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N° 283 - avril 2013 Avant fermeture définitive du magasin Avenue des Platanes (en face Carrefour) Tram (ligne 3, arrêt Boirargues) LATTES - 04 67 22 00 18 - [email protected] N°autorisation préfectorale n°6 du 7 février 2013. Photo non contractuelle JUSQU’À ÉPUISEMENT DES STOCKS ! TOUTES LES SORTIES D’AVRIL C MUSIQUE Le festival de Thau fait de la résistance C SÈTE On veut nous piquer la tielle Le tourisme sauvera-t-il nos vignerons ? Thau R 27955 - 283 - 1,00 PHOTO GUILLAUME BONNEFONT

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N° 283 - avril 2013

Avant fermeture définitive du magasin

Avenue des Platanes (en face Carrefour)Tram (ligne 3, arrêt Boirargues)

LATTES - 04 67 22 00 18 - [email protected]°autorisation préfectorale n°6 du 7 février 2013. Photo non contractuelleJUSQU’À ÉPUISEMENT DES STOCKS !

TOUTES LES SORTIES D’AVRIL

CMUSIQUE Le festival deThau fait de la résistanceCSÈTEOn veut nous piquer la tielle

Le tourisme sauvera-t-il

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La Gazette n° 283 - Du 4 avril au 1er mai 2013

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ous la plage, les cuvées. Ici, on ne produit pasque des parasols. C’est le message du nouveaulabel Vignobles et découvertes, que le bassinde Thau est le premier à décrocher dansl’Hérault, pour trois ans. Une reconnaissancepour la qualité de nos picpouls, nos muscats etnos “coteaux-du-Languedoc”? “Surtout un pointde départ pour mettre en valeur leur intérêt culturelet paysager, et leur duo attractif avec les coquil-lages, un peu comme l’alliance vin et agrumesen Sicile ou au Portugal”, commente l’élue mar-seillanaise Marie-Christine Fabre de Roussac,une des initiatrices de cette dynamique. Annoncé lors des troisièmes Assises de l’œno-tourisme, organisées le 26 mars par Thau Agglo,ce label national concerne 48 professionnelsen pointe pour l’accueil de qualité, dont 17 caves(voir page ci-contre). En parallèle, dix sites pres-tigieux de la région, dont l’abbaye de Valmagne,se réunissent dans un cercle d’œnotourisme,appuyés par le label Sud de France.L’idée? Donner envie aux estivants, commeaux propriétaires de maisons secondaires ouaux Montpelliérains, de découvrir notre terri-toire. Et, pour les viticulteurs, mettre du beurredans le pinard. La méthode? Identifier une vé-ritable “destination Pays de Thau”, avec une signalétique, un annuaire, une appli mobile,

un guide pour les œnotouristes, des produitsdérivés… Voire des circuits “tout compris”, sou-ples pour un couple en voiture, ou hyper-orga-nisés pour un car de Chinois. Car “on est larégion où on produit le plus de vin au monde,mais où seuls 7 % des touristes viennent pour levin, contre 20 % dans le Bordelais ou enBourgogne”, pointe Philippe d’Allaines, viticul-teur de Valmagne.

Vin de fraîcheurOr, une fois qu’ils ont goûté au patrimoine local,les touristes en redemandent. Et poussent lesprofessionnels à imaginer des prestations à pe-tite échelle, par bouche à oreille. “Je ne démarchepas, s’étonne Caroline Morin, viticultrice à Mèze.Les groupes qui goûtent mon picpoul au resto de-mandent au bus de s’arrêter chez moi.” ÀMarseillan, Jérémy Banq constate: “Avec le suc-cès d’émissions comme Master chef, les gens s’in-téressent à la gastronomie, au vin, apprécient lasimplicité. Y compris les moins de 25 ans: c’estnouveau!” Une demande qui tombe à pic pour des activitésen crise. Avec la mauvaise réputation des vins,les viticulteurs ont du mal à écouler leurs vo-lumes et la concurrence à l’export fait chuterles prix. Certes, les touristes ne pourraient suffire

à écouler la production des sept caves coopé-ratives, 79 % des volumes. Mais pour plus d’unecinquantaine de caves indépendantes, “le tou-risme, c’est vital !” : “La seule solution, c’est lavente directe”, qui double les marges et évite lesfrais de transport, tout en proposant des tarifsaccessibles, à moins de 10€ la bouteille. SelonFlorence Montferran, historienne viticole etprésidente de l’association Terre Apiane, “dansles années 70-80, le viticole était l’oublié du tou-risme, les constructions ont pris sa place”.Inexorablement? “Aujourd’hui, l’arrachage s’estralenti, les viticulteurs prouvent leur dynamisme.Le tourisme remet en lumière la viticulture, c’estun juste retour des choses. On sent souffler unvent frais!”

