GRANDE SOIRÉE DE GALA DU 150E La SPA en fête… et en quête … · 2018. 11. 12. · les chats,...
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E lle ne devrait plus exister si les gens se montraient un tant soit peu res- ponsables. Mais la Société genevoise pour la protection des animaux (SGPA) est toujours là, forte de plus de 9000 membres. Association d’utilité publique, elle ne reçoit pourtant aucun subside de l’Etat. Elle vit par conséquent des dons, des cotisations et des événements organisés, comme la soirée de gala du mardi 20 novembre, à l’Hôtel Pré- sident Wilson, à l’occasion de ses 150 ans. En 2018, le combat de la SPA est plus néces- saire que jamais contre les maltraitances et les abandons, ainsi que pour forger des lois protégeant les animaux. Les cinq boxes de 1868 Mais remontons un peu dans le temps. Au début du XIX e siècle, les bêtes ne sont que des outils de travail. C’est pourtant à ce moment que la souffrance animale devient, déjà, un véritable «sujet». Des sociétés protectrices des animaux naissent un peu partout en Europe. A Genève, c’est sous l’impulsion de la Société genevoise d’utilité publique que la SGPA voit le jour, le 30 avril 1868, fondée par MM. Eugène de Budé, Ernest de Traz, Gustave Moynier, Hen- ri Laserre, Louis Appia et Henri Murisier. Montant de la première cotisation de- mandée: 1 franc. Déjà, à l’époque, on évoque les problèmes des abattages rituels, la vivisection, les maltraitances animales et la nécessité de lois pour pro- téger les animaux. Le pre- mier local de la jeune SGPA se trouve au numéro 5 de la rue Dancet, dans le quartier de Plainpalais. Cinq boxes y sont aménagés. Ils seront très rapidement suroccupés. Un siècle et demi plus tard, la SGPA a quitté le centre-ville. En 1952, grâce à un don, elle a pu s’établir à Bernex, sur le terrain du chemin de Vailly. Le refuge de Vailly est né. Et le but de l’institu- tion reste le même: placer les animaux aban- donnés dans de nouvelles familles. «Nous avons 52 boxes pour les chiens et 19 pour les chats, y compris les pensions», explique Pierre de Loës, président de l’as- sociation. Vive le puçage! Le mahatma Gandhi disait que l’on reconnassait le de- gré d’une civilisation d’un peuple à la manière dont il traitait ses animaux. Eh bien! L ’an dernier, la SGPA a recueilli 572 chats et 238 chiens. Sans oublier des lapins, des hamsters, des moineaux, des tortues, des rats, etc., soit un total de 1427 animaux. Le pic des abandons, des chiens essentiel- lement, se situe au début des années 2000. Depuis, la courbe semble un peu s’infléchir, notamment grâce au puçage électronique des animaux. Mais comme le fait remarquer Pierre de Loës, les chiffres sont remontés ces dernières semaines, avec plus de quarante chiens abandonnés en un mois. Les raisons? TOUT L’IMMOBILIER • N O 923 • 12 NOVEMBRE 2018 n GRANDE SOIRÉE DE GALA DU 150 E La SPA en fête… et en quête de fonds Pour accueillir les animaux abandonnés dans son refuge de Vailly (Bernex), l'association genevoise de protection des animaux a besoin d'argent. Une grande soirée de gala a lieu mardi 20 novembre à l’Hôtel Président Wilson. 16 SOCIÉTÉ © POINT-VIRGULE Séminaires immobiliers Séminaires immobiliers EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE: MODE D’EMPLOI Mardi 20 novembre 2018 de 9 h à 12 h Renseignements et inscription sur www.cgiconseils.ch / Cours & Séminaires TECHNIQUE Pierre de Loës, président de la SGPA.
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Elle ne devrait plus exister si les gens se montraient un tant soit peu res-ponsables. Mais la Société genevoise
pour la protection des animaux (SGPA) est toujours là, forte de plus de 9000 membres. Association d’utilité publique, elle ne reçoit pourtant aucun subside de l’Etat. Elle vit par conséquent des dons, des cotisations et des événements organisés, comme la soirée de gala du mardi 20 novembre, à l’Hôtel Pré-sident Wilson, à l’occasion de ses 150 ans. En 2018, le combat de la SPA est plus néces-saire que jamais contre les maltraitances et les abandons, ainsi que pour forger des lois protégeant les animaux.
