Gimme Danger, un Iggy Pop affolant dans un Jarmusch inégal...Iggy Pop and The Stooges in Gimme...

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Gimme Danger, un Iggy Pop affolant dans un Jarmusch inégal Présentée en séance inédite, “Gimme Danger” est un documentaire inégal de Jim Jarmusch, consacré aux Stooges. Peu de puissance en ce “Raw Power”. Jarmusch + The Stooges, l’équation était imparable sur le papier. A l’arrivée, on n’est pas déçu par les rockers du Michigan mais un peu par l’esthète de New York. Un rockumentaire trop académique Jarmusch signe là un rockumentaire “by the book“, contant la magnifique et tragique histoire des Stooges chronologiquement, alternant entretiens au présent et images d’archives selon un montage rapide, “efficace”, shuntant les chansons trop vite et laissant une part trop importante aux propos. Seule touche d’originalité, l’usage d’extraits de films, dessins animés ou programmes télé pour illustrer les moments de l’histoire dépourvus d’archives.. Bref, l’esthète Jim nous laisse sur notre faim en se calant sur les codes académiques du docu à l’américaine. Mais ce qui le sauve et fait toute la valeur bandante de ce film, c’est bien sûr son sujet. Iggy demeure ce vieux gladiateur au charisme affolant, athlète magnifié par ses rides qui n’a pas non plus oublié d’être d’une intelligence acérée, regardant la culture américaine mainstream avec un œil critique irréductible. Il parle beaucoup dans ce film, mais il pourrait aussi bien lire le bottin sans nous ennuyer tellement sa voix est chaude, envoûtante, quasi-sexuelle.

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Gimme Danger, un Iggy Pop affolant dans un Jarmusch inégal

Présentée en séance inédite, “Gimme Danger” est un documentaire inégal de Jim Jarmusch, consacré aux Stooges. Peu de puissance en ce “Raw Power”.Jarmusch + The Stooges, l’équation était imparable sur le papier. A l’arrivée, on n’est pas déçu par les rockers du Michigan mais un peu par l’esthète de New York.

Un rockumentaire trop académique

Jarmusch signe là un rockumentaire “by the book“, contant la magnifique et tragique histoire des Stooges chronologiquement, alternant entretiens au présent et images d’archives selon un montage rapide, “efficace”, shuntant les chansons trop vite et laissant une part trop importante aux propos. Seule touche d’originalité, l’usage d’extraits de films, dessins animés ou programmes télé pour illustrer les moments de l’histoire dépourvus d’archives..Bref, l’esthète Jim nous laisse sur notre faim en se calant sur les codes académiques du docu à l’américaine. Mais ce qui le sauve et fait toute la valeur bandante de ce film, c’est bien sûr son sujet. Iggy demeure ce vieux gladiateur au charisme affolant, athlète magnifié par ses rides qui n’a pas non plus oublié d’être d’une intelligence acérée, regardant la culture américaine mainstream avec un œil critique irréductible. Il parle beaucoup dans ce film, mais il pourrait aussi bien lire le bottin sans nous ennuyer tellement sa voix est chaude, envoûtante, quasi-sexuelle.

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La story sauvage et les images incandescentes des Stooges font le reste. On parle quand même ici d’un groupe séminal (plus haut que le Velvet Underground en ce qui me concerne) qui a légué trois chefs-d’œuvre carbonisés à la postérité (The Stooges, Fun House et Raw Power), d’un chanteur et songwriter qui incarne à lui seul le rock dans toutes ses dimensions : sa réalité physique, sexuelle, son idéal libertaire, sa chair, son verbe.Le film porte l’intitulé stoogien Gimme Danger : si Jarmusch lui fait peu honneur par ses choix formels, Iggy et ses partenaires sont bien présents pour exsuder le goût du souffre et du danger.Gimme Danger de Jim Jarmusch (USA). Avec James Osterberg (aka Iggy Pop) et The Stooges. Séancespéciale.

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Cannes 2016 - “Gimme Danger”, les confidences d'Iggy Pop à Jim Jarmusch

S U R L E MÊ ME T H È MEChaque jour, nous choisissons dans le tourbillon cannois l'image d'un film qui nous plonge dans l'univers singulier d'un cinéaste, d'un acteur, d'une ville, d'un pays. Aujourd'hui, focus sur “Gimme Danger”, le documentaire que Jim Jarmusch consacre aux Stooges et à leur chanteur Iggy Pop.A l'époque de la sortie parisienne d'Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch revenait d'une virée dans le Michigan. Il y avait rencontré Iggy Pop (« James Osterberg », disait-il) pour une longue interview qui fournit la matière principale de son documentaire sur les Stooges, le groupe dont le chanteur est à peu près le seul survivant (avec James Williamson). Comme on peut s'y attendre, Gimme Danger fourmille d'images d'archives décoiffantes, comme le montre la photo ci-dessus, et de récits de concerts épiques (plongeons, dents cassés, K.O, etc.). Le décor des entretiens est un spectacle en soi. On aimerait les montrer ici, mais Jarmusch est un homme secret, il faudra attendre la sortie du film (l'hiver prochain) pour découvrir la tanière dans laquelle l'iguane se repose quand il a fini de jouer les prédateurs sur les planches de tous les continents.

