Généalogie belliard saison 2

29
B e l l i a r d en montmorillonnais 1610 - 2010 Une famille au passé simple Saison 2 les éditions Au Fil de la Gartempe

description

cette édition représente les deux niveaux les plus anciens de notre généalogie BELLIARD du montmorillonnais. Département de la vienne Poitou-Charentes France

Transcript of Généalogie belliard saison 2

Page 1: Généalogie belliard saison 2

B e l l i a r de n m o n t m o r i l l o n n a i s

1 6 1 0 - 2 0 1 0

Une famille au passé simple

“Saison 2”

les éditionsAu Fil de la Gartempe

Page 2: Généalogie belliard saison 2

Belliard, une généalogie en montmorillonnais

Histoire d’une famille au passé simple

Avant-propos

De notre grand-père, Charles, je n’ai jamais su, de ma Mère Madeleine, que

quelques bribes de la vie de celui-ci. Charles, charron de métier, installé à

Jouhet, mobilisé en 1914 pour la Grande Guerre - qui lui laissera la vie sauve - ne

retourne pas à son foyer comptant pourtant trois enfants. C’est ainsi que ma mère,

Madeleine, distillait des informations en demi-teinte, un tantinet subversives selon

lesquelles Charles, son beau-père, aurait été blessé à un oeil et défiguré, se serait

installé dans la région de Saint-Etienne, y aurait été embauché à la “Manufacture”.

Les archives démontreront qu’au contraire de ce qui était prétendu, Charles revint

à Montmorillon à deux reprises, dont en 1919, date à laquelle il est convoqué aux

fins de signer les documents qui font de ses trois enfants des Pupilles de la Nation..

et je découvre qu’à cette époque, Charles réside à Roanne où il est employé “char-

ron”.....

Q uid de notre grand-tante Marie-Alice ou grand-oncle Ernest, son frère....

Rien ne figure dans les notes de mon père, si ce ne sont quelques prénoms

mais aucune date de décès éventuel, aucun lieu de résidence. Marie-Alice, nous

“avait-on” dit - une information familiale non confirmée - aurait épousé “Charles

Monpezat” et qu’ensembles en affaires, lors d’une visite bordelaise au début de

l’entre deux guerres, “auraient proposé” à leurs nièces et neveu Valentine, Jean-

Mary et Suzanne, bordelais tous les trois, de s’associer dans un commerce d’arti-

cles d’habillement.

- Qui était donc ce grand-oncle par alliance? d’où venait-il?

- Que faisaient les trois adolescents belliard à Bordeaux dans ces années d’entre

deux guerres? Quels étaient leurs projets de vie? Nés sur les bords de la

Page 3: Généalogie belliard saison 2

Gartempe, à Jouhet, ils eurent pour eux leur détermination à s’en sortir. Je vous

invite donc à découvrir leur passé, leurs racines parcequ’ils nous sont proches, que

nous les avons connus et qu’en en découvrant leur passé, nous découvrons le

nôtre.... Pour ce, nous allons devoir franchir quelques siècles de notre histoire poi-

tevine et plus précisemment montmorillonnaise et dont les évènements scandent

le rythme de vie de tous nos aïeux. Quelques informations vous permettront, je l’es-

père, d’en apprécier la lecture de même qu’elles vous éclaireront sur les us des

périodes traversées.

L’ histoire de notre Famille {de ses origines identifiées et “fixées” à la géné-

ration de mon Grand-père Charles}, a pour cadre principal l’arrondissement de

Montmorillon, petite Sous-préfecture du département de la Vienne, créé, comme

tous les autres à la révolution. Avant cela, notre “contrée” était partie intégrante du

POITOU, aux limites de la Marche du Limousin. Les terres s’étendant de la Côte

atlantique aux marches du Limousin furent depuis l’installation anglaise en

Aquitaine-Perigord l’objet de revendications permanentes jusqu’au départ de ceux-

ci. Notre région fut l’objet de disputes particulièrement cruelles, propriétés de mai-

sons successives, tant anglaises que françaises, à cela se superposant, des

décennies durant, les affrontements fratricides inter-religieux, catholiques et pro-

testants. C’est dans ce contexte, que l’on qualifierait de nos jours, de “Géo-politi-

que” que notre branche familiale ,les belliard, notre nom de famille, trouve ses raci-

nes poitevines, pour ce qui est des plus anciennes, autour de 1610-1620. Les

Archives de la Vienne sont organisées, accessibles et gérées. De documents

volés, détruits ou empruntés mais jamais restitués, au coeur d’une période capitale

pour retracer nos ancêtres, il nous manque “tout simplement” près de trente

années d’archives sur la seule commune de Leignes sur Fontaine, période s’éten-

dant de 1605 à 1644, comme un vide sidéral nous laissant sans moyen aucun sauf

celui de l’imagination, de la supputation car Leignes est alors ni plus ni moins que

LE berceau de la famille! Au final, restons positifs et reconnaissons que nos

Archives Départementales regorgent de ressources étendues.

Page 4: Généalogie belliard saison 2

LES OUTILS DE MEMOIRE

Avant de vous abandonner à la découverte de nos ancêtres, il est importantde comprendre pourquoi et comment nous pouvons, de nos jours, à une telle dis-tance de temps et de moyens, accéder à ces informations précieuses sans la tracedesquelles aucun acte de généalogie ne saurait voir le jour. Cela ne veut pas direque chercher puis trouver se fait avec confort et aisance (le web offre maintenantl’accès à la plupart de ces données et dans des conditions de confort de travailimpensables il n’y a pas vingt ans) car il faut “donner” de soi et de beaucoup detemps. Ce qui est “brillant” dans tout ceci, c’est la présence d’esprit des hommesqui, il y a des centaines d’années, furent les maîtres incontestés de l’organisationde la mémoire historique. Doit-on se poser la question de savoir si, en décrétant àVillers-Cotteret, François 1er avait à ce point, le souci de défendre les généalogis-tes que compte la France de nos jours? Non pas, mais une plus vaste vision de laplace de l’Homme, de la Famille en ce monde et de la création des outils de la ges-tion des patrimoines royaux, bourgeois et roturiers de son temps.

UNE SACRÉE INVENTION: L’ É TAT C I V I LCe titre vaut surtout pour les généalogistes de tous poils, je l’avoue volontiers

car sans l’état civil, pas de mémoire individuelle non plus que de mémoire collec-tive... passons donc! L'histoire de l'état civil en France trouve ses racines dans lespratiques de l'église catholique romaine, bien que ce principe d’enregistrement n'aitété véritablement institué qu'avec le décret du 20 septembre 1792. Avant l'instau-ration de l'état civil, sous l’ancien régime, l'identification des personnes était régieprincipalement par la ‘reconnaissance interpersonnelle’, fondée sur la perceptiondes visages. La reconnaissance orale est alors facilitée par une hausse démogra-phique modérée et un taux endogamique élevé { social, professionnel, géographi-que}. Les personnes sont alors dotées d'un prénom (bien souvent le nom de bap-tême du saint correspondant à leur jour de naissance) qui apparaît en France auXIIe siecle. Dés le 16ème siècle, l'enfant à son baptême, reçoit préférablement leprénom de ses parrain et/ou marraine (constat facile à faire à la lecture des actes).S'il s'agit d'un garçon, le prénom du parrain (il est arrivé que deux parrains soientretenus) et dans le cas de naissance d'une fille, le prénom de la marraine.Pourconclure précisons que nous n’avons pas trouvé de trace d’attribution de plusieursprénoms à un même nouveau-né et nous en déduisons que ce phénomène estmoderne.

