N°

63

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P10Partir à la recherche

de ses origines

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Nouveau look pour notre site internet

P18

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Marie-France BURGER, parrainage Inde

… Qu’elle soit remerciée pour toute l’énergie et le temps consacrés au Rayon de Soleil !

Ricochet, le magazine de l’association Le Rayon de Soleil de l’Enfant Etranger8 bis rue Martel – 75010 ParisTel 01 48 24 65 90 – fax 01 42 46 23 02www.rayondesoleil.net

N° ISSN : 02-483 467

Directrice de la publication : Anne-Marie Boucher, PrésidenteCoordination RDSEE : Marie-Christine RobbeRédactrice en chef : Hélène de Gasquet, Com’YouDirection artistique : Claire Szabo, Com’YouFabrication : Imprimerie IEH

Photos de couverture, de la page 6 et de la page 10 : Anne-Laure Goineau, Inde, novembre 2010.

Merci à tous les bénévoles pour leur participation à ce numéro, et aux familles pour leur précieuse contribution.

Qui fait Quoi ?

Départs 2011

Bénédicte BIOSSE DUPLANEvelyne BRUNETJoëlle BRUNIN Raymond BUCHETManuela CACERES Susan CLOTFrançoise de DECKERLaurence DAVOINEDaniel FAURELMarie-France FAURELMarie-Françoise FLORENCEMireille GIRARDOTMartine GREGORYJacqueline MAVROCatherine METREAUChantal PELLETREAUMonique POUJADEFloriane ROULETChristine ROUXArlette SELLEMJosette VILLARD

C adoption ChineC coordination parrainage

C parrainage HaïtiC parrainage Inde

C adoption Inde, suivi IndeC psychologue

C adoption ChiliC parrainage Chine, suivi Chine

C fichier adhérentsC adoption Corée, adoption Haïti, parrainage Madagascar

C suivi CoréeC entretiens, famille contact

C parrainage IndeC parrainage Vietnam

C psychologue, traitement des premières demandesC adoption Chine

C gestion administrativeC psychologue

C coordination parrainageC suivi Haïti, parrainage Corée

C parrainage (Roumanie, Mali, Centrafrique), premières écritures comptables

BALISES

: logo adoption

: logo parrainages

2BALISES

Edito

sommaire

Horizons

Un vrai projet global en Haïti C p 3-5

Aux 4 Coins du MondE

Reprise de l’adoption en Chine C p 7

Des nouvelles d’Afrique C p 8

Message de Roumanie C p 9

GrAnd AnGlE

La recherche des origines C p 10-12

trAjECtoirEs Mon premier voyage en Inde... suite et fin C p 13-15

Voyage au pays du matin calme C p 16-17

Au sCAn Un nouveau look pour briller sur le Net C p 18

Arrêt sur iMAGEs

Retour sur ... C p 20

Le collectif pour l’adoption internationale C p 21

Tous à Vendrennes le 28 août ! C p 22

Depuis la création du Rayon De Soleil de l’Enfant Etranger par Madame LEMIRE, notre éthique a toujours été de venir en aide aux enfants, soit à travers le parrainage, soit en trouvant une famille accueillante grâce à l’adoption.

La situation de l’adoption internationale a cependant peu évolué depuis le début de l’année. En Haïti, devant le grand nombre d’enfants en attente de familles, nous espé-rons une reprise rapide de l’adoption. Nous reprenons d’autre part l’envoi de dossiers sur la Chine. Une certitude : c’est toujours dans le même esprit que nous agissons car l’aide aux enfants reste une priorité.

Si nous avons malheureusement connu des défections dans les parrainages, c’est à l’ouverture d’une association dissidente qui s’est appropriée nos listes que nous le de-vons. Mais avec le concours et le soutien des nombreux parrains fidèles aux enfants et à RDSEE, nous poursuivons et développons nos actions.

Merci à tous qui, par votre soutien et votre générosité, contribuez à venir en aide aux plus démunis.

Très bonnes vacances à tous,

Anne-Marie Boucher, Présidente

Ce journal est le vôtre. ...

Pour le faire vivre, nous avons besoin de vos témoigna-

ges, de vos expériences, de vos interrogations face à

l’adoption ou au parrainage. Vous pouvez contribuer

à améliorer encore ce magazine en nous envoyant vos

écrits (de préférence, sous fichier Word) ou des photos

(non compressées), par courrier ou par email à :

robbe23@free.fr

En vous remerciant par avance de votre collaboration !

A

3

un vrai projet global en Haïti

HORIZONS

Du 2 au 10 mai, Sylvie Cyprien, bénévole char-gée du suivi du centre de Torbeck, et Marie-France Faurel, responsable de l’adoption pour ce pays, se sont rendues en Haïti. Rencontrées à leur retour, elles expliquent pourquoi il est essentiel et légitime pour le RDSEE d’y mener un vrai projet à travers une action multiple et coordonnée.

ADOPTION

les directrices de crêches

Quel était le but de votre voyage ?

Il s’agissait à la fois de faire un point de situa-tion sur les parrainages, d’évaluer les réalisa-tions des structures financées ou soutenues par le RDSEE un an et demi après le séisme mais aussi d’étudier les nouveaux projets. Il est d’ailleurs indispensable pour le RDSEE de s’y rendre régulièrement afin de les hiérarchiser en fonction des priorités et de se tenir à une ligne de conduite.