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EntretienIggy Pop : “J'étais fatigué d'Iggy lechien fou, j'avais envie de disparaître”

La discussion s'est déroulée en deux temps. Dans des lieux dont Jim Jarmusch précise avec malice qu'ils seront tenus secrets, sans jamais élargir le cadre pour nous aider à nous situer. Le premier, éclairé par le jour desfenêtres, nous montre Iggy dans une simple

pièce avec quelques habits derrière lui et un vieux téléphone à ses côtés. On devine qu'il s'agit de la caravane dans laquelle il vivait avec ses parents et qu'il a garée quelque part, au milieu d'un champ quelconque de l'Amérique profonde, une émouvante retraite vers l'enfance. « Quand j'étais môme, raconte-t-il, les types du coin se foutaient de ma gueule.Mon père roulait en Cadillac et faisait vivre sa famille dans une caravane, une voitureplus grosse que sa maison, voyez-vous ça ! » Un autre segment de l'interview fait apparaître le chanteur en seigneur d'un autre âge, trônant dans un fauteuil doré, au milieu de ce qui pourrait être le salon de son manoir gothique (ou bien une annexe de la planque d'Adam, le vampire d'Only Lovers Left Alive). Des crânes comme reposoirs, un piano à queue miniature à ses pieds, une peinture primitive en toile de fond.Face à la caméra de Jim Jarmusch, Iggy se confie posément et tient habilement le rôle du narrateur, drôle et brillant, tirant les ficelles de sa légende en se gardant de bien d'en dire trop sur les abîmes traversées. Malgré la signature de Jim Jarmusch et un collage malin (et sûrement coûteux) d'extraits de films et de séries vintage, Gimme Danger est un documentaire assez classique. Les fans se régaleront de voir Iggy parler de Mary W des Shangri Las ou régler son compte aux maisons de disques et à l'entourage de Bowie (« Ilsvoulaient m'emmener jouer Peter Pan à Broadway, je leur ai dit non moi c'est CharlesManson ! »). Ceux qui ne sont pas des familiers de la saga de Détroit vont découvrir une vie aussi drôle et furieuse qu'une BD (la batterie dans la caravane, le plan d'herbe géant qui sèche au pressing) et une fantastique galerie de personnages, de John Cage à John Wayne, de la famille Adams aux White Panthers.

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Gimme Danger review – blast from the Stooges’ pastIggy Pop remembers his glory days in this high-energy documentary from Jim Jarmusch

The greatest band of all time?: Iggy Pop and The Stooges in Gimme Danger.Wendy IdeSunday 20 November 2016 08.00 GMTLast modified on Thursday 15 December 2016 12.21 GMT

With this punchy documentary, Jim Jarmusch makes a fairly persuasive case that the Stooges, fronted by snake-hipped rock legend Iggy Pop, were the greatest band of all time. The music certainly bears the theory out, and the archive performance footage has an energy that blasts away any doubts about the sound quality of the recordings. Segments of rough and ready animation fill in some of the gaps. You do, however, find yourself wishing that Iggy hadn’t rocked out quite so enthusiastically during the pivotal years –his anecdotes sometimes have a blurred quality that suggest he’s recounting a story that he heard about himself, rather than something he actually remembers.

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Jim Jarmusch : "Gimme Danger est une lettre d'amour aux Stooges"

Outre Paterson en compétition, le cinéaste présentait son documentaire sur le groupe d'Iggy Pop en séance de minuit.

Pour un fan des Stooges, Gimme danger était probablement le film le plus gratifiant de tout le festival. Iggy Pop (69 ans !) en est l'invité principal, qui évoque la carrière chaotique et flamboyante du groupe séminal avec une intelligence aigüe et une diction inimitable. Son discours est appuyé par de nombreux autres témoignages, dont ceux des membres originaux du groupe, que Jarmusch a eu le temps d'enregistrer avant que la mort les emporte : le guitariste Ron Asheton (2009), son frère Scott (2014), et le saxophonisteSteve Mackay (2015).Pour les fans qui connaissent toute la littérature attachée à Iggy et aux Stooges, ce film est un complément idéal, qui enrichit les informations en les illustrant d'images de toutes sortes : archives qui témoignent autant de l'énergie dégagée pendant les concerts que du contexte de l'époque (les émeutes de Detroit), extraits d'émissions de télé qui ont influencé le jeune Osterberg, clips de films en forme de contrepoints ironiques... Chaque seconde est un plaisir pour les sens et l'esprit. Deux jours avant sa présentation, le réalisateur nous confiait comment il avait conçu le film."Les Stooges ont persisté alors que le monde entier les rejetait"

