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Un nouveau foyer de jour, sept places supplémentaires pour l’Etablis-sement médico-social et plus d’espaces pour les animations: le FoyerSœur Louise Bron de Fully est en travaux. Pour son directeur, FlorianBoisset, il s’agit tout simplement de répondre à un besoin. Les deman-des sont de plus en plus nombreuses et la liste d’attente s’allonge.D’ailleurs, après l’agrandissement du foyer de Saillon, Leytron et Char-rat vont construire des satellites de la maison de Fully. > 12

Foyer en chantier

Piqûre de «vouipe» 2Locales 3-4-7-9-11Théâtres 21Carnaval d’Orsières 23Ski-alpinisme 31

SpectacleLA TRAVIATA |Après lesuccès de «Carmen»,l’Opéra du Rhône achoisi de jouer le chef -d’œuvre de Vivaldi, «LaTraviata». > 19

RencontreROMAIN LUGON | Il n’apas encore 20 ans et il adécidé de se mettre à soncompte. Sellier et garnis-seur en carrosserie, ilveut vivre de son métierqui est aussi sa passion.On l’a rencontré du côtéde Vernayaz. > 25

BoxeJOSEPH ABATE | C’estun jeune homme de15 ans qui concilie lesétudes et le sport. Il estdevenu champion suisseen étalant toute sa classeface à un boxeur plusexpérimenté. > 28

MARCEL GAY

A vos côtésdans vos plusdurs moments

POMPES FUNÈBRESGilbert RODUIT

079 449 44 18Organisation complète des obsèques

JOURet

NUIT

BIMENSUEL DE MARTIGNY, ENTREMONT JGA 1920 Martigny | No 4 Vendredi 11 mars 2011

la GazetteDISTRIBUTION TOUS MÉNAGES

2 OPINIONS La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

PIQÛRE DE VOUIPE

DES ARAIGNÉES DANS LE MOTEURLe constructeur a été contraint de rappeler 65 000 Mazda 6 après avoirconstaté que les araignées avaient tendance à élire domicile dans leréservoir, augmentant les risques d’incendie. Et les ingénieurs? Ils ont desaraignées au plafond?

PÉTANQUEURS DOPÉSC’est un véritable scandale qui éclate en ce moment dans le milieu de lapétanque qui serait touché par le dopage. En cause: la prise par certainsconcurrents de bêtabloquants pour éviter les tremblements. Comme quoile pastis ne suffit pas toujours...

AH CES CHINOIS!L’armée chinoise compte se munir de quelque 10 000 pigeons voyageurspour assurer la transmission de messages en cas de rupture des servicesde communication. Et les dirigeants ont du plomb dans l’aile…

CHIEN DE LECTUREEn Grande-Bretagne, une école primaire teste actuellement un nouveauprocédé pour encourager les enfants à lire à haute voix: la présence d’unchien à qui raconter des histoires. Si l’enfant lit correctement, il bouge laqueue. Dans le cas contraire, il lève la patte arrière…

LE POUVOIR DES FEMMESLes trois quarts de toutes les décisions dans un ménage sont prises parles femmes. C’est une étude faite en Angleterre, auprès de 3000 couples,qui vient de le confirmer. Ah bon… Reste à savoir ce que cache le dernierquart de décisions… Mais comme le répète souvent un pote, avec safemme il a toujours le dernier mot: «Oui chérie»…

Marcel Gay

T’as pas vu ma femme!CASINO DE SAXON | Le nouveau spectacle d’Alexis Giroud.Le monde se presse à la caisse duthéâtre du Casino de Saxon: lelieu est accueillant et le vaude-ville qui s’annonce promet debons moments! «Je connaisAlexis Giroud depuis des annéeset je ne manque jamais ses piè-ces», explique une admiratrice,«j’aime beaucoup son humour etses jeux de mots! Mais on m’a ditque cette fois-ci c’était un autrestyle…»

En effet, il s’agit d’une pre-mière pour l’auteur, qui expli-que: «Le comique de ce nouveauspectacle ne se limite pas autexte. Nous ne sommes pas dansle langage du cabaret, il y a unréel travail de mise en scène, avecun vrai jeu d’acteurs et des décors.C’est un spectacle destiné augrand public, de la franche rigo-lade!»

DES COUPS DE POLOCHONPour preuve, dès la deuxième

réplique, la secrétaire-récep-tionniste reprend son patron àcoups de polochon! Le ton estdonné: les femmes conduisentles opérations et mènent le bal.La pièce, rythmée et cocasse, atôt fait de séduire la salle. Au de-meurant excellents, les quatrecomédiens, dynamiques et ex-pressifs, déploient une énergiecontagieuse, il n’y a pas de tempsmort. Les femmes rivalisent decharme et de facéties, tandis queles hommes subissent leurs pi-treries pour le plus grand bon-heur du public. L’euphorie estgénérale et les spectateurs laprolongent autour d’un verre, seremémorant en riant les péripé-ties pour le moins étonnantesimaginées par les compères Gi-

roud et Abbet!Possibilité de se restaurer sur

place. Transports depuis Bagneset arrêt dans toutes les commu-nes du parcours - organisé le 18mars sur réservation. Les 11, 12,18, 19, 25 et 26 mars, et les 1er et2 avril à 20 h 30: 027 743 20 00.

Impressum: tirage certifié REMP/FRP:25221 | Rédaction: tél. 027 720 50 70 |www.lagazette.ch | E-mail: redac-tion@lagazette.ch | Marcel Gay, rédacteuren chef | marcel.gay@lagazette.ch | Régiedes annonces: Publicitas, avenue de laGare34, 1950 Sion | Tél. 027 329 51 51 | Fax 027323 57 60 | sion@publicitas.ch | Impres-sion: centre d’impression des Ronquoz S.A.Sion. | Editeur: Patrik Chabbey, ImprimerieBeeger S.A. Sion

Dix artistesMARTIGNY | Au Centre de Loisirs et Culture.

Une occasion pour lepublic de découvrirde nouveaux talentsqui s’expriment horsdes sentiers bat-tus.Dix artistes descollectifs Stinky Townet Mashine s’asso-cient et présententleurs créations auCentre de Loisirs etCulture de Martignydu 12 mars au 23 avril prochain.

DES ARTISTES VALAISANSCette exposition collective

réunit des jeunes artistes valai-sans et lausannois. Elle est la pre-mière d’une série qui sera orga-nisée à l’avenir au Centre deLoisirs de Martigny. Ces événe-ments culturels ont pour but defaire découvrir le travail de jeu-nes artistes dans sa diversité, deles soutenir dans leur parcoursartistique et de favoriser la mixité

culturelle. Une première exposi-tion qui se veut à la fois un trem-plin dans leur parcours d’artistesmais aussi une occasion pourrencontrer et partager leur tra-vail avec le public.

Une occasion également lorsdu vernissage, le 12 mars dès17 h 30, d’assister à la perfor-mance sonore du Cabaret Waltherde Lausanne ainsi qu’aux concertsde la chanteuse valaisanne AurélieEmery et du groupe MartignerainThe Wild. Jusqu’au 23 avril.

Marianne est parée pour l’attaque... LDD

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 LOCALE 3

M A R C E L G A Y

«Lire et délire», une émission de la Télévi-sion suisse romande, une classe de troi-sième année du cycle de Martigny s’est dis-tinguée en prenant le meilleur sur des élèvesdu cycle de Vissoie. Les deux adversaires de-vaient analyser chacun un livre différent.Ensuite, ils devaient tourner un clip de pré-sentation du livre et se rendre aux studios dela TSR pour le tournage de l’émission, oùplusieurs épreuves les attendaient. Aprèsquatre mois de préparation, le concoursn’était que du bonus... même si certains élè-ves avaient la boule à l’estomac. PourValérie

Granges Jordan, l’enseignante octodu-rienne, c’est une expérience enrichissante:«Ils ont été solidaires, c’est la première vic-toire. J’ai trouvé que mes élèves se sont trèsbien débrouillés sur le plateau, je suis fièred’eux!»

VOTEZ POUR EUX!Mais rien n’est encore joué. Il reste encore

des points à attribuer, selon le nombre de vo-tes sur l’internet. Pour encourager la classede Sainte-Marie et leur montrer votre solida-rité, votez sur le site:www.tsr.ch/jeunesse/lire-delire.

RESTEZA L'ÉCOUTEde vos proches!

Aujourd'hui, il existe des solutionssimples et discrètes.Venez nous en parlerpour améliorer votrebien-être et celui devotre entourage.

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Le service ambulancier basé au Châblen’est pas viable économiquement. Ilsera supprimé le 25 avril prochain,juste après Pâques. Il aura fonctionnédeux ans et demi.

PAS RENTABLEPour rentabiliser une ambulance

24 heures sur 24 et son équipage, il faut

en moyenne mille interventions paran. Or, en 2010, le véhicule basé auChâble n’en a effectué que la moitié,511. La solution du financement parles communes était provisoire. On at-tend toujours que l’ambulance entredans la planification cantonale.

Panne d’ambulanceBAGNES | La fin d’une courte aventure...

Des élèves à la TVMARTIGNY | Il faut voter pour une classe de Sainte-Marie!

Les votes sont ouverts dès la fin de la diffusion de l’émission sur TSR2, mercredi 16 mars à 15 h 10. Il estpossible de voter une fois par ordinateur, toutes les 24 heures durant une semaine. VALÉRIE GRANGES

BRÈVES DE LA RÉGION

UN ENFANT POUR L’ÉTÉL’Association Feu et Joie du Valais lance unappel à la solidarité et à la générosité desfamilles pour qu’elles accueillent un petit Pari-sien durant les vacances d’été. Ces enfants,âgés de 3 à 8 ans, issus de familles en difficul-tés financières, habitant des logements insalu-bres et souffrant de carences affectives ontbesoin de changement, de vivre dans un milieudifférent, entourés de chaleur et d’affection.L’association recherche également des famillespour accueillir un enfant à Pâques pendantdeux semaines.Si vous êtes disposés à tenter une expérienceenrichissante, Frida et Michel Largey répondentà toutes vos questions: 027 458 15 22ou 078 752 45 31.

FILM SUR FLORENT TROILLETLe film retraçant la carrière du champion et savictoire à la Pierra Manta sera présenté aupublic en présence de Florent Troillet. Témoi-gnages et débats seront animés par GérardJoris. Vendredi 11 mars, à 20 h 30, à la sallepolyvalente de Vollèges.Depuis 1995, l’association Amis de Mae Luizaorganise des manifestations culturelles enValais, au profit des projets à Mae Luiza, unquartier populaire de la ville de Natal au Nor-deste du Brésil. Santé, éducation, participationdes habitants à leur propre développement ins-pirent tous les projets du Centre social. L’asso-ciation en Suisse soutient fidèlement cettestructure, dans une visée de travail à longterme par les acteurs locaux. Le contact surplace est assuré par la Valaisanne LoyseRaboud, assistante sociale montheysanne qui ade nombreux amis dans la région de Bagnes.Depuis vingt ans plusieurs jeunes Suisses ontpu partager une expérience de vie inoubliablelors de stages au Centre social de Mae Luiza.L’association est présidée par Nathalie Nicolle-rat de Martigny: 079 628 32 77.

