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Langue : FRANÇAIS Original : Français FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT PROJET : PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES INSTITUTIONNELLES PAYS : BURUNDI RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET Date : Novembre 2009 Equipe d’achèvement Chef d’équipe : M. XUEREB-de PRUNELE, Economiste-pays, MGFO, 6007 Membres de l’équipe : M. MALLBERG, Economiste Principal, OSGE.2 3310 Directeur pour le secteur : G. NEGATU, Directeur, OSGE Directeur régional : D. GAYE, Directeur, OREA ; Revue par les pairs S. CHINEN, Economiste Principal, OSGE C. LIM, Economiste Pays, OREA A. EKPO, Economiste Pays, ORWB E. SANTI, Economiste, OSGE

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Langue : FRANÇAIS

Original : Français

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

PROJET : PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES

INSTITUTIONNELLES

PAYS : BURUNDI

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET Date : Novembre 2009

Equipe d’achèvement

Chef d’équipe : M. XUEREB-de PRUNELE, Economiste-pays,

MGFO, 6007

Membres de l’équipe : M. MALLBERG, Economiste Principal, OSGE.2

3310

Directeur pour le secteur : G. NEGATU, Directeur, OSGE

Directeur régional : D. GAYE, Directeur, OREA

;

Revue par les pairs

S. CHINEN, Economiste Principal, OSGE

C. LIM, Economiste Pays, OREA

A. EKPO, Economiste Pays, ORWB

E. SANTI, Economiste, OSGE

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TABLE DES MATIÈRES

A. INFORMATIONS SUR LE PROJET ET DATES CLES .................................................... 1

I. INFORMATIONS DE BASE ............................................................................................. 1

II. DATES CLES .................................................................................................................... 1

III. RESUME DES NOTES ................................................................................................... 2

IV. RESPONSABLES DU PROJET AU SEIN DE LA BANQUE ...................................... 2

B. CONTEXTE DU PROJET .................................................................................................... 3

C. OBJECTIF DU PROJET ET CADRE LOGIQUE ............................................................... 4

D. RESULTATS ET RENDEMENTS ....................................................................................... 6

I. RESULTATS OBTENUS .................................................................................................. 6

II. RENDEMENTS OBTENUS ............................................................................................ 7

E. CONCEPTION ET ETAT DE PREPARATION A LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET.. 9

F. MISE EN ŒUVRE ............................................................................................................. 12

G. ACHEVEMENT ................................................................................................................. 14

H. LECONS TIREES DE L’EVALUATION ......................................................................... 15

I. RESUME DES NOTES OBTENUES PAR LE PROJET .................................................... 16

J. TRAITEMENT ..................................................................................................................... 17

LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................... 18

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i

Equivalences monétaires Septembre 2009

Unité monétaire = Franc Burundais (BIF)

1 UC = 1,0973 Euros

1 UC = 1,56606 Dollar EU

1 UC = 1908,58 BIF

Année fiscale Du 1

er janvier au 31 décembre

Poids et mesures

1 tonne métrique = 2204 livres

1 kilogramme (kg) = 2,200 livres

1 mètre (m) = 3,28 pieds

1 millimètre (mm) = 0,03937 pouce

1 kilomètre (Km) = 0,62 mile

1 hectare (ha) = 2,471 ares

km² = kilomètre carré

m3 = mètre cube

m² = mètre carré

ml = mètre linéaire

Mm3 = Millions de mètre cube

m3/h = mètre cube par heure

l/s = litre par seconde

l/j/hab = litre par jour par habitant

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ii

Sigles et abréviations

BM Banque Mondiale

CEP Cellule d’Exécution du Projet

CPF (Centre de Perfectionnement et de Formation)

CPP Comité de Pilotage du Projet

DSRP-I Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Intérimaire

ENA Ecole Nationale d’Administration

FMI Fonds Monétaire International

ISTEEBU Institut de la Statistique (de Statistiques) et d’Etudes Economiques du

Burundi

MINAGRIE Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

MTPE Ministère des Travaux Publics et de l’Equipement

ONEF Observatoire National de l’Emploi et de la Formation

OSGE Département de la Gouvernance et des Réformes Economiques et

Financière de la Banque

PAGE Projet d’Appui à la Gestion Economique

PASG Projet d'Appui aux Structures de Gouvernance

PIP Programme d’Investissement Public

PNRCBG Programme National de Renforcement des Capacités pour une Bonne

Gouvernance

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

PRCI Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles

RAP Rapport d’Achèvement du Projet

REP Rapport d’Evaluation du Projet

RDC République Démocratique du Congo

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A. INFORMATIONS SUR LE PROJET ET DATES CLES

I. INFORMATIONS DE BASE

Référence du Projet:

P-BI-KF0-001

Titre du Projet:

Projet de renforcement

des capacités

institutionnelles (PRCI)

Pays:

République du Burundi

Instrument(s) de Prêt:

Accord de don N°. 2100155002816

Secteur:

Gouvernance,

Finances publiques,

Multisectoriel

Catégorie Environnementale:

III

Engagement Initial:

2 130 000 UC don FAD et 110 000

UC contribution du gouvernement en

total 2 240 000

Montant à annuler:

0

Montant Décaissé:

Don FAD :

2 130 000 UC

Contribution du

gouvernement :

149 791 UC

% Décaissé:

Don FAD : 100%

Contribution du

gouvernement : 136%

Emprunteur:

Le gouvernement de la République du Burundi

Organe d'Exécution:

Ministère de la Planification et Ministère des Finances; Comité de Pilotage composé des représentants de la Direction

de la trésorerie, de la Direction de la planification macro-économique, de la Direction de la programmation, de la

Direction de l’ISTEEBU, de la Direction de l’emploi, de la Cellule de planification du Ministère de l’agriculture, de la

Cellule de la planification du Ministère des travaux publics et de l’équipement, du Centre de perfectionnement et de

formation, du Secrétariat technique du Comité interministériel de suivi du programme national de renforcement des

capacités pour la bonne gouvernance et de la société civile; Cellule d'exécution du projet (CEP) composée d'un

coordonnateur, d'un comptable, d'un assistant et d'un chauffeur/planton ainsi que des points focaux dans les

administrations bénéficiaires.

Co financiers et Autres Partenaires Extérieurs :

Il n’y a pas eu de cofinancement

II. DATES CLES

Note de Concept du Projet Approuvé par

Com.Ops.: NA

Rapport d'évaluation

Approuvé par

Com.Ops.: NA

Approbation par le Conseil

d'Administration:

07 Juillet 2004

Restructuration(s) : Le projet n’a pas fait objet de restructuration

Date initiale Date effective Ecart en termes de mois

[date effective-date

initiale]

ENTREE EN VIGUEUR Octobre 2004 29.12.2004 2

REVUE A MI-PARCOURS Avril 2006 06.12.2007 20

CLÔTURE Décembre 2005 22.05.2009 17

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2

III. RESUME DES NOTES

CRITERES SOUS-CRITERES NOTES

RENDEMENT DU PROJET

Réalisation des Résultats 3

Réalisation des Rendements 2

Respect du Calendrier 3

RENDEMENT GENERAL DU PROJET 3

PERFORMANCE DE LA

BANQUE

Conception et état de Préparation 2

Supervision 2

PERFORMANCE GENERALE DE LA BANQUE 2

PERFORMANCE DE

L'EMPRUNTEUR

Conception et état de préparation 2

Exécution 3

PERFORMANCE GENERALE DE

L'EMPRUNTEUR 3

IV. RESPONSABLES DU PROJET AU SEIN DE LA BANQUE

FONCTIONS A L'APPROBATION A L'ACHEVEMENT

Directeur Régional M. L.B.S. CHAKROUN Mme. D. GAYE

Directeur Sectoriel N.a. M. G. NEGATU

Chef de division sectorielle N.a Mme. M. KANGA

Chef de Projet M. A. BA M. M.MALLBERG

Chef de l'équipe du RAP Mme. M. XUEREB de PRUNELE

Membres de l'équipe du RAP M. M. MALLBERG

Page 7: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

3

B. CONTEXTE DU PROJET

Faire un résumé du bien-fondé de l'assistance de la Banque. Texte:

-sur quel défi du développement porte le projet,

-stratégie générale de l'emprunteur pour relever ce défi,

-activités de la Banque dans ce(s) pays et dans ce secteur durant l’année dernière et performance, et

-activités en cours financées par la Banque et d'autres sources extérieures qui complètent, font doublon ou se

rapportent à ce projet.

