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Gama Entertainment - Paramount Pictures France Sarl...épiques telles que les spectateurs...
Transcript of Gama Entertainment - Paramount Pictures France Sarl...épiques telles que les spectateurs...
Paramount Pictures
présenteune production Platinum Dunes
Gama Entertainment / Mednick Productions / Heavy Metal Production
Un � lm de Jonathan Liebesman
DistributionMegan Fox, Will Arnett, William Fichtner, K. Todd Freeman, Danny Woodburn,
Noel Fisher, Jeremy Howard, Pete Ploszek, Alan Ritchson, Minae Noji
Producteurs exécutifs Denis L. Stewart, Eric Crown, Napoleon Smith III, Jason T. Reed
Produit par Michael Bay, Andrew Form, Brad Fuller, Galen Walker, Scott Mednick, Ian Bryce
D’après les personnages des Tortues Ninja créés par Peter Laird et Kevin Eastman
Scénario de Josh Appelbaum & AndrE Nemec et Evan Daugherty
Réalisé par Jonathan Liebesman
SORTIE LE 15 OCTOBRE 2014
VOST – 2D – Durée : 1h40
Photos disponibles sur www.image.net
DISTRIBUTION PRESSE
Paramount Pictures France Muriel Kintziger / Claire Zambaux
20/24, rue Jacques Ibert [email protected] Levallois-Perret [email protected]él. : 01 40 87 47 00 Tél. : 01 40 87 47 57/58
ninjaturtles-lefilm.fr
/NinjaTurtles.FR
Pour toute information sur les � lms distribués par Paramount Pictures France
connectez-vous sur
www.paramountpictures.fr
#NinjaTurtles
@PARAMOUNTFR
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SYNOPSIS
Tenez-vous prêts : quatre héros de légende
vont bientôt faire parler d’eux à New York…
Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau
gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le
cerveau, vont tout faire pour défendre la ville
de New York,
prise entre les griffes de Shredder. Entre deux
dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr)
et un entraînement intense aux arts martiaux,
prodigué par leur maître Splinter,
ils vont accomplir leur destin, aidés par la
courageuse reporter, April O’Neil.
Accrochez-vous…les Ninja Turtles arrivent le
15 octobre au cinéma !
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NOTES DE PRODUCTION
« Vous vivez, vous mourrez, vous vous battez… comme des frères. Rappelez-vous, rien n’est plus solide qu’une famille »
(Maître Splinter)
Alors que New York est plongé dans les ténèbres,
la population a toujours plus que besoin de héros
— et elle va en avoir pour son argent, avec le retour
des plus improbables défenseurs de la veuve et de
l’orphelin que l’humanité ait jamais connus : une force
implacable autant que reptilienne connue sous le
nom de Tortues Ninja. Extrêmement populaires, ces
personnages de comics aussi tenaces qu’hilarants,
créés par Kevin Eastman et Peter Laid, font ainsi
leur entrée fracassante dans le 21ème siècle, après
avoir captivé plusieurs générations de lecteurs et de
spectateurs pendant des décennies.
La criminalité et la peur se répandent dans les
rues de la ville, depuis que Shredder et son clan des
Foot ont fait fléchir d’une poigne de fer tout ce que
New York pouvait compter de résistance, de la police
aux hommes politiques. De fait, l’avenir de la grosse
pomme paraît bien funeste, mais c’est sans compter
sur nos quatre frères, survivants d’une expérience
scientifique ratée, qui sortent des égouts pour prendre
le destin de leurs compatriotes en main, sous la forme
des célèbres membres du groupe d’autodéfense
masqué. Pour affronter Shredder et contrer son plan
diabolique de domination, les Tortues Ninja vont
s’allier à la journaliste sans peur April O’Neil (Megan
Fox) et à son caméraman à l’humour bien trempé
Vern Fenwick (Will Arnett), avec pour seul objectif
de sauver les citoyens de New York.
Paramount Pictures et Nickelodeon Movies présentent
une production Platinum Dunes, en association avec
Gama Entertainment/ Mednick Productions/Heavy
Metal Production : NINJA TURTLES. Le film est réalisé
par Jonathan Liebesman (LA COLÈRE DES TITANS),
d’après un scénario écrit par Josh Appelbaum et André
Nemec (MISSION : IMPOSSIBLE - PROTOCOLE
FANTÔME) et Evan Daugherty et produit par Michael
Bay (la franchise TRANSFORMERS), avec comme
acteurs principaux Megan Fox, Will Arnett, William
Fichtner, Danny Woodburn, Abby Elliott, Noel Fisher,
Jeremy Howard, Peter Ploszek, Alan Ritchson et
Minae Noji.
TURTLE POWER – REBOOTED!Les héros uniques à la demi-carapace sont de retour et
c’est une nouvelle génération de Tortues Ninja qui éclôt
des égouts de New York. Cette nouvelle incarnation, toute
en fraîcheur, allie les origines souterraines et graveleuses
de la Tortue avec cet irrésistible attrait pour la baston
et cette gaieté communicative qui en ont fait les idoles
du cinéma d’action les plus sympathiques qui soient…
et c’est ainsi que retentit leur fameux cri de guerre,
« Cowabunga ! », dans ce film live qui mixe habilement
bastons de haute voltige et effets spéciaux de pointe.
Ce reboot plein d’action et de rebondissements raconte
comment les Tortues Ninja sont nées en laboratoire, pour
devenir immédiatement des frères indissolublement
loyaux, le tout sous la houlette du producteur Michael
Bay, connu pour transformer en or tout ce qu’il touche et
bien entendu particulièrement pour avoir métamorphosé
des jouets pour enfants, les Transformers, en franchise
générant plusieurs milliards de recette. En partant des
séries animées populaires produites par Nickelodeon,
Bay s’est associé à ses partenaires chez Platinum Dunes,
Andrew Form et Brad Fuller, pour donner vie à une
version ultra-modernisée des célèbres reptiliens masqués.
Ensemble, ils ont monté une incroyable équipe de
jeunes acteurs et de brillants créatifs, notamment plus
de 400 artistes numériques, tous déterminés à fusionner
acteurs de chair et d’os et séquences hypnotisantes
mêlant fantaisie, bons mots et combats de haute voltige,
pour ces tortues adolescentes désireuses de sauver leur
ville.
Les origines des Tortues Ninja remontent à 1983, année
où les auteurs de comics Peter Laird et Kevin Eastman
ont imaginé quelques courtes histoires originales mettant
en exergue ces tortues peu communes, portant des
masques et utilisant d’antiques armes ninja ! Au début,
cela ne devait être qu’une parenthèse et il s’agissait avant
tout de parodier les superhéros plus classiques, mais les
personnages étaient si vifs et amusants par rapport aux
habituels héros tourmentés, que Laird et Eastman se sont
pris au jeu et n’ont pas pu leur résister.
Rapidement, personne n’a d’ailleurs pu leur résister !