Arômes crochusMais de hasardeuses haltes dans les domaines,au détour d’une route, suffisent-elles à la surviedes exploitations? Certains viticulteurs affichent80 à 100 % de ventes directes. 50 % chezCaroline Morin, “mais c’est ce qui nous fait vivre”.Quitte à passer une heure en visite et en dégus-tation gratuites. “Il n’y a pas de petit client”, mar-tèle Jérémy Banq. Car un visiteur conquis peutrevenir prendre six cartons avant de repartirdans le nord de la France ou de l’Europe — où

Allez, on troque la plage contre le tourisme du vin. Grâce à son nouveau labelVignobles et découvertes, le pays de Thau espère renforcer ses viticulteurs etconchyliculteurs en crise. Gadget enivrant ou cuvée prometteuse ?

SLe tourisme peut-il

sauver nos vignerons?

“Le tourisme a sauvéla structure viticole.”À l’abbaye deValmagne, àVilleveyrac, Laurenceet Philippe d’Allainesfont figure depionniers pour lier vinet tourisme. En six ans,en attirant 8 000visiteurs de plus par anet en vendant leur vinbio en direct, ils ontfait passer leur bilandu “moins” au “plus” etont créé six emplois. Lesecret : la synergieentre lieu historique,ferme-auberge, vins etjardin médiéval : “Pluson crée d’activités,plus on touche desegments marketing.”

Le label Vignobles et dé-couvertes: un de plus?En créant une“destination” danslaquelle rayonner sur 30-40 km, le label remplace

l’idée de “Route des vins”. Ce label national al’avantage de ne pas se limiter aux adhérentsd’une marque ou d’un syndicat: il n’est pasdiscriminatoire. Sachant que les prestatairesdoivent être engagés au préalable dans unedémarche de qualité du produit ou du service,comme Qualité Hérault, bio, etc. Récent (créé en2009, NDLR), il n’est pas très connu du grandpublic français mais il sert à “vendre” ladestination à l’étranger, pour les groupes. Etsurtout crée un cadre pour faire travaillerensemble viticulteurs et acteurs du tourisme. Levin peut dynamiser un territoire, surtout grâce àl’alliance avec les coquillages, un atout de taille!Mais Thau a-t-il vraiment sa place, aux côtés deBordeaux ou de la Bourgogne?Évidemment! À part les experts en dégustation,les touristes ne s’intéressent pas qu’à la robe etau nez d’un vin: ils veulent ramener unebouteille qui a une histoire. Et ici, il y a unegrande richesse. Les foudres de Valmagne, lecépage, unique, du terret bourret, l’histoire de labouteille de muscat, des vins fortifiants auxplantes, l’invention de la pasteurisation. Onretrouve les “traces” d’une civilisation du vin: lesmaisons viticoles, les tonneaux de Mèze, les fluxle long de la Via Domitia, du canal du Midi ou viale port de Sète… Ce storytelling est une vraieoriginalité, un outil marketing émergeant, quipeut devenir puissant! Mais 90 % des vigneronsne sont pas armés.Alors comment créer une véritable “destination”viticole?Il faut connecter quatre mondes séparés. Ceuxdu vin, des autres produits de terroir comme lescoquillages, des prestataires de tourisme(restaurants, hébergements, etc.) et de laculture, trop ghettoïsée. Les assises del’œnotourisme (tenues le 26 mars au chai Skalli,

ANDRÉ DEYRIEUX,CONSULTANT ET FORMATEUR SPÉCIALISÉ EN ŒNOTOURISME, ANIMATEUR DES ASSISES DEL’ŒNOTOURISME DU PAYS DE THAU, ÉDITEUR DU SITE WEB WINETOURISMINFRANCE. COM

“Les touristes veulentramener une bouteillequi a une histoire”

La Gazette n° 283 - Du 4 avril au 1er mai 2013

réalisé par Raquel Hadida /Photos Guillaume Bonnefont - Raquel Hadida - Thau Agglo /

Infographie Philippe Crespy /

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8ŒNOTOURISMELabel Vignobleset découvertes• Décerné pour trois ans par lesministères du Tourisme et del’Agriculture, via l’associationAtout France.• Lié à une zone de 30 à 40 kmde rayon, à parcourir en 3 à4 jours.• 24 destinations déjà labelliséesen France.• En Languedoc-Roussillon: laNarbonnaise, Perpignan-Méditerannée, Pays de Thau.• Label “Pays de Thau” sur leterritoire de Thau Agglo et de laCCNBT (Communauté decommunes du nord du bassinde Thau).• 48 entreprises sélectionnées,dont:- 17 domaines viticoles- 3 mas conchylicoles- 5 sites patrimoniaux(musées, etc.).- 9 hébergements- 6 restaurants- 6 offices de tourisme- 1 activité de plein air (kayak)tous déjà engagés dans unedémarche qualité, capablesd’accueillir 10 personnes entoute sécurité, de parleranglais, etc.