Où en sont les différentes structures ?

Arrivées à Port au Prince, nous sommes d’abord allées constater la destruction du bâtiment neuf de la rue Lallue, que le RDSEE avait largement financé depuis 4 ans et qui n’aura finalement jamais ouvert. Cette disparition est une motiva-tion supplémentaire pour le transfert du Foyer de la Nouvelle Vie vers la région des Cayes. C’est dans cette région que nous avons passé la se-conde partie de notre séjour. Exemple probant d’aide sur place, le centre nutritionnel Torbeck fonctionne bien, accueillant de plus en plus de monde, tout comme le bureau médical, à tel point qu’Yva Samedy souhaite l’agrandir. Nous avons également vu le foyer qui doit se subs-tituer à celui de Port au Prince, et dont Anne-Marie Boucher avait vu le début des travaux : il n’est toujours pas achevé mais reste l’une de nos priorités en vue de la reprise de l’adoption. Ce bâtiment servirait en outre de siège social à l’association, une nouvelle adresse étant in-dispensable à l’obtention de l’habilitation déli-

Le futur siège social du RDSEE en Haïti

4HORIZONS

vrée par l’Institut du Bien-Etre social. Quant à la boulangerie, elle est presque terminée : les équipements tels le pétrin et le four sont ache-tés et on espère une ouverture cet été. Située en face du centre nutritionnel, une cantine, financée par une association belge, complète cet ensemble dans un périmètre très proche.

Ainsi, la collaboration de ces différentes struc-tures implante solidement le RDSEE dans la région des Cayes dans des conditions d’hé-bergement et d’hygiène satisfaisantes et nous conforte dans la nécessité de continuer à s’y investir. La priorité restant bien entendu le foyer, dont le financement est uniquement as-suré par l’adoption avec la France.

Les dons parvenus au RDSEE suite au séisme ont-ils été tous utilisés ?

Comme il était expliqué dans le dernier numé-ro de Ricochet, la plus grande partie a déjà été utilisée : en aide d’urgence à Port au Prince ain-si que pour Torbeck. Nous recevons d’ailleurs chaque mois un état exemplaire des dépenses de la part de ce centre. Notre esprit cartésien apprécierait d’obtenir ce genre de document pour chaque structure, mais il est parfois dif-ficile de suivre l’utilisation des ressources au cas par cas.Four à pain, en attente de pétrin...

C’est l’heure de la distribution du bon lait ...

Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, s’est rendu à Port au Prince les 13 et 14 mai 2011 pour représenter la France à l’investiture de Michel Martelly, nouveau président de la République d’Haïti. Le ministre d’État s’est rendu à la Fondation Solidarité et Fraternité, accompa-gné du président de l’Agence Française pour l’Adoption, pour y aborder notamment les conditions susceptibles de permettre la reprise de l’adoption internationale. Cette question fera l’objet d’une réunion du groupe des pays d’accueil d’enfants adoptés en Haïti à la fin du mois de juin. Rappelons que la France a stoppé l’envoi de tout nouveau dossier depuis le 13 janvier 2010, au lendemain du séisme, et n’a pas repris les adoptions depuis, alors que les autres pays n’ont jamais arrêté.Une situation paradoxale puisque les témoignages recueillis sur place par Marie-France Faurel et Sylvie Cyprien font état de plus en plus d’enfants errant dans les rues et de l’impossibilité pour les foyers d’en accueillir plus, faute de moyens, les adoptions étant bloquées.

lA FrAnCE Et l’Adoption En HAïti

5

HORIZONS

Trois petites gourmandes...

En attendant le repas, au centre nutritionnel de Torbeck

Quelles sont les nouvelles des parrainages ?

Nous avons eu la joie de rencontrer le jeune homme qui assure actuellement la gestion des parrainages sur place. Lui-même avait été parrainé et il nous est apparu extrêmement sympathique et dynamique. Joëlle Brunin, res-ponsable des parrainages en Haïti, se félicite d’ailleurs d’obtenir des réponses claires à ses demandes d’informations. Notre voyage nous a aussi permis de prendre contact avec plu-sieurs enfants parrainés et de visiter une école dans laquelle il y a plusieurs parrainages in-dividuels. Nous avons pris quelques photos afin de les transmettre à leurs parrains. Il faut rappeler qu’outre les parrainages de jeunes enfants, le RDSEE accorde une bourse d’étude à un étudiant en agronomie que nous avons également rencontré. Quinze autres bourses d’étude ont été sollicitées mais n’ont pas en-core pu être accordées. Le parrainage a donc encore de gros besoins en Haïti !

Plus généralement, qu’est-ce qui vous a marqué ?

D’abord, l’attitude des Haïtiens, très positive face à l’adversité. Egalement un sentiment de sécurité dans la région des Cayes par rapport à un voyage précédent à Port au Prince. Mais aussi l’état des routes : nous avons mis 8 heu-res à faire les 250 km qui séparent la capitale des Cayes ! Ou encore la profusion des fruits et légumes sur les étals des marchés, comme le chadek, un pamplemousse local délicieux que nous avons découvert, mais que les ha-bitats ne peuvent pas toujours s’offrir. Enfin, par rapport à nos repères d’Européennes, l’ab-sence d’éducation sexuelle des jeunes filles et jeunes femmes qui multiplient les grossesses nous a frappées : par rapport à Madagascar, par exemple, le pays ne semble pas encore prêt à accueillir ce genre de communication.

