GESTION PRESTATIONS RETRAITE DE L - ircom-agirc-arrco...pour bénéficier de la date d’effet de...

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Numéro 08 - 2011 Tél. 05 96 55 61 00 www.ircom-laverriere.fr Institution Interprofessionnelle de Retraites Complémentaires de la Martinique LES MISSIONS DU SERVICE GESTION PRESTATIONS RETRAITE DE L IRCOM p.4 p.9 Mieux connaître l’hémophilie p.14 Dons d’organes et de tissus, parlons-en ! La Banque Alimentaire de la Martinique, une banque à qui donner ! p.18 SANTÉ SENIOR, la bonne SOLUTION pour votre DÉPART à la RETRAITE ! p.19 Chaux douvan !!! VIE RASSURÉE FOLIO SANTÉ VOUS BIEN CONSEIL ET PLUS LA RÉSIDENCE «MARIE-OLGA ANCET» ÉTABLISSEMENT D’ACCUEIL POUR PERSONNES ÂGÉES

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Numéro08 - 2011

Tél. 05 96 55 61 00www.ircom-laverriere.fr

Institution Interprofessionnellede Retraites Complémentaires

de l a Mar t in ique

LES MISSIONS DU SERVICEGESTION PRESTATIONS RETRAITE DE L’IRCOM p.4

p.9

Mieux connaître l’hémophilie

p.14

Dons d’organes et de tissus, parlons-en !La Banque Alimentaire de la Martinique,une banque à qui donner !

p.18

SANTÉ SENIOR, la bonne SOLUTIONpour votre DÉPART à la RETRAITE !

p.19

Chaux douvan !!!

VIE RASSURÉE

FOLIO

SANTÉ VOUS BIEN

CONSEIL ET PLUS

LA RÉSIDENCE «MARIE-OLGA ANCET»

ÉTABLISSEMENT D’ACCUEIL

POUR PERSONNES ÂGÉES

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2 L’Oasis des Aînés N°8

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

SANTÉ VOUS BIEN

MEMENTO

FOLIO

SSOOMMMMAA II RREE

La Résidence «Marie-Olga ANCETp.6

Mieux connaître l’hémophilie ?p.8

Sortie culturelle à la Maison de la cannep.12

La Banque Alimentaire de la Martinique p.14

magazine annuel des retraités Ircom - n° 8 - 2011

Directeur de la publication Daniel PPIIEERRRREE--LLOOUUIISS,, Directeur général de l’IRCOM • Rédacteur en chef Marie-Hélène MMOONNTTJJEEAANN--TTEELLLLIIAAMM, secrétaire général

Ont collaboré à la rédaction de ce numéro Odile CCHHAARRLLOOTTTTEE • Lucienne AAMMBBRROOIISSIINNEE • Charly RROOCCHHEEMMOONNTT • Conception & réalisation

ESSENT I E L CONSE I L • C r é d i t p h o t o s Ma d i n ’ Ima g e Contact IRCOM Immeuble La Verrière 20 avenue des Arawaks - BP 460

97205 Fort de France CEDEX • Tél. 05 96 55 61 00 • Fax. 05 96 75 59 50 Site Internet wwwwww..iirrccoomm--llaavveerrrriieerree..ffrr • ISSN 11777799--55550088

4 Le service Gestion Prestations Retraite de l’IRCOM

6 La Résidence « Marie-Olga ANCET » un nouvel établissement d’accueil pour personnes âgées en Martinique

8 L’Arrco a 50 ans

9 Mieux connaître l’hémophilie

13 La Banque Alimentaire de la Martinique, une banque à qui donner !

14 Don d’organes et de tissus, parlons-en !

16 L’IRCOM et l’action sociale

17 Programme d’activités de l’Action Sociale 2012

17 Chiffres utiles

17 Nos partenaires dans les services d’aide à la personne

18 SANTÉ SENIOR, la bonne à la RETRAITE !

19 Chimen rimed razié

20 Chaux Douvan !!!

22 Proverbes - À vous de jouer

23 Les belles histoires de chez nous :« Saint Pierre, samedi soir de carnaval »

FOLIO

VIE RASSURÉE

CONSEIL ET PLUS

ÉVASION

MEMENTO

SANTÉ VOUS BIEN

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

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3Le magazine des retraités - Décembre 2011

ÉDITORIAL

ÉÉddiittoorriiaall

L’année 2011 s’achève sur fond de crise financière, économique et sociale.Ne nous laissons cependant pas happer par la morosité ambiante et sombrer

dans un pessimisme. C’est ce que nous tentons de faire en vous offrant notremagazine de l’action sociale « L’Oasis des Aînés ». Nous espérons que ce support de communication, par les thèmes qu’il traiteet sa présentation, vous apporte un moment enrichissant et agréable.Vous y trouverez une diversité d’articles et une multitude d’informationset de conseils grâce à la contribution de partenaires œuvrant dans ledomaine médico-social. Vous pourrez faire connaissance avec la résidence« Marie-Olga ANCET, nouvel établissement d’accueil pour personnes âgées

à Ducos qui vient d’ouvrir ses portes, aller à la rencontre de la Banque Alimentaire de Martinique, association caritative quicollecte des produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien à destination de personnes démunies.L’Oasis des Aînés propose de vous emmener également dans les coulisses du CHU de Fort de France pour vous parler de thèmespeu connus comme le don d’organes et de tissus ou encore l’hémophilie, maladie génétique et héréditaire, qui touche des centainesde patients en Martinique.Ce sera enfin, pour vous, cher(e) lecteur(trice), l’occasion de mieux connaître votre institution de retraite à travers le témoignaged’un de nos conseillers prestations Retraite puis la présentation de son action sociale.

Très bonne lecture et meilleurs vœux pour l’année 2012.

DDaanniieell PPIIEERRRREE--LLOOUUIISSDirecteur Général

MMaarriiee--HHééllèènnee MMOONNTTJJEEAANN--TTEELLLLIIAAMMSecrétaire Général

Il y a 50 ans, le 8 décembre 1961, les partenaires sociaux créaient au plannational l’Association pour le Régime de Retraite COmplémentaire des

salariés (ARRCO), gérée paritairement. L’obligation pour une entreprised’adhérer à un régime de retraite complémentaire a relevé dans un premiertemps d’une convention collective de branche, puis d’un accord collectifnational et interprofessionnel et enfin de la loi. Il a fallu attendre la loi du29 décembre 1972 qui a généralisé à toutes les entreprises de l’industrie, ducommerce, des services, des mines et de l’agriculture l’obligation d’adhérerà un régime de retraite complémentaire.

En Martinique, cette obligation résulte d’un arrêté d’extension pris par l’Etat le 12 mars 1973.C’est ainsi que votre caisse de retraites complémentaires, aujourd’hui l’IRCOM, est apparue dans le champ de la protectionsociale martiniquaise.Il appartient aux partenaires sociaux représentés au sein du Conseil d’Administration, que nous présidons, de mettre tout enœuvre pour assurer la pérennité du régime, garantir à nos ressortissants retraités une continuité de revenus après de longuesannées de vie active.Le Conseil d’administration de l’IRCOM a, dans le cadre de l’action sociale, le souci de mener une politique ambitieuse d’aide auxpersonnes en situation de précarité ou d’exclusion, qui trouve sa justification dans le contexte économique difficile que nousconnaissons actuellement et qui fragilise l’ensemble de nos ressortissants.C’est la mission que chaque administrateur de votre institution s’attache à remplir au mieux, avec l’appui de l’équipe adminis-trative dans le but d’assurer une qualité de service irréprochable à tous ses ressortissants.

À l’occasion de la nouvelle année, nous présentons à tous nos allocataires nos meilleurs vœux de bonheur et de santé pour 2012.

HHuugguueess RROOCCHHAAMMBBEEAAUUPrésident

GGaabbrriieell HHAAYYOOTTVice-Président

MMoott ddee llaa pprrééssiiddeennccee ppaarriittaaiirree

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4 L’Oasis des Aînés N°8

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

Célia SAINT-JUST est l’une des gestionnairePrestations Retraite de l’IRCOM

de l’intéressé. Lorsque la carrière neprésente pas de complications, un dossierpeut être traité en quelques jours seule-ment. D’autres nécessitent plus de temps. Les difficultés peuvent survenir lorsquele futur retraité ne dispose pas desjustificatifs comme les fiches de payeou certificats de travail ou encore quandil n’a pas été déclaré par son employeur àla retraite complémentaire. Dans cedernier cas, nous tentons d’engagerune procédure auprès de l’employeurdans le but de récupérer les cotisations.Lorsque la démarche se révèle infruc-tueuse (employeur décédé ou qui n’a pas lesmoyens de régler les retards de cotisation),l’intéressé malheureusement perd sesdroits à la retraite complémentaire. Nous mettons tout en œuvre pourinstruire un dossier dans les délaisfixés par la date d’effet de départ à laretraite. Notre objectif vise à payer le futurallocataire dans les temps de façon àlui assurer une continuité de revenu.Dès lors que nous avons terminé notremission, c’est au service Allocataire deprendre le relais pour assurer le paiement.Il est important de signaler que toutepersonne qui dispose d’informations

LE SERVICE GESTION PRESTATIONS RETRAITED E L’ I R COM VOUS ACCUE I L L E

Notre objectif vise à payer le futur allocataire dans les temps de façon à lui assurer une continuité de revenu

sociale, l’intéressé dispose de trois moispour bénéficier de la date d’effet deson départ à la retraite. Il doit donc,dans cette période de trois mois, pren-dre contact avec l’IRCOM, sa caissede retraite complémentaire.UUNN TTRRAAIITTEEMMEENNTT MMIINNUUTTIIEEUUXXDDEESS DDOOSSSSIIEERRSS

