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Grande Canarie est à elle seule un condensé de l’archipel tout entier. Volcanique, sauvage et rebelle, à l’image de ses paysages et de ses côtes déchiquetées. Ses dunes de sable lui donnent une allure saharienne, ses plaines cultivées et fertiles lui apportent sa richesse. Impressionnante avec ses ravins humides où poussent bananiers et palmiers, alpine avec ses forêts de pins canariens et d’eucalyptus, Grande Canarie, encerclée de plages et de falaises, est un bijou posé au beau milieu de l’écrin canarien.

Guide express Marmara

Grande Canarie

SuperficieGrande Canarie, à la superficie de 1 560 km2, appartient à l'archipel des Canaries qui compte 6 autres îles (et 6 îlots), à savoir Tenerife, Lanzarote, La Gomera, La Palma, Fuerteventura et El Hiero. Les Canaries couvrent environ 7 450 km2.

PopulationLes quelque 838 000 Canariens de Grande Ca-narie, et les Canariens en général, sont un peuple né du brassage entre les anciens Guanches et les conquistadores, puis des colons venus des diffé-rents pays médi terranéens. Ils ont inventé un style de vie à part, inspiré des coutumes des uns et des autres. Ils partagent avec les gens du sud de l’Es-pagne, leurs descendants pour la plupart, le sens de la convivialité et le goût des tapas. Il faut bien se garder de dire à un insulaire qu’il ressemble à un Espagnol de la métropole ! Il se sentirait humi-lié, voire insulté. En effet, les Canariens ont un pro-fond senti ment de différence. Ils sont très atta chés à l’archipel et plus précisément à "leur" île. Cette différence se perçoit dans leur façon de parler le castillan avec des intonations atténuées, qui rap-pellent davantage l'espagnol parlé en Amérique du Sud. Dans les villages reculés, on rencontre l’expression la plus authen tique de l’âme cana-rienne traditionnelle. Elle se manifeste notamment lors des romerias, fêtes religieuses dont les chants conjuguent flamenco, fado et mélodies cubaines.

Gracieuse et imperturbable lenteur, discussions à n’en plus finir, amour de la vie et jouissance de tous les bons moments, les Canariens sont le parfait reflet de leurs îles, où il est de bon ton de prendre son temps et de profiter de chaque instant.

CapitaleLa capitale insulaire se nomme Las Palmas.

ReligionsTout comme dans le reste de l’Espagne, la société s’est laïcisée et libérée mais le catholicisme est toujours très pratiqué. Même les moins fer vents des Canariens se rendent à l’église plusieurs fois par an à l’occasion de baptêmes, communions, mariages ou enterrements. Ils pratiquent la reli-gion avec cette dévotion très méditerranéenne où se mêlent une foi chrétienne bien enracinée et un mysticisme empreint de folklore. Malgré le fait que la société se soit laïcisée et libérée, il est mal vu d’entrer dans une église en tee-shirt ou en short.

LanguesGrande Canarie fait partie de l’Es pagne et la langue officielle est l’espagnol. Dans les hôtels et centres touristiques, l’anglais est parlé couram-ment, le français un peu moins.

CARTE D'IDENTITÉ

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La saison idéaleA partir du mois de juin, le grand soleil est garanti. En juillet et août, le vent d’est apporte parfois un air brûlant et desséchant d’ori gine saharienne. L’automne et le printemps sont les saisons les plus agréables pour visiter les îles. Elles sont un peu plus pluvieuses que les autres mais les températures sont douces et la fréquentation faible. L’hiver reste doux et agréable, c’est la période de la haute sai-son !

Boucler sa valiseDes vêtements légers sont conseillés mais les vents alizés soufflent en permanence, appor-tant une certaine fraîcheur  ; le soir, prévoir donc un pull en laine ainsi que pour les ran-données à l’intérieur des îles, surtout quand les montagnes sont hautes. Pour ces randon-nées, outre de bonnes chaussures, un coupe-vent imperméable est indispensable. Pensez au couvre-chef et aux lunettes de soleil et pre-nez un masque et un tuba pour explorer les fonds marins.