PARRAINAGE

6AUX 4 COINS ... ...

inDe

Qu’elle soit internationale ou nationale, l’adoption en Inde connaît de profonds changements. Suivant l’esprit de la Convention de la Haye, l’Inde privilégie l’adoption nationale qui se développe de-puis ces dernières années, orientant les enfants plus âgés et les enfants à besoins spéciaux vers l’adoption internationale.

Le nombre des enfants proposés au Rayon de Soleil est assez fai-ble (trois enfants arrivés en 2009, aucun enfant en 2010 et trois nouvelles propositions depuis le début 2011, dont deux enfants présentant des pathologies pulmonaires). Il s’agit d’enfants de plus de 3 ans, nécessitant un suivi médical en France.

Depuis fin 2010, une nouvelle formalité, l’apostille des docu-ments indiens, est devenue obligatoire et sa mise en place risque de ralentir encore le processus de traitement des dossiers sur place. Dans le même temps, notre autorité de tutelle se montre plus exigeante en matière juridique, afin de s’assurer de l’adop-tabilité de l’enfant auprès des organismes indiens.

ADOPTION

L’ adoption en pleine mutation

Continuons à AidEr lEs jEunEs HAndiCApés !

A Ilsan, près de Séoul, des enfants et de jeunes adultes (fréquemment atteints de troubles neu-rologiques), suivent des traitements intensifs; ils reçoivent des soins et beaucoup d’affection au quotidien de la part de leurs «nourrices». Ils ont aussi besoin du soutien financier d’un parrain ou d’une marraine pour bénéficier de rééducations régulières et de matériel appro-prié. Grâce à ces parrainages, collectifs ou in-dividuels, leurs conditions de vie peuvent être nettement améliorées.

Contact : Arlette Sellem

CorÉe PARRAINAGE

7

AUX 4 COINS ...

Où en est la situation de l’adoption en Chine ? Voici quelques nouvelles qui permettront de se faire une idée plus précise de nos relations avec ce pays.

Une délégation de l’Autorité Centrale Chinoise, conduite par Monsieur ZHANG, Directeur Gé-néral du CCCWA (China Centre for Children’s Welfare and Adoption), anciennement CCAA (China Centre of Adoption Affairs), doit venir à Paris les 16 et 17 juin prochains. Elle devrait d’abord être reçue par le SAI (Service de l’Adop-tion Internationale), qui a également sollicité la présence des OAA concernées ainsi que l’ AFA (Agence Française pour l’Adoption).

Une délégation attendue au RDSEE

Ce sera l’occasion pour le Rayon De Soleil de poser les questions qui nous préoccupent, en particulier celle de la longueur de l’attente pour les couples qui ont déposé une candidature. Cette rencontre sera suivie d’une visite plus

privée au siège de l’association, renouvelant ainsi la possibilité d’échanger de façon moins formelle avec les autorités chinoises. Puis, quelques familles ayant déjà adopté un enfant chinois viendront avec leur enfant rencontrer le « Monsieur de Chine » !

Soutien et accompagnement

Bénédicte Biosse Duplan, psychologue bénévo-le au Rayon De Soleil et responsable de l’adop-tion pour la Chine se tient à la disposition de tous les couples en attente. Face à cette situa-tion, parfois douloureuse et qui peut paraître interminable, un entretien permet de se sentir moins seul, de cheminer ensemble. Un soutien et un accompagnement perçus comme «une borne qui ponctue le temps de l’attente», disait l’un des couples reçu récemment.

CHine

L’adoption nécessite plus que jamais confiance et espoir

Rappelons qu’à ce jour, et depuis le 1er jan-vier 2011, 6 enfants sont arrivés de Chine, 5 filles et 1 garçon. Nous espérons un ap-parentement rapide pour le groupe suivant. Celui-ci est composé de 7 couples qui ont déposé leur dossier le 26 juin…2006. Enfin, le Rayon De Soleil a décidé de reprendre l’envoi de candidatures au CCCWA inter-rompu depuis le 6 novembre 2008. Cepen-dant, les critères de « sélection » des pa-rents seront plus restrictifs, en particulier en ce qui concerne l’âge des couples, pour faire face à une longue attente probable (en-tre 5 et 6 ans actuellement).

rEprisE dE l’Envoi dE CAndidAturEs

ADOPTION

8... DU MONDE

Tout comme en France, nos petits protégés terminent leur année scolaire, passent ou non dans la classe supérieure et, pour certains, préparent leur examen.

Nous avons l’opportunité de pouvoir leur faire parvenir des colis au mois de Juin. Grâce à bon nombre de généreux donateurs et à Dorian, fils de Mme Guyot, qui s’est beaucoup impliqué dans cette opération, ils recevront : de beaux ballons de foot tout neufs, de magnifiques boî-tes de crayons de couleurs, des vêtements de qualité pour tous, un appareil pour détecter les déficiences de la vue et bien d’autres choses… Nous imaginons leurs sourires à l’ouverture de ces colis !

maliPARRAINAGE

Top départ pour le poulailler et nouvelle déco !