Notre mission consiste alors à vérifiertoutes les informations relatives à sacarrière, à analyser l’ensemble desdonnées, bref, à étudier le dossier dansle détail.La durée du traitement d’un dossiervarie selon la complexité de la carrière

Célia SAINT-JUST est gestion-naire Prestations Retraite àl’IRCOM (anciennement « liqui-

dateur retraite ») depuis juillet 2006.C’est une personne motivée,sérieuse, prenant à cœur sontravail, qui a accepté de nousprésenter sa mission à l’IRCOM.« Le gestionnaire PrestationsRetraite est l’interlocuteur dessalariés qui ont atteint l’âge de laretraite. Il garantit la fiabilité deleur carrière et le calcul des droitsqui déterminent le versement deleur retraite.À partir de la date de notificationindiquée par la caisse de sécurité

OASIS DES AÎNÉS n° 7, paru en début d’année 2011,vous proposait de mieux faire connaître la mission duservice RETRAITE de l’IRCOM, à travers le témoignaged’un conseiller retraite. OASIS a souhaité poursuivre la présentation des différentsservices de l’IRCOM en vous accueillant, cette fois, dansle service Gestion Prestations Retraite.

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5Le magazine des retraités - Décembre 2011

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

nouvelles relatives à sa carrière, aucalcul de ses droits, peut demander laréouverture de son dossier.Par ailleurs, nous disposons, pourtravailler, d’un logiciel très performant ;cet outil, commun à toutes les caissesde retraite, permet à toute personnequi le souhaite, d’ouvrir et d’apporterles pièces complémentaires à sondossier, quel que soit l’endroit où ellese trouve en France ou dans les DOM.UUNNEE ÉÉQQUUIIPPEE SSOOLLIIDDAAIIRREE,, EEFFFFIICCAACCEE,,SSOOUUCCIIEEUUSSEE DDUU TTRRAAVVAAIILL BBIIEENN FFAAIITT

Le service Gestion Prestations Retraiteest composé de quatre collaborateursqui travaillent sous la responsabilitéd’une animatrice d’équipe. Nous traitons environ 100 à 150dossiers par mois, soit une moyenne de1600 dossiers par an. Très polyvalents,nous assurons notre mission dans unesprit d’échange, avec la volontécommune d’une gestion rigoureuse etefficace de l’ensemble des dossiers quenous traitons. Pour ce faire, nous allons régulièrementà la rencontre des autres services, ettravaillons en collaboration étroiteavec les caisses de sécurité sociale, lesinstitutions de retraite sur la Francehexagonale ou dans les Départements

Le service Gestion Prestations Retraite garantit la fiabilité des informations qui déterminent le versement des retraites

LL’’IIRRCCOOMM eesstt àà vvoottrree sseerrvviiccee

Tél. 0596 55 61 00Horaires d’ouverture au public :Lundi, mardi et jeudi de 7h15 à 12h15 et de 13h30 à 15h00 Mercredi et vendredi de 7h15 à 12h45

LLeess sseerrvviicceess aaddmmiinniissttrraattiiffssddee ll’’IIRRCCOOMM

Direction GénéraleDaniel PIERRE-LOUISDirecteur Général

Secrétariat GénéralMarie-Hélène MONTJEAN-TELLIAMSecrétaire Général

Gestion Technique Retraite(Accueil - Adhésions - Participants - Prestations retraite)Alex LANDAUResponsable Gestion Technique Retraite

Gestion Technique EntreprisesCotisations - RecouvrementcontentieuxNicole AMINGO Responsable Gestion Technique Entreprises

Comptabilité / FinancesÉliane RETORYResponsable comptable et budgétaire

Moyens généraux / CorrespondantInformatiqueGeorges BOLINOISResponsable de service

Action SocialeMarie-Hélène MONTJEAN-TELLIAMResponsable de service

Ressources HumainesMarie-Hélène MONTJEAN-TELLIAMResponsable de service

Communication ExterneAlex LANDAU Responsable

Communication Interne et institutionnelleMarie-Hélène MONTJEAN-TELLIAMResponsable

d’Outre Mer, Pôle Emploi et bien sûrl’ARRCO, notre organisme de tutelle.Compte tenu de l’évolution permanentede la réglementation, nous sommestenus de nous former régulièrement.C’est ainsi que deux à trois fois par anen moyenne, nous partons en formationà l’ARRCO ou recevons un formateur denotre organisme de tutelle.Nous travaillons avec un public qu’ilfaut assez souvent solliciter, relancer,assister pour obtenir toutes les informa-tions nécessaires à l’instruction et lafinalisation d’un dossier. Nous conseillons aux salariés sur le pointde partir à la retraite d’être vigilants etd’entrer en contact avec notre servicedès lors qu’ils sont passés par la Caissede Sécurité Sociale et qu’ils ont reçuleur date notifiant la date d’effet dedépart à la retraite. »

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6 L’Oasis des Aînés N°8

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

Depuis la fin de l’année 2011, on compte un nouvel établis-sement d’accueil pour personnes âgées en Martinique. La résidence « Marie-Olga ANCET » a ouvert ses portes en effeten novembre 2011 dans le quartier Vaudrancourt à Ducos.

Karine TAREAU, responsable de site

La Résidence Marie-Olga ANCET est le nouvel EHPAD situé à Ducos

LA RÉSIDENCE « MARIE-OLGA ANCET »UN NOUVEL ÉTABLISSEMENT D’ACCUEILPOUR PERSONNES ÂGÉES EN MARTINIQUE

DDrrooiittss rréésseerrvvaattaaiirreess IIRRCCOOMM

L’IRCOM informe ses allocataires qu’elle asoutenu le projet de création de l’EHPAD« Marie-Olga ANCET » par un financementouvrant droit à un taux d’occupation prioritairede 6 lits sous réserve d’éligibilité des candi-datures et de disponibilité.Toute demande d’inscription pourra se fairedirectement auprès de notre serviced’action sociale au 0596 55 61 08.

Cet Établissement d’HHéberge-ment pour Personnes ÂgéesDépendantes (EHPAD)

accueille les personnes âgées de60 ans minimum et dispose d’unecapacité d’accueil de 60 chambresindividuelles : • 45 chambres habilitées à l’aidesociale départementale

• 15 chambres payantes, dont5 chambres d’hébergementstemporaires.

La résidence « Marie-Olga ANCET »est gérée par la Fondation desCaisses d’Épargne pour la solida-rité - FCEs, reconnue d’utilitépublique en avril 2001. La FCEsmène des actions de lutte contreles formes de dépendance etd’isolement liées au grand âge, àla maladie, au handicap ou encoreà des situations d’illettrisme. Après la Valériane et l’EHPAD LeBeauséjour, situés tous deux à LaTrinité, la résidence « Marie-OlgaANCET » constitue le troisièmeétablissement géré par la Fondationdes Caisses d’Épargne pour lasolidarité en Martinique.

UUNN CCAADDRREE DDEE VVIIEE AAGGRRÉÉAABBLLEE

Proposer un confort de vie tout enmaintenant un lien avec les familles, estl’un des objectifs forts de la résidence« Marie-Olga ANCET ».Cette unité spécialement dédiée à laprise en charge des résidents atteintsde la maladie d’Alzheimer, intègre unjardin et une cuisine thérapeutique.Toutes les chambres sont individuelles,aménagées et spacieuses (20 m2) dans unétablissement ouvert sur l’extérieur. Lesrepas se déroulent dans une salle derestauration climatisée. Les résidentsdisposent d’un Espace jardin, d’unsalon de coiffure.UUNNEE PPRRIISSEE EENN CCHHAARRGGEE

PPLLUURRIIDDIISSCCIIPPLLIINNAAIIRREE

Les résidents sont encadrés par une équipeà l’écoute, composée d’un psychologue,d’une animatrice, d’aides soignantes,

La FCEs mène des actions de lutte contre les formes

de dépendance et d’isolementliées au grand âge, à la maladie,

au handicap ou encoreà des situations d’illettrisme.

d’auxiliaires médico-psychologiques, coor-donnée par une infirmière et un médecin. Des professionnels extérieurs (podologue,kinésithérapeute) peuvent intervenir surdemande.

DDEESS AANNIIMMAATTIIOONNSS VVAARRIIÉÉEESS

• Musicothérapie / Art-thérapie• Marche / Oxygénation• Activités en collaboration avec les associations

• Jeux / Sorties culturelles / Aquagym /Ateliers des sens…

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7Le magazine des retraités - Décembre 2011

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

Proposer

un confort

de vie tout

en maintenant

un lien avec

les familles,

est l’un des

objectifs forts

de la résidence

« Marie-Olga

ANCET»

Plan d’accès à la Résidence «Marie-Olga ANCET»

AADDMMIISSSSIIOONN QQuuee ddeevveezz--vvoouuss ffaaiirree ??

Contactez le secrétariat de la résidence« Marie-Olga ANCET » au 0596 61 77 10,du lundi au vendredi de 9 h à 16 h pour : - une prise de rendez-vous afin de retirer un dossier d’inscription - une demande d’expédition du dossier par mail ou par courrier.

