Grand Besançon Magazine n°56

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GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2013 N° 56 DOSSIER Le conservatoire change d’ère ! LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION Supplément tramway: le nouveau calendrier des travaux

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Le magazine d'information de la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon - Au sommaire : le conservatoire emménage à la Cité des Arts

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GRANDBesancon

JANVIER > FÉVRIER 2013 N° 56

DOSSIER

Le conservatoire

change d’ère!

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION

Supplément tramway:le nouveau calendrier des travaux

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2 GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2013 N° 56

ÉDITOour la première fois depuis plusde cent cinquante ans, élèves,enseignants et personnels ad-ministratifs du conservatoiren’ont pas pris le chemin de laplace de la Révolution pourcette rentrée de début d’an-née. Ils ont investi leurs nou-veaux locaux sur les bords duDoubs, dans la Cité des Arts,

entre berges et collines, au pied de la Cita-delle, renforçant la dynamique culturelle duquartier Rivotte.Ce déménagement du conservatoire laissedeviner la prochaine inauguration de la Citédes Arts au printemps… Projet d’envergureporté par le Grand Besançon, avec la Régionet la Ville, cette prouessearchitecturale et environ-nementale n’est cepen-dant qu’un projet parmitant d’autres sur notre ter-ritoire.

Cette année devrait eneffet voir éclore la halteferroviaire d’École-Valen-tin, le prolongement destravaux de Temis Santé, lareconstruction du mythique pont Battant, etenfin le tram faire ses premiers essais! Lestravaux n’ont pas faibli, prenant même sixmois d’avance sur le calendrier initialementprévu, et bientôt les tracas de circulation etles encombrements temporaires de cer-taines artères ne seront plus que de mauvaissouvenirs.

Le début d’une nouvelle année est générale-ment l’occasion de faire le bilan de l’annéeécoulée et surtout de se tourner vers l’avenir,de voir plus loin, plus grand, et le Grand Be-sançon n’a pas attendu 2013 pour se tournervers demain. Pour faire ensemble ce qu’onne peut parfois plus faire seul dans uncontexte contraint, l’avenir s’écrit résolumentau travers du développement de l’intercom-

munalité et de la coopération, territoriale etrégionale, mais aussi nationale et internatio-nale.Ainsi, afin de faire valoir ensemble des inté-rêts réciproques pour un développement dy-namique et harmonieux, le Grand Besançonet la Chaux-de-Fonds, en Suisse, ont signéune alliance qui traduit l’engagement de cha-cun à développer des projets communs enmatière de développement économique,qualité de vie et mobilité.

Sans traverser la frontière, la coopération ter-ritoriale prend aussi une autre dimensionavec la création du pôle métropolitain CentreFranche-Comté. Il regroupe les communau-tés d’agglomération de Besançon, Dole,

Lons-le- Saunier, Vesoul et lacommunauté de com-munes du Larmont à Pon-tarlier. Cette coopérationpermettra à notre cœur derégion de mettre sur pieddes projets partagés dansles domaines du transport,de la culture, du tourisme,de l’environnement ou bienencore de la santé. Enfin,des collaborations avec le

Grand Dijon sont aussi déjà engagées, outrecelles entre hôpitaux et universités, en vuede créer un autre pôle métropolitain.

C’est cette dynamique que nous entendonsdévelopper à l’horizon 2030, avec toutes lescommunes du Grand Besançon, pour le bé-néfice de tous ses habitants. Avec «GrandBesançon 2030, une agglomération capi-tale», nous vous invitons à vous projeter avecnous dans un avenir pas si lointain et porteurd’espoirs.

Enfin, et surtout, ce début d’année est pournous l’occasion de souhaiter à chacun d’en-tre vous, habitant du Grand Besançon, unebelle et heureuse année 2013, pleine desanté, de bonheur et de réussite.

PJean-Louis FousseretPrésident du Grand BesançonMaire de Besançon

Gabriel Baulieu1er Vice-président du Grand BesançonMaire de Serre-les-Sapins

Bonne etheureuseannée 2013

sommaire

N°56

GRAND BESANÇON, magazine bimestrielde la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon.Adresse: La City, 4, rue Gabriel-Plançon - 25043 Besançon cedexTél. : 03 81 65 07 00, fax : 03 81 82 29 60.e-mail : [email protected] - www.grandbesancon.frDirecteur de publication: Jean-Louis Fousseret. Direction de la communication: Thomas Roussez. Direction de la rédaction: Anne-Claude Attard.Comité éditorial : Anne-Claude Attard, Gabriel Baulieu, Christian Bornot,Marcel Cottiny, Emmanuel Dumont, Thomas Roussez. Rédaction: Nadine Eybert-Baud, Katia Mairey, Véronique Vuillemin-Filippi.Crédit photo couverture: Olivier Perrenoud. Crédit photos: Jack Varlet,Olivier Perrenoud, sauf mention contraire. Conception et réalisation:MCM Information - Impression: Groupe MAURY, zone industrielle, 45330Malesherbes. Distribution: La Poste. Régie publicitaire: AECP - PhilippeViolier (06 98 75 52 00). Représentant légal : Jean-Louis Fousseret.Dépôt légal : août 2012 - N° ISSN: 1634-3476 - Édité à 91000 exemplaires.

Arrêt sur images 3

Grand Besancon au quotidien 5Scénario catastrophe / Fleurissez la vie! /L’institut fédératif du cancer au cœur del’innovation thérapeutique / Tracés GPSdes circuits de randonnée / Des poulespour réduire vos déchets / Conseil dedéveloppement participatif

Le Grand Besancon Demain 9Le Grand Besançon confirme sonengagement économiqueUn réseau bisontin pour l’aéronautique

Expressions politiques 13Tribune libre des élus communautaires

DOSSIER 14Le conservatoirechange d’ère!Le conservatoire du Grand Besançona quitté la place de la Révolutionpour s’installer à la Cité des Arts

L�actu des communes 20Deluz / Saône / Mamirolle / Dannemarie-sur-Crète / Montfaucon /Serre-les-Sapins

Rencontre 23La balade du veilleur de nuit

Sortir 25Expositions, théâtre, sorties,conférences, sport...

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ARRÊTsur images

17 novembreLe chalet de compostage collectif Savoie a été installé dans

le quartier de Planoise. Un excellent moyen de réduirele poids de ses déchets et de faire connaissance

avec ses voisins!

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Nov.Déc.

À cette occasion, les équipes du Sybert ont dispensé aux habitants desimmeubles concernés une formation au compostage d'environ une heure(consignes de tri et règles de fonctionnement), avant de se consacrer à laformation des guides composteurs (personnes volontaires pour assurerle suivi du composteur).

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1er décembreDans le cadre de la 6e édition du festival GéNéRiQ, ThomasSchoeffler Junior a choisi la maquette du tramway pour ydonner un concert. Seul avec sa guitare à la rencontre de sonpublic, le tramway a pris des airs de Grand Est new-yorkais auson de la country blues… Au total, près de 19000 festivaliers ontassisté à la centaine de propositions artistiques présentéespendant 12 jours.

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au quotidienGRAND BESANCON

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ENVIRONNEMENT

Fleurissez la vie !C’est pour inciter à embellir notre cadre devie que le Grand Besançon renouvelle sonopération fleurissement. Particuliers, entre-prises, communes, chacun peut contribuerà colorer sa fenêtre, son balcon, ses espacesverts… et participer ainsi au concours de laplus jolie composition florale. Début juillet, unjury composé de représentants de la collec-tivité et de professionnels de l’horticulturesélectionnera les plus belles réussites.Tout au long de l’année, des animations etdes formations seront également proposées(aménagement de verger, taille des fruitiers,prairies fleuries…). PRèglement du concours et détail du

programme seront disponibles en ligne sur

www.grandbesancon.fr à partir du mois

de février.

TRANSPORTS

ScénariocatastropheSortir d’un car en une poignée de se-condes, apprendre les bons réflexes encas d’incendie : ces conseils et d’autressont dispensés par la prévention rou-tière du Doubs aux élèves de 6e, lors deséances d’une matinée, avec coursthéorique suivi d’exercices pratiques. Cedispositif, mis en place depuis quelquesannées, est soutenu par le Grand Be-sançon qui assure le transport scolairedes élèves grand bisontins en directiondes collèges situés sur son territoire.Ainsi, au collège Camus à Besançon,150 élèves ont bénéficié de ces pré-cieux exercices d’évacuation en no-vembre. «C'est très utile, on a apprisdes choses comme ne pas laisser no-tre sac par terre. Et surtout ça peut ser-vir !», ont assuré Léa et Valentin. Deson côté Georges Warnier, directeur dela prévention routière du Doubs a sou-ligné tout l’intérêt de ces journées : «En6e, les enfants n’ont pas encore demauvais comportements et peuventapprendre bons réflexes et bonsgestes.»O

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DR

Le gagnant 2012, à Thise,dans la catégorie«Maison avec jardin».

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au quotidienGRAND BESANCON

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SANTÉ

SPORTS

L�institut régional fédératifdu cancer au c�ur del�innovation thérapeutique

Les tracés GPSdes circuits de randonnéeà télécharger

Avec le CHRU de Besançon pourtête de pont, l’Institut RégionalFédératif du Cancer (IRFC) est unestructure de coordination régio-nale innovante. Il est unique enFrance dans la mesure où il re-groupe les hôpitaux publics et lescliniques autour de la cancérolo-gie.Fort de 12 chercheurs, 17 oncologueset 10 radiothérapeutes, l’IRFC assurel’harmonisation et l’optimisation de laprise en charge des patients dans la ré-gion. Il stimule dans le même tempsl’innovation thérapeutique substitutive àla chimiothérapie. «La mise au point etl’utilisation de la molécule TDM1, à fai-ble effet secondaire, correspond à unanticorps chargé qui permet de cibleruniquement la cellule cancéreuse.

Parmi les actions partenariales initiéespar l’IRFC, celle menée avec le labora-toire Génomics Health a mis à disposi-tion une signature génomique destumeurs qui définit le type de thérapie àadopter selon le cas. Ainsi, 60% desfemmes testées ayant une catégorieprécise de cancer du sein, évitent la chi-miothérapie», se félicite le professeurXavier Pivot, directeur médical del’IRFC, et membre de l’Institut nationaldu cancer. «Devenue pôle d’attractivitépour les meilleurs spécialistes, laFranche-Comté a, grâce à l’IRFC, nonseulement comblé ses manques maisacquis le leadership national et interna-tional en cancérologie.» Malgré le re-tard pris dans la construction dubâtiment dédié, l’IRFC, créé en 2009,est déjà pleinement opérationnel.

Si le long de ses circuits de ran-données pédestres ou VTT ilexiste une signalétique direc-tionnelle et des balises de ja-lonnement pour se repérer, leGrand Besançon propose en ou-tre un moyen de se localiserplus précisément, à tout mo-ment, grâce à la mise en lignede fichiers informatiques GPX(1).Téléchargeables gratuitementdepuis son site internet, com-patibles avec la majorité desGPS de randonnée, ces tracestransfèrent sur le GPS les iti-

néraires aménagés. Complé-mentaires aux informations dis-ponibles, telles cartes du fondIGN ou ressource Google, ellespermettent de visualiser entemps réel la position exacte surle parcours emprunté. Confor-table et sécurisant, cet outilcalcule et facilite balades et ex-cursions.1 - GPX: GPS eXchange est unformat de fichier permettantl'échange de coordonnées GPS.

Pwww.grandbesancon.fr/rando

JV

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Le professeurXavier Pivot,directeurmédicalde l’IRFC.

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DÉCHETS

DÉVELOPPEMENT PARTIC IPATIF

Poules cherchent foyers d�accueil pour picorervos déchets

Instance de réflexion et force de proposition, leConseil de développement participatif (CDP) struc-turé en ateliers thématiques, vient de terminer unmandat qui a permis d'apporter des préconisationsconcrètes dans des domaines d'actualité du GrandBesançon. Il s'est interrogé sur les conséquencesde l'arrivée du tram sur les déplacements urbains.Il a également fait des préconisations sur l’aména-gement de l'axe Auxon-Viotte en vue de dynami-ser ce secteur à fort potentiel. Dans un autredomaine, la question du lien social au travers des si-tuations de la vie quotidienne a été étudiée par l'undes ateliers tandis que le tourisme participatif,concept récent dans lequel la population est forte-ment investie, fut l'un des derniers sujets d'étudede ce mandat. D'autres thèmes prendront placedans le débat avec la nouvelle assemblée.PRetrouvez toutes les propositions du CDP

sur www.grandbesancon.fr/cdp

DR

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CDP : dernières préconisations avant le nouveau mandat

Le président de l’agglomération a prisen compte les préconisations du CDP.

