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GDS 2013/2014 L’action sanitaire ensemble Rhône-Alpes info Dossier BVD : diarrhée virale bovine

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GDS2013/2

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L’action sanitaire ensemble

Rhône-Alpes

info

D o s s i e r BVD :diarrhée virale bovine

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3 Éditorial4 COPELSA : une offre complète pour les éleveurs savoyards5 Adhérents : aides et remboursements6 Les règles de prophylaxie 2013 - 20148 Le Kit Intro bovins : achetez les animaux, pas les maladies !9 FMS : les dispositions contractuelles10 Abattage : nouvel accord interprofessionnel12 Réglementation : information sur la chaîne alimentaire (ICA)13 Grippe : surveiller les virus pour protéger les hommes14 Biosécurité : mesures préventives en élevage16 Ovins et caprins : paratuberculose, une maladie infectieuse chronique18 La démographie apicole en Rhône-Alpes20 SBV : enseignements de la surveillance épidémiologique22 Confort et productivité : compatibles ?23 Veaux : un enjeu stratégique pour l’avenir de l’élevage25 Dossier BVD36 Ovins : dépistage et prévention de la border disease38 Caprins : maîtrise des concentrations cellulaires du lait40 Besnoitiose bovine : une préoccupation nationale41 Prévention sanitaire pour une installation réussie42 Avortement : quand rechercher autre chose que la Brucellose ?43 Inséminer pour sécuriser la reproduction44 Le Contrôle de Performances comme indicateur de santé animale45 Désinfection, désinsectisation, blanchiment45 Commission Sanitaire de COPELSA : les membres47 Adresses utiles

L'action sanitaire ensemble

Sommaire

La BVD en bande dessinée 26Programmes collectifs d’assainissement 28Des bovins garantis non IPI 29Evaluer le risque dans son exploitation 30Comment se protéger du virus de la BVD ? 32Dépistage à la naissance 33Situation épidémiologique et actions des GDS 34

Dossier BVD : diarrhée virale bovine

2 / GDS info / Edition 2013

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Beaucoup de sujets sont d’actualité, vos élus y travaillent, aussi je vousparlerai de quatre sujets majeurs :Première inquiétude : la prolifération de la faune sauvage est corrélée àla contamination d'élevages par la tuberculose mais aussi la brucellose.Or, il est parfois plus facile de déplacer des animaux sauvages quedomestiques ! Nous devons faire pression sur les pouvoirs publics pourque cela cesse et avoir une gestion sanitaire efficace et responsable dela faune sauvage.L’IBR qui devrait appartenir au passé pose encore de gros problèmes.Certes, elle ne fait plus trop de dégâts, mais sa gestion coûte cher enénergie et finances. Ne baissons pas les bras et continuons à viserl’éradication !La BVD est passée en maladie « catégorie 2 » : c’est dorénavant uneaffaire collective et nationale. Il faut rechercher une solution de maîtrisede la BVD plausible et possible pour tous les éleveurs.Enfin, l'organisation de l’Etat subit de profondes transformations. Dansce cadre, l'Etat réorganise et étend les missions déléguées aux GDS.Cette confiance est la reconnaissance de notre modèle d'organisation.Un modèle au sein duquel les éleveurs, au travers de leurs élus -présidents de cantons ou de secteurs - décident de la politique sanitaireliée à leurs productions. Ce sont nos cotisations qui nous permettent derester maîtres de nos choix. Mais, pour continuer à agir efficacementdans la prévention et la lutte contre les maladies, nous devrons êtrereconnus « Organismes à Vocation Sanitaire ». Pour ce, l'Etat nousdemande de nous adapter et, de reproduire notre schéma « ruminants »aux autres espèces d'élevage. C’est-à-dire proposer d'adhérer au GDS à« tous les propriétaires ou détenteurs d’animaux ». Dans lesdépartements où elles n'existent pas déjà, nous devrons constituer dessections porcines, piscicoles, apicoles, et bientôt équines, avicoles… LesGDS doivent s'adapter à ces nouvelles fonctions alors que les tâches nemanquent pas...

■ Le Président, Etienne Fauvet ■

éditorial

GDS info / Edition 2013 / 3

Les membres du bureaude GDS Rhône-Alpes,de gauche à droite : Bernard Mandaroux(Drôme, trésorier),Gilles Murigneux(Rhône, secrétaire),Joseph Faurax(Haute-Savoie),Michel Boursier(Isère),Hervé Garioud(Savoie),Michaël Richard(Ardèche),David Duperray(Loire, vice-président)et Etienne Fauvet(Ain, président).

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Le Service Sanitaire

En santé animale, il vous représente au niveau départe-mental, régional et national. Il a pour objet d’améliorerla qualité sanitaire des cheptels savoyards, en collabo-ration et avec l’appui de la Direction Départementale dela Cohésion Sociale et de la Protection des Populations(DDCSPP), des vétérinaires et du Laboratoire Départe-mental d’Analyses vétérinaires. Ce service assure éga-lement une veille sanitaire, notamment vis-à-vis desmaladies émergentes.

Les missions déléguées :Par délégation de la DDCSPP, les missions du servicesanitaire sont : • Le suivi des prophylaxies bovines, ovines et caprines• La gestion des contrôles à l’introduction• La saisie des déclarations d’avortement• L’édition et l’envoi des ASDA • Le suivi de la vaccination préventive charbon dans la

zone de la Rochette• L’enregistrement des déclarations annuelles de déten-

tion et d’emplacement des ruchersPar délégation de la Chambre d’Agriculture, il assureégalement des missions de terrain liées à l’identification.

Les actions sanitaires :• Suivi de plans et de certifications (IBR, Varron, BVD,

besnoitiose, paratuberculose, dépistage Epididymite duBélier, surveillance agalaxie contagieuse caprine,…)

• Conseils et réponses concernant des problématiquessanitaires

• Information des éleveurs (GDS Info, Fil sanitaire, …),formations en partenariat avec le GDS 74

• Mutualisation des risques sanitaires entre éleveurs viala caisse de solidarité COPELSA, le Fonds de Mutuali-sation Sanitaire et le Fonds de solidarité sanitaire.

• Service de Blanchiment/Désinfection

Le Service Contrôle

de Performances

En valorisant les données du contrôle de performanceset les données techniques et économiques, les conseil-lers de COPELSA apportent un appui et un conseil per-sonnalisé à chaque adhérent. Ils l’accompagnent dansla gestion de son exploitation en fonction de ses propresobjectifs et en adéquation avec la filière laitière sa-voyarde. Ils recueillent les données de production, indis-pensables au progrès génétique et à la gestionquotidienne des élevages bovins et caprins.

Le Service Génétique :

insémination et échographie

Pour optimiser la reproduction et la sélection de votretroupeau, de nombreux services variés sont proposés :insémination (choix de reproducteurs de toutes racesavec des niveaux génétiques élevés), planning d’accou-plement, synchronisation des chaleurs, transfert em-bryonnaire, échographie. Impliqué dans la créationgénétique en Tarine, Abondance et Montbéliarde, le ser-vice génétique de COPELSA contribue à l’améliorationde ces races en partenariat avec les entreprises et or-ganismes de sélection.

■ Guy Pegoud ■

Une Coopérative qui décline dansla cohérence « Services-Qualité-

Proximité-Compétences » pour unélevage de qualité et des produits

sains.

COPELSA

Une offrecomplète pour

les éleveurssavoyards

COPELSA, le partenaire des éleveurs savoyards ▲

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Aides aux actions sanitaires(1)

Remboursement des frais de

prophylaxie(2)

Sur des crédits de l’Assemblée des Pays deSavoie (APS), le service sanitaire prend en charge

une partie des frais liés aux actions sanitaires.

AdhérentsAides et

remboursements Les caisses demutualisation

Trois dispositifs complémentaires permettentd’aider les éleveurs confrontés à des coupsdurs sanitaires.• La Caisse de solidarité COPELSA apporteune aide financière à tout élevage confrontéà d’importantes pertes d’origine sanitaire(selon conditions fixées par le règlement).Cette caisse départementale, gérée parCOPELSA, est financée par les cotisa-tions « caisse de solidarité » des éleveursbovins, ovins et caprins de Savoie.• Le Fonds de Mutualisation Sanitaire(FMS), qui concerne tous les éleveurs fran-çais, est opérationnel depuis le 1er janvier2012. Ce fonds permet l’indemnisation for-faitaire des pertes économiques causées parl’une des quatorze maladies retenues parmiles plus graves (fièvre aphteuse, brucellose,tuberculose, charbon, tremblante, FCO…).Il vient en complément des aides déjà accor-dées par l’Etat. Par exemple, il intervient encas de blocage de plus de 16 jours pour causede suspicion de tuberculose.• Le Fonds de solidarité sanitaire est aussiune caisse nationale. Il a pour objet de par-ticiper au financement de programmes de re-cherche sur la santé animale et de contribuerà la lutte contre des maladies d’importancenationale. Une partie de ce fonds est gérée auniveau régional. Par exemple, cette caisse apermis l’indemnisation des éleveurs lors dela crise FCO et finance actuellement uneétude sur la besnoitiose.

(1) : BVD, besnoitiose, paratuberculose : aides sous conditions d’accord préalable etde respect du plan correspondant.(2) : 2013-14 : évolutions probables - nous contacter.(3) : < 1 an : 100 € - De 1 à 2 ans : 200 € - > 2 ans : 400€

▲ 2012-13- participation aux actions sanitaires pour lesadhérents du service sanitaire

▲ 2012-13- participation aux frais de prophylaxie (déductionsur appel de cotisation 2013) + d’infos

Contactez Lorène DUPONTau 04 79 70 79 82

Maladie Taux de prise en charge

Brucellose : analyses lait 50 %

Leucose : analyses lait 50 %

Leucose : analyses sang 100 %

IBR : analyses sang 50 %

IBR : analyses lait 100 %

IBR : contre - expertises (si accord) 100 %

IBR : aide aux vaccinations 2,00 € par injection

Varron : analyses lait et sang 100 %

BVD : analyses sang et lait 50 %

Aide à l’élimination des animaux positifs(2) de 100 € à 400 €(3)

Besnoitiose : analyses sang(2) 50 %

Paratuberculose : analyses sang / coprocultures(2) 50 %

Epididymite contagieuse du bélier : analyses sang 100 %

Avortement des petits ruminants - analyses complémentaires(salmonellose, chlamydiose, Fièvre Q, toxoplasmose) 50 %

Charbon : aide vaccination obligatoire (zone de La Rochette) 0,93 € / bovin - 0,53 € / ovin

Acte Montant

visite prophylaxie 22,29 €

prise de sang bovin 1,82 €

prise de sang ovin / caprin 1,01 €

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TUBERCULOSE BOVINE

Le dépistage est réalisé 1 an sur 2 pour tous les bovins de plus de 6 se-maines. Suite au foyer de 2010, 19 cheptels du département en lien épidé-miologique sont considérés à risque spécifique et doivent réaliser latuberculose annuellement jusqu’à la fin de la campagne 2014-2015, soit pen-dant encore 2 années. De plus, dans ces 19 cheptels, un dépistage est exigédans le mois qui précède la vente d’un de leur bovin de plus de 6 semainesjusqu’en juin 2014.

BRUCELLOSE BOVINE

Cheptels laitiers : 1 analyse de lait par an est réalisée au cours du moisd’avril.Pour les cheptels laitiers n’ayant pas obtenu leur résultat sur le lait, la pro-phylaxie annuelle est réalisée par prise de sang selon le protocole des chep-tels allaitants.Cheptels allaitants : dépistage annuel par prise de sang de 20 % des bovinsde plus de 24 mois avec un minimum de 10 animaux. Pour les cheptels demoins de 10 bovins, la totalité des animaux doit être prélevés.

LEUCOSE BOVINE

Chaque année, 1/5ème des cheptels savoyards doit être dépisté selon lesmêmes règles que la brucellose. Le département a été découpé en 5 zonesdépistées successivement sur 5 ans. Pour cette campagne, les cantonsconcernés sont : Aiguebelle, La Chambre, Lanslebourg-Mont-Cenis, Mo-dane, St Jean de Maurienne et St Michel de Maurienne.

IBR : PROPHYLAXIE

Cheptels laitiers : 2 analyses par an sur lait de tank sont réalisées (avril etoctobre).Pour les cheptels détenant des bovins positifs ou vaccinés en IBR ou lescheptels laitiers n’ayant pas obtenus leurs deux résultats lait par an, la pro-phylaxie est réalisée par prise de sang selon le protocole des cheptels allai-tants.Cheptels allaitants : des analyses de sang de mélange sont réalisées an-nuellement sur tous les bovins de plus de 12 mois, sauf ceux déjà connuspositifs ou vaccinés en IBR. Pour les élevages engagés dans la certificationIBR, l’âge des bovins à dépister est reporté à 24 mois.

La prophylaxie est un processus ayant pour but de prévenirl’apparition ou la propagation d’une maladie. A ce titre,plusieurs maladies font l’objet d’un dépistage obligatoire.