En France, l'autorité religieuse a, très tôt, souhaité répertorier, dans les registresparoissiaux, les individus ayant reçu le baptême ou ayant été enterrés dans la religion.Ces précurseurs de l’état civil servent aussi de preuve dans les procès, raison pourlaquelle les différents gouvernants l’ont rendu obligatoire puis ont progressivement accrules mentions portées à l’état civil. Ces registres sont parfois assortis d'un “registre d'étatdes âmes” (équivalent de l'actuel Registre de population) rédigés à titre privé par des

Page 5: Généalogie belliard saison 2

curés qui veulent faire un état moral de leur paroisse, afin de démasquer notamment descas de bigamie, de concubinage ou d'impiété. L'acte officiel instituant la tenue obligatoiredes registres des baptêmes et des sépultures date de 1 5 3 9. C'est l'ordonnance deVi l l e r s - C o t t e r ê t s, signée par le François Ier, ordonnance par ailleurs rendue célêbre parl'obligation faite d'utiliser le français dans tous les actes officiels. Seuls quatre articles decette ordonnance sont consacrés à l’état civil. Les registres de mariages le seront à par -tir de 1579 conformément à l'ordonnance de Blois. A partir du XVIe siècle, baptêmes,mariages et décés sont inscrits sur les registres paroissiaux de l'Eglise catholique.En avril 1 6 6 7 la tenue des registres en double est en principe rendue obligatoire, rédui-sant fortement la perte totale des informations pour cause de troubles, guerres, incen-die ou dégradations des rongeurs. Un exemplaires, dit “grosse” doit être conservé aug r e ffe du bailliage, le second la “minute”, après avoir été paraphé, retournera entre lesmains du curé desservant la paroisse. L’'ordonnance de 1667 mal appliquée, ce n'estqu'à partir de la déclaration du 9 avril 1736, rappelant et complétant celle de 1667, quel 'obligation de tenue en double des registres sera réellement généralisée.

É G L I S E S , P R Ê T R E S , C U R É SB A P T Ê M E S , M A R I A G E S & I N H U M AT I O N S

Nous comprenons mieux, à la lecture des pièces justificatives, pourquoi desecclésiastiques ont fait l’impasse - parfois des années durant - sur leur obligationde transcrire les actes, eux-mêmes peu payés, {enregistrements gratuits pour les“sans-grade” } négligés de la hiérarchie et mortels comme tout un chacun.Sensibles à la considération des “puissants“ , les anonymes du “Clergé de terrain”le traduisaient, à leur manière: certaine Pompe à la célébration de baptêmes, exhu-bérance des textes de tel mariage, efforts de circonstance à la rédaction des actes,embellissements de lettrines, recherche d’effets de signatures, inscriptions à genrecabalistique, déclinaison de titres et de mentions dans lesquels ils plaçaient leurorgueil, leur vanité temporelle. Eloignés de l’Évêque, souvent de bonne extraction,ils eurent conscience de leur pouvoir temporel sur les âmes..... maigre consolationqui ne rendait pas les hivers moins rudes, les maladies moins violentes, la faux duCiel anéantissant, sans discernement, lors de dures épreuves, le travail consacréà apporter les Âmes à Dieu.

C’est une chose avérée que, je crois, seule, la lecture des archives d’étatcivil de ces époques nous enseigne: l’abnégation et l’indéniable courage qu’il a par-fois fallu aux curés de nos campagnes pour avoir, dans les froids glaciaux, l’humi-dité de nos églises et chapelles, au fin fond de nos campagnes ( celles-ci ne res-semblaient en rien à ce que nos petites départementales ou chemins vicinaux bor-dés de forêts impeccables nous dévoilent de nos jours) pratiqué les étapes de leurculte, baptêmes, promulgations, mariages et inhumations. Certes, diront ils furentle choix de cette vie et que cela les regardait,eux! mais si les Prélats pouvaientmener une vie confortable et aisée, je crois à la pauvreté et au dénuement de ces

Page 6: Généalogie belliard saison 2

hommes de terrain, les seuls véritablement comptables -stricto sensu- des Âmesdes foyers épars de nos contrées reculées de ce poitou du sud-est.......

Si d’aucun nous ont donné du fil à retordre (tous n’écrivaient pas avec lamême application si l’on en juge par les preuves apportées ici) ils étaient alorsseuls dépositaires du pouvoir de dresser ces actes, ils ont dressé un nombre incal-culable de constats de naissance, de mariage, de décès. Ils ont partagé la misère,côtoyé le dénuement, vécu impuissants, les épidémies dont ils furent les compta-bles de ces âmes qui leur échappaient et dont ils avaient, par mission divine,charge ici-bas.... Il faut s’imaginer des villages entiers dont les populations sontdécimées en quelques jours: pages entières d’archives égrènant, sans pudeur,noms, prénoms ou “petit corps” s’il s’agissait d’en nouveau-né sans prénom - carnon baptisé - parfois l’âge mais aussi des “Chrétiens anonymes”. Ils ont relaté, sansaucun souci de postérité, souvent avec excès de concision [pour les généalogistes-amateurs que nous sommes] parfois avec l’emphase d’une signature tarabiscotéepour un Ponte local, comme leur quotidien ordinaire. En effet, le clergé séculier(http://fr.wikipedia.org/wiki/Clergé_séculier) n’était pas traité comme le reste de lahiérarchie de l’Eglise.

Les corps enterrés dans les églises dont les sols dépourvues de dallages etcomblés de terre battue), dégageaient une odeur insoutenable, en particulier dèsles chaudes journées de printemps et d’été. Les curés étaient fréquemmentconfrontés aux voeux de ces “fils” de l’Eglise qui éxigeaient que leurs êtres cherssoient mis en terre au plus près de Dieu, les familles faisant pression pour que ledéfunt puisse rester “ le plus près du Ciel” les meilleurs emplacements étant prèsdu Maître-autel, du Chœur, de la Chair, des confessionnaux.

On toucha rapidement aux limites du “système”, la densité des trépassésintra-muros obligeant le Curé à abandonner l’intérieur de l’édifice pour l’extèrieur decelui-ci, accompagné du même souci des ouailles dans leur proximité à Dieu, d’oùla présence d’enterrés au long du périmètre exterieur ou sous les balais.Apparaissent alors les premiers “petits” cimetières, toujours aussi proches que pos-sible du Ciel, soit autour du périmètre immédiat de l’église, le “petit-cimetière” maisaussi sous le balais. Puis, par manque de place, décision sera prise de “délocali-ser” hors le village, dès lors noté comme “grand-cimetiere”.

LES MÉTIERS DE NOS A Î E U XPEU D’INFORMATIONS AVANT LES ANNÉES 1870

De Pierre belliard, vers 1615, à Jean belliard installé Maître Tailleur d’habitsà Montmorillon en 1932, rares sont les occasions de relever, à la lecture des actescourants (naissances, et baptêmes, publications des bans et inhumations) les tra-ces de leurs métiers. Depuis les années 1600, des enregistrements parcourus, unconstat s’impose: pour ne citer que les communes aux racines de nos ancêtres,Leignes, La Chapelle, Jouhet, Salle-en-toulon, Morthemer, Pindray etc les métiers

Page 7: Généalogie belliard saison 2

indiqués dans les actes dressés par les curés relèvent d’un rang social élevé(Seigneur, Escuyer, Gentilhomme...) ou d’un métier relevant d’une Corporation (tail-leur d’habits, meunier, chirurgien, charpentier... ) et les “Gens d’Église”.

