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Sommaire

L’ILLe-et-VILaIne Rennes�� 5Fougères�� 6Vitré�� 7La�Roche-aux-Fées�� 8La�forêt�de�Paimpont�� 9Redon�� 10Manoir�de�l’automobile�de�Lohéac�� 11Combourg�� 12La�baie��du�Mont-Saint-Michel�� 13Le�mont�Dol�� 14La�pointe�du�Grouin�� 15Cancale�� 16Saint-Malo�� 17De�Saint-Servan��à�Rothéneuf�� 18Vallée�de�la�Rance�� 19Dinard�� 20Bécherel�� 21

Les Côtes-d’armor

La�côte�auxmille�nuances�� 22Dinan�� 23Fort-la-Latte�� 24Le�cap�Fréhel�� 25Erquy�� 26Pléneuf-Val-André�� 27Jugon-les-Lacs�� 28Lamballe�� 29Saint-Brieuc�et�sa�baie�� 30Moncontour��de�Bretagne�� 31Quintin�� 32Guingamp�� 33

Tréguier�� 34Le�sillon�de�Talbert�� 35Paimpol�et�son�anse�� 36L’île�de�Bréhat�� 37Lannion�� 38La�Côte�de�Granit�rose�� 39Les�Sept�Iles�� 40Pleumeur-Bodou�� 41Le�pays�de�Guerlédan�� 42Loudéac�� 43

Le FInIstère Morlaix�et�sa�baie�� 45L’île�de�Batz�� 46Circuit�des�enclos�paroissiaux�� 47Les�abers�� 48Le�phare�de�l’île�Vierge�� 49La�Pointe�Saint-Mathieu�� 50Océanopolis�� 51La�presqu’île�de�Crozon�� 52Le�cap�Sizun�� 53La�pointe�du�Raz�� 54Ouessant,�Sein�et�Molène�� 55Les�chaos�de�Huelgoat�� 56Les�monts�d’Arrée�� 57Le�Menez-Hom�� 58Le�château�de�Trévarez�� 59Locronan�� 60Douarnenez�� 61La�presqu’île�de�Penmarc’h�� 62Le�phare�d’Eckmühl�� 63Pont-l’Abbé�� 64Quimper�� 65Le�Pouldu�� 66

Pont-Aven�� 67Concarneau�� 68

Le morbIhan

Rochefort-en-Terre�� 70Ploërmel�� 71Malestroit�� 72Lizio�� 73Josselin�� 74Domaine�de�Kerguéhennec�� 75Pontivy�� 76Poul-Fetan�� 77Hennebont�� 78Lorient�� 79Ile�de�Groix�� 80Port-Louis�� 81La�rivière�d’Étel�� 82Carnac�� 83La�Côte�Sauvage�� 84Quiberon�� 85Locmariaquer�� 86Auray-Saint-Goustan�� 87La�Trinité-sur-Mer�� 88Vannes�� 89L’île�d’Arz�et�l’île��aux�Moines�� 90La�Presqu’île�de�Rhuys�� 91Belle-Ile-en-Mer�� 92La�Roche-Bernard�� 93

La LoIre-atLantIque La�presqu’île�de�Guérande�� 94La�Grande�Brière�� 95La�Baule�� 96Nantes�� 97�

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L’Ille-et-VilainePar les champs et par les grèves

Pays frontalier avec la Normandie et le Maine, ce département des Marches de Bretagne offre une grande diversité, entre patrimoine, littoral et tourisme vert.

Au cœur de l’histoire bretonne, l’Ille-et-Vilaine, fière de ses traditions et de son carac-tère, affirme sa diversité. De Rennes, capitale de la Bretagne et son prestigieux Parlement, à la baie du Mont-Saint-Michel, classée au patrimoine mondial par l’Unesco, en passant par Saint-Malo et la vallée de la Rance, tous les trésors de Haute-Bretagne sont animés par la richesse des paysages et la force de l’Histoire. Entre grands événements cultu-rels, hébergements et tourisme vert, le Comité départemental du tourisme vous propose de nombreuses brochures et informations.

Comité départemental du tourisme de Haute-Bretagne : 4 rue Jean-Jaurès, BP 60 149, 35101 Rennes Cedex 3. Tél. 02 99 78 47 40. www.bretagne35.com.

Conseil général : Hôtel du département, 1 avenue de la Préfecture, BP 24 218, 35042 Rennes Cedex. Tél. 02 99 02 35 35. www.ille-et-vilaine.fr. Courriel : [email protected]

À visiter

Le site du Comité régional du tourisme de Bretagne : 1 rue Raoul-Ponchon, 35069 Rennes Cedex. Tél. 02 99 28 44 30. www.tourismebretagne.com


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RennesCapitale de la Bretagne

La capitale historique des ducs de Bretagne, deux fois millénaire, est réputée pour être l’une des villes les plus agréables de France, vivant au rythme de ses pôles étudiants, de ses boutiques, de ses cafés et de son célèbre marché.

Sur la rive droite de la Vilaine, qui traverse la capitale, le Vieux Rennes se concentre autour de la cathédrale Saint-Pierre, symbole du Rennes médiéval, même si l’édifice actuel fut remanié du xviie au xixe siècle. Ce centre historique correspond à la partie de la ville épargnée par le dramatique incendie de 1720. Les constructions à pans de bois et torchis furent nombreuses du xve au xviie siècle : la place du Champ-Jacquet, la rue Saint-Michel, la rue Saint-Yves, la rue des Dames, la rue du Chapitre et la rue de la Psalette constituent un ensemble que complète la place des Lices, célèbre aussi pour son marché (qui a lieu chaque samedi matin).

Le centre-ville, riche de ses hôtels particuliers, est organisé autour de deux grandes pla-ces royales. La place de la Mairie, bordée à l’est par le théâtre, et la place du parlement de Bretagne, au somptueux palais du xviie siècle, peint et doré à la mode vénitienne. En 199�, un incendie ravagea le monument historique. Sa restauration en 1999 lui a resti-tué toute sa noblesse architecturale ainsi que son jardin à la française.

Visites guidées du parlement de Bretagne à dates et horaires variables. Durée : 1 h 30. Tarifs : 6,80 € (normal) et 4 € (réduit). Gratuit pour les moins de 7 ans.

Renseignements et inscriptions obligatoires à l’office de tourisme : 02 99 67 11 66.

L’office de tourisme propose aussi des visites guidées de la ville sur téléphone portable ou lecteur MP3 :

11 rue Saint-Yves, BP 26 410, 35064 Rennes Cedex. Tél. 02 99 67 11 11. www.tourisme-rennes.com. Courriel : [email protected]


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FougèresUn château comme un livre

Fougères est une ancienne ville forte dominée par son château médiéval, le plus grand d’Europe ! Sa douceur de vivre fut vantée par Victor Hugo et Honoré de Balzac.

Le château féodal de Fougères est une imposante fortification flanquée de 1� tours, édi-fiées entre le xiie et le xvie siècle. Les ajouts successifs, fossé, créneaux, meurtrières, merlons, courtines et chemins de ronde, font du château un véritable livre d’architec-ture militaire illustrant quatre cents ans de techniques défensives.

Au pied du château, le quartier Saint-Sulpice est le plus ancien resté hors les murs. L’église Saint-Sulpice, en gothique flamboyant des xve et xviiie siècles, domine les hau-tes maisons à pans de bois du quartier de Marchix.

Au xive siècle, l’activité teinturière apporte la fortune à la ville et la bourgeoisie fait éri-ger le premier beffroi de Bretagne, qui se dresse au-dessus des anciens remparts et de la rue Nationale, tracée au xviiie siècle. Les hôtels particuliers aux façades de granit et aux balcons en fer forgé attestent de la richesse industrieuse. Avec la révolution indus-trielle, Fougères se développe dans la fabrication du chausson puis de la chaussure, qui devient, au début du xxe siècle, la spécialité locale avant de subir une crise. Aujourd’hui, la ville retrouve son souffle, celui de capitale des Marches de Bretagne.

Office de tourisme de Fougères et de son pays : 2 rue Nationale, 35 300 Fougères. Tél. 02 99 94 12 20. www.ot-fougeres.fr. Courriel : [email protected]

Pour les visites de groupe à travers le pays de Fougères : www.bretagne-fougeres.com


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VitréL’âme médiévale

La position géographique de Vitré, aux portes de la Bretagne, du Maine et de l’Anjou, a depuis toujours conféré à la cité une figure majestueuse et puissante, symbolisée par son château médiéval.

L’ancienne ville close offre une véritable immersion dans le monde médiéval. Les mai-sons à pans de bois à pignon aigu des xve et xvie siècles, situées autour de l’église Notre-Dame, dans la rue d’En-Bas, la rue de la Baudrairie et la rue de la Poterie, témoignent de la prospérité passée. Le château de Vitré, de forme triangulaire, constitue l’un des plus beaux spécimens de l’architecture militaire du Moyen Âge. Commencé au xie siè-cle, il fut rebâti aux xiiie, xive et xve siècles.

Le château est ouvert tous les jours : du 1er avril au 30 juin, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, et du 1er juillet au 30 septembre, de 10 h à 18 h. Du 1er octobre au 31 mars : de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30. Fermé les mardi et samedi matin, dimanche et lundi. Tarifs : 4 € (normal), 2,50 € (réduit).

Château de Vitré : Hôtel de ville, 35 500 Vitré. Tél. 02 99 75 04 54. Courriel : [email protected]. Visites guidées de mai à septembre.

L’âme de Vitré est indissociable de Madame de Sévigné. C’est à quelques kilomètres de la cité, au château des Rochers-Sévigné, que la marquise vécut et écrivit une abondante correspondance.

Billet combiné avec les 4 musées de la ville. Tél. 02 99 96 76 51. www.mairie-vitre.com.

Office de Tourisme : Place du Général-de-Gaulle, 35 500 Vitré. Tél. 02 99 75 04 46. www.ot-vitre.fr (visites guidées). Courriel : [email protected]

Autres sites : www.pays-des-portes-de-bretagne.com et www.paysdevitre.org


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La Roche-aux-FéesLa légende des fées bâtisseuses

L’allée couverte de la Roche-aux-Fées est l’un des monuments mégalithiques les plus célèbres, à la frontière de la Bretagne et du Maine. Ce site, aux portes de la forêt de La Guerche, reste chargé de mystères.

Longue de près de 20 m, large de � et haute de �, l’allée couverte de la Roche-aux-Fées, formée de �1 dalles de schiste rouge, dont �� pierres levées et � pierres de couverture, comporte un portique monumental permettant de se tenir debout ! La légende attachée au lieu prétend que le monument bâti par des fées avait pour rôle d’honorer les morts qui avaient fait quelques bonnes actions dans leur vie. Elles construisaient alors des grottes indestructibles pour mettre les cendres à l’abri de la malveillance et du temps. Certaines fées restaient sur le lieu où devait s’élever le monument, en préparaient les plans et l’édifiaient, tandis que les autres, tout en se livrant à des travaux d’aiguille, allaient dans la forêt du Theil, chargeaient leurs tabliers de pierres et les apportaient à leurs compagnes ouvrières. Averties de la fin du tra-vail, des fées dénouèrent leurs tabliers et déposèrent les pierres là où elles se trou-vaient. C’est de là que proviennent tous les autres menhirs éparpillés dans la campagne alentour.

La Roche-aux-Fées se situe au sud-est du département de l’Ille-et-Vilaine, sur la com-mune d’Essé, à 2� km de Rennes et de Vitré. Le site de la Roche-aux-Fées est libre d’ac-cès toute l’année.

Office de tourisme : 30 rue Du-Guesclin, 35 130 La Guerche-de-Bretagne. Tél. 02 99 96 30 78. Courriel : [email protected]


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La forêt de PaimpontL’enchantement

La légendaire forêt de Brocéliande, cadre des aventures des chevaliers de la Table ronde, cerne aujourd’hui le village de Paimpont. De nombreuses promenades y perpétuent le souvenir de Merlin l’Enchanteur et des fées Viviane et Morgane.

Entre le murmure des ruisseaux jaillissants, la force des rochers mégalithiques et l’at-mosphère envoûtante, on raconte que, si l’on passe le Miroir aux fées, on passe la porte des légendes. Le Val sans retour tient son nom du sort qu’aurait jeté la fée Morgane à tous les hommes qui avaient quelques fautes à se reprocher. Au gré de la promenade, les signes et les symboles vous interpellent. En haut du Val, le siège de Merlin est le site où il avait coutume de venir voir le soleil se coucher sur la forêt. Merlin avait aussi le pouvoir de déclencher des tempêtes grâce à l’eau de la source de la fontaine de Barenton. Il y rencontra également la fée Viviane, sa fiancée pour l’éternité. Il édifia pour elle, sous l’étang où ondoie le reflet du château de Comper, une citadelle de cristal. Celle que l’on nomme la Dame du lac y éleva Lancelot, futur chevalier du roi Arthur. La légende raconte que Merlin, par amour, confia les secrets de son art à Viviane. Amoureuse, elle le retint captif au centre de cercles magiques, quelque part dans la forêt.

Des topo-guides donnent tous les renseignements nécessaires pour l’accès à ces sentiers. En vente dans de nombreux offices de tourisme et au pays touristique de Brocéliande : 1 rue des Korrigans, 35 380 Plélan-le-Grand. Tél. 02 99 06 86 07. www.broceliande-tourisme.info

Office de tourisme de Paimpont : Esplanade Brocéliande, 35 380 Paimpont. Tél. 02 99 07 84 23.


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RedonCarrefour de la navigation

Au carrefour de trois départements et de deux régions, Redon occupe une place stratégique pour la navigation fluviale et le tourisme vert.

Les maisons du centre-ville offrent une belle diversité d’architecture du xve au xviiie siè-cle. Un parcours qui part de l’église Saint-Sauveur, une ancienne abbaye aux propor-tions imposantes, serpente au fil des ruelles à la découverte des façades et des commerces. Avec le croisement de la Vilaine et du canal de Nantes à Brest, la ville est placée sous le signe de la navigation fluviale. C’est la base de départ de nombreuses randonnées, d’où l’on peut longer le canal et la Vilaine pour découvrir un arrière-pays riche et repo-sant (topo-guides en vente à l’office de tourisme).

À visiter

Le musée de la Batellerie de l’Ouest et visite d’une péniche : au bord du bassin à flot, signalée par deux véritables portes d’écluse, l’exposition permanente invite à découvrir la batellerie qui a fait la richesse de Redon. Du 15 juin au 15 septembre : ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h. Hors saison : ouvert les samedi, dimanche, lundi et mercredi, de 14 h à 18 h. Fermé du 15 décembre au 15 février.

12 quai Jean-Bart, 35 600 Redon. Tél. 02 99 72 30 95. Courriel : [email protected]

Croisière sur la Vilaine : promenades commentées à bord de la vedette Visnonia, du 1er mars au 31 décembre.

Contact : Barrage d’Arzal, 56 190 Arzal. Tél. 02 97 45 02 81. www.vedettesjaunes.com. Courriel : [email protected]

Maison du tourisme du pays de Redon : Place de la République, 35 600 Redon. Tél. 02 99 71 06 04. www.tourisme-pays-redon.com. Courriel : [email protected]


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Manoir de l’automobile de LohéacLes fous du volant

Dédié au culte de l’automobile, le musée de Lohéac s’est fixé pour mission de donner du rêve aux amateurs de carrosseries et aux nostalgiques de belles mécaniques.

Le manoir de la Cour-Neuve était, il y a peu encore, une ferme. Depuis plus de dix ans, la collection de voitures de collection s’est enrichie de plusieurs centaines de modèles. C’est aujourd’hui l’un des plus beaux musées consacrés à l’histoire de l’automobile en France et en Europe. L’ancien manoir présente ainsi les « ancêtres » des voitures de sport du début du siècle et leurs descendantes : Alpine, Lamborghini, Maserati ou Ferrari qui, au fil des décennies, ont fait rêver les grands enfants. La « chapelle des moteurs » propose une collection de moteurs anciens, puis un garage et une station-service d’autre-fois complètent la visite. Avec un espace maquette qui compte �0 dioramas et plus de � 000 automobiles miniatures, une grille de départ Formule 1 et un circuit automobile en plein air de 2,� km, tous les aspects du monde automobile sont traités. Une guin-guette des années �0, avec son orgue de barbarie, un bar à cidre et une boutique, conclue la visite.

Musée-manoir de l’Automobile : ouvert tous les jours et jours fériés de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h, sauf le lundi. Tarifs : 8,50 € (adultes), 7 € (enfants de 10 à 16 ans). Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans, accompagnés des parents.

Route de Lieuron, 35 550 Lohéac. Tél. 02 99 34 02 32 www.manoir-automobile.fr


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CombourgAu cœur de la Bretagne romantique

Intimement liée à Chateaubriand, Combourg, avec son château qui se reflète dans l’étang, fut le lieu de jeunesse de celui qui devint le chef de file des écrivains romantiques français.

L’âme de François-René de Chateaubriand plane sur Combourg, la cité qui l’a vu gran-dir et devenir ce romantique passionné. Le château édifié du xiie au xve siècle en granit est une imposante forteresse qui dort au creux d’un parc arboré. Plus loin, un vaste étang contribue à l’enchantement de ce haut lieu de la littérature. Le site constitue l’identité de la ville, mais la « Petite Cité de caractère » est aussi une étape de charme où les mai-sons à pans de bois agrémentent les rues et les ruelles de la ville. La maison de la Lanterne, un remarquable hôtel particulier de granit du xvie siècle, le relais des Princes, un ancien relais de poste, ou bien encore les Templiers, où vivaient des moines soldats, forment un ensemble harmonieux qui constitue, avec le château, un formidable lieu de rencontre.

Monument historique privé, ouvert d’avril à fin octobre de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (uniquement le parc de 25 ha) et de 14 h à 17 h 30 (visites guidées du château). Fermé le samedi (sauf en juillet et en août). De mars à novembre : ouvert sur demande pour les groupes. Durée de la visite : 45 minutes.

Tél. 02 99 73 22 95. www.chateau-combourg.com

Office de tourisme : Maison de la Lanterne, 35 270 Combourg. Tél. 02 99 73 13 93. www.combourg.org. Courriel : [email protected]


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La baie du Mont-Saint-MichelUne anse baignée de lumière

Partagée entre la Normandie et la Bretagne, la baie du Mont-Saint-Michel est un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

La baie du Mont-Saint-Michel se déploie jusqu’à Cancale, le long d’une côte qui se fait de plus en plus découpée. Baigné par les marées les plus fortes d’Europe, le paysage maritime de la baie est fait de plages, d’herbus et de dunes. De longues étendues de sable à très faible pente s’étirent sur tout le côté ouest de la baie avant de se faire plus sauvages. Sentiers côtiers, chemins creux et petites routes permettent de s’immiscer dans ce monde où la lumière joue avec les éléments. Attention aux imprudents : s’aven-turer dans les grèves sans guide est dangereux, la mer remonte très vite et le sol n’est pas stable.

La maison de la Baie a pour objectif de promouvoir la connaissance éducative et cultu-relle de la baie du Mont-Saint-Michel, mais aussi d’étudier les écosystèmes, ses com-posantes animales et végétales. Les guides proposent également une découverte de la mytiliculture, née en baie du Mont-Saint-Michel en 19��. Il y a actuellement 271 km de bouchots qui produisent annuellement 1⁄�e de la production française.

Ouverte toute l’année, la maison de la Baie propose la découverte des grands espaces de la baie du Mont-Saint-Michel, dans sa partie bretonne, en compagnie d’animateurs. Promenade au cœur de la baie en « Mytili-Mobile », un petit train adapté à la découverte de la Baie par le grand public.

Port Le Vivier-Cherrueix, 35 960 Le Vivier-sur-Mer. Tél. 02 99 48 84 38. www.maison-baie.com

Voir aussi le site du Comité départemental du tourisme www.bretagne35.com


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Le mont DolUne île sur terre

Promontoire surplombant la baie du Mont-Saint-Michel, le mont Dol, qui fut jadis une île, est un témoin majeur de l’évolution de l’homme. Il est, depuis la nuit des temps, habité par les légendes.