Bovins, ovins et caprins

Les règles de prophylaxie2013 - 2014

En Savoie,la prophylaxie2012-2013c’est :

• Tuberculose bovine :33 700 animaux tuberculinés

• Leucose bovine :120 analyses de laitet 1 600 prises de sang

• IBR :1450 analyses de laitet 11 700 prises de sang

• Brucellose bovine :720 analyses de laitet 4 400 prises de sang

• Brucellose ovine :14 700 animauxdans 450 élevages

• Brucellose caprine :7 600 animauxdans 280 élevages

90 000 € :c’est le montant des aides del’APS pour la prophylaxiereversé aux éleveursadhérents.

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CHARBON : VACCINATION

Depuis 2010, la vaccination contre la fièvre charbon-neuse est obligatoire sur 22 communes du secteur de LaRochette pour tous les bovins et ovins pâturant ou intro-duits sur ce secteur, au plus tard 15 jours avant la miseà l’herbe.Liste des communes concernées : Arvillard, Betton Bet-tonet, Champlaurent, Détrier, Etable, Hauteville, La Cha-pelle Blanche, La Croix de la Rochette, La Rochette, LaTable, La Trinité, Le Bourget en Huile, Le Pontet, Le Ver-neil, Planaise, Presle, Rotherens, St Pierre de Soucy, Vil-lard d’Héry, Villard Léger, Villard Sallet et Villaroux.

VARRON : PROPHYLAXIE

Afin de conserver sa qualification de « zone assainie »,la région Rhône-Alpes doit chaque année contrôler aléa-toirement 5 % des exploitations bovines.Compte tenu de l’absence de varron sur la Savoie en2013, environ 80 cheptels tirés au sort seront contrôlésen prophylaxie pour l’année 2014.De plus, comme en 2013, un plan de contrôle orienté descheptels « à risque », introducteurs de bovins étrangers eten zone frontalière avec l’Italie principalement, sera réalisé.

BRUCELLOSE CAPRINE

Dépistage annuel de tous les caprins de plus de 6 moispar prise de sang.

EPIDIDYMITE DU BELIER

Une analyse sur les béliers identifiés comme tel sur lesdocuments de prélèvements est systématiquement faitepar le laboratoire lors de la prophylaxie et/ou lors descontrôles à l’achat. Ces analyses sont prises en chargeen totalité par COPELSA (sur crédit de l’APS).Cette maladie entraîne une baisse progressive de la fer-tilité pour aboutir à la stérilité. En cas de résultat positif,il est recommandé de réformer le bélier.

IBR : VACCINATION

Elle est obligatoire pour les bovins connus positifs enIBR. Cette vaccination, effectuée par le vétérinaire sani-taire, doit être réalisée dans les 2 mois suivant la notifi-cation du résultat positif et entretenue par des rappelsvaccinaux.

BRUCELLOSE OVINE

Ovins laitiers : dépistage annuel de tous les ovins deplus de 6 mois par prise de sang. Ovins viande : pour la campagne 2013-2014, dépistagedes cheptels situé en zone « montagne » (cantons deAime, Beaufort, Bourg-St-Maurice, Bozel, La Chambre,Lanslebourg-Mont-Cenis, Modane, Moutiers, St Jean deMaurienne, St Michel de Maurienne) et des cheptelstranshumants.Les animaux sont à dépister comme suit :• Tous les mâles non castrés de plus de 6 mois ;• Tous les animaux nouvellement introduits dans le

cheptel ;• 25 % des femelles en âge de reproduction (animaux de

plus de 6 mois) avec un minimum de 50. Dans lescheptels comprenant moins de 50 de ces femelles,l’ensemble de celles-ci doit être contrôlé.

■ Nicolas Charle ■

+ d’infosContactez Nicolas CHARLE

au 04 79 70 78 22Nathalie CROZET

au 04 79 70 78 24

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Les élevages savoyards sont très spécifiques et diversifiés ▲

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Le Kit introduction en Savoie

Le contrôle à l'introduction permet de s'assurer que lesanimaux achetés ne présentent pas de risque sanitairemajeur pour les autres animaux du troupeau ou destroupeaux voisins.Le service sanitaire de COPELSA et le GDS 74 en ont faitun axe d’action prioritaire, avec le lancement du « Kit In-troduction », en lien avec les laboratoires d’analyses etles Groupements Techniques Vétérinaires.Quatre maladies parmi les plus fréquemment observéeslors d’une contamination par l’achat, sont intégrées dansle kit introduction : la BVD, la Besnoitiose, la Paratuber-culose et la Néosporose.En adhérant à ce protocole, l’éleveur choisit les maladiesqu’ils souhaitent dépister lors de tous ses contrôlesd’achat, et COPELSA prend en charge 50 % du montantHT de ces analyses.

Quelles analyses peuvent

être réalisées lors de

l’introduction ?

Le Billet de Garantie

Conventionnelle

L’engagement au kit intro n’empêche pas la signaturedu billet de garantie conventionnelle.Le billet de garantie conventionnelle est un outil tech-nique et financier qui permet à l’acheteur de faire annu-ler la vente en cas de résultats défavorables vis à vis desmaladies non-concernées par la rédhibition. Le vendeuret l’acheteur s’entendent sur les conditions d’annulationen signant ce document au moment de la vente.

L’importance de la

quarantaine

Le stress engendré par l’achat (changement alimentaire,modification d’environnement, transport…) peut affaiblirles défenses immunitaires de l’animal acheté et favori-ser l’expression de la maladie.

De plus, un transport qui n’est pas direct d’élevage à éle-vage, et/ou qui est collectif, peut augmenter le risque decontamination. Il est donc nécessaire d’attendre les ré-sultats d’analyses et d’isoler le bovin pendant 15 joursminimum après son arrivée (sans contact avec les autresanimaux du troupeau). La quarantaine se révèle essen-tielle pour limiter la contamination de votre cheptel.

■ Lorène Dupont ■

L’introduction d’animaux dans un élevage représente une phase àhauts risques pour la contamination du cheptel par de nouvelles

pathologies. Même si aucun signe clinique n’est apparu aumoment de l’achat, certains bovins peuvent être porteurs et ne

déclarer la maladie que quelques temps après l’introduction.Mal contrôler un animal à l’introduction peut donc avoir degraves conséquences sanitaires et économiques à court et

moyen terme sur l’élevage.Il est donc important de prévenir ce risque..

Le Kit Intro bovins

Achetez les animaux,pas les maladies !

Environ 9000 achats de bovins sont réalisés chaque année en Savoie ▲

+ d’infos Contactez Nicolas CHARLE04 79 70 78 22

Catégoried’âge Type d’analyse

Tarif HTLDAV

(au 01/01/2013)(1)

Reste à la chargede l’éleveur

(après prise en chargeà 50 % de COPELSA)

BVD <6 mois>6 mois

PCRSérologie(puis PCR sirésultat NEG)

35,06 €4,95 €

17,53 €2,48 €

Besnoitiose >6 mois Sérologie 5,50 € 2,75 €Néosporose >6 mois Sérologie 4,95 € 2,48 €Paratuberculose >24 mois Sérologie 4,95 € 2,48 €

© LDAV 73

(1) 2014 : évolutions probables. Nous contacter.

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GDS info / Edition 2013 / 9

Le fonds de mutualisation sanitaire des GDS, qui s’estsubstitué au fonds fièvre aphteuse, est opérationnel de-puis le 1er janvier 2012. Il permet l’indemnisation despertes économiques causées par l’une des quatorze ma-ladies animales retenues parmi les plus graves. Cepen-dant, cette indemnisation est une aide et ne vise pas lacompensation totale des pertes subies.

Eligibilité au FMS

Pour pouvoir bénéficier des prestations du FMS, l’éle-veur doit réunir les conditions suivantes :• Être producteur d’une ou plusieurs espèces suivantes :

bovin, ovin, caprin, porcin.• Être adhérent au GDS et être à jour de ses cotisations

(contribution annuelle + celle de l’année précédentepour les animaux présents dans l’exploitation).

• Respecter la réglementation sanitaire en vigueur.• Respecter les dispositions édictées par le FMS.

Montant des droits d’accès

et des contributions 2013

Catégories des pertes

indemnisées par le FMS

La prise en charge forfaitaire par le FMS prend encompte :• les pertes liées au blocage de l’exploitation pour rai-

son sanitaire causées par l’une des maladies sui-vantes : fièvre aphteuse, fièvre de la vallée du Rift,peste des petits ruminants, peste porcine classique etAfricaine, maladie vésiculeuse du porc, maladie d’Au-jeszky, brucellose, tuberculose, péripneumonie conta-gieuse bovine, charbon et tremblante.

• les pertes cliniques liées en cas de foyer confirmé del’une de ces trois maladies : charbon, FCO ou fièvrehémorragique des cervidés.

Par conséquent, si une exploitation connaît un incidentsanitaire faisant l’objet d’une réglementation, qu’elle estconcernée par une mise sous surveillance ou une décla-ration d’infection (arrêté préfectoral) et qu’elle répondaux critères d’éligibilité ci-contre alors elle peut préten-dre à une indemnisation par le FMS.L’éleveur doit se rapprocher de son GDS, lequel consti-tuera un dossier et procèdera au versement des indem-nisations.

■ Ghyslaine Engel ■

Depuis 2012, un nouveau dispositifnational d’indemnisation des

pertes sanitaires et économiquesa vu le jour à l’initiative des GDS :

le fonds de mutualisationsanitaire (FMS).

FMS

Lesdispositions

contractuelles Le FMS, un dispositif d’indemnisation à l’initiative des GDS ▲

+ d’infos

Pour connaître les montants de prise en charge, contactez votre GDS,une plaquette d’information est à votre disposition.

EspèceMontant à l’animal

Droit accès 2012 (rappel) 2013

Bovin 1,00 € 0,10 € 0,10 €

Ovin 0,17 € 0,02 € 0,02 €

Caprin 0,20 € 0,02 € 0,02 €

Truie 0,25 € 0,03 € 0,03 €

Porc à l’engrais 0,10 € 0,01 € 0,01 €

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L’accord sur l’achat et l’enlèvement des gros bovins de plus de huit mois n’acessé d’évoluer depuis les années 80 (1992, 2004, 2007, 2012). Cette dernièreversion s’articule autour des notions centrales de vice caché et de garantiedu vendeur en cas de vice caché. Les clauses de l’accord adoptent un ordre logique selon l’organisation de lafilière depuis la conclusion d’un contrat de vente entre le vendeur et l’ache-teur jusqu’à l’abattage.

Un nouvel accord interprofessionnel sur l’achat etl’enlèvement des bovins de plus de huit mois destinés à

l’abattage a été signé le 5 juillet 2012.

Abattage

Nouvel accordinterprofessionnel

L’associationInterbev Rhône-Alpes regroupe lesdouze familles professionnellesreprésentant les différents métiersdu secteur économique bétail etviandes : éleveurs, commerçants envif, abatteurs, grossistes,industriels, distributeurs etrestauration collective. Son rôle estde défendre et valoriser les intérêtscommuns de l’élevage et desactivités industrielles, artisanaleset commerciales de la filière. Pource faire, Interbev a élaborédifférents accordsinterprofessionnels. Ainsi, dans lerespect des législations nationaleset communautaires, les accordsinterprofessionnels définissent lesrègles régissant l’activité de lafilière, dans l’intérêt général dusecteur, charge à chaque comitérégional de mettre en œuvre lesstratégies interprofessionnelles etde relayer et adapter localement lesactions engagées au niveaunational. Des fiches questions-réponses sont à votre disposition. Pour toute question ou obtenir vosidentifiants d’accès au sitehttp://beviralp.normabev.fr,contactez :Interbev Rhône-Alpes23 rue Jean BALDASSINI69 364 LYON Cedex 07Tél. : 04 78 20 80 26Fax : 04 78 20 02 64Mail : [email protected]

De l’élevageà l’abattageQuestionnez-nous

sur vos droits et vos devoirs

Vente

•Transfert de propriété•Bordereau de vente (la rédaction d’un B.V est recommandée)

Enlèvement

• Transfert de risque• Bordereau d’enlèvement (B.V et B.E peuvent être le même document)• Délai d’enlèvement présumé fixé à 7 jours francs

Abattage

•La vente est réputée valable si le bovin est apte à l’issue de l’Inspectionante mortem (IAM)•Délai d’abattage : maximum 3 jours francs après enlèvement (dom-mages et intérêts en cas de dépassement)

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Ce que prévoit l’accord en terme de procédures

et de règlement en cas de litiges entre les parties

• IAM négatif• Facturation au Vendeur de 100 € H.T. (hors frais vétérinairesd’euthanasie à la charge du responsable du vice)

Euthanasie,Cas de bovins constatés morts à l’abattoir

• Dépréciation commerciale fixée à 8 € H.T.• Si présence de douves certifiée par les services vétérinairespour motif « distomatose avec observation de douves à l’ouverturedes canaux biliaires » sur le certificat de saisie.