4 LOCALE La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

P A S C A L T O R N A Y

Il longera les côtes croates, slovène, et ita-lienne, et aboutira à Venise dans l’esprit de laparole des témoins oculaires des actionsmerveilleuses de Jésus: «Il fait entendre lessourds et parler les muets!»

L’ESPRIT SE DÉCHAÎNER...Magnifique pour plusieurs raisons.

D’abord parce que chaque année nousvoyons l’Esprit façonner les contours de ladélicate fraternité qui s’instaure rapidementdans ce groupe hétéroclite. Chacun com-prend bien vite combien, en lâchant ses re-pères et ses «petits chichis» pour huit jours, ilest bon de laisser cet Esprit se déchaîner…

Ensuite, parce que les villes, les paysagesque nous traverserons et les hauts lieux spiri-tuels où nous ferons halte comme pèlerins etvisiteurs seront comme des maillons. Desmaillons qui viendront fortifier la chaîne quinous relie au ciel et nous enracine à la terre.

Enfin, parce que cette aventure est unechaîne humaine qui dure depuis plus devingt-cinq ans. Elle est comme un traitd’union entre les générations et permet à cha-que participant de revisiter ses propres pro-fondeurs. En effet, la pédagogie de la chaîne, çane se passe pas seulement sur la selle, mais

aussi dans le silence de la prière commune,dans les cuisines de campagne où chacun metla main à la pâte et… en cas de crevaison!

ENCORE DIX PLACESLe «Pèlè à Vélo», c’est un enchaînement

de visages. Dans ce cadre naturel maritimequi jalonnera nos kilomètres quotidiens, leSeigneur Dieu se montrera vivant et vrai! Il

n’est pas une théorie vaporeuse, mais un pe-loton uni, une grande chaîne humaine…Alors, si tu veux tester notre pédagogie de lachaîne, il reste une dizaine de places…

Pèlerinage du 23 au 30 juillet. Animation spirituelle parl’abbé Frédéric Mayoraz. Dès 18 ans. Prix: 750.-- (prix defaveur pour étudiants ou seniors) Inscriptions au tél.078 709 07 41 ou pascaltornay@netplus.ch. Pour plus dedétails: www.paroisses-valdebagnes.ch.

Durant l’été 2011, l’edelweiss, Leonto-podium alpinum Cass., sera l’em-blème de Flore Alpe et il servira de filrouge à ses animations. De nombreu-ses activités mettront en évidence lesqualités et la popularité de cette fleurmythique.

QUARANTE ESPÈCESIl existe près de quarante espèces

d’edelweiss dans le monde, dont deuxen Europe. Cette plante originaired’Asie, appartient à la famille des Asté-racées. Le nom «edelweiss» est unecorruption germanique d’un mot ro-manche signifiant «étoile». Le premiernom, Wollblume, a été relevé par

Gessner vers 1560 dans la région d’En-gelberg.

QUELQUES POINTS FORTS• 15 juillet: colloque sur l’edelweiss,

thèmes: «Botanique – Domesticationet Culture – Phytochimie – Mythe»;

• 31 juillet: portes ouvertes, L’edel-weiss et ses vertus;

• 21 août: portes ouvertes, L’edel-weiss en fête;

• de juin à septembre: expositiondidactique, excursion, visites guidées,atelier floral, boutique.

Jardin botanique de Champex,027 783 12 17. www.flore-alpe.ch

Le jardin alpinCHAMPEX |L’edelweiss en vedette.

Un pèlerinage à véloRÉGION | Des côtes croates jusqu’à Venise. Les préparatifs s’enchaînent pour le périple 2011.

Un groupe de pèlerins heureux. Animateur pastoral, Pascal Tornay veut faire partager le même bonheur àl’équipe de cette année. LDD

POLITIQUE ENTREMONTNATIONAL: CANDIDATS UDCDevant plus de 80 membres, l’UDC Entremont aprocédé à l’élection de ses candidats au Conseilnational.Nathan Taramarcaz, Marie-Laure Fellay etKevin Pellouchoud ont été choisis officielle-ment pour représenter l’UDC Entremont lors desprochaines élections au Conseil national.Le président du district, Kevin Pellouchoud arappelé l’importance des valeurs chrétiennes etagricoles qui forment la base de notre pays et denotre démocratie tandis que Nathan Taramarcaza souligné le fait que l’UDC Entremont convoi-tait un siège au Grand Conseil valaisan et égale-ment la place de deuxième formation politiquedu district à moyen terme.Egalement présent lors de cette assemblée,Oskar Freysinger a présenté aux membres la stra-tégie pour les élections de cet automne tout enanimant la soirée par la lecture de poèmes etpar l’interprétation de chansons de son cru.

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 PUBLISANTÉ 5

Deux possibilités de dentiers:– La prothèse amovible partielle (den-tier partiel) dans ce cas, il reste encoredes dents en bouche. Cette prothèsepeut être métallique ou en résine.

– La prothèse amovible totale (dentiercomplet) dans ce cas, il ne reste plus dedents.

Ici, j’aimerais parler de la deuxième va-riante. Le dentier complet, en résine,repose directement sur la gencive. Latenue des prothèses complètes est assu-rée par un phénomène de succion (ven-touse), comme deux plaques de verrecollées par un film d’eau. La prothèse,fabriquée sur mesure, épouse exacte-ment la forme de la gencive et la salivejoue le rôle du film d’eau.

Toutefois, vos gencives et vos os se ré-sorbent et changent en permanence. Ilsn'ont plus le même relief, ce qui fait quevotre dentier n'épouse plus votre genci-ve et devient de moins en moins adaptéà votre bouche. Il y a un espace vide quise crée entre la gencive et le dentier.Ceci vous fait perdre cet effet de «suc-cion» (ventouse) dont votre appareil

dentaire a tellement besoin afin de bientenir en place et de se fixer solidement.De plus, vous perdez également leconfort légitime attendu d'une prothèsedentaire puisque durant la mastication,certaines zones vont s'appuyer sur lagencive, alors que d'autres ne le fontpas, à cause de ce manque de résine.Ainsi apparaissent les douleurs qui ren-dent l’utilisation du dentier difficile,augmentent le risque de cassures et en-fin accélèrent la résorption de l’os quisoutient la prothèse.

Deux solutions pour améliorerla stabilité:– Le rebasage: c'est recharger votredentier de résine dentaire (la même quecelle de votre appareil dentaire), c'est-à-dire remettre de la matière là où il enmanque. Ainsi un examen minutieux parvotre médecin dentiste est recommandéune fois tous les deux ans, afin de véri-fier s’il y a besoin ou non de rebaservotre dentier.

Par ailleurs, certaines bouches ont uneforme idéale pour les prothèses tandisque d’autres, à cause de leurs crêtes malconstituées ou très résorbées (commesouvent à la mandibule), présententdes difficultés parfois insurmontables.Lorsque c'est le cas, il est difficiled’avoir des prothèses solides sans lesoutien des implants.

Egalement, le patient qui doit avoir unebonne stabilité de son dentier pour desraisons professionnelles, il lui faudraitaussi un soutien implantaire.

– Les implants: Dans ce cas, il suffit deposer deux implant à la mandibule etquatre au maxillaire supérieur et les uti-

liser comme piliers de soutien afind’avoir une très bonne stabilité du den-tier.

Concernant cette solution, beaucoup defois, nous pouvons utiliser votre dentierexistant (s’il est en bon état) et l’adap-ter sur les implants. Dans ce cas-là, ilfaut seulement poser les implants. Bienentendu cette solution est très écono-mique et donne beaucoup de satisfac-tion.

Un deuxième avantage que les implantspeuvent présenter au maxillaire supé-rieur, c’est de pouvoir fabriquer un den-tier métallique sans la partie qui re-couvre le palais (ce qui n’est paspossible sans implants). Beaucoup plusconfortable et moins encombrant, cedentier sans palais vous permettra depouvoir continuer à déguster les ali-ments et ne provoque pas de reflex nau-séeux.

Toutefois, la solution implantaire vouspermettra de supprimer le coût de lacolle souvent utilisée pour stabiliser ledentier.

Cependant, ce type de prothèse amo-vible permet de renforcer les joues etles lèvres, ainsi il rajeunit le visage dupatient et l’entretien est facile. ■

Le dentier moderneLe dentier (la prothèse amovible)est une solution économique et ra-pide pour remplacer plusieurs dentsmanquantes. Mais il est redouté parles patients pour son amovibilité.Voici des solutions qui améliorentsensiblement la stabilité.

Dr Jaber BotrosMédecin dentiste

Spécialiste et ancien enseignant au département de Parodontologie

Cabinet dentaire d’OctodureAvenue de la Gare 50 - 1920 Martigny

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 LOCALE 7

La passion

du sport chic

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Peu importe la saison, le jour ou l’heure. ABovernier, toutes les occasions sont bonnespour faire la fête. Et Les Brandons font partiede la tradition. C’est donc un rendez-vous in-contournable non seulement pour les Bover-

nions mais pour les nombreux amateurs dece genre de manifestation.

LE DISCOURS SATIRIQUEAu pied du Catogne, mieux vaut se tenir à

carreau. Le moindre écart de conduite, uneattitude inappropriée ou encore des algara-des et des chicanes sont immédiatement ré-pertoriées par un comité à l’affût. De ces évé-nements qui arrivent inévitablement dansun tel village, Angélique Duay et VincentBourgeois en font des choux gras... Leur dis-cours satirique constitue la touche originalede la journée.

LA GUGGEN DE SAINT-MAURICESamedi 12 mars, la fête débute à 13 h 30

avec l’arrivée à Bovernier du cortège. Le dis-cours à 14 heures précède le concours demasques des enfants qui attire chaque annéede nombreuses têtes blondes.

Pour cette édition, la guggenmusik deSaint-Maurice sera de la partie. Elle animera

Les Brandons dans leur jardin...BOVERNIER | Ce samedi, le carême fait une pause au pays des Vouipes.