Du haut de ses �� m, le mont Dol se dresse au-dessus des marais de Dol. Ce tertre de légende a été tantôt île, tantôt montagne, au gré des différentes glaciations, mais il a toujours occupé au cœur de la Baie une place prépondérante. Pour mieux apprécier le site, il est conseillé de laisser la voiture au parking, en bas du mont, la circulation auto-mobile y étant malaisée. À pied, vous grimpez jusqu’au sommet dans un autre monde. La silhouette mystérieuse et fascinante du mont Dol tient toutes ses promesses : le pano-rama somptueux sur la Baie se mêle à la magie des lieux. En haut, on peut visiter la cha-pelle Notre-Dame-de-l’Espérance, la tour Notre-Dame, le rocher des « Griffes du diable » ainsi que le moulin, l’un des deux derniers moulins d’Ille-et-Vilaine qui dispose encore de son mécanisme complet.

La visite du moulin est gratuite en été. Les randonneurs peuvent venir de Dol par le GR 34 avec le circuit du Marais et ses 13 km. Pour les cyclistes, la véloroute de la baie du Mont-Saint-Michel propose des circuits fléchés de 30 à 62 km dans le marais de Dol.

Office de tourisme de Dol-de-Bretagne : 5 place de la cathédrale, 35 120 Dol-de-Bretagne. Tél. 02 99 48 15 37. www.pays-de-dol.com. Courriel : [email protected]


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La pointe du GrouinLe royaume des oiseaux

La pointe du Grouin constitue l’un des sites naturels les plus sauvages de Bretagne. Le phare de la Pierre-de-Herpin qui la prolonge marque le début de la baie du Mont-Saint-Michel.

Bordée par un sentier des douaniers, la pointe du Grouin constitue une base d’observa-tion des oiseaux de l’île des Landes qui lui fait face : grand cormoran, cormoran huppé, goéland marin, goéland brun et argenté, tadorne de Belon, huîtrier pie sont les seuls habitants de ce rocher. Outre une faune riche, la flore maritime y est remarquable. Une soixantaine d’essences végétales y a été recensée tels la criste-marine, l’inule perce-pierre, la spergulaire marine, la petite centaurée marine ou l’armérie.

Les contemplatifs peuvent aussi tout simplement profiter du panorama qui s’étend du cap Fréhel au Mont-Saint-Michel. On y distingue par beau temps les îles Chausey. Comme sur tous ces sites sensibles, il est important de ne rien cueillir et de respecter les sen-tiers et les animaux.

Les amateurs de sports nautiques connaissent bien la pointe du Grouin qui, tous les qua-tre ans, sert de ligne de départ à la Route du Rhum. Des centaines de milliers de fans viennent alors saluer les voiliers géants. Prochaine édition en 2010.

Des sorties « nature » sont organisées par l’association Bretagne vivante, en juillet et en août.

Informations, tarifs, réservations et programme détaillé des balades : 02 99 30 64 64. www.bretagnevivante.asso.free.fr. Courriel : [email protected]


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CancaleDernière porte de la baie du Mont-Saint-Michel

Cancale bénéficie d’une position avancée sur la côte et doit la plupart de ses ressources, de ses malheurs et de ses bonheurs à la mer.

Cancale, important centre ostréicole, est une ville qui puise son dynamisme actuel dans son passé. C’est la capitale de l’huître plate en Bretagne. La côte est quadrillée par les parcs à huîtres visibles du quai et de la plage. Aujourd’hui, le port de la Houle, les quais et les plages conjuguent tous les plaisirs de la côte : promenades sur les 11 km de sen-tiers des douaniers, baignades, visites de malouinières et dégustations gastronomiques de coquillages dans des restaurants réputés. Des dizaines de points de vente proposent des plateaux d’huîtres à consommer sur place, face aux centaines de chalutiers et de barges mouillés dans l’anse du port.

Dans la ville, les rues « de derrière » s’étirent dans un dédale de petites et modestes maisons en schiste, adossées à la falaise. En haut de la tour de l’église Saint-Méen, le panorama s’étend sur toute la baie du Mont-Saint-Michel.

Dégustation d’huîtres : sur le marché aux huîtres, au bout du quai Saint-Thomas. Dégustation et vente directe des producteurs toute l’année. À consommer directement assis sur les murets !

À compléter par la visite de la ferme marine, le musée de l’Huître et du Coquillage.

Visites guidées obligatoires. De mi-février à fin juin : à 15 h du lundi au vendredi. Du 1er juillet à mi-septembre : à 11 h, 15 h et 17 h, tous les jours. De mi-septembre à fin octobre : à 15 h, du lundi au vendredi. Tarifs : 6,70 € (adultes) et 3,50 € (enfants). L’Aurore, 35 260 Cancale. Tél. 02 99 89 69 99. www.ferme-marine.com.

Office de tourisme : 44 rue du Port, 35 260 Cancale. Tél. 02 99 89 63 72. www.ville-cancale.fr. Courriel : [email protected]


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Saint-MaloLa vie de corsaire

Dès 1689, Vauban entreprend de protéger ce grand port de commerce, le premier de France, des Anglais juste en face. Il fit ainsi édifier cette ville close et ce port qui transporte le visiteur au temps des corsaires.

Malgré la destruction de la ville en 19�� et sa reconstruction à l’identique, l’intensité de la vie intra-muros rappelle l’effervescence des siècles passés, au temps des marchands et des aventuriers. Aujourd’hui, le « Tour des remparts » est le lieu de rendez-vous et de détente de tous les Malouins et des touristes. Au fil de cette longue ligne continue de près de 2 km, sertie de bastions, le panorama fait défiler l’île du Grand-Bé, le fort du Petit-Bé et le fort National, auxquels on peut accéder à marée basse.

À visiter « intra-muros »

• Le Château : construit au xve siècle par les ducs de Bretagne, devenu hôtel de ville, il abrite le musée d’Histoire où sont réunis les souvenirs et les témoignages de Malouins illustres. Ouvert de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Fermé le lundi, du 1er novembre au 31 mars. Tél. 02 99 40 71 57.

• L’hôtel d’Asfeld : c’est une maison d’armateurs et de corsaires (xviiie siècle), classée monument historique. Ouvert du 1er février au 30 novembre. Visites guidées uniquement. 5 rue d’Asfeld, 35 400 Saint-Malo. Tél. 02 99 56 09 40. www.demeure-de-corsaire.com

• La cathédrale Saint-Vincent et ses remarquables vitraux contemporains. Visites guidées du 26 juin au 1er septembre, les mardis et jeudis à 10 h 30 et les samedis à 14 h 30 au départ de l’office de tourisme.

Office de tourisme : Esplanade Saint-Vincent, Tél. 0825 135 20 (0,15 €/min). www.saint-malo-tourisme.com. Courriel : [email protected]


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De Saint-Servan à RothéneufLa vie malouine hors les murs

De l’antique cité d’Aleth, berceau de Saint-Malo, aux rochers sculptés de Rothéneuf, en passant par les plages de Paramé, le pays malouin partage ses charmes entre histoire et tourisme.

Face au port de plaisance des Sablons, Saint-Servan fait figure de villégiature chic et familiale. La corniche d’Aleth, au fil de sa promenade, dévoile la cité malouine, les îles du Grand et du Petit-Bé, puis offre une vue étendue sur l’ensemble de la rade.

À visiter

• La tour Solidor, une ancienne prison restaurée au xviie siècle, qui abrite le musée international du Long Cours. Ouverte du 1er avril au 30 septembre, tous les jours (sauf le 1er mai), de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Hors saison : ouvert tous les jours sauf les lundis et jours fériés, de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h. Tél. 02 99 40 71 58.

• Le grand aquarium de Saint-Malo possède 600 espèces, dont 8 requins. Ouvert toute l’année de 10 h à 18 h. Tarifs : 14,50 € (adultes) et 10 € (enfants). Avenue du Général-Patton, BP 27, 35 402 Saint-Malo Cedex (Direction Dinard). Tél. 02 99 21 19 00. www.aquarium-st-malo.com

• Le manoir de Limoëlou est l’unique héritage de Jacques Cartier, l’un des plus célèbres explorateurs européens du xvie siècle. Aménagé pour évoquer la vie et les voyages de son illustre propriétaire. Ouvert toute l’année d’octobre à mai, du lundi au samedi, de 10 h à 15 h, et de juin à septembre, du lundi au samedi, de 10 h à 11 h 30 et de 14 h 30 à 18 h. Rue David-Macdonald-Stewart, 35 400 Saint-Malo. Tél. 02 99 40 97 73. www.musee-jacques-cartier.com. Courriel : [email protected]

• Les rochers sculptés de Rothéneuf Ces figures grimaçantes façonnées par l’abbé Fouré à partir de 1870 comportent plus de 300 personnages inspirés de la légende des Rothéneuf, corsaires, pirates et nobles au tempérament violent. Entrée : 2,50 €. Tél. 02 99 56 23 95.


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Vallée de la RanceAu pays de la pomme

De Dinan à Dinard et Saint-Malo, la vallée de la Rance aux charmes d’une rivière déjà maritime est parsemée de panoramas, mais c’est aussi un pays dédié à la gastronomie.

Plusieurs itinéraires sont possibles pour découvrir les deux rives de la vallée. Avec trois ponts qui franchissent la Rance, on peut allégrement passer d’un bord à l’autre, chaque point de vue y étant unique. Quelques sites offrent des pauses qui méritent un arrêt pro-longé, comme le moulin du Prat, à la Vicomté-sur-Rance, le seul moulin à marée en état de fonctionner Visites du moulin tous les jours, de juillet à septembre, et les week-ends le reste de l’année.

Tél. 02 9� 2� 21 �1.

La cale de Mordreuc propose sa plage avec une vue étendue sur le pont Saint-Hubert.

À Pleudihen-sur-Rance, le musée de la Pomme et du cidre permet de découvrir la richesse des variétés de pommes et leur processus de transformation en un cidre réputé, com-plément idéal de la crêpe bretonne. Ouvert d’avril à octobre, de 1� h à 19 h, sauf le dimanche, et tous les jours en juillet et en août, de 10 h à 19 h. Tél. 02 9� �� 20 7�).

Après un coup d’œil au panorama du mont Garrot, on pourra faire une escale à Saint-Suliac, petit port de pêcheurs aux quais animés en été.

Aux abords de la mer, l’usine marémotrice de la Rance se découvre d’avril à septembre et pendant les vacances scolaires. Tél. 02 99 1� �7 1�.

Depuis le barrage, un panorama sur l’estuaire et ses nombreux voiliers s’offre au regard.

Renseignements et circuits sur le site de l’office du tourisme de Dinan : www.dinan-tourisme.com.


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DinardL’élégance balnéaire

Symbole de la rencontre de la nature et de l’élégance, Dinard est née au xixe siècle pour répondre aux envies de l’aristocratie anglaise en quête de bien-être.

Dinard possède de grandes plages de sable fin et de petites anses que l’on découvre à pied en empruntant les trois promenades qui se succèdent le long de la côte de La Vicomté jusqu’à Saint-Lunaire. La plage du Prieuré, la grande plage de l’Écluse, et celle de Saint-Énogat sont les plus fréquentées. Les petites sœurs plus discrètes ne man-quent pas non plus d’atouts. Les plages de Port-Salut et Port-Riou, le long de la prome-nade de La Malouine, ainsi que celles de Port-Nican sur la pointe de La Vicomté, moins accessibles, sont plus tranquilles. Enfin, la plage de Port-Blanc touchant Saint-Lunaire est la plus familiale. Pour petits et grands, c’est l’occasion de découvrir tous les plaisirs de la plongée, de la voile, de la glisse et du kayak sur mer. Et, si le temps ne le permet pas, les amoureux des bains de mer pourront, après une promenade sur la plage, s’of-frir quelques longueurs dans la piscine olympique.

De juin à septembre : « Laissez-vous conter Dinard », visites découvertes à thème conçues par le service Animation du patrimoine de la ville. Durée : 1 h 30. Renseignements à l’office de tourisme. Billets en vente sur place avant la visite. Tarif : 5 € (normal), 2 € (réduit). Gratuit pour les moins de 7 ans.

Office de Tourisme : 2 boulevard Féart, BP 90 261, 35 802 Dinard Cedex. Tél. 02 99 46 94 12. www.ot-dinard.com. Courriel : [email protected]


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BécherelLa Cité du livre®

L’un des points culminants du département d’Ille-et-Vilaine, Bécherel, avec ses multiples librairies et ses événements réputés, est en quelques années devenue un acteur majeur du marché du livre.

Libraires, bouquinistes, relieurs, calligraphes et autres métiers du livre ont aujourd’hui donné une nouvelle âme à Bécherel, première Cité du livre ® de France. Mais elle n’en conserve pas moins un patrimoine bâti haut en couleur. Cette ancienne place à forte vocation militaire domine la haute vallée de la Rance et garde précieusement les traces des différentes époques qui ont marqué son histoire tumultueuse, comme les vestiges de la ville close, avec le donjon du xiie siècle et les remparts du xive siècle. À travers les nouvelles galeries d’art et les librairies, la place des Anciennes-Halles et l’ancien lavoir couvert rappellent sa prospérité liée au travail du chanvre et du lin, du xvie au xviiie siècle.

Les manifestations désormais traditionnelles :

Le marché du livre : chaque premier dimanche du mois.

La nuit du livre : le samedi 7 août 2010.

La Fête du livre à Pâques : 3 jours de fête et de lectures.

Office de tourisme du pays de Bécherel : 9 place Alexandre-Jehanin, 35 190 Bécherel. Tél. 02 99 66 75 23. www.becherel.com. Courriel : [email protected]


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Les Côtes-d’ArmorLa côte aux mille nuances

La diversité des paysages côtiers constitue l’un des principaux atouts des Côtes-d’Armor. Des bords de la Rance jusqu’à la côte des Bruyères, le littoral passe par toutes les couleurs.

La principale richesse touristique du département vient de sa façade maritime sur la Manche et de ses sites mondialement connus. La Côte de Granit rose est un lieu qui n’a d’égal nulle part. Les plages de sable fin du Val-André d’Erquy ou de la baie de Saint-Brieuc, la deuxième plus grande en France après celle du Mont-Saint-Michel, sont prisées par les amateurs de bains de mer en famille. Les amoureux de la nature trouveront aux Sept Îles la plus grande réserve ornithologique de France. La Côte d’Émeraude présente également des sites impres-sionnants, comme le cap Fréhel ou Fort-la-Latte. Joyau insulaire, l’archipel de Bréhat, face à Paimpol, est baigné par un microclimat à la douceur qui fait prospérer les plantes exoti-ques. Outre ses côtes, le département possède des villes médiévales comme Dinan, Lamballe ou Moncontour, des châteaux et de célèbres abbayes, sans oublier ses deux cathédrales à Tréguier et Saint-Brieuc.

Brochures et informations à télécharger sur le site du Comité départemental du tourisme : 7 rue Saint-Benoît, BP 4620, 22 046 Saint-Brieuc Cedex 2.

Tél. 02 96 62 72 01. www.cotesdarmor.com. Courriel : [email protected]

Pour recevoir de la documentation : [email protected]

Pour obtenir des informations sur les séjours : [email protected]


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DinanUn voyage dans le temps

Citadelle médiévale dominant la vallée de la Rance, Dinan, ceinte par ses remparts, est sans conteste l’une des plus belles cités de Bretagne.

Le Vieux Dinan regorge de demeures à pans de bois et d’édifices civils ou religieux du xive au xixe siècle. Des circuits sont proposés, mais l’on peut aussi se lancer au hasard de la ville, chaque ruelle réservant son lot de surprises tant la ville est riche.

Au centre de la ville, la place des Merciers est dotée de somptueuses maisons qui résu-ment l’histoire de la construction à pans de bois du xve au xviie siècle. L’hôtel Kératry abrite la maison de la Harpe, un musée consacré à l’instrument celtique. Tél. 02 9� �7 �� 9.

La maison du Gisant abrite un gisant découvert lors de sa restauration.

À deux pas, la tour de l’Horloge offre au sommet de ses 1�� marches un panorama sur la ville. Ouverte de mai à septembre, de 10 h à 1� h �0. Tél. 02 9� 97 02 2�.

Dinan possède également un riche patrimoine religieux : l’église Saint-Malo et la basili-que Saint-Sauveur, dont la construction s’est étalée du xiie au xviiie siècle. Cette dernière abrite le cœur de Bertrand Du Guesclin, le héros local.

La rue du Jerzual, à la pente prononcée, chemine vers le port, offrant ses boutiques d’ar-tisanat d’art aux promeneurs. En bas de la ville, le port et les terrasses des cafés offrent un agréable moment de détente face aux bateaux de plaisance.

L’office de tourisme propose de nombreux circuits et des visites avec guide-conférencier : 9 rue du Château BP 65 261, 22 105 Dinan Cedex. Tél. 02 96 876 976. www.dinan-tourisme.com. Courriel : [email protected]


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Fort-la-LatteUn décor de cinéma

Au bout du cap Fréhel, posé sur un éperon rocheux qui domine la mer de plus de 60 m, le château de Fort-la-Latte invite à un voyage dans le temps.

Construit au xive siècle, le château de Goyon ou Fort-la-Latte est un imposant vaisseau de grès rose, séparé de la terre ferme par deux crevasses que l’on franchit sur des ponts-levis. Bien dissimulé derrière son portail, le château restauré au xxe siècle transporte ses visiteurs au Moyen Âge. Il a souvent servi de décor à des films spectaculaires, notam-ment Les Vikings, avec Kirk Douglas et Tony Curtis, ou Les Chouans de Philippe de Broca.

Du chemin de ronde, on découvre un panorama étonnant sur toute la Côte d’Émeraude : le cap Fréhel, la pointe de Saint-Cast, l’île Ebihens, Saint-Briac et Saint-Lunaire, la pointe du Décollé, Saint-Malo, Paramé, Rothéneuf et l’île de Cézembre.

Transformé en fort de défense côtière entre 1�90 et 171�, le Fort-la-Latte reste avant tout un château fort. Son système défensif du xive siècle est toujours en place : courti-nes, tours, pont-levis, donjon ont traversé les siècles. Jusqu’au début du xixe siècle, le château a connu une multitude d’épisodes guerriers pour se retrouver à l’abandon jus-qu’en 19�1. Ouvert à la visite, c’est le deuxième château le plus visité de Bretagne.

Le château est ouvert tous les jours, du 11 avril au 30 septembre, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h. Du 1er octobre au 10 avril, il est ouvert pendant les vacances scolaires, les samedis, dimanches et jours fériés, de 14 h 30 à 18 h. Il est fermé le reste du temps.

Tél. 02 96 41 57 11. www.castlelalatte.com


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Le cap FréhelLa force des éléments

Dominant la Côte d’Émeraude de ses 72 m, le cap Fréhel, formidable avancée de granit vers la mer, est un paradis pour les randonneurs et les amateurs de nature puissante.

Chemin des douaniers, le GR �� fait le tour du site jusqu’au Fort-la-Latte et d’autres voies ont été ouvertes dans les landes à force de passage, mais la préservation de la flore et de la faune implique un respect de cette végétation fragile. Un chemin descend aussi jusqu’à la mer, mais il est étroit et dangereux : il s’adresse donc plutôt à des connaisseurs ou à des randonneurs chevronnés. Avec une faune de nombreux oiseaux marins, notamment aux rochers de la Fauconnière, goélands, cormorans, pétrels et guille-mots évoluent sous les yeux des visiteurs.

Très fréquenté en été, le site se découvre au bout d’un chemin sinueux bien balisé et, surtout, jalonné de voitures ! Les véhicules restent au pied du phare de �0 m qui peut se visiter. La découverte de la pointe se fait à pied. La visite du phare est réalisée par un guide bénévole (Tél. 02 9� �1 �0 0�). À la pointe, un restaurant panoramique propose des menus abordables avec une vue impressionnante.

On peut aussi découvrir le cap en bateau. Des vedettes proposent des circuits commentés depuis Saint-Malo, Dinard ou Saint-Cast.

Renseignements : www.compagniecorsaire.com

Office de tourisme : place de Chambly, 22 240 Fréhel. Tél. 02 96 41 53 81. www.pays-de-frehel.com. Courriel : [email protected]


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ErquyAu pays de la coquille

Station de la côte de Penthièvre, Erquy est à la fois une plage de rêve, un port actif et un lieu pour les amateurs de belles promenades et de panoramas.