Foie douvé

• Garantie du Vendeur engagée à condition que l’Acheteur apportela preuve de la saisie• En cas de vice caché, le Vendeur rembourse le prix payé àl’Acheteur et verse une somme forfaitaire de 100 € H.T. à l’abat-toir pour dommages et intérêts

Saisie totale

•Poids, classement, conformation

Données d’abattage

• Note de propreté reportée sur le document de pesée•Prélèvement de 100 € H.T. répercuté à l’éleveur pour les bovinsclassés D

Etat de propreté

• Réduction du prix = valeur de la viande saisie + dépréciationcommerciale de la carcasse• Cas particuliers- Si saisie partielle < ou = 5 kg (ou « motif de sclérose musculaireiatrogène »)- Si saisie partielle concerne uniquement hampe(s), onglet,

jarret(s), capa(s) pas de moins value commerciale

Saisie(s) partielle(s)

Autopsie possible à la charge de la partieresponsable du vice ou à défaut de la partie

demanderesse

Droit de contestationdu vendeur

Consultable sur Internethttp://beviralp.normabev.fr/

Pour tout litige rapprochez-vous de InterbevRhône-Alpes

Consultable sur Internethttp://beviralp.normabev.fr/

Faites valoir votre droitde contestation

Vous avez 2 jours à compter du prononcé de lasaisie pour venir constater la saisie, ou vousfaire représenter par Interbev Rhône-Alpes

■ Romain Kjan, Interbev Rhône-Alpes ■

GDS info / Edition 2013 / 11

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12 / GDS info / Edition 2013

La qualité sanitaire de la viande dépend de la santé desanimaux, des pratiques et de l’environnement de l’éle-vage. L’éleveur a l’obligation, mais surtout la responsa-bilité, de transmettre des informations sanitaires quandses animaux quittent l’exploitation.Ces informations sont à déclarer sur la carte verte (Asda)si elle est récente ou sur un document complémentaire(bovins), sur un document complémentaire ICA(ovins/caprins) joint au document de circulation, sur undocument d’accompagnement (porcs). Ces données se-ront utilisées ensuite dans les abattoirs lors des inspec-tions sanitaires.

Trois catégories

d’informations à

transmettre

Les informations sanitaires sont classées en trois caté-gories :• Première catégorie : les traitements vétérinaires pourlesquels le délai d’attente n’est pas terminé au momentde la circulation des animaux. Reportez vous à l’ordon-nance délivrée par votre vétérinaire.• Deuxième catégorie : le signalement de cas cliniquespour les trois maladies suivantes : botulisme si cas dé-tecté depuis moins de quinze jours, listériose et salmo-nellose si cas détecté dans les six derniers mois. Cestrois maladies sont lourdes de conséquences sur lasanté humaine. De plus pour les bovins il faut précisersi l’animal provient d’un lot avec signalement de cysti-cerques (ténias).• Enfin, dernière catégorie : les informations fourniespar les services vétérinaires sur des contaminations de

l’environnement (dioxine, furane, PCB, métaux lourds,radionucléides).Si les animaux et/ou l’élevage sont concernés par unedes trois catégories, il faut remplir le document ICA encochant les cases. Pour les ovins et caprins, indiquer lesnuméros complets des animaux concernés, dater et si-gner le document qui doit suivre le document de circu-lation jusqu’à la destination finale du lot d’animaux.Si l’éleveur n’est pas concerné par l’une des trois caté-gories, il n’y a pas d’information sanitaire à transmettre.

■ Sylvie Gleize ■

Des informations sanitairesspécifiques sont à transmettre sur

la chaîne alimentaire dans lesespèces bovines, ovines, caprines,

porcines.

Réglementation

Information surla chaîne

alimentaire(ICA)

Où trouverun formulaire ICA ?

• Pour les bovins :au recto de l'ASDA, rayer la mention au dessusde la date de sortie du bovin et apporter desprécisions si nécessaire au verso ou documentcomplémentaire à demander au GDS.

• Pour les ovins/caprins :exemplaire fourni par le service IPG au momentde l’application de cette règle au 1er juillet 2012,ou en fin de carnet de documents de circulationvendus par l’IPG ou par le GDS.

Le document ICA est à conserver pendant cinqans (avec le document de circulation pour lesovins/caprins) dans la partie identification devotre registre d’élevage.

Le formulaire ICA est au dos des asda ou est à demander au GDS ▲

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GDS info / Edition 2013 / 13

Le virus de la grippe A (H1N1), qui a circulé en 2009,contenait des gènes de plusieurs virus connus de porcs,d'oiseaux et d'humains. Une telle recombinaison viralepeut faire apparaitre une grippe humaine particulière-ment inquiétante : hautement pathogène et fortementcontagieuse. Une bonne connaissance des virus qui cir-culent chez les oiseaux et les porcs est nécessaire pourprévenir le risque de grippe humaine.

Grippe porcine

Les élevages de porcs sont sujets à des passages degrippe. Fièvre, toux, perte d'appétit et respiration difficilecaractérisent cette maladie qui guérit spontanément en7 à 10 jours. Les virus grippaux porcins les plus fré-quents appartiennent au sous-type H1N1 mais d'autressous-types existent. Les porcs peuvent être infectés parplusieurs types de virus en même temps. Cela peutconduire à l'émergence de nouvelles souches pouvantconstituer un risque en santé animale ou humaine. Cesvirus n'infectent normalement que les porcins mais ilspeuvent parfois passer la barrière de l'espèce et provo-quer la maladie chez l’homme, généralement chez despersonnes en contact étroit avec les porcs. Afin de surveiller les virus qui circulent dans les ateliersporcins, l'Etat s'est appuyé sur le volontariat des éle-veurs, de leurs organisations et des vétérinaires.

Influenza aviaire

Il existe de nombreux sous types de virus d'influenzaaviaire. Seuls certains d'entre eux sont pathogènes pourl'homme. La contamination nécessite généralement descontacts étroits ou prolongés avec les oiseaux.

Début 2006, un élevage de dindes de la Dombes a été dé-claré infecté par le H5N1. Le plan d'urgence mis en placea permis de maîtriser la maladie en élevage. Cet épisoden'a eu, en France, aucun impact sur la santé humaine. En 2013, un virus H5N9, d'origine aviaire est à l'origined'une vague de décès en Chine.Les mesures de surveillance mises en place par les pou-voirs publics sont modulables suivant le niveau de risque.Elles vont de la simple analyse des mortalités d'oiseauxsauvages jusqu'à la surveillance active dans les élevages.

■ Jean-Luc Chevallier ■

Suite aux épisodes de grippeen 2006 et 2009, une

surveillance des virus aviaireset porcins est mise en place

pour protéger la santéhumaine.

Grippe

Surveiller lesvirus pour

protéger leshommes

Les virus grippaux circulent dans les élevages de porcs ▲

Surveillance de la grippeporcine en Rhône-Alpes

Dans chaque région, un dispositif est mis en placepour identifier les virus qui circulent dans lesélevages de porcs. En Rhône Alpes, la FRGDS etInterporc animent ce programme. Des vétérinairesvolontaires réalisent des prélèvements quand ilsinterviennent en élevages pour des symptômes degrippe porcine. Les écouvillons sont analysés auLDA01. Lorsque la première analyse révèle un virusde type influenza A, l'échantillon anonymé est envoyéau laboratoire national de référence (AnsesPloufragan) qui va identifier les sous types du virus eten particulier rechercher le virus pandémique de2009 ou d'éventuels réassortiments viraux. Les kits deprélèvement et les analyses sont financés par l'Etat.

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Appliquer des mesures de biosécurité permet de préve-nir l’introduction de nouveaux agents infectieux et ainsid’éviter de lourdes pertes économiques au sein de votreexploitation. Le terme biosécurité englobe les mesures prises pourprotéger votre élevage de l’introduction et la diffusion denouveaux agents infectieux, ainsi que celles prises pourprévenir la propagation des germes déjà présents dansvotre exploitation. Ces mesures permettent d’éviter latransmission d’agents infectieux, par contact avec lesanimaux infectés ou par ingestion. Elles permettent deminimiser le risque, sans l’annuler complètement.

Gérer l’arrivée d’animaux

et le voisinage afin d’éviter

l’introduction d’agents

pathogènes

L’introduction d’animaux (achat, pension, prêt, …) dansvotre élevage est une source majeure de nouveauxgermes notamment si le transport a été long avec mé-

lange d’animaux. Le statut sanitaire d’animaux achetésn’est connu que pour quelques maladies présentes surl’Asda, des analyses complémentaires sont possibles(BVD, paratuberculose, besnoitiose, néosporose…).L’isolement des bovins introduits ou « quarantaine »permet aux animaux de s’immuniser naturellementsans risque de contamination et de vérifier l’absence desymptômes. Elle doit durer au moins quinze jours et tantque les résultats d’analyse ne sont pas connus. L’isole-ment se fera en bâtiment fermé ou en pâtures sanscontact. Les troupeaux voisins peuvent également être unesource d’agents pathogènes. Les doubles clôtures et lagestion du pâturage pour éviter tout contact mufle àmufle et une contamination entre cheptels sont des élé-ments à mettre en place.

D’autres portes d’entrée

de germes à ne pas négliger

Les différents visiteurs et intervenants ainsi que le ma-tériel extérieur entrant sur votre exploitation peuventtransporter des germes. Installer un pédiluve à l’entréeet à la sortie est essentiel. Il doit être nettoyé et renou-velé au moins une fois par semaine et dès qu’il est sale.Les bottes doivent être nettoyées préalablement pourenlever la matière organique.Une séparation des circuits doit être réalisée avec no-tamment des accès spécifiques et bien identifiés pourles points de chargements (négociants, équarrisseur).Enfin, le nettoyage du matériel utilisé en commun estprimordial.En cas d’utilisation d’eau de forages ou de puits, sachez

La biosécurité estl’ensemble des mesures

préventives prises pourprotéger l’élevage de

l’introduction et la diffusionde nouveaux agents

infectieux.

Biosécurité

Mesurespréventives

en élevageLa première mesure consiste à isoler les nouveaux animaux introduits ▲

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14 / GDS info / Edition 2013

Vecteurs et Réservoirs

Vivants Inertes

• l’animal lui-même• l’introduction d’animaux• l’homme• la faune environnante :

- les insectes - les rongeurs - les animaux

de compagnie(chiens, chats)

• les véhicules• l’équipement / le matériel• l’air • le sperme / l’insémination • les aliments / l’eau / les sys-

tèmes de distribution• le lisier / le fumier • les surfaces

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que l’eau peut être réservoir d’agents pathogènes. Laqualité de l’eau peut être vérifiée par des analyses. Sielles sont défavorables, la mise en place de systèmes dedésinfection de l’eau est utile.

Eviter la diffusion

et la propagation d’agents

pathogènes au sein

de votre élevage

L’isolement d’un bovin malade est essentiel. Il permetd’éviter la propagation à tout le lot.Certains micro-organismes sont capables de résisterlongtemps dans l’environnement. Ils représentent unemenace permanente qu’il est nécessaire de maîtriser enréduisant la pression d’infection. Un nettoyage rigou-reux, une désinfection et un vide sanitaire (minimumquinze jours) des bâtiments, notamment entre les lotsdoivent être réalisés. Si la désinfection n’est pas toujoursévidente, ne négligez pas le nettoyage.Enfin, les rongeurs peuvent contaminer les aliments desbovins. Il ne faut pas attendre de les voir pour agir. Unedératisation doit être régulièrement planifiée.

La mise en place de toutes ces mesures est essentiellepour diminuer l’introduction et la propagation d’agentspathogènes au sein de votre exploitation afin d’en limiterles impacts économiques.

■ Magali Marignan ■

Leptospirose, maladie de Lyme, fièvre Q, tuberculose, tularémie, mycoses… Professionnels de l’agriculture, signalez vos zoonoses (maladies infectieuses d’origine animale)

à l’équipe zoonosurveillance de votre MSA, - vous participerez à une meilleure connaissance, - vous recevrez des informations précises, - il vous sera proposé des mesures de prévention spécifiques aux zoonoses en

agriculture.

Le réseau de zoonosurveillance mis en place par la MSA associe médecins du travail, conseillers en prévention et professionnels de la santé animale et humaine.

Contacts :

MSA Alpes du Nord : 04 50 88 16 02 ou [email protected] Ain-Rhône : 04 78 92 63 55 ou [email protected] Ardèche-Drôme-Loire : 04 75 75 68 49 ou [email protected]

www.msa.fr

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▲ La désinfection des bâtiments est une mesureessentielle

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Les signes cliniques sont visibles sur des animaux adultes jeunesde deux à cinq ans. Ils apparaissent généralement un peu plus tôtchez les ovins que chez les caprins. Cette maladie provoque unamaigrissement progressif (avec souvent un appétit conservé) etparfois un épisode diarrhéique terminal plus fréquent chez les bo-vins que chez les ovins et les caprins (diarrhée plutôt rare).