Veuillez citer les sources concernées. Exprimez-vous sur la force et la cohérence de cette justification.

[300 mots au plus. Tout autre propos pertinent sur les origines et l'historique du projet doit être, si besoin, présenté à l'annexe 6

intitulé: Description du Projet]

Défi de développement du projet : Ce projet est fondé sur le constat de la faiblesse des capacités Institutionnelles

humaines et matérielles en matière d’élaboration de politiques économiques de moyen-long terme, essentielles à un

développement économique concerté.

Stratégie générale de l’emprunteur pour relever ce défi : Lors de la Table Ronde qui a eu lieu en Belgique en

Janvier 2004, baptisée Forum de Bruxelles, le Gouvernement du Burundi a présenté entre autres thèmes un «

programme national de renforcement des capacités pour une bonne gouvernance » (PNRCBG) dont l'objectif était

d'améliorer les conditions de vie des populations à travers une stratégie juste et équitable d'allocation et de gestion

des ressources. Une des composantes était la bonne gouvernance économique qui vise à doter le pays d'un cadre de

référence de la planification stratégique en renforçant les capacités institutionnelles pour l'intégration des objectifs

du millénaire pour le développement dans la planification stratégique; la promotion des capacités de formulation

des politiques macro-économiques et sectorielles, l'amélioration des instruments de gestion macro-économique et

de programmation et la formation des cadres à leur utilisation. Le Gouvernement avait également élaboré un

Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté Intérimaire dont deux axes sur six étaient : i) la

restauration de la stabilité macro-économique pour asseoir les conditions d'une croissance en faveur des pauvres;

ii) le renforcement du processus de paix, de la sécurité et de la bonne gouvernance.

Activités de la Banque dans ce pays et dans ce secteur : au moment de l’évaluation du projet, le pays sortait tout

juste d'une période de sanctions suite à des arriérés de paiement consécutifs à l'état d'insécurité et la Banque n'avait

donc pas de programme avec le pays. Par ailleurs la Banque n'avait pas jusque là financé des projets d'appui

institutionnel au Burundi.

Activités en cours financées par la Banque ou d’autres bailleurs : En revanche, la Banque mondiale, le FMI,

l'Union Européenne, la Coopération française, la Coopération belge et le PNUD intervenaient dans le domaine du

renforcement des capacités. En particulier, la Banque mondiale finançait la remise en état du modèle macro-

économique. Le volet du PRCI consacré à l’appui au PIP est donc complémentaire au projet de la BM.

Depuis la Banque a approuvé un autre projet dans le domaine de la bonne gouvernance, le projet d'appui aux

structures de gouvernance (PASG) chargé d'appuyer le renforcement des capacités en matière d'organes de

contrôle.

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4

C. OBJECTIF DU PROJET ET CADRE LOGIQUE 1. Enoncer le(s) Objectif(s) de Développement du Projet (ainsi qu'ils sont présentés dans le rapport d'évaluation)

L'objectif sectoriel du projet est de contribuer à renforcer les capacités de formulation, d'exécution et de suivi des

politiques économiques. Plus spécifiquement, le projet vise à développer et consolider les compétences en matière de

planification macro-économique, de programmation des investissement publics et de renforcement du système

statistique en mettant l'accent sur la valorisation des ressources humaines, la mise en place de méthodologie

pertinente et la modernisation des outils de travail.

2. Décrire les principales composantes du projet en indiquant comment chacune contribuera à la réalisation des objectifs

du projet

Les principales composantes du projet sont :

A. Renforcement de la gestion macroéconomique : il s’agit dans cette composante de : i) renforcer les

capacités de planification macro-économique en renforçant les outils d’analyse, de prévision et de cadrage

macro-économique ; ii) fournir les moyens techniques et le renforcement de capacités nécessaires pour

définir et gérer la politique de la dette ; iii) de renforcer les capacités de l’Institut de Statistiques et d’Etudes

Economiques du Burundi (ISTEEBU) pour lui permettre de produire des statistiques de qualité

indispensables à la formulation et au suivi des politiques économiques et sociales.

B. Renforcement de la programmation et de la gestion des investissements publics : il s’agit d’appuyer

les efforts du ministère de la planification pour la mise en place d’un dispositif fonctionnel de

programmation des investissements publics par le renforcement des capacités humaines et techniques aussi

bien au niveau central (ministère de la planification) qu’au niveau sectoriel (ministères de l’agriculture et de

l’élevage ainsi que des travaux publics et de l’équipement qui sont les deux principaux contributeurs au PIP

global).

C. Appui à la mise en place d’un Observatoire de l’Emploi et au renforcement des compétences

locales de formation continue: il s’agit d’améliorer la connaissance du marché du travail par la mise en

place d’un observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) chargé de collecter les données du

secteur et d’aider à l’élaboration de la politique nationale de l’emploi et de renforcer les capacités

nationales en matière de formations continues. Cette composante du programme met l'accent sur le

commerce et l'industrie, la promotion de l'emploi et le développement des techniques de l'information et de

la communication, en vue de promouvoir le secteur privé.

3. Evaluer brièvement (deux phrases au plus) les objectifs du projet sous trois angles : noter l'évaluation, en utilisant

l'échelle de notation fournie à l'appendice 1.

CARACTERISTIQUES DES OBJECTIFS

DU PROJET EVALUATION NOTE

PERTINENTS

a) Pertinent au regard des

priorités de

développement du pays.

Les objectifs du projet sont conformes aux priorités

identifiées dans le DSRP-I Thème I (promouvoir la paix et la

bonne gouvernance démocratique, sous-thème 3) renforcer les

capacités humaines pour gérer les affaires publiques)

4

REALISABLES

b) Objectifs jugés

réalisables au regard des

contributions au projet et

des délais envisagés.

Les objectifs du projet tels que stipulés dans le REP ont été

atteints. Cependant, concernant les formations et l'assistance

techniques, il aurait été souhaitable d'avoir plus de temps et de

ressources pour la consolidation des acquis.

3

COHERENTS

c) Conforme à la stratégie

nationale ou régionale de

la Banque.

Le projet est conforme à la stratégie de la Banque définie dans

la Note de Dialogue 2003-2004 du pays. 4

d) Conforme aux priorités

générales de la Banque.

Il s'agit d'un projet de renforcement des capacités

institutionnelles visant à améliorer la gouvernance. Il rentre

donc pleinement dans les priorités générales de la Banque. 4

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5

4. Présenter le cadre logique. En l'absence de cadre logique, remplir le tableau ci-dessous, en indiquant l'objectif global

du projet, les principales composantes du projet, les principales activités de chaque composante et les résultats et

rendements attendus, ainsi que les indicateurs de mesure de la réalisation des rendements. Vous pouvez créer des

rangées supplémentaires pour les composantes, activités, résultats ou rendements, si nécessaire

COMPOSANTES ACTIVITES RESULTATS RENDEMENTS

ATTENDUS

INDICATEURS A

MESURER

Composante 1 :

Renforcement de la gestion

macroéconomique

Renforcement de la

planification macro-

économique

L'appareil

statistique est plus

performant

N’a pas été

déterminé dans le

cadre logique

Les indicateurs

économiques et sociaux

sont disponibles

régulièrement à partir de

fin 2005

Amélioration de la

gestion de la dette

Un meilleur suivi

de la dette est

assuré

N’a pas été

déterminé dans le

cadre logique

Des bases de données

cohérentes sur la dette

sont mises en place

avant fin 2005

Composante 2 :

