Front de Libération du Québec

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Front de Libération du Québec 10 ans de séparatisme violente Nate LePage

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Une introduction aux activités du Front de Libération du Québec.

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Front de Libération du Québec10 ans de séparatisme violente

Nate LePage

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Formation d’une politique séparatiste En 1960, deux groupe politique se sont formées:

Le Rassemblement pour l’Indépendance Nationale (R.I.N.)

L’Action Socialiste pour l’Indépendance du Québec (A.S.I.Q)

Dans cette époque, on pouvait voir les effets des mouvements révolutionnaires, principalement en Algérie et Cuba et le début de la décolonisation de Vietnam.

On pouvait voir aussi dans cette époque les activités de l’Armée républicaine irlandaise (IRA) qui a été fondée en 1919 et l’Euskadi Ta Askatasuna (ETA – Pays Basque et Liberté) fondée en 1959.

À l’automne de 1962, Le Comité de libération nationale est formé par des membres des deux parties séparatiste pour organiser des activités clandestines et armées pour accompagner les actions politiques légales.

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Les Premières Actions Violentes et la Fondation du FLQ En Novembre 1962, 24 militants du R.I.N. sont allés à une réunion du Comité de

Libération Nationale, où on a formalisé une groupe – le Réseau de Résistance – pour saboter et détruire les symboles anglaises au Québec

En février 1963, après plusieurs opérations de vandalisme, quand une station de radio anglophone à Montréal est attaquée avec un cocktail Molotov.

Cette intensification de violence est controversé dans R.R. et la groupe a décidé de se dissoudre , et 3 des membres plus radicales - Raymond Villeneuve, Gabriel Hudon, et Georges Schoeters – ont décidé de continuer sous un nouveau nom: C’est la naissance du FLQ.

L’Idée: La campagne violente du FLQ vont faire que l’Indépendance soit la seule option viable, et la partie légalement formée – le R.I.N. – va la faire réalité.

En Mars 1963, dans une réunion du CLN, le Comité rejette le FLQ en disant qu’il fallait attendre pour former une structure imperméable, mis le FLQ voulait commencer immédiatement

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La Révolution Commence Ce mois de mars, on a volé de la dynamite des compagnies de construction à

Montréal, et le 1 avril on a réalisé le premier attentat du FLQ. Une bombe a été explosé dans l’édifice de l’Impôt fédéral à Montréal.

Une autre dans la Gare Centrale de chemins de fer,

La troisième a détruit la ferrée entre Montréal et Québec au petit village de Lemieux quelques heures avant le passage du Premier Ministre Diefenbaker, qui a demandé « Est-ce que nous sommes en Irlande? »

Pour 3 mois, le FLQ réalisait une attentat chaque 10 jours.

Le 21 avril, après un attentat contre le centre de recrutement de l’Armée à l’Université McGill, un homme de 65 ans, Wilfrid O’Neil est prononcé le premier victime du FLQ. Une communiqué du FLQ a dit que la mort était un accident, mais a affirmé que « Une révolution de

se produit sans que le sang coule. Un homme est mort, mais la révolution ne s’arrêtera pas pur cela. »

En juin 1963, après la trahison d’un membre qui n’avait pas participé directement aux attentats, presque tous les felquistes ont été arrêtés.

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La Révolution continue… Après l’arrestation de la grande majorité des felquistes, plusieurs groupes

associés avec le FLQ – est considérées comme réorganisations du FLQ lui-même – ont été formées. L’Armée de Libération du Québec entre Septembre 1963 et avril 1964. Cette groupe a

réalisé des vols principalement, et ils ont commencé la publication de La Cognée, qui est « l’organe officiel de liaison, d'organisation, de formation, et de combat. » Cette groupe a adopté une modèle de cellules dirigées par un comité central, qui serait utilisé par toutes les prochaines groupes.

L’Armée Révolutionnaire du Québec entre Juin 1964 et Août 1964. Cette organisation essayait d’utiliser un camp d’entraînement pour créer des felquistes plus préparés à réaliser l’objectif. En août, un felquiste a essayé de voler des fusils d’une armurerie à Montréal, et 2 employés sont mort. François Schirm et Edmond Guénette ont été condamnés à mort, mais en 1968 on a changé la punition à l’emprisonnement à perpétuité.

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…et continue encore. Le Mouvement de Libération Populaire est la manifestation du FLQ qui a

duré le plus long, entre Juillet 1965 jusqu’à 1970..