Les cinq boxes de 1868
Mais remontons un peu dans le temps. Au début du XIXe siècle, les bêtes ne sont que des outils de travail. C’est pourtant à ce moment que la souffrance animale devient, déjà, un véritable «sujet». Des sociétés protectrices des animaux naissent un peu partout en Europe. A Genève, c’est sous l’impulsion de la Société genevoise d’utilité publique que
la SGPA voit le jour, le 30 avril 1868, fondée par MM. Eugène de Budé, Ernest de Traz, Gustave Moynier, Hen-ri Laserre, Louis Appia et Henri Murisier. Montant de la première cotisation de-mandée: 1 franc.Déjà, à l’époque, on évoque les problèmes des abattages rituels, la vivisection, les maltraitances animales et la nécessité de lois pour pro-téger les animaux. Le pre-mier local de la jeune SGPA se trouve au numéro 5 de la rue Dancet, dans le quartier de Plainpalais. Cinq boxes y sont aménagés. Ils seront très rapidement suroccupés. Un siècle et demi plus tard, la SGPA a quitté le centre-ville. En 1952, grâce à un don, elle a pu s’établir à Bernex, sur le terrain du chemin de Vailly. Le refuge de Vailly est né. Et le but de l’institu-tion reste le même: placer les animaux aban-donnés dans de nouvelles familles. «Nous avons 52 boxes pour les chiens et 19 pour
les chats, y compris les pensions», explique Pierre de Loës, président de l’as-sociation.
Vive le puçage!
Le mahatma Gandhi disait que l’on reconnassait le de-gré d’une civilisation d’un peuple à la manière dont il traitait ses animaux. Eh bien! L’an dernier, la SGPA a recueilli 572 chats et 238 chiens. Sans oublier des lapins, des hamsters, des
moineaux, des tortues, des rats, etc., soit un total de 1427 animaux. Le pic des abandons, des chiens essentiel-lement, se situe au début des années 2000. Depuis, la courbe semble un peu s’infléchir, notamment grâce au puçage électronique des animaux. Mais comme le fait remarquer Pierre de Loës, les chiffres sont remontés ces dernières semaines, avec plus de quarante chiens abandonnés en un mois. Les raisons?
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n GRANDE SOIRÉE DE GALA DU 150E
La SPA en fête… et en quête de fondsPour accueillir les animaux abandonnés dans son refuge de Vailly (Bernex), l'association genevoise de protection des animaux a besoin d'argent. Une grande soirée de gala a lieu mardi 20 novembre à l’Hôtel Président Wilson.
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EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE: MODE D’EMPLOIMardi 20 novembre 2018de 9 h à 12 h
Renseignements et inscriptionsur www.cgiconseils.ch / Cours & Séminaires
TECHNIQUE
Pierre de Loës, président de la SGPA.
«Des gens qui ne se sont pas rendu compte de ce qu’impliquait d’avoir un animal, des divorces, des maladies, des décès et, mal-heureusement, aussi, des vacances», ajoute Pierre de Loës.«Les plus difficiles à placer sont les gros chiens, mais, par bonheur, nous trouvons quand même des gens qui les adoptent»,
constate Catherine Donin de Rosière, membre du Conseil de fondation de la SGPA et organisatrice de la soirée de gala.
Défilé très spécial
La soirée, justement. C’est le Bâtonnier Marc Bonnant en personne qui officiera comme maître de cérémonie, lui qui reconnaît, non
sans humour «qu’avec l’âge, il aime de plus en plus les animaux...». La marraine de la soirée? Nicoletta, elle aussi très concernée par la cause animale.Des mannequins maquillés en chats, habil-lées par la maison Scapa, défileront accom-pagnés de huit chiens du Refuge de Vailly, tous à adopter. Une montre signée Chopard et créée spécialement pour l’occasion sera mise aux enchères, ainsi que des «projets» nécessaires à la SGPA. «Nous avons, parmi d’autres exemples, besoin d’un véhicule, ex-plique Pierre de Loës, mais aussi de refaire une partie de l’infirmerie, d’entretenir la toi-ture, etc.». Il y a toujours à faire à la SPA! n
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Renseignements et inscriptions auprès de Catherine Donin de Rosière [email protected] Tél. 079 629 26 34Gala: 350 frs par personneIBAN CH 67 0900 0000 1753 0267 - 5 BIC POFICHBEXXXCompte: 17-530267-5. Les dons peuvent être déduits fiscalement.
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Genève, terre de chiensA Genève, ce ne sont pas moins de 28 860 chiens qui ont été recensés l’an dernier, soit un chien pour 17 habitants. La somme de 2,2 millions de francs a été encaissée par la Ville et les Communes en impôt sur les chiens.Les races les plus représentées? Les «croi-sés» comme on dit («bâtard» est politique-ment incorrect), suivi par les yorkshires, les chihuahuas, les labradors, les Jack-Russell et les bouledogues français.
G R O S P L A N
La SPA ne devrait plus exister si les gens se montraient un tant soit peu responsables.