Savez-vous qu’une poulepar exemple peut pico-rer jusqu’à 150 kg de dé-chets par an, y comprisles restes de viandes etde poissons? Un bon moyen de réduireconsidérablement le poids deses poubelles, à l’heure où laredevance incitative est en-trée dans les foyers du GrandBesançon. Le Sybert, encharge du traitement des dé-chets pour Besançon et sa ré-gion, lance une opérationoriginale dès ce début d’an-née: il recherche une quin-zaine de foyers del’agglomération possédant unjardin pour tester ce principe.Deux poules seront ainsiconfiées aux ménages volon-taires le 23 mars, et une for-mation leur sera dispenséepour apprendre à clôturer une

petite parcelle de terrain et àsoigner ces nouvelles venues.De leur côté, les foyers té-moins pèseront leurs bacsgris (déchets ménagers) du-rant les mois d’avril et mai: unbilan précis ne manquera pasde faire connaître aux GrandBisontins le résultat de l’allé-gement de ces pesées.Il existe d’autres solutionsadaptées à chacun pour ré-duire ses déchets: des lom-bricomposteurs (des petitsvers de compost se chargentde manger vos déchets) pourles appartements ou maisonssans jardin, et bien sûr descomposteurs, en vente au SYBERT à partir de 16 €.PVolontaires pour accueillir

les poules et déguster les

œufs? Contactez le Sybert au

03 81 65 02 13 ou

[email protected]

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Promotion économique du Grand Besançon: du nouveau!Le Grand Besançon vient de mettre à disposition des entreprises et acteurs économiques trois outils de

promotion et d’information visant à renforcer les flux d’affaires:

• un site bilingue (français, anglais) très complet, dédié à l’actualité économique, avec liste des aides possibles,

opportunités d’implantation (foncier, immobilier), liens utiles, etc. www.investinbesancon.fr

• une e-letter bimestrielle. Pour s’abonner: [email protected]

• une plaquette thématique bilingue à destination des investisseurs et promoteurs (téléchargeable).

Invité en novembre au Salon des

maires à Paris 2012, le GrandBesançon s’est illustré comme modèled’aménagement numérique des terri-toires. Au nombre des priorités straté-giques de la politique communautaire,

le développement de nos infrastructuresnumériques fait figure d’exemple.L’ouverture d’une autoroute numériquerégionale et la création du data centerNéoclyde Franche-Comté ouvrent en effetla voie pour notre territoire à des projetspilotes en télémédecine, archivage ou bil-lettique. Grâce à ce data center, les entre-prises bénéficient, sans investissement,d’hébergements hautement sécurisés àtrès haut débit.En organisant peu après, en partenariat avecle pôle des microtechniques, une confé-rence sur les Enjeux de l’aérospatial pour

l’industrie locale (voir article page suivante),le Grand Besançon a souhaité mettre enrelation entreprises, laboratoires et grandsacteurs des filières aéronautique et aérospa-

tiale. La rencontre avec des représentantsdu Centre national d’études spaciales etd’Airbus doit dessiner pour les industrielslocaux des perspectives de collaboration, dediversification et de développement.Enfin, en décembre, au Salon de l’immo-

bilier d’entreprises de Paris, avec Aktya(ex SAIEMB immobilier d’entreprises) et laSedD 25, le Grand Besançon présentait aux

promoteurs et investisseurs français, sesprojets de développement de parcs d’acti-vités et son offre immobilière.Prochains rendez-vous, le Salon interna-

tional de l’immobilier MIPIM à Cannes du12 au 15 mars, sur un stand commun avecle Grand Dijon; Baselworld à Bâle du25 avril au 2 mai, en collaboration avec laChambre de commerce et d’industrie terri-toriale du Doubs; enfin le Salon Medtec de

l’instrumentation médicale à Lyon les 15et 16 mai, avec la Chambre de commerceet d’industrie régionale.À chaque occasion de faire valoir les savoir-faire et les qualités du territoire en matièreéconomique, le Grand Besançon aide lesentreprises et sites locaux à révéler leurstalents.

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Précurseur dans le domaine de la

connexion numérique, toujours à la

conquête de marchés et de technolo-

gies d’avenir, en devoir d’encourager et

d’accompagner l’implantation d’activi-

tés, le Grand Besançon joue son rôle de

créateur de valeurs économiques pour

les entreprises. En fin d’année, à l’occa-

sion de trois grandes manifestations

d’envergure nationale, il a posé ses

jalons.

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Le Grand Besancon confirmeson engagement

Le data center(centre de traitementde données)Néoclyde est unefigure de proueen matière dedéveloppementnumérique.

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DemainGRAND BESANCON

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DemainGRAND BESANCON

Les 22 et 23 novembre, FrancisPressecq, chef du service «Labo-ratoire et Expertise» au CNES etPhilippe Tatry, chargé des innova-tions technologiques des systèmesavions d’Airbus Toulouse, étaient

dans le Grand Besançon. Pour ces experts,il s’agissait de démontrer aux petites etmoyennes entreprises comtoises que leurssavoir-faire peuvent être utiles aux indus-tries aéronautiques et spatiales.

S’ÉQUIPER «MADE IN FRANCHE-COMTÉ»

De quelle manière le tissu industriel local,spécialisé dans les microtechniques, pour-rait-il trouver sa place dans ces domaines apriori assez difficiles d’accès que sont l’aé-ronautique et le spatial? Axés sur l’innova-tion permanente, ces deux secteurs por-teurs des années à venir sont toujours à la

recherche de nouveaux potentiels, du «trèspetit et du très précis». Philippe Tatry a souligné qu’Airbus était «unassembleur» de pièces macroscopiquesdéjà préfabriquées par d’autres, les fabri-cants de systèmes, ces fournisseurs derang 1 nommés les «systémiers» (Safran,

Thalès…) qui fabriquent des morceaux del’avion (systèmes de freinage…). Ces der-niers font à leur tour appel au rang 2, les«équipementiers», qui fournissent vérinshydrauliques, pompes, cartes électroniquesetc. Les équipementiers travaillent euxaussi avec des sous-traitants (les rangs 3 et

Un réseau bisontin pour la filière aéronautiquEn novembre dernier, l’agglomération a

battu durant deux journées au pouls de

l’aéronautique et du spatial. Visites de

terrain, conférences et rencontres orga-

nisées par le Grand Besançon et le Pôle

des microtechniques ont permis à deux

experts du Centre national d’études spa-

tiales (CNES) et d’Airbus Toulouse d’ex-

pliquer leurs besoins en solutions tech-

nologiques… et de découvrir tout le

potentiel et les capacités d’innovation

des entreprises de l’agglomération.

Savoir-faire et faire savoirDepuis longtemps dans le Grand Besançon et en Franche-Comté, il existe de

nombreuses entreprises sous-traitantes qui travaillent pour les secteurs

aéronautique, spatial et de la défense : connecteurs, équipements

mécaniques, systèmes de sécurité, dispositifs électroniques, masques à

oxygène et même horlogerie… Les différents acteurs et observatoires

économiques régionaux le savent et souhaitent le faire savoir comme

l’explique Olivier Mérigeaux, du Pôle des microtechniques : «Nous nous

sommes regroupés et allons mettre en place dès 2013 une commission

aéronautique et défense au sein du pôle, destinée à aider les industriels

locaux dans ces domaines pointus. Nous pourrons leur proposer une palette

d’outils afin de les aider à faire connaître leurs compétences. Il sera par

exemple utile pour ceux qui travaillent déjà pour ces secteurs qu’ils se

regroupent et créent un domaine d’activité stratégique pour devenir force de

propositions auprès des grands décideurs de ces filières… De même, pour

les PME régionales qui voudraient pénétrer ces marchés, nous pourrons les

soutenir dans leur démarche de diversification et trouver un nouveau relais

de croissance: leurs capacités à innover dans les micro et les nanotechniques

et la haute qualité de leurs produits devraient intéresser à leur tour les

équipementiers des rangs 3 et 4, ceux qui fournissent l’aéronautique

et la défense.»

ÉCONOMIE

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Francis Pressecq aexprimé les besoinsdu CNES en matièrede technologie.

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4), pour les pièces détachées. «C’est là quela région Franche-Comté peut se position-ner, souligne Olivier Mérigeaux, directeurdu Pôle des microtechniques. Avec sescapteurs par exemple mais aussi avec sescompétences en traitement de surface oubien encore en usinage de précision.L’aéronautique cherche constamment àgagner du poids dans ses avions: plus onest petit –et ça, les PME locales savent lefaire–, plus on est léger (et donc plus éco-nome en carburant) et plus on est fiable.»

DES SATELLITES DE 60 CM

Du côté du CNES, on prépare les satellitesde demain qui seront ensuite développéset fabriqués par des grands comptes telsAstrium ou Thales Alenia Space. Mais,«une partie des financements est dédiéeaux PME et particulièrement pour leurouvrir des marchés liés à l’innovation.Faites-nous des propositions!», a lancéFrancis Pressecq, du CNES de Toulouse.Si un satellite n’a pas, dans l’espace, lesmêmes contraintes de résistance à l’envi-ronnement qu’un avion, il est en revanchetoujours plus petit et toujours plus légercomme l’a indiqué Francis Pressecq. Desmicro-satellites de 60 cm de côté sont déjà

Installé au parcLafayette,

Micropierre exporteson savoir-faire

de haute précisiondans 15 pays

à travers le monde.

Agroalimentaire :Buhler a le vent en poupeÉventails croustillants, cigarettes comtoises, crêpes

enrobées de chocolat, gavottes et palets bretons: la

biscuiterie Buhler, implantée chemin des journaux à

Besançon, c’est tout cela et bien plus encore puisque l’usine,

fondée en 1919, fait partie d’un des six sites du groupe

breton Loc Maria depuis 1996. La biscuiterie bisontine a le

vent en poupe et l’installation de nouveaux fours devrait

encore contribuer à son développement. L’entreprise

bisontine, qui emploie 50 salariés, est essentiellement

tournée vers la restauration collective, mais propose

également une vente aux particuliers dans son magasin

d’usine.

Biscuiterie Buhler, 47 chemin des journaux 03 81 41 89 89.

lancés dans l’espace! Toutes les initiativessont les bienvenues pour tendre vers cetteminiaturisation, y compris dans l’adaptationdes matériaux aux contraintes de tempéra-

tures (de – 100 ° à + 125 °). «La Franche-Comté sait s’adapter, elle est un vivier deressources, affirme Olivier Mérigeaux.Nous allons le faire savoir.»

utique et spatiale ?

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ÉCONOMIE

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Tri-BUNES

Espace d’expression libre des élus communautairesLes textes sont publiés sous la seule responsibilité des signataires.

À la périphérie■ LE POINT DE VUE

D’ALAIN BLESSEMAILLE

Mobilité et accessibilité:

pas incompatible

Le tram aura ses rails; le bus a son couloir; les piétonsdisposent de trottoirs; les voitures d’une voie et les vélosd’une piste ou d’une bande affectée.

Nous voilà tous calés dans nos tuyaux: c’est ça la mobi-lité. Maintenant il convient de la rendre accessible à tous;et ce n’est pas seulement la loi de 2005 qui l’impose,mais bien aussi l’esprit d’égalité et de solidarité qui nousanime tous, élus ou citoyens Grand Bisontins.

Pour cela, la communauté d’agglomération du GrandBesançon a lancé une étude dans toutes les communesla composant pour connaître les besoins en termes d’ac-cès des bâtiments publics et de la voirie, notammentpour les personnes à mobilité réduite.

C’est la première pierre d’un édifice dont le coût finan-cier n’est pas encore connu. Ce pourrait bien être le pro-chain grand chantier de l’après tram. Si nous avons réussila mobilité, nous pouvons bien faire de même pour l’ac-cessibilité… de tous et à tous, qu’en pensez-vous?

Alain Blessemaille

Vice-président du Grand Besançon

Maire de Braillans

■ LE POINT DE VUE

DE PIERRE CONTOZ

Le conservatoire à rayonnement

régional, c'est bien!… et après?

Compétence de création de l'agglomération, le conser-vatoire à rayonnement régional entre dans ses nouveauxmeubles.Chacune, chacun dans cette agglomération doit s'en fé-liciter et s'en réjouir.Mais pour nombre d'entre nous, ce n'est qu'une étapedans l'enseignement musical.Sûr de son avenir, sûr de ses missions, le CRR doit ouvriryeux et oreilles…Notre agglomération a besoin d'un enseignement musi-cal sur tout son territoire: enseignement sécurisé, ensei-gnement fédéré, à l'attention des débutants, des plusjeunes, des adultes.Les associations locales portent ce projet –et c'est le cassur notre plateau– mais s'essoufflent, s'épuisent.Sachons les appuyer, les relayer en prenant en compteleurs spécificités, leurs rôles d'animation locale.Le CRR, compétence d'agglomération, était une néces-sité.La prise de compétence par notre communauté d'agglo-mération pour un enseignement musical fédératif sur toutle territoire est sans doute un devoir.

Pierre Contoz

Vice-président du Grand Besançon

Maire de Montfaucon

■ LE POINT DE VUE

D’YVES GUYEN

Compensation!… 12 ans après!

Imaginez payer vos loyers, manger, vous déplacer, brefvivre, avec un salaire net identique à celui que vous per-ceviez il y a plus de dix ans. C’est le challenge que relèvela commune d’École Valentin et les autres communes àtravers la perception figée de l’attribution de compensa-tion.

De la dotation de la CAGB figée à 426 K€, 174 sont re-versés au SIEV. Après 12 ans de fonctionnement, il est ur-gent de réviser ce financement.En 12 ans, le prix du bitume a été multiplié par 6, l’infla-tion est supérieure à 28%, et les salaires des employésn’ont pas été figés!Cette révision pourrait consister, dans le respect de la LoiChevènement, en une augmentation sensible de laD.S.C. Un autre axe de réflexion pouvant être une reprisedes obligations du SIEV par la CAGB.