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influencé le jeune Osterberg, clips de films en forme de contrepoints ironiques... Chaque "Je suis originaire d'Akron, Ohio de mutant, je ne comprends pas. Il y a environ huit ans, il m'a dit, "Oh man, ils commencent à faire des films sur ma vie, mais j'aimerais que quelqu'un de vraiment motivé en fasse un sur les Stooges". Puis il m'a regardé en disant: "J'aimerais que ce soit toi, man". Je lui ai dit: "si tu me le demandes, je commence demain". Il a dit oui, et

je l'ai fait. J'ai

commencé à faire des recherches, je l'ai financé moi-même jusqu'à ce que je manque d'argent. Only lovers est arrivé, puis nous avons repris Danger jusqu'à une nouvelle interruption pour Paterson. C'est un collage d'éléments venus de sources multiples. J'ai essayé de faire en sorte qu'il soit fidèle aux Stooges : sauvage, brouillon, sophistiqué d'une façon très peu sophistiquée, drôle, émouvant, primal. Et il y a un lien avec Paterson, même si le style est totalement différent, dans l'idée de connaître ses forces et de les exprimer autant que possible. Paterson conduit un bus et écrit des poèmes pendant sa pause déjeuner, mais il a quelque chose à donner. Laura (sa femme) a des idées créatives qu'elle utilise dans le cadre de sa maison. Et les Stooges, contre vents et marées, ont persisté alors que le monde entier les rejetait. Et le film dit: "voyez où ils sont pour nous maintenant". Ce n'est pas un documentaire, plutôt un essai ou une lettre d'amour aux Stooges. Je ne m'en lasserai jamais."Gérard Delorme, à la frontière du Michigan. Quand j'étais ado, avec mes amis, les groupes les plus importants pour nous étaient le MC5, les Stooges et le Velvet. J'ai eu la chance depuis 20 ans d'être ami avec Jim Osterberg, alias Iggy Pop. C'est l'une des personnes les plus remarquables que j'ai rencontrées. Mentalement et physiquement, c'est une sorte

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Jim Jones and the Righteous Mind - Boil Yer BloodIl y a tout juste un an tombait la terrible nouvelle de la séparation de l'un des groupes les plus enthousiasmants des années 2010, prenant à contre-pied toute une foule de fans qui, perdus alors, s'étaient fort logiquement demandé d'une même voix plaintive, « mais alors, qu'est-ce qu'on va faire de nos bottes en croco ? » : la Jim Jones Revue capitulait.Avec une certaine classe, le groupe ne fournit aucune explication, frustrant certes son auditoire, mais désamorçant ainsi tout éventuel règlement de compte en place publique ; point de polémique, ainsi rien n'était « gâché » de nos beaux souvenirs, et le groupe gardait dans nos têtes l'image d'un gang soudé et intègre.

Si l'on n'a plus, depuis, de nouvelles du guitariste Rupert Orton (hormis quelques apparitions en tandem avec Jim Jones, invités tous deux lors de divers concerts), on sait toutefois que le pianiste maboule, Henry Herbert, prépare actuellement un premier EP solo, accompagné par l'autre Jones de la bande, Nick, à la batterie, et que c'est prometteur, tant le bonhomme est talentueux.

Mais c'est aujourd'hui un autre projet qui nous intéresse : celui que le leader Jim Jones a fondé avec son bassiste préféré, Gavin Jay. Les compères relèvent ainsi le défi de la tabula rasa, repartent du néant pour édifier une nouvelle légende, qui portera le nom de Jim Jones and the Righteous Mind.A la voix off de dire alors, d'une voix grave et mystéieuse,

"Au commencement, il y eut Boil Yer Blood"

Disons-le d'emblée, il ne s'agit que d'un EP 3 titres. Forcément, la première réaction est de tirer la gueule, comme quand on n'avait pas compris qu'on était dans un restaurant gastronomique, que l'assiette est servie et qu'il n'y a dedans que quatre pauvres petits pois empilés sur une fine lamelle de rôti froid, avec tout juste quelques gouttes de vinaigre étalées sur la porcelaine pour faire joli. Enfin j'imagine que c'est comme ça dans les restaurants gastronomiques. On se dit au moins que les choses ne changent pas, la Revue nous ayant déjà habitués à un rythme un peu pantouflard, comme Burning Your House

Down était par exemple garni d'une bonne moitié d'anciens titres réenregistrés. Alors on nous dira que ça ne fait qu'un an que le groupe s'est séparé, qu'il faut leur laisser le temps aux petiots, oui mais voilà, un an sans Jim Jones, ben c'est long, on a le droit d'être ronchon.