Passeport-visaLes ressortissants européens n'ont pas besoin de visa. Un passeport ou une carte nationale d'identité, tous deux en cours de validité, permettent de voyager dans tous les pays de l'UE.

Durée du volEnviron 4 h.

SantéAucun vaccin n’est obligatoire pour entrer à Grande Canarie ; il est toutefois recomman-dé de se faire vacciner contre le tétanos. Les pharmacies sont nombreuses et délivrent tous les médicaments européens ou leurs équiva-lents espa gnols. Ne pas oublier d’utiliser des crèmes haute protection, surtout les pre miers jours. Lorsque l’on part en excursion ou en randonnée, il est conseillé d’empor ter une bouteille d’eau afin d’éviter la déshydrata-tion. Le changement des habitudes alimen-taires durant un voyage entraîne souvent des maux d’esto mac. Aussi, soyez prévoyant en glissant dans votre valise un antiacide.

Budget vacances et deviseLa monnaie est l’euro. Les distributeurs de bil-lets sont nombreux. Avec une carte de retrait type Visa vous pourrez facilement retirer de l’argent. Prévoir également des chèques de voyage. Grande Canarie est une desti nation relativement peu chère, sur tout lorsqu’on sort des capitales et des sites touristiques. Tous les produits importés sont exempts de taxes. Pour déjeuner ou dîner en dehors de l’hôtel, les menus incluant la boisson vont de 10 € dans un petit restaurant de village, à 45 € dans un restaurant luxueux. A noter que le carburant est trois fois moins cher qu’en France.

Électricité220 volts dans toutes les îles sauf dans les an-ciennes constructions, où le courant est de 110 volts.

Heure localeIl y a 1h en moins de décalage. Quand il est midi en France, il est 11 heures aux Canaries.

x AVANT DE PARTIR

EAUToutes les îles sont très pauvres en eau. L’eau du robinet est potable bien que fortement chlo rée parce que désalinisée. Elle peut provoquer des douleurs intesti-nales aux personnes sensibles. Ainsi, il est recommandé de boire de l’eau miné-rale, plate ou gazeuse.

LES CONSEILS DE MATT

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Jours fériés1er janvier : jour de l’An (año nuevo). 6 janvier : Epiphanie (Los Reyes Magos). 2 février : Chandeleur (Romería à Candela-ria). 19 mars : Saint-Joseph (San José). Jeudi Saint et Vendredi Saint (Jue ves Santo, Viernes Santo), veille de Pâques (Semana Santa). 1er mai : fête du Travail (día del Trabajo). 30 mai : fête des îles Canaries. 1er dimanche de juin : Corpus Cristi, Fête-Dieu. 25 juillet : Saint-Jacques, patron de l’Espagne (Santiago). 15 août : Assomption (La Asunción) et fête de Notre-Dame de la Candelaria (Nuestra Seño-ra de la Candelaria), patronne des Canaries. 12 octobre : fête nationale. 1er novembre : Toussaint (Día de todos los Santos). 6 décembre : anniversaire de la Constitution espagnole. 8 décembre : Immaculée Concep tion (La Immaculada Concepción). 25 décembre : Noël (Navidad).

Températures moyennes

x AVANT DE PARTIR

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Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

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TRANSPORTSLouer une voiture est le meilleur moyen pour visiter les îles en toute liberté. Ne pas oublier votre permis de conduire. Si vous souhaitez vous déplacer d’une île à une autre, sachez qu’une voiture de loca-tion ne peut pas embarquer sur un ferry. Toutes les îles ont un réseau d’auto bus (guaguas) formidable. Les guagas s’ar-rêtent partout et passent à heures régu-lières. Une gare routière se trouve dans les principales villes. Les îles sont reliées entre elles par des ferries ou des jet foil, plus rapides. Transmediterranea est la compagnie nationale et assure de nom-breuses rotations inter-îles.

