LaGazettede Yoshi

Janvier-Juin 2013

www.karate-leers.fr dans ce numéro

Des cours parents/enfants, des stages par-tout en France, des compétitions, le cours de la Saint-Valentin, la démo du Téléthon, des week-end sportifs en famille et en plein air, des moments de convivialité, le café du dimanche matin pour le Body Karaté, le gouter en fin de cours du Baby Karaté etc. etc. Voilà le quotidien de ce qu’on appelle un club !

Qu’est-ce que c’est un club ?

C’est d’abord pas mal de travail pour les bénévoles et plus particulièrement pour les membres du comité directeur. Essen-tiel pour que tout fonctionne : les cours au quotidien ou les événements exception-nels. Mais chacun est libre de son engage-ment qui est aussi un plaisir en lui-même: le plaisir de faire fonctionner un collectif humain.

Qu’est-ce que c’est concrètement un club ?

10h de cours par semaine. Une dizaine de stages dans l’année. Trois compétitions offi-cielles. 115 adhérents. Un adhérent de 3,5 ans et un autre de 68 ans. 250 m2 de tata-mis. Une dizaine d’administrateurs. Des parents qui conduisent leurs enfants 2 fois par semaine. Un directeur technique de passage à Noël. Un maître d’arts martiaux au printemps. Des copains entre deux.

Qu’est-ce que c’est au fond un club ?

Une gazette tirée à 200 exemplaires (pour le présent numéro) et lue par plus de 800 personnes sur le Net (record à 1300). Des affiches. Des tracts. Entre 500 et 800 connexions mensuelles sur le site Internet. Des articles dans la presse (quand on a le temps). 20 e-mails collectifs par an, des pe-tits papiers disctribués en fin de cours et un tableau d’affichage pour que tout le monde soit au courant de ce qui se passe.

Qu’est-ce que c’est vraiment un club ?

Des profs qui se posent des questions sur la pédagogie, sur les pratiquants qu’ils ont en face d’eux. Des profs qui se remettent en cause constamment car les arts mar-tiaux sont impitoyables pour ceux qui se reposent. Des pratiquants qui essayent un nouveau sport. D’autres qui viennent pour la self-défense. D’autres encore pour... qui sait ? Des parents qui se demandent si c’est vraiment ce qu’il faut pour leur enfant. Des parents qui se demandent si c’est vraiment la bonne pédagogie. Des parents qui se demandent si parfois c’est pas les parents qui devraient pratiquer... Des profs qui prennent du plaisir.

Au nom de tout cela nous vous souhai-tons de bonnes vacances !

Un club ?par Fabrice Caudron et Nathalie Grenier

La Gazette de Yoshi Janvier - Juin 2013 Numéro 16

pages 4 - 5Coupe de France 2013

page 7Self-défense

pages 8 - 9Un grand moment

+ le week-end sportif en famille etc.

pages 1 - 2Leers février 2013

Plus de 50 bénévoles (un immense merci à toute l’équipe), 38 équipes de compétiteurs, 6 clubs en démonstration pour le trophée, 40 spots, 600 watts de sono, 1 vidéo projection de 4 m2, 240 m2 de tatamis, plus de 6 tonnes de matériel déplacé sur le week-end, des tribunes pleines à craquer, un pro des lumières, etc. etc. tel est le bilan du dimanche 3 février à Leers à l’occasion de la Coupe Régionale par Equipe et du Trophée des clubs ! Vous trouverez sur notre site des photos et des vidéos de tout cela .

Le bilan côté Leersois n’est pas mal du tout puisque nous n’avions engagé qu’une seule équipe en catégorie séniors ceinture noire et que Arnaud Martin et Julien Pérun ont remporté la 2ème place. Mais l’événement c’est que nous avons remporté le Trophée des clubs dont les démonstrations étaient notées tant sur le plan artis-tique que technique par des jurys ceintures noires et non prati-quants. Le classement : Leers, Saint André, La Chapelle d’Armen-tières, Somain, Avelin et Maubeuge. Juste avant ce trophée nous avons accueillis également le club de Full Contact de Leers pour une démo très sympa.