La Révolution va “débloquer” cette situation en obligeant l’officier de l’étatcivil à user d’un langage nouveau [texte ‘formaté’, dirions-nous maintenant] parlequel les actes apportent de nombreuses précisions, la qualité du déclarant, cou-sin, parent, ami, compagnon de travail.... il devient également fréquent de juxtapo-ser au patronyme du “témoin” un nom de lieu de vie et une profession, éclairantsoudain notre travail, donnant de nouvelles pistes. La perte car il y a toujours unecontrepartie à un “progrès”, elle nous concerne dans nos recherches familiales carles fonctions de parrain et marraine disparaissent... Pas partout avec la brutale sou-daineté, certains nouveaux officiants communaux de l’ état civil procèderont “en sif-flet”, traduisant ainsi leur angoisse nostalgique devant l’abandon d’un système quiperdure depuis le milieu du 16ème siècle.

En déchiffrant les documents des années 1600, il y a encore un océan à fran-chir pour gagner les eaux plus fécondes des années 1789.....

Apparaissent plus tardivement les métiers de tuiliers, marniers cependantque, pour l’essentiel, nos ancêtres ont orbité autour des activités agricoles. Notrelignée s’en éloignera définitivement dès l’installation de Jean à La Trimouille. En1846, demeurant à Pindray, François Beliard est ‘domestique’ et, en 1876 estsignalé comme ‘Laboureur-journalier’. Les informations de 1876 donnent Jean ins-tallé ‘maréchal-ferrand’ à La Trimouille. Au même lieu, en 1896, Jean décédé, sonépouse Adeline, chef de famille, âgée de 38 ans est ‘débitante’.

Faute de certitudes, place aux suppositions:• lorsqu’ils sont identifiables, le contexte local dans lequel évoluent les mem-

bres de la famille, tels que “demeurant au village de Servon...” à proximité immé-diate d’un moulin à farine. Si l’ancêtre n’est pas cité comme meunier (car le métierimportant pour l’époque est clairement annoncé..) on peut en déduire que l’habitantde Servon “travaillait” à la meunerie et à l’environnement, comme laboureur,comme journalier par exemple.

• lorsque les liens apparents au travers de la mention de la présence d’unaïeul, lors d’une cérémonie de baptême, de mariage ou d’obsèques: un examenattentif des personnalités présentes et nommées par le curé fournit autant d’indica-tions permettant de déceler tel critère et de “classer” l’aïeul comme travaillant à laterre ou en qualité d’artisan.

• Plus tard, les profession seront clairement “déclarées” [ cf notre aïeul bel-liard de Fleuré “boulangé” à Nieul l’Espoir ] Lors de la déclaration d’une naissance,je cite: << aujourd’hui vingt deux germinal an 6 de la république française..... ontcomparu pierre .... , marie belicault femme beliar Boulangé agé de trente ansdemeurant dans le bourg de Nieul de cette commune>>

Page 8: Généalogie belliard saison 2

En résumé, sur la periode s’étendant des années 1620 à l’orée des années1800, seuls les métiers et professions reconnus sont mentionnés: tailleur d’habits,propriétaire, chirurgien, Seigneur (même s’il s’agit plus d’une fonction que d’unmétier en soi), curé, prieur, boulanger, notaire... Au fur et à mesure des décénniessuivantes, les métiers se diversifient, se précisent. C’est ainsi que l’on cite dans desactes de mariage, la profession de certains témoins présents aux cérémonies:paroisse de Pouzioux: 8 juillet 1749 mariage de Marie, fille de Isaac Beliard avec Pierre Rossignol labou -reur.... • 30 janvier 1799 (11 pluviôse an VII de la République) témoin de naissance,Jean Beiliard, journallier au hameau du bourg de Leignes....Dès 1836, date des premiers recensements, l’accès aux informations sur lesmétiers pratiqués par les aïeux devient aisée et jette alors un éclairage précis,comme un révélateur soudain, affichant avec une douce brutalité: cabaretier, gile-tier, débitant, brodeuse, charretier, fermier, journalier, ..... Ça y est, je sais enfin!1836, recensement Pindray, Christoph beillard, journalier1846, recensement Montmorillon, Sylvain Béliard est mécanicien rue Grassevaux.

N O M S D E FA M I L L EBELIAR, BELIARD, BEILLARD ou BELLIARD ?

En France le nom de famille est un mot attribué à une famille pour la distin-guer des autres familles composant un groupe social. On utilise aussi le mot patro-nyme qui vient du latin pater. Mais ce terme est ambigü car il peut tout aussi biendésigner le nom de famille et le nom patronymique. A lui seul, le nom de famille nepermet pas de distinguer un individu d'un autre à l'intérieur d'une même famille, d’où l'adjonction d'un prénom. Les noms de famille sont apparus en France au XIIsiècle dès lors que la hausse constante de la démographie ne permit plus de diffé-rencier les individus par leur prénom (à l'époque, les prénoms s'appelaient d'ail-leurs noms et suffisaient amplement à l'identification personnelle dans l'espacerestreint des microsociétés que constituaient nos village ou hameaux).

Au Moyen-âge, on a l'habitude de distinguer les différentes personnes portantle même prénom en y associant le nom du père (le Martin de Jean ou de Luc), sonlieu de résidence ou de provenance (du theil ou le limousin), une singularité liée auphysique ou au caractère (le grand, le bon, Joly ou encore Martineau‚ le petitMartin), son métier (le marchand ou boucher). En outre, la variante orthographique (jusqu'à une quarantaine, pour certains noms !) constitue l'un des facteurs qui expliquent lagrande variété des patronymes français et la fréquence des noms “rares” (moins de 50 por-teurs vivants au moment du recensement) et qui a pu être estimée à 50 % de l'ensemble desnoms de famille.

Selon une source, environ 300 000 personnes en France seraient les uniques et der-niers porteurs de leur patronyme, alors qu'un nombre équivalent de Français se partagent lenom de famille le plus fréquent : Martin.

Page 9: Généalogie belliard saison 2

Certes, selon l’expression consacrée, nous “descendons tous du même père”.Toutefois, la déformation des noms de famille est un phénomène dont il est difficile de se faireune idée quand à l’ampleur des “dégâts”...les milliers de pages d’archives parcourues enattestent à tout instant.

Au XVI siècle, l'ordonnance de Villers-Cotterêts a généralisé l'enregistrementdes baptêmes, donc du nom de famille (mais sans fixation de l'orthographe), pourles Catholiques. L'inscription sur les registres d'état civil sera progressivement élar-gie à tous les citoyens sans distinction de confession après la Révolution française.La Révolution fixera également les noms de famille par la loi du 6 fructidor an II.Cependant de légères variations orthographiques seront encore observéesjusqu'entre 1875 et 1877, à l'occasion de l'émission des premiers livrets de famille.L'arrivée d'une informatisation mal maîtrisée dans les années 1980 fera égalementvarier quelques orthographes en supprimant indûment les signes diacritiques.

Voici un aperçu non exhaustif d’improvisation sur le thème “belliard” en 1623belliard, en 1647 beliat ou boliat, puis bellion, bolian, billiard, beillard... C’est ainsiqu’une même famille pouvait en une génération “perdre” des membres de cettemanière. La première mention de notre “ancêtre” PIERRE (sous réserve qu’un jourfutur... etc...) est celle faite lors de l’enregistrement du baptême de son premier (?)enfant, sa fille RENÉE née à La Chapelle-Viviers le 16 septembre 1647:

Dans l’acte ci-dessous, le prêtre, Mr Chenebaud curé de La Chapelle-vivers,a orthographié BELIAT ou BOLIAT et Jehanne PAIN est difficile à lire.

