Gestion des transactions

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Gestion des transactions Introduction 1. Une des fonctions importante des SGBD modernes est d’autoriser les utilisateurs d’effectuer des opérations simultanées (concurrentes) sur des données partagées de la BD. Si ces op ne sont pas sous contrôle, les accès interfèrent tôt ou tard les uns avec les autres et la BD devient incohérente. Pour éviter cela, le SGBD met en place un protocole de contrôle de simultanéité (ou de concurrence) qui empêche les accès à la BD d’interférer. 2. Une autre fonction est la récupération de la base de données ou sa restitution dans un état correct suite à une défaillance physique ou logiciel. 1

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Gestion des transactions

Introduction1. Une des fonctions importante des SGBD modernes est d’autoriser les

utilisateurs d’effectuer des opérations simultanées (concurrentes) sur des données partagées de la BD. Si ces op ne sont pas sous contrôle, les accès interfèrent tôt ou tard les uns avec les autres et la BD devient incohérente. Pour éviter cela, le SGBD met en place un protocole de contrôle de simultanéité (ou de concurrence) qui empêche les accès à la BD d’interférer.

2. Une autre fonction est la récupération de la base de données ou sa restitution dans un état correct suite à une défaillance physique ou logiciel.

Ces deux fonctions sont mutuellement dépendantes et sont basées sur la notion centrale de transaction.

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Transaction

• Beaucoup d'opérations sur une BD doivent être atomiques:

• Transfert d'argent entre les comptes:UPDATE Compte1Set Val = Val -100;UPDATE Compte2Set Val = Val + 100;

• Si seulement une de ces requêtes est exécutée, la BD perd sa consistance

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Transactions

Une transaction est une action ou suite d’actions demandée par un seul utilisateur ou un programme d’application, qui appliquée à une base de données cohérente, restitue une base de données cohérente

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Transactions action atomique : entièrement ou pas du tout Préservant la consistance de la BD Comme si l'usager était isolé sur la BD : ses résultats

intermédiaires (état temporairement incohérent) sont masqués aux autres transactions.

A effet durable sur la BD, une fois terminées comme prévu

Modèle ACID de transactions

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Modélisation

Une transaction T est modélisée comme une suite finie d’actions portant sur des objets.

T = < (t, Ai, Oi) >/i = 1, n. t désigne le nom de la transaction (nom interne au système), Ai une opération et

Oi un objet. Les opérations qui nous intéressent sont : Begin Transaction : initialiser une nouvelle transaction  Commit : terminer une transaction  Read : lecture de la valeur d’un objet à partir de la base et stockage de cette valeur

dans l’espace de travail de la transaction ;  Write : à partir d’une valeur stockée dans l’espace de travail de la transaction,

écrire cette valeur dans la base pour l’objet désigné ;  Rollback : annuler une transaction (défaire toutes les mises à jour effectuées par la

transaction depuis son début).  En ce qui concerne les objets manipulés, ça peut être une relation, un n-uplet, ou

même la valeur d’un constituant (les deux premiers chez Oracles).

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Modélisation

Lorsqu’un programme émet l’action Begin transactionceci a pour effet de créer au niveau du SGBD une

nouvelle occurrence de transaction à laquelle est associée :

un identificateur interne ; un espace de travail ; et un contexte d’exécution formé d’une série de

blocs de contrôle.

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Exemple de transaction en PL-SQLBEGIN, COMMIT (validée), ROLLBACK (annulée)BEGIN TRANSACTION

UPDATE Compte1SET Val = Val -100IF SQLCODE <> 0 ROLLBACK ; EXIT ;UPDATE Compte2SET Val = Val + 100IF SQLCODE <> 0 ROLLBACK ; EXIT;

COMMIT

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Nécessité du controle de ConcurrencePb1 : des MAJ perdues

Solde = 100

R1 (solde) R2 (solde)

solde := solde +100

W1 (solde) Solde = 200

solde := solde +200

La base

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Exemplesolde = 100

R1 (solde) R2 (solde)

solde := solde +100

W1 (solde) solde = 200

solde := solde+200

W2 (solde)Solde = 300

La baseAu lieu de 400

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Temps T1 T2 soldex

t1 begin transaction 100t2 read (soldex) 100t3 soldex = soldex + 100 100t4 begin transaction write (soldex) 200t5 read(soldex) . 200t6 soldex = soldex – 10 rollback 200t7 write(soldex) 190t8 commit 190

Solution évidente :permettre l’exécution que d’une seule transaction à la fois. Or la raison d’être

du SGBD est d’atteindre un niveau optimal de simultanéité

Pb2 : dépendance non validée ou dirty read

Au lieu de 90

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Pb 3 : analyse incohérenteT2 calcule le total des soldes alors qu’en // T1 transfert 10 DA de soldex à soldez

Temps T1 T2 soldex soldey soldez somt1 begin trans 100 50 25t2 begin trans som = 0 100 50 25 0t3 read (soldex) read (soldex) 100 50 25 0t4 soldex=soldex-10 som=som+soldex 100 50 25 100

t5 write (soldex) read(soldey) 90 50 25 100t6 read(soldez) som=som+soldey 90 50 25 150t7 soldez=soldez +10 90 50 25 150t8 write(soldez) 90 50 35 150t9 commit read(soldez) 90 50 35 150

t10 som=som+soldez 90 50 35 185t11 commit 90 50 35 185 au lieu de 175

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Lecture Fantôme

Un autre problème se produit lorsqu’une transaction exécute une requête qui recherche un ensemble de tuples d’une relation satisfaisant un certain prédicat, puis exécute un peu plus tard la même requête pour constater que l’ensemble obtenu contient un tuple supplémentaire ou fantôme inséré entre temps par une autre transaction : lecture fantôme.

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Gestion de la concurrence

Objectif : planifier les transactions de manière à éviter toute interférence entre elles et, donc d’éviter les problèmes des types précédents tout en gardant un niveau optimal de simultanéité, et de parallélisme dans le système, de sorte que les transactions puissent s’exécuter sans interférence, certes, mais surtout autant que possible en parallèle.