Assises de l’œnotourisme• Organisées depuis trois anspar Thau Agglo en mars.• 130 entreprises participantes.• Objectifs: bâtir une“Destination Pays de Thau”touristique,créer des liens entreprofessionnels (producteurs,lieux culturels…),les former à l’accueil touristique.• En mai, pour les acteurs duterritoire:- le 16: création du comité depilotage du label.- speed-meeting pour créer despartenariats.- du 21 au 29: éduc’tours pour seformer au patrimoine local.• Jusqu’à novembre.: “chantiersde paroles”, témoignages pourcréer des outils de promotion duterritoire.

Les œnotouristesIls sont “CSP +” (classe moyenneaisée), s’organisent sansintermédiaire en pêchant l’infosur le Web ou sur place etdépensent plus de 200€parséjour en lien avec le vin.40 % sont étrangers (Belges,Britanniques, Allemands,Néerlandais) et 50 % logent enhôtel ou chambre d’hôtes. Depassage, ils viennent seuls, encouple, entre amis. De la région,ils viennent en famille.Source: Atout France 2010

Économie de Thau• Huîtres, vins, petite pêche:2500 emplois nondélocalisables (6,2 % contre 3 %dans l’Hérault), 77 M€de CA.• Tourisme: 1,3 M de visiteurs paran, 280 M€de CA.

le vin est cher —, en parler à ses amis, trouverle vin chez un caviste local ou commander àdistance, revenir l’année suivante. Le touristegarde le contact, s’attache, revient et devientun habitué, voire un ami. Fier de ses trouvaillesgustatives, et prodigue en retour.

Élargir la saisonPetits moments de plaisir, bénéfices pour toutle territoire. Côté productions, l’échange direct,entre explications et dégustations, les valorisebien mieux que toutes les têtes de gondole desupermarché. Et font basculer des préjugés hé-rités des années 1950: adieu l’image du muscatvieillot et liquoreux, du gros rouge qui tache,des huîtres peu raffinées, voire polluées, il suffitd’un peu de pédagogie. Côté tourisme, des sug-gestions “culture et papilles” peuvent titiller lacuriosité des Montpelliérains pour des esca-pades du week-end. Et élargir la “saison” d’avrilà octobre. “Le tourisme local reste inexploité”,déplore Laurence d’Allaines à la ferme-aubergede l’abbaye de Valmagne. “Or nous avons intérêtà être reconnus par les locaux, car ce sont euxqui orientent les touristes!” , s’enflamme CarolineMorin.

Se diversifier, oui…Pour créer cet effet, rien de tel que de multiplierles “vitrines”. Boutiques à la ferme, camping,restaurant, balades, chambres d’hôtes: les di-versifications d’activités peuvent apporter 20 %de revenus supplémentaires. À Creyssels, àMèze, “l’auberge est une grosse pub pour le do-maine viticole: elle permet de déguster, de choisirson vin”, avant de repartir avec deux cartonsen fin de repas. Ainsi, comme à Valmagne(photo), c’est la synergie qui prime pour faireconnaître son produit. D’où l’importance de“se renvoyer l’ascenseur” entre professionnelsde confiance.Alors les domaines investissent petit à petit,s’améliorent avec les moyens du bord: budgetsserrés et journées déjà bien remplies. Sanscompter l’exigence d’une disponibilité à touteépreuve. Ouvrir quasi tous les jours, surtout ledimanche. “L’été, on ne compte pas les heures,glissent tous les pros, heureusement qu’on tra-vaille en famille.” Et qu’ils aiment ça. “On partageun moment de notre vie, de notre culture locale,de notre savoir. Un peu de nous. Et ce n’est jamaisdu temps perdu.”

… se galvauder, nonCertes, l’accueil demande de jouer aux “couteauxsuisses,” mais pas question pour eux de se trans-former en pros d’un tourisme de masse bienhuilé. Pour l’anglais, “on se débrouille avecquelques mots, pas besoin de faire de la littéra-ture!” Simplicité, franc-parler: “C’est à la bonnefranquette et c’est ça qui plaît.” Garantie : “lestouristes ne veulent pas de bling-bling! Faire ren-trer une activité agricole dans un format touris-tique, c’est un peu la vider de son sens.” Vendrecalamars surgelés ou moules d’Espagne sur lesmenus, “au mépris de l’âme du territoire”?Certains n’hésitent pas à sauter le pas avec forcecommunication et aménagement aseptisé. “Fautpas prendre les touristes pour des pompes à fric.Le but, c’est qu’ils reviennent”, calcule une vi-gneronne de Mèze. “Rester producteur, c’est im-portant. Or, miser sur le tourisme ne dédouanepas les politiques publiques d’une action de fondsur la viticulture. Et pour l’instant, c’est contra-dictoire: on aide surtout l’agriculture industrielle,sans réduire la spéculation foncière”, estime unviticulteur bio. Car avec des parcelles au prixfort, les jeunes ont bien du mal à s’installer enexploitation viticole: la moyenne d’âge dépasseles 50 ans. Et quand mas et domaines se fontbétonner, sous les pavés, point de cuvée. ■

Le “Pays de Thau”vient d’obtenir lelabel Vignobles etdécouvertes pourtrois ans : le débutd’un travailcommun autour duvin entreentreprisestouristiques.

