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Site naturel d’intérêt national de Poblet

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Le Site naturel d’intérêt national (PNIN) de Poblet est un espace naturel de protection spéciale classé par la loi de 1984 afin de conserver et de défendre le milieu naturel, de préserver le paysage et de restaurer le patrimoine du cadre naturel qui entoure le monastère de Santa Maria de Poblet.En 1998, les réserves naturelles partielles des ravins de la Trinitat et du Tillar sont classées par décret. Elles sont toutes deux conjointement gérées par le PNIN de Poblet.La superficie protégée se trouve dans la région de la Conca de Barberà, concrètement sur les communes de Vimbodí i Poblet et de l’Espluga de Francolí.Sur le PNIN de Poblet, on distingue clairement deux grands types de relief : dans le secteur du versant nord des montagnes de Prades, le relief est très nettement montagneux (chaîne pré-littorale), alors que la partie la plus septentrionale du PNIN est caractérisée par un ensemble de terres plus planes aux abords de la vallée du Riu Sec (dépression centrale catalane).L’altitude du site naturel oscille entre 400 m des parties les plus basses et 1 201 m du Tossal de la Baltasana à l’extrême sud-ouest de l’espace

protégé, sommet qui représente le point le plus élevé des montagnes de Prades.Le climat est typiquement méditerranéen mais avec quelques nuances. Il présente une tendance à la continentalité et subit les effets logiques dus à l’altitude et il en découle un climat de moyenne montagne. L’orientation générale du site vers le nord influe également sur son climat, avec la présence d’un vaste ubac. La température moyenne annuelle est de 13,2 °C et les précipitations moyennes annuelles se situent entre 550 et 600 mm.

Le site naturel de Poblet doit son nom au monastère cistercien qui fut fondé au XIIe siècle sur des terrains cédés par Ramon Berenguer IV aux moines de l’ordre cistercien. L’endroit où est construit l’actuel monastère était connu comme hortus populeti (partie de verger entouré de forêt de peupliers blancs, Populus alba), d’où le nom de Poblet.Avec la fondation du monastère, les moines ont commencé à exploiter rationnellement la forêt et ont construit diverses fermes. Le domaine monastique dura jusqu’en 1835, année du décret de suppression des monastères, collèges religieux et couvents qui contraindra la communauté des moines de Poblet à abandonner le monastère ainsi que ses propriétés. Dès lors, ne se trouvant sous aucun contrôle, la forêt de Poblet a subi des exploitations irrationnelles entraînant un déboisement presque complet. Plus tard, les lois de désamortissement de Mendizabal et Madoz

(1855) établirent que la forêt de Poblet devenait propriété de l’État et administrée par le Ministère des finances, qui mit en vente une partie de la forêt à des particuliers. Fort heureusement, la forêt de Poblet fut incluse dans le catalogue des Forêts d’Utilité Publique (1862) dont la vente est exclue. C’est plus tard que commencèrent, avec la création des divisions hydrologique et forestière (1901), les travaux de parcellisation, de restauration et de conservation de la forêt de Poblet. C’est de cette époque que datent les maisons forestières de La Pena, Castellfollit et d’El Tillar.En 1984, une partie de la vallée du monastère de Poblet est classée site naturel d’intérêt national (loi 22/1984, du 9 novembre) et, par conséquent, la forêt de Poblet jouit dès lors d’un régime de protection spéciale et a été gérée jusqu’à présent par l’administration de la communauté autonome.