Erquy, de par sa situation dans une baie abritée, propose une dizaine de plages bien pro-tégées, bénéficiant d’un climat doux. Criques tranquilles ou espaces aménagés pour les familles, toutes les envies de mer sont comblées. Les quais aux nombreuses terrasses s’animent à l’arrivée des bateaux qui débarquent leur pêche du jour. Important centre de marée, le port est réputé pour la coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc. Quatre-vingts bateaux en font leur activité principale d’octobre à mai. Près de la criée, la fourmilière des navires qui débarquent est fascinante, mais il faut toutefois veiller à ne pas perturber le travail de ces marins très actifs.

Le cap d’Erquy, classé en 19�2, offre des randonnées sur le chemin des douaniers. Surplombant le port bordé de maisons de granit et de lauriers roses, le chemin serpente dans les landes de bruyères et d’ajoncs vers le cap. Au cœur d’une végétation préser-vée, criques et panoramas surgissent au détour de chaque virage. Les chemins, bien qu’accessibles, demandent une bonne pratique de la marche et de bonnes chaussures.

Les amateurs de paysages marins trouveront au port un point d’embarquement pour des balades en mer.

Office de tourisme : 3 rue du 19-mars-1962, BP 81, 22 430 Erquy. Tél. 02 96 72 30 12. Courriel : [email protected]


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Pléneuf-Val-AndréUn petit Nice

Le site de Pléneuf-Val-André est idéalement orienté et protégé des vents dominants. Un front de mer et une promenade dignes des stations de la Côte d’Azur lui assurent un succès permanent.

Station balnéaire née en 1��0 à la Belle Époque, la plage du Val-André s’étire à perte de vue dans une courbe longue de 2,� km. Au bout, dans l’anse de Piégu, elle porte le surnom de « Petit Nice » tant cette partie est abritée et ensoleillée. Elle est bordée d’une digue réservée aux piétons, au pied de laquelle les villas balnéaires se succèdent et le casino avec vue panoramique y est très fréquenté. Plus loin, la plage des Vallées a un caractère plus sauvage et est surplombée d’un golf de 1� trous, tandis que la plage de la Ville-Berneuf s’étend jusqu’à Erquy.

Entre la côte et l’îlot du Verdelet, un étroit passage naturel découvert à marée basse, est un puits de trésors pour les pêcheurs à pied, plein de mollusques, de coquillages et de crustacés.

Plusieurs visites guidées à pied sont organisées par l’office de tourisme : la grande pêche au port de Dahouët, le Val-André et son patrimoine balnéaire, Pléneuf et son histoire.

Sorties en mer sur de vieux gréements, à bord de La Pauline, du port de Dahouët vers l’île de Bréhat, en saison. www.lapauline.com

Office de tourisme : 1 rue Winston-Churchill, BP 25, 22 370 Pléneuf-Val-André. Tél. 02 96 72 20 55. www.val-andre.org. Courriel : [email protected]


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Jugon-les-LacsHistoire d’eau

Toute l’histoire de cette petite cité de caractère est liée à l’eau. Son nom provient d’ailleurs du cours d’eau qui, jadis, l’alimentait. Autrefois élément défensif de la place forte, l’eau est aujourd’hui au cœur du tourisme et des loisirs.

Né dans un vallon encaissé, adossé à un long et beau lac, Jugon est riche d’un impor-tant patrimoine bâti. Les demeures en granit de sa place centrale rappellent que Jugon fut une place-forte de Penthièvre à l’époque des ducs de Bretagne et joua un grand rôle dans l’histoire bretonne.

L’office de tourisme propose des visites guidées, en juillet et août, tous les mardis matin, à 11 h.

Place du Martray, 22 270 Jugon-les-Lacs. Tél. : 02 96 31 70 75. www.jugon-les-lacs.com.

Un centre nautique, sur les rives d’un lac de 70 ha, propose des séances de navigation encadrées, adaptées au niveau et à l’âge des pratiquants. Le plan d’eau, sans marées ni vagues, garantit la sécurité des débutants. Entre sports et loisirs, la pratique du canoë, de la planche à voile, du pédalo ou du catamaran, tout est possible et accessible à tous.

Renseignements : Centre nautique, Le Bocage, 22 270 Jugon-les-Lacs. Tél./Fax : 02 96 31 64 58. Courriel : [email protected]

Jugon-les-Lacs est un site privilégié pour les camping-cars avec 3 accueils :

Aire de service située sur le parking du camping « Au Bocage du Lac ». Eau ou électricité : 2,50 €.

Aire de stationnement : place de la Libération.

Aire de stationnement nocturne : 5 € sur le parking du Camping « Au Bocage du Lac ».


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LamballeCapitale du cheval

Ville bénéficiant d’une atmosphère de calme à l’abri du grand tourisme, Lamballe n’en est pas moins une cité dynamique autour de son haras national.

De superbes demeures à pans de bois, place du Martray, donnent un air médiéval au bourg. La maison dite « du bourreau », une curiosité locale, n’a jamais abrité qu’un cer-tain Bourceau dont on a déformé le nom pour mieux vendre des cartes postales ! Elle abrite le musée d’Art populaire et, à l’étage, le musée Mathurin Méheut (1��2-19��), peintre voyageur, l’un de ceux qui ont le mieux représenté la Bretagne.

Ouverture : en avril, du lundi au samedi, de 10 h à 12 h et de 1� h �0 à 17 h. De juin à septembre, du lundi au samedi, de 10 h à 12 h et de 1� h �0 à 1� h. En mai, octobre, novembre et décembre, les mercredis, vendredis et samedis, de 1� h �0 à 17 h. Fermé les jours fériés. Tél. 02 9� �1 19 99.

Capitale du cheval en Bretagne nord, Lamballe est dotée d’un haras national qui a pour mission principale de perpétuer et d’améliorer les races du cheval breton (trait breton et trait postier breton).

Visites guidées tous les jours (sauf le lundi) : départ à 15 h. Visites en anglais et en allemand sur réservation. Les groupes sont accueillis sur réservation.

Renseignements : Syndicat mixte du Haras de Lamballe, BP 10528, 22 405 Lamballe Cedex.

Tél. 02 96 50 06 98 www.haraspatrimoine.com. Courriel : [email protected]

Office de tourisme : place du Champ-de-Foire, 22 402 Lamballe Cedex. Tél. 02 96 31 05 38 www.lamballe-tourisme.com. Courriel : [email protected].


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Saint-Brieuc et sa baieD’hier et d’aujourd’hui

Sous ses airs de ville d’histoire tranquille, Saint-Brieuc, cœur économique des Côtes-d’Armor, a su garder une harmonie entre son riche passé et son présent en mouvement rapide.

Traversé par la N 12, Saint-Brieuc est au centre de la route principale de Bretagne nord. Une situation à � km de la mer confère à la ville un atout touristique qu’elle a su exploi-ter. La baie de Saint-Brieuc recèle de trésors balnéaires, la plage du Rosaire ou Martin plage, et de sentiers de randonnée proposant de superbes panoramas, comme la pointe du Roselier.

La ville offre les charmes d’une cité qui vit à un rythme humain et tranquille, avec ses bars animés et ses boutiques accueillantes. Doté d’un centre historique, le Vieux Saint-Brieuc a conservé ses maisons médiévales parfaitement entretenues, notamment place du Martray, rue de Gouët ou rue Quintaine.

La cathédrale Saint-Étienne, place du Général-de-Gaulle, surprend par sa silhouette massive qui évoque davantage une forteresse qu’un édifice religieux.

À visiter

Le musée d’Art et d’Histoire, consacré toute l’année à la vie quotidienne en Bretagne au xixe siècle. Gratuit. Rue des Lycéens-Martyrs, 22 000 Saint-Brieuc. Tél. 02 96 62 55 20.

Pour les amateurs de musiques actuelles, le festival Art rock est désormais l’un des plus importants événements musicaux français.

Office de tourisme : 7 rue Saint-Gouéno, BP 4435, 22 044 Saint-Brieuc. Tél. 0 825 00 22 22. www.baiedesaintbrieuc.com. Courriel : [email protected].


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Moncontour de BretagneLe charme médiéval

Cette discrète cité de caractère n’a plus l’importance qu’elle avait au Moyen Âge mais, du haut de son promontoire, Moncontour a su préserver ses charmes médiévaux.

Labellisé « Petite Cité de caractère », le village dont le nom signifie « entouré de monts » fut bâti au xie siècle sur un éperon rocheux d’une hauteur de plus de �0 m. Les grands domaines boisés, les hameaux et le milieu rural traditionnel environnant forment un pano-rama verdoyant. Ses remparts ont partiellement disparu en 1�2�. Ses portes sont aujourd’hui ouvertes aux flâneurs qui peuvent déambuler parmi les riches demeures de la place Penthièvre, de la rue de Bel-Orient ou de la rue des Dames, maisons bâties par les prospères négociants en toiles de lin au xviie siècle. Le village s’organise autour de son église Saint-Mathurin, dont les vitraux du xvie siècle sont considérés comme les plus beaux de Bretagne.

Deux musées méritent votre attention :

• La maison de la Chouannerie et de la Révolution : 4 place de la Carrière, 22 510 Moncontour. Tél. 02 96 73 49 57.

• Le théâtre du Costume relate l’histoire du costume du xie siècle jusqu’en 1900 à travers des figures de personnages : 13 rue du Docteur-Sagory, 22 510 Moncontour. Tél. 06 81 87 33 40.

Une grande fête médiévale, qui rassemble plus de 15 000 personnes, est organisée tous les deux ans, chaque année impaire.

Office de tourisme : 4 place de la Carrière, 22 510 Moncontour-de-Bretagne. Tél. 02 96 73 49 57. tourisme-moncontour.com. Courriel : [email protected].


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QuintinL’art de l’Histoire

Discrète petite cité de caractère, Quintin, commune de l’arrière-pays de Saint-Brieuc, possède de nombreux restes de son prestige passé avec 13 monuments classés, dont 2 châteaux.

Autrefois réputée pour ses fameuses toiles de lin qui offrirent la fortune à ses négociants, Quintin comptait, au début du xviiie siècle, près de �00 tisserands. Il en reste le musée-atelier du Tisserand et des Toiles (11 rue des Degrés. Tél. 02 9� 7� 01 �1. Ouvert de juin à septembre, tous les jours sauf le lundi, de 1� h �0 à 1� h �0, et le matin sur rendez-vous).

Riche d’une basilique reconstruite en 1��7 qui détient des reliques, Quintin a conservé intact son patrimoine de belles demeures, rue au Lait, Grande-Rue et place du Martray.

À visiter

Le château, composé d’un bâtiment du xviie et d’un autre du xviiie siècle, abrite un musée qui raconte la vie de la ville et des familles qui ont vécu au château. On y trouve des collections d’objets d’art, de vaisselle et, bien sûr, de toiles Bretagne de Quintin. Ouvert du 1er juin au 30 septembre, tous les après-midi, de 14 h à 18 h.

Le menhir de Pierre Longue, à la sortie de la ville, s’élève à 7,40 m.

L’office de tourisme propose des visites guidées en saison (le jeudi, à 15 h) et des visites nocturnes à la lanterne (les mardis pendant la saison, à 21 h) : 6 place 1830, 22 800 Quintin. Tél. 02 96 74 01 51. www.pays-de-quintin.com. Courriel : [email protected]

Autre site : www.quintin.fr


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GuingampEn avant…

Surtout connue pour son équipe de football de premier plan, Guingamp est aussi une ville d’aujourd’hui, au carrefour de plusieurs cultures bretonnes.

Située sur le grand axe Paris-Brest (N 12), Guingamp bénéficie d’une situation privilé-giée qui lui a permis un dynamisme économique associé à un développement de la culture et du tourisme. De son riche passé, la ville garde un imposant patrimoine archi-tectural à la fois médiéval, Renaissance et classique. La cathédrale Notre-Dame-de-Bon-Secours présente la particularité d’avoir été reconstruite dans deux styles différents. Son flan droit est donc gothique et son flanc gauche Renaissance.

La place du Centre, ornée d’une célèbre fontaine, « la Plomée », élevée au xve et rema-niée en 17�� par le sculpteur Corlay, est entourée de maisons à pans de bois et de granit.

L’hôtel de ville, ancien couvent des augustines, est un monument historique (1�99) et abrite des expositions temporaires (Tél. 02 9� �0 �� 0 et www.guingamp.fr).

La ville offre une agréable promenade autour des remparts subsistant au château du xve siècle démantelé par Richelieu.

Les flâneurs apprécient les berges aménagées du Trieux, qui sont une invitation perma-nente à la flânerie au pied de la vieille ville.

Office de tourisme : ouvert les mardis, jeudis, vendredis et samedis, de 10 h 15 à 12 h et de 14 h 15 à 18 h, sauf le vendredi (fermeture à 17 h 30).

Place du Champ-au-Roy 22 200 Guingamp. Tél. 02 96 43 73 89. Courriel : [email protected].


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TréguierEntre terre et mer

Petite cité de caractère, Tréguier est nichée au creux d’un estuaire. Le littoral de la côte des ajoncs tout proche s’étend sur une trentaine de kilomètres.

Au confluent du Jaudy et du Guindy, Tréguier tire sa principale richesse de son passé. L’histoire de la ville et la mémoire de ses figures (Saint Yves, patron des avocats, les écri-vains Ernest Renan, Anatole Le Braz ou Henri Pollès) font toute la renommée de Tréguier. De sa position de capitale historique du Trégor, ancien siège épiscopal, la ville est riche de monuments religieux. La cathédrale Saint-Tugdual est l’une des plus belles de Bretagne. Son cloître organise chaque été « Les Vendredis de l’imaginaire breton » (Ouvert tous les jours, de 9 h à 19 h de juin à septembre, et de 9 h à 12 h et 1� h à 1� h d’octobre à mai).

Ville agréable à découvrir au rythme lent du flâneur dans un lacis de ruelles étroites, Tréguier offre au regard ses maisons à pans de bois aux motifs géométriques, place du Martray, rue Colvestre, rue Saint-Yves ou rue Ernest-Renan. Labellisée « Petite Cité de caractère », la ville met un point d’honneur à la préservation de son patrimoine.

Atout majeur pour Tréguier, son port de plaisance en eaux profondes accueille quelque ��0 bateaux et offre pour le visiteur un but de promenade entre terre et mer.

www.ville-treguier.fr

Office de tourisme : 67 rue Ernest-Renan, 22 220 Tréguier. Tél. 02 96 92 22 23. www.ot-cotedesajoncs.com.


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Le sillon de TalbertAvancée dans la mer

Le sillon de Talbert est un cordon de galets qui s’avance dans la mer sur 3 km et forme ainsi une protection naturelle aussi bien à l’Archipel de Bréhat qu’à la côte du Goëlo qui s’étend à son pied.

Lieu habité par des légendes qui racontent que cette digue naturelle fut créée par la fée Morgane, pour que le roi Arthur puisse la rejoindre sur son rocher, le « sillon de Talbert » est à la fois un site d’intérêt écologique et une curiosité géologique. Sur une largeur de �� m, ce cordon de galets et de sable qui s’étend sur � km résulte de l’action combi-née des courants du Trieux et du Jaudy et des fortes houles du Nord-Ouest.

Dans ce milieu naturel hostile avec des mouvements fréquents de galets qui peuvent même s’envoler lors des tempêtes, seuls quelques rares végétaux peuvent y prospérer, comme le chou marin, une espèce extrêmement protégée, interdite à la cueillette. La faune y est exceptionnelle. Sternes naines et grands gravelots, dont le sillon constitue presque le dernier site de reproduction de Bretagne, pondent leurs œufs au milieu des galets.

La réserve naturelle régionale du sillon de Talbert est une des cinq réserves naturelles régionales (RNR) de Bretagne. La réserve couvre une superficie de plus de 1� ha.

La promenade sur le site est permise, mais une plus grande précaution s’impose quant aux risques de marée et de tempête, mais aussi pour la protection et la tranquillité des espèces et notamment des oiseaux qui pondent dans les galets.

Propositions de randonnées sur le site www.mairie-pleubian.fr


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Paimpol et son anseSur les traces des pêcheurs d’Islande

Rendue célèbre par le roman de Pierre Loti, Pêcheurs d’Islande, Paimpol et son anse sont aussi un site aux paysages riches et aux panoramas d’exception.

Le port a bien changé depuis le xixe siècle : la pêche est devenue côtière et les goélet-tes de pêches ont été remplacées par les voiliers de plaisance. La vie de Paimpol est tout de même centrée sur son port et ses quais. Tous les deux ans, la Fête du chant de marin y fait résonner la culture maritime du monde entier (la prochaine édition aura lieu du 12 au 1� août 2011).

La vieille ville et ses maisons de la place du Martray constituent un point d’intérêt majeur, tout particulièrement le mardi, jour de marché très vivant.

Le GR ��, chemin des douaniers, serpente autour de l’anse de Paimpol, de Loguivy-de-la-Mer à la pointe de Bilfot. Les paysages marins de criques, de plages et de falaises varient continuellement.

L’abbaye de Beauport, site étendu sur 110 ha, présente toutes ses richesses naturelles et architecturales. C’est un des 32 sites classés de France.

Le site de l’abbaye de Beauport est ouvert tous les jours : du 15 juin au 15 septembre de 10 h à 19 h, et le reste de l’année de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Tél. 02 96 55 18 58. www.abbaye-beauport.com.

Office de tourisme de Paimpol : 19 rue du Général-Leclerc BP 234, 22 500 Paimpol. Tél. 02 96 20 83 16. www.paimpol-goelo.com.


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L’île de BréhatL’île aux fleurs

À dix minutes du continent, l’île de Bréhat, au nord de Paimpol, offre une douceur de climat associée à une variété de paysages. Paradis des randonneurs, l’île se parcourt à pied.

Paradis à deux pas du continent, l’une des particularités de Bréhat est d’être interdite aux voitures. L’occasion pour les citadins d’oublier les vapeurs des pots d’échappement et de se lancer dans l’aventure piétonne ou cycliste. On y trouve des vélos à louer dès le débarcadère. Longue de �,� km sur 1,� km de large, l’île ou plutôt les deux îles, réu-nies par un pont au xviiie siècle, offrent des paysages et des activités pour toute la famille. On y découvrira tout d’abord Port-Clos, puis le bois de la Citadelle, au sud. Au bourg, plusieurs établissements proposent une restauration adaptée à tous les budgets. Ensuite, les chemins sont nombreux vers les panoramas de la chapelle Saint-Michel ou vers les grèves accueillantes pour des bains de mer ou de soleil. Chemin faisant, on admirera le moulin de Birlot, un moulin à marée restauré, et la Corderie, une grande baie entre l’île du sud et celle du nord, veillée par le phare du Rosédo et le phare du Paon à son extrémité.

Au départ de la pointe de l’Arcouest, les vedettes de Bréhat acheminent toute l’année les visiteurs vers l’île. Tél. 02 96 55 79 50. www.vedettesdebrehat.com

Office de tourisme : Le Bourg, 22 870 Ile-de-Bréhat. Tél. 02 96 20 04 15. www.brehat-infos.fr


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LannionAu fil des siècles

Aux portes de la Côte de Granit rose, Lannion a su préserver les traces d’un passé dont les monuments authentifient l’histoire, depuis l’époque préhistorique jusqu’à l’ère des nouvelles technologies.

Devenue la capitale du Trégor, Lannion s’étendait historiquement de Tréguier à Morlaix. De par son poids économique, elle est le « poumon » de la Côte de Granit rose, porte d’entrée des stations de Perros-Guirec, Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden.

Le centre historique présente de superbes façades de maisons et manoirs des xvie et xviie siècles : place du Marchallac’h, place du Général-Leclerc, dans les rues Geoffroy-de-Pontblanc, des Chapeliers, Le Taillandier. Rive gauche du Léguer, la rue de Kérampont présente l’imposant couvent des Augustines ainsi que le manoir de Langonaval. Trois églises sont classées monuments historiques : l’église de Brélévenez, l’église Saint-Jean-du-Baly ainsi que l’église Saint-Ivy.

Chaque été est animé de festivals et de nombreuses fêtes : les Tardives, un festival en plein air de musiques, de contes et de danse, le Festival d’orgue et les Estivales photographiques.