Marie-ChristineFabre de Roussac,élue de ThauAgglo déléguéeau tourisme,dans une de seschambresd’hôtes,à Marseillan.

NDLR) et du label visent justement à les fairemieux se connaître, pour qu’ils parlent le mêmelangage. En mai, j’organise trois “éduc’tours”. Descircuits pour que les acteurs culturelsapprennent aux autres à raconter le paysage, lesgoûts et saveurs, les patrimoines, et pour faire unbrainstorming en marchant.Quels sont les “points noirs” pour ce tourismevert?L’arrière des mas n’est pas toujours bien tenu,l’héritage industriel crée des paysages parfois déplaisants, il faudrait revisiter ce patrimoine, va-loriser les beaux points de vue. Par ailleurs, lestransports en commun sont difficiles à harmoni-ser et les modes “doux” peu développés. Alorsque le kayak, la calèche, le vélo, le cheval sont toutà fait adaptés à la découverte d’un terroir.Comment attirer les touristes hors de la plage?Le Pays de Thau a peu de “profondeur”, c’est faisa-ble de les faire venir de la plage. D’autant plusqu’en attirant les touristes hors été, l’œnotou-risme est complémentaire du littoral et du tou-risme de masse. Il faut donc communiquer dansles hébergements, faire du réseau: l’important,c’est plus le maillage serré de “petits” acteurs queles grands, déjà identifiés. Et pour ça, il faut savoirce que font les autres, se renvoyer les visiteurs,puis créer des circuits, comme des balades à che-val dans les vignes. On peut aussi imaginer un“tour de garde” pour avoir toujours des caveauxouverts, avec une géolocalisation sur smart-phone, comme en Bourgogne ou dans la vallée dela Loire.Mais faut-il se limiter aux dégustations?Non, bien sûr. Aujourd’hui, la dégustation est gra-tuite, mais ce modèle économique n’est pas via-ble: les vignerons y passent du temps et lesclients se sentent obligés d’acheter une bouteillesouvenir. Il faut donc agréger les propositionspour créer un fil d’activités sur une demi-journéeou une journée. Soit des prestations plus sophisti-quées, originales et intéressantes, qui relient lesdifférents aspects du patrimoine local. Dans lePays de Thau, tous les ingrédients sont réunis.Mais pour les assembler, il y a du boulot.

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Sommaire:• Pages 8 et 9: Enquête. Le tourisme peut-il sauverla viticulture?• Pages 10 et 11:Témoignages. Ces producteurs quimisent sur le tourisme.• Page 12: Pratique. Les bons plans week-end entrevignes et étangs.

Climat doux, solsvariés : le terroir deThau est propice à laviticulture, avec 30%des surfaces (12% desrécoltes) classées enappellations d'origineprotégée. Cetteactivité fait vivre unmillier de personnes.

La Gazette n° 283 - Du 4 avril au 1er mai 2013

Ces producteurmisent sur le tour

En calèche, de vigne en vigne à Montagnac

CBoire ou conduire: inutile de choisir. Un dimanche de mai, septcalèches nous emmènent à travers les domaines viticoles de

Montagnac. Et sur deux autres circuits, on relie les mas à cheval ou àpied, pour un week-end qui allie plaisirs de bouche et culture — expos,saynètes, soirée jazz et terroir… Un concept lancé par Yann Llopis, élu àMontagnac:“Ça permet de provoquer des rencontres entre les 14vignerons pour qu’ils élaborent leurs propres animations, qu’ils se lancentdans les gîtes, la restauration. Deux d’entre eux, Savary-de-Beauregard etLa Croix-Gratiot, sont déjà reliés par un parcours pédestre. En juin, lenouvel office de tourisme de Montagnac sera dédié au vin. Le publiccommence à en être friand, plus pour découvrir le métier que pourdéguster.”