Couverture : vue panoramique du monastère de Poblet avec, en fond, la forêtAuteur : Josep M. Casanoves Dolcet

Page antérieure : ravin de La PenaArchives PNIN Poblet

Dans cette page : vue panoramique du PNIN de PobletArchives PNIN Poblet

Site naturel d’intérêt national de Poblet

Résumé historique

La lithologie du site de Poblet est conditionnée par son appartenance à la chaîne pré-littorale et à la dépression centrale catalane, sur lesquelles il se trouve à cheval. Les deux unités sont séparées par la faille de Poblet en une direction approximative nord-est et sud-ouest.Cet espace est constitué d’un socle hercynien, formé pendant le paléozoïque, à base d’ardoises grises et noires, de grès quartzifères, de sulfures et de conglomérats. Cet ensemble est traversé par de nombreuses intrusions de matières granitiques et dioritiques accompagnées d’auréoles métamorphiques de petites dimensions.En certains endroits du site, les matières triasiques se situent au-dessus du socle et font partie de la dénommée couverture alpine, d’un âge mésozoïque, qui recouvre le socle hercynien de nombreuses montagnes de Prades. Il s’agit, dans les grandes lignes, de conglomérats et de grès rouges, de dolomies massives, de calcaires dolomitiques, d’argiles rouges avec de la craie, de dolomies stratifiées et de marnes calcaires.La vallée de Castellfollit a été incluse dans l’inventaire d’espaces d’intérêt géologique de la Catalogne (zone géologique 301), en raison du modelé de son relief granitique.Le petit secteur correspondant à la dépression centrale catalane, situé dans la partie basse du site près du monastère de Poblet, est presque entièrement constitué de matières quaternaires correspondant aux terrasses du Francolí.Sur ce site, les activités d’extraction à ciel ouvert

et en galerie ont été très intenses par le passé. Elles ont toutes laissé des traces. Les plus anciens documents écrits datent du XIe siècle et se réfèrent aux habitants du néolithique, qui exploitaient le zinc, l’argent, le plomb et le cuivre. Depuis lors et jusqu’à la décennie des années quatre-vingts, des mines ont été exploitées de manière intermittente en différents points du site.La morphologie karstique fait jaillir de nombreuses sources sur le site naturel, parmi lesquelles se distinguent la source de Els Boixets et la source de Deport.

Le site de Poblet présente une grande diversité de communautés végétales sur un espace relativement réduit. Toutes les communautés végétales à vocation forestière présentes dans les montagnes de Prades sont représentées dans le PNIN. Cela s’explique par la situation géographique du site et par l’intéressante diversité des sols et des matériaux géologiques qui se sont succédés selon un gradient altitudinal.Au PNIN, se trouvent les communautés végétales suivantes en très bon état de conservation : forêt de chênes verts littorale ou forêt de chênes verts de la plaine catalo-provençale (Quercetum ilicis galloprovinciale), forêt de chênes verts des collines catalo-provençales (Quercetum mediterraneo-montanum), chênaie de chênes à petites feuilles (Violo-Quercetum fagineae), chênaie de chênes blancs (Buxo-Quercetum pubescentis) et chênaie de chênes tauzins (Cephalantero-Quercetum pyrenaicae).

L’on y trouve également de petites communautés de pinède de pins sylvestres (Pinus sylvestris), de pins maritime (Pinus pinaster), de pins noirs (Pinus nigra) et de pins d’Alep (Pinus halepensis).La communauté de chênes tauzins (Quercus pyrenaica) est particulièrement intéressante s’agissant de l’unique existante en Catalogne. Il faut également souligner l’existence de l’if à baies (Taxus bacatta) et du houx à feuilles épineuses (Ilex aquifolium) qui sont des espèces protégées.Un autre trait caractéristique du PNIN est le paysage végétal qu’offrent les grands espaces cultivés qui se trouvent dans les parties les plus basses. Les cultures sont pour la plupart de la vigne, d’une grande tradition à la Conca de Barberà, pour l’élaboration de ses vins et cavas d’appellation contrôlée.