Ca y est : le poulailler est opérationnel et les poussins grandis-sent et grossissent bien. Les enfants sont ravis de cette nou-veauté et très heureux en général, même si leur scolarité n’est pas toujours aussi satisfaisante que l’espérait l’équipe. Une bonne initiative a vu le jour : la correspondante et ses adjointes apportent aussi leur contribution en confectionnant des repas à la « Paillote », le petit bénéfice réalisé est ainsi destiné aux en-fants. Côté déco, elles ont également décidé d’habiller les murs de l’orphelinat , jusque-là tristounets, en affichant de grandes toiles peintes à la main. Avec le reste de la somme allouée par le RDSEE en 2010, elles ont pour projet d’améliorer le puits et de terminer l’école qui a subi des dégâts ( toiture envolée, murs dégradés…) à deux reprises par des orages tropicaux. Il reste encore beaucoup à faire, bon courage à toutes !

CentrafriQue

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AU 4 COINS ...

CHili

Le séisme de l’année dernière ayant entraîné un grand nombre de dysfonctionnements en ce qui concerne les Adoptions, aucune famille n’a eu la joie d’accueillir d’enfant chilien. Nous espérons qu’il en ira différemment cette année puisque plu-sieurs couples nous ont confié leur dossier et ac-cepté le séjour de 2 mois sur place, ce qui peut parfois poser problème, notamment pour des rai-sons professionnelles. A noter, les enfants propo-sés à l’adoption internationale, âgés de plus de 6 ans, sont toujours très bien préparés par les psy-chologues chiliennes avant leur arrivée en France.

En ce qui concerne l’Aide sur place, nous avons pu envoyer une somme de 1.000 € au Foyer Gabriela Mistral situé à Constitucion : ces fonds ont servi à l’achat d’un lave-linge et d’un congélateur, ainsi qu’à quelques travaux intérieurs.Nous avons également fait parvenir 4.000 € au Foyer des Sœurs Franciscaines de Vicuna, où ont été adoptés plusieurs enfants ces dernières an-nées. Selon le témoignage d’une maman adoptan-te, les locaux sont très anciens : il apparaît donc urgent de les restaurer lorsque les finances, très restreintes, le permettent. La somme a été utili-sée pour le remplacement de la porte d’entrée ainsi que deux fenêtres et pour des soins dentai-res nécessaires à plusieurs enfants. Ce Foyer, qui accueille en moyenne 14 enfants, est particulière-ment démuni, mais le bien-être des enfants est la priorité des Sœurs.

ADOPTIONPARRAINAGE

roumanieExtrAits d’unE lEttrE dE soEur MoniCA, sAintE MAriE dE BArAti

«lci ça va. Les 5 nouveaux arrivés en sep-tembre (garçons ef filles de 3 à 13 ans) com-mencent à s’adapter de mieux en mieux. Difficile pour l’école, car leur niveau esf as-sez bas surtout Adrian qui n’a jamais été a l’école car il a gardé les brebis dans les col-lines de Moldavie.Les adolescenfs (garçons et filles) avancent bien sur leur chemin, dans leur autonomie...... Nous nous proposons de faire le plus pos-sible pour chacun des enfants pour qu’ils puissent grandir bien dans un climat familial, de sécurité et d’amour....... en vous redisant toute notre amitié et notre reconnaissance pour votre amitié et votre soutien fraternel et efficace.»

10GRAND ANGLE

L a r ec h e r c h e

d e s O r i g i n e s

CatHerine métreau psyCHologue bénévole au rDsee

11

GRAND ANGLE

Psychologue bénévole au RDSEE, je m’occupe de ce service de recherche des origines depuis septembre 2010. Auparavant, une psycholo-gue stagiaire et une psychologue bénévole s’en chargeaient.

Depuis cette date, j’ai reçu une vingtaine d’ap-pels téléphoniques, à ce sujet et ai eu 8 ren-dez-vous au siège du RDSEE.

Au RDSEE, nous avons la démarche suivante :

- nous demandons à toute personne voulant avoir des connaissances sur son origine de nous faire une lettre manuscrite avec son âge et sa date d’arrivée en France.

- grâce à ces données, nous recherchons dans les dossiers, les documents en notre posses-sion. Dans certains cas, il n’y a aucun élément qui nous permette de répondre. Heureuse-ment, dans la plupart des cas, à partir des élé-ments en notre possession, nous proposons un rendez- vous.

- le rendez-vous nous permet de nous entrete-nir à propos de la motivation de la demande et de faire voir les documents demandés. Nous sommes tenus de leur donner l’original des documents.

Les documents produisent un certain type d’information :

- les lieux du 1er accueil (le plus souvent : or-phelinat ou foyer)

- les enquêtes sociales concernant la famille biologique

- les rapports médicaux et notamment l’état de santé au moment de l’arrivée et du départ du lieu d’accueil

- les papiers du tribunal stipulant le renonce-ment à l’adoption des parents biologiques

- éventuellement, le nom des parents biologi-ques, si le secret n’a pas été demandé. Mais le CNAOP (Conseil National pour l’Accès aux Origines Personnelles) peut le lever. Peut-on toujours parler de secret ?

La loi du 22 janvier 2002 relative à l’accès aux origines des personnes adoptées ou pupilles de la Nation, oblige les OAA à se tenir à la disposition des adoptés pour répondre à leur recher-che. Cette loi s’applique, bien sûr, aux adultes mais également aux mineurs avec l’accord des parents adoptants.