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Quelques définitions

Contrôleur (scheduleur) : un module du SGBD chargé de contrôler les accès concurrents aux données.

Planification (schedule) : une séquence d’opérations d’un ensemble de transactions concurrentes qui préserve l’ordre des opérations dans chacune des transactions.

Planification sérielle est une planification où les opérations de chaque transaction sont exécutées de manière consécutive, sans aucun entrelacement avec d’autres transactions (pas de parallélisme).

Ces exécutions sont correctes mais peuvent donner des résultats différents (voir TD).

Planification non sérielle est une planification où les opérations d’un ensemble de transactions sont exécutées de manière entrelacée.

Une planification non sérielle sera correcte si elle produit les mêmes résultats et a les mêmes effets sur la BD qu’une planification série des mêmes transactions et cela quelque soit l’état initial de la base de données.

 

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Principe de sérialisabilité Ne laisser s’exécuter les transactions en parallèle que celles provoquant les

mêmes effets sur les données qu’une exécution en séquence de ces mêmes transactions.

 Définition : Un ordonnancement est correct s’il est sérialisable, c’est-à-dire

équivalent à un ordonnancement série formé des mêmes transactions.

Quelques résultats : Si deux transactions ne font que lire des données, elles n’entrent pas en

conflit et leur ordre est sans importance. Si deux transactions soit lisent soit écrivent des données complètement

différentes, elles n’entrent pas en conflit et leur ordre est sans importance. Si une transaction écrit dans des données et si une autre transaction lit ou

écrit dans les mêmes données, alors l’ordre de leur exécution importe.

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Temps1 Begin TransactionT1

2 Read1(soldex)3 Write1 (soldex)4 Begin Transaction T2

5 Read2(soldex)6 Write 2(soldex) 7 Read1(soldey)8 Write1 (soldey) 9 Commit1

10 Read2(soldey) 11 Write2(soldey)12 Commit2

(a)

Begin Transaction T1Read1(soldex)Write1 (soldex)Begin Transaction T2Read2(soldex)Read1(soldey) Write 2(soldex) Write1 (soldey) Commit1

Read2(soldey) Write2(soldey) Commit2

(b)

Begin Transaction T1Read1(soldex)Write1 (soldex)Read1(soldey) Write1 (soldey) Commit1

Begin TransactionT2Read2(soldex)Write 2(soldex) Read2(soldey) Write2(soldey) Commit2

(c)

La planification (c) est sérielle et comme (a) et (b) équivalent à (c), (a) et (b) sont des planifications sérialisables.

Une planification de sérialisation (en vue de résoudre) des conflits trie les opérations conflictuelles d’une manière proche de l’exécution sérielle.

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Test de conflits de la capacité de sérialisation

Sous la règle d’écriture contrainte, un graphe de précédence peut être produit pour tester la sérialisation des conflits.

Pour une planification P, un graphe de précédence est un graphe orienté dirigé G = (N, F)

Construit comme suit : Créer un nœud pour chaque transaction. Créer une flèche dirigée Ti Tj si Tj lit la valeur d’un élément écrit par Ti Créer une flèche dirigée Ti Tj si Tj écrit une valeur dans un élément après

qu’il a été lu par Ti Créer une flèche dirigée Ti Tj si Tj écrit une valeur dans un élément après

qu’il a été écrit par TiSi une flèche Ti Tj existe dans le graphe de précédence pour P, alors dans toute

planification sérielle S’ équivalente à S, Ti doit apparaître avant Tj. Si le graphe de précédence contient un cycle, la planification n’est pas sérialisable en

vue de résoudre les conflits.

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Planification sans sérialisation des conflitsLa transaction T1 transfère 100 Da d’un compte de solde vers un autre compte de solde, tandis que T2 augmente de 10% le solde de ces deux comptes.

Temps T1t1 Begin Transactiont2 Read (soldex)t3 soldex = soldex - 100t4 Write(soldex)t5t6t7t8t9t10t11 Read(soldey)t12 soldey = soldey +100t13 Write(soldey)t14 Commit

T2

Begin TransactionRead(soldex)soldex = soldex * 1.1Write(soldex)Read(soldey)soldey = soldey * 1.1Write(soldey)Commit

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T2T1

Le graphe de précédence présente un cycle : la planification ne permet pas la sérialisationEn pratique, un SGBD ne teste pas l’aspect sérialisable d’une planification. Ce serait irréalisable car les interférences des opérations des transactions concurrentes est surtout dicté par le système d’exploitation. Au lieu de cela, l’approche choisie consiste à faire appel à des protocoles qui selon leur réputation, produisent des planifications sérielles

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Récupération

La capacité de sérialisation identifie des planifications qui conservent toute sa cohérence à une base de données, en admettant qu’aucune transaction planifiée n’échoue.

Si une transaction défaille, la propriété d’atomicité impose que nous annulions les effets de la transaction. En outre, la propriété de durabilité indique qu’une fois qu’une transaction est validée, il n’est plus possible d’annuler les modifications qu ’elle a apportées.

Exemple diapos 18 avec un Rollback à la place du commit de la transaction T1. Dans ce cas on doit défaire toutes ce qu’a fait T1. Or T2 a lu la valeur modifiée de soldex fournie par T1 et elle a même modifié soldex, puis validé le changement.

A proprement parler, nous devrions défaire la transaction T2 aussi car elle a employé une valeur de soldex qui a été défaite. Or la propriété de durabilité ne nous le permet pas.

En fait cette planification est irrécupérableDéfinition d’une planification récupérable: Une planification où, pour toute paire de

transactions Ti et Tj, si Tj lit une donnée provenant d’une écriture préalable de Ti, alors l’opération de validation de Ti précède l’opération de validation de Tj

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Techniques de contrôle de concurrence

Il existe deux techniques de contrôle de concurrence principales qui permettent d’exécuter des transactions en parallèles en toutes sécurité, à condition de faire appel à certaines contraintes : les méthodes de verrouillage et d’estampillage.