Les montagnes de Prades, cadre englobant le PNIN de Poblet, se trouvent dans une zone proche du littoral, en pleine région méditerranéenne. Cette circonstance conditionne les besoins de la plupart des espèces, bien que les particularités de l’orographie, l’orientation et le climat qui règnent dans cette région donnent lieu à l’existence de l’une ou l’autre espèce adaptée aux conditions euro-sibériennes ou d’Europe centrale. Ce fait entraîne des valeurs de diversité faunistique élevées qui ne coïncident pas avec les chaînes méditerranéennes voisines. En ce qui concerne les oiseaux, le fort caractère forestier du site détermine durant l’époque de nidification la confluence d’espèces méditerranéennes (principalement insectivores)

avec d’autres euro-sibériennes qui trouvent ici leur limite de distribution. Il convient de signaler la sittelle torchepot (Sitta europaea), la grive musicienne (Turdus philomelos), le pic épeiche (Picoides major) et le pouillot véloce (Phylloscopus collybita). Les populations de ces espèces s’accroissent en hiver et au cours des migrations, lorsque l’on peut aussi voir d’autres espèces typiques des Pyrénées et d’Europe centrale.Durant ces périodes, on peut observer de nombreux rapaces qui traversent le site : l’autour (Accipiter gentilis) et le chouette hulotte (Strix aluco) en milieu forestier, où l’on trouve également le circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus) et le hibou moyen-duc (Asio otus). Dans les roches abruptes sont présents l’aigle fauve (Aquila crhysaetos), l’aigle de Bonelli (Hieraetus fasciatus), le faucon pèlerin (Falco peregrinus) et le Grand-duc d’Europe (Bubo bubo).La communauté des mammifères est représentée par des espèces telles que le blaireau (Meles meles), la fouine (Martes foina), le renard roux (Vulpes vulpes), le putois (Mustela putorius), l’écureuil (Sciurus vulgaris), le rat des champs (Elyomis quercinus), le mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus) et la genette (Genetta genetta). En ce qui concerne les grands mammifères, le sanglier (Sus scrofa) présente une population contrôlée par des activités cynégétiques. Un projet de réintroduction du chevreuil (Capreolus capreolus) a été lancé en 1995. Les espèces de chauve-souris telles que le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), associées à des ambiances de caverne, surtout en hiver, sont également remarquables.

Au niveau biogéographique, le mammifère le plus intéressant est la musaraigne pygmée (Sorex minutus), peuplant les montagnes de Prades dans le reste de la zone de distribution de l’espèce.Pour ce qui est de la communauté des amphibiens et des reptiles, la salamandre (Salamandra salamandra) est un urodèle très abondant dans la région. L’alyte accoucheur (Alytes obstetricans), l’orvet (Anguis fragilis), le crapaud commun (Bufo bufo), le pélobate cultripède (Pelobates cultripes) et la couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), la couleuvre à échelons (Elaphe scalaris) et les couleuvres d’eau (Natrix natrix et Natrix maura) y sont également représentées. Par ailleurs, l’on y trouve la vipère de Lataste (Vipera latastei) et la coronelle lisse (Coronella austriaca).La forêt de Poblet est classée comme refuge de faune sauvage depuis novembre 2004.

La géologie

1 Lieudit de la Mitja Lluna Archives PNIN Poblet

2 Chênaie de chênes tauzins (Quercus pyrenaica) Archives PNIN Poblet

3 Sanglier (Sus scrofa) Auteur : Màrius Domingo

4 Chevreuil (Capreolus capreolus) Auteur : Màrius Domingo

5 Pic épeiche (Picoides major) Auteur : Hilari Aragonès

6 Blaireau (Meles meles) Auteur : Màrius Domingo

La végétation

La faune

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Le site naturel est à près de 56 km de Lérida, 36 km de Reus, 25 km de Valls, 46 km de Tarragone et 110 km de Barcelone et il est possible de s’y rendre par les voies de communication indiquées ci-après :

Depuis Barcelone

N-340 en liaison avec la C-51 et ensuite la N-240 à Valls en direction de Lleida. Destination L’Espluga de Francolí et Vimbodí i Poblet.

AP-2 sortie 9 (Montblanc) et liaison avec la N-240 en direction de Lleida. Destination l’Espluga de Francolí et Vimbodí i Poblet.

Depuis Tarragone

N-240 en direction de Lleida. Destination l’Espluga de Francolí et Vimbodí i Poblet.