Le patois bien vivant...BAGNES| On joue la carte locale et on affiche une traduction simultanée.M A R C E L G A Y

Les Fayerous remettent ça! La société des pa-toisants de Bagnes Les bergers de moutonss’est inspirée de la devise «Fô pâ kapouenâ»(faut pas abandonner) pour maintenir le sa-voureux «parler» de nos ancêtres: le patois.Comme on ne change pas une formule et uneéquipe qui gagnent, le spectacle commence-ra par des chansons, de la musique à boucheavant de laisser la place aux acteurs. Deux co-médies, une en trois actes intitulée «U tin dizélechon» (Au temps des élections), mise enscène par Jean-Paul Bessard, l’autre en deuxactes «WOn vyœu remiedze: Oule dë risin»(Un vieux remède: huile de ricin), écrite etmise en scène par Jean Filliez.

LA SALLE DE BRUSONComme à l’accoutumée, la troupe donne

ses représentations à la salle polyvalente deBruson. La présentation de la veillée sera as-surée par Laurent Bürcher. Pour les non-ini-tiés, une traduction simultanée est assuréeen français sur grand écran. Une pratique de-venue courante afin de permettre à un largepublic de profiter de ces soirées originales.

S’il est vrai que l’on ne remplace pas un gag enpatois par une histoire en français, la compa-raison entre les deux langues est passion-nante. Et cela permet de suivre l’argumentsans difficultés.

Un mot encore pour préciser que cesbons moments de rencontres seront suivis

du verre de l’amitié, accompagné de pain deseigle et de fromage et de la traditionnelleencaillée (calon et pris), offerts à tout le pu-blic.

Les 11 et 12 mars à 20 h, ainsi que le dimanche 13 mars à14 h. Entrée libre, chapeau à la sortie.

Avec Les Fayerous de Bagnes sur la scène, le rire est toujours au rendez-vous. Un spectacle à ne pasmanquer ce week-end encore. LDD

la journée et donnera un concert dans la salleà 20 heures. Les organisateurs attendent aus-si la participation d’une délégation de Marti-gny-Bourg, de Fully et de Vernayaz. A n’enpoint douter, le millésime 2011 devrait désal-térer les plus assoiffés...

Le discours satirique sera prononcé par AngéliqueDuay et Vincent Bourgeois. A/LDD

8 MEMENTO La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

AGENDAConcert de l’Union instrumentalede Liddes. Samedi 19 mars, à20 h 30, à la salle polyvalente.Direction, Didier Moret.Concert de l’Echo du Catogne deBovernier. Vendredi 18 mars, à20 h 30, à la salle polyvalente deBovernier. Direction, Gaëtan Maret.Concert de la Stéphania de Sem-brancher. Samedi 12 mars, à20 h 15, à la salle polyvalente.Direction, François Roh.

Concert de l’Union instrumentalede Leytron. Samedi 12 mars, à20 h 30, au complexe des Muve-rans, salle de l’école primaire.Direction Yves Sauthier.Concert annuel de l’Ensemble decuivres Ambitus. Dimanche 13mars, à 17 h 30, salle polyvalentede Charrat. Direction: François Roh.Soliste invité: Damien Darioly.Concert de l’Echo du Jorat.Samedi 19 mars, à 20 h 30, à laGrande Salle d’Evionnaz.

Direction: Pierre-Alain Fournier.Dès 22 h 30, bas avec l’accordéo-niste Yves Moulin.Assemblée du club des aînés deMartigny et environs. Le jeudi 17mars, à la salle communale de Mar-tigny, à 14 heures.De la World Music à Charrat.Dimanche 20 mars, l’équipe deCHARRATmuse propose une sublimeincursion dans le monde de la WordMusi avec la chanteuse Maria de laPaz, Daniel Perrin au piano et Igna-cio Lamas à la guitare.www.charratmuse.chPapa-contact à Martigny. Chaquepremier lundi du mois (sauf enaoût), à 20 h au Restaurant duGrand-Quai à Martigny, le Mouve-ment de la condition paternelleValais organise un papa-contact.Infos sur www.mcpvs.chCours 60+ de maquillage. Chersaînés, découvrez toutes les astucesde maquillage! Pro Senectute vousdonne rendez-vous le mercredi 16mars de 14 h 30 à 16 h 30. Prix:40 francs. Infos & contacts, 027322 07 41.Loto des enfants à Martigny.Samedi 12 mars, à 14 h 30 à lasalle communale, loto des enfantsorganisé par l’APE de Martigny. Lesenfants de moins de 7 ans doiventêtre accompagnés. Abonnement 10séries: 8 francs - Carte supplémen-taire jouée par la même personne:5 francs.Conférence de carême à l’Abbayede Saint-Maurice. «La beauté sau-vera le monde» par le père Jean-Bernard Livio. Spécialiste duProche-Orient, il aime y conduiredes groupes pour leur faire décou-vrir les racines judéo-chrétiennes.Jeudi 17 mars à 20 heures.

Musiques de ColombieLe Centre de Loisirs etde Culture de Martignyprésente Soraya Orduz etdeux musiciens, un har-piste et un percussio-niste pour un voyage àtravers la música llanera,l’expression typique desplaines de Colombie etdu Venezuela. La musi-que de ce trio sud-améri-cain est emplie deromance et de poésie.Elle présente un universde légendes et d’histoi-res. La harpe, le cuatro,petite guitare à quatrecordes et les maracass’unissent pour animerles rythmes traditionnelstels que le joropo (stylemusical traditionnel duVenezuela intégrant desinfluences africaines et européennes) ou le pasaje (variété rythmique pluslente que le joropo dont les paroles sont descriptives).Cette soirée vous convie à un voyage rythmique au cœur des traditionsancestrales. A découvrir… le samedi 19 mars aux Petites FuguesCentre de Loisirs et Culture de Martigny. Repas à 19 h. Concert à 21 h.

Réservation conseillée au 027 722 79 78 ou www.clcm.ch

CINÉMASCASINORIEN À DÉCLARERVendredi 11 mars 20 h 45, samedi12, dimanche 13 mars 14 h 30, 20h 45, lundi 14, mardi 15 mars 20h 45 - VF - Durée: 1 h 49 - 7 ans.de Dany Boon, avec Benoît Poel-voorde, Dany Boon.1er janvier 1993 passage àl’Europe: francophobe de père enfils et douanier belge trop zélé,Ruben Vandervoorde se voit con-traint et forcé d’inaugurer la pre-mière brigade franco-belge.

RANGOVendredi 11, samedi 12, dimanche13 mars 17 h 30 - VF - Durée: 1 h47 - 7 ans.Film d’animation de Gore Ver-binski.

CORSOLE DISCOURS D’UN ROIVendredi 11 mars 20 h 30, samedi12, dimanche 13 mars 17 h 30, 20h 30, lundi 14 mars, mardi 15mars 20 h 30 - VF - Durée: 1 h 58 -12 ans.De Tom Hooper avec Colin Firth.D’après l’histoire vraie et mécon-nue du père de l’actuelle reine Eli-sabeth

LES VOYAGES DE GULLIVERVendredi 11 mars 17 h 30, samedi12, dimanche 13 mars 14 h 30 -VF - Durée: 1 h 25 -7 ans.De Rob Letterman avec JackBlack.Gulliver, modeste employé au ser-vice courrier d’un journal new-yorkais fait naufrage et se réveillesur Lilliput, une terre peupléed’êtres minuscules.

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Soraya chante les légendes du Venezuela et deColombie LDD

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 LOCALE 9

«Deux ans après «Histoiresd’elles», auquel le public deMartigny avait réservé un ac-cueil enthousiaste, c’est unhonneur et un bonheur de re-cevoir pour la première fois entournée cette grande dame dela scène.»déclare Philippe Mo-rand, directeur de l’Alambic.

HUMOUR CINGLANTVieillir est un scandale,

un délit, les vieux coûtentcher… Clichés, conditionne-ment: l’artiste vient troublerune fois de plus l’ordre établi,avec son humour cinglant etsa générosité. Si elle s’em-pare de ce thème, c’est bienpour dire combien la viepulse jusqu’au bout, com-bien elle n’abdique pas faceau diktat du jeunisme, del’apparence, du matraquaged’une société qui nie les tra-ces de l’âge. Face à l’irrémédiable, on peuts’éteindre, s’indigner ou nier. On peut aussiaccepter. L’aventure est plus exigeante, maisaussi plus riche.

DES VOIX CÉLÈBRESComment conjurer le temps qui s’enfuit?

La vivacité qui laisse place aux souvenirs?

Comment en rire?Variation en musique sur lethème du temps, celui qui passe et celui de lascène. Serge Reggiani, Véronique Sanson, Ju-lien Clerc, Jean Ferrat et Léo Ferré, autant devoix qui se mêleront à celle d’Yvette Thérau-laz. Une nouvelle création musicale compo-sée de chansons et de récits. Un récital tendre,révolté, cocasse; un chant qui s’élève contrel’injustice de la vieillesse et de la finitude.

Alambic, Martigny. Jeudi 17 marsà 19 h 30 et vendredi 18 mars à 20 h. 027 722 94 22.

HommageMARCELLE CRETTON|19 marsà Saint-Pierre-de-Clages.Marcelle Cretton-Métroz est décédée le9 novembre dernier à l’âge de 61 ans. Elleexploitait, avec sa sœur, le Buffet Express àla Gare à Martigny.

VILLAGE DU LIVREA côté de son métier, elle cultivait une

très grande passion pour le français et lalittérature. Afin de lui rendre hommage,Pierrette Kirchner-Zufferey organise unepetite manifestation le 19 mars, à 14 heu-res, au Village suisse du livre à Saint-Pierre-de-Clages.

Rendez-vous à l’Espace Ardoises, à la rue de l’Eglise 23.

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Comme un vertigeMARTIGNY | Un spectacle musical d’Yvette Théraulaz.

Yvette Théraulaz. Une nouvelle création composéede chansons et de récits. LDD

BRÈVES DE LA RÉGIONMONIQUE CHESEAUXÀ L’HONNEURLa présidente de Saillon Alba Mesot et son con-seil ont décerné un mérite spécial à MoniqueCheseaux pour souligner son dévouement et sadisponibilité en faveur du club de basket local.Ancienne joueuse de ligue A, la lauréate aporté sur les fonts baptismaux le BBC Saillonen 1985. Membre du comité pendant vingt-cinqans, présidente et caissière d’un club qui acompté jusqu’à cinq équipes juniors et deuxéquipes seniors, elle fut ensuite responsable dumouvement jeunesse jusqu’en 2010. Elle adirigé toutes les catégories et entraîne encoreles colibris et le basket loisir. Le conseil a doncvoulu saluer les mérites de l’entraîneuse pas-sionnée qui a notamment décroché le titre dechampionne valaisanne avec les benjamines.

MAQUILLAGE DES AÎNÉSLes aînés sont invités à découvrir toutes lesastuces en relation avec le maquillage. ProSenectute Valais donne rendez-vous aux per-sonnes intéressées le mercredi 16 mars de14 h 30 à 16 h 30. Le prix est de 40 francs parpersonne. Informations supplémentaires et ins-criptions auprès de Pro Senectute Valais au 027322 07 41.