Ces méthodes sont fondamentalement conservatrices (ou pessimistes) : elles provoquent un retardement des transactions au cas où elles entreraient en conflit avec d’autres transactions dans un certain délai à venir

Les méthodes optimistes reposent sur l’hypothèse que les conflits sont rares, de sorte qu’elles permettent aux transactions d e procéder de manière désynchronisée et ne vérifient la présence de conflits qu’en fin de transactions lors de leur validation.

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Verrouillage

Une procédure employée pour contrôler les accès concurrents aux données.Lorsqu’une transaction accède à la base de données, un verrou est susceptible de

bloquer l’accès à d’autres transactions pour éviter de faux résultats.Les approches de verrouillage sont les plus suivies pour garantir la sérialisation des

transactions concurrentes. Il existe plusieurs variantes mais elles partagent toutes la même caractéristique

fondamentale : une transaction doit réclamer un verrouillage partagé (en lecture)

et exclusif (en écriture) sur la donnée avant d’effectuer réellement l’opération de lecture ou d’écriture sur la base de données correspondante

Le verrou empêche une autre transaction de modifier la donnée où même de la lire, dans le cas d’un verrouillage exclusif

Le verrou est mis en place en pratique, soit par l’activation d’un bit dans la donnée qui indique qu’une partie de la base de données est verrouillée, soit par le maintien d’une liste des parties verrouillées de la base de données et autres… .

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Règles de base du verrouillage

Verrou partagé: Si une transaction dispose d’un verrou partagé sur la donnée, elle peut lire la

donnée mais pas la modifier.

Verrou exclusif :Si une transaction possède un verrou exclusif sur la donnée, elle peut lire et

modifier cette donnée.

Comme des opérations de lecture ne génèrent aucun conflit, il est possible que plusieurs transactions détiennent simultanément des verrous partagés sur la même donnée

Par contre le verrou exclusif sur une donnée accorde à une transaction le monopole d’accès à cette donnée. Dans ce cas aucune autre transaction n’est en mesure de lire ou modifier la donnée.

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Utilisation des verrous Toute transaction devant accéder à une donnée verrouille d’abord la donnée,

demandant soit un verrouillage partagé dans le cas d’un accès en lecture, soit un verrouillage exclusif dans le cas d’un accès tant en lecture qu’en modification

Si la donnée n’est pas déjà verrouillée par une autre transaction, le verrou est accordé.

Si la donnée est déjà verrouillée par une autre transaction au moment de la demande, le SGBD détermine si la demande est compatible avec le verrou actuel. Si c’est un verrou partagé que la transaction demande, alors qu’un verrou partagé est déjà placé sur la donnée, la requête peut être satisfaite et le verrou est accordé; dans le cas contraire, la transaction demanderesse doit attendre que le verrou se libère.

Une transaction qui détient un verrou le conserve tant qu’elle ne le libère pas explicitement pendant l’exécution ou implicitement lorsqu’elle se termine (par une annulation ou une validation). Ce n’est que lorsqu’un verrou exclusif est libéré que les effets de l’opération d’écriture qui a motivé le verrou deviennent visibles aux autres transactions.

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Cet usage des verrous ne garantit pas la sérialisation des planifications

Application des règles à l’exemple de la diapos 18

P = { verrou_écriture (T1, soldex), lecture (T1, soldex), écriture (T1, soldex), déverrouillage(T1, soldex), verrou_écriture (T2, soldex), lecture (T2, soldex), écriture (T2, soldex), déverrouillage(T1, soldex), verrou_écriture (T2, soldey), lecture (T2, soldey), écriture (T2, soldey), déverrouillage(T2, soldey), validation(T2), verrou_écriture (T1, soldey), lecture (T1, soldey), écriture (T1, soldey), déverrouillage(T1, soldey), validation (T1)}

Si, préalablement à l’exécution, soldex = 100, soldey = 400, le résultat devrait être soldex = 220, soldey = 330, si T1 s’exécute d’abord, ou soldex = 210, soldey = 340, si T2 s’exécute avant. En fait, le résultat de la planification P devrait donner soldex = 220, soldey = 340.

P n’est pas une planification sérialisable.

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Pourquoi ça ne marche pas? Le problème de cet exemple est que la planification libère les verrous

détenus par une transaction aussitôt que la lecture ou l’écriture associée a été réalisée et qu’il n’est plus utile d’accéder à l’élément sujet du verrou (par exemple soldex). Néanmoins, la transaction en elle-même verrouille encore des données (soldey) après la libération du premier verrou.

Donc, même si cette approche semble améliorer la simultanéité des transactions, elle permet encore à des transactions d’interférer entre elles, perdant ainsi l’isolation absolue et l’atomicité.

Pour régler ce problème d’autres protocoles ont été mis en place par exemple le protocole de verrouillage en deux phases (V2P ou 2PL (two_phase locking)

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Verrouillage en deux phases : V2P

Une transaction suit le protocole en deux phases si toutes les opérations de verrouillage précèdent la première opération de déverrouillage dans la transaction.

Toute transaction est divisible en deux phases : une première phase dite de croissance où elle acquiert tous les verrous mais ne peut en libérer aucun et une phase de résorption, au cours de laquelle elle libère tous les verrous et ne peut plus en obtenir aucun.

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Eviter le problème de la mise à jour perdue à l’aide du V2P

Temps T1 T2 soldet1 - begin transaction 100t2 begin transaction verrou-écriture(solde) 100t3 verrou-écriture(solde) Read(solde) 100t4 attente solde = solde +100 100t5 attente Write(solde) 200t6 attente commit/déverrouillage(solde) 200t7 Read(solde) - 200t8 solde = solde + 200 - 200t9 Write(solde) - 400t10 commit/déverrouillage(solde) 400

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Eviter le problème de la dépendance non validée à l’aide du V2P

Temps T1 T2 soldex

t1 begin transaction 100t2 verrou-écriture( soldex) 100t3 read (soldex) 100t4 begin transaction soldex = soldex + 100 100t5 verrou-écriture( soldex) write (soldex) 200t6 Attente rollback/ déverrouillage(soldex) 100t7 read(soldex) . 100t8 soldex = soldex – 10 100t9 write(soldex) 90t10 commit/ déverrouillage (soldex) 90

T1 est obligée d’attendre que le verrou soit libéré par T2. Ceci n’a lieu que lorsque l’annulation de T2 est achevée.

