Vidzeme Planning Region (VPR), tout en prenant en considération les besoins des citoyens et des opérateurs de services de transport public. L’objectif de la bonne pratique  : développer un outil de modélisation dynamique pour les planificateurs du transport de la région de Vidzeme, tout en apportant des données sur les déplacements des citoyens.

Le premier pas de l’initiative a été de définir les compétences et les ressources dont la région disposait. En effet, Vidzeme ne disposait pas d’une étude détaillée portant sur les services de transport public dans la région. Les professionnels du milieu des transports mettaient souvent l’accent sur le manque de coordination entre les réseaux des provinces couvrant la région. Autrement dit, la région de Vidzeme ne disposait pas de données fiables pour assurer l’organisation des routes régionales, la qualité du réseau, les approvisionnements. Le budget de l’État alloué aux transports publics ayant été réduit plusieurs fois, il devenait nécessaire de trouver d’autres solutions, dont l’idée d’un tout nouveau système de modélisation. Ce système, fruit d’une investigation approfondie et détaillée, devrait permettre une planification effective du réseau, et ce dans le but d’optimiser, au niveau régional, le transport public de Vidzeme.

Voici quelques caractéristiques du système de modélisation du transport public :1. Il est opérationnel dans plusieurs systèmes opératifs  : Windows XP, Windows Vista,

Windows 7-32 bits et Windows 7-64 bits (le plus largement utilisé) ;2. Il est aisément compatible avec d’autres softwares ;3. Il s’opère sous deux fonctionnalités différentes  : période scolaire et période de

vacances (puisque l’affluence sur les routes n’est évidemment pas la même) ;4. Le cycle du système est de sept jours, les horaires des bus et des trains étant

automatiquement mis à jour ;5. Le modèle est basé sur une carte, il montre les routes lettones, ainsi que les chemins

de fer, le nom des stations et le nom des arrêts de bus. L’escale est évolutive et adaptable. Les routes de transport sont mises en évidence selon ses caractéristiques (routes locales, régionales ou nationales, voies ferrées, etc.). Des simulations de routes aériennes sont aussi présentes ;

6. Il est totalement personnalisable ;7. Il est évolutif : il est par exemple possible d’ajouter des nouvelles routes aériennes, de

changer les données existantes, d’y ajouter des liens. Les changements peuvent être sauvegardés dans des fichiers séparés ;

8. Le système peut mettre en veille ou écarter des fonctionnalités qui ne s’avèrent pas nécessaires, ainsi que modéliser des routes spécifiques ;

9. Il existe l’option de rechercher les meilleurs itinéraires entre deux localités. Les résultats apportent la meilleure route, le temps de trajet, etc.

10. Le système peut modéliser un intervalle de temps concret en sélectionnant le jour de la semaine et l’heure.

11. Il peut également, pour un trajet donné, simuler le temps, le kilométrage, le coût en combustible, la distance, le nombre de passagers transportés, etc.

Le système comporte une base de données spatiales dont l’analyse est un instrument très utile à la prise de décision vis-à-vis de l’organisation du réseau public de transport.

Sur la base des technologies propres aux systèmes d’information géographique et à la géomatique, et dans le but d’améliorer le développement territorial, social et économique, le système de modélisation apporte :• Un outil de routage en temps réel qui permet de visualiser toutes les routes

régionales ;• Des fonctionnalités évolutives : la possibilité d’effectuer des calculs dans le temps

pour analyser l’impact que les changements futurs peuvent avoir sur les flux de transport dans la région.

vaLeUR ajoUtée

Le système de modélisation et analyse, avec des données spatiales spécifiques, est un instrument très utile à la prise de décision vis-à-vis de l’organisation du réseau public de transport. L’utilisation de cet outil de la géomatique permet de déterminer la disponibilité des transports publics, l’accès des habitants locaux à ces transports, l’intensité de son utilisation et, conséquemment, les améliorations nécessaires à entreprendre. Il s’agit également d’un remarquable instrument de planification pour les fournisseurs de transports publics puisqu’il permet de gérer, de façon interconnectée, les services ferroviaires, les services d’autobus, les routes et les stations et arrêts. Ces pratiques ne peuvent que contribuer à l’amélioration de la mobilité des personnes utilisant les transports publics.

Par ailleurs, le système de modélisation de Vidzeme est la résultante de composantes et de softwares de caractère open source, une importante valeur ajoutée qui facilite l’implémentation à d’autres régions. Enfin, cet outil peut aider à la prise de décision tant des entités publiques (provinces, municipalités et régions) comme des fournisseurs du secteur privé.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté tout au long d’une période de 12 mois avec un coût total de 42 686 €. L’implémentation a demandée l’implication d’une institution, consacrant 2 personnes à l’atteinte des résultats du projet. Le système de modélisation du transport a été développé avec la coopération de l’expertise technique de l’Université de Riga.

TRANSFÉRABILITÉ

Le système de modélisation du transport public de Vidzeme peut être transféré à des régions disposant des compétences nécessaires dans le domaine. Il peut être facilement transféré, à condition de compter avec les services de spécialistes des TIC. Le seul élément qui peut freiner le processus de transférabilité est l’absence d’informations nécessaires au modèle : populations, localités, disponibilité des services, etc. Ces données peuvent être introduites dans le système.

++Nom du partenaire du projet : vidzeme Planning Region

Région : vidzeme Planning Region Pays : Lettonie

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20 21G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

rEFONtE dEs dONNéEs statIstIQuEs – désOrMaIs PRATIQUES, INFAILLIBLES ET ACCESSIBLES À TOUSwww.lursoft.lv

Jusqu’au 1er juin 2009, jour de la réforme territoriale, il y avait 548 gouvernements autonomes en Lettonie. L’échelon territorial suivant comprenait 26 districts et 7 villes. Après la réforme, il y a aujourd’hui 119 gouvernements locaux (GL) en Lettonie, dont 110 sont des municipalités et 9 sont désignés comme étant des villes.

Suite à cette réforme, et donc à l’établissement des GL, il existe aujourd’hui un éloignement entre les GL et les citoyens/entreprises au niveau local. En conséquence, l’accès à l’information et aux services étatiques devenant plus compliqué, il est apparu nécessaire de trouver des passerelles alternatives.

Autre conséquence de la réforme  : le stockage de registres et données statistiques a changé significativement, aussi d’un point de vue géographique. Les adresses situées en dehors des villes ont changé de juridiction territoriale. Du coup, toute l’information statistique concernant l’activité économique n’était pas comparable avec l’information dont disposaient les nouveaux territoires issus de la réforme. Ce problème a rendue difficile la planification territoriale et économique des nouveaux GL.

Lursoft est une compagnie informatique lettone qui évolue dans le domaine des TIC depuis 1992 de façon dynamique, innovante et orientée vers le client. Prenant en compte la réforme territoriale mise en place en Lettonie en 2009, Lursoft a entrepris d’offrir des services tant aux GL comme aux populations qui pouvaient se voir affectés par les conséquences de cette réforme. Une gamme de plus de 50 services a été créée. Ces services ont été très utiles à des entreprises, des GL et des personnes éloignées des centres.

Les éléments essentiels (des principes basiques sans lesquels l’implémentation de la bonne pratique n’aurait pas été possible) utilisés lors de la phase d’implémentation sont les suivants :• Une agence virtuelle unique ;• Une agence régionale unique et physiquement localisée, avec un accès à Internet ;• L’intégration des registres et des bases de données publiques relevantes au niveau

national, ainsi que l’intégration des bases de données et des services créées par le secteur privé ;

• La création de nouveaux services avec de la valeur ajoutée ;• Une offre publique permettant aux citoyens de choisir la meilleure manière de

recevoir les services : sur place, par Internet, sur le téléphone portable.

La compagnie a également envisagée de nouvelles méthodes pour le stockage de données statistiques, d’information concernant l’activité économique et des informations classifiées par région à la suite de la réforme, sans perdre le lien avec les informations des anciens territoires. Globalement, les données statistiques sont disponibles, classées en plus de 300 catégories différentes, tant pour les GL que pour les entreprises. L’accès à l’information du plus important registre national sur Internet en utilisant une seule et unique interface a été crée. Les plus importantes ressources disponibles sont les données concernant les registres suivants  : entreprises, santé, agriculture, commerce, insolvabilité, mariages, véhicules, données financières des entreprises, données foncières et des données journalistiques (le plus grand archivage de journaux centraux et régionaux de Lettonie). Pour manipuler ces ressources, une action de formation des fonctionnaires a été menée : plus de 60 workshops et des cours au niveau régional ont été assurés.

Les bénéfices pour les entreprises et les populations des différentes régions ont été démontrés par des exemples pratiques. Un total de 35 séminaires a été organisé dans les régions. Un accès gratuit à l’archive contenant plus de 40 journaux lettons et des publications récentes à été mis à disposition dans toutes les bibliothèques publiques des régions.

vaLeUR ajoUtée

• Le projet recouvre l’ensemble de la Lettonie et les GL sont capables d’analyser, prévoir et faciliter les activités économiques grâce à des données constamment mises à jour ;

• Les entreprises et les citoyens peuvent accéder à des informations importantes concernant les registres nationaux de presque tous les domaines d’activité, que ce soit à partir du site ou des interfaces individuelles ;

• La participation des citoyens aux bibliothèques impliquées dans le projet, spécialement dans les zones rurales, s’est accrue, ce qui a permis de garder des emplois publics dans ces zones. Par ailleurs, les bibliothécaires sont capables d’orienter les utilisateurs des bases de données ainsi que de les conseiller lors qu’il s’agit d’une demande concrète.

• Les problèmes de modifications d’adresse (coordonnées) à la suite de la réforme territoriale ont été résolus et les solutions intégrées à la base de données nationale.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté pendant une durée de 40 mois avec un coût total de 493 064 € (financement public et privé). L’implémentation a requis l’implication de gouvernements locaux et d’institutions étatiques.

TRANSFÉRABILITÉ

Les registres d’importance nationale peuvent maintenant être intégrés aux systèmes d’information technologique. Le réseau d’établissements régionaux doit être coordonnée administrativement par un chef de file (association, agence gouvernementale ou autre institution). Une infrastructure conséquente en termes de TIC est nécessaire au niveau régional. La coopération avec des ONG, le secteur public et le secteur privé est également nécessaire, ainsi qu’un financement approprié.

++Nom du partenaire du projet : Latvian association of Local and Regional

governments

Région : Lettonie Pays : Lettonie

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22 23G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

sENtIErs dE raNdONNéE POur lEs résErvEs ENVIRONNEmENTALES ET culturEllEs dE crÈtE – cHYPrE – lEsvOswww.walking-trails.net

La bonne pratique des sentiers de randonnée s’appuie sur une approche innovante pour l’utilisation des ressources environnementales et culturelles des zones concernées avec des actions qui visent, par une forte structure de coopération en réseau, la qualité, la compétitivité et l’ouverture. Elle se sert d’applications en ligne interactives pour promouvoir l’environnement et la culture. Ses principales cibles sont les touristes et la population locale, ainsi que tous ceux intéressés à la découverte des atouts naturels et culturels de la région.Quatre entreprises de l’île, les agences de développement local de Lesvos, Herakleio, Larnaca et Paphos, ainsi que le maire de Archanon-Asterousion ont mis en commun leurs idées, ambitions et moyens pour promouvoir leur région. Ils ont adopté un point de vue partagé, en présentant la région comme une zone de caractéristiques et spécificités communes à tous les acteurs et en donnant par là tout son sens à la notion de « coopération transfrontalière  ». Dans le cadre du programme de coopération territoriale européen « Grèce - Chypre », avec des ressources financières provenant de l’UE, de Grèce et de Chypre, ainsi que du secteur privé, nous avons complété le projet TOURS IN THE ENVIRONMENTAL AND CULTURAL RESERVE“CYPRUS-CRETE-LESVOS” (cf. intitulé du projet), qui porte l’acronyme Walking Trails (« sentiers de randonnée »).

Les principaux objectifs de cette bonne pratique sont : • La gestion et l’utilisation durable de l’environnement et de ses ressources naturelles,

tout en assurant que Lesvos ne soit pas surexploitée ;• La promotion de l’attractivité des zones rurales de l’île ;• La préservation, la promotion et la mise en réseau des valeurs et des ressources, tant

historiques que culturelles, d’un environnement de qualité ;

• Renforcer le développement des activités touristiques à fort potentiel  : tourisme culturel et de randonnée ;

• Promouvoir la région en facilitant les voies d’accès et en contribuant à une plus grande sensibilisation du public vis-à-vis de l’environnement, du concept de « tourisme vert » et des objectifs du projet lui-même, tout en s’appuyant sur un maillage coopératif.

Quelques-unes des activités les plus importantes mises en ouvre pendant le processus d’implémentation sont : • 7 sentiers qui combinent nature et culture (en base à l’implémentation de l’action

pilote des routes d’Archanon) ;• 12 packs thématiques spécifiques qui jouent le rôle de proposition de visite complète ;• 8 activités d’entraînement spécifiques ;• Un système technologique de présentations interactives en ligne et le développement

d’applications android ainsi que l’implémentation de contrôles de qualité.

L’idée maîtresse de cette bonne pratique est de transformer le « touriste » en « voyageur », de lui permettre d’explorer, de parcourir les sentiers menant aux forêts et aux plages, de déguster la gastronomie locale, de s’immerger dans l’art et la culture, d’apprécier les merveilles naturelles ainsi que le travail artisanal local tout en se surprenant agréablement de l’héritage commun qui unit l’ensemble Chypre-Crète-Lesvos.Ainsi, à partir d’une perspective innovante, ces applications peuvent être téléchargées, gratuitement, aux appareils d’usage quotidien comme les smartphones ou les tablettes. L’idée étant qu’elles jouent le rôle de guide pour chaque « voyageur » à la découverte des secrets de notre région.

vaLeUR ajoUtée

• L’aspect le plus important et innovant de cette bonne pratique est celui de donner la possibilité au visiteur, à travers un portail convivial, de rechercher, sélectionner et s’informer sur toutes les caractéristiques environnementales, culturelles et historiques de la région. Cela donne de la souplesse lors de l’organisation des voyages et permet de ne pas méconnaître les informations importantes.

• De plus, grâce aux applications interactives, l’utilisateur peut effectuer des modifications sur les sentiers choisis tout en y ajoutant des lieux d’intérêt, les rendant ainsi plus interactives et intéressantes.