Cette édition du FLQ était dirigée par un nouveau groupe plus socialiste – créé par Charles Gagnon et Pierre Vallières – qui a suivi l’idéologie de Che Guevara – qui a dit que la lutte armée donne la possibilité de la révolution socialiste et la formation de la partie révolutionnaire.

En 1966, la majorité du FLQ-MLP a été emprisonné. Gagnon et Vallières sont allés aux États-Unis, où ils ont été arrêtés pour participer dans une manifestation illégale à l’ONU.

La Cognée a continué après cette date, et en Octobre 1966 a dénoncé le communisme de Gagnon et Vallières.

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« La Victoire » Sauf un attentat le 1 janvier pour marquer le centenaire de Canada – ou,

comme La Cognée l’a dit, pour marquer 100 ans d'exploitation du peuple québécois – 1967 n’était pas une année active pour le FLQ.

En Europe, c’était l’année la plus destructive de ETA au Pays Basque, et en cette année le Front de Libération de la Bretagne a formé. C’est dans ce contexte que le FLQ armé aurait sa renaissance.

En Novembre de 1968, le FLQ a remplacé La Cognée avec une nouvelle publication: La Victoire. Bien que l’ancienne publication était un journal politique, La Victoire était ouvertement terroriste

Cette nouvelle époque du FLQ était la plus active de l’organisation, avec 52 attentats en 1968, et plusieurs en 1969 – y compris l’explosion la plus destructive de l’histoire du FLQ, le 13 février 1969 à la Bourse de Montréal.

1968 était aussi l’année de la dissolution de RIN et la formation du Parti Québécois, et donc la modération de la politique légale séparatiste.

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La Crise de 1970 La situation la plus connue du FLQ est la crise de 1970.

C’était dirigée en cette époque par Jacques Lanctôt (de la cellule « Libération ») et Paul Rose (de la cellule « Chénier »).

Le 5 Octobre, la Cellule Libération a enlevé le diplomate britannique James Cross. 5 jours après, la Cellule Chénier a enlevé le ministre du travail Pierre Laporte. Le 17 octobre, la cellule Chénier a annoncé que Laporte était morte.

Il y avait une grève massive en faveur du FLQ, principalement des étudiants et professeurs.

En décembre 1970, James Cross a été libéré après une négociation dans laquelle la cellule libération pouvait aller à Cuba librement.

On a capturé la cellule Chénier le 28 décembre, et ils ont été condamné à emprisonnement a perpétuité.

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La Réponse du Gouvernement

Le 16 octobre 1970, le premier ministre du Canada, Pierre Trudeau, a implémenté « La Loi des mesures de guerre ». C’était une suspension des droits de la population québécoise.

Le gouvernement de Québec, sous le premier ministre Robert Bourassa, était d’accord avec les actions du gouvernement du Canada, mais les partis de l’opposition – y compris le PQ – on dit que cette suspension des droits était dangereuse et trop excessive.

Avec la Loi des mesures de guerre, l’armée canadienne a entré la province avec 8.000 soldats et commencé à arrêter chaque personne liée au séparatisme. Des 500 hommes arrêtés dans cette période, 95% était libérés après 21 heures sans accusation officielle.

Trudeau a retiré l’armée de la province le 5 janvier, 1971. Les droits civils ont été complètement restaurés en avril 1971.

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Opinions en 2013 Le 14 mars 2013, Paul Rose est mort. Il avait passé ses derniers années, comme

Jacques Lanctôt, en liberté et comme un journaliste.

Gérald Larose, le ex-président du CSN, a dit « Qu'on le veuille ou non, les soubresauts violents d'une société font progresser cette société et s'il y a une chose qui a été claire par la suite c'est que plus jamais il n'y aurait de violence sur la question nationale. Il a payé cher une leçon collective mais que nous avons très bien apprise collectivement, c'est-à-dire qu'effectivement ce n'est pas par la violence qu'on va avancer »

Claude Castonguay, ministre de la santé sous Bourassa, a dit « Le point culminant ç'a été l'assassinat de Pierre Laporte et je pense que les Québécois ont indiqué après cela qu'ils ne voulaient plus de violence dans les mœurs politiques. »

Claude Levallée, L’enquêteur de la Sûreté du Québec, a dit « C'est un coup de tête qu'ils ont fait. Ils voulaient faire peur au Québec, ils voulaient faire peur aux ministres, ce n'étaient pas des terroristes professionnels »

Amir Khadir, un député de Québec Solidaire, a dit « C'est une figure quand même importante du mouvement indépendantiste québécois et j'invite tous les députés indépendantistes, incluant les ministres, à exprimer publiquement leurs condoléances »