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Eviter le problème de l’analyse incohérente grâce au V2PTime T1 T2 soldex soldey soldez somt1 begin trans 100 50 25t2 begin trans som = 0 100 50 25 0t3 verrou_écriture(soldex) 100 50 25 0t4 read (soldex) verrou_lecture(soldex)100 50 25 0t5 soldex=soldex-10 Attente 100 50 25 0t6 write (soldex) Attente 90 50 25 0t7 verrou_écriture(soldez) Attente 90 50 25 0t8 read(soldez) Attente 90 50 25 0t9 soldez=soldez +10 Attente 90 50 25 0t10 write(soldez) Attente 90 50 35 0t11 commit/ déverrouillage Attente 90 50 35 0t12 read (soldex) 90 50 35 0 t13 som=som+soldex 90 50 35 90t14 verrou_lecture(soldey) 90 50 35 90 t15 read (soldey) 90 50 35 90 t16 som=som+soldey 90 50 35 140 t17 verrou_lecture(soldez) 90 50 35 140 t18 read(soldez) 90 50 35 140 t19 som=som+soldez 90 50 35 175t20 commit/déverrouillage 90 50 35 175

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Il est possible de prouver que si toutes les transactions dans une planification suivent le protocole de verrouillage en deux phases, alors la planification garantit qu’elle est sérialisable pour résoudre les conflit(Eswaran et al.) cependant, le protocole de verrouillage en deux phases ne garantit pas l’aspect sérialisable.

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Annulations en cascadeTime T1 T2 T3t1 begin transactiont2 verrou_écriture(soldex)t3 read(soldex)t4 verrou_lecture(soldey)t5 read(soldey)t6 soldex = soldey + soldex t7 write(soldex)t8 déverrouillage(soldex) begin transactiont9 : verrou_écriture(soldex)t10 : read(soldex)t11 : soldex = soldex + 100t12 : write(soldex)t13 : déverrouillage(soldex)t14 : :t15 rollback :t16 begin-transactiont17 verrou_lecture(soldex)t18 rollback :t19 rollback

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Problème : les annulations en cascade ne sont jamais souhaitables, parce qu’elles induisent potentiellement la destruction d’un volume significatif de travail accompli.

Solution : reporter la libération de tous les verrous à la fin des transactions, comme dans les exemples précédents. De cette façon, le problème précédent ne pourrait apparaître , puisque T3 n’obtiendrait pas le verrou exclusif qu’elle exige avant que T1 ait terminé son annulation. C’est le principe même du verrouillage rigoureux en deux phases. Dans ce cas on arrive à montrer que les transactions peuvent être mises en série dans l’ordre de leurs validations.

Autre variante, le verrouillage strict en deux phases : ne retient que les verrous exclusifs jusqu’à la fin des transactions. La plupart des SGBD mettent en place une de ces deux variantes du verrouillage en deux phases

Autres problème s: verrous indéfinis (deadlock) : quand les deux transactions attendent l’une des verrous

détenus par l’autre et vice versa. Il faut pouvoir les détecter et les résoudre. Verrou infini (livelock) : quand une transaction est maintenue indéfiniment dans un état

d’attente, si l’algorithme d’attente qui régit les transactions est injuste et ne tient pas compte du temps maximum d’attente des transactions

Solution : mettre en place un système d’arbitrage des priorités, par lequel, plus le temps d’attente d’une transaction est long, plus forte est la priorité de cette transaction (file d’attente fifo)

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Contrôle de concurrence et structures d’index

Administration de chaque page d’index comme un élément de donnée et application du protocole v2p.

Problème : les niveaux supérieurs d’index sont susceptibles d’accès fréquents (recherche de haut en bas) et les conflits sont quasi systématiques.

Observations : Le chemin de recherche part toujours de la racine de l’arborescence et

descend vers les nœuds feuilles de l’arbre sans retour : qd un nœud de niveau inférieur est atteint, les niveaux supérieurs deviennent inutiles.

Qd une nouvelle valeur d’index (une clé et un pointeur) est insérée dans un nœud et si le nœud n’est pas plein, l’insertion ne provoque pas de changement aux nœuds de niveaux supérieurs. Ceci suggère que, dans ce cas, nous n’avons besoin de verrouiller exclusivement que le nœud feuille, et de ne verrouiller exclusivement les nœuds de niveaux supérieurs que quand un nœud est plein et qu’il faut l’éclater.

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Contrôle de concurrence et structures d’indexStratégie de verrouillage : Pour des recherches, demander des verrous partagés sur les nœuds à partir de la racine

et de proche en proche en descendant le long du chemin de recherche dans l’arborescence. Libérer le verrou sur un nœud (parent) dès qu’un verrou est obtenu sur un nœud enfant de celui-ci.

Dans les cas d’insertions, une approche conservatrice consiste à demander des verrous exclusifs sur tous les nœuds à mesure que nous descendons vers le nœud feuille à modifier. Ceci garantit qu’un éclatement d’un nœud enfant peut se propager du bas vers le haut, pour remonter jusqu’à la racine c’est nécessaire. Cependant, si un nœud enfant n’est pas plein, le verrou sur son nœud parent peut être libéré. Une approche plus optimiste consisterait à demander des verrous partagés sur tous

les nœuds parcourus pendant la descente jusqu’au nœud feuille à modifier. Pour ce dernier, nous demandons un verrou exclusif sur le nœud feuille même. S’il faut éclater ce nœud, nous demandons l’élévation du verrou partagé en verrou exclusif sur le nœud parent.. Nous poursuivons l’élévation si c’est nécessaire jusqu’à la racine. La probabilité de devoir éclater un nœud est généralement faible, ce qui fait de cette approche la meilleur à adopter.