Et c’est ainsi que sous l’intriguant sobriquet de TEENAGE
MUTANT NINJA TURTLES et en portant séparément des
noms d’artistes de la Renaissance (Leonardo, Raphael,
Donatello et Michelangelo) est paru un premier album.
Laird et Eastman ont dû emprunter de l’argent pour
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imprimer les 3000 premiers exemplaires, mais dès le
volume 2 ils avaient reçu plus de 15000 souscriptions, et
les chiffres n’ont fait que grossir irrémédiablement.
La bande dessinée originelle présentait un monde
noir assiégé par le mal. Mais rapidement, les Tortues ont
effectué un virage important quand elles ont engendré
une série animée pour enfants ultra-populaire, en 1988,
suivie de près par un premier long-métrage au cinéma,
en 1990. C’est à ce moment que les personnages se sont
développés, devenant notamment d’inconditionnels
mangeurs de pizza aux attitudes de plus en plus
irrévérencieuses… et soudain le monde fut pris dans une
tornade de Tortues-Ninja-Mania… Les enfants de tous les
âges et de toutes les origines en voulaient toujours plus
et les étagères des chambres se sont remplies de jeux
vidéo ou encore de figurines.
Quand il fut décidé de moderniser la franchise, l’on
partit sur une combinaison des deux fils historiques :
l’action et le rythme des origines, avec la comédie et la
camaraderie à toute épreuve développées un peu plus
tard.
Brad Fuller raconte : « Avec ce projet, nous avons
recherché à satisfaire des générations entières de fans,
sans toutefois fermer la porte à un nouveau public. Il y a
un côté sombre qu’on n’avait pas vu auparavant avec les
précédents films ou séries, mais on a bien fait attention
à garder tout le côté fun et divertissant des personnages,
parce que c’est vraiment la base des Tortues Ninja. »
Les dernières avancées techniques en matière de
motion capture ont permis aux Ninja Turtles de se
mouvoir sur l’écran avec un réalisme stupéfiant —ou
en tout cas avec le réalisme maximal auquel on peut
s’attendre lorsqu’il s’agit de faire déambuler des reptiles
d’une demi-tonne dans les rues de New York ! Au-delà
de ces prouesses techniques, le plus grand soin a été
accordé à l’élaboration des personnalités de chaque
personnage.
Andrew Form précise : « Dès le début, nous avons senti
que la vérité de ce film se jouerait principalement autour
de ce qu’on raconterait sur ces personnages. On savait
que la technologie nous permettrait de faire des choses
incroyables, qu’on n’aurait même pas pu imaginer il y a
20 ans. Il nous fallait alors nous focaliser sur ce que sont
vraiment les Tortues, afin d’apporter une vraie fraîcheur.
En fin de compte, c’est d’abord l’histoire de quatre frères
très unis et de comment s’est construite cette famille hors
du commun. »
Pour trouver ce parfait équilibre entre récit, techno-
logie et la mise en avant des personnages, les producteurs
ont porté leur choix sur Jonathan Liebesman, un jeune
réalisateur à la pointe de l’innovation connu pour styliser
au mieux les scènes d’action, comme on a pu le remarquer
dans WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES,
LA COLÈRE DES TITANS ou encore MASSACRE À LA
TRONÇONNEUSE : LE COMMENCEMENT.
« Jonathan a une grande expérience des effets
spéciaux numériques et, surtout, il a déjà montré sa
grande capacité à rendre réel ce qui ne l’est pas » nous
dit Fuller. « Les scènes d’action qu’il a imaginées pour
WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES étaient
vraiment fantastiques, et nous espérions qu’il apporte la
même sensation de réalisme aux Ninja Turtles. »
Liebesman a été ravi de pouvoir emmener les Tortues
vers une alchimie inédite entre prouesses digitales et
action live. « J’ai moi aussi grandi avec les Tortues Ninja
et j’adorais leur humour » se souvient-il. « Mais ce qui m’a
excité le plus est qu’avec les technologies récentes l’on soit
capable de leur faire passer un réel cap au niveau des
chorégraphies et des combats. On a essayé de conserver
tout ce qui faisait leur charme, notamment l’humour
donc, tout en s’autorisant de grosses scènes de combat
épiques telles que les spectateurs d’aujourd’hui aiment
en voir. »
Le réalisateur poursuit : « Je crois que le principal
facteur est que les Tortues Ninja sont fun. C’est vraiment
leur attribut numéro un. En second, il y a le fait que
ce sont des mutants et çà, j’ai toujours rêvé de savoir
comment ça s’était produit ! Enfin, en troisième position,
il y a le spectacle représenté par de gros et solides reptiliens
capables d’être des superhéros pratiquant le Ninjustu.
Et ça, c’est encore quelque chose qu’on a eu la chance
de pouvoir montrer pour la toute première fois, avec ce
film. »
Il a commencé par croquer chaque personnage avec
en ligne de mire une icône de la pop culture comme
référence. Ainsi, Leonardo a été associé au Tom Hanks
leader déterminé d’IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN,
Raphael au Clint Eastwood des westerns spaghetti de
Sergio Leone, Michelangelo au comique laconique de Bill
Murray dans SOS FANTÔMES et Donatello au Spock tout
en pragmatisme de STAR TREK.
Liebesman précise : « En réinventant les Tortues Ninja,
on voulait que les gens se focalisent un peu plus sur leurs
personnalités, tout en les rendant encore plus ‘larger
than life’, avec même un aspect un peu plus sombre. En
fait, on cherchait à les rendre aussi fun que dur à cuire. »
Pour arriver à ses fins, le réalisateur a dû diriger
une équipe vraiment imposante, mais comme il le
dit lui-même, cela valait le coup : « C’est incroyable le
nombre de personnes qu’il faut impliquer pour donner
la vie à un seul de ces personnages ! Acteurs, animateurs,
bidouilleurs numériques, etc. Mais c’est ce qu’il faut si
l’on veut que le résultat soit crédible et réaliste. »
Le résultat escompté par Liebesman était au-delà
de l’obtention d’effets à couper le souffle. Il voulait
souligner les liens incassables qui font des Ninja Turtles
de vrais héros luttant pour leur ville, comme le raconte
Will Arnett, qui joue le cameraman Vern Fenwick : « Ces
Tortues ont des personnalités bien palpables et qui vont
parler aux adolescents. En même temps, ce que j’aime
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le plus dans le film, c’est qu’il s’agit d’un conte éternel
racontant comme une famille perdue arrive à ses fins en
étant solidaire et bienveillante. »
DERRIÈRE LES MASQUES : À LA RENCONTRE
DE LA FAMILLE NINJADès le début, le moment clef dans l’élaboration des
nouvelles Tortues Ninja a été de les réinventer. Il était
essentiel que le charisme et l’aspect comique de nos
Ninja Turtles brillent d’un nouveau feu, forgeant ainsi
une nouvelle mythologie mutante surmultipliée par les
possibilités d’un film tourné au 21ème siècle. De fait,
chaque membre de la famille Ninja se caractérise par une
attitude et des compétences uniques.