• L’implémentation de cette bonne pratique a améliorée la situation du district de Larnaca en lui donnant le statut de bonne destination pour la randonnée et le vélo et en attirant davantage de touristes. Les avantages de cette circonstance sont nombreux.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté pendant une période de 16 mois avec un coût total de 235 000 €. L’implémentation a requis l’implication de 25 organisations et institutions, consacrant 3 personnes à l’atteinte des résultats du projet.

TRANSFÉRABILITÉ

Cette bonne pratique peut être transférée à des zones riches en termes environnementaux et culturels qui visent une approche innovante pour rendre les déplacements des visiteurs plus intéressants.

++Nom du partenaire du projet : Larnaca district development agency

Région : Larnaca district Pays : chypre

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24 25G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

dINGlI : au-dElÀ dEs FalaIsEswww.thecliffs.com.mt

Les zones rurales de Dingli disposent d’un grand patrimoine en termes d’héritage culturel et architectural, ce qui est un grand levier pour le tourisme. Le projet cherche à implémenter un produit touristique à caractère holistique en se basant notamment sur la mise en place d’un sentier circulaire, qui se veut descriptif et explicatif, portant sur le patrimoine rural, naturel, culturel et architectural des remarquables sites de Dingli. Le sentier commence et se termine au Interpretation Centre (« centre d’interprétation »), encourageant la création de nouveaux emplois par la promotion du tourisme rural à Dingli.

Le projet « Dingli : au-delà des falaises » a été implémenté par le Dingli Local Council (« conseil municipal de Dingli »). La bonne pratique tourne autour de la création d’un sentier qui, tout en mettant en valeur les atouts naturels et l’héritage de la région, permet aux touristes de profiter des vues panoramiques et des paysages de Dingli. Le sentier est descriptif et auto interprétatif. C’est pour cela qu’il est adéquatement signalé et qu’il dispose de panneaux d’information et de points de repère accompagnés d’indications. Tous les signes non uniformes seront enlevés. La mise en place du sentier demande également d’autres investissements dont la mise au point d’une infrastructure récréative à petite échelle incluant des bancs et des poubelles tout au long du sentier. Tout en contribuant à rendre les zones rurales de Dingli plus attractives aux visiteurs, le projet envisage également la durabilité du produit touristique. Il contribue ainsi à la conservation de nos ressources naturelles et culturelles.

Les points de départ et d’arrivée se situent au nouveau Centre d’Interprétation, dans les falaises de Dingli. Il joue également le rôle de point d’information majeur où les visiteurs trouvent la carte du sentier ainsi que d’autres informations utiles pour compléter le chemin. Le centre touristique s’adresse aux besoins des visiteurs vis-à-vis des panoramiques, de l’appréciation de la nature, du sentier de l’héritage et d’autres activités dans la région. Le centre est basé dans les locaux du Panoramic Road de Dingli, ce que ne demande pas la construction d’autres structures, en accord avec les principes du tourisme durable.

Le Centre d’Interprétation cherche également à promouvoir les talents autochtones, l’artisanat et la gastronomie traditionnelle associés au caractère rural des îles maltaises. Pour ce faire, il s’agira de leur donner de la visibilité, de sensibiliser les visiteurs sur ces

traditions et de les rendre disponibles, sous forme de produit touristique, sur le marché. Une démarche qui contribuera à son tour à la croissance économique de la région.

En parallèle au sentier de l’héritage, le projet permettra d’embellir trois zones par la mise au point d’infrastructures pour agrémenter le chemin des touristes. Il s’agit de trois petits parcs récréatifs : à San Pawl Tal-Pitkali, à Ta’ Zaghfrana et près de Villa Psaicon. Ces parcs font partie de l’approche holistique du projet, qui a pour but la modernisation de la région et l’offre d’un meilleur produit touristique.

Au-delà des signalisations, des panneaux indicatifs, des dépliants et des brochures, l’investissement porte sur la mise en place d’un portail dédié spécifiquement au sentier  : http://www.thecliffs.com.mt . L’information que s’y trouve est déclinée en plusieurs langues, dans un souci d’effectivité. Des précisions sur les sites les plus importants de Dingli, pour que les visiteurs comprennent le contexte et puissent mieux apprécier les caractéristiques rurales ainsi que la beauté naturelle, sont en train d’être apportées. Le portail met en lumière le sentier de l’héritage et l’île pour le tourisme rural dans le but de générer de la croissance économique et de l’emploi.

Le Centre d’Interprétation ne se limite pas à fournir des informations aux visiteurs vis-à-vis de leurs activités récréatives. Il met également en place des services de marketing pour promouvoir le tourisme rural.

vaLeUR ajoUtée

Le Conseil Municipal de Dingli a implémenté le projet dans le but d’augmenter le nombre de touristes se déplaçant pour visiter la région. L’objectif est de promouvoir Dingli en tant que destination de tourisme rural avec des paysages uniques, un environnement modernisé et l’usage d’installations de pointe : plateformes TIC et d’autres technologies. Le projet :• Promeut la croissance économique et l’héritage rural en tant que produit touristique,• Encourage le tourisme dans les zones rurales qui ravivent les activités économiques

et créent de l’emploi,• Encourage le développement des produits et services touristiques qui ont un lien

direct avec l’héritage rural des zones concernées, éloignées elles-mêmes des zones plus « commerciales » où ce lien n’existe pas ;

Le nombre de touristes qui visitent la région de Dingli a augmenté à la suite du projet.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté pendant une période de 36 mois avec un coût total de 317 436 €. L’implémentation a requis l’implication de 5 organisations et institutions, consacrant environ 15 personnes à l’atteinte des résultats du projet.

TRANSFÉRABILITÉ

Au-delà des falaises peut être transféré à des régions dont les zones rurales possèdent un héritage historique.

++Nom du partenaire du projet : Local councils’ association

Région : malte Pays : malte

++

Photos by visitmalta.com Photos by visitmalta.com Photos by visitmalta.com

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Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

26 27G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

HOP aNd bEEr tEMPlE (lE TEmPLE DU hOUBLON ET dE la bIÈrE) – la réGION PRODUCTRICE DE hUBLON DE SAAZ POUR LA PROmOTION DU TOURISmEwww.chchp.cz

Renforcer le rôle de la campagne par l’introduction et l’expansion de services touristiques est l’une des options pour diversifier l’économie rurale et pour assurer les opportunités d’emploi dans les zones rurales. Ce projet porte sur le développement du tourisme dans l’un des territoires ruraux de la République Tchèque, tout en se servant de certaines installations historiques concentrées dans le centre de la région – la ville de Žatec (Saaz). Le projet a été lancé en 2010. Ses principaux objectifs sont : revitaliser le noyau historique de la ville, soutenir le développement de nouveaux éléments commerciaux en lien avec le tourisme tant domestique qu’international, améliorer l’infrastructure des services touristiques et les conditions des PME du secteur et augmenter le nombre de visiteurs de la région productrice de houblon de Saaz, appelée le « temple platonique du houblon et de la bière ». Cela a permis la renaissance de l’héritage culturel et historique de la ville, ainsi que l’émergence des conditions du développement du tourisme et de l’agrotourisme. La région est essentiellement agricole et son taux chômage est élevé. Le projet fournit à la région le potentiel pour devenir une nouvelle destination touristique avec une offre unique tant pour les touristes nationaux qu’internationaux.

L’idée de départ du projet, qui s’intitule « Hop an Beer Temple », est de devenir le centre d’information de référence pour la région productrice de houblon de Saaz. Il existe la possibilité pour le visiteur de profiter d’une expérience unique et de connaître les traditions historiques locales, tout en s’informant sur les environ 300 villages de la région.

Le visiteur a l’opportunité de connaître la culture du houblon et de goûter plusieurs bières

produites avec les houblons de Saaz lors de l’exposition « microbrewery » (micro-brasserie). Cela l’incite à visiter la région du houblon et d’autres villages et attractions touristiques. Le Centre d’Information Touristique de la région de Saaz offrira un registre complet des activités touristiques, incluant des services moins traditionnels comme l’hébergement et la restauration dans des fermes autour des villages.

La base du projet est l’histoire. Le XIXe siècle a été l’âge d’or de la culture du houblon à Saaz, la ville était remplie de séchoirs, entrepôts, lieux de transformation (la majorité d’entre eux existe toujours) qui l’ont façonnée au fil du temps. Les houblons de Žatec sont devenus, grâce à ses propriétés caractéristiques, la référence en termes de rapport prix/qualité dans le marché européen. La ville est devenue le plus important centre de commerce du houblon du monde.

Le projet a porté sur la rénovation des lieux historiques de stockage du houblon et de production de bière, avec la construction du Hop and Beer Temple. En parallèle, un jardin récréatif pour enfants a vu le jour et des routes et places historiques ont été reconstruites, de même que les jardins de l’ancien monastère ont été restaurés. Le Temple expose des outils traditionnels, comme les machines servant à cueillir le houblon.

La gamme d’attractions unique pour les visiteurs intéressés à l’histoire et à la glorieuse tradition de la culture du houblon dans la région (musée, exhibitions, dégustation de bières locales) créée à Žatec a été complétée par le mise en opération d’un portail informatif sur Internet. Au-delà du développement touristique, le projet assiste également la promotion de la culture du houblon dans la région et soutien les agriculteurs locaux tout en diffusant le prestige de leur ouvrage.

vaLeUR ajoUtée

La principale valeur ajoutée du projet réside dans la promotion effective du lien entre le tourisme et le développement de l’agriculture et des zones rurales. La reconstruction du complexe historique de stockage du houblon et de production de bière au centre de la région, à Žatec, joue le rôle de centre d’intérêt touristique aujourd’hui, en attirant davantage de visiteurs. De plus, il fonctionne comme un instrument de promotion de la région et de son produit traditionnel, le « houblon de Saaz », qui est largement connu et respecté. Le projet n’est pas isolé, il s’inscrit dans une dynamique de synergie avec d’autres projets visant le développement du tourisme dans la région de Saaz et le bas Poohři. L’un d’entre eux est le projet de routes cyclables autour du fleuve Ohře. Par ailleurs, la ville de Žatec prépare sa candidature pour inscrire le centre historique de la ville, ainsi que le complexe historique de production, dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Également chargé de la production du houblon, le projet est un instrument majeur pour l’information de touristes et consommateurs vis-à-vis de l’histoire ainsi que de l’état actuel de la production locale. D’ailleurs, il fonctionne soutien indirectement la culture du produit traditionnel, le « houblon de Saaz », qui est très importante pour l’économie régionale.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté pendant une période de 30 mois avec un coût total de 9 092 500 €. L’implémentation a requis l’implication de 12 organisations et institutions, consacrant 25 personnes à l’atteinte des résultats du projet. L’investisseur a été la Ville de Žatec utilisant les fonds structurels de l’UE.

TRANSFÉRABILITÉ

Le projet peut être transféré à des régions où il existe une culture traditionnelle de produits connus et disposant de constructions historiques d’intérêt.

++Nom du partenaire du projet : Regional development agency of Usti

Region, PLc

Région : Usti Pays : République tchèque

++

Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

28 29G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

Mura-drava.bIKEwww.mura-drava-bike.com

Il s’agit d’un projet pour la mise en place de routes cyclables autour des fleuves Riva et Mura appelé « MURA-DRAVA.BIKE », avec la mise à disposition d’un système de navigation GPS pour cyclistes. Également, une carte GPS performante de  pistes «  hors route  » sous forme d’application téléchargeable à partir d’Internet aux appareils mobiles a été créée (les utilisateurs peuvent l’utiliser en temps réel en se déplaçant à la plage, par exemple, ou l’utiliser chez eux sur Internet et imprimer une version papier). Le système comporte une grande variété d’informations utiles allant de la proposition de tours cyclables basiques à la gastronomie locale, en passant par les attractions culturelles et naturelles, les coordonnées d’acteurs régionaux relevants et d’autres informations additionnelles. Les utilisateurs peuvent choisir différents modes d’utilisation et options selon ses intérêts (paysages culturels, par exemple). En plus des cartes, le portail offre également des vidéos des principales routes et d’autres informations importantes pour le voyage.

L’objectif concret était d’établir des destinations touristiques transfrontalières attractives pour les cyclistes susceptibles de parcourir les fleuves Mura et Drava. Les routes permettront de prolonger les reconnues pistes cyclables autrichiennes («  Murradweg  » et «  Drauradweg  ») à la Slovénie et à la Croatie, jusqu’à l’embouchure des fleuves Mura et Drava. Cela permettra d’exploiter les potentiels (de marketing) des canaux existants puisqu’ils seront enrichis également par le bouclage connectant ces deux pistes cyclables à celle qui longe le Danube. Des produits touristiques, essentiellement relatifs au cyclisme, mais pouvant aussi s’utiliser indépendamment, ont été également conçus dans le cadre du projet. L’implémentation du projet a débouchée sur une vaste documentation sur les attractions naturelles et culturelles dans la zone. De plus, une action de formation a été engagée vis-à-vis des sous-traitants en charge de la construction des routes cyclables touristiques (incluant une visite d’étude visant la qualité des pistes) et des guides de randonnée ont été élaborés.

Le cyclotourisme est en plein essor et s’inscrit dans une dynamique de croissance continue. Il s’agit d’un mode de tourisme durable qui a, d’ailleurs, des effets remarquables sur le développement des zones rurales. Par conséquent, le projet encouragera le développement d’entreprises (touristiques) et d’activités le long des routes et contribuera ainsi au développement rural. La région de cyclotourisme MURA-DRAVA.BIKE est en bonne

voie pour être reconnue comme une destination européenne pour des vacances actives et le tourisme durable.

Les avantages des pistes cyclables sont déjà une composante de l’identité autrichienne  ; leurs routes font partie des meilleurs sentiers pour le cyclisme. Le prolongement du sentier du « Murska » jusqu’à l’embouchure du Mura puis du Drava en Croatie, à Legrad, offre la valeur ajoutée de traverser les trois pays et de vivre des expériences diverses. La variable la plus importante pour que le transfert d’une bonne pratique dans un environnement particulier soit réussi est la population locale. Ceci étant, une grande partie des activités s’est focalisée dans la mise en réseau et la formation des organisations clés, des groupes visés, des fournisseurs de services touristiques et d’autres individus intéressés.

Le résultat de ce travail a été la mise en place de guides qualifiés de cyclotourisme et de fournisseurs de qualité dans toutes les régions participant aux routes, conscientes du potentiel des nouveaux sentiers et préparées à ajuster leur offre aux besoins du marché du cyclotourisme. Une grande partie de nos activités est présentée sur le site web www.mura-drava.eu, où une description compréhensive des sentiers cyclables et de toutes les informations relevantes concernant les services connectés est disponible. Chaque présentation d’une route s’accompagne d’une navigation GPS et d’une analyse vidéo adéquate. Le développement de produits touristiques a été également une part des activités du projet.