La technique du verrouillage d’un nœud enfant et la libération du verrou sur le parent s’appellent le couplage de verrouillage ou crabbing

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Verrou mortel DeadlockC’est l’impasse générée par deux transactions (ou plus) qui attendent l’une, que des

verrous se libèrent, alors qu’ils sont détenus par l’autre.Time T1 T2t1 begin transactiont2 verrou_écriture (soldex) begin transactiont3 read(soldex) verrou_écriture(soldey) t4 soldex = soldex – 10 read(soldey)t5 write(soldex) soldey = soldey + 100t6 verrou_écriture(soldey) write(soldey)t7 Attente verrou_écriture(soldex)t8 Attente Attentet9 : :Il faut que le SGBD reconnaisse la présence du verrou indéfini ou motel (deadlock)et

qu’il le brise d’une manière ou d’une autre. Il n’existe malheureusement qu’une seule solution pour contrer les deadlocks : abandonner une ou plusieurs des transactions. Ceci suppose de défaire toutes les modifications apportées par la (ou les) transaction(s) annulée(s). Dans notre cas si on annule la transaction T2, les verrous détenus par cette transaction sont libérés, T1 pourra poursuivre son travail.

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Verrou mortel DeadlockLe deadlock est transparent à l’utilisateur. Le SGBD relancera lui-même les transactions

annulées.Trois techniques permettent de gérer les deadlocks1. Délai impartis :

c’est l’approche la plus simple et la plus pratique. Elle est utilisée par la plupart des SGBD commerciaux. L’inconvénient est que peut être que la transaction qui a dépassé le temps qui lui a été imparti, n’était pas en deadlock mais simplement en attente d’une donnée qui n’a pas encore été libéré.

2. Prévention des deadlocks (méthode d’estampillage) ou une variante de V2P ( le V2P conservateur), une transaction

demande et obtient tous ses verrous au moment où elle débute et, si elle ne les obtient pas tous, attend qu’ils soient disponibles avant de démarrer effectivement. Ce protocole présente l’avantage que si la lutte est acharnée pour obtenir les verrou, le temps de conservation des verrous se trouve réduit parce que les transactions ne sont jamais bloquées et n’attendent donc pas une fois démarrées. Sauf que s’il n’y a pas beaucoup de conflits, les verrous sont détenus plus longtemps pour rien. De plus la charge de verrouillage/dévérouillage est élevée. Et si elle échoue dans l’obtention d’un verrou, elle doit libérer tous les autres déjà obtenus, puis recommencer. En pratique, une transaction n’est pas en mesure de connaître au départ les verrous dont elle aura réellement besoin et de ce fait, risque de verrouiller plus de données que nécessaire. (protocole rarement utilisé).

3. Détection des deadlocks.

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Détection des deadlocks

Construction d’un graphe des attentes indiquant les dépendances des transactions : une transaction Ti dépend d’une transaction Tj qd la transaction Tj détient un verrou sur la donnée que Ti attend.

Le graphe G(N,F) est construit comme suit : Créer un nœud pour chaque transaction. Créer une flèche Ti Tj quand la transaction Ti attend de

verrouiller un élément actuellement verrouillé par TjUn deadlock existe ssi le graphe des attentes contient un

cycle.

T2T1

x

y

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Fréquence de la détection des deadlocks et choix des victimes

Comme un cycle dans le graphe des attentes est une condition nécessaire et suffisante pour qu’un deadlock existe, l’algorithme de détection des deadlocks génère le graphe des attentes à des intervalles réguliers dans le temps et vérifie la présence d’un cycle.

Le choix de la longueur de l’intervalle entre les exécutions de l’algorithme est important.Si cet intervalle est trop court, la détection prend beaucoup du temps du processeur; s’il

est trop long, les verrous risquent de ne pas être détectés dans un intervalle important. Un algorithme dynamique de détection de deadlock part avec une taille initiale

d’intervalle. Chaque fois qu’aucun deadlock n’est détecté, l’intervalle de détection peut être augmenté, et à chaque fois qu’un deadlock est détecté, l’intervalle peut être réduit.

Dans le cas d’un deadlock, le choix de la (les) transaction(s) victime(s) dépend : Du temps depuis lequel la transaction s’exécute (la plus récente est moins coûteuse) Du nombre de données modifiées par la transaction Le nombre de données que la transaction doit encore mettre à jour. Malheureusement

les SGBD ne peuvent le savoir La victime doit avoir une priorité lors de sa relance (gestion de la famine)

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Estampillage

Une autre approche, qui garantit aussi la sérialisation, fait appel à des estampilles de temps, cachetées sur les transactions, de façon à classer l’exécution des transactions dans une planification sérielle équivalente. Comme elles ne font intervenir aucun verrou, elles ne peuvent donner lieu à des deadlocks.

Avec ces méthodes il n’y a aucune attente : les transactions qui entrent en conflit sont simplement annulées et redémarrées avec une nouvelle estampille.

Les estampilles sont générées simplement à partir de l’horloge système au moment du démarrage des transactions ou plus généralement, par incrémentation d’un compteur logique lors de chaque démarrage de transaction.

EstampillageUn protocole de contrôle de concurrence qui classe les transactions dans un ordre tel

que les transactions plus anciennes, qui portent les estampilles les plus petites, obtiennent la plus grande priorité dans l’éventualité d’un conflit.

En plus des estampilles sur les transactions, il y aussi des estampilles sur les données elles-mêmes. Chaque donnée possède une estampille de lecture indiquant l’estampille de la dernière transaction ayant lu la donnée et une estampille d’écriture indiquant l’estampille de la dernière transaction qui a effectuée une écriture sur cette donnée.

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Protocole de classement par ordre d’estampille

Soit une donnée A et Ti une transaction qui utilise A :I est l’estampille de T et EL(A) l’estampille de lecture sur A et EE(A) l’estampille d’écriture sur

A.