Vous trouverez sur le site du club quelques photos de la compétition, des Leersois et avec la vidéo de notre démonstration (par Lucas) lors du Trophée sur le thème de ... à vous de le découvrir. Pour les autres clubs photos et vidéos sont sur (bien sûr) tai-jitsu.net !

LEERS FEVRIER 2013PORTFOLIO

Leers remporte le Tro-

phée des clubs !

Les critères : qualité

technique et créativité.

Cette saison la compétition n’a pas constitué une priorité pour le club. Nous avons malgré tout réa-lisé quelques bons résultats.Au niveau régional : chez les enfants, les pous-sins et le pupilles se sont très bien comportés (Léa, Laure, Elie et Auriane). Chez les ados on n’est pas passé loin de la qualification pour Manon Wiart ou Maxence Andrys. Chez les adultes, Frédéric Andrys et Tony Grenier se sont qualifiés chez les vétérans. Frédéric a ensuite du déclarer forfait en raison d’une fracture du nez une semaine avec la Coupe de France. Arnaud Martin termine 5ème chez les séniors ceinture noire, et 2ème en catégo-rie équipe ceinture noire accompagné de son par-tenaire Julien Pérun.Au niveau national, la Coupe de France s’est dé-roulée à Paris et a réuni 300 compétiteurs. Arnaud a été éliminé rapidement en individuel mais ter-mine 5ème en équipe avec Julien. Nous sommes repartis de l’Institut National de Judo de Paris avec une deuxième place : Tony manque de peu le titre national... après une très belle prestation (cf. les vidéos sur le site du club).Côté arbitrage, Fabrice Caudron fêtait sa 6ème sélection pour une Coupe nationale et son 15ème déplacement en Coupe de France.

Coupe de France 2013PORTFOLIO

Shu Ha RIpar Xavier Pesquet

Dans l’apprentissage des arts martiaux , on distingue des étapes. Classiquement on en désigne trois. Bien entendu il ne s’agit pas d’étapes rituelles ; “petit scarabée tu peux maintenant ouvrir les battants du portail de la connaissance.” Mais plutôt d’étapes dans la compréhension de la pratique.

1-Shu

Le commencement : en l’absence de connaissances spécifiques aux arts mar-tiaux, c’est le stade de l’apprentissage par mimétisme. Il s’agit de suivre les principes et de les incorporer, de les faire siens et de se les rendre naturels.

C’est l’étape de l’imitation, imitation du professeur au dojo lorsque l’on doit repro-duire le kata ou tels mouvements, mais aus-si imitation de ce que l’on imagine comme un idéal, un acteur de film d’action dont on adore les cascades (vouloir faire comme Tony Jaa :) ou un champion passé ou actuel (les techniques de Georges Saint-Pierre ou la fluidité de Dominique Valera)

2-Ha

L’exploration : jusque là nous marchions en nous tenant à la rampe jusqu’à ce que la rampe ne soit plus là que pour rassurer le pratiquant et qu’il finisse par se rendre compte qu’il n’a plus besoin de se tenir.

Voici l’étape de la recherche personnelle. Et celle des grandes questions sur la pratique. On creuse, on décortique ce que l’on a ap-prit. On s’intéresse à d’autre formes mar-tiales. On se teste. Après avoir fait sien l’art martial, on adapte l’art martial à soi-même.

3-Ri

La liberté : l’art martial est intégré, digéré et métabolisé.

C’est le stade rare des grands maîtres.

L’étape ultime où on peut (se) dire : “Voilà! J’ai compris à quoi tout ça devait mener.”

Bien que les étapes Shu Ha Ri soient uni-verselles, quelles soient applicables aux arts martiaux mais aussi à tout apprentissage

de la vie, elles ont un gros défaut ; celui de marquer trop nettement des étapes qui sont en fait entremêlées. On reste longtemps au stade Shu et ce n’est que progressivement et sans vraiment s’en rendre compte que l’on passe au stade Ha. On peut aussi rester un pied d’un coté, un pied de l’autre ou alors repasser de Ha à Shu (à vos souhaits! :)

Le principal est de ne pas s’enfermer ou se laisser enfermer dans la première étape. Ce serait une forme d’aliénation, or en terme d’arts martiaux comme pour le reste, il faut savoir être et rester libre.