En somme, l’objectif global du projet est d’assurer le développement économique et social durable de la région frontalière entre la Slovénie et la Croatie. Le projet Mura-Drava.bike aura des effets positifs sur la croissance économique en réduisant l’émigration et en créant un environnement agréable et stimulant. L’expérience et les connaissances que nous avons acquises dans le cadre du projet peuvent contribuer à l’émergence de projets similaires dans les régions frontalières.

vaLeUR ajoUtée

L’implémentation du projet s’associe à l’interaction de 10 partenaires, partageant une définition précise et compréhensive du développement, la motivation des acteurs clés, des actions de formation de qualité et des activités marketing.

Le principal résultat du projet est une route cyclable transversale, l’une des plus intéressantes d’Europe, classée dans la liste des routes cyclables européennes offrant des produits marketing et touristiques intéressants et stimulants. La piste est en train de devenir toute une marque, capable d’attirer les cyclistes aimant les routes longues.

En parallèle, elle est devenue «  la  colonne vertébrale  », intéressante pour les équipes professionnelles mais aussi pour les résidents locaux préférant des tours circulaires. La piste a été promue dans trois salons commerciaux à l’étranger, du matériel de promotion, des photos et des présentations vidéo ont été conçus et le sentier était également présenté à la presse spécialisée. Il existe aussi un site web (www.mura-drava.eu), crée avec un système GPS de navigation pour permettre une autonomie complète tout le long de la route. RESSOURCES

Le projet a été implémenté pendant une période de 36 mois avec un coût total de 1 799 816 €. L’implémentation a requis l’implication des acteurs clé, d’organisations, de services de formation et d’activités de marketing à l’atteinte des résultats du projet.

TRANSFÉRABILITÉ

La région de Pomurje se caractérise par l’agriculture, des sols fertiles, des eaux thermales, une riche tradition culturelle et gastronomique, une population accueil-lante, etc. La combinaison de tous ces facteurs apporte les conditions idéales pour le développement de services touristiques, tant nouveaux comme traditionnels, de l’agriculture et d’autres secteurs s’y rapportant. Les particularités naturelles pour un tourisme sain, pour la chasse et pour le tourisme rural, les routes du vin ainsi que la présence du fleuve Mura, contribuent à la bonne image auprès des touristes de la région qui génère environ 10% de l’occupation touristique en Slovénie.

Une approche compréhensive pour l’intégration de services et sites d’intérêt au sein d’un système de navigation peut également être développée dans d’autres régions frontalières. L’établissement d’une navigation GPS dans deux pays avec des bases légales différentes, et une grande variété de données également différentes, a requis l’inclusion et l’implication des divers acteurs, à tous les niveaux. L’expérience et les connaissances que nous avons acquises dans le cadre du projet peuvent contribuer à l’émergence de projets similaires dans les régions frontalières.

++Nom du partenaire du projet : Sinergija development agency Ltd.

Région : Pomurje Pays : Slovénie

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archive RRA MURA

archive RRA MURAarchive RRA MURA archive RRA MURAarchive RRA MURA

Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

30 31G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

RURAL mANAGER (l’ENtrEPrENEur rural) www.ruralmanager.ro

Rural Manager est l’un des projets issus de la Roumanie, et financés par le Fonds social européen par le biais du programme opérationnel pour le développement des ressources humaines,. En se servant d’instruments et technologies TIC dans le but de promouvoir et de soutenir l’activité des entreprises dans les zones rurales, le projet a réussi à renforcer leur attractivité.

Le projet a été initié par la Fondation Nationale pour les jeunes Managers à Bucarest et a couvert une large zone géographique, incluant 3 régions roumaines en voie de développement : Nord-Est, Centru et Sud-Est.

L’objectif principal de cette initiative a été de stimuler et de développer les connaissances, les aptitudes et les compétences des entrepreneurs existants et des potentiels jeunes entrepreneurs des zones rurales. Le projet a visé spécialement les jeunes entrepreneurs vivant dans les zones rurales dans le but de contribuer au développement local et à la création de nouvelles opportunités d’emploi. Le profil général du bénéficiaire était  : une personne jeune, âgée de plus de 18 ans, de formation universitaire au minimum et vivant dans un municipe rural. La priorité donnée aux jeunes générations se basait dans l’hypothèse selon laquelle les jeunes formés peuvent contribuer au développement local et à la création d’emploi par le développement de ses propres entreprises dans ses zones rurales respectives.

Le principal résultat du projet a été le développement et l’implémentation d’une plateforme innovante e-learning (formation en ligne) et e-business (entreprise en ligne, commerce électronique), destinée à faciliter tant le développement des entreprises que la coopération entre les bénéficiaires du projet.

L’implémentation du projet s’est réalisée par le biais d’une palette d’activités progressives, chacune d’entre elles posant les jalons pour celles à venir. Le premier ensemble d’activités incluait l’organisation de 18 conférences locales, une dans chaque municipalité de la zone géographique du projet. Le but de ces conférences était de promouvoir la culture

de l’entreprise et du management pour motiver les potentiels jeunes entrepreneurs. Les sujets abordés ont été  : activité d’entreprise, accès aux financements, idées innovantes, amélioration de la performance, gestion des entreprises et d’autres sujets s’y rapportant. Ces conférences se sont révélées très utiles, recevant un accueil chaleureux et comptant avec une audience de plus de 1 400 personnes.

Pour s’adresser aux besoins de formation et de soutien des entrepreneurs ruraux et de tous ceux intéressés à démarrer leur propre entreprise dans un cadre rural, l’initiateur du projet a réalisée une étude incluant une enquête par questionnaire visant plus de 940 personnes. Cette étude était complémentée par 30 entretiens, 3 groupes de consultation et 3 sessions de brainstorming.

Le 3ème pas de l’implémentation du projet, après les conférences et l’étude, était la mise en place de 9 centres d’assistance (help desks), offrant des services de formation et conseil sur mesure aux jeunes entrepreneurs, tout en se basant sur les besoins identifiées aux stades antérieurs du projet. Le personnel des 9 help desks a travaillé main dans la main avec les jeunes entrepreneurs pour mettre en place des business plans et des stratégies de marketing, pour rechercher des financements et pour renforcer leurs aptitudes de management.

Les activités de formation traditionnelles en face-à-face ont été complétées de façon innovante par la mise en place d’ 1 plateforme e-learning, offrant des services de formation en ligne, de 2 plateformes e-business, pour les entrepreneurs voulant promouvoir ses produits et services et de 3 sites web jouant le rôle d’un centre de ressources pour les entrepreneurs vivant dans des zones rurales.

L’un des accomplissements les plus importants du projet est le fait que 374 jeunes des zones rurales ont été formés avec les modules délivrés par la plateforme e-learning. Ces jeunes ont fait l’objet d’évaluations (15 examens) prouvant qu’ils avaient obtenu des connaissances et des compétences valides dans plusieurs domaines comme par exemple : management stratégique, management de projets, business plans et TIC appliquées aux entreprises.

Grâce à une forte promotion et à une gestion correcte des activités, le projet a dépassé les attentes, allant au-delà des objectifs initiaux accordés lors du contrat de financement, et est aujourd’hui considéré comme étant une réussite nationale. Le nombre total de bénéficiaires directes du projet Rural Manager est de 1 576, avec une part raisonnable de parité homme/femme, nationaux/minorités, salariés/chômeurs, entrepreneurs/agriculteurs.

Assurant la continuité de l’initiative, le site web du projet www.ruralmanager.ro est toujours actif et fonctionne comme un centre de ressources disponible à tous les anciens bénéficiaires ainsi qu’à d’autres parties intéressées..

vaLeUR ajoUtée

En termes de valeur ajoutée, les 3 dimensions qui ont contribuée à la réussite du projet sont :

1. La première a été l’implication de partenaires internationaux avec de l’expertise tant dans le champ des TIC comme de la formation. En partageant leurs connaissances et leur expérience, les partenaires internationaux ont apportée une nouvelle perspective, notamment vis-à-vis des méthodes innovantes de formation à destination de grands publics via l’utilisation d’instruments TIC.

2. La deuxième dimension qui a apportée de la valeur ajoutée au projet était la création d’une plateforme virtuelle de commerce, où des anciens et des nouveaux entrepreneurs, des zones rurales, pouvaient échanger en réseau, partager des opportunités et engager des relations de partenariat.

3. Le troisième et peut être le plus important facteur de réussite du projet a été l’effet multiplicateur de l’utilisation des fonds de l’UE. Avec le soutien des 9 help desks, les bénéficiaires de l’initiative ont réussi à préparer des nouvelles demandes de financement qui, plus tard, ont reçue des fonds via les appareils de financement de la Commission européenne. L’utilisation de ces fonds additionnels a permis la mise en place de nouvelles entreprises et la création de nouveaux emplois dans la majorité des zones rurales couvertes par le projet.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté pendant une période de 16 mois, débutant en janvier 2009, avec un coût total d’approximativement 2 millions €. La majorité des fonds utilisés dans l’implémentation du projet (85%) ont été facilités par le Fonds social européen par le biais du programme opérationnel pour le développement des ressources humaines. En termes de ressources humaines, l’implémentation de Rural Manager a requis l’implication de 4 organisations et institutions nationales et internationales.

TRANSFÉRABILITÉ

Rural Manager est considéré comme une réussite en termes de la correcte utilisation des fonds mis à disposition par le Fonds social européen. Il peut être aisément trans-féré à toutes les régions où ce type de fonds est disponible.

++Nom du partenaire du projet : the Regional development agency centru

Région : centru Pays : Roumanie

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32 33G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

lEtNItsa : lE PaYs dEs ChUTES kARSTEn 2007, le maire de Letnitsa lançait l’initiative « Letnitsa : le pays des chutes karst » à l’heure où sa petite municipalité rurale en Bulgarie était confronté à un choix crucial. Jusqu’alors, la forte communauté de 3000 localités tirait, depuis des siècles, ses moyens de subsistance de l’agriculture. Mais à la suite de l’effondrement des systèmes agricoles collectivisés et l’avènement de la Politique Agricole Commune de l’UE, le secteur est devenu agroindustriel, subventionné et consolidé dans l’utilisation de machines d’avant-garde, ne bénéficiant qu’une petite partie de la population locale.

La recherche d’alternatives avait identifié le tourisme comme étant une option prometteuse. L’impulsion au projet vint de l’intérêt renouvelé dans le système karstique unique de chutes, grottes et étangs de la région, virtuellement oublié par le passé. L’initiative, incorporée dans la stratégie de développement municipal pour la période 2007-2013, visait transformer Letnitsa en pays des chutes karst – diversifiant son économie par la mise en valeur de son patrimoine naturel et culturel et par le développement d’une source alternative de revenu.

L’approche du projet se déclinait sous trois axes  : encouragement et soutien à l’investissement privé en établissements touristiques ruraux et bed & breakfast (chambres d’hôtes), inexistants en 2007  ; amélioration et investissement en installations et infrastructures publiques facilitant l’accès aux paysages karstiques ; promotion et diffusion des services touristiques offerts.

Le rôle de chef de file pour l’implémentation du projet a été assumé par les autorités municipales et le maire s’est engagé dans une coopération renforcée avec l’Association Nationale des municipalités de la République de Bulgarie. Grâce à cette démarche, la région est devenue bénéficiaire du Programme pour le Développement Rural (PDR) 2007-2013, Interreg IVC et, plus particulièrement, du projet GRISI PLUS.

Dans le cadre du PDR 2007-2013 une infrastructure touristique est née : bed & breakfast, rénovation de chambres d’hôtes et de maisons de ferme, investissement en sentiers de randonnée, éclairage artistique nocturne des paysages naturels. Ces cinq dernières années, environ 10 bed & breakfast et chambres d’hôtes dans les villages de Letnitsa et Karpachevo ont ouvert ses portes. Financées par le Programme pour le Développement rural, elles peuvent héberger jusqu’à 180 touristes en total. Deux de ces établissements sont

basés dans les bâtiments des écoles locales qui avaient été transmis par la municipalité à des investisseurs privés et qui ont été profondément renouvelés. Simultanément, la municipalité a investi en sentiers de randonnée, éclairage artistique des paysages naturels et culturels, signalisation, terrasses panoramiques et en installations pour jeunes et enfants. Ces actions publiques ont également été co-financées par le PDR 2007-2013.

Les efforts en termes de marketing ont visé les tour-opérateurs et plusieurs sites web touristiques nationaux organisant des voyages courts et peu onéreux pour les Bulgares, incluant des retraités, des voyages d’école et des familles avec enfants. Les impressions initiales et l’intérêt soulevé ont été considérables. La région a été en mesure d’attirer environ 200 000 visiteurs fin 2013 et presque un demi million d’euros de revenu, ce qu’est très bien pour une petite communauté agricole qu’avait commencée de zéro en 2008.

La prochaine étape du projet porte sur une initiative visant des séjours plus longs, l’amélioration de l’offre d’attractions touristiques et la promotion de la région par le biais d’Internet, de produits touristiques régionaux, d’itinéraires et de marques.

D’autres initiatives incluent la collecte de toutes les informations disponibles, la conception d’itinéraires touristiques et la mise en place d’un portail intégré dédié aux sentiers de randonnée et aux paysages karstiques tout en utilisant des instrument modernes comme les vues panoramiques, les films et les Systèmes d’information Géographique (SIG). Les résultats de GRISI PLUS et des bonnes pratiques mises en place dans des régions européennes plus avancées seront utilisés dans ces efforts.

Dans le cadre du Programme Opérationnel national pour le développement régional, un projet commun est en train d’être implémenté avec les municipalités voisines dans le but de développer des offres et des produits touristiques régionaux divers.

La municipalité de Letnitsa elle-même va profiter de cette petite explosion touristique inespérée pour construire une piscine publique d’eau minérale et un centre de spa qui serviront pour rallonger les séjours des touristes.

Ainsi, la communauté espère maintenir un bon nombre de visiteurs et un niveau élevé de revenu provenant du tourisme notamment grâce à la redécouverte du système karstique de la région.