Une contamination orale

par contact avec des fèces

Les animaux se contaminent essentiellement par voie orale, soitprincipalement par contact d’un trayon contaminé par des fèces,soit par la prise de colostrum ou de lait de mère infectée, soit paringestion d’eau ou d’aliments souillés. Ce sont les jeunes de moinsde 6 mois qui sont les plus sensibles à cette contamination. Quandl’animal est infecté jeune (en général avant six mois), il est alorscontaminé mais ne présente aucun signe, il n’est pas excréteur etil est séronégatif ; plus tard, après l’âge d’un an, il deviendra excré-

La paratuberculose est due à une bactérie quisurvit jusqu’à douze mois dans le milieu

extérieur. Le temps d’incubation s’étale surplusieurs années.

Ovins et caprinsParatuberculose,

une maladie infectieuse

chronique

Effets indésirableséventuels de lavaccination

Il peut y avoir une réaction aupoint d’injection qui entraînel’apparition d’une inflammationlocale évoluant souvent vers unnodule sous-cutané fibreuxpersistant, qui parfois setransforme en abcès. De plus il fautéviter impérativement de se piquer(risque d’importante réactionlocale) et faire alors appel à sonmédecin.Conditions particulières dedélivrance de ce vaccin : pourobtenir ce vaccin GUDAIR unedemande d’autorisationd’importation effectuée par levétérinaire, après avis de la DD(CS) PP doit être faite par levétérinaire.

16 / GDS info / Edition 2013

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teur et séropositif. A partir de deux ans, il commenceraà maigrir et sera alors fortement excréteur. Lorsque lacontamination est tardive (après six mois), les signes cli-niques sont le plus souvent inapparents, ou alors l’ap-parition de la maladie est retardée, mais l’animal risqued’être porteur sain et excréteur.L’excrétion se fait majoritairement par les fèces: un animalinfecté et malade excrète environ un milliard de germes parjour, mais un animal infecté et sans signe clinique peut ex-créter jusqu’à un million de germes par jour. L’excrétion estaussi possible par le colostrum et le lait.Lors de l’autopsie on observe généralement un épais-sissement de la muqueuse de l’intestin grêle à sa jonc-tion avec le gros intestin (valvule iléo-caecale) et unehypertrophie avec parfois une calcification des ganglionsmésentériques. Les lésions sont plus fréquemment ob-servées chez les ovins que chez les caprins.

Plusieurs types d’analyses

possibles

Un examen direct au laboratoire après coloration deZiehl sur la valvule iléo-caecale et sur les ganglions pré-levés lors de l’autopsie (examen rapide et peu coûteux),permet de confirmer la suspicion. Il existe d’autres tech-niques de laboratoire qui permettent d’établir le diag-nostic de cette maladie : une PCR sur fèces (méthodetrès sensible mais assez onéreuse) ou une sérologieELISA, méthode moins sensible que la précédente maismoins coûteuse : on l’utilise généralement pour effec-tuer un diagnostic de groupe sur plusieurs animaux sus-pects (amaigrissement d’animaux jeunes de 2 à 5 ans).Ces méthodes ne permettent pas de dépister tous lesanimaux infectés car en début d’infection les animaux nesont ni excréteurs ni séropositifs.Il n’existe aucun traitement spécifique. En cas d’appari-tion de paratuberculose dans son troupeau, veiller à unebonne alimentation des animaux et à une surveillancedu parasitisme pour essayer de retarder l’apparition dela maladie.

Actions de prévention

sanitaire recommandées

Au niveau de la prévention sanitaire, pour les caprins lai-tiers, séparer les jeunes dès la naissance et les placerdans un bâtiment désinfecté, isolé du reste du troupeau ;il faudra alors veiller à leur distribuer du colostrum deremplacement, la thermisation du colostrum n’étant passuffisante pour détruire totalement les mycobactéries (ilfaudrait pasteuriser le lait mais cela détruirait les anti-corps présents dans le colostrum). Pour les ovins

viande : réformer au plus vite les animaux malades (for-tement excréteurs) et ne pas garder leur descendance.Certaines races sont naturellement plus sensibles(Préalpes plus sensibles que Mérinos par exemple). En pratique, si de graves problèmes de paratuberculoseapparaissent dans le troupeau, il est alors conseillé dene pas garder son propre renouvellement pendant plu-sieurs années, mais de l’acheter dans un troupeau quin’a pas de problème clinique de paratuberculose et deles introduire dans son troupeau le plus tard possible(6 mois minimum à si possible 1 an).Eviter d’épandre le fumier frais porteur de microbes.

Un vaccin existe

Il existe un vaccin tué espagnol, le Guidair, qui est pré-paré à partir de bactéries de Mycobacterium paratuber-culosis. Pour que cette vaccination soit la plus efficacepossible, il est recommandé de vacciner les jeunes ani-maux avec 1 ml par voie sous-cutanée, lorsqu’ils ontentre 2 à 3 semaines et jusqu’à 6 mois au plus tard ; chezles caprins la réglementation actuelle exige une vacci-nation avant l’âge de 1 mois. La vaccination sert à dimi-nuer de manière significative la mortalité, diminuer lafréquence d’expression clinique de la maladie, réduirel’excrétion (en nombre d’animaux excréteurs et aussileur niveau d’excrétion). La vaccination constitue doncun outil indispensable pour la maîtrise de la paratuber-culose dans un troupeau fortement infecté.

■ J-L. Champion et L. Eon – GDS PACA ■

GDS info / Edition 2013 / 17

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Connaître la localisation de tous les ruchers est indis-pensable pour organiser la lutte contre les maladies desabeilles, et prévenir les apiculteurs en cas de danger sa-nitaire ou toxique à proximité des ruches. Un premier re-censement des ruchers par les Services Vétérinaires aété mis en place par arrêté ministériel avec ces objectifsdès 1957. Par la suite les modalités ont évolué en 1980,1984, 2006, et en 2010, un retour à une déclaration an-nuelle.

Une dichotomie qui cache

une grande diversité

En 2012, c’est près de 7 400 apiculteurs qui se sont dé-clarés auprès des GDS de Rhône-Alpes, pour un effectiftotal de plus de 182 000 ruches. Sur ce nombre, 1 700sont des exploitations professionnelles pour un total de91 100 ruches. Un tiers des exploitations profession-nelles a une activité 100 % apicole.

La déclaration de rucher

est obligatoire pour toute

personne possédant un

rucher

Pour procéder à cette déclaration il faut d’abord dispo-ser d'un SIRET ou d'un NUMAGRIT en fonction de la des-tination des produits de la ruche :• un SIRET pour tout apiculteur qui commercialise du

miel à un tiers hors cadre familial ; pour cette activitéle SIRET est à demander auprès du centre de formalitédes entreprises (CFE) de la chambre d'agriculture.

• dans les autres cas, il faut s'adresser à la DD(CS)PPpour obtenir un NUMAGRIT.

La première déclaration annuelle de rucher s’effectueauprès du GDS de son département de résidence. Pourles suivantes les apiculteurs recensés peuvent saisirleur déclaration sur le site :https://acces.agriculture.gouv.fr/TeleRuchers/

Chaque déclaration donne lieu à un récépissé qu’il fautconserver cinq ans dans son registre d’élevage.

■ Michel Dupres ■

Les GDS ont délégation de l'Etatpour la réalisation durecensement apicole.

182 000ruches

La démographieapicole en

Rhône-Alpes

Le numéro de l’apiculteur (NAPI) doit être apposé sur 10 % des ruches ou placé à proximité immédiate du rucher ▲

3751

2469

700

186 104 89 55

apiculteurs

ruches

▲ 91 100 ruches détenues par 1 700 professionnels,d'après les déclarations de ruchers 2012

18 / GDS info / Edition 2013

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GDS info / Edition 2013 / 19

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20 / GDS info / Edition 2013

Depuis janvier 2012, une surveillance des cas de malfor-mations a été décidée au niveau national par la FNGDSet confiée aux GDS départementaux. Les objectifs sontde suivre la progression de la maladie en France et sonimpact sur les troupeaux, et aussi de mieux connaîtreson épidémiologie grâce aux données recueillies.

Le SBV : un nouveau virus

jusqu’alors inconnu

La maladie de Schmallenberg se transmet par des in-sectes piqueurs. La maladie se manifeste de manièredifférée par des malformations sur les fœtus de mèrescontaminées pendant la gestation : blocage des articu-lations, déformation de la colonne vertébrale, torticolis,malformations cérébrales. Les malformations sur lesfœtus font suite à une contamination de la mère à cer-tains stades de la gestation. La période à risque se situechez les bovins entre 80 jours et 150 jours de gestationet entre 30 et 70 jours de gestation pour les petits rumi-nants. Une contamination plus précoce peut entraînerdes retours en chaleur ou des avortements précoces.

Une majorité d’animaux

se contamine sans exprimer

de symptômes

L’infection des ruminants adultes entraine générale-ment peu de symptômes (hyperthermie, diarrhée pas-sagère). Une contamination en-dehors des périodes àfort risque lors de la gestation ne semble pas avoir deconséquences pour le fœtus. La circulation du virus dansun troupeau passe donc le plus souvent inaperçue.

L’infection par le SBV semble

conférer une immunité

protectrice

Quatre-vingt pour cent des cas signalés depuis l’au-tomne 2012 sont localisés dans les zones où le virusn’avait pas circulé à l’automne 2011. Ceci témoigne del’avancée du virus et semble également indiquer que lesanimaux ayant déjà rencontré le virus ont développé uneimmunité protectrice. Une étude menée par les GDS adémontré que la circulation du virus dans les cheptelsbovins entraîne l’immunisation de la majorité des ani-maux. A l’inverse, l’immunisation dans les cheptels ovinsest beaucoup moins massive.

■ Benjamin Deltour ■

Le virus Schmallenberg (SBV)est apparu en France en janvier

2012. La surveillance desmalformations congénitales

permet de mieux comprendre cettemaladie.

SBV

Enseignementsde la

surveillanceépidémiologique

En cas de séried’avortements,

l’éleveur appelleson vétérinaire qui :

• établit la déclarationd’avortement

• renseigne l’enquêteépidémiologique

• effectue les prises de sang pouranalyse de confirmation

Le SBV provoque des malformations articulaires ▲

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22 / GDS info / Edition 2013

L’observation du comportement des animaux au sein dutroupeau reste le moyen le plus simple de se faire uneidée de la qualité de l’environnement des bêtes. Les bo-vins vivent en groupe hiérarchisé. Repérer le nombred’animaux porteurs de « blessures » : jarret enflé, dépi-lation, œdème, animal fatigué, dans un état anormal,donne une idée de la qualité du logement.La santé des pieds, de la mamelle, la prise alimentaire,la fertilité, la longévité sont liées au confort. Un logementinconfortable provoque des blessures et des douleurs.Les défenses immunitaires de l’animal peuvent être af-fectées. L’animal limite ses déplacements, perd de sonappétit, baisse en production et devient moins fertile. Laconception du logement doit répondre aux besoins del’animal et du troupeau. C’est une erreur de réfléchir àun nombre de bêtes à abriter et de se limiter à construireun nombre de logettes et autant de places au cornadis.Il est nécessaire de ne pas négliger le dimensionnementdes surfaces d’exercice, sans quoi, les liens de domi-nance entre animaux seraient alors exacerbés et amè-neront une concurrence, un stress, avec, pour lesanimaux dominés, une moindre expression de leur po-tentiel, des boiteries…

Ce que vos vaches attendent

Pour valoriser sa ration, une vache doit se reposer douzeheures par jour dans un endroit adapté à sa morpholo-gie, pour éviter les blessures au coucher et au relever(voir le dimensionnement d’une logette) ; à l’abri descourants d’air, tout en bénéficiant d’un air renouvelé,pour éviter une augmentation de la pression micro-bienne et l’apparition de pathologies (voir l’ambiance de

bâtiment) ; avec un accès facile à l’eau pour plusieursanimaux à la fois (en sortie de traite, voir le nombre etl’emplacement des points d’eau) ; un accès facile àl’auge et une place pour chacune afin d’éviter toute com-pétition ; avec des déplacements sur des sols non glis-sants et non abrasifs, pour limiter le stress, les boiterieset les traumatismes.

Se soucier du confort du

troupeau, pour le bien être

de l’éleveur aussi !

Amener du confort à ses bêtes optimise le fonctionne-ment du bâtiment et améliore le travail de l’éleveur (di-minution des temps d’intervention sur des pathologiesou des traumatismes). Toutes les espèces et toutes lescatégories d’animaux au sein d’un cheptel sont concer-nées. Les résultats économiques de l’élevage peuventainsi être améliorés.

■ Isabelle Drouet ■

Penser à donner de l’espace à vos vaches ▲

Lorsqu’un animal s’adaptefacilement à ses conditions

de vie, en retour, sa longévitéet sa productivité sont

accrues.

Bien être

Confort etproductivité :

compatibles ?