LES CONSEILS DE MATT

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ArtsL’art canarien est le fruit de continuelles influences et relations avec l’extérieur (Espagne, Amérique latine...). L’opéra occupe une grande place dans la culture de Grande Canarie depuis la fin du 19e siècle. Il a été introduit par les compagnies euro-péennes qui partaient donner des représentations aux Etats-Unis et dont les bateaux faisaient une halte pour se ravitailler avant la grande traversée. Profitant de cette escale, ils se produisaient à Las Palmas.

GéographieAu large du Maroc, 7 îles volcaniques aux reliefs très différents composent l’archipel des Canaries. Grande Canarie, la séduisante, fait partie des 3 îles orientales. Ses contrastes sont surprenants, presque alpestres dans les terres ; un paysage afri-cain se dessine sur le littoral. Cette terre émergeant de l'océan Atlantique adopte une forme circulaire où trône le Pozo de Las Nieves. Ce relief culmine à environ 1 950 m d'altitude. Les paysages variés abritent une faune et une flore extrêmement riches.

HistoireLes Guanches sont considérés comme les premiers habitants de Grande Canarie dont l'installation se-rait antérieure à 500 av. J.-C. Connues des Romains, les îles furent oubliées durant 1 000 ans. C'est au 14e siècle que les Européens redécouvrent l'archi-pel, qu'ils pillent. Le 15e siècle marque l'invasion de Grande Canarie par les Espagnols. Au 19e siècle, les Canariens demandent leur indépendance. En 1927, l'archipel est scindé en 2 provinces auto-nomes : Santa Cruz de Tenerife et Las Palmas.

H CULTURE

GastronomieLa cuisine canarienne est relevée, sans être piquante, et très parfumée (poivre, cannelle, coriandre, cu-min, safran, piments). Le poisson est servi en géné-ral grillé, accompagné de mojo et papas arruga-das. Le mojo est une sauce typiquement canarienne déclinée en deux versions : vert et rouge. Les papas sont de petites pommes de terre, rondes et très sa-voureuses, cuites avec la peau dans un peu d’eau et beaucoup de sel. Généralement, on les mange trempées dans le mojo.

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ArtisanatCertaines pièces ont pour caractéristique princi-pale la rusticité, qui leur donne un attrait particulier. Nappes, centres de table, napperons et vêtements se fabriquent principalement à Agüimes, Gáldar et Moya. En paille, roseau, rotin ou osier, on trouve toutes sortes de paniers réalisés à Ingenio. Vous croiserez également de très belles reproductions en miniature de balcons typiques et de meubles. Le couteau canarien est un incontournable des îles. A Grande Canarie, il est essentiellement fabriqué à Brena Alta et à Santa María de Guía. Il est beau et décoratif mais aussi utile. Enfin, vous pourrez acheter à l'aéroport un superbe cactus pour 30 €, mais il sera encore moins cher si vous faites une halte dans une pépinière.

Parc Santa Catalina, Las PalmasDans ce parc, vous rencontrerez un kiosque de presse internationale et, dans les rues adjacentes, une grande quantité de bazars qui proposent toutes sortes d’articles détaxés, où les prix se discutent… Tous les dimanches matin, de 9 h à 14 h, se tient le marché aux puces ; on y vend de tout, boucles d’oreilles fan-taisie et blousons de cuir, pain de montagne, plantes vertes, livres…

Pueblo CanarioA 14 km à l'est d'Arucas.Dans ce charmant village typique entièrement recons-titué, les boutiques de souvenirs et d’artisanat local se bousculent. On y trouve aussi un restaurant où il est possible d’assister à un spectacle folklorique tous les dimanches de 11 h 30 à 13 h.