PPrrooccéédduurree ddee ttrraaiitteemmeenntt ddee ddoossssiieerr

• Remise du dossier d’inscriptiondûment complété, dans un délai de15 à 20 jours après son retrait, parle demandeur ou son représentant.• Convocation du demandeur et deses représentants familiaux à unecommission d’examen composée dumédecin coordonnateur, d’une infir-mière et du psychologue.• Transmission par courrier, audemandeur ou à son représentant,de la décision de la commission pourvalider ou non l’admission.

L’inscription définitive sur la listed’attente se fera sous réserve del’accord de la commission d’examen.

LLeess aaiiddeess ddoonntt vvoouuss ppoouuvveezz bbéénnééffiicciieerr

• L’allocation Logement• l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie - APA • L’aide sociale départementaleCette demande devra être effectuéepar vos soins auprès du CentreCommunal d’Action Sociale - CCASde votre commune de domiciliation,avant votre admission.

CCoonnttaacctt

Résidence « Marie-Olga ANCET »Quartier Vaudrancourt97224 DUCOSTél. : 0596 61 77 10Fax : 0596 70 83 03E-Mail :[email protected]

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OASIS DES AINÉS a profité d’une réunion organisée par l’Asso-ciation Française des Hémophiles au CHU de Fort de France le29 octobre 2011 pour aller à la rencontre de Norbert FERRÉ, sonprésident national et Serge PIERRE-LOUIS, coordonnateur duCentre Régional de Traitement de l’Hémophilie en Martinique.

8 L’Oasis des Aînés N°8

LL’’AArrrrccoo eenn cchhiiffffrreess

Les effectifs Nombre de cotisants : 18 millions Nombre de retraités : 11,5 millions

Les comptes Montant des cotisations : 45,7 milliards d’euros Montant des retraites versées : 43,3 milliards d’euros

Les statistiques Age moyen de départ à la retraite : 61 ans et 8 mois Montant annuel moyen de la retraite complémentaire Arrco : - retraite directe : 3 795 euros - réversion : 1 920 euros - retraite directe + réversion : 4 783 euros 3/3

Les grandes dates de l’Arrco

8 décembre 1961 : signature par les partenaires sociaux de l’Accord interprofessionnel créant l’Arrco.

1972 : généralisation de la retraite complémentaire à l’ensemble des salariés.

1973 : les cadres cotisent sur la tranche A à l’Arrco.

1982 : abaissement à 60 ans de l’âge de la retraite.

1996 : mise en place d’une solidarité Agirc-Arrco ; reconnaissance des groupes de protection sociale.

1999 : mise en place du régime de retraite complémentaireunique pour les salariés du privé ; l’Arrco passe d’uneorganisation en 44 régimes à un régime unique.

2002 : mise en commun des moyens et services des fédérationsAgirc et Arrco au sein d’un groupement d’intérêt économique.

2003 : loi Fillon instituant le droit à l’information des actifs.

2007 : premiers envois du relevé de situation individuelle (RIS)et de l’estimation indicative globale (EIG).

9 novembre 2009 : loi portant réforme des retraites qui relèveprogressivement l’âge de départ à la retraite de 60 à62 ans, et l’âge du taux plein de 65 à 67 ans.

18 mars 2011 : accord des partenaires sociaux pour ajuster lesrègles de la retraite complémentaire à celles du régimede base et maintenir l’équilibre des régimes.

L’ARRCO A 50 ANS !Le 8 décembre 2011, cinquante ans jour pour jour après sacréation, l’Association pour le régime de retraite complémentairedes salariés (ARRCO) a célébré son cinquantième anniversaire.

Le 8 décembre 1961 est unedate importante dans l’his-toire de la protection sociale

en France. Avec la création del’Arrco, les partenaires sociauxaffichent leur volonté de fédérerdes régimes multiples - d’entre-prises, de branches, régionaux -fruits du foisonnement des accordsparitaires, et de généraliser cetteprotection sociale complémentaireà tous les salariés. Obligatoire et complémentaire dela retraite de base, l’Arrco gèreaujourd’hui la retraite de près de30 millions de salariés du secteurprivé(*).

Pour en savoir plus : regardez la vidéo « 50 ans de l’Arrco : regards croisés des partenaires sociaux » sur www. agirc-arrco.fr

Pilotée et gérée paritairement par lesreprésentants des trois organisationsreprésentatives d’employeurs : MEDEF,CGPME, UPA, et les cinq organisationsreprésentatives des salariés : CFDT,CFTC, CFE-CGC, CGT, CGT-FO, l’Arrcofonctionne sur le double principe de larépartition et de la solidarité, interpro-fessionnelle et intergénérationnelle.

L’Arrco met en œuvre une gestion pari-taire qui concerne tant le pilotage durégime que sa gestion. La négociationprésente à tous les échelons du régimeest une garantie de son adaptabilité etde sa pérennité. Ainsi, depuis 50 ans,

l’Arrco a su s’adapter aux évolutionséconomiques, sociales et démogra-phiques : chocs pétroliers, crises écono-miques et financières, abaissement del’âge de la retraite et hausse de l’espé-rance de vie, arrivée des classes nom-breuses de l’après guerre à l’âge de laretraite… Les accords paritaires qui jalonnent lavie de l’Arrco illustrent l’efficacité decette gestion. L’accord du 18 mars 2011conclu après la loi de 2010 portantréforme des retraites du régime de baseen est un exemple.

(*) Industrie, commerce, services, agriculture 2/3

RETRAITE ET SOCIÉTÉ

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9Le magazine des retraités - Décembre 2011

appliquer, au plus près des patients,les actions et décisions définiesau niveau national. Les ComitésRégionaux travaillent en collabo-ration étroite et complémentaireavec les CRTH - Centre Régionauxde Traitement de l’Hémophilieavec l’objectif commun d’amé-liorer la qualité de soin et la priseen charge globale des patientshémophiles.LLAA VVIISSIITTEE DDEE LL’’AAFFHH AASSSSOOCCIIAATTIIOONN FFRRAANNÇÇAAIISSEEDDEE LL’’HHÉÉMMOOPPHHIILLIIEE EENN MMAARRTTIINNIIQQUUEE

Notre présence en Martinique, lorsde la conférence du 29 octobreau CHU de Fort de France, témoignede l’intérêt de l’AssociationFrançaise des Hémophiles pourtrouver une harmonisation del’offre de soins sur tout le territoire,Métropole, DOM et TOM.On se rend compte en fait, quedans certaines régions, et c’estmalheureusement le cas en Mar-tinique, les manques sont criants.

Serge PIERRE-LOUIS, coordonnateur du Centre Régional de Traitement de l’Hémophilie au CHU de Fort de France

L’hémophilie est une maladie génétique et héréditaire liée à un déficit de la coagulation,c’est une maladie grave et rare.

MIEUX CONNAÎTRE L’HÉMOPHILIEOASIS DES AINÉS a profité d’une réunion organisée par l’Asso-ciation Française des Hémophiles au CHU de Fort de France le29 octobre 2011 pour aller à la rencontre de Norbert FERRÉ, sonprésident national et Serge PIERRE-LOUIS, coordonnateur duCentre Régional de Traitement de l’Hémophilie en Martinique.

Hémophile

Hémophile

NON hémophile

NON hémophile

NON hémophile

NON hémophile

NON conductrice

NON conductrice

Conductrice

Conductrice

ConductriceConductrice

Paul(père)

Aline(mère)

Antoine(père) Solange

(mère)

Sophie( lle)

Louise( lle)

Pierre( ls)

David( ls)

Alex( ls)

Maxence( ls)

Marine( lle)

Mélanie( lle)

XY XXXY XX

XXXXXYXYXYXYXXXX

Transmission par le père Transmission par la mère

Seuls les garçons peuvent être atteints d’hémophilie, alors que les filles ne font quetransmettre la maladie

qu’ils peuvent disposer de produits sûrset disponibles. Notre mission consiste àdéfendre les intérêts des patients parexemple à travers les affaires liées ausang contaminé, en leur garantissantune indemnisation.Nous avons obtenu, grâce à l’action del’AFH, la mise en place d’une procédurequi permet l’indemnisation, via l’OfficeNational d’Indemnisation des AccidentsMédicaux - ONIAM, des patients qui ontcontracté l’hépatite C par voie transfu-sionnelle dans les années 1980.Depuis juin 2010, cette loi est appliquée.L’AFH a mis toute son énergie pourobtenir cette avancée. Il faut savoir quela première cause de mortalité chez lespatients hémophiles de nos jours, c’estl’hépatite C (80% des hémophiles adultessévères sont concernés par l’hépatite C).Notre association est relayée par desComités Régionaux. Il en existe 23 àtravers la France, leur mission consiste à

SANTÉ VOUS BIEN

L’Association Française des Hémo-philes - AFH a été créée en Franceen 1955. Elle est reconnue d’utilité

publique, agréée par le ministère de lasanté pour représenter les usagers dansles instances de santé publique tantnationales que régionales.Elle regroupe les patients hémophilesmais également les patients atteints de lamaladie de Willebrand et les autrestroubles rares de la coagulation.

Norbert FERRÉ, Président de l’AssociationFrançaise des Hémophiles : « Le rôle denotre association est de défendre lesintérêts des patients au niveaumédical bien sûr ; une de nos raisonsd’être, c’est d’assurer aux hémophiles

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10 L’Oasis des Aînés N°8

SANTÉ VOUS BIEN

LL’’hhéémmoopphhiilliiee :: uunnee mmaallaaddiiee ggrraavvee eett rraarree

QQuueellqquueess cchhiiffffrreessOn compte 6000 hémophiles en France.Si on associe les types sévères deWillebrand et les troubles rares de lacoagulation, ce chiffre atteint 15 000.