Depuis Lérida

N-240 en direction de Tarragona. Destination Vimbodi i Poblet et l’Espluga de Francolí.

AP-2 sortie 8 (L’Albi) et liaison avec la N-240 en direction de Tarragona.

Depuis Gérone

N-II prendre l’AP-7 à Salt, rejoindre l’AP-2 à Banyeres del Penedès sortie 9 (Montblanc) et prendre ensuite la N-240 en direction de Lleida.

Transport public

RENFE : ligne Barcelone – Lleida. Service régulier d’autobus : Tarragone – Lleida.

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Tossal Ras

Riu de Milans

l’Anderó

els Sagners

la Cova dels Fresos Molí del Salt

Peguera

Vimbodí(Vimbodí i Poblet)

Castell de Milmanda

Mare de Déu dels Torrents

l’Espluga de Francolí

Plans de Jori

el Francolí

l’EsteparSant Miquel

Masia del Fartet

la TossaSant Joan

Poblet(Vimbodí i Poblet)

Monestirde Poblet

les Masies

Balneari de l’Espluga

la Santíssima Trinitat

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Mas del SolerRiudabella Mata de Riudabella

la ReclotaVallclaraColl de Targa

Pla de Ruau

L E S G A R R I G U E S

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Planes de Montagudell

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la CucurullaTossal de la Baltasana

Coll de la Font del Dineral

Tossal Galliner

Prades Roca dels Corbs

Sant Antoni

Mare de Déu de l’Abellera

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Mare de Déude Barrulles

Riu de Prades CANTAGUINEUS

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Casa forestal de Castellfollit

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Pic de l’Àliga

Casa Forestal de la Pena

Plans de Sant Joan

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Mas de Noguers

Les Garriguesla Bartra

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Barranc de la Argentada

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Moyens de transport et accès

Site naturel d’intérêt national

Aire de stationnement

Limite régionale

Centre d’information du Parc

Aire de loisirs

Sommet

Mirador

UTM fus 31NEuropean Datum 1950

SourceDepartament de Medi Ambient i HabitatgeInstitut Cartogràfi c de Catalunya

Mine

Refuge

Château / Tour

Édifi ce religieux d’intérêt

Barrage ou chêne

Siège du Parc Autoroute

Chemin de fer

Route nationale /Route autonomique de 1ère categorie

Route autonomique de 2ème categorie

Route revétue

Piste forestière

Limite municipale

Réserve naturelle partielle (RN)

Arbre monumental

Le Monastère Royal de Santa Maria de Poblet fait partie, conjointement à ceux de Santes Creus et de Santa Maria de Vallbona de les Monges, de l’ensemble de monastères cisterciens établis en Nouvelle Catalogne dans la seconde moitié du XIIe siècle, comme instrument de la réorganisation et du repeuplement des nouvelles terres conquises par la monarchie catalo-aragonaise aux musulmans. Ses exceptionnelles valeurs historiques, architecturales et artistiques lui ont valu d’être déclaré patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1991.Son histoire remonte à l’an 1151, lorsque Ramon Berenguer IV céda à l’abbaye de Fontfroide (près de Narbonne) des terrains dans La Conca de Barberà pour y fonder un monastère cistercien. La première communauté constituée, dirigée par l’abbé Guerau, date de l’an 1153. La communauté, protégée par les rois et les maisons nobles les plus importantes du pays, a connu une vie très prospère du XIIe au XVIIIe siècle, avec des possessions territoriales et des dépendances qui s’étendaient sur tout le domaine de la Couronne catalo-aragonaise. Cette situation s’est reflétée sur les constructions qui furent réalisées dans l’ensemble monastique.L’ensemble monastique se compose de trois enceintes closes. La première enceinte, qui est accessible depuis l’ancienne conciergerie (XVIe siècle), était destinée aux activités agricoles et industrielles (magasins, ateliers, chambres des paysans, etc.). Comme éléments architecturaux importants, l’on y trouve la chapelle de Sant Jordi