Santa María de GuíaA 15 km à l'est de Galdar.Juste avant d’arriver à Galdar, Santa María de Guía doit sa renommée non seulement à l’agriculture, mais aussi à son artisanat et plus spécialement à la fabri-cation du couteau canarien (cuchillo canario), dont le manche est en os et métal travaillés. Par ailleurs, on y produit "le fromage de fleurs", composé de lait de brebis et de fleurs de cardon sauvage.

San Bartolomé de TirajanaA 8 km au nord de Fataga.Village essentiellement agricole, il est célèbre pour ses alcools de fruits. Tous les dimanches, la place de l'église accueille le marché, où sont vendus les fruits des environs : amandes, prunes, cerises, abricots… qui servent à confectionner les alcools.

H SHOPPING

CIRCULATIONOn circule bien sur le réseau rou tier et, sauf exception, en ville. Il faut savoir que la réglementation, tant pour le stationne-ment que pour les limitations de vitesse (120 km/h sur les autoroutes, 100 km/h sur les nationales, 50 km/h en ville) est rigoureusement appliquée par les Cana-riens. Attention aux excès de vitesse, la police est très vigilante et impitoyable.

LES CONSEILS DE MATT

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¹ Arucas (carte : C1-D1)A 18 km à l’ouest de Las Palmas.Etablie sur la montagne de Arucas, cette ville possède l’une des dernières cathédrales construites dans le monde (1909-1970). Ici, se trouvent les plus impor-tantes carrières de l’île. Le vieux quartier est fait de demeures anciennes dont les entourages des portes et des fenêtres sont rehaussés de lave. Une route flé-chée mène au mirador en haut de la montagne, la vue se prolonge au-delà de l’océan, laissant appa-raître Tenerife et le sommet du pic du Teide.

¸ Casa de Colón, Las Palmas (carte : D1)Derrière la cathédrale. Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 18 h, dimanche et jours fériés jusqu’à 15 h. Entrée libre.La première demeure du gouverneur insulaire est un bel édifice mélangeant le gothique de l’époque des Rois catholiques et l’architecture canarienne avec patios, balcons et plafonds à caissons. Christophe Colomb y séjournait lors de ses escales dans l’île, le temps de faire réparer ses navires. Le musée expose des objets faisant écho aux voyages de l'explorateur.

¶ Vieille ville, Las Palmas (carte : D1)La capitale de l’île fut fondée il y a plus de 500 ans, sous le règne des Rois catholiques, par Juan Rejón, qui a débarqué le 23 juin 1478 dans la baie de la Isleta. Le quartier de Vegueta est le plus ancien. Du dédale des ruelles surgit son histoire et ses traditions. En partant de la plaza de Santa Ana, l’attention du visiteur est sans cesse attirée par les constructions typi-quement canariennes, aux lourdes portes habilement sculptées, aux balcons finement ouvragés et aux pa-tios fleuris. La couleur est omniprésente.

· Cathédrale Santa Ana, Las Palmas (carte : D1)Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 16 h 30, samedi de 10 h à 13 h 30. Entrée libre.Erigée aux 15e et 16e siècles, la cathédrale est le joyau d’architecture de l’archipel. Ses façades anté-rieure et postérieure sont de style néoclassique et son intérieur gothique possède une certaine influence por-tugaise. Au 16e siècle, elle fut pillée par les pirates, qui emportèrent la majorité des grandes œuvres. Ce-pendant, il reste quelques statues, peintures et pièces d’orfèvrerie, qui méritent un moment d’attention.

H TOP 10 DES INCONTOURNABLES

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» Teror (carte : D1)

A 20 km à l’ouest de Las Palmas.Cette ville est le grand centre de pèlerinage de l’île depuis que la Vierge y serait apparue en 1515. Cela donne lieu, le 8 septembre de chaque année, à une célébration. Une basilique lui est consacrée, la basílica de la Virgen del Pino (1767). Elle renferme d’intéressantes œuvres d’art, telle une statue de la Vierge du 15e siècle à la couronne ornée de pierres précieuses. 8 km plus loin, on peut visiter la Finca de Osorio, propriété acquise par le conseil municipal afin de reproduire, repeupler et protéger la forêt.