Les élus d’Ecole-Valentin ne font qu’exposer une réalité fi-nancière incontestable, et comptent sur le bon sens desdélégués communautaires, leur Président en tête, pourêtre forces de propositions pérennes dans l’intérêt detous.

Yves Guyen

Vice-président du Grand Besançon

Maire d’École-Valentin

Ville de Besancon■ LE POINT DE VUE

DE BENOIT CYPRIANI

Transition énergétique: tous concernés

Le débat national sur la transition énergétique démarre en France, au moment où les pré-visions les plus pessimistes sur le réchauffement de la terre se confirment si nous neréagissons pas fortement et immédiatement. Que fait le Grand Besançon? Au niveau des transports en commun, l'essentiel se fait,même si les besoins croissants de financement nécessitent des arbitrages parfois dou-loureux. Au niveau de l'habitat, on constate une progression dans la prise en considéra-tion des enjeux. Tous les outils ne sont pas encore en place pour empoigner le vaste chantier de la ré-habilitation énergétique des logements, mais c'est également le cas au niveau national.La troisième grande compétence de l'agglomération l'économie, reste encore à mobili-ser sur ce thème. Détail significatif, un immeuble est prévu «portes de Vesoul», une délibération a étévotée pour le raccorder au gaz, mais à la question «y est-il prévue une énergie renou-velable?», personne n'a encore pu répondre.

Meilleurs vœux pour 2013 à toutes et tous.

Benoit Cypriani

Délégué communautaire

■ LE POINT DE VUE

DE MARTINE JEANNIN

Slogan des temps modernes «poubelles allégées,

budget maîtrisé»

Incitation à trier les poubelles, gestes éco-citoyens, oui mais… avons-nous complète-ment mesuré toutes les conséquences financières? En sachant que 50% des habita-tions sur l’agglomération sont des immeubles collectifs, chaque habitant fera-t-il le bongeste? Que se passera-t-il pour lui s’il ne respecte pas la charte?Lors de la dernière séance à l’agglo, le débat sur les orientations budgétaires 2013 pourles déchets n’a pas déchaîné les revendications. Cependant le constat de l’augmenta-tion de 4,5% des dépenses, sans oublier la hausse des taux d’emprunt toxique, Dexia,aura d’emblée, un effet sur nos factures.La redevance incitative mise en place le 1er septembre 2012 sera nous dit-on de faibleimportance. Mon intervention ce jour-là s’est faite plus spécifiquement en direction dessyndics de copropriété qui doivent établir les budgets prévisionnels des copropriétés,déterminant ainsi les charges à supporter par les copropriétaires. Charges qui connais-sent une hausse explosive d’environ 15% ces dernières années.

Rendez-vous l’an prochain pour faire l’évaluation, en sachant que la marche arrière nesera pas possible… nous en chercherons alors les responsables.

Martine Jeannin

Déléguée communautaire

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Le conservatoire ch14 GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2013 - N°56

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DOSSIER

change d�ère !

7 janvier 2013: les premières notes de musique, les premiers mouve-

ments chorégraphiques, les premières déclamations, résonnent

entre les nouveaux murs du conservatoire installé au cœur de la Cité

des Arts. Après des années d’études, de travaux et un déménage-

ment en trois semaines seulement, ce bâtiment hors du commun,

qui a su mêler haute technicité et esthétique, prend vie en accueillant

plus de 1780 élèves.

Implanté au bord du Doubs, le conservatoire est un espace de vie,

prévu pour étudier, créer, diffuser, mais aussi pour échanger et s’ou-

vrir sur un quartier culturel en pleine éclosion.

Comment conçoit-on un conservatoire? Comment déménage-t-on

un conservatoire? Comment y vit-on? Bienvenue au conservatoire à

rayonnement régional (CRR) du Grand Besançon!

Il est loin le temps de la petite écolemunicipale de musique… Installé il y aplus d’un siècle dans un ancien grenierde la ville, le conservatoire du GrandBesançon a grandi presque aussi viteque ses élèves. À tel point qu’il se sen-

tait un peu à l’étroit dans ses vieilles pierres.Depuis le 7 janvier dernier, le voilà bien ins-tallé à la Cité des Arts avec, pour futur voi-sin, le Fonds régional d’art contemporain(FRAC). «Les salles étaient trop petites etl’isolation phonique insuffisante. Aujourd’hui nous bénéficions d’un nouveloutil qui correspond à nos besoins.L’auditorium est un magnifique espace dediffusion, nous avons des moyens modernestels que le centre de documentation, unnombre de salles de cours suffisant et unbâtiment prévu pour les flux de personnes»,explique Pierre Migard, directeur du conser-vatoire. La disposition des salles en départe-ments pédagogiques, c’est-à-dire enregroupement de disciplines, permet égale-ment aux élèves de se rencontrer plus facile-

ment, d’échanger, de jouer ensemble, et departager des moments artistiques forts.

Petits et grandsIl faut dire que le conservatoire à rayonne-ment régional accueille quelque1780 élèves et une équipe pédagogique de90 enseignants. Il prend également encharge près de 250 élèves «hors les murs»,dans les écoles de musique. «Cela va de lamaternelle à l’université. Nous proposonsde l’éveil musical pour les plus petits, desateliers découverte dans les écoles de laville où les enfants peuvent toucher unequinzaine d’instruments au cours de l’an-née. Nous avons des conventions avecl’Éducation nationale, l’université, et denombreux partenaires culturels, artistiques,institutionnels locaux et nationaux», pour-suit Pierre Migard.Les adultes font aussi partie des usagers dulieu, soit à titre personnel pour une remise àniveau par exemple, soit à titre profession-nel dans le cadre de formations d’ensei-gnants.

Le conservatoire du Grand Besançon se dis-tingue grâce à la valorisation de nombreuxdomaines optionnels: les musiquesanciennes, et les musiques actuelles, quicomplètent bien sûr la musique classique etla musique contemporaine. De plus, la pra-tique de la danse classique, jazz ou contem-poraine, et l’art dramatique concerneenviron 200 élèves. Enfin, le grand audito- P

JANVIER > FÉVRIER 2012 - N° 56 GRAND Besancon 15

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DOSSIER Le conservatoire change d�ère !

16 GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2013 - N°56

rium va permettre d’ouvrir le lieu au public,ce qui n’était pas possible jusque-là.L’occasion peut-être de susciter de nou-velles vocations!

Un bijou de technicitéL’architecture d’un bâtiment naît toujoursd’une étude complexe. Mais quand il s’agitd’héberger des instruments de musique,des professeurs et des élèves musiciens,danseurs ou artistes dramatiques, les

contraintes techniques ajoutées à larecherche esthétique nécessitent de réellesprouesses.Un conservatoire est avant tout un lieu devie pour des personnes… mais aussi pourdes sons. Ainsi, le cours individuel nerequiert pas les mêmes exigences que l’or-chestre, la pratique de l’orgue n’exige pasle même environnement que celle de lamusique amplifiée, l’apprentissage de ladanse ne se déroule pas comme celui desarts de la scène… Au final, le conservatoiren’abrite pas deux salles identiques, pourmieux répondre à la diversité des attentes.

Lieu de vieParce que la vocation première de ce bâti-ment est d’accueillir du public, il est doté delarges couloirs et d’accès aux personnes àmobilité réduite, qui permettent la circula-tion de chacun sans encombre. Pour assu-rer le confort de ses usagers, ce bâtimentbasse consommation a été étudié pour êtreéconome en énergie tout en offrant la pos-sibilité d’ouvrir les fenêtres si nécessaire.Comme dans ses anciens locaux du centre-ville, le conservatoire pourra donc laisseréchapper quelques notes en direction duDoubs! Certaines salles, notamment celles

où sont regroupées de nombreuses per-sonnes, nécessitent une climatisation. Maisla plupart profiteront de l’ensoleillementnaturel permis par l’orientation du bâtimentsans toutefois en être gênées en plein étégrâce à la « casquette » qui déborde du toit.Le choix des couleurs et des matériaux per-met une bonne diffusion de la lumière natu-relle pour éviter de trop recourir à unelumière artificielle. Quant au bien-être desinstruments il est assuré par une maîtrise

de l’hygrométrie et une température stable.Pour optimiser ces éléments, la dispositiondes salles a été conçue en fonction de leurutilisation.

Lieu sonoreLa pratique musicale nécessitant uneacoustique optimale, cette question a faitl’objet de réalisations techniques spéci-fiques. Tout d’abord, il est indispensabled’isoler les salles de cours du bruit urbain.Grâce aux panneaux de bois en façade et àl’isolation de qualité des murs extérieurs, lebruit de la rue n’investit pas les locaux àmoins… d’ouvrir les fenêtres. Certainessalles telles que l’auditorium ou les sallespour musiques amplifiées, ont été conçuescomme «une boîte dans la boîte». Unsecond plancher repose sur des ressorts quiagissent comme des amortisseurs, lesmurs et le plafond construits à l’intérieur nesont pas en contact avec les murs du bâti-ment. Ainsi la guitare électrique ne couvrepas la mélodie de la flûte voisine. La tuyau-terie a également été conçue pour ne pasvéhiculer les sons d’une pièce à l’autre.Enfin, pour assurer une bonne acoustique àl’intérieur de chaque pièce, celles-ci ne sontpas rectangulaires mais en forme de tra-

L’accueil,conçu par

KergoKuma,prendformedans

le halld’entrée.

Les percussionsse comptenten mètres cubes!

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Les dernièresretouches ont été

apportées avantla rentrée.

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JANVIER > FÉVRIER 2012 - N° 56 GRAND Besancon 17

pèze. Des revêtements spécifiques etd’épais rideaux permettent d’affiner cetteacoustique selon les besoins du moment.

Attention fragile!Moment de stress et de satisfaction à lafois, le déménagement d’un établissementde la taille du conservatoire à rayonnementrégional est le résultat de la mobilisation de

nombreux services du Grand Besançondepuis plus d’un an.Une année de préparation et seulementtrois semaines pour installer le mobilier,déménager les instruments et rendre lesnouveaux locaux du conservatoire à rayon-nement régional opérationnels. Le14 décembre dernier, le Grand Besançon«réceptionnait» le bâtiment en présence de

l’architecte Kengo Kuma, et des services dela Région et de la Ville. Après quelques joursconsacrés aux dernières petites retouches,les grandes manœuvres ont enfin pu com-mencer!Pour pallier le besoin supplémentaire enmobilier, et dans un souci de cohérenceavec le bâtiment, du mobilier neuf a été ins-tallé. Le service des moyens généraux duGrand Besançon, en concertation avec lepersonnel du conservatoire s’est doncchargé des commandes. Matériel adminis-tratif, aménagement du centre de docu-mentation, équipement des salles de cours,tout a été pensé et préparé en amont. Leslivraisons ont été effectuées durant lasemaine précédant Noël. Dossiers admi-nistratifs, partitions et instruments ont, eux,fait le voyage depuis le centre-ville après lafermeture du marché de Noël.

Les pianos sur des luges!Les instruments les «moins fragiles» ontété déménagés en premier. Les autres, vio-lons, violoncelles ou harpes par exemple,ont pris place en dernier pour ne pas êtrebousculés par leurs confrères. Les pianosont, bien entendu, fait l’objet d’un soin par-ticulier. Ainsi, après avoir été séparés deleurs pieds et de leur lyre (pédalier), ils ontété transportés sur une luge! Quelques-unsont profité de l’occasion pour s’offrir unecure de jouvence dans un atelier de répara-tion bisontin avant de s’installer à la Cité desArts tandis que quatorze pianos neufsétaient livrés directement le 20 décembre.Ces manipulations sont effectuées exclusi-vement par des professionnels spécialisésou par les employés du conservatoire dontla connaissance des instruments est essen-tielle.

Miroirs et barren’attendent plusque les danseurs!

Certains pianos ontété «vidés» pourêtre transportés.

Chaquerevêtementde sol ou muralrépond à uneexigence trèsprécise.

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DOSSIER

18 GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2013 - N°56

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Le conservatoire change d�ère !

TÉMOIGNAGES

Une expérience inoubliableProfesseur de violon et de musique de chambre,

Szuhwa Wu a eu le privilège de jouer en avant-

première dans les nouveaux locaux lors des portes

ouvertes.

En juin dernier, le chantier du conservatoire ouvrait ses portes aupublic une dernière fois avant son inauguration. Professeurs etélèves se sont associés à la manifestation. «Nous avons jouéavec cinq ensembles de cordes et piano. C’était touchant d’en-

tendre les premières notes résonner dans les locaux qui n’étaientpas encore terminés. Nous étions installés dans une grande salleavec un éclairage de chantier!», raconte Szuhwa Wu. Malgré tout,professeurs et élèves ont pu apprécier la bonne réverbération et lapuissance sonore assez claire de la salle. «C’est important pour lamusique de chambre car elle n’est pas dirigée et les musiciens ontbesoin de bien s’entendre mutuellement.» Ce déménagementétait très attendu par les usagers du conservatoire. «Le grand nom-bre de salles soulage la gestion des cours, nous sommes plus àl’aise pour jouer à plusieurs. Les élèves disposent également desalles pour répéter en dehors des cours.» Pour Shuwa Wu, la tailleet la fonctionnalité des locaux ne sont pas ses seuls atouts.«L’architecture moderne et audacieuse apportent un nouveausouffle au conservatoire. Et l’auditorium constitue un beau lieu dediffusion ouvert à tous. Nous invitons le public à venir nous voir.»L’invitation est lancée!