(1452), construite sous les ordres d’Alphonse le Magnanime. Juste à côté, la Porta Daurada (XVe siècle), fortifiée, permet d’accéder à la seconde enceinte. Au milieu de la Plaça Major se trouvent les restes de l’ancien hospice des pauvres, avec la chapelle de Santa Catalina (1250), une œuvre d’art roman tardif et une fine croix de commune (XVIe siècle). Hors de l’enceinte, dans les jardins potagers, l’on peut contempler le Palau de l’Abat (1591-1776). La magnifique Porta Reial, flanquée de deux grandes tours, constitue l’entrée de la troisième enceinte, protégée par les imposantes murailles que fit construire Pere III à partir de 1366. Le portail baroque de l’église construite au XVIIe siècle par le duc de Cardona donne également sur les murailles.

Itinéraire nº 1 : itinéraire nature dans la forêt de chênes verts de la pena

Cet itinéraire de découverte, tout en passant par des anciennes carrières, la forêt ripicole, la chênaie verte littorale et la pinède, pénètre dans le site jusqu’au belvédère de La Pena (997 m), d’où l’on peut admirer une vue panoramique de la région de La Conca de Barberà. C’est un parcours idéal pour une première approche. Il permet d’observer les principales espèces végétales associées à la chênaie verte littorale, d’apprécier les différentes strates de végétation ainsi que la dynamique des formations végétales, et d’identifier les éléments essentiels du paysage. D’autre part, on pourra également découvrir les anciens usages et exploitations de la forêt.

1 Mole des Quatre Termes Archives PNIN Poblet

2 Monastère de Santa Maria de Poblet Archives PNIN Poblet

3 Forêt de chênes verts (forêt de Poblet) Archives PNIN Poblet

Le Monastère de Santa Maria de Poblet Découvrir le site

2 3

• Toute la région est exposée à un risque élevé d’incendie. Pour des raisons de sécurité et de conservation, il est formellement interdit de faire du feu hors des lieux spécialement prévus à cet effet. Il convient d’utiliser les aires de loisirs.

• Respectez les infrastructures et utilisez les poubelles et les conteneurs appropriés pour

y déposer vos ordures.• Ne salissez pas les sources ni les cours d’eau.• Le camping sauvage est interdit.• Il est recommandé de suivre les itinéraires

balisés pour découvrir la forêt.• La circulation motorisée n’est autorisée que

sur les pistes forestières ouvertes au public. Respectez la signalisation.

• Respectez la végétation. Le houx et l’if sont des espèces protégées et leur cueillette est interdite.

• Suivez les normes fondamentales en matière de cueillette de champignons afin de ne pas perturber leur système de reproduction.

• Respectez la faune. Il est interdit de capturer ou de déranger les animaux, à l’exception des espèces cynégétiques et avec les permis adéquats. La forêt de Poblet est classée comme refuge de la faune sauvage.

• L’escalade est réglementée sur l’ensemble du site naturel.

• L’utilisation publique est régie par des normes spécifiques.

• Pour obtenir de plus amples informations, veuillez vous adresser aux centres d’information du site où, outre les prospectus d’information, vous trouverez des plans, guides et livres destinés à faciliter votre visite.

Itinéraire nº 2 : itinéraire à travers l’histoire de la forêt de poblet

Cet itinéraire est parsemé de vestiges des différents lieux qui ont marqué l’histoire de la forêt ainsi que de traces d’anciens usages et exploitations. Parmi les principaux usages de la forêt, il faut souligner tout spécialement l’extraction de granulats qui a laissé des traces sur les formations rocheuses. En outre, des matériaux étaient extraits des carrières pour la fabrication des pavés et, plus tard, pour la production du gravier nécessaire à la construction des routes et des voies ferrées. Au sein de la chênaie verte, on peut également trouver des vestiges d’anciennes charbonnières qui, pendant des siècles, ont constitué l’une des principales sources de travail et d’exploitation de la forêt de Poblet.En d’autres temps, les sentiers constituaient la principale voie de communication. L’un des tronçons de cet itinéraire présente des indices de ce trafic en forme de Bordures en pierre sèche et de gués. Il faut également signaler l’existence de deux sources, la source des Boixets et la source du Deport. Sur le parcours, l’on trouvera également d’anciennes édifications telles que la Maison forestière de La Pena, de style art nouveau et le puits à glace.La partie la plus intéressante de l’itinéraire est celle qui correspond au sentier de Colom, un chemin que le frère Pere Marginet (xve siècle) utilisait pour aller de la grotte, où il vivait en ermite, au monastère de Poblet afin de participer aux offices les dimanches et jours de fête.