¼ Tejeda (carte : C2)

A 42 km au sud-ouest de Las Palmas.Par la route qui mène à Tejeda, les paysages se suc-cèdent et l'arrivée sur le village est saisissante. Accro-chées sur les flancs de la montagne, entre les pro-fonds barrancos ("ravins") de La Aldea et Agaete, les maisons sont couvertes de tuiles romaines et la décoration de chacune est originale. Les ruelles sont pentues et les fleurs gênent presque le passage. Sur la place de l’église, se détache une maison dont l’entrée est gardée par deux cactus. En contrebas, surgit le Roque Bentayga, considéré par les Guanches comme un mont sacré.

º Gáldar et la Punta de La Sardina (carte : C1)

A 28 km au nord-ouest de Las Palmas.Implantée sur un beau site au pied d’un volcan, Gáldar fut la capitale aborigène et conserve quelques vestiges importants, telle la Cueva Pintada, décorée de motifs géométriques aux couleurs rouge, blanc et noir. A la sortie de Gáldar, en direction de Sardina, la route se fraie un passage entre les bananiers pour déboucher sur un charmant port de pêche et des criques de sable ; un peu plus loin, la Punta de La Sardina incite à la baignade et les amateurs de plongée y trouveront leur bonheur.

½ Artenara (carte : C2)

A 10 km à l'ouest du col de Tejeda.Situé à plus de 1 200 m d'altitude, Artenara est le village le plus élevé de l’île, et l’un des plus anciens. A l’entrée, une statue du Christ accueille les nouveaux arrivants. Au cœur d’un paysage de falaises et de pics volcaniques, d’impressionnantes grottes troglodytes y sont habitées encore aujourd’hui, solidement ancrées dans la roche de l’époque préhistorique. Le Mirador de la Atalaya les surplombe et offre une vue impre-nable sur le sommet du Teide et sur Tenerife. L’une de ces grottes abrite un petit musée avec ses meubles tra-ditionnels.

H TOP 10 DES INCONTOURNABLES

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Ò Dunes de Maspalomas (carte : C3)Ces dunes qui s'étendent sous les yeux des privilégiés depuis le bas de l'Avenida Tirjana ont été classées Parc National en 1944. Dominées par le phare de Maspalomas qui surveille de son ombre les plages les plus visitées d’Europe, elles font désormais partie d’une réserve naturelle, qui abrite trois écosystèmes : le Palmeral, la Charca et les Dunes. S’il semble un sacrilège de fouler le sable de ces dunes, il est cepen-dant autorisé de s’y balader, à condition de respecter les règles et de ne pas quitter les sentiers.

Ó Puerto de Mogán (carte : C2)A 38 km à l'ouest de Playa de Inglés.Le plus joli port et le plus beau village de cette région est une halte bien connue des marins de la Transat-lantique. Au détour de chaque ruelle, les maisons blanches à un étage avec balcon, aux portes et fe-nêtres vertes soulignent les entourages de couleur. Le port de pêche se trouve à l’extrême droite. Au centre, une petite place avec des bancs, des arbres et des terrasses de cafés, au fond la halle aux poissons. Ba-teaux et voiliers mouillent dans le port de plaisance.

H TOP 10 DES INCONTOURNABLES

USAGES ET POLITESSELes Canariens sont extrêmement courtois, ils feront l’impossible pour vous rensei-gner ou vous rendre service. Pour assister à un office reli gieux, les femmes couvrent leurs épaules et les hommes portent un pantalon long.