12GRAND ANGLE

Les appels téléphoniques ne débouchent pas forcément sur des rendez-vous. Les informa-tions parcellaires que nous avons, l’absence de noms des parents biologiques, dissuadent souvent les demandeurs de poursuivre une telle démarche.S’ils désirent persévérer dans leur recherche malgré le peu d’éléments que nous avons, nous pouvons les aider dans certains pays (particulièrement, la Corée et la Roumanie), en leur donnant le mail de notre correspondant qui peut lancer des recherches plus approfon-dies sur place.

Les adultes faisant cette démarche sont sou-vent des personnes qui, à un moment de leur parcours, ont besoin de ces informations liées à leur pays d’origine et/ou à leurs parents bio-logiques pour avancer dans la vie.

Parfois, une seule lecture du dossier leur suffit ; parfois, ils désirent aller plus loin, entreprendre un voyage dans ce pays, connaître les noms de leurs parents biologiques. Dans certains cas, les parents adoptants sont au courant de cette recher-che ; mais il arrive que cela se fasse sans qu’ils en aient connaissance car les adoptants pensent qu’il s’agit de « leur propre histoire » et ils redoutent de les blesser.

Les adolescents que nous recevons, toujours en accord avec leurs parents adoptants, sont souvent des jeunes en crise, en conflit avec les parents adoptifs et qui espèrent que les ren-seignements sur leurs parents d’origine leur permettra de dépasser les problèmes qui se posent actuellement. Les parents adoptants, dans une situation difficile, acceptent en der-nier recours cette démarche après consultation de psychologues ou de psychothérapeutes.

Très souvent, le problème ne se situe pas là et c’est pourquoi il est important qu’il y ait un accompagnement psychologique pour toute la famille afin de mieux cerner les raisons des tensions familiales.

Cet accompagnement psychologique est égale-ment primordial pour des adultes qui peuvent être confrontés à des vérités et à des secrets auxquels ils ne sont pas préparés et qui peu-vent être violents. La question qui se pose à nous, face à cette loi sur la transparence, est la suivante : quel secret, quelle vérité la personne est-elle prête à entendre ?

La communication de ces documents doit se faire avec la plus grande prudence et délica-tesse. Nous conseillons à tous les demandeurs de se faire accompagner psychologiquement.

Notre expérience du problème montre que ce sont en général des adultes qui ont une aide extérieure qui font cette demande. Il est donc important que ce soit des psychologues qui soient chargés de ce service.

Catherine Métreau,Psychologue bénévole au RDSEE

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TRAJECTOIRES

Avec soeur Agnès, directrice soeur de l’école, et soeur Roseline, mère supérieur du couvent

jusqu’à mars dernier

mon premier voyage en inDe.... suite et fin !

A Bombay, je me sens tout de suite à l’aise : cette ville où l’on voit le ciel (bleu !) car il y a moins de pollution bien qu’il y fasse très chaud me semble plus ouverte, plus occi-dentale. Mathilde, une amie d’enfance, que je retrouve de façon inattendue m’accueille dans son appartement et fait tout pour que je m’y sente bien, je l’en remercie encore vivement. Elle m’emmène à Elephanta Island, une île sur laquelle les temples dédiés à Shiva sont creusés dans la roche et où résident une multitude de singes. A la nuit tom-bée, après avoir visité le Taj Mahal hôtel, le plus luxueux de Bombay, nous terminons cette journée magnifique au marché de Colaba... Le lendemain, nous visitons, toujours à Colaba, l’université de Bombay, le musée du prince de Galles et la mosquée Haji Ali. Située au milieu de la baie, elle n’est accessible qu’à marée basse, et en ce jour de l’Aïd el kébir, des milliers de pèlerins s’y pressent. Je quitte Mathilde, désolée de ne pouvoir m’accompagner à Nagpur.

Un accueil exceptionnel

De toute ma vie, je n’ai jamais connu un accueil tel que celui que j’ai eu à Nagpur ! Les sœurs, qui appartiennent à la congrégation des sœurs salé-siennes, me pressent de questions : ma vie, ma fa-mille, mon adoption… Avec sœur Roseline, nous avons parlé de l’adoption en Inde aujourd’hui et de ce que sont devenus les enfants. Après le premier repas dans la salle communautaire, une sœur racontait sa mission au Brésil, certaines li-saient, d’autres regardaient la télé...

Après Dehli, Agra, Vârânasî, c’est par Bombay que se poursuit le périple d’Anne-Laure Goineau en Inde, puis Nagpur, à la recherche des ses racines.

ADOPTION

Anne-Laure à 11 mois,avant son arrivée en France

14TRAJECTOIRES

Les jeunes filles du pensionnat

Ce moment m’a fait penser au film « des hom-mes et des dieux ». C’était un moment rare, plein de grâce et de bonté et il émanait de ce lieu une paix et une joie sincères. Les sœurs étaient belles et je me sentais des leurs.

L’orphelinat, aujourd’hui transformé en pen-sionnat, accueille 3000 jeunes filles de 6 à 18 ans dans des classes de plus de 85 élèves. J’ai adoré visiter l’école, échanger avec les profes-seurs et les élèves - en uniforme, polies, sa-luant chaque sœur, se levant en classe pour parler-. Au fil des discussions avec les jeu-nes filles, je me suis rendue compte qu’elles étaient curieuses et intéressées. Je leur ai ex-pliqué le système scolaire en France, parlé de notre pays et de nos coutumes. L’une d’elle m’a posée une question qui m’a interpellée : quel était le plus gros problème de la Fran-ce, en comparaison avec l’Inde, dont c’était la pauvreté. Que répondre à cela ? Elles ont déjà une conscience aigüe de l’état de leur pays et des challenges qu’elles devront affronter mais savent aussi qu’elles ont de la chance d’être là et ont des rêves. J’espère qu’ils ne seront pas brisés par un mariage forcé ou la pauvreté.