Itinéraire nº 3 : itinéraire parmi les ifs Et la foret de chaînes tauzins

Parcours d’intérêt botanique qui passe par la réserve naturelle partielle du Ravin du Tillar. Il débute sur l’aire de loisirs de la source de La Teula et passe par la maison forestière du Tillar, à l’architecture moderniste où l’on atteint le point culminant de l’itinéraire, El Tossal de la Baltasana (1 201 m), la cime la plus élevée des montagnes de Prades. Cet endroit offre un panorama circulaire avec d’excellents vues sur la réserve naturelle partielle, la chaîne de Montsant, la ville de Prades et même, par temps clair, Els Ports et les Pyrénées. Au long de l’itinéraire, l’on peut observer l’importante communauté d’ifs (Taxus bacatta) du Ravin du Tillar, la chênaie de chênes tauzins (Quercus pyrenaica), unique en Catalogne, les pinèdes de pins sylvestres (Pinus sylvestris) d’un âge avancé et d’anciens reboisements dans des Plans d’en Pages.

1 Roche de l’Abella Archives PNIN Poblet

2 Aire de loisirs source de La Teula Archives PNIN Poblet

3 Ravin de Castellfollit Archives PNIN Poblet

4 Ravin de La Pena Archives PNIN Poblet

Quatrième page de couverture : maison forestière de La Pena Auteur : Richard Martin

Normes et recommandations

Information et centres d’intérêts

Centre de gestion et d’information du PNIN de PobletCtra. Les Masies s/n43 440 L’Espluga de FrancolíTéléphone : 977 871 732Fax : 977 870 101E-mail : pnpoblet.dmah@gencat.cathttp://www.parcsdecatalunya.net

Office de tourisme de PobletPasseig de l’Abat Conill, 943 448 Poblet (Vimbodí i Poblet)Téléphone : 977 871 247Fax : 977 871 287E-mail : oturconca@concadebarbera.cathttp://www.concadebarbera.info

Office de tourisme de VimbodíPlaça del Mil·lenari, 143 440 L’Espluga de FrancolíTéléphone : 977 871 220E-mail : tur.espluga@esplugadefrancoli.cathttp://www.esplugadefrancoli.cat

Office de tourisme de Vimbodí i PobletPlaça Major, 143 430 Vimbodí i PobletTéléphone : 977 878 024Fax : 977 87 84 31E-mail : ajuntament@vimbodiipoblet.cathttp://www.vimbodipoblet.cat

Superficie (Service de planification DMAH (Ministère de

l’environnement et du logement). Actualisation des données : 2008)

2 460 hectares (PNIN) 919 hectares (réserve naturelle)

Communes Vimbodí L’Espluga de Francolí

Régions La Conca de Barberà

Date de création Loi 22/1984, du 9 novembre, de classement comme

site naturel d’intérêt national d’une partie de la Vall del Monestir de Poblet.

Cet espace est inclus dans le réseau Natura 2000 (région méditerranéenne) en tant que zone spéciale de conservation pour les oiseaux et site d’importance communautaire.

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© GOUVERNEMENT CATALANMINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU LOGEMENT. DIRECTION GÉNÉRALE DU MILIEU NATURELSERVICE DES PARCS Dr. Roux, 80 08017 Barcelone Tél. 935 674 200 Dépôt légal : B-50.402-05Maquette : Lluís Mestres Disseny Gràfic / Jordi Ruiz / Marta Vilches

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