Procédure de lecture Si EE(A) i alors‘’Exécuter la lecture’’ ;EL(A) : = Max (EL(A), i) ;Sinon rejeter ;Finsi Procédure d’écriture Si (EL(A) i) et EE(A) i alors Exécuter l’écriture

EE(A) : = i ;Sinon rejeterFinsi 

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Algorithme avec la règle d’écriture de Thomas : Si EL(A) i alors

Si EE(A) i alors Executer l’écriture EE(A) : = i ;FinsiSinon rejeter ; finsi ;

Exemple : soient les transactions T1, T2 et T3 avec les estampilles respectives e(T1), e(T2), e(T3), avec e(T1) < e(T2) < e(T3)

Au temps t8, l’opération d’écriture par T2 transgresse la première règle d’écriture, de sorte que T2 est annulée et redémarrée au temps t14

Au temps t14, l’écriture par la transaction T1 peut être ignorée en toute sécurité en respect de la règle d’écriture obsolète ignorée, puisqu’elle aurait été écrasée par l’opération d’écriture de la transaction T3 au temps t12

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Time opération T1 T2 T3t1 begin transactiont2 read(soldex) read(soldex)t3 soldex=soldex+10 soldex=soldex+10t4 write(soldex) write(soldex) begin tansactiont5 read(soldey) read(soldey)t6 soldey=soldey+20 soldey=soldey+20 Begin transaction t7 read(soldey) read(soldey) t8 write(soldey) write(soldey) t9 soldey=soldey+30 soldey=soldey+20t10 write(soldey) write(soldey) t11 soldez= 100 soldez= 100t12 write(soldez) write(soldez)t13 soldez= 50 soldez=50 committ14 read(soldez) read(soldez) begin transactiont15 read(soldey) commit read(soldey)t16 soldey=soldey+20 soldey=soldey+20t17 write(soldey) write(soldey) t18 commit

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Récupération d’une base de donnéesLe processus de restauration de la base de données à un état correct dans l’éventualité

d’une défaillanceLe stockage des données fait généralement appel à différents types de supports, du

moins fiable au plus fiable : la mémoire principale, les disques magnétiques, et les bandes magnétiques.

La mémoire principale ou mémoire vive est un système de stockage volatile, qui ne résiste habituellement pas aux plantages du système.

Les disques magnétiques fournissent un stockage en ligne non volatile/ à la mem principale ils sont plus fiables et bien meilleurs marché mais ils sont plus lents (environ 100 fois plus lents).

La bande magnétique est un support de stockage hors ligne non volatile, beaucoup plus fiable que le disque, un peu moins cher mais beaucoup plus lent puisqu’il ne permet que des accès séquentiels.

La mémoire est considérée comme le composant de stockage principal, tandis que les autres forment les périphériques de stockage secondaire.

Un stockage stable représente des informations dupliquées sur plusieurs supports de stockage non volatiles (généralement des disques) qui présentent des modes de défaillance différents (exemple la technologie des disques RAID : matrice redondante de disques indépendants).

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Défaillances possibles Les plantages système dus aux erreurs de matériel ou de logiciels, conduisant à la

perte de mémoire principale. Les défaillances de supports de données, telles que cassures de tête de lecture ou

les supports illisibles entraînant la perte de parties du stockage secondaire Les erreurs de logiciel d’application, telles que les erreurs logiques dans un

programme qui accède à la base de données, provoquant la défaillance d’une ou plusieurs transactions.

Les catastrophes naturelles, comme les incendies, les inondations, les tremblements de terre ou de coupures d’alimentation électrique

Le manque de soin ou la destruction non intentionnelle des données ou des utilitaires par les opérateurs ou les utilisateurs.

Le sabotage, cad, la corruption ou la destruction intentionnelle des données du matériel ou des utilitaires logiciels.

Quelque que soit la cause de la défaillance, nous devons tenir compte de deux de ses effets : la perte de la mémoire principale, y compris des tampons de base de données et la perte de la copie sur disque de la base de données.

Objectif : réduire ces effets et récupérer le plus de données possible.

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L’objectif de la récupération est de réaliser deux des quatre propriétés ACID soit l’atomicité et la durabilité en présence de défaillances. Le gestionnaire de récupération doit s’assurer de ce que, lors de la récupération après une défaillance, soit tous les effets d’une transaction donnée sont enregistrés de manière permanente dans la base de données, soit aucun d’entre eux.

La situation se complique du fait que l’écriture dans la base de données n’est pas une action atomique (en une seule étape) et qu’il se peut donc qu’une transaction ait été validée, mais que ses effets n’aient pas encore été enregistrés dans la base de données, simplement parce qu’ils n’ont pas encore pu atteindre la base de données.

Si une défaillance se produit entre le temps de validation et l’écriture proprement dite dans la BD, le gestionnaire de récupération doit déterminer l’état de la transaction ayant effectué l’écriture au moment de la défaillance. Si elle a effectué sa validation alors, pour assurer la durabilité, le gestionnaire de récupération doit refaire (redo) les modifications de cette transaction dans la BD (rollfarward ou annulation vers l’avant).

A l’inverse, si la transaction ne s’est pas validée au moment de la défaillance, le gestionnaire de récupération doit défaire (undo) ou annuler(rollback) tous les effets de cette transaction sur la BD, pour assurer l’atomicité de la transaction

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Undo/Redo

T1

T2

T3

T4

T5

T6

t0tvalidation tdéfaillance

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T1 et T6 ne sont pas validées au moment du plantage; de ce fait au redémarrage, le gestionnaire de récupération doit les défaire (undo). En absence de toute information le gestionnaire de récupération doit imposer le redo des transactions T2, T3, T4 et T5. La raison de cette incertitude réside dans le fait que les tampons de BD volatiles ont peut être été écrits sur le disque ou peut être pas.La gestion des tampons joue donc un rôle important dans le processus de récupération;

Utilitaires de récupérationUn SGBD doit proposer les utilitaires suivants, destinés à faciliter la récupération :• Un mécanisme de sauvegarde, qui s’occupe des sauvegardes périodiques de copies de la BD.• Des outils de journalisation, qui conservent une trace de l’état actuel des transactions et des modifications de la BD.• Un utilitaire de points de contrôle, qui permet de rendre permanentes des modifications de la BD en cours de progression.• Un gestionnaire de récupération, qui permet de restaurer la BD dans un état cohérent à la suite d’une défaillance.