Szuhwa Wu garde un excellent souvenird’avoir joué dans une salle encore en chantier,à l’occasion des portes ouvertes en juin 2012.

Une image moderneet sympaPour Eva Hooper, 15 ans, habitante de Pirey et élève

du conservatoire depuis 4 ans, les nouveaux locaux

donnent une image plus moderne et sympa à

l’établissement. «Avant on avait l’impression d’un

bâtiment fermé, d’un lieu hermétique, alors que ce

n’est pas vrai du tout. Je pense que le design

moderne de la Cité des Arts va donner envie à plus

de jeunes de venir jouer. » Eva se rend au

conservatoire une fois par semaine pour 45 minutes

de guitare et 1h de chant. Elle fait d’ailleurs partie de

la centaine d’élèves qui organise un concert mi-

janvier pour célébrer l’installation du conservatoire

dans ses nouveaux murs.

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Livraison du tramwayen décembre 2014

Avec 6 mois d’avance!

suivez le guide 8

Livraison du tramwayen décembre 2014

Avec 6 mois d’avance!

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RETOUR EN IMAGES SUR LES TRAVAUX DU TRAM

LE TRAM EN QUELQUES CHIFFRES

4-7 Dossier: Le tram accueillerases premiers voyageurs dès 2014!

8 À l’Ouest, le chantier «Infra 1»entre dans sa dernière ligne droite!

9 À l’Est, après 5 ouvrages d’art,place à la voie ferrée.

10-11 Viabilité hivernale: 230 agentsmunicipaux veillent au bon étatdes routes!

12 Insertion professionnelle: objectifdépassé sur le chantier du tram!

13 Proximité: 4 réunions publiques et un bus itinérant pour les GrandBisontins

14-15 Du nouveau chez Ginko16 Mieux vous informer

SOMMAIRE

LE MONUMENT AUX MORTS TRANSFÉRÉ DANS LE PARC DES GLACIS.

< 2 > Tramway : suivez le guide

n

UNE CENTAINE DE VISITEURS ONT PARTICIPÉ AUX VISITES DU CENTREDE MAINTENANCE DES 9 ET 10 NOVEMBRE.

n LES TRAVAUX DE LA PLACE DE LA RÉVOLUTION ONT ÉTÉ ACCÉLÉRÉSPOUR LAISSER PLACE AU MARCHÉ DE NOËL.

n

1 km de linéaire en chantier réseaux (Fontaine-Argent/Tristan Bernard) l 11 km de linéaire en chantiertram (tous sauf Fontaine-Argent/Tristan Bernard, Marnières) l 3 km de voies ferrées posées (soit 20%)l 330 massifs de lignes aériennes de contact réalisés sur les 530 prévus (essentiellement sur le secteurouest) l 60 à 80 arbres plantés cet hiver l 1 km de plateforme végétale plantée.

Page 18: Grand Besançon Magazine n°56

Tramway : suivez le guide < 3 >

Pari tenu pour le tramway du Grand Besançon.La mise en service commerciale de la premièreligne est prévue en décembre 2014, soit sixmois d’avance sur les délais d’origine.Je l’ai annoncé en début d’année à tous lesacteurs et entreprises des travaux publics:Besançon et son agglomération proposerontexactement dans deux ans un nouveau modede transport, accessible et performant, reliantles quartiers et les personnes, que l’onsoit habitant, touriste, commerçant ouentrepreneur.Grâce à un formidable travail de coordinationde la part de tous, services de l’État,concessionnaires, maîtrise d’œuvre, missionTramway ainsi que l’ensemble des services dela Ville, le tramway aura un train d’avance.Dans deux ans maintenant, le tramway devraitêtre de retour dans les rues de Besançon maisles automobilistes et les Bisontins en généraldoivent être encore patients.J’ai conscience que ces travaux entraînent desnuisances importantes. C’est pour cette raison

que j’ai demandé aux entreprises de densifierles travaux pour minimiser la durée de la gêneoccasionnée aux riverains, aux commerçantset d’une manière globale à tous ceux quiviennent chaque jour travailler ou faire leurscourses dans l’agglomération bisontine, tel estle parti pris par les élus communautaires.Des mesures exceptionnelles continueront àêtre prises pour que la vie des habitants etvisiteurs soit la moins perturbée possible. Uneinformation large (plaquettes, flyers travaux,guides, site internet, maison du tram, inforoute radio…), des panneaux de signalisationdes itinéraires conseillés, des médiateurs deterrain, des opérations commerciales au départdes parkings relais… autant d’initiatives à lahauteur de ce chantier sans précédent àBesançon, puisque, dès décembre 2013, c’estl’ensemble de la voie ferrée qui sera posée.Au cours de l’année 2013, les travaux vonteffectivement s’accélérer puis s’achever surplusieurs tronçons: les travaux seront marquéspar la pose de l’intégralité des 14,5 km de rails,

par l’achèvement de l’encorbellement du quaiVeil Picard en avril, par la réalisation dunouveau Pont Battant en juin, et la découvertedu nouveau visage des quartiers ouest deBesançon, quasi tous achevés en décembre2013 jusqu’à Chamars où circuleront en essai,depuis le centre de maintenance, les premièresrames.Les entreprises –beaucoup de PME régionalesassociées à des majors des travaux publics–feront tout pour aller vite et garantir le confortoptimal aux 47000 voyageurs attendus chaquejour à la mise en service.Je vous souhaite à toutes et à tous uneexcellente année 2013.

6 mois d’avance sur le planning des travaux

ÉDITOLE 14 DÉCEMBRE, SIX COLIS DE LA

STRUCTURE MÉTALLIQUE SUR 18 ONT ÉTÉLIVRÉS POUR DÉMARRER LA CONSTRUCTION

DU NOUVEAU PONT BATTANT.

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< 4 > Tramway : suivez le guide

euf mois après le démarrage destravaux d’infrastructure, l’année2013 débute sur une très bonnenouvelle: le tramway accueillerases 47000 voyageurs quoti-diens, dès 2014! L’inauguration

aura ainsi lieu au mois de décembre, alors quele planning initial –arrêté avant le début duchantier– prévoyait une ouverture en juin2015. Un tel gain de temps résulte d’un im-portant travail collectif. Les élus ont impulséle mouvement et rapidement pris les décisionsimpactantes pour le planning. Les entreprisesont mobilisé des effectifs plus importants pourjouer le jeu de l’accélération du calendrier.Enfin, les techniciens de l’Agglomération et dela Ville de Besançon ont préparé les chantiers.C’est grâce à la mobilisation de l’ensemble despersonnes intervenant sur le projet que cetteperformance est en passe d’être réalisée. Ils’agit là d’une démarche au long court, enga-gée bien avant le démarrage des travaux.

Une gestion efficace des déviationsde réseauxComme pour tout chantier de grande ampleur,la construction du tram a été précédée par unesérie de travaux préparatoires, eux-mêmes déjàcomplexes, tels que les déviations de réseauxd’eau, d’assainissement, de gaz, de téléphone,d’électricité, etc. Sur huit chantiers de dé-voiement, six sont achevés. Sur la branche«Gare Viotte», par exemple, les opérations ontété raccourcies d’un trimestre.Ces gains de temps ont essentiellement étéobtenus grâce à une gestion innovante duplanning. Pour limiter les délais d’interventionet les gênes induites pour les riverains, la Villede Besançon et l’Agglomération ont demandéaux concessionnaires de reprendre leurs ré-seaux respectifs, dans le cadre d’opérationscommunes. Un choix gagnant qui a permis delancer le chantier sur de bons rails, en termesde calendrier, avant même d’attaquer la réali-sation de l’infrastructure du tram. À noter que

Votre premier voyage C’est la bonne nouvelle de ce début d’année: la mise en service du tramway sera plus rapide que prévue!L’inauguration, prévue pour mi-2015, aura finalement lieu à la fin de l’année 2014. Comment lestechniciens en charge du projet ont-ils réussi cette performance?

N

(Suite page 6)

LE CHRU J. MINJOZEN 2014 ET SON ACCÈSFACILITÉ PAR LE TRAM.

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Tramway : suivez le guide < 5 >

en tram: 2015 2014 !

Des premièresrames en circulation,dès cet automne!En attendant de pouvoir profiter duconfort et de la rapidité de leur tram,dès 2014, les habitants du GrandBesançon pourront découvrir les premières rames en circulation, dèsl’automne prochain. Celles-ci effec-tueront alors des essais aux Hauts duChazal, puis sur la portion de lignecomprise entre le Centre deMaintenance et la station Polygone, àpartir de la fin de l’année. Il s’agiranotamment de tester en situationréelle le freinage de la rame, son pas-sage au niveau des carrefours et dansles courbes ou encore sa tenue à70 km/h à la Malcombe.La marche à blanc – phase essentielledurant laquelle le tram circulera àvide, dans les conditions d’horaires etde fréquence prévues à la mise enservice – débutera au printemps2014 (lire l’interview de Systra).

Calendrier :quelques repères■ Juin 2013: arrivée de la 1ère rame

au centre de maintenance■ Décembre 2013: circulation de la

1ère rame en essai jusqu’à Chamars■ Fin 2013 : fin des principaux

travaux dans le centre-ville et à lagare Viotte

■ Mars 2014: fin des principauxtravaux dans la partie Est

■ Décembre 2014: mise en service

Page 21: Grand Besançon Magazine n°56

< 6 > Tramway : suivez le guide

six chantiers sur huit sont achevés. Les deuxderniers secteurs, Fontaine-Argent et TristanBernard, s’achèveront au mois d’avril 2013.

Les quatre fronts de chantierprogressent rapidementPour la construction de la plateforme du tram-way, actuellement en cours, un temps consi-dérable a, encore une fois, été gagné dèsavant le premier coup de pioche. Là, la déci-sion-clé a été celle prise par les élus commu-nautaires de confier la création del’infrastructure à deux groupements d’entre-prises, combinant chacun des expertises na-tionales et des savoir-faire locaux(Eurovia-Vinci ETF et Bouygues-Sacer-ColasRail). En concentrant deux fois plus de moyenshumains et techniques sur le tracé, cette so-lution a permis l’ouverture simultanée de qua-tre fronts de chantier, permettant ainsi deconcentrer les travaux sur deux ans. Pensezqu’avec un front unique, en lien avec le tempsde séchage du béton de la plateforme (28 joursincompressibles), la réalisation des 14,5 kmde ligne aurait duré plus de six ans!Mais c’est surtout le suivi permanent du bondéroulement du chantier qui a permis d’accé-lérer encore la cadence. Un tel suivi requiertévidemment un chef d’orchestre à la baguette.C’est à la Mission Tramway du Grand Besançonqu’incombe cette responsabilité. Elle a mis enplace un imposant dispositif de coordinationpermettant aussi bien de gérer l’interface dutram avec le réaménagement de l’hôpitalMinjoz, que d’intégrer des impératifs logis-tiques plus modestes, mais tout aussi essen-tiels de riverains réhabilitant leur pavillon,situé sur le tracé.La cheville ouvrière de ce dispositif de coordi-nation est constituée d’une équipe d’experts

d’Egis Rail qui assure une mission d’OPC(Ordonnancement, Planification et Coordina-tion). Il s’agit pour ces spécialistes de faire lelien entre tous les acteurs concernés par lestravaux du tram avec un objectif perpétuelle-ment présent à l’esprit: garantir la maîtrise descalendriers d’exécution et le respect des dé-lais. C’est en conciliant ainsi les impératifs duplanning et les besoins de la vie locale qu’il aété possible de raccourcir les délais, pour per-mettre à tous de profiter de «l’effet tram» plusrapidement.

Des plantations anticipéesParmi ses atouts essentiels, le tram permettraaussi d’embellir le paysage urbain, de requali-fier les quartiers en empruntant de nombreusesportions de voies végétalisées (comme à laMalcombe, aux Vaîtes ou aux Marnières). D'iciau mois de mars, 150 espèces seront replan-tées. Des tests effectués ont permis d’observerl’adaptation des espèces végétales au climatfranc-comtois. Sans ces tests préalables, il au-rait fallu attendre l’automne prochain pourréaliser les plantations et composer avec degrosses difficultés de mise en œuvre: les pay-sagistes auraient dû réaliser les plantationspendant les essais de circulation des rames(voir encadré).

Une phase d’essais antipar SystraFiliale de la RATP et de la SNCF, Sys-tra est un des leaders européens del’ingénierie des transports publics.Dans le cadre de la construction dutramway, la société assure une mis-sion d’assistance à maîtrise d’ouvrageauprès de l’Agglomération. À ce titre,elle a pris une part importante dans laconcrétisation de la volonté des élusd’anticiper au maximum la mise enservice du tram, comme en témoigneBruno Baumgarten qui pilote l’équiped’experts de Systra, en charge du pro-jet bisontin.