MICHEL PUJADÓ À SAXONMiquel Pujadó, chanteur catalan à la longuecarrière, avec une quinzaine d’albums à sonactif, se produira le 18 mars prochain, à20 heures, au Casino de Saxon. Connaisseurpassionné de la chanson française, MiquelPujadó présente un spectacle en deux langues.En français, il amènera le public en voyage àtravers l’œuvre de ses chanteurs français préfé-rés. En catalan, il proposera un choix de sesmeilleures chansons et de quelques poèmescatalans qu’il a mis en musique. Il offrira unplaisant séjour dans l’univers de Georges Bras-sens, disparu il y a désormais trente ans.

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 11

M A R C E L G A Y

Afficher des ambitions locales et nationales,c’est bien. Affirmer vouloir défendre l’écono-mie locale, c’est très bien. Agir c’est mieux.Voilà donc la Banque Raiffeisen de la valléed’Entremont en phase avec ses nombreux slo-gans. Elle vient en effet de déplacer son banco-mat de Sembrancher de quelques mètres.

SERVICEAPPRÉCIÉ

Alors que d’aucuns craignaient que le dé-ménagement du centre Coop allait signifierla fermeture du bancomat, la Raiffeisen a dé-cidé de le déplacer de quelques mètres. Faut-il préciser que ce service est apprécié par lesindigènes et les touristes de passage?

M A R C E L G A Y

Il se passe toujours quelque chose de sympa-thique sur la vigne de Farinet. Il y a peu detemps, c’est le pionnier du ski libre, le casca-deur de l’impossible qui était invité à tailler lavigne. Sylvain Saudan s’est retrouvé légère-ment emprunté aumoment de section-ner le sarment. Lesannées passées loinde sa vigne de Marti-gny-Combe lui ontfait oublier les bonsgestes. Heureuse-ment, Jean-BernardRouvinez était surplace pour lui rap-peler les rudimentsde la taille.

SOUVENIRSDurant la céré-

monie, PascalThurre a sorti de sesarchives une lettre

de 1970 et rédigée par feu Xavier Kalt, de LaFouly, qui expliquait pourquoi l’Associationdes guides de montagne avait refusé la candi-dature de Sylvain Saudan. Il précisait souhai-ter simplement «qu’il se casse la gueule le plusvite possible.»

La taille du cascadeurSAILLON | Sylvain Saudan sur la vigne de Farinet.

Bancomat encoreSEMBRANCHER | De la Coop à la Coop...

Un service très apprécié par les nombreux clients du centre commercial. LDD

ON NOUS ÉCRIT

ET SI LES JEUNES…Par ces quelques lignes je souhaite déposer auxyeux de tout un chacun nos remerciements faceà ces jeunes qui s’investissent pour l’autre…J’aimerais juste que ce jour, quelques minutes,nous, les adultes prenions conscience que mal-gré les manchettes de certains journaux... il y ades jeunes qui ouvrent leur cœur et ont l’envie,avec leurs moyens, de s’unir, de s’investir pour lebien-être de chacun… Savoir qu’ici dans notrerégion des familles ne mangent pas à leurfaim… leur ont donné l’élan d’organiser ces ins-tants magiques ou de leur main, de leur sourire,elles ont fait le lien entre nous et eux…Les manchettes des journaux ne m’avaient pasaidée à toujours avoir une belle opinion de notrejeunesse… en franchissant le pas d’une collabo-ration avec quelques classes de jeunes, grâce àl’ouverture d’un directeur d’école et d’un profes-seur, j’ai doucement pu en approcher quelques-uns. Pas toujours facile ce premier pas entrel’adulte et l’adulte en devenir...des regards secherchant, se questionnant, doucement s’appri-voisant… Je les ai entendues dans leur projet,dans leurs envies de participer au mieux-être denotre société… cette société bien suisse quisouvent nie la pauvreté d’ici, comme si le faitd’être helvète nous protégeait de manquer unjour de nourriture… Cet autre qui peut être nousdemain, cet autre qui n’est pas loin de nous,quelquefois juste là sur le palier, sur l’autre trot-toir… Cessons de voir la misère toujoursailleurs...Malgré les recherches… eh bien non. Non pas devaccins… Juste quelques soins… Un regard, ungeste, une action…Et tous ces jeunes ont compris que sans unemise en route de tout un chacun, nous n’y arri-verons pas… Alors sur des heures de cours,durant des heures de liberté, durant des same-dis, ils se sont investis pour amener un peu dechaleur vers cet autre. Vous les avez peut-êtrecroisées, rencontrées même, avec leurs sourire,leur inquiétudes quelquefois, elles vous onttendu du bout de leur main… une tranche degâteau, une liste de marchandises… ces gestesqui vous ont permis à votre tour d’aider votreprochain... Merci pour eux, Merci pour nous.Collaborer avec eux, m’a permis de grandir, gran-dir à cette ouverture de non-jugement, de non-croyance à ce que les médias quelquefoissouhaitent nous faire croire… La jeunessed’aujourd’ hui n’est ni plus, ni moins que lanôtre… Elle nous demande juste un regardjuste. Au nom de toute l’équipe des Cartons duCœur de Martigny Merci à vous, Vous ces jeunesmagnifiques, Vous Monsieur le Directeur, Vouscher professeur, et surtout à Vous qui offrez unprésent à votre prochain en contribuant à notreaction, car sans nous tous rien ne serait possi-ble. Marie-Pascale Pellissier

Sylvain Saudan n’a pas tremblé ni sourcillé au moment de tirer... LDD

12 SOCIÉTÉ La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

La passion des autres...FLORIAN BOISSET | Le directeur du Foyer Sœur Louise Bron va prendre saretraite. Rencontre avec un homme affable, qui a milité dans le monde syn-dical et politique, sans changer sa philosophie basée sur le respect du plusfaible. Il est au milieu des personnes âgées, comme un poisson dans l’eau…

Florian Boisset prendra sa retraite à la fin de l’année. Mais il a déjà prévu de se rendre utile pour lesautres. MARCEL GAY

M A R C E L G A Y

La force tranquille. Un physique imposant,des pognes de camionneur et un sourire rassu-rant. Florian Boisset en impose derrière soncostume cravate, sans la cravate aussi. Il fautdire que l’homme s’appuie sur un parcours devie riche en rencontres, en découvertes, endéfis, en changements. De son apprentissagede géomètre, il ne retiendra que l’envie de vitedevenir ingénieur en génie civil. Pour ensuitechanger de voie. Car le bureau, les crayons,l’algèbre, très peu pour lui. Il a envie d’explo-rer d’autres horizons, de laisser libre cours àson besoin de se sentir utile dans la société, detenir un rôle qui lui permette de faire passerdes idées. Ambitieux, Florian Boisset? Uneambition saine qui donne la force d’aller aubout du chemin, de gravir les échelons, depasser les barrières. Voilà pourquoi on le re-trouve défenseur des ouvriers en travaillant

pour les Syndicats chrétiens, conseiller com-munal à Fully durant huit ans et député auGrand Conseil durant deux périodes. Il prendles choses comme elles viennent, sans pourautant accepter de les subir, préférant in-fluencer lui-même le cours de son destin. « Lavie n’est pas un long fleuve tranquille. J’ai eu laforce et le bonheur de conduire mon embarca-tion à bon port. Mais un capitaine ne fait riensans un bon équipage. Je suis un privilégié.Dans ma vie privée, j’ai rencontré une épouseattentive, tolérante et de bon conseil. Durantmon parcours professionnel, j’ai égalementtrouvé les bonnes personnes pour me secon-der ou me former. »

Avant de rendre son tablier, Florian Boissetnous a reçus dans les locaux provisoires quilui servent de bureaux. Le Foyer Sœur LouiseBron est en chantier. On y construit un foyerde jour, des espaces pour les animations et

sept places supplémentaires pour les pen-sionnaires. Visite guidée avec le patron.

Florian Boisset, vous avez porté plusieurscasquettes durant votre vie profession-nelle?

On peut qualifier mon parcours d’atypique.J’ai suivi une formation dans le bâtimentcomme géomètre puis ingénieur civil. J’aiégalement travaillé dans le monde syndicalavant de prendre la direction du foyer. J’aiaussi eu la chance de faire partie des initia-teurs de l’ouverture de la Banque Raiffeisende Martigny dans les années 90.

Vous avez toujours été intéressépar la chose publique, la vie sociale?

Je ne sais pas si je suis né avec la fibre socialemais il est vrai que l’analyse de mon cheminde vie peut le laisser penser. Il faut préciserque je n’ai jamais aimé le métier d’ingénieur,j’ai choisi cette filière pour faire plaisir à monpère. Cela m’a permis de travailler au bureaude feu Bernard Lonfat, député, qui m’a incitéà faire de la politique.

Rentrons dans le vif du sujet. Vous avez prisla direction du Foyer Louise Bron de Fullyen 1999?

C’était une opportunité, un défi ou simple-ment un objectif…

Ni l’un ni l’autre ou les trois à la fois…Di-sons que c’est un peu plus compliqué. Il fautremonter en 1981. Fraîchement élu au Con-seil communal de Fully, je lance avec la com-mission sociale une réflexion sur la construc-tion d’un EMS. En 1984, on passe la vitessesupérieure avec la décision du conseil de leréaliser. J’ai alors la mission de présider lacommission de construction et de faire partiedu Conseil de fondation. C’est un peu monbébé que je dirige aujourd’hui.

Qui était aux commandes du foyer avantvotre arrivée?

Il était dirigé depuis son ouverture en 1990par les sœurs hospitalières. Quand elles ontdû rejoindre la maison mère à Sion, le poste dedirecteur a été mis en postulation. J’ai eu lachance d’être choisi pour occuper une fonc-tion enrichissante mais exigeante.

Si on jette un œil dans le rétroviseur,qu’est-ce qui vous a le plus étonné, surpris,lorsque vous avez pris vos fonctions?

Il y a tellement d’éléments qui marquent lavie d’un foyer comme le nôtre qu’il est diffi-cile de faire une sélection. Ce qui m’a le plusmarqué, sur un plan émotionnel, c’est la gra-titude de la personne âgée et des familles. Lesliens ne sont pas commerciaux mais hu-mains. On doit avoir un regard neuf pour

«J’ai eu la force et lebonheur de conduiremon embarcation à bonport. Mais un capitainene fait rien sans unbon équipage.» Florian Boisset

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 SOCIÉTÉ 13

DES PROJETSL’établissement médico-social deFully est en travaux. Un investisse-ment de 7,5 millions est engagépour augmenter la capacité de septunités, créer des espaces dédiéesaux rencontres et aux animationset construir e un foyer de jour. Ducôté de Saillon, pour le satellitedes Collombeyres, les travaux sontterminés et ils ont coûté 1,8 mil-lion de francs. Dans un avenir pro-che, Leytron et Charrat vont sedoter d’un EMS, 27 lits pour le pre-mier et 22 pour le second. Vers2014, ce ne seront pas moins de130 pensionnaires réunis dans qua-tre immeubles qui seront accompa-gnés et soignés par 220 employés.

chaque pensionnaire que nous accueillons etsurtout l’ambition de lui accorder le respectqu’il mérite et les meilleurs soins possibles.