Des rencontres poignantes

Durant mon séjour, j’ai également assisté aux 60 ans de vocation d’une sœur, dans un dis-pensaire pour personnes âgées et handica-pées. La rencontre avec ces enfants déformés par la polio ou handicapés de naissance m’a

beaucoup émue. La fête pour la sœur mêlait des danses, une messe dite par l’évêque et un repas avec la famille reflétaient bien la magie et l’âme de l’Inde où la danse et la spiritualité se marient si bien ! J’ai eu la même impression lors d’une procession de plusieurs milliers de personnes pour célébrer la fête Christ Roi : les fidèles chantaient avec ferveur tandis que les passants nous regardaient, tapant parfois des mains, c’était vraiment beau ! J’étais avec les jeunes filles qui travaillent à l’orphelinat et j’ai été très touchée par la manière dont elles se souciaient de moi, comme une des leurs.

15

GRAND ANGLE

Le lendemain, nous avons vu une exposition qui commémorait le centenaire de mère Te-resa : elle avait lieu dans un train, afin qu’un maximum de gens puisse y avoir accès et les photos et les commentaires étaient magnifi-ques. La visite du marché de Nagpur, à moitié couvert, détrempé par la pluie, où les petits étals voisinent avec les camions, vélos ou va-ches, m’a étonnée. Etonnantes aussi, ces fem-mes, dont le métier est de porter les fruits et légumes aux voitures pendant que les clients négocient.

J’ai fini mon séjour par un bâtiment situé à coté de l’orphelinat où vivent les enfants les plus pauvres ainsi que quelques orphelines. Les filles sont venues vers moi en tenue tradi-tionnelle et m’ont invitée à chanter et danser avec elles. Elles étaient adorables, à la fois tou-chantes et fragiles. A ce moment-là, je me suis imaginée enfant, me demandant ce que je se-rai devenue si j’étais restée en Inde... Leurs ri-res et de leur joie de vivre effaçaient, le temps de ma visite, les difficultés du quotidien : cela reste mon plus beau souvenir avec celui des femmes dans le métro à Dehli.

Mes quelques jours à Nagpur ont été inoublia-bles car ici, j’ai vraiment eu l’impression de faire partie de ce peuple. Pourtant, au terme de mon voyage, si j’ai essayé de comprendre les Indiens, je n’y suis pas parvenue totale-ment. Insaisissables, plein de contradictions, de paradoxe, ils sont aussi plein de beauté et de courage, d’espoir et d’ingéniosité. Dans ce pays où traditions et modernité se côtoient, comment l’Inde va évoluer ? Saura-t’elle gar-der son âme, sa beauté, sa spécificité tout en essayant d’offrir une vie meilleure à son peu-ple ? Je n’en doute pas.

Quant à moi, venue pour retrouver mes racines et parce que je pensais être profondément indienne, je me suis rendue compte qu’un monde nous séparait. Finalement je suis plus oc-cidentale et française que je ne l’aurais imaginé. Après une légère déception, je me dis que l’essentiel est d’être fière de ce double héritage. Et peut être qu’un jour je comprendrai toutes les subtilités de ce peuple.

Les 3 jeunes filles qui ont entouré Anne-Laure lors de la procession

16TRAJECTOIRES

Voici quelques clins d’oeil de notre séjour 2010 en Corée que nous avions programmé aux alentours des 12 et 16 ans de nos filles.

Nous ne sommes pas partis à l’aventure sans un minimum d’organisation pour ce long voya-ge de 12 heures d’avion via Helsinki.

Nous avions, grâce à des contacts établis avec des parents adoptants lors du pique-nique annuel de Vendrennes (merci à Mr et Mme Couffin, merci à Mr et Mme Baty), récupéré un bon guide de Corée et une précieuse adresse: StayKorea.

voyage au pays Du matin Calme.....

Nous nous l’étions promis dès l’arrivée de nos deux rayons de soleil en 1994 et 1998 : Amélie et Léna avaient à peu près 3 mois et demi.

Séoul: nous avons réservé 6 nuits chez StayKo-rea, 4 à l’aller et 2 au retour.

Et voilà !!! Ensuite commence l’aventure qui nous conduira dans le sud-est et le nord-est de la Corée après bien sûr les quelques jours passés dans la capitale.

Notre souhait à tous les quatre : découvrir les richesses culturelles du pays, mieux connaître les Coréens.

Les conseils de Sun, notre hôte, furent pré-cieux et de bon goût :

ADOPTION

Fabienne Motteau et ses filles

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TRAJECTOIRES

En résumé: visite de plusieurs palais, d’un village folklorique, d’un temple, d’un tombeau, d’un parc national... cérémonie du mariage, relève de la garde d’un palais, spectacles traditionnels, dégustation de bibimpap, découverte gustative du kimchi..., marchandage à la recherche d’un hambok (tenue traditionnelle)...

Fabienne, Thierry, Amélie et Léna

Une procession traditionnelle

Arrivés par avion, nous avons en alternance pris le métro, le bus, le taxi, le train et nos jam-bes pour faire le plein d’images, de couleurs, d’odeurs et de saveurs.