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+ d’infosSi cette approche de l’élevage

vous intéresse,contactez votre GDS.

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Les maladies néonatales qui touchent les veaux lors despremiers jours de vie sont favorisées par certains facteursde risque. Toute la difficulté sera de gérer au mieux cesfacteurs, afin que le nouveau né reste en bonne santé etcommence sa croissance dans les meilleures conditions.

Transférer une bonne

immunité

Il n’y a pas de transfert immunitaire entre la vache ges-tante et son fœtus pendant la gestation. Le veau naîtsans aucune protection immunitaire. Pour pallier à cedéfaut de défense, le colostrum est riche en anticorpsmaternels. Il est donc essentiel que le veau prenne une

quantité suffisante d’un colostrum de bonne qualité. Lecolostrum apporte aussi au veau de l’énergie et des nu-triments, indispensables au démarrage.

Mettre le veau

dans de bonnes conditions

Le logement du veau doit être conforme à ses besoinsphysiologiques. En élevage laitier, le logement individuel(cases, niches), est certainement à privilégier, car il li-mite la contagion lorsque l’un des veaux tombe malade.En élevage allaitant, il vaut veiller à ce que les veauxaient un coin « à eux ». Les veaux ont pour températurede confort 8 à 22°C, ils sont également très sensiblesaux courants d’air qui doivent être évités.

Nettoyer et désinfecter

souvent la nurserie

Plus l’environnement est contaminé, et plus le risque demaladie augmente. Nettoyage et la désinfection contri-buent à garder une quantité de microorganismes accep-table.

Apporter des soins attentifs

et adaptés

La qualité et les caractéristiques du lait donné au veaudoivent être très régulières. La quantité doit être adaptéeau poids du veau. En cas de maladie, la précocité dessoins et leur qualité entrent en jeu dans le pronostic deguérison.

■ Edwige Vénéreau ■

Le nursing est essentiel en cas de maladie ▲

La santé des veaux estprimordiale pour une

exploitation car elleconditionne les résultats

économiques.

Veaux

Un enjeustratégique

pour l’avenirde l’élevage

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GDS info / Edition 2013 / 23

Maladie multifactorielle

Logement :

Aliment :Propreté,qualité régulièredu lait distribué

Résistance du veauPrise de colostrumQualité du colostrumTrou immunitaire

Eleveur :Détection des maladesQualité du nursing

Agents pathogènes :Pression microbienne, associationpossible et fréquentes, évolutionpossible au cours de la saisonde vêlage

Conduited’élevage

La santé des veaux dépend de multiples facteurs ▲

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Dossier BVD : diarrhée virale bovine

© Morgan Nicoud

La BVD en bande dessinée 26Programmes collectifs d’assainissement 28Des bovins garantis non IPI 29Evaluer le risque dans son exploitation 30Comment se protéger du virus de la BVD ? 32Dépistage à la naissance 33Situation épidémiologique et actions des GDS 34

GDS info / Edition 2013 / 25

Depuis quelques années les éleveurs disposent d'outils pour la gestion individuellede la BVD : évaluation immunitaire, contrôle à l’introduction, plan d’assainissement,garantie non-IPI, boucles à prélèvement de cartilage…

Cependant, l’exemple de nos voisins européens nous pousse à réfléchir à une maîtriseplus collective, seule à avoir prouvé son efficacité dans la durée.

Les GDS travaillent pour proposer des avancées concrètes. Ce dossier permettradès maintenant à chacun de faire le point.

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26 / GDS info / Edition 2013

Introduction / Un veau de trop

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GDS info / Edition 2013 / 27

Dossier BVD

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28 / GDS info / Edition 2013

Outre la formation des IPI, le virus BVD induit des pro-blèmes de reproduction. Sa circulation dans un élevageengendre également une augmentation de divers trou-bles (pathologies néo-natales, mammites, …) en raisonde la diminution de l’immunité générale des animaux.Son impact économique annuel est évalué de 50 à 83 €par animal présent. C’est l’importance des pertes qu’ilprovoque et l’incapacité technique d’empêcher sa circu-lation, à l’échelle individuelle, qui ont amené divers paysd’Europe occidentale à mettre en œuvre des pro-grammes d’assainissement collectifs.

10 pays en assainissement

Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Autriche et la pro-vince italienne de Bolzano ont déjà réussi leur programmed’assainissement. La Suisse qui a démarré le sien en 2008est en situation de réussir. Allemagne, Luxembourg et Ir-lande ont débuté leur programme au cours des deux der-nières années. La Belgique a reculé sa date de démarragemais la réflexion est déjà très aboutie.La Suisse et l’Allemagne annoncent un retour sur inves-tissement du programme sur 6 et 10 ans.

Les moyens utilisés

Pour une pleine réussite de cette action d’envergure, tousces pays ont adopté une réglementation imposant à tousles éleveurs et détenteurs le dépistage (indirect ou direct)des animaux IPI (infectés permanents immunotolérants)ainsi que leur élimination. Tous les résultats sont cen-tralisés dans une base de données unique permettant devérifier le statut des animaux lors de vente, concours, pâ-turage collectif, … Selon les pays, des mesures de res-trictions (vente, participation concours ou pâturagecollectif) ont été prises vis-à-vis des élevages infectés,avec l’objectif de limiter la diffusion du virus.Dans la plupart de ces pays la vaccination BVD était peurépandue ou a été interdite (Suisse par exemple) car elleest susceptible de venir perturber la phase de surveil-lance après assainissement.

Enfin, tous les programmes ayant débuté depuis 2008s’appuient sur la technique de l’analyse sur biopsie au-riculaire réalisée par l’éleveur en posant une boucled’identification.Certains de ces programmes ont débuté par une phasede volontariat et tous ont reçu l’approbation majoritairedes éleveurs.Aucun pays ayant engagé une lutte collective contre laBVD n’a failli jusqu’à présent. Le délai avant retour surinvestissement est raisonnable. Ne sommes-nous pascapables de réaliser ce que d’autres, qui sont aussi pourcertains nos concurrents directs, ont réussi ou sont enpasse de réussir ?

■ Jean-Pierre Jacquemin, Cédric Chapuis ■

Europe occidentale

Programmes collectifsd’assainissementLa BVD est l’une des maladies les plus coûteuses en élevage bovin. Plusieurspays ont entrepris avec succès ou démarrent un assainissement collectif.

▲ Un bouton avec prélèvement auriculairepermettra d’effectuer une analyse BVD

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GDS info / Edition 2013 / 29

La demande d’attestation de bovin garanti non-IPI à l’oc-casion de mouvements de bovins est de plus en pluscourante en cas d’introductions (achat, prêt, pension, … )ou de participations à des rassemblements de courtedurée (concours, comices, expositions, …). Désormais,la certification bovin non IPI et son cahier des chargesencadre l’attestation d’un bovin non-IPI (Infecté Perma-nent Immunotolérant) à l’égard du virus de la BVD.

Le principe de la

certification

Il s'agit d'une certification à l'animal et non pas au chep-tel, et ce statut figurera sur l’ASDA du bovin. Cette ga-rantie permet de présumer qu’un bovin n’est pas IPI àl’égard du virus de la BVD. Le caractère IPI/non-IPI d’unbovin est congénital et définitif : un veau naît soit IPI, soitnon-IPI, et le reste toute sa vie. Le statut de tout bovinpeut ainsi être déterminé une fois pour toutes. Ce statutprésente plusieurs intérêts. Pour les bovins destinés àl’élevage, elle permet d’être sûr de ne pas élever d’IPI,et peut être un avantage commercial lors d’une venteéventuelle. Elle peut être intéressante ou nécessairepour les animaux destinés à l’export en fonction de laréglementation du pays de destination.Un bovin peut donc bénéficier de cette garantie à condi-tion qu'il corresponde à un des critères d'inclusion défi-nis par le cahier des charges national de garantie d'unanimal non IPI.

Les conditions d’attribution

d’une appellation

« BVD : Bovin non IPI »

Les conditions d’attribution de ce statut sont définisdans le cahier des charges national d’appellation « Bovinnon IPI » rédigé par l’Acersa. Il constitue la référence àutiliser pour toute demande et délivrance de ce statut.Il décrit les différentes méthodes validées par les GDSet GDS France, permettant de présumer qu’un bovinn’est pas IPI à l’égard du virus de la BVD. Un bovinpourra donc obtenir un statut bovin non IPI soit par des

méthodes directes c’est-à-dire une analyse individuelleou en mélange sur le sang ou le lait, soit par des mé-thodes indirectes notamment par déduction par rapportà sa descendance ou son ascendance ou des analysessérologiques sur le lait de troupeaux dont toutes les rè-gles ne sont pas encore définies à ce jour.Ce statut définit le caractère non IPI ou IPI du bovintesté, cependant, il faut garder en mémoire qu’en ma-tière de BVD, les animaux virémiques transitoires (c’est-à-dire contaminés après la naissance) sont égalementà l’origine de la diffusion et la propagation de la BVD etqu’un statut non IPI ne prévient donc pas tous lesrisques.

■ Magali Marignan ■

▲ La certification bovin non IPI se met en place

Certification

Des bovins garantisnon IPIEn France, une certification permettra désormais l’attribution du statut « bovinnon IPI » selon un cahier des charges précis encadré par l’Acersa

Dossier BVD

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30 / GDS info / Edition 2013

Quels sont les outils

disponibles pour évaluer le

statut BVD de mon élevage?

Comment interpréter les

résultats ?

La connaissance du statut BVD de l’élevage permet d’es-timer le risque d’introduction de la maladie en cas decirculation virale. On cherche à déterminer si le troupeaua déjà été en contact avec le virus par la recherche desanticorps anti-BVD.La recherche d’anticorps peut être réalisée à partir de : • prélèvements de lait de tank réguliers : on utilise en

général les échantillons de lait de tank collectés parles laiteries. Trois résultats consécutifs permettentd’interpréter le statut de l’élevage.

• prélèvements de sang : il faut prélever des animauxjeunes. Cependant ils doivent avoir au moins six moiscar la persistance des anticorps dans le sang est deplusieurs années ; en dessous de six mois, la présenced’anticorps colostraux peut gêner l’interprétation durésultat. La réalisation d’une prise de sang sur 6 à 10génisses semble un bon compromis.

Les résultats des

recherches sérologiques

sont négatifs

L’élevage n’a jamais été en contact avec le virus BVD. Onparle de troupeau naïf ou sensible. En cas d’introductiondu virus dans l’élevage, des conséquences cliniques sontà redouter tels que troubles de la reproduction (morta-lités embryonnaires précoces, avortements plus tar-difs…), veaux malformés, naissance d’IPI. Despathologies néonatales peuvent également être obser-vées. Le virus déprime le système immunitaire du jeuneveau qui est moins apte à se défendre vis-à-vis d’autresagents pathogènes responsables de diarrhées ou deproblèmes pulmonaires.

Les résultats des

recherches sérologiques

sont positifs

Si plusieurs recherches successives sont positives, letroupeau a été en contact avec le virus. De nombreuxanimaux sont porteurs d’anticorps. Le virus est peut-être encore présent dans l’élevage (présence d’IPI) ounon.Ou bien, les résultats montrent une séroconversion ré-cente (négatifs sur les recherches antérieures et positifsà présent). La circulation virale est récente et le virus estprobablement encore présent dans l’élevage.La transmission du virus se fait essentiellement parcontact direct entre un bovin porteur du virus (IPI ou vi-rémique transitoire) et un bovin naïf. Par conséquent, unélevage peut se contaminer de deux façons :

Maîtrise de la BVD

Evaluer le risque dans son explo

▲ La recherche du virus BVD à l'introduction estprimordiale

La maîtrise du risque BVD passe par la connaissance du statut de son troupeau,la bonne gestion des introductions et des contacts de voisinage.

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GDS info / Edition 2013 / 31

1/ Contamination suite à l’introduction d’un animal por-teur du virusL’isolement et la recherche du virus lors de l’introduc-tion d’un bovin sont donc essentiels pour prévenir cerisque. Attention, le résultat d’une analyse n’est valableque pour l’animal qui a été prélevé. Dans le cas del’achat d’une vache gestante, un résultat négatif à l’in-troduction ne signifie pas qu’elle ne peut pas vêler d’unveau IPI. Dans ce cas, il faut associer à la recherche vi-rologique une sérologie. Si cette dernière est négative,l’introduction ne présente pas de risque. Dans le cascontraire, il faudra tester le veau dès sa naissance pourconnaître son statut (IPI ou non-IPI).

2/ Contamination par contact de voisinageUn ou plusieurs bovins d’une parcelle mitoyenne peuventêtre porteurs du virus et le transmettre par léchage autravers d’une clôture par exemple. Il faut garder à l’es-prit qu’environ 1 % des bovins sont IPI, ce qui est loind’être négligeable…

Résultats d’analyses

individuelles : comment les

interpréter ?

Deux types d’analyses complémentaires sont possibles : • La recherche du virus : antigénémie (= virologie) ou

PCR.• La recherche d’anticorps : sérologie.