En quoi consiste votre rôled’assistant à maîtrise d’ouvrageauprès du Grand Besançon?C’est une mission généraliste : nousgarantissons la cohérence de toutesles études produites par l’ensembledes prestataires qui interviennent surle projet du tramway. En complémentà cela, Systra est aussi aux côtés del’Agglomération sur la question dumatériel roulant, depuis la rédactiondu cahier des charges jusqu’à la li-vraison des rames. Par ailleurs, nouspiloterons la phase des essais qui dé-butera cet automne, pour s’achever àmi-2014.

Justement, dans le planning initial,ces essais devaient s’étaler jusqu’en2015. Comment avez-vous réduitleur durée totale?À la demande de l’Agglomération,nous allons anticiper le début des es-sais, dès l’achèvement du tracé entreles Hauts du Chazal et Chamars, sansattendre que la ligne soit totalement

PASSAGE DU TRAM SOUS LARN57, ENTRE LA MALCOMBEET PLANOISE.

n

Page 22: Grand Besançon Magazine n°56

Tramway : suivez le guide < 7 >

icipée de sept mois !

finalisée à l’Est. En démarrant dès oc-tobre prochain, nous gagnerons ainsiun temps considérable, dans la me-sure où la branche desservant la GareViotte et celle allant à Chalezeule se-ront aménagées en avril 2014. À cettedate, tous les équipements de la moi-tié «Ouest» et le matériel roulantauront déjà été testés, avant de pou-voir continuer sur notre lancée à l’Est.Les essais anticipés permettront ausside former les futurs conducteurs detram plus tôt que prévu.

Au-delà du pilotage optimisé desessais, le projet du Grand Besançona-t-il modifié plus globalementvotre façon de «construire untramway» ?Il est évident que la volonté des élusde réaliser un tramway à 16 millionsd’euros/kilomètre nous a conduits àchanger nos habitudes, car il s’agis-sait bien de démarrer en partantd’une page blanche. Avec la MissionTramway de l’Agglomération, nousnous sommes donc interrogés surtoutes les pistes d’économie possi-bles à proposer aux élus, en valorisantl’expérience des 1300 collaborateursde Systra, en Europe. Il en résulte unsystème présentant toutes les fonc-tionnalités d’un tramway moderne,mais avec une série de remises enquestion qui ont fait la différence surle coût global. Comme, par exemple,le choix de recourir à des ramescourtes qui devrait se diffuser à l’ave-nir dans les agglomérations désirantsuivre la voie du tram «à la bison-tine».

Responsable de la maîtrise d’œuvre,Egis Rail intervient sur le projet detram depuis 2006, avec la réalisationdes toutes premières études tech-niques. Désormais, la filiale de laCaisse des dépôts assure la coordina-tion et la supervision du chantier. Elleconstitue donc une véritable courroiede transmission entre l’Agglomérationet les entreprises mobilisées sur le ter-rain. Ce rôle s’est avéré primordialpour répondre à la volonté des élus«d’accélérer le mouvement», commel’explique Mathieu Cremer, Chef de pro-jet chez Egis Rail.

Comment avez-vous fait en sorte quele chantier progresse plus rapidementque prévu?Tout d’abord, cela suppose une super-vision permanente de l’avancée destravaux pour s’assurer que les entre-prises travaillent selon le planningétabli.Mais le plus efficace pour gagner dutemps reste encore une bonne gestiondes interfaces entre tous les interve-nants, que cela soit en termes de ca-lendrier ou de travaux dépendant lesuns des autres. Une vingtaine de col-laborateurs d’Egis sont ainsi détachésen permanence à Besançon, pour rem-plir cette mission de suivi et de coor-dination.

Un chantier qui se déroule de façon«coordonnée» suffit-il à gagner sixmois?Oui, en partie, dans la mesure où nousavons pu éviter, sur chaque zone detravaux, le moindre temps mort entreles tâches successives à effectuer. Enoutre, les entreprises ont aussi joué ungrand rôle pour raccourcir les délais, enproposant des techniques novatrices,comme celle qui a permis de réaliser laplateforme tramway en enrobé, enremplacement du béton qui aurait misplusieurs semaines à sécher sur 3 kmde voies à l’Ouest.

Et qu’en est-il des aléas qui peuventtoujours survenir sur un chantierde l’ampleur du tram, comme la miseau jour du Pont Chamars?Tout d’abord, pour le pont Chamars, ilfaut souligner la réactivité de tous lesacteurs concernés par la découverte –que cela soit au niveau de l’Etat, descollectivités Ville et Agglomération, etdes techniciens– pour trouver une so-lution de conservation, dans les meil-leurs délais. Les travaux liés à la miseau jour des vestiges ont été absorbéssans impact sur le planning général.Ensuite, à ce stade d’avancement duprojet, nous pouvons désormais consi-dérer que la grande majorité desrisques archéologiques est derrièrenous. Il en va de même pour les aléasliés aux dévoiements de réseaux ouaux aspects fonciers. Or, il s’agit là derisques que nous avions intégrés parprudence dans le planning initial,comme nous le faisons habituellementsur un projet de tram. Jusqu’à présent,tous ces risques ont pu être évités et lemeilleur moyen de gagner du temps,c’est encore de ne pas en perdre !Aujourd’hui, il est donc possible d’en-visager sereinement une mise en ser-vice du tramway anticipée pour la fin2014 et ce, dans le budget annoncé audépart.

«Le meilleur moyen de gagner du temps,c’est de ne pas en perdre !» par Egis Rail

MATHIEU CREMER, CHEF DE PROJET- EGIS RAIL.

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< 8 > Tramway : suivez le guide

Sur le terrain, l’avancement des travaux est visible ! À l’Ouest, les chantiers du tram entrent dans leurdernière ligne droite, avec plus de 4 km de rails déjà posés. Au mois de mars, l’infrastructure sera ainsifinalisée aux Hauts du Chazal ! Tour d’horizon des travaux en cours sur la moitié Ouest de la ligne.

b Des Hauts du Chazal à AllendeEntre le terminus et la station Epoisses, lapose des rails est achevée et les entreprises yont attaqué la mise en œuvre du revêtementde plateforme. Celui-ci sera minéral (bétondésactivé) ou végétal, comme aux abords duCentre de maintenance, où les semis ont déjàété réalisés entre les rails.Autre étape importante du projet, la planta-tion des nouveaux arbres, le long des 14,5 kmde ligne, démarre en ce début d’année, auxHauts du Chazal et sur le boulevard Fleming.Les poteaux qui serviront de support auxlignes aériennes de contact (LAC) sont instal-lés au centre de maintenance. À Planoise,entre les stations Epoisses et Allende, les opé-rations de pose de rails, débutées en décem-bre, se poursuivent.Au mois de février, les premiers feux de signa-lisation seront installés aux intersections entreles voies du tram et les voiries des Hauts duChazal. Les carrefours avec la rue Milleret et laroute de Franois seront ainsi parmi les premiersà connaître leur configuration définitive.

MicropolisL’aménagement de l’anneau du giratoire sepoursuit, avec la mise en place de la voirie, del’assainissement, des réseaux secs et des bor-dures. Pour garantir la sécurité des personnelsprésents sur le terrain, la circulation est ré-duite à une seule voie sur le giratoire.

c La Malcombe - La GretteLa végétalisation de la plateforme débute en cedébut d’année, entre la Malcombe et la nouvellecaserne du SDIS. Sur ce secteur, la pose des po-teaux LAC, de l’éclairage public, des bordures etdu revêtement définitif des voiries a égalementdémarré, tout comme la plantation d’arbres. Lapose de rails est en cours de finalisation, de-puis la rue Brulard jusqu’au pont de Gaulle.

Le pont de GaulleLes travaux de préparation de la plateforme,démarrés en novembre, progressent avec lamise en place de l’assainissement et des bor-dures. À la demande du Grand Besançon, lesentreprises se sont organisées pour assurercette phase de chantier, tout en maintenantles deux sens de circulation sur le pont.

ChamarsAprès une expertise de la part du service mu-nicipal d’archéologique préventive deBesançon, les vestiges découverts sur le par-king Chamars (voir «Suivez le Guide» n°7) ontfait l’objet d’une protection spéciale, avantd’être recouverts pour garantir leur conserva-tion. Ces opérations sont à présent terminéeset n’auront aucune incidence sur le planningdu projet. En ce début d’année, les travauxcontinuent donc dans le secteur, conformé-ment au calendrier, avec la pose des rails et la

À l’Ouest, «Infra 1» dans sa dernière ligne droite!

construction des nouveaux quais de bus dupôle d’échanges Saint-Jacques.

d Le pont CanotLe pont Canot a été le dernier des ouvragesd’art empruntés par le tram à entrer en chan-tier. Les travaux d’étanchéité et de renforce-ment du pont, débutés en octobre, sepoursuivent. Après la réfection du côté«amont» de l’ouvrage, le chantier entrera danssa deuxième phase, fin janvier, en glissant versla partie centrale du pont, pour finir par la par-tie «aval». La réfection du pont devrait doncs’achever en mars, sauf aléas météorologiques:la fibre de carbone utilisée pour renforcer letablier est en effet très sensible aux conditionsd’humidité et de température, d’où la misesous tente du chantier.

Le Centre de maintenanceLes deux étages des bureaux – qui répondrontaux normes «bâtiment de basse consomma-tion» – sont sortis de terre. Toute la charpente

et près de la moitié de la couverture sont po-sées (la mise en place des bardages extérieursdébute en février). Les entreprises en chargedu second œuvre prennent le relais avec laréalisation des réseaux aériens sous la char-pente (électricité, plomberie, chauffage, ven-tilation). Concernant les équipements plusspécifiquement destinés au tram, la créationdes quatre voies de remisage a été finalisée, endécembre dernier, et les tout premiers poteauxLAC ont été posés.

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Tramway : suivez le guide < 9 >

À l’Est, après 5 ouvragesd’art, place à la voie ferréeLe chantier «Infra 2» du tramway, entre la place de la Révolutionet le terminus de Chalezeule, vient d’achever la construction de cinqouvrages d’art. Les entreprises vont pouvoir concentrer tous leursmoyens sur la pose des rails –déjà en place sur plus d’un kilomètre–avec un rythme de progression soutenu: à l’automne, l’infrastructuresera terminée jusqu’à la Gare Viotte ! Revue de détails de l’avancement des travaux à l’Est.

La place de la RévolutionPreuve que le chantier progresse bien dans lesecteur, la station Révolution voit l’aménage-ment de ses quais démarrer, en ce mois de jan-vier, alors que le pavage de la plateforme sepoursuit au niveau de la place. Sur la sectionGoudimel-Cusenier, la pose de la voie ferréecontinue également sa progression.À noter que l’adaptation de l’ouvrage d’art per-mettant l’accès souterrain des livraisons duMarché Beaux-Arts est terminé.

b Le pont de la République / Fontaine Argent / Tristan BernardLa pose de la voie ferrée se poursuit sur lepont de la République. Son aménagement de-vrait être finalisé au printemps, avec une réou-verture à la circulation générale à cemoment-là. Les travaux d’infrastructure démarreront surla rue Tristan Bernard courant février. Laconstruction de l’ouvrage d’art, qui permet àla plateforme de passer au-dessus du bassind’orage «Brûlefoin», est finalisée.Les dévoiements de réseaux sur l’avenueFontaine Argent se poursuivent, jusqu’en avrilprochain.

La branche Gare ViotteEntre la place de la Première Armée et la placeFlore, les terrassements s’achèvent et la posede voie ferrée va débuter. En février, les railsferont leur apparition sur la place Flore, toutcomme sur la portion de ligne comprise entrel’avenue Foch et la Gare. Sur le haut de la rueCarnot, les terrassements débutent, ce mois-ci,et la voie ferrée pourra être installée à partird’avril.

c Les VaîtesLes premières opérations de terrassement sesont achevées et la pose de rails a pu démar-rer, ce mois-ci, aux Vaîtes et sur la rueSchweitzer, pour s’achever au printemps.

d Palente - OrchampsIl s’agit du tronçon où les travaux sont les plusavancés à l’Est. En ce début d’année, la pose

de voie ferrée y est achevée, hormis sur uneportion de la rue Nicolas Nicole. Dans les zonesoù les rails sont en place, la mise en œuvredes revêtements de plateforme et des poteauxLAC progresse.La réfection du pôle d’échanges d’Orchampsavance également selon le planning prévi-sionnel, avec le lancement des travaux de voi-rie. Le mur de soutènement de ce pôle, le longde la rue du Muguet, est achevé. Cet ouvraged’art a été réalisé pour «redresser» la placevers l’horizontale afin de la rendre accessibleaux personnes à mobilité réduite.

Fort Benoît / ChalezeuleLa pose de la voie ferrée se poursuit à FortBenoît. La paroi clouée, ouvrage d’art qui per-met à la plateforme de s’inscrire dans les dé-nivellations du secteur, est achevée.Aux Marnières, les travaux d’infrastructure dé-marrent, en ce mois de janvier, en direction duterminus de Chalezeule, avec des déviations deréseaux et les premiers terrassements.

e Le pont Battant et le quaiVeil PicardLes six premiers colis du pont Battant sontmaintenant posés et leur soudure se déroulerajusqu’à la mi-février. Suivront en mars les sixcolis du tiers central puis ceux de la rivegauche. Le pont sera rouvert aux piétons àpartir de juin, après des aménagements et lapose des nouveaux réseaux.