Leonardo :
Appelé ainsi d’après le peintre et inventeur Leonardo
Da Vinci, Leonardo est le plus calme et cool des Tortues,
un maître du zen qui prend très à cœur la responsabilité
d’être l’aîné de la fratrie. Par chance, Leo est immense
et, muni de ses katanas, il excelle avec une exactitude
mortelle.
Bien que Leonardo ait toujours été le plus sérieux et
le plus discipliné des quatre frères, et ce depuis la toute
première bande dessinée, ce Leo-là incarne à la perfection
un « battant » avec une mission que la grande majorité des
adolescents d’aujourd’hui ne connaissent pas : sauver le
monde tout en gardant ses petits frères en sécurité ! En
prenant les choses là où Maître Splinter les a laissées, il
sert de père de substitution à sa famille. Et pour ce qui est
de la partie ninja de leur héritage, personne ne s’entraîne
aussi durement que Leo, ce qui fait de lui un adversaire
redoutable pour qui menacerait leur fraternité.
Raphael :
L’homonyme du peintre de fresques connu comme le
père du style Renaissance est tout sauf le premier venu.
C’est le rebelle et le ‘bad boy’ des quatre frangins, connu
non seulement pour son masque rouge à l’aspect féroce,
son parfait maniement de deux saïs toujours parfaitement
aiguisés, mais aussi pour ses opinions bien tranchées.
Surnommé ‘Raph’, Raphael est sans contestation possible
celui des quatre qui agit le plus spontanément sans se
poser de questions ensuite. Cependant cette personnalité
orageuse, il est aussi loyal à l’égard de ses frères qu’eux
le sont avec lui.
Si l’on se réfère aux premiers Comics, Raphael était
toujours le plus impétueux, mais il a évolué et est devenu
le petit malin chouchou du quartet. Et comme jamais, ses
compétences aux combats et son intrépidité continuent
de donner aux Ninja Turtles un sérieux avantage lorsqu’il
s’agit de combattre les forces du mal.
Michelangelo :
Le peintre et sculpteur italien Michel-Ange, aussi
inimitable que perspicace, prête son nom au plus jeune
des frères. Grand fan de glisse (surf et skateboard
confondus), ‘Mikey’ revêt un masque orange et fait
tourbillonner son nunchaku, tout en ayant toujours le
jargon juste, le tout entre deux bouchées de pizza.
Parce qu’il est celui qui ressemble le plus au dessin originel
de Kevin Eastman, certains considèrent Michelangelo comme
le tout premier Tortue Ninja. Depuis lors, au travers de leurs
nombreuses aventures, en BD, à la télévision ou au cinéma,
Michelangelo incarne le cœur des frères et est l’auteur de
nombreuses punchlines, comme par exemple leur célèbre
« Cowabunga ! ». Peu importe la tension de la situation dans
laquelle les Ninja Turtles sont empêtrées, Mikey ne perd
jamais rien de sa verve, humour et intrépidité étant ses deux
traits de caractère les plus remarquables.
Donatello :
Avec son nom inspiré du peintre et sculpteur florentin,
qui a laissé une trace indélébile dans le monde de l’art,
Donatello est le cerveau du quatuor, celui qui est le plus
à l’aise avec les nouvelles technologies. C’est aussi le plus
grand des frères qui, derrière son masque violet, préfère
utiliser la parole que son bô pour régler les conflits, même
s’il n’hésite pas à allier l’acte à la parole en cas de besoin.
Depuis les tout premiers Comics, Donatello est décrit
comme le plus malin des Tortues Ninja. Dans le film NINJA
TURTLES, il est à nouveau dépeint comme un inventeur
hors pair : celui qui met au point tous les gadgets les
plus fabuleux utilisés par les quatre frères. En imitant
les geeks cools et ultra-doués qui révolutionnent notre
quotidien, Donatello est tout à fait capable de pirater une
caméra de vidéosurveillance, avec la même dextérité que
celle qu’il emploie au maniement de son bô.
MaI^tre Splinter :
Parfois simplement appelé Splinter, c’est un rat mutant
et il est la figure paternelle des Ninja Turtles. C’est aussi
lui qui les instruit aux techniques et à l’état d’esprit ninja,
il est leur maître de Ninjutsu.
Partie intégrante de l’univers des Tortues Ninja depuis
la toute première bande dessinée, le rongeur âgé pourrait
paraître minuscule dans sa stature, mais il compense sa petite
taille avec sa nature énorme et omnisciente. Et quand les
choses tournent mal, Splinter est toujours prêt à se sacrifier.
AMIS DES TORTUES ET ENNEMIS DES NINJAS
Alors que les Ninja Turtles errent secrètement dans les
égouts, deux personnes les découvrent ; ils deviendront
ensuite des personnages-clé dans leur tentative de libérer
la ville de la poigne de Shredder : la reporter April O’Neil
et son acolyte cameraman Vern.
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« Nous sommes partis de l’archétype d’April O’Neil,
à savoir une jeune femme en détresse, puis l’avons
modelé spécifiquement à Megan [Fox], qui apporte sa
personnalité et sa formidable détermination au rôle. »
raconte Liebesman. « C’est un personnage qui a beaucoup
à prouver. Elle est magnifique, mais tout le monde doute
d’elle, et c’est pourquoi il nous fallait une actrice qui nous
donne plus que simplement de la beauté à regarder. En
définitive, elle devient presque un nouveau membre de la
famille et une véritable héroïne pour les Ninja Turtles. »
Comme tant de personnes de sa génération, Megan
Fox a grandi avec les Tortues Ninja et elle était très
impatiente de les voir ainsi renaître. « Je suis une
grande fan et j’avais vraiment très envie que ce projet
se concrétise » se souvient-elle, « Je n’ai jamais été aussi
enthousiaste à l’idée de participer à un film, que pour
NINJA TURTLES ».
Une partie de cet enthousiasme est liée au fait que les
Tortues Ninja ont marqué les mômes, tous âges et toutes
origines confondus. « J’aime l’idée que chaque Tortue
reflète différents traits de caractère bien spécifiques. Je
crois qu’une des raisons pour lesquelles les mômes adorent
les Tortues Ninja est qu’on a chacun notre préférée — et
en général, c’est parce que c’est celle qui reflète le plus
notre propre personnalité. »
Quand April découvre l’existence des Ninja Turtles,
elle croit tout d’abord tenir un super-scoop et finalement
se retrouve rapidement embarquée dans leurs plans
pour venir en aide aux citoyens de New York. Megan
Fox adore le sens de justice du personnage. « Dans mon
esprit, c’est une espèce de Jeanne d’Arc, à sa manière —
quelqu’un capable d’accomplir les choses les plus folles
pour une cause qui lui paraît juste. » précise l’actrice.