L’accueil des Coréens est incroyable : serviabi-lité, gentillesse, modestie, discrétion... Amélie et Léna se sont senties très à l’aise, complices l’une de l’autre, enthousiastes et nous, les pa-rents, très fiers d’être là avec elle bien sûr.

Nous y retournerons pour voir le sud et l’île de Jegu.

En attendant, notre petite exposition a permis à nos copains, notre famille et les amis de Rayon de Soleil présents ce beau dimanche à Vendren-nes d’avoir un petit aperçu de ce pays du matin calme.

18AU SCAN

Depuis mai 2011, le site du Rayon de Soleil, http://rayondesoleil.net/ affiche une nouvelle version, plus dynamique et surtout, plus facile à actualiser. Un outil qui a pour but de rendre l’association plus visible sur internet, de susci-ter des dons et, qui sait, des vocations !

Des codes couleurs et une charte graphique en harmonie avec ceux de Ricochet, plus de pho-tos, un rubricage plus clair avec des entrées multiples, des fiches par pays, complètes et illustrées... Le nouveau visage du site est plus agréable à consulter et la navigation plus aisée ! Mais ce n’est pas tout, car comme on peut l’ima-giner, la face de l’iceberg – un vrai travail de titan mené par Jean-Marc Fron et l’agence Eco-novia – est cachée.

Des fonctionnalités essentielles

Parmi les nombreuses améliorations appor-tées au site, la principale n’est pas visible... Mais elle est primordiale, puisqu’elle per-met une bien plus grande réactivité quant au contenu : un nouvel outil intégré au site per-met en effet aux bénévoles du RDSEE d’actua-liser le site eux-mêmes, en temps réel, sans intermédiaire. Or, on sait que les sites les plus

un nouveau look pour briller sur le net !

consultés sont ceux qui « vivent » au rythme des actualités ! Un accélérateur formidable pour les dons puisque, dans une prochaine étape, les donateurs pourront souscrire un parrainage, faire un don et effectuer leur paie-ment en ligne mais aussi voir comment ces fonds ont été utilisés. Plus simple également, la mise en place d’une adresse électronique générale, info@rayondesoleil.net, est désor-mais accessible pour toute demande d’infor-mation (rubrique ‘Qui sommes-nous’, Nous contacter). De même, un interlocuteur unique ainsi que son adresse email est identifié pour toute personne qui souhaiterait devenir béné-vole au sein du RDSEE.

Les prochaines étapes

Le site a déjà bien évolué mais nécessite en-core quelques réglages techniques comme la finalisation par les responsables parrainages des fiches pays incomplètes ou le paramétrage de l’outil « Don en ligne » par l’agence Econo-via. Mais le plus urgent aujourd’hui est de pré-voir une actualisation régulière du site et no-tamment des rubriques « Actualités» et « Grâce à vos dons » par un responsable bénévole. Avis aux amateurs !

ils sont En liGnE Et téléCHArGEABlEs !

• Les statuts, ainsi que les rapports moraux et d’activité de la dernière AG

• Les bulletins d’adhésion et de parrainage

• Les derniers numéros du Ricochet depuis Janvier 2010

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AU SCAN

CoréE du sud

bienvenue à nos «rayons De soleil» !

> Louise, fille de Nicolas FAUREL (arrivé en 1986) et petite-fille de Daniel et Marie-France Faurel, respectivement responsables du fichier de Rico-chet et de l’adoption Corée, adoption Haïti, par-rainage Madagascar, est née le 18 mars 2011.

les enfants De nos enfants

- Aaron, arrivé le 5 mai 2011- Lucas, arrivé le 6 mai 2011- Kiméo, arrivé le 6 mai 2011

Louise Faurel

L’arrivée des petits coréens

20ARRET SUR IMAGES

retour sur ...soiréE dE rEMErCiEMEnts à CHEFFois En vEndéE lE 20 MAi 2011

Le but de cette soirée était de remercier toutes les personnes et structures - entreprises, com-merçants, collectivités, municipalités, associa-tions, écoles … - qui soutiennent l’aide appor-tée par le Rayon de Soleil de l’Enfant Etranger à l’enfance défavorisée dans certains pays du monde.Anne-Marie Boucher, Présidente du Rayon de Soleil de l’Enfant Etranger, et Evelyne Brunet, administratrice pour la région Ouest, ont ainsi pu rendre compte de leur dernière mission en Haïti et faire part très précisément des actions en cours et de l’utilisation des fonds versés. Un diaporama projeté sur grand écran, accom-pagné de musiques créoles, a montré les dif-férentes réalisations grâce aux dons, ainsi que les structures d’accueil des enfants. Des photographies prises dans le pays, notam-ment à Port au Prince, montrant l’ampleur des dégâts occasionnés par le tremblement de ter-re et les villages de tentes précaires toujours

là un an après, n’ont laissé personne indif-férent. Dans un deuxième temps, Christine Roux, co-responsable des parrainages avec Evelyne Brunet, a dressé un bilan précis des besoins dans les différents pays : Haïti, Inde, Madagascar, Mali, République Centre Afrique, Roumanie, Chine, Corée du Sud, Vietnam.La réunion s’est terminée à l’extérieur autour d’un verre de l’amitié, dans une am-biance chaleureuse, grâce à la gentillesse des parents adoptifs.