Tous les efforts faits par Letnitsa jusqu’à présent ont prouvé que même les contrées éloignées de Bulgarie ont quelque chose de spéciale à offrir : ses paysages naturels ou culturels. Ce patrimoine pourrait être utilisé en bénéfice des communautés locales et de ses hôtes avec un bon plan de développement appuyé sur un leadership local.

vaLeUR ajoUtée

La mise en place de sentiers de randonnée et l’emploi d’instruments marketing modernes via la technologie de l’information a aidé à attirer beaucoup de nouveaux visiteurs. Dès 2008, et jusqu’en 2013, 200  000 touristes ont visité la région. Cela a contribué à mettre Letnitsa dans la carte du tourisme rural de Bulgarie. Deuxièmement, et ce qu’est innovant dans le contexte bulgare, une petite communauté agricole a été capable de travailler ensemble pour promouvoir des paysages naturels jusque-là méconnus et pour faciliter le passage de l’économie environnante d’un système totalement dépendant de l’agriculture au tourisme rural. De plus, la provision d’une source de revenu alternative à l’agriculture à aidé à endiguer l’émigration de la population locale et d’autres petites municipalités ont été encouragées à copier le modèle.

RESSOURCES

L’investissement tant privé que public s’estime globalement à 2 000 000 € ; couvrant des chambres d’hôtes et des bed and breakfasts, des sentiers de randonnée avec des installations touristiques, le développement d’un spa minéral ainsi que plusieurs démarches de marketing. Un groupe d’action locale informel incluant le maire, son équipe de gestion du projet, des entrepreneurs locaux et des agriculteurs, a été mis en place pour implémenter le projet, chaque partie s’occupant de différentes actions de développement.

TRANSFÉRABILITÉ

Dans toutes les zones rurales où existe un héritage, des patrimoines naturels et culturels qui peuvent être mis en valeur et utilisés pour renforcer le développement économique et l’attractivité régionale. Dans ce contexte, des fonds pour l’investissement sont souvent disponibles aux niveaux européen et national, ainsi qu’à partir d’autres sources. Néanmoins, la réussite de l’implémentation d’un projet si intense dépend de l’existence, ou de la création, du capital social nécessaire à la coopération public-privé et à la prise de décision. A cet égard, les autorités locales peuvent jouer un rôle important.

++Nom du partenaire du projet : national association of municipalities

in the Republic of Bulgaria

Région : yugozapaden Pays : Bulgarie

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Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

34 35G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

LE PROJET ESTONIEN DE ROUTE INtEllIGENtE « tarK tEE »https://tarktee.mnt.ee

L’accès aux informations de la route aide les conducteurs à se rendre à leur destination en toute sécurité. Cette information permet d’optimiser le temps de conduite et de gagner du temps et de l’énergie par la connaissance précise des conditions de la route. Des données sur la signalisation du trafic et ses restrictions, des informations opérationnelles sur sa densité, sur les conditions climatiques avec les images des cameras sur la route… Tout cela, enregistré dans une base de données centrale et disponible à tout moment à partir de différents moyens, représente un élément vital pour une économie et un environnement sains et durables. L’accès à une telle information devrait être gratuit et disponible pour tous : citoyens, touristes, travailleurs étrangers ou simplement des passants.

Des nombreuses responsabilités incombent, d’ailleurs, les municipalités locales. Leur capacité de gérer ces fonctions varie beaucoup en fonction de leur taille et de leur personnel. Un outil efficient qui permette de fluidifier le trafic routier, et ce d’une façon systématique, ainsi que de collecter et de fournir des informations par le biais d’un canal unique, peut générer des économies substantielles.

Le principal but de la bonne pratique de la «  route intelligente  » est d’assurer que les différents acteurs visés (conducteurs, personnel d’entretien des routes, municipalités locales et autres) soient équipés avec de l’information routière par des différents moyens de communication et technologies informatiques, elles-mêmes fournies sous forme de système d’information du trafic complet et facile à utiliser. Il est important de noter que le système est constamment mis à jour et révisé 24/7 en utilisant le crowdsourcing (conducteurs) et par les fonctionnaires et spécialistes de l’administration des routes estonienne. Ainsi, la validité des données et l’intemporalité du système sont assurées le plus rapidement et précisément. Actuellement, le temps moyen écoulé entre chaque mise à jour est de 15 minutes. Comparé avec le système précédent , où les données étaient révisées une ou deux fois par semaine, il s’agit d’un énorme progrès. La gestion des données est assurée par un Centre d’Information de l’administration routière dans le but d’améliorer le flux d’informations routières tout en les centralisant.

Un système d’information du trafic apporte des données sur les critères suivants:• La sécurité du trafic (conditions climatiques, images des caméras sur les routes) ;• Restrictions (vitesse maximale et limite de poids) ;• Les conditions de la route (applications des stations météoroutières, informations sur

les travaux sur les routes) ;• Attributs personnalisables (transports publics, pistes cyclables, ferry, points

frontaliers) ;• De l’information importante sur la conduite en Estonie.

Le système dispose d’une application, se basant sur une carte incorporée, qui vous dirige d’un point A à un point B selon votre itinéraire préféré. Vous pouvez choisir entre les routes les plus véloces, les plus courtes ou même les routes rustiques. Il vous donnera des instructions de conduite détaillées, similaires à celles de Garmin, TomTom ou d’autres applications connues de navigation par satellite.

Le système fournit également des liens vers des actes législatifs importants comme la Loi du Trafic et propose de l’information sur des détails cruciaux tels que l’utilisation de pneus d’hiver, le taux d’alcool en sang autorisé, l’utilisation de téléphones portables pendant la conduite, etc.

Le système d’information du trafic est disponible sous forme de portail web en anglais, estonien et russe à https://tarktee.mnt.ee. Il est également disponible sous forme d’application smart phone.

vaLeUR ajoUtée

L’aspect les plus important de cette bonne pratique est le fait que la majorité des données importantes pour tous les utilisateurs est rassemblée en un seul et unique point d’accès et que cette information est accessible et mise constamment à jour. Le projet ne présente pas des innovations radicales, mais rassembler des données auparavant dispersées, gérées par des institutions différentes, et permettre d’y disposer de manière moderne est une bonne pratique. Les éléments les plus innovants ont été l’introduction de codes de barres QR et d’applications portables et web comme des canaux d’information (qui sont d’ailleurs de plus en plus utilisées quotidiennement tant au travail que dans la vie privée).

La principale valeur ajoutée du projet peut être divisée en 3 catégories :

• Flux du trafic en toute sûreté pour atteindre votre destination ;• Réduction du temps pour atteindre votre destination ;• Réduction des coûts administratifs relatifs à l’annonce de constructions de routes.

Il est encore trop tôt pour tirer des résultats concluants vis-à-vis de la portée du projet. Le temps écoulé depuis l’implémentation est trop court pour permettre de rassembler des données statistiques suffisantes concernant la réduction de coûts administratifs ou le nombre d’accidents de trafic.

RESSOURCES

Le projet a été implémenté durant une période de 36 mois (entre 2010 et 2012) avec un coût total de 583 250 €. La majorité des fonds utilisés est d’origine européenne pour un total de 540 050 €, le financement privé étant de 43 200 €.L’Administration Routière Estonienne (une institution publique) a été l’institution chef de file dans la poursuite du projet de « route intelligente » (Smart Road). Le software pour le système de trafic a été développé par Regio AS avec AlphaGIS OÜ and Tarkvarastuudio OÜ (les trois étant des compagnies privées).

TRANSFÉRABILITÉ

Le système de « route intelligente » Smart Road peut être transféré à toute région désirant mettre à disposition des citoyens cet outil fiable, rapide et facile à utiliser.

++Nom du partenaire du projet : tartu Science Park

Région : n/a Pays : estonie

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Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

36 37G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

PHIlOXENIa – «  Implémentation d’un Mécanisme Opérationnel commun (MOc) pour accueillir des activités dans les zones rurales de la Méditerranée »

www.philoxeniamed.tpa-kepi.gr

« Philoxenia », un projet transfrontalier, a été implémenté dans 5 zones rurales de la Médi-terranée. Ces zones, fragiles car perdant des populations, ont fait le choix de mettre en place – pour la première fois – une politique d’accueil destinée aux nouveaux arrivants des zones rurales. Les territoires impliquées ont été  : Sintiki et Iraclia (Serrès, Grèce), Oristano (Sardaigne, Italie), Voroclini (Larnaca, Chypre), Ptuj (Slovénie) et Gozo (Malte). Le projet a envisagé la création d’un Mécanisme Opérationnel Commun (MOC) pour les 5 zones, visant l’accueil d’activités économiques (non agricoles) dans la campagne méditerranéenne.

Le MOC – implémenté entre Avril 2009 et Mars 2012 – a permis d’assister, en termes finan-ciers, techniques (tutorat) et culturels, 90 personnes installées dans les zones visées. Les bénéficiaires créeraient ses propres micro-activités qui viendraient renforcer la dynamique de l’économie locale, atténuer l’érosion démographique et contribuer au maintien de l’iden-tité locale.

Concernant les financements, le mécanisme allouait 4 500 € à chaque bénéficiaire final pour faciliter le développement de son projet, rendant également le dispositif plus attractif vis-à-vis d’autres semblables aux niveaux nationaux et européen.

Les groupes visés par « Philoxenia » étaient :• Les 90 nouveaux venus/nouveaux créateurs et leurs familles des zones rurales im-

pliquées ;• Les résidants locaux des territoires accueillant des nouvelles populations ;• Les médias promouvant les politiques d’accueil pour soutenir les facteurs d’attrac-

tivité des territoires en ce qui concerne l’économie, le logement, les services, les équi-pements et le loisir.

Quelques-unes des actions concrètes mises en ouvre dans le cadre de « Philoxenia » ont été :

1. L’élaboration et implémentation du MOC et une « boîte à outils » pour la politique d’accueil, adaptée aux besoins locaux des 5 zones rurales impliquées ;

2. L’organisation d’une semaine de formations et d’une série de rencontres dédiées à la formation adéquate des tuteurs ;

3. La création de 90 nouvelles entreprises dans l’ensemble des 5 zones (18 dans chaque) avec l’aide des tuteurs assignés localement ;

4. La mise en place d’un réseau regroupant tous les partenaires et l’organisation de 8 évènements majeurs (6 rencontres du comité directeur, 1 semaine de formations et 1 séminaire international de capitalisation ayant lieu en Grèce) ;

5. La création et publication d’un dépliant informatif, d’un poster, six newsletters, un site web commun pour le projet et des nombreuses publications de presse.

L’Initiative Territoriale pour l’Emploi et l’Entreprenariat de Sintiki-Iraclia (TIEE-SI) a portée l’initiative du projet, assistée par Local Employability (LOC.EM.), une ONG grecque parte-naire du projet spécialisée dans la promotion de l’emploi au niveau local. Les deux entités ont assurée la bonne gestion et coordination du projet et la réussite de l’organisation de l’évènement final de capitalisation, ainsi que sa diffusion et promotion auprès des médias.

Toutes les actions ont été efficacement menées à terme en temps voulu, ce que prouve le bien fondé des politiques d’accueil adoptées dans les régions méditerranéennes et qu’elles peuvent être à la fois bénéfiques et bien gérées.

Pour plus d’informations, de données sur le projet et des contacts, n’hésitez pas à visiter les liens suivants : http://www.philoxeniamed.tpa-kepi.gr/index_en.htmlhttp://www.emloc.gr/index.php/en/philoxenia-plus/leptomereies

vaLeUR ajoUtée

Une politique d’accueil a été implémentée pour la première fois dans les cinq zones rurales méditerranéennes participant au projet. « Philoxenia » a été une initiative innovante dès le début et elle a apporté aux zones rurales les outils et le savoir-faire pour renforcer leur attractivité, ouvrant la voie à son adoption en tant qu’action de capitalisation dans le cadre du Programme MED (financé par le FEDER). Pour l’instant, 90 personnes ont bénéficié

des politiques d’accueil mises en place dans les zones visées et ont réussi la création de leur micro entreprise dans la campagne.

Plus concrètement, « Philoxenia » a aidé :• Les personnes ayant ses propres projets d’entreprise à devenir des acteurs locaux tout

en revitalisant les zones cible ;• À améliorer l’attractivité de ces zones en mobilisant leur potentiel inexploité ;• À créer des nouveaux partenariats et collaborations, prouvant la faisabilité des poli-

tiques d’accueil et de son implémentation ;• À promouvoir les zones rurales en base à une démarche alternative, à travers l’activité

de leurs petites entreprises ;• À stimuler le potentiel de croissance local, tout en devenant un exemple collectif et

collaboratif.

Actuellement, 3 partenaires de « Philoxenia » (LOC.EM., ANETEL et E-ZAVOD) et 4 nouveaux partenaires (la Chambre de Commerce et d’Industrie du GERS, le Collectif Ville-Campagne, TERUEL et EUROKOM) font des efforts visant à introduire les politiques d’accueil dans les priorités de financement des États membres et de l’UE pour la prochaine période de pro-grammation (2014-2020).

RESSOURCES

Le projet a été implémenté durant une période de 36 mois avec un coût total de 1 965 589 €. L’implémentation a requis l’implication de 7 organisations et institutions, consacrant 90 personnes à l’atteinte des résultats du projet. Les investisseurs ont été les 7 partenaires de Grèce, Italie, Chypre, Slovénie et Malte, en utilisant des fonds structurels de l’UE (79%) et des fonds nationaux (21%).

TRANSFÉRABILITÉ

La bonne pratique a été testée pendant 15 années en France (partenaire CCI du GERS) et elle a été également testée en tant que projet pilote dans le cadre du Programme MED (projet Philoxenia et projet de capitalisation PhiloxeniaPlus). Ainsi, la trans-férabilité de la bonne pratique a été testée dans des environnements locaux ayant des particularités et des différences significatives.

Un facteur qui limiterait la transférabilité de la bonne pratique serait un éventuel manque de fonds. En revanche, il est assez plausible de croire que les politiques d’ac-cueil seront introduites dans le cadre des financements nationaux et européens pour la période 2014-2020, ce que permettrait aux régions de l’UE d’adopter l’initiative avec une part d’autofinancement peu significative.

Évidemment, les politiques d’accueil ne seraient pas pertinentes dans un environne-ment urbain.

Une autre limite serait un engagement partiel, ou nul, de la part des décideurs locaux (élus ou pas) qui, après tout, représentent les moyens fondamentaux pour une implé-mentation réussie.

Le projet PhiloxeniaPlus est en train de développer un série de recommandations et un guide méthodologique pour – entre autre – la transférabilité de cette bonne pratique. Pour plus d’informations n’hésitez pas à vous rendre sur www.philoxeniaplus.eu.