L’on retrouve aux côtés de Megan Fox, dans le
rôle du cameraman digne de confiance, Will Arnett, la
star canadienne de la comédie, vu à la télévision avec
LES MILLER ou 30 ROCK, entendu dans LA GRANDE
AVENTURE LEGO (il est Batman) ou MOI, MOCHE ET
MÉCHANT (il est Perkins) ; remarqué, enfin, dans MEN IN
BLACK 3 ou encore JONAH HEX. Arnett dit de Vern, son
personnage : « C’est un survivant, à sa manière. Il a tout
vu, il a été au cœur de l’action et aujourd’hui il est prêt
à passer lui-même à l’action. Quand April court après
son scoop, il est un peu blasé et ne pense presque qu’à son
chèque. Cependant, dès qu’April se montre solidaire des 4
frères, il n’a plus qu’une idée : l’aider au mieux. »
En tant que père de deux jeunes enfants, eux-mêmes
d’ardents fans des récentes séries animées, Arnett était
particulièrement impatient d’être partie prenante de l’univers
des Ninja Turtles — et accessoirement d’endosser son
premier grand rôle ‘live’. « Je crois que j’avais probablement
sous-estimé à quel point le film serait exigeant physiquement
parlant, mais c’est aussi ce qui est éclatant quand on
participe à un film d’action » admet-il. « J’ai fait des choses
que je n’imaginais jamais pouvoir faire, comme de sauter
sur des morceaux de décor ou me jeter par terre, le tout sous
les coups de feu, voire les explosions ! Il y a franchement des
façons plus ennuyeuses de passer une journée. »
Et travailler en tandem avec Megan Fox n’en est pas
une non plus. « Megan paraît tellement naturelle dans
ce genre de gros blockbusters d’action. Elle a ça dans le
sang. Elle peut se retrouver dans un monde sens dessus
dessous, avec tout qui s’écroule autour d’elle, qui explose
ou tombe en morceaux, à la vitesse de l’éclair, sans
qu’elle perde une once de son charme et de son allure
incroyable » observe l’acteur.
Liebesman a été ravie par l’alchimie entre les deux.
« On a vraiment eu de la chance d’avoir Will Arnett, qui
est un acteur formidable, impliqué dans le projet. Il est
d’un naturel si drôle. Je laissais simplement les caméras
tourner et ensuite on avait vraiment l’embarras du choix
devant la richesse répétée de ses prestations. »
Tout aussi vital que pour trouver leurs alliés, a été le
casting de la parfaite incarnation du mal : le milliardaire
Eric Sacks et son alter ego seigneur du crime Shredder.
Pour donner corps aux zébrures de ce bandit complexe
et moderne, les producteurs ont été chercher William
Fichtner, un acteur polyvalent qui compte dans sa
filmographie l’épopée de science-fiction ELYSIUM de
Neill Blomkamp, la comédie CRAZY NIGHT de Shawn
Levy ou encore PEARL HARBOR et ARMAGEDDON, tous
deux signés Michael Bay.
« Will est génial mais c’est aussi un acteur très sérieux »
raconte Bradley Fuller. « Plutôt que d’en faire trop et de
péter un câble avec ce personnage, Will a fait le choix
d’une approche beaucoup plus réaliste, beaucoup plus
intrigante. Franchement, le Eric Sacks qu’il a personnifié
ressemble vraiment à la perfection à certaines grandes
personnalités médiatiques qui vivent à New York. »
Comme beaucoup, Fichtner a ses propres liens avec
les Tortues Ninja. Il se souvient que son fils avait des
figurines de la série et quand il a dit à son neveu qu’il
pensait jouer dans le nouveau film de la franchise, le
garçon lui a très sérieusement prodigué ce conseil :
« Oncle Bill, tu dois le faire ! ».
Une fois rattaché au projet, il a immédiatement été
inspiré par Sacks et sa double personnalité. « Eric Sacks
est un individu complexe. » nous dit l’acteur. « Et la
façon dont sa vie croise celle d’April crée des perspectives
fascinantes. Au cours du film, on découvre d’où vient
Sacks et pourquoi il est devenu ainsi. »
En plus d’April, des Ninja Turtles, de Splinter et
de Shredder, les fans les plus assidus de la franchise
reconnaîtront d’autres personnages originaux — pour
beaucoup montrés sous un nouveau jour. Comme par
exemple Karai, bras droit de Shredder joué par l’actrice
américano-japonaise Minae Noji (HOPITAL CENTRAL), ou
le rédacteur fort en gueule Burne Thompson, réincarné
en Bernadette Thompson sous les traits de la toujours
facétieuse Whoopi Goldberg.
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Goldberg était plus qu’heureuse de se retrouver sur le
projet. « J’ai voulu travailler avec les Tortues Ninja depuis
que ma fille est toute petite. Elle ne désirait rien de plus
au monde que de me voir dans le tout premier film de la
franchise. Presque 25 ans plus tard, ma fille est grand-
mère, mais on est toutes les deux excitées comme des
puces à l’idée que je fasse enfin partie de la distribution
d’un film sur les Tortues Ninja. »
UN TERREAUSUPERPUISSANT :
LES AVANCÉES EN MOTION CAPTURE
Une fois les acteurs associés au projet, la production
avait fait un grand pas vers la réinvention des Ninja Turtles.
L’étape suivante serait la plus périlleuse : mélanger de tels
performers, aux personnalités fortes et vibrantes, avec
les dernières prouesses technologiques en matière de
Motion Capture. Pour se faire, les producteurs utilisèrent
les techniques déjà rudement mises à l’épreuve pour
TRANSFORMERS.
« Une chose que j’admire dans les films de Michael
Bay, et tout spécialement les TRANSFORMERS, est qu’il
repousse sans cesse les limites du possible. Je pense que
la meilleure façon de faire des effets numériques et
d’avoir le plus de choses réelles possibles, dans le cadre. »
explique Liebesman. « C’est pourquoi il était important
d’avoir toujours des acteurs rasés dans le cadre pour
jouer les Ninja Turtles, mais aussi des cascadeurs pour
les scènes de combats et d’arts martiaux, parce qu’il est
toujours plus facile pour les animateurs de remplacer
quelque chose de réel par quelque chose d’imaginaire
plutôt que de simplement l’imaginer. »
La barre fut placée immédiatement très haut avec
le recrutement de Pablo Helman, d’Industrial Light &
Magic, pour superviser l’ensemble des effets spéciaux
numériques — et surveiller la bonne mise en œuvre
du système de motion capture de quatrième génération
d’ILM, le plus récent et le plus performant en matière de
photo réalisme, poussant la qualité à des niveaux sans
précédent. « Les tout nouveaux costumes de tracking
imaginés par ILM et la technologie associée nous ont
permis de traduire les performances produites en
animation d’un réalisme jamais atteint auparavant »,
précise Liebesman.