Jeux de vin à Florensac

CCinq bornes interactives dans un caveau ultra-contemporain. ÀVinipolis, on découvre cépages, arômes, et vinification, avant de

basculer vers le bistrot gastronomique ou la salle de réception. Avec2 M€d’investissements depuis 2007, les 200 vignerons-coopérateursde la cave de Florensac dépoussièrent le monde du vin. Grâce audynamisme de l’ex-maître de chai Hicham Roubal, ils inscrivent leurvitrine dans les réseaux d’associations locales comme des touroperators internationaux. Résultats: 50 à 350 visiteurs par jour (50000par an), 11 créations d’emploi, une activité toute l’année. Et l’émergencede 5 à 10 % de ventes directes, néanmoins loin de compenser la baissedes commandes de vrac.Vinipolis, 5 av. des Vendanges à Florensac. Ouvert tlj 9h-19h, le dim.jusqu’à 15h30, bouteilles à partir de 6€, 04 67 77 00 20, www.vinipolis.fr

Guinguette fermière aux Aresquiers

CDes lampions, un groupe de musique, une brasucade et du bonvin au bord de la lagune: à la Ferme marine des Aresquiers, la

formule festive et associative séduit Montpelliérains et touristes. Unpublic assez jeune (25-45 ans) qui découvre, à l’occasion, que muscat secet coquillages sont produits par Lionel Monnier, et repartent souventavec un ou deux cartons. “La ferme-auberge est la seule activité rentable.Vendre 80 % du vin et 30 % des coquillages en direct, ça me sauve la vie.Et socialement, ça me change de l’hiver à tailler, seul dans mes vignes.Mais cette activité doit rester annexe: on ne veut pas devenirrestaurateurs! Je peine à sensibiliser les convives à notre patrimoineagriculturel. J’aimerais leur dire qu’ils ont de la chance de manger encoreça!”Ferme marine des Aresquiers, route des Aresquiers. Boutique 16h30-19h30 du mer. au sam., tlj en été. Une à deux soirées concert le week-end de juin à août. Lionel Monnier, 06 09 76 78 67,www.lafermemarinedesaresquiers.fr

Viticulteurs, conchyliculteurs, pêcheurs: ilssont plus de 50 à se lancer dans des activitésde loisirs autour du bassin de Thau.Une façon de valoriser leurs productions etde partager leur métier nature. Rencontres.

10 dossier

Vis ma vie de pêcheur à Sète

CQuand le Matthieu-Morgan quitte le port deSète, le jour n’est pas encore levé. Et mieux

vaut être ponctuel, car Matthieu n’attendra pas untouriste pour aller relever ses filets. Et récupérer, ôétonnement, du vrai poisson vivant sous les yeuxdes passagers. Ce pêcheur côtier de 32 ans s’estlancé dans le “pescatourisme” l’été dernier: “Avecou sans eux, on sort tous les jours. Sur le bateau de960m, il faut juste anticiper pour ne pas se gêner. Etla veille, caler des filets dans les rochers et le sablepour avoir de la diversité: des soles, des seiches, despageots et même des cigales!” Histoire de réveillerla curiosité. Car, dans leurs filets, Matthieu et sonpère Jean-Louis prennent aussi de joliesrencontres: des touristes“comme des fous” devantun homard, “Peter, 2 ans, qui jetait des poufres surson père”, “des jeunes parisiens tout juste sortis deboîte”, “des timides qu’on détend avec un café-petitgâteau”, “un Écossais avec sa canne à pêche”. “Defaire découvrir, de montrer que notre pêche, lente,ne détruit pas la mer, que nos mailles sont sélectives,ça fait plaisir.” Et ça change des dialogueslaconiques. Toujours bienvenu, le petit “plus”financier, lui, ne changera rien à la crise de la

pêche. Les pêcheurs peinent à joindre les deuxbouts entre la cherté du gasoil, des poissonsintrouvables et une réglementation toujours plusdrastique. Le chalutier Térésina s’était aussi lancédans le pescatourisme l’année précédente… avantde partir au déchirage. Pharmacie, siègesescamotables, gilets de sauvetage, surplusd’assurance: Matthieu a investi 1500€dans lasécurité. Et n’est autorisé à emmener qu’un à troispassagers, six mois par an, par vent de force 3maximum. Mais il se prend au jeu: “J’aimerais fairedes fiches plastifiées pour chaque poisson, avec desrecettes, photographier les touristes.” Au retour,vers 9h, ces derniers n’hésitent pas à traîner avecles habitués pour démailler les filets. Pendant quel’équipage installe l’unique étal de poissons envente directe du quai de la Consigne. Et si leMatthieu-Morgan a fait chou blanc? “On lesreprend à bord gratuitement!”Sortie sur le Matthieu-Morgan, avec Matthieu etJean-Louis Lambert. 40€/adulte, résa office detourisme, 04 99 04 72 33, ou pour les mercredis etle week-end au 06 01 94 85 13.Sortie sur le chalutier le Stéphane-Cardone :Frédéric, 06 38 81 21 40.

pourra faire ses courses en 100% local et 80% bio. Pour lestouristes, cette boutique collective, près d’un rond-point entreMèze et Marseillan, fera figure d’alternative aux cahutesestivales qui présentent fruits et légumes bradés et douteux.Une vingtaine de producteurs du bassin de Thau et des hautscantons tiendront la caisse à tour de rôle, deux à trois jours parmois “un gain de temps par rapport aux marchés”. Photo duproducteur, panneaux explicatifs, visites d’exploitations, ateliersdégustation: “On montre qu’on n’a rien à cacher, insisteChristophe Brodu, chevrier de Villeveyrac. On a mutuellementvisité nos exploitations et chacun est garant de ses produits: pas decentrale d’achat au milieu.”Ni de cheval caché sous le steack debœuf. Et avec un grand terrain devant cet ancien magasin depiscines, l’équipée se met à rêver grillades, expos, chansons… Bref,d’une agriculture vraiment couleur locale.Info Entre Terres et mer : Christophe Brodu, 06 75 69 24 32.