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Mécanisme de sauvegardeLe SGBD doit offrir un mécanisme qui permette de sauvegarder des copies de la BD et du

fichier de journalisation à des intervalles réguliers, sans imposer d’arrêt préalable du système. La copie de sauvegarde de la BD peut ensuite servir dans l’éventualité d’une destruction de la BD ou même de simples dégâts ponctuels. La sauvegarde peut porter sur une copie complète de la BD ou, dans le cas d’une sauvegarde incrémentielle, des modifications apportées depuis la dernière sauvegarde complète ou incrémentielle. La copie est généralement conservée sur un périphérique de stockage hors ligne, tel qu’une bande magnétique.

Fichier de journalisationPour garder une trace de toutes les transactions de la base de données, le SGBD entretient un

fichier spécial, appelé un journal (ou log) contenant les informations des mises à jour appliquées à la BD. Le journal comporte les données suivantes :

Enregistrements de transactions : L’idf de la transaction; Le type d’enrgt de journal (début de trans, ajout, modif, sup, annulation, validation); L’image avant de la donnée: sa val avant le chgt (seulement pour la modif et la sup) L’image après de la donnée: sa val après le chgt.(pour l’ajout et la modif.) Les infos de gestion du journal : un ptr. vers les enrgts de journal précédent et suivant,

pour cette transaction (toutes opérations). Enregistrements des points de contrôles.

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Exemple de segment de fichier journal

numT

Heure Opération Objet Image avant

Image après

PtrP PtrS

T1T1T2T2T2T2T3T1

T2T3T3

10:1210:1310:1410:1610:1710:1710:1810:1810:1910:1910:2010:21

DEMARRAGEMODIFICATIONDEMARRAGEAJOUTSUPPRESSIONMODIFICATIONDEMARRAGEVALIDATIONPt CONTRÔLEVALIDATIONAJOUTVALIDATION

PersonnelEP21

PersonnelEM37PersonnelEG9PropriétéLM16

T2, T3

Propriété LM4

(anc val)

(anc val)(anc val)

(nouv val)

(nouv val)

(nouv val)

(nouv val)

01034502

6711

284569110

0120

Les colonnes PtrP et PtrS représentent des pointeurs respectivement vers les enregts de journal précédent et suivant pour chaque transaction Etant donné l’importance du fichier journal dans le processus de récupération, celui-ci est parfois duplexé ou triplexé (copies stockées dans des supports fiables et rapides (disques magnétiques)

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Le fichier journal est nécessaire en ligne pour une récupération rapide à la suite de défaillances mineurs (annulation d’une transaction à la suite d’un deadlock, par exemple).

Les défaillances majeures, telles que les cassures de tête de lecture, prennent plus de temps et peuvent exiger d’accéder à une grande partie du journal, auquel cas, il est acceptable d’attendre la mise en ligne de parties du fichier journal à partir de périphériques de stockage hors-ligne.

Une approche de gestion de la mise hors ligne du journal consiste à scinder le journal en ligne en deux fichiers à accès direct distincts. Les enrgts. du journal sont écrits au fur et à mesure dans le premier fichier, jusqu’à ce que sa taille atteigne un niveau de remplissage donné, par exemple à 70%. Un deuxième fichier journal est alors ouvert, où tous les enrgts de journal des nouvelles transactions sont inscrits. Les anciennes transactions continuent à s’inscrire dans le premier fichier jusqu’à leur terme; auquel cas, le premier fichier est fermé et transféré à un stockage hors-ligne.

Après une défaillance, se pose les questions : jusqu’à quel point il est nécessaire de remonter dans le journal? et comment éviter de refaire des transactions validées et écrites en toute sécurité dans

la BD?Technique des points de contrôle

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Point de contrôle : Le point de synchronisation entre la BD et le fichier journal de transaction. L’écriture de tous les tampons est alors forcée sur le stockage sec.

Les pts de contrôles sont planifiés à des intervalles prédéterminés et impliquent les op : L’écriture dans le stockage sec de tous les enregts de journal présents en M.P. L’écriture dans le stockage sec de tous les blocs modifiés des tampons de la BD L’écriture dans le fichier journal d’un enregt de point de contrôle. Cet enregt mentionne

les idfs de toutes les transactions actives au moment du point de contrôleSi les transaction sont exécutées en série, alors, qd se produit une défaillance, nous

vérifions le fichier journal pour y trouver la dernière transaction ayant démarré avant le dernier point de contrôle. Toute transaction plus ancienne aura été validée auparavant et aura, de ce fait, été écrite dans la BD au moment du point de contrôle. Nous devons refaire que la transaction active au moment du point de contrôle et toutes les transactions subséquentes dont les enregts de démarrage et de validation apparaissent dans le journal. Si une transaction est active au moment de la défaillance, il est nécessaire de la défaire .

Si des transactions s’exécutent simultanément, nous refaisons toutes les transactions validées depuis le point de contrôle et défaisons toutes les transactions actives au moment du plantage

La gestion des points de contrôle étant coûteuse, il est fréquent de se limiter à 3 ou 4 pts de contrôle/heure. De cette manière, il n’est pas nécessaire de récupérer plus de 15 à 20 mn de travail. 52

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Undo/Redo

T1

T2

T3

T4

T5

T6

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t0Tvalidation

= tc dans ce cas on peut éviter de refaire T2 etT3 tdéfaillance

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Techniques de récupération Si la base de données est endommagée de manière étendue, par exemple parce

qu’une cassure de tête de lecture d’un disque s’est produite et a détruit la BD, alors il est nécessaire de restaurer la dernière copie de sauvegarde de la B.D. et de refaire toutes les opérations de modif. Des transactions validées grâce au fichier journal. Ceci suppose que le fichier journal n’a pas été endommagé lui aussi.

Généralement on recommande de placer le fichier journal sur un disque différent de celui des principaux fichiers de la BD.

Si la BD n’a pas été endommagée sur le plan physique mais est devenue incohérente, parce que le système s’est planté pendant que les transactions s’exécutaient, alors il est nécessaire de défaire les changements qui ont provoqué l’incohérence. Il peut être également nécessaire de refaire certaines transactions pour garantir que les maj qu’elles ont effectuées ont bien atteint le stockage secondaire. Dans ce cas nous n’avons plus besoin de la copie de sauvegarde de la BD car nous pouvons récupérer la BD dans un état cohérent grâce aux images avant et après contenues dans le fichier journal.