LES CONSEILS DE MATT

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H TOP 10 DES ÉVÈNEMENTS ANNUELS

Festival de Musique des Canaries, Grande CanarieJanvier-février.Cet événement propose une immersion musicale sur les îles de Grande Canarie et de Tenerife. Plusieurs villes canariennes accueillent des artistes, solistes et orchestres, pour vivre un moment intense en émotion. Les concerts se déroulent essentiellement dans les lieux culturels de Santa Cruz de Tenerife. Cette manifesta-tion est l'occasion de découvrir la musique classique et des sonorités de tous les continents.

La chevauchée des Rois mages, Grande CanarieLe 5 janvier.La venue des Rois mages est particulièrement mar-quée en Espagne. Les trois personnages (Balthazar, Gaspard et Melchior) arrivent à Grande Canarie par la mer, sur un bateau. Ils déambulent dans les rues : c'est la chevauchée ou cabalgata. Les chars forment un cortège coloré et des cadeaux sont offerts aux enfants. Chansons de Noël et décorations lumineuses plongent l'île dans une ambiance féérique.

Le carnaval, Grande CanarieFévrier-mars.Le carnaval s'empare de toute l'île mais c'est à Las Palmas qu'il est le plus coloré. Pendant plusieurs jours, les festivités battent leur plein sur des airs de musique canarienne, et tout le monde y participe avec gaieté. Masques, costumes, décoration des chars ont été minutieusement élaborés pour vivre un moment éblouissant. Le dernier jour se déroule l'enterrement de la sardine (Entierro de la Sardina).

Festival d'opéra Alfred Kraus, Las PalmasFévrier-mai.Ce festival donne rendez-vous aux mélomanes au Teatro Pérez Galdós. Cet événement annuel porte le nom du ténor originaire de Las Palmas, Alfred Kraus. Les auditeurs auront le plaisir de découvrir des œuvres du répertoire classique mais aussi des morceaux inédits présentés en première dans la ville canarienne. Le festival est une belle opportunité pour écouter des musiciens et des chanteurs internationaux.

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Régates de voiles latines, Las PalmasAvril-octobre.

Les embarcations sont les répliques exactes de celles qui étaient destinées à l’entretien du port et à la pêche. Les premières régates eurent lieu le 24 juillet 1904 à l’occasion des fêtes patronales du quartier marinier de San Cristobal. La principale caractéristique du bateau est la grande disproportion entre la coque et l’impressionnante voile. La plupart des embarcations représentent un quartier de la ville, les supporters sont nombreux et le spectacle est haut en couleur.

Festival de la guitare et du timple, IngenioJuillet.

Depuis environ 20 ans, le Festival de la guitare et du timple attire une foule toujours plus importante. Sous l'œil attentif du musicien et compositeur Blas Sánchez, cette manifestation culturelle propose une mosaïque de rencontres sous la forme d'ateliers de poésie, de cours gastronomiques, de concours... Ce festival ne manque pas d'animation. Lors de la clôture de ce grand rendez-vous, un concert réunit sur scène près de 80 musiciens.

La descente de la rama, AgaeteLe 4 août.

Cette fête de l’époque primitive est l’une des plus traditionnelles et originales de l’archipel. La tradition oblige les participants à aller chercher une branche de pin (la rama) dans les montagnes voisines. Une fois trouvée, ils redescendent en musique et se dirigent vers la plage. Le rite continue en frappant la surface de la mer avec la branche pour invoquer la pluie. Cette fête, bien que n’ayant pas perdu son caractère aborigène, est intégrée à la culture chrétienne.

H TOP 10 DES ÉVÈNEMENTS ANNUELS

Fête des Îles Canaries, Grande CanarieLe 30 mai.

Grande Canarie, comme toutes les îles, célèbre le premier gouvernement indépendant des Canaries (1983). Chaque ville revêt ses plus beaux atours et prépare de nombreux divertissements. La capitale insulaire, Las Palmas, propose sans nul doute les plus grandes festivités en ce jour mais les autres villages et communautés organisent également des concerts, des expositions, etc., aux couleurs locales. Un événement plein de charme.