DDééffiinniittiioonn ddee ll’’hhéémmoopphhiilliiee

C’est une maladie héréditaire quise traduit par une incapacité du sang àcoaguler chez les personnes atteintes.La transmission de la maladie estrécessive et liée au chromosome X,le gêne défectueux étant situé sur cechromosome. On distingue deux formes principales :hémophilie A et hémophilie B enfonction du facteur de coagulationdéficitaire. Comme la transmission de la maladieest récessive et liée au chromosome X,seuls les garçons sont atteints de lamaladie, alors que les filles ne fontque la transmettre. La fréquence del’hémophilie est d’environ 15-20 par10 000 nouveaux-nés de sexe mas-culin.

LLaa mmaallaaddiiee ddee WWiilllleebbrraanndd

Elle touche aussi bien les hommesque les femmes.Affection hémorragique constitu-tionnelle de transmission autoso-male, la maladie de Willebrand estliée à une anomalie quantitative ouqualitative du facteur Willebrand.Le facteur Willebrand a deux fonctionsprincipales : • il intervient dans l’hémostaseprimaire en permettant l’adhésionplaquettaire, • il assure le transport et la protectiondu facteur VIII. Il intervient donc demanière indirecte dans la coagula-tion plasmatique.

CCeess ddeeuuxx mmaallaaddiieess NNEE ssoonntt PPAASSccoonnttaaggiieeuusseess !!

En Martinique, on compte plus de 300 patients atteints de l’hémophilie, de la maladie

de Willebrand, ou autres troublesde la coagulation.

Aujourd’hui, il n’y a pas d’adéquation entreles moyens mis en place et les besoins despatients. Il est important d’améliorer cettesituation. C’est un travail de longue haleine.LLEESS PPRRIIOORRIITTÉÉSS DDEE LL’’AAFFHH

Pour pérenniser les actions, il estimportant de pérenniser les financementsAumois de mars 2011, l’AFH a rencontréle cabinet du ministre de la santé, XavierBERTRAND, en présence des coordon-nateurs des centres de référence hémo-phile et Willebrand pour aborder différentsprojets qui nous tiennent à cœur etqui demandent des moyens financiersimportants : La revalorisation des consultationsmultidisciplinairesEn effet, la pathologie de l’hémophilieest rare et complexe. Par conséquent, lesconsultations qui sont multidisciplinairesexigent plus de temps.Le projet : Éducation thérapeutiquedu patientL’AFH participe très activement à lamise en œuvre de ce projet qui vise à laprise en charge par le patient lui-mêmede sa maladie, en s’appropriant sapathologie. Une meilleure connaissancede sa maladie permet au patient debénéficier d’une meilleure qualité de viecar un patient qui maîtrise bien sa maladieaura moins de problèmes de santé.Le patient ressourceIl s’agit de former des patients à la priseen charge globale de l’hémophilie. Cespatients, immergés dans des stagesd’auto traitement organisés par le corpsmédical, sont en mesure d’apporter leurexpertise en appui de la parole du corpsmédical vis à vis des autres patients dansl’objectif de mieux faire passer et accepterles messages.La rechercheL’AFH souhaite à partir de 2012 faire dela recherche un des axes prioritaires de sonaction. C’est ainsi qu’en décembre 2011,

Les hémophiles de Martinique ont droit à lamême qualité de soins que partout ailleursen France

Ici, en Martinique, l’essentiel de l’activitéde la prise en charge médicale des patientshémophiles et Willebrand repose sur lavolonté du docteur Serge PIERRE-LOUISet de quelques personnes ; ce qui signifieclairement qu’il est impossible, dansces conditions, de pérenniser des actionsà long terme.Il nous appartient, par conséquent, dedéfendre les intérêts des hémophilesmartiniquais auprès du ministère de lasanté afin que l’Agence Régionale deSanté de la Martinique puisse apporterles financements nécessaires au bonfonctionnement du Centre Régional deTraitement de l’Hémophilie - CRTH. D’autant que les directives existent, lesmoyens financiers pour faire fonctionnerles CRTH aussi. Nous devons donc nousassurer que les crédits alloués au CRTHsoient bien affectés à cette structure et nondilués dans la masse du déficit du CHUde Fort de France.On note un réel déficit en matière deformation du personnel, des médecins,des kinés. Rien n’est acquis en matière de prise encharge médicale, nous devons toujoursêtre vigilants, en alerte, pour assurer lameilleure prise en charge.

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11Le magazine des retraités - Décembre 2011

un projet d’investissement pour finan-cer la recherche en faisant appel à desfonds privés a été présenté au Conseild’Administration de l’Association.La relève des médecins coordonnateurs Il est important de réfléchir à des actionsà mettre en place afin de rendre plusattractif le poste de médecin coordonna-teur. Ces médecins sont, pour beaucoup,proches de la retraite ; cette relève estdonc primordiale afin de conserver lecapital de tout le travail réalisé depuisde nombreuses années par ces profes-sionnels.Informer, sensibiliser…La communication est bien sûr essentielle.Informer les nouveaux parents, les jeunesadultes est indispensable. Un travailimportant est mené pour lutter contreles idées préconçues. Le suivi des patients Nous disposons, en France, d’une basede registre : FRANCE COAG, qui recensetous les patients suivis (plus de 7000 patientssont inclus dans ce registre et constituent ce qu’onappelle la population sentinelle).Cet outil est précieux quand on saitqu’en cas de virus émergent, les premièrespersonnes touchées sont les patientshémophiles puisqu’ils reçoivent denombreux produits dérivés du sang. En matière de prévention, nous proposonsdes formations auprès du public et despraticiens de façon à être en mesure dedépister tout patient qui présente untrouble de la coagulation pour ensuiteassurer une prise en charge satisfai-sante. Dépister ces patients est indis-pensable car leur vie peut en dépendre.LL’’HHÉÉMMOOPPHHIILLIIEE DDAANNSS LLEE MMOONNDDEE

L’AFH mène un travail important avecl’Association Mondiale d’Hémophiliequi regroupe 118 pays. Cette collabora-tion se traduit par des partenariats avecdes pays en voie de développement.C’est ainsi que l’AFH, très impliquéedans ce domaine, a mis en place un par-

tenariat sur quatre ansavec le Laos, l’Algérie, leSénégal ; en 2012 avec leMaroc et en 2013 avec laCôte d’Ivoire. L’idée estde travailler en étroitecollaboration avec lecorps médical de cespays dans l’objectif d’untransfert de compétencepour une prise en chargeprogressive de la patho-logie par le pays. Il faut savoir qu’au niveaumondial, 20% seulementdes patients bénéficient des traitementscompte tenu du coût qu’ils représentent. Pour information, la journée mondialede l’hémophilie a lieu chaque année le17 avril.Cette opération permet notamment decommuniquer auprès du grand publicpour lutter contre les idées préconçuessur l’hémophilie. »LLEE SSUUIIVVII DDEESS PPAATTIIEENNTTSS HHÉÉMMOOPPHHIILLEESSEENN MMAARRTTIINNIIQQUUEE

Le Docteur Serge PIERRE-LOUIS est coor-donnateur du Centre Régional de Traite-ment de l’Hémophilie situé au CHU deFort de France. Il déplore le manque demoyens mis à sa disposition pour unfonctionnement satisfaisant du CRTH. « De fait, c’est le Comité Régional desHémophiles de la Martinique, donc uneémanation de l’Association Françaisedes Hémophiles, qui assure, depuis sacréation en 1985, la prise en charge despatients, et ce, jusqu’en 2000. En 1989, le ministère de la santé anommé le CHU de Fort de Francecomme Centre Régional de Traitementde l’Hémophilie de la Martinique, avec,à sa tête, un médecin coordonnateur. Mais faute de financement pour fairefonctionner cette structure, les patientsont continué à être pris en charge par leComité Régional jusqu’en décembre1999. C’est en 2000, que le CRTH a ou-vert ses portes.

SANTÉ VOUS BIEN

L’hémophilie n’est pas une maladie contagieuse

En Martinique, on compte plus de300 patients atteints de l’hémo-philie, de la maladie de Wille-brand, ou autres troubles de lacoagulation. Ces patients, quiprésentent des problèmes desanté sérieux, sont régulièrementpris en charge par notre ComitéRégional qui fonctionne grâce à labonne volonté de quelquespersonnes !Disposer d’un Centre Régionalde Traitement de l’Hémophilieactif devrait pourtant constituerun label, représenter une fiertépour notre CHU, car aucuneautre île de la Caraïbe ne bénéficied’une structure comme la nôtre. Les hémophiles de Martinique ontdroit à la même qualité de soinsque partout ailleurs en France ;on ne peut assurer la prise encharge et la sécurité des patientsque sur la bonne volonté dequelques personnes, d’autant queles textes réglementaires sur lefonctionnement des CentresRégionaux de Traitement del’Hémophilie existent.LL’’HHÉÉMMOOPPHHIILLIIEE EETT LLEESS SSEENNIIOORRSS

Grâce à une bonne prise en chargedes patients depuis plus de 25 ans,y compris en Martinique, nousavons des seniors hémophiles.

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12 L’Oasis des Aînés N°8

Depuis 1997, la Banque Alimen-taire de la Martinique, mise enplace sur notre île à l’initiativede Patrick FABRE, collecteen moyenne chaque année400 tonnes de denréesqu’elle redistribue à plus de60 associations.