Renforcement de la

programmation et de la

gestion des investissements

publics

Renforcement de la

Direction de

programmation des

investissements publics

La gestion des

investissements

publics est

satisfaisante

N’a pas été

déterminé dans le

cadre logique

Les taux d'exécution du

PIP évoluent

favorablement à partir de

2006

Appui aux cellules de

planification du

MINAGRIE et du

MTPE

Des équipements

informatiques

adéquats sont

acquis pour les

structures

concernées par le

projet

N’a pas été

déterminé dans le

cadre logique

Le PIP est conçu selon

les critères respectant les

priorités macro-

économiques et

sectorielles du

gouvernement à partir de

2006

Composante 3 : Appui à la

mise en place d’un

Observatoire de l’Emploi et

au renforcement des

compétences locales de

formation en cours d’emploi

Appui à la mise en

place de l'ONEF

L'ONEF est mis en

place (non défini

dans le REP)

N’a pas été

déterminé dans le

cadre logique

Aucun indicateur n'a été

défini dans le REP

Renforcement des

compétences nationales

en formation en cours

d'emploi

Le CPF est doté des

capacités

matérielles et

humaines pour

fonctionner (non

défini dans le REP)

N’a pas été

déterminé dans le

cadre logique

Aucun indicateur n'a été

défini dans le REP

5. Pour chaque dimension du cadre logique, indiquer brièvement (deux phrases au plus) à quel point le cadre logique a

contribué à la réalisation des objectifs mentionnés ci-après. Noter l'évaluation en utilisant l'échelle de notation fournie à

l'appendice 1. En l'absence de cadre logique, attribuer à cette section la note 1.

CARACTERISTIQUES DU CADRE LOGIQUE EVALUATION NOTE

LOGIQUE

a) Prévoit un enchaînement causal

logique pour la réalisation des objectifs

de développement du projet.

Il existe un cadre logique mais qui reste

insuffisamment développé 1

MESURABLE b) Enonce les objectifs et les rendements

de manière mesurable et quantifiable.

Les objectifs de la composante 3 ne sont pas

définis dans l'ébauche du cadre logique et les

indicateurs de toutes les composantes ne sont

pas clairement mesurables.

1

DETAILLE c) Mentionne les risques et les

hypothèses clés.

Les risques et hypothèses clefs sont clairement

mentionnés. Mais un risque important en

matière de formation n'a pas été envisagé, à

savoir la fuite des cadres formés vers des

emplois plus rémunérateurs.

2

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6

D. RESULTATS ET RENDEMENTS

I. RESULTATS OBTENUS

Dans le tableau ci-dessous, évaluer pour chaque principale activité, les réalisations par rapport aux résultats

prévisionnels, en se fondant sur le cadre logique présenté à la Section C. Noter le degré de réalisation des résultats

attendus. Calculer les notes pondérées en proportion approximative du coût des activités du projet. La somme des

notes pondérées s'affichera automatiquement et correspondra à la somme des notes pondérées. Ignorer la note

automatiquement calculée, si vous le souhaitez, et justifier.

PRINCIPALES ACTIVITES

Note de

l'évaluation

Proportion des Coûts

du Projet en

pourcentage (ainsi que

mentionné dans le

rapport d'évaluation)

Note pondérée

(générée

automatique-

ment)

Résultats

Attendus Résultats Obtenus

1 L'appareil

statistique est

plus performant

L'ISTEEBU dispose d'une base de

données de comptabilité nationale pour

l'année 2005. L'année 2006 est en

préparation

3 18,6 0,6

2 Un meilleur

suivi de la dette

est assuré

Le logiciel SYGADE 5.3 a été acquis et

les cadres de la trésorerie ont été formés

pour son utilisation. La base de données

"dette publique" fonctionne correctement

4 8,5 0,3

3 La gestion des

investissements

publics est

satisfaisante

Beaucoup de cadres ont été formés aux

méthodes et procédures. Une base de

données PIP est fonctionnelle. Un PIP

tenant compte des priorités macro-

économiques et sectorielles est réalisé.

Mais l'absence de référence à des

prévisions macroéconomique en limite la

portée.

3 19,7 0,6

4 Des

équipements

informatiques

adéquats sont

acquis par la

structures

concernées par le

projet

Tous les équipements prévus ont été

acquis dans de bons délais et la mise en

réseau effectuée. Des matériels

supplémentaires ont pu également être

acquis en raison des économies réalisées.

4 16,5 0,7

5 L'ONEF est

mis en place

L'ONEF est mis en place et les personnels

sont formés 4 12,8 0,5

6 Le CPF est doté

des capacités

matérielles et

humaines pour

fonctionner

Les formations prévues ont été réalisées.

Les matériels informatiques ont été

acquis, au-delà même des objectifs visés.

4 14,4 0,6

NOTE GENERALE DES RESULTATS [correspond à la somme des notes pondérées] 3

N.B. : la proportion des coûts du projet par résultat n'est pas fournie dans le REP. Elle a été calculée en fonction des coûts

identifiés dans le tableau des coûts par activité.

X Cochez ici pour ignorer la note auto-calculée

Donner les raisons pour lesquelles la note autocalculée a été ignorée

Inscrire la nouvelle note ou réinscrire la note auto-calculée 3

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7

II. RENDEMENS OBTENUS

1. En utilisant les données disponibles sur le suivi, évaluer la réalisation des rendements attendus. Importer les

rendements attendus du cadre logique présenté dans la Section C. Attribuer une note pour le degré de réalisation des

rendements attendus. La note générale des rendements sera automatiquement calculée et correspondra à la moyenne

des notes de l'évaluation. Ignorer la note automatiquement calculée, si vous le souhaitez, et justifier.

RENDEMENTS

Note de

l'évaluation

Prévisions (Des

prévisions n’ont

pas été prévues.

Ainsi, à titre

indicative des

indicateurs

généraux ont été

identifiés lors de

l’élaboration de ce

PCR)

Réalisations

Composante A :

Renforcement de la

gestion macro-

économique

Assistance technique L’assistance technique suivante a été fournie : Un expert macro économiste sur 3

mois ; un expert spécialiste de la dette sur 3 mois, un spécialiste en informatique

de la dette ( SYGADE 5.3 ) ; 4 missions de deux semaines chacune d’un expert

AFRISTAT en comptes nationaux ; acquisition auprès de la CNUCED du logiciel

SYGADE 5.3 et son installation à la Direction de la Trésorerie.

2

Formations locales

37 cadres formés de l’initiation informatique jusqu’à l’utilisation des bases de

données standard et 119 cadres formés aux modules macroéconomiques, analyse

de la dette, management, législation et marchés du travail.

2

Formations et/ou

stages à l’étranger

11 personnes ont suivi des formations de 3 à 5 semaines dans les domaines

suivants : programmes et projet de lutte contre la pauvreté, stratégie et réduction

de la dette publique et élaboration des comptes nationaux

2

Matériel roulant,

informatique et

bureautique

26 P.C+ Onduleurs ; 15 imprimantes lasers ; 3 grandes imprimantes ; 7 scanners ;

2 Ordinateurs portable ; 3 Grandes photocopieuses. 8 motos à l’ISTEEBU pour

appuyer ses bureaux provinciaux ont été fournies.

2

Composante B :

Appui à la gestion des

investissements

publics

Assistance technique Un expert en programmation des investissements publics pour 10 mois au

Ministère de la Planification ; deux experts en planification des projets au

MINAGRIE et au MTPE sur 10 mois ; un expert informaticien spécialiste du

suivi des projets pour 3 mois pour appuyer ces autres experts.

2

Formations locales

70 cadres formés de l’initiation informatique jusqu’à l’utilisation des bases de

données standard et 178 cadres formés en modules macro économiques ; en

gestion des projets ; en management ; en marchés publics ; en législation et

marché du travail.

2

Page 12: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

8

Formations et/ou

stages à l’étranger

32 personnes ont suivi des formations à l’étranger en gestion de projet ; en

statistiques agricoles ; en programmation et projet de lutte contre la pauvreté.

2

Matériel roulant,

informatique et

bureautique

26 P.C+ Onduleurs ; 18 Imprimantes lasers ; 3 Grandes imprimantes ; 2

Scanners ; 3 Serveurs+Onduleurs ; 4 Grandes photocopieuses. 1 véhicule 4x4 à la

Direction de la Programmation a été acquis.