Un IPI est un animal porteur du virus toute sa vie. Il estinfecté avant sa naissance, entre le 40e et le 125e jour degestation. A ce stade, le système immunitaire du fœtusn’est pas encore compétent pour reconnaître les élé-ments étrangers à son organisme (contre lesquels l’or-ganisme doit normalement réagir), de ceux qui lui sontpropres. Le virus BVD est considéré par le fœtus commefaisant partie intégrante de son organisme et aucuneréaction n’est engagée contre lui. Le veau ne développepas de réaction immunitaire pour se protéger. Le virusest donc toléré par l’organisme. Le veau est dit immu-notolérant.Par conséquent, pour connaître le statut d’un bovin pourlequel on a une première analyse montrant la présencedu virus, il est nécessaire de réaliser une 2e analyse re-cherche de virologique dont le prélèvement devra êtreeffectué au moins un mois après le premier. Si le résultatest négatif, il s’agit d’un bovin qui était virémique tran-sitoire lors de la première prise de sang. Si le résultatest positif, le bovin est IPI (Infecté Permanent Immuno-tolérant) et doit être éliminé rapidement.

■ Laurent Thomas ■

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▲ Un simple barbelé ne suffit pas à stopperle virus !

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Dossier BVD

Virologie négative Virologie positive

Sérologie

négative

Bovin non-IPI n’ayant pasété en contact avec levirus depuis plusieurs an-nées

Bovin porteur du virus : IPIou virémique transitoire(infection très récente)

Sérologie

positive

Bovin non-IPI qui a été encontact du virus au coursde sa vie

Bovin en finde séroconversion

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32 / GDS info / Edition 2013

Achat, prise en pension, prêt de taureau, ou retour d’es-tive, de pension, de concours sont les situations les plusà risque de contamination par le virus de la BVD.

Pour protéger le cheptel,

plusieurs solutions

existent :

•Un contrôle à l’introduction : analyse PCR (quel que soitl’âge de l’animal) ou antigénémie par test Elisa (à partirde 6 mois).

•Une vaccination avant le départ des animaux, dans lecas de concours ou de mélange de troupeaux, d’autantplus s’il s’agit de femelles gestantes.

•Une garantie « animal non IPI », qui toutefois n’em-pêche pas l’introduction d’un bovin virémique transi-toire.

Dans tous les cas une quarantaine effective de 15 joursdoit être réalisée à l’introduction d’un animal dans lecheptel, dans un local réellement séparé, sans contactavec les autres animaux.Le regroupement de deux cheptels est toujours une si-tuation délicate sur le plan sanitaire. Le risque majeurest de réunir un cheptel dans lequel le virus de la BVDcircule, et un autre majoritairement non immunisé. Pouranticiper ce risque, il est nécessaire de connaître le statutimmunitaire des deux troupeaux.

Le risque « voisinage »

au pâturage

En plein air, la contamination nécessite le plus souventun contact rapproché. Plus la possibilité de contact« mufle à mufle » est grande, plus le risque de contami-nation est élevé.

Plusieurs facteurs sont à prendre en compte, tel que :• L’état des clôtures.• Le nombre de voisins et la situation sanitaire de leur

cheptel.• Le risque de divagation (taureaux, …).• La cohabitation avec la faune sauvage ou d’autres es-

pèces d’élevage (ovin, caprin) qui peuvent héberger levirus.

Des moyens sont disponibles pour se protéger : la réali-sation des doubles clôtures là où il n’y a pas de barrièresnaturelles (haie par exemple), la mise en œuvre d’uneprévention vaccinale…

Des mesures

complémentaires

Le virus de la BVD est peu résistant dans le milieu exté-rieur, mais même si le risque de contamination par lematériel semble réduit, il ne faut cependant pas le négli-ger.Toutes les mesures d’hygiène recommandées doiventdonc être appliquées : nettoyage du matériel après utili-sation, aiguilles à usage unique…

■ Nicolas Charle ■

Bonnes pratiques

Comment seprotéger duvirus de la BVD ?Certaines pratiques, situations ouévènements exceptionnels peuventprésenter des risques importantsd’introduction du virus BVD dans untroupeau.

Une femelle gestante qui n’est pas IPI peut êtreporteuse d’un IPI. Pour ne prendre aucun risque :

réaliser une analyse PCR sur le veau après sanaissance. Le maintenir isolé des autres animaux

jusqu’au résultat d’analyse.

▲ Le contrôle à l’introduction permet de ne pas in-troduire d’IPI ni de virémique dans son troupeau

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Le dépistage BVD chez les jeunes veaux présente un in-térêt dans trois situations :• être certain de ne pas élever un veau IPI car c’est un

réservoir du virus et une non-valeur économique dansun élevage ;

• bénéficier de la garantie non-IPI (valable à vie) si le ré-sultat d’analyse est négatif. C’est une garantie pour unéventuel acheteur et un avantage commercial pour levendeur ;

• tester le veau issu d’une vache achetée gestantemême si elle a été testée. En effet, un résultat d’ana-lyse n’est valable que pour l’animal qui a été prélevé,c'est-à-dire la mère. Une vache qui a été infectée dansles 5 premiers mois de gestation peut être porteused’un veau IPI et ne plus être porteuse du virus au mo-ment de la prise de sang d’introduction.

Comment réaliser

ce dépistage ?

Le prélèvement peut être réalisé par l’éleveur dès la nais-sance du veau grâce à la pose d’une boucle spécifique(bouton). Cette boucle ne remplace pas les deux bouclesd’identification. Il s’agit donc d’une boucle supplémen-taire qui comporte néanmoins le numéro officiel de l’ani-mal. Ce bouton permet de prélever du cartilage del’oreille du veau par un système d’emporte-pièce. Le pré-lèvement obtenu reste dans la partie mâle du bouton deprélèvement. Il suffit ensuite de replacer le tube pour pro-téger le prélèvement et l’envoyer le jour même au labo-ratoire. L’échantillon ne doit pas être conservé sous peinede se dénaturer et de présenter un résultat faussementnégatif. Deux types d’analyses sont possibles : l’antigé-némie ou la PCR. Elles ont toutes deux pour objectif demettre en évidence le virus dans l’échantillon.Si le prélèvement a été réalisé avant que le veau ait puavoir des contacts avec d’autres bovins et que le résultatest positif, ce veau est très certainement IPI.

Par contre si le veau a été alloté avec d’autres veauxdans une nurserie où le virus circule, et que l’on tarde àfaire le prélèvement, un résultat positif pourra signifierque le veau est virémique transitoire. Le résultat devradonc être confirmé par une nouvelle analyse. Pour toutrenseignement, contactez votre GDS départemental.

■ Edwige Vénéreau et Laurent Thomas ■

GDS info / Edition 2013 / 33

Veaux

Dépistage à lanaissance Les boucles à prélèvement de cartilage permettentde connaître le statut BVD des veaux.

Nouvelle boucle d'identification avecprélèvement de cartilageconventionnelleActuellement, une boucle officielled’identification est en test en vued’obtenir l’agrément. Soixante éle-veurs répartis dans trois départementsparticipent à ce test. Cette boucle, si elle est agréée, permettra àl’éleveur de faire le prélèvement en même temps qu’il pose les re-pères officiels (pose de 2 boucles au lieu de 3).

▲ Veau bouclé avec deux boucles officielles etune boucle de prélèvement

© Laurent Thomas

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Dossier BVD

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Rhône-AlpesSituation épidémiologiqueet actions des GDSAider les éleveurs à connaître le statut de leur élevage, le protéger des effets duvirus et l'assainir en cas d'infection.

Dossier BVD

Connaissance de la maladie

Pour prévenir, il faut connaître. Vos GDS organisent dessessions d’information, et si besoin des formations surla BVD.Vous êtes intéressés pour participer à une journée d’in-formation ? Contactez votre GDS. De plus vous disposezde fiches techniques complètes : quand être alerté etcomment reconnaître la BVD ? Comment interpréter lesanalyses ? Faut-il vacciner ?...Tous ces documents sont téléchargeables :http://www.frgdsra.fr/bvd

Un protocole

d’assainissement éprouvé

En cas de symptômes pouvant être rattachés à la BVD,les GDS proposent un plan d’assainissement en plu-sieurs étapes :• des critères rigoureux pour confirmer si la BVD est

responsable des problèmes rencontrés sur l’exploita-tion,

• un protocole de recherche des bovins IPI, à la fois éco-nomique et efficace, associé à des aides, sous condi-tions, pour les analyses et l’abattage des IPI.

• à l’issue de l’assainissement, un protocole de préven-tion personnalisé.

En 2012, sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes, 260exploitations ont bénéficié de cet accompagnement. Lenombre de bovins IPI détectés et éliminés par plan estcompris entre 2 et 6. Mais lorsque l’ensemble des fac-teurs de risques se conjuguent, il arrive des situationsexceptionnelles allant jusqu’à la détection de 20 % deveaux IPI dans un cheptel !

Les GDS incitent et aident au

dépistage de la BVD à l’achat

S’assurer que les bovins achetés ne sont pas des IPI, êtreaverti en cas de virémie pour maintenir la quarantainesuffisamment longtemps est une des clés de l’actioncontre la BVD. 2,5 % des animaux testés dans ce contexteont présenté un résultat virologique positif.

Connaissance du statut

de l’exploitation

Un suivi régulier de l’exploitation permet à la fois de dé-tecter précocement la circulation du virus, avant que lesdégâts ne soient trop importants, et bientôt délivrer à ungrand nombre de bovins l’appellation « BVD : bovin nonIPI ».En 2012, ce suivi a bénéficié à 2 740 exploitations laitièreslivrant en laiterie sur les 6 500 de la région. 45 % d’entreelles sont sérologiquement négatives. Toutefois cettemoyenne cache des disparités en fonction des zonesd’élevages (plaine, montagne, densité) et des pratiques(élevage des génisses sur place, transhumance, pen-sions,…).Pour les élevages allaitants ce suivi est encore parcel-laire : il a concerné un peu moins de 300 exploitations surles 10 500 en prophylaxie sang.

■ Michel Dupres ■

34 / GDS info / Edition 2013

Le chiffre

860c’est le nombre d’IPI dépistés etabattus en 2012 grâce à l’actiondes GDS en Rhône-Alpes.

▲ La prévention de la BVD se réfléchit en fonctiondes pratiques d'élevage

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Le virus de la border disease se transmet par contact. Un ovin quise contamine, reste contagieux plusieurs jours, on parle de virémietransitoire. Cet animal va fabriquer des anticorps qui vont combattrele virus et l’éliminer de l’organisme. Il sera alors immunisé et neprésentera plus de danger pour ses congénères. Dans le cas où levirus contamine une brebis gestante, il peut également contaminerle fœtus. Dans ce cas, l’agneau sera porteur permanent du virus (ilen excrétera tout au long de sa vie) et ne développera pas de défenseimmunitaire contre celui-ci ; il s’agit d’un agneau IPI (infecté per-manent immunotolérant). Ce sont ces IPI qui permettent une per-sistance du virus dans une exploitation.

La border disease est une maladie virale desmoutons. Elle est due à un pestivirus très proche de

celui de la maladie des muqueuses des bovins.

OvinsDépistage et prévention

de la border disease

▲ La border disease est une maladie très proche de la mala-die des muqueuses (BVD) chez les bovins

36 / GDS info / Edition 2013

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Soupçonner la border

disease

Les signes sont très variables en fonction des troupeaux,le passage de border disease peut passer inaperçu,comme il peut engendrer des pertes économiquesconséquentes. En général, ce qui peut alerter sur les bre-bis sont des avortements, et sur les agneaux, un affai-blissement général, la présence d’agneaux de petitetaille, une fragilité qui les rend plus sensibles aux autresmaladies et la présence d’agneaux « hirsutes ».

La border disease circule

dans le cheptel

Des analyses sont possibles, afin de déterminer le statutsanitaire de l’exploitation vis-à-vis de la border disease.Sur une prise de sang, on demande une analyse sérolo-gique, qui recherche la présence d’anticorps dans le sangde l’animal. Leur présence indique que l’ovin a été ex-posé au virus, donc il y a eu circulation de border disease.Si tous les ovins de mon troupeau sont négatifs, le trou-peau est dit « naif », vis-à-vis de la maladie : il n’y a ja-mais été confronté.

Si les résultats sont

positifs…

Des résultats fortement positifs sur des animaux qui nesont pas vaccinés, signifient que les animaux ont été ex-posés au virus. Les analyses positives sur des jeunes de6 à 12 mois sont particulièrement révélatrices, elles per-mettent de dire que l’infection est récente. En cas decontact avec d’autres ovins (voisinage, alpage, vented’animaux…) le virus pourra se transmettre, il est doncimportant d’en parler. La prévention de la maladie par lavaccination est possible, elle permet d’éviter la contami-nation. Cependant, certains vaccins influent sur le résul-tat des analyses.