C’est un travail difficile, avec des personnesde plus en plus âgées et souvent dimi-nuées?

C’est vrai et j’ai la chance d’avoir des collabo-rateurs et collaboratrices professionnellesdévouées et compétentes. Il faut savoir queplus du 70% des personnes hébergées sontatteintes d’une forme démence. Les gens res-tent le plus longtemps à domicile, grâce no-tamment aux services sociaux, et c’est trèsbien. Souvent, ils rejoignent les foyers trèsâgés et naturellement diminués. A Saillon parexemple, au foyer des Collombeyres, sur 19résidents, 5 ont plus de nonante ans.

Parlez-nous du travail du directeur!C’est d’abord un souci lié au bien-être despensionnaires et des employés. Il faut uneambiance agréable pour créer un climat deconfiance. Il y a ensuite la partie administra-tive avec les finances à équilibrer. La gestiondu personnel qui compte pour le 83% dubudget est importante : planification, salai-res, organisation… Avec 110 employés pourune proportion de 0,85 poste par pension-naire, la machine doit être bien huilée pourtourner. Je dois aussi informer régulièrementle Conseil de fondation présidé par Domini-que Rast sur la marche des affaires.

Vu de l’extérieur, on a l’impression qu’unEMS pour personnes âgées est une maisontriste, remplie de nostalgie et marquée parla peur de la maladie, de la mort… On setrompe?

Non on ne se trompe pas et c’est pour celaque l’on doit être de vrais professionnels de lasanté. A ce titre, notre approche est diffé-rente. On doit maîtriser l’aspect émotionnelpour aider les familles confrontées à la mala-die ou à la mort d’un proche.Tout le monde nepeut pas travailler dans un foyer comme lenôtre car il n’est pas évident d’accompagnerles personnes dans la fin de leur vie. Le per-sonnel a un rôle très important et doit aussifaire son deuil. Pour cela, on organise réguliè-rement des réunions avec les spécialistes afinde permettre à tout un chacun de se ressour-cer. Mais un home c’est avant tout unegrande famille dans laquelle on fait des jeux,on partage nos sentiments et on se serre lescoudes quand c’est difficile. Il faut apprécierchaque minute de bonheur partagé avec lespensionnaires.

Le directeur que vous êtes s’implique-t-ildans la vie interne du home?

En laissant faire le travail aux professionnels,oui. Notre infirmière responsable, Anne Ter-rettaz tient avec force et compétence lescommandes de l’équipe de soins. Pour ma

foyer. La première, dramatique et amusante àla fois. Une femme atteinte de démence parta-geait les repas avec son mari, lui aussi dimi-nué. Un jour qu’on les réunissait, la femme afait ce commentaire : « Ce n’est pas mon mari.Le mien est beaucoup plus beau que lui. » Lesépreuves de la séparation sont toujours péni-bles. Quand les familles se déchirent durantles dernières heures de vie d’un proche, c’estdramatique. Nous avons dû affronter quel-ques cas.

Comment Florient Boisset a-t-il préparé saretraite?

Elle sera effective au premier janvier 2012. Jevais d’abord faire un break en partant envoyage avec mon épouse. Et j’ai deux projetsqui me tiennent à cœur : me mettre à la dispo-sition de la ligue contre le cancer comme béné-vole puis m’occuper de jeunes en difficultés.

Florian Boisset privilégie les rencontres. Il aime avoir un mot gentir pour les pensionnaires et n’hésite pasà consacrer du temps pour s’entretenir avec eux. MARCEL GAY

part, j’ai à cœur de saluer personnellementune fois par semaine chaque résident. Les re-lations h umaines sont sans doute la plusgrande richesse qui existe. Alors pourquois’en priver?

Si vous deviez citer un changement impor-tant qui s’est produit durant votre mandat?

Les bâtiments de l’époque ne correspon-daient plus aux besoins actuels. En 2005, lesatellite de Saillon, les Collombeyres, a étéagrandi. C’est aujourd’hui le tour du foyer deFully de prendre du volume. On doit accorderplus d’espace pour les divertissements et lesrencontres.

Pensez-vous qu’il soit possible d’améliorerles conditions de vie des personnes âgées,si oui comment?

On peut toujours faire mieux. Par exemple enaugmentant le temps de présence auprès despersonnes âgées. Mais cela à un coût. Il fautun juste équilibre entre les moyens et les be-soins. Même si on ne résout pas ce genre dequestions par une simple équation.

Une anecdote, un souvenir douloureux…Deux situations qui m’ont marqué dans le

«Un home c’est avanttout une grandefamille dans laquelleon fait des jeux, onpartage nos sentimentset on se serre lescoudes quand c’estdifficile.»

Florian Boisset

14 MANIFESTATION La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

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Souper de soutienVOLLÈGES | Le club de football propose une fondue chinoise et un cabaretvillageois. De quoi satisfaire les appétits et les zygomatiques le 26 mars.

Une soirée populaire, baséesur le rire et la bonne hu-meur. C’est tout ça le sou-per du FC Vollèges. LDD

M A R C E L G A Y

Un peu d’humour, du bouillon etde la viande, du vin du pays et lesingrédients essentiels sont ré-unis pour passer une bonne soi-rée. A Vollèges, il faut y ajouter labière locale brassée par des ama-teurs éclairés, sans laquelle lasoirée ne serait pas tout à fait lamême. Il est vrai qu’une bonnebière ne fait pas que passer lasoif…

LE CABARETAu lieu d’engager des artistes,

de présenter un spectacle déjà vu,les organisateurs ont décidé defaire dans l’originalité. C’est uncabaret qui sera présenté et jouépar des gens du coin. On n’en sau-ra pas beaucoup plus car l’auteur

et le metteur enscène préfèrent res-ter discrets. Ils par-lent d’une soirée ca-baret avec de lamusique, des chan-sons et de l’humour.La soirée sera entre-coupée de sketcheset une interventionplus longue, de quel-que vingt minutesest prévue. Pourcette première expé-rience, les organisa-teurs n’ont pas vouluprendre le risque de monter unspectacle plus abouti. Ce serapeut-être pour l’an prochain avecl’espoir de faire participer desjoueurs de football àl’aventure. Mais onpeut faire confianceau savoir-faire desVollégeards: le caba-ret va tenir toutes sespromesses. Et lasauce, pas celle de lachinoise, va prendreà coup sûr. Rendez-vous est pris doncpour le 26 mars pro-chain.

Les deux secrétaires du club qui setransforment pour la soirée en ser-veuses du «CABARET BAR». CarineLima et Ana Estéves. LDD

A votre santé! LDD

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 SPECTACLE 15

Au cœur de la tendresseCHARRAT | Une collaboration régionale est mise en place pour la constructiondes décors et la préparation des costumes. A voir au mois de mai...

Valérie Dalpont Berthoud et Joachim Perraudin, responsables des ateliers de Trempl’intérim. LDD

M A R C E L G A Y

On peut créer un spectacle juste pour se faireplaisir, en espérant séduire les spectateurs.On peut aussi vouloir faire passer un mes-sage, toucher le cœur des invités. C’est l’ob-jectif de Paul-Marie Rard qui est l’auteur de lapièce «Au cœur de la tendresse». L’enseignant

de Charrat mélange musique et chansonspour habiller son histoire un brin nostalgi-que: «Prendre le temps de s’arrêter, d’aller ex-plorer la face cachée de son prochain.Et ne passe fier aux apparences.» Vivre un momentmagique où enfants des écoles, chœur d’en-fants L’Adonis, groupe de jeunes danseurs

Star Fame, réputés dans le secteur, musicienslocaux et professionnels et chœur mixte LaVoix des Champs s’associent à ce projet mobi-lisateur.

COLLABORATION RÉGIONALECes décors sont l’œuvre des jeunes du Se-

mestre de motivation de Martigny, qui y onttravaillé plusieurs semaines sous la respon-sabilité de leurs maîtres socioprofessionnels.C’est, pour ces jeunes, une bonne manièrede s’intégrer dans le monde du travail, d’enprendre le rythme, d’en connaître les exigen-ces.

Parallèlement à ce travail en atelier, ilssuivent au Semestre de motivation des coursde français et de maths, et recherchent acti-vement une place d’apprentissage sous laresponsabilité d’enseignants et de con-seillers. Cette recherche se fait en collabora-tion avec les entreprises régionales et les di-vers services d’aide à la jeunesse.

TREMPL’INTÉRIMLes costumes ont été réalisés par les ate-

liers costume et décoration de Trempl’inté-rim. C’est une association à but non lucratifqui s’occupe de réinsertions professionnellespour des personnes en recherche d’emploi.Les responsables de ces ateliers : Valérie Dal-pont Berthoud, Géraldine Srieshaber et Joa-chim Perraudin.

Ce spectacle permettra de lancer la Fêtede chant du Bas-Valais à Charrat.

«Au cœur de la tendresse»: jeudi 12, vendredi 13 et same-di 14 mai à 20 heures - salle polyvalente de Charrat.21 et 22 mai Fête des Sociétés de chant du Bas-Valais àCharrat.

«Ces décors sontl’œuvre des jeunes duSemestre de motiva-tion de Martigny, qui yont travaillé plusieurssemaines sous la res-ponsabilité de leursmaîtres socioprofes-sionnels»

Alexandra Benz, la reine de cœur. LDD

Les décors sont fabriqués par les jeunes du Semestrede motivation de Martigny. LDD

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 PUBLICITÉ 1716 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 SPECTACLE 19

Populaire et exigeante«LA TRAVIATA» | L’Opéra du Rhône va réjouir de nombreux mélomanesavec cette œuvre forte et superbe. A voir et entendre à Saint-Maurice.

Le chef, Jean-François Monot. LDD

Porté par le succès de «Carmen», l’Opéra duRhône, respectueux de son public, se devaitde présenter une œuvre majeure du réper-toire lyrique. Le choix de «La Traviata» deGiuseppeVerdi, œuvre forte et superbe, va ré-jouir les nombreux mélomanes. Le défi desorganisateurs est de présenter une distribu-

tion de très haut niveau afin de satisfaire cemerveilleux public averti. Fidèle à sa voca-tion, l’Opéra du Rhône a sélectionné, dans lechoix des interprètes, des artistes confirmésde la scène internationale; leur participationstimule les rôles confiés à des étudiants d’ici etd’ailleurs en fin d’études professionnelles etenthousiasme les choristes. Le public duMartolet aura ainsi l’occasion d’apprécierdes artistes qui se produisent dans de gran-des institutions et la surprise de découvrir denouveaux talents.