CCRRTTHH

Le Centre Régional de Traitement des Hémo-philes est une unité de soins dédiée auxhémophiles au sein d’un CHU. Cette unitéintègre toutes les ressources en personnelet les moyens techniques nécessaires audiagnostic, au traitement, à l’éducation despatients et à leur suivi.

LL’’ééqquuiippee dduu CCRRTTHH MMaarrttiinniiqquuee

Docteur Serge PIERRE-LOUIS, Coordonnateur médicalDocteur Alain BREBION, Vice-coordonnateur médicalYves PLUMELLE, Hémostase - 0596 55 22 79Docteur Franck MICHEL, PharmacienDocteur Sabine MOLCARD, Rééducateur fonctionnelMarie-Nadiège YERRO PsychologueJoahlène RABOUT InfirmièreJacqueline LOUIS-MARIE Secrétaire

CCoonnttaaccttss CCRRTTHH MMaarrttiinniiqquuee

Pôle de médecine interne Hématologie(Niveau 4 - Aile D) CHU de Fort de France B.P. 632 - 97261 Fort de France Cedex Tél. 0596 55 24 45 ou 05 96 55 23 41E-mail [email protected]

En effet, l’espérance de vie des pa-tients hémophiles ne dépassaitpas 15 ans, à une époque pas silointaine.Ces patients, devenus âgés grâceaux progrès de la médecine, sontaujourd’hui confrontés aux patho-logies liées à l’âge.

Ainsi, le cancer de la prostate, pour êtrediagnostiqué, devra nécessiter une biop-sie à risque hémorragique et le traitementpar radiothérapie pourra provoquer uneinflammation de la vessie et de l’intestinavec saignement continu.L’arthrose touchant les articulations despatients seniors aggrave la dégradation

articulaire provoquée par les hémorra-gies liées à l’hémophilie. Pour éviterd’arriver à ce stade, une éducation pourrenforcer leur musculature leur estdispensée.Les prothèses articulaires nécessaires àla qualité de vie de ces patients présententégalement des risques hémorragiques.Les maladies cardiovasculaires nécessitentparfois un traitement anticoagulant afind’éviter l’accident vasculaire cérébralappelé « congestion ». Chez les patients hémophiles, ce traitementmajore les risques hémorragiques, enparticulier digestifs et lors des chutes.Cette nouvelle problématique nousamène à avoir une réflexion particulièresur la prise en charge de ces patientshémophiles seniors.Ces derniers doivent bénéficier d’uneattention particulière par une prise encharge multidisciplinaire. C’est pour nousun nouveau challenge pour l’avenir. »

SANTÉ VOUS BIEN

TTéémmooiiggnnaaggee :: Denis M’BENNY a 59 ans et il est hémophile

À une époque pas si lointaine, on se serait étonné de par-ler d’un hémophile senior, car les personnes atteintes decette pathologie avaient une espérance de vie, qui, souvent,ne dépassait pas quinze ans.Il est vrai que Denis M’BENNY souffre d’une hémophiliemodérée, ce qui explique qu’aujourd’hui, il arrive à« dompter » sa maladie. Il est heureux de pouvoir vivrenormalement, conscient tout de même qu’il doit restervigilant, car même si son hémophilie n’est pas sévère, samaladie peut engendrer des complications avec l’âge quiavance.

« Dans ma famille, nous avons toujours su que les garçons saignaient beaucoup ; ondisait de nous que nous étions « riches en sang », mes parents le savaient, mes frèreset moi en étions conscients, mais en fait, personne n’avait mis un nom sur le problèmequi nous concernait. C’est en 1976, j’avais alors 24 ans et je vivais en France hexagonale à cette période,que lors d’une visite chez le dentiste, ce dernier m’a appris que j’étais hémophile. De retour en Martinique, mon frère m’a invité à consulter le Docteur PIERRE-LOUIS,qui s’occupait déjà des patients hémophiles. J’ai pris conscience de la gravité de cette pathologie tardivement et finalement, je trouveque ce n’est pas plus mal, car j’ai pu vivre mon enfance normalement. J’ai couru, sauté,joué au football, comme tous mes camarades. Certes, mes bobos saignaient beaucoup,mais j’arrivais à me soigner tant bien que mal. J’ai très certainement eu beaucoup dechance, mais je me dis qu’à cette époque, nous étions plus robustes. Aujourd’hui, je m’intéresse beaucoup à l’hémophilie. En tant que Vice-président duComité Régional des Hémophiles de la Martinique, je suis très attentif aux travaux etactions menés par l’Association Française des Hémophiles - AFH. J’essaie de me tenirinformé de l’évolution de cette pathologie et tente d’apporter mon soutien auxpersonnes hémophiles en Martinique. En fait, la plupart du temps, ces dernières éprouvent le besoin d’échanger toutsimplement ; j’essaie alors d’être là, à l’écoute, quand c’est nécessaire.Trop souvent encore, l’hémophilie souffre d’une très mauvaise image. Un diabétique n’a pas honte de dire qu’il est diabétique, alors qu’il arrive souvent àun hémophile de cacher sa pathologie. Pourquoi ?Il est important que nous-mêmes, hémophiles, fassions mieux connaître et mieuxcomprendre cette maladie qui n’est pas contagieuse et qui, en aucun cas, doit nouscondamner à vivre reclus.Je suis hémophile, et alors ! Cela ne m’a pas empêché d’aller à l’école, d’obtenir desdiplômes, d’exercer un métier, de fonder une famille… bref, de vivre ma vie. »

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13Le magazine des retraités - Décembre 2011

Depuis 1997, la Banque Alimen-taire de la Martinique, mise enplace sur notre île à l’initiativede Patrick FABRE, collecteen moyenne chaque année400 tonnes de denréesqu’elle redistribue à plus de60 associations.

La Banque Alimentaire de la Martinique peutcompter sur une vingtaine de bénévoles très actifs

Jessica LOUIS-PHILIPPE et ChristineRATIN, deux des trois salariés de laBanque Alimentaire de la Martinique

Ces associations caritatives, aucontact des personnes démunies,font part de leurs besoins à la

Banque Alimentaire et viennent récupé-rer les cartons préparés à leur attention.Ce sont des familles, des retraités, deschômeurs et même des personnesqui ont un emploi, soit 12 000 foyers enmoyenne, qui sont destinataires des pro-duits alimentaires, d’hygiène et d’entre-tien collectés par la Banque Alimentaire.Ce chiffre, qui progresse chaque année,inclut de plus en plus de personnes quitravaillent mais qui ont du mal à bou-cler leur fin de mois. Les besoins sont telsqu’à certaines périodes de l’année, laBanque Alimentaire ne peut répon-dre à la demande.

LLaa BBaannqquuee AAlliimmeennttaaiirree ddee llaa MMaarrttiinniiqquuee

Zone Industrielle de la LézardeVoie n° 1 - N°186 - 97232 Le LamentinTél. 0596 51 10 19 - 0596 51 22 82E-mail : [email protected] rédigé à partir des propos recueillisauprès de Huguette NAYARADOU - Secrétairedu Conseil d’Administration, Responsabledes Associations et des bénévolesChristine RATIN - Déléguée générale 400 tonnes de denrées sont collectées

en moyenne chaque année en Martinique

440000 TTOONNNNEESS DDEE DDEENNRRÉÉEESS CCOOLLLLEECCTTÉÉEESSEENN MMOOYYEENNNNEE CCHHAAQQUUEE AANNNNÉÉEE

200 tonnes Entreprises locales78 tonnes Collectes locales110 tonnes Europe12 tonnes ÉtatDeux collectes sont organisées dansl’année en Martinique : 26 novembre : collecte dans toutes lespetites et grandes surfaces Premier semestre : collecte uniquementdans les grandes surfaces de l’îleLes collectes locales permettent d’obtenirun assortiment plus varié de denrées. La Banque Alimentaire de la Martiniqueest une association, présidée par DominiqueLECOMTE, affiliée à la Fédération desBanques alimentaires de France.Trois salariés et une vingtaine de béné-voles constituent l’équipe très efficace dela Banque Alimentaire de la Martinique.

FOLIO

LA BANQUE ALIMENTAIRE DE LA MARTINIQUEUNE BANQUE À QUI DONNER !

QQUUAANNDD EETT OOÙÙ DDOONNNNEERRÀÀ LLAA BBAANNQQUUEE AALLIIMMEENNTTAAIIRREE ??

Lors des collectes organisées ennovembre et juin, mais aussi tous lesjours du lundi au vendredi dans leslocaux de la Banque Alimentaire de8 h 30 à 15 h 30, le mercredi jusqu’à 13 h.

QQUUOOII DDOONNNNEERR ??

Tous les produits alimentaires,d’hygiène et d’entretien sont lesbienvenus. Néanmoins, les conservesde légumes et de poissons (thon,sardine…) sont conseillées.LLEESS BBEESSOOIINNSSDDEE LLAA BBAANNQQUUEE AALLIIMMEENNTTAAIIRREEDDEE LLAA MMAARRTTIINNIIQQUUEE

La Banque Alimentaire de laMartinique est à la recherche d’unlocal répondant aux normes d’hy-giène et de sécurité en vigueur,d’une chambre froide négativeafin de recueillir et redistribuerdes produits surgelés.Et bien sûr, les personnes qui lesouhaitent peuvent venir renforcerl’équipe actuelle de bénévoles !Vous avez des notions en compta-bilité, informatique, nutrition,hygiène et sécurité alimentaire etvous disposez de temps libre ? LaBanque Alimentaire a besoin devous !