Avec une situation privilégiée entre rivière et mer, la base nautique propose des activités toute l’année (kayak, rafting…). Service des sports, 11 boulevard Louis-Guilloux, 22 300 Lannion. Tél. 02 96 37 43 90. Courriel : [email protected]

Office de tourisme : Quai d’Aiguillon, 22 300 Lannion. Tél. 02 96 46 41 00. www.ot-lannion.fr. Courriel : [email protected]


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La Côte de Granit roseLes chaos de Ploumanac’h

S’étendant sur une quinzaine de kilomètres, la Côte de Granit rose et ses rochers aux formes insolites offrent un spectacle coloré au gré de la lumière et des saisons. C’est l’un des lieux les plus visités en Bretagne nord.

Entre Trébeurden et Perros-Guirec, la côte festonnée et semée de galets forme un pay-sage unique, aux couleurs rougeâtres avec, en point d’orgue, les chaos de Ploumanac’h, composés d’énormes blocs rocheux sculptés par le temps et les éléments. Sur un par-cours de � h, par le chemin des douaniers, de la plage de Trestraou à Trégastel, on décou-vre au fil d’un parcours balisé les rochers aux formes et aux noms évocateurs : la Sorcière, la Bouteille, le Chapeau de Napoléon ou la Tortue, certains semblant posés en un équili-bre précaire. Le site entretenu par le Conservatoire du littoral préserve la faune et la flore locales qui prolifèrent malgré les milliers de visiteurs.

Le phare de Pors-Kamor ne se visite hélas pas, mais sa construction en pierre rose lui donne une teinte qui varie au fil des heures. C’est au petit matin ou à la tombée du jour que le site prend ses plus belles couleurs.

La maison du Littoral présente diverses expositions destinées à comprendre les secrets du granit rose.Tous les jours, sauf le dimanche, de mi-juin à mi-septembre de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h. Le reste de l’année, tous les jours sauf le week-end. Gratuit.Chemin du Phare, 22 700 Perros-Guirec. Tél. 02 96 91 62 77.

Des randonnées commentées sont également organisées : www.perros-guirec.com


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Les Sept IlesParadis des oiseaux

À quelques milles de la Côte de Granit rose, entre Perros-Guirec et Trégastel, l’archipel sauvage de 40 hectares est le royaume incontesté des oiseaux marins.

Face à la côte rocheuse et aux plages de sable fin, l’excursion vers l’archipel des Sept Îles propose une alternative au farniente. Les Sept Îles abritent 27 espèces d’oiseaux nicheurs, parmi lesquelles on observe 12 espèces d’oiseaux marins, soit plus de 20 000 couples. L’île Rouzic accueille l’unique colonie française de fous de Bassan (plus de 17 000 couples). Un groupe d’une trentaine de phoques gris vit en permanence sur cette réserve naturelle. À bord des navires, les équipages dispensent un commentaire instructif et convivial, faisant ainsi partager leur passion pour ces sites protégés. Les plus chanceux peuvent y trouver des centaines de macareux moines, petits pingouins, guille-mots de Troïl, fulmars boréaux, cormorans huppés, goélands marins, bruns et argentés, nichant dans les creux des rochers.

La découverte se fait depuis les vedettes. Le débarquement n’y est pas autorisé, excepté sur l’île aux Moines.

Période d’activité : de février à novembre et pendant les vacances de Noël. Du 1er avril au 30 septembre, les visites sont quotidiennes. Les sorties en groupe (20 personnes minimum) sont possibles toute l’année, sur réservation.

Centrale de réservation Tél. 02 96 91 10 00. Fax 02 96 91 04 78. Courriel : [email protected]


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Pleumeur-BodouLa tête dans les étoiles

Inauguré en 1962, le centre des télécommunications de Pleumeur-Bodou fut le lieu historique de la première liaison transatlantique par satellite. Le site est aujourd’hui dédié à la vulgarisation scientifique.

L’impressionnant dôme de �� m de diamètre se voit de loin dans le paysage de la Côte de Granit rose. Autour du plus grand radôme du monde (dôme destiné à protéger un radar), la bulle blanche, haute de �0 m, abrite une antenne cornet de ��0 tonnes. C’est par cette antenne que les premières émissions de télévision par satellite ont pu traver-ser l’Atlantique. Le radôme a permis, par exemple, de diffuser en direct les obsèques du président Kennedy à la télévision française, en novembre 19��, relayant les images du premier satellite de télécommunication Telstar. Aujourd’hui, il accueille la Cité des télé-coms qui raconte, sur � 000 m² d’exposition, deux cents ans d’histoire des télécoms.

À visiter sur le site de Cosmopolis (22 560 Pleumeur-Bodou)

• La Cité des télécoms : ouverte tous les jours d’avril à septembre et pendant les vacances scolaires d’hiver, de la Toussaint et de Noël. En dehors de ces périodes, uniquement ouverte pour les groupes, sur réservation préalable. Fermeture annuelle en janvier. Tél. 02 96 46 63 80. www.cite-telecoms.com

• Le Planétarium de Bretagne : c’est l’un des plus grands d’Europe. Tél. 02 96 15 80 30. www.planetarium-bretagne.fr. Courriel : [email protected]


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Le pays de GuerlédanAu cœur de l’Argoat

Immense étendue d’eau formée par la retenue du Blavet, le lac de Guerlédan est propice à la randonnée en forêt mais aussi aux activités nautiques.

Le pays de Guerlédan s’adresse tout particulièrement aux amoureux du grand air et aux amateurs de vacances sportives. D’une superficie de �00 ha, le lac offre en son pour-tour une foule de sites impressionnants et de villages pittoresques. Le tour du lac, un circuit de �� km, vous fera découvrir Mur-de-Bretagne et sa chapelle Sainte-Marguerite au remarquable plafond peint du xviiie siècle. Le barrage de Guerlédan offre une belle vue sur le lac et le Blavet, et l’abbaye et l’écluse de Bon-Repos offrent une halte en pleine verdure.

Les � 000 ha de la forêt de Quénécan et sa faune riche sont traversés par le GR �7.

À visiter au milieu de la forêt

Les forges des Salles, un ancien site sidérurgique désaffecté en 1877 : de Pâques à la Toussaint, ouvert les week-ends et jours fériés, de 14 h à 18 h 30. En juillet et en août, tous les jours de 14 h à 18 h 30. Tarifs : 5 € (adultes), 3 € (enfants). Tél. 02 96 24 90 12 ou 02 96 24 95 67.

Pour les sportifs, de multiples possibilités vous sont offertes pour pratiquer vos sports favoris (randonnée pédestre, canoë-kayak, ski nautique, VTT, équitation, pêche…) :

Base départementale de plein air et de loisirs de Guerlédan, 22 530 Mur-de-Bretagne. Tél. 02 96 67 12 22. Courriel : [email protected]

Office de tourisme : place de l’église, 22 530 Mur-de-Bretagne. Tél. 02 96 28 51 41. www.guerledan.fr. Courriel : [email protected]


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LoudéacTraditions de l’Argoat

Située au beau milieu de la Bretagne, Loudéac est surtout connue pour ses courses de chevaux. Mais avec la vogue du tourisme vert, la ville et ses environs séduisent de plus en plus.

Un immense haras élevait au Moyen Âge les chevaux de la maison de Rohan. Il en reste aujourd’hui une culture équine très développée. La ville possède le deuxième hippo-drome de l’Ouest et ses courses très disputées sont un des rendez-vous très animés de la période de Pâques. L’hippodrome peut se visiter (Tél. 02 9� 2� 0� �2).

Les amoureux de la nature trouveront des sentiers balisés entre forêts et cours d’eau, à parcourir à pied, à cheval ou à vélo. Il en existe pour tous les niveaux, des plus sportifs à ceux pour la balade familiale. L’office de tourisme propose une documentation com-plète sur ces randonnées.

À voir aux environs

Le musée des Vieux Métiers de La Chèze : ouvert de mai à octobre.

Tél. 02 96 26 13 16 ou 02 96 28 25 17.

La maison des Toiles de Saint-Thélo : elle présente les métiers d’autrefois liés au tissage des toiles de lin, activité florissante en centre Bretagne. Ouverte d’avril à novembre, et tous les jours de juin à septembre, de 11 h à 13 h et de 14 h à 18 h 30.

Tél. 02 96 56 38 26. Courriel : [email protected]

Office de tourisme : 1 rue Saint-Joseph, BP 315, 22 600 Loudéac. Tél. 02 96 28 25 17 www.centrebretagne.com et www.ville-loudeac.fr.


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Le FinistèreJusqu’au bout du monde

Incontestablement le plus maritime des départements français, le Finistère, « pen ar bed » en breton, dispose de plus de 700 km de côtes et près de 5 000 km de sentiers de promenade.

De l’Armor à l’Argoat, le Finistère est probablement le département le plus varié de Bretagne. Le plus fascinant aussi. Avec ses sites naturels, comme la pointe du Raz, la baie d’Audierne ou le pays des Abers, la côte réserve mille surprises à découvrir par tous les temps et sous toutes les lumières. Les enclos paroissiaux, trésors de la culture villageoise et populaire, témoignent de l’âme mystique et traditionnelle des Finistériens. Les landes et les monts apportent aussi leur part de mystère : les monts d’Arrée et les Montagnes noires transpor-tent l’imaginaire au pays des Korrigans. De Douarnenez, le Guilvinec ou Concarneau, le spectacle des ports et du monde maritime est quotidien et permet d’allier le plaisir de la gastronomie à celui de la découverte. Entre le Nord, le Sud et la presqu’île de Crozon, les atmosphères et les climats varient. De Roscoff à Pont-Aven ou de Quimper à Brest, les vil-les n’ont de cesse de surprendre et de dérouter ceux qui pensent bien les connaître. Pour conclure cette idée de « bout du monde », les îles chargées de toute la puissance évoca-trice de l’Océan concluent ce département aux forces naturelles plus fortes que tout.

Brochures et renseignements auprès du Comité départemental du tourisme : 4 rue du 19-mars-1962, 29 018 Quimper Cedex. Tél. 02 98 76 25 64. www.finisteretourisme.com


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Morlaix et sa baieLa rivière et ses îles

Site enchanteur aux confins du Trégor et du Léon, la baie de Morlaix se dévoile au fil de sa rivière, depuis la ville millénaire jusqu’aux îles et leurs promesses de grand large.

Il faut prendre le temps de découvrir Morlaix et ses charmes intemporels, entre la vieille ville dominée par son viaduc ferroviaire de �� m et ses rues piétonnes aux demeures richement ornées de sculptures. La plus célèbre se trouve au n °9 : la maison de la Reine-Anne constitue le plus bel exemple de maisons à lanterne (ou « pondalez ») typiquement morlaisiennes.

Aux abords de la rivière de Morlaix, le cairn de Barnenez (7 000 ans) est l’un des plus anciens monuments néolithiques. Ouvert toute l’année, de 10 h à 1� h, en juillet et en août. Tél. 02 9� �7 2� 7� et www.monum.fr.

Sur l’autre rive, Carantec est un agréable centre balnéaire d’où l’on découvre l’île Callot, accessible à marée basse par sa route submersible. Un sentier des douaniers passe par la Chaise du curé, une plate-forme rocheuse au panorama étendu. De la pointe de Pen-ar-lan, la vue sur l’île du Taureau et sa forteresse imposante, en particulier à la lumière du soleil couchant, est imprenable.

Office de tourisme de Morlaix : Place des Otages, 29 600 Morlaix. Tél. 02 98 62 14 94 www.morlaixtourisme.fr

Le site du pays de la Baie de Morlaix : www.tourisme.morlaix.fr


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L’île de BatzLa nature préservée

À seulement 2 km du continent, l’île de Batz offre pourtant toutes les caractéristiques des îles bretonnes, entre la douceur du climat et la nature sauvage, à moins de 15 minutes de traversée depuis Roscoff.

Bien que dotée de vingt plages de sable fin et d’un centre nautique, Batz est surtout une île agricole, spécialisée dans les légumes biologiques. L’occasion, pour les visiteurs, de faire le plein de produits naturels. Longue de � km sur 1 km de large, l’île se parcourt aisé-ment à pied et le tour de l’île se fait par un sentier côtier piétonnier de 10 km. Plusieurs loueurs de vélos et un centre équestre offrent une diversité de moyens de transport écolo-giques. Un taxi propose aussi un tour de l’île motorisé (Tél. 0� 09 �� 2� ��).

À visiter

• Le phare : construit en 1836, il est situé à l’ouest de l’île. Du haut de ses 44 m, il permet une vue dégagée sur l’île et la côte du Léon. Ouvert de mi-juin à mi-septembre. Groupes toute l’année sur réservation. Tél. 02 98 61 75 70.

• Le jardin Georges Delaselle : créé en 1897, ce jardin exotique raconte l’aventure de Georges Delaselle, qui voua sa vie entière à sa passion pour l’île et pour les plantes exotiques. Plus de 2 000 espèces originaires de tous les continents, dont une rare collection de palmiers, en font une véritable oasis subtropicale. Ouvert d’avril à octobre, de 14 h à 18 h et fermé le mardi. En juillet et en août, ouvert tous les jours de 13 h à 18 h 30. Tél. 02 98 61 75 65.

Syndicat d’initiative : 29 253 Ile-de-Batz. Tél. 02 98 61 75 70. www.iledebatz.com. Courriel : [email protected].


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Circuits des enclos paroissiauxEntre art populaire et ferveur religieuse

Aux confins de la religion et de l’art naïf, l’enclos paroissial en nord Finistère fait partie intégrante de la culture des villages qui rivalisaient d’opulence pour se distinguer des voisins.

L’enclos paroissial est un ensemble architectural, ceint par un muret, qui comprend une église, un calvaire, un ossuaire, un cimetière et une porte triomphale. Les principaux enclos sont dans le Léon, au nord du Finistère. Trois circuits à suivre en voiture ont été dessinés entre la rade de Brest, les monts d’Arrée et la baie de Morlaix.

Le circuit de Landerneau : �� km au cœur du pays de Kersanton. Cet itinéraire serpente la vallée de l’Elorn où la pierre grise de Kersanton épouse la pierre jaune de Logonna.

Le circuit de Landivisiau : 90 km. Ce circuit s’étire sur un axe nord-sud, des monts d’Ar-rée jusqu’au cœur du Léon. Les fortunes accumulées par les tanneurs et les fabricants de toiles de lin se retrouvent encore aujourd’hui dans ces trésors de pierres et de bois.

Le circuit de Morlaix : 70 km. De Saint-Thégonnec (magnifique exemple des surenchè-res auxquelles se livraient les paroisses voisines) au centre ancien de Morlaix, ce circuit vous mènera jusqu’à Plougonven, où se trouve l’un des plus grands et des plus anciens calvaires de Bretagne.

Le pays du Léon propose des itinéraires guidés à télécharger sur un baladeur MP3. www.paysduleon.com

Renseignements : www.ot-paysde landivisiau.com


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Les abersSur la côte des légendes

Cette côte du nord-ouest du Finistère, rocheuse, entaillée par de modestes rivières qu’on nomme ici « abers », est unique. De Brest à Brignogan-Plage, le paysage sauvage alterne grands espaces et plages de sable fin.

Contrairement aux estuaires, c’est par l’amont que se sont creusés ces abers et non depuis la mer, par un fleuve côtier. Bien que la marée s’y engouffre, les abers n’ont pas le débit suffisant pour avoir un grand port. On ne trouve pas non plus de station bal-néaire sur cette côte réservée aux amoureux de calme et de nature. On pourra emprun-ter la route côtière pour longer le littoral, mais il convient de s’arrêter souvent pour se laisser emporter par le panorama ou séduire par les petits ports. Du charmant port du Conquet, on pourra emprunter les sentiers de la pointe de Kermorvan et ses immenses plages. À la pointe de Corsen, on se trouvera au point le plus occidental de la côte française.

À Lanildut, l’aber Ildut abrite le premier port goémonier d’Europe où l’on peut y admirer de belles maisons d’officiers. La route touristique mène au plus près de la côte jusqu’à l’aber Benoît, ouvert par les dunes de Corn-ar-Gazel. Des sentiers parcourent cette éten-due de sable fin en offrant des panoramas sur les îlots. L’aber Wrac’h est placé sous le signe de la voile : son école de voile et son centre nautique sont célèbres et donnent le ton à l’ambiance du village.

Pays des Abers, Côte des Légendes : Espace Kermaria, BP 18, 29 260 Le Folgoët. Tél. 02 98 89 78 44. www.aberslegendes-vacances.fr

Office de tourisme du Conquet : Parc Beauséjour, 29 217 Le Conquet. Tél. 02 98 84 23 78.


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Le phare de l’île ViergeLa sentinelle du Nord

Dominant la côte des Abers, le phare de l’île Vierge près de Plouguerneau est le plus grand et le plus haut phare de mer d’Europe, bien qu’éloigné de la côte de 1,5 km.

Le phare de l’île Vierge fut édifié de 1�97 à 1902 pour remplacer son prédécesseur, une tour carrée de �1 m, bâtie en 1��, et restée à ses côtés. Avec ses �2,� m et �� mar-ches, c’est le phare le plus haut d’Europe et même le plus haut phare du monde en pierre de taille. Il y a quelque temps, une course de montée de ses marches était orga-nisée chaque année. Ses feux, émis par une lampe halogène de ��0 W, brillent d’un éclat blanc toutes les � secondes avec une portée lumineuse de �2 km. Électrifié en 19��, le phare reçoit son énergie d’une batterie alimentée par deux éoliennes. À l’inté-rieur, il est tapissé de 12 �00 carreaux d’opaline bleue de la Manufacture de Saint-Gobain.

Les visites ont lieu d’avril à septembre avec un renforcement des liaisons (toutes les heures à partir de 12 h) en juillet et août. Accès par les Vedettes des Abers. Billetterie au Comptoir des Abers, à Lilia. Il est conseillé de réserver. Tél. 02 98 04 74 94.

Les visites sont assurées par l’écomusée des Goémoniers de Plouguerneau. Tarif : 2,50 €. Tél. 02 98 37 13 35.


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La pointe Saint-MathieuLa lanterne séculaire

Dominée par son phare à la portée de 29 miles, qui éclaire le chemin pour entrer dans la rade de Brest, la pointe Saint-Mathieu est depuis des siècles un important jalon sur les routes commerciales du monde.

Située sur la commune de Plougonvelin, la pointe Saint-Mathieu se pare aujourd’hui d’un imposant phare bâti en 1�� sur les ruines de l’abbaye. Mais, depuis des siècles, les moines s’efforçaient de guider les navires en allumant des feux lors des nuits trop som-bres. Dès le xve siècle, on tenta d’équiper la pointe d’un feu au sommet de l’abbaye, puis le dispositif se perfectionna jusqu’à la construction du phare qu’on y connaît aujourd’hui.

Visite du phare : au terme de 1�� marches, on découvre un panorama sur la mer d’Iroise, de la pointe du Raz au rail d’Ouessant. Par beau temps, on distingue l’île d’Ouessant et l’archipel de Molène et même l’île de Sein. Le phare se visite tous les jours pendant les vacances scolaires. Tarif : 2 € (adultes). Tél. 02 9� �9 00 17.

L’abbaye, désaffectée en 1791, fut autrefois un important centre religieux et elle servit même de carrière de pierres. Elle est aujourd’hui classée monument historique et abrite un musée.

Le musée est ouvert en juin, septembre et octobre, les week-ends et jours fériés, de 14 h à 18 h 30. En juillet et en août, tous les jours, sauf le dimanche matin, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.

Tél. 02 98 89 10 52. www.amis-st-mathieu.org


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OcéanopolisL’ivresse des océans

Situé à Brest, au « départ » de ce monde qui fait rêver les poètes et les marins, Océanopolis est une vitrine scientifique et ludique du monde marin, unique en Europe.

Un bâtiment blanc aux formes océanes abrite sur sa surface immense un résumé de tout ce que la planète compte d’écosystèmes marins. Initialement composé d’un pavillon tempéré, le site est désormais doté d’un pavillon polaire et d’un pavillon tropical. Plus de 10 000 animaux de quelque 1 000 espèces illustrent, en situation, les informations scientifiques les plus pointues sur le monde si mal connu des océans.