LE CHEF D’ORCHESTRELe chef d’orchestre Jean-François Monot

a dirigé cette œuvre à maintes reprises. Dansla composition de l’orchestre, des étudiantsde la Haute Ecole de musique du site de Sion

et de Lausanne seront secondés par des pre-miers pupitres d’orchestres professionnels.Le chœur sera également sous la direction deJean-François Monot qui, pour mémoire, futpendant trois ans chef des chœurs de RadioFrance, dix-sept ans chef d’orchestre à l’opé-ra d’Angers et qui est actuellement le direc-teur de la renommée Chorale du Brassus. Leschoristes auront ainsi le bonheur de décou-vrir une œuvre du grand répertoire lyriquesous la direction d’un artiste confirmé.

Comme pour «Carmen», la constitution duchœur sera effectuée sous l’égide de la Fédéra-tion des sociétés de chant du Valais. Pour con-clure, la période du mois de mars 2011 estidéalepourleThéâtreduMartoletàSaint-Mau-rice et pour le calendrier culturel de la région.

VISAGES CONNUSFlorian Schmocker signe la mise en scène

et AnneVolluz Alter est répétitrice de chœurs.Deux visages connus dans notre région. Lepremier, Octodurien, a fait ses études musi-cales au conservatoire. A 17 ans, il est engagépar Armin Jordan comme musicien à l’Or-chestre de Chambre de Lausanne. Il est ac-cepté ensuite à la renommée Folkwang Mu-sikhochschule d’Essen chez le célèbreconcertiste Hermann Baumann. En 1999, il

crée l’Opéra du Rhône. La seconde, AnneVol-luz Alter, d’Orsières, étudie le piano à Sion etobtient son diplôme d’enseignement. Ellesuit en parallèle des cours de jazz et de chant.Plus tard, elle se dirige au Conservatoire deNeuchâtel et décroche son diplôme de con-cert. Actuellement, elle enseigne le piano.

Théâtre du Martolet à Saint-Maurice.Dimanche 20 mars à 17 h. Lundi 22 mars à 20 h.Vendredi 25 à 20 h. Dimanche 27 mars 2011 à 17 h.Mardi 29 mars 2011 à 20 h, éventuelle supplémentaire

LA TRAVIATA«La Traviata» est un opéra en3 actes de Giuseppe Verdi, surun livret de Francesco MariaPiave. L’œuvre est basée sur la«Dame aux Camélias» (1852),une pièce de théâtre adaptéedu roman d’Alexandre Dumasfils. Littéralement, la Traviatasignifie la femme déchue.Le titre initial était «Violetta»,d’après le personnage principal.L’œuvre a été crééele 6 mars 1853 au Théâtrede la Fenice de Venise»

«Le défi des organisa-teurs est de présenterune distribution detrès haut niveau afinde satisfaire ce mer-veilleux public averti.»

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Conditions:– Formation dans le domaine social, psychosocial, éducatif, interculturel

ou formation jugée équivalente– Maîtrise de la langue française– Maîtrise de toute autre langue serait un atout– Bonnes compétences relationnelles avec les jeunes et les adultes– Grandes connaissances des particularités des migrants et des codes cul-

turels liés aux différentes nationalités– Bonne connaissance des institutions locales ainsi que de la vie associa-

tive de la commune de Martigny– Bonne connaissance des divers organismes communaux, cantonaux et

fédéraux ainsi que des services actifs dans le domaine de la migration– Sens des responsabilités– Sensibilité particulière à l’aspect éducatif et social de la fonction– Capacité à travailler avec de nombreux partenaires: délégué à l’intégra-

tion, écoles, éducateur de rue, services sociaux…– Capacité à gérer et à animer un groupe: bénévoles– Obligation d’habiter ou de prendre domicile à Martigny– Grande souplesse pour les horaires de travail, les interventions auprès

des élèves et des familles s’effectuant en dehors des heures d’école– Entrée en fonctions au 1er août 2011 ou à convenir

Le formulaire de candidature est à demander auprès du servi-ce du personnel de la commune de Martigny – N° 027 721 22 63.

La consultation du cahier des charges du poste ainsi que tous renseigne-ments peuvent être demandés auprès du chef du personnel, rue de l’Hôtel-de-Ville 1, 1920 MARTIGNY.

Le poste mis au concours est accessible aux femmes et auxhommes.

L’offre de service manuscrite et le formulaire de candidature accompagnéde diplômes et/ou de certificats sont à adresser (courrier A) pour le 18 mars 2011 à l’Administration municipale, Service du personnel, casepostale 176, 1920 MARTIGNY. L’ADMINISTRATION MUNICIPALE

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 LOCALE 21

Après une escapade hors de ses murs en 2009avec «Le Bossu» dans les halles Jordan à Do-rénaz, la Compagnie du Dé réintègre cetteannée son théâtre à Evionnaz dans un regis-tre plus intimiste. Son metteur en scèneEtienne Vouilloz, ses comédiennes et ses co-médiens ont choisi en effet de présenter àleur public «Le bonheur du vent», une piècede Catherine Anne, retraçant la vie émou-vante de Jane Canary, plus connue sous lenom de Calamity Jane, figure légendaire de laconquête de l’Ouest américain.

L’ARGUMENT«Je préfère le bonheur du vent au confort

des maisons». Cette réplique, lancée par Jane,illustre à elle seule toute la personnalité decette femme hors du commun, avide de che-vauchées éperdues, à la poursuite d’une li-berté, d’un absolu, d’un bonheur sans cessefuyant et insaisissable comme le vent.Emblématique figure féminine de l’Ouest

américain de la seconde moitié du XIXe siè-cle, Martha Jane Canary, entrée dans la lé-gende sous le nom de Calamity Jane, cherchesa place dans «ce pays de bêtes et d’hommes».

Rejetée à cause de son non-confor-misme, ses outrances et ses audaces, déchiréeentre son amour pour sa fille et son désir desgrands espaces, rongée par les privations, lesdurs travaux et l’excès d’alcool, cette femme,Catherine Anne a choisi de l’évoquer dans sapièce «Le bonheur du vent». C’est dans uneécriture âpre et rude, elle-même libérée detoute contrainte de syntaxe et de ponctua-tion où les mots se bousculent pour jaillir encascade de poésie parfois déchirante, parfoisdrôle, toujours tendre et touchante que Ca-therine Anne nous livre sa pièce.

Tous les vendredis et samedis du 11 mars au 9 avrilà 20 h 30. Musique de Marie-Marguerite Carron.Texte de Catherine Anne.Réservations: 027 767 15 00, www.lede.ch

La vie de Calamity JaneÉVIONNAZ | Etienne Vouilloz met en scène «Le bonheur du vent». A voir dès le 11 mars.

Agence matrimonialeSARREYER | La Troupe du Moulin s’invente une boîte postale...

M A R C E L G A Y

Des gradins pour améliorer le confort desspectateurs! C’est la principale nouveauté dutraditionnel rendez-vous de la Troupe duMoulin de Sarreyer. Pour le reste, on reconduitavec raison la formule magique basée sur l’hu-mour, qui a gagné chaque année. D’ailleurs, legroupe reste le même, animé par l’amour duthéâtre et le besoin de partager ce plaisir.

L’ARGUMENTGérard, jeune homme sans emploi et sans

véritable envie de travailler, vit dans un petit ap-partement. Il peine à payer son loyer et la con-cierge vient souvent lui réclamer son dû. Heu-reusement que son ami Marc, avec lequel ilpartage le logis, gagne un modeste salaire en tra-vaillant comme plongeur dans un restaurant.

Un jour, Gérard a une idée: créer unefausse agence matrimoniale. Mais commentmonter cette affaire sans hôtesse de récep-tion, sans local ni argent? L’arrivée imprévuede Bibiche, copine de Gérard, va débloquerun peu la situation. Un ancien aristocrate au-jourd’hui clochard, Hubert surnommé Bé-bert, viendra compléter l’équipe. Les premiè-

res clientes et clients se présentent àl’agence. Mais tout ne se déroulera pascomme prévu et la situation va échapper aucontrôle de nos quatre compères.

LES COMÉDIENSLa mise en scène est assurée par Jean-

Michel May. On retrouvera sur la scène de

Sarreyer Caspar Eigelsreiter, Simone Tristan,Vincent May, Sophie Luisier, Marc-AndréMay, Sophie Deslarzes, Maria May, JocelyneBovey, Gérald Maret et Véronique May.

Salle de la jeunesse, les 25, 26 mars, 2, 8, 9, 15,16 et 25 avril à 20 h 30. Les dimanches 3, 17 et 24 avril,à 17 heures. Réservations obligatoires au 027 776 16 82.

La Troupe du Moulin a choisi de semer la bonne humeur. Une bonne idée qui devrait attirer de nombreuxcurieux dans le magnifique village de Sarreyer. LDD

Le jeu du comédien occupe une place primordiale. LDD

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Le formulaire de candidature est à demander auprès du servi-ce du personnel de la commune de Martigny – N° 027 721 2263.

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 INSTANTANÉS 23

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 RENCONTRE 25

Sellier en carrosserieROMAIN LUGON | Il aura 20 ans en avril prochain. Mais il a déjà décidéde voler de ses propres ailes… en exerçant une profession rare.

Romain Lugon travaille le cuir dans son atelier de Vernayaz. Il est heureux de pouvoir faire un travailpassionnant. MARCEL GAY

M A R C E L G A Y

Qui ne tente rien… Romain Lugon fait partiede ces jeunes qui ne demandent qu’à se faireune place dans le monde du travail. Pas enclaquant des doigts, ni en se frottant le nom-bril. Son credo est tout autre. Ce n’est pas uneennuyeuse ritournelle. Lui préfère explorerd’autres voies, plus radicales. Il ose mettre surla portée des dièses et même quelques bé-mols. La clef du succès n’est pas forcément defa ou de sol, mais plutôt à chercher dans lesactes quotidiens. Alors il fonce! Pas la têtedans le mur ! Un pas après l’autre, pour tenterde gravir les échelons qui doivent lui permet-tre simplement d’exercer sa passion, de vivrede son travail. C’est simple et compliqué à lafois…

SEUL APPRENTI ROMANDRomain Lugon est garnisseur en carrosse-

rie. Une appellation un brin barbare pour dé-signer celui qui refait les intérieurs des véhicu-les, sculpte les selles de motos, taille des

bâches… «C’est un métier peu courant. J’étaisd’ailleurs le seul apprenti de Suisse romande.»Quand on lui demande pourquoi il a choisicette voie, ce gaillard à l’allure d’un camion-neur esquisse un sourire: «C’est un concoursde circonstance.Un copain de mon père possé-dant un bateau voulait refaire ses coussins.J’ai découvert ainsi que ce métier existait.»Dès lors, Romain Lugon sait que son avenirprofessionnel est tracé: il veut devenir garnis-seur en carrosserie. Les places d’apprentis-sage sont rares. Il trouvera une oreille attentivedu côté de Genève, dans l’entreprise Lux-hous. «J’ai trouvé non seulement un patronmais une équipe géniale qui m’a appris le mé-tier.» Trois ans après ses premiers pas dans cesecteur, il obtient son diplôme mais pas deplace de travail. «J’ai rénové des jets privés du-rant deux mois mais sans pouvoir trouver unemploi fixe. J’ai alors décidé de faire mon ser-vice militaire et de me mettre à mon compte.»