2

Composante C: Appui

à la mise en place de

l’ONEF

Assistance technique Un expert spécialiste en gestion des ressources humaines pour 10 mois pour

contribuer à la mise en place de l’observatoire et à l’élaboration d’une politique

nationale de l’emploi, un expert spécialiste en gestion des ressources humaines

pour aider à l’élaboration d’un plan de formation et en faciliter l’exécution en

étroite collaboration avec l’E.N.A. (ex. C.P.F.).

2

Formations locales

49 cadres formés de l’initiation informatique à la conception et gestion des bases

de données standard dont 11 dans l’analyse des données et l’utilisation du logiciel

SPSS et 136 cadres formés en gestion des projets ; en management ; en ingénierie

de formation et en législation et marchés du travail ; emploi dans le secteur

informel.

2

Formations et/ou

stages à l’étranger 19 Personnes formées à l’étranger en politique d’emploi et de formation. 2

Matériel roulant,

informatique et

bureautique

35 P.C. + Onduleurs ; 21 Imprimantes lasers ; 6 Grandes Imprimantes ; 6

Scanners ; 4 Ordinateurs portables ; 4 Vidéoprojecteurs ; 5 Grandes

photocopieuses.

2

Gestion du projet 3 P.C. + onduleurs, 2 imprimantes lasers, 1 photocopieurs et 1 véhicule

ainsi que du fonctionnement et des indemnités pour les personnes

responsables du projet

2

NOTE GENERALE DES RENDEMENTS

[Correspond à la moyenne des notes de l'évaluation] 2

X Cocher ici pour ignorer la note calculée

Donner les raisons pour lesquelles la note autocalculée a été ignorée

Inscrire la nouvelle note ou réinscrire la note auto-calculée 2

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9

2. Autres rendements: Commenter les rendements additionnels non prévus dans le cadre logique, et qui portent

notamment sur les questions transversales (genre, par exemple).

NA

3. Menaces qui pèsent sur la viabilité des rendements obtenus. Souligner les facteurs qui affectent, ou pourraient

affecter les rendements du projet à long terme ou leur viabilité. Mentionner toute nouvelle activité ou changement

institutionnel éventuellement recommandé pour assurer la viabilité des rendements. L'analyse devra s'inspirer de

l'analyse de sensibilité de l'annexe 3, si pertinent.

Les résultats obtenus sont relativement satisfaisant. Cependant, certains facteurs menacent les résultats obtenus. En

effet, le caractère très ponctuel des formations qui ont été dispensées la plupart du temps en une seule session et

qui se sont déroulées sur une période de temps très concentrée laisse redouter une dilution des apprentissages. De

plus, ces formations étant très concentrées et intenses, elles ont eu un impact négatif sur le travail quotidien en

terme de disponibilité des cadres. Par ailleurs, ces formations ont eu pour effets pervers de pousser certains cadres

bénéficiaires à quitter l'emploi dans le cadre duquel ils avaient reçu cette formation, celle-ci les ayant rendus plus

compétitifs sur le marché du travail. Par conséquent, dans le cadre d'un éventuel deuxième projet de renforcement

des capacités, la Banque devra veiller à mieux répartir les formations dans le temps - privilégier les sessions

multiples plus courtes mais répétitives pour consolider les acquis - tout en incitant le gouvernement à mettre en

place un système d'engagement des cadres formés à rester dans l'administration pour une durée proportionnelle à

celle de leur formation. Un autre risque est celui liée à la faiblesse du système de cadrage macroéconomique et des

stratégies sectorielles qui sont des facteurs importants pour assurer l’élaboration d’un PIP de qualité de façon

régulière. Ainsi, il aurait peut-être été mieux de concentrer les appuis pour ces deux préalables avant d’apporter

des appuis à l’élaboration du PIP.

E. CONCEPTION ET ETAT DE PREPARATION A LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET

1. Indiquer dans quelle mesure la Banque et l'emprunteur se sont assurés que le projet tienne compte de la capacité de

l'emprunteur à le mettre en œuvre, en assurant sa bonne conception et en mettant en place le dispositif requis pour

l'exécution. Analyser tous les aspects liés à la conception du projet. Les questions liées à la conception sont les

suivantes: dans quelle mesure la conception du projet a-t-elle tenu compte des leçons tirées de précédents RAP dans le

secteur ou dans le pays (citer quelques RAP clés); le projet repose-t-il sur de sérieuses études analytiques (citer

quelques documents clés); dans quelle mesure la Banque et l'emprunteur ont-ils convenablement évalué la capacité

des organes d'exécution et de la cellule d'exécution du projet; degré de consultations et de partenariats, justification

économique du projet et les dispositions prises en matière d'assistance technique.

[250 mots au plus. Tout autre propos concernant la mise en œuvre devra être présenté à l'annexe 6 intitulé :

Description du projet]

Le projet a été évalué à partir : i) des besoins exprimés par le Gouvernement de la République du Burundi dans

son « Programme National de Renforcement des Capacités pour une Bonne Gouvernance » (PRCNBG) présenté

au Forum de Bruxelles en 2004, ii) des priorités identifiées dans le Document de Stratégie de Réduction de la

Pauvreté Intérimaire (I-DSRP) et iii) de la stratégie de la Banque définie dans la Note de Dialogue pays 2003-

2004. Une approche participative a été adoptée. Les interventions des autres partenaires dans le secteur,

notamment la Banque mondiale, ont également été prises en compte.

Le PRCI étant le premier projet de renforcement des capacités financé par la Banque au Burundi, ce sont les

projets de renforcement de capacités de la RDC et du Rwanda, également pays post-conflit, qui ont servi de

référence à son élaboration. Mais comme les rapports d'achèvement de ces projets n'étaient pas encore réalisés, ce

sont les rapports de supervision qui ont servi de référence.

Concernant l’organe de gestion du projet, une structure légère (1 coordonateur, 1 comptable, 1 secrétaire et 1

chauffeur) a volontairement été choisie. Le coordonateur et le comptable ont été recrutés sur la base d’une liste

restreinte présentée par le Ministère de tutelle et leur recrutement a reçu l’avis de non objection de la Banque.

Cependant, cette structure légère n’est pas sans poser de problème, notamment au niveau du contrôle interne de la

Page 14: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

10

gestion du projet, dans la mesure où le coordonnateur et le comptable sont contraints de cumuler des charges qui

ne sont pas compatibles, en particulier au regard de la loi burundaise. Le projet aurait dû bénéficier des services

d'un expert international en passation des marchés recruté pour 12 mois dans le cadre du PASG. Cependant,

compte tenu des délais nécessaires à son recrutement qui ont retardé d'autant la mise en œuvre du projet, cet

expert n'a jamais été recruté et le projet a demandé à plusieurs reprises à convertir ce recrutement en un poste

supplémentaire au niveau de la CEP. Malgré les demandes répétées du projet, ce n’est qu’après la deuxième

prorogation que la Banque a permis le recrutement de deux assistants, un en comptabilité et un en passation des

marchés. Cette absence de contrôle interne constitue un risque pouvant ralentir la mise en œuvre du projet que de

fraudes pouvant nuire à l'atteinte des objectifs par un détournement des ressources.

Concernant l'assistance technique, le fait d'avoir prévu essentiellement des missions uniques concentrées sur une

période de temps, notamment en ce qui concerne l'assistance informatique a été une source de perte d'efficacité.

Le REP prévoyait la mise en place d’un comité de pilotage formé par les représentants des bénéficiaires. La mise

en place de ce comité était d’ailleurs une des conditions d’entrée en vigueur du don.

2. Pour chaque dimension de la conception et de l'état de préparation à la mise en œuvre du projet, présenter une

brève évaluation (deux phrases au plus). Attribuer une note d'évaluation en utilisant l'échelle de notation figurant à

l'appendice 1.