“ L e 1 6 è m e d u s u s d i t m o i s j e / / c u r é s o u s s i g n é a é t é b a p t i s é e R e n é e f i l l e d ep i e r r e b e l i a t e t d e J e a n n e p a i n S o n p a r a i n a é t é m i c h e l b e r t o n n e a u e t s a m a r a i n eR e n é e g i r a u d q u i n e s a v e n t s i g n e r ” J C h e n e b a u d c u r é

Page 10: Généalogie belliard saison 2

Remontons le temps: une mention des plus ancienne que l’on puisse mettreen avant est celle concernant la cité de Montbéliard. J’évoque ce point en ce qu’ilmet en évidence le nom BELIARD (un seul L-) certes, accolé.... toutefois, il s’agitde la traduction du nom germanique des lieux “M ö m p e l g a r d ”. Ce fut une prin-cipauté, membre du Saint Empire Romain Germanique. Si un doute ne m’avait passaisi après avoir constaté que la première trace écrite de la ville de Montbéliard(Montem Billiardae) date de l’an 935, je ne porte pas plus que cela d’intérêt à ce quipourrait constituer une source à notre nom de famille. En effet, J’ai en mémoireavoir lu, dans les années 50’, (dans un dictionnaire des noms et prénoms de Franceédité par une maison importante et réputée) que notre patronyme aurait pourracine: belier, synonyme d’homme fort. Rien que ça!.

Dans un petit ouvrage traitant d’histoires liées au passé coutumier du sud-estet plus précisemment de l’Ardèche, on cite le terme d’ABEILLARD, nom de métierdonné aux pâtres dont les troupeaux de brebis de la région broutaient tel des“essaims” d’abeilles .... D’ Abeillard à Belliard, il n’y a qu’un ru à franchir...

La consultation d’ archives atteste de la présence du patronyme belliard dèsles années 1500 et avant. C’est particulièrement le cas du département des Deux-Sèvres mais également du département du Maine-et-Loire où l’on relève une den-sité exceptionnelle de personnes portant notre patronyme - régions avant 1789 - etbien antèrieurement à la naissance de Pierre. Dans certaines régions, il ressort quece même patronyme est cité dès le 15ème siècle!. Il est question d’un certainJacques belliard, dans la transcription d’un acte daté du 30 Juin 1563 portant sur lacession entre tiers d’une ferme cise à Villejuif que “ledit belliard” avait engérance..... En Italie, il est fait mention d’un belliard au 15ème siècle!!

J’ai trouvé les “traces” suivantes:• Xxx belliard de saint laurent de la plaine (anjou) hypothèse marié en 1569

à Montjean sur loire et dont un aïeul est né peut-être en 1350.....• un jean belliard né à Druento province de Turin, Italie, décédé ca 1466. A

épousé Alaette NN d’ où un fils, Sauveur belliard, né même place, marié à Marseillele 22 mai 1466 !

• Antoine belliard né à Manosque, décédé avant 1555 marié à AntoinetteVOLLE dont un fils Rostan belliard décédé en 1595......... Bon, stoppons là car peut-être qu’ Adam, le premier mari de Ève était né Adam Belliard ....

Entre l’année 1601, époque datant les premiers enregistrements paroissiauxde La Chapelle Viviers et le début du 20 ème siècle, l’orthographe de notre patro-nyme à fait l’objet d’une dizaine de variantes pour aboutir à une fixation dès lesannées 1910, tout du moins au niveau de NOTRE seule lignée: belliard. En effet,des frères ou fils de même famille ont fait l’objet de « manipulations orthographi-ques » involontaires basées sur l’ incapacité d’aïeux d’épeler, d’écrire leur proprepatronyme et l’on peut constater cela jusqu’au niveau même d’un village où le curéqui avait baptisé un enfant sous beliard, le mariait sous beliar et baptisait la progé-niture sous beillard....

Page 11: Généalogie belliard saison 2

Il n’est donc pas interdit de penser que des familles proches de notre lignéeet portant un patronyme proche du nôtre mais modifié par faute administrative ontexisté, existent et existeront sans que nous ne le sachions jamais, sauf que d’yconsacrer un temps important. Ce sera pour une autre “vie”.

DÉSORDRES CLIMAT I Q U E S ( d é j à ? )

É T É 1 6 1 5 : c a n i c u l a i r e H I V E R 1 6 1 5 - 1 6 1 6 : g l a c i a l

Quatre ans se sont écoulés depuis 1610, année de l’assassinat de Henri IV.Marie de Médicis abandonne la régence en 1614 à son fils LOUIS XIII (1601-1643). Alors jeune roi de France, LOUIS XIII traverse le Poitou en 1615 et sedéplace à BORDEAUX pour y épouser, le 21 novembre, une princesse d’Espagne,ANNE d’ AUTRICHE.

Sur le retour, l'intensité du froid est telle que, du régiment des Gardes fort de3.000 hommes (formant l'escorte royale), plus de 1.000 périrent au cours duvoyage! La Cour dut s'arrêter à Poitiers puis, les équipages épuisés, à Tours, car,dit le Mercure Français, " le froid fit mourir tant de valets et serviteurs des princeset seigneurs qu'ils furent contraints, étant à Tours, de “faire maison neuve ".

En 1621, LOUIS XIII revient en Poitou et se rend à Niort pour y organiser lalutte contre les calavinistes. Au final, en 1624, il obtiendra la réddition de toutes lesplaces du Poitou. Le siège de LA ROCHELLE, organisé par RICHELIEU, se ter-mine en 1628. Notre région, autour de Poitiers, capitale, a été et demeure alors uneterre d’affrontements religieux et politique mais une certaine paix s’établit enfin..!Des historiens rapportent qu'en certains lieux de la Sarthe, l'épaisseur de la cou-che de neige atteignait la hauteur d'un homme. A Paris, la Seine fut gelée du 1erau 30 janvier 1616, et, lors de la débâcle, un côté du Pont Saint-Michel se trouvarenversé....

C’est à cet instant de l’histoire de France qui se joue en Poitou, y associant, autour du souverain d’un royaume en gestation tousles puissants dont les “locaux”employeurs de nos ancêtres, je veux dire,les Seigneurs des Forges, duTheil,d’Anzec, des Vaux, les maîtres de nos aïeux, que PIERRE et JEHANNE entrent enscène dans la présente généalogie.

Est-ce l’effet du froid intense qui sévit en ces années de misère ? le constat:l’épidémie de peste qui sévit en Europe et en France, tout particulièrement, à répé-tition depuis 1601, (la peste noire fut dévastatrice en 1606) régresse pour stopperen 1616. En 1619 le Poitou, entre autre, subit un été caniculaire alors que l’hiver1620-1621 est long et glacial avec des gelées rudes de fin janvier à fin février met-tant à mal populations, récoltes à venir et cheptels. << Les ports de Calais etDunkerque furent gelés ainsi que les lagunes de l’Adriatique qui emprisonnèrent laflotte vénitienne ! Il fut relevé -17° à Marseille>>

Drôle de climat pour venir au monde !

Page 12: Généalogie belliard saison 2

Certification, devant témoins, du registre des “BMS” (Baptêmes, Mariages, Sépultures)du village de La Chapelle (de) Viviers en novembre 1645 pour l’année 1646.

Page 13: Généalogie belliard saison 2

Page extraite du registre des “BMS” (Baptêmes, Mariages, Sépultures) du village deLa Chapelle- Viviers pour l’année 1602: l’oeil s’accoutume peu à peu à l’écriture.......

Page 14: Généalogie belliard saison 2

NAISSANCE DE PIERRE BELLIARDE N T R E 1 6 1 0 & 1 6 2 0 ? E T O Ù ?

e n t r e n o u s : l e s c h o s e s c o m m e n ce n t m a l

QUAND EST-IL NÉ?