Helman a été on ne peut plus satisfait d’être choisi
comme berger pour introduire les Ninja Turtles au cœur
de notre ère de haute technologie. « C’est un challenge
que je ne pouvais refuser. » explique-t-il. « Le film est le
mariage parfait entre des images générées par ordinateur
et de vraies performances d’acteurs —un mariage entre
la science et la fibre artistique. »
Dès le début, Helman savait quelle réaction il
recherchait. « On voulait que le public voit les Tortues et
se demande ‘mais comment ont-ils bien pu réaliser ça ?’ »
avoue-t-il. « Une des choses sur lesquelles on s’est concentré,
a été de capturer au mieux la moindre subtilité, la
moindre nuance, des émotions parfois à peine palpables
mais qui forgent pourtant des liens invisibles forts entre
les personnages et les spectateurs. »
Pour capturer l’essence même de ces nuances, Helman
a immergé son équipe dans l’univers détaillé du visage
humain — et en fin de compte du visage des Tortues.
Cela impliquait de nouvelles innovations, comme ces
caméras HD ultra-réduites apposées sur le casque des
acteurs et qui enregistraient les moindres mouvements
des yeux ou du faciès. Mouvements traduits en téraoctets
d’informations codées avec lesquelles les animateurs
pouvaient ensuite s’amuser.
Pour que les personnages donnent encore plus
l’impression d’être de chair et de sang, les acteurs ont
revêtu les tout nouveaux costumes de motion capture,
beaucoup moins importuns et qui permettent des
mouvements plus naturels et fluides que les versions
précédentes. Plusieurs mois de préparation ont été
nécessaires, à l’adaptation de ces costumes et casques
faits sur mesure.
Plus tard, sur le plateau, les quatre acteurs qui jouent
les Tortues avaient le droit à leur session quotidienne de
deux heures où on leur appliquait une poudre faciale
blanche ainsi que différents capteurs, pour mieux
traquer encore leurs expressions. Et avant de tourner
pour de bons, ils enfilaient leur costume, leur casque,
mais aussi une coquille de tortue assez légère, afin que
leurs mouvements soient les plus réalistes possible,
notamment au niveau de la répartition des poids.
Les acteurs dans leur globalité ont tout simplement
adoré pouvoir interagir avec d’autres acteurs, par
comparaison à beaucoup d’autres films avec beaucoup
d’effets numériques où il s’agit parfois de parler… à des
balles de tennis qui servent de repère ! Megan Fox : « C’est
une vraie différence, et pas qu’un simple confort dans
le jeu, d’avoir de vrais acteurs à qui donner le change.
Alan, Pete, Noel et Jeremy étaient merveilleux ensemble
et c’était vraiment appréciable d’avoir de véritables
réactions humaines, parce que c’est toujours comme ça,
dans l’instant, que les acteurs trouvent les meilleures
idées. »
Le producteur Andrew Form ajoute : « Le système
que nous avons utilisé avait d’énormes avantages
pour tout le monde. Le plus important est que nous
avons pu tourner dans de vrais décors et avoir une
vraie connexion, au sens physique du terme, entre
tous les personnages en présence. Megan, par exemple,
pouvait regarder Leo dans les yeux et lui répondre
spontanément —mais tout en sachant qu’il allait plus
tard être transformé en tortue géante. »
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Pour Tim Harrington, superviseur de l’animation
pour ILM, et qui a travaillé sur des productions allant de
STAR WARS à AVENGERS, l’opportunité de mélanger des
environnements réels et des personnages numériques
était stimulante. Il a abordé ce travail titanesque avec
60 animateurs tous plus doués les uns que les autres.
« Le truc vraiment cool sur ce projet est que les Ninja
Turtles sont vraiment très ancrées dans la réalité. »
dit-il. « Une fois le tournage terminé avec les acteurs,
nous avons pu accélérer leurs coups de poing, rendre
leurs tournoiements deux ou trois fois plus rapides,
faire que leurs coups de pied soient encore plus hauts
dans les airs : en somme, leur donner un vrai impact de
superhéros. »
Harrington a alors adoré être témoin de l’alchimie en
devenir. « C’est un processus assez étonnant » continue-t-
il. « Les acteurs nous ont fourni l’ADN des personnages,
leur cœur et leur âme, après quoi notre armée d’artistes
et d’animateurs est arrivée et a peaufiné tout ça pour
faire en sorte que ces tortues à taille humaine deviennent
séduisantes et parfaitement crédibles. »
Plus que tout, Harrington fut estomaqué par les
résultats du nouveau système de capture faciale, qui a
fourni le matériau idéal pour quelque 750 plans où les
Tortues parlent. « Je pense que les gens ne vont pas en
croire leurs yeux » conclut-il. « La qualité du rendu est
totalement incroyable et ces tortues ont vraiment l’air
réelles ! Les fans vont adorer. »
En plus des tortues, la création de Splinter était
une tâche tout aussi époustouflante. « plinter était un
personnage très difficile à créer parce qu’il est vraiment
petit comparé aux tortues. Il y a aussi sa gueule, qui
est vraiment vraiment très longue, et qui rend encore
plus difficile la bonne articulation des mots. » explique
Helman. « On voulait vraiment qu’il soit perçu comme un
vrai maître, mais aussi que les gens puissent s’identifier
— ce qui avec un rat n’est pas des plus évidents ! Il y a
une raison qui explique pourquoi on ne sait jamais trop
ce que pense un rat. Ils n’ont pas de pupilles, aussi est-il
très difficile de savoir ce qu’ils regardent vraiment. Nous
avons alors utilisé le mouvement de ses favoris et de son
nez pour lui donner plus d’expression. »
Helman et son équipe ont par ailleurs imaginé
plusieurs environnements numériques, notamment la
cachette de Shredder, un labyrinthe sur plusieurs niveaux
et le dojo, où une épreuve de force a lieu.
Pour Harrington, un des plus gros défis était la
chorégraphie du combat dans le dojo. « Les scènes d’arts
martiaux sont très élaborées et complexes. » indique-t-il.
« Il nous fallait être capable de contrôler la caméra. On
ne se contentait donc pas d’animer les personnages, il
fallait aussi assurer l’animation des caméras dans le
respect du design prévu pour la prise en question. »
Helman affirme que le plus grand succès techno-
logique a finalement été de réussir à rendre palpable
la camaraderie entre les Ninja Turtles. « Mes moments
préférés dans le film sont les plus personnels, ceux où on
apprend vraiment à mieux les connaître. » précise-t-il.
« J’adore la scène où les 4 frères reviennent dans leur
tanière après une nuit d’aventure et où l’on voit comment
ils s’entendent bien… ou ne s’entendent pas, d’ailleurs,
comme tout frères qui se respectent ! C’est une scène qui
montre à la fois la mythologie et l’humanité des Tortues. »
NINJA ACTION, TURTLE STYLE
Pendant que Pablo Helman se concentrait sur tout
l’aspect technologique, les producteurs mettaient tout
autant l’accent sur l’ensemble des actions physiques et
viscérales, afin que chaque mouvement de tortue soit
palpitant.