ASPECTS LIES A LA CONCEPTION ET A

L'ETAT DE PREPARATION DE LA MISE EN

ŒUVRE DU PROJET

EVALUATION Note de l'évaluation

REALISME

a) Du fait de sa complexité,

le projet est sous-tendu par

une analyse de la capacité du

pays et de son engagement

politique.

Le pays venait d'enregistrer des progrès

sur le plan politique avec la signature

des accords d'Arusha, en 2000 et un

accord de cessez le feu en 2003. Lors

des négociations qui ont conduit à ces

accords, les différents acteurs politiques

ont été d'accord pour reconnaitre que la

situation des crises récurrentes que

connait le pays résulte d'un déficit de

gouvernance, en particulier dans le

domaine des politiques économiques.

3

EVALUATION DU

RISQUE ET

ATTENUATION

b) La conception du projet

tient suffisamment compte de

l'analyse des risques.

Dans sa conception, le projet tient

compte des risques liés à la faiblesse

des capacités dans le pays, mais n'a pas

prévu de bons mécanismes pour en

réduire les effets pervers. Par ailleurs,

le risque de voir les personnels formés

quitter l'administration dès la formation

reçue n'a pas été envisagé et donc

aucune mesure d'atténuation n'a été

mise en place. Enfin, la structure légère

choisie pour l'exécution du projet est

source de risques supplémentaires.

2

UTILISATION DES

SYSTEMES DU

PAYS

c) Les systèmes de passation

des marchés, de gestion

financière, de suivi et/ou

autres sont fondés sur des

systèmes qu'utilisent déjà le

gouvernement et/ou d'autres

partenaires

Le pays étant un pays post-conflit

relevant d'une période de sanction par

la Banque, les systèmes utilisés, aussi

bien pour la passation des marchés que

pour la gestion financière, sont ceux de

la Banque.

2

Page 15: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

11

Pour les dimensions ci-après, attribuer des notes d'évaluation distinctes pour la performance

de la Banque et la performance de l'emprunteur :

Note de l'évaluation

Banque Emprunteur

CLARTE

d) Les responsabilités en ce

qui concerne la mise en

œuvre du projet sont

clairement définies.

Le dispositif institutionnel pour la mise

en œuvre du projet est adéquat.

Cependant, les points focaux au niveau

des structures bénéficiaires

constituaient un doublon avec les

membres du Comité de Pilotage. Il a

donc été décidé que les points focaux

seraient également les représentants au

sein du CPP. Par contre le fait que le

Comité de Pilotage soit constitué par

les bénéficiaires directs a été une très

bonne disposition. Le secrétariat

technique du comité interministériel de

pilotage du PNRCBG n'a pas

fonctionné comme tel mais son

secrétaire est membre du Comité de

Pilotage. La structure légère de la

Cellule d'Exécution a fait que le

Coordonnateur et le Chef comptable

ont exercé des fonctions incompatibles

suivant la loi burundaise.

2 3

PREPARATION A

LA PASSATION

DES MARCHES

e) Les documents requis pour

l'exécution (documents sur

les spécifications, la

conception, la passation des

marchés, etc.) sont prêts au

moment de l'évaluation.

Au lancement du projet, ni le manuel

de règles de procédure pour

l'acquisition des biens et travaux, ni le

manuel de règles de procédure pour

l'utilisation des consultants, ni le

manuel des décaissements n'étaient

disponibles.

1 1.

PREPARATION AU

SUIVI

f) Les indicateurs et le plan

de suivi sont adoptés.

Le calendrier prévisionnel d'exécution

(p.27 du REP), le calendrier détaillé

d'exécution (Annexe 3 du REP), le

calendrier des dépenses (p.25 du REP)

semblent irréalistes. Notamment pour

l'assistance technique pour le PIP, il est

prévu un décaissement réparti

équitablement sur les trois années

d'exécution du projet prévues

initialement, alors que ce n'est par

expérience généralement pas le cas

dans la pratique (les décaissements

étant généralement plus faibles la

première année). De plus, les

indicateurs ne sont pas facilement

quantifiables.

1 1

DONNEES DE

REFERENCE

h) La collecte des données de

référence est achevée ou en

cours.

Il n'y a pas de données de référence

définies dans le rapport d'évaluation. 1. 1

Page 16: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

12

F. MISE EN ŒUVRE

1. Donner les principales caractéristiques de l'exécution du projet quant aux aspects suivants: respect des calendriers,

qualité des constructions et autres travaux, performance des consultants, efficacité de la supervision par la Banque et

efficacité de la surveillance par l'emprunteur. Déterminer dans quelle mesure la Banque et l'emprunteur ont veillé au

respect des mesures de sauvegarde.

[300 mots au plus. [Tout autre propos concernant la mise en œuvre devra être présenté à l'annexe 6 intitulé : Description du

projet]

Respect des calendriers : Le démarrage du projet a accusé un certain retard en raison d'un retard de 3 mois de la

mission de lancement ainsi que le délai d'installation du système comptable et l'absence d'un expert en passation des

marchés. A la date de clôture initiale (31/12/2007), toutes les activités avaient été mises en œuvre, mais pour des raisons

majoritairement indépendantes de la volonté de la Banque et de l’emprunteur (problèmes internes à la firme recrutée

pour l’assistance technique) n’avaient pas pu être terminées. De plus, l’utilisation des économies réalisées nécessitait un

temps additionnel. La première prorogation de 6 mois n’était pas assez longue pour permettre la réalisation des activités

restantes. Une deuxième prorogation a donc dû être accordée et cette fois-ci son délai a été fixé en fonction des activités

restantes.

Performances des consultants : Malgré des retards d’exécution de la firme chargée de l’assistance technique principale

qui sont liés à des problèmes internes à la firme et qui auraient pu être évités par une meilleure gestion de la mission sur

place par le siège du bureau d’études, les formations dispensées ont été de qualité et ont permis la formation de plus de

700 cadres et la réalisation des bases de données conformément au REP.

Efficacité de la supervision par la Banque : de 2005 à 2008, la supervision par la banque a été insuffisante avec 1

seule mission de supervision par an (voir annexe sur la contribution de la Banque). Mais pour l’année 2009, le projet a

bénéficié de deux missions de supervision avant la mission d’achèvement. Par ailleurs, le projet a connu de nombreux

changements de chargé de projet, puisque cinq chargés se sont succédé depuis 2004.

Efficacité de la surveillance par l’emprunteur : Le comité de pilotage du projet ne se réunit pas de façon régulière,

mais en fonction des éventuelles difficultés rencontrées par le projet et nécessitant le concours du comité.

2. Commenter le rôle des autres partenaires (bailleurs de fonds, ONG, entreprises, etc.). Evaluer l'efficacité des modalités de

cofinancement et de la coordination des bailleurs de fonds, le cas échéant.

Lors de l'évaluation du projet, les domaines d'intervention du projet de la Banque ont été définis de façon à être

complémentaires à ceux du projet de la Banque mondiale (PAGE, Projet d'Appui à la Gestion Economique). Notamment

la Banque a concentré ses activités sur l'élaboration et la maitrise des techniques d'un Plan d'Investissements Publics qui

viendrait s'insérer dans le modèle macro-économique dont la rénovation était financée par la Banque mondiale. La

coordination aurait toute de même pu être améliorée notamment lors de l’exécution du projet. Ainsi, il a été constaté un

certain chevauchement dans les appuis notamment au cadrage macroéconomique et dans l’élaboration du PIP au cours

de l’exécution du projet. Une meilleure coordination au cours de l’exécution du PRCI aurait pu améliorer la cohérance

dans les appuis au cadrage macroéconomique et au PIP. Le projet n'est pas co-financé.

3. Harmonisation. Indiquer si la Banque s'est explicitement employée à harmoniser les instruments, systèmes et/ou

approches avec les autres partenaires.

Comme stipulé à la section précédente, la Banque a fait un effort d'harmonisation des domaines d'intervention avec la

Banque mondiale lors de la conception du projet. Mais la coordination et l'harmonisation entre bailleurs dans le domaine

du renforcement des capacités ne sont pas très développées, malgré les efforts de la Banque dans ce domaine.