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Nom du partenaire du projet : territorial Initiative for employment & entrepreneurship of Sintiki-Iraclia (tIee-SI)

Région : macédoine centrale Pays : grèce

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photo: copyright INTERACTphoto: copyright INTERACT photo: copyright INTERACT photo: copyright INTERACT

Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS

38 39G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

E-M@rKEt-PatH E4 / rOutEs INTERNET SUR LE SENTIER EurOPéEN E4www.e4nar.gr

Le tourisme saisonnier de masse, avec son modèle de soleil et de plage, est un phénomène très répandu en Crète, ainsi que dans beaucoup de régions touristiques de la Méditerranée. Cependant, l’île de Crète a beaucoup plus à offrir  : une riche faune et flore, des espèces endémiques ainsi que des grottes, des cavernes et des précieux massifs montagneux. Avec un climat doux, ces zones sont idéales pour pratiquer des activités comme la randonnée, la spéléologie, l’escalade, le cyclisme ou tout simplement la contemplation de la nature. La promotion du sentier européen E4 a contribuée à sensibiliser le public sur ces modes de tourisme alternatif que la Crète peut offrir mais qui n’étaient pas suffisamment exploités. La bonne pratique « E-m@artket-Path E4  », fruit d’un Projet Interreg, est aujourd’hui transférable à d’autres régions européennes. Cette bonne pratique était basée sur une nouvelle approche marketing consistant à créer un portail dynamique mais aussi à diffuser des publications portant sur le sentier E4. Le public visé était l’ensemble des visiteurs attirés par le tourisme naturel, culturel et de montagne ainsi que ceux intéressés par le tourisme gastronomique, puisque l’authentique cuisine crétoise est un trait de l’identité des villages que l’on retrouve lors que l’on explore les routes du sentier E4.

Au-delà d’attirer les visiteurs potentiels intéressés par le tourisme alternatif, les services mentionnés sont également destinés à la population locale, dont beaucoup de jeunes qui peuvent apprendre et apprécier la culture et le patrimoine naturel de leur région. Les professionnels du tourisme (essentiellement naturel et agrotourisme) peuvent également trouver des informations utiles concernant la région.

E-m@artket-Path E4, à travers d’un site web édité en plusieurs langues mais aussi via du matériel papier, fournit des informations basiques et nécessaires au visiteur/voyageur. Par exemple, le degré de difficulté des sentiers, leur longueur et les périodes idéales pour les visiter ainsi que des informations SIG thématiques. Ainsi, le visiteur étant préalablement préparé et introduit au contexte, les activités se déroulent dans un cadre plus convivial.

Pour chaque sentier E4 dans la région de la préfecture de Réthymnon, tant le portail que les supports papiers fournissent des information sur :• Environnement naturel • Agrotourisme • Environnement culturel • Gastronomie

Par exemple, un visiteur intéressé concrètement par l’environnement culturel peut trouver des informations importantes sur les zones du sentier E4 et ses proximités concernant :• Monuments culturels peu connus• Festivals• Coutumes et traditions locales• Production de « tsikoudia » (spiritueux local)• Histoire des communautés locales Enfin, à travers la section « nouveaux évènements » du site web www.e4nar.gr (What’s New), il est possible d’apporter des informations supplémentaires et d’y ajouter des évènements.

qUeLS ont ete LeS ReSULtatS de ce PRojet ?

• Un dynamique site web (www.e4nar.gr) qui joue le rôle de source d’information, avec des visites virtuelles et des outils SIG (sites archéologiques, églises, grottes, montagnes)

• Des publications spécialisées comme des guides, cartes et brochures thématiques• La restauration des panneaux de signalisation dans certains sentiers E4 et, en

parallèle, la mise en place d’un système de repérage GPS.

dIffIcULteS et SoLUtIonS :

Dans certains cas, des panneaux de signalisation métalliques E4 ont été détruits, peu après avoir été mis en place, probablement par les propriétaires des alentours, qui avaient erronément cru qu’ils pouvaient avoir un impact négatif sur l’image de leurs propriétés.Des articles revenant sur la situation ont été publiés dans la presse, tout en expliquant ce qu’est le sentier E4 et en soulignant l’absence de risques. Au contraire, les effets ne pourraient être que positifs dans toute la zone.

actIonS à venIR - améLIoRatIonS

L’extension du système de localisation GPS à toutes les routes du sentier E4 en Crète est un besoin bien connu qui devrait être adressé promptement. Pareillement, une personne devrait assurer la fonction de répondre et d’orienter les éventuelles questions ou remarques des visiteurs du site web.

vaLeUR ajoUtée

Grâce à E-m@artket-Path E4, la zone d’intervention est devenue plus attractive et compétitive par le biais de présentations interactives portant sur des thématiques spécifiques (environnement, culture, nature, gastronomie, chambres d’hôtes, etc.) dans chaque partie du sentier E4. Également grâce à E-m@artket-Path E4, un tout nouveau système d’information digitale a été crée, sécurisant le parcours et mettant en confiance le visiteur du sentier E4. Le projet s’est fondé sur la redéfinition de la stratégie de promotion des territoires crétois traversés par le sentier européen E4 avec l’utilisation de la technologie SIG. Par là, il a améliorée l’image des zones d’intervention tout en les rendant plus intéressantes pour les visiteurs intéressés par la randonnée, la montagne, le vélo ou toute autre forme de tourisme alternatif.Cette bonne pratique a permis d’aboutir la première base de données multilangue (grec, anglais, allemand) portant sur l’information électronique relative au sentier E4 en Crète, ce qui a permis d’attirer davantage de touristes. La création de cartes électroniques thématiques et de tours virtuels permet aux visiteurs de mieux planifier leur voyage ainsi que de mieux s’orienter une fois sur place, dans les villages ou en pleine nature. Ainsi, l’attrait de ces destinations s’est considérablement accru.

RESSOURCES

E-m@artket-Path E4 était un projet dans le cadre du Programme Interreg IIIA Grèce – Chypre et les organisations impliquées étaient : Préfecture de Réthymnon (région de Crète, Grèce) en tant que chef de file et l’Office de Tourisme de Chypre en tant que partenaire.Ce projet a été implémenté pendant une période de 30 mois avec un coût total pour la Préfecture de Réthymnon de 154 471 € (FEDER et fonds nationaux). 3 personnes (1 à temps complet et 2 à temps partiel) ont été nécessaires à l’atteinte des résultats du projet.

TRANSFÉRABILITÉ

Il est relativement facile de transférer E-m@artket-Path E4 à toute région traversée par le sentier européen E4 (sentier de longue distance allant de Gibraltar à Chypre à travers de l’Espagne, la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, l’Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce). D’ailleurs, le transfert peut se faire à d’autres sentiers européens de longue distance que l’E4, voir même à des sentiers locaux qui offrent des points d’intérêt uniques.

++Nom du partenaire du projet : Region of crete - Regional Unit of Rethymno

Région : crète Pays : grèce

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+Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

40 41G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

FOCUS PAR PAYS

14 partenaires dans 11 pays de l’uE

Midi-Pyrénées, FranceChambre de Commerce et d’Industrie du Gers

PARTENAIRES

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+West Region, IrelandWest regional Autrority

galway, IrelandGalway County Council

Usti nad Labem, czech Republicregional development agency of Usti region, PLC

moravske toplice, Sloveniarazvojna agencija sinergija

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cesis, LatviaVidzeme planning region

Riga, LatviaLatvian Association of Local and regional Governments

voroclini, cyprusLarnaca District Development Agency

maltaLocal Councils’ Association

alba Iulia, Romaniaregional Development Agency Centru

Sofia, BulgariaNational Association of municipalities in the republic of Bulgaria

tartu, estoniaTartu science park

Livadia Sintikis, greeceTerritorial Initiative for employment and entrep. of sintiki-Iraclia (TIee-sI)

crete, greeceregion of Crete

+Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

42 43G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.gers.cci.fr

La Chambre de Commerce et d’Industrie du GERS (CCI du GERS) a été fondée en 1900 et est une organisation publique locale. Elle se trouve dans la Région Midi-Pyrénées. Sa mission est d’encourager le développement économique et territorial dans le département du Gers, ainsi que de représenter et d’animer la communauté de petites et moyennes entreprises du territoire. Le Gers est le plus rural des départements français, avec un taux de 15% de l’emploi lié à des activités agricoles. En 1997, dans le cadre de l’initiative RISI (Regional Information Society Initiative – « initiative régionale pour la société de l’information »), la CCI du GERS a développé un plan d’action consensuel cherchant à intégrer les zones rurales au sein de la société de l’information. Les applications de la géomatique sont alors apparues comme la pierre angulaire du plan d’action pour le développement du territoire. La CCI du GERS a une importante expertise dans le champ des projets financés par des fonds européens et nationaux et elle a coordonné plusieurs projets de coopération. Elle a crée un Centre Technique en Géomatique appelé « Teleparc » (www.teleparc.net) avec un service R&D spécialisé dans la géotraçabilité (traçabilité géographique des aliments). Elle est certifiée ISO 9001 (AFAQ) et dispose également du certificat « Reconnaissance Européenne EFQM Excellence, 5 étoiles ».

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

La CCI du GERS a choisie pour transfert la bonne pratique tchèque « Hop and Beer Temple », proposée par le partenaire Regional Development Agency of Usti Region. Cette bonne pratique stimule l’économie et le tourisme locaux, tout en revitalisant la zone rurale de Usti, grâce à des produits spécifiques de la région : le houblon et la bière. Ces produits ont été utilisés pour créer une toute nouvelle offre touristique, avec le développement d’une série d’attractions uniques pour les visiteurs : musée, exhibitions, dégustation de bières…

La bonne pratique « Hop and Beer Temple » (le temple du houblon et de la bière) a été adaptée au contexte local du département du Gers dans le but de promouvoir le lien existant entre des zones concrètes et des produits spécifiques. Ainsi, la bonne pratique se décline dans notre territoire sous l’appellation « Un Village – Un Produit », 5 villages ayant été sélectionnés grâce à l’existence d’un couple « village – produit » bien connu par les populations locales :• Samatan - le canard et le foie gras• Saint Mont – le vin• Eauze – l’Armagnac• Nogaro – les sports mécaniques • L’Isle Jourdain – le vélo

L’idée de base est d’associer un produit ou service représentatif à un village, dans le but d’aider les parties prenantes à créer des nouvelles opportunités d’emploi/activité en rapport avec ce produit/service. Le résultat attendu est que chaque village puisse développer sa propre spécialité tout en renforçant son économie locale par une offre cohérente et durable, grâce à la coopération de partenaires publics et privés et sous un label commun : « Un Village – Un Produit ». Au-delà de la promotion du tourisme, l’implémentation de cette bonne pratique permettra de promouvoir d’autres activités et facilitera l’entrepreneuriat dans le Gers.

« Un Village – Un Produit » est déjà en phase de développement dans notre territoire. Des groupes de travail fédérant des acteurs clés de chaque village (institutions publiques, municipalités, offices de tourisme, organisations de producteurs, associations de consommateurs, Chambres de Commerce, etc.) ont été créés. Ces groupes se rencontrent régulièrement, pratiquent des activités de brainstorming et avancent des propositions pour aboutir à des opportunités de développement économique pour leurs villages tout en exploitant les ressources locales. Des plans d’action pour le moyen et long terme ont été également élaborés, décrivant des actions concrètes à mener sur le terrain. Par exemple, le groupe de travail de L’Isle Jourdain a décidé de développer une offre de location de vélos pour les touristes autour du lac du village. À Samatan, il a décidé de construire un monument appelé « La Flamme d’Armagnac » et d’organiser des évènements autour de la distillation de l’Armagnac. Les parties prenantes au niveau local financeront la mise en oeuvre de ces actions et assureront, dès 2015, la continuation du processus d’implémentation.

www.wra.ie

La West Regional Authority (WRA) est l’une des huit autorités régionales établies par le gouvernement irlandais dans le cadre de la loi Local Government Act de 1991. Le Conseil de la WRA comprend 27 membres élus des autorités locales constituantes de la région, qui sont les Conseils de Galway, Mayo et Roscommon.La WRA a trois fonctions majeures :• Coordonner les prestations du service public dans la région ;• Contrôler l’aide de l’UE sous forme de fonds structurels et la façon dont ils sont alloués ;• Centraliser les actions en termes d’aménagement du territoire tout en prenant en considération les initiatives

locales.

La WRA est directement responsable de :• Préparer les plans d’aménagement du territoire (en base à la Loi irlandaise) ;• Promouvoir la coopération et les actions partagées entre les autorités locales, publiques et/ou autres ;• Surveiller et actualiser les besoins généraux en termes de développement dans la région et les régions limitrophes ;• Préparer le rapport régional qui porte sur les besoins en termes de développement, l’actualisation des plans de

développement locaux et les prestations du service public dans la région.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

La West Regional Autthority (WRA) se propose de transférer dans sa région le projet « Sentiers de randonnée pour les réserves environnementales et culturales de Crète - Chypre - Lesvos », ou « Walking Trails » (routes de randonnée). Cette bonne pratique a été proposée par les partenaires chypriotes dans le cadre du projet GRISI PLUS et il s’agit d’une approche innovante pour l’utilisation des ressources environnementales et culturelles des zones d’intervention, avec des actions visant la qualité, la compétitivité et l’ouverture grâce à un important réseau collaboratif. Elle utilise des applications interactives pour promouvoir les caractéristiques environnementales et culturelles de la zone. Les principaux publics visés sont les touristes, la population locale et toute personne intéressée par la découverte de ces aspects.

La West Regional Authority a déjà développé une action pilote basée dans cette bonne pratique. Elle s’intitule « Connemara Greenway App ». La multifonctionnalité du projet (servant notamment au tourisme national et international, mais aussi aux utilisateurs locaux dans un esprit récréatif visant des cyclistes, des familles et des écoles tout autant que les cyclistes professionnels) est l’un des résultats attendus. L’initiative constituera un élément stratégique du réseau de sentiers de randonnée National Waymarked Way et viendra en complément des sentiers existants dans la municipalité de Galway (dont la route de longue distance Western Way et le réseau de pistes Looped Walks, développées ces dernières années).

Dans le but d’améliorer l’expérience des pistes Connemara Greenway, la WRA travaille sur une application mobile touristique portant le nom de «  Connemara Greenway App  ». Pour l’instant en phase de modélisation, le prototype s’appuie sur la démarche utilisée lors de la création de l’application « OIKO-TRAILS », utilisée dans la municipalité de Larnaca, en Chypre.

La Connemara Greenway App, fonctionnelle à partir de tout type d’appareil mobile (smartphones, tablettes, etc.)  est développée pour être compatible sous les plateformes Apple et Android. Ella sera également téléchargeable gratuitement. L’application permettra aux touristes de planifier leurs randonnées ou leurs promenades en vélo le long de la Connemara Greenway en se servant des technologies de localisation GPS. De plus, les utilisateurs pourront accéder à des photos et à des informations concernant les différents sites d’intérêt et de les partager dans les réseaux sociaux.