À VERNAYAZSous les drapeaux, Romain Lugon a tout

loisir de penser au futur. De ressasser ses sou-cis, d’esquisser un avenir. Une fois la décision

prise, il lui reste encore à trouver un peu d’ar-gent et une enseigne. Avec l’aide de ses pa-rents, les nuages s’estompent et c’est sous leciel bleu duValais qu’il va tenter l’expérience.Car notre homme a vécu toute son enfance àGenève même s’il passait tous les week-endsà Ovronnaz: «La question du site ne s’est pasposée. Je voulais travailler ici. Point barre.»C’est encore une occasion offerte par le pa-tron d’Auto Body Clean à Vernayaz, DidierBerset, qui lui permet de boucler la boucle:«Il m’a proposé de sous-louer une partie deson atelier.»

Voilà donc notre garnisseur en carrosse-rie de moins de 20 ans patron et ouvrier. Iltravaille le cuir, le similicuir, la mousse, le gel,le tissu. Il répare tout. On l’a vu effacer unebrûlure de cigarette sur un siège ou encoreplacer des protections de cuir sur l’armatureservant à fixer une longue vue. S’il est heu-reux comme un sellier dans un jet privé, Ro-main Lugon sait que le plus dur est devantlui: vivre de son métier. C’est évidemmenttout le mal… qu’on lui souhaite.

Pour contacter Romain Lugon: 079 800 50 87

«J’ai rénové des jetsprivés pendant deuxmois sans décrocher unemploi fixe. J’ai alorsdécidé de me lancer»

Romain Lugon

Concentration et précision! L’artiste est au boulot etrien ne peut le déranger. MARCEL GAY

26 SPECTACLE La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

Une école pour tousFULLY | Les écoliers viennent en aide aux enfants du Zanskar. A vous dejouer le 23 mars prochain!

Sandrine Viglino sera sur les planches de la salle du Cercle de Fully le 23 mars prochain. Une soirée placéesur l’humour et la solidarité. SACHA BITTEL

Dans le cadre de leur formation en études so-ciales, trois étudiants de L’Ecole de culturegénérale de Martigny, Christelle Morais, Elo-die Roth et Pierre Dorsaz, se sont intéressés àL’association Rigzen-Zanskar et ont décidéde lui apporter leur aide. Avec l’appui d’ AnneRiondet, membre de l’association, ils ontimaginé un projet de financement et l’ontprésenté aux écoles de Fully. Les enseignantsont été touchés par ce projet. Grâce à eux,certaines classes primaires et enfantines ontconfectionné toutes sortes de bricolagessymboliques. Ces œuvres seront mises envente au profit de l’association lors d’une soi-rée de soutien, le 23 mars à la salle du Cercleà Fully dès 19 h. Sandrine Viglino assureral’animation

UNE VALLÉE ISOLÉELe Zanskar se situe au nord de l’Inde, acco-

lé au Ladakh, tout proche des frontières duPakistan et du Tibet. Blotti au cœur de l’Hi-malaya indien, le Zanskar est une haute valléeà l’altitude moyenne de 3 600 m. Bien que si-tuée en Inde du Nord, c’est une région aux ca-

ractéristiques ethniques et culturelles trèsproches du Tibet voisin. Les quelque 15 000Zanskarpas y ont les mêmes moyens de sub-sistance pastoraux et agricoles, une languesimilaire, et une culture bouddhiste à la phi-losophie empreinte de sagesse.

L’ASSOCIATIONL’association Rigzen-Zanskar est une or-

ganisation non gouvernementale (ONG) ba-sée en Suisse, qui a pour objectif d’apporterune aide à des communautés villageoises in-digènes. Le soutien vise l’amélioration del’autonomie des populations locales. L’asso-ciation a développé plusieurs projets. Elle aorganisé un atelier-bois avec la collaboration

de menuisiers suisses et mis sur pied uneaide médicale et des projets intégrant despersonnes souffrant de handicap léger.Comme en Valais, l’approvisionnement eneau est primordial pour ces paysans. Depuisplusieurs années, les précipitations hivernalesne suffisent plus à assurer suffisammentd’eau pour irriguer les champs. Après avoirétudié diverses possibilités, l’association ainstallé un système de pompage destiné àprendre l’eau directement dans le fleuveZanskar.

240 ÉLÈVESLe projet phare de l’association Rigzen-

Zanskar est la réalisation de l’école Marpa-ling de Stongday. Cette école était un souhaitde la population locale. Cette institution fa-vorise l’intégration des jeunes Zanskarpas àun monde en pleine transformation, tout en

reconnaissant la tradition originale et la cul-ture bouddhiste de ces hautes vallées. Lenombre de places disponibles n’est pas suffi-sant. Un quota a été mis en place pour définirles enfants qui auront la chance d’être scola-risés. Un projet est en cours pour scolariserplus de jeunes. Les parents ne pouvant passubvenir aux frais d’écolage, l’aide de par-rains et donateurs est indispensable. Au final,l’école accueillera 240 élèves, filles et gar-çons, répartis en 12 niveaux d’enseignement,de la maternelle à la 8e, selon le système in-dien.

Soirée de soutien du mercredi 23 mars - salle du Cercle -Fully.19 heures: ouverture des portes. Présentation de l’associa-tion Rigzen-Zanskar par Anne Riondet. Diaporama.Vente aux enchères des travaux d’élèves animée parSandrine Viglino. Stand gâteaux, stand de l’association, ex-position de travaux d’élèves.

«Les enseignants ontété touchés par ce pro-jet. Grâce à eux, certai-nes classes primaireset enfantines de Fullyont confectionné tou-tes sortes de bricola-ges symboliques.»

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 HOCKEY SUR GLACE 27

la Gazette des SPORTSUn dernier coup de patinRED ICE| Une victoire contre Sion samedi au Forum et les hommes de Lau-rent Perroton pourront franchir la Sarine...M A R C E L G A Y

Après la fessée reçue au Forum, 9 à 0 lors de lapremière ronde de cette finale, le HC Sion sedevait de réagir sur sa patinoire. La fiertén’est-elle pas l’une des valeurs des Valaisans?Le courage et l’abnégation ne sont-ils pas lesqualités ordinaires des sportifs? Il fallaitdonc s’attendre à un tout autre match, à laréaction d’une équipe blessée dans sonamour-propre. Comme une équipe avertieen vaut deux... Et pourtant! Red Ice ne seposa pas ce genre de questions, il ne laissapas le doute s’installer et patina d’entrée surun rythme soutenu. Après douze minutes, letototomat s’était lui aussi emballé pour affi-cher 0-3. Les supporters octoduriens étaientau paradis, ceux de Sion en enfer. On pouvaitpenser à ce moment de la partie que les maî-tres de céans allaient recevoir une gifle surl’autre joue. Mais c’était faire preuve d’un op-timisme exagéré.

RÉACTION DE CHAMPIONSAu lieu de sombrer et de regarder passer le

TGV octodurien, les hommes d’OlivierEcœur ont eu le courage de freiner la loco-motive adverse. Mieux encore, ils se sont ac-crochés comme un prisonnier en cavale audernier wagon pour semer la zizanie dans uncompartiment trop bien rodé. Dès lors, lescénario changea et Red Ice abandonna soncostume de loup affamé pour laisser unepartie du repas à son adversaire. Le scorepassa à 2-3 et le doute s’installa dans les es-prits des conquérants octoduriens. C’est fi-nalement Siritsa, servi par Pierre-Alain An-çay, qui allait sceller le sort de la rencontre àla 58e minute.

LE DERNIER ROUND?Pour obtenir le titre de champion ro-

mand, Red Ice doit s’imposer encore une foisdans cette série. L’occasion est belle ce same-di de boucler la boucle. Une victoire permet-trait aux hommes de Laurent Perroton de sereposer avant la lutte finale. Quatre forma-tions alémaniques sont encore en course,

dont Huttwil qui fait figure de favori. «Nousdevons plus nous focaliser sur le 26 mars, datede la finale suisse. On a passé très près d’unegrosse désillusion contre Guin et cela nous aservi de leçon. Il faut se concentrer sur chaquematch.» Coprésident du club, Vincent Maretreste philosophe: «Notre objectif reste la pro-motion. Mais nous sommes prêts à envisagerles deux scénarios même s’il est difficile de gé-

rer ce genre de situation.» En cas de qualifica-tion pour le dernier tour, Red Ice évoluera àl’extérieur le 19 mars et retrouvera la pati-noire du Forum le mardi 22 mars. Pour lemoment, c’est une mobilisation générale quiest lancée pour ce samedi à 19 heures.

Caisses ouvertes dès 17 h 30 et de 10 h 30 à 12 heures àla patinoire.

Ondrej Mertl le coach assistant du HC Red Ice montre la direction à suivre. DANIEL CLERC

28 BOXE La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

Le roi du ringJOSEPH ABATE | A 15 ans, il devient champion suisse de boxe.

M A R C E L G A Y

La boxe est-elle vraiment le nobleart? On peut en douter si l’onprend comme référence les com-bats de vieille gloire sur le retourqui mettent les gants pour allerchercher des dollars. Si l’on sebase sur la démonstration faitepar Joseph Abate aux champion-nats suisses, alors oui. Le ring setranforme en une place de spec-tacle. Les acteurs réalisent uneperformance digne d’éloges. Es-quive, uppercut, jeux de jambes,le combat devient presque un jeud’enfants… faisant oublier la vio-lence des coups. Cette boxe-làmérite vraiment le qualificatif denoble art.

LA CLASSEIl s’entraîne cinq heures par

semaine dans la salle du Boxing-Club d’Octodure, entourécomme une star par trois entraî-neurs. Mais c’est à la sueur de sonfront, à la force du mollet et dubiceps qu’il a gravi les échelons.Joseph Abate était champion ro-mand en 2005 puis vice-cham-pion suisse en 2009 et 2010. Ce ti-tre vient récompenser le talent etl’abnégation, le travail de touteune équipe aussi.