Courses paysannes à la boutiquecollective de Mèze

CHuîtres, vin, légumes, viandes, olives,fromages, pain… À la boutique Entre

terres et mer, dès le mois de mai, on

La Gazette n° 283 - Du 4 avril au 1er mai 2013

L’agenda des fermes(détails voir en pagesagenda)• 13 et 20 avril:Dégustationsethnobotanistes à laferme-auberge desfrères Nonenque àVilleveyrac.• 19 avril: Soirée bistrotà Mireval avec un one-man-show autour duvin, par Terre Apiane.• 27-28 avril: L’Héraultde ferme en fermePortes ouvertes sur lebassin de Thau.Rens: Civam,0467924223Cartes sur le Web:Pique-nique sur placepossible, repas sur résa.

À Villeveyrac,- Fromage de chèvre bio,au Mas Saint-Farriol.Initiation à la traite à 8het 17h30. Dim., sortieavec le troupeau à 10h et16h, fabrication dufromage, repas bio (17€)et ateliers nichoirs etcompost l’après-midiNelly et ChristopheBrodu, 0675692432.

- Vin bio au Domaine deRoquemale. Visite desvignes à 14h30, initiationà la dégustation dim.11h, expo. Valérie etDominique Ibanez,0467782410.

- Huile d’olive au Moulinde la Dentelle. Visite desvergers et du moulin,dégustation d’huiles etde tapenades. Dim.:atelier cosmétique, aïolià 12h, puis repas fermier(12€). Muriel De la Torre,0671423829.

-À Marseillan,- Huîtres au mas Ultra-Marine. Atelier goûtsam. à 11h sur résa.,étapes du métier l’après-midi. Repas dim. midi(17€). Annie Castaldo,0608068443.

- Légumes et huiled’olive au Jardin d’Odile.Semer, repiquer etdécouvrir d’étonnantesplantes comestibles.Odile Sarrazin,0647272048.

- À Vic-la-Gardiole,muscat au Mas Plaine-Haute. Visite, taille de lavigne, dégustation enterrasse. Olivier Robert,0687436274.

• D’avril à octobre:Balades gourmandesà Frontignan.Sur les chemins de laGardiole, à travers lesdomaines de muscat,avec dégustation. Tousles dim. matin (ven. enjuillet-août), départ à 9h,5€ (- 12 ans gratuit). Insc.OT: 0467183160.

• 25-26 mai: Grains defolie à Montagnac.

RENCONTRES

Dans la Gardiole, des gîtes d’où rayonner

C“J’ai besoin de fonctionner avec la proximité, l’export nem’intéresse pas.” À Vic-la-Gardiole, à deux pas de la

nationale vers Montpellier, Sophie Maraval a rénové sonbâtiment d’exploitation pour créer deux gîtes. Au-delà deson muscat, qu’elle vend à 90 % aux touristes, les gîtes luiprocurent 20 % de revenus supplémentaires. Mais au prixd’une saison haletante… surtout pendant les vendangesprécoces. “12h par jour, 7 jour sur 7… c’est un choix de vie,j’aime le contact avec les gens. Je connais bien ma région, jeles conseille pour les visites, les produits à goûter. Mais jepréfère fonctionner individuellement.”Mas des Pierres, 2 chemin de la Robine à Vic-la-Gardiole.Accueil gratuit de camping-cars. Deux gîtes : 270€ à560€/semaine pour quatre pers. Sur demande chambred’hôtes pour 2 pers., 60 à 72€/nuit. Table d’hôtes sur résa.Muscat vendangé à la main et arbres fruitiers. Ouvert tlj.Sophie Maraval, 04 67 78 12 53, www.masdespierres.fr

Circuit du goût à Marseillan

CNul besoin de tour operator pour organiser un mini-périple entre les caves de Noilly-Prat, un mas

conchylicole et un domaine viticole. Tous les jeudis d’été, laconchylicultrice Annie Castaldo accueille les touristes pourun déjeuner simple et local au mas, avec le vin de soncomplice vigneron Jérémy. Et après une visite, elle lesaccompagne vers sa cave, la Madeleine Saint-Jean. Un relaispour éviter de se perdre “et surtout pour le relationnel. Au-delà de l’acte d’achat, nous impliquons les gens, nous créonsun lien affectif avec eux et une dynamique dans le village”.Sans rien perdre en authenticité.Ultra Marine, route des Parcs, Annie Castaldo,06 08 06 84 43, [email protected] Domaine de la Madeleine Saint-Jean, rue du 19-Mars-1962,tlj. Les frères Banq, 04 67 26 12 42,www.lamadeleinesaintjean.com

rsquiisme

réalisé par Raquel Hadida /Photos Guillaume Bonnefont - Raquel Hadida - Vinipolis - les 4a - DR /