Page 17: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

13

4. Pour chaque aspect de la mise en œuvre du projet, indiquer dans quelle mesure le projet a atteint les objectifs ci-après.

Présenter une évaluation succincte (deux phrases au plus) et attribuer une note d'évaluation, en utilisant l'échelle de notation

figurant à l'appendice 1.

ASPECTS LIES A LA MISE EN ŒUVRE DU

PROJET EVALUATION

Note de

l'évaluation

RESPECT DU

CALENDRIER

a) degré de respect de la date

prévue de clôture. Si l'écart à droite

est:

inferieur à 12, notation 4

entre 12.1 et 24, notation 3

entre 24.1 et 36, notation 2

Supérieur à 36.1, notation1

Ecart en mois entre la

date prévue de clôture

et la date effective de

clôture ou la date de

réalisation de 98% de

décaissement

A la date de clôture initiale

les activités prévues par le

REP étaient toutes en cours

mais nécessitaient un délai

supplémentaire pour leur

finalisation. De plus, le

projet avait également

réalisé des économies à

utiliser. Cependant, la

première prorogation ayant

été trop courte, elle n'a pas

permis de mettre en œuvre

ces nouvelles activités.

3

17

PERFORMANCE

DE LA BANQUE

b) Conformité de la Banque aux :

Mesures de protection

environnementale Le projet n'a pas d'impact environnemental. N.a.

Dispositions fiduciaires

La Banque a demandé et reçu l'avis d'ORPF sur les

rapports d'audit 2006, 2007 et 2008. Elle a répercuté

ces avis sur la CEP. La structure d'exécution du projet

prévue volontairement légère fait courir un risque

fiduciaire au projet, notamment compte tenu de la

faiblesse du contrôle interne et du cumul des fonctions.

2

Accords conclus dans le cadre du

projet

La Banque a déterminé un certain nombre de conditions

d'entrée en vigueur, de premier décaissement et d'autres

conditions. Dans l'ensemble, les conditions de premiers

décaissement ne visent que la mise en place d'un cadre

qui soit le garant qu’une bonne exécution et d'un bon

suivi du projet.

3

La supervision de la Banque a été

satisfaisante en termes de dosage

des compétences et de praticabilité

des solutions.

La supervision n'a pas été suffisante, d'autant que le

projet a connu beaucoup de difficultés au démarrage et

une forte fluctuation des chargés de projets, puisque 5

chargés de projet se sont succédé depuis 2004. De plus,

il a fallu attendre 2008 (soit la dernière prorogation)

pour que la Banque apporte un début de solution au

problème du recrutement d'un expert en passation des

marchés avec le recrutement de deux assistants (en

comptabilité et en passation des marchés qui ont permis

de réduire la charge de travail du coordonateur et du

comptable.

2

La surveillance de la gestion du

projet par la Banque a été

satisfaisante.

Il n'y a eu qu’une seule mission de supervision par an

de 2005 à 2008. 2

Page 18: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

14

PERFORMANCE

DE

L'EMPRUNTEUR

c) L'emprunteur s'est conformé aux:

Mesures de protection

environnementale Le projet n'a pas d'impact environnemental. N.a.

Dispositions fiduciaires

Le rapport d'audit pour l'exercice 2008 a été remis à la

Banque en juillet 2009. En revanche, les rapports

d'audit précédents ont été remis avec des retards

beaucoup plus importants. En revanche, la CEP a

toujours mis en œuvre les recommandations de la

Banque en matière d'audit.

2

Accords conclus dans le cadre du

projet

Les conditions d'entrée en vigueur, de premier

décaissement et les autres conditions ont été réalisées

dans un délai relativement satisfaisant de 8 mois.

3

L'emprunteur a été attentif aux

conclusions et recommandations

formulées de la Banque dans le

cadre de sa supervision du projet

Dans l'ensemble la gestion du projet par l'emprunteur et

sa capacité à suivre les recommandations de la Banque

sont satisfaisantes.

3

L'emprunteur a collecté et utilisé,

pour les prises de décisions, les

informations tirées du processus de

suivi.

Idem 3

G. ACHEVEMENT 1. Le PAR a-t-il été fourni à temps, conformément à la Politique de la Banque?

Date de réalisation de 98% de décaissement

(ou date de clôture, si applicable)

Date PAR été envoyé à

[email protected]

Ecart en

mois

NOTE DE L'EVALUATION

(généré automatiquement) Si l'écart est égale ou inferieur à 6 mois, la

note est de 4. Si l'écart est supérieur à 6

mois, la note est de 1.

22/5/2009 20/11/2009 6 4

Décrire brièvement le processus RAP. Décrire la manière dont l'emprunteur et les co-bailleurs ont participé à

l'établissement du document. Souligner toute incohérence dans les évaluations présentées dans le présent RAP. Donner la

composition de l'équipe et confirmer si une visite approfondie a été effectuée. Mentionner toute collaboration substantielle

avec d'autres partenaires au développement. Indiquer dans quelle mesure le bureau de la Banque dans le pays s'est impliqué

dans l'établissement du présent rapport. Indiquer si les commentaires de la revue des pairs ont été fournis a temps (indiquer

les noms et les titres des pairs de revue).

[150 mots au plus]

L'équipe en charge du RAP était formée par l'Economiste-pays de Madagascar et du chargé de projet OSGE. La mission

a séjourné 10 jours à Bujumbura et a organisé une consultation approfondie. Le comité de pilotage du projet, formé des

représentants des bénéficiaires et mis en place dès le démarrage du projet, a été consulté par la mission concernant les

résultats obtenus dans le cadre du projet ainsi que la qualité des relations des bénéficiaires avec la Banque aussi bien au

moment de la conception du projet que pendant son exécution. Les principaux partenaires du secteur ont également été

consultés, et particulièrement la Banque mondiale dont le projet PAGE (Projet d'Appui à la Gestion Economique) est

complémentaire au PRCI. Le processus du RAP a permis de constater que le projet a, dans l'ensemble, rempli ses

objectifs malgré quelques retards. Cependant, l'impact du projet, notamment en matière de formation, aurait pu être plus

marqué si le budget avait permis de faire des sessions de rappel au lieu de faire des sessions uniques. Le RAP a été

réalisé en étroite collaboration avec la Cellule d'Exécution du Projet.

Page 19: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

15

H. LECONS TIREES DE L’EVALUATION

Résumer les principales leçons que la Banque et l’emprunteur peuvent éventuellement tirer des rendements du projet.

[300 mots au plus. Tout autre propos concernant la mise en œuvre devra être présenté à l’annexe 6 intitulé : Description

du projet]

Leçons tirées pour le gouvernement :

• Formation du personnel : la formation du personnel ayant permis à certains agents de quitter l’administration pour

des postes mieux rémunérés, le gouvernement devrait mettre en place un système d’engagement envers

l’administration pour toute formation de longue durée reçue. Un indicateur devrait être utilisé dans les rapports

d’évaluations pour faire le suivi du nombre de personnes qui ont bénéficiées d’une formation qui est restée dans les

services ou dans l’administration à la fin du projet.

• Expérience acquise : la partie burundaise est à même de mener une bonne mise en œuvre d'un projet de

renforcement des capacités institutionnelles et de mieux définir ses besoins.

• Coordination des bailleurs : le chevauchement des appuis de certains bailleurs montre la nécessité d’une plus

grande coordination entre les bailleurs dont le gouvernement burundais serait le leader. Une cellule pourrait être

créée au niveau de la Commission Nationale de la Coordination des Aides pour centraliser les besoins et dialoguer

avec les bailleurs sur la répartition des ressources, notamment dans le secteur du renforcement des capacités et de la

gouvernance.