Anne-Marie Boucher, Evelyne Brunet et Christine Roux

séance photo avec la famille Bonjean

visitE dEs nounous CoréEnnEs Au sièGE du rAyon dE solEil,

Venues du Pays du Matin Calme, deux nourrices et deux travailleuses so-ciales du HOLT, à Séoul, ont profité d’un accompagnement d’enfants vers leurs parents adoptifs pour faire un petit tour d’Europe. Après le Danemark et la Norvège, c’est à Paris qu’elles ont été accueillies par Marie-France Fau-rel, bénévole pour l’adoption en Corée. Guidées par deux personnes très attachées au Rayon de Soleil et parlant coréen, elles ont visité de Paris, fait du shopping et assisté le 14 mai à un repas avec l’équipe Corée du RDSEE. L’après-midi a été consacré à une rencontre avec des familles adoptantes, organisée dans les locaux de la rue Martel. Ces moments, riches en échan-ges et émotions, ont permis de mieux connaître les coutumes de ce pays et de tisser des liens.

ARRET SUR IMAGES

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lE CollECtiF pour l’Adoption intErnAtionAlE En séMinAirE lE 18 juin 2011

A

FêtE AnnuEllE du rAyon dE solEil lE 9 oCtoBrE à vErsAillEs !

Le collectif pour l’adoption internationale com-posé des Amis des Enfants du Monde, de Mé-decins du Monde et du Rayon de Soleil de l’en-fant étranger a organisé au siège de Médecins du Monde un séminaire sur la préparation des

parents et enfants dans le cadre de l’adoption internationale. Deux invitées de marque y sont intervenues : Luce de Bellefeuille, directrice du secrétariat à l’adoption internationale au Qué-bec (sur le thème des grandes orientations au QUEBEC) et Verônica Petersen Chaves, psycholo-gue clinique à Porto Alegre, Brésil (sur la prépa-ration des enfants dès leur pays d’origine). Les familles contact ont été informées soit au cours de la réunion du 4 avril, soit par courriel ou courrier et 17 personnes y étaient inscrites tan-dis que 9 bénévoles du RDSEE étaient également présentes. Un compte-rendu rédigé par une per-sonne de Médecins du Monde devrait suivre et sera mis en ligne sur rayondesoleil.net

Quelques participants du RDSEE autour d’Anne-Marie Boucher

Retenez déjà la date du 9 octobre, pour partager ensemble un repas au 23, rue de l’Ermitage, à Versailles.

Comme chaque année, la journée sera animée de jeux pour les enfants ( pêche à la ligne, envelop-pes surprises, …), d’un bar où seront proposés gâteaux faits maison et boissons et tous, enfants et parents, seront ravis de se rencontrer.

Pour retenir votre repas, au prix unique de 10€, merci de passer vos commandes :

◊ par téléphone (lundi, mardi ou jeudi) au 01 48 24 65 90

◊ par mail à :arlette.selem@rayondesoleil.net ou marie-france.faurel@rayondesoleil.net

◊ par courrier en précisant le nom et le nombre de repas souhaitéet en le renvoyant au RDS, 8 bis rue Martel 75010 PARIS

C

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ARRET SUR IMAGES

tous à venDrennes le 28 août !

Nous vous attendons très nombreux pour notre Assemblée Générale annuelle mais aussi pour faire la fête en présence d’invités de marque ! Comme chaque année, le programme est riche, mais avec en plus quelques nouveautés.

Un repas vendéen convivial sera ensuite proposé sur place aux adultes ainsi qu’aux enfants. Tout au long de la journée, différents stands de jeux, des concours de bowling et de billard japonais, des enveloppes surprise et une tombola vous accueilleront au son de la joyeuse animation de Baptiste et son groupe de country. De belles découvertes vous attendent au coin lecture autour du thème de l’adoption et de la différence tandis que les mordus de shopping auront l’embarras du choix entre l’artisanat de Roumanie, Mada-gascar, République de Centre Afrique, Vietnam, Chine, Corée ou Inde... Une petite soif ou une petite faim ? Le bar et ses douceurs sucrées reste ouvert toute la journée !

L’Assemblée Générale aura lieu à 15 heures : n’oubliez pas que seuls les adhérents à jour de leur cotisation 2010 sont habilités à voter et qu’aucun règlement ne se fera sur place : régularisez votre situation en envoyant au siège du RDSEE le 15 août au plus tard. Pour ceux qui ne pourraient se dé-placer, un pouvoir est joint au magazine.

Accès : fléchage à partir de Vendrennes, N160, direction Cholet/Les Sables d’Olonne.

Pour que la fête soit totalement réussie, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, contact : Evelyne Brunet 06.87.09.14.37

Une fois n’est pas coutume, la journée débutera par une messe à 11h, en mémoire des défunts de notre associa-tion, de Mesdames Lemire (fondatrice du RDSEE) et Gau-tier, des sinistrés d’Haïti. Nous pourrons tous témoigner de notre soutien à ce pays à travers la présence d’Yva Sa-medy, correspondante du RDSEE en Haïti et de Maudette Jean Baptiste, directrice du Foyer de la Nouvelle Vie.

Association Le Rayon de Soleil de l’Enfant Etranger

8 bis rue Martel75010 Paris

Tel 01 48 24 65 90 – fax 01 42 46 23 02

www.rayondesoleil.net

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