■ Edwige Vénéreau ■

Bien choisir sa vaccinationCertains vaccins se font en une seule injection de primo vaccina-tion, d'autre en deux injections de primo vaccination, mais tousdoivent avoir un rappel annuel. Certains vaccins provoquent la for-mation d'anticorps qui sont détectables aux analyses (on nepourra pas faire la différence entre un animal vacciné et un animalqui aura été en contact avec le virus). Parlez-en à votre vétérinaire.

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La concentration cellulaire du lait est le reflet de la santé de la ma-melle. Les cellules immunitaires sont naturellement présentes ennombre limité dans le lait d’une mamelle saine. En cas d’infection,elles sont recrutées massivement et on observe une forte augmen-tation des concentrations cellulaires individuelles (CCI). Les infectionsde la mamelle, ou mammites, entraînent également une chute deproduction moyenne avoisinant les 10 %. La maîtrise des mammitesreprésente donc un double enjeu sanitaire et économique.

Des mammites difficiles à mettre en

évidence

La plupart des mammites chez les caprins ne s’accompagnent d’au-cun signe clinique visible. On parle de mammite subclinique. Le re-cours à des analyses de laboratoire est indispensable pour lesmettre en évidence : bactériologie, CCI. Les bactéries responsablesdes mammites subcliniques sont principalement des bactéries du

Deux principaux leviers pour maîtriser lesconcentrations cellulaires : limiter les nouvelles

infections et assainir le troupeau.

CaprinsMaîtrise des

concentrationscellulaires du lait 

L’entretien de lamachine à traire,c’est tous les ansLe contrôle annuel de votrematériel de traite par un agentagréé est un point clé de laprévention des mammites. Il estl’occasion de régler la machine etde dresser la liste des modificationsou réparations à effectuer pourpréserver la santé de la mamelle devos chèvres.

38 / GDS info / Edition 2013

▲ La traite est le facteur principal de transmissiondes mammites

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DSR

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Suivez-nous sur la voie de la performance

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genre staphylococcus. Cette famille de bactérie est na-turellement présente sur la peau et les muqueuses desruminants et de l’homme. Lorsqu’elles colonisent laglande mammaire, elles peuvent y persister longtemps.Avec le temps, l’infection persistante dégrade progres-sivement la mamelle : atrophie de la glande, indura-tions…

Maîtriser les

concentrations cellulaires,

c’est limiter les nouvelles

contaminations

La contamination de la mamelle par les staphylocoquesa lieu à l’occasion de la traite à partir d’un manchonsouillé. Pour limiter cette transmission, la première étapeest de respecter les bonnes pratiques de traite. La poseet la dépose des faisceaux trayeurs doit se faire en cou-pant le circuit de vide pour éviter les reflux de lait par phé-nomène d’impact. Il faut également veiller à l’hygiène desmains et des trayons. La désinfection des trayons aprèsla traite, ou post-trempage, limite la contamination entreles traites, durant la période où le sphincter du trayonreste ouvert. Enfin, la mise en œuvre d’un ordre de traite

permet de préserver les animaux sains : traite des che-vrettes puis des chèvres saines en premier et traite desanimaux infectés en dernier. Les animaux les plus atteintsseront traits à part ou en derniers.

Un tarissement bien conduit

pour assainir le réservoir

mammaire de bactéries

Une période sèche de 60 jours permet à la glande mam-maire de se régénérer. A cette occasion un certain nom-bre de mammites peu sévères guérissent. L’applicationd’un traitement antibiotique intra-mammaire au tarisse-ment peut améliorer le taux de guérison. Les chèvres pré-sentant des lésions profondes de la glande mammaire(indurations, déséquilibre important) et/ou qui ont régu-lièrement présenté des résultats de CCI supérieurs à 2millions ont peu de chances de guérison. Il sera alors,préférable de les orienter vers la réforme tout comme unechèvre qui débute une lactation avec une CCI très élevéeet/ou une inflammation de la glande mammaire malgréun traitement au tarissement.

■ Benjamin Deltour ■

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40 / GDS info / Edition 2013

La besnoitiose est due à un parasite, en forte progres-sion en France, et en Rhône-Alpes (présence dans tousles départements). Introduite par achat d’animaux, ellese transmet ensuite de bovin à bovin par piqûres d’in-sectes (taons, stomoxes, …) ou piqûres d’aiguilles àusage multiple. Les cheptels voisins d’un foyer peuventêtre contaminés. Cette maladie a des conséquences éco-nomiques importantes (mortalités, réformes précoces,traitements onéreux …). Il n’existe pas de vaccin. Le trai-tement est long et contraignant. Les bovins traités res-tent porteurs toute leur vie et constituent un réservoirpermettant le maintien du parasite dans l’exploitation.

Les éleveurs de Rhône-Alpes

sont mobilisés

Les GDS de Rhône-Alpes ont élaboré des outils pouraider les éleveurs à mettre en place des mesures pré-ventives (limitation des mouvements, contrôle des intro-ductions par analyse sérologique, lutte contre lesinsectes piqueurs …), pour connaître la maladie (pla-quette, formations …) et savoir la détecter tôt et ainsiélaborer une stratégie de lutte et un plan d’action per-sonnalisé en cas de découverte de la maladie. Il faut éli-miner les animaux positifs si la prévalence troupeau estfaible ou, au contraire, apprendre à limiter l’incidence dela maladie si la prévalence est forte.Cependant, l’efficacité des actions conduites dépend del’amélioration des connaissances sur la besnoitiose etdes outils disponibles. Un programme national financépar la Caisse de Solidarité Santé Animale des GDS estmis en œuvre.

Un programme de recherche

porteur d’espoir

Il comprend trois priorités : l’amélioration des outils dediagnostic de laboratoire, la création d’un observatoirepour consolider les données épidémiologiques et suivrel’incidence clinique et économique de la maladie enFrance et la construction de stratégies de lutte.Les attendus de ce travail sont : l’obtention de kits dediagnostics de laboratoire performants et faciles à utili-ser, la confirmation de la possibilité d’assainir les trou-peaux peu atteints par l’élimination des bovins positifs,la mise au point de méthodes pour identifier parmi lesbovins positifs les animaux fortement contaminants afinde les réformer en priorité, dans les troupeaux fortementatteints, la possibilité (ou non) d’élaborer un vaccin.Dans l’attente, les éleveurs doivent rester vigilants, lameilleure façon de lutter étant de ne pas introduire lamaladie.

■ Christian Boulon ■

Connaître la maladie – prévenir – diagnostiquer la besnoitiose ▲

Phase de sclérodermie ▲

L’extension de la besnoitiose et la demande deséleveurs ont conduit GDS France à mener unprogramme de recherche pour lutter contre

cette maladie.

Maladie émergente

Besnoitiose bovine :une préoccupation

nationale

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Depuis 2 ans, GDS Rhône Alpes a engagé une action ré-gionale de prévention à l’installation. Le but est deconseiller les éleveurs dans leur projet d’installation enprévenant les risques sanitaires éventuels.

L’installation : un enjeu

technico-économique

L’évaluation du risque sanitaire et la mise en place d’uneprévention adaptée sont des points à ne pas négligerdans le schéma de l’installation. En effet, la confiance etla connaissance d’un cheptel vendeur ne peuvent êtreles seuls arguments pour prévenir et garantir la santéde votre cheptel pour demain.La prévention a un coût, mais il est faible face à l’impactde la paratuberculose, la BVD, la besnoitiose et/ou lanéosporose qui peuvent s’installer sournoisement dansvos cheptels. Un assainissement encore plus couteux,quelques années après l’installation, pourrait compro-mettre la pérennité de l’exploitation.Le service sanitaire de COPELSA, conseille, dans cecontexte, de mettre en place une stratégie de préventionsanitaire, en réalisant avec l’appui de votre vétérinairesanitaire, des sondages des nouveaux bovins que voussouhaitez introduire et/ou regrouper, afin de détecter etd’écarter les bovins positifs.

Journée d’informations

sanitaires aux nouveaux

installés

Le 13 novembre 2012, 15 éleveurs nouvellement installésont participé à la 1ère journée de formation organiséepar COPELSA pour les nouveaux installés. Cette journée

a pour but de faire prendre conscience aux nouveaux ins-tallés que la prévention sanitaire est nécessaire pouréviter l’introduction de maladies à fort impact technico-économique. La présentation des missions et services de COPELSA,avec une explication détaillée des actions menées, per-met aux nouveaux installés d’avoir une vision exhaustivede la structure ainsi que les différents éléments de mai-trise sanitaire qu’ils peuvent attendre dans le cadre deleur adhésion.Cette journée s’est clôturée par une visite du LDAV, quia permis aux participants de comprendre les différentesétapes d’analyses d’un prélèvement sanguin.Face à la satisfaction des participants, une nouvelle jour-née de formation sera renouvelée prochainement.

■ Lorène Dupont ■

Vous avez un projet d’installation,ne mettez pas de côté les aspectssanitaires. COPELSA accompagne

les nouveaux installés dans leurprojet.

Installation

Préventionsanitaire pour

une installationréussieLe dépistage raisonné des bovins assure une maitrise sanitaire de l’installation ▲

Le regroupement decheptelsLa constitution d’un cheptel à partir deplusieurs troupeaux est un facteur defragilisation de la santé des animauxregroupés. Pensez à contrôler parsondages les animaux qui se regroupentpour éviter toute propagation denouveaux pathogènes.

+ d’infos Contactez Lorène DUPONTau 04 79 70 79 82

GDS info / Edition 2013 / 41

© GDS 69

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42 / GDS info / Edition 2013

Les avortements représentent une pathologie très im-portante chez les ruminants. D’une part, ils constituentun signe d’alerte de maladies, et d’autre part, ils engen-drent des pertes économiques lourdes (pertes de veau,réformes prématurées, …).La démarche de diagnostic différentiel permet deconnaître l’origine des avortements dans l’élevage etainsi y apporter des solutions spécifiques adaptées.

Une démarche pour les

élevages à série

d’avortements

Le nombre d’avortements et leur répétition sont les cri-tères d’alerte :• Pour les bovins : soit 2 avortements ou plus dans le

mois, soit plus de 3 % d’avortements sur l’année.• Pour les ovins et caprins : soit plusieurs avortements

en une semaine, soit plus de 5 % pour la saison desnaissances.

Un « Pack » de maladies à

rechercher en priorité

Un socle national de maladie à diagnostiquer en 1ère in-tention a été défini. Il intègre les maladies ayant un rôleabortif avéré, des conséquences économiques/sanitairesnotables et pour lesquelles des outils de diagnostics sontdisponibles et des moyens de préventions et de luttepeuvent être mis en œuvre.• Pour les bovins : la fièvre Q, la néosporose et la BVD.

La salmonellose et la listériose sont ajoutées dans leszones de production de produits au lait cru comme laSavoie.

• Pour les ovins et caprins : la fièvre Q, la chlamydioseet la toxoplasmose.

Si besoin, en 2e intention le choix des maladies doit êtreajusté selon le contexte épidémiologique et clinique spé-cifique de l’élevage et de son environnement.Les analyses de laboratoire restent indispensables pourla recherche des causes infectieuses.Pour multiplier les chances de succès, il est souvent né-cessaire de réaliser des analyses sur plusieurs animauxavortés, sur une partie du troupeau (sondages) ou de ré-péter ces analyses dans le temps.

Une démarche parfois sans

succès mais indispensable

Même si la cause n’est pas toujours identifiée, elle est pri-mordiale pour la protection de la santé du troupeau etparfois de la santé humaine. Elle demande un investisse-ment financier de la part de l’éleveur et de la motivation.

■ Nicolas Charle ■

En Savoie, 431 avortements bovins et 94 ovins-caprins ont été déclarés en 2012 ▲

Dans 6 à 8 cas sur 10 l'origine del'avortement reste inconnue.

Lorsque la cause de l’avortementest connue, c’est une cause

infectieuse dans 90% des cas, noninfectieuse dans 10 %.

Avortement

Quand rechercherautre chose quela Brucellose ?

© E.Maucci/LIDAL

Obligatoire et Gratuit La déclaration d’un avortement pour recherche deBrucellose est obligatoire « pour tout animal ayantavorté ou donné naissance à un nouveau-né mortdans les 48H ». Cette visite est entièrement prise encharge par l’Etat et réalisée par le vétérinairesanitaire de l’élevage.

+ d’infos Contactez Nicolas CHARLEau 04 79 70 78 22

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GDS info / Edition 2013 / 43

Sanitaire et insémination :

un lien historique

L'insémination artificielle est une « biotechnologie » quiétait déjà pratiquée par les Arabes au XIVe siècle sur lesjuments. Pourtant, c’est au lendemain de la SecondeGuerre mondiale qu’elle va connaître son essor, essen-tiellement pour des raisons sanitaires. Elle sera ensuiteutilisée pour l'amélioration des races bovines. A cette époque, les épidémies de fièvre aphteuse et detuberculose bovine font des ravages. L'isolement recom-mandé par les vétérinaires est plus facile à maîtriseravec l'insémination. Elle permet de féconder les vachessans déplacement ni contacts physiques directs entremâles et femelles de troupeaux différents.