Leçons tirées pour la Banque :

• Structure de la CEP : bien qu’une structure légère permette de réduire les coûts de fonctionnement, elle ne doit

pas être source de risque supplémentaire et entrainer une violation des lois nationales. Il est ainsi recommandé que

les structures soit au minimum composée de 1 coordonnateur ; 1 responsable suivi-évaluation et coordination ; 1

responsable acquisition ; 1 comptable ; 1 assistant comptable ; 1 assistant de projet et 1 planton. ;

• Durée du projet : en cas de prorogation de la date initiale de dernier décaissement, la durée de la prorogation doit

permettre de mettre en œuvre les procédures de passation des marchés pour les activités pour lesquelles la

prorogation est accordée ;

• Encadrement par la Banque : en particulier dans le contexte d’un Etat fragile les normes de la Banque en matière

de supervision doivent être respectées. De plus, un changement moins fréquent de chargé de projet permet une plus

grande stabilité de la gestion du côté de la Banque.

• Domaines d’intervention : la dispersion du projet sur trois composantes malgré un budget restreint n’a pas permis

d’intensifier les interventions dans le domaine qui était vraiment la cible de ce projet, à savoir développer les

capacités nécessaires à l’élaboration d’un PIP.

• Cadre de suivi-évaluation : l’absence d’un cadre de suivi-évaluation de qualité avec des objectifs mesurables et

des indicateurs de suivi clairement identifié a compliqué le suivi de la mise en œuvre du projet ainsi que l’évaluation

de son impact. Il est en conséquence important d’élaborer lors de l’évaluation des cadres de suivi-évaluation

complets et détaillés pour assurer un bon suivi de la mise en œuvre du projet.

Page 20: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

16

I. RESUME DES NOTES OBTENUES PAR LE PROJET

Toutes les notes de l’évaluation sont automatiquement calculées par l’ordinateur à partir de la section pertinente du RAP

CRITERES SOUS-CRITERES Note de

l’évaluation

RENDEMENT DU

PROJET

Réalisation des résultats 3

Réalisation des rendements 2

Respect du calendrier 3

NOTE GENERALE DES RENDEMENTS DU PROJET 3

PERFORMANCE DE

LA BANQUE

Conception et état de préparation

Les objectifs du projet sont pertinents pour les priorités de développement du pays 4

Les objectifs du projet sont réalisables au regard des contributions au projet et du calendrier

prévisionnel 3

Les objectifs du projet sont conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque 4

Les objectifs du projet sont conformes aux priorités générales de la Banque 4

Le cadre logique prévoit un enchaînement causal logique pour la réalisation des objectifs de

développement du projet. 1

Les objectifs et les rendements, ainsi qu’ils sont présentés dans le cadre logique, sont mesurables

et quantifiables 1

Le cadre logique présente les risques et les hypothèses clés 2

La capacité et l’engagement politique du pays sont à la hauteur de la complexité du projet 3

La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques 2

Les systèmes de passation des marchés, de gestion financière, de suivi et/ou autres processus sont

fondés sur les systèmes qu’utilisent déjà le gouvernement et/ou d’autres partenaires. 2

Les responsabilités en ce qui concerne l’exécution du projet sont clairement définies 2

Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la

passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l’évaluation 1

Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont adoptés 1

La collecte des données de référence est achevée ou en cours 1

NOTE PARTIELLE DE LA CONCEPTION ET DE L’ETAT DE PREPARATION DU

PROJET 2

Supervision :

Conformité de la Banque aux :

Mesures de protection environnementale N.a.

Dispositions fiduciaires 2

Page 21: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

17

Accords conclus dans le cadre du projet 2

La qualité de la supervision de la Banque a été satisfaisante en termes de dosage des compétences

et de praticabilité des solutions 2

La surveillance de la gestion du projet par la Banque a été satisfaisante 2

Le PAR a été fourni à temps 4

NOTE PARTIELLE DE LA SUPERVISION 2

NOTE GENERALE DE LA PERFORMANCE DE LA BANQUE 2

PERFORMANCE DE

L’EMPRUNTEUR

Conception et état de préparation

Les responsabilités en ce qui concerne la mise en œuvre du projet sont clairement définies 3

Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la

passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l’évaluation 1.

Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont approuvés ; la collecte des données de base est

achevée ou en cours 1

NOTE DE LA CONCEPTION DU PROJET ET DE SON ETAT DE PREPARATION 2

Mise en œuvre

L’emprunteur s’est conformé aux :

Mesures de protection environnementale N.a.

Dispositions fiduciaires 2

Accords conclus dans le cadre du projet 3

L’emprunteur a été attentif aux conclusions et recommandations formulées par la Banque dans le

cadre de sa supervision du projet 3

L’emprunteur fonde ses décisions sur les informations tirées du suivi 3

NOTE PARTIELLE DE LA MISE EN ŒUVRE 3

NOTE GENERALE DE LA PERFORMANCE DE L’EMPRUNTEUR 3

J. TRAITEMENT ETAPE SIGNATURE ET OBSERVATIONS DATE

Vérifié par le Chef de Division du Secteur Mme. Marlène Kanga

Vérifié par le Directeur Régional Mme. Diaretou Gaye

Approuvé par le Directeur Sectoriel M. Gabriel Negatu

Page 22: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

18

LISTE DES ANNEXES

1. Coûts du projet et financement

a. Coûts du projet par composante

b. Ressources par source de financement

2. Contributions de la Banque. Citer les principaux membres de l'équipe ainsi que leurs attributions durant la préparation et la supervision.

Fournir une liste consolidée des missions de préparation, de supervision et d'achèvement en ordre

chronologique. Fournir la date et les notes attribuées par le dernier rapport de supervision.

3. Analyse économique (TRE) et analyse financière.

Recalculer les taux de rentabilité économique sur la base des coûts et bénéfices au moment de l'achèvement,

et les comparer aux estimations faites lors de l'évaluation. Répartir par composante, le cas échéant. Analyser

la sensibilité du TRE aux hypothèses clés. Présenter une analyse financière des entités bénéficiaires du projet.

4. Dernier Plan de Passation des Marchés.

5. Liste des documents justificatifs

Page 23: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 1

A l'évaluation: Février 2004

COUTS DU PROJET PAR COMPOSANTE

Millions FBU Millions UC

Devises Monnaie Locale Total Devises Monnaie Locale Total %

A. Renforcement de la gestion

macro-économique 611.87 158.4 770.27 0.39 0.1 0.49 21.88%

B. Renforcement de la

programmation des

investissements publics

997.17 116.28 1113.45 0.64 0.07 0.71 31.70%

C. Appui à la mise en place de

l'ONEF et renforcement des

compétences en formation en

cours d'emploi

656.84 243.95 900.79 0.42 0.16 0.58 25.89%

D. Gestion du projet et Audit 176.18 268.85 445.03 0.11 0.17 0.28 12.50%

Total coût de base 2442.06 787.48 3229.54 1.56 0.50 2.06 91.96%

Aléas & imprévus 122.10 39.37 161.47 0.08 0.03 0.11 4.91%

Sous total 2564.16 826.85 3391.01 1.64 0.53 2.17 96.88%

Hausse des prix 97.68 31.5 129.18 0.06 0.01 0.07 3.13%

Coût du projet 2661.84 858.35 3520.19 1.70 0.54 2.24 100.00%

COUTS PAR CATEGORIE DE DEPENSES

Millions FBU Millions UC

Devises Monnaie Locale Total Devises Monnaie Locale Total %

1. Services consultants 1029 0 1029 0.66 0 0.66 29.46%

2. Formation 634.5 386.2 1020.7 0.4 0.25 0.65 29.02%

3. Equipements 637.4 100.3 737.7 0.41 0.06 0.47 20.98%

4. Fonctionnement 0 300.9 300.9 0 0.19 0.19 8.48%

5. Audits 141.2 0 141.2 0.09 0 0.09 4.02%

Total coût de base 2442.1 787.4 3229.5 1.56 0.5 2.06 91.96%

Aléas & imprévus 122.1 39.4 161.5 0.08 0.03 0.11 4.91%

Sous total 2564.2 826.8 3391 1.64 0.53 2.17 96.88%

Hausse des prix 97.7 31.5 129.2 0.06 0.01 0.07 3.13%

Coût du projet 2661.9 858.3 3520.2 1.7 0.54 2.24 100.00%

A l'achèvement : Septembre 2009

COUTS DU PROJET PAR COMPOSANTE

Millions d'UC %

A. Renforcement de la gestion macro-économique 0.79 37.2%

B. Renforcement de la programmation des investissements

publics 0.61 28.7%

C. Appui à la mise en place de l'ONEF et renforcement

des compétences en formation en cours d'emploi 0.49 23.2%

D. Gestion du projet et Audit 0.23 10.8%

TOTAL 02.13 100.0%

FINANCEMENT DU PROJET

Millions d'UC

A la préparation A l'achèvement

FAD 2 130 000 2 130 000

Gouvernement 110 000 149 791

Total 2 240 000 2 279 791

Page 24: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 2

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Missions Dates Composition de l'équipe Observations