Voici pour conclure le point de vue sur ce détail de Léo Tamaki, jeune maître d’Aïkido charismatique : “On dit qu’une école mar-tiale est comme une famille. [...] Il est nor-mal de conserver des liens avec son maître et de le voir régulièrement. Comme il est naturel de voir ses parents même une fois que l’on a fondé sa propre famille. Et ils ont toujours quelque chose à nous apprendre. Mais il y a une différence entre rendre vi-site à ses parents et vivre chez eux en étant dépendant.”

Photos : David Daoud

Stage de self-défenseDirigé par Jean-Pierre Dal

Un petite trentaine participants pour ce stage dirigé par Jean Pierre Dal, 4ème dan de Tai Jitsu. Le cours avait lieu de 19h30 à 21h30. Merci à lui à la fois pour le contenu très riche et pour l’ambiance ! Merci également aux représentants du Ju Jitsu, du Tai Do et du club de Mau-beuge qui nous ont fait l’honneur de leur présence. Sûr qu’on remet-tra ça !

Art martial / sport de combat, la plupart du temps la diffé-rence ne saute pas aux yeux... Les méthodes de préparation physique et plus largement les théories liées à l’entraînement sont les mêmes. Les «valeurs» du karaté valent autant que les principes du «noble art». Et pourtant le pratiquant sent que, parfois, les deux pratiques ne se valent pas. Les sports de combat sont d’abord des sports. Avec les règles et les comporte-ments que cela implique. Mais que dire des arts martiaux ? Qu’est-ce qui les différencie ? Au-delà des mots et de la rhé-torique. C’est une question par-ticulièrement difficile et il est rare de croiser des pratiquants capable de vous démontrer que cette différence existe et de l’ex-pliquer.C’est donc en partie à cela qu’a servi ce stage de Khido organi-

sé avec Maître Morlon : décou-vrir une pratique corporelle qui est aussi une pratique philoso-phique. Et tout en posant de nouvelles questions, cheminer sur la voie qui reste celle de celui/celle qui pratique les arts martiaux sincèrement : la quête de la maîtrise.Alors pas de compte-rendu des 7 heures de stage sur le week-end... rien de tel que l’expé-rience et l’appropriation per-sonnelle de ce qui s’est dit.Une seule certitude : nous re-verrons Michel Morlon à Leers.

Un grand momentpar Fabrice Caudron

« Il n’y a pas de Maître.

Le maître c’est vous.»

Michel Morlon

Stage PaosPORTFOLIO

Week-end en famille 11 et 12 maipar Fabrice Caudron

25 inscrits pour ce week-end spor-tif en famille au parc des 6 bonniers à Willems... et en plein air !

Un vrai défi avec la météo : pluie, vent, 10°c... Seuls les plus moti-vés se sont élancés pour 24 heures d’épreuves (cf. la photo des pre-miers arrivés en haut à droite de la page suivante) !Deux sous-groupes : le premier a eu droit à un programme sportif particulièrement chargé, le second s’est contenté d’activités plus tran-quilles.Le 1er groupe a donc passé l’après-

midi à courir, à faire de vélo et du canoé, en binôme : bucheron-nage, course d’orientation, run

and bike, descente de la Marque et petit running final. Les premiers arrivés ont fait le parcours en deux heures, la dernière équipe est arri-vée près d’une heure plus tard. Pendant ce temps le second groupe s’engageait pour une partie de Golf Archery et de mini-golf.Après une petite soirée, le di-manche matin a débuté avec un match de Kayak Polo d’1h30 pour les sportifs et une visite de la ferme hélicicole pour les autres. Avec une eau à 10°c, inutile de dire qu’il fal-lait être motivés... et vous pourrez voir sur les photos qu’ils n’ont pas manqué ! Le groupe s’est quitté sur un repas en commun.Merci à tous les particpants !