Précisons d’emblée qu’ à la rédaction de ces lignes nous ignorons tout de ladate et du lieu de naissance de PIERRE BELLIARD.Pour avoir “remonté quelquessiècles” jusqu’à lui, de l’ensemble des recherches effectuées, des vérifications etrecoupements innombrables opérés, tout ceci nous autorise à affirmer qu’il est sansaucun doute, sans aucune ambigüité, notre ancêtre le plus ancien connu à ce jour.Nous dirons que “tout colle pour être affirmatif...”

Comment “estimer” sa date de naissance?Nous nous en remettons aux informations collectées lors de nos recherches. Cettedate nous est indiquée approximativement par son acte de décès enregistré le 15Août 1682. Le Père Abriou, alors curé de Leignes-sur-Fontaine, note: “....mendian,du village de Servon agé de 70 ans ou environ” L’ expérience nous ayant montréqu’il faut prendre ces indications avec précaution, nous estimons toutefois, sanstrop de risque, que PIERRE pourrait être né autour de l’année 1612.

OÙ EST-IL NÉ ?

Il reste à supposer son lieu de naissance en l’un de ces trois villages:La Chapelle-Viviers,Leignes sur Fontaine, ou encorePouzioux, mais vraisemblablement pas ailleurs!De quel droit, direz-vous? La réponse, bien que complexe, nous sommes supposéla trouver parmi les date et lieu de naissance de ses “prétendantes”.En effet, les seules données déterminantes, car disponibles, relatives à une dateet à un lieu de naissance, sont celles de JEHANNE PAIN ou de JEHANNE PAINnées l’une et l’autre à La Chapelle-viviers.

d’accord mais..QUELLE ÉPOUSE POUR PIERRE BELLIARD ?

La lecture des archives se fait, à l’évidence, en remontant le temps. Nous trouvons un acte

de décès, de mariage ou de naissance comportant un patronyme recherché... il rest alors à

vérifier que cette “personne” est bien reliée à ce que nous avons déjà trouvé.

Page 15: Généalogie belliard saison 2

Nous sommes alors “tombé” sur le mariage d’un PIERRE BELLIARD et d’une

JEHANNE PAIN. Là, le hasard a voulu que....

En décryptant les archives des lieux, la surprise fut de découvrir que la loi de

Murphy s’invite en généalogie: un cruel constat s’imposait alors: deux jeunes filles

furent nominées qui pouvaient prétendre à être l’ heureuse élue.

La première nominée, JEHANNE PA I N , est née le 8 août 1623 à La Chapelle-Vi v i e r s .

Ses parents sont Pierre PA I N (ca 1597 - 28 05 1628) et A n t h o i n e t t e P E S T R E.

La seconde nominée, JEHANNE PAIN, est née le 30 juillet 1624 à La

Chapelle-Viviers. Ses parents sont Catherin PAIN (ca 1586 - 1634 ) et Françoise

CHEUVREUX (ou Cheureux, ou Cherveux , nom de famille du Curé!)

la preuve en images:

Huit Août 1623 BMS La Chapelle-Viv iers Acte de naissance et baptême de JEHANNE PA I N(fi l le de Pierre PAIN et de Estienet te PESTRE)

parrain jacques PESTRE et la marraine Jehanne A x x x

Le 30 Jui l le t 1624 BMS La Chapel le -Viv iers Acte de naissance e t baptême de JEHANNE PAIN (fi l le de Cather in PAIN et de Françoise CHEUREULX, sa femme)

de la paroisse de Leignes sur fontaine Le parra in Paul xxxx et la marraine Jehanne xxxx

Page 16: Généalogie belliard saison 2

Verdict rendu dans l’affaire ‘Jehanne Pain’

ATTENDU QUE1) en examinant les patronymes présents dans les actes, parmi l’entourage

“JEHANNE PAIN 1624” nous ne trouve pas ou peu de leurs proches (Pain, Pestre,

Cheuvreux et autres..) dans les actes de naissances et baptêmes, baptêmes et

sépultures à venir au foyer de Pierre. Ce constat nous amène à en déduire que,

malgré un patronyme identique PAIN, il n’existe pas de lien patent.

2) par contre, la présence d’une ANTHOINETTE PAIN comme marraine de

Pierre2 BELLIARD pour son baptême le 17 12 1655 nous a permis, après recher-

ches, d’établir que ANTHOINETTE est soeur de JEHANNE PAIN(1623). Cette pré-

sence renforce notre hypothèse ayant lieu de retenir de ce lien que JEHANNE PAIN

1623 peut être considérée “l’authentique épouse” ...

PAR CE MOTIF

Après avoir considéré tenants et aboutissants, faux-semblants et réalités, évi-

dences et trompe-l’oeil je déclare “JEHANNE PAIN 1623” seule élue de PIERRE et

je déboute “JEHANNE PAIN 1624” de sa requête en légitime prétendante. Dossier

clos.

Quand j’écrivais “plus haut” que “ça commence bien mal” il s’agissait de

savoir si notre lignée, faute des informations indispensable, devait s’établir sur un

quiproquo? * quand à la “personne” épouse de PIERRE et par laquelle, en une cer-

taine matière, et grace à qui nous existons. Ce simulacre de jugement est un clin

d’oeil à la situation: Pour retracer “qui est fils ou fille de qui” ou, “qui est père ou

mère de qui”, la généalogie implique qu’ à un instant donné d’une recherche, à l’ins-

tar de l’escalade en montagne, nous dispositions des “prises” auxquelles nous

accrocher puis nous ‘assurer’ pour progresser.

* quiproquo: malentendu qui fait prendre quelqu’un pour un autre.

Page 17: Généalogie belliard saison 2

COMMENT LIRE LE LIVRE DE GÉNÉALOGIE ?

Le livre de généalogie est divisé en deux sections distinctes pour en faciliterla lecture mais je ne suis pas sûr d’y être parvenu et je recevrai volontier vos obser-vations:

Pour résumer,

PAGES DE DROITE DU LIVRE:Les éléments essentiels de la généalogie

POUR CHAQUE ENFANT NÉ DU COUPLE et/ou D’UN REMARIAGE• date et lieu de naissance, si connue ou interprétable• date de baptême, si différente, • date et lieu de mariage• date de remariage s’il y a lieu• date de décès, de déclaration en mairie et lieu, si disponible.

ET QUAND CELA A ÉTÉ POSSIBLE:• parrain et/ou marraine (nous éclaire sur les liens de voisinage, de parenté....)• mention du ou des métier(s) du père ou de parents et témoins.• Informations spécifiques, d’un réel intérêt, si disponibles.

PAGES DE GAUCHE (ou de droite, si nécessaire)DU LIVRE:

Pour chaque chef de famil le:• une rubrique dest inée à nous éclai rer sur les condt ions sociales oumatériel les de vie du couple. I l n ’y a ic i , de notre part , aucune pré-tent ion à vouloi r exposer des données dont on comprend d’ai l leursqu’e l les sont entre rares et inexistantes.Ces informat ions sont regroupées dans une rubr ique int i tulée:

“ L A VIE DU COUPLE !”

PAGES DE GAUCHE UNIQUEMENT:Une rubrique dest inée à exposer les in format ions col lectées sur lesdescendance hors l ignée. Lorsque cela est rendu possible par unaccès faci le de ces données, nous ind iquons, pour les garçons etles f i l les du Couple, les mariages et les naissances et en part icul ierpour les enfants porteurs du patronyme, sans omettre dans un espr itd’équi té, les mar iages des “demoisel les Bel l iard” lorsqu’el les convo-l e n t .