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prélèvement, nous avons le devoir, avecle médecin, d’aller à la rencontre desproches, afin de connaître la volonté dupatient de son vivant. En effet, bien que la loi présume duconsentement du défunt, en l’absence designes clairs d’opposition au prélèvementd’organes, nous n’allons jamais à l’encontrede la décision prise par ses proches.Malheureusement, trop souvent, lafamille déjà ébranlée par l’annonce dudécès, éprouve les plus grandes difficultésà prendre une décision quant au dond’organes ne sachant pas vraiment laposition de son proche disparu.EENN PPAARRLLEERR AAVVEECC NNOOSS PPRROOCCHHEESS

Quel que soit le choix que nous faisons,que nous soyons pour ou contre le dond’organes, ce qui est essentiel, c’est quede notre vivant, nous puissions enparler avec nos proches afin que cesderniers, connaissant notre positionsur ce sujet important, soient en mesured’en faire part à l’équipe médicale.Lorsque la démarche aboutit au consen-tement, un grand nombre d’examens estréalisé afin d’assurer la plus grandesécurité sanitaire.

14 L’Oasis des Aînés N°8

FOLIO

Marie-Joëlle RICARD est l’une des deuxcoordinatrices hospitalières de prélèvementsd’organes et de tissus au CHU de Fort de France

DON D’ORGANES ET DE TISSUS, PARLONS-EN !Marie-Joëlle RICARD et Yolande BURAC sont les deux coordi-natrices hospitalières de prélèvements d’organes et de tissusau CHU de Fort de France ; OASIS DES AINÉS a souhaité allerà leur rencontre afin d’en savoir plus pour mieux vous informersur le don d’organes en Martinique.

Le don d’organes ou de tissus,à la différence des autresdons, comme le don de moelle

osseuse par exemple, n’exige pasl’inscription du donneur sur uneliste.C’est même plutôt l’inverse. Dansce cas, c’est le principe du consen-tement présumé qui prévaut, cequi signifie que toute personne estconsidérée comme consentante audon d’éléments de son corps pourune greffe, si elle n’a pas mani-festé d’opposition de son vivant.En Martinique, lorsqu’un décèssurvient à l’hôpital et que l’état demort encéphalique est déclaré, lapersonne décédée est un donneurpotentiel. Après vérification duregistre national des refus, semet alors en place la procédure,extrêmement rigoureuse, pour leprélèvement d’organes et/ou detissus, sous la houlette de la coor-dinatrice hospitalière.

« Si la personne décédée ne s’étaitpas inscrite sur le registre nationaldes refus, avant d’envisager tout

DDoonnnneeuurr eett rreecceevveeuurr

Le donneur est la p ersonne sur laquellele prélèvement d’organes et/ou detissus est effectué. L’âge n’est pas un facteur qui limite ledon ; on tient compte de l’état de santégénéral du donneur.Le receveur est la personne qui béné-ficie de la greffe

LLaa ggrreeffffee

La greffe est le remplacement, au moyend’un acte chirurgical, d’un élément du corpshumain qui ne fonctionne plus par un élémentdu corps humain qui fonctionne correctement.Cette technique est envisagée par les médecinslorsque plus aucun autre traitement n’est efficace.

AAlllleerr àà llaa rreennccoonnttrree ddeess pprroocchheess

Selon le code de la santé publique, reprenantla loi de bioéthique : « si le médecin n’a pasdirectement connaissance de la volonté dudéfunt, il doit s’efforcer de recueillir auprèsde ses proches l’opposition au dond’organes éventuellement exprimée de sonvivant par le défunt, par tout moyen. »

Par « proches », on entend la famille, leconjoint, le partenaire de PACS ou touteautre personne vivant en grande proximitéavec le défunt. La consultation des prochesest réalisée par l’équipe de coordination hos-pitalière du prélèvement, juste après l’annoncedu décès par le médecin réanimateur.

Il est important de souligner qu’il n’y aprélèvement d’organes que si un receveurcompatible est identifié au bout de lachaîne. La gestion du fichier des personnesen attente de greffe est assurée parl’Agence de la Biomédecine.En Martinique, le CHU de Fort de Franceassure le prélèvement des reins en ce quiconcerne les organes, les valves, les grosvaisseaux ainsi que les cornées pour cequi est des tissus.C’est le CHU de Pointe à Pitre, centre degreffe pour les Antilles-Guyane depuis2004, qui assure les greffes du rein.

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Les organes et tissus sont expédiésdans des sacs prévus à cet effet

15Le magazine des retraités - Décembre 2011

FOLIO

Les reins prélevés partent en premierlieu à Pointe à Pitre. En cas d’urgence,un rein peut partir en France selon ladécision de l’Agence de la Biomédecine.Les cornées sont envoyées à la banquede cornée de Pointe à Pitre, tandis queles autres tissus sont expédiés en banqueà destination de la France hexagonale.Notre mission, en tant que coordinatrice,vise à garantir la volonté du défunt, ce quiimplique notre présence du début de laprocédure, jusqu’à la fin du prélèvement.LLEESS MMEENNTTAALLIITTÉÉSS ÉÉVVOOLLUUEENNTT

Pour informer et sensibiliser sur ledon d’organes, nous organisons desrencontres avec les collèges et leslycées. Depuis 1998, nous sommesprésents chaque année sur plusieursétapes du Tour des Yoles. C’est ainsi quenous avons constaté une évolution

dans l’approche du don d’organes. Il ya quelques années, peu de personnessavaient en quoi consistait le don d’or-ganes. Aujourd’hui, les Martiniquaissont informés, mais beaucoup n’ont pasencore pris position. Notre missionconsiste à interpeller chacun sur l’intérêtde parler, de son vivant, à ses proches,de sa volonté de donner ou ne pas don-ner ses organes. »DDOONN DD’’OORRGGAANNEESS EETT DDEE TTIISSSSUUSS

Trois principes majeurs :Le consentement présumé, la gratuité du donet l’anonymat entre le donneur et le receveur• Le consentement présumé fait référenceà la volonté de la personne qui va êtreprélevée.• La gratuité signifie que toute rémuné-ration en contrepartie du don d’or-ganes est interdite. Elle constitue unfrein puissant aux tentatives de traficsd’organes en France.• L’anonymat signifie que le nom dudonneur ne peut être communiqué aureceveur, et réciproquement. La familledu donneur peut cependant être informéedes organes et tissus prélevés ainsi quedu résultat des greffes, si elle le demandeà l’équipe médicale qui l’a suivie.Ce cloisonnement a été conçu pour pré-server les familles en deuil mais égale-ment pour aider les personnes greffées àprendre de la distance par rapport à leurgreffon. Le greffon est le terme généralqui désigne l’élément du corps humainqui doit être greffé. Cela peut être unorgane, un tissu ou encore des cellules.LLee rreeggiissttrree nnaattiioonnaall ddeess rreeffuuss

Il existe deux moyens légaux d’exprimer sonopposition au don d’organes et de tissus : - l’inscription au registre national des refus, dèsl’âge de 13 ans, sachant que l’on peut annulercette inscription à tout moment. Ce fichier estgéré par l’Agence de la Biomédecine - et/ou la communication de sa décision à sesproches afin que ces derniers puissent entémoigner.

IInnffoorrmmeerr ppoouurr sseennssiibbiilliisseerr

Don d’organes et de tissusDeux grands Rendez-vous22 juin : journée nationale 17 octobre : journée internationale

DDoonn dd’’oorrggaanneess eett ddee ttiissssuuss

CCoonnttaaccttss Marie-Joëlle RICARDet Yolande BURACInfirmières - Coordinatrices hospitalièresCHU de Fort de France 5ème étage B -Tél. 0596 55 24 57

QQuueellqquueess cchhiiffffrreess

Au niveau national pour l’année 2011• 15 613 personnes, inscrites sur listed’attente au fichier national, étaienten attente de greffe

• 1 500 donneurs• 4 500 greffes réalisées (plusieurs organes peuvent être prélevés sur le même donneur)

• 300 patients inscrits sur liste d’attente décédés faute de greffe.

Aux Antilles-Guyane• À noter : l’insuffisance rénale chroniqueest multipliée par 2, voire 2,5 par rapport à la France hexagonale.

• Sur 1 million d’habitants (Martinique+ Guadeloupe + Guyane), on compte1 500 personnes dialysées en raisondu diabète ou de l’hypertension.

• 300 à 350 personnes sont en attented’un rein.

En Martinique en 2011 • 17 donneurs recensés• 7 donneurs prélevés• 6 refus

Textes rédigés à partir des informations recueillies auprès des coordinatrices hospitalières deprélèvements d’organes et de tissus du CHU de Fort de France ainsi que sur le site de l’Agencede la Biomédecine.

Marie-Joëlle RICARD à gauche et Yolande BURAC

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La prévention du mauvais vieillissementIl s’agit d’actions de sensibilisationdans le domaine de la santé, tantauprès des allocataires que desprofessionnels, de contributionsfinancières directes auprès desressortissants qui traversent unepériode difficile consécutive à desproblèmes de santé, à la perted’emploi, à un décès…, du soutienfinancier en faveur d’associationsou de structures du 3ème âge, derencontres avec les partenairessur la prise en charge de certainespathologies.

La mise en place d’actions et de manifestations ponctuellesen partenariat avec les autresacteurs du champ social etgérontologique, en vue principa-lement de maintenir ou de recréerles liens sociaux.