Du côté du quai Veil Picard, la construction del’encorbellement démarre en février, avec l’ins-tallation des poutres métalliques sur lesquellesle balcon «piéton-cycliste» de 300 m de longet 1000 m2 sera posé. Par ailleurs, la mise enœuvre des plots en béton –qui serviront desupport à la plateforme du tram– se poursuitet devrait s’achever en février.Une visite du chantier est organisée, le ven-dredi 8 février, pour découvrir les tech-niques de construction de l’encorbellement.Inscriptions et informations au numéro vertInfo’Tram: 0 800 71 24 25.

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< 10 > Tramway : suivez le guide

Viabilité hivernale: 230 ageau bon état des routes!

Le «chômage intempéries» protège les ouvriers du tramAvec les usagers de la voie publique, les ouvriers qui inter-viennent chaque jour sur le chantier du tram sont parmi lespremiers concernés par la rigueur de l’hiver. Cependant, pourleur éviter de travailler dans des conditions pénibles, ceux-ci ne sont pas déployés sur le terrain, lorsque les chutes deneige atteignent 5 cm en 24 heures. Ce «chômage intempé-ries» –durant lequel les ouvriers sont rémunérés– couvre

aussi les fortes pluies et les basses températures. L’an der-nier, pour les dévoiements de réseaux, ce dispositif a totalisé20 jours.Bien évidemment, au vu du climat local, ce type d’aléa a étéintégré dans l’élaboration du planning général du tram et cen’est pas cela qui risque de remettre en cause les 6 moisgagnés pour la mise en service !

LES HAUTSDU CHAZAL

RECOUVERTSPAR LANEIGE.

Activé depuis le 18 novembre dernier, le plan hivernal de laDirection de la Voirie de laVille de Besançon se poursuitjusqu’au 18 mars prochain.Sur toute cette période, le

dispositif de déneigementdes chaussées tient comptede la progression du chan-tier du tram. Une approche

déjà rôdée l’an dernier, àl’occasion des travaux de déviations de réseaux.

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‘en déplaise aux petits bâtisseurs debonshommes de neige, les servicesmunicipaux sollicités pour assurerla viabilité hivernale des routes

croisent les doigts pour que cet hiver soit clé-ment. Un vœu sans doute pieux dans une ré-gion réputée pour son climat continental,comptant en moyenne 30 jours de neige et70 jours de gel par an. C’est pourquoi, laDirection de la Voirie de la Ville de Besançona pris toutes ses dispositions afin de dénei-ger les routes, avec l’appui des Directions duParc Auto Logistique et des Espaces Verts,soit 230 personnes mobilisées au total!Parmi ces dispositions, il convenait bien sûrd’adapter les interventions aux évolutions duchantier du tram.Dès le mois de septembre, un relevé précis detoute la ligne a donc été réalisé pour s’assurerque les véhicules de déneigement pourraientcirculer sans encombre. À certains endroits,des barrières du chantier et des trottoirs provisoires ont ainsi dû être déplacés. Leschaussées ont également été reprises ponc-tuellement pour éliminer tout obstacle sur latrajectoire des lames des chasse-neige (nidsde poule comblés, création de bourrelets au-tour de regards et de bouches d’égouts affleu-rants).

Une fois entré dans sa phase opérationnelle,le plan hivernal a adapté ses horaires d’inter-vention, comme à l’occasion des travaux dedévoiements de réseaux, l’an dernier. «Lesprises de service ont été avancées à 3h30, avecl’objectif de «remettre les routes au noir» dès7h, précise Daniel Mourot, directeur de laVoirie. Pour se donner toutes les chances d’yparvenir, le dispositif a évolué cette année avecla mise en place d’une procédure qui nous per-met de mobiliser les entreprises du tram, en casde précipitations importantes, pour qu’elles dé-neigent les voies de circulation et les chemine-ments piétons de certaines zones en chantier,comme Chamars, Cusenier ou Brulard. Cela per-met aux 11 engins municipaux d’être déployéssur d’autres secteurs.»Et le travail ne manque pas: les jours deneige ou de gel, il y a 960 km de chausséesà traiter sur l’ensemble de la ville. Pour per-mettre aux usagers de la route de circulerdans les meilleures conditions, les tournéesde déneigement se font prioritairement surles 143 km d’axes structurants. Il s’agit no-tamment d’assurer le fonctionnement desprincipales lignes Ginko et l’accès aux équi-pements-clés, tels que l’hôpital Minjoz.Viennent ensuite les 367 km de voies princi-pales, puis les 450 km de voies de desserte

«interquartier». Et il faut encore ajouter àcela les itinéraires cyclables, ainsi que lestrottoirs et espaces publics!Ainsi, 42 circuits sont parcourus par les enginsde déneigement, en cas de nécessité. Or, avecle chantier du tram, certains de ces itinérairespeuvent être sujets à des déviations de circu-lation ou ne sont pas toujours accessibles auxplus grands véhicules. Pour s’adapter à ces pa-ramètres, les équipes qui pilotent le plan hi-vernal et les techniciens du tram serencontrent chaque semaine, lors de réunionsde coordination.«Tout est donc mis en œuvre pour assurer laviabilité hivernale, affirme Daniel Mourot.Mais rappelons qu’il faut aussi savoir resterhumble et prudent face à ces phénomènes mé-téorologiques, comme les 60 cm de neige tom-bés en 24 heures, en mars 2006, ou les pluiesverglaçantes qui sont difficiles à prévoir et àtraiter.»Une fois le printemps arrivé, il sera l’heure dedresser le bilan de l’hiver 2012-2013. En at-tendant, il convient de noter que celui-ci suc-cède à 3 ans de baisse continue pour lenombre de jours de neige. Au petit jeu desprévisions, signalons qu’une telle tendancene s’est plus prolongée sur une quatrièmeannée, depuis l’hiver 1989-1990!

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ents municipaux veillent

Le tram se glissera-t-il entre les flocons?

Tramway : suivez le guide < 11 >

Contrairement à la voiture ou au bus, le tramcircule sans problème sur 10 cm de neige.Ainsi, dans les agglomérations où les floconsont l’habitude de prendre leurs quartiers d’hi-ver, comme Grenoble par exemple, le tramoffre souvent une alternative salutaire quandles routes sont devenues difficiles.«Précisons qu’en hiver, c’est moins la neige quele gel qui présente un risque de perturbationpour l’exploitation du tram, rappelle HervéGirardot, chargé de projet à la MissionTramway. Plus précisément, c’est le dépôt d’unecouche de givre sur les lignes aériennes quipeut empêcher l’alimentation des rames enélectricité, comme cela s’est produit à Reims,l’hiver dernier. Mais un tel phénomène peutêtre évité en continuant à faire circuler desrames aux quelques heures où le tram n’est pasen service.» Les 107000 habitants, emploiset scolaires qui se trouvent dans le corridordu tram du Grand Besançon auront donc unprécieux allié pour se déplacer par temps deneige et de gel !

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< 12 > Tramway : suivez le guide

«Exceptionnel par son ampleur,le chantier du tram se doit d’êtreégalement un chantier exem-plaire sur le volet de l’emploi»,avait affirmé Jean-Louis Fousseret,lors de la signature de la CharteEmploi Tramway, le 3 décembre2011. Un an plus tard, cette démar-che partenariale a déjà porté sesfruits.

vec un million d’heures nécessairesà sa construction, le tram consti-tue une bouffée d’oxygène pour lesentreprises du bâtiment et de tra-

vaux publics. Celles-ci ont en effet pu conser-ver leur niveau d’activité, au moment où lecontexte économique laissait augurer de nom-breux licenciements. Mieux encore, fin no-vembre 2012, 177 demandeurs d’emploiavaient trouvé un travail sur le chantier dutram.«Au-delà du volume de recrutement, les par-tenaires de la Charte Emploi Tramway (voirencadré) souhaitaient permettre aux plusvulnérables d’accéder à un emploi, en privi-légiant l’embauche de ceux qui sont le pluséloignés du monde du travail parce qu’ilssont sans qualification et au chômage depuislongtemps. C’est grâce à la clause d’insertionque cela est possible», expose CarolineChalamon, chargée de mission «Plan Localpour l’Insertion et l’Emploi (PLIE)» au GrandBesançon. Sur ce plan, il y a une belle col-laboration avec les entreprises, d’ores et déjàen avance sur les objectifs qui leur ont été

assignés, avec 97 personnes recrutées en in-sertion professionnelle, à fin octobre.» À cettedate, sur le chantier «Infra 1», 16400 heuresont été réalisées en insertion, pour un ob-jectif total de 30000 heures. Sur «Infra 2»,13600 heures sur 35000 étaient accomplies.«En marge de ces bons résultats, il faut aussianticiper «l’après-tramway», souligne MalikBenhamidcha, chargé du pilotage de laCellule Emploi Tramway au Pôle Emploi. C’est

pourquoi, il est envisagé la mise en place depasseports de compétences qui attesteront dessavoir-faire acquis par les personnes en inser-tion grâce au chantier.» Une carte de visiteessentielle pour ces professionnels qui au-ront su monter en compétences (voir enca-dré) : à début décembre, 51 personnesavaient déjà suivi 11000 heures de forma-tions, élaborées en collaboration avec les en-treprises du tram.

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Un exemple d’insertion réussieLa société ETF, chargée de la pose des rails sur la partie «Infra 2», a décidé deformer des personnes en insertion professionnelle pour renforcer ses équipes.Ils étaient ainsi 60 candidats présélectionnés par Pôle Emploi, en partenariatavec Constructys (organisme de formation de la construction). «Après la mobili-sation de la «méthode de recrutement par simulation» de Pôle Emploi et des en-tretiens individuels, huit personnes ont été formées sur un mois, avant d’êtrerecrutées pour une durée minimum d’un an, explique Serge Pacaud, de la CelluleEmploi Tramway. Opérationnels depuis octobre, ces professionnels se sont très bienintégrés à leurs nouvelles équipes.»

INSERTION PROFESSIONNELLEObjectif dépassé sur le chantier du tram!

Un partenariatgagnantLe succès de la Charte Emploi Tramway repose sur la mobilisation de tous les acteurs locaux de l’emploi, de la formationet de l’insertion : l’État, le Grand Besan-çon, la Région Franche-Comté, le Conseilgénéral du Doubs, la Ville de Besançon,Pôle Emploi, le PLIE, Cap Emploi, lePRISME, la FRTP, la Mission Locale, le PRA-DIE et le groupe INDIBAT.

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Tramway : suivez le guide < 13 >

Un bus itinérant pour les Grand Bisontins

Et pour amener le tram dans chacune des communes duGrand Besançon et chacun des quartiers, un bus itinérant

consacré au projet et à la mobilité est mis en place pour vousinformer. Équipé d’une exposition sur le tram mais aussi d’une borne

3D et d’un dispositif vidéo, il sillonnera toutes les communes pour aller àla rencontre des Grand Bisontins et répondre à toutes vos questions. Si vous

n’avez pas pu vous rendre dans l’une des réunions publiques, si vous souhaitez en savoirplus sur le fonctionnement bus-tram, les parcs-relais… le bus itinérant sera là pour répondre à vos

questions, directement dans votre commune!

PROXIMITÉ4 réunions publiquespour le Grand Besançon

LES SECTEURSDU GRANDBESANÇON :B : BESANÇONE : ESTN : NORDO : OUESTP : PLATEAUSO: SUD OUEST

n début d’année, les réunions pu-bliques élisent domicile dans les com-munes du Grand Besançon. À l’estcomme à l’ouest et au sud, le tram va

à la rencontre des Grand Bisontins. Vous pou-vez donc d’ores et déjà inscrire à vos agendasles dates suivantes :• jeudi 31 janvier à 19h, au centre culturel deSerre-les-Sapins, pour les secteurs ouest etsud-ouest,• lundi 4 février à 20h, à la Faculté des Lettres,rue Mégevand, pour le secteur de Besançon,

• jeudi 7 février à 19h, à l'esplanade du Maraisà Saône, pour le secteur du plateau,• lundi 11 février à 20h, à la salle des fêtes deThise, pour les secteurs nord et est.Les thématiques de la mobilité et de l’inter-modalité seront au cœur de ces réunions où ilsera question des usages du réseau Ginko etdes transports en commun avec le tram.Prendre le train ou le bus puis le tram avec unseul abonnement sera-t-il possible? Les buspasseront-ils toujours dans les communes de lapériphérie et les quartiers non desservis par le

tram? Comment utiliser les parcs-relais? Uneannée environ sera consacrée à la circulationet la marche à blanc du tram mais à quoi ser-viront ces essais et comment se dérouleront-ils? Toutes les réponses à ces questions serontapportées lors de ces réunions par les élus del’Agglomération et les techniciens en chargede la construction du tramway. Ces réunionsseront aussi l’occasion de parler de l’agglo de2015, transformée par le tram et de faire lepoint sur le calendrier des travaux.Le rendez-vous est pris!

MAQUETTE 3D DU BUSITINÉRANT.