Heureusement (fin du suspens), les 3 morceaux envoient sacrément le pâté.

En même temps nous sommes un territoire déjà conquis, rien qu'à entendre la voix d'homme des cavernes du chanteur, et nos poils de bras se dressent déjà comme un seul homme en beuglant « AVE JIM JONES ». Mais ça n'est pas gratuit, il y a quelque chose ; le riff minimaliste touche en plein dans le nombril, hargneux. Ce premier morceau éponyme possède une vértiable dimension cinématographique, nous plonge dans une

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atmosphère incroyablement palpable, avec son piano au gimmick de film d'action et ses grands « wiiiiiiiw » aigus et horrifiques ; on ne s'y trompe pas, le clip, très soigné, relève de cette ambiance sombre et sauvage. Les choeurs virils qui scandent « Boil Yer Blood » sont menaçants, voire carrément guerriers, et l'on retient son souffle jusqu'à la fin du morceau, son crescendo, suivi du retour du thème de Mission Impossible, comme pour nous hanter jusqu'à la fin de nos jours.

Suit "1,000 Miles from the Sure", une balade apaisante comme Jim Jones nous avait informés qu'il savait les chanter à l'occasion de l'album The Savage Heart. Là encore, il s'agit avant tout d'une ambiance, qui porte cette fois-ci l'auditeur dans une main de coton. Les arrangements sont sublimes, et l'on découvre, à chaque écoute, un son nouveau pour nous hypnotiser, çà une douce guitare slide, là une contrebasse frottée tendrement... Que de grâce.

Puis la voix de Jim Jones hurlant « Last naaaaïïïght ! » nous sort violemment de notre rêve. Si "Hold Up" est sans doute un peu moins efficace que les deux morceaux précédents, il est tout de même plein de bonnes idées : un groove ethnique, des choeurs peau-rouge, et ces maracas dans l'oreille gauche qui ne quittent plus les mains du chanteur depuis qu'il les a chopées Manitou sait où. Les Righteous Mind dansent autour du feu.

C'est donc un EP enthousiasmant que nous proposent ici les Londoniens, plein de promesses pour l'avenir. Et comme The Jim Jones Revue était avant toute un groupe à voir (que dis-je à voir, à vivre - non, à survivre !) en live, il nous tarde à présent de découvrir le show de Jim Jones and The Righeous Mind, histoire de se faire souffler une bonne volée de watts dans la tête ; on regrette fort de les avoir loupés au cours des quelques dates qu'ils avaient donné en France il y a peu (appel à témoins : quelqu'un les

a vus ?), vu qu'ils semblent bien l'aimer, la France.Reste toujours que 3 morceaux, c'est trop peu pour rechausser définitivement les santiags ; on n'est jamais à

l'abri d'un vilain coup du sort.On n'a qu'à dire qu'on en met une, au cas où.

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JIM JONES & THE RIGHTEOUS MIND (Rock’N’Roll – UK)Le nouveau groupe de Jim après la fin du Jim Jones Revue! JIM JONES & THE RIGHTEOUS MIND est la continuité de la Revue avec de la contre basse et steal guitare, dans un registre plus émotionnel mais toujours vigoureux pour mettre le charisme de Jim encore plus en évidence. Vous avez aimé JIM JONES REVUE, vous serez conquis par ce nouveau projet Rock’N'Roll de Jim Jones, ancien chanteur du groupe The Hypnotics dont la voix rauque surprend toujours autant par sa puissance! Avec Jim Jones: vocals, guitar / Gavin Jay: bass, b-vox / Phil Martini: drums, b-vox / Joe Glossop: keys, b-vox / David Page: pedal steel, b-vox.

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Concert Pop

JIM JONES AND THE RIGHTEOUS MIND + GUEST 0Partages

DATE : Jeudi 3 mars 2016LIEU : LA NEF (Angouleme 16000)

Il y a un peu plus d’un an, The Jim Jones Revue annonçait la fin de leur aventure, laissant tous leurs fans un peu orphelins. Un amour en chasse un autre, et pour notre plus grand plaisir, voici.. Jim Jones and The Righteous Mind !

Bon sang ne saurait mentir, les londoniens vont tenir toutes leurs promesses. Des notes plus sombres et surtout la voix inimitable de Jim Jones qui sait hérisser tous les avant-bras du monde, voilà ce qui vous attend. Du rock’n’roll comme on l’aime, brut, poisseux et suintant, sexy et troublant.