Le pavillon tempéré présente la faune et le milieu naturel présent en zone de Bretagne. La visite se fait par un engin de plongée qui simule une descente dans une base sous-marine.

Le pavillon tropical présente les écosystèmes des zones tropicales où la température de l’eau ne descend jamais en dessous de 20 °C, entre palmiers, mangroves et bassin aux requins !

Le pavillon polaire compare les milieux de l’Arctique et de l’Antarctique, avec un bassin aux manchots et aux phoques.

La richesse scientifique est telle qu’il est important de prévoir au moins une demi-journée de visite (qu’il peut être intéressant de préparer sur le site Internet). Océanopolis est ouvert toute l’année. De juin à août, tous les jours de 9 h à 18 h. De septembre à avril, de 10 h à 17 h, tous les jours sauf le lundi (excepté pendant les vacances scolaires).

Port de plaisance du Moulin-Blanc, BP 91 039, 29 210 Brest Cedex 1. Tél. 02 98 34 40 40. www.océanopolis.com.


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La presqu’île de CrozonDe pointes en caps

Séparant la rade de Brest de la baie de Douarnenez, la presqu’île de Crozon dévoile ses paysages vertigineux aux couleurs inouïes et aux eaux énergiques.

Baignée par un climat doux, la presqu’île se pare de plages agréables et la station de Crozon-Morgat est très prisée l’été. Ses « grandes grottes » se visitent par bateau depuis le port et les « petites grottes » sont accessibles à marée basse. Un riche passé militaire et religieux dédié à la mer se contemple à Camaret où se dresse le château Vauban, à deux pas de la chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour. Pour bien découvrir cette pres-qu’île en forme de croix, la marche ou le vélo sont conseillés afin de profiter des sen-tiers aux parfums de lande qui longent les falaises vertigineuses. Le cap de la Chèvre, au sud, offre une vue sur la baie de Douarnenez et le cap Sizun. À la pointe de Dinan, un sentier panoramique mène jusqu’au « Château de Dinan », une énorme masse rocheuse reliée à la pointe par une arche. La pointe de Pen Hir, la plus à l’ouest, se prolonge par les « Tas de pois », trois rochers isolés au fort pouvoir évocateur. Au nord, le paysage change. De la pointe des Espagnols, la vue s’offre sur le goulet de Brest terminé par le port et la ville et se prolonge jusqu’à la presqu’île de Plougastel.

Visite des grottes : Vedettes Rosmeur Croisières. Tél. 02 98 26 20 10.

Offices de tourisme : Crozon : boulevard de Pralognan, 29 160 Crozon. Tél. 02 98 27 07 92. www.crozon.fr

Site de la presqu’île de Crozon : www.presquile-crozon.com

Camaret : 15 quai Kléber, 29 570 Camaret-sur-Mer. Tél. 02 98 27 93 60.


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Le cap SizunLe royaume des oiseaux

La presqu’île du cap Sizun, à l’extrême ouest de la Cornouaille, est la partie la plus occidentale de la France ! Par les sentiers côtiers, les milliers d’oiseaux de la réserve naturelle évoluent en toute liberté.

Pénétrant au plus profond de la mer d’Iroise, la presqu’île rebelle du cap Sizun, face à la chaussée de Sein et ses courants redoutables, abrite un écosystème remarquable. Ici, les landes de bruyères roses et violettes à coussinet voisinent avec le jaune des ajoncs et des genêts. Le GR �� suit la côte au plus près de son contour déchiqueté, face à la baie de Douarnenez et la presqu’île de Crozon.

Les plus sportifs ont rendez-vous à la pointe du Millier, qui accueille les surfeurs et les amateurs de plongée sous-marine sur la minuscule plage de galets en contrebas.

Située sur un espace protégé de �0 ha de falaises et de landes, sur la commune de Goulien, la réserve naturelle du cap Sizun englobe les îlots rocheux de Goulien et de Cleden-cap Sizun. Cet endroit, battu par les vents et les marées, est un repère naturel pour les oiseaux qui viennent nicher, comme le fulmar boréal, le guillemot de Troïl, le cormoran huppé et, bien sûr, les goélands. Un circuit balisé d’un kilomètre vous permet-tra de découvrir les nichées lors des périodes de reproduction, de mars à juillet.

Audierne est la plus grande ville du cap : www.audierne-tourisme.com

Pour les passionnés de nature et d’oiseaux : www.bretagne-vivante.asso.fr

Office de tourisme : 64 rue des Bruyères, 29 790 Beuzec-Cap Sizun. Tél. 02 98 70 55 51. www.beuzec-cap-sizun.fr. Courriel : [email protected]


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La pointe du RazAux confins du monde occidental

S’enfonçant dans le raz de Sein, l’un des plus forts courants d’Europe, la pointe du Raz offre un spectacle naturel qui draine des millions de visiteurs.

Aux confins du cap Sizun, trois lieux sont regroupés sous le nom de Grand site national de la pointe du Raz : la pointe du Raz, la pointe du Van, qui lui fait face au nord, et la baie des Trépassés, entre les deux. Longtemps livré sans protection aux visiteurs, l’en-vironnement de la pointe du Raz s’était considérablement dégradé. Depuis son classe-ment en tant que Grand site, la végétation composée de lande a retrouvé toute son authenticité et des installations très discrètes dans le paysage accueillent la Maison du site et ses commerces.

Beaucoup moins fréquentée, la pointe du Van mérite qu’on s’y attarde. Le site offre une vue idéale sur la pointe du Raz, avec ses criques à l’eau turquoise.

Les sites de la pointe du Raz, de la pointe du Van et de la baie des Trépassés sont accessibles toute l’année. La Maison du site est ouverte du 1er avril au 6 juillet et du 25 août au 28 septembre, de 10 h 30 à 18 h, et du 7 juillet au 24 août, de 9 h 30 à 19 h 30.

Parking obligatoire de 1 000 places à l’entrée du site (5 €/jour). Des navettes gratuites sont à disposition des personnes à mobilité réduite.

Visites avec guide tous les jours pour découvrir la faune et la flore du site. Tél. 02 98 70 67 18. www.la-pointe-du-raz.com. Courriel : [email protected].

Le « sentier des lutins », un sentier de découverte ludique et pédagogique pour les 6/12 ans à faire en famille. Tarifs : 8 € par enfant (livret pédagogique inclus).


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Ouessant, Sein et MolèneLes îles du bout du monde

Ces trois îles sont le dernier lien avec la Bretagne et la terre continentale. Elles appartiennent toutes trois au parc régional d’Armorique.

L’île d’Ouessant : c’est la plus grande et la plus occidentale des îles du Ponant. Elle se rallie depuis Brest ou Le Conquet. Quelques petites routes sillonnent l’île et sa diversité naturelle. De l’écomusée aux phares du Creac’h et du Stiff en passant par les landes où paissent les moutons, l’île dévoile toute sa richesse lors des grandes marées.

Office de tourisme de Lampaul (le seul village de l’île) : Place de l’église, BP �, 29 2�2 Ouessant. Tél. 02 9� �� et www.ot-ouessant.fr.

Molène : cette petite île voisine était autrefois peuplée de goémoniers. Elle est aujourd’hui une réserve naturelle colonisée par les oiseaux et les grands mammifères marins : pho-ques, dauphins, etc. Mairie de Molène, 29 2�9 Ile-de-Molène. Tél. 02 9� 07 �9 0�.

Sein : cette île plate fut souvent recouverte par la mer ! Ainsi, le seul village de l’île resserre ses maisons autour de ruelles très étroites, offrant peu de prise au vent. Habiles marins, les Sénans se sont souvent illustrés dans le sauvetage en mer et les actes de résistance. On ne s’y déplace qu’à pied. Mairie de Sein, 29 990 Ile-de-Sein. Tél. 02 9� 70 90 ��.

Temps de traversée

• Ouessant : 2 h 15 au départ de Brest, avec escales au Conquet et à Molène. 1 h 15 au départ du Conquet.

• Molène : 1 h 30 au départ de Brest avec escale au Conquet.

• Sein : 1 h au départ d’Audierne. Liaisons toute l’année. Réservation obligatoire.

Compagnie maritime Penn Ar Bed : Port de commerce, BP 92 928, 29 229 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 80 80 80. www.penn-ar-bed.fr


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Les chaos de HuelgoatRochers et mystères

Entre prés et forêts, rivières et légendes, les rochers de Huelgoat figurent parmi les plus beaux et les plus insolites sites naturels de pierres et de chaos en Europe.

Les amoncellements granitiques du site de Huelgoat, avec pour fil conducteur la rivière d’Argent, impressionnent tant par la puissance naturelle qui s’exprime dans ce paysage de cailloux moussus semblant en équilibre que par la force des légendes qui leur sont associées. Les histoires de géants au caractère susceptible, de filles de roi cruelles ou de grottes qui seraient, dit-on, en ligne directe avec l’Enfer viennent apporter une part d’ombre au paysage insolite. Un itinéraire fléché d’environ 1 h �0 chemine parmi les rochers les plus insolites : le chaos du Moulin, la Roche tremblante, l’Allée violette ou la grotte du Diable.

Aux portes des monts d’Arrée, le site de Huelgoat accueille chaque année des milliers de visiteurs du monde entier. Outre les chaos, de nombreux sentiers de randonnée à parcourir à pied ou à cheval permettent une découverte des quelque 1 000 ha de forêt de hêtres et de chênes. Un lac et un arboretum viennent compléter l’offre naturelle de cette commune verdoyante, qui a bien failli perdre au xixe siècle ses mystérieux chaos convoités par les tailleurs de pierre et qui furent sauvés en 1�9�.

Renseignements et itinéraires à l’office de tourisme : Moulin du chaos, BP 22, 29 690 Huelgoat. Tél. 02 98 99 72 32.


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Les monts d’ArréeLes sommets de Bretagne

Frontière naturelle entre le Léon et la Cornouaille, les monts d’Arrée, une alternance de landes humides et de sommets pointus, sont au cœur du parc naturel régional d’Armorique.

Culminant à près de �00 m, les monts d’Arrée évoquent souvent les landes écossaises, avec des crêtes rocheuses, des tourbières, des bocages, des rivières et des plans d’eau. On y trouve le plus vaste ensemble de landes atlantiques de France sur plus de 10 000 ha. De par l’étendue du parc, les circuits se font en voiture. Les villages au charme discret émaillent le parcours de grands espaces sauvages aux couleurs changeant au gré des saisons. À Brasparts, Pleyben ou Commana, on pourra découvrir les enclos paroissiaux ou suivre les sentiers pédestres balisés. Les panoramas depuis les points hauts dévoi-lent un paysage qui s’étend des Montagnes noires à la rade de Brest par beau temps. Le roc Trevezel (�� m) et la montagne Saint-Michel (��0 m) sont les sommets les plus célèbres. Le roc’h Begheor à Saint-Herbot offre aussi un panorama au bout d’un sen-tier dans la lande. Le Yeun-Elez, un grand marais tourbeux aux atmosphères envoûtan-tes, est le nid de nombreuses légendes, parmi lesquelles on y plaçait la porte de l’Enfer.

Parc naturel régional d’Armorique : 15 place aux Foires, BP 27, 29 590 Le Faou. Tél. 02 98 81 90 08. www.pnr-armorique.fr

Office de Tourisme du Yeun-Elez : 1 place des Monts-d’Arrée, 29 190 Brasparts. Tél. 02 98 81 47 06. www.yeun-elez.com. Courriel : [email protected]


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Le Menez-HomLe vertige des sommets

Point culminant des Montagnes noires, le Menez-Hom, « montagne du lieu » en breton, est l’un des plus hauts sommets d’Armorique. De ses multiples panoramas, on domine toute la presqu’île de Crozon.

Culminant à ��0 m, le Menez-Hom offre une vision panoramique à ��0 degrés. La vue s’étend de la rade de Brest à la baie de Douarnenez, côté mer, et s’ouvre sur les monts d’Arrée, les Montagnes noires et la montagne de Locronan, côté terre. Constitué de grès datant de ��0 millions d’années, le mont se compose de deux sommets, le Petit Menez (Yelc’h) et le Grand Sommet (Yed). De ces hauteurs, les amateurs de vol libre, parapente et deltaplane ont fait leur site d’envol de prédilection.

Près de �00 km de sentiers pédestres atteignent le sommet au terme de cheminements dans la nature, en liberté. Gardons toujours à l’esprit que ces sites sont fragiles et qu’il appartient à chacun de respecter les zones traversées.

Le sentier d’interprétation, « Sur les pas du roi Marc’h », est un parcours de 54 étapes successives qui vous fera découvrir l’âme et le patrimoine du pays du Menez-Hom atlantique, alliant la connaissance du patrimoine à celle des légendes et de la nature.

Carnet de route en vente dans les offices de tourisme ou sur www.menezhom.com.

Pour les aventuriers, il existe des baptêmes de vol libre. www.vol-libre-menez-hom.com

Pays du Ménez-Hom atlantique : BP 45, 29 160 Crozon. Tél. 02 98 26 17 18. www.menezhom.com


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Le château de TrévarezAu milieu des Montagnes noires

Insolite construction au flanc des Montagnes noires, le château de Trévarez à la façade rose est né de la volonté d’un seul homme, aussi ambitieux qu’extravagant.

L’histoire du domaine de Trévarez est marquée par l’empreinte de James de Kerjégu, riche et puissant politicien, héritier d’un château dont les premières traces remontent au Moyen Âge. Afin d’être en phase avec son époque et d’asseoir son pouvoir de notable, le politicien a fait bâtir ce château extravagant en intégrant les techniques de construc-tion les plus avancées : charpentes métalliques, électricité et même… ascenseurs ! La décoration est inspirée de l’art nouveau en vogue à la capitale. Le parc de �� ha n’est pas en reste : son ordonnancement et sa diversité en font l’un des plus beaux du pays. Gravement touché par la Seconde guerre mondiale, le domaine sera en sommeil jusque dans les années 1970, où le Conseil général, en le rachetant, donnera une nouvelle vie au parc. Le jardin régulier, le jardin d’inspiration italienne et son bassin, le jardin pitto-resque animé de cascades ainsi que le parc à l’anglaise acquirent une nouvelle dimen-sion grâce à la constitution de collections végétales : rhododendrons, camélias, hortensias, fuchsias…

Tout au long de l’année, de nombreux événements de haut niveau autour du thème des plantes animent la vie du domaine de Trévarez (programme des expositions sur le site Internet).

Domaine de Trévarez, 29 520 Saint-Goazec. Tél. 02 98 26 82 79. www.trevarez.com. Courriel : [email protected]


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LocronanLes riches heures de la Bretagne

À Locronan, chaque pas conduit vers la certitude de marcher sur les traces du passé prestigieux de la Bretagne. Ici, les touristes ont remplacé les armateurs venus gréer leurs navires en partance pour le Nouveau Monde.

La Grand-Place est un concentré de la force du temps où, au xviie et au xviiie siècles, les artisans spécialisés dans la fabrique des toiles à voile, les négociants ouverts au com-merce européen, les officiers du Roy, la Compagnie des Indes, les notaires… partici-paient à la richesse de cette cité exceptionnelle. Avec ses demeures et ses hôtels particuliers en granit bleuté autour de l’église Saint-Ronan et la chapelle du Pénity, la place a souvent servi de décor à des films en costumes, comme Tess ou Les Chouans…

De nombreux artisans d’art animent les ruelles pittoresques et les spécialités gourman-des ont pris la place des pièces de voile et des promesses de voyage, mais la même élégance ancestrale habille la ville.

À visiter

Le musée : ouvert en juillet et en août, de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h. Fermé d’octobre à avril. Route de Chateaulin. Tél. 02 98 91 70 14.

De nombreux circuits et itinéraires guidés ou libres dans la ville ou ses abords immédiats sont organisés par l’office de tourisme. La grande fréquentation touristique de l’été impose de garer les véhicules à l’entrée de la ville (parking payant).

Place de la Mairie, 29 180 Locronan. Tél. 02 98 91 70 14. Fax : 02 98 51 83 64. www.locronan.org. Courriel : [email protected]


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DouarnenezLa mémoire des navires

Au fond de la baie qui a pris son nom, Douarnenez, résolument tournée vers le monde maritime, est dotée de trois ports. C’est aussi la capitale de la sardine.

Très étendue, la ville est composée de plusieurs quartiers aux atmosphères bien différentes. Le centre-ville avec ses façades colorées, autour du port du Rosmeur et du port de pêche, est résolument dédié à la culture maritime. Avec le port-musée, la mémoire des navires et des métiers des gens de mer est préservée. Le quartier de Tréboul dominé par son cimetière marin est plus balnéaire, avec ses plages et son port de plaisance où 700 navires sont amarrés.

À visiter

• L’épopée de la sardine (visite guidée) : cette balade va vous faire découvrir l’âme de Douarnenez et comprendre son histoire, si intimement liée à la pêche à la sardine. Vous parcourrez les venelles avec leur architecture du xixe et les anciennes conserveries dissimulées parmi les maisons. Du 15 juin au 15 septembre. Départ devant l’office de tourisme. Tarifs : 4,80 € (adultes), 3,30 € (enfants).

• L’île Tristan : située à quelques encablures, l’île Tristan (propriété du Conservatoire du littoral) est accessible uniquement en visite guidée et à marée basse. www.douarnenez-tourisme.com (rubrique « visites guidées »)

• Le port-musée : ouvert du 5 avril au 5 novembre (saison 2008). Avant le 15 juin et après le 15 septembre, ouvert de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h, tous les jours sauf le lundi. Du 15 juin au 15 septembre, ouvert tous les jours de 10 h à 19 h. Tarifs (forfait musée intérieur et expositions de bateaux en plein air) : 6,20 € (adultes), 3,80 € (tarif réduit et enfants de plus de 6 ans). Place de l’Enfer, 29 100 Douarnenez. Tél. 02 98 92 65 20 www.port-musee.org. Courriel : [email protected]

Office de tourisme du pays de Douarnenez : 2 rue du Docteur-Mével, BP 216, 29 172 Douarnenez Cedex. Tél. 02 98 92 13 35. www.douarnenez-tourisme.com.


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La presqu’île de Penmarc’hLa force de la mer

Au bout du Pays bigouden, la mer qui déferle sur les rochers de Saint-Guénolé est un spectacle dont on ne se lasse jamais. Témoignage de la force de la nature, la pointe de Penmarc’h donne la parole aux éléments.

Cette côte aux rochers saillants, si dangereux pour les navires, fit jadis la fortune des pêcheurs de morue. Aujourd’hui, le retour et la débarque des navires est un spectacle quotidien, tout comme les plaisirs gastronomiques en ce pays de pêche de la langous-tine, à déguster toute fraîche débarquée. La criée de Saint-Guénolé, le premier port pour la pêche à la « demoiselle », fut dotée d’une criée informatisée dès 19�7.

Le port de Kérity, autrefois dédié à la pêche, est devenu progressivement un port de plaisance.

À visiter

• Le musée de la Préhistoire finistérienne de Saint-Guénolé : on y découvre des collections d’anthropologie et de préhistoire finistérienne, des origines jusqu’au Haut Moyen Âge. À l’extérieur sont exposés différents mégalithes, sépultures, stèles et autres vestiges de l’époque. Ouvert de juin à septembre, tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Fermé également le lundi hors saison. Gratuit. Tél. 02 98 58 60 35.

• Les rochers de Saint-Guénolé : flamboyants à la lumière du soir et les jours de grand vent. Prudence cependant, le spectacle de la mer peut être très violent !

• La débarque dans les ports de pêche : arrivée des bateaux et vente de poissons du lundi au vendredi vers 17 h.

Office de tourisme : Place du Maréchal-Davout, 29 760 Penmarc’h. Tél. 02 98 58 81 44. www.penmarch.fr Courriel : office-tourisme@penmarc’h.fr


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Le phare d’EckmühlLa sentinelle du Sud

S’élevant à plus de 60 mètres à la pointe de Penmarc’h, le phare bâti en 1897 veille sur l’une des côtes les plus dangereuses d’Europe.