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< 14 > Tramway : suivez le guide

: Du nouveau chezIl y a 10 ans, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon décidait de créer le réseau Ginko,en remplacement des réseaux de la ville de Besançon (CTB) et du Syndicat Mixte des Transports duGrand Besançon (TGB).

n quelques années, ce réseau a grandiet a évolué avec l’Agglomération.Aujourd’hui, plus de 300 véhicules re-lient les différentes communes du ré-

seau et ce sont près de 700 personnes quitravaillent au quotidien pour faciliter vos dé-placements dans tout le Grand Besançon.Demain, avec l’arrivée du tramway, le réseauGinko évoluera encore afin de proposer un ser-vice toujours plus efficace à l’ensemble des ha-bitants et des visiteurs. Pour célébrer les 10

ans du réseau, différentes opérations de com-munication ont été réalisées durant le derniersemestre de 2012 :

Un concours «10 ans, 10 mots!» a été or-ganisé. Il s’agissait pour chacun de raconteren 10 mots une anecdote, une expériencevécue, un moment passé sur le réseau Ginkoou encore une histoire drôle…Près de 250 personnes ont participé à ceconcours dont les 10 lauréats ont gagné des

week-ends, des places de cinéma ou des repasgourmands.Des marque-pages géants ont ensuite étéconfectionnés avec les dix anecdotes sélec-tionnées par le jury du concours.Enfin, des cartes à gratter ont été distribuéesdans les bus, à la boutique et dans les parcs-relais pour faire gagner aux clients du réseaudes week-ends gourmands, des abonnementsVélocité, des clés USB ou des graines deGinkgo Biloba.

EBUS URBAIN BUS PÉRI-URBAIN

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LE PÔLE D’ÉCHANGES DES ORCHAMPS, PORTE D’ENTRÉE DU RÉSEAU GINKO (BUS, CAR, TRAM).n

Tramway : suivez le guide < 15 >

les dix ans du réseau

Nouveau site www.ginkobus.com: plus de services, une meilleure informationDepuis fin décembre 2012, le site gin-kobus.com a fait peau neuve!

Outil précieux et incontournable de pré-paration d’un déplacement, le nouveausite ginkobus.com propose désormais en-core plus de services aux voyageurs, enparticulier grâce à une information per-sonnalisée.Ainsi, après avoir créé son espace «MonGinko» et entré ses préférences (sta-tions, lignes,…) l’internaute accède di-rectement à ses informations person-nelles :• les horaires en temps réels à sa station,pour les lignes urbaines ;• ses itinéraires favoris ;• l’info trafic de ses lignes et un système

d’alerte mail lorsqu’une perturbation ouune nouveauté concerne sa ou ses lignesfavorites.Côté design, la nouvelle version, aux cou-leurs de la nouvelle charte graphiqueGinko est plus épurée pour faciliter la na-vigation et l’accès rapide à l’informationrecherchée.

Plus de réactivité, un affichage optimiséd’où que vous surfiezLe site est conçu pour s’adapter à diffé-rentes tailles d’écran et à différents ter-minaux. Que vous consultiez ginko-bus.com sur écran, tablette, mobile oumême télé connectée, l’affichage s’adapteautomatiquement à la taille de votreécran.

Un site accessibleTout comme le réseau Ginko, le site aaussi été conçu pour permettre à tous lesinternautes, quel que soit leur handicap,quelle que soit leur situation, d’accéderà l’ensemble du contenu proposé.Et très prochainement le site s’enrichirad’un nouveau calculateur d’itinéraires,d’une cartographie interactive, d’uneversion mobile avec géolocalisation.

e tramway constituera prochainementl’axe structurant du réseau Ginko. Siprès de 40 % des 120000 voyageursquotidiens attendus à terme utiliserontce nouveau mode de transport, le ré-

seau de bus ne sera pas délaissé. Bien aucontraire, le tramway va aussi permettre derenforcer le réseau dans sa partie Bus.Chaque quartier de Besançon continuera à êtredesservi par des lignes de bus à destinationdes principaux centres d’attraction de l’agglo-mération. En appui du tramway, quatre lignesurbaines « structurantes » fonctionneront dulundi au dimanche, sur une amplitude horaireaugmentée (de 5h jusqu’à minuit).La desserte du Campus sera améliorée grâce àla mise en service en 2015 d’un site propre buspour une liaison rapide entre la gare Viotte etle Campus de la Bouloie et le pôle d’échangesde Temis.Des lignes de cars continueront à relier les dif-férentes communes de l’Agglomération aux prin-cipaux pôles d’échanges du réseau: grâce à unecorrespondance avec la ligne de tramway ouavec l’une des lignes de bus structurantes du ré-seau, chacun pourra ainsi accéder au centre-ville de Besançon et à la gare de BesançonViotte rapidement et confortablement.Dans le cadre de la mise en service du tramway,une attention toute particulière est aussi portéeaux correspondances bus/cars/tramway. L’empla-

cement des stations de tram et des arrêts de buset de car sur les pôles multimodaux a été pensépour faciliter les échanges entre les différentsmodes de déplacement.Sur le pôle d’échanges Orchamps par exemple,les voyageurs venant des communes exté-

rieures à Besançon descendront de leur car àproximité immédiate des stations du tramwayet des lignes de bus structurantes. Des affi-cheurs dynamiques permettront de connaîtreen temps réel les horaires de passage des pro-chains bus et tram.

Le réseau Ginko à l’arrivée du tramway

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< 16 > Tramway : suivez le guide

Pour vous informer sur le tram et sur l’avancée des travaux :

La Maison du tramSituée au 24 rue de la République à Besançon, elle vous accueille du mardi au samedi de 14h à 18h.Des visites de groupes peuvent être organisées sur rendez-vous les mardis, jeudis et vendredis de 10h à 12h.

Divers supports multimédias vous permettent de rester connecté à l’actu du tram:■ Le site Internet du tram: www.letram-grandbesancon.fr et le courriel: contact@le tram-grandbesancon.fr■ La newsletter: abonnez-vous et recevez chaque semaine l’actualité du tram et l’info travaux.■ L’application smartphone: suivez les chantiers et les déviations en temps réel.

Des écrans Info’tram sont installés dans une vingtaine de lieux publics (comme l’accueil de la City et de laMairie, l’Office du Tourisme, les maisons de quartiers, etc.)..

Le numéro vert Info’Tram (gratuit depuis un poste fixe):

Les médiateurs :

Tramway, suivez le guide est une publication du Grand Besançon.Directeur de publication: Jean-Louis Fousseret - Directeur de la communication: Thomas Roussez - Rédaction: Fakt l communicationécrite, Anne Rey, Thomas Roussez - Conception et réalisation: MCM.Impression: Maury Imprimeur - Diffusion: 91500 exemplaires - Crédits photos: Ville de Besançon, Jean-Charles Sexe, Eric Chatelain,Emile Joly, Exalta - Dépôt légal : janvier 2013.

MÉDIATEURS DE COMMERCES :■ Myriam Gasperment06 75 96 41 86 - [email protected]■ Arnaud Favier06 25 93 35 28 - [email protected]

MÉDIATEURS DE TRAVAUX:■ Didier Piquard

06 72 47 74 88 - [email protected]■ José Moreira

06 76 69 82 21 - [email protected]■ Laurent Willemin

06 84 77 53 74 - [email protected]

MIEUX VOUS INFORMER

LA PHOTO DU JOUR Chaque jour, envoyez-nous sur le site internet, rubrique “Photo du jour” vos photos du tramet de ses chantiers, elles pourront être publiées sur le site Internet.

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COMMUNESL�actu des

DELUZ

SAÔNE-MAMIROLLE

La famille sur un plateauDepuis trois ans, l’association Familles rurales de Saône-Mamirolle s’investit pour les parents, proposant des ani-mations variées, «sans avoir à se déplacer à Besançonet à des prix modiques», souligne Bérénice Ibled, jeunemaman et membre de l’association. Après des ateliersd’initiation au portage de nourrisson en écharpe cet au-

tomne, ce sont quatre séances de massage pour les bébés qui seront réali-sées en partenariat avec l’association Coccinelle, dès le 25 janvier et les 1er, 8et 15 février (sur inscription), au relai assistantes maternelles de Saône. Troisconférences sont également programmées au cours de ce semestre. La pro-chaine, gratuite et animée par une psychologue, se déroulera à la salle desfêtes de Mamirolle, le 29 janvier à 20h30 sur le thème de la fratrie et ses ri-valités mais aussi de l’entraide et l’amitié. Décidément, ça bouge pour toutela famille sur le plateau!PRenseignements et inscriptions: 03 81 55 52 74 ou [email protected]

Engagée pour la biodi-versité, la municipalitéde Deluz va signer uncontrat Natura 2000 fo-restier pour favoriser ledéveloppement de bois

vieux et la nidification d’un couple de mi-lans royaux.De Besançon à Baume-les-Dames, ou du maraisde Saône à la vallée du Cusancin, la moyenne val-lée du Doubs, site de 6300 hectares classé Natura2000 pour ses habitats naturels et ses espèces re-marquables, bénéficie d’un programme de préser-vation et de financements de projets par l’Etat etl’Union européenne. Parmi les 29 communesconcernées, Deluz participe notamment à la pro-tection d’une espèce de rapace migrateur rare, lemilan royal. Au sein de son domaine forestier, unîlot de vieux bois sera conservé intact, sans inter-vention humaine, pendant une durée de 30 ans,afin de garantir une zone de tranquillité et favoriserainsi l’essor d’une faune spécifique (chauve-souris,insectes, oiseaux).Les agriculteurs et propriétaires (publics ou privés)de terrains situés sur le site peuvent s’investir euxaussi pour la biodiversité en contactant l’EPTBSaône Doubs afin de recevoir un appui technique.(1) - Etablissement public territorial du bassin.

PStéphanie Isoard 03 81 48 95 57

http://eptb-saone-doubs.n2000.fr

Un sens de l�hospitalité très nature

20 GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2012 N° 56

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Deluz s’engage dansla protection du milan royal.

GB56-Com_20-23.qxp:Mise en page 1 8/01/13 17:51 Page 20

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Samedi 26 janvier, l’associationLe Grillon espère bien nous en-lever les fourmis dans lesjambes avec son programmede courses pour tous les âges.Six départs et arrivées seront

donnés au stade municipal dès 13h30, les parcourss’échappent autour du stade sur des distances al-lant de 1 km pour la course Jeunes et de 4 km pourla course Découverte, à 8 km pour la course Elite.Chrono, indication des kilomètres, classements, re-mise de coupes, lots, ces épreuves de cross-coun-try se font dans les règles de l’art, avec un petit trucen plus: la convivialité. Café, thé ou chocolat offertsà l’arrivée, animation, buvette et pâtisseries, lesgentils organisateurs de l’Entente sportiveDannemarie-sur-Crète, partenaire, savent nous met-tre dans l’ambiance. Qu’on s’y inscrive par télé-

phone, en ligne sur www.le-sportif.com ou surplace entre 12h et 13h, l’inscription au cross duGrillon est gratuite!

[email protected], 06 89 58 39 90

ou 06 31 05 83 37

http://lacoursedugrillon.kazeo.com

MAMIROLLE

DANNEMARIE -SUR-CRÈTE

Pour anticiper la hausse ducoût de l’énergie, qui repré-sente 8,5% des charges defonctionnement de son bud-get, la commune de Mami-rolle a entrepris des travaux

qui lui permettent de réduire sa consomma-tion.Le Conseil en Orientation Énergétique du GrandBesançon a apporté son soutien à plusieurs projets etles résultats se font déjà sentir. Dans l’école récem-ment réhabilitée, «la mise en place d’un système de pi-

lotage à distance du chauffage, permettant de régulerla température de chaque pièce en fonction de son uti-lisation, a permis de diviser par deux la consommationd’électricité des douze derniers mois», explique lemaire, Daniel Huot. «Il s’agit tout simplement de chauf-fer à la bonne température et au bon moment.» Lechauffage de la salle des fêtes a également été opti-misé et l’isolation du bâtiment de la mairie est en cours.De plus, 15% de l’éclairage public va être rénové etdoté d’ampoules économes. «Cela évite de créer unbesoin supplémentaire au moment même où les mé-nages consomment plus.»

Le retour du grillon

BESANÇON

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Sur le terraindu civismeMarque déposée, le RollerFootBall

pourrait devenir le nouveau jeu en

vogue, outil précieux pour l’éducation

dans certains milieux difficiles, à l’école

ou en centres de loisirs. «Un jeu et non

un sport, dont l’autre appellation –le

Jeu du respect, de la citoyenneté et de

la mixité– donne tout son sens au but

recherché dans ces parties », aime à

rappeler Bruno Andurand, président

de l’association Action jeunesse et

découverte, basée à Besançon qui

intervient auprès de différentes

structures, et l’un des rares formateurs

de cette discipline dans la région.

Après le collège Camus qui démarre

avec ce début d’année un trimestre

de RollerFootBall en classe Segpa, à

raison d’une séance hebdomadaire,

ce sont trois maisons de quartier

bisontines qui apprendront les règles

du jeu.

«Les parties se font par équipes de

cinq, mixtes, en auto-arbitrage; chaque

entorse au règlement entraîne une

perte de points: dire des gros mots,

pousser un adversaire, ne pas en

ramasser un autre. » Ce jeu civique qui

permet d’apprendre les règles de

bonnes conduites peut se pratiquer à

tout âge, à la ville comme à la

campagne. Avis aux amateurs!