L’armement était une clé. « Raph a ses saïs, Leo ses
ninjatos, Mikey ses nunchakus et Donny son Bo-. » explique
Jonathan Liebesman. « Après, vous avez les membres du
Clan des Foot avec tous ces super-gadgets super cools
capables de mettre une Ninja Turtle K.O. Quant au
costume de Shredder, il est également truffé de gadgets
incroyables. C’est un Maître du Ninjutsu, bien sûr, mais
nous l’avons également muni d’un costume blindé, avec
des lames électromagnétiques qu’il peut balancer et qui
se rétractent. »
Avec l’ensemble de ces accessoires en tête, le
coordinateur de cascades et réalisateur de seconde
équipe David Leitch (TRON : L’HÉRITAGE ou le très
attendu JUPITER ASCENDING) et le coordinateur de
combats Jonathan Eusébio (AVENGERS, WOLVERINE)
ont collaboré pour imaginer des séquences de combats
et d’arts martiaux défiant les lois de la gravité.
Leitch raconte : « La chose la plus importante était
que l’action puisse aussi aider à mieux cerner les
personnages. Ainsi, Donatello utilise son armement
en fonction de sa personnalité, Michelangelo met
toute sa folie et sa sauvagerie dans l’utilisation de
ses nunchakus, Raphael comme un grand malabar
mais avec une attitude, et Leo est le combattant le
plus discipliné, avec un code personnel très limpide.
Ces attributs orientent les mouvements spécifiques de
chacun et sont reflétés pendant chaque seconde de la
chorégraphie de combat. »
Eusébio, qui a grandi en lisant les comics et en
regardant les séries animées des Tortues Ninja, s’est
attaché à incorporer d’authentiques et véritables
traditions Ninja. « La façon de combattre de chaque Tortue
demeure fidèle aux origines japonaises, mais on a aussi
mixé cela avec des techniques plus modernes, comme le
MMA (Mixed Martial Arts).» explique-t-il. « Tout comme le
film, les chorégraphies se veulent modernisées autant que
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faire se peut, tout en gardant un œil dans le rétroviseur,
avec ce qui faisait l’essence des premiers Comics. »
Pendant ce temps, les acteurs ont quitté leur
vie ordinaire et se sont retrouvés dans un camp
d’entraînement Ninja où ils sont restés 24h/24, 7j/7, afin
d’aiguiser leurs compétences dans le maniement d’armes
et d’apprendre à adhérer au code du Ninja.
Alan Ritchson, qui joue Raphael, se souvient avoir été
abasourdi par la vitesse à laquelle ils ont développé leurs
capacités de Ninja. « Nous avions les meilleurs performers
en arts martiaux au monde pour nous montrer nos
mouvements. Au début, on se disait tous la même chose :
‘jamais je ne serai capable de faire ça, là je suis juste
découragé par avance’. Mais au fur et à mesure que les
mois s’égrainaient, nous sommes devenus de plus en plus
compétents et, surtout, de plus en plus confiants. Soudain,
on en était arrivé à pouvoir réaliser des mouvements
vraiment cool sans même savoir comment cela nous était
arrivé. Partager cet apprentissage nous a par ailleurs
permis de nous sentir vraiment comme une famille. »
Quand est arrivé le moment de chorégraphier l’épreuve
de force finale entre Splinter et Shredder, Eusébio a tout
particulièrement pris en considération l’aspect physique
de Splinter. Il a imprégné les 120 centimètres du rongeur
— qui est aussi et surtout un Maître Ninja — de son
style de combat et de ses spécificités animalières. « Il
fallait qu’à un moment Splinter nous en mette plein les
yeux » s’exclame Brad Fuller, « et nos as en animation
l’ont fait ! »
Megan Fox a aussi eu droit à son petit moment de
gloire côté baston, puisqu’après un entraînement auprès
d’Eusébio et de son équipe, elle a appris à enchaîner
quelques mouvements de kickboxing de haut vol, pour
une des scènes clés du film.
Parmi les scènes d’action les plus bluffantes du film
se trouve une course-poursuite dans la neige, entre les
acolytes de Shredder, April, Vern et les garçons… Pour
mener à bien cette séquence, il a fallu faire appel à une
unité ‘spéciale neige’, composée de Dan Bradley, un
metteur en scène spécialisé dans l’action pure, à qui l’on
doit par exemple les scènes les plus ébouriffantes de la
franchise JASON BOURNE, ainsi que de Scott Rogers,
un coordinateur de cascades réputé, sans oublier Burt
Dalton, un superviseur d’effets spéciaux déjà couronné
d’un Oscar® pour L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN
BUTTON.
Cette unité spéciale est descendue sur le lac Tupper,
dans l’Adirondacks, et a passé trois jours entiers à filmer
des purs joyaux de pyrotechnie le long des routes de
montagne sinueuses. Un domaine skiable fermé a servi
de décor pour une course de camions et 4X4, qui dévalent
la montagne à fond la caisse pendant que des grenades
autopropulsées explosent autour d’eux. « La poursuite
dans la neige était un véritable défi », admet Fuller. « ll
était assez difficile de croire qu’on allait vraiment créer
une Tortue volant dans un Hummer, mais à accomplir,
ça a réellement été le pied total ! »
LE REPAIRE DES TORTUES ET LE NEW YORK D’UN NINJA
Bien que les Tortues vivent sous terre, dans des
souterrains semblables à un labyrinthe, NINJA TURTLES
est aussi un film sur New York, qui nous conduit d’un
coin de rue de Manhattan à Chinatown, du port de South
Street à l’Upper Eastside. Tout ceci a été mis en boite
grâce à la prise de vue dynamique du chef opérateur
Lula Carvalho, dont on a pu admirer récemment le travail
sur le remake de ROBOCOP.
Le décorateur et concepteur Neil Spisak, connu pour
son travail sur la franchise SPIDER-MAN, a rejoint l’équipe
afin de créer les décors nécessaires pour toutes les prises
de vue réelles. La pièce maîtresse de Spisak a été la
tanière cachée des Tortues —qui est à la fois leur maison
et leur centre de commandes. Il a ainsi monté de toutes
pièces près de 1000 mètres carré avec des chambres
constellées de graffitis, de meubles en boîtes de pizza,
une rampe de planche à roulettes, une pièce pour la
méditation, un mur de radiocassettes et un endroit pour
accueillir la console avec laquelle Donatello contrôle la
ville. Fidèle à l’esthétique des Tortues Ninja, l’ensemble
mixe des matériaux de récupération, de gadgets de haute
technologie et des éléments de dojo japonais, le tout dans
un désordre non feint qui par certains aspects rappellent
les chambres des adolescents d’aujourd’hui.