Dans une politique de modernisation des signalisations maritimes, l’État français déci-dait en 1��0 de bâtir ce phare en remplacement du phare de Penmarc’h, devenu insuf-fisant avec ses �0 m. Le budget décidé se trouva considérablement augmenté par le legs de �00 000 francs du testament de la marquise Adélaïde-Louise d’Eckmühl de Blocqueville pour la construction d’un phare sur une côte dangereuse de Bretagne. Ce phare devra se nommer « phare d’Eckmühl », en l’honneur de son père, par ailleurs ami de Napoléon Ier : le maréchal Louis-Nicolas Davout, prince d’Eckmühl. Ainsi fut décidée la construction de cette tour en granit de Kersanton, revêtue à l’intérieur d’opaline. Le budget exceptionnel permit d’obtenir les services des meilleurs ingénieurs et architec-tes parisiens selon les souhaits de la donatrice. Le phare est haut de �� m et son feu, que l’on peut voir jusqu’à �0 km en mer, émet toutes les � secondes. Quelque �07 mar-ches mènent à la lanterne décorée de feuilles d’acanthe et de lions. Le phare fonctionne aujourd’hui de façon totalement automatisée. Les deux derniers gardiens titulaires l’ont quitté le 19 octobre 2007.

Ouvert au public tous les jours de 10 h 30 à 18 h 30, d’avril à septembre (en fonction des conditions météo). Tél. : 02 98 58 60 19 (mairie).

L’ancien phare de Penmarc’h accueille des expositions temporaires et une boutique.


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Pont-l’AbbéCapitale du Pays bigouden

Connu pour sa coiffe, la plus spectaculaire de Bretagne, Pont-l’Abbé est niché au fond de sa rivière, aux confins de l’âme maritime et de l’esprit terrien.

Du fond de l’estuaire de la rivière de Pont-l’Abbé, la ville incarne la tradition et la culture bre-tonnes. Mais elle a su s’adapter au monde contemporain et affiche un bon dynamisme. Dominant la ville, le château qui se reflète dans son étang abrite, dans les trois étages de son donjon, le Musée bigouden (Ouvert tous les jours du 1er juin au �0 septembre, de 10 h à 12 h �0 et de 1� h à 1� h �0, et jusqu’à 19 h du 1er juillet au �1 août. Tél. 02 9� �� 09 0�).

Dans le jardin de l’église Notre-Dame-des-Carmes, ornée d’un insolite clocher à dôme, le monument aux Bigoudens de François Bazin rend hommage aux marins partis en mer que leurs familles attendent.

Au cœur de la ville, les deux places sont cernées de demeures du xviie siècle et de somp-tueux hôtels particuliers. L’ambiance y est à son comble chaque jeudi, jour de grand marché, très populaire et regorgeant de trésors.

Au xixe siècle, le port était un point d’échange de marchandises de première importance. Il est aujourd’hui dédié à la plaisance dans un cadre reposant. Une promenade de � km y est balisée : le circuit du halage.

Quant à la fameuse coiffe, elle n’est plus guère portée qu’à la Fête des brodeuses, le deuxième week-end de juillet ou lors du Pardon, le dimanche suivant le 1� juillet.

Office de tourisme de Pont-l’Abbé-Plobannalec-Lesconil : 11 place Gambetta, 29 120 Pont-l’Abbé. Tél. 02 98 82 37 99. www.ot-pontlabbe29.fr.


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QuimperAu pays de la faïence

Si une ville est associée à un art, le nom de Quimper est accolé à la tradition de la faïence, décorée de manière artisanale depuis des générations. Elle est célèbre dans le monde entier.

La faïencerie HB-Henriot est la plus connue et la plus universelle représentante de la faïence de Cornouaille. Créée en 1�90, l’entreprise n’a cessé d’allier la tradition à la mise au goût du jour en faisant travailler de nombreux artistes. La faïencerie reste la seule à perpétuer le décor à main levée, sans décalcomanie ni transfert.

La manufacture se visite depuis plus de 100 ans : c’est un des tout premiers sites de tourisme économique de Bretagne. La faïencerie propose aussi des ateliers pour s’ini-tier à l’art du décor.

Faïencerie

Tarifs de la visite : 5 € (individuels/adultes), 2,50 € (enfants), 3 € (groupes adultes et enfants, à partir de 15 personnes). Les visites se font en français et en anglais. Durée : 35 minutes. Tél. 0 800 625 510 (numéro vert gratuit).

Tarifs des ateliers : 25 € (adultes), 15 € (enfants). Durée : 2 h, visite de la manufacture comprise. Nombre de participants limité à 8 personnes par atelier. Réservation obligatoire. Tél. 02 98 90 09 36.

Faïencerie de Quimper HB-Henriot : Locmaria, 29 337 Quimper Cedex. Tél. 02 98 90 09 36 et www.hb-henriot.com.

À visiter aussi

Le musée de la Faïence : 14 rue Jean-Baptiste-Bousquet, 29 000 Quimper. Tél. 02 98 90 12 72 et www.quimper-faiences.com.

Office de tourisme de Quimper en Cornouaille : Place de la Résistance, 29 000 Quimper. Tél. 02 98 53 04 05 et www.quimper-tourisme.com.


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Le PoulduRêve d’artistes

Petit port de l’embouchure de la Laîta, sur la commune de Clohars-Carnoët, le Pouldu et ses plages aujourd’hui très fréquentées doit son succès aux peintres de l’école de Pont-Aven.

Au xixe siècle, cette partie du pays n’avait pas l’aura qu’on lui connaît aujourd’hui. Les peintres alors peu fortunés avaient trouvé dans la buvette de la plage tenue par Marie Henry un accueil chaleureux et économique. Ils payaient souvent leur séjour en dessins, accrochés aux murs ou au plafond ! Le plus illustre d’entre eux, Paul Gauguin y fit long-temps escale. Devenus célèbres, les artistes ont fait rayonner les paysages sublimes de la région et l’auberge reconstituée est devenue un musée.

Avec trois grandes plages de sable fin, la plage du Kérou, de Bellangenet et des Grands-Sables, Le Pouldu offre tous les plaisirs d’une station balnéaire familiale et sportive. L’école de voile propose des stages de dériveur, de planche à voile et de catamaran. De nombreuses résidences de vacances proposent des hébergements avec vue sur la mer.

Juste à côté, le port de Doëlan offre un décor de carte postale avec une vraie vie de port entre deux rives.

Maison Marie Henry : Visites guidées toutes les heures. Ouvert tous les jours en juillet et en août. 10 rue des Grands-Sables, 29 360 Clohars-Carnoët. Tél. 02 98 39 98 51. www.maisonmariehenry.fr.

Office de tourisme : Boulevard Charles-Filiger, 29 360 Clohars-Carnoët. Tél. 02 98 39 93 42. www.cloharscarnoettourisme.com. Courriel : [email protected]


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Pont-AvenLa Cité des peintres

Au xixe siècle, ce petit village si paisible dans sa vallée verdoyante a connu les plus grands peintres du moment, Paul Gauguin leur montrant la voie et la lumière si particulière des lieux.

Un dicton breton surnomme la ville ainsi : « Pont-Aven, une ville de renom, 1� moulins, 1� maisons ». En effet, de part et d’autre du pont principal, une dizaine de moulins, dont certains en équilibre sur la roche, ponctuent le fil de l’eau dérangée par les chaos de granit venus contrarier la paix du site. L’eau se faufile alors entre les énormes blocs de pierre, arrondis par l’érosion, la pluie, les vents et, surtout, le fort courant de l’Aven. Le bruit et la fureur ont engendré les plus belles légendes bretonnes comme les plus gran-des inspirations picturales. L’école de Pont-Aven est mondialement reconnue ; même si les plus grands chefs-d’œuvre sont au musée d’Orsay, à Paris, le musée de la ville rend hommage à ces aventuriers de l’art.

Le musée est ouvert tous les jours. En février, mars, novembre et décembre, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. En avril, mai, juin, septembre et octobre, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30. En juillet et en août, de 10 h à 19 h. Tarifs : 4 € (normal), 2,50 € (groupe de plus de 10 personnes, demandeurs d’emploi, étudiants de moins de 25 ans). Gratuit pour les moins de 18 ans.

Musée des Beaux-Arts de Pont-Aven : place de l’Hôtel-de-Ville, 29 930 Pont-Aven. Tél. 02 98 06 14 43.

Office de tourisme : 5 place de l’Hôtel-de-Ville, 29 930 Pont-Aven. Tél. 02 98 06 04 70. www.pontaven.com


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ConcarneauL’histoire en marche

La ville-close de Concarneau est un des sites les plus visités de Bretagne, tant pour son dynamisme que pour l’histoire qu’elle porte encore en elle.

Au creux de l’anse de Cornouaille, Concarneau vit entre terre et mer, plages et pinèdes, port et Ville-close. Un mariage éternel d’entités harmonieuses qui font, depuis la vague de tourisme que connaît la région, la joie et l’admiration des estivants. La Ville-close enserrée dans ses remparts de granit, édifiés au xive siècle et consolidés par Vauban, draine des foules considérables en été. Outre ses ruelles pittoresques, on peut y décou-vrir le musée de la Pêche, complété par la visite du chalutier désarmé Hémérica, qui donne une idée des conditions de vie des marins.

Le port de pêche, très actif, mérite également de passer du temps à observer les mou-vements des navires de toutes tailles et la débarque sur les quais.

À visiter

• Le musée de la Pêche : ouvert en juillet et en août, de 9 h 30 à 20 h, et de 10 h à 18 h d’avril à juin. Tél. 02 98 97 10 20.

• Les remparts : suivre les panneaux dès la porte de la Ville-close et monter les marches à gauche. Accès de juin à septembre, tous les jours de 9 h à 19 h 30. Tarif : 0,80 €. Gratuit hors saison. Tél. 02 98 50 39 17.

• Marinarium : ce musée expose les travaux des chercheurs dans les domaines de la vie marine, de l’environnement et des ressources de l’océan. Ouvert de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, en juillet et en août de 10 h à 19 h. Place de la Croix, 29 900 Concarneau. Tél. 02 98 50 81 64.

Office de tourisme : Quai d’Aiguillon, BP 529, 29 185 Concarneau. Tél. 02 98 97 01 44. www.tourismeconcarneau.fr


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Le MorbihanAu pays de la « Petite Mer »

Avec un climat doux toute l’année, le Morbihan, « petite mer » en breton, vit en douceur autour de son golfe unique au monde, parmi les mimosas, les camélias et les rhododendrons.

Le Morbihan bénéficie de son exposition au sud de la Bretagne qui lui confère une tem-pérature et un ensoleillement supérieurs à la moyenne. Le département offre un littoral varié, alternant côtes rocheuses, rivières, estuaires et grandes plages de sable fin. De La Roche-Bernard à Guidel, en passant par les rivières d’Étel et d’Auray, la bordure avec la mer est de toute beauté et riche de sa diversité. Ses charmes côtiers ne doivent pas faire oublier un patrimoine intérieur très important. Rochefort-en-Terre, Josselin ou Malestroit restent les témoins d’un passé riche et mouvementé. On y découvre aussi un formidable réseau de rivières et de cours d’eau, ainsi que de nombreux massifs fores-tiers issus de la légendaire forêt de Brocéliande.

Le golfe du Morbihan, avec ses ports et ses îles aussi nombreuses que les jours de l’an-née, comme le dit la légende, est la destination phare du département. De Locmariaquer à Port-Navalo, par les terres ou par les eaux, le golfe n’en finit pas de séduire toute l’an-née. Avec ses îles, Houat, Hoëdic, Groix et surtout Belle-Ile-en-Mer, le Morbihan répand ses charmes jusqu’au grand large.

Le Comité départemental de tourisme propose des formules et des idées de séjours sur le site Internet. PIBS Kerino, Allée Nicolas-le-Blanc, BP 408, 56 010 Vannes Cedex. Tél. 02 97 54 62 97. www.morbihan.com.


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Rochefort-en-TerreUn village idéal

Bâti sur une colline dominant la vallée du Gueuzon, le bourg de Rochefort est perché au sommet de bois et de rochers et semble avoir été posé là pour les peintres !

Au sommet de cette cité pittoresque, quelques centaines de maisons à pans de bois côtoient, sur une superficie des plus minces, les bâtiments de style gothique et les hôtels classiques. Au gré des rues et des escaliers, vous déboucherez sur de somptueux logis et de vastes panoramas. Outre la collégiale Notre-Dame-de-la-Tronchaye, bâtie entre le xiie et le xvie siècle, c’est avant tout le regroupement de ces petits moments d’authenti-cité qui fait tout le charme de Rochefort-en-Terre. Le long de la Grande Rue, les demeu-res aux façades de schiste parées de granit, aux encorbellements de pierres, aux frontons de lucarnes, portes et fenêtres décorées sont l’héritage de la puissance et de la richesse des seigneurs qui se sont succédé. Monument phare de Rochefort-en-Terre : le château, désormais propriété du Conseil général du Morbihan. Sa visite se poursuit par celle d’un musée où sont rassemblés coiffes bretonnes et objets traditionnels de la vie rurale, pein-tures et collections diverses.

Le château : ouvert les week-ends de 14 h à 18 h 30 en avril, les week-ends et jours fériés de 14 h à 18 h 30 en mai, tous les jours de 14 h à 18 h 30 en juin et en septembre, tous les jours de 10 h à 18 h 30 en juillet et en août. Visites guidées (1 h). Tél. 02 97 43 35 05.

Office de tourisme : Place du Puits, 56 220 Rochefort-en-Terre. Tél./Fax 02 97 43 33 57. Courriel : [email protected]


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PloërmelEntre lac et forets

L’ancienne cité des ducs de Bretagne, au patrimoine riche, située aux portes de la forêt de Brocéliande et de ses mythes, saura ravir les amateurs de tourisme vert.

Ploërmel a conservé de multiples traces de son prestigieux passé au centre-ville. On peut y admirer de belles demeures, la maison des Marmousets (1��) et l’ancien hôtel des ducs de Bretagne (11�0), rue Beaumanoir, ou encore la maison Bigarré (xvie), rue des Francs-Bourgeois.

L’église Saint-Armel présente un magnifique portail nord. À l’intérieur, ses verrières sont remarquables, en particulier « l’Arbre de Jessé » (1��2). Très marquée par la culture religieuse, la ville a créé une polémique en installant, en 200�, une statue de Jean Paul II financée par des deniers publics.

Autre site religieux : le musée Jean-Marie-de-La-Mennais, fondateur de la Congrégation des frères de La Mennais. Dans la cour, une horloge astronomique (1��0-1��) dotée de 10 cadrans est classée monument historique. Un musée de sciences naturelles y est également installé (1 boulevard Foch. Tél. 02 97 7� 0� �7).

Pour les amateurs de sports nautiques

Le lac au Duc est l’un des plus grands lacs naturels de Bretagne (250 ha). La base nautique invite à la pratique du catamaran, du canoë, du ski nautique ou du pédalo. Il est possible d’en faire le tour à pied en 4 heures (16 km), au départ du parking de l’hôtel Roi-Arthur. Tél. 02 97 74 14 51.

Office de tourisme : 5 rue du Val, 56 800 Ploërmel. Tél. 02 97 74 02 70. www.ploermel.com.


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MalestroitLa perle de l’Oust

Petite cité de caractère, Malestroit offre les charmes d’une commune à l’histoire riche et au patrimoine insolite et prestigieux, sur les bords de l’Oust.

Cette cité millénaire, autrefois étape du pèlerinage de Compostelle, conserve les riches témoignages de son passé prestigieux : Malestroit fut, au xve siècle, une des neuf baron-nies de Bretagne. Cet îlot était protégé par des remparts dont il reste quelques vestiges. Au xvie siècle, son activité commerciale fut favorisée par la construction de deux écluses à sas, parmi les premières en France, qui relièrent la cité à Redon. Se dressent autour de la place du Bouffay, des maisons du xve et du xvie siècle de toute beauté, des demeures à colombages où de curieuses sculptures polychromes sont accrochées aux façades en encorbellement, et de riches maisons bourgeoises en granit sculpté. De nombreux édifi-ces religieux, l’église Saint-Gilles du xiie au xvie siècle en tête, ponctuent la Cité aux besants d’or.

Saint-Marcel, dans les landes de Lanvaux, a abrité le plus grand maquis breton. Le 1� juin 19�� s’y est déroulé un combat mémorable de l’histoire de la France et de la Bretagne.

Musée de la Résistance bretonne : Saint-Marcel-Malestroit (entre Vannes et Ploërmel par la voie rapide). Ouvert tous les jours du 16 septembre au 14 juin (sauf le mardi hors saison, du 16 septembre au 1er avril), de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, et du 15 juin au 15 septembre de 10 h à 19 h sans interruption. Tél. 02 97 75 16 90. www.resistance-bretonne.com

Office de tourisme : 17 place du Bouffay, 56 140 Malestroit. Tél. 02 97 75 14 57. www.malestroit.com


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LizioNature et traditions

Au centre d’une Bretagne rurale et ancestrale, la petite commune de Lizio se penche sur ses origines et sur son environnement animal et artistique.

L’écomusée des Vieux Métiers ravive la mémoire de la Bretagne. Le musée raconte le quotidien de la vie à la campagne à travers une collection de plus de 100 000 objets et outils anciens. Des expositions temporaires sont régulièrement proposées.Tarifs (visite guidée) : 5,80 € (adultes), 4 € (enfants, de 5 à 12 ans).

Écomusée des Vieux Métiers : Bobhuet, 56 460 Lizio. Tél. 02 97 74 93 01. www.ecomuseelizio.com. Courriel : [email protected].

La maison du poète ferrailleur : dans le musée de Robert Coudray, poète ferrailleur, une soixantaine de sculptures animées, issues de l’imagination de ce doux rêveur, entraînent petits et grands dans un décor magique, insolite et turbulent, où les machines s’activent dans un joyeux tintamarre.Tarifs : 6 € (adultes), 5 € (enfants, de 4 à 14 ans). 3e enfant gratuit. « Pass Lizio » (Poète ferrailleur et Écomusée) : 10 € (adultes), 8 € (enfants).

La Ville-Stéphant, 56 460 Lizio. Tél. 06 77 81 11 44 et 02 97 74 97 94. www.poeteferrailleur.com. Courriel : [email protected].

L’insectarium

Les insectes sont les créatures les plus surprenantes du monde animal. Au travers de cinq salles et de plus de trente terrariums d’insectes vivants, le public découvre les modes de vie de ces petites bêtes.

Rue du Stade, 56 460 Lizio. Tél. 02 97 74 99 12.


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JosselinLa vie de château

Sous l’autorité de son château qui se mire dans l’Oust, la cité de Josselin est entièrement habitée par le souvenir des Rohan, indissociables de l’histoire bretonne.

Le cœur de la ville bat au rythme des siècles passés, autour de la basilique Notre-Dame-du-Roncier. Les ruelles racontent l’histoire au travers de leurs façades. Les plus belles se trouvent rue des Trente et rue Olivier-de-Clisson. La plus ancienne demeure date de 1��.

Sur la rive d’en face, le quartier Sainte-Croix est lui aussi orné de demeures anciennes récemment réhabilitées.

Le meilleur moyen de prendre le pouls d’une telle ville reste de se rendre au marché, qui a lieu le samedi matin.

Avec ses trois tours majestueuses dominant la vallée de l’Oust, le château des Rohan offre un témoignage remarquable de l’architecture féodale et Renaissance. À l’intérieur du château, toujours habité par les Rohan, on peut admirer de belles collections de mobi-lier du xixe siècle dans un décor restauré.

Le château est ouvert : les week-ends, jours fériés et vacances scolaires, du 1er avril au 31 mai, de 14 h à 18 h ; tous les jours du 1er juin au 13 juillet et du 1er septembre au 30 septembre, de 14 h à 18 h ; tous les jours du 14 juillet au 31 août, de 10 h à 18 h. Tarifs : 7 € (adultes), 4,80 € (enfants).

Tél. 02 97 22 36 45. www.chateaujosselin.fr

Un circuit d’interprétation du patrimoine permet de découvrir la ville et son passé en 39 étapes. Documents gratuits à l’office de tourisme.

Place de la Congrégation, 56 120 Josselin. Tél. 02 97 22 36 43. www.paysdejosselin-tourisme.com.


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Domaine de KerguéhennecL’art contemporain au cœur du patrimoine

Propriété du département du Morbihan, le domaine de Kerguéhennec s’est fixé pour mission de démocratiser l’art contemporain. Des œuvres de sculpteurs de renom y sont disséminées en pleine nature.