”QUE SONT-ILS DEVENUS ?“

Page 18: Généalogie belliard saison 2

SAISON UNE 1

[identifié comme notre ancêtre le plus éloigné]PARENTS:Xxxxxx BELLIARD & Épouse inconnue

1 PIERRE BELLIARDca 1615 - 1682

Pierre est né, peut-être autour de l’année 1612*Pierre est veuf depuis sept années lorsqu’il décéde le 15 août 1682 à La Chapelle-Viviers * mendian à “peut-être 70 ans”

[à date et lieu inconnus, il épouse, selon nos suppositions (voir + haut)]

J E H A N N E PA I N1623 - 1675

[identifié comme devant être l’épouse de Pierre]

Jehanne est née le 8 août 1623 à La Chapelle-Viviers mais ses parents sont de laparoisse de Leignes sur Fontaine, comme précisé sur l’enregistrement. Jehannedécèdera à Leignes sur Fontaine le 12 mars 1675, âgée de 52 ans.

NOTA: Nous ignorons tout des parents de Pierre, provenance géographique, situa-tion, descendances fixées ailleurs? ....... c’est le mystère de leurs vies.

Parmi les hameaux que désignaient les noms de Leignes sur Fontaine ou La

Chapelle-Viviers subsistaient sur ces mêmes terres deux “theils” ayant laissé leur

nom: Le Theil aux Moines et Le Theil au Servant. (Le nom de Theil, du latin Tilia,désignait un TILLEUL ‘remarquable’ ). Les terres exploitables relevaient d’une part

d’une communauté religieuse à la fois des villages seigneuriaux de La Chapelle-

Viviers et de Leignes-sur-Fontaine d’où l’hypothèse que les familles pouvaient être

“itinérantes”, expliquant en cela les divers lieux où Jehanne a mis au monde ses 6

enfants connus:

• Renée en 1647, à la Chapelle Vi v i e r s • René en 1653, à Leignes sur Fontaine

• Pierre en 1655, à la Chapelle Vi v i e r s • Marie en 1665, à Leignes sur Fontaine

• Suzanne 1666, à La Chapelle Viviers • Louis en 1667, à La Chapelle Viviers !

Page 19: Généalogie belliard saison 2

SAISON UNE 2

1 P I E R R E & J E H A N N EL E U R D E S C E N D A N C E

RENÉE1 BELLIARDL’aînée de leurs enfants nait le 16 septembre 1647 à La Chapelle Viviers

furent parain Michel BERTONNEAU et marraine Renée GIRAUDRenée décèdera le 15 avril 1689, âgée de “40 ou ... ans”.

RENÉ1 BELLIARDné le 24 aout 1653 à Leignes sur Fontaine (a)

furent parain René LENOIR (a signé) et marraine Mauricette BLANCRené décèdera 6 jours après sa petite soeur Marie, le 23 novembre 1669,à l’âge de 16 ans à Leignes sur Fontaine.

PIERRE2 BELLIARDPierre nait en hiver le 17 décembre 1655 à La Chapelle-viviers (a)

furent parain Pierre COUVRAT et marraine Anthoinette PAINnous ignorons les date et lieu de son décès.

MARIE1 BELLIARDMarie est née en hiver le 14 février 1665 à Leignes sur Fontaine

furent parain et marrainedécédée à Leignes-sur-Fontaine le 17 novembre 1669 à l’âge de 4 ans.

SUZANNE1 BELLIARDSuzanne nait en hiver, le 4 février 1666 à La Chapelle-Viviers

furent parain François Couvrat et marraine Jehanne Desmazeauxdécèdée lieu et date inconnus

LOUIS1 BELLIARDLouis, enfant de printemps, nait le 14 mai 1667 à La Chapelle-Vi v i e r sfurent parain Louis Giraudeau et marraine Françoise Pain*Il décèdera, après une vie bien remplie, le 6 mai 1733 à La Chapelle Viviers.

à suivre saison 2généalogie belliard en montmorillonnais 31 décembre 2013parution 1er février 2014

Page 20: Généalogie belliard saison 2

SAISON UNE 3L A V I E D U C O U P L EPIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN

Ont retenu l’ attention:

1) les naissances de leurs 6 enfants s’étalent sur plus de 20 ans, pas rare mais tou-

tefois... Renée nait en 1647 et Louis en 1667....

2) la vie du couple se déroulera en alternance entre les hameaux de La Chapelle

Viviers et de Leignes sur Fontaine (voir les lieux et dates de naissance des six

enfants). Les parents de Jehanne PAIN étaient originaires de La Chapelle Viviers.

Autre hypothèse: les us et coutûmes des femmes entre elles,(et ce jusqu’il ya peu

dans nos campagnes) à savoir qu’au moment des couches, bien souvent la future

maman se rapprochait de sa propre Mère, entre-aide féminine obligeant.

Autre interrogation: Lorsque l’on est attentif au rythme de naissance des enfants de

Pierre et Jehanne, on est frappé par l’arythmie qui se dégage du calendrier, à

savoir que 6 années s’écoulent entre la naissance de Renée et celle du garçon

René.. six ans c’est long dans une époque où En ces temps, Les territoires enser-

rant les villages de Leignes, de La Chapelle-viviers, Morthemer, Salle-en-Toulon,

entre autres, sont alors propriétés, comme en atteste l’extrait ci-dessus, de puis-

santes familles: Les Seigneurs des Vaux et Seigneurs de la Porte du Theil. Pierre

consacrera sa vie, sans gloire ni reconnaissance et mourra “mendian” comme sti-

pulé sur l’enregistrement de son décès....!!

Dès leur mariage [qu’il n’est pas possible de fixer du fait de l’absence d’archives de

La Chapelle Viviers BMS sur 30 ans, de 1645 à 1675 ] Pierre et Jeanne résideront

sur la commune de La Chapelle Viviers puis alterneront leur résidence entre La

Chapelle Viviers et le village de Leignes-sur-Fontaine (attesté par les lieux de nais-

sance de leurs enfants à venir).L’espérance de vie est courte.... mais que dire des

10 années qui vont s’écouler entre l’arrivée de Pierre-2 (1655) et la naissance de

Marie (1665). Les traces de celles-ci sont absentes des archives du lieu. Alors

autres causes...?

Page 21: Généalogie belliard saison 2

SAISON UNE 4L E S L I E U X D E V IE D E L A FA M I L L E B E L L I A R D ,

L I GN E E P R I N C IPA L E D E 1 6 1 0 à 1 9 3 2F ON D C A R T E M IC H E L I N FR A N C E ( C E S I T E V IA M I C H E L I N )

M ON TM O R I L L O N O U E S T

Un peu d’humour: Sur la VIENNE, figure le village de Salles-en-Toulon signalé par l’un de ces petits“macarons” bleus ... la station-service qui est figurée ici n’éxistait pas à cette époque... !!

Page 22: Généalogie belliard saison 2

SAISON UNE 5

Q U E S O N T - I L S D E V E N U S ?DE PIERRE BELLIARD ET JEHANNE PAIN

Renée belliard 1647 - 1689 Première enfant du couple, nous ne lui avons trouvéaucune alliance. Elle décède (célibataire?) âgée de 42 ans [âgée de “40 ou ... ans”]au village de Servon et sera inhumée à Leignes sur Fontaines.

René belliard **1653 - 1669 Ce second enfant ne survivra pas à l’année 1669 dontle dernier trimestre estt terrible, une épidémie ayant décimé les villages de cettecontrée lorsqu’ il décède le 23 novembre de cette année. En effet, les archives deLeignes-sur-Fontaine font alors état d’une vague impressionnante de décès.

Pierre2 belliard 1655 - xxxx Si la date de naissance de Pierre est avérée, aucunetrace de lui par la suite et il est fort probable que cet enfant soit décédé dans laperiode 1655-1668, les archives des MARIAGES et des SÉPULTURES étant man-quantes.