(1) - Section d’enseignement généralet professionnel adapté.

PAssociation Action Jeunessedécouverte: 06 23 83 81 71 etwww.rollerfootball.fr

Energie maîtrisée !

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Nées il y a quatre ans, lesserres Fibule, installées enface de l’école de Montfau-con, ont bien prospéré en2012, comme l’explique Au-rore Mariotte, productrice et

cueilleuse de «plantes aromatiques et médi-cinales» cultivées en bio.«Les plantes ont désormais de nombreux frères etsœurs puisque Fibule s’est diversifiée avec des lé-gumes, la vente de plants et la création de produitstransformés: huiles et vinaigres aromatisés, pesto, ti-sanes et même baume cicatrisant.» La jeune femmequi souhaitait créer une activité dans la culture, a trouvéà Montfaucon, grâce au dynamisme de la municipalité,une parcelle de 110 m2 où installer sa serre. Elle pro-pose ainsi des légumes anciens, tels qu’une vingtainede variétés de tomates (cornues, noires, jaunes), desaubergines blanches, des choux-fleurs violets…Présente sur les marchés spécialisés (Printemps Bio,AlimenTerre), Aurore cultive le reste de l’année, fait ma-cérer, sèche et mixe ses plantes pour les transformeren délicieuses tisanes de mélanges, comme la «Corpsde sirène», aux vertus dépuratives.PFibule 06 86 91 09 15

et http://fibuleplantes.over-blog.com

SERRE-LES-SAPINS

Une premièrepierre originale!Le 1er décembre dernier, le maire de

Serre-les-Sapins, Gabriel Baulieu,

accompagné des partenaires du projet,

posait la première pierre ou plutôt le

premier arbre du nouveau quartier du

village, «le coteau des Epenottes». En

effet, un grand espace vert formera le

cœur de ce quartier harmonieusement

inscrit dans la topographie du site.

Projet d’envergure qui s’échelonnera

sur dix ans, cette zone créera un

nouveau lieu de vie avec quelque

260 logements.

Le centredu villageen mode douxL’accessibilité des bâtiments publics

est une préoccupation d’actualité. Dans

ce domaine, Dannemarie-sur-Crète a

décidé d’aller plus loin en effectuant

des travaux non seulement dans les

bâtiments mais aussi sur la voirie. Un

nouvel espace accessible à tous et

réservé aux modes de transport doux

permet aux usagers d’accéder à la

mairie, à la salle de convivialité, au

lycée et au groupe scolaire. Cette

esplanade végétalisée sécurise les lieux

les plus fréquentés au centre du village.

22 GRAND Besancon JANVIER > FÉVRIER 2012 N° 56

COMMUNESL�actu des

MONTFAUCON

La famille Tricotin menait une viepaisible et modeste entre tâchesménagères pour Lucette etQuinté pour Albert, jusqu’au jouroù un pépin vint bousculer ces pe-tites habitudes. Les voilà poussés

à cacher le frère de Lucette en cavale suite à une som-bre histoire de détournement de fonds… Un théâtreburlesque que la compagnie «A vos Masques» sou-haite faire découvrir à un vaste public. «On y va pourrire. Nous souhaitons que le public passe un bon mo-ment et oublie ses soucis», explique Guy Moris, prési-dent de l’association A vos Masques. Créée en 2007 àMamirolle, la petite troupe compte une douzaine de co-médiens et une trentaine d’adhérents qui s’activentpour monter ou démonter la scène, servir à la buvetteou accueillir le public à l’entrée. Dix représentations sont

programmées jusqu’en mars 2013 dans plusieurs com-munes du Grand Besançon (voir en pages «Sortir»).PRenseignements au 03 81 55 85 79 ou 06 33 70 13 56

JV

MAMIROLLE

Un pépin dans les noisettes

JV

DANNEMARIE -SUR-CRÈTE

Fibule : la famille s�agrandit !O

P

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Yohan va veiller surdeux sentiers, pour la

protection dessites… et des

marcheurs! JV

JV

JV

C’est sur le secteur du plateau quele Grand Besançon a aménagé sespremiers circuits de randonnée.Depuis le printemps dernier, 18boucles pédestres nommées, repré-sentant 115 km, et 6 boucles VTTnumérotées, cumulant 100 km,nous emmènent en balade.

Pour assurer la surveillance de cessentiers, un réseau de veilleurs bé-névoles se met en place. Rencontreavec l’un des volontaires, YohanSahraoui, veilleur du sentier de la

pierre de Vorges à Busy, et du sentier descrêtes à Vorges-les-Pins.

RENCONTRE

Sentiers de randonnée : il veille pour vous !

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Un pour tous, tous pour unSi le Grand Besançon compte sur les veilleurs bénévoles pour l’aider à maintenir un

balisage de qualité sur les circuits de randonnée, un formulaire en ligne offre, en

complément, la possibilité à tout utilisateur de faire part de ses propres remarques sur

www.grandbesancon.fr/rando. L’aménagement progressif d’autres itinéraires présents sur

le territoire communautaire, sur le secteur de la vallée du Doubs notamment, se

poursuivra pour nous faire découvrir dans les meilleures conditions nos paysages et nos

loisirs de pleine nature.

LA BALADE DU VEILLEURDE SENTIER

Randonneur, étudiant en géographie etaménagement du territoire à Besançon,pour Yohan, devenir veilleur de sentier, c’est«mêler l’utile à l’agréable. Après avoir ef-fectué cet été un stage au service culture-tourisme-sport du Grand Besançon, etparticipé à la création du réseau, assurercette mission de terrain était une suite lo-gique. Chacun de nous s’engage à parcou-rir deux fois par an au minimum, un ouplusieurs circuits de randonnée afin de re-pérer d’éventuelles anomalies ou dégrada-tions du balisage, de la signalétique ou de la

végétation, et de les signaler pour une in-tervention rapide du dispositif d’entretien. Ily a donc un double enjeu de protection dessites et de sécurité des autres marcheurset vététistes. Pour cela nous aurons systé-matiquement à remplir une fiche de veille.Participative et bénévole, cette démarcheme semble importante pour maintenir laqualité de nos sentiers, pour les faire vivreet pour satisfaire les usagers.» La missiondémarre effectivement au printemps pro-chain. Bonne route à nos veilleurs!

Pour devenir veilleur volontaire, contactez

le 03 81 65 79 54 ou

[email protected]

GB56-Com_20-23.qxp:Mise en page 1 8/01/13 17:51 Page 23

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GRANDBesancon

EXPOSITIONS

THÉÂTRE

SORTIES

CONFÉRENCES

SPORT…

Samedi 19 janvierLotoMAMIROLLEOrganisé par l’ASC La Mancine.Salle des fêtes, à partir de 19hRens. : 06 06 88 24 93

Samedi 19 janvierConcertGENNESMusique classique interprétéeà la trompette et à l’accordéon.Église, à 20h30Rens. : 03 81 55 89 00

Samedi 26 janvier«Un pépin dans lesnoisettes»MARCHAUXComédie burlesque de Jean-Claude Martineau.Représentation théâtrale parla troupe «à vos masques»de Mamirolle.Salle des fêtes, à 20h30Rens. : 03 81 55 85 79

Samedi 26 janvierSoirée dansante countryÉCOLE-VALENTINOrganisée par l’associationculturelle d’École-Valentin.

Centre d’activités et deloisirs, à partir de 20hRens. : 03 81 53 76 13

Samedi 26 janvierCross du GrillonDANNEMARIE-SUR-CRÈTEOrganisé par l’associationLe Grillon (voir article page 21).Stade municipal, à partir de 13h30Rens. : 03 81 58 51 93

Samedi 26 janvierJournées portes ouvertesMAMIROLLEExposition, spectacle,animations diverses.

Bibliothèque «Ma Bulle»,à partir de 10hRens. : 06 73 74 29 21

Dimanche 27 janvierThé dansantÉCOLE-VALENTINOrganisé par l’Union nationaledes combattants.Centre d’activités et de loisirs, à 14h30Rens. : 03 81 53 70 07

Vendredi 1er févrierConcertLARNODOrganisé par l’associationculturelle et sportive. Invitéd’honneur : l’auteur-compositeur-interprète,Jacques Bertin.Salle polyvalente, à 20h30Rens. : 06 86 44 43 49

Samedi 2 févrierLotoTHISEOrganisé par l’unité pastoralede Beaupré.Salle d’animation, à 19hRens. : 03 81 61 08 38

«Un pépin dansles noisettes»

sortir▼

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Vous souhaitez annoncerune manifestation?

Écrivez au magazine: Grand Besançon4 rue Gabriel Plançon - 25000 Besançon

Fax: 03 81 82 29 60 - [email protected]élai d'envoi de vos annonces pour publication dans le

magazine 57 (mars-avril) le 5 février 2013.La publication de ces annonces est gratuite.

La rédaction se réserve le choix des textes publiés.

Samedi 2 févrierSoirée moules-fritesGENNESOrganisée par le Comitédes fêtes.Salle Polyvalente, à partir de 20hRens. : 03 81 55 89 00

Dimanche 3 février4e bourse multicollectionsPIREYOrganisée par Solenca et LionsClub Granvelle.Salle Polyvalente, à partir de 9hRens. : 06 82 95 16 10

Samedi 9 févrierPortes ouvertesBESANÇONJournée organisée parl’université de Franche-Comté.Maison des étudiants,avenue de l’Observatoire,à partir de 9hRens. : 03 81 66 50 15

Samedi 9 févrierSoirée dansanteDANNEMARIE-SUR-CRÈTEOrganisée par l’associationdes parents d’élèves deDannemarie-sur-Crèteet Velesmes-Essarts.Salle polyvalente, à 20hRens. : 03 81 58 51 93

Dimanche 10 févrierBourse multicollectionTHISESalle d’animation, à partir de 8hRens. : 09 52 11 79 36

Dimanche 10 févrierSuper-lotoAVANNE-AVENEYSalle de la Malcombe,à 14h30Rens. : 06 03 95 26 37

Dimanche 10 févrierLotoÉCOLE-VALENTINOrganisé par l’associationsportive d’École-Valentin.Centre d’activités et de loisirs, à 20hRens. : 03 81 53 02 67

Dimanche 10 févrierDimanches musicauxBESANÇONConcert organisé parl’association DEV’ART, l’IUFMet l’Université de Franche-Comté.

Espace culturel«Le Gymnase» - Fort Griffon,à 15h30Rens. : 06 62 69 91 49

Dimanche 10 févrierVide grenierBESANÇONOrganisé par l’associationdes familles de Besançon.Gymnase de Fontaine Ecu,à partir de 8h30Rens. : 03 81 88 47 38

Les 13 et 14 févrierBaby braderieBESANÇONOrganisée par l’associationdes familles de Besançon.Salle de la MalcombeMer. : à 8h - Jeu. : à 8h30Rens. 03 81 88 47 38

Samedi 16 févrierBourse aux vélosTALLENAYOrganisée par le clubcyclotouriste «Les Cyclos de la Dame Blanche».Salle Charles Mollet, à partir de 8hRens. : 03 81 58 85 65

Samedi 16 févrierCarnavalVAIRE-ARCIEROrganisé par l’associationla «Cascade». Défilé par lesenfants du village.Centre du Village, à partirde 14hRens. : 03 81 57 01 71

Samedi 16 février«Un pépin dans lesnoisettes»THISEComédie burlesque de Jean-Claude Martineau.Représentation théâtrale parla troupe «À vos masques»de Mamirolle.Salle annexe du gymnase,à 20h30Rens. : 03 81 55 85 79

Samedi 16 févrierLotoNOVILLARSOrganisé par l’Entente Roche-Novillars.Salle Polyvalente, à 20h30Rens. : 03 81 55 65 23

Dimanche 17 févrierLotoDELUZOrganisé par l’association SportCulture Loisirs de Deluz.Salle polyvalente, à partirde 13hRens. : 03 81 55 52 61

marchésMarchés de producteurs du Grand BesançonVenez déguster les produits locaux,directement du producteur au consommateur

■ Marché de Pugey: 1er et 3e samedisdu mois de 8h à 12h

■ Marché de Pelousey: 2e samedi du moisde 9h à 13h

■ Marché de Morre: 2e et 4e samedis du moisde 8h à 12h

■ Marché de Gennes: 2e vendredi du moisde 17h30 à 22h

■ Marché d’Auxon-DessusPlace de l’égliseTous les dimanches de 9h à 12hRens. : 03 81 58 76 11

Retrouvez toutes les idées de sorties à Besançon dans le supplément «Sortir» dumagazine Besançon Votre Ville que vous pouvez télécharger sur: www.besancon.fr

Lundi 28 janvierPOUILLEY-LES-VIGNESSalle polyvalente, à partir de 16h30Rens. : 03 81 55 40 31

Jeudi 31 janvierECOLE-VALENTINCentre d’activités et de loisirs, à partir de 15h30Rens. : 03 81 88 25 89

Vendredi 15 févrierMISEREY-SALINESSalle polyvalente, à partir de 15h30Rens. : 03 81 88 25 89

Plus d’informations au 03 81 61 56 15Établissement français du sang1 boulevard Fleming - Besançon

collectes de sang

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