Le Domaine de Kerguéhennec, à 20 km au nord de Vannes, s’étend sur les 17� ha d’un parc et d’un ensemble de bâtiments classés monuments historiques. Son parc de sculp-tures, créé en 19��, réunit aujourd’hui plus d’une vingtaine d’œuvres d’artistes majeurs, parmi lesquelles figurent une majorité de commandes de l’État ou du Frac. Le Centre d’art contemporain constitué sur les bases du parc de sculptures propose des exposi-tions renouvelées tous les deux ou trois mois, essentiellement tournées vers la création contemporaine.

Quelque �0 000 visiteurs fréquentent en moyenne annuellement le Domaine de Kerguéhennec, pour une heure ou pour la journée. On peut pique-niquer dans le parc et, au printemps, les collections de rhododendrons colorent le paysage de mille nuances.

L’entrée est gratuite. Seules les visites commentées du parc et des expositions, organisées sur rendez-vous, sont payantes. Dans la bergerie, le Café du parc, ouvert toute l’année, assure une restauration légère, servie en terrasse l’été.

Domaine de Kerguéhennec, Centre d’art contemporain et centre culturel de rencontre, 56 500 Bignan. Tél. 02 97 60 44 44. www.art-kerguehennec.com. Courriel : [email protected]


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PontivyDu Moyen Âge à l’Empire

Ville importante, à la jonction du Blavet et du canal de Nantes à Brest, Pontivy bénéficie d’une situation qui l’a placée au carrefour de toute l’histoire bretonne.

La légende situe la fondation de Pontivy au viie siècle, par le moine breton Ivi. Historiquement, on retiendra que la ville fut le fief des Rohan, influents ducs de Bretagne du xiiie au xviiie siè-cle. Résolument républicaine, Pontivy sera choisie par Bonaparte en 1�02 pour y construire une ville nouvelle et canaliser le Blavet. Baptisée Napoléonville en 1�0�, elle reprendra son nom en 1�70.

Au fil de la place du Martray, de la rue du Fil et des rues du Pont ou du Docteur-Guépin, de remarquables maisons du xvie et du xviie siècle évoquent le riche passé de la ville. La maison à tourelle de la rue Lorois serait l’ancien rendez-vous de chasse des Rohan.

Le Château des Rohan : reconstruit à la fin du xve siècle par la puissante famille des Rohan, il constitue un exemple caractéristique de l’architecture militaire à la fin du Moyen Âge. Ouvert à partir du 15 février. En mars, octobre et novembre, ouvert du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h. En avril, mai, juin et septembre, ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. En juillet et en août, ouvert tous les jours de 10 h 30 à 19 h. Tarifs hiver/été : 1,40 €/4,30 € (adultes), 1 €/1,90 € (enfants jusqu’à 12 ans). Tél. 02 97 25 12 93.

Office de tourisme de Pontivy-Communauté 61 rue du Général-de-Gaulle, 56 300 Pontivy. Tél. 02 97 25 04 10. www.pontivy.fr Courriel : [email protected]


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Poul-FetanLe village breton d’autrefois

Ce petit village du xvie siècle, sauvé de la ruine dans les années 1970 a retrouvé ses toits de chaume, ses portes en ogive, ses escaliers extérieurs et ses cheminées massives, témoins d’un village d’autrefois.

Outre son architecture rurale exceptionnelle, Poul-Fetan doit également aujourd’hui sa renommée au concept de mise en scène, qui rend le village très vivant et qui permet au visiteur de découvrir et comprendre la vie paysanne au xixe siècle. Poul-Fetan veut être un conservatoire des gestes et des traditions en centre Bretagne, dans un lieu authentique.

Les visiteurs revivront, au gré de leur promenade, les différents gestes d’autrefois : la traite des vaches (avec dégustation de lait) ou le lavage du linge au lavoir. Les anciens retrouvent les gestes ainsi que les cultures traditionnelles de la ferme : l’avoine, l’orge, le seigle, le blé noir, le chanvre, le lin et le millet. Entre deux ateliers, on découvre les animaux revenus de loin et les races anciennes préservées. La poule « Coucou de Rennes », le mouton « Landes de Bretagne », le porc « Blanc de l’Ouest » ou la vache bretonne « pie noir » rappellent que la diversité a été estompée par l’agriculture moderne. Enfin, une halte à la taverne et une dégustation de pains et gâteaux bretons cuits au feu de bois au fournil du boulanger s’imposent.

Le village de Poul-Fetan est ouvert du 1er avril au 23 septembre : en avril et en mai,de 14 h à 18 h ; en juin et en septembre, de 11 h à 18 h 30 (visites guidées de 11 h 15 à 14 h, départs à 11 h 15 et 13 h ; visite libre de 14 h à 18 h 30) ; en juillet et en août, de 10 h 45 à 19 h (visites guidées de 10 h 45 à 13 h ; visite libre de 13 h à 19 h).

Village de Poul-Fetan 56310 Quistinic. Tél. 02 97 39 51 74. www.poul-fetan.com


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HennebontSous le signe des chevaliers

Avec un haras national installé depuis 1857, Hennebont est placée sous le signe du cheval, avec ses fortifications et ses fêtes médiévales. La ville des bords du Blavet vit au rythme de son riche passé.

Dès l’an 1000, Hennebont était un fief important. La ville organise chaque été les Fêtes médiévales et revit alors au temps des chevaliers, avec ses joutes, ses saltimbanques et ses jongleurs. Autre héritage du Moyen Âge, le marché, qui a lieu chaque jeudi, est l’un des plus grands de Bretagne et l’un des plus animés aussi.

Pour les randonneurs, �� km de promenade sont balisés, au fil du chemin de halage qui longe le Blavet jusqu’à Pontivy.

À visiter

Pour se replonger dans vingt siècles d’histoire, les tours Broërec’h abritent un musée d’Art et de traditions retraçant l’histoire de la ville et présentant aussi du mobilier, des objets et des costumes bretons.

Ouvert du 1er juin au 30 septembre, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 30. Tarifs : 4 € (adultes) 3 € (enfants). Gratuit pour les moins de 12 ans.

Les tours Broërec’h : Rue de la Prison, 56 700 Hennebont. Tél. 02 97 36 29 18.

Le haras national : garant de la tradition des chevaux de trait bretons, le haras national perpétue l’art équestre et la reproduction par les meilleurs étalons.

Ouvert de mai à septembre (hors vacances), tous les jours de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h sauf les samedi, dimanche et lundi matin. En juillet et en août : ouvert tous les jours de 10 h à 19 h 30. Tarifs : 6,80 € (adultes), 5,20 € (enfants).

Rue Victor-Hugo, 56 700 Hennebont. Tél. 02 97 89 40 30 ou 02 97 89 40 56. www.sellor-decouverte.fr Courriel : [email protected]

Office de tourisme : 9 place Maréchal-Foch, 56 700 Hennebont. Tél. 02 97 36 24 52 et www.hennebont.com.


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LorientTournée vers la mer

Deuxième port de pêche français, Lorient est une ville récente essentiellement tournée vers les activités maritimes de pêche et de transport. Elle est aussi le lieu où se déroule le Festival interceltique, mondialement connu.

Née en 1�� avec la création de la Compagnie des Indes pour commercer avec l’Asie, Lorient a pris son nom de cette destination vers l’est. Totalement anéantie lors de la Seconde guerre mondiale, la ville fut reconstruite avec pour objectif d’en faire une ville portuaire moderne. Entre plaisance, pêche et marine nationale, Lorient a toujours vécu au rythme de la marée.

Fermée dans les années 90, la base de sous-marins s’est récemment reconvertie dans un énorme projet : la Cité de la voile Éric Tabarly. Ouverte en avril 200�, elle explore toute la navigation contemporaine à travers trois grands thèmes : l’homme et l’océan, la conception des voiliers et la construction navale, et bien sûr la navigation.Ouverte d’avril à juin, tous les jours de 10 h à 18 h (fermée les 5 et 26 mai). E n juillet et en août, ouverte tous les jours de 10 h à 20 h. En septembre, ouverte tous les jours de 10 h à 18 h. D’octobre à janvier, ouverte tous les jours sauf le lundi, de 10 h à 18 h. Tarifs : 11 € (adultes), 8 € (enfants). Tél. 02 97 65 56 56.

www.citevoile-tabarly.com

Port de pêche de Kéroman : le port de pêche est le cœur de l’activité économique de Lorient. Les lève-tôt peuvent assister au débarquement du poisson sur les quais et à la vente à la criée.

L’événement phare pour tous les amoureux des cultures celtes, l’Interceltique de Lorient, né en 1971, est devenu une institution mondialement réputée. Du 1er au 10 août 200�.www.festival-interceltique.com

Office de tourisme : Maison de la Mer, Quai de Rohan (sur le port de plaisance), 56 100 Lorient. Tél. 02 97 21 07 84 et www.lorient-tourisme.fr


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Ile de GroixL’île de la Sorcière

À quelques lieues de Lorient, l’île de Groix, moins assaillie que Belle-Ile par les touristes, a su préserver son caractère insulaire authentique.

D’un relief et d’un aspect comparable à Belle-Ile, Groix est un lieu de prédilection pour les amateurs de nature. Avec ses landes que sillonnent �0 km de sentiers, l’île se par-court de préférence à pied ou à vélo. Les infrastructures routières y sont d’ailleurs rudi-mentaires. Au fil du temps, malgré le tourisme, l’île de Groix a su préserver ses maisons de pêcheurs entièrement construites en pierre, ainsi que les façades colorées. L’église du bourg présente la particularité d’avoir, au-dessus du clocher, un thon !

Les amateurs de sable apprécient la plage des Grands Sables, l’une des rares plages convexes d’Europe qui s’est déplacée de 1�0 m en deux ans, et la plage des Sables rouges qui se teinte d’une couleur rouge après un fort coup de vent.

À visiter

L’écomusée de l’île de Groix est un musée de société consacré au patrimoine et à la vie d’une communauté insulaire. Port Tudy, 56 590 Ile de Groix. Tél. 02 97 86 84 60. http://ecomusee.groix.free.fr

Accès : depuis le port de Lorient, comptez 45 minutes pour atteindre Port Tudy. Tél. 0 820 056 156 (0,12 €/min). www.compagnie-oceane.fr Courriel : [email protected]

Informations touristiques sur le site de « Lorient Tourisme » : www.lorient-tourisme.fr. Courriel : [email protected]. Antenne touristique sur l’île en saison : Port Tudy, 56 590 Ile-de-Groix. Tél. 02 97 86 53 08.


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Port-LouisLa sentinelle de la rade de Lorient

Portant fièrement sa proue au vent, la citadelle de Port-Louis est un fleuron de l’architecture militaire du xviie siècle, coulant aujourd’hui des jours heureux sur la rive gauche du Blavet.

Au temps où les deux ports prenaient leur essor dans le commerce nouveau avec les Indes, la Compagnie des Indes établit à Port-Louis son port d’armement, ses entrepôts et son siège de vente. La citadelle a été édifiée par les Espagnols lors des guerres de religion dès 1�90, et elle fut achevée sur ordre de Richelieu en 1��7. La forteresse accueille désormais en son sein le musée de la Compagnie des Indes aux côtés du musée de la Marine. Les deux se complètent pour conter la grandeur passée et actuelle de Port-Louis. La ville est aussi dotée de deux ports, dont un port de plaisance de 200 places.

Musée national de la Marine : ouvert tous les jours du 2 mai au 31 août, de 10 h à 18 h 30. Du 1er septembre au 30 avril, de 13 h 30 à 18 h, sauf le mardi. Fermé du 16 décembre au 31 janvier. Tarifs : 5,50 € (normal), 4 € (réduit).

Citadelle de Port-Louis, 56 290 Port-Louis. Tél. 02 97 82 56 72. www.musee-marine.fr

Centre nautique de Port-Louis : 02 97 82 18 60. www.sellor-nautisme.fr

Office de tourisme : 47 Grande-Rue, 56 290 Port-Louis. Tél. 02 97 82 52 93. www.ville-portlouis.fr


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La rivière d’ÉtelSur les pas de Saint Cado

La rivière d’Étel, qui fut le premier port thonier français, est aujourd’hui dédiée au tourisme et à la contemplation de ses rives et de ses presqu’îles habitées par les légendes.

Fermée par la célèbre « barre », un redoutable banc de sable, la ria d’Étel est ornée de plages de sable fin (surveillées en juillet et en août), côté mer ou côté rivière. Avec de magnifiques sentiers côtiers, les deux rives offrent leurs charmes aux randonneurs de Pont-Lorois, Erdeven ou Belz.

Véritable perle de la ria d’Etel, l’île Saint-Cado est aussi riche en patrimoine qu’en points de vue enchanteurs. Reliée à la terre par une digue, la légende raconte qu’elle aurait été créée par Satan après négociation avec Saint Cado, prince gallois du ve ou viie siècle. L’accord prévoyait, en échange de la digue, l’âme du premier passant. Saint Cado tint parole, mais le premier passant fut… un chat ! La chapelle du xiie siècle est l’un des rares édifices romans du Morbihan. Une petite maison isolée émerge face à la digue : c’est l’île de Nichtaguer et son abri ostréicole.

Des balades guidées à la découverte des sentiers côtiers longeant la ria d’Étel sont organisées par le syndicat d’initiative, en juillet et en août.

Place des Thoniers, 56 410 Étel. Tél. 02 97 55 23 80. http://perso.orange.fr/etel.

D’avril à septembre, la Compagnie des îles vous propose des croisières (environ 1 h 30) pour découvrir autrement les paysages de la ria, au départ du port d’Étel.

Bureau sur le port face au quai : Place des Thoniers, 56 410 Étel. www.compagniedesiles.com

Communauté de communes de la ria d’Étel : 20 route des Quatre-Chemins, 56 550 Belz. Tél. 02 97 55 25 64. www.ria-etel.com


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CarnacAu pays des mégalithes

Carnac, le plus grand site mégalithique du monde, et ses quelque 3 000 pierres levées révèlent toute une humanité encore nourrie de mystères et de secrets.

Les alignements se répartissent sur �0 ha et sur environ � km, selon une orientation architecturée. Plusieurs sites sont répartis sur les communes de Carnac et de La Trinité.

Sur le site des alignements de Kerlescan, �� menhirs de toutes les tailles sont rangés parallèlement sur 1� lignes. Parmi eux, le Géant du Manio est un menhir de � m de haut. À côté, les alignements du Petit-Ménec sont le seul espace non aménagé et en accès libre. Plus loin, les alignements de Kermario sont parmi les plus beaux de Carnac : 9�2 menhirs sont alignés sur 10 rangs. Suivent les alignements du Ménec : 1 099 men-hirs disposés en 11 files. Là aussi, les alignements se terminent par un cromlech, c’est-à-dire une enceinte de dalles jointes à l’extrémité d’un alignement. Ce sont en fait des pierres dressées sur des cercles ou des rectangles.

La maison des Mégalithes : accès libre aux sites (selon l’état de la végétation) d’octobre à mars. Accès réglementé (visite-conférence) d’avril à septembre. Ouverte tous les jours en mai et juin, de 9 h à 19 h ; en juillet et en août, de 9 h à 20 h ; de septembre à avril, de 10 h à 17 h. Fermée le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.

Visite-conférence pour individuels. Durée : 1 h. Tarifs : 4 € (adultes), 3 € (enfants de 12 à 25 ans). Gratuit pour les moins de 12 ans.

Un billet jumelé « Alignements de Carnac & Site des mégalithes de Locmariaquer » est proposé à 7 € (plein tarif) et 4,50 € (tarif réduit).

Tél. 02 97 52 29 81. http://carnac.monuments-nationaux.fr


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La Côte sauvageLa puissance des vents d’ouest

Face à la puissance de l’Atlantique, la Côte sauvage de la presqu’île de Quiberon porte bien son nom. Battue par les vents, harassée par la mer, le spectacle de ce combat né de la nuit des temps reste fascinant.

La façade ouest de la presqu’île, de Portivy à Quiberon, n’est qu’une succession de falai-ses déchiquetées, exposées aux assauts des vents d’ouest et de la mer. Le combat des éléments est incessant. Partout, sur la Côte sauvage, la falaise est profondément entaillée, crevassée et émiettée par la mer. Les immenses vagues qui s’y fracassent lors des tem-pêtes sont un facteur important d’érosion et participent à la formation de nombreuses grottes et arches accessibles à marée basse. La route côtière est jalonnée de stèles de granit expliquant les sites. De nombreuses aires de stationnement permettent de lais-ser la voiture et longer le sentier côtier. La pointe de Beg-er-Goalennec est un promon-toire naturel d’où l’on jouit d’une belle vue sur toute cette côte. Vous découvrirez l’ancien vivier, le Trou du souffleur, la fontaine de Port-Kerné, la pointe de Kervihan où affleurent les fortifications d’un camp néolithique, Port-Bara et sa grotte visible à marée basse, la plage de Port-Blanc et son arche, la pointe du Percho, dominée par les vestiges d’un poste de douanier, et enfin la pointe de Beg-en-Aud et son camp vénète.

Attention : des lames de fond déferlent, même par temps calme.

Trois associations (Diap’Info, Découverte de Quiberon, Loisir et Culture) organisent des sorties à thème.

Office de tourisme de Quiberon Tél. 02 97 50 07 84.

Office de tourisme de Saint-Pierre-de-Quiberon : Tél. 02 97 30 88 86.

La Côte sauvage est la propriété du Conservatoire du littoral. www.conservatoire-du-littoral.fr


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QuiberonUn bon goût salé

Station balnéaire réputée avec ses plages de sable fin et son front de mer aux nombreuses terrasses, Quiberon reste l’un des hauts lieux de vacances bretonnes.

Au bout de la presqu’île et sa Côte sauvage, le château Turpault marque le début de la station balnéaire très fréquentée en été. Les allergiques aux embouteillages pourront emprunter le « Tire-bouchon », un petit train reliant Auray à Quiberon en juillet et en août (2,�0 € aller simple, � € aller-retour).

Exposée plein sud, la grande plage est entourée par deux ports. À l’est de la presqu’île, Port-Haliguen, très actif, avec 1 0�� emplacements, s’ouvre sur l’un des plus beaux plans d’eau d’Europe : la baie de Quiberon. Port-Maria, jadis premier port sardinier de France, accueille plus de 200 bateaux de pêche. C’est aussi le point de départ vers les îles avec de nombreuses liaisons régulières vers Belle-Ile, Houat et Hoëdic.

À visiter

Les conserveries et fumeries sont des entreprises importantes. On peut en visiter quelques-unes, installées dans la zone de Plein-Ouest, à Quiberon.

• La Belle Iloise : conçue pour allier le modernisme et le savoir-faire traditionnel célèbre. Visites guidées et dégustations gratuites (45 minutes). Tél. 02 97 50 08 77 et www.labelleiloise.fr

• La maison Lucas : démonstration des étapes du fumage traditionnel du saumon. Visites guidées gratuites (25 minutes). Tél. 02 97 50 59 50 et www.maisonlucas.com

• La maison d’Armorine, l’artisan confiseur est l’un des maîtres du caramel au beurre salé et des « Niniches » de Quiberon. Visites gratuites (40 minutes). Tél. 02 97 50 24 24 et www.maison-armorine.com

Office de tourisme : 14 rue de Verdun, 56 174 Quiberon Cedex. Tél. 0 825 13 56 00 (0,15 €/min). www.quiberon.com.


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LocmariaquerLes mégalithes aux portes du golfe

Locmariaquer est une longue étendue de terre qui ferme, à l’ouest, le golfe du Morbihan. Son site mégalithique, moins important que celui de Carnac en nombre, est cependant constitué de monuments exceptionnels.

Si les monuments mégalithiques sont en plus petit nombre, ils révèlent à la lumière quel-ques-uns de leurs secrets. On peut ainsi admirer, au gré de la promenade, une douzaine de sites dont sept sont majeurs pour l’histoire néolithique de la Bretagne. Le plus célè-bre d’entre eux est très certainement « le Grand Menhir brisé ». C’est le plus grand men-hir du monde, mais il gît à terre, brisé en quatre blocs, dont l’un mesure encore 12 m de long. Reconstitué, il atteindrait 20,�0 m. Il est l’emblème de l’une des plus grandes prouesses techniques de l’humanité.