ChAmBRE DE COmmERCE ET D’INDUSTRIE DU GERS

West regional authority

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+Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

44 45G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.galway.ie

Le Galway County Council («  Conseil de la province de Galway  ») est l’autorité locale de la province de Galway. Il est responsable de l’administration du territoire hors la ville de Galway elle-même. Il entreprend la planification, la conception et la construction d’importantes infrastructures, comme par exemple des routes, des systèmes d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux résiduaires. Egalement, ses compétences tournent autour de certains services du domaine social comme le logement, les bibliothèques, les lieux de sépulture ou encore le service d’incendie et de secours. Le Conseil est le garant de la qualité de l’environnement, à travers ses planifications et politiques il vise le développement de la province tout en protégeant son caractère unique. Pareillement, il joue un rôle actif dans le développement industriel, économique, social, culturel, artistique et patrimonial de la région. La province de Galway est la seconde municipalité la plus grande d’Irlande, avec un territoire d’environ 6 000 km2. Ses zones limitrophes sont la ville de Galway et les provinces de Mayo, Roscommon, Offaly, Tipperary et Clare. La population est de 159 256 habitants. Les services délivrés par le Conseil émanent des unités suivantes :• Logement et Services d’Émergence• Routes et Transports• Entreprises et Culture• Planification et Développement Durable• Développement Économique, Entrepreneurial et Communautaire• Environnement, Services Vétérinaires et Service des Eaux• Unité des Finances

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

Le Galway County Council (GCA) prétend transférer la bonne pratique « Mura Drava Bike », de Slovénie. Le GCA envisage de développer environ 40km de routes cyclables dans la belle partie ouest de la municipalité, entre les villes de Clifden et de Galway. En effet, les plans d’action pour mettre en service ces routes ont déjà été approuvés et les travaux n’attendent que le financement national, vraisemblablement disponible courant 2014. Le GCA, en base à l’expérience et à l’apprentissage tirée de la bonne pratique Mura Drava Bike, s’engage dans le développement d’une campagne promotionnelle, en partenariat avec les acteurs locaux, pour mettre en lumière cette nouvelle forme d’infrastructure touristique.

Le partenariat comptera avec la participation du National Tourism Body (association nationale pour le tourisme), et d’autres organisations comme Failte Ireland, la Chambre de Commerce de Connemara, des groupes de développement locaux ainsi que des entreprises et des municipalités locales. Le travail portera notamment sur l’optimisation du transfert en base aux leçons tirées de la bonne pratique Mura Drava Bike. L’un des avantages d’engager le processus à ce stade est la possibilité de mettre en place une campagne promotionnelle forte, valorisant l’expérience du visiteur et du touriste, qui sera tout à fait opérationnelle lors de la finalisation des travaux, voire en avance.

Le GCA et Failte Ireland, en partenariat avec des entreprises locales, alloueront les ressources nécessaires à la promotion de ce nouveau projet touristique dans notre région, ainsi qu’à l’implémentation de la bonne pratique. Le financement portera sur deux exercices : 2015 pour l’infrastructure des pistes et 2014, où l’accent est mis sur les actions de promotion.

www.vidzeme.lv

Vidzeme Planning Region (VPR), dans le Nord-Est de la Lettonie, est la plus grande région du pays en superficie : 15 257 km2 soit 24 % du territoire letton. VPR est composée de 25 collectivités locales et d’une ville – Valmiera. La population de la région est d’environ 240 000 personnes. La région VPR a été établie en 2006. L’objectif principal de la VPR est d’assurer la planification régionale (aménagement) et la coordination, ainsi que la coopération entre les différentes collectivités et institutions gouvernementales. VPR fournit des services de planification et aménagement au niveau national, régional et local ; elle assure la représentation locale et régionale dans l’élaboration des politiques économiques, sociales et pour l’emploi. La mission de VPR est de coordonner et de promouvoir un développement à long terme équilibré pour la région de Vidzeme, tout en fournissant des services efficaces aux habitants locaux, aux ONG, aux entrepreneurs et aux collectivités locales. La coopération internationale représente une part significative des activités de la VPR. Nous partageons nos connaissances et gagnons beaucoup dans la coopération avec nos partenaires de toute l’Europe. L’échange d’expériences aide la région de Vidzeme à améliorer ses politiques régionales et à trouver un équilibre entre le développement national et régional. Le soutien de l’UE a permis de lancer une grande variété d’initiatives qui contribuent à renforcer la compétitivité de la région, pas seulement à l’intérieur de la Lettonie mais également au-delà de ses frontières. La confiance mutuelle, l’unité et la coopération jouent un rôle unique vis-à-vis de l’implémentation d’idées et d’objectifs communs.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

Vidzeme est une région adaptée au transfert des bonnes pratiques SOHO SOLO et   Made in Galway. Ces projets ont été sélectionnés puisqu’ils représentent deux approches différentes pour l’utilisation de la géomatique et la mise en valeur des territoires ruraux et des producteurs locaux. Grâce à l’élaboration des plans d’implémentation pour le transfert des bonnes pratiques, il est possible de décrire les mécanismes de transfert et de prédire en détail les impacts sur le développement rural :• Made in Galway : Le transfert de cette bonne pratique permettra de promouvoir l’esprit d’entreprise

dans la région de Vidzeme tout en améliorant la qualité des produits et services par l’utilisation d’outils de la géomatique incorporant des opportunités marketing. Sachant que la région de Vidzeme est un territoire peu densément peuplé, et que les entreprises ne peuvent donc pas s’appuyer simplement sur la demande locale, et il est nécessaire d’aller chercher des marchés en dehors de la région. L’organisation responsable du transfert et pérennisation de la bonne pratique sera le «  High value added and healthy food cluster » de Vidzeme.

• SOHO SOLO : le transfert de cette efficiente bonne pratique sera incorporé aux plans d’implémentation des municipalités locales (villes et villages de la région de Vidzeme). Un service d’accompagnement d’entreprises et une infrastructure TIC (dont l’existante couverture Internet) fournissent des opportunités favorables au décollage et au développement d’entreprises, ainsi que le travail à distance dans Vidzeme.

• Lors des rencontres du Conseil de Développement de Vidzeme Planning Region, les représentants des gouvernements locaux ont été invités à prendre part de discussions plus approfondies. Quatorze municipalités ont participé à la rencontre ayant lieu le 8 Avril 2014. Lors de cette rencontre, huit municipalités se sont engagées à implémenter SOHO SOLO dans leurs zones respectives. Cet engagement a été renforcé par la signature conjointe d’une lettre d’intentions entre la région de Vidzeme, l’Association Lettonne de Gouvernements Régionaux et Locaux (Latvian Association of Local and Regional Governments) et les municipalités concernées.

L’implémentation de SOHO SOLO et Made in Galway est également appropriée à d’autres régions. Une collaboration avec l’Association Lettonne de Gouvernements Régionaux et Locaux permettra d’envisager la mise en place de ces bonnes pratiques dans d’autres municipalités de l’ensemble de la Lettonie.

Galway county council vidzeme Planning region

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46 47G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.lps.lv

L’Association Lettonne de Gouvernements Locaux et Régionaux (LPS) est une organisation publique associant, sur la base du volontariat, 117 gouvernements locaux (8 villes et 109 municipalités) de la République de Lettonie. Elle a été fondée le 15 Décembre 1991. La LPS est la voix nationale des gouvernements locaux de Lettonie et sa mission est de défendre et de promouvoir les intérêts de ses membres.Les fonctions de la LPS sont :• Représenter les intérêts de ses membres et défendre leurs droits auprès des autorités de l’État et des

institutions administratives ;• Fédérer les points de vue de ses membres et émettre une opinion partagée sur les questions portant sur

les politiques gouvernementales locales ;• Renforcer la collaboration entre les gouvernements locaux de la Lettonie et ses associations et unions,

ainsi que promouvoir la coopération entre les gouvernements locaux et les organisations à l’étranger ;• Fournir aux gouvernements locaux les informations et services nécessaires ;• Organiser les actions de formation à destination des représentants locaux et des fonctionnaires municipaux ;• Promouvoir la protection sociale des fonctionnaires municipaux ;• Promouvoir la création d’entreprises dédiées à des activités d’intérêt local commun ;• Organiser les systèmes d’information locale à partir de principes uniformes;• Représenter l’association et l’intérêt de ses membres au sein de l’Union européenne, du Conseil de

l’Europe et d’autres institutions internationales.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

Vidzeme est une région adaptée au transfert des bonnes pratiques SOHO SOLO et Made in Galway. Ces projets ont été sélectionnés puisqu’ils représentent deux approches différentes pour l’utilisation de la géomatique et la mise en valeur des territoires ruraux et des producteurs locaux. Grâce à l’élaboration des plans d’implémentation pour le transfert des bonnes pratiques, il est possible de décrire les mécanismes de transfert et de prédire en détail les impacts sur le développement rural :• Made in Galway : Le transfert de cette bonne pratique permettra de promouvoir l’esprit d’entreprise dans

la région de Vidzeme tout en améliorant la qualité des produits et services par l’utilisation d’outils de la géomatique incorporant des opportunités marketing. Sachant que la région de Vidzeme est un territoire peu densément peuplé, et que les entreprises ne peuvent donc pas s’appuyer simplement sur la demande locale, et il est nécessaire d’aller chercher des marchés en dehors de la région. L’organisation responsable du transfert et pérennisation de la bonne pratique sera le « High value added and healthy food cluster » de Vidzeme.

• SOHO SOLO : le transfert de cette efficiente bonne pratique sera incorporé aux plans d’implémentation des municipalités locales (villes et villages de la région de Vidzeme). Un service d’accompagnement d’entreprises et une infrastructure TIC (dont l’existante couverture Internet) fournissent des opportunités favorables au décollage et au développement d’entreprises, ainsi que le travail à distance dans Vidzeme.

Lors des rencontres du Conseil de Développement de Vidzeme Planning Region, les représentants des gouvernements locaux ont été invités à prendre part de discussions plus approfondies. Quatorze municipalités ont participé à la rencontre ayant lieu le 8 Avril 2014. Lors de cette rencontre, huit municipalités se sont engagées à implémenter SOHO SOLO dans leurs zones respectives. Cet engagement a été renforcé par la signature conjointe d’une lettre d’intentions entre la région de Vidzeme, l’Association Lettonne de Gouvernements Régionaux et Locaux (Latvian Association of Local and Regional Governments) et les municipalités concernées.

L’implémentation de SOHO SOLO et Made in Galway est également appropriée à d’autres régions. Une collaboration avec l’Association Lettonne de Gouvernements Régionaux et Locaux permettra d’envisager la mise en place de ces bonnes pratiques dans d’autres municipalités de l’ensemble de la Lettonie.

www.anetel.com

Notre de vision est celle de devenir une compagnie moderne, forte, compétente et financièrement indépendante. La mise en place de l’Agence de Développement du District de Larnaca (ANETEL) a été une initiative de l’Union des Collectivités de Larnaca. Elle a été mise en place selon les standards relatifs aux structures de développement en vigueur dans l’Union européenne et ses activités portent principalement sur la région de Larnaca. À travers ce mécanisme, elle soutien le développement des collectivités et organisations locales dans leurs activités de planification et aménagement, notamment s’agissant des attributions de financements européens pour la réalisation des projets des collectivités de la région.

ANETEL a été fondée le 16 Octobre 2003 et ses membres sont les municipalités de Larnaca, Aradippou Athienou, Dromolaxia, Livadia, Lefkara, Agia Napa et Paralimni, 42 des 45 Conseils municipaux de Larnaca et ceux de Liopetri et de Famagusta, l’organisation EVEL Larnaca, l’association des Femmes Rurales de Larnaca, le SPE Rural Development, le SPE Vasililou-Pentashinos et l’association chypriote des Professionnels de la Pêche. ANETEL est encadrée par le droit des sociétés et sa forme juridique est SARL. Elle est une organisation à but non lucratif et a été accréditée comme exerçant des activités d’intérêt public.

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Les bonnes pratiques qui seront transférées dans Chypre sont « Ore Mountains Destination Agency » et « Hop and Beer Temple », toutes deux originaires de la République Tchèque. Elles seront transférées à la zone montagneuse de Larnaca dans le but de promouvoir touristiquement cette région à forte identité locale. L’implémentation de ces bonnes pratiques permettra à l’Agence de Développement du District de Larnaca de définir une stratégie touristique intégrée pour promouvoir la culture, l’histoire, la nature, les produits locaux et l’expérience de visiter la zone montagneuse de Larnaca.

Les acteurs régionaux prenant partie incluent 18 municipalités de Larnaca, l’Agence Régionale de Tourisme et le Centre d’Information Environnementale de Larnaca, lui-même appartenant à l’Agence de Développement du District de Larnaca. D’autres acteurs viennent apporter leur soutien aux initiatives, comme par exemple les producteurs locaux, les propriétaires de restaurants et d’unités d’agrotourisme ou l’association régionale de cyclisme, randonnée et contemplation d’oiseaux.

La majorité de ces acteurs ont déjà travaillé ensemble lors de la création du Centre d’Information Environnementale de Larnaca, avec l’objectif principal de promouvoir l’environnement naturel de la région. Après la réussite de cette action, et l’évidence que le travail en équipe permet d’aboutir aux meilleurs résultats pour la région, ils ont décidé d’aller encore plus loin et de créer la « Destination Agency » (agence de destination) pour soutenir les producteurs locaux et promouvoir la région en tant que destination touristique à forte identité locale. Cela permet de stimuler l’économie locale, de créer de nouveaux emplois et d’endiguer l’émigration, spécialement celle des jeunes, en direction des grandes villes.

Les activités de transfert ont déjà été engagées, des rencontres entre les parties prenantes pour envisager le processus de transfert ayant déjà eu lieu. L’Agence de Développement Régional et l’Agence de Développement du District de Larnaca ont élaboré conjointement la stratégie touristique intégrée de Larnaca, validé par toutes les parties. Dans la lignée de ce qu’a été décidé, un rôle important est accordé au Centre d’Information Environnementale de Larnaca. Quelques exemples d’actions concrètes qui sont en train d’être mises en place sont : des dépliants, des brochures, des cartes, des guides touristiques, un site web, des applications mobiles, un centre pour la promotion des produits locaux, un marché traditionnel, deux écrans géants présentant la région, la mise à disposition d’ordinateurs pour l’information locale des visiteurs, etc.