« i vous aviez quatre adolescents vivant dans un égout,
voilà très certainement à quoi cela pourrait ressembler »
s’amuse Liebesman. « Neil a créé un univers qui est un
peu leur bunker privé. Si le monde devait exploser, vous
pourriez y vivre aussi longtemps que vous voudrez — et
il y a plein de pizzas ! » Andrew Form confirme : « C’est un
environnement fabuleux, fun et hautement créatif, où les
Ninja Turtles peuvent à la fois s’entraîner et s’amuser. »
C’est la décoratrice de plateau Debra Schutt
(BOARDWALK EMPIRE) qui s’est chargée des aspects
esthétiques du repaire des Tortues, en s’approvisionnant
au marché aux puces par exemple, ou encore en
customisant certains meubles pour donner l’impression
qu’ils viennent tout juste d’être ramenés d’une déchetterie.
Les boîtes à pizza sont devenues des canapés et des jeux
de cour de récréation ont été transformés en lits.
Chaque centimètre de la tanière de la fratrie fit
grande impression sur l’ensemble des acteurs. Megan
Fox se souvient : « Le design était hallucinant, avec de
nombreuses références, des années 80 à aujourd’hui.
C’était un lieu tellement fun que cela nous a énormément
inspiré dans notre travail, au sens très positif du terme,
bien entendu. » Et Will Arnett d’ajouter : « J’étais stupéfait
par le souci du détail et l’application dont avaient fait
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preuve les équipes de décoration. Surtout que ça n’était
pas une façade, mais un endroit pleinement opérationnel
où les gens pouvaient vraiment jouer et recevoir une
formation. Trop cool !… »
L’ensemble des détails du monde des Ninja Turtles,
tant ceux méticuleusement construits au sens physique
du terme que ceux créés sur ordinateur, sont allés dans la
direction qui était celle voulue par les producteurs dès le
lancement du projet : une légère torsion de la réalité. Plus
que tout, Liebesman désirait que les Tortues puissent
toucher les gens, c’était son but principal.
« Ce dont je suis le plus fier, c’est la chaleur et le charme
qui se dégagent des Tortues, ce sens de la fraternité et
de la famille qui est plus fort que tout et qui les unit. »
résume-t-il. « Les scènes d’action produites sont purement
incroyables, mais si on se soucie autant des personnages,
c’est grâce au travail précieux des acteurs, mais aussi
au niveau atteint par les équipes d’effets spéciaux d’ILM.
Quand on voit le résultat final sur écran, franchement,
on jurerait que ces Tortues étaient vraiment sur le plateau
et que tout ceci est bien réel. »
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DEVANT ET DERRIERE
LA CAMERA
KEVIN EASTMAN ————————————————————
—————————————————— Créateur des TORTUES NINJA
Né à Portland, dans le Maine, en mai 1962, Kevin
Eastman est dessinateur de Comics, scénariste/écrivain,
mais aussi rédacteur et éditeur du magazine Heavy Metal.
Tout petit déjà, il dessine, copiant les livres pour enfants
et autres bandes dessinées de superhéros, en particulier
celles imaginées par Jack Kirby, son idole.
Après des études sans souci, mais sans relief particulier
non plus, il travaille dans un restaurant où il fait la
rencontre d’une serveuse, qu’il suit jusqu’à Northampton,
dans le Massachussetts. Là, à la recherche d’un quotidien
local —ou même de fanzines — où publier ses dessins,
il rencontre Peter Laird, avec qui il réfléchit à plusieurs
idées et projets de comics.
Un soir de brainstorming, les deux larrons imaginent
une courte histoire de tortues mutantes. L’idée leur plaît
et ils décident de la développer. Utilisant l’argent d’un
crédit d’impôts remboursé et empruntant le reste à l’oncle
d’Eastman, la paire publie un one-shot des Tortues Ninja
parodiant quatre Comics parmi les plus populaires du début
des années 80 : Daredevil, New Mutants, Cerebus et Ronin
de Frank Miller. Le succès est immédiat et phénoménal et,
comme le disent les Américains : ‘the rest is history’.
MICHAEL BAY ——————————————— Producteur
Michael Benjamin Bay est né en février 1965, à Los
Angeles, où il a grandi auprès de parents adoptifs.
Une enfance sans problème et des études dans la très
huppée Crossroads School de Santa Monica, où le tout
Hollywood envoie ses enfants. L’intérêt de Bay pour
le cinéma d’action remonte d’ailleurs à sa plus tendre
enfance, plus précisément à ce jour où il eut la bonne
idée d’attacher de gros pétards à un train électrique, et
de filmer fièrement le déraillement occasionné, avec la
caméra 8 mm de sa mère, déraillement qui finit par se
transformer en désastre pétaradant et mit carrément le
feu à la pièce ! Sa voie était toute tracée.
Plus tard, alors qu’il a quinze ans et qu’il est stagiaire
auprès de George Lucas, sur LES AVENTURIERS DE
L’ARCHE PERDUE, on lui confie le classement des
nombreux story-boards du film. À leur lecture, il se dit
que le film sera catastrophique, puis lorsqu’il le découvre
en salles, il est tellement subjugué par le boulot accompli,
que non seulement son opinion change du tout au tout,
mais qu’il décide qu’il veut en être lui aussi et que
réalisateur sera son métier.
Diplômé de l’Art Center College of Design de
Pasadena, où il a étudié le cinéma, il fait ses débuts dans
le vidéo clip (Meat Loaf, Tina Turner, Lionel Richie…),
puis dans la publicité (Nike, Reebok, Budweiser), milieu
grâce auquel il remporte en 1992 le prestigieux Clio
Award de la meilleure vidéo publicitaire.
Pratiquement au même moment, les producteurs Jerry
Bruckheimer et Don Simpson découvrent son talent, à
travers ses différentes vidéos, et décident de parier sur
lui, en produisant son premier long-métrage, BAD BOYS,
qu’il tourne à Miami et qui permet aussi à un certain Will
Smith de se faire remarquer.
La suite : on la connaît. Des gros budgets, d’énormes
succès, des polémiques parfois, comme avec PEARL
HARBOR, puis la franchise TRANSFORMERS. Un cinéma
toujours plus fou, toujours plus grandiose, toujours plus
impressionnant. Et toujours le bon choix, en tant que
réalisateur, mais aussi, comme ici, en tant que ‘simple’
producteur.
JONATHAN LIEBESMAN ——— Réalisateur
Jonathan Liebesman est né à Johannesburg, en
Afrique du Sud, en septembre 1976. C’est ce qu’on
appelle un surdoué, et précoce qui plus est. Il étudie
le cinéma en Afrique du Sud, puis à la prestigieuse
Tisch School of the Arts, l’une des quinze écoles de
l’Université de New York, situé au cœur de Manhattan.
C’est là qu’il coécrit et réalise un premier court-métrage
de huit minutes, GENESIS AND CATASTROPHE, adapté
d’une nouvelle de Roald Dahl. Le film a les honneurs
de festivals divers et variés dans le monde entier, et
remporte le prix du meilleur court-métrage au Austin
Film Festival, en 2000. La même année, le Hollywood
Film Festival décerne à Liebesman le ‘Hollywood Young
Filmmaker Award’.