Non loin de là, la « Table des marchands » est un cairn avec un dolmen à couloir. Le cou-loir débouche sur une chambre où un homme peut se tenir debout. En suivant un sen-tier derrière ce monument, le tumulus du Mané-Lud et son dolmen associé apparaissent. Le long tumulus bas d’Er-Gram, le dolmen à double chambre de Mané-Retual, le tumu-lus de Mané-er-Hroeg et ses menhirs satellites complètent l’ensemble.

Site ouvert tous les jours : en mai et juin, de 10 h à 18 h ; en juillet et en août, de 10 h à 19 h ; de septembre à avril, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 15. Dernier accès 30 minutes avant la fermeture. Fermé le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.

Tarifs : 5 € (adultes), 3,50 € (de 18 à 25 ans). Gratuit pour les moins de 18 ans.

Visites commentées assurées toute l’année par les guides du monument à 11 h, 14 h 30 et 16 h. http://locmariaquer.monuments-nationaux.fr


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Auray-Saint-GoustanAu bout de la rivière

Petit à petit, les eaux du golfe ont formé la rivière d’Auray. Le cours d’eau y prend ses aises en remontant tranquillement dans les terres, au fil des bois de pins, jusqu’au port de Saint-Goustan.

Ce petit port aux pavés usés par le temps, bordé par de charmantes maisons à pans de bois, a tout d’un décor de cinéma. Au xviiie siècle, Saint-Goustan était l’un des trois grands ports de Bretagne sud. Les majestueuses maisons de la place Saint-Sauveur témoignent de la prospérité des armateurs. Aujourd’hui, le tourisme a remplacé le négoce. Les vacan-ciers se délectent du spectacle de ce port de carte postale et de sa goélette-musée, Le Saint-Sauveur, amarrée dans le bassin (Tél. 02 97 �� . Gratuit).

La promenade du Loch : de la forteresse construite subsistent quelques contreforts et une poterne. Du belvédère de 22 m, bâti en lieu et place, une vue sur Saint-Goustan et la rivière du Loch s’offre aux promeneurs. Depuis ce promontoire, une rampe permet d’accéder aux quais, reliés par un très ancien pont de pierre.

Visites guidées de la ville sous la conduite d’un guide-conférencier (CNMHS), à pied, à la découverte du patrimoine alréen : en juillet et en août, du mardi au jeudi, à 10 heures (sauf jours fériés et fêtes). Tarifs : 5 € (adultes), 3 € (enfants à partir de 10 ans).`

Office de tourisme : 20 rue du Lait, 56 400 Auray. Tél. 02 97 24 09 75 www.auray-tourisme.com. Courriel : [email protected]


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La Trinité-sur-MerTerre de marins !

Port célèbre dans le monde entier, niché au cœur de la baie de Quiberon, la Trinité offre à la fois le charme d’un authentique bourg de Bretagne sud et la tranquillité d’une station balnéaire familiale.

Certes, la station n’est pas des plus calmes en été. Victime de son succès et de ses charmes balnéaires, La Trinité est une destination très prisée des estivants. Toutefois, les lève-tôt peuvent profiter en toute tranquillité de la vie du petit bourg et de son port de pêche. Les amateurs de voile et de compétitions sont ici chez eux : le port est le ber-ceau des plus grands marins transatlantiques et il n’est pas rare de croiser quelques « Formule 1 de la mer ». Depuis le pont de Kerisper, toute l’ampleur du port de plaisance se révèle, avec plus de 1 200 bateaux amarrés. Côté plage, c’est aussi le paradis. Reliées par le sentier des douaniers, la plage de Kerbihan et la plage de Kervilien sont parmi les plus belles de Bretagne et dotées de clubs nautiques aux offres éclectiques.

Office de tourisme : 30 cours des Quais, BP 46, 56 470 La-Trinité-sur-Mer. Tél. 02 97 55 72 21. www.ot.la-trinité-sur-mer.fr Courriel : [email protected]


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VannesAux portes du golfe

Capitale du Morbihan et du Pays vannetais, l’un des quatre pays composant la Bretagne bretonnante, Vannes cultive l’art de vivre au sein de son centre médiéval et de son port de plaisance.

Tout en étant devenue une ville du xxie siècle, Vannes a réussi à préserver le riche patri-moine de son passé. La promenade de la Garenne longe les remparts élevés au xiiie siècle et remaniés au xviie siècle. Ici, tours et portes se succèdent. Le long de La Marle, les Vieux Lavoirs datant du xviie siècle et les jardins à la française forment un cadre idéal à la vieille ville illuminée l’été par des spectacles son et lumière. À partir de la porte Poterne ou de la porte Saint-Vincent donnant sur le port, les hôtels particuliers des xviie et xviiie siècles voisi-nent avec les maisons à pans de bois autour de la place des Lices. Place Henri-IV, entou-rée de maisons du xve et xvie siècles, la cathédrale Saint-Pierre s’impose. Passée la porte Prison, c’est le pittoresque quartier Saint-Patern dominé par son église du même nom qui ouvre la ville vers les nouveaux faubourgs.

Vannes est labellisée « Ville d’art et d’histoire ». Des visites guidées sont organisées par le service du patrimoine : Les Lavoirs, 56 000 Vannes. Tél. 02 97 01 64 00. www.mairie-vannes.fr

Visites avec le petit train touristique, de Pâques aux vacances de la Toussaint, tous les jours sauf le mercredi et le samedi matin, de 10 h à 19 h, et jusqu’à 22 h en juillet et en août. Tarifs : 5 € (normal), 3 € (réduit). www.petittrain-vannes.com

Office de tourisme du pays de Vannes : BP 23 921, 1 rue Thiers, 56 039 Vannes Cedex. Tél. 0 825 13 56 10. www.tourisme-vannes.com


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L’île d’Arz et l’île aux MoinesJoyaux du golfe du Morbihan

C’est la « petite mer » en breton qui a donné son nom au département et à son golfe. Une multitude d’îles en émerge et la légende aime à raconter qu’il y en a autant que de jours de l’année.

Les deux plus grandes îles du golfe sont constituées en communes : l’île d’Arz, surnom-mée « l’Île aux capitaines » parce que ses habitants sont souvent d’anciens marins au long cours, et l’île aux Moines, baptisée « La Perle du golfe ».

L’île d’Arz : c’est la plus petite des deux. Elle est cernée par un sentier côtier de 1� km, ponctué de plages.Mairie : Le Prieuré, 56 840 Île d’Arz. Tél. 02 97 44 31 14 et www.iledarz.fr. Courriel : [email protected]

Accès : départ toutes les heures de Séné-Barrarac’h, Vannes-Conleau et de l’île d’Arz-Béluré, de 6 h 45 à 20 h 13. Pas de réservation. Les billets se prennent sur place à la billetterie ou directement à bord du bateau auprès de l’équipage. Tarifs (du 1er juin au 30 septembre) : 7,50 € (adultes), 3,70 € (enfants de 4 à 10 ans inclus). Tél. 02 97 01 22 80 et www.compagnie-du-golfe.fr

L’île aux Moines : la plus grande île, avec ses 7 km de long, bénéficie d’un microclimat qui lui confère une végétation luxuriante. Le bourg de Port-Miquel est doté à la fois de modestes maisons de pêcheurs aux murs blancs et de maisons de capitaine plus opu-lentes. Les sentiers sont multiples et les plages accueillantes

Mairie : 56 780 Ile-aux-Moines. Tél. 02 97 26 32 61 et www.ileauxmoines.fr Accès : Izénah Croisières assure un passage régulier Port-Blanc/Ile-aux-Moines.

Départ toutes les 30 minutes, de 7 h à 22 h du 1er juillet au 31 août, et de 7 h à 20 h d’avril à juin inclus et en septembre.

Tarifs : 4 € Aller/Retour (adultes), 2 € Aller/Retour (enfants de 4 à 10 ans).

Le Port, 56 780 Ile-aux-Moines. Tél. 02 97 26 31 45 et www.izenah-croisieres.com


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La presqu’île de RhuysLe golfe avec vue sur l’Océan

La presqu’île de Rhuys est ce bras de terre qui ferme le golfe du Morbihan par le sud, profitant alors de son caractère océanique plus marqué.

Riche d’un patrimoine exceptionnel, le pays de Rhuys est ponctué de villages et de petits ports comme le Logeo ou Saint-Armel. Mais, à l’extrémité de la presqu’île, le port du Crouesty, aux antipodes de ces modestes abris, est le plus grand port de plaisance de Bretagne. Au bout de la presqu’île Port-Navalo, une agréable promenade offre une vue panoramique sur tout le golfe. Autour de Sarzeau, qui fait figure de « capitale », les gran-des plages de sable fin entre golfe et océan sont très prisées.

À visiter

Le château de Suscinio : il date du xiiie siècle. Sa récente restauration permet de restituer toute la grandeur de cette vaste enceinte qui était la résidence favorite des ducs de Bretagne. Ouvert toute l’année, tous les jours : de 10 h à 19 h d’avril à septembre ; de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h en octobre, février et mars ; de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h en novembre, décembre et janvier.

56 370 Sarzeau. Tél. 02 97 41 91 91. www.suscinio.info. Courriel : [email protected]

La Maison du tourisme : située à l’entrée de la presqu’île, au croisement de la D 780 (Vannes-Le Crouesty) et de la D 20 (Muzillac-Sarzeau), elle est ouverte toute l’année.

BP 46, Saint-Colombier, 56 370 Sarzeau. Tél. 02 97 26 45 26 et www.rhuys.com (possibilité de télécharger des brochures). Courriel : [email protected]

Offices de tourisme : Sarzeau : Rue du Général-de-Gaulle, BP 19, 56 370 Sarzeau. Tél. 02 97 41 82 37.

Arzon-Port-Crouesty : BP 47, 56 640 Arzon. Tél. 02 97 53 69 69. www.crouesty.fr. Courriel : [email protected]


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Belle-Ile-en-MerLa bien nommée

La perle des îles du Ponant porte à merveille son nom, symbole de promesses et de rêves. Entre le havre protecteur du Palais, la force de la côte et l’immensité des plages, Belle-Ile est un concentré de bien-être.

À une heure du continent, le port du Palais, « capitale » de l’île, laisse opérer son charme. Les maisons, hôtels et restaurants se serrent au plus près le long des ruelles courant jusqu’à l’arrière-port et la Citadelle. À pied, à vélo ou en véhicule de location, les sites de l’île sont à découvrir lentement et respectueusement. Les sites protégés, comme la pointe des Poulains, la grotte de l’Apothicairerie et les dunes de Donnant, réclament une vigilance de tous les instants.

Entre douceur et furie, le tour de l’île réserve mille surprises comme les célèbres Aiguilles de Port-Coton où l’océan, furieux, entaille la falaise rocheuse. À Sauzon, la quiétude sur-prendra d’autant plus qu’elle survient là aussi après les turpitudes de la côte. Bien abrité des vents dominants, le port est un havre de paix qui contraste avec la pointe des Poulains, où la falaise se joue des éléments. Au sud, de vastes plages accueillent les touristes de l’été : Port-Andro, Samzun et celle des Grands Sables, une vaste étendue de sable fin de 2 km.

Accès : toute l’année depuis Quiberon. Une fois sur l’île, de nombreux loueurs de véhicules et de vélos sont visibles dès le débarquement au Palais.

Compagnie Océane : Tél. 0 820 056 156 (0,12 €/min). www.compagnie-oceane.fr.

Office de tourisme : Quai Bonnelle, 56 360 Le Palais. Tél. 02 97 31 81 93. www.belle-ile-en-mer.com.


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La Roche-BernardAu-dessus de la Vilaine

Les riches heures de la Roche-Bernard, au temps des barons et de la marine à voiles, résonnent encore dans chaque pierre bâtie du cœur de la ville, mais aussi dans ce port devenu aujourd’hui de plaisance.

C’est, en effet, la Vilaine qui a façonné la ville qui s’est juchée sur le site classé du Rocher. Autour de la place du Bouffay, aux belles demeures sculptées et la chapelle Notre-Dame édifiée en 10��, mais aussi au fil des rues et ruelles, les hôtels particuliers, les anciens entrepôts et greniers à sel sont autant de signes encore vivants de ce passé prestigieux. Certaines de ces demeures ont d’ailleurs été construites à l’aplomb du rocher, comme le château des Basses-fosses, aujourd’hui musée de la Vilaine maritime.

Ouvert tous les jours pendant les vacances de Pâques et du 1er juin au �0 septembre. Hors saison, les samedis et dimanches après-midi. Tél. 02 99 90 �� 7.

Le port de plaisance accueille plus de �00 voiliers. Des croisières sur la Vilaine sont possibles.

2 quai Saint-Antoine, �� 1�0 La Roche-Bernard. Tél. 02 99 90 �2 17 et www.roche-bernard.

La maison de l’Abeille : dans cette ancienne demeure, découvrez la vie des abeilles, le travail de l’apiculteur et les arts populaires liés à l’apiculture. Dégustation et vente de produits à base de miel. Ouverte en saison de 10 h �0 à 12 h et de 1� h �0 à 19 h. Entrée libre. � rue du passage, �� 1�0 La Roche-Bernard. Tél. 02 99 90 79 �0.

Office de tourisme : 14 rue du Docteur-Cornudet, 56 130 La Roche-Bernard. Tél. 02 99 90 67 98. www.cc-pays-la-roche-bernard.fr Courriel : [email protected]


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La Loire-AtlantiqueLa presqu’île de GuérandeLe sel de l’histoire

La presqu’île doit sa fortune aux marais salants connus dans le monde entier et au travail des paludiers, si pittoresque. De la ville forte de Guérande jusqu’à La Baule, de multiples atmosphères en résument l’âme.

La ville fortifiée de Guérande qui domine les 2 000 ha de marais salants a conservé son aspect médiéval. On peut faire le tour des remparts et visiter les nombreux édifices reli-gieux ou liés bien sûr au sel.

Au fil de la presqu’île, on visitera le port du Croisic, en admirant la côte sauvage qui borde la ville de ses rochers évocateurs. Jusqu’au Pouliguen, les rivages sont intenses, mais il convient de prendre garde aux lames de fond qui peuvent déferler. À Batz-sur-Mer, entre océan et marais salants, le musée des Marais salants aide à mieux compren-dre ce paysage insolite, quadrillé de parcelles géométriques.

Musée des Marais salants : ouvert tous les jours du 1er juin au 30 septembre et pendant toutes les vacances scolaires, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. D’octobre à mai, ouvert les samedis et dimanches, de 15 h à 19 h.

29 bis rue Pasteur, 44 740 Batz-sur-Mer. Tél. 02 40 23 82 79 et www.batzsurmer.com.

À voir aussi : l’Océarium du Croisic. Tél. 02 40 23 02 44. www.ocearium-croisic.fr

La Ville d’art et d’histoire organise des visites guidées d’avril à octobre (renseignements à l’office de tourisme) : 1 place du Marché-au-Bois, 44 350 Guérande. Tél. 02 40 24 96 71. www.ot-guérande.fr

Pour découvrir plus en détail les richesses de la presqu’île : www.presquiledeguerande.com


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La Grande BrièreLe deuxième marais de France

Créé en 1970, le parc naturel régional de la Grande-Brière a pour mission de protéger et d’entretenir ce marais unique, deuxième marais français après celui de Camargue.

Au départ de Saint-Nazaire, le tour du parc peut se faire en un circuit d’environ 100 km. Il est conseillé de s’arrêter souvent et de marcher en prenant le temps d’observer les oiseaux et de découvrir la vie et les activités du marais. À Kerhinet, les chaumières restaurées sont complétées par un musée du Chaume, pour s’initier à ces couvertures en roseaux tradi-tionnelles (Point d’informations touristiques du village : Tél. 02 �0 �1 9� 2�).

L’île de Fédrun, reliée à Saint-Joachim par deux ponts, est cernée par les marais et bor-dée par une rue unique. On y visite au n° 1�0 la maison de la Mariée, qui raconte la vie des ouvrières de Saint-Joachim qui confectionnaient les couronnes des mariées aujourd’hui encore fabriquées pour la haute couture à Paris (Tél. 02 �0 �� 01).

Pour se laisser imprégner par la magie des lieux, il est indispensable de partir au fil de l’eau, au gré du chaland dirigé à la perche par un guide. De nombreux embarcadères émaillent le parc.

À Saint-Lyphard, un belvédère installé dans le clocher de l’église offre un panorama qui s’étend des marais jusqu’à l’embouchure de la Loire et de la Vilaine.

Office de tourisme : Place de l’Église, 44 410 Saint-Lyphard. Tél. 02 40 91 41 34. www.saint-lyphard.com

Renseignements sur le parc : Maison du tourisme de Brière, 38 rue de la Brière, 44 410 La-Chapelle-des-Mamais. Tél. 02 40 91 68 68. www.parc-naturel-brière.fr


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La BauleLe vrai chic balnéaire

Avec près de 9 kilomètres de plage et un front de mer qui rivalise d’opulence entre les villas somptueuses et les hôtels de luxe, La Baule arbore fièrement son titre de « plus belle plage d’Europe ».

Du Pouliguen à Pornichet, l’immense étendue sableuse de La Baule impressionne tant par son étendue que par sa fréquentation estivale. Victime de son succès, la ville a vu ses belles villas souvent remplacées par des immeubles plus standardisés, mais qui offrent une vue sur la mer au plus grand nombre. Les amateurs de belles demeures trou-veront plutôt ces dernières dans les faubourgs de la ville : La-Baule-les-Pins, plantée d’arbres aux essences variées.

Les sportifs trouveront à la plage toutes les activités possibles : kitesurf, beach-volley, catamaran… ou farniente ! Les golfeurs et les cavaliers ne sont évidemment pas oubliés, la station étant plutôt placée sous le signe du haut de gamme. Les plus beaux palaces et restaurants gastronomiques s’adressent à une clientèle d’affaires ou de luxe, et plu-sieurs centres de thalassothérapie sont là pour parfaire le bien-être des visiteurs stres-sés. La ville, avec ses commerces, son agréable marché et son climat doux, offre toutes les garanties d’un séjour détendu et raffiné.

Les randonneurs pourront profiter des sentiers balisés de la forêt d’Escoublac. Deux iti-néraires de 2,� km serpentent entre dunes et forêt.

Office de tourisme : 8 place de la victoire, BP 161, 44 504 La Baule Cedex. Tél. 02 40 24 34 44. www.labaule.fr. Courriel : [email protected]


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NantesDes sources de l’histoire

à la métropole du xxie siècle

Concluant ce tour de Bretagne, Nantes, au carrefour de deux régions et de deux histoires, a su naviguer au gré des époques pour ne jamais perdre son âme. La ville vogue sereinement vers un futur digne de son passé.

La mémoire de Nantes est symbolisée par le château des ducs de Bretagne qui rappelle son passé de capitale historique du duché. De nombreux rois y séjournèrent et c’est ici qu’y fut élaboré le fameux Édit de Nantes. On peut visiter les remparts et la forteresse de la cité qui abrite de somptueux édifices et un puits remontant au xve siècle. Un musée de l’Histoire de Nantes y est installé.

� place Marcel-Eder. Tél. 02 �1 17 �9 00. Ouvert toute l’année. Tarif : � € (musée). L’accès à la cour et aux remparts est gratuit.

La circulation automobile étant compliquée en centre-ville, il est préférable d’utiliser les transports en commun, très efficaces, et de parcourir les rues à pied, déambuler au cœur du Vieux Nantes aux somptueuses demeures, pour aboutir au passage Pommeraye, gale-rie couverte aux ornements insolites immortalisés par Jacques Demy qui y tourna Lola. Autre figure liée à Nantes : Jules Verne. Il imprègne la ville et son esprit se prolonge avec les Machines de l’île, un projet artistique unique, en lieu et place des anciens chantiers navals réhabilités. Les ateliers sont peuplés de machines extravagantes qui emmènent les visiteurs dans un monde onirique.

Les Machines de l’île Tél. 02 51 17 49 99 et www.lesmachines-nantes.fr

Office de tourisme de Nantes Métropole : BP 64 106, 44041 Nantes Cedex. Tél. 0 892 464 044 (0,34 €/min) et www.nantes-tourisme.com. Courriel : [email protected]


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