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Navigation familiale à Bouzigues

CPour élever des huîtres, suffit-il de les plonger dans l’eau et d’attendre?À tour de rôle, Bertrand, Germain et leur matelot vont vous prouver

que non. À bord du Bleu Marin, ces conchyliculteurs expliquent leur métier enaccostant à leurs tables bouzigotes. Étape par étape, avec force plaisanteries.Avec près de 9000 visiteurs par an sur ce bateau de 65 places (l’équivalentd’un bus), cet investissement entame sa troisième saison en souriant à lafamille David. Tout comme le resto initié par les grands-parents, et laboutique de terroir créée dans une ancienne coopérative de coquillages. “On

offre un apéro après le bateau. Les clients sont ravis de manger les huîtres qu’ilsont observées, et inversement,” raconte Virginie, 37 ans, gestionnaire du projetet fonctionnaire de mairie en sus. En se stimulant les unes les autres, lesactivités ont généré quatre emplois en deux ans.Bleu marin de mars à octobre, 3 balades par jour (11h, 14h30 et 16h), audépart du port de Bouzigues (sinon sur résa).12€ (enfants 8€),06 03 31 44 90, www.promenade-bouzigues.fr. Boutique (coquillages, vins,biscuits, etc.) tlj sauf dim. après-midi, carrefour de la Catonnière (près dela route), 04 67 43 35 00, www.coquillages-bouzigues.fr

12 dossierpage réalisée par Raquel Hadida /

Photo Guillaume Bonnefont /

La Gazette n° 283 - Du 4 avril au 1er mai 2013

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Muscats, Picpoul de Pinet, Paysd’Oc… les appellations du bas-sin de Thau valent bien une

tournée! Les viticulteurs sont nombreuxà proposer dégustations (gratuites), visitesguidées sur RDV (parfois uniquementpour les groupes), portes-ouvertes unefois par an. Voici les domaines où l’onpeut faire des emplettes, dormir et man-ger. Attention: les caveaux ferment sou-vent à l’heure du déjeuner, et jusqu’enmilieu d’après-midi.

Papilles dans les vignes• L’Auberge des frères Nonenque à l’Abbayede ValmagneProduits locaux et fleurs. Menus de 14€à 20€. Ouvert dim. midi, ponts et va-cances. Du 15 juin au 30 sept.: tlj à midi,et du jeu. au sam. soir, 0467781364.

• Le “luxe rural” de Paul-Mas à MontagnacCôté Mas, le restaurant fusion terroir-Asie en maison vigneronne et pagode,décoré par les artisans de Pézenas. Lemidi du mar. au dim. et le soir du jeu.au sam., 0467243610,[email protected], www.cote-mas.frBoutique: 50 vins, du mar. au sam.www.paulmas.com

• Repas à l’auberge du Domaine deCreyssels, route de Mèze à MarseillanAttablez-vous autour d’une cuisine de ter-roir, avec viande à la broche, dans cetteancienne ferme fortifiée du XVIe siècle.Ouvert toute l’année les sam. soir et dim.midi sur résa., sauf vendanges. Troisgîtes de 2 à 6 pers., 0467438082, [email protected]

•Boutiques vigneronnes- Château de Stony, route de Balaruc àFrontignanBoutique avec vins bio, confitures, pâtés,bijoux. Du lun. au sam. (sur RDV le dim.).Lieu de livraison de paniers de terroir leven. via www.terroir-direct.com0467516685, [email protected] Domaine Carayon, place de la Répu -blique à Marseillan, le matin.Vente d’huile d’olive, miel, muscat et desfruits et légumes de l’exploitation.0467772668,[email protected] Cave de Beauvignac, route de Pézenasà MèzeUne cave ultramoderne, dégustation devin et huîtres les ven. soir d’été.0467438048, www.cave-pomerols.com- Mas Saint-Laurent, Montmèze à MèzeApéritif fermier. Huile d’olives picholineset lucques produites à la ferme.0467439230,[email protected]

Nuits entre garrigue et étangPour un week-end dépaysant sans partirloin — ou pour des amis qui vous rendentvisite. Les hébergements sont en généraldisponibles d’avril à septembre. Compter de 60€ à 180€ par nuit, petitdéjeuner inclus, pour une chambred’hôtes, 300€ à 1800€/sem. pour ungîte et 13€à 25€pour un emplacementde camping.