Mission d'identification Néant

Mission de préparation Néant

Mission d'évaluation 09.02-20.02 2004 Abou Ba, Economiste Pays

La mission d'évaluation a porté sur un projet de 5.31 millions d'UC. A la suite de la

mission le financement du projet a été réduit à 2.24 millions d'UC. Les grands axes du

projet ont été maintenus. Le changement du projet a été fait unilatéralement par la

Banque sans ni informer ni demander l'avis des autorités du pays. La mission n'a pas

pu trouver de documentation écrite sur le processus d'approbation interne à la Banque.

Le chargé de projet à tout de même informé l'équipe d'évaluation du projet que le

Senior Management Comite a eu lieu au mois d'avril 2009.

Négociations Néant L'équipe de préparation du rapport d'achèvement a été informé que comme il s'agissait

d'un don, aucune négociation n’a été tenues.

Approbation par le Conseil 07.07 2004

Mise en vigueur 17.09 2004

Premier décaissement 01.02 2005

Mission de lancement 04.03 - 16.03 2005 Abou Ba, Economiste Pays La mission de lancement n'a pas effectuée de formation en règles et procédures de

décaissement et d'acquisition.

Première supervision 19.03 - 01.04 2006

Abou Ba, Economiste Pays et

Emmanuel Anuisiwu,

Economiste

Dans le cadre d'une mission de dialogue la mission a eu une réunion avec le Comité de

pilotage pour discuter l'état d'avancement du projet ainsi que pour évoquer des

problèmes rencontrés dans l'exécution du projet.

Deuxième supervision 02.12 - 14.12 2006 André Nzapayeke et Abou Ba

Troisième supervision 06.12 - 20.12 2007 MBI Bouabdali et S.Ibrahim

Mission de familiarisation à

Tunis 9.04 - 13.04 2007

André Nzapayeké (OSGE), Neila

Conté (ORPF), D. Kouassi et A.

Mouna (FFCO), A. Fall (GECL),

Oswald Mbazumutima (OAGL)

et Issiaka Zoungranna (JAI)

Suite à la recommandation de la mission de décembre 2007 l'équipe de gestion du

projet est venu en mission à la Banque. Les réunions qui ont eu lieu lors de cette

mission ont permis de débloquer l'ensemble des dossiers en instances.

Quatrième supervision 21.08 - 13.09 2008 Michel Mallberg

Cinquième supervision 23.03 - 02.04 2009 Michel Mallberg et Adam

Amoumoun

Sixième supervision 05.06 - 11.06 2009 Michel Mallberg

Mission de préparation du

rapport d'achèvement 12.09 - 24.09 2009

Michel Mallberg et Mélanie

Xuereb-de Prunelé

Première prorogation de la

date limite du dernier

décaissement

25.04 2008

Page 25: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 2

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Missions Dates Composition de l'équipe Observations

Deuxième prorogation de la

date limite du dernier

décaissement

04.07 2008

Rapport d'audit 2005 - 2006 14.01 2009 Transmis à ORPF. Avis d'ORPF reçu. La Banque a approuvé le rapport et a

communiqué au projet ses observations sur le rapport d'audit

Rapport d'audit 2007 14.01.2009 Transmis à ORPF. Avis d'ORPF reçu. La Banque a approuvé le rapport et a

communiqué au projet ses observations sur le rapport d'audit

Rapport d'audit 2008 15.07.2009 Transmis à ORPF. Avis d'ORPF reçu. La Banque a approuvé le rapport et a

communiqué au projet ses observations sur le rapport d'audit

Page 26: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 2

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NOTES DE LA DERNIERE SUPERVISION

INDICATORS

RATINGS

Precedings report This report

02.12.2006 06.12.2007 21.08.2008 23.03.2009 05.06.2009

A. PROJECT IMPLEMENTATION

Compliance with loan conditions precedent

to entry into force 2 2 2 2 2

Compliance with General Conditions 2 2 2 2 2

Compliance with Other Conditions 2 2 2 2 2

B. PROCUREMENT PERFORMANCE

Procuremet of Consultancy Services 2 2 2 2 2

Procurement of Goods and Works 2 2 2 2 2

C. FINANCIAL PERFORMANCE

Availability of Foreign Exchange 3 2 2 2

Availability of Local Currency 2 3 2 2 2

Disbursement Flows 1 2 2 2 2

Cost Management 2 2 2 2 2

Performance of Co-Financiers 2 2 2 2

D. ACTIVITIES AND WORKS

Adherence to implementation

schedule

1 1 2 2 2

Performance of Consultants or

Technical Assistance

2 2 2 2 2

Performance of Contractors 2 2 2 2 2

Performance of Project Management 1 2 2 2 2

E. IMPACT ON DEVELOPMENT

Likelihood of achieving development

Objectives

2 2 2 2 2

Likelihood that benefits will be

realized and sustained beyo

2 2 2 2 2

Likely contribution of the project

towards an increase in

1 2 2 2 2

Current Rate of Return

F. OVERALL PROJECT ASSESMENT

Current Supervision Average 1.73 2.06 2 2 2

Current Trend over time 1.96

RATINGS: 3 = Highly Satisfactory, 2 = Satisfactory, 1 = Unsatisfactory, 0 = Highly Unsatisfactory, ‘ ‘ = Non applicable

STATUS

Implementation Progress (IP) = 2.00

Development Objectives (DO) = 2.00

OVERALL STATUS : NON PROBLEMATIC PROJECT / NON POTENTIALY PROBLEMATIC

PROJECT /

Page 27: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 3

Evolution des décaissements du PRCI

0

300000

600000

900000

1200000

1500000

1800000

2100000

10.0

3.200

5

26.0

5.200

6

26.0

9.200

6

21.1

1.200

6

15.0

2.200

7

20.0

8.200

7

07.1

1.200

7

08.1

1.200

7

05.1

2.200

7

18.0

1.200

8

25.0

4.200

8

08.0

8.200

8

08.1

0.200

8

17.1

0.200

8

20.0

4.200

9

22.0

5.200

9

UC

Profil de décaissement

0

200000

400000

600000

800000

1000000

1200000

1400000

2005 2006 2007 2008 2009

UC

Décaissement prévu à l'évaluation Décaissement réel

Page 28: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 4

PLAN DE PASSATION DES MARCHES

Aucun plan de passation des marchés n’a été réalisé pour ce projet. En effet, celui-ci n’est

obligatoire que depuis l’entrée en vigueur des nouvelles règles de la Banque en matière

d’acquisition, mais les dernières acquisitions du projet étaient déjà toutes en cours à ce moment là.

Page 29: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

ANNEXE 5

SOURCES D’INFORMATION

1. Rapport d'Evaluation du Projet

2. Aide-mémoire des missions de supervision

3. Rapports de retour de mission

4. Note de Dialogue 2003-2004

5. I-DSRP

6. Rapports d'Audit 2006, 2007 et 2008

7. Rapports d'Activité du projet

8. Rapport final assistance technique

Page 30: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT - AfDB

Appendice 1

Echelle de notation et correspondances

NOTE EXPLICATION

4 Très satisfaisant - Réalisation parfaite, aucune faille

3 Satisfaisant - La majorité des objectifs sont atteints en dépit de quelques lacunes

2 Moyen - Projet partiellement abouti. Presqu'autant de résultats que de lacunes

1 Médiocre - Très peu de réalisations et de graves lacunes

NA Sans objet