Une soixantaine de participants pour ce dernier stage de la saison à Leers, dirigé par Pascal Thibaut, responsable national des compéti-tions. Beaucoup de bonne humeur et des retrouvailles avec des prati-quants qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps !

Merci à tous les participants et plus particulièrement aux clubs de Saint-André, La Chapelle, Sailly sur la Lys, Maubeuge, Fre-tin et Avelin !

Comme la plupart des arts martiaux et des sports de combat, le Taï-Jitsu propose des compétitions. Elles sont ouvertes à tous les adhérents dès la deu-xième année de pratique. Dans notre discipline, il s’agit surtout d’épreuves techniques : katas et randoris (démons-tration de techniques de défense). Les pratiquants qui le souhaitent peuvent aussi participer aux compétitions de Karaté Jutsu axées sur le combat pied/poing et le combat au sol. Plusieurs adhérents y ont déjà participé avec des podiums régionaux respectables.Au cours d’une saison un compétiteur peut participer à trois compétitions techniques : deux coupes régionales (in-dividuel et par équipe) et une coupe de France (s’il fait partie des 5 premiers au niveau régional).Chaque année le club place quelques pratiquants sur les podiums régionaux (record à 12 qualifiés en 2010, mini-mum 2 qualifiés en 2012, nous en avions 5 cette année) et a décroché quelques bons résultats au niveau national depuis 2006-2007 (date de mon arrivée au club, mais je n’ai pas toutes les infos sur les années précédentes). Les podiums du club au niveau national, à rebourd :

2013 : Tony Grenier, 2ème, vétérans2011 : Maxence Vermeersch, 3ème, ca-dets2010 : Mareck Tarafi, 2ème, juniorsXavier Pesquet et Frédéric Andrys, 3ème, équipe ceintures orange à bleu2007 : Laurine Carpentier, 2ème, juniorsFabrice Caudron, 1er, seniors ceintures noires

La compétition constitue pour nous un moyen de la progression, une manière aussi pour le club de se faire connaître, mais ce n’est pas la finalité de notre pra-tique. C’est un moyen utile de se fixer des objectifs intermédiaires... et de bali-ser sa progression personnelle !

Chacun est libre d’y participer ou pas. Pour les enfants, tout dépend de leur motivation. Il ne faut surtout pas les forcer et le soutien des parents est indis-pensable. Pour ceux qui sont intéressés, venez me voir, nous organiserons des séances spécifiques lors de la saison 2013-2014. Cette année ils étaient deux poussins et deux pupilles à découvrir la compétition !

Photo : Manon et Maxence lors de la Coupe Régionale Individuelle de Somain en 2013. Deux pratiquants déjà expérimentés !

Les compétitions en Taï-Jitsupar Fabrice Caudron

La Gazette de Yoshi Karaté Taï-Jitsu LeersEspace Motte Bossut – Av. de Verdun59115 – Leers

Directrice de la publication :Nathalie GrenierRédacteur en chef :Fabrice Caudron

www.karate-leers.fr

On continue avec quelques éléments d’histoire du club... pour ce numéro de la gazette de Yoshi, de nouvelles révélations !Vous saviez déjà que M. Francis Lemaire avait été le fondateur du club et son professeur pendant de nombreuses années. C’est lui qui a formé Régis Vandenbosch et Virgi-nie Baert-Legrand avant que celle-ci n’assume la direction des cours juste après son professeur.Mais saviez-vous que notre vice-champion de France vétéran 2013 avait aussi été président du club à ses début ? Il s’agit de Tony Grenier.Autre révélation... le club a obtenu des titres de champion de France de Taï-Jitsu. Le dernier c’est Fabrice Caudron en 2007. Et le premier c’était... Nathalie Bevernage et Sté-phane Druart en... 1992, en équipe ceinture orange-verte ! Mais qui est donc cette Nathalie ? Un indice :

Un peu d’histoire