• Domaine de Roquemale à VilleveyracChambre d’hôtes pour 2 à 4 pers.Quatre portes ouvertes par an.0467782410, www.roquemale.com

• Domaine de la Grangette à MontagnacSix chambres d’hôtes et trois gîtes. Deuxsalles de réception et piscine. Producteurd’huile d’olive, de légumes et de fruitsdans un ancien domaine viticole.0467245092,www.domainedelagrangette.fr

- Route de Mèze à Marseillan :• La BellonetteVente de vin à la coopérative. Quatregrandes chambres d’hôtes de 2 à 3 pers.avec mobilier XVIIIe siècle. Gîte de 4 pers.0467772191, www.labellonette.com

• Le parc de Bel-AirUne maison mitoyenne de 6 à 8 pers.avec grand parc.0467772781,www.location-marseillan.com

• Camping au Domaine de Villemarin25 emplacements sur une aire naturelle.Deux gîtes de 3 à 6 pers.0467770462,www.camping-gites-villemarin.fr

- À Vic-la-Gardiole :• Chambres d’hôtes au Mas de JacquetCinq chambres de 2 à 4 pers. Studio de4 pers. Petit mas.0467784303, www.masdejacquet.com

• Les gîtes du Mas NeufDeux gîtes de 4 à 8 pers.0467783744, www.gite-mas-neuf.com

• Camping au Bosquet des Aresquiers,36 chemin de la Poule-d’EauDans une pinède. Gîte pour 2 à 4 pers.Muscat bio.0467780375, 0610833077, [email protected]

Randonneurs printaniers, estivants curieux, poussez la porte des mas etdes châteaux viticoles! Voici les lieux du bassin de Thau où découvrir,savourer et passer la nuit au cœur des vignes, avec l’étang pour horizon.

Week-end entrevignes et étangs

Vins et coquillages :l'alliance plaisir pourmieux découvrirle pays de Thau.

•Soirées dégustations au Domaine deFabriac, chemin de l’Herme à Gigean.Quatre soirées par an et sur RDV.Deux gîtes de 4 pers. 04 67 78 74 71,[email protected]• Pique-nique au domaine de MorinLangaran, route de Mèze à MarseillanSur invitation, 500 clients profitent dupique-nique de la Pentecôte, dans uneambiance festive. Accueil gratuit decamping-cars. 04 67 43 71 76,[email protected]• Réception au domaine à Vic-la-Gardiole.Salles de réception de 130 à 200 personnes.Mas Renée, bd des Aresquiers09 79 52 88 01, www.domainemasrenee.frMas Rouge, 30 chemin de la Poule-d’Eau04 67 51 66 85,www.domainedumasrouge.com• Patrimoine viticole- Noilly Prat, 1 rue Noilly à MarseillanPénétrez dans l’antre des spiritueux à basede picpoul et de clairette.Dégustations et quatre visites guidées parjour de mars à novembre, 2 à 3,50€.04 67 77 20 15, www.noillyprat.com- Abbaye de Valmagne. Visite de 10h à 18h,visite guidée toutes les 2h. 04 67 78 06 09,www.valmagne.com- Vinipolis (voir p. 10)• Stage de taille au domaine de la Plaine,6 route de Montpellier à Vic-la-GardioleAccueil gratuit de camping-car.04 67 48 10 78,www.frontignan-domainedelaplaine.com• Terra Apiane, association de promotion dupatrimoine viticole de Vic et Mireval. Repasde terroir, balades commentées dans lesvignes. 06 25 55 16 96,[email protected]

DIONYSOS VOUS INVITE

Autour des huîtresDe nombreux mas conchylicoles proposentdégustations (payantes), ainsi que des visitesguidées, de 7€ à 10€, sur résa. Ils possèdentaussi souvent un restaurant associé avec uneboutique de vente directe, notamment sur lapromenade Tarbouriech dans le village deBouzigues, le long de la route qui traverse Mèzeet sur le chemin des Parcs à Marseillan (au rond-point de Marseillan, direction Mèze, après lecimetière obliquer à droite).• La Grande Bleue, chemin de la Fontaurieà MarseillanBalades gourmandes guidées, en partenariatavec les Caves Richemer. Visite de la ferme lesmar. et jeu. à 16h.09 50 01 64 53, www.conchyliculture.com

• Ultra-Marine, voir p. 11. Circuit les jeudis d’été,mais aussi ateliers goûts et visite pour lesgroupes d’enfants.

• Caussel, à Mèze. Exposition sur la faune et laflore de la lagune de Thau. Location d’une sallemodulable de 350 m2 pour film et prises de vue.Restaurant de groupe.04 67 43 70 66, www.caussel.com

Le guide des vignoblesPour une liste exhaustive des domaines et masouverts au public, RDV sur le guide Vignobles etsaveurs en Pays de Thau, édité par Thau Agglo,disponible sur www.thau-agglo.fr, rubriquetourisme.