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H TOP 10 DES ÉVÈNEMENTS ANNUELS

PrononciationLa langue espagnole distingue bien tous les sons et toutes les consonnes se prononcent y compris les finales. Le "u" se dit "ou", le "e" se dit "é", le "r" se roule sous la langue et le "j" se dit comme si on se raclait la gorge !

ExpressionsUn : uno.Deux : dos.Trois : tres.Bonjour (le matin) : buenos días.Bonjour (l'après-midi) : buenas tardes.Bonsoir : buenas noches.Merci : gracias.

S'il vous plaît : por favor.Je suis désolé(e) : lo siento.Je ne parle pas l’espagnol : no hablo español.Quelle heure est-il ? : ¿ qué hora es ?Combien ça coûte ? : ¿ cuánto es ?Acheter : comprar.Carte de crédit : tarjeta de crédito.Droite/gauche : derecha/izquierda.Manger : comer.Boire : beber.Eau : agua.Café noir : café sólo.L'addition : la cuenta.Toilettes : cuarto de baño, servicio.Malade : enfermo.

LEXIQUE DES EXPRESSIONS COURANTES

Le Jour de l'Hispanité, Grande CanarieLe 12 octobre.Le Jour de l'Hispanité, ou Colombus Day, est la fête nationale de l'Espagne. Elle marque la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492. Les Espagnols sont très fiers de cette date car l'explora-tion du nouveau continent a été impulsée par les Rois catholiques et l'équipage était majoritairement origi-naire d'Espagne. Ce tournant dans l'histoire est com-mémoré par des défilés militaires et une multitude de petits spectacles, jeux, etc.

Fête de Nuestra Señora del Pino, TerorDébut septembre.Teror est considérée comme la capitale religieuse de l'île puisqu'elle abrite une basilique élevée en l'hon-neur de la Vierge Marie, sainte patronne de Grande Canarie. Cette fête compte parmi les événements reli-gieux les plus marquants. Les visiteurs sont saisis par la ferveur qui anime les Canariens. Les habitants se déplacent jusqu'à l'abbaye Nuestra Señora del Pino. En ce jour, des offrandes en tout genre sont faites à la Vierge.

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TeldeA 13 km au sud de Las Palmas.Centre aborigène à l’époque préhispanique, certains vestiges, telles les grottes des Cuatro Puertas, attestent de l’importance du lieu. Un évêché y fut implanté au moment de la Conquête. Les quartiers de San Juan et San Francisco sont les plus anciens et possèdent encore d’admirables maisons. L’église de San Juan, datant de 1539, abrite l’œuvre flamande la plus importante des Canaries : un retable de style gothique polychrome. On est sous le charme dans le quartier de San Francisco : blancheur des maisons, bois des portes, fenêtres et balcons, pierre apparente sur de nombreuses façades. L’église et le couvent de San Francisco méritent une visite, notamment pour le plafond à caissons de l’église.

Cenobio de ValerónPar la route qui longe la côte nord, à environ 25 km de Las Palmas. Ouvert d’avril à septembre du mardi au dimanche de 10 h à 18 h, jusqu’à 17 h le reste de l’année. Entrée payante.Quelque 300 cavernes creusées dans la roche for-ment cet ensemble de vestiges guanches unique dans l’archipel canarien. Les grottes étaient probablement destinées à abriter les récoltes de la collectivité. En grimpant l’escalier qui mène au sommet, ancien lieu d’assemblée des chefs, on jouira d’une vue magni-fique sur la côte.

Montaña de Cuatro PuertasA 3 km de Telde.Un très important gisement archéologique, antérieur à la Conquête, se trouve à son sommet. Sur le ver-sant nord, devant la grotte aux quatre portes taillées dans la montagne à laquelle elle donne son nom, se trouve une esplanade où les Guanches tenaient le tagoror (conseil) ; c’est sur les grandes pierres que s’asseyaient les guayres (chefs locaux). Sur l’autre ver-sant, l’ensemble impressionnant de grottes, naturelles et taillées où les Guanches momifiaient leurs morts, qu’ils plaçaient ensuite dans des caves avec de la nourriture et des objets de la vie quotidienne. Proba-blement, croyaient-ils à une vie dans l’au-delà.