Marie1belliard 1665 - 1669Marie est née durant l’hiver 1664/1665 le 14 février à Leignes sur Fontaine et elley décède le 17 novembre 1669 à l’âge de 4 ans au cours d’une période marquéepar une épidémie qui fut violente et mortelle, à en constater les inhumations suc-cessives (plusieurs par jour, parfois) auxquelles le curé de la seule communauté deLeignes dut faire face.

Suzanne1belliard 1666 - 1xxx Suzanne est née à La Chapelle-Viviers le 4 février 1666.Puis plus aucune trace dans les années à suivre ce qui accrédite le fait qu’elle soitdécédée dans la période “couverte” par l’ absence des archives locales.

LOUIS1belliard 1667 - 1733Louis traversera cette terrible période sans dommage et cette faculté lui offre dedevenir le second maillon de notre généalogie. Il remplira brillamment cette fonc-tion!

Nota: Pour la commune de La Chapelle-Viviers, d’importants manques d’ archivesconcernent très directement (et irrémédiablement pour nos recherches ) lesMARIAGES ET S É P U LTURES de la période 1645 à 1668 et lesBAPTÊMES,MARIAGES et SÉPULTURE des années 1669 à 1675.

à suivre saison 2généalogie belliard en montmorillonnais 31 décembre 2013

parution février 2014

Page 23: Généalogie belliard saison 2

Nous le découvrirons ensembles, le périmètre de vie, de mutations et de résidences de nos ancê-tres, des premiers jours des annes 1600, jusqu’aux année 1970 (date de départ définitf de notrefamille de Montmorillon) est un quadrilatère d’environ 40 kms sur 25 kms....

à suivre saison 2généalogie belliard en montmorillonnais 31 décembre 2013parution février 2014

SAISON UNE 6

Page 24: Généalogie belliard saison 2

SAISON DEUX 7L A V I E DU CO UP L E

L O U I S B E L L I AR D & M A R I E T H E V E N E T

Jean-Mary belliard, mon Père , dans ses notes, relate ce qui suit:• “Nous ignorons par quel(s) privilège(s) Louis se remaria EN la Chapelle du Prieuré du Theil auxMoines et sommes enclin à penser qu’il était employé au service de ce monastère dont il ne reste,de nos jours, pas grand’chose de la chapelle dont, seul, le choeur fut à peu près épargné”

• Louis, de tous nos ancêtres, à cet instant, a démontré la vie sociale la plus activeque traduisent ses nombreuses “présences” en diverses occasions venant, en cela,étayer les lignes ci-dessus. Les activités* de Louis furent-elles pour quelque chosedans cette situation. Voici une liste chronologique non exhaustive illustrant cette“présence”:• * activités: aucune mention dans aucun des actes parcourus ne précise celle-ci.- le 3 février 1693, son mariage à Pouzioux- le 9 may 1693, naissance de son premier enfant à Pouzioux- le 17 mars 1695, Louis est présent aux obsèques de François Morillon

boulanger à Pouzioux- le 12 février 1696, naissance de Jean à La Chapelle-du Viviers- le 15 aout 1699, baptême de Isaac, son 3ème enfant, à La Chapelle du Viviers- le 5 juin 1703, il est témoin au mariage de sa nièce Jeanne Texier- le 1707, naissance de Marie à La Chapelle du Viviers- le 7 mars 1710, décès de sa fille Marie, âgée de 3 ans - le 15 novembre 1710, décès de Marie Thevenet, sa femme - le 10 février 1711, il épouse Marie Berjonneau- le 4 mars 1721, décès de sa seconde femme, Marie Berjonneau- le 7 juillet 1721, mariage de ses deux fils, Jean et Jacques qui épousent leurs

“demi-soeurs” Sylvine et Anne.- le 3 décembre 1722, Louis est grand-père de Louise, fille de Jean- le 8 décembre 1722, Louis est grand-père de Marie, fille de Jacques- le 23 janvier 1726, il est témoin au mariage de Marie Bonnion, sa nièce, fille

de Jacques Bonnion par les Berjonneau- en Janvier 1726, il est présent au décès de Sylvine Raby, sa belle-fille...- en 1730, il est présent au re-mariage de son fils Jean à La Chapelle du Viviers

avec Marguerite Boutin.

* Sylvine RABY, épouse de Jean belliard, décèdera le 22 janvier 1726 à LaChapelle Viviers, à l’ âge de 28 ans. Étaient présents aux obsèques, Jean, sonépoux, Jacques (Isaac) son beau-frère et leur Père Louis1 BELLIARD.

*Anne RABY, épouse de Jacques, décèdera le 29 novembre 1762 à La ChapelleViviers. Assistaient aux obsèques, hormis son époux Jacques, deux de leursenfants, Jean âgée de 37 ans et François âgé de 30 ans.

Page 25: Généalogie belliard saison 2

SAISON DEUX 8PA RE N T S : P I E RR E B E L L I A R D & J EH A NN E PA I N

2 LOUIS1BELLIARD (1667 - 1733)

Louis nait le 14 mai 1667 à Pouzioux*Il décède le 6 mai 1733 à La Chapelle Viviers à l’âge de 67 ans

Le 3 février 1693, Louis épouseMARIE THEVENET

(1670 - 1710)à Pouzioux et en 1ères Noces (précisons qu’un bébé est en route qui naît 3 moisaprès leur union, c’est Antoinette)* Pouzioux, hameau située à env. 7 kms de Leignes sur fontaine et env. 5 kms deLa Chapelle-viviers.Marie Thévenet est née le 2 mars 1670 à Saint Martin La Rivière. Elle vivra unedizaine d’années après la naissance de leur fils Jacques/Isaac et décèdera à l’âgede seulement 40 ans, le 15 novembre 1710. Marie sera inhumée le 17 à LaChapelle-Viviers.

Veuf, LOUIS1BELLIARDle 10 Février 1711 convole avec une veuve et mère qu’il connait bien...

MARIE BERJONNEAU (16xx - 1721)

MARIE BERJONNEAU est née, peut-être en 1667 et peut-être à La Chapelle-viviers, de Sylvain BERJONNEAU et de XXX. Elle se retrouve veuve, en 1èresnoces, de Pierre RABY [ dont elle eu trois enfants, Sylvine, Anne et Jean: maisretenez bien les prénoms des deux soeurs !!] .

En 1705, suite au décès de ,son mari Pierre RABY, Marie BERJONNEAU, veuveRABY, épouse Jean LECOURT qui à son tour, décède. Les époux seront respecti-vement les deux frères belliard, Jean et Jacques, fils de Louis! Marie Berjonneaufut veuve en 2èmes Noces de Jean LECOUR )† le 4 mars 1721 à La Chapelle Viviers

Leur empressement à rompre, l’un et l’autre, un veuvage récent, puisque nes’écoulent que trois petits mois avant cette nouvelle union, peut se fonder sur leursprogénitures respectives et la nécessité pour Marie d’adosser sa vie à un hommede bonne réputation. En effet, Louis et Marie additionnent pas moins de six “têtesblondes” . Il aura fallu une bonne dose de détermination et de lucidité pour réunirces enfants qui, certainement, se connaissaient.... mais tout de même! Je supposeque Louis devait bien connaître Marie Berjonneau pour réussir cet “exercice”....

leur descendance, suite ci-après

Page 26: Généalogie belliard saison 2

SAISON DEUX 9L A VIE DU COUPLE

LOUIS BELLIARD & MARIE T H E V E N E T ( s u i t e )Proximité et sociabilité.....Soulignons, une fois encore, combien nous avons trouvé de fréquents témoignages illustrant laproximité sociale des habitants de ces hameaux.Sans le dire, elle traduit à mes yeux de lecteur,la fraternité et la solidarité de nos ancêtres.• François Bozier, voisin et ami, est parrain de François Belliard au baptème de ce dernier en1725... François Bozier décèdé, son fils, Jean Bozier, aura François Belliard pour témoin lors deses noces le 31 janvier 1763 à La Chapelle Viviers.• En 1763, le 24 juillet, François belliard sera parain d’un Jacques Giraud et dont la maman estune Anne Bosier..