Également, un mécanisme de contrôle centralisé veillant sur ces actions a été implémenté au sein de la Destination Agency. Concernant les financements, toutes les parties prenantes apporteront leur participation. Une cotisation annuelle par membre a été accordée.

latvian association of local and regional Governments

larnaca district development agency

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48 49G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.lca.org.mt

Le Local Council’s Association (LCA) est la seule autorité publique qui représente l’ensemble des 5 régions et 68 Conseils locaux de Malte et de Gozo. Le LCA a été mis en place par la loi en 1994. Les objectifs de l’association incluent la protection et la promotion des intérêts communs des Conseils locaux. Le LCA dispose d’un niveau élevé de compétences et participe de la conception des politiques nationales de développement, avec des rencontres régulières avec le Ministère et d’autres instances importantes. Le LCA fait partie du Comité des Régions, étant la seule structure représentant la Convention des maires de Malte.

Depuis 2007, le LCA a mis en place un service dédié aux projets européens et a participé avec succès dans plusieurs projets financés par l’UE dans le cadre des programmes suivants : INTERREG, IEE, ICT PSP, MED, ENPI, LIFE, Europe for Citizens, ITALIA- MALTA et d’autres.

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Le Local Council’s Association (LCA) a choisi deux des bonnes pratiques présentées par le consortium du projet GRISI PLUS : • SOHO SOLO (bonne pratique du département du GERS, en France, présentée par le chef de file du projet – la

CCI du GERS) et• Made in Galway (bonne pratique originaire de Galway, en Irlande, et présentée par le Galway County Council)

Ces deux bonnes pratiques ont été transférées à Malte en base à l’élaboration des plans d’implémentation respectifs.

Pendant la période de transfert, l’équipe du LCA a rencontré plusieurs acteurs dans le but d’assurer un transfert réussi et l’implémentation dans Malte des deux projets.

L’idée de transférer deux bonnes pratiques se doit au fait que SOHO SOLO avait été choisie dès les débuts du projet GRISI PLUS, en 2012. Peu après, des discussions et des actions de lobbying auprès du maire de Dingli (territoire de transfert de la bonne pratique) ont été engagées. La municipalité de Dingli se servira probablement de fonds FEDER pour mettre en place toutes les actions suggérées à la fin du projet GRISI PLUS.

La bonne pratique Made in Galway a été présentée postérieurement en consortium. Néanmoins, le LCA a considéré qu’elle était intéressante et appropriée pour être transférée en Malte. Des discussions et des actions de lobbying ont donc été engagées auprès de plusieurs acteurs pouvant implémenter l’initiative. Le LCA a décidé que l’organisation plus à même de réussir cette action est Malta Enterprise, qui dispose déjà d’un annuaire des producteurs locaux (en format classique, pas sous forme de technologies SIG). L’association a donc suggéré de réinterpréter cette information en utilisant des outils de géomatique, dans le but de mieux interagir avec les utilisateurs. Elle leur a aussi fourni un plan d’implémentation fait sur mesure. La bonne pratique Made in Galway sera sûrement implémentée à la fin du projet GRISI PLUS. Le financement sera composé de fonds propres, de fonds FEDER et d’autres sources.

www.rra.cz

L’Agence de Développement Régional de la région de Usti, PLC (RDAUR), un organisme public, a été mise en place en 1994 dans le but de renforcer le développement de la région de Usti. La RDAUR dispose d’une importante expérience en termes de partenariats avec d’autres régions et a participé de la coordination et de l’implémentation de nombreux projets de coopération financés par l’UE.

La RDAUR est à la fois membre des associations européenne et tchèque pour le développement. Elle est chargée du système d’information régionale de la région de Usti et soutient également le développement des PME à travers le centre d’information du réseau Enterprise Europe Network. Elle est aussi membre de la Chambre de Commerce de la République Tchèque.

Les services proposés par la RDAUR portent sur la recherche économique et sociale, les études de faisabilité et les plans de développement et projets pour les secteurs public et privé, le consulting, une approche systémique à des programmes et projets, la coordination d’activités en accord avec la stratégie régionale, les tâches administratives, les traductions, interprétations et d’autres services spéciaux à la demande, le soutien aux PME et le développement et la coordination de la coopération internationale. La promotion et le développement de la région de Usti sont ses objectifs principaux.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

L’Agence Régionale de Développement de Usti (RDA Usti) envisage le transfert de deux bonnes pratiques issues du projet GRISI PLUS : Made in Galway et Mura Drava Bike.

Made in Galway a été proposée par le Galway County Council. Le projet porte sur la mise en place d’un annuaire en ligne pour les produits locaux de la région pour que tant les consommateurs locaux que les visiteurs étrangers puissent localiser l’artisanat et les services de la région. Cette bonne pratique renforce la visibilité internationale de Galway en tant que région disposant d’une production locale de qualité.

La région de Usti travaille sur un projet appelé « Catalogue des produits artisanaux de Usti ». Le calendrier de son implémentation est le suivant :1. Élaboration d’un plan d’implémentation pour le projet. Une « phase pilote » a néanmoins déjà été implémentée en 2014.2. L’implémentation définitive de cette phase pilote est prévue pour Juin 2014. Elle consiste de la version papier du catalogue, ainsi que

de sa version électronique (site web de la région de Usti).3. L’implémentation des dernières parties du catalogue est prévue pour la période des programmes opérationnels européens 2014

– 2020.

L’organisme qui a implémenté le projet pilote avec ses fonds propres est la Région de Usti. L’implémentation de la suite du projet (dernières parties du catalogue) dépendra de la possibilité de lever des fonds dans le cadre des programmes opérationnels.

Mura Drava Bike a été proposée par nos partenaires slovènes. Le projet vise notamment les touristes et la population locale, ainsi que toute personne intéressé par la découverte de l’environnement naturel et culturel de la région.

L’organisation SERVISO, o.p.s. a conçu un modèle pour le développement du projet « With Cistercians by bike and rail along the Plum Track ». Il complétera les sentiers existants le long des montagnes de la Bohème Centrale, dont les routes cyclables de longue distance allant de l’Allemagne à la République Tchèque. Pour améliorer l’expérience des utilisateurs, le développement d’une application mobile est également prévu.

Le calendrier de l’implémentation est le suivant :1. Élaboration du plan d’implémentation du projet.2. L’organisme en charge est SERVISO, o.p.s. L’implémentation du projet dépendra de la possibilité de lever des fonds dans le cadre des

programmes opérationnels 2014-2020.

local councils’ association regional development agency of usti region, Plc

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50 51G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.ra-sinergija.si

L’Agence de Développement « Synergie » (Razvojna agencija Sinergija) a été mise en place en 1998 en tant qu’agence de développement subrégionale au service d’ 11 municipalités dans la région de Pomurje. Elle est une organisation non gouvernementale à but non lucratif. Sinergija opère essentiellement dans un territoire rural comptant une population d’environ 37 000 personnes et où la vie économiques se divise en environ 900 différentes activités. L’agriculture reste, néanmoins, la branche dominante. L’Agence de Développement Sinergija a participé et participe (en tant que partenaire ou chef de file) à plusieurs projets nationaux et internationaux financés par des fonds structurels. Nous sommes en charge du développement économique et des entreprises et nos principales activités son les suivantes : • Planification, implémentation et gestion de projets de développement local dans les champs de l’entrepreneuriat, les infrastructures, l’écologie,

l’agriculture, etc. ;• Encourager les partenariats locaux ;• Promouvoir l’entrepreneuriat au niveau local ;• Organiser et conduire des actions de formation professionnelle ;• Veille des initiatives de la République de Slovénie ou de l’Union européenne portant sur le développement ;• Assister les collectivités locales lors des processus de candidature aux financements internationaux ;• Coopérer avec les autres agences locales de développement, les unités gouvernementales locales et d’autres organismes dans le but de promouvoir

le développement global de la région. Projets de référence : http://www.ra-sinergija.si/en/content/sinergija-development-agency/referential-projects.html

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

Made in Galway a été choisie comme étant la bonne pratique la plus adaptée pour transfert dans la région de Pomurje. Les raisons de ce choix sont :• Cette bonne pratique s’est prouvée effective par le passé, étant mise en place en Irlande avec réussite et apportant des résultats tangibles,

mesurables et durables• Elle porte sur des problèmes affectant les zones rurales, également existants en Slovénie• Elle permet de résoudre des problématiques importantes et facilite le développement de nouveaux produits et services, la réduction des inégalités

régionales et, indirectement, la création d’emploi• Elle permettra d’améliorer les politiques régionales par la proposition de nouvelles approches du développement

Le transfert de la bonne pratique dans la région de Pomurje se divise, essentiellement, dans les phases suivantes :• Fédération des parties prenantes, mise en place d’un groupe d’experts• Étude des bénéfices, avantages, possibilités et risques concernant le transfert• Étude du contexte dans la région de Pomurje, des besoins et problèmes de l’environnement local• Élaboration d’un calendrier portant sur l’implémentation elle-même (activités, feuille de route, etc.) • Analyse des ressources humaines nécessaires et disponibles• Définition des méthodes et sources de financement• Contrôle de l’implémentation, résultats, mesure des objectifs

La diversité du groupe de travail assure une pluralité de points de vue vis-à-vis des avantages compétitifs et des activités prioritaires qui sont nécessaires pour réussir l’implémentation de la bonne pratique dans la région de Pomurje tout en assurant des résultats optimaux.

À la suite de plusieurs rencontres avec des représentants et des décideurs de la région, l’Agence de Développement de Sinergija a également mis en avant un document avec des propositions concrètes (titre  : Mise en place du GEO portail Made in Pomurje) en s’appuyant sur le contenu de base et les caractéristiques principales de la bonne pratique irlandaise Made in Galway. L’agence s’efforce d’inclure le projet dans le nouveau Programme de Développement Régional (RDP) de la Région de Pomurje 2014-2022. Cela faciliterait l’implémentation et son financement.

La bonne pratique choisie pourrait, jusqu’un certain point, résoudre plusieurs problèmes de la région de Pomurje et activer des potentialités « dormantes », disponibles pour le développement de nouveaux services, produits et lieux de travail tout en renforçant la coopération…

www.adrcentru.ro

Centru est l’une des 8 régions de Roumanie mises en place à la suite de la Loi de Développement Régional de 1998. La région Centru se situe dans le centre de la Roumanie, recouvrant en partie l’historique province de Transylvanie, et se compose de 6 municipalités : Alba, Brasov, Mureş, Covasna, Harghita et Sibiu. La région est formellement et institutionnellement représentée par la Regional Development Agency Centru (RDA Centru), une organisation d’utilité publique de type non gouvernementale et à but non lucratif, opérant dans le champ du développement régional. Les activités de la RDA Centru recouvrent deux dimensions principales :

1. Contrôle et implémentation de programmes sur fonds nationaux et européens. Depuis 2007, RDA Centru est l’organe intermédiaire pour l’implémentation du Programme Régional Opérationnel 2007-2013 dans la région Centru.

2. Planification et aménagement régional. RDA Centru participe de l’élaboration du Plan de Développement Régional ainsi que d’autres initiatives nationales et régionales similaires.

En complément de ces deux activités principales, RDA Centru participe, que ce soit en tant que chef de file, bénéficiaire ou partenaire, à plusieurs projets de développement s’adressant à des secteurs importants comme par exemple  : développement rural, énergies renouvelables, évolution démographique, soutien aux PME, éducation, formation et développement des ressources humaines. Notre expérience inclut l’implémentation de plusieurs projets INTERREG IVC, SEE, Intelligent Energy, CIP et FP7.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

À la suite d’une analyse approfondie des bonnes pratiques présentées dans le cadre du projet GRISI PLUS, l’Agence Régionale de Développement Centru de Roumanie a engagé le processus de transfert. Le premier pas a été la sélection de 5 bonnes pratiques et leur présentation aux acteurs potentiellement parties prenantes dans le cadre d’un évènement de diffusion ayant lieu à Alba Iulia, le 3 Octobre 2013. En même temps, une enquête en ligne a été lancée pour évaluer quelle était la bonne pratique la plus appréciée d’entre les 5 initialement retenues :

• Made in Galway – présentée par le Galway County Council – Irlande• GEOPEDIA – présentée par l’Agence de Développement de Sinergija – Slovénie• MURA DRAVA BIKE – présentée par l’Agence de Développement de Sinergija – Slovénie• GEOWINE – présentée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du GERS – France• Système de modélisation du transport public de Vidzeme – présentée par Vidzeme Planning Region – Lettonie L’étude visait essentiellement les autorités publiques des 6 municipalités composant la région Centru. Cela a permis aux autorités publiques, au-delà de se familiariser avec quelques-unes des bonnes pratiques internationales partagées dans le cadre du projet GRISI PLUS, de s’impliquer activement dans le choix de la bonne pratique pour transfert au niveau régional, selon ses besoins et expectatives. Le résultat de cette étude a mis en avant Made in Galway comme étant la bonne pratique la plus appréciée en termes de développement rural, ainsi que la plus facilement reproductible et adaptable au contexte local.

La phase suivante du processus de transfert a été l’élaboration d’un plan d’implémentation, décrivant le processus pas à pas. Dans le cadre de cette activité, l’implication et l’engagement d’une autorité publique a été considérée comme étant indispensable. Ainsi, l’Agence Régionale de Développement Centru a établi un partenariat avec la municipalité de Mure portant sur le transfert et implémentation de la bonne pratique choisie, à la clôture du projet GRISI PLUS.

Le plan d’implémentation pour le transfert de l’initiative Made in Galway est dessiné sous forme de document officiel, servant à une demande formelle de financement qui devra être soumise pour validation auprès des programmes européens disponibles pour la période 2014-2020.

sinergija development agency ltd. the regional development agency centru

archive SINERGIJA

archive SINERGIJA

archive SINERGIJA

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52 53G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.namrb.org

L’Association Nationale de Municipalités de la République de Bulgarie (NAMRB) a été mise en place en 1996 et est une organisation à but non lucratif qui fédère les 264 municipalités du pays. La Bulgarie fonctionne sur la base d’un système de gouvernance où les municipalités et le gouvernement central sont amenés à coopérer lors de la conception et mise en place des politiques nationales, dont le développement territorial.

Ceci étant, la mission de l’association est le développement de la démocratie locale dans le pays par le biais de la défense des intérêts, du renforcement des capacités, des politiques de recherche et développement dans toutes les matières et services de compétence locale – aménagement territorial urbain et rural, éducation, santé, protection de l’environnement, services sociaux, culture et conservation du patrimoine.