Insémination :

une garantie sanitaire

Sur le plan sanitaire, l’insémination présente des garan-ties que n’offre pas un taureau de monte naturelle. Tousles mâles admis à rentrer dans un centre de productionde semence ainsi que leur mère sont d’abord soumis àdes tests sanitaires en ferme, puis en station de quaran-taine qui couvrent un large panel de maladies conta-gieuses comme la Brucellose, Tuberculose,Paratuberculose, IBR, IPV, Leucose. Ces dépistages vi-sent également d’autres maladies sexuellement trans-missibles comme la BVD, la Fièvre Q, la Néosporose etla Trichomonose, qui sont à l'origine de graves pro-blèmes de reproduction comme les avortements, notam-ment embryonnaires, et des troubles sévères

d'infécondité. Cette recherche systématique en ferme révèle malheu-reusement trop souvent la présence insoupçonnée demaladies comme la Néosporose. Avec une transmissionde la vache à son veau et une contamination latente à vie,le plus souvent sans aucun symptôme, cette maladie vacondamner l’exploitation de certaines lignées, puisqu’iln’existe aucun traitement.Cette première étape franchie, les reproducteurs vontfaire l’objet d’un suivi permanent par le Laboratoire Na-tional du Contrôle des Reproducteurs pour répondre auxnormes sanitaires strictes exigées au niveau des centresde production de semence. Ces centres sont sous la res-ponsabilité d’un vétérinaire qui veille à écarter lesrisques sanitaires pour maintenir un statut indemne.Une fois par an, tous les taureaux sont soumis à une pro-phylaxie obligatoire pour la recherche de maladies ré-glementées. A cette occasion, un dépistage de BVD,Paratuberculose, FCO et SBV est également réalisé,ainsi qu’un lavage de fourreau pour une recherche sys-tématique par culture de la Campilobactériose.Ce niveau d’exigence sanitaire des reproducteurs garan-tit l’obtention d’éjaculats sains. La semence ainsi récol-tée fera encore l’objet de contrôles quotidiens à l’aided’analyseurs spécifiques pour l'obtention d'une paillettenormalisée et assurer une fécondance sécurisée sur leplan sanitaire et génétique.

■ Guy Pegoud ■

L’insémination évite latransmission ou l’introductionde maladies contagieuses par

voie « mâle » responsablesd’avortements ou d’infécondité.

BOVINS

Inséminerpour sécuriser

la reproduction

Sécuriser le sanitaire de votre cheptel par l’insémination ▲

© UNCEIA

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44 / GDS info / Edition 2013

La quantité de lait

On pensera bien sûr aux chutes brutales de productionau niveau du troupeau ou de l’animal, qui peuvent reflé-ter un problème de santé (ingestion de corps étrangers,mammite…). La production moyenne du troupeau est aussi un révé-lateur. En effet, on met souvent en avant une mauvaisequalité des fourrages comme étant la cause d’une pro-duction en deçà de celle espérée. Alors que mise en pa-rallèle avec d’autres indicateurs comme les taux, la NEC(note d’état corporelle) et la NEF (note d’état de forme),la quantité de lait mesurée peut nous amener à suspec-ter un problème de santé, tel que la présence d’une ma-ladie métabolique.

Les taux TB / TP

Ils sont de très bons indicateurs du rendement digestif,ou de l’état de préparation de l’animal à une nouvellelactation.Ainsi, un TB élevé et un rapport TB/TP > 1.5 en début delactation nous amènera à suspecter une cétose. La cé-tose est due à une accumulation de corps cétonique dansle sang, réaction d’une défaillance du métabolisme glu-cidique. Les conséquences qui en découlent peuvent êtreun déplacement de caillette, un amaigrissement (déficiténergétique) et une baisse des défenses immunitaires.A l’inverse, un TB faible et un rapport TB/TP<0.4, voiredes taux inversés, seront le reflet d’une acidose quilorsqu’elle devient aiguë peut entraîner la mort de l’ani-mal. L’acidose est souvent provoquée par un manque defibres, ou un trop fort développement de la flore amylol-

litique du rumen entrainant une baisse du PH (trop deconcentrés). Dans sa forme subaiguë elle entraînera unmanque d’appétit, une baisse de production, des diar-rhées, et à plus ou moins long termes des problèmes delocomotion (fourbure).

Les leucocytes

Le dénombrement régulier des « cellules » permet demesurer le niveau d’infection en microorganismes pa-thogènes du troupeau. Pour rappel, les leucocytes (cel-lules) sont des globules blancs chargés d’éliminer lesagents infectieux présents dans la mamelle.La mammite, qu’elle soit clinique ou subclinique, estdonc une maladie ayant un impact direct sur la santé dela mamelle et donc de la vache. Lorsqu’elle est aiguë,les symptômes peuvent être de la fièvre, une baisse deproduction, la perte d’un quartier. Lorsqu’elle est sub-clinique, elle représente un réservoir d’infection pour lesautres vaches.Le bilan mammite remis par votre conseiller lorsque vousêtes adhérent au contrôle de performance de COPELSA,permet d’établir des pistes de travail et un plan d’actionvisant à diminuer le niveau d’infection du troupeau.

■ François Courbois ■

Le lactocorder, un outil d’enregistrement ▲

Les données relevées régulièrementdans l’élevage sont autant d’indicateurs

de la santé des vaches qui permettentde donner du sens à la mesure.

Bovins

Le Contrôle dePerformances :

indicateur de santéanimale

En conclusionLes résultats du contrôle deperformance sont autantd’indicateurs à surveiller pourgérer la bonne santé de votretroupeau.

+ d’infosIsabelle FERNANDES

au 04 79 70 79 72

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GDS info / Edition 2013 / 45

La désinfection :

pour une élimination

des germes pathogènes

L’élevage moderne, qu’il soit bovin, ovin, caprin, ou autre,est associé à une relativement forte concentration d’ani-maux dans les bâtiments. Cela entraîne la présence denombreux germes, pour certains pathogènes, tels que lesbactéries, virus et parasites, pouvant résister dans l’envi-ronnement. La désinfection permet alors :• Une réduction de la pression infectieuse exercée sur les

animaux,• De meilleures conditions d’hygiène,• Une prévention et un contrôle des maladies infectieuses.Pour être efficace, elle doit être réalisée régulièrement (aumoins une fois par an).

Le blanchiment :

assainissement du bâtiment

et confort des animaux

Le blanchiment est également une autre mesure d’hygièneimportante ; son but est :• D’éclaircir le bâtiment, • D’améliorer l’ambiance générale et le bien-être des ani-

maux,• De protéger les murs contre les salissures (pellicule pro-

tectrice).Des huiles essentielles peuvent être combinées à la solu-tion pour leurs vertus assainissantes. Le blanchiment peutégalement être associé à un produit de désinsectisation,pour limiter la prolifération des mouches.

La désinsectisation :

une lutte raisonnée

et préventive contre

les insectes nuisibles

Les bâtiments d'élevage associant température et hygro-métrie favorables avec abondance de matières organiquesréunissent toutes les conditions adéquates au développe-ment des insectes. La désinsectisation permet : • De mieux maitriser les populations d’insectes dans les

bâtiments d’élevage,• D’améliorer le confort des animaux en bâtiment,• De limiter la propagation de maladies par les insectes

porteurs de maladies.La lutte doit être raisonnée et préventive pour être efficace.

Tarifs 2013/2014

L’hygiène des bâtiments d’élevageest un très bon moyen de

prévention et de lutte contre lesmaladies infectieuses susceptiblesd’affecter les performances d’une

exploitation.

Bâtimentsd’élevage

Désinfection,Désinsectisation,

Blanchiment Le blanchiment : mesure d'hygiène en bâtiment d'élevage ▲

A noter Dans la mesure dupossible, pour profiterdu forfaitdéplacement, pensez àvous regrouper.

Tarifs adhérents Tarifs non adhérents

Blanc + assainissant 1,43 € 1,53 €Blanc + insecticide 1,43 € 1,53 €Désinfectant seul 1,33 € 1,43 €Désinsectisation seule 1,43 € 1,53 €Forfait déplacement seul 79,00 € 85,00 €Forfait déplacement 2-4 élevages 48,00 € 55,00 €

+ d’infosContactez Marc BURDIN,

06 15 48 11 66ou 04 79 70 79 95

(le vendredi matin)

© JF Mermaz (GDS 74)

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Commission Sanitairede COPELSA

Les membresLes représentants des éleveurs

• Jean Marc GUIGUE, EDE • André CARRET, Représentant des négociants • M. le Président du Conseil Général• Robert CARRON, GDS Apicole• Dr Didier MAMIS, Dr François BREZARD, DDCSPP• Dr Jean Marc PETIOT, Ordre des Vétérinaires,• Dr Jean Luc BOYER, Syndicat des Vétérinaires,• Dr Jean Marie DEMANDIERE, GTV, • Dr Philippe GIBERT, Dr Jean Hugues LE DALL,Dr Nicolas PAPIN, Dr Chloé TALLOUD-JULLIEN,Vétérinaires praticiens

• Dr Michel DUPRES, FRGDS• Yvette GAME, Dr Gaël REYNAUD, Laboratoire Dépar-temental d’Analyses Vétérinaires• Joseph FAURAX, Camille GONET, GDS 74

… et pour COPELSA

• Philippe BELLOIR, Lorène DUPONT, COPELSA• Thierry FOUQUET, Représentant du Personnel CO-PELSA

Patrice FOURNIER, Coise (bovins)Jacques BURNIER, Chamoux sur Gelon (ovins)Philippe AGUETTAZ, Coise (bovins)

Bruno GRATALOUP, Vice-responsable Commission Sa-nitaire, Aigueblanche (bovins)Raymonde REY, Vice-responsable Commission Sani-taire, Montaimont (bovins, ovins, caprins)Pierre GACHET, Beaufort sur Doron (bovins)Mireille BLANC-GONNET, Beaufort sur Doron (bovins)Emmanuelle COURTET, Bessans (ovins, caprins)Chantal JUGLARET, Bourg St Maurice (bovins)Maryse ROMANET, Notre Dame du Pré (bovins)Eric BELOT, Valloire (bovins)Michaël MOUCHELET, Ugine (bovins, ovins, caprins)

Eric VIAL, Président COPELSA, Attignat Oncin (bovins)Hervé GARIOUD, Responsable Commission Sanitaire, Avressieux (bovins)Madeleine BAVUZ, St Genix sur Guiers (bovins)Nathalie PAQUET, St Franc (bovins)Florent QUAY, Albens (bovins)

46 / GDS info / Edition 2013

Les partenaires de COPELSA

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Bulletin d'information desGroupements de défense sanitairede Rhône-Alpes(Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie)

Directeurs de publication : Présidents des GDS 01,07,26,38,42,69,73,74 Rédacteurs en chef : GDS Rhône-Alpes Chef de projet : Isabelle DrouetPhoto de couverture : Camille Mondon

Conception : L'information Agricole du Rhône.Impression : Imprimerie Despesse.Tirage : 2800 (GDS 01), 2800 (GDS 07), 1600 (GDS 26), 4250 (GDS38),5150 (GDS 42), 2900 (GDS69), 2000 (Copelsa 73), 2700 (GDS 74)

Adre

sses u

tiles

www.frgdsra.fr

COPELSA Standard : 04 79 33 44 18Fax : 04 79 33 30 06Courriel : [email protected]

Sanitaire : 04 79 70 78 24Génétique : 04 79 70 79 85Contrôle de performances : 04 79 70 79 72Bovitel : 04 50 88 18 40Comptabilité : 04 79 70 79 76

Vos interlocuteurs au service sanitaire :Zoulikha Bakhouche(ASDA, achats, IBR) : 04 79 70 78 20Marc Burdin(désinfection, abeilles) 04 79 70 79 95Nathalie Crozet(IBR, prophylaxies, cotisations) 04 79 70 78 24Nicolas Charle (BVD, prophylaxies,besnoitiose, abeilles) 04 79 70 78 22Ghyslaine Engel (secrétariat,communication, charbon) 04 79 70 79 87Lorène Dupont (encadrement) 04 79 70 79 82Philippe Belloir (direction) 04 79 70 79 87

Direction Départementalede la Cohésion Socialeet de la Protection des Populations321 Chemin des moulins BP 111373 011 CHAMBERY CedexTél. : 04 56 11 05 79 - Fax : 04 79 33 06 19 Courriel : [email protected]

Direction Départementale des TerritoiresBâtiment de l’Adret – 1 rue des Cévennes – BP 110673 011 CHAMBERY CedexTél. : 04 79 71 73 73 - Fax : 04 79 71 73 00Courriel : [email protected]

Laboratoire Départemental d’AnalysesVétérinaires de Savoie321 Chemin des Moulins73 024 CHAMBERY CedexTél. : 04 79 33 19 27 - Fax : 04 79 60 58 20

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