MARIE THEVENET, épouse de LOUIS Belliard était le 3ème enfant d’une famille de 5 enfants -dont quatre filles - dont ses soeurs:

Antoinette Thevenet née ca 1675 qui sera marraine de Antoinette Belliard

Pierrette Thevenet née ca 1680 qui sera la marraine de Jean Belliard

MARIE BERJONNEAU avait, le 27 juin 1695, épousé en 1ères Noces, Pierre RABY décèdé en1703, laissant à sa veuve 3 enfants: Silvine*, Jean et Anne*. En 1705, Marie Berjonneau, veuve,épousera Jean LECOUR qui décèdera à son tour... Suite à ce second veuvage, elle réalise sontroisième mariage en devenant la seconde épouse de LOUIS: QUELS PARCOURS !

Le 6 mars 1733, le père LHUILLIER, curé de La Chapelle-Viviers enregistre, sans autre détail,l’inhumation de LOUIS:

“Aujourd’hui sizième jour du mois de may mil sept cent trente trois a été inhumédans le cimetière le corps de Louis Besliard agé environ soixante et dix ans” signéLhuillier Curé ”

Louis, (en père comblé ?) assitait, le 7 juillet 1721,au mariage de ses deux fils, Jean et Jacques(Isaac) avec leurs deux “belles-soeurs” Silvine et Anne) Acte ci-dessous).

Page 27: Généalogie belliard saison 2

SAISON DEUX 102 L O U I S 1 B E L L I A RD & M A RI E T H E V E NE T

L E U R D ES C E ND A NC E

ANTOINETTE BELLIARDAntoinette nait au printemps de 1693, le 9 mai à Pouzioux petite paroisse prochedes deux villages de Leignes sur Fontaine et La Chapelle-viviers.Les parrain etmarraine furent Michel DURY et Antoinette THEVENETsa tante

J E A N1 B E L L I A R D (1696 - 1748)Jean est né le 2 février 1696, à La Chapelle-Viviers.Bien que l’aîné des garçons,Jean dont les parrain et marraine furent Jean BON et Pierrette THEVENET satante, n’assurera pas la lignée......

J A C Q U E S 1 B E L L I A R D (1699- 1768)• Il nait le 15 août 1699 à La Chapelle-Viviers• Il y décèdera le 11 décembre 1768 âgé de 69 ans• Jacques eut, à son baptême, le privilège d’un parrainage distingué en la personnede Jacques de CHESSÉ, Seigneur d’ANZEC et pour marraine, Damoiselle JeanneARNAUDET

M A R I E2 B E L L I A R DSur les archives de La Chapelle-viviers, est mentionnée la sépulture de MarieBéliard en date du 7 mars 1710 “agée de trois ans ou environ”.Après recherches, cette enfant ne peut qu’être attribuée à LOUIS et MARIE. Nousn’avons aucune trace d’enregistrement de sa naissance dans la périodede 1705 à1708 !

Louis, (en père comblé ?) assitait, le 7 juillet 1721,au mariage de ses deux fils, Jean et Jacques(Isaac) avec leurs deux “belles-soeurs” Silvine et Anne) Retranscription de l’acte:

“mariage des beliardLe septième de juillet 1721 ont reçu la bénédiction nuptiale dans l’église de ce lieu parmoi curé soussigné suivant les règles du St Concile de Trente, Jean beliard fils de Louisbeliard et de feu marie thevenet et Silvine rabi fille de pierre rabi et de marie berjonneauet aussi isaac beliard aussi fils dudit beliard et de la dite feu thevenet et anne rabi fille dudit pierre rabi et de la ditte feu berjonneau en présence de rené boucaud, Louis beliard,père des mariés,charles chenu et des soussignés.... Ont signé:P Bodard, curé, Lefebvre curé de Lussac (-les chateaux), P Lhuillier curé de Leignes surfontaine, Bost curé et MILLET curé de la Chapelle-Viviers......”

Page 28: Généalogie belliard saison 2

SAISON DEUX 11QUE SONT-ILS DEVENUS?

DE LOUIS BELLIARD et MARIE T H E V E N E T

J E A N1B E L L I A R D 1696 - 17481er mariage de Jean

Le 7 Juillet 1721, à La Chapelle-viviers, il épouse Sylvine Raby (née le 21 0 9 1698 elle décèdera le22 01 1726 à La Chapelle-Viviers). (Sylvine est la soeur de A n n e, elle-même épouse de Isaac :Les deux frères épouseront leurs demi-soeurs respectives le même jour, le 7 juillet 1721 ).Du mariage de Jean & Silvine naissent:

•Louise BELLIARD née le 3/12/1722 à La Chapelle-viviersParrain René Lebaud et marraine Louise Belliard En juillet 1749, âgée de 27 ans Louiseépouse Pierre LEFORT, laboureur, originaire de la commune de Lussac-les Chateaux.Lecouple s’installe à La Chapelle-Viviers. De leur union naîtra une petite fille, Marie, le 10septembre 1759 alors que leur fils Pierre décède, âgé de six ans quelques jours après,le 12 septembre 1759 à La Chapelle-Viviers.

•Jean-Mathias BELLIARD est né le 24/02/1725.Baptisé décédé et inhumé ce même jour.L’épouse de Jean, Silvine, née RABY, décède le 22 janvier 1726 le laissant avec Louise.

2ème mariage de JeanLe 6 novembre 1730, il épouse en seondes noces, à La Chapelle-Viviers, MargueriteBoutin, fille de feu Jean Boutin et Anne Philippon, de cette paroisse.Louis1BELLIARD estprésent au remariage de Jean.De cette union vont naître:J E A N N E BELLIARD née le 27 octobre 1731

P- Louis Barbara et M -Jeanne Boutin† le à

C AT H E R I N E BELLIARD née le 18 février 1735P - Jean Moreau et M - Catherine Roquette

† le à

J E A N B E L L I A R D o le 30 octobre 1739 à La Chapelle Vi v i e r sP - Jean Boucaud et M - Louise Belliard (1/2 soeur)

† le 19 j a n v i e r 1750 à Leignes sur fontaine

JACQUES BELLIARD o le 1741 àP - Jean Moreau et M - Catherine Roquette

† le 18 aoùt 1748 à Leignes sur fontaine

recherches en cours pour complément d’informations

à suivre saison 3généalogie belliard en montmorillonnais Février 2014

prochaine mise à jour Mars 2014

Page 29: Généalogie belliard saison 2

SAISON DEUX 12

Dans les années 1620 à 1700+, nos ancêtres furent “employés” des familles de noblesse localequ’étaient les Seigneurs de la Porte du Theil et Seigneurs de la Porte des Vaux.... Ces famillespossédaient d’importantes étendues de terres et forêts. Cette activité se développait autour d’uneorganisation économique intégrée.En effet, les récoltes avaient pour objectif d’approvisionner unou plusieurs moulins.Dans le cas des possessions des “THEIL” (Theil aux moines et Theil au servant), l’exploitationétait “armée” du MOULIN DES DURANDS comme le montre le plan ci-dessous.

à suivre saison 3généalogie belliard en montmorillonnais Février 2014prochaine mise à jour Mars 2014