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Techniques de récupération à l’aide de maj différées

Dans ce cas le gestionnaire n’écrit pas les modifs dans la BD tant qu’une transaction n’a pas atteint son pt de validation : les informations sont stockées uniquement sur le journal.

Si une transaction défaille avant d’atteindre ce pt, elle n’aura pas l’opportunité de modifier la BD et il n’est donc pas nécessaire de défaire ses modifications, nous n’aurons qu’à ignorer les données du journal.

Par contre si elle défaille alors qu’elle a déjà atteint son point de validation, il faut refaire ces transactions, si leur effets n’auront pas atteint la BD. Ceci s’effectue à l’aide des informations du journal.

Dans l’éventualité d’une défaillance nous examinons le journal pour identifier les transactions en progression au moment de la défaillance. En commençant par la dernière entrée dans le fichier journal, nous remontons au point de contrôle le plus récent.

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Techniques de récupération à l’aide de maj immédiateLes maj sont appliquées à la BD au fur et à mesure de leur apparition sans attendre le

point de validation. Il est essentiel d’écrire les enregistrements dans le journal avant les écritures correspondantes dans la BD. (protocole de préécriture journal).

De même que nous devons refaire les maj des transactions validées à la suite d’une défaillance, il est éventuellement nécessaire de défaire les effets des transactions qui n’ont pas pu se valider à temps au moment de la défaillance. Dans ce cas le fichier journal est utilisé. Pour défaire et refaire les transactions.

Toute transaction dont le journal mentionne un enregistrement de démarrage mais aucun enregistrement de validation , nous devons défaire cette transaction. Cette fois, les enregistrement du journal permettent d’écrire les images avant des champs affectés et donc de restaurer la BD à son état avant le début de la transaction.

Les opérations de démontage (undo) son exécutées dans l’ordre inverse de leur consignation dans le journal.

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Sécurité d’utilisationTout SGBD, dans la mesure où il manipule bon nombre d’informations plus

ou moins confidentielles, doit s ‘assurer que ces informations ne sont accédées que par des usagers (personnes ou programmes) qui en ont le droit.

Le SGBD doit comporter des mécanisme assurant la sécurité de l’information stockée.

Pour une base de données médicales, il doit permettre le secret médical, pour une base de données sur un recensement, les informations doivent rester confidentielles. Il y a quatre grande classe de techniques à assurer la sécurité d’un système manipulant des donnée

contrôle d’accès ou autorisation contrôle de flux de données contrôle d’inférence cryptograhie 

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1. Les contrôles d’accès vérifient l’identité des usagers qui se présentent pour utiliser le système et en conséquence leur assignent des droits d’accès sur tel ou tel ensemble de données.

 2. Les contrôles de flux consistent à surveiller les chemins qu’emprunte

l’information pour éviter qu’elle n’arrive entre les mains de personnes mal intentionnées.

 3. Contrôle d’inférence ont pour but d’éviter qu’un usager déduise, à partir de

données auxquelles il a accès, des informations qu’il ne doit pas connaître. 4. La cryptographie a pour but de stocker ou de transporter l’information sous

une forme telle que seuls les usagers en possession du code sont susceptibles de la comprendre.

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Dans le cadre d’une base de données relationnelle, il n’y a pas de distinction radicale entre l’administrateur de la base de données qui écrit le schéma et qui fixe les droits de chacun, et le usagers qui accèdent à la base. Dans la mesure où il est possible à tout instant de créer (ou détruire) des relations, le schéma de la base de données évolue dynamiquement.

Il faut donc disposer de mécanismes d’autorisation dynamiques qui sont capables à tout moment de prendre en compte de nouveaux droits d’accès ou au contraire d’en supprimer.

Tout usager d’un SGBD relationnel doit pouvoir créer ses propres relations, les manipuler comme il le désire et éventuellement autoriser d’autres usagers à les manipuler. Il peut ainsi autoriser x à lire telle relation ou y à modifier telle autre. Cependant s’il décide de détruire une relation, il faut que le SGBD annule automatiquement les droits qu’il a donné à d’autres sur cette relation. Ceci est possible, encore une fois grâce à la notion de catalogue

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L’usager dispose d’instructions dans le langage pour autoriser ou interdire tel ou tel accès aux objets de la base. Tout usager qui exploite une base de données est connu par son nom. Dans les catalogues ce nom sert de préfixe à tous les noms d’objets crées par cet usager de façon à permettre à des usagers différents de posséder des objets de nom identique.

Deux commandes sont disponibles dans SQL : GRANT et REVOQUE

A tout instant un usager qui a le droit de transmettre des privilèges sur un objet peut utiliser la commande GRANT pour transmettre ce privilège. Il y a le donneur et le receveur (le donneur n’est pas forcement le propriétaire de l’objet, c’est quelqu’un qui a reçu le privilège de transmettre le privilège à d’autres).

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Sur une relation ou vue les privilèges sont : lire, insérer, modifier, ajouter un attribut, supprimer une relation ou créer des index. La forme générale est :

 Grant privilèges on objet to liste d’usagers [with Grant option] Cette dernière permet au donneur d’autoriser le receveur à transmettre à d’autres les privilèges qu’il

reçoit.Par exemple : Mohamed en tant que propriétaire de la relation Pièce à tous les droit sur cette relation.

S’il veut autoriser Ali à lire et insérer des n-uplets sur Pièce, il doit émettre la commande :Mohamed : Grant Read, Insert on Pièce to Ali with grant option Le catalogue d’autorisation contient les informations suivantes :Autorisation(donneur, nomrelation, type-relation, receveur, liste privilège)Tout usager ayant donné un privilège peut à tout moment retirer ce privilège grâce à la commande

Revoke Revoque privilèges on objet from liste d’usagers On enlève les privilèges à l’usager sauf s’il les a reçu d’une autre source. Il faut appliquer cette

commande récursivement car l’usager a pu transmettre lui aussi ses privilèges à d’autres.Problème : cas de sources multiples

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COMMIT ?