Le maintien à domicile déclinésous plusieurs formes :Aides financières, prestations deservices via des associations ousociétés, soutien des aidantsnaturels voire des professionnels…

16 L’Oasis des Aînés N°8

MEMENTO

L’IRCOM poursuit sa poli-tique d’action sociale qu’ellemet en œuvre à destinationdes seniors depuis plusieursannées.Trois grandes prioritésmarquent cette politiqueambitieuse et dynamiqueavec pour objectif : le bienêtre de nos aînés.

L’IRCOM ET L’ACTION SOCIALESSoorrttiiee ccuullttuurreellllee 22001111

Vendredi 2 décembre 2011, l’IRCOMavait décidé de proposer sa sortieculturelle aux Trois Îlets. Les nombreuxretraités qui ont répondu à cette invi-tation ont pu visiter la Maison de lacanne ainsi que le Musée du café…une sortie conviviale et pédagogique.

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17Le magazine des retraités - Décembre 2011

MEMENTO

RRééuunniioonnss ssuurr ll ’’aauuddiittiioonn

Mardi 28 Février à Rivière SaléeJeudi 10 Mai à SchœlcherJeudi 27 Septembre au Diamant

ACTIVITÉS PROGRAMMÉES POUR 2012À VOS AGENDAS !!!!

CChhiiffffrreess ccllééss

Plafond de la Sécurité Sociale 2012Mensuel : 3 031 €Annuel : 36 372 €Retraite complémentaire : Valeurtrimestrielle du point retraite 2011ARRCO : 1,2135 €AGIRC : 0,4233 €

NNooss ppaarrtteennaaiirreess ppoouurr lleess sseerrvviicceess dd’’aaiiddee àà llaa ppeerrssoonnnnee

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Lundi 13 février

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18 au 20 Janvier 15 au 17 Février21 au 23 Mars 25 au 27 Avril23 au 25 Mai20 au 22 Juin 11 au 13 Juillet19 au 21 Septembre17 au 19 Octobre21 au 23 Novembre 19 au 21 Décembre L’Icom peut intervenir en faveurdes participants âgés de plus de58 ans sous certaines conditions.Information/contact 0596 55 61 08

RReennccoonnttrreess ggéérroonnttoollooggiiqquueess ddee ll’’AAMMDDOORR

Les 06 et 07 Octobre 2012 à l’hôtelLa Batelière sur le thème « Catastrophesnaturelles et personnes âgées, Problé-matique et Incidence ».L’IRCOM prendra en charge une par-tie des frais de participation pour 30allocataires

FFoorrmmaattiioonn IInntteerrnneett -- 22001122

INITIATION À INTERNETJeudi 09 févrierPHOTO NUMÉRIQUEMardi 03 avril

PERFECTIONNEMENT À INTERNETJeudi 14 JuinJeudi 11 octobre

SSoorrttiiee ccuullttuurreellllee

Sortie culturelle • Vendredi 14 Décembre

Ces dates sont susceptibles d’être modifiées.Des précisions complémentaires serontapportées par voie de presse. Pour touteinformation ou inscription, contactez leservice Action Sociale au 0596 55 61 08.

PPrréévveennttiioonn ssaannttéé

1ère conférence : L’Ostéoporosevendredi 22 juin2ème conférence :Le maintien à domicilevendredi 26 octobre

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Sachez qu’il existe 2 typesde contrats frais de santépour les actifs :

- Le contrat individuel que voussouscrivez vous-même auprèsd’un organisme assureur,

- Le contrat collectif souscrit parune entreprise pour le comptede ses salariés,

Si comme beaucoup de salariés,vous étiez couvert dans le cadred’une complémentaire santéd’entreprise, votre départ en re-traite signifie bien souvent, l’arrêtimmédiat de cette couverture.Vous devez alors souscrire uncontrat individuel. Les cotisationsde ce nouveau contrat sont souventplus élevées, ceci s’explique par lefait que votre ex-employeur prenaità charge une grande partie de lacotisation de votre mutuelle. Saufrares cas d’accords d’entreprises,lorsque vous passez à la retraite,la totalité de la cotisation est àvotre charge.

18 L’Oasis des Aînés N°8

Le passage à la retraite vousouvre de nouvelles perspec-tives… Et amène normalement denombreuses interrogations,notamment en termes decouverture Frais de Santé ?C’est donc l’occasion de vousinterroger sur votre couver-ture santé et vos besoins entermes de prise en chargede vos dépenses de santé.

VIE RASSURÉE

SANTÉ SENIOR, LA BONNE SOLUTIONPOUR VOTRE DEPART A LA RETRAITE !

Sachant que le coût d’une maladie oud’un accident ne peut qu’augmenteravec l’âge, vous devez dès aujourd’huianticiper en choisissant une complé-mentaire santé proposant des garantiessolides, remboursant tous vos risquesprésents et futurs. Pour gagner enSérénité, AG2R LA MONDIALE vousprésente les raisons qui vous permet-tront de choisir notre produit Flexeoamélioré : la garantie « SANTÉ SENIOR »,qui vous permet de continuer à bénéfi-cier des avantages suivants :1 - Une souscription simple dès 55 ans,sans limite d’âge, ni questionnairemédical !2 - Des formules « à la carte ». Profitezd’une mutuelle adaptée à vos besoins,grâce à notre ingénieux système derenforts ! Vous ne portez pas de lunettes,alors pourquoi payer pour une garantie

en optique ! Avec SANTÉ SENIOR,supprimez les garanties superflues de votreformule, tout en restant bien protégépour les autres soins (uniquement pour lesformules MODULO SANTÉ) !3 - Des remboursements sous 48 h etpas d’avance d’argent. Avec SANTÉSENIOR vous bénéficiez du tiers-payantétendu. Fini les avances d’argent enpharmacie, dans les laboratoires ou chezles opticiens. Maintenant, vous pouvezacheter vos lunettes ou vos lentilles decontact les yeux fermés… ou presque !

4 - Des « Bonus Fidélité » optique etdentaire avec des remboursementsqui augmentent d’année en année - en dentaire, votre plafond de garantieaugmente dès la seconde année ! Quevous la consommiez ou non, vousconservez ce plafond de garanties !

- en optique, dès que vous ajoutez unrenfort à votre formule, celui-ci aug-mente d’année en année avec un forfaitmaximal en année 3 (si le forfait n’a pas étéconsommé dans les années précédentes). 5 - La liberté de changer de formule.Vous souhaitez démarrer par unecouverture simple et augmenter ensuitevos garanties en cours de contrat ? AvecSANTÉ SENIOR, c’est possible ! Aprèsun an d’ancienneté, vous pouvez ajouterdes renforts à votre protection. Parceque les choses bougent, nous bougeonsavec vous !6 - Des garanties spécifiques pourles 55 ans et plus. Pour vous, c’est unnouveau départ qui se prépare ou quidémarre. SANTÉ SENIOR vous accom-pagne dans tous les moments importantsde votre vie ! Aussi, profitez de notre

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19Le magazine des retraités - Décembre 2011

forfait Bien-être, c’est-à-dire :- les remboursements de vos examensde prévention tels que le bilan auditif,le dépistage du cancer du colon,

- la prise en charge des soins spécifiquescomme l’hospitalisation à domicile,l’implantologie, le crédit pédicure,

- le remboursements des médicamentspour lutter contre l’ostéoporose, contrela ménopause pour les femmes, et lestraitements érectiles pour les hommes,

- prise en charge de médecines douces,vaccins, voyages…

Votre santé dépend en grande partie devous, votre protection aussi : vous êtes,en effet, le mieux placé pour connaîtrele type de couverture dont vous avezbesoin.Une chose est sûre : Pour vivre votreretraite pleinement et en toute sérénité,vous devez choisir une complémentairesanté vous permettant d’ajuster vosgaranties à vos dépenses réelles de santé ;C’est pour cela qu’AG2R LA MONDIALE,a amélioré cette année, vos prestationsavec SANTÉ SENIOR !

SANTÉ SENIOR vous propose sonproduit MODULO, pour adapter votreFORMULE A LA CARTE ! Vous écono-miserez ainsi sur le prix de votre for-mule tout en restant bien assuré sur lesgaranties essentielles, et très bien assurésur les garanties dont vous avez le plusbesoin !

Avec la baisse de vos revenus, il estimportant d’effectuer un bilan de vosbesoins en remboursement de frais desanté et d’adapter au mieux les garan-ties de votre formule.

CONSEIL ET PLUS

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CCOONNTTRREE LLEESS CCHHAAMMPPIIGGNNOONNSS SSUURR LLAA PPEEAAUU

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Les conseils d’utilisation de Germaine : à prendre

en tisane non sucrée, chaude,tiède ou froide, matin et soir.

Pour profiter de cette ComplémentaireSanté, en toute sérénité, contactez vitenotre conseiller au 05 96 55 61 17

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20 L’Oasis des Aînés N°8

CONSEIL ET PLUS

Dans la famille SILLON,au quartier Californie duLamentin, on est chau-fournier de père en filset ce, depuis plusieursgénérations. Bruno SILLON et sononcle Michel ont décidéen effet, il y a quelquesannées, de reprendrecette activité familiale etancestrale en Martinique :la fabrication de la chaux.

CHAUX DOUVAN !!!