H À VOIR/À FAIRE AUTOUR DE VOTRE HÔTEL

PLAGES ET SOLEILLors des expositions, n’oubliez pas les précautions d’usage : une crème à l’in-dice de protection élevé, des lunettes anti-UV, un chapeau ou une casquette.

Le naturisme est pratiqué aux Canaries dans des endroits dési gnés et en toute simplicité sur les plages reculées et iso-lées.

LES CONSEILS DE MATT

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Les puertos

Puerto RicoA 20 km à l'ouest de Maspalomas.L'ensemble architectural de ce complexe touristique est étonnant : colorés de jaune et de blanc, les im-meubles et les villas composent un urbanisme qui évoque "une glace vanille-banane qui aurait dégou-liné le long de la montagne" (Sarah Simon). On a du mal à croire que tant de logements puissent se remplir et, si c’est le cas, comment tout ce monde peut-il tenir sur la plage, qui n’est certes pas bien grande…Pour les amateurs de pêche au gros, des excursions en haute mer partent du port. Même possibilité depuis le quai de Santa Catalina, à Las Palmas.Sur la route en direction de Mogán, les hautes fa-laises plongent dans la mer en un à-pic vertigineux, on aimerait descendre dans les petites criques, mal-heureusement on ne peut y accéder qu'en bateau.

Puerto de Las NievesDans la vallée d’Agaete, à 37 km à l’ouest de Las Palmas.Cette station balnéaire, bordée de falaises impres-sionnantes qui se terminent au loin par le massif de Tamadaba, est remarquable par sa végétation tro-picale. On y trouve papayes, mangues, avocats et culture du café.En fin de journée, il faut absolument se promener au Paseo de los Poetas, lieu reposant quoiqu’animé. Balade agréable aussi le long de ses ruelles aux mai-sons basses et blanches, dont les portes et les fenêtres bleues accrochent agréablement le regard.Curiosité du lieu, un monolithe connu sous le nom de "Doigt de Dieu" (Dedo de Dios) jouit d’une grande popularité dans cette région. Par ailleurs, la chapelle de Nuestra Señora de las Nieves renferme un magni-fique triptyque flamand du 15e siècle.

Puerto de La AldeaA 40 km à l'ouest de Tejeda.Un peu avant d’arriver à Puerto de La Aldea, un pic rocheux domine l’océan de ses 500 mètres de haut. Le mirador del Balcón aménagé à son sommet permet de découvrir tout le nord-ouest de l’île jusqu’à la Punta de la Sardina et Santa María de Guía ; à l’ouest, Tenerife et ses sommets semblent flotter dans une brume bleutée.

En suivant la route, après une vallée ponctuée de pal-miers où les maisons prennent des airs mauresques, on atteint Puerto de La Aldea. Une agréable prome-nade longe la falaise qui domine la plage. Côté terre, une pinède odorante est ponctuée de rochers, où les gens viennent pique-niquer durant les fêtes du mois de septembre. Au bout de la promenade, un magnifique lac aux eaux vertes, chaudes et transparentes.

H À VOIR/À FAIRE AUTOUR DE VOTRE HÔTEL

SPORTLes Canaries sont l’éden de presque tous les sports : les ali zés favorisent la voile et la planche à voile, les amateurs de pêche en haute mer pourront espérer prendre un grand marlin bleu, les paradis sous-marins attendent les passion nés de plon-gée, les incondition nels du golf trouveront "terrains à leurs clubs" mais aussi, et surtout, l’honneur revient à la marche et la randonnée ; des centaines de sen tiers balisés pour tous les niveaux permettront à tous de découvrir la merveilleuse nature de ces îles.

LES CONSEILS DE MATT

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