Dans l’exercice de ses fonctions, l’association s’efforce à identifier, générer et populariser les bonnes pratiques et projet qui améliorent la gouvernance et le développement locaux. L’association fournit également des activités continues de formation et de consulting auprès des municipalités, notamment en ce qui concerne l’implémentation et le développement de projets financés par des fonds européens.

L’association elle-même est en train de mettre en ouvre plusieurs projets cofinancés par des fonds de l’UE et gère son propre et moderne centre de formation.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

L’Association Nationale des Municipalités de la République de Bulgarie a choisie le transfert de la bonne pratique de Chypre Walking Trails, qui attire spécialement les municipalités rurales bulgares et permet d’utiliser les ressources naturelles et culturelles « dormantes » de manière durable, tout en améliorant l’attractivité du territoire et en facilitant l’entrepreneuriat.

Étant donné que l’Association Nationale des Municipalités de la République de Bulgarie est une organisation rassemblant des municipalités, elle s’est proposée de construire un cadre politique et programmatique favorable pour l’adoption et adaptation de la bonne pratique par les municipalités bulgares elles-mêmes.

Ainsi, les financements relatifs à l’implémentation de la bonne pratique ont été assurés dans le cadre du Programme National de Développement Rural 2014-2020. Il a été en effet modifié pour faire place à la mise en place des sentiers de randonnée et des routes écologiques. Les petites municipalités rurales, leurs associations et les groupes d’action locaux sont, concrètement, les bénéficiaires de ces mesures.

L’accent a été mis sur l’utilisation d’outils de marketing modernes et de nouvelles technologies TIC pour améliorer la visibilité et promouvoir les routes et les paysages locaux. Des jeunes touristes, ainsi que des scolaires, devront bénéficier spécialement des actions autour de sites web, guides électroniques, jeux et applications.

Il a été convenu par les autorités nationales et locales que les nouvelles routes mises en place dans les zones rurales fassent partie d’un type de service touristique de qualité, qui encourage les visiteurs à explorer toutes les contrées de la campagne, où les habitants locaux et ses activités peuvent être bénéficiés.

L’initiative locale et une approche ascendante à la valorisation des patrimoines naturel et culturel ont été ratifiés comme étant des pierres angulaires de la politique nationale de développement rural.

www.teaduspark.ee

Le Tartu Science Park est le moteur de l’innovation dans le Sud de l’Estonie. Notre mission est d’aider les entreprises start-up à devenir des compagnies globales. Le Tartu Science Park est le premier parc scientifique des pays baltes, fondé en 1992 par la ville et municipalité de Tartu avec deux universités. Depuis plus de 20 ans, nous avons soutenu les activités innovantes dans la région tout en créant des réseaux avec des universités et les secteurs public et privé. Nous sommes le « Pays du Business ».Aux compagnies étrangères, nous apportons notre aide à l’implantation en Estonie, où l’environnement économique se caractérise par une main-d’œuvre qualifiée, une fiscalité favorable et des marchés peu régulés. Au Tartu Science Park vous pourrez accéder à des outils de développement pour votre entreprise comme par exemple :• Des Incubateurs proposant des services et du soutien aux start-up dans un environnement propice à l’échange

entre entreprises et experts.• Le Protolab (www.protolab.ee), qui offre une grande variété de services de prototypage, de la conception et

fabrication assistées par ordinateur (CFAO) et les designs techniques à la production effective des prototypes, notamment dans le champ de la mécanique de précision et de la construction d’appareils complexes.

• Le Tartu Demo Centre (www.teaduspark.ee/democentre) est un espace de création dédié aux développeurs de technologies mobiles et applications.

• Le Nanolab propose des installations pour la recherche et le développement de nanotechnologies matérielles et électroniques.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

D’entre toutes les bonnes pratiques collectées et présentées pendant le projet GRISI PLUS, les plus adaptées au transfert dans Tartu (Sud de l’Estonie) étaient Made in Galway et Mura Drava Bike. À la suite d’analyses plus poussées, le Tartu Science Park a décidé de transférer Mura Drava Bike.

Cette bonne pratique, présentée par l’Agence de Développement Sinergija de Slovénie, est un bon exemple de mise en place de routes cyclables (le long des fleuves Mura et Drava) et de systèmes de navigation GPS pour cyclistes pouvant attirer davantage de touristes aux territoires ruraux pour améliorer l’économie locale. Puisque certaines initiatives pour la création de routes cyclables existent et d’autres sont projetées, cette bonne pratique peut être adoptée et implémentée dans le Sud de l’Estonie. D’ailleurs, la région Sud de l’Estonie et la région Nord de la Lettonie ont conjointement exprimé leur intérêt pour la création d’attractions touristiques partagées visant tant les touristes nationaux qu’étrangers. Le Tartu Science Park a engagé des discussions avec la Fondation pour le Tourisme de la municipalité de Tartu, L’Association pour le Développement Rural de Tartu et le gouvernement de la Ville de Tartu concernant l’amélioration des routes existantes et l’inclusion de nouvelles routes.

Dans cette même perspective, le Tartu Science Park a étudié les différentes initiatives similaires (locales ou financés par l’UE) et a dégagé des liens forts entre plusieurs projets. Par exemple, le projet « Via Hanseatica » a assemblé une grande quantité d’informations sur les différentes routes, les PME et les grands sites naturels et a créé une application mobile incorporant des données géomatiques. Cela pourrait être utilisé soit comme socle pour les besoins de Tartu ou même développé à l’avenir. Le projet « Riverways » s’intéresse aux mêmes thématiques que Mura Drava Bike, à la seule différence que les routes ne sont pas cyclables mais fluviales. Encore une fois, beaucoup de similarités entre projets peuvent être appréciées et des différents types de coopération peuvent être mis en place. Pendant le projet « VISoEST by bike », près de 1300 km de pistes cyclables ont été cartographiés et équipés de panneaux de signalisation et informations importantes. Néanmoins, après la clôture du projet en 2010 l’information n’a pas été efficacement mise à jour.

Les parties prenantes au transfert de la bonne pratique sont les municipalités et villes locales, ainsi que des institutions responsables du développement régional et touristique. Les premières négociations ont montré la volonté d’investir davantage de ressources dans le développement d’un plan d’action plus performant, incluant un plan financier. En revanche, il n’existe pas de financement définitif à l’heure actuelle. Ce processus est également ralenti du fait d’une mise en place toujours pas actée des différentes mesures nationales et européennes et de la grande dépendance de la majorité des institutions publiques vis-à-vis de ces sources de financement. La question de disposer de moyens financiers est, aujourd’hui, le principal challenge auquel le Tartu Science Park fait face.

National association of municipalities in the republic of bulgaria

tartu science Park

+Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

54 55G R I S I P L U S B O N N E S P R A T I Q U E S P O U R L E D É V E L O P P E M E N T D E S Z O N E S R U R A L E S

www.tpa-kepi.gr

L’Initiative Territoriale pour l’Emploi et l’Entrepreneuriat de Sintiki-Iraclia (TIEE-SI) est une structure à but non lucratif fédérant plusieurs municipalités mise en place par la Loi Civile grecque et initialement composée de 72 membres. Elle a été fondée le 10/01/2000 en tant qu’instrument de coordination et de gestion de l’Initiative Territoriale pour l’Emploi et l’Entrepreneuriat des municipalités de Sintiki – Iraclia. Ces deux zones sont des biotopes avec une faune et une flore exceptionnelles.

La sylviculture et la pêche dans les zones de Sintiki et Iraclia, ainsi que dans d’autres régions grecques, sont menacées par les réformes prévues par les politiques communautaires de l’agriculture et de la pêche, mais aussi par la rapide mutation globale en cours. L’emploi dans ces traditionnels secteurs économiques risque de se voir affecté, notamment si l’on prend en compte l’afflux probablement massif de migrants provenant de la Bulgarie et des pays environnants (conséquence de l’expansion à l’Est de la communauté européenne et de l’effacement des frontières).

Ceci étant, la TIEE-SI vise la promotion de l’emploi local, notamment dans les secteurs alternatifs de l’économie (écotourisme, services de proximité, professions libérales, NTIC, etc.), sans jamais négliger les secteurs compromis.

Grâce au projet GRISI PLUS, la TIEE-SI souhaite introduire des politiques d’attractivité vis-à-vis des nouveaux arrivants afin que des nouveaux habitants s’installent dans les zones rurales, au Nord de la Grèce.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

TIEE-SI a choisi de transférer et d’implémenter la bonne pratique intitulée Soho Solo, en collaboration avec ANED, l’Agence de Développement Local de Drama (www.aned.gr).

C’est en effet ANED qui a manifesté son intérêt pour cette bonne pratique. Elle a également mis à disposition de TIEE-SI un ensemble d’évidences montrant que la population de la zone rurale de Drama était vieillissante et peu qualifiée. Le taux de chômage des jeunes (affectant notamment les femmes) était l’un des plus élevés en Grèce (environ 27%) et la situation s’est encore dégradée à la suite de la profonde crise économique et sociale affectant le pays. De plus, la zone visée était une région frontalière isolée.

Tous ces facteurs justifiaient la nécessité de mettre en place des politiques d’accueil destinées aux nouveaux arrivants et aux nouvelles entreprises, spécialement la bonne pratique « Small Office – Home Office » (Soho Solo). Le transfert de cette bonne pratique a permis de concréter les politiques d’accueil qu’ANED devait implanter dans la région. Il a aussi permis d’améliorer les compétences locales dans les services et a facilité le télétravail, tout en utilisant des technologies TIC.

TIEE-SI – en collaboration avec ANED – a développé un plan d’action pour le transfert et mise en place de Soho Solo dans la région. Les parties prenantes impliquées sont ANED et ses partenaires. Le financement provient de la « disposition 421  » (portant sur la coopération locale et internationale) du Programme pour le Développement Rural 2014-2020 de la Grèce.

La composition d’ANED (5 municipalités, 1 association de municipalités, la Région de l’Est de la Macédoine et Thrace, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Drama, 2 coopératives agricoles et 1 organisation commerciale locale) a facilité les actions de lobbying et le transfert lui-même. Par ailleurs, ANED est partie prenante (au même titre que la CCI du Gers) du projet européen « PhiloxeniaPlus » (http://www.emloc.gr/index.php/en/philoxenia-plus/leptomereies), qui promeut, entre autres, la bonne pratique Soho Solo.

L’Agence de Développement Local de Drama peut ainsi disposer d’un partenariat international pour assurer la réussite et la durabilité du projet.

www.crete.gov.gr

La Région de Crète est une autorité locale composée des quatre anciennes préfectures de Crète (Heraklion, Rethymno, Chania et Lasithi). Les services de la Région de Crète portent notamment sur l’aménagement, le développement, la planification, l’environnement, les infrastructures, l’économie rurale, la santé, les transports et les communications.

La valeur ajoutée brute par secteur économique en Crète est de 81% pour le commerce, le tourisme et les services (secteur tertiaire), 13,5% pour l’industrie et la construction (secteur secondaire) et de 5,5% pour l’agriculture (secteur primaire).

Ainsi, le besoin de renforcer le secteur primaire crétois apparaît évident. Les problématiques les plus importantes étant, en ce qui concerne le développement rural, le déclin et le vieillissement de la population, le manque de dynamisme de l’économie locale, l’accès limité aux financements, le manque d’infrastructures et d’innovation, ainsi que les coûts de transport en augmentation.

Par ailleurs, la région de Crète a souffert, dans beaucoup de ses territoires, des problèmes dérivés de l’urbanisation peu planifiée et du développement hors proportion du tourisme (le tourisme rural ou alternatif étant très peu représenté).

L’ensemble de ces questions a été la principale raison pour que la Région de Crète s’engage dans le projet GRISI PLUS, censé améliorer la qualité de vie et les conditions socioéconomiques des zones rurales, tout en donnant un nouvel élan au développement intérieur de l’île.

TRANSFERT DE BONNES PRATIQUES

Grâce au projet GRISI PLUS, la Région de Crète, en accord avec les partenaires impliqués, a préparé un plan d’implémentation visant l’amélioration du Asomaton Agricultural Research Station (centre de recherche agricole Asomaton), dans la municipalité rurale de Amari, à Réthymnon, en Crète.

La bonne pratique qui est en train d’être transférée est celle présentée par le partenaire de Usti (République Tchèque), intitulé « Hop and Beer Temple » et qui suit essentiellement le principe du couple « village-produit ». L’idée de fond est que l’amélioration des conditions socioéconomiques d’une zone rurale peut être accomplie par le développement d’un produit compétitif avec une haute valeur ajoutée. Ainsi, la région de Amari sera liée à l’élevage comme Zatec (en Usti, République Tchèque) est liée au houblon.

Le Centre de Recherche Agricole Asomaton a été fondé en 1930 mais se trouvait dans un état de sous-utilisation. En collaboration avec la municipalité d’Amari et le Sacré Monastère Asomaton (localisé dans la même région, à 35 km au Sud-Est de la ville de Réthymnon et au cœur de la Vallée d’Amari), le Centre de Recherche opérera désormais en tant que le «Mediterranean Centre for Sheep and Goat Breeding and Genetic Improvement of Local Tribes » (centre méditerranéen pour l’élevage ovin et caprin et l’amélioration génétique des espèces locales), qui sera un Centre de Recherche pilote utilisant de la haute technologie. Un rôle important sera accordé à la Faculté de l’Élevage, qui sera mise en place pour dispenser des formations aux jeunes agriculteurs grecs ou étrangers.

Une utilisation adéquate du Centre de Recherche en Agriculture donnera une impulsion importante au secteur primaire dans la zone d’Amari, qui pourra, entre autres choses, affronter les problèmes financiers et de dépopulation. Le Centre constitue un grand projet de développement pour l’ensemble de la Région de Crète et, avec la collaboration d’instituts de recherche spécialisés, il jouera le rôle de modèle pour la recherche portant sur l’élevage dans toute la zone de la méditerranée.

Le tourisme thématique devrait également être stimulé, à l’image de ce qui se produit à Zatec, profitant fortement au développement de la zone rurale d’Amari. Cet ensemble d’activités sera également bénéfique pour l’agrotourisme, ainsi que pour le tourisme alternatif, les deux pouvant être idéalement complétés par des actions comme par exemple les évènements de dégustation. Enfin, le Monastère Asomaton, datant de l’époque byzantine, attire un type de tourisme plutôt religieux et culturel grâce à son architecture, à sa riche histoire et au rôle clé qu’il a joué dans la vie sociale de la région pendant des siècles.

territorial Initiative for Employment & Entrepreneurship of sintiki-Iraclia

region of crete

photo: copyright INTERACT

Initiative géomatique pour la société rurale de l’information PLUS+

56 G R I S I P L U S

www.grisiplus.eu

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