LA DÉMONSTRATIONPour décrocher la récom-

pense suprême sur le plan natio-nal, le jeune boxeur n’a pas étéménagé. Son adversaire, plus ex-périmenté, n’a pas pour habitudede faire de la figuration. SamjliBurim, pensionnaire du club deNyon, n’est pas homme à se lais-ser impressionner. Il a dû cepen-dant se rendre à l’évidence: enface il y avait de la graine dechampion. Les deux boxeurs sesont affrontés deux fois. La pre-mière manche est revenue àAbate qui a remporté les troisrounds, 6 à 1, 9 à 3 et 14 à 6. La fi-nale aussi, 7 à 6, 10 à 7 et 14 à 10.«Le premier combat était exem-plaire. Les puristes ont apprécié laqualité technique des boxeurs. La

finale, avec la pression, ressem-blait davantage à un combat derue.» C’est Philippe Abate qui osecette analyse. Le père du cham-pion est aussi l’un de ses entraî-neurs: «Joseph est un gars bien. Ilréussit à concilier le sport et lesétudes au collège de Saint-Mau-rice. Cela demande beaucoup detravail. Mais il est habité par lapassion de la boxe.»

LES AUTRESUne soixantaine de person-

nes se retrouvent régulièrementau local du Boxing-Club. Six li-cenciés suivent un entraînementparticulier sous les ordres de Sal-vator Milazzo, Josy Favre, Phi-lippe Abate. Au menu de JosephAbate figure le meeting de Ge-nève, le 26 mars prochain. Cesera aussi le baptême du feu pourReginaldo Duarte. Quant à EvaAbate et Julien Gaist, ils serontsur le ring le week-end de Pâquesà Palézieux. Joseph Abate, quelques minutes après son combat victorieux. LDD

Le champion peut compter sur les conseils de trois entraîneurs: Salvator Milazzo, Philippe Abate et Josy Favre. LDD

La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 29

Les bonnes choses vont souvent par deux.C’est le cas pour Romain Jollien, lutteur deson état. Après avoir remporté la médailled’or aux championnats suisses juniors delutte gréco-romaine, il a récidivé dans le stylelibre. Pour la petite histoire, Jimmy Martinettirappelait que seuls David Martinetti etPierre-Didier Jollien avaient signé cette per-

formance au même âge que Romain Jollien.

LES MÉDAILLÉS DU SPORTINGLe titre glané par qui vous savez n’est pas

la seule récompense du Sporting. Joël Pierroza remporté l’or pendant que Ryan Martinettiet Samuel Barmanont revenaient avec unemédaille de bronze autour du cou. MAG

C’est par les Boucles du Sud, en Ardèche,que les 3 élites valaisans de l’équipe conti-nentale Atlas Persona BMC, Johnatan Fu-meaux, Raphaël Addy et Sébastien Reichen-bach commençaient leur saison. Pour sapremière course de la saison, Sébastien Rei-chenbach s’était fixé comme objectif deprendre l’échappée matinale, ce qu’il réussitavec brio. Après une dizaine de kilomètres, ilse retrouva à l’avant en compagnie de 11 au-tres coureurs, tous plus chevronnés que lui.Reichenbach était satisfait de sa journée«C’était un bonne expérience de faire uneéchappée de 150 km avec les professionnels,même s’il m’a manqué du rythme de coursepour tenir plus longtemps.» De son côtéJohnatan Fumeaux prit une bonne 59e placealors que Raphaël Addy lâcha prise peuaprès la mi-course.

Déjà en jambes!CYCLISME | Sébastien Reichenbach mouline à fond.

Doublé de JollienLUTTE | Deuxième médaille d’or pour le champion du Sporting.

Bon sang ne saurait mentir. Comme son père Pierre-Didier, Romain a réussi le doublé l’année de ses 20 ans.Un bel exploit! LDD

BRÈVES DE LA RÉGION

TOURNÉE DES CROSSLa tournée valaisanne des cross 2010-2011 apris fin avec le championnat cantonal qui a eulieu à Vouvry. Si ces nombreux jeunes méritenttous des félicitations, certains reçoivent unemention spéciale de par leur victoire lors dechacune des quatre manches: il s’agit de LauraBassegio et Natacha Savioz de SG Saint-Mau-rice et Adrien Farquet du CABV Martigny. Lesautres vainqueurs de la région se nomment:Chantal Tenthorey et Lisa Bassegio du SG Saint-Maurice, Mae Derivaz, Ludovic Lattion etSimon Rouiller du CABV Martigny.

GYMNASTIQUE À MARTIGNYLe 12 mars 2011, la société de gymnastiqueMartigny-Aurore a le plaisir et l’honneurd’organiser le premier Meeting Agrès-Gymnasti-que de la toute nouvelle association Gym-Valais.Plus de 710 gymnastes âgés de 6 à 25 ans etplus, vont se rencontrer en ville de Martigny.Pour le concours agrès, quelque 500 gymnastesvont se retrouver à la salle du Midi dès7 h 55. Lors de cette compétition, vous pourrezadmirer les différents tests ainsi que, dès20 heures, la catégorie Elle & Lui. Les remisesde médailles sont prévues à 14 h 10 et 21 h 15.Pour le concours de gymnastique, environ 200participantes sont attendues dès 8 heures à laSalle du Manoir. Vous pourrez découvrir lematin les catégories tests et dès 13 h 30, leslibres et les gymnastiques à deux. Les remisesde médailles sont prévues à 13 h 15 et 18 h 30.Des cantines seront installées aux abords des 2salles de compétitions. Divers petites restaura-tions vous seront proposées.

ATHLÉTISMEDans le cadre du championnat d’Europe d’athlé-tisme en salle de Paris/Bercy, la sociétaire duCABV Martigny Clélia Reuse a couru le 60 mhaies en 8”24 (à cinq centièmes de sameilleure performance); elle a terminé au dix-septième rang, à deux centièmes d’une qualifi-cation pour une demi-finale. Clélia Reuse adémontré qu’elle possédait le mental pouraffronter dorénavant un championnat dans lesmeilleures conditions.Les athlètes du CABV Martigny ont frappé fort àl’occasion du championnat suisse de cross quis’est déroulé dans la capitale valaisanne. Chezles élites hommes, sur dix kilomètres d’un par-cours exigeant, Pierre-André Ramuz a réussiune belle course en terminant au 13e rangalors que Xavier Moulin prenait la 19e place.Lors du cross court des dames «élites», surtrois kilomètres, Christelle Vallotton a pris le12e rang. Lors de l’épreuve des juniors garçons,sur six kilomètres, Alexandre Vouilloz 12e en21’38 a précédé Bruno Métral 13e.Sébastien Reichenbach est sorti du bois lors de la

première course. HOFMANN

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La Gazette | Vendredi 11 mars 2011 SKI-ALPINISME 31

L’intégrale du RogneuxLOURTIER| Organisée par le ski-club Grand-Combin,la 2e édition se déroule le dimanche 13 mars.

Emmanuel, Florent et Marie Troillet. Deux champions du monde sur trois! Pas mal pour la famille bagnarde,spécialisée dans le ski-alpinisme. GÉRARD BERTHOUD

B E R N A R D M A Y E N C O U R T

Par équipes de deux, cette course populairefait partie du calendrier de la coupe de Suissede ski-alpinisme. Après le succès obtenu en2009, les organisateurs se réjouissent d’ac-cueillir des centaines d’athlètes dans leur vil-lage typique de la vallée de Bagnes.

«Malgré les faibles chutes de neige durantcet hiver, les conditions restent très bonnes»,assure le restaurateur Jean-Marc Pellissier,coprésident du comité d’organisation.

MARIE ET FLORENT TROILLETChampionne du monde par équips lors

des récents Mondiaux de Claut en Italie, larégionale Marie Troillet aura le privilège decourir avec son frère Florent. Ou est-ce l’in-

verse? Disons plutôt que le néoretraité Flo-rent Troillet aura la chance de se faire emme-ner par sa sœur championne du monde.Cette équipe, certes redoutable, aura fort àfaire. En effet, les vals de Bagnes et d’Entre-mont fourmillent de grands talents avec, no-tamment, Alan Tissières de Praz-de-Fort,champion du monde junior de course verti-cale et du relais, ou Marcel Theux d’Orsières,vice-champion du monde de relais et mé-daillé de bronze au sprint, ou encore le jeuneThomas Corthay de Vollèges, champion dumonde junior du relais. Avec qui courront lestrois membres du Swiss Team? La réponsesera donnée dimanche matin. Ces sportifsméritants et chevronnés exportent très loin àla ronde les couleurs de leur magnifique ré-gion.

DÉPARTS ÉCHELONNÉSAfin d’assurer une sécurité maximale, les

organisateurs proposent des départs éche-lonnés de demi-heure en demi-heure à partirde 6 h 30 sur le parcours A. «De la sorte, tousles participants pourront en principe franchirsans difficulté le passage des Reunes», témoi-

gne encore le coprésident. Entre Lourtier et lesommet du Rogneux (3 077 mètres), le dénive-lé est de 2 027 mètres.

Sur le parcours B, le départ est prévu à8 h 20. Les concurrents s’engagent sur unedistance de 10,2 km avec un dénivelé de1 023 mètres.

COURSE POUR LES ENFANTSL’Intégrale du Rogneux présente plu-

sieurs originalités. Notamment, cette courseoffre aux enfants de s’exprimer sur un tracéfort sympathique avec un dénivelé de187 mètres sur une distance de 3,29 km. Ils’agit toujours d’une course par équipes avecde nombreuses catégories et des prix attractifsà remporter.

PRÉSENCE DE LA SFLa chaîne de télévision suisse alémanique

SF Schweizer Fernsehen couvrira la course.Sport très populaire en Suisse romande, leski-alpinisme peine à trouver son public ou-tre-Sarine. Lors des récents Mondiaux deClaut, un seul coureur alémanique a pris partaux compétitions. Il s’agit de Marcel Marti.

Le village de Lourtier et tout le val de Bagnesbénéficieront des retombées de cette pré-sence appréciée par les organisateurs et lescoureurs.

LE PROGRAMME6 h 30/7 h/7 h 30/8 h:départs en ligne du parcours A.

8 h 15: départ en lignedu parcours B.

8 h 20: départ en ligneparcours C (enfants).

Dès 10 h: arrivée des coureursà Lourtier.

Dès 11 h: restauuration chaude,animations.

15 h: résultats et remise des prix.

«Les organisateurs seréjouissent d’accueillirdes centaines d’athlè-tes dans leur villagetypique de la valléede Bagnes»

32 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 11 mars 2011

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