Bruno SILLON, l’un des derniers chaufourniers de la Martinique

Le four reste en combustion trois jours et trois nuits

première peu abondante, je ne peuxassurer une production importante. Jeproduis trois ou quatre fois dans l’annéeseulement et j’entends bien rester dansune démarche artisanale. Ma motivation,ce n’est pas de produire en quantité,mais de conserver et de transmettre lesavoir faire de mes ancêtres. J’interviens assez régulièrement dansles écoles, auprès des associations afinde mieux faire connaître et redynamiserla production de la chaux chez nous.Quatre fours à chaux sont opérationnelsà Californie. Ces fours sont plus quecentenaires et témoignent d’une pratiqueancestrale sur notre île ; ils sontconstruits et fonctionnent sur le mêmemodèle que ceux utilisés au 17ème siècle.À cette époque, on comptait plus de800 fours au total en Martinique. Aujourd’hui, les seuls fours qui fonc-tionnent encore sont, a priori, ici, àCalifornie, le plus vieux quartier duLamentin. Toutes les familles d’ici sontd’ailleurs aguerries et sont encore enmesure de fabriquer la chaux. »

Bruno SILLON exerce lemétier de marin pêcheurprofessionnel et dirige en

outre une entreprise de transportdans le BTP. Ce n’est donc paspour gagner sa vie qu’il fabriquede la chaux, mais davantage pourpérenniser cette activité qui faitpartie intégrante de notre patri-moine martiniquais. « Tout comme le faisaient monaïeul, mon grand-père et mon père,j’ai décidé de reprendre la fabri-cation de la chaux à partir desconques de lambi, une activité quipériclitait en Martinique.Je m’approvisionne auprès desmarins pêcheurs du quartier, queje connais car je n’ai pas les moyenslogistiques de récolter toutes lesconques de lambi auprès de tousles pêcheurs de la Martinique.

Avec 3000 conques de lambis, jeproduis environ 3 tonnes de chaux.Compte tenu de la matière

LLEESS ÉÉTTAAPPEESS DDEE LLAA FFAABBRRIICCAATTIIOONN

DDEE LLAA CCHHAAUUXX

Alimentation et allumage du fourPour préparer le foyer, on forme unpremier tablier de bois à l’aide de quatregrosses bûches à même le sol. Lechargement du four s’effectue en super-posant et en alternant sur 4 à 5 niveaux,une couche de conques de lambi et unecouche de bois, jusqu’au sommet pourformer un four conique. L’assemblage des coquillages doit sefaire de façon très méthodique ; lesconques doivent être soigneusementrangées, empilées en s’imbriquant les

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21Le magazine des retraités - Décembre 2011

CONSEIL ET PLUS

Michel SILLON en plein travail de défournement

les résidus de coquillage sont récupérés et réutilisés lors d’une autre fournée

La conque de lambi après trois jours de combustion

À NOTER : Au 17ème siècle,on utilisait la chaux dans les distilleries pour clarifier le jus de canne. On obtenait un sucre de canne moins rouxet un rhum plus limpide. Depuis, la chaux a été

remplacée par des levures.

Le tamisageLa chaux récoltée passe par un tamis decalibre moyen. Les résidus, morceaux de coquillage malcuits et qui n’ont pas fondu à la réactionchimique provoquée par l’eau, sontrécupérés et réutilisés lors d’une autrefournée.La mise en sacElle se fait dans la foulée du tamisage ;la chaux est conditionnée dans dessacs de dix kilogrammes et stockéedans une pièce au sec.

QQUUII UUTTIILLIISSEE LLAA CCHHAAUUXX EENN

MMAARRTTIINNIIQQUUEE EETT ÀÀ QQUUEELLLLEESS FFIINNSS ??

Les agriculteurs- Pour assainir les sols- Pour assurer le chaulage des arbres parasités

Les municipalités, la DDE- Pour couvrir les cadavres d’animauxsur la voie publique, pour désinfecteret atténuer les mauvaises odeurs

Les artistes plasticiens- Pour la réalisation de fresquesLes particuliers- Pour peindre ou obtenir du ciment.

Michel SILLON prépare le four à chaux

CCoonnttaacctt Bruno SILLON

Quartier CalifornieVillage des Pêcheurs97232 Le [email protected]

Le plus ancien four à chaux à Californie a été réalisé à base

de chaux qu’on a utilisée comme ciment, de bouse de vache

et de roche

unes dans les autres, afin de conserveret de bien diffuser la chaleur à l’intérieurdu coquillage. On procède ensuite à l’allumage du fourdont le chargement va conditionner lebon déroulement de la combustion,laquelle a une durée moyenne d’environtrois jours et trois nuits.

Le défournementAprès trois jours de combustion, onextrait les conques du four ; ces dernières,légèrement fragmentées, sont restéespratiquement intactes et sont tout à faitreconnaissables. Le défournement s’effectue à l’aide d’unepelle et d’une brouette. Les conquescuites sont entreposées dans un local situéà proximité du four et sont aspergéesd’eau. Cette opération produit un effethydro-thermique. La chaleur est réactivéepar l’apport d’eau ; ce qui permet« d’éteindre la chaux » et de faire éclaterles derniers résidus de coquilles pourobtenir au final une poudre blanchetrès fine : la chaux.

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22 L’Oasis des Aînés N°8

P R T A S

N O I I O N

Énigme 1

O I RÉnigme 3

Devinez les mots suivantsqui ont trait à la retraite

Énigme 2

E V UÉnigme 4

L O A AÉnigme 5

Solution SUDOKU

Solution ÉNIGMES

Grille SUDOKU

Faites marcher vos méninges !

1 - PRESTATIONS2 - NITIFICATION3 - DOSSIER4 - REVENU5 - ALLOCATAIRE

5 mn après, essayez de vous rappeler quelle forme se situe en cinquième position, et quelle est sa couleur ?10 mn après, regardez à nouveau les formes et répondez aux questions suivantes :

1 - Combien y a-t-il de formes rondes ? 3 - combien y a-t-il d’étoiles ?2 - Combien y-a-t-il de formes rouges ? 4 - combien y a-t-il de couleurs ?

Regardez ces 9 formes pendant 15 secondes, cachez-les, puis répondez aux questions posées en bas de page :

ÉVASION

Proverbes

Pajanmen d

i lamaryé

tro b

èl

Neteréj

ouis pa

s tr

op vite de

s circonsta

nces

Parol an bouch p

as tjè

Onne d

it pas tou

joursla vér

ité

Bonjou p

a ka monté mòn

Unbonj

our n’enga

ge à rien

Afòs makak karésé yich li, i tjwé’y

Le mieux est l’ennemi du bienTout tanbou pa ni bon son

L’apparence ne signiAe pas toujours qualité

137849652

952367184

468125379

283751496

695234718

714698523

5769241

821476935

349512867

3 82 7

2 72 8

3 13

5 8 39

9 6 7

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23Le magazine des retraités - Décembre 2011

ÉVASION

les belles histoires de chez nous…« SAINT PIERRE SAMEDI SOIR DE CARNAVAL »

MMAARRIIEE--CCLLÉÉMMEENNCCEE »» Biguine - Folklore

AAlllleeggrreettttoo

1er coupletMarie-Clémence levé en samedi bon matinI dit la journée belle… mais au souè ké plus belleSamedi de CARNAVAL main caille « palais Cristal »Main ké fè « Ciryque » ouè, ça va dit a pas vrai

2ème coupletLes ennemis déclaré moin cé en femme mauditYo prend papillon a, va brûlé tout’tête liLe lendemain matin ouélé la rue DauphineMarie-Clémence lévé, épi guiol li brûlé

3ème coupletMarie-Clémence ma fi ça ou fè a pas bienOu tounin papillon, pou ou té ça tué soeu’ouCyrique té ka veillé, i tiembé ou en volantSeule chose ou ni pou ou fè, fouté cô ou dans lan mè

4ème coupletMarie-Clémence maudit… tout’bagage fi mauditMacadam li maudit… patate bouilli’i mauditMarie-Clémence maudit, tout’bagage fi mauditMacadam li maudit… patate bouilli’i maudit

RefrainOuaille ! lagué moin, lagué moin, lagué moinMoin caille néyé cô moinDans grand lan mè bleu’aDéyè gros pile roches là (bis)

Et voici la rue « SAINT-JEAN-DE-DIEU » où se dresseen communion de profane et de sacré chez « BEBEFAIS » juste en face de l’Église du centre, ce qui faitque, quand on passe dans l’après-midi, dans cette ruede « SAINT-JEAN-DE-DIEU », on reçoit, dans uneoreille, les chants vespéraux de l’église et dans l’autreles accents de la Clarinette d’«ALPHONSEPOULOUTE » et du trombone d’«OCTAVE » quimodulent une biguine jusqu’à la rendre comparableaux soupirs de la brise ou aux doux chuchotementsd’une voix amoureuse qui met en délire la bel« TIT TANE ».C’est au « FRANC-CHORISTE », place du « MOUILLAGE», qu’on danse au son de la clarinette d’«ISAMBERT »et du trombone de « FAUTELAU ».C’est chez « CHAROLI », à la « GRAND’RUE »du Fort, presque en face de la grande savane où toutprès coule la « ROXELANE » dans sa Féerie nocturne.La « ROXELANE » noble et douce dans l’inoubliablelumière du soir.SAINT-PIERRE comme subissant un pressentiment,signe avant coureur du malheur !SAINT-PIERRE, en ce carnaval de 1900, se dépêchede vivre, de danser, tandis que la « PELÉE » majestueuseet grave, pareille à une belle femme au sourire de« SPHINX », se dresse de son air tranquille et sembledire à SAINT-PIERRE étalé à ses pieds, dans toutesa splendeur : « DEVINE OU JE TE DÉVORE ».

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