Les choses s’enchaînent rapidement et en 2002, alors
qu’il n’a que 26 ans, Liebesman réalise son premier long-
métrage, un film d’horreur : NUITS DE TERREUR. Il poursuit
naturellement dans une même veine avec MASSACRE
À LA TRONÇONNEUSE : LE COMMENCEMENT (2006),
avant de se faire une spécialité dans une gestion réussie
d’effets de Motion Capture au sein de films d’action ultra-
boostés. Sortent alors coup sur coup WORLD INVASION :
BATTLE LOS ANGELES et LA COLÈRE DES TITANS, qui
laissent penser aux producteurs des NINJA TURTLES
qu’il est le candidat idéal pour en assurer la réalisation.
Dont acte.
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MEGAN FOX ————————————————— April O’NeilMegan Fox est une actrice et mannequin née dans
le Tennessee, en mai 1986. À l’âge de 15 ans à peine,
elle débute sa carrière d’actrice dans divers téléfilms
et séries télévisées de seconde catégorie, interprétant
notamment un rôle récurrent dans la sitcom LA STAR DE
LA FAMILLE, de 2004 à 2006 inclus. Mais c’est l’année
suivante que le monde la découvre dans le rôle de Mikaela
Banes, la petite amie de Shia LaBeouf, dans le premier
TRANSFORMERS. Elle explose littéralement à l’écran
et explose d’ailleurs tout court, devenant du jour au
lendemain un sex-symbol, et apparaissant fréquemment
dans des magazines masculins comme FHM ou Maxim.
Depuis lors, on a pu la voir notamment dans
UN ANGLAIS À NEW YORK, TRANSFORMERS : LA
REVANCHE bien sûr, JONAH HEX ou encore 40 ANS :
MODE D’EMPLOI. NINJA TURTLES marque son grand
retour à l’écran, après deux ans d’absence (et deux
jeunes enfants, ceci expliquant cela).
WILL ARNETT ————————————— Vern FenwickWill Arnett est un comique canadien né en mai 1970
à Toronto. Après avoir bouclé ses études dans différentes
écoles françaises de Toronto, en terminant rarement l’année
scolaire là où il l’avait débutée (quand il n’est pas renvoyé
pour mettre la pagaille, c’est lui qui claque la porte !).
Turbulent, il choisit de suivre des cours de théâtre, afin
de canaliser son énergie, c’est la révélation. Il excelle sur
les planches et on le retrouve rapidement au générique
de diverses séries TV : SEX & THE CITY, LES SOPRANO,
30 ROCK mais aussi ARRESTED DEVELOPMENT, pour
un rôle qui lui permet d’être nommé aux Emmy Awards.
Au cinéma, pendant longtemps, il est surtout une voix.
Une voix en or que les producteurs et réalisateurs de
films d’animation s’arrachent. C’est ainsi qu’il participe
à L’ÂGE DE GLACE 2, HORTON, MONSTRES CONTRE
ALIENS, MOI MOCHE ET MÉCHANT ou encore LA
GRANDE AVENTURE LEGO où il n’incarne pas moins
que Batman himself.
NINJA TURTLES est donc son premier grand rôle
‘physique’ au cinéma, après des participations remarquées
dans JONAH HEX, MEN IN BLACK 3 ou encore LES
MILLER : UNE FAMILLE EN HERBE.
WILLIAM FICHTNER —————————Eric SacksD’origine allemande, William Fichtner est né sur la
base de l’Air Force de Long Island, en novembre 1956.
Ses études l’amènent jusqu’à un master en sciences
criminelles, mais il décide contre toute attente (et contre
l’avis de ses parents !) de poursuivre avec des études
artistiques, dans le cadre de l’Académie d’Art Dramatique
de New York.
Il débute sa carrière d’acteur assez tardivement, à 30
ans passés et multiplie rapidement les petits rôles dans de
grands films. Citons notamment MALCOLM X (1992), HEAT
(1995), ARMAGEDDON (1998), LA CHUTE DU FAUCON
NOIR (2001) ou THE DARK KNIGHT (2008). Fichtner est
ce qu’on appelle communément une gueule, mais c’est
aussi et surtout un sacré acteur. Petit à petit les décideurs
d’Hollywood s’en aperçoivent et depuis deux ans il multiplie
les rôles plus importants. On l’a vu récemment dans LONE
RANGER, ELYSIUM, mais aussi THE HOMESMAN, le dernier
film réalisé par Tommy Lee Jones.
ALAN RITCHSON ————————————— Raphael
Alan Michael Richson, né en novembre 1984, est
acteur, mannequin et chanteur. C’est avec sa carrière de
mannequin (stoppée en 2009) qu’il se fait remarquer
en premier, notamment dans le catalogue Abercrombie
& Fitch. Au cinéma, après des débuts mitigés en 2006
dans THE BUTCHER, il prête son physique et son image
faciale au personnage principal de BEOWULF de Robert
Zemeckis. Il a aussi interprété le personnage récurrent
d’Aquaman dans la série SMALLVILLE et on l’a vu dans la
peau de Gloss, dans le second volet d’HUNGER GAMES.
NOEL FISHER ————————————— Michelangelo
Noel Roeim Fisher est un acteur canadien né à
Vancouver en mars 1984. Bien que son visage ne soit pas
encore familier, c’est un acteur touche à tout qui travaille
énormément et qui a déjà à son compte une quarantaine
de films, téléfilms ou séries télévisées.
À la télévision, il a été vu notamment dans HATFIELDS
& McCOYS, SHAMELESS, BONES, COLD CASE ou THE
MENTALIST ; et au cinéma dans AGENT CODY BANKS,
WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES et TWILIGHT
CHAPITRES IV ET V : RÉVÉLATION.
PETE PLOSZEK —————————————— Leonardo
Pete Ploszek est le petit nouveau de la bande. Diplômé
de l’Université de Princeton où il jouait au football (!), il
bifurque rapidement vers une école de théâtre d’où il
ressort également avec un diplôme en poche, en 2012.
Au théâtre, on l’a récemment vu dans le rôle de
Stefano, dans LA TEMPÊTE de Shakespeare ou encore
dans celui de Trofimov dans LA CERISAIE de Tchekhov.
NINJA TURTLES est son premier rôle au cinéma.
JEREMY HOWARD ——————————— Donatello
Fils de l’acteur Joe Howard (un habitué des séries TV
depuis le début des années 80), Jeremy est né en mai 81
à Burbank, en Californie.
Il débute à la télévision très jeune, à 11 ans à peine,
puis rapidement au cinéma. On a pu le voir notamment
dans LE GRINCH, MEN IN BLACK II et ARRÊTE-MOI
SI TU PEUX de Spielberg. Plus récemment on a pu
l’apercevoir dans BREAKING BAD (il joue un drogué) et
à la télévision dans UNE STAR POUR NOËL.
NINJA TURTLES est son premier rôle important, au
cinéma.
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